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Optimisation fiscale etcomptitivit
Projet professionnel
Membres de lquipe :
Rida EL KAMALIIsmail HAKKOU
Abderrazak AZIZI
Yassine ZAARAOUI
2010 - 2011
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Sommaire
INTRODUCTION .............................................................................................................................. 4
CHAPITRE I : ASPECTS DOPTIMISATION FISCALE ........................................................... 6
I. DETERMINATION DES CHOIX FISCALES .................................................................................. 61. Au regard de lIR .............................................................................................................. 62. Au regard de lIS.............................................................................................................. 63. Au regard de la TVA ......................................................................................................... 6
4. Au regard des droits denregistrement............................................................................. 6II. CAS POSSIBLES DOPTIMISATION FISCALE ............................................................................. 7
1. Absence dimposition........................................................................................................ 72. Baisse de la base imposable ............................................................................................. 83. Diminution directe de limpt........................................................................................... 94. Autres aspects doptimisation fiscale ............................................................................. 10
III. GESTION DENTREPRISE ET OPTIMISATION FISCALE ............................................................. 12
CHAPITRE II : LES OPERATIONS DEXPLOITATION DE LENTREPRISE ET LA
GESTION FISCALE DENTREPRISE ......................................................................................... 13
I. MANIEMENT DE LA TVA ..................................................................................................... 131. Loption pour limposition la TVA .............................................................................. 132. Ladoption du rgime dimposition la TVA :............................................................... 143. Choix de priodicit de paiement ................................................................................... 154. Loption pour lachat en exonration de la TVA ............................................................ 155. Loptimisation de la base imposable la TVA............................................................... 16
II. GESTION DES RETENUS A LA SOURCE PAR LENTREPRISE..................................................... 161. LIR retenu la source par lentreprise ......................................................................... 172. Limpt sur les socits retenu la source par lentreprise .......................................... 173. La retenue la source .................................................................................................... 18
CHAPITRE III : LES OPERATIONS DINVESTISSEMENT ET DE FINANCEMENT
DANS LOPTIMISATION FISCALE ........................................................................................... 19
I. GESTION FISCALE DES INVESTISSEMENTS ............................................................................ 191. Choix entre lacquisition et la location .......................................................................... 192. Investissement matriel ou lembauche de personnel.................................................... 20
3. Choix entre la cration de succursale et celle dune filiale ........................................... 20II. OPTIMISATION FISCALE DES MOYENS DE FINANCEMENT...................................................... 21
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1. Le cot fiscal de lautofinancement................................................................................ 212. Le choix entre le financement par fonds propres et le financement par emprunt .......... 223. Le choix du financement par crdit-bail ......................................................................... 234. Lincidence de la TVA sur la trsorerie ......................................................................... 24
CHAPITRE IV : ETUDE QUANTATIVE .................................................................................... 26
METHODOLOGIE ........................................................................................................................ 26
ANALYSE ..................................................................................................................................... 28
CONCLUSION................................................................................................................................................... 32
BIBLIOGRAPHIE ........................................................................................................................... 33
TABLES DES MATIERES ............................................................................................................. 34
ANNEXE ........................................................................................................................................... 37
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Remerciements
Il est toujours difficile au terme dun travail de quatre semaines de citer de faon nominative
toutes les personnes ayant contribu de prs ou de loin son laboration.
En revanche, ne nous pouvons oublier le concours de certaines personnes dont la contribution
la ralisation de ce travail est la fois remarquable et exceptionnelle.
Nos vifs remerciements vont alors et en premier lieu nos professeurs, nous les remercions
dabord pour avoir accept dencadrer ce travail, nous les remercions ensuite de leur rigueurs et de
leur implications dont ils ont fait preuve, de lattention quils ont apporte ce travail, mais
galement et surtout de leur patience et de leur comprhension. Autant dlments sans lesquels ce
travail naura jamais vu le jour.
Nos remerciements vont galement notre professeur Mr M. LAHLALI qui nous a aids
apprendre la mthode de ralisation dun projet professionnel.
Nous restons enfin trs reconnaissants aux chefs dentreprise dont les conseils nous ont t dune
grande utilit.
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Introduction
Loptimisation fiscale concerne aussi bien les particuliers que les entreprises. Dans cette vision,particuliers et dans une proportion plus importante les entreprises essayent de rendre plus efficientleur gestion fiscale travers loptimisation du montant de limpt ou bien, den diffrer le paiement
en vue de bnficier dun gain de trsorerie.
Do la ncessit de prendre aux srieux cette composante pour allger sa charge fiscale comme
pour toute les autres charges en vue de mieux grer les intrts de tous les acteurs de lentreprisenotamment les salaries, les associs
Dantan, lutilisation de loptimisation fiscale aurait t souponne et associ incontestablement lvasion fiscale et mme la fraude. Tandis quaujourdhui loptimisation fiscale nest en aucun
cas un acte dinfraction aux lois fiscales, cest une manire de gestion optimale de ces rgles visant
rendre lentreprise comptitive dans son domaine.
Les entreprises le font pour la simple raison que les lois fiscales comprennent une multitude demesures daides fiscales et dencouragements dont lemploi peut pourvoir lentreprise des
avantages financiers ne pas ngliger, ainsi que le droit fiscal comporte plusieurs options dontlutilisation peut tre judicieuse du point de vue fiscal et financier.
En exerant certaines options ou non, en utilisant certains rgimes, ou en choisissant une formesociale quune autre, lentreprise rduit sa charge fiscale quelle pourrait supporte en omettant
certaines incitations.
En intgrant le paramtre fiscal dans le processus de marche de lentreprise, cette dernire adopte
un comportement actif et offensif vis--vis du fisc en prenant en compte systmatiquement lesmesures dencouragements et dincitations.
Il est donc ncessaire que les entreprises aient une perception active de la fiscalit, pour uneefficacit au ct fiscal intgr dans le cadre de la gestion fiscale. Il est aussi intressant de noterque les incitations et les encouragements fiscales et la multitude de rgimes optionnels augmententet ladministration fiscale opre des changements sur la loi fiscale de plus en plus en vue
dencourager les entreprises voluer leur activit. Pourtant lintgration du paramtre fiscale dansle processus de dcision des entreprises est gnralement ignore et mconnue de la part des petiteset moyennes entreprises.
Problmatique :
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Comment lentreprise peut-elle rendre plus efficiente sa gestion fiscale en vue dtre comptitive ?
Mthodologie de ralisation :
Un tel projet ncessitera une intervention ladministration des impts pour avoir le plus
dinformation importantes la comprhension et la maitrise des volets sur lesquels le gestionnairepeut agir pour rendre efficace sa gestion fiscale.
On se basera pour notre tude sur la loi de finance 2011 et avec laide de notre encadrant, on
fera le point sur la liaison entre loptimisation fiscale et la comptitivit de lentreprise en agissant
sur deux niveaux :
- Sur les lois fiscales en retenant les options fiscales, parmi celles offertes par les diffrenteslois fiscales, les mieux indiques pour lentreprise, et en exploitant tous les avantages
fiscaux offerts par les lois fiscales.
- Sur les choix de gestion en intgrant le paramtre fiscal dans la prise de dcision.
On entamera galement une tude quantitative sur le terrain pour avoir davantage desinformations sur ltat de lieux des entreprises marocaine sur leur utilisation de loptimisation
fiscale ainsi que leurs pratiques.
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CHAPITRE I : ASPECTS DOPTIMISATION FISCALE
I. Dtermination des choix fiscales
Il existe une multitude doptions fiscales qui englobe diffrent impt en prenant en compte leurs
diffrences.
