CS 1 Stage Lasers Intenses 2008 STAGE LASERS INTENSES Du 4 au 8 février 2008 COURS Architecture...

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CS 1Stage Lasers Intenses 2008

STAGE LASERS INTENSESDu 4 au 8 février 2008

COURS

Architecture d’une source laser Intense

Des concepts à la réalisation

Sauteret

Luli –CEA Cesta christian.sauteret@polytechnique.fr

CS 2Stage Lasers Intenses 2008

Sommaire• I - Introduction

• Pourquoi le laser ?• Quel laser pour quelle application ?• L’interaction Lumière - Matière

• II - Rappels Généraux• Grandeurs physiques• Propagation et focalisation

• III - L’architecture d’une installation laser• Oscillateurs, Préamplification et mise en forme, amplification,

compression, conversion et focalisation

• IV - Problématiques• Dommage, Transport, Thermique, Non-linéaire, Chromatisme

CS 3Stage Lasers Intenses 2008

Pourquoi le lasers de puissance ?

Contrairement aux particules chargés qui se repoussent, les photons peuvent être concentrés de manière extrême, ce qui permet d’engendrer des impulsions optiques qui :

– sont les plus courtes réalisés par l’homme avec des champs électromagnétiques

– et qui du fait de leur cohérence peuvent être focalisées à des intensités relativistes.

CS 4Stage Lasers Intenses 2008

Pourquoi la lumière « laser » ?

• Comparer aux autres sources de lumière (thermiques, fluorescentes, …), la lumière laser est celle qui peut s’amplifier et se propager avec un « confinement » maximum

CS 5Stage Lasers Intenses 2008

Champ optique intense et atomes

Champ intra atomique (couches externes) : 5 109 V/cm

Champ électrique d’une impulsion optique

E = 10 µJ, = 100 fs focalisée sur d = 10µm :

produit I = 1013 W/cm2 soit un champ de 108 V/m

E = 1 kJ, = 100 fs focalisée sur d = 10 µm produit 5 1022 W/cm2 soit un champ de 2 1014

V/m

CS 6Stage Lasers Intenses 2008

Quelle type d’installation laser ?

Quelle est la grandeur pertinente : Puissance ou énergie ou …?

Que veut dire « ultra-court et ultra-intense » ?

Comment les mesurer ?

Quelle physique avec ?

Comment les produire ?

Comment dimensionner une installation ?

CS 7Stage Lasers Intenses 2008

Les lasers de puissance permettent de générer des plasmas chauds et denses - et des champs extrêmes

La puissance de millions de centrales électriques est focalisée sur une tête d'épingle

cible chauffée à des millions de degrés

rayon de la tache focale 1/ 100 mm à 1/ 10 mm

faisceau laser

90 mm

CS 8Stage Lasers Intenses 2008

… et la matière devient plasma

Dans la matière froide les électrons sont liés au noyau

Dans la matière chaude les électrons sont détachés du noyau

CS 11Stage Lasers Intenses 2008

Sources de particules et de rayonnement

e-

X

Fusion Thermonucléaire ContrôléeProduction d'énergie

Accélération laser de particules

Chocs lasers, Equations d ’Etat

Applications importantes des plasmas laser

CS 13Stage Lasers Intenses 2008

Une application des lasers : la fusion thermonucléaire par confinement inertiel

Production d ’énergie par fusion avec la réaction D-T

Deuterium

Tritium

Réaction de fusion

Helium : 3,5 MeV

Neutron : 14,1 MeV

CS 15Stage Lasers Intenses 2008

d’où l’intérêt des lasers de forte énergie :les installations LMJ, NIFdes lasers ultra-intenses :

les projets PETAL, ILE, ELIDes installations « mixtes »: le

projet Hiper

CS 17Stage Lasers Intenses 2008

Installations Lasers de Puissance dans le monde

Energie [J]

[ps]

GW

TW

PW

LOA

Pico 2000

Nano 2000

LIL

PW / LIL

LMJ

CEA/DSM

LULI 100 TW(Alise)

CELIA

AliseELI

0,01

0,1

1

10

100

1000

104105106

0,01 0,1 1 10 100 1000 104

RAL, PALS, GSI

RAL

RAL

RAL, GSI

Osaka

OsakaRochester

NIF

CS 19Stage Lasers Intenses 2008

De nouveaux lasers pour une nouvelle physique

• L’étude de l’infiniment petit requiert :– de fortes densités d’énergie – pendant des temps très court – sur des volumes très petit V

CS 20Stage Lasers Intenses 2008

Limites actuelles de l’interaction laser-matière

(J/cm3) (cm) (ns)

Ionisation des atomes 105 10-8 3.10-10

Fusion contrôlée 5.1012 10-2 1

Création de paires électron/positron 2.1020 4.10-11 1,3.10-12

Dissociation des nucléons 3.1029 10-13 3.10-15

Création de paires antiproton/proton 3.1033 2.10-14 7.10-16

Fusion contrôlée E = 5 MJ, = 1ns, = 100 µm

CS 21Stage Lasers Intenses 2008

Le régime «relativiste» des hautes intensités

Le paramètre adéquat est la vitesse relative

d’oscillation de l ’électron soumis au champ E

ae E

m c

v

cosc

0

où E est le champ électrique à la fréquence

Pour une longueur d’onde de = 1 µm a = 1 correspond à :

un champ de E = 3.1010V/cm, soit

une intensité de I = 3.1018 W/cm²

Quand a > 1 le régime est dit relativiste parce qu’un électron libre

dans ce champ exécute un mouvement transverse vosc où il acquiert

une masse : m m m a 0 021

BvEeF

La composante due à B, non négligeable, permet l’accélération des électrons

CS 23Stage Lasers Intenses 2008

d’où l’intérêt des lasers ultra-brefs et ultra-intenses :

du térawatt à ….l’exawatt !

sauteret.c

CS 24Stage Lasers Intenses 2008

Quelques grandeurs et

ordres de grandeurs

CS 26Stage Lasers Intenses 2008

Focalisation : la grandeur clef, la Brillance

L’analyse des propriétés optiques de la lumière montre que la grandeur primordiale caractérisant l’aptitude d’une source

lumineuse à déposer son énergie sur une petite surface est sa luminance ou sa brillance

dddSBdP cos

dP est la puissance émise dans la bande spectrale d, captée dans un élément d’angle solide d, traversant l’élément de surface dS.

est l’angle entre la normale à l’élément de surface dS et la direction dans laquelle est sélectionnée l’élément d’angle solide d.

ddSBdP cos

CS 27Stage Lasers Intenses 2008

Aptitude d’un laser à focaliser l’énergie

Un système optique parfait conserve le produit S.

