LA COMPOSITION DU SECRÉTARIAT NATIONAL Intenses

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Le Bonjour du «Soir» Le gaz de schiste est-il si dangereux que ça ? Quand les premiers explorateurs entamèrent le forage des puits de pétrole, les populations environnantes eurent peur. Pourtant, pétrole et gaz conventionnels sont aujourd'hui acceptés. Idem pour l'énergie nucléaire, décriée à ses débuts et finalement banalisée au fil des jours. Les alarmes qui sont tirées à propos du gaz de schiste se basent sur la terrible expérience des Etats-Unis le système capitaliste, comme à son habitude, a dévasté des régions entières pour assouvir sa soif de dollars. Ajoutez à cela l'avidité des propriétaires de terrains schisteux et vous aurez cette image de campagnes perforées et de villes livrées aux derricks. Le phénomène a même touché les jardins privés ! L'objectif était de baisser les prix du pétrole conventionnel et il est atteint ! Les moyens importaient peu ! Le puits décrié chez nous ne va pas être exploité immédiatement. Nous avons sept années pour mesurer l'impact sur l'environnement, étudier toutes les techniques et choisir la moins nocive. Ce qui importe c'est de ne pas laisser dormir le troisième gisement mondial de gaz de schiste. Nous devons faire comme les grandes puissances, c'est-à-dire la Chine, la Russie et les Etats-Unis. Mais aussi retenir la leçon américaine. Outre le nécessaire débat scientifique, il faut associer les représentants des populations d'In Salah et des autres régions concernées aux décisions. Une commission sur le gaz de schiste pourrait voir le jour avec des compétences issues du Sahara et choisies par les habitants. Ces enfants du Sud, bien informés et toujours soucieux de vérité, seront les meilleurs émissaires auprès de ces populations inquiètes à juste titre et qui méritent notre respect : ne viennent-elles pas de rompre avec le cycle fastidieux des mouvements violents pour les routes et les logements ? Ce saut qualitatif et cette vigilance citoyenne doivent rencontrer une meilleure écoute de la part du gouvernement. [email protected] 7 années de réflexion DIMANCHE 25 JANVIER 2015 - 4 RABIE AL THANI 1436 - N° 7389 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 Les biotechnologies ou les médicaments du futur l CONTRIBUTION (1 re partie) Par P r Kamel Sanhadji (P. 6 et 7) l AU LENDEMAIN DE LA DÉFAITE DE L’ALGÉRIE FACE AU GHANA Faut-il enterrer les Fennecs ? l Retour sur terre. Retour de doute aussi. Des calculs et des probabilités ensuite. L’Algérie, défaite par un Ghana qui n’avait rien d’un foudre de guerre, semble renoncer à son statut de favori de ce 30 e tournoi de la Coupe d’Afrique des nations. Jamais défaite n’a provoqué une telle cruelle désillusion. PAGE 13 l LOUISA HANOUNE : l APN «Ceux qui sont contre le gaz de schiste veulent défaire l’État» La gestion des finances publiques sous la loupe des députés PAGE 4 PAGE 5 l LA COMPOSITION DU SECRÉTARIAT NATIONAL POSE PROBLÈME Intenses tractations à l’UGTA l Prévue pour aujourd’hui à l’hôtel Mazafran de Zéralda, la réunion de la Commission exécutive nationale (CEN) de l’UGTA post-douzième congrès n’aura pas lieu. Elle a été reportée sur décision du premier responsable de la Centrale syndicale aux les 27 et 28 février prochain. PAGE 3 Photo : Samir Sid Photos : DR

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Page 1: LA COMPOSITION DU SECRÉTARIAT NATIONAL Intenses

Le Bonjour du «Soir»

Le gaz de schiste est-il sidangereux que ça ? Quand lespremiers explorateurs entamèrent leforage des puits de pétrole, lespopulations environnantes eurentpeur. Pourtant, pétrole et gazconventionnels sont aujourd'huiacceptés. Idem pour l'énergienucléaire, décriée à ses débuts etfinalement banalisée au fil des jours.Les alarmes qui sont tirées à propos dugaz de schiste se basent sur la terribleexpérience des Etats-Unis où lesystème capitaliste, comme à sonhabitude, a dévasté des régionsentières pour assouvir sa soif dedollars. Ajoutez à cela l'avidité despropriétaires de terrains schisteux etvous aurez cette image de campagnesperforées et de villes livrées auxderricks. Le phénomène a mêmetouché les jardins privés ! L'objectifétait de baisser les prix du pétroleconventionnel et il est atteint ! Lesmoyens importaient peu !

Le puits décrié chez nous ne va pasêtre exploité immédiatement. Nousavons sept années pour mesurerl'impact sur l'environnement, étudiertoutes les techniques et choisir lamoins nocive. Ce qui importe c'est dene pas laisser dormir le troisièmegisement mondial de gaz de schiste.Nous devons faire comme les grandespuissances, c'est-à-dire la Chine, laRussie et les Etats-Unis. Mais aussiretenir la leçon américaine.

Outre le nécessaire débatscientifique, il faut associer lesreprésentants des populations d'InSalah et des autres régions concernéesaux décisions. Une commission sur legaz de schiste pourrait voir le jour avecdes compétences issues du Sahara etchoisies par les habitants. Ces enfantsdu Sud, bien informés et toujourssoucieux de vérité, seront les meilleursémissaires auprès de ces populationsinquiètes à juste titre et qui méritentnotre respect : ne viennent-elles pas derompre avec le cycle fastidieux desmouvements violents pour les routeset les logements ? Ce saut qualitatif etcette vigilance citoyenne doiventrencontrer une meilleure écoute de lapart du gouvernement.

[email protected]

7 annéesde réflexion

DIMANCHE 25 JANVIER 2015 - 4 RABIE AL THANI 1436 - N° 7389 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

Editio

n du C

entre

- ISS

N III

I - 00

74

Les biotechnologies oules médicaments du futur

l CONTRIBUTION

(1re partie)Par Pr Kamel Sanhadji (P. 6 et 7)

l AU LENDEMAIN DE LA DÉFAITE DE L’ALGÉRIE FACE AU GHANA

Faut-il enterrerles Fennecs ?l Retour sur terre. Retour de doute aussi. Des calculs et des probabilités

ensuite. L’Algérie, défaite par un Ghana qui n’avait rien d’un foudre de guerre,semble renoncer à son statut de favori de ce 30e tournoi de la Coupe d’Afrique

des nations. Jamais défaite n’a provoqué une telle cruelle désillusion. PAGE 13

l LOUISA HANOUNE :l APN«Ceux qui sontcontre le gaz deschiste veulentdéfaire l’État»

La gestion desfinances publiquessous la loupe des

députés PAGE 4PAGE 5

l LA COMPOSITION DU SECRÉTARIAT NATIONALPOSE PROBLÈME

Intensestractationsà l’UGTAl Prévue pour aujourd’hui à l’hôtel Mazafran

de Zéralda, la réunion de la Commission exécutivenationale (CEN) de l’UGTA post-douzième congrèsn’aura pas lieu. Elle a été reportée sur décisiondu premier responsable de la Centrale syndicale

aux les 27 et 28 février prochain.PAGE 3 P

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PP

Un jour, un sondage

OUI NON Sans opinion

Oui : 25,03%

Non : 73,76%

Sans opinion :1,21%

Estimez-vous normalque l’Algérie décrèteun deuil de 3 jourssuite au décès du roid’Arabie Saouditealors que ce mêmepays n’observe

officiellement aucundeuil ?

Résultat sondage

Avez-vous été convaincu par la prestation des Verts face au Ghana ?

Inquiétudesà l’hôpitalMustapha

Un climat depanique s’est emparéhier du personnel del’hôpital Mustaphad’Alger suite à desrumeurs faisant étatde l’hospitalisationde malades atteintsde la grippe H1N1,sans que la directionde l’hôpital ne prennela peine d’avertir lepersonnel médical etparamédical desautres services, à telpoint que, rapporte-t-on, une réunion decrise a été convo-

quée d’ur-genceendébut desoiréepar la

directiondu CHU.

La Ligue algéroise de natation d’Alger a décidé d’organiserLa Ligue algéroise de natation d’Alger a décidé d’organiserl’open d’Alger en février prochain. Jusque-là rien de partil’open d’Alger en février prochain. Jusque-là rien de parti--culier à relever, si ce n’est que les responsables de cetteculier à relever, si ce n’est que les responsables de cetteligue ont arrêté la date de la compétition du 3 au 7 février proligue ont arrêté la date de la compétition du 3 au 7 février pro--chain. Une période qui coïncide avec le déroulement des prechain. Une période qui coïncide avec le déroulement des pre--miers devoirs du second trimestre dont la quasi-totalité desmiers devoirs du second trimestre dont la quasi-totalité descompétiteurs sont en classe d’examen (BEM et bac). A se posercompétiteurs sont en classe d’examen (BEM et bac). A se poserla question si les responsables de la Ligue d’Alger savent quela question si les responsables de la Ligue d’Alger savent queles athlètes en question sont scolarisés. Le mieux seraitles athlètes en question sont scolarisés. Le mieux seraitd’organiser cette compétition sur deux week-ends.d’organiser cette compétition sur deux week-ends.

[email protected]

ERISCOOPERISCOOPDimanche 25 janvier 2015 - Page 2

Inconscience !

Quand le MSP s’incrusteLa mainmise des islamistes du MSP sur le syndicat de

l’Agence de gestion des autoroutes (AGA) menace d’empoison-ner le climat social au sein de cette agence.

En effet, héritée de l’époque où Amar Ghoul étaitaux commandes du secteur des travaux

publics au titre du MSP, cette section syn-dicale, dont le mandat est arrivé à

terme il y a deux ans, n’a toujourspas été renouvelée de peur dela voir échapper à la mainmiseislamiste.

Page 3: LA COMPOSITION DU SECRÉTARIAT NATIONAL Intenses

Abder Bettache (Alger – LeSoir) - Les 187 membres de lacommission exécutive n’ont étéinformés que mardi dernier de ladécision du report de la réunion dela Commission exécutive nationa-le.

A leur grande surprise, aucuneexplication particulière n’a été por-tée à leur attention concernant lescauses de ce report. Selon dessources sûres, la décision prisepar le secrétaire général ferait

suite à une demande formulée parun grand nombre de candidats auxpostes de secrétaires nationaux.

Ces derniers, ajoute-t-on, ontdemandé une «prolongation» àmême de leur permettre de «peau-finer et consolider leurs alliances».D’autres sources considèrent quela «décision du report a été prised’une manière unilatérale par le

secrétaire général, sans pourautant avancer le moindre argu-ment sur la question».

A l’origine de cette décision,ajoute notre source, «la volonté dusecrétaire général d’intervenir indi-rectement dans le but d’apaiser lesesprits et revoir à la baisse lacadence élevée née de la courseenclenchée depuis les assises del’Aurassi pour les douze postes desecrétaires nationaux mis en com-pétition.

A ce titre, il est important denoter qu’à la clôture de l’opérationde dépôt de dossiers de candida-ture, trente-six (36) cadres syndi-caux de l’UGTA, dont des secré-taires généraux d’Union de wilayaset de Fédérations ont affiché leurvolonté de faire partie du futursecrétariat national de l’UGTA. Or,aux dernières informations, il sem-

blerait qu’au moins une dizaine desyndicalistes ont annoncé leurretrait de la course.

Des retraits annoncés notam-ment à l’est et à l’ouest du pays.Pour les observateurs de la ques-tion syndicale, cette situation«inédite» que vit l’UGTA aurait puêtre évitée «si le débat sur la ques-tion a été ouvert avant la tenue du12e congrès».

Autrement dit, il était préfé-rable, explique-t-on, que «laréflexion soit engagée au sein desinstances de l’UGTA tant sur lanature de la représentation syndi-cale interne que sur la composan-te de la future équipe qui aura la

charge de négocier avec les pou-voirs publics». Des négociationstrès attendues, d’autant que lasituation sur le double front socio-économique est des plus com-plexes, notamment après la chutedes prix du pétrole».

«Il est nécessaire d’amener deschangements progressifs au seinde la maison UGTA surtout dans lecontexte actuel dans la perspecti-ve d’engager un débat d’égal àégal», a-t-on expliqué.

Enfin, d’ici fin février prochain,des rebondissements au sein de lamaison UGTA ne sont pas à exclu-re.

A. B.

Le Soird’Algérie Dimanche 25 janvier 2015 - PAGE3Actualité

LA COMPOSITION DU SECRÉTARIAT NATIONAL POSE PROBLÈME

Intenses tractations à l’UGTA

Phot

o : D

. R.

Prévue pour aujourd’hui à l’hôtel Mazafran de Zéralda, laréunion de la Commission exécutive nationale (CEN) de l’UGTApost-douzième congrès n’aura pas lieu. Elle a été reportée surdécision du premier responsable de la Centrale syndicale aux 27et 28 février prochain. Un report qui soulève des questionne-ments, d’autant que l’élection du secrétariat national était un despoints forts inscrits à l’ordre du jour.

SAÏD SADI AU CAFÉ LITTÉRAIRE DE BÉJAÏA :

«À chaque fois qu’il est pris en défaut,le pouvoir instrumentalise la justice»

Pour cette première sortie publiquedepuis l’action judiciaire contre lui suite àune déclaration sur Messali Hadj et BenBella lors d’une rencontre-débat avec lapopulation de Sidi-Aïch, Saïd Sadi, en abor-dant cette affaire, a déploré toute cette polé-mique visant plus l’auteur que le contenu deson livre Amirouche, une vie, deux morts, untestament. Saïd Sadi relève dans son inter-vention que les attaques proviennent engrande partie de personnes originaires del’ouest du pays. Tout en précisant «assumertous les propos tenus en réponse à unequestion d’un citoyen le jour de la conféren-ce autour d’un thème qui ne concernaitaucunement Messali et Ben Bella et dont

l’intégralité de la déclaration a été transcriteà partir d’un enregistrement». Sadi a regret-té qu’aucune réaction n’ait concerné lecontenu de son livre qui s’appuie sur destémoignages des acteurs de la Révolutionencore en vie. Dans son intervention, Sadidira que Messali Hadj et le maréchal Pétainont eu durant leur parcours «un destin paral-lèle». «Pétain a été un héros à Verdun avantde s’attaquer au général de Gaulle.

En 1926, aucun ne pouvait contester àMessali Hadj qu’il a eu le courage d’accom-pagner le nationalisme nord-africain émer-gent alors que personne n’en parlait» faitobserver Sadi avant d’ajouter : «Les deuxpersonnages ont connu un destin parallèlemême dans leur déchéance respective.Pour Pétain, il a affirmé qu’il a accepté decollaborer pour sauver la France en atta-quant le général de Gaulle, accusé de foufurieux. C’est exactement ce que disait

Messali du FLN après 1954. Pétain estindigne de la grandeur de la France alorsque Messali est tout à fait soluble dans unenation expérimentale comme l’Algérie», diraen substance Sadi. Parlant de l’informationjudiciaire, Sadi note que «c’est bien que cedébat puisse avoir lieu» avant de faire cetteremarque lourde de sens, à savoir qu’il est«habitué aux tribunaux». «Un jour, je suisau service de l’impérialisme et accusé d’at-teinte à la sûreté de l’Etat, une autre fois, onfait un montage avec un fac-similé daté de1959 présentant mon père comme un harki,demain c’est mon fils qui se présente devantla justice, c’est la saga qui continue. Mais ilfaut que ce débat ait lieu», note Sadi.

Et d’ajouter : «C’est terrible que le pou-voir à chaque fois qu’il est pris en défaut,instrumentalise la justice et lorsque lepeuple perd confiance en sa justice, c’estquand même le début de la fin.» A une ques-

tion sur les consultations sur la révision dela Constitution par Bouteflika qui aurait reçules deux généraux Mohamed Mediene ditToufik et Ahmed Gaïd Salah pour finaliser lamouture du projet de Constitution, Saïd Sadipense que c’est une «Constitution qui vaêtre gérée par les gens du système». «UneConstitution est faite pour le citoyen et nonpour le pouvoir», a soutenu Sadi qui s’estlonguement étalé sur toutes les attaques quiont ciblé l’auteur du livre plus que son conte-nu. A ce sujet, Sadi confiera qu’il prépare un«recueil de toutes ces polémiques» qui sor-tira vers le mois d’avril prochain.

A la fin de la conférence-débat, Saïd Sadis’est une nouvelle fois livré à l’exercice de lasignature de son livre. Il convient de signalerque Saïd Sadi a animé dans la matinée unepremière rencontre-débat à Souk-El-Tenine,devant une foule nombreuse.

A. Kersani

Saïd Sadi était hier l’invité du cafélittéraire de Béjaïa où il a animé uneconférence-débat dans la grande salledu Théâtre régional, pleine comme unœuf, sous le thème culture et histoire.

Nécessité d’amener des changements progressifsau sein de la maison UGTA.

ALI HAROUN À TIZI-OUZOU POUR PARLER DE «LA DÉCENNIE NOIRE» :

«Ils se préparaient déjà à des actions arméesavant l’interruption du processus électoral»

Avant cet habituel exercice queconstitue le débat, Ali Haroun s’estpermis, de temps à autre, d’assé-ner ses vérités autant que sespropres convictions sur l’interrup-tion du processus électoral de lafin 1991 et de ce qui en a résulté,mais pour l’essentiel de sa confé-rence, il s’est contenté de rappeler

les événements de l’époque defaçon aussi précise que pouvait lelui permettre sa mémoire. Ainsi,des élections locales de 1990 à lafin de la législature de l’APN de lafin décembre 1991, et du videconstitutionnel induit par la démis-sion du Président Chadli, acte nonprévu par la loi fondamentale du

pays à ce moment, Ali Haroun adéroulé le film des événementsdes années de feu et de sang sansvouloir «dédouaner» ni jeter l’ana-thème sur quiconque, même siune de ses affirmations a fait sur-sauter plus d’un dans la salle, lors-qu’il fit état de préparatifs à uneaction armée par des islamistesdéjà avant l’interruption du proces-sus électoral.

Ce qu’un de ces nouveaux avo-cats de l’ex-FIS, un jeune n’ayantpas la trentaine, ne voulait pas (oufeignait) croire. Aussi précis quepossible, l’ex-membre du Haut-Comité d’Etat s’est également

fendu d’une sorte de mise au pointlorsque lui était posée la questionrelative aux camps du Sud et des«déportations», et du sentiment duPrésident Boudiaf sur ce sujet pré-cisément. Une question, voire unreproche, qu’il n’a pas fuie pourasséner sans état d’âme quel’Algérie n’avait rien inventé enagissant de la sorte.

«Un décret a été promulgué le9 février 1992 pour surveiller despersonnes susceptibles de fomen-ter des troubles. Ce n’était pas unecondamnation, ce texte avaitvaleur de mesure préventive etétait inspiré de textes issus des

démocraties occidentales» rétor-qua Ali Haroun, non sans assurerque le décret algérien était beau-coup moins contraignant que lestextes traitant de la même ques-tion en France, aux Etats-Unis oudans d’autres démocraties.

Une mise au point qui s’impo-sait de toute évidence, même s’ilva falloir attendre encore desannées pour connaître le fin motde l’Histoire et de certains faitstoujours aussi douloureux, à l’ins-tar des tenants et des aboutissantsde l’assassinat du PrésidentBoudiaf.

M. Azedine

Invité en tant qu’écrivain par la librairie Frantz-Fanon de Tizi-Ouzou, hier, Ali Haroun s’est inévitablement mué en un orateurtémoin et acteur de premier plan pour s’adresser à un auditoirecomposé de beaucoup de jeunes n’ayant pas vécu les doulou-reux événements de la décennie noire, comme l’illustraientd’ailleurs certaines questions lorsqu’arrivait le moment dédiéaux questions-réponses.

LA CONNEXION TERRORISME-TRAFIQUANTS SE VÉRIFIE100 000 psychotropes récupérés chez un terroriste

La connexion terrorisme-grand banditisme et lesréseaux de trafic de tous genres n’est plus unesimple vue d’esprit d’analystes mais bien une réalité.Et les prises effectuées à chaque fois par les diverscorps de sécurité impliqués dans la lutte contre cesdeux fléaux d’apparence distincts corroborent biencette réalité.

