EXCLUSIF AÏT YAHIA TAKFARINAS E ÉDITION … · savoir le défenseur latéral droit Aït Abdeslam...

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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - VENDREDI 10 - SAMEDI 11 AOÛT 2018 - N°4944 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com Page 4. BÉJAÏA A FFAIRE DE L ESTIVANT D ’E L -O UED TUÉ À S OUK E L -T ENINE 3 456 nouveaux bacheliers attendus Page 5. BOUIRA U NIVERSITÉ A KLI M OHAND O ULHADJ Takfarinas entame sa tournée nationale, qui le conduira à travers cinq wilayas du pays, dont Oran, Canstantine, Tizi-Ouzou et Alger, aujourd’hui à partir de Béjaïa. Pages 2 et 3. AÏT YAHIA L A 11 E ÉDITION LANCÉE AVANT - HIER Ath Hichem renoue avec la Fête du tapis Page 2. «ON S’ÉCLATERA COMME DES FOUS Anâam iiiih Les auteurs du crime devant le procureur demain LIGUE 1 L E CHAMPIONAT NATIONAL DE FOOTBALL REPREND CE WEEK - END La JSK à huis clos à Tizi-Ouzou et le MOB à Médéa Page 4. SOUR EL-GHOZLANE Saisie de 189 600 sachets de tabac à chiquer contrefaits Pages 23 et 24. EXCLUSIF TAKFARINAS PARLE DE SA TOURNÉE , DE SON NOUVEAU DOUBLE ALBUM EN PROJET ET DE PLEIN D AUTRES QUESTIONS ISSN 1112-3842

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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - VENDREDI 10 - SAMEDI 11 AOÛT 2018 - N°4944 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com

Page 4.

BÉJAÏA AFFAIRE DE L’ESTIVANT D’EL-OUED TUÉ À SOUK EL-TENINE

3 456 nouveauxbacheliersattendus

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BOUIRA UNIVERSITÉAKLI MOHAND OULHADJ

Takfarinas entame sa tournée nationale, qui le conduiraà travers cinq wilayas du pays, dont Oran, Canstantine,

Tizi-Ouzou et Alger, aujourd’hui à partir de Béjaïa. Pages 2 et 3.

AÏT YAHIALA 11E ÉDITION LANCÉEAVANT-HIER

Ath Hichemrenoue avec la Fête du tapis

Page 2.

«ON S’ÉCLATERACOMME DES FOUSAnâam iiiih !»

Les auteurs du crime devant le procureur demainLIGUE 1 LE CHAMPIONAT NATIONALDE FOOTBALL REPREND CE WEEK-END

La JSK à huis clos à Tizi-Ouzou et

le MOB à Médéa

Page 4.

SOUR EL-GHOZLANE

Saisie de 189 600sachets de tabac à chiquer contrefaits

Pages 23 et 24.

EXCLUSIF

TAKFARINAS PARLE DE SA TOURNÉE, DE SON NOUVEAUDOUBLE ALBUM EN PROJET ET DE PLEIN D’AUTRES QUESTIONS�

ISS

N 1

112-

3842

Les Canar is et leur nouveaucoach, Franck Dumas, veu-lent réussir leurs débuts en

gagnant leur premier match etentamer, ainsi, la nouvelle saisonsur une bonne note. Après une pré-paration de plusieurs semaines àAlger puis en Allemagne, le coachFranck Dumas mise sur une victoi-re pour prétendre à jouer les pro-chains matchs avec une grandemotivation. «Je regrette l’absencedes suppor ters car on voulait vrai-ment jouer devant eux lors de cetterencontre. Néanmoins, on fera lemaximum pour glaner les points dela confrontation. J ’ai déjà monidée sur notre adversaire qui estune bonne équipe et on fera toutpour le battre. On veut satisfaireles fans», a déclaré Dumas à pro-pos du match lors du point de pres-se de mardi passée. Côté effectif, laJSK ne jouera pas avec tous sesatouts face à la JSS. En effet, pasmoins de quatre éléments ne sontpas concernés par cette rencontre àsavoir le Burundais Fiston et le tr io

d’émigr é Slama, Amaouche etHamroune en raison de problèmesadministratifs à savoir l’absence deTMS non encore envoyés par lesFédérations des pays de leurs ex-clubs.

Sans Fiston ni

les trois émigrés

Les autres joueurs sont tous dispo-nibles dont les nouvelles recrues, àl’image du gar dien Slahi, desdéfenseur s Belaili et Soyad, lemilieu de ter rain Benkhelifa et l’at-taquant niegrain Uche, appelés àfaire leur première appar ition offi-cielle sous le maillot Jaune et Ver t.Même le milieu de ter rain LyesBenyoucef, blessé à la cheville lorsdu dernier match amical face à l’é-quipe réserve, sera opérationnel cesoir face à la Saoura. Le coachDumas utilisera toutes ses car tesgagnantes au cour s de cette

confrontation pour rempor ter sapremière victoire de la saison. Cequi reste le souhait de tous lesamoureux des Jaune et Ver t quiattendent ce match avec impatien-ce. Les Canar is devaient effectuerleur dernière séance d’entraîne-ment hier soir à 19h, dur antlaquelle le staff technique aappor té ses derniers réglages enprévision de ce match rentr antdans le cadre de la premièrejournée du championnat de la ligue1 Mobilis. Dumas a demandé à sespoulains de garder leur concentra-tion et de faire le maximum pourréussir une belle par tie. En face, laJS Saoura, vér itable révélation lasaison dernière avec une positionde dauphin et qui a fait un bonrecrutement en engageant, entreautres, l’ex-attaquant de la JSK,Boualouidet, le défenseur del’USMA Khoualed et le milieu deter rain Aouedj, se présentera au

stade du 1er novembre de Tizi-Ouzou avec la ferme intention derepar tir avec un résultat probantdans le but de rééditer son excel-lent parcours, elle qui fait par tiedes rares clubs ayant conservé soncoach, Nabil Neghiz.

Les Espoirs

Belkacemi et Aït

Abdeslam convoqués

Les deux jeunes espoirs de la JSKpromus en seniors cette saison, àsavoir le défenseur latéral droit AïtAbdeslam et l’attaquantBelkacemi, sont retenus dans laliste des 18 concernés par le matchde ce soir face à la JSS. Les deuxjoueurs ont gagné la confiance deDumas après les belles facettes dejeu qu’ils ont démontrées lors de lapréparation.

M. L.

SP RTS

Alger Tizi-Ouzou Bouira Béjaïa

La Météo du Jour

Max: 31 Max : 33 Max : 34 Max : 27

Min : 22 Min : 20 Min : 18 Min : 17QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONVENDREDI 10 - SAMEDI 11 AOÛT 2018 N°4944

La JS Kabylierecevra la JS

Saoura, ce soir à19h au stade du

1er novembre, à huis clos, pour le compte de la

première journéede la Ligue 1

Mobilis, saison2018-2019.

LIGUE 1 MOBILIS (1e j) JS Kabylie - JS Saoura, aujourd’hui à 19h

Pour le jeune milieu de ter rainde la JSK Anis Renai, son

équipe est fin prête pour lematch d’aujourd’hui face à la JSSaoura. « Dieu merci, le moralest au beau fixe et nous sommescar rément concentrés sur notresujet. Après plusieurs semainesde travail, nous sommes prêtspour débuter la compétition. Nossommes conscients de ce qui nousattend et on fera le maximumpour être à la hauteur. Le matchne sera pas facile face à uneéquipe qui viendra chercheraussi un bon résultat. Cependant,on jouera sur notre ter rain avecl’objectif de gagner la par tie.Une victoire lors de cettepremière journée nous motiveradavantage pour la suite duparcours. C’est vraimentdommage qu’on jouera cetterencontre à huis clos car onvoulait jouer devant nos cherssuppor ters. Néanmoins et malgréleur absence, nous sommesdéterminés à tout faire pourgagner la par tie et leur procurerde la joie » nous a-t-il déclaré. Apropos de ses ambitionspersonnelles lui qui a fait bonneimpression lors des matchsamicaux, Renai se dit prêt à tenirsa place si le coach lui fera appel.«Je travaille beaucoup car jeveux réussir une grande saisonavec mon équipe. Durant lasaison écoulée, je n’ai pasbeaucoup joué, c’est pour cetteraison que je cravacherai touteau long de la saison en cours etinchallah je réussirai beaucoupde belles choses». M. L.

ANIS RENAI, milieude terrain de la JSK

«Offrir lavictoire à nossupporters»

Lors du point de presse qu’il a animé, hiermatin au siège du club, le coach de la JSK

Franck Dumas a abordé plusieurs pointsconcernant son club à la veille de la confron-tation face à la JSS. D’emblée, le coach kaby-le a annoncé le défenseur axial, le franco-algé-r ien Samy Slama, annoncé comme titulairedans l’axe aux coté de Nabil Saâdou, n’esttoujours pas qualifié à la JSK, au moment oùla direction du club attend toujours la récep-tion des TMS des deux autres émigrés, àsavoir, Hamroune et Amaouche, de la par t dela Fédération française (FFF), tout commecelui du Bur undais Abdur azak Fiston.«Faute du TMS, Slama ne sera pas concernépar le match face à la JSS. C’est le casd’ailleur s pour Amaouche, Hamroun etFiston. On attend leur TMS d’un moment àun autre», a déclaré Dumas. Devant cettesituation, Dumas a affirmé, toutefois, qu’il aun plan (B). «On attend toujours d’avoir leTMS des trois joueurs qui peuvent ar r iverd’un moment à l’autre pour pouvoir être qua-lifiés. Cependant, j’ai un plan (B) au cas où lesjoueurs en question ne seraient pas concernéspar le match», a précisé le technicien français.

Questionné si c’est le transfuse du RCA,Souyad, qui remplacera Slama officiellementout, le coach a répondu par l’affirmative«Effectivement Souyad jouera à la place deSlama, et je trouve que c’est la solution la pluslogique. Le joueur est prêt à assurer cettetache».

«On doit battre la JSS»

A propos du match d’aujourd’hui face à laJSS, Franck Dumas a affirmé que son équipejouera pour la victoire et qu’il a son idée surla JSS. «J ’ai visionné des vidéos sur notreadversaire et j’ai mon idée sur ce club. Onjouera pour gagner la par tie et les joueursdoivent faire ce qu’il faut faire».

«Le départ d’El Mouaden

et Thiam n’a pas

perturbé le groupe»

Revenant sur la libération du milieu de ter -rain Mohamed Thiam, le coach de la JSK aaffir mé que la décision était difficile àprendre. «La libération de Thiam est un choix

compliqué. C’est un joueur qui possède dutalent et j’ai eu une discussion avec lui. C’estplus facile de trouver un numéro six, que detrouver un avant centre, à savoir, un neuf», a-t-il indiqué. Questionné si le dépar t d’ElMouaden et Thiam, à quelques jours seule-ment du début du championnat, a eu derépercussions sur le groupe, Dumas a affirméque leur dépar t n’a pas per turbé l’équipe.«Le dépar t d’El Mouaden et Thiam n’a pasper turbé l’équipe. Le groupe est resté concen-tré malgré le dépar t des deux joueurs», aestimé le coach de la JSK.

«Saâdou, 1er capitaine,

Boukhanchouche, 2e

et Oukaci, 3e»

Pour la question du capitanat, Franck Dumasa affirmé avoir tranché en désignant troiscapitaines de l’équipe, dont le premier sera ledéfenseur axial Nabil Saâdou. «C’est Saâdouqui est le premier capitaine de l’équipe, etBoukhanchouche et Juba Oukaci sont deuxiè-me et troisième capitaines», a précisé le coachkabyle. Inter rogé sur les cas de Boukha-

nchouche et Benaldjia introduits devant leconseil de discipline, Dumas a affirmé qu’il nebadine pas avec la discipline «c’est inadmis-sible que des joueurs ar r ivent aux entraine-ments en retard car c’est un manque de res-pect, et pour le club et pour leurs équipiers.S’il s’agissait d’une maladie ou d’un décès ceserait acceptable, mais je n’accepterai jamaisqu’on me dise problème de route. On doitvenir à l’avance ou passer la nuit à Tizi-Ouzou », a précisé Dumas.

«Des séances

ouvertes aux supporters»

Pour clore son point de presse le coach de laJSK a dévoilé que des séances d’entraine-ments seront ouver tes aux suppor ter s auniveau du stade du 1er novembre de Tizi-Ouzou. « C’est vrai que durant la préparationd’intersaison, on s’entraine à huis clos, maisil y aura des séances qui seront ouver tes auxsuppor ters comme c’est le cas dans tous lesclubs», a-t-il promis.

M. L.

FRANCK DUMAS, entraîneur de la JSK

«J’ai la solution pour les non-qualifiés»

PREMIER TEST POUR DUMAS

La Dépêche de Kabylie : Vousrevenez en Algérie pour unetournée nationale, c’est unrêve qui se réalise ?

Pour une première, oui. Je suistoujours heureux de revenir voirles miens même pour un seulconcer t. J ’allais dire pour uneseule chanson. Juste un momentde communion. Enchaîner sixspectacles de suite est donc unr êve qui se r éalise, je suisd’accord avec vous.

Heureux ?Oui, très heureux de retrouverles miens. Ceux-là même qui sontmon oxygène ar tistique.Heureux de commencer cepèler inage par Béjaïa, avant deme rendre à Oran, Constantine,Aokas, Tigzir t… Heureux defaire ce que j’aime le plus,communier avec mon public.

Pourtant, on vous sent un peuamer…

Je ne pense pas que ce soit del’amer tume. Disons un peu detr istesse. Et je pense qu’il y a dequoi, quand on sait qu’en plus detrente ans de car r ière, je n’ai faitqu’une quinzaine de concer tsdans mon pays. Et là, j’en fais sixde suite en dix jours…

Vous en connaissez les raisons?

Elles sont multiples et var iées.Qu’elles soient objectives ousubjectives, je pense qu’elles sontconnues. Revenir là-dessusprendra trop de temps. Et puis

qu’impor te les raisons. S’il estvrai qu’il ne faut pas occulter etencore moins oublier les er reursdu passé, il est temps de nousoccuper de l’avenir, c’est ce quiimpor te le plus.

Vous l’avez dit précédemment,cette tournée vous est tombée du ciel…

Oui, on peut dire ça. J ’ai ditaussi que mon pays me manque,que je n’ai pas chanté à Batnadepuis 28 ans. C’est frustrantquand un ar tiste ne rencontrepas les siens, là où ils se trouvent.Sur tout dans les coins les plusreculés du pays. J ’ai cité Batnacomme j’aur ais pu citern’impor te quelle ville ou villaged’Algér ie où je ne me suis pasrendu. J ’aime le moindre recoinde mon pays. J ’aime mescompatr iotes, là où ils setrouvent…

Et quel est le coin dans lequelvous aimeriez le plus vousproduire ?

À Tablat…

Pourquoi ?C’est un no man’s land, qui enplus n’est pas loin de la capitale.Un coin «inconnu» qui n’estpour tant qu’à 70 km d’Alger. Etdes «Tablat», il n’y a que cela enAlgér ie. Pas une parcelle, pas unAlgér ien de ce pays ne doit êtreconsidéré comme mineur ni nedoit être oublié. C’est à nousd’aller vers eux. Quand quel-qu’un vous tend la main, il fautfaire un pas vers lui pour la lui

ser rer. Et si j’ar r ive à me produi-re dans une de ces régions-là, jeserai comblé. Pour moi, tous lesAlgér iens, là où ils se trouvent,mér itent les mêmes égards et lemême respect. De Tamanrasset àSidi Fredj, je me sens par toutchez-moi. Et le souhait de toutar tiste qui se respecte est d’allerpar tager avec les siens, sescraintes et ses espoirs. Qui peutmieux que la culture, et la chan-son en par ticulier, semer l’amouret la fraternité entre les gens ? Lamusique est la langue del’amour, c’est la voie de l’espoir.Elle est la nour r iture de l’âme.

Revenons à votre tournée quidébute samedi (ndlr aujour-d’hui) et qui vous emmèneradans plusieurs villes du pays.Comment la voyez-vous ?

Je ne peux pas la voir. Avant decommencer ma tournée, je nepeux que rêver. Et dans monrêve, elle m’apparaît belle, festi-ve et fraternelle. En attendantque le songe se réalise, ce que jepeux dire c’est que je suis en plei-ne forme. Ma joie redouble mesforces et celles de tout mon grou-pe. Ensemble, nous n’avonsménagé aucun effor t pour être àla hauteur de tous ceux vers quinous allons. Et cela nem’empêche pas d’avoir peur demal faire. J ’ai un trac fou. Maiscela est le propre des ar tistes quirespectent leur public.

En Kabylie, on parle toujoursde vos deux derniers concerts

aux stade de Béjaïa et de Tizi-Ouzou … Plus de 20 000 per-sonnes y ont assisté.

Avant de vous r épondre, parsouci de sincér ité, je dois direque la «scène», où qu’elle setrouve, est sacrée pour moi. Je nefais aucun calcul. J e m’offreentièrement et sans parcimonie àtous ceux qui viennent me voir.Et qu’impor te le lieu ou ladimension de la scène. Pour reve-nir aux deux concer ts de Béjaïaet Tizi-Ouzou, je comprends toutà fait qu’ils soient restés dans lesmémoires. Ils étaient tout simple-ment grandioses. J ’ai éprouvéautant, sinon plus, de plaisir queles milliers de fans qui se sontdéplacés à ces deux concer ts. Jene peux donc pas les oublier nonplus.

Au fil des années et de vos productions, vous êtes devenuune icône de la musique algé-rienne. Vous sentez-vous uneâme de porte-étendard d’unemusique ou d’une cause?

Mais alors pas du tout. Je ne meconsidère que comme unehumble pier re d’un immenseédifice que des millionsd’Algér iens, depuis la nuit destemps, ont contr ibué à ér iger etque les génér ations d’aujour -d’hui continuent à for tifier. Jene suis pas dans la musique enquête d’un quelconque prestigeou tout autre avantage. Je mefais un devoir de perpétuer mesracines musicales. (...)

Vendredi 10 - Samedi 11 août 2018L’ÉVÉNEMENT2

TAKFARINAS parle de sa tournée, de ses projets et de plein d’autres questions...

Takfarinas est deretour ! Chacune de

ses sorties est unnouveau, un inédit

voyage. Sa musiques’écoute et se danse àla cadence d’une voix

étonnante. Dans lemilieu professionnel,

Takfarinas faitl’unanimité. Il force

l’admiration, laconsidération et lerespect. Il est fort

remarquable par sarigueur et sa discipline

et son sensd’improvisation très

aigu. Il a indéniablement

contribué àdéghettoïser la

musique kabyle. Entournée nationale, qui

démarre aujourd’hui deBéjaia. Pendant six

soirées, à pleinspoumons, comme au

combat, Takfarinasracontera l’Algérie et le

monde. Dans cetteinterview exclusive à la

Dépêche de Kabylie,comme à son

accoutumée, il nousrépond sans détours…

«J’ai un double album pour début 2019»

«Onn s’éclateracommee dess fous!! Anaâmm iiiiihh !»Le 11 août : Béjaïa (stade scolaire) Entrée gratuite.

Le 13 août : Oran (Théâtre de verdure) Entrée gratuite.

Le 15 août : Constantine (Esplanade centre culturel)

Entrée gratuite.

Le 17 août : Alger (Esplanade Riadh el Feth)

Entrée gratuite.

Le 19 août : Aokas (Stade) Entrée payante.

Concert à caractère humanitaire.

Le 20 août : Tigzirt ( Espace Louni)

Entrée payante 1500 DA

(...)La musique est la langue del’amour et son synonyme le plusproche, c’est l’espoir. Elle est lanour r iture de l’âme. Mais, siaimer son pays, lutter pour sonidentité amazighe, faire en sor teque ce que je fais, c’est à dire mamusique, soit digne des enfants demon pays, alors oui, je suis unpor te-étendard comme l’étaient,le sont et le seront ceux qui ontl’Algér ie dans le cœur.

Et l’engagement,c’est quoi pour vous ?

