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Université de Fribourg, Suisse
Département d'informatique
Travail de séminaire en informatique de gestion
BSU ET MARCHES FINANCIERS
Une confrontation entre fiction et réalité
Travail de séminaire
Auteur:
Jannick Pierobon
Route des Vieux-Chênes 7
1700 Fribourg
Responsable:
Dr Stefan Hüsemann
Fribourg, 2014
Abstract
BSU est une association qui propose des simulations boursières. Le travail
décrit l’environnement dans lequel l’association se situe et la référencie par le
biais d’une gap analysis à un outil financier réel, afin de trouver des potentiels
d’amélioration.
Introduction
Table des matières
1 INTRODUCTION ............................................................................................. 1
1.1 Qu’est-ce que BSU ............................................................................ 1
1.2 Evolution du Système Informatique chez BSU .................................. 1
1.3 Objectifs du travail ............................................................................. 2
1.4 Questions de recherche .................................................................... 3
1.5 Méthodique et structure du travail ..................................................... 3
2 LE MONDE BOURSIER ................................................................................... 5
2.1 Typologie de marché ......................................................................... 5
2.2 Actions .............................................................................................. 6
2.3 Obligations ........................................................................................ 6
2.4 Les produits dérivés .......................................................................... 7
2.5 Le marché des devises ..................................................................... 8
2.6 Les indices boursiers ......................................................................... 8
2.7 Le négoce des titres en bourse ......................................................... 9
3 COMMENT MODELISER UN SI ........................................................................11
3.1 RUP et UML .....................................................................................11
4 GAP ANALYSIS ...........................................................................................14
4.1 PMS au jour d’hui .............................................................................14
4.2 Marchés financiers réels: la plate-forme Swissquote .......................15
4.3 Explications des UC, solutions envisageables. ................................16
4.4 Spécification des fonctionnalités à développer : analyse des
gaps .................................................................................................20
4.4.1 UC15: Analyser les marchés financiers ...................................20
Introduction
4.4.2 UC8 : Négocier les action au cours actuel ...............................21
4.4.3 UC9 : Négocier les obligations au cours actuel .......................23
4.4.4 UC10: Négocier les produits dérivés au cours actuel ..............25
4.4.5 UC11: Négocier les devises au cours actuel ...........................27
4.4.6 UC12: Utiliser différents types d’ordres....................................29
4.4.7 UC14 : Négocier avec le smatphone .......................................32
5 CONCLUSIONS ............................................................................................34
6 BIBLIOGRAPHIE ...........................................................................................36
Table des figures
FIGURE 1 : CLASSIFICATION DES MARCHES FINANCIERS (SIX SWISS EXCHANGE, 2013) ...................... 5
FIGURE 2 : COMPOSITION DU SWISS MARKET INDEX (SWISSQUOTE, 2014) ....................................... 9
FIGURE 3 : POSSIBILTES D'ORDRES CHEZ SWISSQUOTE (SWISSQUOTE, 2014) .................................... 10
FIGURE 4: ARCHITECTURE DES PROCESSUS DU RUP (IBM, 2005) ................................................... 13
FIGURE 5: EXEMPLE DE CAS D'UTILISATION ..................................................................................... 13
FIGURE 6 : L'ETAT ACTUEL DU SI DU PMS, A PARTIR DE (SHEHU, 2008) ............................................ 15
FIGURE 7: USE CASE SIMPLIFIEE DU SI DE SWISSQUOTE .................................................................. 16
FIGURE 8: OPERATION D'ACHAT SUR LE PORTEFEUILLE VIRTUEL DE SWISSQUOTE ............................. 17
FIGURE 9: VUE D'ENSEMBLE DU PORTEFEUILLE VIRTUEL DE SWISSQUOTE (SWISSQUOTE, 2014) .......... 18
FIGURE 10: L'OUTIL D'ANALYSE GRAPHIQUE DE SWISSQUOTE (SWISSQUOTE, 2014) ............................ 18
FIGURE 11: GAP ANALYSIS ............................................................................................................ 19
FIGURE 12: UC12 UTILISER DIFFERENTS TYPES D'ORDRES .............................................................. 30
Indice des tableaux
TABLE 1: CLASSIFICATION DES UC ................................................................................................. 34
Introduction
1
1 Introduction
1.1 Qu’est-ce que BSU
BSU est l’acronyme de « Börsenspiel der Schweizer Universitäten », une
association estudiantine à but non lucratif, fondée par deux étudiants de
l’université de Fribourg en 1991 (Anderas Hüchting et Harald K. Berg) qui
propose des jeux boursiers virtuels, destinés aux étudiants des universités et
hautes écoles suisses depuis 1992. Les participants ont la possibilité d’y
expérimenter leurs connaissances de finance acquises pendant les cours, en
faisant un lien entre la théorie et la pratique. Le jeu principal organisé par BSU
a été le PMS, soit « Portofolio Management Simulation ». Ce dernier consiste
en un marché boursier virtuel, où le gestionnaire a à disposition un million de
francs à investir sur un marché fictif avec des cours réels. A la fin des huit
semaines de durée du jeu, les joueurs au sommet des classements reçoivent
des prix.
1.2 Evolution du Système Informatique chez BSU
Les jeux boursiers de BSU se déroulaient par fax ou courrier jusqu’en 1998 ; les
participants envoyaient leurs ordres d’achat/vente de titres au bureau de la
BSU, où ils étaient introduits manuellement dans d’ordinateur qui calculait les
rendements des portefeuilles et les classements. Au fil des années les jeux
boursiers de BSU notamment le PMS se sont développés, en introduisant en
19971 un système informatique accessible par www. Suite à la rapide évolution
des standards informatiques en matière de programmation et de mise en page
web, le PMS en 2012 a subi une radicale transformation. Le logiciel calculant
les rendements des portefeuilles et les classements était programmé en Acces2
et l’interface en ASP3, des langages informatiques anciens, qui posaient des
1 Année dans laquelle le jeu boursier de BSU devint PMS.
2 Système de gestion des bases de données relationnelles développé par Microsoft.
3 Acronyme de Active Server Pages ; c’est un ensemble de logiciels développés par Microsoft
destiné à créer des sites web dynamiques.