Dernier exemple en date, le butin trouvé chez unterroriste par les éléments de l’ANP à l’issue d’uneopération de routine menée dans le cadre de la lutteantiterroriste et de la sécurisation des frontières.C’était avant-hier vendredi, lorsque des membresd’un détachement du secteur opérationnel de la IVe

Région militaire, à El-Oued, ont fait une prise pour lemoins «insoupçonnée» au domicile d’un terroristearrêté l’avant-veille. En effet, dans le sillage de cetteperquisition, les militaires ont mis la main sur un véri-table «trésor» pharmaceutique avec pas moins de100 000 comprimés d’unités entre produits pharma-ceutiques et autres psychotropes, comme l’indiqueun communiqué rendu public, hier samedi, par leministère de la Défense nationale.

Une «prise» énorme qui renseigne sur sa destinéepuisque dépassant de loin, trop loin, les besoins deconsommation dans les maquis.

M. K.

Page 4: LA COMPOSITION DU SECRÉTARIAT NATIONAL Intenses

Le Soird’Algérie Dimanche 25 janvier 2015 - PAGE 4Actualité

Nawal Imès - Alger (Le Soir) -Louisa Hanoune estime que laconjoncture actuelle était propice àla propagation de mensonges et àl’exercice de pression sur lesconsciences. S’adressant à ceuxqui veulent pousser le parti àprendre part à «une sombre opéra-tion», Hanoune affirme que la posi-tion de son parti vis-à-vis du gaz deschiste ne changera pas même siBouteflika en personne fait marchearrière. Elle s’en est prise à toutesles parties se réclamant de droite etqui avaient à l’époque dit oui à la loide Chakib Khelil, à l’Union euro-péenne et qui s’opposent aujour-d’hui au gaz de schiste. Il ne s’agit,selon Hanoune, que de «manipula-tion politicienne». La preuve, dit-elle,parmi les manifestants anti-gaz deschiste, un grand nombre ont despositions politiques et des préjugés

n’ayant aucun lien avec les préoccu-pations environnementales. Ce sontdes personnes qui veulent «défairel’Etat» et le «mettre à genoux». Ilspensent, dit-elle, pouvoir faire tom-ber le régime mais se trompent debataille. Profitant de sa sortie média-tique d’hier, la numéro un du PT n’apas manqué de répondre au numéroun de Jil Jadid. Les propos de cedernier, accusant Hanoune de sou-tenir les multinationales, n’ont pasété du goût de la première respon-

sable du PT. Elle a répliqué hier,qualifiant Djilali Soufiane de «clown»sans base politique, sans passé et

sans avenir. Des attaques quin’ébranlent nullement les certitudesde Hanoune. Sans la diversification

des ressources naturelles en explo-rant d’autres pistes, l’économiealgérienne sera condamné à mort etle pays ira droit vers la ruine, consi-dère-t-elle. C’est parce que dit-elle,son parti est «sérieux» et «patrio-tique» qu’il a dit oui à la loi sur leshydrocarbures qui autorise l’exploi-tation du gaz de schiste. La premiè-re responsable du PT rappelle quepourtant son parti est peu enclin àapprouver les lois présentées auniveau de l’APN et n’a jamais signéde chèque en blanc. C’est cettemême logique qui avait, dit-elle,poussé le parti à s’opposer farou-chement à la loi sur les hydrocar-bures. Hanoune rappelle commentson parti avait fait, à l’époque, cava-lier seul contre la loi présentée parChakib Khelil.

N. I.

LOUISA HANOUNE :

«Ceux qui sont contre le gaz de schisteveulent défaire l’État»

Hanoune affirme que la position de son parti vis-à-vis du gazde schiste ne changera pas.

«Un mal nécessaire»,

estiment l’ANR et TAJ

Après le PT, c’est au tour de deux partisde la périphérie du cercle présidentiel de par-tir au secours du gouvernement dans sonoption d’exploitation du gaz de schiste quisuscite une vive résistance des populationsd’In Salah, au sud du pays, où sont menésles tout premiers forages expérimentaux.

C’est ainsi que les directions du TAJ et del’ANR se sont rencontrées hier au siège dupremier dans le cadre d’une tradition de ren-contres de concertations instaurée depuispeu. Et les deux partis partagent la même«conviction», celle de l’inévitable option d’ex-ploitation des gaz non-conventionnels, AmarGhoul et Belkacem Sahli soutenant à la finde leur rencontre la «nécessité d’aller vers cemal nécessaire, l’exploitation des gaz non-conventionnels au vu de la très forte deman-de en énergie dans les toutes prochainesannées et l’amenuisement sans cesse desressources conventionnelles». Les deuxchefs de parti ayant relevé le «peu de com-munication» qui a accompagné l’entame del’exploitation du gaz de schiste, invitant à«davantage de vulgarisation» de l’option.Ghoul et Sahli ont réitéré, à l’occasion, leurappel à l’élargissement des concertationsautour du projet de révision constitutionnellepour que la prochaine Constitution soit la«plus consensuelle possible».

M. K.

M.Kebci-Alger (Le Soir) - Car,pour le secrétariat national du parti,réuni vendredi dernier en sessionmensuelle, le danger réside au-delà dela rareté des apparitions du présidentde la République car engendrant une«cacophonie et une confusion que lesinstitutions de l’Etat ne sauraient dura-blement supporter». D’où la «gravitéde la défaillance de pilotage de la poli-

tique générale du pays».Et au RCD d’étayer son apprécia-

tion par «l’absence de cap et de projetde développement malgré une compi-lation de chantiers inachevés incitéspar des prix des hydrocarbures horsnormes, qui a caractérisé la politiqueéconomique de l’Algérie depuis 1999».Ce qui, inévitablement, suscite biendes questions, arbitrairement et autori-

tairement, évacuées par le pouvoir à lafaveur d’une manne financière qued’aucuns considéraient comme une«chkara sans fond pendant une quin-zaine d’années».

Autre facette de cette « crise», lesministres qui, selon le RCD, n’inter-viennent que «contraints» et «forcés»,«qu’il s’agisse de la question de laconfection du budget, de la probléma-tique du gaz de schiste, du malaisedans le système de l’éducation et de la

formation ou le secteur de la santé oùdes transferts sociaux inadaptés quiplombent l’économie». Des contradic-tions «inquiétantes», d’un gouverne-ment, «probablement le plus faible, enterme de compétences, depuis l’indé-pendance du pays», estime encore leRCD qui énumère alors nombred’exemples comme ce «ministre quiannonce que les soins seront payantset les loyers revus à la hausse alorsque le Premier ministre réfute,

péremptoire, qu’il n’est pas questionde toucher à ces secteurs. Même topopour le gaz de schiste lorsque leministre de l’Energie atteste sansaucune équivoque que son exploita-tion est incontournable, son premierchef, approximatif, le contredit et ras-sure que nous sommes en phase d’ex-périmentation, pendant que le ministè-re de l’Environnement, imperturbable,ne pipe mot».

M. K.

Phot

o : S

amir

Sid.

Plusieurs dizaines de militantsanti-gaz de schiste ont observé, hiermatin, un rassemblement sur laplace de la Liberté de la presse Saïd-Mekbel à Béjaïa-ville pour dire non àl’exploration et à l’exploitation du gazde schiste à In Salah et ailleurs, àl’appel du PST. «La décision d’explo-ration du gaz de schiste répondd’abord aux injonctions des multina-tionales et aux besoins du marchémondial et non à ceux des popula-tions de Aïn Salah ou d’ailleurs enAlgérie. La population locale deman-de de l’eau pour développer l’agricul-ture et l’industrie locale, tout commeà Béjaïa où les citoyens réclament dugaz naturel pour toutes les com-munes et un plan de développementpour une industrie locale et une auto-suffisance alimentaire», lance d’em-blée Aïssat Kamel, premier respon-sable du Parti socialiste des tra-vailleurs (PST) de Béjaïa, dans uneprise de parole improvisée en margedu regroupement.

Le même responsable du PSTqui en appellera à «un front largepour faire barrage au projet» a esti-mé qu’«il faut au préalable un débatnational sur les questions de souve-raineté nationale sachant que lesexperts qui se sont exprimés jusqu’àmaintenant sur la question de l’explo-ration et de l’exploitation du gaz de

schiste en Algérie sont au servicedes bureaux d’études et de l’impéria-lisme». Lui succédant, un militant duMDS note que les Algériens sont«concernés par cette question», touten estimant que la décision finale del’exploitation du gaz de schisterevient au peuple. Les militants de laLigue algérienne pour la défense desdroits de l’Homme, bureau de Béjaïaet du Café littéraire, qui ont participéau sit-in, ont tour à tour aussi dénon-cé la décision du pouvoir en placed’exploiter le gaz de schiste.

«La technique d’exploitation dugaz de schiste par la fracturationhydraulique, interdite en France et

ailleurs, nécessite l’utilisation dequantités énormes d’eau ce qui, àterme, épuisera les réserves de lanappe albienne, polluera la nappephréatique et émettra des radiationscancérigènes», soulignent dans unedéclaration signée par LADDH, PST,MDS, RAJ, Café littéraire de Béjaïaet le Collectif culturel indépendant.

Les rédacteurs du documentnotent qu’«au lieu d’une politique etune stratégie économique tournéevers des investissements créateursde richesses et d’emplois, porteursd’un développement durable et d’unevision pour diversifier l’économienationale hors hydrocarbures sans

porter atteinte à l’environnement et àla santé publique, le gouvernementpréfère la fuite en avant en adoptantune politique suicidaire au détrimentde l’intérêt général du pays et desgénérations futures».

Par ailleurs un appel a été lancépar les initiateurs de la manifestationen direction de «toutes les forcesvives» pour participer à une marchepacifique qui sera programmée mer-credi prochain au chef-lieu de wilayade Béjaïa pour «soutenir le mouve-ment d’In Salah (…) et exiger l’arrêtimmédiat de l’exploration du gaz deschiste sur le territoire national».

A. Kersani

AUTRE RÉSULTAT DE LA VACANCE DU POUVOIR

«Il y a absence de cap économique», selon le RCDLe RCD va plus loin dans son constat de «vacance du

pouvoir», corollaire de l’impotence du chef de l’Etat.

Pas du tout d’accord avec la décision dedécréter trois jours de deuil suite au décès du roiAbdallah, Louisa Hanoune a affirmé hier que son

parti ne se sentait pas du tout en deuil suite audécès du roi Abdallah. La première responsabledu Parti des travailleurs avait un peu plus tôt reje-

té la comparaison faite par un des cadres du partientre l’Algérie et l’Arabie Saoudite en matièred’exploration du gaz de schiste. N. I.

Le Parti des travailleurs est favorable à l’exploitation dugaz de schiste et ne changera pas de position même siBouteflika en personne revenait sur la décision d’explorercette ressource non conventionnelle, affirme LouisaHanoune qui a profité de sa sortie médiatique pour répli-quer à Soufiane Djilali. Elle estime au passage que ceuxqui s’opposent au gaz de schiste «veulent défaire l’Etat».

MORT DU ROI ABDALLAH

«Nous ne sommes pas en deuil»

Important rassemblement des anti-gazde schiste à Béjaïa...

Voulant exprimer leur solidarité avec l'action quemènent, depuis quatre semaines, leurs concitoyens ausud du pays, des citoyens d’Oran se sont rassembléshier au square Port-Saïd - Front de mer à Oran.

Un soutien convaincu puisque les participants parta-gent les mêmes préoccupations que les Algériens duSud. Conscients, disent-ils, des risques dangereux quepeut engendrer l'exploitation du gaz de schiste.

«Le nombre des participants à ce regroupementcitoyen importe peu, car l’histoire retiendra qu’en cejour, des citoyens d’Oran ont réagi et agi pour dire nonau gaz de schiste», estiment les participants. Une pré-sence policière était sur place, mais restée à l’écart

sans intervenir ou empêcher le rassemblement, jusqu’àla dispersion des participants dans le calme, aprèsavoir brandi ces slogans : «Non au gaz de schiste»,«Oran dit non au gaz de schiste», «Le gaz de schiste :ni ici, ni ailleurs».

A l’issue de ce rassemblement, un communiqué aété lu où il est fait mention du rejet total et absolu de l’ex-ploitation du gaz de schiste, mais aussi de son effet dan-gereux et dévastateur pour l’être humain et sur l’envi-ronnement. D’autres actions seront menées, nous dit-on, à commencer par une mobilisation plus large et unecampagne de sensibilisation auprès de la société.

Amel Bentolba

... Et à Oran

Page 5: LA COMPOSITION DU SECRÉTARIAT NATIONAL Intenses

Salah Benreguia - Alger (LeSoir) - Considérée comme étantun mécanisme juridique de contrô-le, a posteriori, de l’exécution dubudget approuvé par le Parlement,conformément à l’article 160 de laConstitution, et aux dispositionsde la loi 84-17 relative aux lois definances amendées et complé-tées, la loi de règlement budgétai-re est conçue pour l’année N-2.C'est-à-dire pour l’exercice 2014,cette loi sera appliquée pour lecompte de l’année 2012. Globalement, ce qui ressort de

ce projet-loi est que le déficit dubudget de l’Etat réellement enre-gistré en 2012 a été inférieur deprès de 16,5% par rapport auxprévisions de la loi de financescomplémentaire 2012. Ce résultat

s'explique par la conjugaisond'une augmentation des recettesbudgétaires comparativement àcelles prévues, et d'une baissedans les dépenses effectivementengagées.L’autre fait marquant dans ce

projet de loi, est que le montantdes importations de marchandisesa atteint réellement 50,38 mds dedollars en 2012 alors que la LFC2012 avait tablé sur des importa-tions de 46,87 mds de dollars. Cette augmentation, explique

le texte, est liée à des flux plusimportants des médicamentsimportés ainsi que des carburantspour répondre à une demandecroissante soutenue par une forteévolution des importations devéhicules de tourisme en 2012. Au

sujet des exportations, leurs mon-tants se sont élevés à 70,58 mdsde dollars contre une prévision de62,81 mds de dollars. Cet écartpositif est dû à la sous-estimationdu prix du marché du pétrole rete-nu (90 dollars/baril dans la LFC)

alors que le prix effectivement réa-lisé était de 110,74 dollars le baril,le gouvernement ayant opté pourune politique de prudence, noteledit projet. Par ailleurs, il ressortdu budget 2012 un déficit global àporter à l’avoir et au découvert du

Trésor de l’ordre de 540,7 mds dedinars, précise encore le projet deLRB 2012. Par ailleurs, sur le planmacro-économique, le taux decroissance en 2012 s’est situé à3,3% globalement et à 7,1% horshydrocarbures contre, respective-ment, 4,7% et 5,5% prévus dansla LFC. Cet écart de croissancepositif du PIB hors hydrocarburesa résulté des écarts de croissancepositifs des secteurs agricoles(7,2% au lieu de 4,9% prévu), duBTP (8,2% au lieu de 6,3%), desservices marchands (6,4% au lieude 6,1%) et des droits et taxes(17,4% au lieu de 2,3%). Consistant à rendre compte

aux représentants du peuple del'exécution d'une loi de finances, laloi de règlement budgétaire del'année 2006 a été la première àêtre adoptée par le Parlementdepuis plus de 30 ans. Il n'y a queles lois de règlement budgétairerelatives aux exercices de 1978 à1981 qui ont été votées par l'APN.

S. B.

Le Soird’Algérie Dimanche 25 janvier 2015 - PAGE5Actualité

APN

La gestion des finances publiquessous la loupe des députés

Phot

o : D

. R.

Deux mois après sa présentation devant la commissiondes finances de l’APN, le projet de loi portant règlementbudgétaire de 2012 (PLRG 2012) fera l’objet, aujourd’hui etdemain, d’un débat au niveau de l’hémicycle ZighoutYoucef. Le ministre des Finances répondra aux questionsdes députés après-demain mardi.

PLUIE, FROID ET NEIGE

Le mauvais temps toujours au rendez-vous

Rym Nasri – Alger (LeSoir) – Arrivé quelque peuen retard, l’hiver signe etpersiste notamment sur lesrégions du centre et de l’estdu pays touchées ces der-niers jours. La pluie, la neigeet le froid seront encore aurendez-vous. Préparez vosblousons ! Dans un bulletin

météo spécial (BMS) émishier, l’ONM prévoit de fortesaverses de pluie dans cesmêmes régions à partird’aujourd’hui dimanche, de6 heures du matin jusqu’àdemain lundi, en fin de jour-née. Une alerte aux pluiesqui touchera des régionsdans les wilayas d’Alger,

Annaba, Tizi-Ouzou, Sétif,Constantine et El-Tarf. Lescumuls estimés atteindrontou dépasseront localementles 60 mm durant la validité,précise-t-on. Dans les régions de l’est

du pays où le BMS resteravalide jusqu’à vendredi pro-chain à 18 heures, sontattendus en général 50 mmde cumuls qui atteindront oudépasseront localement les60 mm. Selon les prévi-sions météorologiques, leschutes de neige vont se

poursuivre surtout sur lesreliefs du centre et de l’estdépassant 700 à 800 mètresd'altitude et ce, jusqu’àdemain lundi. Ce nouvel épi-sode neigeux risque ainsi deperturber la circulation rou-tière. Les chutes de neige

enregistrées entre mercrediet jeudi derniers ont, rappe-lons-le, bloqué de nom-breuses routes et piégé desdizaines de véhicules à tra-vers plusieurs wilayas.

Ry. N.

Tant attendu, l’hiver risque d’être rude cetteannée. Après une longue semaine de pluie, de froid etde neige, le mauvais temps se poursuit. L’Officenational de la météorologie (ONM) prévoit ainsi defortes averses de pluie dans les régions du centre etde l’est du pays.

Députés en plein débat à l’APN.

RETOUR DESCOMPÉTENCESALGÉRIENNES

DE L’ÉTRANGER

Un Salon «spécialAlgérie», en avril

à Paris Le cabinet spécialisé dans le repérage de talents

et le recrutement, International Talents Network(ITN), entend redoubler d’efforts pour le retour descompétences algériennes de l’étranger. Cette ini-tiative se pointe au moment où l’Algérie a plus quejamais besoin de diversifier son économie.A l’occasion d’une rencontre-débat à Alger, sur le

thème «retour des compétences algériennes de l’étran-ger», les cofondatrices d’ITN, Amina Kara et Marie-AudeLabrosse, affirment que de plus de plus de diplômés algé-riens de France souhaitent revenir travailler dans leurpays d’origine. Seulement, précisent-elles, il y a parfoiscette peur de ne pas trouver un emploi adapté une foissur place. D’où, d’ailleurs, l’hésitation à franchir le pas, debeaucoup de jeunes talents algériens. Après deux forumsorganisés à Paris et à Lyon, en 2014, InternationalTalents Network compte organiser le prochain forum«Spécial Algérie» les 11 et 12 avril. Il aura lieu à Paris.Pour rappel, le cabinet ITN a été créé en 2013 et estimplanté sur les deux rives de la Méditerranée. Il s’adres-se à la fois aux jeunes Algériens, diplômés de l’enseigne-ment supérieur français, mais aussi à ceux en poste enFrance à la recherche d’une opportunité d'emploi enAlgérie. Son objectif principal consiste à leur permettre dedécrocher un emploi avant même leur retour en Algérie.De son côté, le P-dg de Djezzy, Vincenzo Nesci, partenai-re d’International Talents Network, présent à la rencontrequi s’est déroulée au Palais de la culture, estime qu’iln’est pas toujours facile de convaincre les jeunes talentsde revenir, d’où, insiste-t-il, la nécessité de jouer sur lamotivation. «Nous avons vraiment besoin de ces compé-tences capables de manager des équipes… », ajoute-t-il.Enfin, il est à signaler que des 300 000 étudiants interna-tionaux qui partent chaque année étudier en France,22 000 sont des Algériens. Selon les statistiques commu-niquées par l’ambassade de France en Algérie, il s’agit dela troisième communauté estudiantine en France aprèsles Marocains et les Chinois. Pour les jeunes talents deretour au pays, le problème d’équivalence des diplômesreste le principal facteur de blocage. M. M.