Les temps ont changé et l’accep-tion des mots aussi. Pour moi,l’engagement c’est d’abord d’êtreefficace, à son poste, utile à sasociété. L’engagement, c’est fairece qu’on fait, avec amour et sincé-r ité.

Vous avez un public qui vousreste fidèle depuis vos débutsdans la chanson. Ce n’est pascommun. C’est quoi votre

potion magique ?Il n’y a ni potion ni aucun autresecret. Il y a une citation qui dit :«On peut tromper une personnetout le temps, on peut trompertout le monde quelques temps,mais on ne peut pas tromper toutle monde, tout le temps». Si lepublic aime toujours ce que jefais, c’est tout à mon honneur. Jeme dis que je ne me suis pastrompé et que je les ai respectés.En fait, dans ce que je fais, je suismon premier public. Si une com-position ou un texte ne me plaisentpas, je les jette. Je ne peux pasfaire admettre aux autres ce quemoi je refuse. Cela ne m’empêchepas pour autant d’être attentive-ment à l’écoute de mon public. Iln’y a donc pas de recette précise.Par fois, r ien qu’à cappella, untube peut naître. Je ne vous donnecomme exemple que la chanson«Ayassas nezzahr iw» qui ne fut nipromotionnée ni accompagnéed’un clip, et pour tant elle a eu leloisir de plaire même à ceux qui ne

comprennent pas le kabyle.Maintenant, s’il faut absolumentpar ler de recette, je vous dirai queje suis exigeant dans le processusde cr éation de ma musique.J ’aime taquiner la per fection,mais je sais aussi qu’on ne l’at-teint jamais.

Aujourd’hui, on parle d’unstyle Takfarinas, vous êtes àpart entière un genre musical :la Yal musique. Mais vous nepouvez pas ne pas avoir desources d’inspiration…

Quel est l’ar tiste de par le mondequi peut prétendre ne pas avoir desources d’inspiration, de racinesar tistiques, de muses ancestrales ?Tout se fait en s’inspirant de ceuxqui nous ont précédés. Après, ils’agit de s’inscr ire dans la conti-nuité, en collant à son temps, enchantant pour la tête, pour lecœur, pour le corps et sur toutpour son âme.

Takfarinas est sorti des gares et

des sentiers de la Kabylie, il estconnu non seulement auMaghreb mais aussi ailleurs…

Je suis fier de chanter pour mesfrères de «sang», là où ils se trou-vent. Mais, ne trouvez-vous pasque c’est autrement productifquand un ar tiste chante dans salangue pour toute l’humanité ? Lamusique est le langage universelpar excellence et, en ce qui meconcerne, j’en use en tant que tel.La musique n’est pas seulementun véhicule de communication,elle est mieux, c’est un véhicule decommunion.

Cela fait sept ans que vousn’avez pas produit de nouvelalbum….

Et ça fait sept ans que je souffre etque je cogite.

Et alors… ? Je suis en studio depuis une annéeet demie et ce n’est pas fini…Mais disons que je ne suis pas loinde ce que je veux. Le travail est à

80% ficelé. Ce sera un doublealbum. Je devrais finir le travaild’ici la fin de l’année.

C’est quoi la nouveauté ?J ’ai été en quête du nouveau dansle nouveau. Tout ce que je peuxdire de plus sur le sujet c’est qu’ily aura beaucoup de duos.

Et la sortie c’est pour…Normalement ce sera pour le pre-mier tr imestre de 2019

Le traditionnel mot de la fin…Je ne peux terminer que par de lareconnaissance et des remercie-ments, par ticulièrement àl’ONDA et à tous ceux qui ontcontr ibué à ce que cette tournée sefasse. Ils sont nombreux. Je tiens àleur témoigner toute ma gratitudeet mon respect. Donc rendez-vousà tous. On s’éclatera comme desfous. Anaâm iiiih !

Entretien réalisé par Ahmed Ammour

Vendredi 10 - Samedi 11 août 2018 L’ÉVÉNEMENT 3

Aït Hichem renoue avec la Fête du tapis

La 11ème édition de la Fête du tapisd’Ait Hichem a ouver t ses por tes,

avant-hier jeudi, en présence du directeurgénéral de l’ar tisanat du ministère dutour isme et de l’ar tisanat, accompagnéd’une délégation de hauts cadres du sec-teur, de l’intér imaire du directeur dewilaya du tour isme, du président de lachambre de l’ar tisanat de la wilaya deTizi-Ouzou, des autor ités locales et d’unefor te délégation d’élus à l’APW de Tizi-Ouzou. La cérémonie fut r iche en cou-leurs et très animée. Les organisateurs,par ticulièrement les femmes tisseuses,avaient planté le décor, depuis la veille,avec l’installation des ar tisans, alors queles préparatifs avaient commencé avec leroulage du couscous, depuis plus d’unmois. Un tel événement ne s’improvisepas. Il demande beaucoup de réflexion etde concer tation pour les différentsacteurs. Les villageois d’Aït Hichem occu-pent une place prépondérante dans laconduite de la manifestation. Les plusâgés, rompus à ce genre de manifesta-tions, veillaient au grain. Toute unearmada de jeunes gens et de jeunes filles,sour iants, sillonnent le site de l’expositionpour guider les visiteurs. Des jus, du théet des gâteaux sont mis gracieusement à ladisposition du public en attendant quetous les présents prennent par t au ban-

quet (lwaâdha), servi au réfectoire de l’é-cole. La fête avait commencé de bonneheure à Aït Hichem par une troupe folk-lor ique «tbel». L’école pr imaire de lalocalité était noire de monde, dès les pre-mières heures de la matinée, avec unefor te présence d’invités de nombreux vil-lageois des deux sexes, enthousiastes,semblant reprendre goût à leur fête aprèsune longue éclipse de dix années (de 2007à 2016). Cette absence (de la fête) que lesvillageois semblent regretter, est revenueplusieurs fois dans les discours des nostal-giques de «la belle époque» dont ils nesont pas peu fiers. Dès l’entrée de l’école,un grand por trait de Da Larbi, le fonda-teur de la fête du tapis, attire l’attentiondu visiteur. Les étrangers à la région s’in-formaient sur cet homme, connu et res-pecté dans la région, décédé en 1993. LesAït Hichem lui rendent hommage àchaque événement.

Les femmes tisseuses

à l’honneur

Les femmes tisseuses, comme chaqueannée, se sont rassemblées sous un chapi-teau dans la cour de l’école pour assister àl’ouver ture officielle de la manifestation.L’ombre de leurs ainées, aujourd’hui dis-parues, plane sur les lieux. Au fond de la

tr ibune, faisant face au public, plus d’unetrentaine de por traits, les représentant,sont accrochés en guise de décor. Pendantque les plus jeunes tisseuses s’affairaientà l’organisation, le groupe des anciennes,dont la plupar t sont adhérentes à l’asso-ciation, prenait place à l’ombre, atten-dant la fin de la cérémonie pour rejoindreleur s stands. Habillées de leur s plusbeaux atours, elles semblaient heureusesd’être distinguées lors de cette fête dontelles sont les actr ices pr incipales. Lesjeunes villageois allaient de l’une à l’autrepour les congratuler. Elles se faisaient unplaisir de discuter avec d’autres visiteursqui les sollicitaient sur leur parcours dansle domaine du tapis. Elles racontaientl’histoire du tapis avec force détail, citantles premières tisseuses telles MesdamesPér in, Chantereaux, Abdeslam, Zemour ijusqu’à leurs collègues décédées telles NaTaous, na Ghnima ou Na Ldjazir a.Par lant de leur situation actuelle, elles necessent de rappeler, comme chaque année,«toutes les difficultés» auxquelles ellesfont face dans leur travail quotidien. «Lecoût de la vie et sur tout les pr ix de lalaine» jouent un rôle sur le pr ix de revientdes tapis. «Nous aimer ions trouver lamatière première à bon pr ix pour vendremoins cher nos produits», confie unesexagénaire qui avoue que «les ventes nesont plus aussi impor tantes qu’au tempsdes tour istes étrangers. Les gens de cheznous n’achètent nos tapis que pour laconstitution du trousseau de la mar iée.»Taous Aït Ouazzou, présidente de l’asso-ciation des femmes tisseuses pour la sau-vegarde et la promotion du tapis d’AitHichem, est l’une des membres les plusactifs qui ont milité pour le retour de lafête du tapis, à Aït Hichem, village de sesor igines. Selon elle, «pour cette 11e édi-tion, soixante par ticipants, dont dix huitfemmes tisseuses représentant le tapis duvillage organisateur de l’événement, etune quarantaine d’autres ar tisans et ar ti-sanes de différentes spécialités, ont étéinstallés dans le site réservé à cet effet.»Elle signale également que parmi lesexposants, cer tains sont venus de wilayaséloignées telles Ghar daïa, Touggour t,Khenchela et Béjaïa. Avant de procéderà l’ouver ture officielle de l’exposition, lesofficiels dont monsieur Tahar BenSlimane le P/APC d’Aït Yahia, le direc-teur de l’ar tisanat et autres ont étéappelés à la tr ibune, à tour de rôle pour

une pr ise de parole. En tant que présiden-te de «Azetta», madame Aït Ouazzou pr itla parole pour souhaiter la bienvenue auxhôtes de cette manifestation. La plupar tdes orateurs regrettent que la fête dutapis ait été mise sous l’éteignoir durantdes années. Lila Hadj Arab dira à ce pro-pos: «ceux qui veulent préserver le tapisd’Ait Hichem, c’est à Aït Hichem qu’ilsdoivent le faire». A son tour, Tahar BenSlimane, le P/APC d’Aït Yahia, comme denombreux orateurs, rendra hommage àcelles qui ont milité pour que le tapisrevienne à Aït Hichem. «C’est grâce auxeffor ts consentis par les femmes tisseusesque le tapis est revenu à son lieu de nais-sance». Une déclaration suivie d’un ton-ner re d’applaudissement et de youyous. Ilrendra «un hommage appuyé à toutescelles qui nous ont légué cet ar t ances-tral», considéré ici comme un trésor. Leprésident de l’APW, quant à lui, aprèsavoir rendu hommage aux femmes tis-seuses vivantes ou défuntes, dira que «letapis d’Aït Hichem représente un symbo-le qui por te l’identité de cette région et dupays tout entier.» S’adressant aux ar ti-sanes il ajoutera «nous sommes fiers devotre combat. Nous étions, nous sommeset nous serons avec vous.» Il annonceraque «l’APW vous fait don de cinq centmille dinars (50 millions de centimes). Ledirecteur de l’ar tisanat de la wilaya, BenAli, qui abonde dans le sens de ceux quil’ont précédé à la tr ibune, par lera quant àlui de cette «valeur nationale », ajoutantque «nous sommes disposés à prendre encharge toutes vos doléances». Le discoursle plus long est revenu à l’un des doyensdu village, Monsieur Aït OuazzouMohamed, ancien président du comité,qui a eu à organiser plusieurs éditions dela fête du tapis. Il dira d’emblée que «si letapis a gardé son identité, c’est grâce à cesfemmes tisseuses jeunes ou vieilles. «…Jene peux que saluer son retour (la fête dutapis) ou plutôt sa résur rection après unelongue éclipse qui a failli sonner songlas… Il ser ait inutile de relater lespér ipéties d’une sombre pér iode qui atransformé une activité flor issante en uneentrepr ise de colpor tage… Notre espoirest grand quant à la repr ise de l’ar tisanatqui est presque la seule ressource de nom-breuses familles. Le premier pas est déjàfranchi mais le chemin est encore long…»

A.O.T.

AÏT YAHIA La 11e édition lancée avant-hier

«On s’éclateracomme des fous! Anaâm iiiiih !»

Le procureur général près le tr ibu-nal cor rectionnel de Kher rata a

précisé, avant-hier, devant la presse,que cinq individus présumés auteursde l’assassinat du dénommé ZoubirAissa, un citoyen or iginaire de lawilaya d’El-Oued, ont été ar rêtés.«Pour éclairer l’opinion publique eten application de l’ar ticle 11 du codede procédure pénale, j’affirme qu’endate du 1er août 2018, les services dela Gendarmer ie de Souk El-Tenineont reçu un appel émanant du centreopér ationnel du groupement deBéjaïa faisant état de l’admission auCHU de Béjaïa du dénommé ZoubirAïssa, qui a été agressé physiquementsur le ter r itoire de Souk El-Tenine,au lieu dit plage Lota, wilaya deBéjaïa. Aussitôt avisée de l’affaire, lapolice judicaire a été instruite à l’ef-fet d’ouvr ir une enquête préliminairepour identifier les auteurs de cetteagression et leur ar restation», a-t-ilindiqué, tout en donnant le déroulé

d’un «malentendu» qui a viré à latragédie. «Il ressor t des témoignagesrecueillis auprès des deux compa-gnons de la victime, que le dénomméZoubir Aïssa a refusé d’obtempérer àleur demande (ses agresseurs, ndlr )por tant paiement d’une contrepar tiepour stationner sa voiture. Ces der -niers se sont autoproclamés, hors detout cadre légal, gardiens du parkingau niveau de la plage citée précédem-ment. Devant le refus de la victime depayer, cette bande de malfaiteurs l’aattaqué en lui assénant un coup àl’arme blanche, causant son décès»,a-t-il expliqué, précisant que les pre-mières investigations menées par leséléments de la br igade de laGendarmer ie de Souk El-Tenine sesont soldées par l’ar restation de cinqindividus. «Cinq individus ont étéinterpellés et gardés à vue. Ils serontprésentés devant nous (le parquet deKherrata, ndlr ) ce dimanche (demainndlr ), au terme de l’enquête prélimi-

naire», a-t-il dit, soutenant que tousles moyens ont été mobilisés pour«recueillir toutes les preuves en rap-por t avec l’affaire». Le procureurgénéral près le tr ibunal cor rectionnelde Kherrata a promis, au terme de saconférence de presse, que «la loi seraappliquée dans toute sa r igueur pourcombattre ce genre de cr ime et assu-rer la sécur ité des personnes et deleurs biens». Il est à relever, parailleurs, que le procureur du tr ibunalde Kherrata a refusé d’entamer saconférence avant l’ar r ivée des jour -nalistes de la télévision étatique alorsque ces derniers n’ont été invités quemoins de deux heures avant le débutde la conférence. Il avait falluattendre presque trois heures pouravoir ces br ibes d’information quiont fait par t de la mise sous mandatde dépôt de cinq individus, au lieu detrois comme annoncé dans nos précé-dentes éditions.

D. S., A. K. et A. G.

DEUIL Au lendemain de l’assassinatde l’estivant d’El-Oued à Souk El-Tenine

L’action de ces der -nier s inter vient lejour de l’enter re-

ment du jeune hommed’El-Oued, qui a succombémardi à ses blessures suiteà son agression par des«par kingueur s», le 1eraoût dernier sur la plage deLota, dans la commune deSouk El-Tenine. Lesmembres de l’associationéco-tour istique «lesAiguades», initiatr ice del’action, entendent, parcette action, interpeller lesautor ités locales sur la pro-lifér ation des par kingsanarchiques, et aussi pré-senter leurs condoléances àla famille du défunt. Dansune déclar ation renduepublique, l’association éco-tour istique «les Aiguades»a qualifié l’acte dont a été

victime Zoubir Aïssa de«cr ime odieux que r ien nepeut justifier». «Ce n’est niun acte isolé, ni unedémence passagère, maisun meur tre pr évu dansl’espr it, le programme et lalogistique des auteurs. Eneffet, comment n’y a-t-ilpas pr éméditation alor sque la mafia des parkingsaborde les usagers avec desgourdins, des bar res de feret des poignards à la mainpour imposer ce racket quenul n’ignore ? Ce n’estmême pas un moyen d’inti-midation puisqu’ils en ontfait usage à maintesrepr ises», dénonce-t-on, enaccusant les pouvoir spublics de «passivité»,sinon plus, face à ce fléauqui vient d’endeuiller unefamille d’El-Oued. Cespratiques se font au vu etau su des autor ités à tous

les niveaux, qui, loin desubir les affres de ce phé-nomène, ferment les yeuxet laissent faire, se conten-tant d’hypocr ites commu-niqués inter disant, soitdisant, ces pratiques sansle moindre suivi, ni mêmeune volonté de le fairequand on sait que ces par -kings se tiennent à deuxpas des commissar iats etque des patrouilles passentet repassent devant cespar kings au niveau detoutes les plages. «La res-ponsabilité des institutionsest entière ; comment nel’est-elle pas lor sque lesimple citoyen est appré-hendé pour le por t d’uncoupe-ongles, considér écomme une arme blanche,au moment où des hordesde voyous et de barbaresexhibent des bar res de feret des gourdins en toute

quiétude ?», s’inter roge-t-on, estimant que «la res-ponsabilité des autor itéslocales est entièrementengagées» dans cette affai-re. Dans la wilaya deBéjaïa, «les maffias dupar king et du foncierimposent leur diktat auxinstitutions de laRépublique», dénonce l’as-sociation «des Aiguades»dans sa déclaration, touten s’estimant «dans ledroit de nous demanderqui en est, ou qui en sontles protecteurs». Lors deleur action, les membres deladite association et denombreux citoyens venusexpr imer leur «consterna-tion» suite au meur tre dujeune d’El-Oued, ont dit«non à l’impunité», «non àla complicité» et, «pourune sécur ité permanente».

D. S.

Desassociatifs etde nombreux

citoyens ont déposé,

avant-hierjeudi, une

gerbe de fleurset allumé des

bougiesdevant leportail du

siège de lawilaya de

Béjaïa.

Vendredi 10 - Samedi 11 août 2018ACTUALITÉ4

Colère et indignation à Béjaïa

«Les 5 présumés auteurs du crime devant le procureur demain»

Tribunal de Kherrata

Aïn-Bessem

Un nourr isson de trois mois a été retrouvé abandonné,hier vendredi vers 13h, dans un sac en plastique près de

la place publique en plein centre-ville d’Aïn-Bessem. Selondes sources locales, le bébé, de sexe féminin, a été retrouvévivant par des citoyens qui ont aler té les services de sécur itéet la Protection civile. Le nourr isson a été aussitôt transpor tévers la maternité de l’hôpital d’Aïn-Bessem, où il se trouvesous surveillance médicale. La nouvelle, telle une traînée depoudre, a vite fait le tour de la ville. Par ailleurs, les élémentsde la Police judiciaire ont immédiatement ouver t une enquêtepour rechercher les parents du bébé. Ce dernier serait vrai-semblablement placé sous tutelle judiciaire avant d'êtretransféré au foyer pour enfants abandonnés de Bouira.O. K.

Un nourrisson abandonné dans la rue

El-Hachimia

Un grave accident de la circulation s'est produit, mercredidernier en fin d’après-midi, à quelques encablures de la

localité d’Ouled Saâdi, relevant de la commune d’El-Hachimia, au sud du chef-lieu de la wilaya de Bouira.L’accident qui s’est produit sur un chemin communal aimpliqué un véhicule de type Renault Express et un autre detype Renault Kangoo. L'accident, dont seule l'enquête de laGendarmer ie nationale déterminera les causes, a coûté la vieà un jeune de 27 ans qui succomba quelques minutes aprèsl'ar r ivée des secours. Deux autres personnes ont été blesséeslors de cet accident, et ont été évacuées par la protection civi-le vers l'hôpital de Sour El-Ghozlane.Massinissa A.

Un mort et deux blessés dansun accident de la circulation

Saharidj

Un incendie s’est déclaré, mercredi dernier aux environsde 17h, dans une forêt de pins d’Alep près du village

d’Illilten, relevant de la commune de Sahar idj, au Nord-estdu chef-lieu de la wilaya de Bouira. Selon la Protection civile,l’incendie qui a duré plus de trois heures, a réduit en cendresplus de quatre hectares de forêt. Vu l'accès difficile à l' inté-r ieur de la forêt, l' incendie a donné du fil à retordre auxéquipes spécialisées des sapeurs-pompiers et des agentsforestiers qui, pour parvenir à sa maîtr ise et l'éteindre, ont mobilisé d' impor tants moyens humains et matér iels.L' intervention rapide et conjuguée de la Protection civile et la Conservation des forêts a empêché la propagation desflammes au reste du patr imoine forestier estimé à 850 haet aussi vers cer taines maisons d’Illilten, situées à la lisièrede cette forêt. L’incendie a été maitr isé vers 20h, selon laProtection civile. Par ailleurs, une enquête est ouver te parles éléments de la Gendarmer ie nationale ter r itor ialementcompétente.M. A.