Introduction
2
problèmes liés à la maintenabilité4 du PMS, car il était difficile de trouver des
étudiants dans l’environnement universitaire avec ces connaissances
informatiques. En outre l’aspect didactique lié à la partie informatique de la
plate-forme n’était plus central, car le contenu des cours universitaires ne
prévoyait guère ces langages. Le PMS a été ainsi modifié, en utilisant des
standards actuels tels que JAVA5, PHP6 et HTML 57, donnant un aspect plus
moderne et dynamique à l’interface du SI, par exemple grâce à l’adaptabilité
des pages aux smartphones.
1.3 Objectifs du travail
Développer et maintenir actuelle une plate-forme financière virtuelle n’est pas
une tache facile. BSU au fil des années a su relever le défi et offrir aux
participants une simulation boursière simplifiée de très haute qualité. L’objectif
du travail de séminaire est de représenter l’état actuel du PMS suite aux
modifications subies en 2012, et de le comparer avec un marché réel pour en
trouver les différences. Ensuite ces différences seront analysées afin de trouver
quelles fonctionnalités pourraient être développés au sein de la BSU, afin de
rendre le PMS toujours plus semblable à la réalité. De cette façon l’ouput8 du
travail sera utile à l’association, notamment à l’équipe informatique lors d’un
développement de nouvelles fonctionnalités pour le jeu. Au niveau personnel ce
travail me permettra de mettre en pratique les connaissances acquises pendant
le cours de systèmes d’information, notamment la méthodologie Rational
Unified Process9 et le langage UML avec les diagrammes de cas d’utilisation10.
4 En anglais supportability, exigence non fonctionnelle envers un SI (Hüsemann, Semestre
d'automne 2013)
5 Java est un langage de programmation orienté objet.
6 Hypertext Preprocessor, langage de programmation utilisé en grande partie pour produire
pages web. (Hypertext Processor, n.d.)
7 HTML5 est la dernière version d’HTML, format de données conçu pour représenter les pages
web.
8 Produit du travail
9 Méthodologie de développement de projet informatique illustrée au chapitre 3
Introduction
3
1.4 Questions de recherche
Les questions suivantes serviront de fil rouge au cours du travail.
« Comment analyser et représenter les exigences envers un SI ? »
Le travail va affronter la méthodologie liée à la représentation des exigences
envers un SI. Ceci est fondamental pour formaliser les exigences envers la
plate-forme de BSU.
« Comment en modéliser les fonctionnalités ? »
Cette question permet d’introduire des modèles utiles à la représentation
graphique des fonctionnalités, afin de les utiliser par la suite pour le PMS.
« Comment fonctionne la négociation des titres boursiers dans la réalité ? »
La réponse à cette question permet au lecteur de se faire une idée basilaire sur
le monde boursier, afin de comprendre au mieux le PMS de BSU.
« Quelles sont les fonctionnalités actuelles du jeu ? »
Cette question est la base de départ pour construire la gap analysis, le lecteur
peut ainsi comprendre quel est l’état actuel du jeu.
« Quelles perspectives d’évolution seraient envisageables et apporteraient de la
valeur au jeu, au niveau de ses fonctionnalités ? »
La réponse à cette questions est le but du travail : fournir une liste de
fonctionnalités potentiellement développables pour le PMS.
1.5 Méthodique et structure du travail
La comparaison entre le SI du PMS et la réalité se fera par le biais d’une Gap
Analysis . Tenu compte du grand nombre de plates-formes boursières
présentes, Swiss Quote sera utilisé comme SI représentatif de la réalité.
Choisir la meilleure plate-forme est difficile, car les avis divergent est la qualité
sur toutes les plates-formes est haute. La raison du choix de Swissquote sera
expliquée au chapitre 4.2. L’approche visant à décrire les fonctionnalités
actuelles et idéales du PMS sera faite conformément a la méthodologie
10 Diagramme de UML (Unified Modelling Language), illustré au chapitre 3.1
Introduction
4
proposée par Rational Unified Process. Les solutions envisageables pour
combler certains gap seront analysés tenant compte de quatr aspects
principales: faisabilité (est-ce que l’association dispose des moyen pour
parvenir à cet objectif ?), temps (est-ce que le temps nécessaire au
développement de la solution est envisageable ?), didactique (quel serait la
valeur adjointe à niveau didactique?), image (est-ce que cette nouvelle
fonctionnalité amènera-t-elle de nouveaux joueurs ?).
Le monde boursier
5
2 Le monde boursier
Les sous chapitres suivants présenteront la structure de ce qu’on appelle
communément la bourse et les principaux produits financiers, nécessaires pour
comprendre la situations actuelle du PMS et pour la gap analysis qui suivra.
2.1 Typologie de marché
Les littératures offrent nombreuses classifications de marché financier, basées
sur le type de produit financier échangé, sur l’échéance de ce dernier ou sur les
acteur en jeu. Ainsi peut on parler de marché des obligation (ou obligataire) de
marché à court terme ou de marché interbancaire. Une classification générale
est toutefois utile pour fournir au lecteur une vision d’ensemble sur les marchés
financiers (Figure 1 : Classification des marchés financiers ).
Figure 1 : Classification des marchés financiers (SIX Swiss Exchange, 2013)
Les marchés traités dans ce travail seront les marchés des capitaux (échange
d’instruments financiers tels que actions, obligations,…) et les marchés dérivés.