MÉDECINE GÉNÉRALE

Vers la spécialisation de la filière La médecine générale va désor-

mais être reconnue comme étantune spécialité. Le ministre de laSanté a donné son accord pour lelancement du Certificat d’étudesspécialisé (CES) pour le médecingénéraliste. C’est ce qu’a indiquéle Syndicat national des médecinsgénéralistes de santé publique(SNMGSP).

Salima Akkouche – Alger (LeSoir) – Les médecins généralistesdemandent la réhabilitation du rôle deleur profession. Salah Laouar, président du

Syndicat national des médecins géné-ralistes de santé publique (SNMGSP),qui s’exprimait hier en marge de ladeuxième journée médicale nationaleconsacrée à la place de l’omnipraticiendans la prise en charge des maladiesnon transmissibles, estime que lamédecine générale doit être une spé-cialité, comme c’est le cas ailleurs. «La carrière du médecin généraliste

ne doit plus être une carrière pardéfaut où celui-ci est considéré commele médecin ayant échoué au test final»,estime ce médecin. Selon lui, le méde-

cin généraliste a un rôle prépondérantdans la prise en charge du malade,c’est pourquoi la profession doitreprendre la place qui lui est assignée. L’intervenant souligne que le méde-

cin généraliste intervient à tous lesniveaux à commencer par le dépista-ge, le diagnostic, la prise en chargethérapeutique et le traitement. C’est pourquoi les structures hospi-

talières publiques, dit-il, ne doiventplus êtres isolées des CHU. Le médecin généraliste doit aussi,

poursuit-il, bénéficier de l’ensembledes moyens scientifiques et les outilslui permettant de prendre en charged’une façon efficiente le malade enparticulier le cancéreux, que ce soit auniveau des structures hospitalières ouà domicile. Le ministère de la Santé a été sen-

sible à cette préoccupation puisqu’ilaurait donné son accord, selon SalahLaouar, pour le lancement du Certificatd’études spécialisé (CES) dans lecadre de la formation continue dumédecin généraliste. Une formation enoncologie sera d’ailleurs prochaine-ment lancée. Le médecin généraliste

est aussi intégré dans le plan cancerpour la prise en charge des maladiesnon transmissibles. L’Algérie consacreaussi pour la première fois la notion dumédecin traitant dans la nouvelle loisanitaire. Le patient est, désormais, dans

l’obligation de passer par un médecingénéraliste pour être orienté, si néces-saire, vers un médecin spécialiste.«C’est le médecin généraliste qui doitconfier le patient à un médecin spécia-liste lequel doit, par la suite, le faireretourner vers le généraliste qui doit enassurer la continuité et le suivi dessoins», a souligné l’intervenant.

Par ailleurs, le secrétaire généraldu ministère de la Santé a indiqué hierque «suite à un plaidoyer soutenu, lePremier ministre vient d’accorder unedérogation à titre exceptionnel pourpermettre à l’ensemble des profession-nels du secteur de la santé de bénéfi-cier de la progression de carrière sanspréalable de disponibilité de poste bud-gétaire. Ce qui est une première dans les

annales du secteur».S. A.

Page 6: LA COMPOSITION DU SECRÉTARIAT NATIONAL Intenses

Le Soird’Algérie Contribution Dimanche 25 janvier 2015 - PAGE 6

«On peut toujours plus que ce quel'on croit pouvoir.»

Joseph Kessel, 1898-1979, journalis-te, aviateur, romancier)

Les biotechnologies représentent,aujourd’hui, un ensemble de méthodes etde techniques faisant appel à des compo-sants du vivant (molécules, organites, cel-lules, organismes) pour rechercher, modi-fier ou produire des substances chimiquesou des éléments d’origine végétale, anima-le ou microbienne.

Partant de cette définition, on peut doncaffirmer que les êtres humains utilisent leprocédé de la biotechnologie depuis desmilliers d’années pour fabriquer tout ce quileur est nécessaire : produits alimentaires,textiles, etc. Ainsi, de nombreux produitsqui nous sont familiers – le pain au levain,les yaourts, les fromages, le vin, levinaigre… ont tous ce même point com-mun : ils sont fabriqués grâce à la culturede micro-organismes (fermentation).

Il y a quelque 10 000 ans, lorsqu’il estpassé du stade de cueilleur-chasseur àcelui d’agriculteur-éleveur, l’homme, ensélectionnant les espèces végétales ou

animales dont il avait besoin, en semantses récoltes et en faisant se reproduire sonbétail, commençait déjà à modifier lemonde vivant qui l’entourait pour améliorerson ordinaire. Puis, il a observé et mis àprofit les phénomènes de fermentationsdus à des micro-organismes dont il igno-rait, évidemment, à l’époque, l’existencemême. Il constate, ainsi, que des matièrespremières sont modifiées. Des levures oudes bactéries convertissent le sucre enalcool ; d’autres, l’alcool en acide acétique(vinaigre) ; d’autres encore peuvent fer-menter dans la farine et faire lever la pâtedu pain. Des bactéries se multiplient dansdu lait pour le transformer en lait caillé eten yaourt. Inventés souvent fortuitement,vin, fromage apparaissent ainsi, dans l’his-toire des civilisations humaines, en diffé-rents points de la planète, plusieurs millé-naires avant Jésus-Christ.

Une première étape de rationalisationde ces pratiques résulte des travaux deLouis Pasteur (1822-1895) qui, d’une part,mettent en évidence l’existence de micro-organismes, leur rôle de ferments, et,d’autre part, expliquent leur action.

Ces recherches débouchent sur uneamélioration des pratiques industrielles.Des levures, des moisissures, des bacté-ries sont sélectionnées pour leurs qualitésparticulières. C’est la période du dévelop-pement des biotechnologies tradition-nelles. L’hygiène, l’asepsie, la stérilisationdes instruments font, peu à peu, leurentrée dans ce monde industriel où foison-nent les micro-organismes.

Le 20e siècle voit l’apparition d’une bio-logie fondamentale qui, après avoir étélongtemps une science essentiellementdescriptive, devient progressivement unescience explicative du vivant.

Cette meilleure compréhension dumonde vivant constitue la seconde étapedu développement des biotechnologiesdites modernes qui sont désormais fon-dées non seulement sur l’emploi de micro-organismes, mais aussi sur l’utilisation decertains de leurs constituants et, finale-ment, sur l’acide désoxyribonucléique

(ADN), molécule essentielle de la vie, sup-port de l’information génétique. Les bio-technologies vont ainsi connaître, entre1970 et 1990, un essor sans précédent.Elles deviennent des technologies diffu-santes, utilisées dans des domaines trèsvariés : le médicament et la santé, l’envi-ronnement, l’aquaculture, l’agriculture, l’in-dustrie agroalimentaire, la chimie lourde,l’industrie minière...

Depuis le milieu du vingtième siècle, leterme « biotechnologie » désigne l’utilisa-tion de la génétique et de toutes les tech-niques qui en dérivent. Il s’agit désormaisd’une définition commune à tout un champd’applications, depuis la médecine jusqu’àl’agriculture.

Aujourd’hui, l’industrie pharmaceutiqueproduit des médicaments issus de molé-cules déjà naturellement produites par lecorps humain. La biotechnologie désignedans ce cas précis le procédé par lequelces composants naturels sont reproduitsdans des quantités suffisantes pour unusage thérapeutique. Il s’agit d’un procédéde fabrication appelé «protéines recombi-nantes». Pour créer les protéines recombi-nantes, les scientifiques utilisent le plus

souvent les techniques issues du géniegénétique, et notamment celle de l’ADNrecombinant : ils utilisent des bactéries,des levures, ou des cellules d’origine ani-male, dans lesquelles ils sélectionnent etintègrent des gènes humains contenantl’information (code génétique du gène d’in-térêt) pour obtenir la protéine thérapeu-tique souhaitée. Après cette étape, ces cel-lules peuvent être mises en culture dansde grands fermenteurs où elles se repro-duisent en grande quantité.

Fabriqués de cette manière, ces com-posants sont donc théoriquement iden-tiques (similaires ou «biosimilaires» à ceuxnaturellement «fabriqués» par le corpshumain. Ce sont le plus souvent des pro-téines, et elles ont une activité physiolo-gique très spécifique. A l’inverse, les médi-caments traditionnels sont fabriqués à par-tir d’une synthèse chimique, et ont souventun rôle moins spécifique.

La biotechnologie a permis de découvriret de développer une nouvelle générationde médicaments à usage humain. Grâceaux progrès réalisés dans le domaine de labiologie cellulaire et de la biologie molécu-laire, les scientifiques ont identifié et déve-loppé tout un éventail de nouvelles théra-pies. Ces molécules qui ont des effets cli-niques significatifs ont rendu possible lamise à disposition de nouvelles avancéesthérapeutiques pour des pathologies enco-re sans traitement connues incluant lesmaladies rares (maladies orphelines). Il estdonc nécessaire que les pouvoirs publicss’engagent, dès maintenant, à développerces produits innovants qui améliorent laqualité de vie des patients.

La biotechnologie : un outil découlant del’évolution des connaissances scientifiques

Trois bouleversements sont à l’originede l’essor des biotechnologies modernes :le développement d’outils moléculairestrès performants ; l’explosion des connais-sances dans le domaine de la génétique ;et, enfin, l’accumulation de données biolo-giques issues des vastes programmesinternationaux de séquençage des

génomes (génomique). Les outils molécu-laires du génie génétique (enzymes derestriction, polymérases, transcriptasesinverses, ligases, intégrases), découvertsdans les années 1970, permettent dedécouper finement et spécifiquement lamolécule d’ADN, de la copier, de l’intégrerdans une autre séquence ADN, de la res-souder dans cet ADN, etc. Il devient alorspossible d’isoler rapidement, puis decaractériser des gènes. L’ADN étant uni-versel dans le monde du vivant, il est alorspossible de transférer des gènes dans descellules (micro-organismes ou autres) afinde leur faire produire des molécules d’inté-rêt, produits de ces gènes.

Cette première révolution constitue lefondement du renouveau des biotechnolo-gies modernes et leur confère une impor-tance économique et industrielle majeure.Des molécules très complexes (des hor-mones comme l’insuline, l’érythropoïétineou l’hormone de croissance, des anticorps,etc.) qui, jusque-là, ne s’obtenaient quetrès difficilement, par extraction-purifica-tion, à partir d’organes ou de cellules ani-males ou humaines (comme l’hormone decroissance extraite de l’hypophyse)deviennent aisément disponibles et enquantité illimitée. La puissance de cesméthodes bouleverse les stratégies indus-trielles, en particulier dans les industriespharmaceutique et médico-chirurgicale,non seulement en produisant simplementet rapidement des biomolécules d’intérêtmédical, mais aussi en caractérisant denouvelles «cibles» pour la recherche demédicaments classiques.

La génétique – qu’elle soit humaine,végétale ou animale – va bénéficier del’évolution de la biologie qui est devenue,en quelques années, moléculaire. Elle s’in-téresse à l’hérédité, c’est-à-dire aux méca-nismes de transmission des caractèresbiologiques au cours des générations et,en médecine, aux gènes responsables depathologies héréditaires rares (maladiesneuromusculaires, mucoviscidose, etc.),mais aussi aux gènes qui prédisposent auxpathologies multifactorielles fréquentestelles que l’obésité, le diabète, l’hyperten-sion, le cancer, etc. La composante géné-tique de toutes ces pathologies devientalors accessible avec comme consé-quences des apports déterminants dans ledomaine du diagnostic (une maladie sou-vent mal définie et mal connue auparavant

acquiert un statut plus solide) et la mise enévidence de voies d’approche originalespour de nouveaux médicaments. La protéi-ne codée par un gène «altéré» devientalors une cible dont il faut corriger (théra-pie génique) le dysfonctionnement et, parlà, les effets délétères.

Le séquençage du génome humain en 2003 : une révolution incontestable

pour la biotechnologieLa connaissance des séquences

nucléotidiques de l’ADN constitue leniveau le plus fin de l’information géné-tique. Dans les années 1990, la biologie àgrande échelle naît de la nécessité d’aug-menter fortement la puissance des tech-niques de séquençage de cette moléculegéante, en particulier pour le génome del’homme, constitué de 3 milliards de pairesde bases (nucléotides). Les méthodes uti-lisées jusque-là étaient artisanales et seuls

certains génomes de virus, de quelquescentaines à quelques milliers de nucléo-tides, avaient pu être séquencés. Avec cesméthodes, il aurait fallu, pour déterminer latotalité du génome d’espèces «supé-rieures», dont l’homme, des délais del’ordre de vingt à quarante ans. L’automati-sation du séquençage a permis de traiterrapidement les opérations répétitives. Desmarqueurs fluorescents, des lecteurslasers, la séparation par électrophorèsecapillaire ont contribué de leur côté àl’amélioration du débit. Grâce au dévelop-pement fulgurant de ces technologies, leprojet public international de séquençagedu génome de l’homme, qui associait seizelaboratoires de séquençage dans lemonde, fut «achevé» en 2003.

D’autres génomes ont été, depuis,séquencés dans le monde animal et végé-tal. La biologie à grande échelle a transfor-mé certains laboratoires de recherche ende véritables «usines de production dedonnées». L’informatique est évidemmentessentielle pour stocker et exploiter lesdonnées obtenues, dont le nombre doubletous les sept mois.

Cette biologie, très innovante, conduit àd’autres développements comme la trans-criptomique, qui étudie l’expression simul-tanée de plusieurs milliers de gènes d’unecellule ou d’un organe, ou la protéomique,

qui analyse des ensembles de protéinesd’une cellule, d’un organe ou d’un organis-me. Ces nouvelles technologies, qui ontcomme caractéristique essentielle de viserà l’exhaustivité du résultat (on cherche,dans ces deux exemples cités, à caractéri-ser la totalité des gènes exprimés ou latotalité des protéines présentes, à un ins-tant donné, et leur fonctionnalité), consti-tuent une nouvelle approche du vivant,beaucoup plus globale, moins réduction-niste que par le passé et, par conséquent,probablement mieux à même de com-prendre la complexité du fonctionnementdu vivant. Les biotechnologies modernesont profité directement de ces trois révolu-tions, ainsi que des progrès effectués dansles domaines de la culture cellulaire, del’hybridation cellulaire, du clonage... pourprendre une importance économique etsociétale que personne ne pouvait seule-ment imaginer dans les années 1970.

Par Pr. Kamel Sanhadji (*)

Trois bouleversements sont à l’origine de l’essor des biotechnologiesmodernes : le développement d’outils moléculaires très performants ;l’explosion des connaissances dans le domaine de la génétique ; et,enfin, l’accumulation de données biologiques issues des vastes

programmes internationaux de séquençage des génomes (génomique).

Les biotechnologies vont ainsi connaître, entre 1970 et 1990, un essorsans précédent. Elles deviennent des technologies diffusantes,

utilisées dans des domaines très variés : le médicament et la santé,l’environnement, l’aquaculture, l’agriculture, l’industrieagroalimentaire, la chimie lourde, l’industrie minière...

Les biotechnologies ou(1re partie)

Page 7: LA COMPOSITION DU SECRÉTARIAT NATIONAL Intenses

Le Soird’Algérie Contribution Dimanche 25 janvier 2015 - PAGE 7

Elles sont généralement divisées enquatre catégories, en fonction de leurdomaine d’application : les biotechnolo-gies rouges (domaine de la santé) ; lesbiotechnologies vertes (agriculture), lesbiotechnologies bleues (domaine aqua-tique) ; et les biotechnologies blanches(fabrication de produits). Les biotechnolo-gies relatives au traitement de problèmesenvironnementaux sont parfois dissociéesdes biotechnologies blanches pour formerune cinquième catégorie.

L’avenir des biotechnologiesLes activités générées par les biotech-

nologies sont le type même d’activitésdites diffusantes, c’est-à-dire qui intervien-nent de manière diverse dans de trèsnombreux secteurs industriels. Leursapplications, plus nombreuses que cellesqui étaient postulées au départ, sontappelées à se développer, tant quantitati-vement que qualitativement. Encore

aujourd’hui, le monde des biotechnologiesbénéficie surtout des progrès d’une biolo-gie essentiellement analytique qui metprogressivement à disposition de cestechnologies des outils et des procédésdérivés de l’étude des êtres vivants, enparticulier des micro-organismes, dontl’extraordinaire biodiversité et l’exception-nelle capacité d’adaptation fournissentdes solutions très innovantes pour abor-der les problèmes de la chimie, de l’envi-ronnement, des matériaux, etc. On peutprédire, sans risque de se tromper, que lesbiotechnologies n’en sont qu’à leur débutet que des ruptures technologiques degrande importance se produiront. Deuxdéveloppements scientifiques (au moins)seront à l’origine de ces ruptures : la biolo-gie systémique et la biologie de synthèse.

La biologie systémique résulte directe-ment des nouvelles technologies nées dudéveloppement de la génomique (trans-criptome, protéome, métabolome) etcapables d’appréhender désormais levivant à un niveau de complexité qui impo-se une bio-informatique solide (calculscomplexes de modélisation informatique)susceptible de stocker les innombrablesdonnées obtenues mais aussi d’aider àleur interprétation en permettant deconceptualiser la signification profonde deces résultats en termes d’interactions oud’interdépendances.

Quant à la biologie de synthèse, il s’agitd’un tout nouveau champ de recherche quia déjà des applications biotechnologiquespotentielles. De fait, à l’approche du biolo-giste qui analyse le vivant pour en com-prendre, pas à pas, le fonctionnement, ilsubstitue la démarche de l’ingénieur quiessaie de fabriquer de nouveaux systèmesà partir de constituants élémentaires duvivant. Là où le généticien isole, caractéri-se, transfère un gène d’un organisme àl’autre, d’une cellule à l’autre, le biologistede synthèse va concevoir un gène nou-veau, à partir de morceaux d’autres gènesou le synthétiser de toutes pièces.

Il s’agit, en quelque sorte, de considérerle vivant comme un immense meccano(jeu de construction en maquette), à partirduquel sont imaginés et construits de nou-velles entités (bactéries), des microma-chines (autoreproductibles ou pas), dessystèmes qui n’existent pas dans la nature,des voies métaboliques originales... On

peut ainsi conditionner une bactérie pourl’obliger à fabriquer une substance jusque-là impossible à obtenir par voie biotechno-logique. Les développements actuels nepeuvent pas aller sans une réflexionapprofondie, sans un questionnement surle sens profond de projets qui exigent,peut-être plus que tout autre, un débatdans une société préoccupée légitimementpar son avenir et qui s’interroge désormaissur le sens même du mot progrès.

Une usine de pointe pour la fabrication des médicaments du futur : la celluleLes différentes étapes de la production

d’une protéine recombinante (futur médi-cament comme l’insuline, l’érythropoïéti-ne…) font appel à un fragment d’ADNétranger (un gêne d’intérêt contenant lecode génétique de la molécule à fabri-quer) qui sera inséré à l’intérieur d’un plas-mide (petit fragment d’ADN bactérien deforme circulaire). Le nouveau plasmide

«recombinant» transportant le gènehumain est alors introduit à l’intérieurd’une autre cellule bactérienne. Une fois àl’intérieur de la cellule, le gène d’intérêt quiest dans le plasmide peut être lu par lesystème de fabrication des protéines de lacellule. Au préalable, il serait nécessairede définir les notions de gène, d’ADN,d’ARN, de code génétique et de protéine.

Les gènes sont composés d’ADN quicodent les informations nécessaires auxcellules pour fabriquer les protéines. Chezles êtres humains, cette relation apparaîtsous la forme de caractéristiques hérédi-taires, telles que la couleur des yeux ou lacouleur des cheveux.