1. Au regard de lIR
Dans le cadre de limpt sur les revenues, nous pouvons citer certaines possibilits qui sont lessuivant :
Choisir une zone gographique ou sinstallera lentreprise quune autre ; Choisir un rgime dimposition entre les rgimes mis en place par ladministration fiscale
savoir le rgime du rsultat rel, le rgime du rsultat net simplifi et le rgime du bnfice
forfaitaire ; Opter pour lIS pour les socits qui sont soumises lIR notamment les socits de
personnes ; Choisir dadhrer un centre de gestion et de comptabilit agr ;
2. Au regard de lIS
Dans le cadre de cet impt qui est lIS, les possibilits sont les suivantes :
Choisir une zone gographique ou sinstallera lentreprise quune autre ; Opter pour une imposition forfaitaire un taux rduit de lIS de 10%, pour les socits
trangres ; Dans le cas dune fusion dentreprise, il y a lieu de citer la possibilit dopter pour le rgime
de faveur ; Durant lexercice lentreprise peut aussi opter au non-paiement de quelques acomptes
dImpt sur les socits ; Opter pour lIS pour les socits qui sont soumises lIR notamment les socits de
personnes ;
3. Au regard de la TVA
En matire de TVA, nous citerons les possibilits suivantes :
Choisir la priode de paiement de la TVA soit mensuellement ou trimestriellement ; Choisir lun des rgimes dimposition notamment le rgime des dbits ou le rgime des
encaissements ; Choisir ou non loption dachat en Hors Taxe, donc en exonration de la TVA ; Choisir ou non dtre assujetti la TVA ; Choisir ou non limposition partiel la TVA
4. Au regard des droits denregistrementEn matire de droits denregistrement, les possibilits peuvent tre les suivants :
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a. Lescompte du gain brutEn ce qui concerne la diminution du gain, elle peut tre faite de plusieurs manires.
La premire technique rside dans le choix du rgime dimposition, car en matire de limpt sur
les revenus, la personne morale assujettie peut avoir le choix, selon quelques critres, savoir lergime du rsultat net rel ou le rgime forfaitaire. Et en ce qui concerne limpt sur les socits, lesentreprises qui dcrochent au Maroc des projets dans le secteur du BTP peuvent tout momentopter pour une imposition forfaitaire un taux de 8% qui sera appliqu au montant total du projetHT si elles trouvent que cest plus judicieux de ne pas tre soumis aux rgles et obligationsdimposition dIS.
La deuxime technique est plus simple, et rside sur lutilisation des abattements prvus par la loi,
et titre dexemple, en matire dIR:
Les pensions et rentes viagres de source locale bnficie dun abattement forfaitaire de40%, et ceux de source trangres bnficie dun abattement de 80%.
Pour les revenus fonciers, ils bnficient dun abattement de 40%
b. Laccroissementdes charges dductiblesEn matire doptimisation fiscale, la diminution de la charge fiscale peut bien se faire de diffrentes
manires comme il est prcis ci-dessus, en agissant sur limpt lui-mme ou sur le gain brut, maisaussi sur les charges dductibles en les augmentant pour diminuer le fardeau fiscal.Il est claire que ce procd peut se faire que ce soit en matires dIS ou dIR travers :
Les provisions dductibles telles que les provisions pour investissement, provisions pourpersonnel au titre de prt de logements,
Le choix de la mthode damortissement et bien entendu dgressif.
c. Limputation des dficits fiscauxLimputation des dficits fiscaux est en loccurrence lie au rgime adopt, car en adoptant le
rgime du rsultat net simplifi, lors de la dtermination du rsultat fiscal imposable dun exerciceen ce qui concerne les revenus professionnels, les dficits fiscaux antrieurs ne sont pas pris encompte.
Nanmoins, en adoptant le rgime net rel, il y a possibilit de dduire le dficit fiscal souscertaines rgles de dduction notamment durant les quatre ans qui suivent le dficit.
3. Diminution directe de limpt
Il existe deux techniques principales pour rduire directement limpt savoir:
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Il est possible de rduire limpt directement en diminuant le taux dimposition traverslexcution de divers options quoffre la loi fiscale marocaine, titre dexemple, une
entreprise soumise lIR appartenant un entrepreneur et exerant une activit qualifi
individuelle, peut tout moment opter pour lIS, ce qui veut dire quelle sera soumise untaux proportionnel de 30% et non un taux progressif selon les revenus raliss. Cette
solution et en effet conditionne par un revenu assez bnficiaire pour quelle soitconfirme.
Il est aussi opportun et possible de raliser cette rduction de faon simple en profitant desavantages et encouragements prvues par la loi fiscale savoir :
o Les encouragements lis lemplacement de lentreprise, une zone gographique pluttquune autre selon les rgles fiscales prvues par la loi et qui caractrise quelques rgionstelle que Tanger,
o Ladhsion un centre de gestion et de comptabilit agre qui est en loccurrence
bnficiaire et permet un abattement de 15% assidu la base imposable de lIR et enconsquent permet une rduction de limpt.
4. Autres aspects doptimisation fiscale
a. Changement de la catgorie de revenuDe pays un autre, limposition savre favorable ou dfavorable en fonction de la catgorie du
revenu, et il est bien vident que les plus-values sont gnralement ralises sur les ventes dactifs
savoir les titres de capital, ou limmobilier.
Au Maroc, il est plus opportun de faire des placements financiers et de spculer sur limmobiliercar ces plus-values sont imposer favorablement par rapport aux autres revenus assez classiques savoir les revenus des titres de crances, les intrts dobligations
b. Changementdu lieu dimposition ou de la personne imposableLes personnes qui ralisent des revenus importants et qui videment sont imposs au paiement
des impts, soit lIR ou lIS, prfrent les raliser dans des secteurs exonres notamment le secteuragricole pour notre cas, et non dans des activits fortement imposs.
Donc ces personnes trouvent une solution pour imposer leurs revenus lgrement en profitant dela fiscalit trangre en ralisant leurs gains sous le nom de leurs enfants ou proches rsidant ltrangeret non directement sous leurs propres noms.
c. Report de la date dimpositionDepuis le temps, les taux dimpt reste constants ou diminue danne en anne, donc la personne
assujetti retarde comme elle peut la ralisation de leurs revenus pour pouvoir tre impos un taux
plus faible que lancien. Pareillement, il est aussi opportun de retarder le paiement de limpt ce qui
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Dun autre ct, les revenus sont lis intimement leurs ralisations cest le fait gnrateur
dimposition, comme dans tous les systmes fiscaux, chaque impt nait par une opration donne.A titre dexemple, les immobilisations prennent de la valeur avec le temps comme tout autre
actif, et la plus-value nestpas imposable tant que la vente nest pas encore faite.
III. Gestion dentreprise et optimisation fiscale
Il est vident que dans le processus doptimisation fiscale, les choix de gestion est la partie la plus
importante, de ce fait cette dernire peut tre implique essentiellement sur :
La forme juridique plutt quune autre ; Le mode de financement de lentreprise ; Le mode de rmunration des actionnaires ; La stratgie dinvestissement de type financier; La stratgie de lentreprise face aux diffrentes oprations dvolution telles que les fusions,
acquisitions,
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CHAPITRE II : LES OPERATIONS DEXPLOITATION DE LENTREPRISE ET LA
GESTION FISCALE DENTREPRISE
Au cours de lexploitation de lentreprise, les dirigeants sont contraints dtre au cu r du processusde prise de dcision concernant :
Loption de lassujettissement la TVA pour les socits pouvant y tre exonrs tellesque :
La ncessit de choisir le rgime dimposition la TVA Lors de la cration de lentreprise, les dirigeants sont contraint de choisir le rgime
dimposition la TVA savoir le rgime des dbits ou dencaissement ;
La possibilit de loption dachat en exonration de la TVA concernant les actifsimmobiliss (immobilisations) ;
La gestion de la base dimposition
I. Maniement de la TVA
1. Loption pour limposition la TVA
Cette partie sarticulera autour de loption dimposition la TVA et les intrts que rapporter lentreprise une telle dcision.
a. Le rgime dimposition la TVA sur optioni. Les bnficiaires de loption
Quelques personnes physiques ou morales qui ne sont pas soumises la TVA peuvent opter leur imposition cette taxe et avoir de lintrt y tre imposer. Cette dcision permet bien entendu
la rcupration de la TVA relatif aux charges dexploitation et sur les biens dinvestissement.
ii. Les modalits pratiques de loption
La porte de loptionEn rgle gnrale loption porte sur toutes les oprations. Nanmoins, loption en pratique portesur quelques oprations englobant lactivit de lentreprise dans la mesure o lentreprise exerce
une ou deux activits principale non imposable la TVA et les autres imposables. Il est aussipossible que loption retient un seul client.
b. Lintrt de loption pour limposition la TVAEn termes de lintrt de loption pour limposition la TVA, il faut distinguer deux cas
essentiels
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i. Cas des exportateurs
Les exportateurs ont la possibilit dopter limposition la TVA un taux nul pour leur chiffre
daffaires essentiellement ralis lexport
Le fait dopter la TVA un taux nul permet lentreprise de rcuprer ses taxes payes
travers une demande de remboursement faite ladministration des impts et aussi la possibilitdacheter en faisant abstraction la TVA auprs de leur fournisseurs impos cette taxe.
ii. Cas des petits fabricants, petits prestataires et les commerants ayant un CA infrieur 3
millions de DH
Pour ces personnes, loption permet davoir deux avantages principaux :- La dduction concernant les approvisionnements ;- Le transfert du droit dduction aux clients.