Le monde boursier
6
2.2 Actions
Une action est un papier valeur qui confère à son détenteur un droit de
propriété équivalent à une fraction du capital de l’entreprise. Selon le type
d’action celle-ci peut conférer à son détenteur un droit de vote à l’assemblée
des actionnaires. L’action donne en outre le droit à un dividende, qui
correspond à une partie du bénéfice de l’entreprise. Le dividende n’est
cependant pas garanti, le droit au dividende du détenteur de l’action ne
correspond pas à une obligation de versement de la part de l’entreprise. En cas
de faillite les actionnaires sont considérés des créanciers résiduels, c’est à dire
qu’ils sont remboursés en dernier.
Ils existent plusieurs types d’actions :
Actions au porteur : elles donnent droit au dividende et au vote, librement
transmissibles.
Actions nominatives : droit au dividende, le détenteur doit être inscrit au registre
des actionnaires pour avoir le droit de vote, la transmission n’est pas garantie
Bon de participation : droit au dividende
2.3 Obligations
Une obligation est un emprunt divisé en parts (valeur nominale) (Isakov,
Semestre d'automne 2013), chaque détenteur d’obligation a droit à un
remboursement de la part de l’émetteur. Certaines obligations donnent droit à
un coupon, qui correspond à un intérêt périodique sur la dette. En cas de faillite
de l’entreprise les détenteurs d’obligation sont des créanciers prioritaires, c’est
à dire qu’ils sont remboursés en premier.
Ils existent plusieurs types d’obligations :
Obligation ordinaire : le coupon de l’obligation ne varie pas au cours du temps.
Obligation à taux variable : le coupon de l’obligation varie au cours du temps.
Obligation à zéro-coupon : l’obligation ne verse pas de coupon.
Le monde boursier
7
2.4 Les produits dérivés
Les produits dérivés sont des actifs financiers dont la valeur dépend d’un sous
jacent (actif) et ont une échéance fixée dans une date future. (Isakov, Semestre
d'automne 2013)
Il existe deux types de produits principaux : les options et le futures
Les futures sont des contrat entre deux acteurs qui décident de vendre
respectivement acheter un actif à une date et à un prix fixés à l’avance. Les
futures génèrent donc des obligations pour les souscripteurs. Les options se
différencient sur se point par rapport aux futures ; elles ne génèrent pas
d’obligations, donnant la possibilités aux détenteurs de choisir si les exercer ou
pas. Il est toutefois important souligner qu’une option génère une obligation
pour l’émetteur, lequel sera obligé à vendre ou respectivement acheter, un actif
à un prix fixé. Pour mieux comprendre les options il vaut mieux en expliquer la
terminologie :
Sous jacent : actif sur lequel porte l’option (options sur actions, blé etc).
Exercer l’option : acheter/vendre un sous jacent au prix fixé par l’option.
Prix d’exercice : prix auquel le sous jacent sera exercé.
Prime d’option : prix de l’option.
Option put : option qui donne le droit de vente d’un sous jacent à un certain
prix.
Option call : option qui donne le droit d’achat d’un sous jacent à un certain prix.
Date d’échéance : date à laquelle l’option peut être exercée.
Il apparaît maintenant clair où se situe la profitabilité pour un acteur financier ; si
par exemple le prix d’exercice d’une action call sera inferieur au prix du marché
(du sous jacent), l’option génèrera un gain pour son détenteur. Ainsi les
produits dérivés, notamment les options, comme l’explicite le tableau vu
précédemment (Figure 1 : Classification des marchés financiers ) servent
comme instruments pour se prévenir d’une fluctuation de la valeur des actifs. Il
faut enfin faire une distinction entre deux typologies d’options ; les options
européennes, qui peuvent être exercées seulement à la date d’échéance, et les
Le monde boursier
8
options dites américaines dont le droit d’exercice est possible n’importe quand
avant la date d’échéance.
2.5 Le marché des devises
Le marché des devises connu sous le nom de Forex (Foreign Exchange)
permet d’échanger les devises convertibles à des taux de change qui varient en
continuation, selon l’offre et la demande de monnaie. La centralité de ce
marché apparaît évidente quand on pense au commerce international,
notamment dans la finance lors de l’achat de produits financiers cotés avec des
devises différentes.
2.6 Les indices boursiers
Un indice boursier indique la performance d’un marché déterminé. Les indices
boursiers peuvent faire référence à un marché déterminé ou être globales (Dow
Jones11). Ceci permet aux investisseurs de contrôler l’évolution du marché, et
de faire des prévisions pour le futur. En Suisse ils existent plusieurs indices, le
plus connu est le Swiss Market Index (Figure 2 : Composition du Swiss Market
Index (Swissquote, 2014)lequel regroupe les 20 titres en termes de
capitalisation boursière du SPI12 (SIX Swiss Exchange Group, 2014).
11 Dow Jones Industrial Average, est l’indice des bourses de New York, le plus vieux au monde
12 Swiss Performance index, indice regroupant les titres des sociétés ayant siège en Suisse ou
dans le Principauté du Lichtenstein.
Le monde boursier
9
Figure 2 : Composition du Swiss Market Index (Swissquote, 2014)
2.7 Le négoce des titres en bourse
Ils existent plusieurs typologies d’ordres qu’un investisseur peut faire sur un
marché et selon les plates-formes elles peuvent varier. Voici les principales
(Swissquote, 2014)
Ordre au prix du marché : les investisseurs achètent le titre au cours du
marché, l’exécution est instantanée.
Ordres limités : les ordres limités fixent un cours auquel il faut acheter/vendre et
ils ont une durée de validité. Il y en a de deux types : les GTC (Good Till
Cancelled), où l’ordre est valable jusqu’à ce que le négociant l’annule et les
GFD (Good For The Day), dont la validité est définie par un horaire (chez
Swissquote 23h par exemple).