Dans les microorganismes tels que lesbactéries et les levures, le patrimoinegénétique apparaît généralement sous laforme de caractéristiques biochimiques,comme la capacité d’une cellule à prolifé-rer avec un sucre et non avec un autre.

L’ADN de nombreux organismes, ycompris celui des animaux, des levures, etdes moisissures, se trouve à l’intérieurd’un noyau cellulaire. En groupes, cesorganismes sont appelés eucaryotes, cequi signifie «vrai noyau». Dans les celluleseucaryotes, l’ADN peut aussi se présentersous forme de structures plus grandes,appelées les chromosomes (ADN renfer-mant toute l’information génétique de lacellule), et qui peuvent être, dans certainscas, vues au microscope lors de la divisioncellulaire. Certains chromosomes ontaussi une forme distincte ; c’est le cas duchromosome X (détermine le sexe, ici ils’agit d’une fille) par exemple.

Contrairement aux eucaryotes, les bac-téries n’ont pas de noyau. De plus, le chro-mosome bactérien consiste en un uniquegrand cercle d’ADN, plutôt qu’en unesuperstructure distincte comme chez lesorganismes supérieurs. Du fait de leurmanque de noyaux, les bactéries sontclassées dans un groupe distinct appeléorganismes procaryotes.

Chez tous les microorganismes, l’en-semble du matériel génétique s’appelle legénome. C’est à partir de l’ADN qu’est ini-tiée la fabrication des protéines qui sontconsidérées comme les molécules-cléscellulaires car elles sont essentielles aubon fonctionnement du corps humain.Ainsi, les hormones jouent le rôle de mes-sagers des cellules, elles-mêmes formées

d’un cytosquelette (molécules structu-relles). Les enzymes (protéines catalysantle déroulement des réactions chimiquesdans la cellule) sont les médiateurs dumétabolisme cellulaire, tandis que lesanticorps et lymphokines sont parmi lesprincipaux composants de défensesimmunitaires de l’organisme.

Leur importance biologique fait desprotéines un excellent candidat pour desmédicaments lorsque l’on cherche à enrestaurer ou à en augmenter leurs fonc-tions naturelles. Les gènes, sous formed’ADN, sont la base de notre savoir pourcréer des protéines d’intérêt.

Les protéines sont codées par lesgènes. Les gènes, eux, sont composésd’Acide Désoxyribo Nucléique (ADN). Lenom «Acide Désoxyribo Nucléique» seréfère à la fois à la composition chimiquede la molécule et au fait qu’elle réside àl’intérieur du noyau. L’extraordinaire singu-larité de l’ADN est sa capacité à codertous les gènes nécessaires à l’expressionde la biodiversité sur terre. La clé de cettecapacité est liée à sa fameuse structurecomposée d’une « double hélice », décriteen 1953 par James Watson et FrancisCrick et qui leur a valu le prix Nobel.

Cette double hélice peut être comparéeà une longue échelle spiralée dont lesmontants sont constitués de sucre et degroupes phosphates. Les barreaux sontcomposés de bases azotées. Une unitéindividuelle est composée de séquencesassociant un sucre, un groupe phosphateet une base azotée est appelée nucléotide.

Les séquences de nucléotides, sont«accrochées» les unes aux autres par uneliaison chimique.

L’ADN ne contient que quatre basesazotées différentes : Adénine (A), Thymine(T), Guanine (G), et Cytosine (C).

Ces quatre bases s’associent entreelles selon l’appariement suivant : A avecT et G avec C. Donc, en connaissant lesséquences de bases sur un côté (brin) del’ADN, on peut en déduire la séquence surle brin d’en face en suivant cette règled’appariement. C’est l’ordre, la séquencede ces «lettres», qui constituent l’informa-

tion ou code génétique), comme leferaient les mots qui constituent un texte.

La fabrication d’une protéine se dérou-le dans le cytoplasme (espace cellulaire)alors que l’information (ADN) codant pourcette fabrication est localisée dans lenoyau (membrane enveloppant l’ADN àl’intérieur du cytoplasme). Pour que l’infor-mation sorte du noyau, la cellule utiliseune molécule intermédiaire appelée AcideRibo Nucléique (ARN), et plus précisé-ment un type d’ARN : l’ARN messager(ARNm). L’ARN a une structure très simi-laire à l’ADN, mais avec trois différencesmajeures : le sucre est un ribose (et nonun désoxyribose), au niveau des basesazotées, la Thymine est remplacée parl’Uracile, et dans la plupart des cas, l’ARNn’a qu’un seul brin. L’ARNm est formédans un processus appelé transcription,en utilisant un seul brin (appelé le brin«sens») de l’ADN en tant que modèle.L’ARNm est ensuite transporté vers lecytoplasme où il est lu, et «converti» (tra-duit) en protéine.

Ce processus de lecture exige desstructures complexes existant dans lecytoplasme de la cellule : les ribosomes, leréticulum endoplasmique et des molé-

cules d’ARN appelées ARN de transfert(ARNt). Les ribosomes agissent commeun échafaudage, tenant l’ARNm dans labonne position afin qu’il puisse être lu parl’ARNt, qui transporte les acides aminés(unités élémentaires entrant dans la com-position d’une protéine). Dans ce proces-sus, les acides aminés sont assemblésentre eux, formant la protéine dont l’infor-mation était à l’origine stockée dansl’ADN. L’ensemble de ce processus peutêtre rapidement résumé par une formuleconsidérée comme le dogme de la biolo-gie moléculaire : «l’ADN fait l’ARN, etl’ARN fait la protéine».

En ce qui concerne le code génétique,il est composé dans l’ADN de séquencesde nucléotides formant un alphabet simplequi repose sur les quatre bases azotées(ATCG). Cet alphabet peut coder pour lesvingt acides aminés qui sont retrouvésdans les protéines.

Le langage du code génétique se com-pose de codons : ce sont les mots quidésignent les acides aminés de façon indi-viduelle. Chaque codon est long de troislettres (triplet) : un gène peut donc êtrepensé en une phrase composée exclusi-vement de mots de trois lettres (troisbases azotées). Cet alphabet peut sem-bler trop limité. Mais utiliser les quatrelettres A, T, C, G en combinaison de motsde trois lettres permet d’obtenir 64 (43)combinaisons possibles, c’est-à-dire plusqu’il n’en faut. Un acide aminé peut donccorrespondre à plusieurs codons diffé-rents. On parle de redondance du codegénétique.

Le mécanisme de base du code géné-tique est similaire à beaucoup d’orga-nismes. Grâce à cette similitude, il estdonc parfois possible de prendre un seg-ment d’ADN appartenant à une premièresource et de prédire son comportement ausein d’un autre organisme. Par exemple,un segment d’ADN humain introduit dansl’organisme d’une bactérie, provoque laproduction de protéine humaine au seinde cette bactérie. C’est toute la clé dugénie génétique. La première observationqui a été faite après la découverte de la

structure en double brin de l’ADN est sacapacité à être copiée. Comme l’Adénines’apparie toujours avec la Thymine, et laGuanine avec la Cytosine, chaque brind’ADN peut servir pour constituer laréplique en miroir de la molécule et en faireune copie identique.

A l’époque il était difficile de com-prendre comment une molécule possédantune variabilité reposant uniquement surquatre bases azotées, pouvait contenir l’in-formation permettant l’élaboration demolécules aussi complexes et différentesque les protéines.

Les protéines sont, elles aussi, desmolécules «ordonnées», composées parl’enchaînement, dans un ordre déterminéet propre à chacune d’elles, de leurs com-posants fondamentaux : les acides ami-nés. Il existe 20 acides aminés différents.C’est l’enchaînement des bases A-T-G-Cdans l’ADN qui détermine l’enchaînementdes acides aminés dans les protéines.

(A suivre)K. S.

* Professeur des universités,directeur de recherches

service d’immunologie destransplantations CHU de Lyon, France

Les biotechnologies modernes ont profité directement de ces troisrévolutions, ainsi que des progrès effectués dans les domaines dela culture cellulaire, de l’hybridation cellulaire, du clonage... pourprendre une importance économique et sociétale que personne ne

pouvait seulement imaginer dans les années 1970.

les médicaments du futur

Leur importance biologique fait des protéines un excellent candidatpour des médicaments lorsque l’on cherche à en restaurer ou à enaugmenter leurs fonctions naturelles. Les gènes, sous forme d’ADN,

sont la base de notre savoir pour créer des protéines d’intérêt.

Page 8: LA COMPOSITION DU SECRÉTARIAT NATIONAL Intenses

Ce panel d’entreprises algé-riennes avait pu intéresser le jeunepublic de Tipasa, prétendant à l’em-ploi par l’apprentissage et par desoffres d’emploi alléchantes à traversdes dizaines, voire des centaines deformations pour des métiers inno-vants. Ainsi, en marge de ces socié-tés du secteur privé, une autre entre-prise privée de renom, la NouvelleBiscuiterie de Cherchell, située dansla périphérie cherchelloise, réputéepour ses célèbres biscuits, pour sagaufrette, ses merveilleux chocolatset ses bonbons fourrés au miel,jouissant d’une renommée et d’unenotoriété de niveau national, vient dese distinguer à la suite de la reprised’une ancienne société ayant vécudes péripéties sociales dramatiquesà la suite des contrecoups de l’éla-gage d’une entreprise étatique dontla faillite se profilait déjà du temps deson appartenance à l’Eriad.

Le P-dg de cette nouvelle socié-té, M. Hassan Boumaraf, nous arévélé qu’«à sa reprise et lors de sareconfiguration, la société comptait

79 agents. Mais depuis sa réorgani-sation en juillet 2013, les effectifs etles recrutements de la société ontquintuplé pour atteindre le nombrede 356 employés, en majorité desfemmes, et près de 20% sont descadres et agents de maîtrise. Nousinvestissons dans le potentielhumain en privilégiant la formationdu personnel.»

L’apport de ces entreprises pri-vées pour toute la région est immen-se. Selon des statistiques officiellesde l’emploi pour le quinquennatpassé ; pour l’ensemble des daïrasde la wilaya de Tipasa, la demanded’emploi est évaluée à près de50 000 postes, pour un placementde près de 4 000 jeunes deman-deurs, au titre de l’année 2012.

Pour M. Turki A., DRH de TonicIndustrie : «En l’espace de quatreannées, nous avons recruté, par lebiais de la formation par apprentis-sage, plus de 300 jeunes dansdivers métiers, particulièrementl’électromécanique. Le recrutementd’apprentis féminins représente plusde 30% de ces quotas.»

Quant à l’entreprise Adara, elleoffre plusieurs formations parapprentissage dans le domaine trèsinnovant de la plomberie sanitaire etdomestique en polypropylène, engarantissant, selon ses dirigeants,«des emplois au profit de cesjeunes».

S’agissant de l’entrepriseNouvelle Biscuiterie de Cherchell,son P-dg, nous a révélé que «lesperspectives de l’emploi visent àcourt terme un effectif global quiavoisinerait près de 800 employésavec le lancement de nouvelleschaînes de fabrication de nouveauxproduits». Des jeunes femmes quifurent, dans le passé, employéesavec un statut précaire et soumisesà des contrats CDD, ont, aujour-d’hui, récupéré leur emploi. «Il y aquelques années de cela, aucuneperspective d’emploi ne s’offrait ànous, car la région de Cherchell surun rayon de 50 kilomètres ne dispo-

sait pas d’industrie, on n’a aucunrevenu, aucun espoir d’être embau-chées ailleurs», a affirmé l’une deces jeunes dames. «La précarité dustatut du personnel employé desexe féminin nous exposait, jadis,dans notre écrasante majorité, àtous types de dérives et de discrimi-nation, se traduisant par des réper-cussions sociales dramatiques.Aujourd’hui, on nous respecte, notreemploi est garanti», témoigne la res-ponsable du syndicat de cette socié-té «Employant 356 travailleurs, etdisposant de lignes de productionayant des capacités de 2,8tonnes/jour pour la gaufrette et de 1tonne/jour pour le chocolat, laBiscuiterie de Cherchell disposeaussi de quatre fours gaufriers, dontdeux sont opérationnels et affectés àla production de la gaufrette deCherchell. Outre une station choco-lat et une station bonbons, cetteusine est destinée à fonctionneraussi avec trois autres lignes de bis-cuiterie, dont une est affectée à lafabrication de biscuit sans gluten etle pain de guerre et le restant dédiéaux autres types de gâteaux. Desrecrutements importants devronts’opérer incessamment», déclare uncadre de la société

Houari Larbi

Le Soird’Algérie Dimanche 25 janvier 2015 - PAGE 8Le Soir du Centre

INDUSTRIE À TIPASA

Le secteur privé à l’avant-garde

MÉDÉA

La police se mobiliseDans le cadre de la mise en œuvre du plan sécuritaire exceptionnel

conçu par les services de la Sûreté nationale de la wilaya de Médéa,sous le commandement de A. Ramdani, et concernant les perturbationsmétéorologiques et les intempéries, les éléments de cette institution sesont mobilisés depuis mercredi dernier et travaillent d’arrache-pied pourvenir en aide aux citoyens en détresse à travers tout le territoire du Titteri.

En effet, tous les moyens matériels et humains ont été mobilisés pourapporter aide et assistance à la population en l’occurrence dans leszones montagneuses et enclavées fortement enneigées. Chasse-neigeet autres engins d’intervention ont sillonné les différents axes routiersobstrués afin de dégager la circulation et de permettre aux usagers de laroute de rentrer chez eux.

Des repas chauds ont été distribués au niveau des barrages de laSûreté de Médéa aux automobilistes bloqués sur les routes. Toutes lesstructures urbaines de la police ont également ouvert leurs portes auxcitoyens en quête d’hébergement dans cette conjoncture exceptionnelleet difficile.

Les personnes sans-abri et sans domicile fixe n’auront pas étéomises et ont fait l’objet d’une attention particulière. Elles ont été prisesen charge par les éléments de la Sûreté et placées au chaud et en sécu-rité dans les foyers d’accueil. M. L.

Lors des journées d’information et de sensibilisationsur l’apprentissage qui se sont déroulées l’année dernièreà Tipasa, plusieurs centaines de jeunes ont pu découvrirl’envergure et l’importance des entreprises d’un secteurprivé de renom ayant offert des dizaines, voire des cen-taines de métiers par apprentissage, à l’instar de TonicIndustrie, leader dans le papier et carton, de l’entrepriseSasace, spécialisée dans la sacherie plastique, de l’entre-prise Adara, une entreprise privée de renom spécialiséedans la plomberie domestique et sanitaire, de l’entrepriseGAM, sise à Hataba très prisée par les sociétés de trans-port pour ses bus, minibus et autocars.

BÉJAÏA

Caravane humanitaire de la policeau profit des sans-abri

Durant cette nuit, une caravanepilotée par la police en collabora-tion avec la Protection civile, leCroissant-Rouge algérien, l’asso-ciation Rahma, la Direction de l’ac-tion sociale et la Direction de lasanté a sillonné les rues du-cheflieu de wilaya pour apporter unsoutien psychologique et moral àces pauvres personnes des deuxsexes à qui des repas chauds etdes couvertures ont été distribuésavant de les évacuer vers l’auspicepour personnes âgées pour leurhébergement.

Cette louable opération, la troi-sième du genre depuis le mois deseptembre, a souligné au passagela commissaire principale auniveau de la direction de wilaya de

la Sûreté nationale à Béjaïa, AtiKrounefla, a consisté en le recen-sement de tous les sans-abri setrouvant dans les différentes ruesde la ville pour leur servir des repaschauds et des couvertures.

La même responsable à laSûreté de wilaya a fait savoir quecette action humanitaire se pour-suivra durant toute la saison hiver-nale pour soulager un tant soit peula détresse de ces malheureux quipassent la nuit dans des conditionsdes plus dramatiques. Parlant desstatistiques de ces trois opérationshumanitaires engagées en cettepériode hivernale, LachehabSamir, chef de SWSP a fait savoirqu’une centaine de sans-abri ontété secourus depuis le lancement

de l’action cette année. De soncôté , l’inspectrice de la police,chargée de la communication auniveau de la direction de la Sûretéde wilaya, Mme Boukhlif, a rappeléque quelque 444 sans-abri ont étésecourus en 2013 et 271 en 2014 àl’occasion d’opérations humani-taires similaires engagées par lapolice à Béjaïa.

Le commissaire MahmoudKhodja est revenu sur certainesdifficultés rencontrées lors desvirées de la police à travers lesrues pour aider certains SDF quirefusent carrément de rejoindre lescentres d’hébergement et de res-tauration des structures de la DAS,préférant passer la nuit dehors endépit de ces conditions drama-tiques. Notre interlocuteur citera lecas des migrants subsahariens quis’étaient sauvés du centre de tran-sit aménagé pour leur regroupe-ment sur la côte ouest.

A. Kersani

Une action humanitaire a été menée dans la nuit dejeudi par la police à Béjaïa sous l’égide de la directiongénérale de la Sûreté nationale au profit des SDF quiendurent un réel calvaire en ces journées glaciales decette période hivernale particulièrement rigoureuse.

IL EST MORT MARDI DERNIER À PARIS À L’ÂGE DE 83 ANS

Émouvantes obsèques du moudjahid Mohamed Saiki à Sour-El-Ghozlane

C’est sous un froid glacial mais sanspluie, que le moudjahid Mohamed Saiki,celui qui aura consacré toute sa vie àl’Algérie, décédé mardi dernier à Paris dessuites d’une longue maladie à l’âge de83 ans, a été inhumé hier en présence deplusieurs personnalités nationales dont lechef de cabinet du ministre desMoudjahidine, le wali de Bouira, les direc-teurs d’exécutif dont celui des moudjahidine,le P/APW, les compagnons du défunt, et descentaines de citoyens venus des quatrecoins de la wilaya, mais aussi des autreswilayas du pays.

Parmi les personnalités nationales pré-sentes à ces obsèques, il y avait égalementAli Benflis qui a tenu à rendre lui aussi unultime hommage à ce monument, à cettepersonnalité historique qui avait, dès sonjeune âge, rejoint le Mouvement national,avant de monter au maquis en 1956 dans larégion de Bouira.

Mohamed Saiki qui est né le 11décembre 1932 à Sour-El-Ghozlane, etgrâce à ses hauts faits d’armes, ne tarderapas à gravir les échelons et à atteindre legrade de capitaine de la Région IV de laWilaya IV historique.

Après l’indépendance, il continuera sondévouement pour le pays où il sera membrede la première Assemblée constituante en1963, puis secrétaire général de l’ONM etmembre permanent de cette organisation.Durant les années 2000 et du haut de ses70 ans, il se consacrera à la collecte desdocuments inhérents à la Guerre deLibération nationale, ainsi que plusieursautres outils et armes de guerre récupérésauprès de ces compagnons d’armes. Letout, il ne le gardera pas chez lui mais enfera un musée au cœur de la ville de Sour-El-Ghozlane. «Un musée dédié à la Guerre

de Libération nationale et ouvert aux cher-cheurs et étudiants en histoire», rappelait-illors de l’inauguration de ce musée en notreprésence.

«En sa qualité d’acteur et de témoin, lefrère Mohamed Saiki a rapporté des faitsimportants et précis, et cela, en toute objec-tivité» écrivait le docteur Youcef HassenKhatib, colonel et chef de la Wilaya IV dansune postface du livre écrit de son vivant parMohamed Saiki et intitulé «Mohamed Saiki,les mémoires d’un capitaine de l’ALN» paruaux éditions Dar El Gharb en 2004.

Y. Y.

M'SILASaisie de 14,521 kg

de kif traité à Bou-Saâda

Les éléments de la police judi-ciaire de la Sûreté de daïra de laville de Bou-Saâda ont pu saisir aucours de la semaine passée uneimportante quantité de drogueestimée à 14,521kg de kif traité etl'arrestation de deux individus. Labrigade de lutte contre le trafic destupéfiants a exploité une informa-tion parvenue à la Sûreté de daïrade Bou-Saâda à 20h dans la jour-née du dimanche dernier, dénon-çant l'implication de deux individusdans la vente de cette drogue enplein cœur de la ville appelée Lacité du bonheur. Il s'agit de K. S.,âgé de 43 ans et D. R., âgé de 34ans : les deux dealers ont été pla-cés sous surveillance avant d'êtrearrêtés en possession de deuxplaquettes d'un poids de 242,3 get une somme d'argent de 25 500DA, la rente de la vente de cettemarchandise prohibée.