La TVA ne sera plus considrer comme charge car elle na pas dincidence sur le CPC de lapersonne physique ou morale choisissant loption pour lassujettissement. La TVA sera dductibleet concernera tous les achats.
Ds que la personne ayant opt pour lassujettissement la TVA traite avec des clients
imposables la TVA, lavantage de loption demeure dans la facturation un prix Hors Taxe en
permettant aux clients de rcuprer la taxe sur le champ.
2. Ladoption du rgime dimposition la TVA :
Le fait gnrateur de la taxe que ce soit pour le rgime des dbits ou rgime des encaissementsainsi que la priodicit de paiement de la TVA sont des critres essentiels du rgime dimposition la TVA.
a. Choix entre le rgime des encaissements et le rgime des dbitsi. Le rgime des encaissements
Le rgime des encaissements ou le rgime de droit commun est un rgime qui est toujours retenupar dfaut par ladministration fiscale pour lassujetti.
Principe gnral
Le rgime des encaissements signifie que la taxe devient exigible selon lencaissement qui peut
bien entendu tre partiel sous forme dacomptes ou davances ou total du prix.
ii. Le rgime des dbits
Le rgime des dbits est un rgime par option dont le fait gnrateur est la facturation donc il estli la comptabilisation des oprations. Lentreprise voulant ce rgime doit dclarer au service des
impts ladoption du rgime.
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iii. Lintrt de loption pour le rgime des dbits
Le point dfavorable de loption pour le rgime des dbits est en effet lavancement de la date de
paiement de la taxe sur la valeur ajoute. Nanmoins, il y a lieu de citer des avantages que peutpermettre loption comme :
La facilit de gestion quant ladoption du rgime des dbits ;
Le rglement par effets permet la dduction de la TVA partir de la date dacceptation deleffet inversement avec le rgime des encaissements qui est li la date dencaissem ent deleffet.
3. Choix de priodicit de paiement
Le paiement de la TVA peut seffectu soit par dclaration mensuelle, ou trimestrielle.
a. Le rgime de la dclaration mensuelleLe rgime de la dclaration mensuelle est obligatoire dans les cas suivants :
Pour ceux qui dpassent un chiffre daffaire suprieure ou gale 1 millions de dirhamsralis durant lanne coul ;
Pour ceux qui effectue des oprations imposables et qui nont pas dtablissement au Maroc
Comme le rgime des encaissements est li directement lencaissement, le chiffre daffaires estdonc considrer comme flux manent des ventes.Encore que, dans le rgime des dbits, le chiffre daffaires mane du compte des rsultats et descharges soit les ventes factures.
b. Le rgime de dclaration trimestrielleLes personnes qui sont imposs la dclaration trimestrielle et en disposant de la possibilit
dopter pour la dclaration mensuelle :
Pour ceux qui leur chiffre daffaire est infrieur 1 mill ions de dirhams ralis durantlanne coul ;
Pour ceux qui exploitent des activits saisonnires, occasionnelles, ou dans destablissements saisonniers ;
Les nouvelles personnes imposables cette taxe de lanne civile en cours.
Les obligations dclaratives qui en rsultent de ce rgime, note que la dclaration du chiffredaffaire du trimestre doit tre faite avant lexpiration du 1er mois du trimestre suivant.
4. Loption pour lachat en exonration de la TVA
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Loption pour lachat en exonration de la TVA est accessible aux entreprises soumises la TVAavec droit dduction sur les achats concernant les biens dinvestissement devant tre inscrits dans
un compte dimmobilisation.
Encore, il existe dautres options telles que la sparation des activits, imposition partiel la
TVA,
5. Loptimisation de la base imposable la TVA
a. Matrise des oprations taxables et des conditions de facturation de la TVAMaitriser les oprations imposes et les conditions de facturation de la TVA suppose une
comprhension et connaissance des taux de la taxe selon chaque catgorie etc. Ainsi quune nonexagration sur la mention de la taxe sur la valeur ajoute sur la facture.
b. La TVA sur la mise disposition de personnelToute activit de lentreprise qui consiste excuter des tches en contrepartie dun paiement en
utilisant son propre personnel, est pratiquement une partie du chiffre daffaires taxables la TVA.
Nanmoins, si le personnel de lentreprise est pay directement par le client et que lentreprise
mettant la disposition de lautre entreprise son personnel peroit juste les charges sociales, la part
patronal etc. La rmunration est non incluse la base imposable de la Tva.
c. La TVA sur les dboursLes dpenses rgles par une personne exerant une profession librale et qui sont affrentes aux
clients sont dduire de la base imposable de ces assujettis qui exerce des professions librales.
A titre dexemple, ces dpenses peuvent tre des droits denregistrement rgls par un notairepour le client.
d.
La TVA sur la vente de biens doccasion
La vente de biens doccasion est certainement soumise la TVA que lentreprise soit spcialise
dans la vente des biens doccasion ou non.
Nanmoins, concernant les biens dinvestissement dune socit, leur cession nest pas impos la TVA sauf si le bien est vendu avant la lexpiration de sa dure dutilisation fiscale.
II. Gestion des retenus la source par lentreprise
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1. LIR retenu la source par lentreprise
a. Les revenus concernsLentreprise procde la retenue la source de lIR concernant :
Le personnel (salaris ou non-salaris) ; Les revenus des actions ainsi que les produits similaires
b. Le mode dimposition des diffrentes catgories de rmunrations du personnelLes salaires et rmunrations du personnel et videment soumise lIR par voit de retenue la
source.La loi relative lIR prvoit les rgles rgissant le calcul de la base imposable concernant ce
revenu.
Les dductions sur limpt comprennent :
les frais professionnels ; les cotisations salariales la retraite ;
Larticle 66 de la loi relative lIR, numre les lments exempts de limpt, dont notamment :les indemnits destines couvrir les frais engags dans lexercice de la fonction ou de lemploi,dans la mesure o elles sont justifies, quelles soient rembourses sur tats ou attribuesforfaitairement, les allocations familiales et dassistance la famille, et autres.3
2. Limpt sur lessocits retenu la source par lentreprise
a. Les obligations lgales en matire dISLa fiscalit devient plus contraignante et difficile du fait de lintervention dacteurs trangers
dans quelques oprations qui peuvent tre rsident ou non au Maroc. Les conventions fiscales quant eux rgissent et explicitent limposition ou non selon la nature de lopration, lentreprise
trangres, et la dure de lopration ou contrat savoir les interventions dpassant six mois.
Il est aussi possible quune socit trangre qui intervient ponctuellement au Maroc ait uncompte en dirhams convertibles selon les rgles des changes.
Et donc dans ces cas, la base imposable convient au montant du produit brut HT selon lesconventions fiscales rgissant ces oprations particulires.
b. Mode de calcul en matire dIS
3Source : Code des impts
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Le calcul de la retenue la source en matire dIS au taux de 10% se fait sur la base du chiffredaffaires hors taxes.
3. La retenue la source
En matire de retenue la source concernant la TVA, quelques personnes physiques ou moralestrangres sont assujetties la Tva selon le type de lopration ralise.
En consquence, les oprations faites par ces personnes sont particulires car ils ne sont pasrsident, et le lgislateur a prvu des dispositions adaptes ce type de personnes.
a. Les obligations lgalesSelon la loi relative la TVA, deux obligations sont citer :
Concernant les socits trangres :o Dclaration mensuelle ;o Accrditation dun reprsentant au ministre des Finances
Concernant les socits Marocaine :o Dclaration selon loption, et paiement de pnalits dans le cas dun paiement tardif.
b. Mode de calculLa base de calcul de la TVA retenue la source est le chiffre daffaires fact ur par la socit
trangre.