L’élément de surface, le plus petit, pouvant être irradié par une source laser, est de l’ordre du carré de la

longueur d’onde, et l’angle solide est alors proche de .

2S

Une des caractéristiques importante d’une source lumineuse est donc le

produit S.. La grandeur que l’on associe à cette valeur est le M2.

CS 28Stage Lasers Intenses 2008

Brillance et brillance spectrale

stercmkWB /.2 2 stercmkWB /.000100 2

Brillance du Soleil au niveau du sol

Brillance d’un laser de 1W focalisable

Brillance spectrale

HzstercmWB //.10.7 212

HzstercmWB //.000100 2

CS 29Stage Lasers Intenses 2008

Grandeur Définition Unités Symbole

Fluxénergétique

Puissance rayonnée. watt W

Fluxphotonique

Quantité de photonsrayonnée par unité de temps

s-1

Intensité Puissance rayonnée par unitéd’angle solide.

watt parstéradian

W / ster

Densitéd’énergie

Énergie lumineuse« stockée » par unité devolume

Densitésurfacique de

puissanceExcitanceÉmittance

Puissance rayonnée par unitéde surface

watt par mètrecarré

W / m2

Éclairement Puissance reçue par unité desurface

watt par mètrecarré

W / m2

LuminanceBrillance

Puissance rayonnée par unitéd’angle solide et par unité desurface

watt par mètrecarré et parstéradian

W m-2 ster-1

Exposition Énergie lumineuse reçue parunité de surface

joule parmètre carré

J / m2

CS 30Stage Lasers Intenses 2008

Quelques ordres de grandeurs

E = 1 J pendant = 1 s 1 W

La consommation mondiale d ’énergie est inférieure à 5 TW

DUREE secondes PUISSANCE Watts Nano 10-9 Giga 10+9 Pico 10-12 Tera 10+12 Femto 10-15 Peta 10+15 Atto 10-18 Exa 1018 Zepto 10-21 Zetta 1021 Yocto 10-24 Yotta 1024

CS 31Stage Lasers Intenses 2008

L'énergie délivrée en un temps très court

La durée minimale = une période : 3 fs à 1

µm

CS 34Stage Lasers Intenses 2008

How Short Is Ultrashort ?Diamètre d’un atome

moyen : 0,1 nm

En 1 ps 0,1 nm En 100fs 0,1

nm

CS 36Stage Lasers Intenses 2008

Comment se comporte la lumière ?

• Comme des ondes• On entend par « lumière » l’ensemble des ondes

électromagnétiques, des rayons gammas et des rayons X, jusqu’aux ondes radio en passant par l’ultraviolet (UV), le visible et l’infrarouge (IR).

• Comme des particules !• Pour traiter de l’interaction avec la matière, le

modèle « quantique » est le mieux adapter. Dans ce cas la lumière possède une nature corpusculaire : le photon

Introduction : L’interaction Lumière - Matière

CS 37Stage Lasers Intenses 2008

Ondes

ultravioletrayons Xrayons infrarouge ondes radiomicro-ondes

10-9 m 10-3 m10-12 m 1 m

10-6 m

visible

400 – 780 nm

CS 38Stage Lasers Intenses 2008

CS 39Stage Lasers Intenses 2008

Champ électrique et champ magnétique

L’onde électromagnétique (la lumière) se caractérise au moyen de deux « vecteurs », le champ électrique E et le champ magnétique B.

Deux perturbations (vecteurs) se propagent simultanément, perpendiculaires entre-elles et à la direction de propagation (elles sont dites transversales).

Elles sont émises par des charges en mouvement. Au niveau microscopique les atomes se comportent comme de micro antennes et émettent de la lumière.

CS 40Stage Lasers Intenses 2008

Ondes : addition et soustraction

+ =

Interférences constructives

=+Interférences destructives

Ondes polarisées dans le même plan

Les champs électriques qui sont des grandeurs « vectorielles » s’additionnent comme des vecteurs

CS 41Stage Lasers Intenses 2008

Ondes et polarisation de la lumière

CS 42Stage Lasers Intenses 2008

La lumière : aspect particulaire

La lumière se comporte comme une particule !

CS 43Stage Lasers Intenses 2008

Comment détecter un photons ?

« clic »

Haut parleur

Photomultiplicateur

Photon

CS 44Stage Lasers Intenses 2008

Lumière : ondes et/ou particulesc/n

a e t k r cos .