Les deux mis en cause ont vitecollaboré lors de l'enquête etdénoncé leur pourvoyeur principal,un homme âgé de 47 ans, qui aété interpellé à son tour en pos-session d’une plus grande quanti-té de kif évaluée à 14 kg dissimu-lée dans le domicile familial qui aété perquisitionné sur ordre duprocureur de la République près letribunal de Bou-Saâda. Deux dea-lers parmi le groupe ont été placéssous détention provisoire aprèsavoir été présentés dans la jour-née du jeudi, le 3e mis en causedemeure recherché.

A. Laïdi

Page 9: LA COMPOSITION DU SECRÉTARIAT NATIONAL Intenses

La Chambre de commer-ce et d'industrie Sidi R’ghisa organisé une journéed'étude sur le thème «com-prendre les dispositions dela loi de finances 2015.»

C'est la maison de la cultureNouar Boubakeur qui a abrité, avant-hier, cette rencontre qui a regroupéles différents acteurs concernés parla loi de finances 2015, M. Hamel N,directeur de la CCI, a tenu à faire pro-fiter le maximum de cadres du sec-teur public et privé pour bénéficier del'expérience de l'intervenantDjouimaâ Lamri, éminent spécialisteconsultant formateur.

Après l'ouverture des travaux parHamel N, qui a expliqué l'importanceet le rôle que joue la Chambre decommerce par l'organisation, àchaque fois des journées de vulgari-sation de thèmes aussi importantsles uns que les autres, le commissai-re aux comptes a entamé son inter-

vention par la mise en exergue desdispositions de la loi de finances2015 notamment le code des impôtsdirects et taxes assimilées.

Les autres dispositions de cetteloi comme le code de l’enregistre-ment, le code du timbre, le code destaxes sur le chiffre d'affaires, le codedes impôts indirects, codes des pro-cédures fiscales et les dispositionsfiscales diverses ont fait l'objet delarges interventions avec des étudesde cas. Des thèmes relatifs à la doua-ne et les domaines comme les dispo-sitions douanière avec l’abrogationde l'article 149 du code des douanesremplacé par l'article 133 qui autorisel’entrepôt des marchandises.

De nouvelles dispositions doma-niales, telle l’exonération des droitsd’enregistrements de la taxe de publi-cité foncière et de la rémunérationdomaniale ont également intéresséles assistants notamment les com-merçants. D'autres thèmes aussiimportants les uns que les autrescontenus dans le chapitre disposi-

tions diverses ont été développés parl'expert qui a étalé toute son expé-rience pour intéresser l'assistancevenue profiter de cette importantejournée. La journée a été entrecou-pée par une pause-café organiséepar les responsables de la Chambre

de commerce. A l'issue des sujetsabordés par l'intervenant, des débatsont été ouverts et ont suscité l'atten-tion de part leur importance ; beau-coup ont demandé au directeur de laChambre de commerce de multiplierce genre de rencontre à chaque fois

qu'il y a du nouveau pouvant intéres-ser les commerçants pour qu'ils pren-nent connaissance des textes régis-sant ce secteur et pour qu'ils ne res-tent pas en marge de ce qui se passedans leur propre activité.

Moussa C.

Le Soird’Algérie Dimanche 25 janvier 2015 - PAGe 8Le Soir de l’Est

OUM-EL-BOUAGHI

La loi de finances 2015 en débat à la Chambrede commerce Sidi R’ghis

Comme attendu et prévu, laquatrième session ordinaire del’APW de l’année 2014 qui s’estdéroulée durant deux jours, àsavoir les 21 et 22 du mois encours, n’a été en fin du comptequ’une simple formalité pourdébattre et approuver le dossierde l’amélioration urbaine.

Ledit dossier, nonobstant son importan-ce cruciale quant à l’amélioration desconditions de vie du citoyen lambda, estpassé comme une lettre à la poste sansconnaître un débat de fond et objectif afinde situer les responsabilités concernant lesretards, les lacunes et autres failles desdifférents projets lancés.

En effet, Le Duac (directeur de l’urba-nisme, de l’architecture et de la construc-tion) qu’on disait dans l’œil du cyclone del’auguste APW est sorti plus fort et plusserein que jamais pour mener sa politiquedépensière sans aucune bride et à saguise. Il vient d’accéder sans efforts et surdu velours au sésame des membres del’APW qui, malheureusement, de par leurcompromission et silence viennent de dila-pider le peu de crédit qu’ils avaient accu-mulé durant les deux dernières années.

Et pour cause, les élus qui ont faitbeaucoup dans la dentelle et les boni-

ments de bas étages, n’ont pas cherché,outre mesure et à dessein, à contrecarrerle désir du wali pour que cette session sedéroule sans quiproquos pour le Duac qui,faut-il le souligner, jouit de toutes sesfaveurs et attentions. Une attitude quicontraste avec ce qu’a subi, durement, ledirecteur des ressources en eau (DRE)lors d’une session extraordinaire où le sec-teur a eu droit à un rapport au vitriol et oùles élus ont poussé le bouchon très loindans leurs critiques.

La cause de cette supercherie est toutesimple, il s’agit de 1 580 milliards de cen-times dont le Duac en a la gestion. Unerente quasi providentielle qui donne letournis et fait miroiter les élus des possibi-lités immenses d’enrichissement en untemps record avec moins d’efforts.

Ainsi, selon le Duac, le montant de1 580 milliards de centimes répartis entrele programme normal pour 540 milliards decentimes, le programme centralisé pour540 milliards de centimes, le programmed’urgence pour 300 milliards de centimeset le programme complémentaire pour 200milliards de centimes concernent la priseen charge de 321cités dans 21 communes.«Les travaux d’amélioration urbaine ontété achevés dans 203 cités alors que lestravaux en cours touchent 66 cités et 52autres cités sont en cours de lancement»,a indiqué le premier responsable du sec-

teur. Malheureusement, les détails sur letaux de consommation, le nombre decitoyens touchés par les différents projets,les délais de réalisation et l’impact desditsprojets n’ont pas été avancés.

Cependant, le rapport présenté par lacommission de l’urbanisme de l’APW étaità quelques nuances près, une copieconforme à celui de la Duac. Pire, les obs-tacles et autres contraintes mentionnésdans les deux rapports évoquent lesmêmes points à savoir ; les retards dansl’achèvement des projets sont à imputeraux autres organismes (Algérie Télécom,Sonelgaz, la Direction des ressources eneau, le comportement inadmissible de cer-tains citoyens etc.). Ironie de la situation,une analyse qui va à contre-courant de l’in-tervention du wali sur les retards queconnaissent des différents projets dans levolet de l’amélioration urbaine.

Reste que cette session a eu le grandmérite de dévoiler au grand jour le désinté-rêt manifeste des deux institutions de laRépublique à savoir l’APW et l’exécutifquant à une prise de conscience salvatricepour rationaliser les dépenses de l’Etatdans des projets bien maturés et aux effetsnotables et durables pour l’améliorationdes conditions de vie du citoyen qui est àchaque fois, c’est une litanie, le dindon dela farce.

Daoud Allam

LOGEMENT AADLÀ GUELMA

Levée de contraintespour soulager

les souscripteursIl est évident que les souscripteurs à la formule de

logement AADL de la wilaya de Guelma ne peuventaccepter les conditions d'accueil et les espaces qui leuront été réservés : exiguïté des locaux, manque demoyens et personnels insuffisants. Les services de laDlep, de l'OPGI et de la jeunesse et des sports, appuyéspar l'intervention directe du wali de Guelma, se sontmobilisés sur cette question. Des solutions principale-ment centrées sur l'aménagement de locaux adéquatset le renforcement du personnel ont été envisagées.

Face à ce constat, le chef de l'exécutif avait instruitles services de l'administration pour renforcer l'encadre-ment technique. Des bureaux ont été aménagés à laMaison de jeunes Mohamedi-Youcef du centre-ville oùun important personnel administratif qualifié, relevant dela Dlep, de l'OPGI et des services de l'AADL de Guelma,a été mobilisé pour l'accomplissement de cette tâche etmettre fin aux multiples désagréments subis par lessouscripteurs. C'est le ouf de soulagement pour les usa-gers de cette structure, après ces mesures immédiatesqui se sont donc avérées salvatrices.

En effet, selon un premier bilan de l’opération, 4 792ordres de versement, sur les 6 560 convocations trans-mises par la Direction générale, ont été remis. Notresource précise, par ailleurs, que les 1 768 restants sonten cours. «A ce titre, l'appel est lancé aux inscrits à cetteformule de logement afin qu'ils fassent preuve depatience», insiste le chef de l'exécutif.

Noureddine Guergour

4E SESSION ORDINAIRE DE L’APW CONSACRÉEAU DOSSIER DE L’AMÉLIORATION URBAINE À EL TARF

Un simulacre de débats

M. Menna Med Salah, wali de la wilaya d'Oum-El-Bouaghi, accompagné de cadres de différents secteurs,s'est rendu en fin de cette semaine dans la commune d'ElHarmlia au sud-ouest du chef-lieu de wilaya pour donnerle coup de starter de la mise en service de l'alimentationen gaz naturel pour près de 400 foyers.

Sur les lieux de la SDE d'Oum-El-Bouaghi, le wali adonné des explications relatives à ce projet qui vient d'ali-menter la localité d'El Harmlia sur une distance de 13 kmpour un coût de 136 000 DA par habitant. Selon les res-ponsables du secteur, les citoyens ne payeront qu'unesomme de 10 000 DA. Selon M. le wali, qui a présentéune situation dans un point de presse organisé sur les

lieux, avec le raccordement des 395 foyers, la wilaya aatteint un taux de couverture de plus de 90 %. Il préciseraà ce sujet qu'il ne reste que trois communes ( BhirChergui, Rhia et Aïn Dis) pour couvrir les 29 communesque compte la wilaya. Il nous précisera aussi que les pou-voirs publics ont dégagé une enveloppe conséquente del'ordre de 350 000 000 000 de centimes et qui concerneune trentaine de projets.

Lors de la visite de ce site, le chef de l’exécutif a donnél'ordre aux élus locaux d’accélérer les travaux d'aménage-ment, l’installation des compteurs et les raccordements eneau potable.

M. C.

EL HARMLIA

395 foyers raccordés au gaz naturel

ANNABA

AG des adhérents de l’UnpefL’Union nationale des personnels

de l’éducation et de la formation(Unpef) a organisé hier, au lycéeAmara-Laskri de Annaba une assem-blée générale de ses adhérents danscette wilaya afin de passer en revueles actions entreprises dans le règle-ment des préoccupations de la baseet enregistrer d’autres revendicationspour leur prise en charge.

Animée par le président du bureau nationalde l’Unpef, Sadek Dziri, la rencontre de Annabaa valu par la franchise qui a caractérisé lesinterventions du premier responsable de cesyndicat autonome du secteur de l’éducation.Devant une salle comble où avaient pris place

des enseignants et autres fonctionnaires del’éducation et de la formation dont une majoritéde sexe féminin, tout a été mis sur la table.

Les préoccupations des présents ont portésur les intégrations, les primes pédagogiques,la prise en considération de l’ancienneté dansle règlement comptable des promotions, et cecibien avant janvier 2014, la promotion automa-tique chaque 10 ans, la création du poste deprofesseur formateur après 20 ans d’ancienne-té, le classement des enseignants titulaires dediplômes universitaires (licence, ingéniorat…).

Pour leur part, Les professeurs de musique,de dessin et autres matières complémentairesont évoqué leur situation qui n’a pas évoluémalgré leur insistance pour être intégrés dansdes formations spécifiques. Le classement desprofesseurs de lycée a également été abordé.

La mise en place de la médecine du travail aconstitué un autre volet des revendications desadhérents du syndicat des personnels de l’édu-cation et de la formation.

«En procédant par petits pas, nous sommessûrs de réussir à trouver des solutions à toutesnos revendications. La grève du mois de février2014 n’a pas été vaine. Prenons d’abord ce quinous est concédé puis poursuivons notre com-bat pour le reste», a-t-il souligné.

A propos de la grève projetée par l’intersyn-dicale lors de sa rencontre de jeudi écoulé, leprésident de l’Unpef a précisé que l’ensembledes syndicats qui se sont réunis à cette datesont déterminés à aller vers cette grève. Il resteseulement à fixer la date et les modalités lorsde la rencontre de ce lundi, selon la mêmesource. la violence au sein des établissements

scolaires qui prend des proportions alarmantesces derniers temps a fait l’objet d’interventionsde certains présents. Pour le premier respon-sable de l’Unpef, la responsabilité est partagée,chacun a une part ; l’école, les parents et lasociété en général.

Autres temps, autres mœurs. Avant, dira-t-il, le savoir et la bonne éducation étaient incul-qués de pair. Ce qui n’est plus le cas aujour-d’hui. «Les enseignants font leur possible pourlimiter ce phénomène malgré les conditions dif-ficiles qu’ils rencontrent».

Parmi les nombreuses contraintes qui limi-tent l’intervention de l’enseignant dans sa mis-sion d’éduquer, il est fait état notamment de lasurcharge des classes, la démission de certainsparents, la violence dans la société.

A. Bouacha

Page 10: LA COMPOSITION DU SECRÉTARIAT NATIONAL Intenses

L’ensemble des voies, àl’exemple de Saïda-Kheiter etSaïda-Tiaret et de Saïda versles alentours, a été fermé par laneige et même des rues etruelles dans les centres urbainsde Saïda.

Les usagers de la Rn6 à destination des wilayas du sud, naâma-Béchar-El Bayadh-Adrar-Tindouf, sont restés blo-qués à la gare routière de Saïdadurant deux jours (jeudi et ven-dredi), et ce n’est que dansl’après-midi de vendredi que lacirculation a repris petit à petit ettrès difficilement, notammentsur les hauteurs de Bouarachef,Sfid et Timetlasse relevant de lawilaya de Saïda, un tronçond’une quarantaine de kilomètrestraversé pendant une durée deplus de 4 heures. Ces floconsde neige ont causé des dégâtsmatériels importants dans cer-tains quartiers populeux de laville, où plusieurs habitations

ont été touchées par ces intem-péries, sommant ainsi la popula-tion à rester chez elle.

notons, enfin, que les ser-vices de la Protection civile ontprocédé à plusieurs interven-tions, mais on ignore si la wilayade Saïda a déclenché le planOrsec (secours), puisque toutela wilaya a été sinistrée ; commel’on se demande comment untronçon d’une quarantaine dekilomètres reste paralysé durantdeux jours. Où sont donc lesmoyens de la wilaya (chasse-neige, bull et autres), alors queles passagers ont souffertdurant ces jours. Reste à signa-ler que les gérants de la gareroutière de Saïda ont pu, avecles moyens de la Protection civi-le, herberger et nourrir les pas-sagers pour le premier jour.Mais seul le gérant des sani-

taires de cette gare a profité decette situation. Malgré ces lieux«honteux» qui laissent à désirerpar la non-disponibilité de l’eauchaude ou encore des portesqui ne se ferment pas ou encore

des eaux sales qui coulent par-tout, les utilisateurs, notammentles personnes âgées et les dia-bétiques, doivent à chaque foispayer 20,00 DA.

B. Henine

Le Soird’Algérie Dimanche 25 janvier 2015 - PAge 8Le Soir de l’Ouest

Saïda sous la neige

MOSTAGANEM

Un commerçant «voyeur» qui filme lesfemmes dans des cabines d’essayage

Des flocons de neige accompagnés d’un froid glacialse sont abattus sur la région de Saïda causant une véri-table paralysie de la circulation, notamment la RN6 qui aété complètement fermée à la circulation.

Le procureur de la République près le tribunalde Mostaganem a inculpé, en cette fin de semaine,un commerçant de prêt-à-porter pour femmes,pour outrage aux bonnes mœurs. Il a été placésous mandat de dépôt.

A la requête du parquet, les enquêteurs ont per-quisitionné un magasin de vêtement pour femmesau centre-ville et ils ont saisi deux caméras fixéesdans des cabines d’essayage et du matériel infor-matique qui reste à examiner. Mais à première

vue, ce sont des images de femmes adultes etmineures qui se déshabillaient pour essayer desvêtements. Les caméras vidéo étaient reliées à unPC sur lequel apparaissaient les images provoca-trices. Ce sont plusieurs victimes qui ont découvertle pot aux roses et ont déposé une plainte contrece maniaque qui aurait déclaré à la police quecette pratique était courante chez d’autres ven-deurs de lingerie féminine.

A. B.

SANTÉ

Mascara aura bientôt sonpremier centre anti-cancer

La wilaya de Mascara abénéficié d'un projet de réa-lisation d'un premier centreanti-cancer doté d’une capa-cité de 120 lits, a-t-on apprissamedi du directeur de lasanté et de la population.

Abdelkrim Mohamed a indiquéà l’APS que cet établissement sani-taire prendra en charge la chimio-thérapie et la radiothérapie au pro-fit de 2.000 personnes atteintes ducancer dans la wilaya et dont lenombre est en croissance chaqueannée. Le projet, dont l’étude seraprochainement lancée, devra épar-gner aux malades des déplace-ments pénibles vers les wilayasd’Oran et de Sidi Bel-Abbès pourpasser une radiothérapie. Parailleurs, le secteur de la santé abénéficié, selon le même respon-sable, d’une enveloppe de 280 mil-

lions DA pour la réalisation dedeux centres de transfusion san-guine à Mascara et Tighennif,dotés d’une capacité de 24 appa-reils de transfusion par centre. Lestravaux de réalisation de cescentres seront lancés au premiertrimestre de l’année en cours.une autre enveloppe de 80 millionsDA a été également débloquéepour l’acquisition d’équipements detraitement et d’incinération dedéchets hospitaliers au profit deshôpitaux de la wilaya. En outre, lesdeux centres de transfusion san-guine de Mohammadia et de Sigont bénéficié de six nouveauxappareils de transfusion chacunpour mieux prendre en charge lesmalades insuffisants rénaux, enplus de l’acquisition de 10 ambu-lances, portant leur nombre dans lawilaya à 54 ambulances.

APS

RELIZANE

Des dos-d’âneréclamés !

Les résidents de la citéZhun, située à la périphérie duchef-lieu de Relizane, ont deplus en plus peur pour leursenfants et aussi pour eux-mêmes.

L'artère principale est uneroute toute droite, longue d'envi-ron 1 500 m. La circulation, trèsimportante à ce niveau, estdevenue très dangereuse enraison de la vitesse excessivedes automobilistes. Et lecomble, toutes les habitationssont rangées sur un côté (sud)et les citoyens doivent traversercette artère pour prendre le busqui se dirige vers la localité deBendaoued.

Le danger guette continuel-lement tous les piétons sur cettechaussée. nombreux sont ceuxqui ont échappé, sinon assisté àdes accidents dont certains ontété mortels. Tous les accidentsse sont passés sur l'artère prin-cipale, à quelques pas de leurscages d'escalier. Des habitantsde cette cité font part de leurinquiétude et leur angoisse.

A. Rahmane

Phot

o : D

. R.

Entrée en service de deux unités industrielles en 2014

Le tissu industriel de la wilayade Mostaganem s'est renforcépar deux unités industrielles deproduction d’engrais solides etde câbles électriques, entrées enservice en 2014, a-t-on appris dela direction de l’industrie et desmines. Inscrites dans le cadre del’investissement privé, ces unitésemploient plus de 750 tra-

vailleurs permanents et sontimplantées dans les zones d’acti-vités de Sayada et Mesra.

La capacité de production del’unité d’engrais solides est esti-mée à 120.000 tonnes/an, alorsque celle de l'unité de câblesélectriques est de 90.000 t/an.Le tissu industriel de la wilaya deMostaganem compte 95 unités

publiques et privées réparties à tra-vers neuf zones d’activitésemployant un effectif total de 4.590travailleurs. Les industries agroa-limentaires sont en tête des activi-tés des unités avec 39 usines, enplus des matériaux de construc-tion, chimie, plastique, bois, papier,fer, acier, cuirs et textiles.