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CHAPITRE III : LES OPERATIONS DINVESTISSEMENT ET DE FINANCEMENT
DANS LOPTIMISATION FISCALE
La dcision dinvestissement est ncessairement lie au rendement et au risque. Cependant, il
faut toutefois intgrer le paramtre fiscal durant le processus dinvestissement qui peut orienterlinvestissement. Do la ncessit dentamer une tude concernant la gestion fiscale des oprations
dinvestissement notamment de placement financier.
I. Gestion fiscale des investissements
1. Choix entre lacquisition et la location
Pour un investissement, les dirigeants de lentreprise ont le choix entre acqurir un bien, matriel
etc. ou bien le louer, et ces deux choix ont des effets juridiques diffrents
Dans le cas o les dirigeants choisissent dacqurir le bien, il faut videmment tablir lesdmarches ncessaires pour mener bien lopration notamment un plan de financement selon la
nature du financement que ce soit par fonds propres ou externes qui aura un cot fiscal selon lesmodalits.
Lacquisition du bien signifie la proprit du bien, do lobligation de faire figurer au bilan le
montant de limmobilisation. Cest en quelque sorte une information donne au tiers sur la
composition du patrimoine de lentreprise. Une acquisition est aussi suivie par un amortissement du
bien comptablement qui figurera dans les charges de lentreprise et qui aura un impact sur le rsultatde lentreprise.
Par ailleurs, une autre possibilit peut aussi avoir lieu savoir le crdit-bail qui permettra lasocit dutiliser le bien en payant des redevances qui figureront sur les charges de lentreprise et
que lentreprise peut acheter ou non selon le choix des dirigeants la fin du contrat de crdit -bail une valeur rsiduelle fixe au dbut.
Cette technique permet une grande souplesse, elle permet ainsi la dduction fiscale. Elle permetaussi de diffr limpt dans le temps grce la dduction des charges locative.
Fiscalement, dployer cette technique pour financier ses investissement permet lentreprise deprofiter de plusieurs avantages savoir :
La dductibilit des redevances (charges locatives)Cela permet daccder une conomie dimpt car les redevances annuelles sont suprieures auxdotations damortissements annuelles dans le cas o le bien est acquis
Dans le cas o la technique est utilise pour un bien immobilier, les droits denregistrementssont fixs 300 dirhams. Ce qui permet aussi davoir une conomie dimpt
Les socits qui sont hors champ dapplication de la TVA telles que les entreprisesoprantes dans le secteur agricole, la technique permet aussi une conomie dimpt car lasocit de financement facture la TVA sur les redevances un taux rduit.
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2. Investissement matriel ou lembauche de personnel
Une problmatique qui se pose lors de linvestissement, lentreprise peut donc avoir le choix
entre :
Un investissement matriel ; Recrutement de personnel
Dans la plupart des cas, pour une extension dactivit, les dirigeants prfrent un mixte de cessolutions, cest--dire embaucher du personnel et investir en matriel.
Le fait dinvestir en matriel, entraine les dirigeants dans un processus de dcision propos du
mode de financement selon toutes ces sources. Une acquisition implique toujours un choix dumonde damortissement que ce soit linaire ou dgressif do un effet sur le rsultat qui peut bien
entendu tre ngatif ou positif. Nanmoins, cette dcision implique aussi un impact sur la taxeprofessionnel qui se calcule sur une valeur locative du bien.
Bien entendu, le fait dinvestir augmentera la base de calcul de cette taxe, do une augmentationde limpt d par lentreprise.
De mme, linvestissement permet aussi denregistrer des provisions pour investissement dans lecompte des rsultats et des charges. Donc, il est possible de constituer une provision pourinvestissement des biens que ce soit des quipements ou matriels sauf pour lacquisition des
terrains ou biens pour des fins personnels.
Il est aussi possible dacqurir des biens exonrs de TVA et cela permet davoir un avantagepour lentreprise, reste satisfaire les conditions qui sont les suivants :
Linscription sans un compte dimmobilisations ;
Lutilisation du bien dans des oprations assujetties la TVA, ou bien exonres avec droit dduction ;
Il est noter par ailleurs, que dans lobligation dune minimisation de limpact de limpt des
patentes et de la taxe urbaine sur la charge dimpt globale delentreprise, la loi a limit la base de
calcul de ces deux impts au montant de 50 millions de dirhams et ce, depuis le 01 janvier 2001.Dans le cadre de lextension de lactivit de lentreprise, celle-ci peut recourir lembauche du
personnel en prfrence de linvestissement en matriel.Dans ce cas, lentreprise aura lavantage dans un premier temps, de ne pas avoir financer
lacquisition de limmobilisation. Mais lembauche de personnel va entraner son tour divers cotssociaux et fiscaux.
3. Choix entre la cration de succursale et celle dune filiale
Une filiale offre davantage dautonomie de gestion et plus de responsabilits juridiques,
conomiques et financires en comparaison avec une succursale, succursale qui dpend du sigepour toutes les grandes dcisions de gestion.
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En matire de droits denregistrements, lacration dune nouvelle entit juridique entrane desacquisitions patrimoniales (achat de biens immobiliers, de clientles, etc.) qui rendent exigibles lesdroits denregistrement. Mais cela suppose que, pralablement, la socit mre ait acquitt les droitsdenregistrement lis la constitution.
De plus, si la succursale peut, sur un plan comptable, tablir un rsultat de son activit, celui-ciest confondu avec le rsultat du sige qui rgle limpt son niveau (sous rserve du principe deterritorialit, c'est--dire la non-imposition des rsultats dun tablissement situ ltranger).
Dans la mme optique, les oprations effectues entre la socit mre et la succursale sontconsidres comme des oprations internes la socit. En consquence on ne tient pas compte dela TVA dans le cadre de ces oprations entre les deux entits. Seul le sige existe juridiquement vis--vis des tiers et acquitte la TVA.La filiale a une personnalit fiscale et se trouve impose lIS sur son rsultat et la TVA sur sesventes, ce qui implique des charges administratives plus importantes.
En ce qui concerne les impts locaux, et notamment limpt des patentes, le choix entresuccursale et filiale est totalement neutre puisque cet impt taxe une capacit dexploitationinstalle indpendamment des critres juridiques.
Enfin, seule la filiale (passible de lIS) peut distribuer des dividendes qui seront alors imposschez lassoci (socit mre) sous rserve du rgime dexonration.
II. Optimisation fiscale des moyens de financement
Les entreprises en sendettant tirent avantage :
du fort taux dinflation rendant plus lger le remboursement des dettes en dirhams courantsmalgr les charges dintrt ;
de lencouragement indirect de lendettement par le systme fiscal qui permet lentreprisela dduction des charges financires et la ralisation, en consquence dune conomie
dimpt dur les bnfices.
Actuellement, la situation de sous-capitalisation des entreprises marocaines est proccupante au
regard de la comptitivit internationale. Cest pourquoi, les pouvoirs publics ont mis en place desincitations fiscales au renforcement des fonds propres des entreprises. Toutefois, ces mesures sontinsuffisantes.
Le financement dorigine interne repose essentiellement sur lautofinancement gnr par
lactivit dexploitation. Les financements externes sont gnralement de quatre natures : les
apports en capital, lemprunt sous toutes ses formes, les titres convertibles et le crdit-bail.
1. Le cot fiscal de lautofinancement
On diffrencie deux types dautofinancement, dont le cot fiscal est lgrement diffrent :
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lautofinancement courant (ou de maintien) reprsent par les dotations aux amortissementsannuelles, qui permet de compenser quasi-totalement la dprciation des immobilisations.Cette encaisse disponible se trouve exonre dimpt et peut tre rinvestie dans
lentreprise.
lautofinancement de croissance form des bnfices nets dimpt rinvestis danslentreprise. Il est compos des rsultats taxs au taux normal de lIS.
De plus, il existe deux postes qui entrent dans les comptes de charges, mais ne correspondent pas des dcaissements effectifs : il sagit des dotations aux amortissements et aux provisions.
Nanmoins, certains amortissements et provisions ne constituent pas vritablement des chargesconomiques, mais peuvent sassimiler des avantages fiscaux ayant pour but de rduire lIS payer et de dgager, par consquent, une somme disponible pour lautofinancement.
a. Les amortissementsLe choix dun mode damortissement influence de faon dterminante le montant du rsultat
final.