2

2k

n n

c

E

p k

énergie

quantité de mouvement

CS 45Stage Lasers Intenses 2008

Matière: atomes/particules à niveaux d’énergie quantifiés

Spectre d’émission de

différents atomes

CS 47Stage Lasers Intenses 2008

Phénomène d’émission spontanéeAtome X

E0

E1

E2

E3

h10h30 h21

h32 h31

h21

CS 49Stage Lasers Intenses 2008

Absorption et émission stimulée

hν10

hν10

hν10

hν10

EMISSION STIMULEE ABSORPTION

E0

E1

h10 + E1 2h10 + E0 h10 + E0 E1

CS 50Stage Lasers Intenses 2008

Emission stimulée, émission spontanée et absorption :

importance relative

E0

E1

E2

E3

E0

E1

E2

E3

E0

E1

E2

E3

h10h30 h21

h32 h31

h21

Énergie

Population à l’équilibre thermodynamique

CS 51Stage Lasers Intenses 2008

Amplification : effet LASERInteraction lumière - matière

L.A.S.E.R. Light Amplification by Stimulated Emission of Radiation

Absorption

Emission spontanée

Emissionstimulée

E h

phase aléatoire

même phasemême fréquence

CS 52Stage Lasers Intenses 2008

Fonctionnement d’une source laserVoir cours P.Georges du mercredi 6

février

CS 53Stage Lasers Intenses 2008

Sinusoïde et train d’onde

-

CS 54Stage Lasers Intenses 2008

hν10hν10

E1

E0

EA

I0

I0/2

r v

Largeur de raie

E . τ ≥ ħ

CS 55Stage Lasers Intenses 2008

Raie spectrale et train d’onde

Faisons la somme de toutes les sinusoïdes constituants la raie spectrale ci-dessus.Remarquons que comme dans la raie elles ont des amplitudes et des longueurs d’ondes différentes.

A

I0

I0

= largeur à mi-hauteur

CS 56Stage Lasers Intenses 2008

Transformée de Fourier : Analyse graphique de la raie spectrale

Faisons la somme de toutes les sinusoïdes constituants la raie spectrale ci-dessus.Remarquons que comme dans la raie elles ont des amplitudes et des longueurs d’ondes différentes.

Superposition des sinusoïdes.

Somme = train d’onde résultant

CS 57Stage Lasers Intenses 2008

I - Introduction

II - Rappels GénérauxGrandeurs physiquesPropagation et focalisation

III - L’architecture d’une installation laserIV - Problèmatiques

CS 58Stage Lasers Intenses 2008

Ondes électromagnétiques et propagation

Théorie de Maxwell

Approximation scalaire

Optique géométrique

Optique de Gauss

Champ cohérent Cohérence partielle

Approximation paraxiale

CS 59Stage Lasers Intenses 2008

Les équations de Maxwell et la loi d’interaction

• Les équations de Maxwell – Le champ électromagnétique est décrit à partir du couple de

vecteurs :

– Le milieu matériel est décrit par la distribution de charges et la densité de courant

• La loi d’interaction avec une particule de charge q et de vitesse v: – La force de Lorentz

t,rB,t,rE

t,r

t,rj

BvEqF

CS 60Stage Lasers Intenses 2008

La loi d’interaction dans un milieu « optique » ?

BvEqF

?

Pour milieu comportant un grand nombre de un particules, on introduit une nouvelle grandeur, la polarisation du milieu P, qui permet de modéliser le comportement de milieu soumis à

un champ électrique E

CS 61Stage Lasers Intenses 2008

Les équations constitutives

• Pour les diélectriques on suppose que :– le milieu est dépourvu de charges libres– le milieu est non magnétique

• La polarisation qui caractérise la réponse du milieu se développe en puissance du champ électrique

CS 62Stage Lasers Intenses 2008

Optique linéairerayonnement incident

atome

électrons

noyau

t

mouvement des électrons

champ électrique

En optique linéaire, le nuage électronique suit linéairement les oscillations du champ et les dipôles rayonnent à la même

fréquence

CS 63Stage Lasers Intenses 2008

Optique linéaire et optique non linéaire

Atome

Noyau

Électrons

Rayonnementincident

Rayonnementdiffusé

Faible intensité : Comportement

linéaire

Atome

Noyau

Électrons

Rayonnementincident

Rayonnementdiffusé

Forte intensité : Comportement

non-linéaire

En optique non linéaire, l’excursion des électrons autour de leurs positions de « repos » peut être perturbée par les atomes voisins. Le mouvement des électrons n’est plus sinusoïdal et peut se décomposer en série de Fourier. Le rayonnement

des dipôles donne lieu à une génération d’harmoniques.

Voir les cours de L. Canioni, S; Montant et B. Le Garrec (mardi 5 février)

CS 66Stage Lasers Intenses 2008

L’équation scalaire Ondes planes et ondes sphériques

0t

E

v

1E

2

2

2

Ondes planes : solutions de la forme t,s.rEE

Solution générale : tvs.rEtvs.rE

Ondes sphériques : solutions de la forme t,rEE

Solution générale :

r

tvrE

r

tvrE

CS 67Stage Lasers Intenses 2008

Ondes planes : • a : amplitude a(x,y,z,t)

– amplification, mise en forme spatiale et temporelle

• e : polarisation du champ– changement de polarisation => aiguillage, atténuation,

isolation

• : pulsation– superposition d'onde => paquet d'onde,– changement de fréquence,

• k , : vecteur d'onde et phase – direction de propagation, filtrage des fréquences

spatiales, correction du front d’onde ou de la phase spectrale

a e t k r

cos .

CS 68Stage Lasers Intenses 2008

Ondes planes sinusoïdales

v

s.rtcosat,rE

Pulsation :

Fréquence :

Période : T

Longueur d’onde :

Nombre d’onde :

Vecteur d’onde :

Chemin optique :

k

T

1

2

Tν2

ν

0

1

Tc

1

c

s2

skk

2

CS 69Stage Lasers Intenses 2008

Propagation : modes et réalités des ondes planes et sphériques?

Les ondes planes et les ondes sphériques

n’ont pas de réalité physique,

Ce ne sont que des « bases mathématiques»

d’un espace vectoriel sur lesquelles

on peut décomposer les ondes réelles

CS 70Stage Lasers Intenses 2008

Modes de propagation

Base complète dénombrable de fonctions orthogonales

D

nmpqpqnmqnpm CdSMfMf *

D : domaine d ’application

fonction de Dirac

http://mathworld.wolfram.com/

CS 71Stage Lasers Intenses 2008

mir

mmp eerrL 22

2

Laguerre-Gauss D [r(0,), (0,2]

2

22 yx

mn eyHxH

Hermite-Gauss D [x(- ,), y(- ,), ]

mimp erR

Zernike D [r(0,1), (0,2)]

Modes Tranverses

CS 72Stage Lasers Intenses 2008

PropagationLe champ défini dans un plan transverse se décompose sur

une base.