Un incendie ravage quatre hectares de forêt près d’Illilten

Sour El-Ghozlane

Les éléments de la br igade de Gendarmer ie nationale de lacommune de Sour El-Ghozlane, située à une cinquantaine

de kilomètres au sud du chef-lieu de la wilaya de Bouira, ontsaisi une quantité de 790 car tons contenant plus de 189 600sachets de tabac à chiquer contrefaits. La valeur de cettemarchandise est estimée à près de 16 millions de dinars.Selon la cellule de communication de la Gendarmer ienationale de Bouira, cette quantité de tabac à chiquera été découver te, mercredi dernier, suite à un contrôle deroutine d’un camion de grand tonnage, sur la RN8 aulieu-dit El-Khor t près de la commune de Sour El-Ghozlane. D’après la même source, le camion était en provenance dela wilaya de M’sila et la marchandise transpor tée était unecontrefaçon du tabac à chiquer de marque ‘’SNTA MaklatEl-Hillal’’ destinée à la consommation. Le conducteur ducamion, un jeune de 35 ans répondant aux initiales K. B, aété interpelé sur les lieux. La marchandise a été aussitôt sai-sie et soumise à un contrôle de la par t des agents de la direc-tion du commerce et de la santé qui ont confirmé la fraudesur le poids, la marque et la qualité du produit. Présentéen fin de semaine dernière devant le procureur de laRépublique près du tr ibunal de Sour El-Ghozlane, le jeunechauffeur du camion a été placé sous mandat de dépôt, enattendant les conclusions de l’enquête entamée par laGendarmer ie nationale.Oussama K.

Saisie de 189 600 sachets de tabac à chiquer contrefaits

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Vendredi 10 - Samedi 11 août 2018 ACTUALITÉ 5

«La fermeture de cesl a b o r a t o i r e si n t e r v i e n d r a

après des mesures et des ins-pections annuelles effectuéespar des comités spécialisés», apr écisé le premier respon-sable du secteur, en marged’une visite de travail effec-tuée mercredi dernier dans lawilaya de Sétif. M. TaharHadjar a expliqué : «Dansune première étape, une sus-pension temporaire de l’acti-vité sera signifiée au labora-toire avec l’obligation deprocéder à une mise àniveau», détaillant que «si lelaboratoire ciblé ne r éussitpas sa mise à niveau, sa fer -meture sera définitive». Leministre affirme qu’une «dis-

par ité» caractér ise l’évolutiondes labor atoires derecherches, au nombre de 1400, relevant du dépar tementde l’Enseignement supér ieuret la Recherche scientifique.Selon le ministre, «cer tainslabor atoires ont r éussi àconclure des contr ats decoopération avec des unitésindustr ielles et économiques».Il a tenu à saluer l’or ientationde cer tains labor atoires derecherche qui recourent àl’enregistrement des brevetsde leurs inventions et œuvrentà établir des liens avecdiverses entrepr ises et institu-tions pour valor iser les résul-

tats de leurs recherches scien-tifiques, qualifiant le procédéd’«étape très impor tante pouractiver le processus de larecherche scientifique». Aucours de l' inauguration d’unlaboratoire à la faculté dessciences de la nature et de lavie à l' univer sité Far hatAbbas (Sétif 1), des explica-tions sur un projet de traite-ment pour le diabète de type1, breveté du nom de l’univer -sité Sétif 1, a été présenté parune universitaire. Le ministrede l'Enseignement supér ieuret de la Recherche scienti-fique a entamé sa visite dansla wilaya de Sétif par l’inau-

guration d’un restaurant uni-ver sitaire centr al, d' unecapacité de 800 repas, àl'Ecole nationale MessaoudZeghar à El Eulma, où il aégalement inspecté un projetde réalisation d’une résidenceuniversitaire de 1 000 lits. Parla suite, le ministre del’Enseignement supér ieur ainauguré une résidence uni-versitaire de 3 000 lits et uneunité de recherche à la citéuniver sitaire Maaboudha,avant d’inspecter le projet dela bibliothèque centrale d’ElBez à l’univer sité Far hatAbbas.

L. O. CH

La menace defermeture de Hadjar

3 456 nouveaux bacheliers attendus

UNIVERSITÉ Laboratoires de recherches «inefficaces»

BOUIRA Université Akli Mohand Oulhadj

Pas moins de 3 456 nouveauxbachelier s viennent d’être

or ientés cette année à l’universitéAkli Mohand Oulhadj de Bouira.Ce nouveau nombre dépasse lar -gement les capacités d’accueil del’université de Bouira, estimées àhauteur de 2 200 places pédago-

giques disponibles. Selon les res-ponsables de l’univer sité, cemanque sera comblé après la sor -tie des promotions de plus de 2600 étudiants en Master, prévueau cours de l’année prochaine.Ces 3 456 nouveaux étudiants ontété or ientés selon leurs fiches de

vœux, au niveau des onze facultéset dépar tements que compte l’uni-ver sité de Bouir a. Selon leschiffres communiqués par le doc-teur Aïssaoui Mohammed, vice-recteur chargé de la pédagogie, lafaculté des sciences économiques,commerciales et de gestion rece-vra le plus grand nombre d’ins-cr its cette année, avec l’affectationde 610 étudiants. Elle est suiviepar la faculté des sciences de lanature et de la vie (SNV) avec 500étudiants or ientés, puis par lafaculté des sciences et technologies(ST) avec 452 étudiants.Viendront par la suite les facultésdes sciences sociales avec 300 étu-diants, celle des mathématiques etd’infor matique (MI) avec 256nouveaux bachelier s, la facultédes sciences humaines avec 250étudiants, en plus du dépar tementde la littérature arabe avec 238nouveaux étudiants, celui de lalittérature française avec 195 nou-veaux étudiants, le dépar tement

de tamazight avec 103 étudiants etla faculté des sciences islamiquesavec 99 nouveaux étudiants. Lafaculté des sciences de la matière(SM) vient en dernier, avec seule-ment 12 nouveaux étudiantsor ientés. Par ailleurs et concer -nant l’institut franco-algér ien detechnologie (IT), Dr Aïssaoui aaffirmé que seulement 90 nou-veaux étudiants ont été or ientéscette année. Parmi ces étudiants,50 seront inscr its dans la spécialitéhydraulique et 40 dans la spécia-lité génie des procédés. Enfin,aucun nouveau bachelier n’a étéor ienté cette année vers l' institutdes sciences et techniques des acti-vités physiques et spor tives(ISTAPS) de l’univer sité deBouira, en raison de la récentedécision du ministre del’Enseignement supér ieur, pour ladissolution graduelle des institutsISTAPS à l’échelle nationale etleur remplacement par une seuleécole à inscr iption nationale. La

pér iode des réor ientations et desentretiens d’accès se poursuivrajusqu’à la fin du mois en cours,alors que les inscr iptions défini-tives seront lancées dès le 2 sep-tembre prochain. À noter aussique l’université de Bouira compteouvr ir en prévision de l’année uni-versitaire 2018/2019, pas moins de102 nouveaux postes de doctoratdans différents domaines et spé-cialités. Elle comptera égalementsur le recrutement de 46 nouveauxenseignants univer sitaires quiseront admis d’ici la rentrée pro-chaine, en plus de 6 nouveaux pro-fesseurs promus récemment. Cesdernier s viendront appuyer leseffor ts des 700 enseignants quiencadrent un total de 22 923 étu-diants de cette université, dont 16975 inscr its en Licence, 5 948 enMaster et 316 en poste de gradua-tion.

Oussama Khitouche

Cooperationalgero - yéménite

Le ministre dela Santé reçoit l'ambassadeur du Yémen

le Professeur Mokhtar Hasbellaoui, ministre dela Santé, de la population et de la réforme hos-

pitalière, a reçu au siège de son dépar tementministér iel son excellence l'ambassadeur de laRépublique Yéménite en Algér ie, M. AliMohamed Alwi Al-yezidi. Les discussions ontpermis de faire un large tour d'hor izon des rela-tions unissant les deux pays ainsi que la situationsanitaire qui prévaut en république yéménite etqui se caractér ise par l'effondrement du systèmesanitaire. Dans ce cadre, l'ambassadeur yéménitea fait état d'un cer tain nombre de besoins y com-pr is dans le domaine de la formation médicale etparamédicale en insistant sur le fait que " le sou-tien de l'Algér ie est nécessaire au regard de saplace par ticulière et de son histoire" . A cet effet,le ministre de la santé a assuré son inter locuteurque le gouvernement algér ien, conformément auxor ientations de son excellence le président de laRépublique, ne ménagera aucun effor t pour sou-tenir le peuple yéménite dans l'épreuve qu' il tra-verse et que les besoins expr imés par la par tieyéménite seront étudiés au niveau des instancesconcernées.

Alger

Le défunt Mohamed Salah Yahiaouiinhumé hier

Le moudjahid Mohamed Salah Yahiaouidécédé hier à l'hôpital militaire d'Ain Naadja

(Alger ) à l'âge de 81 ans, a été inhumé aucimetière de Sidi Yahia à Alger après la pr ière du vendredi, a-t-on appr is du ministère desMoudjahidine. Le défunt qui a rejoint les rangsde la Révolution en 1956, était proche de l'ancienprésident, Houar i Boumedienne. Feu Yahiaoui aoccupé plusieurs postes de responsabilité aprèsl' indépendance, entre autres, membre du conseilde la révolution de 1965 à 1977, commandant del'Académie militaire interarmes de Cherchell(AMIA) de 1968 à 1977. Il a été nommé par l'an-cien président, Boumedienne comme secrétairegénéral du par ti du Front de libération nationale(FLN). Modeste, chevronné et éloquent orateur,selon des militants l'ayant côtoyé. MohamedSalah Yahiaoui a été inhumé après la pr ière duvendredi au cimetière de Sidi Yahia (Hydra) surdemande de sa famille.

Le ministre del’Enseignementsupérieur et de

la Recherchescientifique,

Tahar Hadjar,menace les

laboratoires de recherches

scientifiques«inefficaces»

au niveau desuniversités

nationales defermeture.

LionTaureau

Gémeaux

Cancer

Vierge

Scorpion

Capricorne

Verseau

Poissons

BalanceBélier

Sagittaire

RÉSULTATS SCOLAIRES (3ÈME PARTIE ET FIN)

Par Idir AHMED ZAID Université Mouloud Mammeri

‘‘L’incompétent se présente toujours comme exper t,

le cruel comme pitoyable, le pécheur comme dévot,

l’usur ier comme bienfaiteur, l’ar rogant comme humble,

le vulgaire comme distingué et l’abruti comme intellectuel.’’

CARLOS RUIZ ZAFÓN(Le Jeu de l’ange, 2009).

Loin de nous de faire une lecture cr itiquede la validité et de la qualité des taux deréussite du baccalauréat de cette année,

ne disposant que de données fragmentairesdifficilement accessibles que l’on a dû cor ré-ler et où on devine une forme de biais d’attr i-tion en excluant les candidats libres, disonstout de même ici, qu’ailleurs, la par t de l’é-chec ne dépasse guère 15% sur un effectifd’inscr its du même ordre que le nôtre avectoutefois une propor tion de mentions nette-ment plus impor tante. Chez nous, l’échec estdans l’absolu de 61 % , la propor tion des men-tionnés demeure modeste, tandis que la majo-r ité des candidats reçus ont une moyennegénéralement compr ise entre 10 et 12/20.Par ailleurs, on se focalise sur le taux desuccès de la gent féminine comme facteur deprogrès. De l’ordre de 65% depuis 2012 et enlégère augmentation continue, cet indicateurn’a de sens que si l’on précise les par ts desfilles et des garçons à l’entrée du filtre poursavoir si c’est l’effor t des premières qui estpayant ou seulement une question de diffé-rentiel de populations. Dans ce cas, la pré-pondérance n’est qu’une question de nombreet la problématique revient à identifier lescauses du déclin progressif de la populationdes garçons des classes du pr imaire à la ter -minale. Quels sont donc les facteurs préva-lents à l’exclusion de ces élèves lors de leurprogression dans ce parcours pédagogique dedouze ans, sachant qu’à l’entrée du pr imaireles deux effectifs sont sensiblement égaux ?N’y a-t-il pas une tendance à la facilité de l’ex-clusion des élèves garçons, à côté de cette pré-supposée volonté et aptitude des élèves filles àréussir et poursuivre des études pour échap-per à la chappe du foyer ? Quelque par t, n’yaurait-il pas une par t de l’impor tante fémini-sation du corps enseignant dans tous lespaliers de l’éducation et donc une forme dediscr imination ou de ségrégation de genredans le traitement et le suivi des élèves ? Deplus, l’échec et l’exclusion de la gent masculi-ne ne semblent pas être le fait du seul examendu bac mais affectent tous les niveaux descursus scolaires. Cer tainement, il y a d’autresfacteurs prévalents à l’exclusion des élèvesgarçons et ce sont là autant de questions aux-quelles il faut appor ter des réponses étayéespar des enquêtes de ter rain sur l’exclusion etla qualité des résultats des deux gents dèsl’accès à l’école et pendant tout le cursus desétudes, tant le phénomène est impor tant etgravissime. Enfin, ar rêtons nous sur la ségrégation conti-nuelle et gênante fondée sur le statut des can-

didats au baccalauréat (scolar isés et libres)dont les effectifs officiels au dépar t sont de425 669 scolar isés et 283 779 libres sur untotal de 709 448 candidats déclarés pourl’année 2017-2018 (60% et 40% ). Cettevar iable semble servir d’édulcorant à la fai-blesse du taux de réussite et voile la piètreefficacité du système éducatif dans son entiè-reté, en relativisant l’impor tance de l’échec àl’inverse de sa réelle signification. Elle incar -ne un atténuateur de l’échec : la modestie dusuccès des scolar isés est rehaussée qualitative-ment et relativement par la faiblesse dusuccès des libres. C’est un peu comme si l’ondisait que le taux de succès des candidats sco-lar isés est faible mais il y a pire, en pointantdu doigt celui des candidats libres. On sembleoublier que les candidats libres sont dans leurmajor ité des élèves ayant échoué les annéesprécédentes et qui n’ont pu être scolar isésfaute de places dans les lycées. Dès lors, onannonce le taux de réussite des candidats sco-lar isés, sachant per tinemment que le taux glo-bal combinant les deux catégor ies est bienplus modeste dans le relatif et l’absolu.La logique veut qu’indépendamment de sonstatut, scolar isé ou libre, un candidat à l’exa-men du bac reste un candidat tout cour t et unsujet potentiel à la réussite ou à l’échec et,dans tous les cas, il doit être comptabilisé entant que tel, l’objectif étant pour lui et la col-lectivité de décrocher le fameux sésame pouraméliorer sa situation et exaucer son vœud’accéder aux études de son choix. A ce titre,les résultats doivent déjà refléter cette globa-lité de l’effectif sans distinction de statut,sinon ce serait faire fi du respect du pr incipede la garantie de l’égalité des chances etréduire les capacités des candidats libres et lesper formances du système éducatif en opérantdès le dépar t une catégor isation et une discr i-mination de statut qui peut toutefois l’être àtitre indicatif. Autrement dit, ce serait enta-cher l’espoir de réussite de la catégor ie descandidats libres qui par tent résignés à l’échecannoncé par l’effet de négligence relativementà l’ensemble. C’est pour cela que le taux desuccès doit être calculé relativement à l’effec-tif global de dépar t, autrement dit dans l’ab-solu. Peu impor te le statut des candidats, peuimpor te s’il y a des absents et des abandons.Que les candidats soient scolar isés ou libres,la mobilisation des moyens humains et maté-r iels concernent la population entière des can-didats.Cet aspect nous interpelle pour mesurer l’im-pact de cette catégor ie de candidats sur letaux de succès. Pour l’année 2017-2018, letaux de réussite global absolu est de 38.96%[276 391 reçus : 709 448 candidats déclarés],en dessous du taux relatif global qui est de44.61 % [276 391 reçus : 619 531 présents], endessous du taux relatif de la catégor ie desélèves scolar isés annoncé officiellement quiest de 55.88 % [235 191 reçus : 420 886 élèvesprésents]. Dans l’absolu, le taux de réussitedes candidats scolar isés atteint 55.25 % [235191 reçus : 425 669 élèves déclarés]. Il en estde même pour les candidats libres dont letaux de réussite relatif est de 20.74 % [41 200reçus : 198 645 élèves présents] tandis que letaux de succès absolu atteint 14.52 % [41 200reçus : 283 779 élèves déclarés]. La propor-tion des candidats libres déclarés est de 40%de l’effectif global des candidats déclarés et letaux d’absence est de 30% selon les chiffresannoncés par les services du ministère de l’é-ducation. Après avoir atteint un seuil appré-ciable en 2017 qui dépasse 40% , le taux desuccès des candidats libres a lourdementchuté, pour descendre en dessous du seuilhabituel des 25% des années précédentes. Cequi a entraîné une chute du taux de succèsglobal relatif (candidats scolar isés et libresréunis). Alors que, logiquement avec une plusgrande par ticipation de candidats étudiantsrepassant le bac pour améliorer leur smoyennes et accéder aux filières universi-taires pr isées ou protégées, ce taux devraitêtre cor rélé avec la croissance de leur effectifet être plus élevé. Ce qui n’est pas le cas eu