En gnral, lamortissement constate la dprciation de la valeur dun bien immobilis. Enpratique, les amortissements comptabiliss sont souvent suprieurs au montant de la dprciation,en raison gnralement, des dures damortissement (fixes par les usages) qui sont plus courtesque les dures dutilisation relles desdites immobilisations.
Rappelons que le CGNC prvoit la distinction entre :
dune part, les amortissements conomiques (dotations dexploitation aux amortissements) ;et
dautre part les amortissements drogatoires (dotations non courantes aux provisions pouramortissements drogatoires).
Le choix du mode damortissement conomique engage lentreprise sur toute la dure du plandamortissement selon la rgle de performance des mthodes, et influe par consquent, sur ses
possibilits de dautofinancement. Do lintrt pour lentreprise de bien planifier le choix dunmode damortissement.
2. Le choix entre le financement par fonds propres et le financement par emprunt
a. Le financement par fonds propresModalits de financement par fonds propres
i. Apport de capital en numraire
Le recours laugmentation de capital en numraire, au cours de la vie de la socit, est tax dela mme faon que les apports initiaux. Cependant, pour que laugmentation de capital en numraireprocure de largent frais, la socit devra envisager de consacrer une proportion suffisante de ses
bnfices pour assurer la rmunration de ces apports sous forme de dividendes.
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ii. Capitalisation de rserves
Une augmentation de capital par incorporation de rserves napporte aucun moyen definancement nouveau la socit, mais elle stabilise les fonds mis en rserve en interdisant leurdistribution. En crant des actions gratuites, la socit augmente la part de capital de chaqueactionnaire et les prdispose investir de nouveau dans la socit, et elle sous-entend quelle est
apte rmunrer le nouveau capital.En gnral, les incorporations de rserves sont acceptes favorablement par les actionnaires. Cecifacilite les augmentations ultrieures de capital en numraire.
b. Le financement par empruntLes capitaux emprunts crent pour la socit emprunteuse des charges financires dductibles
fiscalement.En fait, dans ce type de financement, on rencontre des emprunts raliss auprs de certainsactionnaires ou dirigeants dune part, des emprunts raliss auprs dentits indpendantes dautrepart.
Modalits de financement par emprunt
i. Emprunts contracts auprs des associs
Il sagit des sommes mises la disposition de la socit par les associs en comptes courants etrmunres par des intrts. Juridiquement, ce sont des dettes court terme vis--vis des associs,inscrits dans les comptes de tiers au bilan et non dans les dettes financires.Les avantages de ce mode de financement doivent tre souligns par rapport laugmentation decapital :
pas de droits denregistrement et de partage de pouvoir entre les associs, car les avances
constituent des dettes ;
les intrts sur comptes courants sont dductibles.
ii. Emprunts contracts auprs des tiers
Le cot associ lemprunt est gnralement plus faible (en taux e t en frais dmission),puisquil sagit en gnral de titres sans risque ; il lui est associ un avantage fiscal, puisque lesintrts sur emprunts sont dductibles du bnfice imposable, etc.
3. Le choix du financement par crdit-bail
Cette opration a pour effet, pour lentreprise locataire, de transformer les intrts en loyers, cequi prsente un certain nombre davantages par rapport lachat de crdit.
Son avantage est que la dduction parfois plus importante des loyers compars aux intrtsaugments des amortissements qui pourraient tre dduits dans le cadre dun achat crdit.Toutefois, ce mode de financement cote plus cher etpeut donc nuire la rentabilit de lentreprise.
Modalits de financement par crdit-bail
a. Situation de lentreprise utilisatrice pendant la dure de location Lentreprise utilisatrice peut inclure dans ses charges dductibles, les redevances verses la
socit de crdit-bail, ce qui procure une conomie dimpt.En matire de crdit-bail mobilier, les redevances sont passibles de la TVA.
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Celle-ci est rcuprable sauf si le bien lou fait partie des biens exclus du droit de dduction.
b. Situation de lentreprise utilisatrice lors de lachat du bien
Lachat de limmeuble auprs de la socit de leasing entrane, en principe, lexigibilit des droitsdenregistrement.
c. Les cessions de contrats de crdit-bailSi lentreprise cde, avec laccord du crdit bailleur, un tiers le contrat dont elle titulaire, le prixobtenu est considr comme une plus-value imposable lIS au taux normal.
Pour le nouveau titulaire du contrat, sa situation fiscale sera quasiment analogue celle du
premier : c'est--dire la possibilit pour lui de dduire les redevances payes et la possibilit delever loption dachat lchance du contrat de crdit-bail.
4. Lincidence de la TVA sur la trsorerie
La TVA, est en principe, neutre. Toutefois, ceci nest pas toujours vrai. Il existe quelques casparticuliers o elle grve la trsorerie de lentreprise. De plus, la situation est aggrave avec la rgledite du dcalage dun mois entre les encaissements et les dcaissements puisque ces derniers nesont dclars que le mois suivant celui de leur dcaissement contrairement aux encaissements qui lesont le mme mois.
a. La situation de crdit de TVADans certains cas, lentreprise peut se trouver en situation de crdit de TVA partir du moment
o la TVA rcuprable excde la TVA facture. Ceci peut tre expliqu par deux raisons principales:
une raison conjoncturelle : lorsque lentreprise ralise un investissement, laTVA rcuprable se trouve gonfle dans des proportions importantes ;
une raison structurelle : elle sexplique par lexistence de plusieurs taux : la taxation desventes ou prestations de services un taux rduit et celle des achats au taux normalentranant un excdent permanent de TVA rcuprable.
De mme, la TVA sur les exportations, qui nest pas perue, entrane une diminutionproportionnelle de la TVA sur ventes par rapport la TVA sur achats.
b. TVA et gestion de la trsorerieLtude des dlais de rglements des fournisseurs et des encaissements auprs des clients clarifieles effets de la TVA sur la trsorerie.
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En plus de la rgle du dcalage dun mois, il existe une contrainte administrative constitue par le dlai de dclaration que lentreprise peut grer laide de la gestion de ses encaissements et deses dcaissements.
Lentreprise paie la TVA du mois (m) au plus tard la fin du mois (m+1) en mme temps que ledpt de la dclaration.
De plus, et dans le cas dadoption du rgime des dbits, une bonne gestion fiscale de la trsoreriedevrait aboutir faire concider le paiement de la TVA au Trsor public et la rception de la crancesur le client, ce qui nest pas toujours possible et entrane des dcalages entre les encaissements etles dcaissements.
En effet, lorsquune entreprise accorde ses clients des dlais de paiement suprieurs au dlai depaiement effectif de la TVA sur ventes, elle se trouve amene, dans le cas dadoption du rgime desdbits, verser lEtat une taxe quelle na pas encore encaisse.
Cest pourquoi la situation optimale se trouve tre celle dun dlai client court.Ce qui dgage un gain de trsorerie.
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CHAPITRE IV : ETUDE QUANTATIVE
METHODOLOGIE
I. La cible :
1. Les entreprises
Notre cible est bien claire, les entreprises dans diffrents secteur que ce soit dans le commerce,industrie, etc. notre enqute sera essentiellement faite dans les villes de Casablanca et de Marrakechen envoyant des mails aux responsables des entreprises.
2. Les individus
Les personnes ayant leurs centres dintrts surtout dans le monde des affaires, desinvestissements, etc. de diffrentes catgories socioprofessionnelles.
II. Elaboration du questionnaire :
Le questionnaire devra bien entendu rpondre nos objectifs. Les questions seront prcises et adquates par rapport au contexte doptimisation fiscale. La nature des questions sera essentiellement directe de faon ne pas sloigner de notre
sujet, en plus dautres questions ouvertes. La fiche signaltique de notre enqute sera aussi prsente sur le questionnaire de faon
catgoris les interviews selon leurs ge, sexe, catgorie socioprofessionnelle, profession.
III. Plan dchantillonnage :
Le nombre des interviews dpendra essentiellement de :
1. Nombre denquteurs
Comme nous ne possdons pas dun budget suffisant pour mener bien notre enqute et avoir unnombre denquteur suffisant, et avec la complexit du thmes choisi qui est loptimisation fiscale
qui ncessite un certain nombre de connaissance concernant la fiscalit, la comptabilit, la finance,lconomie etc. on rpartie notre quipe qui se compose de quatre personnes selon leursconnaissance approfondie du sujet et ainsi les orienter vers les entreprises ou vers les individus.
