EN BREF de Lombard International immobilier européen en ... · chez Lombard International...

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L’ECHO SAMEDI 2 SEPTEMBRE 2017 39

Marchés

La société immobilière cotée Xior,

spécialisée dans les logements

étudiants en Belgique et aux

Pays-Bas, va être reprise au sein

de l’indice FTSE EPRA/NAREIT

Global Real Estate Index Series

(EPRA Index) à dater du 18 sep-

tembre prochain. En réaction,

l’action a bondi de 5,27% dans

des volumes d’échanges dix fois

supérieurs à la moyenne de ces

derniers mois. «Plus tôt cette an-

née, Retail Estates a vu son action

bondir de 6% à 7% après son in-

clusion dans l’indice», rappelle

Jaap Kuin, analyste chez ING.

«Nous pensons que la faible liqui-

dité contribue à cette hausse

post-annonce, bien qu’une crois-

sance supplémentaire est cruciale

pour maintenir ces gains. Aedi-

fica – qui a gagné près de 10%

suite à son inclusion dans l’indice

en 2013 – a pu produire une crois-

sance plus solide, et nous croyons

que Xior sera en mesure d’aug-

menter fortement ses bénéfices

également.» L’analyste estime

que la clé pour une croissance ex-

terne chez Xior reste la recherche

d’actifs et de projets de dévelop-

pement avec un ratio risque/ré-

compense approprié. Son conseil

reste toutefois à «conserver». J.G.

Le transporteur maritime Exmar a

annoncé jeudi soir la cession de

son courtier d’assurances Belgibo

à Jardine Lloyd Thomson, une

compagnie active dans l’assu-

rance ou encore la réassurance.

L’opération devrait se traduire par

une plus-value pour Exmar de

l’ordre de 20 à 30 millions de dol-

lars, qui sera comptabilisée dans

les comptes de la société au troi-

sième trimestre 2017. Pour l’ana-

lyste David Vagman de KBC Secu-

rities, l’opération devrait aider Ex-

mar à atteindre les conditions à

satisfaire pour éviter un emballe-

ment de la charge d’intérêts liés à

son prêt en couronnes norvé-

giennes. «C’est certes une bonne

nouvelle pour le coût d’intérêt de

la dette corporate d’Exmar, mais

c’est encore insuffisant pour in-

verser l’histoire», précise-t-il dans

une note. L’analyste rappelle que

le transporteur possède encore

quelques actifs non essentiels

(comme des biens immobiliers ou

des actifs financiers), dont la

vente selon lui pourrait être utili-

sée pour atteindre le seuil de 50

millions de dollars pour contrôler

au mieux sa dette. Optimiste, sa

recommandation est donc réité-

rée à «acheter». J.G.

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XIOR

Source: Thomson Reuters Datastream

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EXMAR

Source: Thomson Reuters Datastream

4,96 EUR -1,39%

EN BREF

Xior repris dans un indiceimmobilier européen

Exmar soulage sa detteen cédant Belgibo

Le QE réduit en octobreet reconduit jusque fin 2018?

Que va annoncer la Banque centraleeuropéenne (BCE) à la suite de saréunion le 7 septembre prochain?Pas grand-chose, selon les écono-mistes interrogés par l’agence Reu-ters. L’institut de Francfort avaitlaissé entendre en juillet dernierqu’un changement pour son pro-gramme de rachats d’actifs, dit d’as-souplissement quantitatif (QE), seproduirait «cet automne».Ce changement sera annoncé en

octobre, pensent près des troisquarts des 66 économistes interro-gés ces derniers jours. À noter qu’il y

a juste trois semaines de cela, un peuplus de la moitié d’entre eux esti-maient que l’annonce interviendraiten septembre.Quant à l’après décembre – date

à laquelle le QE devrait se terminer –,les économistes ont répondu àl’unanimité que le programme se-rait reconduit, avec toutefois des ra-chats mensuels réduits, sans doute à40 milliards d’euros dans un pre-mier temps. Selon une majoritéd’économistes, la banque centraleaura sans doute bouclé totalementson QE d’ici la fin 2018. J.G

La Branche 23 sur mesure de Lombard InternationalLombard International Assu-rance propose une assurance-vieliée à un fonds interne dédié,soit un fonds de placement pro-pre à chaque client.