égard aussi au taux d’absentéisme plus élevédans la catégor ie des candidats libres. Cecisignifie que la présence massive de candidats-étudiants n’appor te pas de plus-value à l’exa-men du bac. Encore un indicateur significatifde la piètre qualité du niveau de notrefabr ique du capital humain. Ainsi, l’annonce du taux de succès des seulscandidats scolar isés appelle un commentairesur tout quand il est accompagné du constatd’une progression lente et à long terme ! Eneffet, l’effectif global des reçus passe de 341744 en 2017 à 276 391 en 2018 accusant unerégression de 65 353 reçus dont 34 624 pourles scolar isés et 30 729 pour les libres, soit unebaisse nette de 18% ! Quelque par t, cettebaisse significative contrar ie cette histoire deprogression lente du taux de succès relative-ment aux chiffres annoncés, la population descandidats déclarés n’ayant baissé que de 62253 élèves. Si amélioration de la qualité et del’efficacité du système éducatif il y a, elleaurait tiré réellement vers le haut le taux desuccès et le nombre de reçus quelque soit l’ef-fectif des postulants qui a accusé en fait unebaisse de 62 253 candidats seulement (-8.17% ). Il n’y a donc que ce taux global com-binant les candidats scolar isés et libres quireflète la réalité du succès et de l'échec au bac.C'est celui là le vrai visage de la rentabilité dusystème éducatif. Toutes propor tions gardées,celui qui repasse son bac après y avoir échouéreste tout de même un produit de ce système.On ne peut le blâmer parce qu’il a échoué aurepassage. Et après tout, c'est un jeune quiveut réussir qui tente sa chance. A ce titre,non seulement il faut lui accorder cette chan-ce mais, en plus, lui assurer les conditions detravail pour réussir. C'est cela la tr iste réalitéqui conduit ces jeunes à rejoindre la cohor tedes éternels repasseurs, mais aussi celles desexclus, des chômeurs et autres marginaux dela société. Limiter le nombre de sessions derepassage du bac aux libres c'est une chose, endresser la typologie de la structure des candi-dats et en extirper l’effectif des candidats-repasseurs qui ont déjà acquis leur bac, estune autre chose. Dans ce dernier cas, il suffitd’instaurer une pér iode d’interdiction derepasser l’examen du bac pour une personnel’ayant déjà acquis à l’instar des autresdiplômes, du moins dans les textes. Mais lesseconds ne doivent pas pénaliser les premiers. Du coup, candidats scolar isés ou libres, c’estle taux de succès global, même s’il est relatifaux seuls élèves r éellement pr ésents etn’ayant pas abandonné les épreuves qu’il fautretenir pour apprécier l’évolution des résul-tats réels sur une pér iode donnée. Traduitssous forme de courbe, on y lit des fluctuationsautour d’une tendance moyenne baissière etplate ou stagnante autour de 50% depuis 2015indiquant une forme de palier de saturation etdonc les limites de la per formance et de l’effi-cacité du système éducatif national. Ce quiest en soi un indicateur préoccupant quiappelle une r éflexion approfondie et desréformes vigoureuses pour faire décrocher latendance ver s une croissance perceptible.C’est dire aussi que les impacts d’une réformetardent à se matér ialiser : ils ne peuvent êtreressentis et productifs qu’à terme. Ce n’estpas de suite qu’une réforme aboutit, fût-elledes plus judicieuses et des plus efficaces,impliquant des facteurs de nature diverse etdes résistances dans tous les segments dusystème auquel elle est appliquée. Dès lors, ondoit quitter l’étourdissante vir tuosité dialec-tique qui fait du mal un instrument du bienou du bien même apparent ou relatif uneforce objectivement nocive.Telle qu’elle se présente dans sa contextureactuelle et victime des multiples pressionsqu’elle subit, l’Ecole par ticipe malheureuse-ment à la conception du citoyen abstrait d’au-jourd’hui, dépouillé de ses caractér istiquesd’individu singulier et de la r ichesse de sesattaches à son histoire. Elle est appelée àretrouver ses vér itables repères et ses réellesattaches en tant qu’espace sensible pour quit-ter cette orbite déviée sur laquelle elle a été

propulsée, car l’éducation est la base d’unesociété saine quand l’histoire racontée auxplus jeunes se rapproche de la vér ité, la vér itéhumaine et le fond des valeurs humaines. Ilest dit que l’école, dans ses pr incipes pr imor-diaux, est un lieu d’éducation dont la noblemission est de former des citoyens éclairéscapables d’un jugement cr itique. Elle ne peutêtre un simple instrument de justice socialeformelle ou une fabr ique de résultats ajustés,auquel cas, elle s’écar te de son objectifmajeur et perd le sens de sa fonction pr imor-diale qui est l’instruction pour reprendre ceterme per tinent aujourd’hui effacé du lexiqueambiant. Comme elle ne doit pas contr ibuer àla déshumanisation sous toutes ses acceptionsdu citoyen de demain.Alors, il est vital d’engager les vér itableschangements nécessaires à la réor ientationprofonde du système éducatif national versces objectifs nobles par des réformes de fondcourageuses et décisives sur son corps, tout encessant de s’abr iter der r ière des missions for -melles d’annonces anodines de dates d’exa-mens, de concours de recrutement et de leursrésultats, et que sais-je encore, diluant ainsil’essentiel dans les actes accessoires et routi-niers à caractère administratif et bureaucra-tique relevant plutôt d’organes centraux etlocaux.L’école requier t la formalisation d’une onto-logie, autrement dit un questionnement surson être même pour voir comment fonctionneau réel la fabr ique de la fonction intellectuel-le et de la potentialisation de l’intelligence.Toutes ces dissonances qui la lacèrent tantdans sa gouvernance que dans les pratiquespédagogiques, l’exécution des programmesdes enseignements et ses fondements philoso-phiques et idéologiques, doivent nous inciter àchercher à comprendre ce qui ne marche pas,l’échec et ses or igines, les facteurs influents etaggravants. C’est de la cr itique et l’autocr i-tique que naît toute forme d’amélioration etd’évolution positive. Dans tout système, il y adu bon et du mauvais, le tout est que le mau-vais ne tourne pas au pire et l’empor te sur lebon. Une chose est sûre, si tout était bon,parce que les quantités y sont, on n’en seraitpas là. On ne saurait caractér iser, évaluer etapprécier un système éducatif que par desflux de données quantitatives qui, du reste,sont souvent incomplètes et le fait du proces-sus de massification de l’éducation. Il est éga-lement d’usage d’inter roger les var iables qua-litatives et là, on décèlera que le systèmenational de l’éducation est en souffrance danstoutes ses composantes, c’est même un truis-me, une tautologie, parce que la qualité n’yest pas et l’on ne semble pas accepter le che-min qui mène vers cette var iable essentielle. Ilne s’agit pas d’énoncer des réformes pourqu’elles y soient. Leurs promoteurs doiventêtre per for matifs dans leur s actes pourqu’elles soient et amènent des résultats.

I. A. Z.

Vendredi 10 - Samedi 11 août 2018CONTRIBUTION6

Quel sens pour la réussite et l’excellence dansune société en proie à l’effet Dunning-Kruger ?

IDIR AHMED ZAID est spécialiste dans la Dynamique Globale du Système Terre, DOCTEUR ENGÉOPHYSIQUE Interne du prestigieuxInstitut de Physique du Globe de Paris etde l'université Paris VI, enseigne diversesdisciplines à l'université MouloudMammeri de Tizi Ouzou depuis 40 annéesdans différents instituts et facultés, où il a occupé également diverses fonctions etresponsabilités (Directeur d'Institut, Vice-Recteur) et siégé dans les organesscientifiques et de gestion pendant desannées. Aujourdhui il enseigne auDépartement des Sciences Géologiques de la même université et exerce desactivités de recherche au Laboratoire desEaux. Il est connu aussi pour ses travaux etactivités de recherche dans le domaine dela langue berbère, notamment dans tout cequi a trait aux sciences du vivant, de lanature et de la Terre.

du jour

La cellule de communica-tion de la direction de laprotection civile de

BéjaÏa indique que la wilayaétait jusque là épargnée par lesfeux de forêt, comparativementà l’année dernière, durant lamême pér iode. Ainsi donc,selon les pompiers, ces deuxmois de juin et juillet 2018 ontété très cléments en comparai-son avec la même pér iode del’année écoulée, seulement 136ha ont été détr uits par lesflammes, avec 22 feux impor-tants dépassants les 1 Ha dedégâts, comparativement à lamême pér iode de 2017, il y a euplus de 1587 Ha de végétationpar tie en fumée. Cela dit, lavigilance doit toujours être demise, pour la sauvegarde dupatr imoine forestier. À signalerque les unités et les dispositifsmis en place, pour les deuxcampagnes, sont sur le qui-vivepour d’éventuelles inter ven-tions, et que l’aide des citoyensdoit être de tous les temps, pourun été des plus agréables. Sansdiminuer du rôle de la sensibili-sation des citoyens, qui a été

très active cette année, vu queles éléments de la protectioncivile, appuyés par les jeunescadets, ont effectué plusieursopérations de sensibilisation,sur les différents bar rages depolice sur la RN-09 et la RN-12,sur les trois dangers potentiels,à savoir, le danger de la baigna-de, des feux de forêts et desaccidents de la circulation. Cesopérations étaient menées avecla par ticipation de la police, dela gendarmer ie, des Scouts etde différentes associationsactives dans le domaine.D’autres opérations de sensibi-lisation sur les dangers des feuxde forêts ont été effectuées surl’initiative de la fédération deschasseur s de la wilaya deBéjaïa, de la conservation desforêts et de multiples associa-tions, en sillonnant plusieursmassifs et endroits boisés de

notre wilaya, sans oublier leParc National de Gouraya quia sollicité les pompiers pour depareilles opérations au niveaudu Parc de Gouraya, ces deuxdernier s mois. Les multiplesémissions r adiophoniques ettélévisuelles effectuées sur lestrois volets cités, ont été, cer tai-nement, très appréciées par lescitoyens, et ont eu un appor tpositif sur cette saison estivale.Pour ce qui est des plages, cetteannée, on dénombre une faibleaffluence, 2673000 durant lesmois de juin et juillet alor squ’ils étaient 5235500 à avoirfréquenté le littoral de Béjaïal’année der nière à la mêmepér iode. L’affluence des bai-gneurs a été moindre en cesdeux mois de juin et juillet2018, sur tout les trois pre-mières semaines du mois dejuillet, pour reprendre sa ten-

dance haussière la dernièresemaine du même mois.Seulement, for t est de constaterque le nombre d’interventionsdu dispositif de surveillance aaugmenté, sur tout la troisièmedécade du mois de juillet, où ila été, malheureusement, enre-gistré 8 noyés décédés durantles deux mois de juin et juillet,en diminution significative parrappor t à la même pér iode del’année 2017 qui a dénombré18 noyés décédés. À signaler,souligne la cellule de communi-cation, que les cinq décès enre-gistrés le mois de juillet écoulé,sont dus toujours à l’impru-dence, car le constat fait ressor -tir que deux hommes se sontnoyés pendant que le fanionétait rouge ; 1 enfant disparuen dehors des horaires de sur -veillance, un autre qui n’a puêtre sauvé alors que le fanionétait de couleur orange (noyésen difficultés au nombre detrois, deux sauvés in extremis) ;la cinquième victime était unefemme non identifiée disparuedans une plage interdite à labaignade. Pour ce qui est desaccidents de circulation, il a étéenregistré, durant les mois dejuin et juillet, 393 accidentsengendrant 13 mor ts et 499blessés, alor s que dur ant lamême pér iode de l’année der -nière, il y a eu 342 accidentsayant fait 19 mor ts et 484blessés. Les accidents de la cir -culation mor tels ont diminuédurant ces deux derniers mois,passant de 19 mor ts à 13, ce quidénote de la conscience desconducteur s et des r ésultatscer tains des différentes cam-pagnes de sensibilisation.

A. Gana

Vendredi 10 - Samedi 11 août 2018 KABYLIE 7La

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TAFOUGHALTEL KSEUR VALLÉE DU SAHEL

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Qui se souvientdes casseursde pierre ?

L’été, entre fêtes et drames

Aménagementurbain pour le chef-lieu

Page 08

Un importantincendie a été

enregistré lasemaine dernière

à TadarthTamokrant. Le

bilan est lourd :13 hectares de

forêt dont 8hectares d’arbres

fruitiers, ycompris des

oliviers, ont étéravagés.

H O R A I R E S des prières

Tizi-Ouzou 04:13 12:50 16:36 19:44 21:14FAJR DOHR ASR MAGHREB ISHA

Béjaïa 04:09 12:45 16:32 19:40 21:10Bouira 04:13 12:50 16:35 19:40 21:13

BÉJAÏA La Protection civile fait son bilan comparatif

Un été plutôt clément

BOUMERDÈS Surveillance des plages

La Gendarmer ie nationale et la Policeeffectuent, depuis le début de la saison

estivale, des descentes surpr ises à traversles plages de la wilaya. Mercredi dernier,les sor ties inopinées effectuées par lesmêmes services de sécur ité, à travers plu-sieurs endroits sensibles de la municipalité

de Thenia et de nombreux quar tiers deslocalités de l’ex-Figuier et de Sghirat, sesont soldées par l’ar restation de 11 indivi-dus, dont 3 à Sghirat pour location illégalede tables et de parasols, et 9 à El Kermapour commerce informel sur les abords dela RN 24 reliant les villes de Boumerdès et

Dellys. Pour rappel, comme rappor té dansl’une de nos pr écédentes éditions, lesmêmes services de sécur ité avaient mis lamain, le 2 août dernier, sur 14 contreve-nants sur les plages de Corso et de Sahel,deux localités relevant de la commune deBoumerdès. Hocine Amrouni

Les services de sécurité veillent

Partenariat

Le port de Marseille (France) a abrité dernièrement,l’assemblée générale constitutive de l’association

MEDPorts, qui regroupe une vingtaine d’autorités por-tuaires du bassin méditerranéen. Lancée par le port deMarseille-Fos en 2016, lors de la tenue du premierMEDPorts Forum, ce projet vient de se concrétiseravec la création officielle de l’association. Cet engage-ment a pour objectif principal d’instaurer un espace decoopération opérationnelle renforcée en méditerranée,au sein d’une structure pérenne, et partager l’ambitioncollective de donner aux ports de la méditerranée unevisibilité accrue sur la scène du transport maritimemondial. Lors de cette première assemblée généralequi a regroupé les ports de 10 pays des deux rives de laMéditerranée, 20 autorités portuaires étaient présentes.Ainsi, les 20 membres fondateurs sont entre autres lesreprésentations de ports d’Algérie, d’Espagne, deFrance, et de Tunisie. La présidence de l’association aété confiée au port de Marseille, où sera égalementsitué son siège. Par ailleurs, L’entreprise portuaire deBéjaïa a accueilli, le 28 juillet dernier, les malvoyantsde l’Association Sportive des non-voyants «Etoile» dela Wilaya de Bejaïa, pour une promenade de plaisanceà bord d’un remorqueur. Accompagnés de leurs enca-dreurs, ils ont pu profiter de moments agréables etn’ont pas manqué de manifester leur joie de se retrou-ver en mer, certains pour la première fois. Saluant cettelouable initiative, un responsable de l’Association afait part de son bonheur de voir ces handicapés profiterde cette sortie en mer, dans un cadre convivial, grâceau précieux concours des responsables l’entreprise por-tuaire de Béjaïa (EPB).Rachid Z

L’EP Béjaïa s’engage à la MEDPorts

Draâ Ben Khedda

Des fuites d’eau de plusieurs jours, voire plusieurssemaines, ne sont toujours pas encore réparées au

chef-lieu de Draâ Ben Khedda. La plus visible est cellequi inonde le trottoir, à proximité du café Si MohNachi, au niveau du carrefour du centre-ville. Uneautre, juste à l’entrée du marché Dubaï, du côté del’Alcatel, centre commercial des PTT. Celle-ci, nousdit-on, date de plusieurs mois. Une troisième fuite nousa été montrée au niveau de la cité, non loin de l’Alcatel: «cette fuite, date de plusieurs mois. Heureusementque l’eau se déverse dans un regard, pas au pied dumur du bâtiment, ce qui pourrait être dangereux pour labâtisse !» Il est vrai que l’ADE manque de moyens enpersonnels et en matériels nécessaires pour ces diversesréparations, et encore moins pour les nouveauxouvrages, mais les fuites devraient être prises en chargeet réparées dès qu’elles sont signalées. Il n’est pas rai-sonnable d’attendre que d’énormes quantités d’eaupartent dans la nature pour réagir. Cela est un discréditpour ceux qui, par ailleurs, appellent à l’économie,sinon à la modération dans la consommation de ce pré-cieux liquide. D’autres foyers et localités en rêvent eten ont bien besoin, surtout en ces moments de caniculeoù le moindre gaspillage est synonyme de crime.M. A. T.

Quand l’ADE fait mine de ne rien voir�

Vendredi 10 - Samedi 11 août 2018BÉJAÏA8

BÉJAÏA Soldes d'été

Pas encore le grand rush

Les soldes ! C’est l'occasionr êvée pour dénicher desvêtements et des accessoires

modes à petits pr ix, des ar ticles decuisine et des meubles à foison.C’est aussi pendant cette pér iodequ’on fait le plein de robes paschères, de pantalons à bon pr ix etde chaussures de saison. Bref, il y aencore des achats (très) intéres-sants à faire, comme le démontrenotre enquête r éalisée dans lespr incipales rues commerçantes dela ville de Bgayet. De quoi donnerle sour ire aux clients…Mais aussiaux commerçants qui ont jugé cecru de bon augure. En effet, à larecherche de la qualité à un pr ixaccessible, plusieurs citoyens atten-dent les soldes avec impatiencepour se permettre ce qui leur étaitauparavant inabordables. Ces der -niers jours, quelques magasins ontrecouver t leurs vitr ines par desaffiches por tant sur la baisse despr ix des marchandises. La chasseaux bonnes affaires s’est ouver te

depuis deux semaines pour lesadeptes du shopping. La pér iodedes soldes d’été, qui prendra fin le31 août, a débuté avec des rayonsbien remplis et de séduisantesréductions. Les personnes qui sou-haitent renouveler leur garde-robeou équiper leur domicile, ont l’em-bar ras du choix. Il reste encorebeaucoup d’invendus dans lesmagasins et la major ité des com-merçants font de belles réductions,qui peuvent aller jusqu'à 70 % .Cela constitue une oppor tunitéimpor tante pour les commerçantsde dynamiser et promouvoir leursactivités et offrent pour lesconsommateur s, l' occasion debénéficier d'un choix plus var ié età des pr ix promotionnels. Le butde cette opération de ventes ensoldes est de stimuler le tissu com-mercial, et par r icochet, renforcerla concur rence dans le marché,offrant aux commerçants l'occa-sion de promouvoir leurs activités,et aux consommateurs d'acquér ir

des produits à bas pr ix dans uncadre réglementaire. «Les soldescontr ibuent à créer de la concur-rence, d'attirer la clientèle et d’é-puiser les stocks pour les nouvellescollections. C’est aussi promouvoirla culture de vente en soldes en vued' en faire un acte commercialancr é dans les pr atiques etconduites du consommateur et ducommerçant», nous explique ungérant d'un magasin de vêtements.Même si ce n'est pas encore le jourde " Black Fr iday" , les famillesbéjaouies ont envahi les moult bou-tiques de la ville qui proposent dessoldes. Pour cette année, la nou-veauté est le rush des immigrés quiprofitent pleinement de la montéede l'euro face au dinar. Des enfantsde tout âge, accompagnés par leursparents saisissent l'occasion desvacances " au bled" pour garnirleur sacs et valises par des achatsde tout genre. Vêtements, produitscosmétiques, téléphones por tables,téléviseur s, démos…Tout ce qui

rentre dans le coffre de leurs véhi-cules est bon à acheter. «Avec 500euros, on peut s'offr ir un max deproduits de tout genre. En France,il est difficile de s'offr ir cer tainsproduits qui sont au-dessus denotre budget», avoue un père defamille installé à Par is. Cesfamilles, qui auparavant venaientchargées de toutes choses pour lafamille et les amis, ne ramènentaujourd’hui avec eux que quelquesfr iandises à offr ir, mais repar tentsouvent chargés de tout, jusqu’auxtenues pour la rentrée scolaire deleur s enfants. Pour d' autresfamilles, c'est l'occasion de prépa-rer les fêtes de l'Aïd qui s'appro-chent à grandes enjambées. Lesrabais pratiqués peuvent aller de20 % à 70 % . Les soldes ontchangé le compor tement desAlgér iens qui économisent pourcette pér iode à en juger l'engoue-ment des ménages.

Bachir Djaider

En ces périodesde vaches

maigres pour lepouvoir d'achat,les soldes d'été,

qui ont débuté lesamedi 21 juillet

et vont durer jusqu'au vendredi

31 août 2018, tombent à pointnommé pour les

familles.

CHU Khelil AmraneRenforcement du personnel paramédical La salle de réunion du centre

hospitalier a abr ité en fin desemaine dernière, une cérémonieen l’honneur de 72 retraités del’établissement. Un geste dereconnaissance pour les effor tsdéployés par ces professionnelsde la santé, qui ont œuvré tout aulong de leur car r ière à accomplirhonorablement leur mission com-bien noble. La salle s’est avéréetrop exigüe pour contenir tout cebeau monde, venu assister à cette

cér émonie, et sur tout, r endrehommage à leur confrère, feuBoulouisa Loutfi, décédé derniè-rement suite à une longue mala-die. La femme et le fils du défuntétaient présents. Une minute desilence fut observée à la mémoiredu regretté. Après avoir décernédes attestations de reconnais-sances et des chèques pour l’en-semble des retraités, une colla-tion a été offer te en leur honneur.Par ailleurs, selon le service com-

munication du CHU, l’établisse-ment a été renforcé de 20 infir -miers et 10 laborantins de santépublique, sor tis tout droit del’Institut national de formationparamédicale de Béjaïa (INFSP).«Ces nouvelles recrues sont unevér itable bouffée d’oxygène pourcer tains services qui souffraientd’un manque flagrant en matièred’effectif paramédical. La répar -tition de cette nouvelle vague aété organisée dans un climat de

transparence totale, en présencede l’ensemble des concernées etdes représentants de l’adminis-tration, à leur tête le directeurgénéral. Les choix des servicesont été faits selon le classementdans le cursus de formation, cequi a donné la pr ior ité auxlaur éats de choisir le ser vicequ’ils désirent», indique la direc-tion du CHU.

Rachid Z.

