Haut-Atlas marocain Aït Imi (vallée d’Aït Bougmez) Octobre 2006.

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Haut-Atlas marocain

Aït Imi (vallée d’Aït Bougmez)

Octobre 2006

Le dépôt de sédiments sur les terres irriguées

• Lors des crues, des sédiments se déposent sur les terres irriguées.

• Le chenal est curé manuellement après chaque crue et les matériaux extraits sont répandus de chaque côté de celui-ci.

• Le rehaussement progressif du chenal augmente les dégâts lors d’une rupture et rend son entretien de plus en plus coûteux.

• Une réduction de ces coûts passe par une gestion collective pour favoriser les dépôts dans des zones d’épandage naturel situées en amont et pour choisir des zones de dépôt dans la zone cultivée elle-même.

L’aménagement des zones d’épandage

Les zones d’épandage naturel rencontrées dans cette vallée sont :

• Les tronçons à pente faible de la vallée de l’assif d’Aït Imi. Il s’agit de veiller à ce que les endiguements liés à la création de terrasses irriguées ne réduisent pas trop la surface des zones d’épandage naturel.

• Les cônes de déjection d’affluents de cet assif. Des aménagements submersibles s’inspirant des murettes paysannes permettraient de favoriser les dépôts.

• Les zones d’épandage en pied de versant peuvent être aménagées de façon similaire.

Le traitement d’une ravine importante

• A l’amont de la centrale hydro-électrique, la pente en long de la ravine d’Aït Imi est plus forte.

• En remontant cette ravine, on observe une zone d’épandage de matériaux de dimensions métriques, puis la ravine coule sur un lit rocheux.

• Dans ce tronçon, la ravine creuse le fond rocheux à une vitesse importante à l’échelle des temps géologiques, mais très faible d’un point de vue humain, car la roche est résistante.

• Les seuils en gabion construits dans ce tronçon sont incapables de résister au charriage de blocs volumineux qui cisaillent leur toile. Si l’on veut absolument intervenir sur ce tronçon, il faudrait des ouvrages en béton armé, donc beaucoup plus coûteux.

• Ni la faible vitesse de l’incision de la ravine, ni le faible volume de sédiments retenus dans les atterrissements ne permettent de justifier ces seuils d’un point de vue économique.