Le champ propagé résulte de la superposition de chaque mode après propagation

0,,0,, yxfayxE nmnm

zyxfazyxE nmnm ,,,,

CS 73Stage Lasers Intenses 2008

La propagation :l’équation des ondes

Onde quasi-monochromatique dans un milieu diélectrique linéaire, isotrope et homogène

1c200

20r0 n indice de réfraction : n

0t

E

c

nE

2

2

2

2

CS 74Stage Lasers Intenses 2008

La propagation :l’équation des ondes

2

2

02

2

2

1

t

P

t

E

cE

La connaissance de la réponse du matériau permet alors de résoudre cette équation.

P

Polarisation du milieu

CS 75Stage Lasers Intenses 2008

Polarisation linéaire et non linéaire

Il est usuel de décomposer le terme de polarisation en une contribution linéaire et une contribution non linéaire :

NLL PPP

Pour des champs relativement faibles, nous avons recours à un développement de la polarisation induite en séries des puissances du champ électrique de l’onde lumineuse : ...321 tPtPtPtP

où P(i) est une fonction du produit de i champs électriques.

21213)2(

3)2( ,; EEP

EP

0

)1( Dans l’espace des fréquences, nous avons :

etc …

CS 76Stage Lasers Intenses 2008

Optique linéaire : diffraction et dispersion• Hypothèses :

– Approximation scalaire– Réponse du milieu linéaire

PEc ttttzzyyxx

02

1

L’équation de propagation est linéaire. La connaissance d’une base complète de solutions permet alors d’accéder à l’ensemble

des solutions

CS 77Stage Lasers Intenses 2008

Opérateurs linéaires

inE llepercusioneRéponseEE inout

transfertdeFonctionEFourierEFourier inout .

Système linéaire

CS 78Stage Lasers Intenses 2008

Les ondes planes monochromatiques ).( rktieAE

PEc

kkk zyx

~̂~̂ 202

2222

L’équation de dispersion

Le champ « transporté » par une onde plane se « propage » en restant identique à un facteur de phase près

1212 .exp MEMMkiME

D’où l’intérêt de décomposer un champ quelconque sur la base des onde plane : transformation de Fourier

CS 79Stage Lasers Intenses 2008

Propagation dans un milieu diélectrique isotrope, homogène et linéaire

EP~̂~̂

0

02

2

2222

nc

kkk zyx

12n

L’équation de dispersion devient

CS 80Stage Lasers Intenses 2008

Diffraction : onde monochromatique

CS 81Stage Lasers Intenses 2008

L’approximation parabolique et l’équation paraxiale

L’onde se propage en moyenne dans une direction unique, z par exemple 

22

0

0 2

1yxz kk

kkk c

nk 00

0

yxykxki

kkzk

i

yxzkti dkdkeezkkEezyxE yx

yx22

000 2020 ,0,,

2

1,,,

0,,, zyxA

02 0 Aki zyyxx

avec

L’équation paraxiale

Fonction de transfert

CS 82Stage Lasers Intenses 2008

Diffraction de Fresnel

002

0000

0

20

20

0

,0,,2

,,, dydxeyxAz

kizyxA

yyxxz

ki

)( 00,,,,,, zktietzyxAtzyxE

Réponse percusionnelle

CS 84Stage Lasers Intenses 2008

Dispersion :Ondes planes

mono directionnelles

CS 85Stage Lasers Intenses 2008

Paquet d’ondesCas d’un paquet d’ondes polychromatiques se propageant selon l’axe z.

0,, 2 zEkzEzz

12

22

ck

zkieEzE ,0,

deeEtzE tizki,02

1,

avec

Fonction de transfert

CS 87Stage Lasers Intenses 2008

Propagation sans DVG(sans dispersion des vitesses de groupe)

001 gv

kk zktiexpt,zAt,zE 00

amplitude phase

Au premier ordre la phase et

l’amplitude se propage à des

vitesses différentes

v

ztiexp

v

ztA 0

g

d

vdv

dkd

1v

kv

0

g

0

0Vitesse de phase

Vitesse de groupe

enveloppe porteuse oscillante

L’enveloppe et l’oscillation se propage à des

vitesses différentes

CS 88Stage Lasers Intenses 2008

Propagation, approximation parabolique

Cas d’un paquet d’ondes polychromatiques se propageant selon l’axe z.

deeEtzE ti

kkkzi 2

02

010 2,02

1,

0,2

, 2 zAki

zAzL’équation de propagation

zkt 1avec

L’équation de l’enveloppe 

deeEzA i

zki 22

2,02

1,

Fonction de transfert

CS 89Stage Lasers Intenses 2008

Impulsion gaussienne

2

2

0 2exp)(

t

EtA

2/exp)(~ 22

0 EA

2

2

0 exp)(t

ItI

67,12log22/1 t

12log22/1

2log42/12/1 t

44,0)2log(2

2/12/1

t-0.02 -0.01 0.01 0.02

-1

-0.75

-0.5

-0.25

0.25

0.5

0.75

1I

E

t (ps)

Impulsion gaussienne de 10 fs à une longueur d’onde de 1000 nm

CS 90Stage Lasers Intenses 2008

Comment les mesurer en régime monocoup?

c t

f() c t

« Crèpe » de lumière d’épaisseur c t

Cristal doubleur de fréquence

vg

vg

CS 91Stage Lasers Intenses 2008

Dispersion d’une impulsion gaussienne ...

