Post on 23-Feb-2018
Fonctionnement des fiches immobilisations
Exemple : Nous prenons le cas d’un achat d’investissement d’un équipement de chauffage pour l’UB 904 sur l’éOTP 12MRE904_904071, pour
un montant de 7 300 €.
Dans le cas présent, la dépense d’investissement est réalisée classiquement en ME21N. L’imputation sur l’éOTP rapatrie automatiquement le
compte général sur la dépense va être imputée. Ici, c’est le compte 21357001 qui est imputé.
Dans le cas des immobilisations, il est nécessaire de passer la dépense du compte général 21357001 vers le compte général 21357000. C’est là
que la transaction ABZON intervient en générant 2 écritures :
Compte 21357001 - 7 300€ Dépense Initiale
+ 7 300 € Ecritures générées par la
transaction ABZON Compte 21357000 - 7 300€
Les 2 écritures, d’un point de vue comptable, n’ont en théorie pas d’impact sur la comptabilité puisqu’il ne s’agit que d’un simple transfert entre
les comptes, et les écritures s’annulent.
Pourtant, budgétairement parlant, ces 2 écritures viennent fausser le disponible budgétaire dans un cas spécifique : les fiches immobilisations
réalisées sur des dépenses d’investissements sur éOTP.
Plusieurs impacts possibles :
La fiche immobilisation contient des données d’imputation où est renseigné l’éOTP concerné. Dans la génération des 2 écritures, la bonne
manipulation est de faire ces 2 écritures sur le PFI concerné. De façon inexpliquée pour le moment, SIFAC va générer ces 2 écritures sur le NA
du centre financier, donc hors du PFI.
Dans ce cas, il n’y a pas d’impact budgétaire, que ce soit sur le PFI ou le CFi, et les disponibles budgétaires sont justes.
PFI
Dépenses : - 7 300 €
CFi
Ecriture Positive : + 7 300 €
Ecriture Négative : - 7 300 €
Résultat : - 7 300 € Résultat : 0 €
Deux autres cas existent : il est possible que la transaction ABZON génère les écritures des fiches immobilisation, indifféremment sur le PFI ou
sur le CFi.
Il est possible que l’écriture positive soit inscrite sur le PFI, tandis que l’écriture négative soit inscrite sur le CFi. Dans ce cas-là, on constate que
le résultat sur le PFI est ramené à zéro, effaçant ainsi la dépense qui a été effectuée dessus, et c’est le NA du CFi qui se voit imputée de la
dépenses d’investissement :
Disponible budgétaire du PFI :
Budget initial – Dépense d’investissement + écriture positive d’immobilisation = Budget initial (la consommation n’existe plus)
Egal à zéro
Disponible budgétaire du CFi :
Budget initial – écriture négative d’immobilisation = Disponible négatif (on constate une consommation de crédit)
il y a consommation de crédit, alors que c’est le PFI qui doit supporter la dépense
PFI
Dépenses : - 7 300 €
Ecriture Positive : + 7300 €
CFi
Ecriture Négative : - 7 300 €
Résultat : 0 € Résultat : - 7 300 €
Dans le sens inverse, il est possible que la transaction ABZON place sur le PFi l’écriture négative, et l’écriture positive sera elle placée sur le NA
du CFi.
Dans ce cas-là, on constate que le résultat sur le PFI est doublé par rapport à la consommation initiale, alors que le NA du CFi a un résultat
positif, créant artificiellement un surplus de crédit :
Disponible budgétaire du PFI :
Budget initial – Dépense d’investissement - écriture négative d’immobilisation = Budget initial – 2 fois le montant de la dépense
Double consommation
Disponible budgétaire du CFi :
Budget initial – écriture positive d’immobilisation = Disponible positif
Création d’un surplus de crédit
PFI
Dépenses : - 7 300 €
Ecriture Négative : - 7300 €
CFi
Ecriture Positive : + 7 300 €
Résultat : - 14 600 € Résultat : + 7 300 €
Ce problème d’écriture ne se manifeste que dans les disponibles budgétaires au niveau des PFI et du NA des CFI. Pourquoi ?
La transaction ABZON génère 2 écritures qui s’annulent entre elles. Quand l’on prend la situation budgétaire au niveau des CFi ces écritures
s’annulent bien entre-elles, qu’elles soient placées indifféremment sur le PFI ou le NA du CFi.
Les transactions B.O. ont été corrigées pour exclure les écritures d’immobilisation sur la masse investissement dans l’onglet PFI, de la requête
« situation budgétaire ». Vous y retrouvez le disponible budgétaire réel qui pouvait être faussé par ces écritures aléatoires.
Une DA a été créée à l’AMUE, et nous travaillons en collaboration avec eux pour résoudre ce problème.
En attendant, les transactions sur les situations budgétaires dans SIFAC peuvent être faussées : les écritures d’immobilisations se manifestent
sous la forme d’une écriture nommée « Transfert de résultat ». Une analyse devra être menée pour constater si ces écritures sont bien placées.