OUED GHIR Louziaa à la veille de l’Aïd

Solidarité ancestrale entretenueL’Organisation algér ienne pour l’action car i-

tative et humanitaire (OAACH), bureaud’Oued Ghir, a invité, dernièrement, les habi-tants du chef-lieu communal de l’anciennemunicipalité de la «Réunion», à renouer avecleur s tr aditions ancestr ales, en par ticipant,massivement, à une Louziaa prévue à la veillede la fête d’Aïd El Adha. «Nos valeurs ances-trales ont tendance à disparaitre. C’est à nousde les sauvegarder et de les léguer à nosenfants», a-t-on appuyé. Cet appel à prendrepar t à l’une des manifestations concrètes de lasolidar ité et du par tage dans la société kabyle,

permet de renforcer les liens d’amour fraternelet de l’unité entre les villageois. Les citoyenssouhaitant par ticiper à cette Louziaa, appeléeaussi Timechret dans d’autres localités, doivents’acquitter d’une contr ibution de 2 500 DA.L’argent collecté servira à l’acquisition d’un oude plusieurs bœufs suivant le nombre de par ti-cipants qui se sont inscr its. Une grande par tiede la viande des bêtes qui seront sacr ifiées dansle cadre de cette action de solidar ité, sera des-tinée aux familles démunies. «Cette initiativeest conçue spécialement pour les nécessiteux», asouligné le président de l’association. A noter

que cela fait plusieurs années que ce r ite socialn’a pas été organisé. Si, autrefois, l’organisa-tion d’une Louziaa dr ainait beaucoup demonde dans les villages kabyles, ce r ite tend àdispar aitre, ces der nières années», a-t-onconstaté. «Louziaa et le volontar iat font par tiedu patr imoine et des valeurs kabyles, qui exis-tent depuis des millénaires. Malheureusement,ils disparaissent avec la mondialisation et lemodernisme. Si l’on ne fait r ien pour les perpé-tuer, ce patr imoine disparaîtra cer tainement»,a aver ti un citoyen de la région.

B. S.

Bouhamza

Le foyer de jeunesde Toudder toujours fermé !Le village Toudder, dans la commune

de Bouhamza, a été doté d’un foyerde jeunes. Néanmoins, ce dernier esttoujours fermé. «Le projet a été achevéen 2014 et à ce jour la bâtisse n’est pasmise en service, malgré nos requêtesmaintes fois réitérées», fait remarquerun jeune du village. «Les responsablesde l’assemblée communale sortantenous ont promis de prendre en chargenos doléances, mais aucune de ces pro-messes n’a été suivie d’effet», dénonceun autre citoyen, journalier de son état.Le nouvel exécutif municipal, aveclequel nous avons pris attache, a faitsavoir que l’ouverture de ce foyer dejeunes est subordonnée à sa dotation enéquipements. «Cette infrastructure estconstruite pour que les jeunes du villagepuissent en tirer un maximum de profit.Nous ferons de notre mieux pour mettreen œuvre l’ultime opération et rendrel’ouvrage fonctionnel», assure unmembre de l’exécutif communal. Mi-sceptique mi-confiant, un père de famil-le de Toudder dit accorder un blancseing pour l’auguste assemblée. «Lesresponsables de l’APC sont animésd’une volonté inébranlable, quant à la prise en charge de ce dossier. Nousdevons leur accorder le bénéfice dudoute, tout en ayant foi que leur engage-ment sera tenu», dira-t-il. Un autre villa-geois, estime que la masse juvénile estinjustement pénalisée par ce retard. «Je suis certain que le dénouement dece problème ne tient qu’à un fil. Mais, à chaque fois qu’une quelconquedéfaillance se fait jour, c’est toujoursnos enfants et la plèbe d’une manièregénérale, qui paient les pots cassés»,déplore-t-il.N. M.

El Kseur

Aménagementurbain pourle chef-lieuLes projets d'aménagement urbain

dans la commune d'El Kseur, situéeà 20 km du chef-lieu de la wilaya, vontbon train, et ce dans l'optique d'amélio-rer le cadre de vie des habitants.Beaucoup reste à faire dans ce volet précis, pour venir à bout des carences et autres insuffisances constatées sur leterrain. Des villages entiers souffrent de déficits en matière d'aménagementurbain, notamment l'état délabré desruelles, les chemins qui les desservent,l'absence de trottoirs, l'insuffisance del'éclairage public, pénuries d'eaupotable... Par ailleurs, les autorités com-munales ont inscrit, dernièrement, plu-sieurs opérations qui concernent le voletprécité. Des avis de consultations ontété lancés, à cet effet, et ce pour parerau plus pressés. Dans la foulée, il y aces opérations qui ont trait notamment à l'aménagement de la rue AbdelkaderZema vers la cité des 152 logements au chef-lieu communal. Dans le mêmesillage, il y a ce projet qui se rapporte àl'aménagement et au revêtement de lacité évolutive d’Aïn Lahlou dont lesaccès se transforment en bourbiers inex-tricables à la chute de pluies, et restentpoussiéreux en été ! Aussi, cette autreopération de "l'aménagement de la rueKedjouar Hamou" d’El Kseur. "Notrelocalité a besoin de l'aménagementurbain, car ce volet enregistre desmanques criards. L'extension urbainenée des nouveaux pâtés de maisons doivent être raccordés aux commoditésles plus élémentaires!", préconise unhabitant de la commune. Syphax Y.

Casez les mots ou sigles suivants dans la gr ille

ERREURSLES

- 3 -ART-AVE-ERS-IDE-IVE-LES-MAL-MIT-NUE-ODE-REA-RIASAI-TES-TIC- 4 -ENTA-EPEE-IRAS-IRES-OIESPIRE-SATI-SUEE-TROU-VINS- 5 -ABOIE-ARGAS-ASTER-AVIDE

DICTA-DINAS-ELUES-EVIDAGILET-LIVRE-OSCAR-PIEDSPISTA-PLAIS-USEES- 6 -GATERA-GRAINE-LENDITSAIGNA-SASSAI-TRESSE-URBAIN- 7 -ANNALES-NEGOCES-

VILENIE- 8 -ASTERIDE-ENSEIGNE-RISETTES-STANDARD- 9 -CENTRISTE-TIENDRAIT-TREPIGNES- 11 -ENTRAVERENT-NAVIGUERAIT

Le lieu-dit Bouhadj, en facede la RN25 et sur la routemenant vers le village de

Tafoughalt, relevant de la com-mune d’Ait Yahia Moussa, unevaste car r ière, propr iété pr ivéeappar tenant à des ter r iens de cevillage, garde bien leurs souve-nir s. Ces casseur s de pier recomme on a l’habitude de lesnommer, à la manière decondamnés aux tr avaux forcés,étaient les pionniers dans ce villa-ge avant d’enrôler leurs enfants etd’autres chômeurs, de l’indépen-dance jusqu’au milieu des années90. «Dda Ramdane faisait tr a-vailler avec lui jusqu’à quatre àcinq jeunes hommes, recr utéspour la force de leurs bras, parceque casser des rochers dont unegrande par tie est enter rée en pro-fondeur n’était pas une minceaffaire. Il était expér imenté etintelligent car la force, à elle seule,ne paye pas dans ce métier. Ilscr utait ingénieusement lescontours d’un rocher pour repé-rer les nervures permettant unmorcèlement avant de l’attaquerà coups de bur in et des massue deplus de 10 kg», raconte un ouvr ierembauché par cet «exper t» dansl’extr action de la pier re. Toutcomme notre inter locuteur,d’autres appr irent vite le métier.«Il nous montrait comment suivreles fissures avant d’écar ter lesrocs l’un de l’autre comme desplaques tectoniques. Une fois lamasse de pier re éclatée en plu-sieurs par ties, le travail devenaitun jeu d’enfant», souligne unsexagénaire ayant tr availlé aux

travail de bagnard, mbelle époque où la l’entraide étaient le cfraternité à toute éprela même personne. Levillas de l’époque conapr ès l’indépendancavec les économies algér iens en France étdit-on, avec la pier re dont la renommée dfrontières de laAujour d’hui, cer tainelles sont encore deboà Draâ El-Mizan et mOuzou. À chaque joupeine, mais ces forçeux, étaient tout de reux. «Grâce à ma fode de Dieu, j’ai pu sbesoins de ma faenfants sont aujoucadres dans des endans de nombreux secla r écompense de mDurant ces années detains ne trouvaientmettre sous la dent. Draconte un septuagéar rêté ce métier à causavancé. Ces for çatpour assurance que faire et la prudence. nant que cela puisse êconnu aucun grave acgré les hauts r isques d

qleur empreinte le

métier dit «casseurde pierre».

Vendredi 10 - Samedi 11 août 2018 TIZI-OUZOU 9

Tafoughalt

Qui se souvient des casseurs de pierre ?

Le lieu-dit Bouhadj, en facede la RN25 et sur la routemenant vers le village de

Tafoughalt, relevant de la com-mune d’Ait Yahia Moussa, unevaste car r ière, propr iété pr ivéeappar tenant à des ter r iens de cevillage, garde bien leurs souve-nir s. Ces casseur s de pier recomme on a l’habitude de lesnommer, à la manière decondamnés aux tr avaux forcés,étaient les pionniers dans ce villa-ge avant d’enrôler leurs enfants etd’autres chômeurs, de l’indépen-dance jusqu’au milieu des années90. «Dda Ramdane faisait tr a-vailler avec lui jusqu’à quatre àcinq jeunes hommes, recr utéspour la force de leurs bras, parceque casser des rochers dont unegrande par tie est enter rée en pro-fondeur n’était pas une minceaffaire. Il était expér imenté etintelligent car la force, à elle seule,ne paye pas dans ce métier. Ilscr utait ingénieusement lescontours d’un rocher pour repé-rer les nervures permettant unmorcèlement avant de l’attaquerà coups de bur in et des massue deplus de 10 kg», raconte un ouvr ierembauché par cet «exper t» dansl’extr action de la pier re. Toutcomme notre inter locuteur,d’autres appr irent vite le métier.«Il nous montrait comment suivreles fissures avant d’écar ter lesrocs l’un de l’autre comme desplaques tectoniques. Une fois lamasse de pier re éclatée en plu-sieurs par ties, le travail devenaitun jeu d’enfant», souligne unsexagénaire ayant tr availlé auxcôtés de Dda Ramdane. «Cer tes,ce n’était pas bien rémunéré, maisnous ar r ivions à nour r ir tant bienque mal nos familles. C’était un

travail de bagnard, mais c’était labelle époque où la solidar ité etl’entraide étaient le ciment d’unefraternité à toute épreuve», confiela même personne. Les plus bellesvillas de l’époque construites peuapr ès l’indépendance du paysavec les économies des émigrésalgér iens en France étaient bâties,dit-on, avec la pier re de Bouhadjdont la renommée dépassait lesfrontières de la r égion.Aujour d’hui, cer taines d’entreelles sont encore debout à Boghni,à Draâ El-Mizan et même à Tizi-Ouzou. À chaque jour suffisait sapeine, mais ces forçats malgréeux, étaient tout de même heu-reux. «Grâce à ma force et à l’ai-de de Dieu, j’ai pu subvenir auxbesoins de ma famille. Mesenfants sont aujour d’hui descadres dans des entrepr ises etdans de nombreux secteurs. C’estla r écompense de mon labeur.Durant ces années de disette, cer -tains ne trouvaient r ien à semettre sous la dent. Dieu merci»,raconte un septuagénaire qui aar rêté ce métier à cause de son âgeavancé. Ces for çats n’avaientpour assurance que leur savoir-faire et la prudence. Aussi éton-nant que cela puisse être, ils n’ontconnu aucun grave accident, mal-gré les hauts r isques de cette acti-vité. «Je me souviens que l’un descasseurs qui voulait faire tomberun roc de plusieurs kilos s’est faitbr iser une jambe. Le malheureux

est resté cloué au lit dur antpresque une année», se rappelleun quinquagénaire employé chezun autre casseur de pier re. Sidurant plus de trois décennies, cemétier était des plus pr isés desjeunes du village, ces derniers ont«posé» les outils (pioches, pelles,bur ins, massues) depuis déjà plusde dix ans. «Pourquoi ai-je ar rêté?», dit l’un des derniers casseursde pier re de Tafoughalt. Et dedonner lui-même la r éponse :«Aujourd’hui, la pier re ne se vendplus comme avant. Et avec letemps, le gisement s’est tar i et cen’est pas avec une pioche et unepelle qu’on peut atteindre les pro-fondeurs. Il faut des moyens».Depuis le milieu des années 90, onne voit plus un casseur de pier re àBouhadj, tandis qu’une par tie dela car r ière fut louée par uneentrepr ise. Celle-ci installa unconcasseur, r amena des pelle-teuses et embaucha quelquesconducteurs d’engins pour exploi-ter ce gisement non entamé parles casseurs. Désormais, tout estmotor isé. «La poudre de pier reest demandée par les fabr icantsdu marbre et de la faïence. Cen’est pas de la pier re bleuecomme on en trouve dansd’autres régions du pays. C’est dela pier re blanche à for te br illance.Elle est unique en son genre.D’ailleurs, l’entrepreneur renou-velle à chaque fois son bail avecles propr iétaires de la car r ière»,

explique un sexagénaire accostésur les lieux en train d’admirer letravail subtil des machines. «C’estun autre temps. Qui se souvientdes casseurs de pier re qui occu-paient chacun un pér imètre àexploiter en versant une sommeau propr iétaire ter r ien ? Ils sontoubliés», dit-il. «À chaque mètrecube vendu, il fallait verser aupropr iétaire le tiers ou le quar t dupr ix, à l’époque entre trente etquarante dinars jusqu’aux années80. Mais tout le monde étaitcontent», souligne un autre ex-casseur de pier re. Sur cette car -r ière, plus aucun casseur. C’estdire que le métier a disparu au fildes ans. Des engins sont à piedd’œuvre, juste à côté, pour les tra-vaux de ter rassement pour y fairepasser un tronçon de la pénétran-te ver s l’autoroute Est-Ouest.Aujourd’hui, les villageois racon-tent les histoires de ces braves ethumbles hommes qui avaient, dit-on, «ar raché leur pain de la pier -re», aux jeunes générations quirechignent à la moindre tâche.C’était les «forçats» de l’Algér ieindépendante, qui étaient prêts àtous les sacr ifices et à qui suffi-saient la joie et l’honneur d’êtrelibres et fier s dans leur pays.Tafoughalt est un village mar tyr,comme tant d’autres à travers cepays de braves, il a fait le sacr ificede 156 de ses meilleurs enfantspour libérer l’Algér ie du jougcolonial. Amar Ouramdane

Dda Ramdane,Aâmi Mouh, DdaSaid, El Maroki,

pour ne citer queceux-là, qui ne sontplus de ce monde,

ont marqué deleur empreinte le

métier dit «casseurde pierre».

30 millions de dinars pour les PCDLa localité de Tizi Rached, sise à environ 15

km du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, vient de bénéficier d’une enveloppe de30 millions de dinars dans le cadre des PCD2018. Ainsi donc, la plupar t des opérations ins-cr ites au titre du présent exercice, en faveurdes 17 villages que compte la commune, pour -ront être concrétisées à la faveur de cettecagnotte. Le P/APC de la localité, en l’occur -rence M. Sekrane, indiquera à ce propos :«Nous allons faire en sor te de prendre en char -ge les projets qui urgent, car l’enveloppe, bienqu’impor tante, reste insuffisante, vu les diversmanques enregistrés dans la plupar t des vil-

lages de notre localité. Cela dit, ceux qui accu-sent le plus de carences sont Taâdja et TalaToulmouts (…)». Le premier magistrat de lacommune précisera, dans ce sillage, que lesdifférentes opérations retenues en faveur desdeux patelins se rappor tent notamment auxvolets AEP et réseau routier. Il ajoute : «Lesautres villages relevant de notre municipalitébénéficieront aussi de projets dans ce cadre,tels le gabionnage, le revêtement de routes…Même si les 30 millions de DA restent insuffi-sants, ils vont nous permettre de réaliser desprojets qui vont soulager un tant soit peu lapopulation». En effet, bien que cette enveloppe

soit venue à point nommé pour répondre à desbesoins des populations à travers la commune,cette cagnotte ne peut à elle seule améliorer lecadre de vie du citoyen, lequel se plaint essen-tiellement d’insuffisances en matière d’aména-gement urbain et d’assainissement ainsi quedu délabrement du réseau routier. Croisé auniveau du chef-lieu, un sexagénaire soulignera: «Cer tes, beaucoup de choses ont été concré-tisées à Tizi Rached, mais beaucoup reste aussià faire. En plus de celle des PCD, nous souhai-tons bénéficier d’autres enveloppes pour laréalisation de projets structurants por teurs der ichesses et d’emplois». Youcef Ziad

Tizi Rached

Cherif Mellal et Iboud honorésL'été, dans plusieurs villages et com-

munes de la wilaya, est synonyme,entre autres, de tournois de football. Eneffet, ces rendez-vous footballistiques per-mettent aux jeunes de se défouler et de s'ex-primer sur le terrain. Le comité de villaged'Ath Maâmar, dans le douar de Boumahnirelevant de la commune d’Ain Zaouia, aorganisé un tournoi, dont la finale a été dis-putée avant-hier entre deux équipes sortiesdu lot des 12 participantes, à savoir TiziAmeur et Ifarhatène. A noter que cettechaude empoignade a été rehaussée par laprésence du président de la JS Kabylie,Chérif Mellal et le porte-parole du club,Miloud Iboud aux côtés de l'arbitre interna-tional Brahimi. Par ailleurs, de nombreusesautres personnes ont été invitées par lesorganisateurs, à l'exemple du maire AliAmrani et des présidents des comités devillages. En tout cas, cette joute a attiré unegrande foule bien que l'aire de jeux du villa-ge est trop exiguë d'une part, et que, d'autrepart, l'état du terrain de jeu est lamentable.Ce sont d'abord les vétérans de Tizi-Ameuret ceux d'Ifarhatène qui ont animé la ren-contre d'ouverture. Les vingt-deux acteursont ébloui les spectateurs par le beau jeu etpar l’engagement physique, en dépit de leurâge avancé. La rencontre s'est d’ailleurssoldée par trois buts dans chaque cage. En première mi-temps, ce sont les gars deTizi-Ameur qui ont étrillé leurs camaradesd'Ifarhatène par le score de trois buts à zéro.En seconde mi-temps, les camarades deHocine Kasdi se sont réveillés et ont puniveler la marque en inscrivant aussi troisbuts. Ce fut un match plaisant. Puis, ce sontles deux finalistes qui ont animé cette finaletant attendue, d'autant plus que les deuxéquipes renfermaient en leur sein de joueursde qualité. D'ailleurs, durant les quarante-cinq premières minutes de la rencontre, lesjeunes de Tizi-Ameur ont réussi à inscriredeux buts. Cependant, leurs adversaires dejeu ne semblaient pas baisser l'échine puis-qu'ils réussirent à sauver l'honneur en mar-quant un but. Durant pratiquement unegrande partie de la seconde phase, le jeus'est concentré en milieu de terrain. Lesjeunes d'Ifarhatène ont tenté d'égaliser, envain parce que les joueurs de Tizi-Ameuront su gérer le score qui était en leur faveur.Même si Tizi-Ameur a remporté ce trophée,Ifarhatène n'a pas démérité. «C'est une bellerencontre qui s'est déroulée dans une grandeambiance. La chance a souri à Tizi-Ameur.Toutes nos félicitations. L'essentiel est quele match s'est déroulé dans un esprit sportifabsolu en dépit de quelques erreurs d'appré-ciation de l'arbitre», nous déclarera M.Hocine Kasdi, un ex joueur de l'ES DraâEl-Mizan et cadre sportif. Il félicitera aupassage les représentants du comité devillage d'Ath Maâmar qui ont réussi untournoi exceptionnel sur tous les plans. Les membres du comité de village, à leurtête M. Said Bachiri, en sa qualité de prési-dent du comité de village, ont tenu à félici-ter les deux finalistes et à remercier tousceux qui ont participé à l'organisation et àla réussite de ce tournoi, promettant d'orga-niser à l'avenir d'autres rendez-vous tout ensouhaitant que leurs invités veuillent revenirà chaque fois dans leur village pour l’hono-rer de leur présence. Au terme de la ren-contre, des cadeaux une coupe a étédécernée aux vainqueurs et des cadeauxaux vaincus dans une ambiance festive sousles regards de Chérif Mellal et de MiloudIboud qui ont aussi félicité les organisateurset les joueurs, et qui ont eux-mêmes étéhonorés pour avoir répondu à l'invitation.Ces tournois auxquels assistent des diri-geants du club phare du Djurdjura sontaussi des occasions pour une prospectiond'autant plus que les villages kabyles regor-gent de jeunes talents méritant d’être suiviset encadrés.Amar Ouramdane