Ordres à seuil de déclanchement : ces ordres sont aussi appelés ordres stop,
et sont notamment utilisés pour se prémunir d’une forte baisse de la valeur des
titres. Ainsi un seuil de déclanchement (ou niveau de résistance) est fixé ; une
fois la cotation d’un titre descendue au dessous de ce seuil le titre sera vendu
au meilleur prix possible. Il y a deux types d’ordres stop : les ordres stop-loss,
qui fixent une limite de déclanchement et les stop-limit, qui outre que fixer le
niveau de résistance, fixent un seuil (limit) qui ne doit pas être dépassé. Par
exemple un investisseur place un ordre stop-limit de vente, avec un niveau de
résistance (aussi appelé trigger Figure 3 : Possibilités d'ordres chez
Swissquote) de 100 francs et une limite de prix de 80. De cette façon quand
l’action se situera dans la fourchette 100-80 l’action sera vendue. Ceci offre une
plage de vente/achat par rapport aux ordres stop-loss qui ne fixent pas de
Le monde boursier
10
limites et aux ordres limités qui imposent un cours précis. Les ordres stop sont
aussi soit GFD soit GTC
Ordres suiveur : Trailing stop est aussi un ordre à seuil de déclenchement à la
vente mais celui-ci se réajuste par rapport à l’évolution du cours de l’action.
L’opérateur doit définir une valeur après laquelle l’ordre de stop doit changer
(en valeur ou en pourcentage). Le but de ce type d’ordre est de garantir une
plus-value maximale. Par exemple si l’action continue d’augmenter de 30
centimes, l’ordre suiveur (« qui suit le prix ») permet d’augmenter le seuil de
déclanchement afin de garantir un gain maximal au détenteur de l’action en cas
d’inversion de tendance.
Ordres OCO : les ordres OCO (One Cancel the Other) sont une combinaison
de deux ordres stop, lorsque l’un des deux est exécuté l’autre est
automatiquement annulé.
Ils existent toutefois d’autres types d’ordres, comme les ordres iceberg (le
volume de transaction est dévoilé seulement en partie), plus complexes et
normalement réservés aux professionnels.
Figure 3 : Possibilités d'ordres chez Swissquote (Swissquote, 2014)
Gap Analysis
11
3 Comment modéliser un SI
3.1 RUP et UML
Développer un logiciel informatique n’est guère une tâche facile ; c’est un
parcours qui prend en cause un grand nombre de personnes et de moyens. Au
fil des années nombreuses « best practices » ont étés développés, afin
d’essayer de garantir un produit final correspondant aux attentes et respectant
les contraintes (temps, cout et qualité). Une méthodologie très rependue de nos
jours est RUP (Rational Unified Process); disponible sur le web, IBM13 propose
depuis 2005 (Martenet, 2009) un produit fournissant un cadre de travail très
structuré avec des composants dont les relations/interactions sont décrites. La
caractéristique principale de RUP est d’utiliser un procédé itératif de
développement de système informatique ; chaque étape de l’évolution se
constitue d’itérations qui déploient des outputs. Ceci permet d’avoir suivi
constant du produit de la part des parties prenantes (dors en avant
stakeholders), évitant des imprévus à la fin du projet. Ce procédé s’oppose aux
méthodologies dites « à cascade », qui favorisent une suite d’opérations sans
délivrer des outputs au cours du développement du projet. Comme mentionné
auparavant RUP fournit un cadre conceptuel très détaillé, qui se résume en
deux dimensions : temps et contenu. Sur l’axe horizontale (Figure 4:
Architecture des processus du RUP) est représenté le temps, quant au contenu
il figure sur l’axe horizontal. La deuxième dimension comprend les disciplines
(Buisiness modelling, Requirements…) qui définissent le rôle de chaque acteur
au sein du projet informatique. Centrale pour ce travail est la discipline
Requirements, car elle s’occupe de rassembler les exigences envers le futur
système informatique et de les modéliser. L’aspect de la modélisation est confié
par RUP à UML (Unified Modelling Language), un langage de modélisation
orienté objet14 définit standard par l’OMG (Object Management Group) et naît
grâce à la fusions de langages de modélisations orientée objet. UML propose
13 IBM a racheté l’entreprise Rational en 2003 (Hüsemann, Semestre d'automne 2013)
14 Modélisation qui consiste à représenter les éléments à modéliser comme des objets et à en
décrire les intéractions.
Gap Analysis
12
nombreux diagrammes, offrants points de vue statiques et dynamiques. Le
diagramme qui sera utile pour la Gap Analysis est le diagramme de cas
d’utilisation (
Figure 5: Exemple de cas d'utilisatio), capable de représenter de façon intuitive
un système informatique du point de vue de ses fonctionnalités (use case), et
de décrire les interactions avec ses utilisateurs (acteurs). Chaque cas
d’utilisation est ensuite accompagné d’un autre diagramme ou d’une description
visant à détailler la fonctionnalité.
Gap Analysis
13
Figure 4: Architecture des processus du RUP (IBM, 2005)
Figure 5: Exemple de cas d'utilisation
Gap Analysis
14
4 Gap Analysis
Une Gap Analysis est une étude qui a comme but de comparer deux situations
dans un environnement quelconque; la situation idéale et la situation réelle
(Buisiness dictionary, 2013). Le rapprochement de ces deux états peut être fait de
façon textuelle ou graphique, permettant de mettre en évidence leurs distances
(gaps). Ceci permet de décomposer une distance qui peut initialement paraître
grande en écarts, et de développer des solutions ponctuelles pour les colmater.