PHILIPPE GALLOY

Les atouts de plus en plus évidentsde l’assurance-vie de la Branche 23retiennent l’attention des institu-tions financières, y compris parmiles assureurs étrangers qui peuventy voir l’opportunité d’entrer sur lemarché belge.L’assureur luxembourgeois Lom-

bard International Assurance vientd’ouvrir une succursale à Bruxelles,d’où il compte développer ses solu-tions pour la clientèle belge. Forted’un ruling (décision anticipée del’administration fiscale belge) quil’autorise à commercialiser ses pla-cements sous forme de contrat de laBranche 23, la compagnie d’assu-rances, leader sur ce segment àLuxembourg, propose une solutionoriginale, à savoir une assurance-vieliée à un fonds interne dédié, c’est-à-dire un fonds de placement propreà chaque client, géré de manière dis-crétionnaire par un gestionnaire fi-nancier.C’est principalement en cela que

le produit de Lombard Internationalse distingue des assurances deBranche 23 classiques qui, elles, sontliées à des fonds de placement col-lectifs, gérés pour un grand nombrede clients.«Notre assurance-vie de la Branche

23 avec fonds dédié est donc un contratsur mesure», résume Nicolas Dema-rest, directeur de la succursale belgede Lombard International Assu-rance. Non seulement le fonds sous-jacent est géré de manière à corres-pondre au profil et aux attentes duclient mais «le contrat d’assurance estrédigé en fonction de la planificationpatrimoniale et successorale souhai-tée», précise Tim Goethals, spécia-liste de la planification patrimonialechez Lombard International Assu-rance. «Selon les besoins, d’autresstructures sont aussi possibles, parexemple en associant l’assurance-vie àune société de droit commun. Chaqueproduit est donc unique.»

1 million d’euros pour le ticket d’entréeCe type de placement qui exige unepréparation complexe – plusieursjours sont généralement nécessairespour finaliser le contrat – est évi-demment réservé à une clientèle ai-sée: le seuil d’entrée se situe à un mil-

lion d’euros de capitaux à investir.Lombard International ne travaillepas en direct avec les clients mais parle biais d’intermédiaires (courtiers,banques privées, gestionnaires defortune, etc.) qui ciblent des clientshuppés. «Nous comptons quelque 25partenariats en Belgique, explique Ni-colas Demarest. Nous avons 4,2 mil-liards d’euros d’actifs sous gestion pourla clientèle belge.»L’assureur met aussi en avant sa

présence à l’échelle internationale.«Nous tenons compte de la mobilité duclient, souligne Nicolas Demarest.Nos collaborateurs, basés dans chaquepays, peuvent collaborer et traiter rapi-dement des cas transfrontaliers. Par

exemple, si un sportif envisage untransfert à l’étranger puis rentre termi-ner sa carrière en Belgique, il faut ana-lyser de près les solutions, ce qui est pos-sible avec un contrat d’assurance-vie.Nous tenons évidemment compte detous les autres aspects, tels que la situa-tion familiale.»Concernant les récentes modifi-

cations fiscales qui ont épargné laBranche 23, Nicolas Demarestconcède que l’assurance-vie «prendde plus en plus d’intérêt quand la fisca-lité sur d’autres placements augmentemais le contrat de Branche 23 n’est pas

exonéré», souligne-t-il, en pointant«la taxe de 2% sur les primes et la taxeannuelle d’abonnement» que paientles assureurs vie. «Ce n’est pas uneniche fiscale», assure-t-il. Pour leclient, «il faut compter entre trois etcinq ans dans notre contrat de Branche23 avec fonds dédié pour récupérer cettetaxe de 2%», explique-t-il encore.«Nous conseillons donc toujours desouscrire avec un horizon de placementd’au moins cinq ans.»

Triangle de sécuritéDe toute manière, «ce qui comptepour le client est d’avoir l’esprit tran-quille», insiste Nicolas Demarest. «Ceque permet ce contrat de Branche 23,adapté à sa situation personnelle, avecflexibilité et la garantie du triangle desécurité.» Ce triangle de sécurité estun concept luxembourgeois quipermet à l’assureur vie d’isoler les ac-tifs du client placés dans la banquedépositaire, le tout sous le contrôledu Commissariat aux assurances duGrand-Duché. En cas de difficultésrencontrées par l’assureur ou labanque, le client retrouve ainsi tou-jours ses actifs.Ceci ne l’immunise naturelle-

ment pas contre les risques bour-siers, inhérents aux placements de laBranche 23. Mais si l’on choisit cetype de contrat, c’est précisémentpour exposer une partie de sesavoirs aux marchés financiers.