2. Nombre de sorties
Compte tenu de contraintes lies aux tudes et la prsence, les questionnaires seront administrsles week-ends.
3. Calcul
Selon les contraintes cites ci-dessus, la taille de notre chantillon sera comme suit :- 2 enquteurs * 1 sortie par semaine * 2 semaines * 5 questionnaire par sortie = 30 entreprises questionner.Les questionnaires seront bien entendu contrler pour une fiabilit de linformation.
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IV. Mthodes dchantillonnage :
Pour avoir un chantillon reprsentatif qui nous permettra davoir une information assez complte
pour mener bien notre tude, la mthode dchantillonnage se fait en tenant compte des critressuivants :
Objectifs de ltude ; Taille de la population de chaque structure ; Donnes disponibles ; Traitement des donnes statistique.
V. Mthodologie danalyse :
Lanalyse des questionnaires a t faite grce au logiciel Sphinx Plus, qui a permis davoir des
rsultats marquants. Ces derniers ont permis davoir des interprtations qui ont t obtenus. Les
interprtations ont surtout tourn au tour de la fiscalit des entreprises interviewes, des dcisions
dinvestissements, des manires et mthodes utiliss pour loptimisation fiscale.
Un comportement assez explicite a t clarifi de ces entreprises interviewes par rapport limpt. Ce comportement a aussi dmontr les volets sur lesquelles les dirigeants agis pour rduirele fardeau fiscal savoir les zones gographiques, les secteurs les moins imposables,
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ANALYSE
I. Le poids fiscal sur la firme marocaine
61,50%
7,70%
30,80%
Trs fiscalise
Pas trop
A la moyenne
Daprs le schma, nous constatons que la majorit des compagnies marocaines supportent une surfiscalisation avec un taux reprsentatif qui est de 61,50% ainsi 30% jugent que le poids fiscale auMaroc est comparable celui des autres pays. Alors que 7,7% des firmes trouvent le poids fiscal
modr.
II. Les causes principales de lvasion et la fraude fiscale principales vasion
52,60%
5,30%
36,80%
5,30%
Taux levLes exonrations
La multiplicit des impts
Autres
Soit 52,60%, plus que la moiti, des entreprises annoncent que la cause principale de lvasion et
de la fraude fiscale est due au taux lev de limpt, ainsi que 36,80% est due galement la
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multiplicit des impts, par contre les autres entreprises ont cit quelque cause comme lacorruption, les failles du champ dexonration, etc.
III. Solutions pour allger le fardeau fiscal
Soit 90% des entreprises ont demand une suppression de quelques impts et aussi un largissementde lassiette avec rduction des taux, alors que 9,5% ont vou loption autres, afin dallg lefardeau fiscale.
IV. Limpact de laugmentation des charges fiscal sur lemploi
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Suite laugmentation des charges fiscales, plus que la moiti des entreprises (53,8%) se prvoient
dans une rduction proportionnelle de ses effectifs, ainsi que 38,5% comptent rester indiffrents cette augmentation et 7,70% ont choisi dopter pour une rduction plus que proportionnelle.
V. Lexistence dun indicateur unique pour valuer limpact des chargesfiscales
0,00%
10,00%
20,00%
30,00%
40,00%
50,00%
60,00%
70,00%
80,00%
Oui Non
76,90%
23,10%
Daprs ce diagramme en bton, on peut comprendre que 76,9% des entreprises ont rpondu
favorablement tandis que 23,1% dfendent le cas contraire, afin de dterminer lindicateur unique
pour valuer limpact des charges fiscales.
VI. Moyens de financement des projets
Ce schma reprsente que 61,5% des entreprises qui financent leurs projets en faisant appel lemprunt et 23,1% leurs actionnaires, par contre 15,4% se servent dautre source de financement
tel que le crdit-bail, la titrisation.
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VII. Fiscalit, endettement et mthode damortissement
Au Maroc, la loi fiscale permet de dduire les intrts lis aux dettes, ce qui videmment permetde gagner en termes dimpt.
galement, lamortissement fiscale est aussi dductible et permet aussi davoir une conomiedimpt selon les mthodes adoptes. Lamortissement dgressif est ainsi autoris pour permettre
aux entreprises damortir plus vite les biens acquis au contraire de lamortissement linaire qui lui
nest pas rapide.
Nanmoins, le coefficient de dgressivit dpend de la dure damortissement, la longueur decette priode dtermine alors lavantage que peut en profiter lentreprise. Donc il est ncessaire de
souligner que lconomie dimpt dpend des agrgats conomiques savoir linflation et aussi desrglementations fiscales en termes de dure damortissement fixe.
Lconomie dimpt gnr par la dductibilit de lamortissement est donc mitige par
linflation puisque les dotations aux amortissements sont calcules sur la base du cot historique.
La mthode de lamortissement dgressif rduit le poids de limpt, puisque les dductions
dannuits damortissement sont plus leves en dbut de vie de lactif. Par ailleurs nous constatons
que la mthode de lamortissement dgressif est plus favorable en cas de lendettement. Les
dotations damortissement sont plus importantes pendant les premires annes de la vie de lactif,
ce qui rduit en termes de valeur actuelle, la diffrence entre les dprciations conomiques et lesdprciations fiscales.
Leffet compensatoire de la dductibilit des intrts est donc amplifi dans ce cas, ce qui
explique pour lamortissement dgressif les TIME (Taux dImposition Marginal Effectif) plusfaibles ressortis dans ltude.Pour un niveau de 50% lendettement net est dautant plus favorableque le taux dintrt est lev. Ceci est vrai dans un systme non index o les intrts nominaux
sont suprieurs aux taux rels.
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Conclusion
Jusqu une date rcente, le systme fiscal marocain se caractrisait par sa complexit et sa
lourdeur. Il tait constitu dune plthore dimpts difficiles grer et qui rapportaient peu. Lestaux tant trs levs et handicapant la comptitivit des firmes, lEtat accordait ces derniers tantde drogations quen dfinitive seul un petit nombre delles payait limpt. Le systme fiscal ainsi
conu, gr par une administration faiblement dote de moyens humains et matriels ne pouvait quegnrer contrebande, fraude et vasion fiscales.
Conscient des dfaillances du systme, le gouvernement marocain, a entrepris de rformer enprofondeur le paysage fiscal. La rforme fiscale a t la pierre angulaire de la politique dajustement
structurel et devait jouer un rle moteur dans la croissance conomique et le retour aux quilibresmacro-conomiques.
Pouvons-nous affirmer que les objectifs viss ont t atteints ? Certes des progrs incontestablesont t raliss dans le sens de la modernisation et de la simplification du systme fiscal, mais lesdistorsions sont-elles limines, la charge fiscale effective des firmes a-t-elle t rduite ? Et quelest le niveau daffirmation atteint ?
Ltude que nous avons prsente a permis de constater que la charge fiscale rellementsupportepar lentreprise a connu une importante rduction. Mais, les questions qui se posent, estce que vraiment, cette diminution est largement suffisante pour permettre lentreprise marocaine
dtre comptitive, que ce soit sur lchelle nationale quinternationale ? Comment lEtat va pouvoir
fournir lentreprise la contrepartie obligatoire en ce qui concerne principalement le contexte
institutionnel, linfrastructure et la formation des employs, et comment elle traitera le phnomne
de la fraude et lvasion fiscales ?
En attendant, lentreprise devra faire tout pour optimiser sa charge fiscale, ainsi elle vitera toute
incidence de prlvements fiscaux sur les cots de ses produits, et maintiendra sa dcisiondinvestissement.
Il dcoule de cela quil est important dintgrer la fiscalit dans lanalyse des oprations delentreprise et la considrer comme un paramtre et un critre important dans la dcision
dinvestissement.
La fiscalit est donc une variable active de stratgie de lentreprise. Toutefois, elle ne devrait pastre considre isolment dans la prise de dcision dinvestissement.
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Bibliographie
Mohamed MARZAK, Fiscalit marocaine de lentreprise , 4me dition mise jour 2001.
Stphane GRIFFITHS, Jean-Guy DEGOS, Gestion financire , ditions dorganisationdeuxime tirage 2001.
Herv HUTIN, Toute la finance , EYROLLES ditions dorganisation deuxime tirage 2007.