4.1 PMS au jour d’hui
Le système informatique du jeu virtuel de BSU offre actuellement la possibilité
aux joueurs de créer leurs compte, consulter leur portefeuille, les classements
(risque, et performance) et négocier les actions au prix du marché, sans
toutefois obtenir de dividendes. Le cours de l’action est celui de clôture des
marchés financiers (17 heures). Il faut considérer le contexte académique dans
lequel le PMS se situe ; il serait peut intéressant d’offrir un jeu boursier
identique à la réalité, ainsi le but d’apprentissage lié à la finance comme par
exemple la diversification perdrait la centralité. BSU ne veut pas apprendre aux
étudiants à utiliser une plate-forme boursière mais plutôt à familiariser avec la
finance. Toutefois ceci n’exclue pas le fait que des améliorations au PMS
seraient possibles. La figure suivante (Figure 6 : L'état actuel du SI du PMS)
illustre l’état actuel du PMS sous forme de UC.
Gap Analysis
15
Figure 6 : L'état actuel du SI du PMS, à partir de (Shehu, 2008)
4.2 Marchés financiers réels: la plate-forme Swissquote
Le web contient nombreuses plates-formes permettant de s’insérer en tant que
particulier dans le monde de la finance. Nombreuses banques suisses
proposent leur propre plate-forme financière, la différence substantielle consiste
dans le couts de courtage (intermédiation). Le choix de Swissquote à été
subjectif, notamment grâce à la facilité d’inscription et à l’aspect dynamique et
interactif du site web. Fondé en 1997 par la firme Marvel Communication S.A la
plate-forme offrait initialement un accès gratuit et en temps réel aux cours
négociés à la bourse suisse. En 1998 Marvel lance Swissquote Trade SA,
devenant en 2000 Swissquote Holding SA, société faîtière qui rachètera ensuite
Marvel Communication. Cette année est aussi caractérisée par la création de
Swissquote Bank. La société à continué à s’agrandir jusqu’à rejoindre 200'000
clients et 519 employés en 2013 (Swissquote, 2014). La raison de ce succès
explique le CEO Marc Bürki est due à la différentiation par un accès web
Gap Analysis
16
innovateur pour l’époque et un approche low cost (Sigrist, 2005). La plate-forme
offre de nos jours nombreuses possibilités pour un investisseur, résumées ci-
dessous (Figure 7: Use case simplifiée du SI de Swissquote).
Figure 7: Use case simplifiée du SI de Swissquote
4.3 Explications des UC, solutions envisageables.
Ce sous chapitre propose une sélection entre les fonctionnalités à développer
au sein de la BSU, il ne s’agit toutefois pas d’une analyse portant le statut de
ceteris paribus ; selon le contexte dans le quel l’association se situe (moyens à
disposition, environnement) les solutions peuvent varier. Il s’agit tout d’abord de
décrire brièvement chaque UC.
(UC1)Créer un compte : l’utilisateur peut créer un compte sur la plate-forme.
(UC2)Négocier les actions au cours de fin de journée : l’utilisateur peut
acheter/vendre les actions, au cours de clôture des marchés financiers (17h).
Gap Analysis
17
(UC3)Consulter le classement : l’utilisateur peut à tout moment consulter le
classement du jeu. Ce UC ce divise en deux : le UC4, et le UC5
(UC4)Consulter le classement performance : l’utilisateur peut consulter le
classement performance ; utilisateurs du PMS y sont classifiés en fonction de la
performance réalisée.
(UC5)Consulter le classement risque : l’utilisateur peut consulter le classement
risque ; les utilisateurs y sont classifiés en fonction du risque du portefeuille.
(UC6)Consulter le portefeuille : cette fonctionnalité offre au joueur une vue
d’ensemble sur son portefeuille (nom du titre, quantité de titres, cours).
(UC7)Obtenir des informations financières : l’utilisateur peut s’informer auprès
de la plate-forme sur les évolutions des titres financiers.
(UC8)Négocier le actions au cours actuel : l’utilisateur peut acheter/vendre les
actions au cours actuel.
(UC9)Négocier les obligations au cours actuel : l’utilisateur peut acheter/vendre
les obligations au cours actuel.
(UC10)Négocier les produits dérives au cours actuel : l’utilisateur peut
acheter/vendre les produits dérivés au cours actuel.
(UC11)Négocier les devises au cours actuel : l’utilisateur peut acheter/vendre
les devises au cours actuel.
(UC12)Utiliser différents types d’ordres : ce cas d’utilisation est la spécialisation
des UC8,9,10,11. L’utilisateur peut passer différents types d’ordres d’achat
(typologies décrites au chapitre 2.7Le négoce des titres en bourse)
(UC13)Gerer un portefeuille virtuel : Swissquote offre la possibilité de créer un
portefeuille virtuel ; le négoce comprend des produits financiers réels mais
l’achat/vente sont fictifs (Figure 8: Opération d'achat sur le portefeuille virtuel de
Swissquote, Figure 9: Vue d'ensemble du portefeuille virtuel de Swissquote).
Figure 8: Opération d'achat sur le portefeuille virtuel de Swissquote
Gap Analysis
18
Figure 9: Vue d'ensemble du portefeuille virtuel de Swissquote (Swissquote,
2014)
(UC14) Négocier avec le smartphone : l’utilisateur peut par le biais de son
téléphone portable effectuer des opérations sur la plate-forme Swissquote.
(UC15) Analyser les marchés financiers : l’utilisateur peut au travers de
graphiques interactifs analyser l’évolution de son portefeuille et/ou du marché
financier (titres, indices boursiers, ...) (Figure 10: L'outil d'analyse graphique de
Swissquote).