2

1 2

00

0

gv

kk

v

zti

v

ztAtzE

g

0exp,0,

z

t

zEtzE

2

2

0 ~2exp~),(

ziz 22~

4

22

1

zz

ztz

tz22

2

,

-4´10-13 -2´10-13 2´10-13 4´10-13

-1

-0.75

-0.5

-0.25

0.25

0.5

0.75

1

Impulsion gaussienne à dérive de fréquence

Dispersion linéaire (=0)

Dispersion quadratique

CS 92Stage Lasers Intenses 2008

Phase stationnaire et fréquence instantanée

titItA exp21

dttititI 02

1expexpE

~

0dt

d tdt

dt 0

Le terme de phase sous l’intégrale oscille très rapidement, l’intégration donnant l’amplitude spectrale à la fréquence sera partout nulle sauf pour la valeur de t où la phase devient stationnaire, c’est à dire au point t tel que :

Impulsion à dérive de fréquence

-4´10-13 -2´10-13 2´10-13 4´10-13

-1

-0.75

-0.5

-0.25

0.25

0.5

0.75

1

t

CS 93Stage Lasers Intenses 2008

Dispersion angulaireCouplage diffraction-dispersion

CS 94Stage Lasers Intenses 2008

Paquet d’onde dispersé angulairement par un réseau* ou un prisme

Front d'onde incident

Enveloppe de l’impulsion incidente

Enveloppe de l’impulsion dispersé par le réseau

Réseau de diffraction

x,y

A(x,y,z)

Front d'onde dispersé par le réseau

xc

nxt

00

tvz

tcxnzn 000

Retard de groupe

Surface d’onde

Surface équi-amplitude

Dans ce modèle, on suppose que l’extension transverse du faisceau est très

grande (>>L.)

* Réseau plan à densité de traits uniforme

v

ztix

c

n

c

zntAtzE 0

000 exp,0,

CS 95Stage Lasers Intenses 2008

Le chromatisme axial des lentilles

Retard de groupe sur l’axe : 2000 fs sur PETAL

500 fs sur PICO 2000

CS 96Stage Lasers Intenses 2008

L’approximation de l’optique géométrique

CS 97Stage Lasers Intenses 2008

L’optique géométrique

c

2

E r t E r i

cL r i t, exp

0

Dans un milieu diélectrique isotrope et linéaire

L’approximation géométrique consiste à décomposer le champ en phase - amplitude et à supposer que la longueur d’onde est très petite devant les grandeurs spatiales caractéristiques du champ

La propagation revient à étudier les lignes orthogonales aux surfaces d’onde L(r) = constante ; ce sont les rayons lumineux

CS 98Stage Lasers Intenses 2008

L’optique géométrique

• Les champs électriques et magnétiques sont en phase, orthogonaux entre eux et tangent à la surface équiphase (surface d’onde)

• La phase de la vibration est égale à -kL, • Les trajectoires de l’énergie

(rayons lumineux) sont normales aux surfaces d’onde

Localement, l’onde peut se confondre avec une onde plane

CS 99Stage Lasers Intenses 2008

L’optique géométrique

Lorsque le milieu est homogène (n=cte), la solution de l’équation eikonale correspond à une propagation rectiligne des rayons lumineux

Lorsque les rayons sont parallèles, les surfaces d’ondes sont planes et L = n z

Dans une succession de milieux homogènes, le rayon lumineux suit une ligne brisée ; les changements de directions ont lieu aux

interfaces et sont déterminés par les lois de Descartes

CS 100Stage Lasers Intenses 2008

L’approximation de l’optique de Gauss

CS 101Stage Lasers Intenses 2008

Optique géométrique et optique de Gauss

Hypothèse : les rayons lumineux font un petit angle avec l’axe moyen de propagation

rni en incidence normale

rrnii coscos en incidence quelconque

h1

u2

h2

u1

1

1

2

2

u

h

DC

BA

u

hPropagation des rayons

h : décalage axial

u = n : pente réduite

CS 102Stage Lasers Intenses 2008

L

n

10

1 nL

11

01

f

Propagation libre

Lentille mince

CS 103Stage Lasers Intenses 2008

Diffraction, optique géométrique et optique de

Gauss

Pour un système optique parfait, la diffraction peut s’exprimer par une intégrale, de type intégrale de Fresnel, utilisant les coefficients A, B,C,D de la matrice de transfert donnée par l’optique de Gauss

CS 104Stage Lasers Intenses 2008

Surface d’onde

Les surfaces orthogonales à l’ensemble des rayons lumineux formant un faisceau sont appelées les surfaces d’onde. Ce sont les « équiphases » du champ électromagnétiques E(x,y,z)

Lorsque les surfaces d’onde sont sphérique et concentriques les rayons convergent (divergent) vers un point. Un système optique qui maintient le caractère sphériques de ces surfaces donne pour image d’un point un autre point : c’est un système « stigmatique »

CS 105Stage Lasers Intenses 2008

Les aberrations géométriquesLa formation des images nécessite qu’une onde sphérique reste sphérique au cours de la propagation et en particulier au passage des interfaces. En général cette propriété est rarement vérifiée (sauf pour les systèmes stigmatiques).

Lorsqu’il n’y a plus stigmatisme, les rayons lumineux issus d’un point ne viennent plus se concentrer en un point. L’écart des surfaces d’onde par rapport à une sphère caractérise ce défaut de stigmatisme : c’est l’écart aberrant.

écart aberrant

sphère de référence

CS 106Stage Lasers Intenses 2008

La mesure des fronts d’onde

• Par reconstruction de la surface d’onde à partir de la direction d’un ensemble discret de rayons lumineux : ce sont les techniques dites de Hartmann

• Par interférométrie avec une onde de référence : interféromètre trilatéral, …

CS 107Stage Lasers Intenses 2008

Écart aberrant, diffraction et intensité focalisée

L’écart de la surface d’onde à une sphère de référence, c’est-à-dire l’écart aberrant

permet de calculer un masque de phase. Le champ muni de ce masque de phase est

alors utilisé pour la propagation au moyen de la diffraction de Fresnel

La moyenne quadratique de l’écart aberrant permet de définir un paramètre, le

coefficient de Strehl, donnant la contribution de la phase à la baisse de

l’intensité focalisée sur une cible.