APS

Page 11: LA COMPOSITION DU SECRÉTARIAT NATIONAL Intenses

Le Soird’Algérie Culture

[email protected]

FILMS ALGÉRIENS EN COMPÉTITION AU 24e FESPACO

Sur la route de OuagadougouLes films algériens Fadhma

n'Soumer de Belkacem Had-jadj et J'ai 50 ans de DjamelAzizi seront en compétitionofficielle à la 24e édition duFestival panafricain du cinémade Ouagadougou (Fespaco)qui se déroulera du 24 févrierau 4 mars 2015, dans la capita-le du Burkina Faso.

D ans cette catégorie dulong métrage, 20 films deréalisateurs africains ont

été retenus par les organisa-teurs, dont Printemps tunisiende la Tunisienne Raja Amari,Timbuktu du MauritanienAbderrahmane Sissako, C'esteux les chiens du MarocainHicham Lasri, Avant le prin-temps de l’Egyptien Ahmed Atefou Price of love (prix del’amour) de Hailay Hermon(Ethiopie). Un court métrage etun film documentaire algériensont été également retenus encompétition officielle dans leurscatégories respectives. Ledocumentaire 10949 femmesde l'Algérienne Nassima Gues-soum, un hommage à des

héroïnes oubliées de la guerrede Libération nationale, sera encompétition avec Devoir demémoire du Malien MamadouCissé et Momsarew (Le pari del'indépendance) du SénégalaisAlassane Diagne.

Dans la catégorie courtmétrage de fiction, Dernierrecours réalisé par Mahi Bena(Algérie) sera en course pourl'Etalon d'or de Yennenga, auxcôtés de Zakari de la Tuni-sienne Leyla Bouzid, L'alliancede la Nigérienne RahmatouKeita, La boucle du Réunion-

nais Didier Cheneau ou encoreTwaaga du Burkinabé CédricIdo. Le 24e Fespaco qui présen-te 86 films en compétition dansles différentes catégories verraégalement l'organisation, pourla 17e année consécutive, dumarché international du cinémaet de la télévision africains. Encompétition officielle, les diffé-rentes catégories du Fespacosont au nombre de cinq : longmétrage de fiction, court métra-ge de fiction, documentaire,série télévisuelle et, enfin, lacatégorie «films des écoles afri-

caines de cinéma». Hors com-pétition, le long métrage Danbé,la tête haute de BourlemGuerdjou (le réalisateur deVivre au paradis), le documen-taire El oued el oued de Abden-nour Zahzah et le court métra-ge Iminig de Mbarek Menadseront projetés dans un panora-ma du cinéma africain.

A l’occasion de cette édi-tion 2015, le Fespaco ouvrepour la première fois la compé-tition aux réalisateurs de la dia-spora africaine et aux filmsnumériques, selon le site inter-net du festival. Créé en 1969, leFespaco qui se déroule une foistous les deux ans est un desplus grands et des plus anciensfestivals du cinéma en Afrique.Le film algérien Histoire d’unerencontre de Brahim Tsaki aremporté l’Etalon d’or de Yen-nenga en 1985. Les lauréats dela 23e édition en 2013 sont,dans l’ordre, Tey d’Alain Gomis(Sénégal) (Etalon de Yennen-ga), Yema de Djamila Sahraoui(Algérie) et La Pirogue deMoussa Touré (Sénégal).

k. B.

Photo: D.R.

dimanche 25 janvier 2015 - page 9

les deux scipion «africains» ne voulaient cer-tainement pas le bien de l’afrique.

scipion l'africain (publius cornelius scipioafricanus) est un général et homme d'étatromain, né en 235 av. J.-c. , et mort en 183 av. J.-c., à linterne, en campanie. vers 204 av. J.-c.scipion débarqua en afrique. en octobre 202 av.J.-c., son armée remporte la bataille de Zama quiopposa les Romains et leurs alliés aux carthagi-nois et leurs alliés. carthage est obligé d'accepterles conditions de la paix imposées par lesRomains. comme le souligne l'historien françaisJean favier, «cette victoire sur carthage changel'échelle des prétentions romaines» et «scipionl'africain a fait de Rome une puissance méditerra-néenne, et de la méditerranée occidentale un lacromain». scipion reçoit alors le surnom d'«afri-cain» (africanus), qui signifie celui qui a vaincules africains. parfois, il est appelé africanusmajor pour le distinguer de scipion émilien quireçut aussi le surnom d'«africain».

scipion émilien (publius cornelius scipioemilianus africanus numantinus), dit aussi lesecond africain, ou scipion le numantin, est ungénéral et homme d'etat romain, né en 185 av. J.-c., et mort en 129 av J.-c. il est resté (tristement)célèbre pour avoir détruit carthage et numance(péninsule ibérique). la légende dit qu’il faisaitrépandre du sel sur les terres africaines pour lesrendre infertiles par crainte de la résurrection dela puissance de carthage.

le diplomate et explorateur léon l’africain,héros d’un roman d’amin malouf, a réellementexisté. il est hassan al-Wazzan, de son nom com-plet al-hasan ibn muhammad al-Zayyātī al-fāsīal-Wazzān, né à grenade en andalousie , vers1490 et mort à tunis, après 1550. après la prisede grenade en 1492 par les Rois catholiques, isa-belle de castille et ferdinand ii d’aragon, la famil-le de hassan al-Wazzan se réfugia en afriquedans la ville de fès (maroc). en 1518, de retour dupèlerinage à la mecque, le navire sur lequel il setrouve est attaqué par des «marins siciliens». ilest en réalité capturé par un chevalier de l’ordrede saint-Jean, pedro di Bobadilla, qui le présenteau pape léon X, qui l’adopte comme fils, le faitcatéchiser puis baptiser sous ses propres noms,Jean léon. hassan al-Wazzan devient alors Jean-léon de médicis, dit «léon l’africain». il s’initie àl’italien et au latin, et enseigne l’arabe à Bologne.sur demande du pape, il écrit sa fameuse Cosmo-graphia de Affrica, publiée à venise sous le titreDescription de l'Afrique. cet ouvrage de référen-ce est la seule source de renseignement sur lavie, les mœurs, les us et coutumes dans l'afriquedu Xvie siècle. c’est en particulier grâce à ce livreque tombouctou devient une ville mythique dansl’imaginaire européen. il est ainsi l’inspirateur deRené caillié parti à la découverte de cette villeafricaine. l’ouvrage de léon l’africain devientaussi la bible de tous les diplomates et explora-teurs intéressés par l’afrique.

Johnny clegg, né Jonathan clegg le 7 juin1953 à Bacup, près de manchester au Royaume-uni, est un vrai africain. l’auteur-compositeur-interprète sud-africain, leader successif desgroupes Juluka et savuka aux chansons princi-palement axées sur la lutte contre l'apartheid estsurnommé, à juste titre, le Zoulou blanc.

le français claude leroy, l’actuel sélection-neur de l'équipe nationale du congo (football),est venu en afrique en 1985 en ami. lui qui a déjàdit qu’il préfère le soleil, c’est-à-dire l’afrique, aufroid (l’europe) est surnommé «le sorcier blanc».il est leroy d’afrique !

K. B. [email protected]

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

par kader Bakou

BiBliothèque multimédiadidouche (38, Rue didouche-mouRad, algeR)lundi 26 janvier à 14h : Rencontre-débat autour du thème «Le romanhistorique et son rôle dans la préservationdu patrimoine culturel», animée par Mme

Fatma-Zohra Nedjaï, autour des livres del’écrivaine Amal El Mahdi.

galeRie d’aRts aïcha-haddad (84,Rue didouche-mouRad, algeR)Jusqu’au 7 février : Exposition depeinture de l’artiste AbderrahmaneAzougli.

galeRie d’aRt de l’hôtelsofitel (el-hamma, algeR)Jusqu’au 31 janvier : Exposition«Ambre et Lumières » de l’artisteAbderrahmane Kahlane.

JaRdin d’essai (el-hamma, algeR)samedi 31 janvier à 13h30 : Concertdes groupes rap Genoxy et UrbanSalam.

centRe cultuRel aissa-messaoudi de la Radio nationale (21, BoulevaRd des maRtyRs, algeR)

Jeudi 29 janvier à 19h : L’ambassaded’Espagne, l’Institut Cervantès d’Alger etla Radio algérienne organisent unconcert du groupe Zoobazar. L’accès au concert est sur invitation.Les invitations sont disponibles auniveau de la réception de l’InstitutCervantès d’Alger.

musée puBlic national du BaRdo(3, Rue fRanklin d. Roosevelt,algeR)Jusqu’au mois de mars 2015 :Exposition «Pouvoirs des perlesd’Afrique» (collection de Tonia Marek).

salle el-mouggaR (algeR-centRe)Jusqu’au 31 janvier 2015 (sauf le 25janvier) : En partenariat avec l’AARC,projection du film L’Héroïne de CherifAggoun, à raison de 4 séances par jour :14h, 16h, 18h et 20h.

musée d'aRt modeRne etcontempoRain d'algeR (Rue laRBi-Ben-m’hidi, algeR) Jusqu’au 31 janvier 2015 : 6e Festivalinternational d'art contemporain.

palais de la cultuRe moufdi-ZakaRia (kouBa, algeR)

Jusqu’au 31 janvier 2015 : 7e éditiondu «Salon d’automne» des artsplastiques.

espace de loisiRs et dedétente pouR enfantskidZland (chéRaga, algeR) chaque jour : Spectacles d’attractionspour les enfants de 3 à 12 ans.

institut cultuRel italien Cours de langue italienne, inscriptionouverte : session janvier, février, mars2015. Pour toute information :tél. : 021 92 38 73/021 92 51 91

DRAMATURGIE

Des stages pour combler la défaillanceen écriture théâtrale

L e lancement de stages de formationen écriture dramaturgique permettrade combler le déficit en écriture théâ-

trale nationale a estimé, à Tizi-Ouzou, ledirecteur artistique du Théâtre régional deConstantine. Interrogé en marge du lance-ment d’un stage de formation en dramatur-gie, par le Théâtre régional Kateb-Yacine,Dehimi Mohamed-Tayeb a indiqué à l’APSque cette défaillance en textes majeurs dedramaturges algériens est la «conséquen-ce des ruptures plurielles qu’a connues lepays et qui ont perturbé, voire interrompule processus d’évolution du théâtre».

«L’Algérie a connu des moments creux enmatière de production culturelle mais aussides moments sombres où nous avonsperdu des hommes de culture en généralet de théâtre en particulier», a-t-il rappelé.

Dans ce contexte, Ould Ali El Hadi,directeur de la culture de Tizi-Ouzou, aexpliqué que ce stage de formation seral’occasion pour les stagiaires d’apprendrela structure logique de la dramaturgie, àsavoir l’unité du lieu, du temps et de l’es-pace et la construction de la trame.

Il a souligné que ce stage sera suivipar d’autres au courant de cette année afin

de donner aux dramaturges amateurs uneassise académique et technique de l’écri-ture dramaturgique.

Quarante stagiaires répartis sur deuxgroupes seront pris en charge dans lecadre de ce stage qui durera une semaineet qui sera encadré par Mohamed TayebDehimi et Dr Tammeur Enouel, de l’univer-sité d’Oran, qui assureront des cours théo-riques et pratiques sur la dramaturgie. Unessai d’écriture de saynètes est aussi aumenu de cette formation qui sera clôturéepar une présentation de ces nouvelles pro-ductions théâtrales, a-t-on précisé.

Les vrais et les faux Africains

THÉÂTRE

Franc succès de Sanaâ El Khayel à Batna L a pièce Sanaâ El Khayel

(le fabricant d’imaginaire),montée par le Théâtre

régional de Constantine (TRC),et dont la générale a eu lieu authéâtre de Batna, a obtenu unfranc succès populaire.

Une heure durant, le public,très nombreux et constituémajoritairement d’enfants, asuivi avec autant d’attentionque de plaisir l’histoire dugrand-père El Khayel, sesdeux collaborateurs Tayef

(l’ombre) et Sarab (l’illusion),principaux personnages decette pièce écrite par FaridFerroudji et mise en scène parYacine Tounsi.

Les faits se déroulent dansun atelier d’horlogerie, dansl’univers magique d’un «gar-dien du temps», Tayef, quifaillit à sa mission, celle de res-pecter le temps, et décide del’arrêter. Cela conduit le grand-père à l’envoyer, avec Sarab,chez la reine du temps dans

une tentative de rattraper letemps perdu.

S’ensuit une série de situa-tions touchantes mettant enavant les qualités humaines etdes valeurs morales telles quel’amour, l’entraide et l’amitié.

Captivée par l’histoire,Maram Benzedira, écolière, aindiqué à l’APS que le décor dela pièce l’a transportée dans unmonde de rêves merveilleuxavec ces horloges géantes queles acteurs faisaient tourner.

Un parent présent avec sesdeux fillettes à cette généralede Sanaâ El Khayel a estiméque la pièce, éducative, met enexergue le respect dû autemps, illustré ici par des hor-loges dont le tic-tac rythmel’existence.

Sanaâ El Khayel qui aséduit les férus du 4e art dansla capitale des Aurès est lapremière production théâtralepour enfants du TRC pour l’an-née 2015.

Page 12: LA COMPOSITION DU SECRÉTARIAT NATIONAL Intenses

Le Soird’Algérie Sports Dimanche 25 janvier 2015 - PAGE13

FOOTBALL

Phot

o : N

ewPr

ess

l Retour sur terre. Retour dedoute aussi. Des calculs et desprobabilités ensuite. L’Algérie,défaite par un Ghana qui n’avaitrien d’un foudre de guerre,semble renoncer à son statut defavori de ce 30e tournoi de laCoupe d’Afrique des nations.Jamais défaite n’a provoqué unetelle cruelle désillusion.Des raisons, il ne faut pas en

chercher pour justifier cette nouvel-le déception d’une sélection à nou-veau bardée d’un statut qu’elle nepeut supporter. En fait, et lesobservateurs sont unanimes à lereconnaître, les Verts de Gourcuffqui avaient dominé leur groupe dequalification de cette CAN-2015 nesont pas encore capables de fran-chir ce pas qui fait la différenceentre une équipe ordinaire seule-ment en mesure de provoquer desexploits sommaires et cet ogre quidame le pion aux petits, surtout lesgros calibres.Cela s’est vérifié, sous la coupe

de Vahid Halilhodzic, lors de laCAN-2013 puis au cours duMondial-2014, au Brésil, où malgréune historique qualification aux hui-tièmes de finale, l’Algérie a joué«petit» alors qu’elle semblait avoirles moyens de miser gros. Depuisl’épopée de Porto Alegre, la sélec-tion a changé de sélectionneurmais l’essentiel est préservé. Legroupe Algérie est quasimentreconduit pour la campagne africai-ne de 2015. Seuls Mostefa-Seba,Hassan Yebda, Ghilas etZemmamouche (blessé et rempla-cé par Cédric Si-Mohammed) ontquitté le navire dirigé depuis juilletdernier par le français ChristianGourcuff. Ce dernier qui n’a pas voulu

chambouler profondément soneffectif a, par contre, apporté saphilosophie de jeu et un système(4-4-2) auquel nombre de joueursde l’EN ne semblent pas encores’adapter. Brahimi et Feghouli prin-cipalement. Soudani qui était unpion essentiel dans l’échiquier de

Coach Vahid est court-circuité parla nouvelle donne stratégique quifait de Mahrez l’incontournable ailegauche de l’équipe. Brahimi, lui, apris de plus grandes responsabili-tés dans la manœuvre offensive del’EN version Gourcuff.

Le «système Gourcuff» en questionLe compartiment médian des

Verts n’a certes pas connu beau-coup de migrations au lendemainde la Coupe du monde (seul Yebdaa été chassé de la sélection) maisson évolution a basculé, tactique-ment parlant. Lacen n’est plus uneconstante, Taïder passe pour lepompier de service, Bentaleb estballotté entre le rôle de milieugauche et celui d’un box-to-box àl’anglaise alors que Brahimi, pas enphase avec la manière de jouerprônée par Halilhodzic, devient unmeneur par défaut. Lui qui, à Porto,est plus utile comme attaquant decouloir (à gauche ou à droite) qu’entant qu’animateur. Le 3-5-2 initiépar le Bosnien se transformera enun « hybride» 4-4-2 sous les ordresdu Breton. Une panacée qui a réus-si à revitaliser les Verts lors desqualifications, devant des adver-saires accrocheurs mais limités etdans des conditions de jeu autre-

ment plus supportables. Une miseen place technico-tactique qui souf-frirait d’un environnement hostile,par conséquent ? Gourcuff admet,d’abord, que la pelouse du stadede Mongomo n’est pas celle quioffre les possibilités à ses virtuoseset reconnaît, ensuite, que la cha-leur et l’humidité ont des effetsnégatifs dans le déploiement deson team. Ses propos ne font, parcontre, aucune allusion à l’adversi-té et aux qualités intrinsèques duGhana et, avant, de l’Afrique duSud. La victoire arrachée face aux

Bafana Bafana est, faut-il le recon-naître, plus le fruit des errementsde l’équipe de Shakes Mashaba,auteur de quelques erreurs straté-giques notamment un coachingmanqué (sortie des attaquantsVilakazi et Rantie notamment), qued’une conséquence logique dupressing poussé des Algériens.

Attention à la glissade !En deux rencontres, Gourcuff a

usé 75% des moyens humains deson effectif : cinq joueurs de champparmi lesquels quatre élémentssont de vocation défensive(Cadamuro, Kashi, Mesbah etZeffane), en sus des deux gardiens

(Si-Mohammed et Doukha), n’ontpas été sollicités. Cela dénote de lasatisfaction de Gourcuff envers sonarrière-garde, moyennement deson entrejeu mais visiblement, pasrassuré sur l’opérationnalité de saligne d’attaque. Celle-ci ne s’estprocuré, à proprement parler, quequelques opportunités de scorer enplu de 180 minutes de jeu, sonbuteur (Slimani) a inscrit son butsuite à une faute de main du portierSud-Africain alors que les autresatouts offensifs (Brahimi, Feghouli,Mahrez, Soudani et Kadir) n’ont éténi dangereux ni décisifs.Faut-il alors remettre en cause

le système employé ou les joueursqui l’appliquent ? Difficile de fournirdes réponses immédiates. Le troi-sième et vital rendez-vous contre leSénégal arrive à grands pas.Rectifier le tir est possible devantune équipe sénégalaise qui, elleaussi, a ses défauts et ses pointsforts. La formation de Giressedoute comme en témoigne sa pres-tation face aux Sud-Africains. Etdans des «conditions meilleures»,celles espérées par Gourcuff et sesvedettes en tout cas, la mission desVerts paraît délicate mais pasimpossible.