ATH MAÂMARTournoi de foot

Vendredi 10 - Samedi 11 août 2018BOUIRA10

BECHLOUL Véhicules d’occasion

Le marché plombé !Au marché de Bechloul, à

une vingtaine dekilomètres à l’Est du chef-

lieu de la wilaya, le constat est toutaussi semblable aux autres mar-chés de la wilaya, à l’instar decelui d’Aomar et d’Aïn Lahdjar :Hausse des pr ix et baisse des tran-sactions. «Beaucoup de monde,mais tr ès peu de tr ansactions.Rien ne s'achète et r ien ne se vendsur ce marché ces der nier stemps», affirme l’un des vendeursrencontré sur place lundi dernier.«Ils sont tous là pour se faire uneidée des pr ix et c'est tout. Toutesles marques sont concernées parcette tendance haussière des pr ix.Cer tains modèles sont majorés de50, 60, voire 100 millions sans queles pr ix du neuf n'aient connu dechangement notable. C'est de lapure spéculation !», constate notreinter locuteur. Au niveau de cemarché hebdomadaire, les pr ix

n'ont donc pas connu la baissesouhaitée par les clients qui ontpour tant cru qu’après le lance-ment de la fameuse campagne deboycotte «Khaliha Tsadi», les pr ix

allaient chuter. Mais il n’en serar ien. En effet, les pr ix des véhi-cules d’occasions qui ont plus aumoins une dizaine de milliers dekm au compteur, se rapprochent

de ceux de sor tie d’usine. «Lespr ix de véhicules immatr iculés en2016 et 2017 ayant roulé moins de25 000 km, r ivalisent avec ceuxproposés chez les concessionnairesdu neuf», dira un revendeur. Lesvéhicules d'occasion affichent tou-

jours des pr ix très élevés. UneVolkswagen Polo 2015, avec plusde 98 000 km au compteur, estproposée à 160 millions, soitpresque au même pr ix que le neuf.Il faut dire qu’en pr incipe, unvéhicule neuf, en fonction de samarque et de sa motor isation,peut perdre jusqu'à 30% de savaleur, une fois les premier s10 000 km franchis. Mais cetterègle bien connue en Europe nes’applique visiblement pas aumarché local des véhicules, fautede disponibilités. Un marché dontle moins que l’on puisse dire estlivré à l’anarchie et sur tout à laspéculation. Les transactions quise déroulent échappent complète-ment au contrôle des pouvoir spublics. Mis-à-par t les droits destationnement versés aux exploi-tants d’espaces de vente, aucunetaxe sur la revente de véhiculesn’est ver sée au Tr ésor public.Pour tant, il y a quelques années, ilétait question d’organiser le mar-ché des véhicules d’occasion. Denombreuses déclar ations offi-cielles ont été faites dans ce sens,mais...

Massinissa A.

Les prix des voitures sur les

marchés d'occasioncontinuent leur

flambée. Etl’opération

vente-achat estcomme plombée.

M'CHEDALLAH Jardin de la cité Lahcène SaïdSilence, on� dégradeTr iste est le sor t réservé au nouveau jardin public

situé entre le lycée Ben Badis et la cité LahcèneSaïd dans l'ancienne ville de M'Chedallah. Ouver t augrand public vers le mois de novembre de l'annéeécoulée, ce jardin, alors qu' il n'a pas encore bouclé unan d’existence, a été le théâtre d'actes de dégradationet de vandalisme perpétrés par des individus dénuésde civisme et en mal d' inspiration. En effet, cet espa-ce ver t sans gardiennage ni entretien est en proie à ladétér ioration de ses équipements chèrement acquispour le seul profit et repos de la population locale etdes visiteurs. «Avant sa réalisation, on déplorait lemanque de jardins publics et d'espaces d'évasion etde détente pour les enfants notamment. Puis, avec saconstruction et son ouver ture on vient le dégrader ettout saccager du matér iel ludique et des arbr isseauxplantés. C'est à n'y r ien comprendre», fulmine unhabitant de l'ex-Maillot inter rogé à ce sujet. Unevirée dans ce jardin nous a renseignés sur l'ampleurdes dégâts, et sur tout sur cette inconscience et inso-lence des auteurs de ces actes de vandalisme qui n’ho-norent guère. D'ores et déjà, il a été constaté l'ar ra-chage littéral de l'un des trois por tails de ce jardin. Cepor tail secondaire aurait été ar raché et empor té parun ou des inconnus, puisqu' il n'y est plus. Les espacesver ts sont dans un état lamentable: les arbr isseaux etautres plantes de décoration commencent à jaunir

signe d'un manque d'eau. Ces plantes ne sont nientretenues, ni ar rosées. Pire encore, des traces defeu, des cendres en fait, sont visibles à plusieursendroits dénotant que ce lieu est fréquenté de nuit pardes malfrats et autres garnements qui y mettent le feuprobablement en fumant des «joints» ou en s'adon-nant à la boisson. Malheureusement, ce ne sont pasles seuls tor ts qui sont causés à ce jardin, il y a aussitoute une litanie d' incur ies comme la dégradation dequelques bancs. Un équipement ludique, un por tiqueen fait, a été déboulonné et empor té puisqu' il n'y apas la moindre trace de ce matér iel de jeux réservépour tant aux enfants de la localité. Une autrebalançoire a vu ses sièges dégradées et rendus inutili-sables. Les toilettes sont toujours fermées, et l'eau n'ycoule pas aussi. Ajoutons à cela les détr itus et lesimmondices qui sont jetés à même le sol avec, en sus,des canettes de bière par tout. «Entre nous, qu'est-cece qui ne fonctionne pas chez nous ? A chaque foisqu'un équipement ou un espace public, comme ce jar -din public de la cité Lahcène Saïd, est aménagé il estaussitôt dégradé et pillé. Pourquoi tant de haineenvers tout ce qui est public? Il est facile de pointerdu doigt les autor ités, mais je pense que le grand malest en nous», déplore un autre habitant deM'Chedallah.

Y. Samir.

VALLÉE DU SAHEL Les cortègesnuptiaux croisent les cortèges funéraires

L’été, entre fêtes et dramesLes mois de juillet et août sont sans conteste la pér iode la plus animée de

l'année. A commencer par les bruyantes fêtes en sér ies dans villes et vil-lages. Dans la vallée du Sahel, comme à travers toute la Kabylie, le décorplanté depuis plusieurs semaines est par tout le même. On fête n' impor te quoi à coup de pétards, fusées, musique robotique lâchée H24 à plein déci-bels. Et tous les arguments sont bon pour se lancer dans des festivités quidurent chacune deux à trois jours et jusqu’à des heures tardives de la nuit,par fois jusqu’aux aurores. Des célébrations qui génèrent beaucoup de nui-sances et de tapage nocturne, en totale transgression avec les règles du voisi-nage. Pour tant, les lois en la matière sont claires ; au delà de 22h, tous excèsde bruit est assimilé à du tapage nocturne. Ce genre de compor tement estpuni par la loi, si les lois étaient respectées. En été, on fête presque tout. Cela va de la réussite scolaire des quatre paliers, aux naissances, aux circonci-sions, aux anniversaires, fiançailles et mar iages. Ces cérémonies ont un coûtet celui-ci est souvent exorbitant. Mais cela n’empêche pas les familles demettre la main à la poche en puisant dans les dernières économies allant jus-qu’à contracter des dettes. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, tout celase passe dans un contexte social et économique difficile pour des pans entiersde la société. Un contexte qui, faut-il le souligner, est marqué par la cher té dela vie, l' inflation tous azimuts et une chute libre du niveau de vie.

Quand la joie côtoie le deuilL’autre fait marquant de cet été 2018 dans la région, c’est le taux élevé dedécès, par fois dramatiques, enregistré notamment dans les agglomérations àfor te concentration démographique. En effet, à M’chedallah comme à traversla wilaya, il ne se passe pas un jour sans qu'un décès ne soit annoncé par voied'affichage au niveau des places publiques. Et rares sont ceux qui sontdécédés de mor t naturelle. On y retrouve ceux mor ts dans des accidents decirculation qui tr iplent en cette pér iode estivale, des suicides, des noyades etdes personnes âgées hyper tendues, diabétiques, asthmatiques foudroyées parles pics de chaleur et les longues canicules. Des jeunes meurent aussi noyés àla mer, et autres bassins d’eau. Dans le village de Selloum, dans la communed’Aghbalou en moins de 48h, quatre jeunes âgés entre 20 et 30 ans ont trouvéla mor t par accident de circulation. Dans la même semaine, un quadragénaires’est noyé dans un bassin d’eau sur les hauteurs d'Aghbalou. Il ar r ive souventque des cor tèges bruyants des fêtards se croisent avec ceux silencieux trans-por tant un mor t, reconnaissables aux feux de détresse des véhicules mis enmarche. Comme il ar r ive aussi souvent que dans un même quar tier on ycomptabilise plusieurs fêtes et décès en même temps. L’été est aussi marquépar un retour massif des émigrés et ceux travaillant hors région qui viennenten vacances. Sur les routes, une augmentation sensible du parc automobile estaussi constatable au niveau de la circulation routière, vu que la major ité desvacanciers notamment les émigrés ar r ivent avec des véhicules. Sur l’autorou-te Est Ouest et les routes nationales traversant la région, la circulation esttrès dense et le véhicules immatr iculés à l’étranger sont nombreux. Cette aug-mentation du parc auto est souvent à l’or igine de bouchons et sur tout d’acci-dents de circulation.O. S.

Dépôt anarchique des ordures ménagères

Le rappel à l’ordre de la mairieMalgré une dotation suffisante

en poubelles et bacs à orduresà travers tous les centres urbains dela commune de M’Chedallah, lescitoyens continuent à jeter leursdéchets ménagers n' impor te où etn' impor te comment et à n’impor tequelle heure. Les bor dures desrues, à l’image des RN 15, 26 et 30,les espaces vides et les r ives desoueds sont devenus des réceptaclesde déchets de tout genre.L’incivisme est aussi visible auniveau des grandes cités, notam-ment au niveau du chef-lieu decommune où cer taines personnesjettent car rément des sachets rem-plis d'ordures par les fenêtres àpar tir des étages supér ieurs desbâtiments. C'est le cas au niveau de

la rue Makhlouf Amar où un décordésolant s’offre à la vue des pas-sants. Devant cette intenable situa-tion, les ser vices d’hygiène del'APC ont décidé de s' ingérer etprendre les choses en main. Dansun avis aux citoyens daté du29/07/2018, qui a été affiché lundidernier à travers plusieurs cités,l'APC de M’Chedallah met engarde les citoyens qui usent de ceprocédé peu honorable en les invi-tant à déposer leurs ordures dansles équipements mis à leur disposi-tion. Il est aussi souligné dans cetappel à la population que le dépôtdes déchets ménagers doit se fairele soir avant le passage des équipesd'éboueurs. Il est indiqué dans ledocument qu' il est formellement

inter dit de déposer les déchetsménagers par ter re. Espérons quecette instruction, bien que tardive,sera respectée par les citoyens pourréduire les amoncellements répu-gnants des ordures à travers lescités. Car en plus d' enlaidir lepér imètre urbain, ces amoncelle-ments de déchets sont de vér itablesfoyers d'épidémies par ces tempscaniculaires. Soulignons enfin quela cité Boukr if Aissa de la nouvelleville est spécialement ciblée par cetavis, mais il n' en demeure pasmoins que le reste des quar tiersusent du même procédé et ne sontpas logés à meilleure enseigne enmatière de propreté et d'hygiène.

O. S.

Par contre, le double anniver -saire du 20 août sera biencélébr é, et les festivités

seront dédiées en hommage àSalah Sadaoui, indique MmeCherbi : «Nous allons célébrer ledouble anniversaire de l'offensivedu Nord Constantinois et de latenue du Congr ès de laSoummam, cette année, en hom-mage au moudjahid et ar tisteSalah Sadaoui, le 19 aout, auniveau d’école Bobi Ali d’Ahnif.Un programme concocté en colla-boration avec le mouvement asso-ciatif et l’APC d’Ahnif. Les festi-vités débuteront avec Idhebalenainsi que la troupe de danse folk-lor ique Itr an d’Ali Zamoum»,indique la directr ice de cette insti-

tution. Par ailleurs, et selon le pro-gramme tracé par la Maison de laCulture, et toujours en hommageà Sadaoui Salah, une exposition setiendra au niveau d’Ahnif avec,photographies, discographies etar ticles de presse relatifs à la vie etl’œuvre de l’ar tiste. Un concoursde dessin sous le thème " Quand lachanson et l'ar t fusionnent" , seralancé au cour s de cette mêmejournée pour les ar tistes de lawilaya, dont l’objectif est l’aide àla création. Des conférences et destémoignages autour de la vie etl’œuvre de l’ar tiste auront lieuavec, notamment M.

Bendaamache Abdelkader, prési-dent de conseil national des Ar ts etdes Lettres, le gr and AkliYahyaten, probablement, l'ar tisteKamel Hamadi ainsi que d’autrespersonnalités ar tistiques et cultu-relles. La clôture de cette journéever ra un spectacle ar tistique avecdes repr ises de chansons deSadaoui Salah par les chanteursde la wilaya de Bouira ainsi quepar des amis et compagnons dudéfunt. Pour l’occasion, ce seral’orchestre d’Ahcène Nath Zahemqui sera à l’honneur pour accom-pagner les ar tistes. Cette journéedu 20 aout ver ra une exposition

relative à la révolution algér ienneau niveau de la Maison de laCulture Ali Zamoum, avant de serendre sur la tombe de l’ar tiste àAin Benian, pour le dépôt d’unegerbe de fleurs. Suivra, ensuite,une visite du musée du Moudjahidde Riad El Feth au profit desinvités, ar tistes, moudjahids etenfants de Chouhada. De retour àBouira, se tiendront un spectaclear tistique de clôture, une remisede pr ix pour les trois meilleursœuvres du concours de dessinsd’Ahnif et une projection de filmsrévolutionnaires en plein air.

Hafidh Bessaoudi

Vendredi 10 - Samedi 11 août 2018 CULTURE 11

BOUIRA La Maison de la culture Ali Zaamoum prépare le 20 aoûtLa direction

de la Maison de la culture

Ali Zamoum deBouira avise

qu’un richeprogramme est

mis en place pourcélébrer le double

anniversaire du 20 août. La

directrice del’établissement

précise, parailleurs, que les

Journées del’amitié ne

pourront pas setenir, faute de

moyens financiers.

En hommageà Salah Sadaoui

Le tiroir desmerveilles est le premier recueil de

poésie de Ouar da Akif, qui a déjà éditéplusieurs ouvrages : Le combat d’une femme(2011), La violence à l’école (2012), Mon père,ce héros (2014), Les pyromanes des hér itiers(2016) et une vingtaine de contes pour enfantset adultes, entre autres, Le devenir du roi

stér ile, Un pêcheur malchanceux, Vr irouch.Elle passe ici à la poésie avec ce premier recueil

de soixante-dix poèmes, étalés sur124 pages. La poétesse touchedifférents aspects de la viequotidienne du citoyen. Elle traitedivers sujets, tels la femme quireste une victime, l’amour,l’infidélité, l’héroïsme, l’Algér ie quise cherche encore. Elle entame sonrecueil par un poème dédié à la mèrequi, volontairement ou non, a unpenchant pour le garçon que vers lafille et encore plus pour le fils aîné :«Maintenant que je suis grand / J ’enviele petit garçon / Qui s’asseyait dans legiron de sa mère / Dont elle est et seratoujours fière!». «L’histoire de ma mère»qui suit, est accablante : elle a eu sonpremier enfant avec un cousin, à l’âge dequinze ans. Durant toute sa vie conjugale,elle n’a cessé de s’occuper de tous lesmembres de la famille et, bien entendu, destr avaux ménager s et des champs. Aucrépuscule de sa vie : «Maintenant qu’elleespère terminer sa vie dans la joie et lebonheur / La pauvre fut atteinte d’une cécité /Qui chamboula toute sa vie !». D’autres mères

finissent malades chroniques, handicapées…La poétesse ne cache pas son algér ianité maisla clame haut et for t : «Je suis algér ienne etkabyle, je tiens mon orgueil de mes ancêtres,parents, gr ands-parents et de mes aïeulsMassinissa, J ugur tha, Lalla Fathma

N’Soumeur et autres». Dans «C’est l’Aïd», lapoétesse fait r éférence à cette fête où dessacr ifices s’imposent : vêtements, mouton,visites aux parents et proches, aux malades,recueillement sur les tombes des parents :«C’est un jour pas comme les autres ! C’est enpar tageant avec autrui que nous connaissionsla sérénité!». Les enfants de Gaza ne sont pasoubliés par la poétesse qui clame et déclame :«Je me nour r is quotidiennement / De cesimages meur tr ies de femmes, hommes etenfants / Victimes de ces assoiffés de sang / Quim’ont volé ma r isette d’enfant/… Moi enfantde Gaza / Témoin vivant de cette hor r ibleguer re / Qui date depuis des ères ! » Notrepoétesse est, du côté de la justice rejetant touteforme de violence contre la femme, du côté dela tolérance par lant de la communauté deGhardaïa qui mér ite réflexion et méditation.Dans «M. Le Président», la poétesse attirel’attention du premier responsable du pays àrevoir le système scolaire, à penser aux exclussans hor izons, aux diplômés sans débouchésqui cr ient leur désespoir. L’amour estégalement largement développé. Le recueils’achève sur une note d’espoir et dereconnaissance à ce Sol natal : «Je te faispromesse de te chér ir / De prendre soin de toi /De te cultiver et de t’entretenir », faisantallusion à ces ter res fer tiles et nour r icièresqu’il faut aimer et jalousement préserver.

M A Tadjer

ÉDITION Ouarda Akif signe son premier recueil de poésie

Il a quitté sa région natale,Aokas, il y a 17 années de cela,

pour aller continuer ses études enFrance, avant d’aller s’installerau Canada, cinq années plustard. Louenas Hassani qui étaitl’invité du café littéraire d’Aokasrécemment, à animé uneconférence-débat suivie d’unevente dédicace de son romanintitulé «La république del’abîme». Pour le conférencier, la république de l’abîme est unproduit qui traite de la politique,de l’histoire ou encore del’anthropologie et qui reflète une pensée du vivre ensemble. Il dira que la république del’abîme était, en réalité, sonpremier produit que les éditeursont hésité à prendre. Ce n’estqu’après la sor tie de son premierroman «La coureuse de vents»,qu’on avait enfin consenti àéditer ce deuxième ouvragequ’on avait appréhendéauparavant. Il faut soulignerque c’est un roman d’uneactualité. Dans les deux romansde Louenas Hassani, l’auteurrappelle que l’algér ien estcapable de produire de grandescivilisations. Ceci malgré le faitque la question de vivreensemble est bousculée par lesextrémistes du monde entier,fera-t-il remarquer. Pour revenirà son dernier ouvrage, l’auteurexpliquera son contenu en disantque trois jeunes chômeurs, toutjuste sor tis de l’université,commencent à réfléchir surla possibilité d’échapper à lathéocratie synonyme d’unebarbar ie face à l’innocence.La violence inouïe véhiculée par celle-ci confirme l’existenced’une idéologie qui n’a r ien à voir avec l’islam de leursancêtres. Dans l’histoire fictivedu roman, ils seront condamnésà mor t par contumace, ce qui lescontraints à prendre la fuite pourdécouvr ir, dans d’autres localitésqu’il subsiste, des gens qui sontloin de cette idéologie et quicombattent pour sauver lesmeubles. En conclusion, leconférencier dira que l’objectifvisé par son œuvre est de direque quelle que soit l’idéologie,son but c’est, généralement, lepouvoir qui est visé. Avant depasser à la vente-dédicace, il y a eu, comme d’habitude, undébat fructueux duquel on peutdéduire que, comme le souligneral’auteur, les raisons qui poussentà écr ire puisent sur le réel etl’imaginaire qui s’entrecroisent.A Gana.