CS 108Stage Lasers Intenses 2008

M2

Pour évaluer la directivité d’un faisceau on procède à une statistique sur l’ensemble des rayons.

La position et la direction du faisceau sont données respectivement par les moyennes <h> et de <u> (Moment d’ordre 1)

Les moments d’ordre 2 donnent accès à l’étendue géométrique du faisceau

L

I

2

2

2 detuuh

uhhM C’est un invariant de propagation

Un système optique parfait conserve le produit S.

CS 109Stage Lasers Intenses 2008

I - IntroductionII - Rappels GénérauxIII - L’architecture d’une installation laser

Oscillateurs, Préamplification et mise en forme, amplification, compression, conversion et focalisation

IV - Problèmatiques

CS 110Stage Lasers Intenses 2008

Laser de puissance : fonctions principales

• Génération d’une impulsion laser,• Amplification de la lumière laser,

• Focalisation du faisceau sur la cible

CS 111Stage Lasers Intenses 2008

Laser de puissance : fonctions secondaires

• Propager les faisceaux lasers,

• Aligner (centrer et pointer) les faisceaux,

• Isoler les étages d’amplification,

• Filtrer les fréquences spatiales élevées,

• Convertir la fréquence

CS 112Stage Lasers Intenses 2008

Architecture d'un laser de puissance

Source

Génération

Chaîne de puissance

Amplification

Convertisseurde fréquence

Transfert vers l'UV

Focalisation

Interaction

CS 113Stage Lasers Intenses 2008

Structures d'amplification(1) Structure en ligne

étage amplificateurétage amplificateur

étage amplificateur

CS 114Stage Lasers Intenses 2008

Structure amplificatrice à deux chaînes

TCLS

M1

M2C1

C2M2

M1

CS 115Stage Lasers Intenses 2008

Structures d'amplification(2) Structure multi-passage passive

milieu amplificateur

faisceau laser

miroir miroir

CS 116Stage Lasers Intenses 2008

Structures d'amplification(3) Structure multi-passage active

milieu amplificateur

faisceau laser

miroir

miroir

électro-optique

polariseur

CS 117Stage Lasers Intenses 2008

Étages d’amplification

A FS A FS

A : éléments d’amplification et de contrôle du faisceau laser FS : filtrage spatial

étage d’amplification n étage d’amplification n+1

CS 118Stage Lasers Intenses 2008

Étage d'amplification

A FSAR SAD

Un étage comprend le système amplificateur,un système anti-retour ou d'isolation temporelle,un système d'alignement et de diagnostic,un système de filtrage des fréquences spatiales.

CS 119Stage Lasers Intenses 2008

La section amplificatrice du laser LMJ

CS 120Stage Lasers Intenses 2008

Le banc d’énergie : structure

CS 121Stage Lasers Intenses 2008

Amplification : pompage par lampes flasches

Le pompage est obtenu en déchargeant des bancs de condensateursdans les lampes

CS 122Stage Lasers Intenses 2008

La génération d’impulsions lasers

Le « Pilote »

CS 123Stage Lasers Intenses 2008

Sources

Oscillations entretenues par amplification

Amplificateur

Cavité résonnante

Miroir

Miroir partiellement transparent

RG

AMPLITUDE :sur un aller-retour le bilan énergétique doit être positif : G2R > 1

FRÉQUENCE : discrètes, modes longitudinauxL

c

2

Les ondes dans une cavité « vibrent » comme une corde de guitare

Voir cours de P. Georges du mercredi 6 février

CS 124Stage Lasers Intenses 2008

Dynamique et mode de fonctionnement d’une cavité

• Dynamique• Régime continu• Régime de spikes • Régime déclenché (impulsion laser)

• Modes de fonctionnement• Fonctionnement multimode

– Lissage optique• Fonctionnement monomode transverse et longitudinal

– Impulsions monochromatiques• Fonctionnement à modes bloqués en phase

– Impulsions ultrabrèves

CS 125Stage Lasers Intenses 2008

tension appliquée

cristal

axe optique et axe de

propagation

Cellule de Pockels à champ longitudinal

champ statique

45° Polarisation émergente

Polarisation incidente

n0 + n

n0 - n

Pockels2.avi

Mise en forme temporelle

le cristal, placé entre polariseurs croisés, se comporte une «porte optique» ne s’ouvrant que pendant le temps

d’application du champ statique

CS 126Stage Lasers Intenses 2008

L’amplification, extraction d’énergie et saturation

Voir cours de B. Le Garrec (jeudi 7 février)

CS 127Stage Lasers Intenses 2008

Amplification : gain = inversion de population

212

NNNF

dzdF

stimulée spontanéeabsorption

N1, N2 = densités de populationF = flux de photons = section efficace = durée de vie du niveau excité

dF

dzN N 0 02 1

N2

N1

F

CS 128Stage Lasers Intenses 2008

Amplification : inversion de population => pompage

N3 = 0

N2

N1 = 0

N0

E2

E1

E3

E0

PompageTransition laser

CS 129Stage Lasers Intenses 2008

Amplification : gain élevé => saturation

CS 130Stage Lasers Intenses 2008

Mécanismes annexes pouvant limiter le gain

• Superradiance– lorsqu’on réalise l’inversion de population en maintenant à l’instant initial

une corrélation de phase entre les moments des dipôles atomiques de telle façon qu’il existe un dipôle macroscopique à l’instant t = 0. l’intensité rayonnée est alors proportionnelle au carré de l’inversion de population N

• Superfluorescence– l’intensité de fluorescence démarre proportionnellement à N, mais une

corrélation de la phase finit par s’établir et le rayonnement devient alors proportionnel à N2

• Amplification de l’émission spontanée (ASE)– à l’origine d’une émission dans un angle solide autour de l’axe

d’amplificationSur les lasers de puissance à verre dopé au néodyme pompé par flashes, les conditions requises pour observer ces deux premiers phénomènes ne

sont jamais requises.