B. M.

QUALIFICATIONAUX QUARTS DEFINALE, MODE

D’EMPLOIUne victoiredes Verts ouun nul plus

un cadeau del’Afrique du SudLa qualification aux quarts

de finale de la CAN-2015 obéità un système que l’instanceafricaine a explicité dans unpoint de ses règlements réser-vés à la compétition. Il s’agit del’article 74 qui évoque les diffé-rents cas de figure pour dépar-tager les équipes qui terminentle premier tour (système dechampionnat) avec le mêmenombre de points, comme celapourrait s’agir dans le cas dugroupe C composé, outre del’Algérie, de l'Afrique du Sud, duGhana et du Sénégal. Aussi, le point 1 de l’article

74 stipule qu’«en cas d'égalitéde points entre deux équipes,au terme des matchs de grou-pe, les équipes seront départa-gées selon les critères suivantsdans l'ordre indiqué ci-dessous : 74.1.1 : le plus grand

nombre de points obtenus lorsde la rencontre entre les deuxéquipes concernées. 74.1.2 : la différence de buts

sur l'ensemble des parties dis-putées dans le groupe. 74.1.3 : le plus grand nombre

de buts marqués sur l'ensembledes matchs de groupe. 74.1.4 : un tirage au sort

sera effectué par la commissiond'organisation. Au lendemain de la deuxiè-

me journée de ce premier tour,dans le groupe C, le Sénégaloccupe la première place avec4 points devançant l’Algérie etle Ghana respectivement (3points) et l’Afrique du Sud (1point). Contrairement à ce quepeut laisser penser ce classe-ment, l’avantage des Algériensau niveau du goal-average n’estdéterminant que dans le casd’une égalité de points avecl’Afrique du Sud. Si, bien enten-du, les Verts obtiennent le nulface au Sénégal lors de la der-nière journée et que, dans lemême temps, les BafanaBafana l’emportent devant lesBlack Stars par n’importe quelscore. Un nul dans les deuxrencontres de l’ultime levée decette poule qualifierait et leSénégal (5 points) et le Ghana(4 points) et ce, quelle que soitl’ampleur du score des deuxmatches. C’est dire que la vic-toire est impérative pour lescamarades de Bougherra lorsdu rendez-vous de ce mardi 27janvier à Malabo devant lesLions de la Téranga. Ces der-niers pourraient également fran-chir le premier tour dans le casoù le Ghana obtient unique-ment un point lors de saconfrontation, le même jour,devant l’Afrique du Sud. Cettedernière équipe pourrait, de soncôté, se qualifier dans le cas oùl’Algérie disposerait du Sénégalpar un but ou plus de différenceet qu’en même temps elle l’em-porterait par un but ou plus faceau Ghana. Le destin desAlgériens et des Sud-Africainspasse intimement par cetteéquation.

B. M.

AU LENDEMAIN DE LA DÉFAITE DE L’ALGÉRIE FACE AU GHANA

Faut-il enterrer les Fennecs ?

PROFONDE DÉSILLUSION DANS LE CAMP ALGÉRIEN

L'espoir fait vivre…l Cruel, c'est le qualificatif qui

revenait comme une litanie dans lecamp algérien, vendredi soir àMongomo, après l'amère défaiteconcédée par la sélection nationaleface au Ghana (1-0), pour le comp-te de son deuxième match (GroupeC) en Coupe d'Afrique des nations -2015 (Guinée équatoriale, 17 jan-vier-8 février).Que ce soit l'entraîneur, les

joueurs et journalistes présents, lesmines étaient renfrognées et le sou-rire absent. Dépités par la tournurequ'a prise ce match contre une équi-pe ghanéenne, «trop respectée».Les Algériens n'arrivaient pas encoreà comprendre 24h après, ce qui s'estpassé pour que l'EN perde un matchde cette manière, en concédant unbut «assassin» au temps additionnel(90’+2’ inscrit par le capitaine GyanAsamoah. «C'est cruel et c'estregrettable de perdre un matchcomme ça» : c'est le sentiment quirevenait le plus souvent dans les dis-

cussions d'après-match où chacun,à sa manière, tentait de trouver uneexplication à cet échec que le sélec-tionneur national tentait d'élucider laveille au moment où il s'exprimaitlors de la traditionnelle conférenced'après-match. «Nous avons géré larencontre, mais à la fin de la partie,on se fait surprendre par une actiontout à fait anodine. C'est cruel des'incliner de la sorte», ne cessait deréitérer Christian Gourcuff. Pour letechnicien breton «les conditions cli-matiques difficiles et l'état de lapelouse» sont derrière cette défaite,qui ne peut pas être justifiée par cesdeux paramètres seulement. «Nousétions plus cohérents que lors dumatch face à l'Afrique du Sud, avecune bonne assise défensive.Aujourd'hui, nous étions incapablesà donner du rythme à notre jeu», aexpliqué Gourcuff, qui a innové enalignant pour la première fois troismilieux récupérateurs pour assurerle premier rideau défensif, défaillantlors du premier match face àl'Afrique du Sud. Avec un schéma

tactique de 4-5-1 qui se transformeen 4-3-3 en possession de ballon, lesélectionneur national «a quelquepeu failli dans cette nouvelle straté-gie», estiment les observateurs, luiqui voulait colmater les brèchesaprès la «mauvaise» prestation faceaux Bafana Bafana.

«La finale» face au Sénégal mardiCe sentiment de désillusion baignaitles vestiaires algériens et l'ensembledes joueurs ressentaient une profon-de amertume au moment où ils s'ex-primaient sur les raisons de cetéchec. «Il ne faut pas se mentir, c'estune défaite dure à encaisser», dira lemilieu de terrain Yacine Brahimi qui,lui aussi, avait bien du mal à com-prendre ce qui leur est arrivé, lui etses coéquipiers. «Nous avons jouésur une pelouse catastrophique, quin'était pas faite pour arranger notrejeu habituel, axé essentiellement surla technique. Il ne faut blâmer per-sonne. C'est difficile d'encaisser unbut en fin de match», estime de soncôté le capitaine Madjid Bougherra,

aligné d'entrée à la place de RafikHalliche, à court physiquement, alorsque Saphir Taïder a invoqué «unedéfaite cruelle». Revenant à la réali-té, puisque la sélection nationale seretrouve dans une position délicateet que ses chances de qualificationont été quelque peu déstabilisées,Gourcuff pense fermement que l'es-poir existe et qu'il ne faut pas déses-pérer. «Il reste un dernier match faceau Sénégal mardi, que nous allonsjouer à fond pour gagner et se quali-fier aux quarts, il n’y aura pas de cal-culs à faire, nous devons absolu-ment réagir. Au stade de Malaboface au Sénégal, nous allons jouersur une belle pelouse qui permettrade développer un jeu beaucoup plusrapide et fluide», soulignera le sélec-tionneur national. Un bémol que par-tagent l'ensemble des joueurs quiaffirment que rien n'est perdu et qu'ilfaut rester unis dans la défaite et nepas baisser les bras lors du derniermatch face au Sénégal, qui sera«une véritable finale» pour le passa-ge au deuxième tour.

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FOOTBALL

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GROUPE A(3e JOURNÉE)

Congo etGabon bien

placés, Burkinaen danger

Le Congo et le Gabon seront enposition de force ce soir (19h) dansle groupe A pour atteindre lesquarts de la CAN-2015 respective-ment face à la Guinée équatorialeet au Burkina Faso, vice-championmenacé.Les Congolais de Claude Le

Roy ont déjà écrit une page d'his-toire en signant leur première vic-toire en Coupe d'Afrique desnations depuis 41 ans face auBurkina (1-0), et leur inattenduepremière place de groupe (4points) leur donne le luxe de pou-voir se contenter d'un nul àEbebiyin. «Je suis le plus mau-vais entraîneur au monde pourchercher un nul, a déjà toutefoisprévenu le sélectionneur fran-çais. Si on prépare le match pourchercher le nul, il faut me limogertout de suite !» Les Diablesrouges pourraient être qualifiésen cas de défaite par un seul butd'écart combinée à un nul dansl 'autre match. A l ' inverse, leBurkina (1 point) doit doncgagner par deux buts d'écartpour être sûr de voir les quarts etne pas dépendre du résultat del'autre match. Va-t-il enfin lancerson tournoi, ou bien créer la pre-mière surprise en le quittant dèsla phase de groupes ? Les attaquants ont multiplié

les occasions lors des deux pre-miers matches sans parvenir àmarquer le moindre but. Alors lesfrères Traoré, Pitroipa et Bancésont attendus au tournant, toutcomme le capitaine Kaboré,apparu en difficultés dans l'entre-jeu. Le Gabon (3 points), lui, doitengranger au moins un point àBata pour passer. «Deux résul-tats sur trois sont bons pournous, mais ça ne veut pas direqu'on jouera le nul, avance lesélectionneur Jorge Costa. On adéjà fait de bonnes choses, sou-ligne le technicien portugais: onn'a pas perdu en qualifications,on a battu le Burkina (2-0), etmême contre le Congo (revers 1-0), on n'a pas fait un mauvaismatch. Mais nous sommes ambi-tieux». Il sera privé de son défen-seur Musavu King, blessé, maispourra compter sur son atta-quant-vedette Aubameyangavide de revanche après sonmatch face au Congo où, de sonpropre aveu, il n'a «pas été bon».La Guinée équatoriale (2 points)est encore dans la course, ce quireprésente déjà un exploit au vude son pedigree et des tribula-tions précédant la compétition(36e rang africain au classementFifa, repêchage en tant que payshôte, nomination du sélection-neur Estéban Becker une dizainede jours avant le match d'ouver-ture...). Mais après deux nulsencourageants, le NzalangNacional doit désormais l'empor-ter afin d'aller pour la deuxièmefois de son histoire en quarts,comme en 2012 lors de sa pre-mière CAN, déjà organisée surson sol (conjointement avec leGabon).

Start (ce soir, 19h)A Bata : Guinée équatoriale-GabonA Ebebiyin : Burkina Faso-Congo

DEUX VALEURS SÛRES DE LA SÉLECTION ALGÉRIENNE

Feghouli-Brahimi,l’inexplicable panne !

l Mais où est passé le génialduo Feghouli- Brahimi? Il y aquelques semaines, YacineBrahimi marquait des buts déci-sifs pour le FC Porto et se bala-dait sur le terrain tel un lapin.Pareil pour Sofiane Feghouli.Adulé et fêté au Mestalla de parson omniprésence sur le terrain,Soso incarnait la force tranquilledes Verts. L’espace de deux sor-ties calamiteuses en ce premiertour de la CAN, les deux virtuosespassent pour les «super-invi-sibles» en terre africaine.Vendredi dernier, lors de la

défaite (1-0) dans la seconde sor-t ie des Verts face au Ghana,Feghouli et Brahimi ont confirméleur petite forme déjà affichéecontre l’Afrique du Sud. Et pourtant! Les deux joueurs se disaientimpatients d’entamer cette compé-tition continentale. Ils n’espéraientpas moins d’une consécration àdédier au peuple algérien. En étantclairvoyants et décisifs. Brahimi araté la plupart de ses dribbles et amanqué des passes a priorifaciles. Feghouli, de son côté, n’aoffert aucune solution à ses parte-naires. Les deux techniciens desVerts chargés de l’animation dujeu offensif semblaient totalement

égarés et dans une forme mécon-naissable. Celle-ci était loin derefléter leur production au sein deValence et Porto ou encore auxexploits techniques réalisés durantla Coupe du monde où ils s’étaientforgé une grande complicité dansle jeu.

Climat et terrain comme justificatifsA la f in du match face au

Ghana, Yacine Brahimi n’a pas

caché sa grosse déception deperdre ce match. Yacine a formulédes regrets à propos de son ren-dement personnel. «Le mauvaisétat de la pelouse du stade nenous a pas permis d’accélérer lejeu. On a eu du mal à nous adap-ter à cette pelouse récemment ins-tallée par les organisateurs», diraBrahimi à la presse. Selon lui, lapelouse l’a empêché de trouverses repères et surtout ses appuis

sur un champ qui n’a pas prisforme. Le motif évoqué parFeghouli a trait à l’acclimatation.Impuissant et manquant terrible-ment de fraîcheur, SofianeFeghouli fut l’ombre de lui-même.Lui qui avait habitué le public à sesincursions offensives répétées etson soutien aux arrières. Unethèse soutenue par son coach.«Nous étions incapables de don-ner du rythme à notre jeu, en rai-son des conditions climatiques dif-ficiles. J’espère que les conditionsseront différentes à Malabo. Jesouhaite que le terrain permette unjeu fluide et rapide», dira Gourcuffen fin de match face au Ghana.

Indispensables… par défautLe vrai souci aujourd'hui ne se

pose évidemment pas en termesde talent mais de dynamique dejeu. Le point fort de la sélectionnationale est lié à la force d’accé-lération de ces deux éléments.Seuls Feghouli et Brahimi ont legénie de faire tourner la méca-nique des Verts. Il est difficile pourGourcuff de trouver une autrevariante sur son banc pour rempla-cer ce duo. Le driver français estdésormais dans l’obligation de sti-muler Feghouli et Brahimi, afinqu’ils surmontent leurs difficultés.

A. Andaloussi

LIEU DE LA PRÉPARATION DES VERTS À CETTE CAN-2015

Madjer remet en cause le choix de Gourcuff L'ancien joueur et sélectionneur

d'Algérie, Rabah Madjer, a remisen cause le lieu de préparation desVerts avant la Coupe d'Afrique desnations-2015 estimant qu'il auraitété préférable que le staged'avant-CAN se déroule dans unpays limitrophe de la Guinée équa-toriale où se déroule le rendez-vous continental. L'entraîneur national, Christian

Gourcuff et ses joueurs, se sontbeaucoup pleins des conditions cli-matiques régnant en Guinée équa-toriale, estimant qu'elles sont, l'unedes raisons ayant empêchéjusque-là l'équipe, auteure d'unevictoire et une défaite pour ses

deux premiers matchs, de déve-lopper son jeu habituel. «C'est toutà fait normal que notre sélectionjoue mal en Coupe d'Afrique parcequ'elle ne s'est pas préparéeconvenablement aux conditions cli-matiques régnant dans les lieux dela compétition. L'on a choisi defaire le stage d'avant-CAN dans leluxueux Centre technique de SidiMoussa, alors qu'il était plutôtnécessaire d'aller préparer la com-pétition dans un pays ayant lesmêmes caractéristiques clima-tiques que la Guinée équatoriale»,a déclaré l'ancienne star du foot-ball algérien, consultant d'ElHeddaf TV.

Favoris en puissance pour letrophée africain avant le début dutournoi, les Verts seront dansl'obligation de gagner leur troisiè-me match face au Sénégal pourespérer une qualif ication auxquarts de finale, après leur défaiteface au Ghana (1-0), vendredi àMongomo. Quatre jours auparavant, ils

avaient remporté leur premiermatch dans le groupe C face àl'Afrique du Sud (3-1), mais sansconvaincre. «L'on ne peut pas s'at-tendre à ce que nos joueursbrillent ou fassent le jeu commel'on en a l'habitude de voir. Eux quiévoluent tous en Europe, ils n'ont

pas l'habitude de jouer dans desconditions climatiques aussi diffi-ci les comme c'est le cas enGuinée équatoriale, des conditionsmarquées notamment par un tauxd'humidité très relevé», a encoreexpliqué Madjer. Il a, en outre,estimé que l'entraîneur nationalaurait dû prendre ses précautionsdans ce registre en organisant lestage d'avant-CAN «au Gabon parexemple», un pays frontalier à laGuinée équatoriale. «Se préparerà Alger et se rendre au lieu de lacompétition quatre jours seulementavant le premier match, n'était pasle bon choix à mon avis», a-t-ilpoursuivi.

SÉANCE D'ENTRAÎNEMENT D’HIER À MONGOMO

L’intrigante absence de Slimanil La sélection algérienne a effec-

tué hier matin une séance d'entraî-nement au stade municipal deMongomo, au lendemain de la défaiteconcédée face au Ghana (1-0). Cette séance a vu la présence

de 22 joueurs sur les 23 retenuspour la compétition. L'attaquantIslam Slimani n'était pas présent àl'entraînement, effectué sous lahoulette du sélectionneur ChristianGourcuff. L'absence du joueur duSporting Lisbonne (division 1 por-tugaise) a suscité beaucoup d'in-terrogations. Relégué au banc desremplaçants lors du match faceaux Black Stars ghanéens, Slimanin'aurait pas apprécié son nouveaustatut, et l'aurait même fait savoirau manager général YazidMansouri. Slimani avait été titulari-

sé lors du premier match face àl'Afrique du Sud (3-1), avec à laclé, un but. Il a été remplacé parIshak Belfodil dans le Onze dedépart.

Sourde colère des remplaçantsSelon une source proche de

l'équipe nationale, le buteur de lasélection (14 buts) ne souffre d'au-cune blessure, et semble totale-ment rétabli de son genou, qui l'acontraint à faire l'impasse sur deuxdes trois séances qui ont précédéle match face au Ghana. Aprèsdes tours de piste d'un quartd'heure, les joueurs ayant été titu-larisés la veille ont quitté le stade,pour laisser place aux autres élé-ments, scindés en deux groupes,pour effectuer des exercices tech-

nico-tactiques. Les trois gardiensde but, Raïs M'Bolhi, AzzedineDoukha, et Si-Mohamed Cédric,ont effectué un travail spécifiquesous la conduite des deux entraî-neurs Hassan Belhadji et MichaelBouly. Les Verts effectueront unedernière séance d'entraînement cematin, avant leur départ l'après-midi pour Malabo, en vue dumatch décisif face au Sénégal,prévu mardi (19h algérienne), dansle cadre de la 3e journée (Gr C) dela phase de poules.

Raouraoua remobilise les troupesLe président de la FAF,

Mohamed Raouraoua a tenu ven-dredi soir une réunion avec lesjoueurs de l'équipe nationale auniveau de leur résidence, à l'issue

de la défaite amère concédée faceau Ghana (1-0). Très déçu parcette défaite, intervenant quatrejours après la victoire face àl'Afrique du Sud (3-1), le premierresponsable de la FAF, a voulusensibiliser les joueurs en vue dudernier match décisif face auSénégal, mardi au stade deMalabo. Le président de l'instancefédérale a prononcé un discoursmobilisateur, tout en soulignantque rien n'est encore joué dansl'optique d'une qualification pourles quarts de finale de cette 30eédition de la CAN. Très réceptifs,les coéquipiers de MadjidBougherra se sont engagés à toutdonner pour arracher la victoire,qui sera synonyme de passage audeuxième tour.

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De nos envoyés spéciaux au Qatar : Hamid Chabaraka et Ahmed Ammour

HANDBALL : 24e CHAMPIONNAT DU MONDE MESSIEURS

Les habitués au sacrepassent sans souci

l Par rapport à l’édition de 2013en Espagne, 12 équipes se sont denouveau qualifiées au tour suivant,celui des éliminations directes, àsavoir les huitièmes de finale. Quatrebillets restants devaient être distri-bués hier soir à l’issue de la dernièrejournée de tour préliminaire.

Dans ce lot de pays devant ani-mer le prochain tour, nous retrou-vons les habituels au sacre mon-dial : I l s’agit de la France(2011/2001/1995), l ’Espagne(2013/2005), de la Croatie (2003),de la Suède(1999/1990/1958/1954), del’Allemagne (2007) et de la Russie(1997/1993). Pour le reste desheureux qualifiés, il y a un habituédu podium qui est le Danemark. Ily a aussi des outsiders décidés àtroubler la quiétude des favoris àsavoir la Slovénie, la Pologne,l’Islande. Parmi les surprenantsanimateurs des huitièmes de fina-le, nous avons le Qatar etl’Autriche. A partir de cette classifi-cation plus théorique que réelle, leterrain sera seul arbitre.

Groupe AComme attendu

Les Espagnols et les Qataris sesont qualifiés pour le tour principal.Les deux autres billets ont étédécrochés par les Slovènes et lesBrésil iens. I l est vrai que cesquatre pays étaient attendus enhuitièmes de finale. Par contre, lesBiélorusses et les Chil iensn’avaient aucune prétention debousculer les qualifiés tant leursmoyens étaient limités. A part leQatar, les Espagnols, les Slovèneset les Brésiliens s’étaient qualifiésau tour principal de 2013 et lesIbériques se sont adjugés le titremondial.

Groupe BHiérarchie bousculée

En effet, ce groupe devait don-

ner des qualifiés escomptés dès letirage au sort mais avec un autrepositionnement que celui officiali-sé. La seule certitude est la domi-nation des Croates avec leurs cinqvictoires. Mais derrière, lesregards étaient focalisés sur lesTunisiens en tant que finalistes dela CAN 2015. Mais finalement, laMacédoine l’a surpris en lui chi-pant la 2e place. Pour l’Autriche,c’est un retour au-devant de lascène handballistique mondial.Elle était absente en 2013 et ellene s’est qualifiée au tour principalqu’en 1993. Par contre, les troispays étaient à la phase principalede 2013.