Figure 10: L'outil d'analyse graphique de Swissquote (Swissquote, 2014)
Gap Analysis
19
Suite à une confrontation entre le Use Case du PMS (Figure 6 : L'état actuel du
SI du PMS) avec celui de Swissquote (Figure 7: Use case simplifiée du SI de
Swissquote) il apparaît évident que le PMS est loin d’être similaire à une plate-
forme financière actuelle ; toutefois comme mentionné auparavant (Chapitre 4.1
PMS au jour d’hui) ceci n’est pas le but de l’association. Le diagramme suivant
représente les deux systèmes informatiques avec leurs fonctionnalités; les cas
d’utilisation en vert et en rouge sont les gaps, verts sont ceux qui pourraient
être comblés au sein de la BSU et rouges ceux qui ne représentent pas une
priorité pour l’association dans le prochaines années. Le cas d’utilisation UC13
est en gris car étant le PMS une plate-forme de simulation boursière
l’implémentation de cette fonctionnalité serait inutile.
Figure 11: Gap Analysis
Gap Analysis
20
4.4 Spécification des fonctionnalités à développer : analyse des
gaps
Ce sous-chapitre reprend les gaps présent dans la Figure 11, afin d’en
expliquer les avantages et les couts liés à un futur développement. Pour
chaque gap classifié « vert » dans l’image vue précédemment des descriptions
de cas d’utilisation seront faites selon un modèle déterminé (Shehu, 2008). Le
chapitre conclusif fera enfin un tri entre les UC, afin de les hiérarchiser en
matière de priorité de développement.
4.4.1 UC15: Analyser les marchés financiers
Le PMS ne fournit pas d’instruments interactifs pour l’analyse financière. Cet
instrument (voir Figure 10) est utile pour des analyses avancées de marchés
financiers, il fournit notamment un valide appui pour des calculs statistiques
prévisionnels, basés sur des données historiques. Cette fonctionnalité à été
classifié en rouge, donc pas prioritaire pour le PMS, car elle requiert un grand
investissement de temps et nécessite des compétences informatiques
importantes. Une version interactive simplifiée (possibilité de tracer de
segments sur le graphique, calculer l’écart entre des pics...) serait toutefois
envisageable. Il faut par contre considérer que le PMS fournit actuellement des
graphes non interactifs permettant de voir l’évolution du cours d’une action dans
le temps. La fonction informative de cette fonctionnalité est donc remplie. Il
s’agit maintenant d’évaluer au sein de l’association si il est ou non prioritaire
d’en développer la partie interactive.
Gap Analysis
21
4.4.2 UC8 : Négocier les action au cours actuel
Situation actuelle
Le PMS permet de négocier les actions avec le cours de clôture des marchés
financiers. Les actions ne versent pas de dividende.
But visé
Permettre aux utilisateurs de négocier les actions au cours actuel avec prise en
compte des dividendes.
Avantages pour le PMS
Cette implémentation permettrait de rendre la plate-forme plus dynamique.
Ainsi l’utilisateur devrait suive l’évolution journalière d’un cours afin d’effectuer
l’achat/vente au cours plus intéressant. Ceci augmenterait considérablement le
nombre de visites journalières du site web, avec une conséquente
augmentation de la visibilité des sponsors présents sur la plate-forme. Un futur
développement d’un applicatif pour Smartphone (UC14) serait encore plus
justifié, car un accès à tout moment pour effectuer une opération sur la plate-
forme maintenant fondamental.
Coûts/désavantages
La fonctionnalité ne requiert aucun cout monétaire. Du temps est nécessaire
pour l’équipe IT afin de mettre en place l’actualisation continue des cours
boursiers et le calcul des dividendes. Il s’agit de trouver aussi un fournisseur de
cours boursier qui puisse garantir un intervalle d’actualisation acceptable.
Déroulement
Préconditions :
Le PMS est actif (période de jeu).
L’utilisateur est enregistré sur la plate-forme.
Gap Analysis
22
1. Scénario principal :
1.1. L’utilisateur effectue le login.
1.2. L’utilisateur accède à la page de négoce de titres.
1.3. L’utilisateur choisit le produit qu’il veut négocier (dans ce cas action).
1.4. Le système affiche le cours actuel de l’action.
1.5. L’utilisateur choisit la quantité qu’il souhaite acheter/vendre.
1.6. L’utilisateur choisit la typologie d’ordre (UC12).
1.7. L’utilisateur confirme l’opération.
1.8. Le système sauvegarde l’ordre et l’élabore au prochain calcul.
Règles de gestion :
L’utilisateur peut effectuer les transactions pour des montants dont il
dispose.
Seuls les titres disponibles sont négociables.
Gap Analysis
23
4.4.3 UC9 : Négocier les obligations au cours actuel
Situation actuelle
Suite à la mise à jour de la plate-forme (1.2 Evolution du Système Informatique
chez BSU), il n’est plus possible de négocier les obligations.
But visé
Permettre aux joueurs de négocier les obligations.
Avantages pour le PMS
Le négoce des obligations permettrait aux joueurs de diversifier le portefeuille,
non plus seulement à l’intérieur d’un produit financier mais aussi entre produits.
L’apport à l’image du jeu serait conséquent ; une diversification des produits
augmenterait la réalité de la simulation du jeu. L’aspect didactique du jeu serait
aussi majeur, car les utilisateurs pourraient familiariser avec les obligations.
Coûts/désavantages
Les obligations nécessitent l’implémentation de la partie calcul dans le PMS.
Les couts en termes de temps et de ressources sont assez importants. Il s’agit
d’évaluer au sein de la BSU si les ressources (équipe IT) sont suffisantes pour
une évolution du PMS vers les obligations.
Déroulement
Préconditions :
Le PMS est actif (période de jeu).
L’utilisateur est enregistré sur la plate-forme.
1. Scénario principal :
1.1. L’utilisateur effectue le login.
1.2. L’utilisateur accède à la page de négoce de titres.
1.3. L’utilisateur choisit le produit qu’il veut négocier (dans ce cas obligation).
1.4. Le système affiche les obligations disponibles (taux fixe, taux variable,
zéro coupon).