CS 131Stage Lasers Intenses 2008

Mécanismes annexes limitant la qualité des faisceaux amplifiés

• Inhomogénéité du gain• Effets thermiques

– L'échauffement du milieu amplificateur soumis à un pompage optique est principalement dû aux relaxations non radiatives. Les effets combinés de la génération de chaleur due au pompage et du refroidissement conduit à une répartition non uniforme de la température dans le milieu laser, donc à une variation de l’indice de réfraction.

– Ces effets thermiques se traduisent par la distorsion des fronts d’onde (lentille thermique) et par une biréfringence inhomogène.

CS 132Stage Lasers Intenses 2008

Optique non linéaire

L’origine de la non-linéarité optique dans les diélectriques réside dans l’anharmonicité de la

vibration représentant le mouvement de l’électron autour du noyau

...321 tPtPtPtP

où P(i) est une fonction du produit de i champs électriques.

CS 133Stage Lasers Intenses 2008

Réponse non-linéaire du deuxième ordre

221212

12 , dtttttttRdtt

EEP

21213)2(

3)2( ,; EEP

CS 134Stage Lasers Intenses 2008

Effets non-linéaires du deuxième ordre

• Génération d’harmonique deux– 1 = 2 =

• Redressement optique– 1 = et 2 = -

• Effet électro-optique linéaire (effet Pockels)– 1 = et 2 = 0

• Génération de fréquence somme (U.V.) et différence (I.R.)– 1 2

CS 135Stage Lasers Intenses 2008

Phénomènes du troisième ordre• Génération des sources infrarouges et ultraviolettes• Conjugaison de phase• Effet Kerr• Bistabilité optique• Autofocalisation et autopiègeage de la lumière• Automodulation de phase et propagation soliton• Biréfringence auto-induite• Diffusions stimulées• Absorption à deux photons

CS 136Stage Lasers Intenses 2008

Le transfert de l’énergie sur une autre fréquence

Voir cours de S. Montant du mardi 6 février

CS 137Stage Lasers Intenses 2008

Accord de phase : une approche corpusculaire

Conservation de l’énergie des photons : ћ ω1 + ћ ω2 = ћ ω3

1

2

3

Conservation de la quantité de mouvement des photons : ћ k1 + ћ k2 = ћ k3

CS 138Stage Lasers Intenses 2008

n

2

2

n

nn 2

1

2

2

Accord de phase : une approche ondulatoire

CS 141Stage Lasers Intenses 2008

L’adaptation des installations lasers aux sources exotiques

CS 142Stage Lasers Intenses 2008

Sources partiellement cohérentes, introduction au lissage optique

CS 143Stage Lasers Intenses 2008

Après la focalisation des faisceaux, l’irradiation uniforme des cibles a toujours été une exigence des expérimentateurs en interaction laser-matière.

Par ailleurs les physiciens laseristes cherchent à propager dans les chaînes d’amplification des faisceaux aussi uniformes que possible.

La demande

Avec la cohérence des sources lasers, ces deux exigences sont incompatibles car les champs proches (dans la chaîne d’amplification) et lointains (dans les plans de focalisation) sont reliés par une transformation de Fourier.

Le constat

Implantation sur les lasers de puissance de dispositif permettant le lissage optique des faisceaux, technique

consistant à briser la cohérence du laser pour découpler le champ proche et le champ lointain

La solution

CS 144Stage Lasers Intenses 2008

Comment faire du lissage optique ?

additionner en intensité

des figures de speckles

indépendantes

Créer une figure de speckle

(masque de phase, fibre optique)

Coupler l'incohérence spatiale et

temporelle par un disperseur

Incohérence temporelle

(spectre large)

CS 145Stage Lasers Intenses 2008

Sources ultrabrèves, l’amplification à dérive de fréquence, la compression

et la focalisation

CS 147Stage Lasers Intenses 2008

Les limites de l'amplification pour les verres

• Fluence = Fluence de Saturation : 3 J/ cm2Énergie

Surface

• Intensité = < Effets non linéaires et rupture < 3 GW / cm2Énergie

Durée x Surface

DURÉE OPTIMALE = qq. Fluence / Intensité

> 3 / 3. 109 = qq. nanosecondes

CS 148Stage Lasers Intenses 2008

Le problèmeComment amplifier des impulsions

Ultra- brèves (« subpicosecondes ») pour disposer de faisceaux Ultra-puissant (« pétawatt ») ?

… et la solution

L’amplification à dérive de fréquence : Technique adaptée des

« radars chirpés »

CS 149Stage Lasers Intenses 2008

40

1

1.5-60 -40 -20 20

-1.5

-1

0

0.5

1

1.5

Étirer Créer des impulsions

« femtoseconde »

AmplifierComprimer

60

L’amplification à dérive de fréquence

CS 150Stage Lasers Intenses 2008

Milieux dispersifs

• Matériaux diélectriques

• Systèmes à dispersion angulaire (prismes et réseaux optiques)

0unc

k

r.k

un

ck

0

CS 151Stage Lasers Intenses 2008

Glissement quadratique de la phase et étirement temporel

30

303

202010

~

6

1~

2

1~~~ o

Constante de phase : détermine la position des oscillations rapides sous l’enveloppe

Retard de groupe : n’induit pas de déformation temporelle mais retarde l’impulsion

Dispersion des vitesses de groupe : provoque une

dilatation temporelle (ou une compression)

Provoque des distorsions temporelles

CS 152Stage Lasers Intenses 2008

Compresseur et/ou étireur

R1

R2

Systèmes de réseaux à dispersion positive

Le chemin optique « bleu » est plus court que le « rouge »

R1 R2

R’1

Systèmes de réseaux à dispersion négativeLe réseau R’1 est l’image de R1 à travers le système afocal. Le chemin optique « bleu » est plus long que

le « rouge »Pour supprimer le chromatisme latéral ces systèmes fonctionnent en double passage

CS 153Stage Lasers Intenses 2008

L’étirement temporel (1)

Miroir et principe de Fermat

CS 154Stage Lasers Intenses 2008

L’étirement temporel (2)

Etirer temporellement, c’est très simple, mais ….