«Derrière chaqueidéologie une quête du pouvoir»

LOUENASHASSANI invité ducafé littéraire d’Aokas

Le tiroir des merveilles sur les étals

Voyant l’air ter r ifié de sonmar i, Djamila lui deman-da :

- À qui est ce numéro, Djamel ?- C’est le numéro de Nacéra, masœur.- Ouf ! Tu m’as fait peur, Djamel.J ’ai cru que c’était le numéro dequelque inspecteur des impôts.Les impôts ne téléphonent pasd’habitude et encore moins àcette heure-ci mais j’avais peurque Tarek m’ait fait un sale coup.- Non… non… C’est le numérode ma sœur.- Bon, je vais prendre la commu-nication rapidement sinon elle vas’imaginer des choses. Ne fais pasde bruits. J ’active aussi le haut-par leur pour que tu puissesentendre la conversation.Djamila appuya sur une petitetouche ver te et la voix de Nacéracrépita dans le petit haut-par -leur :

- Allo ? Mademoiselle Djamila ?- Oui… ? A qui ai-je l’honneur ?- Je suis Nacéra…- Enchantée… mais quelleNacéra ?- Oh ! Tu ne me reconnais pas ?Je suis ta voisine, la sœur deDjamel et la femme de ton comp-table, Tarek.- La sœur de Djamel et la femmede... ? Ah ! Oui… oui… oui… çay est… Ça y est… Oui… C’est àquel sujet, madame ?- Je t’appelle au sujet de monfrère.- Tu par les de ton frère qui estvenu à la maison pour demanderma main puis son père a décidéde tout annuler sur un coup detête.- Non, ce n’est pas sur un coup detête que mon père a décidé detout annuler…- Bon, d’accord ce n’est pas surun coup de tête. Écoutez, mada-

me, dites-moi ce que vous voulezet soyez brève parce que norma-lement nous n’avons r ien à nousdire.- Euh… je… tu m’as tellementdésarçonnée que je ne sais pluspourquoi je t’ai appelée.- Alor s au revoir madame etsoyez gentille ne me dérangezplus.- Ah ! ça y est, ça me revient. Oùest mon frère ? Je suis cer taineque vous savez où il est ?- Écoutez madame, mon éduca-tion m’interdit de vous raccro-cher au nez. Mais je vous aver tis,c’est la première et dernière foisque vous m’appelez pour me diredes choses aussi idiotes. Au lieude m’impor tuner, vous fer iezmieux de me remercier parce quesi je le voulais, j’aurais pr is votreplace d’épouse de M. Tarek.C’est parce que j’ai refusé de l’é-pouser qu’il vous a gardée. Vous

m’avez compr ise, madame ?- Euh… oui… oui…- Tout compte fait, je ne vousdemande pas de me remercierparce que, au fond, je n’ai faitque me compor ter en femmedigne. Je vous demanderai seule-ment de me laisser tranquille.Vous m’avez compr ise ?- Oui… Oui…- Allez au revoir.Djamila coupa la communica-tion, posa son téléphone sur latable basse du salon et regardaDjamel. Elle le vit assis dans sonfauteuil, la tête entre les mains.- Djamel... Tu m’entends ?Il leva la tête et le regarda :- Je viens de prendre une déci-sion, Djamila… Une grave déci-sion…- Laquelle, Djamel ?

NNS (à suivre…)

Histoires et légendes de chez nous

(3ème partie)

Sagesse et éducation ancestrales

Vendredi 10 - Samedi 11 août 2018 DESTINS DE VIES 13

Le refus du patriarche (183ème partie)

Le temps passa, les deux fillettes devinrent deux bellesgrandes jeunes filles. Leur père, comme il se l’était pro-

mis, ne s’était jamais remar ié pour les prémunir contre lesméchancetés d’une éventuelle marâtre. La poule avait aussipr is de l’âge. Maintenant, elle ne pondait plus et les deuxsœurs, comme leur mère l’avait exigé, prenaient toujours

soin d’elle. Et elles l’aimaient tellement que chacune voulaitl’avoir pour elle toute seule. Comme chacune voulait avoirle dernier mot, très souvent elles se disputaient et leur pèreétait obligé d’intervenir à chaque fois pour mettre un termeà leurs r ixes.Et un jour qu’elles s’étaient disputées plus violemment qued’habitude, leur père intervint de nouveau et déversa surelles sa colère :- Vous n’avez pas honte de vous disputer à cause d’unepoule que votre père vous a laissée ? Est-ce ainsi que vousrespectez la dernière volonté de votre mère qui vous ademandé de prendre soin d’elle ? Vous avez besoin de vousdisputer à cause d’elle ?La plus jeune répondit :- Je suis désolée, père, mais c’est ma sœur ainée qui veut lagarder sur son giron du matin au soir.- Non, père, ce n’est pas vrai, répliqua l’ainée. C’est elle quine veut pas que je l’approche, comme si elle voulait être laseule à profiter de ce souvenir de notre mère.La cadette voulut ajouter quelque chose mais le père hur laet l’en empêcha :- Tais-toi ! Taisez-vous ! Je ne veux plus vous entendre !Puisque vous ne voulez pas être raisonnables et vous com-por ter comme des filles qui ont atteint l’âge de fonder unfoyer, je sais ce qui me reste à faire…Il pr it un couteau et se saisit de la poule. Les deux sœurs se

mirent à hur ler :- Papa, que vas-tu faire ?- Père ne la tue pas !- Non rassurez-vous, je ne vais pas la tuer !Les deux filles regardèrent leur père avec incompréhension:- Tu prends un couteau et tu te saisis de notre poule avec uncouteau à la main et tu prétends n’avoir pas l’intention dela tuer ? s’exclama l’ainée.- J ’avoue ne pas te comprendre non plus, père, ajouta lacadette.- Je ne vais pas la tuer ; je vous dis. Je vais juste la couperen deux. Chacune aura sa moitié de poule et vous ne vousdisputerez plus.Les deux sœurs allaient pr ier leur père de ne pas couper lapoule en deux mais il était déjà trop tard : la poule futcoupée en deux. Le père essuya le couteau et le remit dansson étui en peau de chèvre. Les deux filles regardèrent avecdes yeux figés la poule coupée en deux. Une moitie se com-posait d’une aile et d’une patte et l’autre d’une aile, d’unepatte et de la tête. Le père, après avoir caché son couteau dità ses deux filles :- C’est l’ainée qui prendra la moitié possédant une tête.Et la fille ainée de se mettre à sauter de joie comme si ellevenait de rempor ter une grande victoire sur sa petite sœur.

NNS (à suivre…)

Djamel, 32 ans, ingénieuragronome, revenait d’Oranoù il participait à un Salon

professionnel. À Chlef, l’undes pneus de sa voiture

éclate et il n’a pas de rouede secours. Alors qu’il sedemandait ce qu’il y avait

lieu de faire pour poursuivresa route vers Alger où il

habite, quelqu’und’inattendu se propose de

l’aider : une jeune et trèsbelle automobiliste. Celle-ci

lui offre un pneu avec unejante neuve et lui apprend

que son père vend despneus et des pièces

détachées automobiles. Ellelui offre une roue neuve

complète et en contrepartie,elle compte sur lui pour lui

communiquer régulièrementl’état de son usure pour lesbesoins d’une étude qu’elle

mène sur les produits queson père commercialise. Par

la suite, Djamel découvreque Djamila est une voisinede sa sœur et que c’est son

beau-frère qui lui tient sacomptabilité. Comme il estloin d’être ignorant dans le

domaine des affaires,et à la faveur d’autresrencontre, Djamila lui

demande de l’aider à gérer ses affaires

en contrepartied’un très gros salaire.

Résumé

Une mère meurt en laissant derrière elleun mari et deux petites filles. Avant de

mourir elle demande à son mari de ne seremarier qu’avec une femme ayant du

cœur pour qu’elle ne soit pas uneméchante marâtre. Elle laisse à ses

fillettes une poule dont elle leur demandede prendre soin.Après avoir bien réfléchi,

le père décida de ne se remarier qu’unefois ses deux filles mariées pour les

prémunir contre la méchanceté d’uneéventuelle marâtre.

Résumé

(Un conte des montagnes du Chénoua) Moitié-de-poule

Coin cuisine

Cela faisait longtemps qu’il enrêvait. Officiellement transféré

au Real Madr id en échange d’unchèque de 35 M€, Thibaut Cour toisfait son grand retour en Espagne,quatre ans apr ès avoir quittél’Atlético. Une ar r ivée chez le grandr ival des Merengues qui a bien évi-demment été lar gement com-mentée, cer tains n’ayant d’ailleurspas tr aîné pour diffuser sur lesr éseaux une vidéo dans laquelleCour tois entonne un chant antiReal. Mais pour l’inter nationalbelge, le plus impor tant n’est passon passé colchonero. « Quand vousêtes enfant, il y a toujours un clubqui vous attire. Il y avait Casillasqui me faisait rêver. Depuis ce jour-là, j’ai toujours été attiré par leReal. J ’avais un maillot d’Iker. Etquand mes amis allaient à Madr id,ils me ramenaient toujours un sou-venir du Real. Si vous jouez bien,vous savez qu’un club commeMadr id vous repère. J ’ai reçu desoffres plus intéressantes économi-

quement, mais je voulais le meilleurclub du monde. Mes enfants étaientici (à Madr id) aussi. Donc je n’aipas douté sur le fait que je voulaisêtre ici. (...) Mon objectif c’était de

venir ici, mais je ne pouvais pas ledire dans la presse », a-t-il déclaréen conférence de presse. Tout heu-reux de revêtir enfin la tuniquemerengue, Cour tois a ensuite évo-

qué ses objectifs. « J ’ar r ive dans unclub qui vient de gagner 3 Liguesdes Champions consécutives. C’estimpor tant de continuer à gagner.Ça doit être notre objectif. C’est lemien en tout cas. Nous avons unesuperbe équipe ». Enfin, le DiableRouge est revenu sur la situationdes por tiers au Real et son nouveaucoéquipier, Keylor Navas, prêt à sebattre pour rester le n° 1. Cour toisacceptera-t-il de par tager la cagemadr ilène ? «Quand je suis ar r ivé àChelsea en 2014, je devais rempla-cer Petr Cech et au final j’ai par léavec lui. Nous, les gardiens, noussommes à par t dans le vestiaire.C’est impor tant pour le quotidiende bien s’entendre. Je n’ai pas dedoute sur le fait que je vais bienm’entendre avec le groupe. Je vaisdonner le maximum pour aider leReal à gagner des trophées.L’occasion aussi pour Cour toisd’assurer qu’il n’a reçu aucunegarantie d’être le titulaire. Non, etpersonne ne doit le faire. Ce seraitune er reur. Tu dois démontrer àl’entraînement que tu es le meilleur.Ça doit être comme ça. Personne nem’a jamais donné de garanties pourque je sois titulaire. À Chelsea, c’é-tait comme ça aussi».

REAL MADRID Les premiers mots de Thibaut Courtois

«Pas peur deKeylor Navas»

Officiellementprésenté comme

joueur du RealMadrid, Thibaut

Courtois a affichéses ambitions etévoqué son futurduel avec Keylor

Navas.

CHELSEA Recruté pour 80 millions d’euros

Kepa, le gardien le plus cher de l'Histoire Comme attendu depuis la levée de sa clause

libératoire, le gardien Kepa Arr izabalagaquitte officiellement l'Athletic Bilbao pourChelsea. L' international espagnol devient lepor tier le plus cher de l'histoire avec un trans-fer t estimé à 80 millions d'euros. C'était atten-du, c' est désor mais officiel : KepaArr izabalaga quitte définitivement l'AthleticBilbao pour Chelsea. Proche de rejoindre leReal Madr id l'hiver dernier, le gardien, quiar r ivait en fin de contrat, avait finalement pro-longé de 7 années, soit jusqu'en juin 2025. Uncalcul judicieux réalisé par le club basque quia touché le jackpot cet été ! Et pour cause, cedernier a annoncé mercredi le dépar t de sonpor tier pour… 80 millions d'euros ! Soit lemontant de la clause libératoire fixée lors de lasignature de son nouveau bail. Un chèquedéposé par le joueur auprès de la ligue espa-gnole, qui a donné son feu ver t pour cette tran-saction. «La Liga de Fútbol Profesional a cer -tifié à notre entité que le joueur KepaArr izabalaga a rempli les conditions requises

pour la validation de la résiliation unilatéralede son contrat de travail qui le liait à AthleticClub», a communiqué l'équipe de Bilbao surson site officiel. Quel club a réalisé cette folie ?Chelsea bien sûr ! Comme attendu, le club lon-donien a officialisé dans la soirée le recrute-ment du joueur de 23 ans. Signé pour 7 saisonspar les Blues, l' Ibère est d'ores et déjà le gar -dien le plus cher de l'histoire, devançantAlisson Becker, recruté pour 73 millions d'eu-ros par Liverpool, le mois dernier. Le recrute-ment de Kepa vient bien évidemment compen-ser le dépar t de Thibaut Cour tois pour le RealMadr id. Outre l'énorme pression liée à sontransfer t, le jeune talent ibér ique va donc avoirla lourde responsabilité de succéder au Belgedans la cage du club londonien. Auteur degrandes per formances avec Chelsea depuis2014, Cour tois s'est imposé comme une réfé-rence mondiale à son poste et il ne s'agira pasd'une mince affaire de le remplacer. PourKepa, un très grand défi se présente désormaisà lui.

MANCHESTER UNITED Convoité par le FC Barcelone

Paul Pogba reste Le champion du monde Paul

Pogba va rester à ManchesterUnited, a affirmé jeudi un haut dir i-geant des " Red Devils" , son entraî-neur José Mour inho expliquant quele Français est " heureux" et a " ledésir de travailler" avec le club,malgré les rumeurs d'une volontéde dépar t pour Barcelone. Pogba(25 ans) a fait son retour à l'entraî-nement lundi. Selon la presse br i-tannique, il est mécontent de sarelation tendue avec son entraîneur,de son rôle chez les " Red Devils" , etse ver rait bien au Barça. Il n' iranulle par t, a confirmé une source ausein de la direction du club. " Mon

impression est qu' il est ar r ivé lundi,heureux, fier, avec le désir de tra-vailler" , a affirmé Mour inho jeudien conférence de presse, à la veilledu match d'ouver ture de la PremierLeague, hier contre Leicester. " Il avraiment bien travaillé lundi, mardiet mercredi. C'est l'un des joueursavec qui je dois par ler pour voircomment il se sent physiquement etmentalement. Mais ce sera la mêmeconver sation qu' avec Young,Fellaini, Lingard (tous rentrés tardde la Coupe du monde, ndlr )" , aprécisé le Por tugais. Mour inho veut" savoir comment ils se sentent phy-siquement et mentalement pour

essayer d'aider" l'équipe, " pendant10 minutes, 20 minutes ou unedemi-heure. Nous n' avons pasbeaucoup de solutions" , a regrettéMour inho, confronté à de nom-breuses blessures en ce début de sai-son (Romero, Valencia, Dalot, Rojo,Matic et Her rer a). Mour inho aaussi tenu à rassurer sur sa relationavec Anthony Mar tial, dont la pré-paration estivale a été per turbéepar la naissance de son deuxièmeenfant. L'omission du joueur pourle dernier match amical contre leBayern Munich, le week-end der -nier, n' a r ien d'une sanction, ainsisté l'entraîneur. " Il a eu neuf

jours de préparation sans entraîne-ment, sans football, absolumentr ien. Il fait par tie du groupe dejoueurs qui n'ont pas eu de pré-sai-son, c'est aussi simple que ça" , acommenté Mour inho. " Vousessayez de monter un dossier et iln'y a pas de dossier. Pendant neufjours, il ne s'est pas entraîné. Il doitdonc recommencer. Quand vousêtes neuf jour s sans (faire) uneminute d'entraînement ou de foot-ball, vous reculez et vous recom-mencez avec les autres personnes. Iln'y a pas d'histoire" , a-t-il ajouté.Comme Pogba, Mar tial n' ira nullepar t, a précisé la même source au

sein de la direction du club. " J 'aimemes joueurs, j'aime travailler avecmes joueurs" , a affirmé Mour inho." Un mensonge r épété 1000 foisreste un mensonge, mais la percep-tion des gens c'est que c'est vrai.Quand vous répétez 1000 fois quema relation avec mes joueurs n'estpas bonne, c' est un mensonge,répété 1000 fois, mais cela reste unmensonge." " J 'aime mes joueurs etmon groupe. Je vais profiter decette saison" , a conclu le Por tugais,qui va entamer vendredi, contreLeicester, sa troisième saison àManchester.

Vendredi 10 - Samedi 11 août 2018 SPORT 21

Leicester City

Jamie Vardyprolonge

Ar r ivé en 2012 à LeicesterCity, Jamie Vardy a décidé

de s’installer dans la durée avecles Foxes. Déjà sous contrat avecle club anglais jusqu’en juin2020, l’attaquant anglais a décidéde prolonger. Le joueur de 31 ansa en effet signé un nouveaucontrat jeudi, et est désormais liéau champion d’Angleter re 2016jusqu’en 2022.

FC Barcelone

Mina part à EvertonAprès un long feuilleton, le

défenseur central YerryMina (23 ans) quitte bien le FC Barcelone pour rejoindreEver ton. Dans un communiqué,le club catalan a officialisé ledépar t du Colombien pour lesToffees dans le cadre d'un trans-fer t estimé à 30,25 millions d'eu-ros, plus 1,5 million d'euros. Anoter que le Barça dispose d'uneclause de rachat.

Milan AC

Kalinic venduà l'AtleticoComme pressenti ces derniers

jours, le Milan AC a officiel-lement vendu son buteur NikolaKalinic (30 ans) à l'AtleticoMadr id. Le montant de ce trans-fer t a été estimé à 15 millionsd'euros et l' international croate asigné un contrat de 3 ans enfaveur des Colchoneros.L'ar r ivée de Kalinic devrait per -mettre le dépar t de KevinGameiro, attendu au FC Valence.

Crystal Palace

Jordan Ayewarrive Jordan Ayew (26 ans) obtient

gain de cause. Ne souhaitantpas évoluer en Championshipavec Swansea, l’attaquantghanéen a rempor té son bras defer avec le club gallois et CrystalPalace a officialisé son ar r ivée cejeudi, jour de clôture du mercatoen Angleter re. L’ancien joueur del’Olympique de Marseille estprêté pour un an, ce qui lui per -met de rester en Premier League.

Le TOP 10 des gardiensles plus chers de l'histoire1. Kepa Arr izabalaga, de l'Athletic Bilbao àChelsea en 2018, pour 80 M€. 2. Alisson Becker, de l'AS Rome à Liverpool en2018, pour 73 M€. 3. Gianluigi Buffon, de Parme à la Juventus en2001, pour 52,8 M€. 4. Ederson Moraes, de Benfica à ManchesterCity en 2017, pour 40 M€. 5. Thibaut Cour tois, de Chelsea au RealMadr id en 2018, pour 35 M€. 6. Jordan Pickford, de Sunder land à Ever tonen 2017, pour 34 M€. 7. Manuel Neuer, de Schalke 04 au BayernMunich en 2011, pour 30 M€. 8. Francesco Toldo, de la Fiorentina à l' InterMilan en 2001, pour 26,5 M€. 9. David De Gea, de l'Atletico Madr id à ManUnited en 2011, pour 25 M€. -. Bernd Leno, du Bayer Leverkusen à Arsenalen 2018, pour 25 M€. 10. Alex Meret, de l'Udinese à Naples en 2018,pour 22 M€.

La Dépêche de Kabylie :Pouvez-vous nous présenterla section tennis du MBBéjaïa que vous présidez ?