Gap Analysis
24
1.5. L’utilisateur choisit une typologie de coupon.
1.6. Le système affiche les obligations disponibles.
1.7. L’utilisateur choisit une obligation.
1.8. L’utilisateur introduit une valeur nominale.
1.9. L’utilisateur confirme l’opération.
1.10. Le système sauvegarde l’ordre et l’élabore au prochain calcul.
2. Scénario alternatif :
2.3 L’utilisateur choisit quelle obligation de son portefeuille vendre.
2.4 L’utilisateur confirme la vente.
2.5 Le cas d’utilisation continue avec le point 1.9 du scénario principal.
Règles de gestion :
L’utilisateur peut effectuer les transactions pour des montants dont il
dispose.
Seules les obligations disponibles sont négociables.
Gap Analysis
25
4.4.4 UC10: Négocier les produits dérivés au cours actuel
Situation actuelle
Suite à la mise à jour de la plate-forme (1.2 Evolution du Système Informatique
chez BSU), il n’est plus possible de négocier les produits dérivés.
But visé
Développer le PMS afin d’offrir une version derivative du jeu.
Avantages pour le PMS
Les produits dérivés sont largement utilisés sur les marchés financiers; une
implémentation sur la plate-forme de BSU permettrait de rendre le jeu
techniquement plus complexe, fournissant aux personnes expérimentées une
simulation boursière stimulante. Le gain en image serait aussi important car
l’implémentation des options dans le calcul du jeu le rendrait plus complet,
permettant aux joueurs de ne plus seulement diversifier, mais aussi de se
prémunir d’instruments précautionnels.
Coûts/désavantages
L’implémentation du calcul des options nécessite un grand investissement en
temps et en ressources informatiques. Les produits dérivés sont destinés à
l’usage de personnes expérimentées ; ceci éloignerait BSU de son but
pédagogique, c’est à dire de faire familiariser les étudiants universitaires avec le
monde boursier.
Déroulement
Préconditions :
Le PMS est actif (période de jeu).
L’utilisateur est enregistré sur la plate-forme.
1. Scénario principal :
1.1. L’utilisateur effectue le login.
1.2. L’utilisateur accède à la page de négoce des produits dérivés.
Gap Analysis
26
1.3. L’utilisateur choisit quel dérivé acheter (future, option).
1.4. L’utilisateur choisit quel sous-jacent acheter.
1.5. Le système affiche les dérivés disponibles et le prix.
1.6. L’utilisateur choisit le dérivé.
1.7. L’utilisateur choisit la quantité de dérivés qu’il souhaite acheter.
1.8. L’utilisateur confirme l’opération.
1.9. Le système sauvegarde l’ordre et l’élabore au prochain calcul.
2. Scénario alternatif :
2.3 L’utilisateur choisit quel dérivé vendre (future, option).
2.4 Le système affiche le prix de vente.
2.7 L’utilisateur choisit la quantité qu’il désire vendre.
2.8 Le cas d’utilisation continue avec le point 1.8 du scénario principal.
Règles de gestion :
L’utilisateur peut effectuer les transactions pour des montants dont il
dispose.
Seuls les dérivés disponibles sont négociables.
Gap Analysis
27
4.4.5 UC11: Négocier les devises au cours actuel
Situation actuelle
Actuellement le PMS ne permet pas de négocier les devises.
But visé
Permettre aux joueurs de négocier les devises
Avantages pour le PMS
Cette amélioration rejoint les avantages décrits dans UC 8,9,10 (avantages
didactiques, image du jeu). Plus spécifiquement le négoce des devises
permettrait aux utilisateurs, outre la simple négoce comme produit financier
(achat et vente de devises), de gérer la monnaie étrangère découlant des
transactions sur les produits financiers.
Coûts/désavantages
Les coûts sont ici aussi liées à l’implémentation de la fonctionnalité : temps et
nécessité d’une équipe IT motivée. Ici aussi il s’agit de discuter au sein de
l’association si les ressources disponibles sont suffisantes.
Déroulement
Préconditions :
Le PMS est actif (période de jeu).
L’utilisateur est enregistré sur la plate-forme.
1. Scénario principal :
1.1. L’utilisateur effectue le login.
1.2. L’utilisateur accède à la page de négoce des devises.
1.3. Le système affiche les devises disponibles avec les différents cours.
1.4. L’utilisateur choisit quelle devise acheter/vendre.
1.5. L’utilisateur confirme la transaction.
1.6. Le système sauvegarde l’ordre et l’élabore au prochain calcul.
Gap Analysis
28
Règles de gestion :
L’utilisateur peut effectuer les transactions pour des montants dont il
dispose.
Seuls les dérivés disponibles sont négociables.
Gap Analysis
29
4.4.6 UC12: Utiliser différents types d’ordres
Situation actuelle
Actuellement il est possible uniquement de passer des ordres simples d’achat
et de vente
But visé
Permettre aux joueurs d’utiliser des ordres élaborés (limit, stop, trailing stop)
pour acheter/vendre des produits financiers (Figure 12: UC12 Utiliser différents
types d'ordres).
Avantages pour le PMS
Diversifier la palette de ordres à disposition du joueur serait un grand avantage
pour le PMS. Cette fonctionnalité s’insère parallèlement à la diversification des
produits négociables (obligations, devises, ... ), car elle permet d’élargir
l’espace de manouvre de l’utilisateur, tout en restant sur le même produit
financier. La partie didactique serait fortement développée, car l’utilisateur
aurait l’opportunité de familiariser avec des outils permettant de faire des choix
ex ante sur les fluctuations des actifs financiers. Ainsi chaque joueur serait
poussé à suivre de façon plus approfondie les fluctuations de ses actifs. Cette
fonctionnalité répondrait aux besoins des joueurs plus expérimentés, avec une
conséquente amélioration de l’image du jeu.
Coûts/désavantages
Temps et compétences informatiques sont toujours nécessaires afin de
colmater le gap.