CS 155Stage Lasers Intenses 2008

L’étirement temporel (3)

Mais étirer temporellement en phase, ça se complique

D’où la nécessité d’utiliser des disperseurs

p

équiphases

Équi-amplitudes

CS 156Stage Lasers Intenses 2008

Les limitations____

Le rétrécissement par le gain

L’amplification du bruit (contraste)

L’effet Kerr

Les seuils d’endommagement

Le chromatisme axisymétrique des lentilles

CS 157Stage Lasers Intenses 2008

Ultra Short Pulse

Stretch

CompressHigh Energy

Convert to2nd Harmonic

DepletedPump

Optical Parametric

Amplification

Crystal

Impulsion à dérive de fréquence

Impulsion à dérive de fréquence

amplifiée

Cristal non linéaireImpulsion énergétique

spectre étroit

Problème : rétrécissement spectral par le gain

Solution : Amplificateur paramétrique optique à dérive

de fréquence OPCPA

Voir cours de S. Montant (mardi 5 février)

CS 158Stage Lasers Intenses 2008

Comment dimensionner une installation Pétawatt

____

Effet Kerr, endommagement et durée des impulsions

Compression, tenue au flux et dimension des réseaux

Focalisation

CS 159Stage Lasers Intenses 2008

La durée minimum T de l’impulsion étirée est imposée par les effets non

linéaires dans la chaîne d’amplification

CS 160Stage Lasers Intenses 2008

Fs = Fluence d’endommagement du réseau en surface

Technologie actuelle : Fs = 1 à 2 J/cm2

i

D1

E

sFD

E

41

La dimension du premier réseau de compression est imposée par le seuil

d’endommagement

CS 161Stage Lasers Intenses 2008

La dimension du second réseau de compression est imposée par la durée

t de l’impulsion à comprimer

High EnergyImpulsion à dérive

de fréquence amplifiée

t D2 = D1 +

= dimension pour comprimer t

p

p = c t

p = nombre de traits à « couvrir »

= p/N = c t / N

N = densité de traits

CS 162Stage Lasers Intenses 2008

D = en simple passage

D = /2 en simple passage

DGG VR tantan

La distance entre les réseaux est imposée par la largeur spectrale de l’impulsion à

comprimer

Hig

h En

ergy

t

i

D

D1

D1

V

R

GV

R

Ni sinsin

CS 163Stage Lasers Intenses 2008

Problème : Réseaux de très grandes dimensions

Solution : Mosaïque de réseaux avec mise en phase

CS 166Stage Lasers Intenses 2008

« ultra-court » « ultra-puissant »

et …

« ultra-intense »

CS 167Stage Lasers Intenses 2008

Avec le très fortes densité de puissance il faut :- propager sous vide- focaliser à la limite de diffraction avec des optiques catoptrique (miroirs)

CS 168Stage Lasers Intenses 2008

Et pour atteindre la limite de diffraction il faut corriger les surfaces d’onde avec des miroirs déformable

Adaptive Optics for Industrial &Medical Applications GroupIPLIT RAN

Diamètre = 98 mmTenue au flux = 6 GW.cm-2 (testé à ~2J/cm2) Actuateurs = 31+1Revêtement diélectriqueDynamique de correction = 6 λ

Miroir déformable bi-morphe

D1 = 42 mmD2 = 73 mmD3 = 94 mm

0

2000

1000

3000

4000

0250

500

0

200400

µm

Inte

nsité

(a.u

.)

µm

Avec correction

0

2000

1000

3000

4000

0250

500

0200

400

µm

Inte

nsité

(a

.u.)

µm

Sans correction

CS 169Stage Lasers Intenses 2008

I - IntroductionII - Rappels GénérauxIII - L’architecture d’une installation laserIV - Problèmatiques

Dommage, Transport, Thermique, Non-linéaire, Chromatisme

CS 170Stage Lasers Intenses 2008

Les principaux mécanismes limitatifs et leurs effets

• L’Amplification de l’émission spontanée (ASE)• Bruit mauvais contraste

• Les effets thermiques (voir cours G. Le Touzé du jeudi 7 février)• Distorsion des fronts d’onde mauvaise focalisation • Biréfringence induite pertes d’énergie, modulation de l’amplitude

basse fréquence• L’autofocalisation à petite échelle, effet Kerr spatial (voir

cours B. Le Garrec du mardi 5 février)• Amplification des modulations spatiale endommagement

• Les effets stimulés Raman et Brillouin (B. Le Garrec -5 février)• Couplage avec les modes de vibrations-rotations ou avec des ondes

acoustique baisse d’énergie, endommagement• L’auto modulation de phase, effet Kerr temporel (B. Le Garrec

-5 février)• Distorsion de la phase temporelle mauvaise compression

• Le chromatisme axial (cas des impulsions ultra-brèves)• Courbure des fronts d’énergie mauvaise compression

CS 171Stage Lasers Intenses 2008

Comment les maîtriser ?• L’amplification de l’émission spontanée (ASE)

• Limiter les angle solides (longueur des amplificateur, filtrage spatial)• Limiter les durée (isolateurs temporels : cellule de Pockels)

• Les effets thermiques• Système de refroidissement, baisse des cadences de tirs

• L’autofocalisation à petite échelle (effet Kerr spatial)• Élimination des fréquence spatiales (filtrage spatial)• Limiter la croissance des modulation (contrôler l’intégrale de rupture B)

• Les effets stimulés Raman et Brillouin• Limiter les longueurs de propagation dans les milieux• Élargissement spectral (régime transitoire)

• L’auto modulation de phase (effet Kerr temporel)• Limiter l’intégrale de rupture B en étirant temporellement les impulsions

• Le chromatisme axial (cas des impulsions ultra-brèves)• Utiliser des systèmes catoptriques (miroirs)• Compenser les effets