«Nous avons 4,2milliards d’eurosd’actifs sous gestionpour la clientèle belge.»

NICOLAS DEMAREST

LOMBARD INTERNATIONAL

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STARBUCKS ALLERGAN SIEMENS BAM AB INBEV

5actionspréférées

Marc LeyderVAN LANSCHOT

StarbucksLe potentiel de croissance de Star-bucks repose surtout sur sa capacitéd’innovation tels que de nouveauxconcepts de points de vente (maga-sins à expresso de plus petite taille,drive).La croissance externe – par le

biais d’acquisitions et de partena-riats – permet à l’entreprise de pas-ser du commerce de détail au com-merce de gros. L’entreprise – qui acommencé ses activités aux Etats-Unis dans le secteur du café – seconcentre de plus en plus sur l’inter-national. Nous pensons que les«best practices» qu’elle applique surson marché domestique peuventêtre répliquées avec succès dans cespays. Nous avons fixé l’objectif decours à 66 dollars, ce qui représenteun potentiel à la hausse de 21%.

AllerganLe groupe pharmaceutique devraitse développer grâce à un solide por-tefeuille de produits et un pipe-lineR&D bien rempli. Son blockbusterBotox ainsi que les autres «fillers»affichent un potentiel de hausse duchiffre d’affaires de plus de 10% paran. Allergan souffre moins de la pres-sion sur les prix que d’autres grandsgroupes pharmaceutiques: les clientspayent cash les produits esthétiquescomme le Botox, contrairement auxautres produits pharmaceutiquespris en charge par les assurancessoins de santé. En 2016, Allergan avendu sa branche de médicamentsgénériques à Teva. Ce marché est au-jourd’hui confronté à une guerredes prix. Notre objectif de cours pourAllergan se situe à 300 dollars, cequi représente un potentiel de haussede 34%.

SiemensCes dernières années, Siemens ascindé de nombreuses filiales pourse concentrer sur ses activités prin-cipales: les infrastructures «intelli-gentes» (par exemple les bâtiments,l’électricité) et l’automatisation desusines (robots, capteurs, logiciels,etc.). En scindant différentes activi-tés, le groupe s’est constitué un beauportefeuille de sociétés cotées. Sie-mens évolue donc vers une struc-ture de holding avec des filialespour lesquelles il est relativementaisé de calculer la «vraie» valeur.Siemens souhaite miser totale-

ment sur la numérisation, l’automa-tisation et l’électrification.Notre objectif de cours se situe à

125 euros, soit un potentiel dehausse de 13%.

BAMBAM, le plus grand groupe deconstruction aux Pays-Bas, est éga-lement actif en Belgique, en Alle-magne et au Royaume Uni. BAMpermet de miser sur la reprise dusecteur de la construction, pour le-quel Euroconstruct s’attend à unecroissance de 4% dans les années àvenir. Sur le plan de la valorisation,BAM est intéressante par rapport àses concurrents: l’action est moinschère à cause d’une traversée du dé-sert (projets moins rentables voiredéficitaires). L’amélioration de larentabilité des projets devrait rame-ner le cours de l’action au niveau deses concurrents. Notre objectif decours se situe à 6,3 euros, ce qui im-plique un potentiel de hausse de25%.

AB InBevAB InBev est de loin le principalgroupe brassicole au monde et bé-néficie de ce fait d’importantes éco-nomies d’échelle. Cet avantage setraduit par des marges d’exploita-tion élevées, et une solide gestion dufonds de roulement, qui génèrentune belle trésorerie. Grâce à cettetrésorerie élevée combinée à un ex-cellent management, nous pensonsqu’AB InBev est en mesure de ré-duire son endettement (élevé) sanscompromettre le paiement du divi-dende. Le principal levier du coursde l’action est selon nous la reprisedu marché de la bière brésilien. Avecla reprise du prix des matières pre-mières, les dépenses des ménagesbrésiliens devraient suivre le mêmechemin. Notre objectif de cours sesitue à 105 euros, soit un potentielde hausse de 9%.

Tim Goethals et Nicolas Demarest (succursale belge de Lombard

International qui vient de s’ouvrir en Belgique). © DIETER TELEMANS

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