Gap Analysis
30
Déroulement
Figure 12: UC12 Utiliser différents types d'ordres
Préconditions :
Le PMS est actif (période de jeu).
L’utilisateur est enregistré sur la plate-forme.
2. Scénario principal :
1.7. L’utilisateur effectue le login.
1.8. L’utilisateur accède à la page de négoce des produits financiers.
1.9. L’utilisateur décide quel produit acheter/vendre
1.10 Point extension: limit, stop, trailing stop, OCO. L’utilisateur choisit le
type d’ordre
1.11 L’utilisateur choisit le montant qu’il souhaite acheter/vendre.
Gap Analysis
31
1.12 L’utilisateur confirme la transaction.
1.13 Le système sauvegarde l’ordre et l’élabore au prochain calcul.
Règles de gestion :
L’utilisateur peut effectuer les transactions pour des montants dont il
dispose.
Seuls les dérivés disponibles sont négociables.
Points d’extension :
Ce cas d’utilisation contient quatre points d’extension : limit, stop, trailing stop,
OCO.
UC12a : passer un ordre limit
1.1 L’utilisateur choisit l’ordre limit.
1.2 Le système demande d’insérer une limite et si l’ordre désiré est un GTC
ou un GFD.
1.3 L’utilisateur introduit la limite e choisit la typologie de l’ordre
(GTC,GFD).
1.4 Le cas d’utilisation continue selon le point 1.11 du cas d’utilisation
UC12.
UC12b : passer un ordre stop
1.1 L’utilisateur choisit stop.
1.2 Le système demande une valeur limite, et un seuil de déclanchement.
1.3 L’utilisateur introduit la valeur limite et le seuil de déclanchement.
1.4 Le cas d’utilisation continue selon le point 1.11 du cas d’utilisation
UC12.
Scénario alternatif :
2.2 L’utilisateur n’introduit pas de valeur limite.
2.3 Le système averti l’utilisateur qu’il s’agit d’un ordre stop sans limite.
2.4 Le cas d’utilisation poursuit selon le point 1.3 du UC12b.
Gap Analysis
32
UC12c : passer un ordre trailing stop
1.1 L’utilisateur choisit trailing stop.
1.2 Le système demande la distance (en %), une valeur limite et un seuil de
déclanchement.
1.2 L’utilisateur introduit la distance, le seuil de déclanchement et la valeur
limite.
1.3 Le cas d’utilisation continue selon le point 1.11 du cas d’utilisation
UC12.
Scénario alternatif :
2.2 L’utilisateur n’introduit pas la valeur limite.
2.3 Le système averti l’utilisateur qu’il s’agit d’un ordre trailing stop sans
limite.
2.4 Le cas d’utilisation poursuit selon le point 1.3 du UC12c.
4.4.7 UC14 : Négocier avec le smatphone
Situation actuelle
Actuellement il est possible d’accéder à la plate-forme du PMS via smartphone,
en utilisant le système d’exploration web des smartphones, grâce aux pages
dynamiques s’adaptant aux écrans des téléphones portables.
But visé
Permettre aux joueurs d’utiliser un applicatif sur le smartphone pour gérer leur
portefeuille.
Avantages pour le PMS
Un applicatif sur les téléphones portables rendrait le jeu de BSU facilement
accessible (plus besoin de accéder via browser), et augmenterait la visibilité du
jeu.
Coûts/désavantages
Gap Analysis
33
Implémenter un applicatif pour téléphones portables requiert de connaissances
informatiques spécifiques. De plus la présence sur les stores d’applicatifs pour
smartphones est couteuse.
Conclusions
34
5 Conclusions
Il s’agit à présent de trier entre les fonctionnalités vues jusqu’à présent. Le
tableau ci-dessous récapitule les cas d’utilisations (nommés avec leur
abréviation) et pour chacun donne un classement, afin d’en établir la priorité de
développement.
UC
Bénéfices Couts
Classement Apport à
l'image du jeu
Avantages
didactiques
Nécessité
en heures
de travail
Nécessité en
compétences
informatiques
8 +++ ++++ XX XX 1
9 ++++ ++++ XXXX XXX 3
10 ++++ ++++ XXXX XXXX 4
11 ++++ ++++ XXXX XXX 3
12 +++ +++++ XXX XX 2
14 +++++ + XXXXX XXXXX 5
Table 1: Classification des UC
Il est clair à présent que le négoce des actions avec les cours en temps réel et
la prise en compte des dividendes est le gap qui devrait être franchi en
prioritaire. Suivent la possibilité d’utiliser différents d’ordre, l’expansion du jeu
aux obligations, devises, produits dérivés et in fine le développement d’une
application pour smartphones.
L’association BSU, a su, au fil de ses années offrir un bon simulateur financier,
sans jamais avoir la prétention de copier la réalité. Le contexte dans lequel BSU
s’insère est très mobile et évolue constamment. C’est pour cela qu’il est
fondamental de rapprocher constamment l’association et son environnement,
afin d’identifier les potentiels d’améliorations pour faire en sorte qu’elle puisse
Conclusions
35
rester moderne et attractive. Le lecteur tout au long du travail a pu découvrir le
PMS du point de vue de ses fonctionnalités, et faire ce travail de
rapprochement, de façon méthodologique. Tout d’abord grâce à la
compréhension du contexte financier du PMS et ensuite en apprenant comment
représenter les exigences envers un SI. Ces outils ont enfin permit de répondre
au dernier chapitre à la question « Quelles perspectives d’évolution seraient
envisageables et apporteraient de la valeur au jeu, au niveau de ses
fonctionnalités ? » (chapitre 1.4 ), en fournissant une liste de good practices
pour l’évolution du simulateur. Il s’agit maintenant de discuter au sein de
l’association comment affronter ces gaps, et avec quels moyens.
Bibliographie
36
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