Hakim Zaidi : C’est une sectionqui s’inscr it dans l’activité globa-le du MBB depuis 1977. Si je doispar ler du site des olivier s, jedirais qu’en dehors de la discipli-ne qui se déroule ici et qui est letennis, il représente aussi un pou-mon, d’où un lieu de rencontresfamiliales. On a différentes caté-gor ies d’âges, le bébé-tennis, lemini-tennis, les lutins jusqu’auxseniors. C’est grâce à la sectiondu MBB/Tennis que ce site a étépréservé. Le club a pr is ses res-ponsabilités pour entretenir cesite en engageant des tr avauxdepuis 1977, que ce soit la peintu-re, l’éclairage et l’entretien desespaces ver ts. Ça reste un patr i-moine communal cer tes, maispréservé par le club.

Vous parlez avecune certaine amertume…

Le MBB traverse des problèmesqui sont incompr éhensibles.Ceux qui sont sensés gérer laquestion spor tive au niveau del’APC de Béjaïa se sont penchésd’un seul coup sur ce site. Ilsn’ont pas cherché si le Machaâl afait des résultats. L’APC nousdemande de remettre des locauxà un cer tain directeur qu’ils ontnommé sans que nous soyonsconcer tés, ou en cédant des ter -rains à d’autres clubs sans nousaver tir. Ils ont, de ce fait, créé unproblème auquel nous-mêmesnous n’étions pas été associés.

La section tennis du MBB est la seule au niveau dela wilaya de Béjaïa ?

On aurait aimé voir 10, 20, 30clubs de tennis à Béjaïa, ça serabénéfique car cela créera unecompétition entre des enfants desclubs existants et ce serait unebonne chose pour la discipline àBéjaïa. Personnellement, j’ai fait

une proposition écr ite à l’actuelprésident de l’APC de Béjaïa,dans laquelle j’ai proposé messervices à titre volontaire pouraméliorer l’aménagement de cesite, étant architecte de profes-sion, mais ma proposition est res-tée sans suite.

Est-ce vrai que la sectiontennis du MB Béjaïa n’apas d’affiliation à ce jour ?

Tout-à-fait. Nous avons des diffi-cultés à avoir l’affiliation. Laligue de tennis de Béjaïa n’a pasune adresse où on pourrait, le caséchéant, la joindre. Ça restequand-même un problème. Pourpar ticiper à la première étaperégionale et aller au championnatnational, notre dossier nous a étérenvoyé de la fédér ation, endisant : «Vous ne pouvez pas

prendre par t à ce tournoi pardéfaut d’affiliation.»

Comment avez-vous faitdans ce cas pour y participer ?

Nous avons fait un écr it à la fédé-ration demandant s’il y a possibi-lité d’être affilié directement àcette instance. Ils nous ont répon-du en disant : «Vous ne pouvezpas vous affilier à la fédérationcar la ligue de Béjaïa est fonc-tionnelle». J e me suis déplacépour voir le nouveau DJS deBéjaïa pour poser la probléma-tique et ce dernier a pr is acte etnous a fait une dérogation qui apermis au MBB/Tennis de par ti-ciper et où on a pu avoir deuxfinales.

Et quelle a été la réponse du DJS ?

Dans un écr it, il s’est engagé àprendre en charge le problème dela ligue de Béjaïa dans lesmeilleur s délais. La deuxièmeétape «Jeunes», on l’a joué àBéjaïa, la troisième étape devaitse dérouler le 8 août à Béjaïa etl’affiche est sor tie et l’organisa-teur est le MBB.

Mais d’après nos échos, ellea été délocalisée, n’est-ce pas?

Le 31 juillet, on reçoit un maildisant que la compétition estdélocalisée ver s Bachdjarah etnous avons pu avoir une copied’un cour r ier adressé par le pré-sident de la fédération algér iennede tennis au DJ S de Béjaïa,disant que vous allez régler leproblème de la ligue de tennis deBéjaïa, chose qui n’a pas été faiteà ce jour.

Déçu par la tournure des événements ?

Je dirais que le MBB qui estdirectement pénalisé, est directe-ment visé. Je suis déçu et révolté,parce que quand tu vois une sec-tion qui travaille avec ses propresmoyens et qui ne demande r ien,mais juste une stabilité, il y a dequoi être frustré. Imaginez qu’aujour d’aujourd’hui, nous avonsune fille, qui a pour nom Sir ineKaidi qui était en équipe nationa-le et qui vient de rentrer del’Egypte où elle avait par ticipé àla coupe Arabe. Il y a aussi IslamKaidi qui fait des résultats extra-ordinaires, Selma Oussalah quivient d’avoir deux finales enrégionale, nous avons aussi despoussins magnifiques, des cadets.

Un message particulier à transmettre ?

Je terminerai en interpelant leDJS à prendre ses responsabilitésvis-à-vis de la ligue. Comme j’in-terpelle aussi les membres de lacommission spor t de l’APC deBéjaïa de se pencher un peu surcette discipline et la préserver.

Entretien réalisépar M. R.

Vendredi 10 - Samedi 11 août 2018SPORT22

HAKIM ZAÏDI, président de la section tennis du MB Béjaïa

«Notre sectionest visée»

Le président de lasection tennis duMB Béjaïa, HakimZaidi, parle danscet entretien des

difficultés querencontre la

discipline.

BOULES CSA Madala

Un vivier de champions

Cr éé en 1997, le club spor tif amateurMadala, dans la wilaya de Béjaïa, présidé

par Boudrahem Slimane, possède dix sec-tions, entre autres, de tennis de table, de bad-minton et de jeu long/spor t de boules. Les sec-

tions de badminton et spor t de boules se sontforgé des noms parmi les meilleurs au niveaunational, avec de jeunes athlètes pleins devolonté. Ainsi donc, et lors des derniers jeuxafr icains de la jeunesse, qui se sont déroulésen Algér ie, la section spor t de boules, présidéepar Benachour Ahcène, a réussi à ar rachersept médailles dans la discipline en question.Keddour Kamilia a raflé, à elle seule, quatremédailles alors que sa sœur, Keddour Tanina,en a décroché trois. La première citée adécroché 1 en or (doublette), 1 en argent(roulé) et 2 en bronze (tir de précision etdouble-mixte). Quant à Tanina, cette dernièrea ar raché 1 en or (en doublette), 1 en argent(double-mixte) et une en bronze (tir de préci-sion). Dans la discipline du badminton, c’estMahmoudi Oussama qui a émergé du lot, ens’adjugeant la médaille de bronze. Des résul-

tats qui ne sont pas le fruit du hasard, maiscelui de sacr ifices consentis par des jeunessous la houlette de leur entraîneure, KheladiLynda, pour les deux Keddour, et HitoucheKamel pour la section badminton. Des coachsqui ont veillé au grain pour la réussite deleurs protégés. Dans ce milieu spor tif, l’on netar i pas d’éloges sur Hamitr i Omar, que l’onsurnomme «L’homme à tout faire» dans ceclub. «C’est grâce à lui (Hamitr i Omar) quele CSA Madala a un grand nom aujourd’hui,au niveau local, national et afr icain», dit-on.Ainsi donc, toute l’équipe dir igeante du CSAMadala ainsi que le président de la Ligue deboules de Béjaïa, en l’occur rence M.Saâdaoui, félicitent les athlètes du club qui sesont distingués dernièrement aux jeux afr i-cains de la jeunesse.

M. R.

EN AMICALIB Lakhdaria 1 -ESM Boudouaou 0

Bon galop d’entraînement Poursuivant sa préparation d’in-

tersaisons, l’IB Lakhdar ia a livrésa deuxième rencontre amicale,avant-hier jeudi, face au pensionnai-re de la Régionale 1, l’ESMBoudouaou, rempor tée par la pluspetite de marges d’un but à zéro. La rencontre s’est déroulée en troismi-temps d’une demi-heure chacune,ce qui a permis à l’entraîneurMourad Houayet de faire tournerson effectif, en faisant jouer tous lesjoueurs présents pour mieux voir lerendement de chacun d’eux.Toutefois, la concur rence était trèsdure, où chaque joueur voulait don-ner le meilleur de lui même pourconvaincre et gagner la confiance du coach. Ce dernier s’est dit satis-fait de la prestation de cer tainsjoueurs, assurant qu’il reste beau-coup à faire pour trouver les automa-tismes et la cohésion de jeu entre lesjoueurs. Par ailleurs, l’IBL compteentamer, la semaine prochaine, unstage bloqué de dix jours, et ce seraentre le CNLS Tikjda et l’OPOWRabah Bitat de Bouira. Au program-me, le renforcement de la charge dutravail avec des tr is quotidiensconfor tés par des joutes amicales. M’hena A

AÏT YAHIAMOUSSAFinale du tournoide football

Ibouhrène vainqueurLe tournoi de football organisé

par l’association l’Olivier, a pr isfin mercredi dernier, avec au menucette finale qui a mis aux pr ises Afirà Ibouhrène. La par tie précédée pardes exhibitions des athlètes de fullcontact, kick boxing et boxe chinoisedu club spor tif amateur d’Aït YahiaMoussa, présidé par HocineKhettar, a été une vraie fête de foot-ball dans la localité. Les deuxéquipes ont épaté le nombreuxpublic entassé sur les murs du stadeMechi Amar et der r ière le gr illage,par de belles facettes de jeu et debeaux gestes techniques. Il y a eusur tout du suspense durant toute lapar tie, puisque les deux équipesd’Afir et d’Ibouhrène n’ont pas puse dépar tager au bout du tempsrèglementaire et ont dû recour ir àla sér ie fatidique des tir s au but. Aufinal, la chance a sour i aux coéqui-piers de Hakim Haddad qui ont eula réussite totale dans les penaltystirés, contrairement aux gars d’Afirqui sont passé à côté de la plaque.Mais le vainqueur de ce tournoi quia regroupé, pour rappel, pas moinsde 33 équipes de différents villagesde la commune, est le fair-play totalqui a régné tout au long de lacompétition. À la fin de la par tie, les finalistes ont été conviés à laremise des cadeaux, avec la présencedes invités d’honneur composés dequelques anciens joueurs du jumbo-jet, à l’image d’Arezki Meghr ici,Kamel Abdeslam, Nait Yahia,Mokbel pour ne citer que ces der -niers qui ont tenu à marquer de leurprésence cet évènement spor tif. Massi Boufatis

«On s’éclateracomme des fous ! Anaâm iiiiih !»

«On s’éclateracomme des fous ! Anaâm iiiiih !»

La préparation d’inter saisonqui a débuté depuis 45 jours,a atteint le sommet avec un

groupe métamorphosé à plus de80% avec le recrutement de pasmoins de 14 nouveaux joueur s.Alain Michel, qui a chapeauté lapr épar ation depuis son début àBéjaïa avec les deux stages effectuéen Tunisie et à Blida, reste optimis-te pour la suite après avoir constatéune progression constante chez lamajor ité des joueurs qui se sontdonnés à fond tout au long de cettepér iode. Concernant le match d’au-jour d’hui, tout l’effectif estconcerné sauf Soltane Amir, blessé,et le Malien Moussa Camara nonencore qualifié pour faute de TMS.Au vu des joutes amicales disputées,l’on peut d’ores et déjà avoir uneidée sur les onze joueurs qui serontalignés aujourd’hui. Il s’agit deBencher if qui tiendra sa place detitulaire dans les bois alors que ladéfense sera composée de Debar i àdroite, Kaddous à gauche, le duoBoulediab et Mazar i dans l’axe,Belahcene, Semahi et Dehar forme-ront le tr io du milieu de ter rain,alors que l’attaque sera formée parTouré, Amokrane et probablementKadr i. La direction ne veut pas res-ter en marge de ce grand évènementet elle a instruit le staff techniquequ’une for te pr ime attend lesjoueurs en cas de victoire aujour -d’hui. Les suppor ters qui suivent engrand nombre les entraînements austade de l’UMA, comptent envahirla ville de Médéa pour soutenir les

camarades de Bencher if à réaliserle meilleur résultat possible et débu-ter le championnat en force.

Les nouvelles

recrues qualifiées

Suite aux déclarations du présidentde la LFP, Abdelkr im Medouar,concernant la situation du MOBvis-à-vis de la CRL et un éventuelrejet des nouvelles recrues, un dir i-geant du MOB, Akli Adrar en l’oc-cur rence , a déposé dans la soiréed’avant-hier un chèque personnelau niveau de la LNF permettant à ladirection de récupérer les licencesdes nouvelles recrues. Le MOB quia déjà payé l’an dernier cer tainsjoueurs et 600 millions pour l’ex-coach Nacer Sendjak, s’est vu refu-ser la délivrance de licences sousprétexte que les dettes avoisinent les2 milliards, une somme supér ieureau seuil permis qui est de l’ordre de1 milliard.

STH nouveau

sponsor

La direction du MOB, à sa têteMohand Sadji et Arab Bennai, s’estrendue dans la matinée d’avant-hier, jeudi, au siège de Sonatrach àBéjaïa où le P-DG de ladite entre-pr ise, Abdelmoumen Ould Kadour,était en visite de travail pour signerun contrat de sponsor ing d’une sai-

son renouvelable entre le MOB et lasociété du transpor t des hydrocar -bures (STH), filiale de Sonatrach.Contacté, le vice-pr ésident duMOB, Mohand Sadji, qui a signé laconvention du côté du club, aaffirmé : «Ce nouveau sponsor seraune bouffée d’oxygène pour notreclub qui souffre sur le volet finan-cier et cela va nous éviter de cour irder r ière les autor ités locales. Enplus du sponsor ing, les responsablesde la société STH nous ont promisde prendre en charge la réalisationde notre centre de formation quisera implanté à Oued Ghir et tousces détails seront discutés lors denotre prochaine réunion qui auralieu, à Alger, dans une quinzaine dejours».

Z. H.Le programme

Aujourd’huiO Médéa - MO Béjaïa (17h)CRB - ASA M’lila (17h)JS K - JS Saoura (19h)ES Sétif - USMB Abbès (20h)MCO - CABB Arrer idj (21h)

Vendredi 10 - Samedi 11 août 2018 SPORT 23

LIGUE 1 MOBILIS O Médéa - MO Béjaïa, aujourd’hui à 17h

QUOTIDIEN NATIONALD’INFORMATIONédité par SARL

La Dépêche de Kabylieau capital de 300.000 DA

DIRECTEUR DE LA PUBLICATIONIDIR BENYOUNES

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Les Crabes veulentimpressionner

Le MO Béjaïaentamera,

aujourd’hui, lechampionnat de la

Ligue 1 Mobilis avec un périlleux

déplacement à Médéapour affronter l’OM

local au stade Imam Lyes.

Accosté lors de la dernière séanced’entraînement d’hier matin avant

le départ du MOB pour Blida où l’é-quipe élira domicile, le défenseur BilelBouledieb dira à propos du matchd’aujourd’hui contre l’OM : «Ça seratrès difficile pour les deux équipe carc’est le premier match du champion-nat, mais on ira à Médéa pour réaliserle meilleur résultat possible. Après une

préparation de plusieurs semaines, l’é-quipe est prête pour la compétitionofficielle et une bonne performanceaujourd’hui nous réconfortera pour lasuite. L’OM est une équipe respec-tueuse et qu’on doit prendre très ausérieux pour espérer revenir à Béjaïaavec un probant résultat.»Z. H.

Le coup d’envoi du championnat de laLigue 2 Mobilis a été donné, hier, avec le

décalage de la rencontre JSMB - RCR pro-grammée pour aujourd’hui à 19h au stade del’Unité maghrébine de Béjaïa, à huis-clos. LaJSMB, version 2018/2019, a été mouvementéetout au long de la pér iode de préparation avecla venue d’une nouvelle direction, à sa tête leprésident du CSA, Belkacem Houassi, et leremaniement qui a touché l’effectif où pasmois de quize joueurs ont été recrutés. LesBéjaouis qui ont raté l’accession la saisonécoulée lors de la dernière journée, veulenttenter quelque chose aussi cette année enmisant sur le match d’aujourd’hui contreRelizane, pour amorcer un bon dépar t etavoir une idée précise sur les capacités dugroupe à jouer l’accession. Le coach Biskr iqui n’a pas été content de cer tains joueurssur tout lors des deux matchs amicaux contrel’équipe réserve ne veut pas dévoiler sa straté-gie en avouant qu’aucun joueur n’a assuré saplace de titulaire et la composition des onze

rentrants concernera que les plus en forme.La direction de la JSMB ne veut pas rater cepremier match qui revêt une grande impor-tance pour eux pour bien sensibiliser le grou-pe. Le président Houassi s’est réuni, avant-hier, avec Biskr i pour lui prouver le soutien dela direction qui sera toujours aux côtés desjoueurs pour que ces derniers fournissent leseffor ts nécessaires pour atteindre l’objectiftr acé, à savoir l’accession en ligue 1.Concernant l’effectif qui affrontera le RCRaujourd’hui, le groupe ser a amoindr i deHamza Ayad et Reda Bensayah, alors queDjerbiaa qui s’est rétabli de sa blessure, arepr is les entraînements et le coach pourraitcompter sur lui.

Baiteche et Douadji

signent pour 2 ans

La direction des Ver t et Rouge a enregistrél’ar r ivée de deux nouveaux joueur s à

quelques heures seulement de la clôture dumercato estival. Il s’agit de Baiteche (USMH)et Douadji (DRBT) qui ont signé chacun uncontrat de 2 ans. Ce renfor t s’est concrétiséaprès les appréhensions du staff techniqueconcernant le niveau de cer tains joueur s

avant le début du championnat. Les deuxjoueurs seront d’un atout supplémentairepour le groupe et le coach Biskr i est trèscontent de leur ar r ivée pour donner un plus àl’équipe qui a été remaniée à 80% .

Z. H.

Le MC Alger s'est imposédevant son homologue

bahreïni d'Al-Riffa SC surle score de 2 à 1, pour lecompte du match aller des32es de finale de laCoupe arabe des clubschampions de football, disputé avant-hier àManama (Bahreïn). LesMouloudéens ont ouver t lescore dès la 3e minute parl' intermédiaire de WalidDerardja, également impli-qué dans le deuxième butavec une passe décisivepour Bourdim à la 58eminute. Les locaux avaientégalisé à la 39e par AliHaram. Le match retourest prévu le 28 septembreà Alger au stade du 5juillet. Mercredi dernier, ledeuxième représentant algé-r ien à cette compétition, enl’occur rence l'USM Alger, a ar raché une précieuse vic-toire en déplacement devantson homologue irakien de laForce aér ienne (1 - 0) grâceau but de Mahious à la 72eminute. Le match retourest prévu le 9 septembre àAlger au stade du 5 juillet.De son côté, l'ES Sétif, troi-sième représentant algér ienen Coupe arabe, s'est quali-fiée pour le prochain touraux dépens des Emiratisd'Al-Aïn (aller : 2 - 1,retour 0 - 1). La doubleconfrontation s'est jouée àZagreb sur demande de laformation émiratie qui aeffectué un stage de prépa-ration dans la capitale croa-te. R. S.

En marge d’un entraîne-ment à Béjaïa, le premier

responsable du staff techniquebéjaoui, Mustapha Biskri, aqualifié le match d’aujour-d’hui contre le RCR d’un véri-table test : «Le match contrele RCR sera un big test pournous du fait que c’est le débutdu championnat où les joueursmanquent éperdument de fraî-cheur physique mais on s’est

préparé convenablement etdurement pour réaliser lemeilleur résultat possible. Jesuis très déçu de ne pas joueren présence de notre publicmais on tachera de lui offrirles trois points de la victoireaujourd’hui. Concernant l’ad-versaire du jour, c’est uneéquipe qui s’est renforcéedans tous les compartiments,avec un technicien chevronné

et qui a prouvé sur le terrainmais c’est à nous de trouverles solutions pour débuter lechampionnat par une victoire,un idéal pour nous carça nous permettra de biennégocier la suite et avec demeilleurs atouts.»Z. H.

Coupe arabedes clubs

Débutsvictorieux pour le MCA et l’USMA

MUSTAPHA BISKRI, entraîneur de la JSMB

«Débuter par une victoire serait l’idéal»

LIGUE 2 MOBILIS JSM Béjaïa - RC Relizane, aujourd’hui à 19h

Victoire impérative pour les Béjaouis

BILEL BOULEDIEB, défenseur du MOB

«On vise un bon résultat à Médéa»