Ministre des Finances et de la privatisation, Code gnrale des impts Direction gnrale desimpts 2010.
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Tables des matires
INTRODUCTION .............................................................................................................................. 4
CHAPITRE I : ASPECTS DOPTIMISATION FISCALE ........................................................... 6
I. DETERMINATION DES CHOIX FISCALES .................................................................................. 61. Au regard de lIR .............................................................................................................. 6
2. Au regard de lIS.............................................................................................................. 6
3. Au regard de la TVA ......................................................................................................... 6
4. Au regard des droits denregistrement............................................................................. 6II. CAS POSSIBLES DOPTIMISATION FISCALE ............................................................................. 7
1. Absence dimposition........................................................................................................ 7
a. Dfinitive : .................................................................................................................... 7b. Provisoire : .................................................................................................................... 8
2. Baisse de la base imposable ............................................................................................. 8
a. Lescompte du gain brut ............................................................................................... 9b. Laccroissement des charges dductibles ..................................................................... 9c. Limputation des dficits fiscaux .................................................................................. 9
3. Diminution directe de limpt........................................................................................... 9
4. Autres aspects doptimisation fiscale ............................................................................. 10
a. Changement de la catgorie de revenu ....................................................................... 10b. Changement du lieu dimposition ou de la personne imposable ................................ 10c. Report de la date dimposition .................................................................................... 10
III. GESTION DENTREPRISE ET OPTIMISATION FISCALE ............................................................. 12
CHAPITRE II : LES OPERATIONS DEXPLOITATION DE LENTREPRISE ET LA
GESTION FISCALE DENTREPRISE ......................................................................................... 13
I. MANIEMENT DE LA TVA ..................................................................................................... 131. Loption pour limposition la TVA .............................................................................. 13
a. Le rgime dimposition la TVA sur option .............................................................. 13i. Les bnficiaires de loption ................................................................................... 13ii. Les modalits pratiques de loption ........................................................................ 13
b. Lintrt de loption pour limposition la TVA ....................................................... 13i. Cas des exportateurs ................................................................................................ 14ii. Cas des petits fabricants, petits prestataires et les commerants ayant un CA infrieur 3 millions de DH .......................................................................................................... 14
2. Ladoption du rgime dimposition la TVA :............................................................... 14a. Choix entre le rgime des encaissements et le rgime des dbits ............................... 14
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i. Le rgime des encaissements .................................................................................. 14ii. Le rgime des dbits ................................................................................................ 14iii. Lintrt de loption pour le rgime des dbits ....................................................... 15
3. Choix de priodicit de paiement ................................................................................... 15
a. Le rgime de la dclaration mensuelle ........................................................................ 15b. Le rgime de dclaration trimestrielle ........................................................................ 15
4. Loption pour lachat en exonration de la TVA ............................................................ 15
5. Loptimisation de la base imposable la TVA............................................................... 16
a. Matrise des oprations taxables et des conditions de facturation de la TVA ............ 16b. La TVA sur la mise disposition de personnel .......................................................... 16c. La TVA sur les dbours .............................................................................................. 16d. La TVA sur la vente de biens doccasion ................................................................... 16
II. GESTION DES RETENUS A LA SOURCE PAR LENTREPRISE..................................................... 161. LIR retenu la source par lentreprise ......................................................................... 17
a. Les revenus concerns ................................................................................................ 17b. Le mode dimposition des diffrentes catgories de rmunrations du personnel ..... 17
2. Limpt sur les socits retenu la source par lentreprise .......................................... 17
a. Les obligations lgales en matire dIS ...................................................................... 17b. Mode de calcul en matire dIS .................................................................................. 17
3. La retenue la source .................................................................................................... 18
a. Les obligations lgales ................................................................................................ 18b. Mode de calcul ............................................................................................................ 18
CHAPITRE III : LES OPERATIONS DINVESTISSEMENT ET DE FINANCEMENT
DANS LOPTIMISATION FISCALE ........................................................................................... 19
I. GESTION FISCALE DES INVESTISSEMENTS ............................................................................ 191. Choix entre lacquisition et la location .......................................................................... 19
2. Investissement matriel ou lembauche de personnel.................................................... 20
3. Choix entre la cration de succursale et celle dune filiale ........................................... 20
II. OPTIMISATION FISCALE DES MOYENS DE FINANCEMENT...................................................... 211. Le cot fiscal de lautofinancement................................................................................ 21
a. Les amortissements ..................................................................................................... 222. Le choix entre le financement par fonds propres et le financement par emprunt .......... 22
a. Le financement par fonds propres ............................................................................... 22i. Apport de capital en numraire ............................................................................... 22ii. Capitalisation de rserves ........................................................................................ 23
b. Le financement par emprunt ....................................................................................... 23i. Emprunts contracts auprs des associs ................................................................ 23ii. Emprunts contracts auprs des tiers ...................................................................... 23
3. Le choix du financement par crdit-bail ......................................................................... 23
a. Situation de lentreprise utilisatrice pendant la dure de location .............................. 23
b. Situation de lentreprise utilisatrice lors de lachat du bien ........................................ 24c. Les cessions de contrats de crdit-bail ........................................................................ 24
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4. Lincidence de la TVA sur la trsorerie ......................................................................... 24
a. La situation de crdit de TVA ..................................................................................... 24b. TVA et gestion de la trsorerie ................................................................................... 24
CHAPITRE IV : ETUDE QUANTATIVE .................................................................................... 26
METHODOLOGIE ..................................................................................................................... 26
I. LA CIBLE : ........................................................................................................................... 261. Les entreprises ................................................................................................................ 26
2. Les individus ................................................................................................................... 26
II. ELABORATION DU QUESTIONNAIRE : ................................................................................... 26III. PLAN DECHANTILLONNAGE : .............................................................................................. 26
1. Nombre denquteurs ..................................................................................................... 26
2. Nombre de sorties ........................................................................................................... 263. Calcul .............................................................................................................................. 26
IV. METHODES DECHANTILLONNAGE : .................................................................................... 27V. METHODOLOGIE DANALYSE : ............................................................................................. 27
ANALYSE ..................................................................................................................................... 28
I. LE POIDS FISCAL SUR LA FIRME MAROCAINE ....................................................................... 28II. LES CAUSES PRINCIPALES DE LEVASION ET LA FRAUDE FISCALE PRINCIPALES EVASION..... 28III. SOLUTIONS POUR ALLEGER LE FARDEAU FISCAL ................................................................. 29IV. LIMPACT DE LAUGMENTATION DES CHARGES FISCAL SUR LEMPLOI................................. 29
V. LEXISTENCE DUN INDICATEUR UNIQUE POUR EVALUER LIMPACT DES CHARGES FISCALES30VI. MOYENS DE FINANCEMENT DES PROJETS ............................................................................. 30VII. FISCALITE, ENDETTEMENT ET METHODE DAMORTISSEMENT .............................................. 31
CONCLUSION ................................................................................................................................. 32
BIBLIOGRAPHIE ........................................................................................................................... 33
TABLES DES MATIERES ............................................................................................................. 34
ANNEXE ........................................................................................................................................... 37
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Annexe
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FORMULAIRE
FICHE DIDENTIFICATION DE PROJET
1. Prsentation du projet
Titre : Optimisation fiscale No du projet : P240640
Client : ESIG Code de projet : DF
Entit : ESIG. Budget support par :
1.1 Responsables
Rdacteur de la FIP : Equipe Tlphone : Voir charte dquipe.Email : ..
Reprsentant du Client : ESIG Tlphone : Voir charte dquipe.Email : ..
Commanditaire : ESIG Tlphone : Voir charte dquipe.Email : ..
1.2 Objet de projet
Dans notre prsent projet on se focalisera sur la comprhension des mcanismes fiscaux qui serontncessaires pour quune entreprise optimise sa charge fiscale en vue dtre comptitive.
2. Analyse prliminaire
Phases Charge interneestime (j/h)
Charge externeestime (j/h)
Dure estime(semaines)
Budget estim
Initialisation 07 jours
Planification 12 jours
Ralisation et Contrle : 08 jours
Clture 05 jours
Total : moyenne salaire
Contingencedestimation
% 32 jours
Total :
Typologie du projet X Petit Projet Moyen Projet Grand Projet
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Autres solutions ou alternatives considres et non retenuesDescription sommaire Principale raison du rejet
-
3. Pertinence du projet
Avantages Inconvnients
- Aide la rdaction dun rapport- Apprentissage de la mthode de ralisation du projet de
fin dtudes- Gestion de temps et travail en quipe- Mcanismes doptimisation des charges fiscales au
Maroc
- Perte de temps lors de la ralisation dun projetrel
- Beaucoup de travaux en ce moment.- Contrainte des cours en mme temps que la
ralisation du projet- Pas assez de temps libre pour raliser le projet
Impacts de ne pas faire le projet
- Ne pas valider le module
Recommandations
- Nant
Nom du rdacteur de la FIP
Equipe
Signature Date
25/01/2011
4. Commentaires / Approbation
Commentaires :
Nom du commanditaire Signature Date :
Dsignation du chef du projet
Nom du Chef de projet dsign : Signature Date :
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FICHE GESTION DE PROJET
PROJET :
Objectifs Atteindre : Dans notre prsent projet on se focalisera sur la comprhension
des mcanismes fiscaux qui seront ncessaires pour quuneentreprise optimise sa charge fiscale.
Date du projet:
Dure du projet
Mesures de Succs : Respect du dlai Qualit du travail Qualit de prsentation
Rapport de qualit Persvrance Suivi et contrle continu
ETAPESDUPROJET
I- InitialisationII- PlanificationIII- Ralisation et contrleIV- Clture
RESSOURCES
HUMAINES : Membres de notre quipe qui compte quatre
tudiants.FINANCIERES :
NantSAVOIR FAIRE :
Connaissance de la loi de finance 2011 Fiscalit marocaine
Actions Dbut Dlgu
I- IDENTIFICATION :
Etablissement de :
un plan de communication
une fiche de gestion de risque
une charte dquipe
24/01/2011 EQUIPE 31/01/2011
II- PLANIFICATION
Rencontre pour raliser un brainstorming
Dfinir et rpartir les tches et le rle dechacun
Etablir la fiche de gestion du projet
Dfinir un planning de rencontre et de RDV
Visite la direction dimpt
Rencontre avec Mr SAIB ancien fiscaliste
la direction dimpt Marrakech
05/02/201106/02/2011
01/02/201104/02/2011
08/02/201115 et 25
02/2011
EQUIPE 05/02/201106/02/2011
01/02/201104/02/2011
08/02/2011-
Optimisation fiscale
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Prambule Adhrer une quipe, cest participer un projet commun, sentendre sur les moyens prendrepour atteindre les buts fixs, assumer sa part de responsabilits et partager ensemble les checscomme les suces.Il sagit de savoir tirer profit des diffrences pour en extraire la bonne ide ; celle quun membre dugroupe naurait pu trouver seul .
1- Noms des membres de lquipe
Noms Tl E-mailHAKKOU Ismail 0661183651 Hakkou.ismail@gmail.comRida ELKAMALI 0668632189 Rida.elkamali@gmail.com AZIZI Abderrazak 0661841402 Azizi.abderrazak9@gmail.com
Yassine ZAARAOUI 0661708899 Yassine.zaaraoui@live.com
2- Reprsentant de lquipe
Les membres de lquipe ont dsign Yassine Zaaraoui comme reprsentant de lquipe pour lapriode allant du 24/01/2011 au 03/03/2011 .M Rida ELKAMALI agira titre de substitut en cas dabsence.
3- Mission de lquipe (problmatique et but)
Notre quipe a pour mission de relever ensemble des dfis et partager des ressources en vuedatteindre les objectifs organisationnels communs.
4- Objectifs de lquipe
Accomplir nos travaux d'quipe dans l'harmonie, l'enthousiasme et le dsir du travail bien fait dans lesdlais prescrits et ces, en utilisant de faon efficace les ressources de chacun et la synergie de notregroupe. Il sagit notamment de comprendre les mcanismes fiscaux qui seront ncessaires uneentreprise afin doptimise sa charge fiscale en vue dtre comptitive.
5- Valeurs privilgies :
5.1 Les valeurs de lquipe
Persvrance. Excellence.
Originalit.
Sens des responsabilits.
5. 2. Relations, attitudes et comportement
Tout en restant ouvert sur lenvironnement externe et sachant que le groupe regroupe descomptences et des talents complmentaires les membres de lquipe consacrent leur nergie :
- Atteindre un objectif commun;- Grer et surmonter les conflits internes ;
- Reconnatre la contribution de chacun ;
Charte dquipe
Nom de lquipe :
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Rida Elkamali
Yassine Zaaraoui
Tolrant : renonce facilement a ses opinions et points de vue, pour
chapper aux conflits intragroupe
Ttu : a du mal accepter et adhrer aux ides et points de vue des
autres
8- Les irritants
Nom et prnom
Hakkou ismail Discussion hors sujet
Azizi abderrazakDiscussion hors sujet
Rida Elkamali
Yassine Zaaraoui
Cigarette
Tlphone
9- Dure de lententeLa prsente entente est valide pour la dure de la session de gestion du projet. Les membres de lquipe sedonnent la prrogative d'apporter des modifications l'entente tout moment jug ncessaire parl'ensemble des membres de lquipe.
10- Approbation
Les soussigns dclarent avoir lu la prsente entente dquipe avec attention, en comprendre et en accepter
tous et chacun de ses termes et dispositions.
Date et signatures des membres de lquipe du projet
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Titreduprojet
Date
Activit
Objectifs
Responsable
Calendrier/Frque
nce
Partiipants
Cibles
Documentsprparer
Obs
Runion
RidaElkamali
04/02/2011
Ismailhakkou
Nous
mme
Compterendu
Suivi
AziziAbderazak
13/02/2011
Ismailhakkou
Rapport
Encadrant
YassineZaaraoui
03/02/2011
RidaElkamali
Encadrant
Rapport
Encadrant
YassineZaaraoui
23/02/2011
RidaElkamali
Encadrant
Rapport
Administration
Equipe
-
Equipe
Rapport
Administrationfiscale
Equipe
Equipe
Rapport
communicationinterne
communicationexterne
FORM
ULAIRE
PLANDECOMMUN
ICATIONDUPROJET
communicationintraprojet
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ate:
V
ersion:1,1
Date
Description
durisque
Probabilit
Im
pactsprobables
surleprojet
Mesuresid
entifies
Responsabledel'action
1/02/2011
Rpartitionde
stches
1
2
Dtermineretdfinir
lescomptences
dechacundesmenb
resdugroupeafin
d'attribuerchacundes
responsabilitsetde
sobjectifs
atteindre.
RidaElkama
li
1/02/2011
L'accsl'information
1
8
Recenseretnumr
ertoutesles
sourcesd'informations.Collecteet
transmissiondel'information
disponibleauxmembresdugroupe.
abderrazakAZIZI
1/02/2011
Absenced'un
membre
2
2
Sanctionsetmesure
sprendrepour
comblerleretarddueal'absenced'un
menbre.
IsmailHakkou
1/02/2011
Difficultaatteindreunobjectifsfix,
laproblmatique
1
8
Dtermineretdfinir
lasourcedu
probleme.Dterminer,definiret
examinertouteslessolutions
possiblesentrelesm
enbresdu
groupes.Discuterav
ecl'encadrantdu
problemesets'enten
dresurune
mesures
YassineZaara
oui
1/02/2011
Etatd'avancementetsuivi
2
4
Suividel'avancemen
tduprojet.
Examinerlesecartsparrapportsaux
objectifsfixs.Mesuresaprendrepour
rectifierl'ecart.
IsmailHakkou
1/02/2011
dsarcordetdivergence
depointde
vueentrelesmenbresdugroupes
2
8
Arbitragedesmenbresdugroupes.
S'assurerdel'unanim
itpourvalider
lesdcisions.
YassineZaaraoui/
Rida
Elkamali
1/02/2011
Nondisponibilitd
el'encadrant
1
8
Etabliruncalendrier
derendezvous
avecl'encadrant.Suivietrappeldes
datesaupresdel'encadrant.
abderrazakAZIZI
abilit:1(Faible)-2(moyen)-4(fort)-8(trsfort)
eaud'impact:1(mineur)-2(moyen)-4(important)-8(majeur)
FORMU
LAIRE
FICHEDEGESTIO
NDESRISQUES