Groupe CUn quatuor «logique»

Considéré comme la poule laplus serrée, la majorité des ren-contres qui ont opposé lesFrançais, les Suédois et lesEgyptiens ont été d’un niveau trèsappréciable et ont été suivies par

un nombreux public. C’est toutnaturellement que ce trio s’estqualifié pour le prochain tour. Lasurprise est celle de l’Islande quin’a été repêchée qu’en dernièreminute. Mais cela ne l’a pas empê-ché de présenter un ensemblecompétitif qui pourrait se qualifier.Contrairement aux Suédois qui ontraté le Mondial de 2013, lesFrançais et Egyptiens se retrouve-ront à la prochaine étape.Concernant la quatrième position,elle restait en concurrence entreIslandais et Tchèques. Hier soir,les Islandais devaient affronter lesEgyptiens alors que les Tchèquesétaient en face des Algériens.

Groupe DLes «invités» et la Pologne

sans partageDès le t irage au sort, les

Allemands qualifiés par la grâcede Hassan Moustapha et lesDanois n’avaient rien à craindredes quatre autres adversaires.

Pour les deux autres «sésames»,trois nations les voulaient, à savoirles Polonais, les Russes et lesArgentins. Avant la dernière jour-née, les Polonais ont scellé la troi-sième place, synonyme de qualif’.Hier soir, devait se dérouler unerencontre très importante devantopposer les Russes eu Argentinspour ce quatrième et dernier billetdes huitièmes de finale.

Par contre les Saoudiens, repê-chés en dernière minute, n’ont faitque de la figuration. A leur déchar-ge, bien que le niveau de leuréquipe ne soit pas très relevé, ilsn’ont pas poursuivi leur prépara-tion après leur élimination en com-pétit ion asiatique. Comme en2013, les Allemands, Danois etPolonais sont passés à la prochai-ne étape compétitive. Il ne resteque la quatrième place en concur-rence entre les Russes qui sontpassés aux huitièmes de finale de2013 et les Argentins.

H. C.

EN DIRECT DE DOHA

LIGUE 1 MOBILISRésultats de la 17e journée

JS Saoura-MO Béjaïa 0-1NA Hussein Dey-ASM Oran 2-1MCO-CR Belouizdad 0-0MCEE-USM El Harrach 3-1ASO-MC Alger 0-0CSC-RC Arbaâ 2-0USMA-JS Kabylie 1-1USMBA-ES Sétif 1-2

LIGUE 2 MOBILISRésultats de la 17e journée

ESMK-CA Bordj Bou-Arréridj 1-1 CRB Aïn Fekroun-CA Batna 0-1US Chaouia-DRB Tadjenanet 2-2RCR-AS Khroub 4-1WAT-USMM Hadjout 1-1JSMB-USM Blida 1-1O. Médéa-AB Merouana(Reporté pour cause de neige)MCS-A. Bou-Saâda (Reportépour cause de neige).

Chahbour Omar retourne à DubaïAyant été remplacé à la veille du Mondial

pour une entorse de l’épaule et une enflure dela cheville, Chahbour Omar a quitté avant-hierla résidence de l’équipe nationale, à hôtelIntercontinental pour regagner Dubaï où il évo-lue dans l’équipe du «Chabab».

Slahdji toujours à DohaLe gardien de but Slahdji Abdelmalik est

toujours avec ses coéquipiers à Doha. Bienqu’il ait demandé à l’entraîneur national et auchef de délégation, M. Rahmouni Dahmane dele laisser regagner Alger avant la fin de ceMondial, l’autorisation lui a été refusée.

Des résidents algériens chez les Verts…Profitant de la venue de l’EN algérienne à

Doha, des Algériens résidant à Doha seuls ouen familles viennent souvent rendre visite auxmembres de l’équipe algérienne résidant àl’hôtel Intercontinental. Ils profitent pourprendre des photos-souvenirs avec les joueurset membres du staff, au niveau du hall de l’hô-tel.

H. C.

De jeunes journalistes du monde entier à DohaTout comme les médecins et les sportifs,

les journalistes ont aussi des activités durant

ce rendez-vous planétaire de la petite balle.En effet, un groupe de plus de 20 jeunesreporters, formateurs et mentors sont dans lacapitale du Qatar, dans le cadre du partenariatIHF/Association de la Presse sportive interna-tionale (AIPS). Ils y resteront jusqu’à la finalequi aura lieu le dimanche 1er février. Cesjeunes journalistes venant de 14 pays diffé-rents sont dirigés par M. Adolf Erlingsson,membre de l ’AIPS et membre de laCommission handball de l’AIPS. Il y a aussi lesmentors Keir Radnedge (directeur deProgramme jeunes reporters), Andrea Gianniniet Ricardo Romani avec le président de l’AIPS,Gianni Merlo. Durant leur séjour à Doha, lesjournalistes auront à suivre un programme deformation quotidien.

H. C.

Deuil dans les trois salles du MondialSuite au décès du roi d’Arabie Saoudite

vendredi matin, le comité d’organisation duMondial 2015 de handball, avec la coordina-tion de la Fédération internationale de hand-ball (IHF), a décrété un deuil de deux joursdans les trois salles de la compétition. En plusde l’observation d’une minute de silence,toutes autres activités artistiques ont été annu-lées pour les deux jours, vendredi et samedi ycompris le gala artistique que devait animer la

chanteuse américaine Gwen Stefani, hier soir.A. A.

Changement de joueurschez les Pharaons

Après le forfait de Mohamed Ibrahim, bles-sé jeudi soir lors de la rencontre Egypte-Suède, le staff technique de la sélection égyp-tienne l’a remplacé par Wissam Samy appeléen renfort pour la suite du Championnat dumonde. Selon le médecin de l ’équipe,Mohamed Ibrahim sera en convalescence d’unmois. Rappelons que l’Egypte, qui a disputéson dernier match de poule hier soir contrel’Islande, est déjà qualifiée pour le prochaintour.

A. A.

La Bosnie-Herzégovine sanctionnée !La commission de discipl ine de la

Fédération internationale de handball (IHF) aprononcé sa première sanction du Mondial2015 à l’encontre du joueur de la Bosnie-Herzégovine à savoir Nikola Prce pour com-portement antisportif lors de la rencontre faceà la Tunisie. En effet, le joueur a tenu des pro-pos déplacés envers les arbitres, selon lecomité d’organisation. Le joueur bosniaque estainsi suspendu pour trois matches en plusd’une amende financière pour la sélection.

A. A.

LE VICE-CHAMPIOND’AFRIQUE À RUDE

ÉPREUVE EN 8es DE FINALE

La Tunisie héritede l’Espagne !Après avoir arraché sa qualifi-

cation vendredi soir en battantl’Iran (30-23), la sélection tuni-sienne, vice-championned’Afrique 2014, affronteral’Espagne, championne dumonde de la dernière édition,dans une rencontre qui ne serapas facile pour les Aigles deCarthage. La sélection espagno-le, qui a réalisé un sans-faute, uncinq sur cinq, lors de la phase depoules pour avoir remporté sescinq matches, donnera ainsi laréplique aux Tunisiens, auteursd’un parcours mitigé avec deuxvictoires, un nul et deux défaites.«Notre niveau s’est amélioré aufi l des matches», a déclaréDjallel Touati, désigné meilleurjoueur de la rencontre Tunisie-Iran. Il se dit prêt à faire face àl’Espagne lors des 8es de finaleavec l’intention de se donner àfond et pourquoi pas «faire tom-ber les champions du monde ».

Ahmed A.

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TTOOUUTT SSAAVVOOIIRR

sur les plantes médicinalesE-mail : [email protected]

L’ARTHRITEL’ARTHRITE

Dimanche 25 janvier 2015 - Page 16

Masque après-shampoingpour les cheveux

Cet après-shampoing contient des ingrédients particuliersqui renforcent le cuir chevelu, et aide à réparer les pointes four-chues pour donner une apparence saine à vos cheveux.

Ingrédients :• 1/2 banane bien mûre• 1/4 avocat mûr• 1 cuillère d’huile de germe de blé• 1 cuillère de yaourt• 1 cuillère de mayonnaise• 1 capsule de vitamine E (en pharmacie)Préparation : • Dans un récipient, mettez la banane, l’avocat, puis mélan-

gez à l’aide de la fourchette.• Une fois que vous avez obtenu une crème, ajoutez le reste

des ingrédients, puis mélangez vigoureusement.• Une fois la crème finale prête, appliquez-la sur cheveux

humides, puis massez pour recouvrir tous les cheveux.• Laissez agir 15 minutes, puis rincez vos cheveux à l’eau

froide.

PRÉPARATION DE LA SEMAINE

Les solutions pour traiter la douleur

La mauve : pour un effet anti-acide La mauve (khobeïza) est une

plante idéale pour prendre soindes estomacs fragiles.Réputée pour ses effets anti-acides, adoucissants et anti-inflammatoires, elle aide à lacicatrisation en favorisant laformation d’un mucus protec-teur. Pour pouvez la consommer

sous forme d’infusion, à boirechaude dès que vous ressen-tez des douleurs. Une pincéede mauve séchée, que voustrouverez en herboristerie,dans une tasse d’eau frémis-sante 2 à 3 fois par jour.

Une tisane anti-diarrhée

Pour une tasse : porter 200ml d’eau à ébullition. Ajouter 1cuillère à café de feuilles deronce séchées. Laisser infuser10 minutes. Boire trois tassespar jour en arrêtant dès l’amé-lioration des symptômes.

Clou de giroflepour soulager

les rhumatismesPour soulager les rhuma-

tismes et les douleurs muscu-laires. Diluer une dizaine degouttes d'huile essentielle degiroflier dans de l'huile d'aman-de douce et masser les zonesdouloureuses.

Le romarin stimulela concentration

Si vous voulez améliorernotre concentration, n’hésitezpas à boire deux infusions parjour. L’idéal serait de se prépa-rer quelque 20 grammes deromarin (iklil) frais et 5grammes de romarin sec parlitre d’eau en infusion. De cettemanière, vous en aurez pourdeux jours. Portez-le à ébullition, laissez

reposer et mettez-le dans unebouteille en verre pour qu’il seconserve bien pendant cesdeux jours.

Prévention des calculs rénauxUne consommation régulière

d'eau citronnée pourrait aug-menter la production d’acidecitrique dans l’urine. Cet acidebloque la formation des cris-taux qui se transforment en cal-culs rénaux.

Cataplasmes froids d’argile contreles cicatrices

D’une durée de 1 à 2heures, renouvelez 2 à 3 foispar jour selon votre sentimentde confort. L’argile est unremarquable cicatrisant et l’onobserve qu’il peut cicatrisermême là où il aurait fallu despoints de suture.

L'ortie aide à dormirRiche en vitamines B et en

minéraux (calcium, magné-sium, potassium), l ’ort ie(horeïque) est l’allié natureldes nuits paisibles. Elle aide àréguler et réparer le sommeil.L’ortie se boit en infusion : onmet une cuillère à soupe defeuilles d’ortie séchée ou unepetite poignée de feuilles d’or-tie fraîche dans une grandetasse. On arrose de 200 mld’eau bouillante et on laisseinfuser pendant environ 10minutes.

Lotion régulatricepour peau grasseFaites infuser, pour une

tasse d’eau, une cuillère àcafé d’un mélange à partségales de feuilles de ronce(oleïq), de fleurs de lavande(khezzama) et de romarin(iklil). Filtrez la préparationavec un filtre à café.

Appliquez en lotion sur levisage (compresse), maisaussi le cuir chevelu ou lesparties du corps en excès desébum ou dévitalisées. Utilisezcette lotion dans les 48heures.

Du bicarbonate de soude contre

les démangeaisonsLe bicarbonate de soude

peut apaiser les démangeai-sons causées par une piqûred'insecte par exemple. Verser

3 cuillères à café de bicarbo-nate de soude dans un réci-pient. Ajouter 1 cuillère à caféd'eau de rose. Etaler la pâteobtenue sur la zone quidémange. Attendre que la pré-paration sèche sur la peau etla retirer. Renouveler si néces-saire.

Des coquilles d'œufscontre la gastriteLa poudre de coquil le

d'œuf pourrait soulager la gas-tri te (inflammation de lamuqueuse de l 'estomac).Nettoyer les coquilles (2 œufs)et les laisser sécher. Les écra-ser jusqu'à obtenir de lapoudre. Mettre une pincée decette poudre dans un verred'eau et diluer. Boire un verre2 à 3 fois par jour.

Le secret de KikugawaEn 2007, des chercheurs

se sont demandés pourquoiles habitants de la ville deKikugawa, au Japon, sem-blaient immunisés contre lagrippe. Après avoir interrogédes milliers de personnes, ilsfinirent par trouver : Kikugawaest un grand centre de produc-tion de thé vert et ses habi-tants en boivent plusqu’ailleurs.

Plus précisément, les poly-phénols du thé vert sont unpuissant antiviral. I ls sontmême aussi efficaces que lemédicament antigrippal deréférence : le Tamiflu.

L’artichaut, sainpour le foie

Prenez un artichaut et met-tez-le dans un litre d’eau. Faites-le cuire jusqu’à ce qu’il soit bienramolli. Ce qu’il faudra boire toutau long de la journée, c’est l’eaudans laquelle a cuit l’artichaut.Ajoutez-y le jus d’un demi-citronet buvez le mélange aprèschaque repas.

Nous vous proposons doncune liste d’aliments pouvantservir à soulager la douleur. Lamajorité de ces aliments vousaideront à fortifier votre systè-me immunitaire. Et si ce der-nier est assez fort, votre corpssera alors capable d’éliminerpar lui-même les toxines accu-mulées au niveau des articula-tions. Vous devez aussi savoirque ces toxines sont les princi-pales responsables de l’arthri-te ainsi que de ses symp-tômes.

Le gingembreLe gingembre est l’un des

meilleurs anti-inflammatoireset analgésiques naturels.Consommer du gingembreréduit sensiblement l’inflamma-tion et soulage ainsi la douleurcausée par l’arthrite et toutparticulièrement l’arthrite rhu-matoïde.

Nous vous recommandonsde prendre quelques cuillèresde gingembre en poudre (soitenviron 10 grammes par jour),et de diviser en deux prisesdurant la journée.

TilleulLe tilleul contient des pro-

priétés favorisant la sudation,vous vous demanderez doncen quoi cela peut-i l vous aider ? Eh bien une augmenta-tion de la production de sueuraide à éliminer toxines permet-tant ainsi de soulager quelque

peu les articulations. Nousvous recommandons deprendre une infusion avec unedemi-cuillère de feuilles deti l leul séchées. Prenezquelques tasses par jourdurant une à deux semaines.

Les câpresLes câpres sont conseillées

pour la santé de vos articula-tions car il s’agit d’une plantediurétique. Nous vous recom-mandons d’ajouter des câpresdans vos salades, pour soula-ger vos douleurs aux l iga-ments et notamment au niveaudes rotules.

L’huile d’onagreL’onagre est un complé-

ment al imentaire et saconsommation quotidiennepeut aider à améliorer cer-taines maladies, et peut nousaider à soulager les douleursau niveau des articulations etleur donner plus de souplesse.

Il est recommandé deprendre environ trois ou 350mg par jour d’huile d’onagre,répartis en deux ou trois prisespendant les repas. (En phar-macie).

L’absinthe L’absinthe (chiba) contient

des propriétés anti-inflamma-toires notamment grâce aux

composantes qu’elle contienttelles que les acides malique,succinique, ascorbique et destanins. Faites une infusionavec une demi-cuil lère decette plante et laissez reposerdans une tasse d’eau bouillan-te dix à quinze minutes.Prenez-en trois tasses parjour, vous pouvez sucrer unpeu si vous le souhaitez.

Compresses de feuilles de laurier Nous vous recommandons

de faire une infusion de feuillesde laurier (rand), puis d’imbi-ber un linge propre dans cetteinfusion et appliquez-la sur leszones douloureuses environquinze minutes.

Le vinaigre de cidreLe vinaigre de cidre est

particulièrement recommandépour traiter les douleurs cau-sées par l’arthrite. En effet, levinaigre de cidre possède deseffets anti-inflammatoires pourles articulations.

Verser l’équivalent de deuxcuillères de vinaigre de cidredans un verre d’eau chaude etsucrez un peu avec une petitecuillère de miel.

Les baiesde genièvre

Préparez ce remède enjetant dans une casseroled’eau bouillante, 30 g de baiesde genièvre (aârâr).

Laissez infuser pendant 15minutes et buvez-en 4 fois parjour.

Sachez que...En cas d’hypertension, lecitron aide à éliminer larigidité des vaisseaux

sanguins en les rendantplus souples. D’autre part,

le citron contienténormément de

vitamine B, qui aide àéviter les insuffisances

cardiaques.

Le jus de gingembre pour nettoyer le côlonLa seule chose dont vous aurez besoin est une racine de

gingembre (skendjbir) lavée et pelée et un verre d’eau.Coupez et mettez-le dans le mixeur avec l’eau. Mélangezbien et filtrez. Buvez-le à jeun. Vous pouvez l’adoucir avecun peu de miel. Il est également très bon pour réduire lesnausées, l’acidité, le reflux et d’autres problèmes digestifs,en même temps qu’il désintoxique le côlon.

Des feuilles de fraises contre l'infection urinaire

Riches en antioxydants, les feuilles de fraises pourraientaider à guérir une infection urinaire.

Mettre des feuilles de fraises dans une casserole d'eau etfaire bouillir une dizaine de minutes. Boire la préparationtout au long de la journée. Renouveler jusqu'à la disparitiondes symptômes.

CES HOMMES ALLERGIQUES À LEUR PROPRE SPERMESaviez-vous

que...?Les médecins conseillent

de manger des figuesséchées pour profiter deleurs polyphénols. Elles

permettent non seulementde réduire l’inflammation

au niveau desarticulations, mais aussi

de régénérer lescartilages. Essayez demanger quatre figues

séchées par jour.

L'arthrite est, littéralement, une inflammationdes articulations (du grec arthron). Elle peutêtre causée soit par une utilisation trop pous-sée des articulations, soit par un traumatismeou encore une infection.

Cholestérol : mieux vaut croquerdes noix que des médicamentsDes médecins britanniques dénoncent la trop grande

prescription de statines contre le cholestérol, alors qu’unchangement d’alimentation serait bien plus bénéfique. Ilssoulignent notamment les bienfaits des noix.

«Les statines ne devraient pas donner l’illusion d’uneprotection contre le cholestérol car elles incitent les per-sonnes à continuer leurs mauvaises habitudes alimen-taires» estiment les docteurs britanniques AseemMalhotra, Andrew Apps, et Simon Capewell dans une tribu-ne pour la revue médicale Prescriber. Pour eux, la prescrip-tion courante de statines dans la prise en charge de l'hy-percholestérolémie (taux de cholestérol élevé) est néfaste.

D’après eux, une alimentation saine peut donner lesmêmes effets que les médicaments anti-cholestérol, sansles effets secondaires des statines.

Ils recommandent ainsi de consommer des amandes,des noisettes, des noix de pécan, des noix de pin, des pis-taches et des noix, des pommes ou encore de l’huile d’oli-ve car ces aliments contiennent un taux élevé de «bonnesgraisses» qui aident à réduire les graisses nocives dans lesang.

Fièvre, congestion nasale, fatigue ... Certainshommes seraient victimes d'un Syndrome demalaise post-éjaculatoire (SMPE). En cause ?Une allergie à leur propre sperme.

Etre malade après chaque éjaculation est lecalvaire vécu par les hommes atteints duSyndrome du malaise post-éjaculatoire (SMPE).Pour l'instant, il est impossible de déterminer com-bien d'hommes sont touchés car une seule étudehollandaise a été effectuée sur le sujet. Les 46patients étudiés se sont plaints de fièvre, decongestion nasale, de brûlures aux yeux et d'irrita-bilité pendant 2 à 7 jours suivant une éjaculation.Passé ce délai, les symptômes disparaissaient.

Une allergie à un composant du sperme ?...Pour confirmer leur piste d'une cause allergique,les chercheurs ont congelé et dilué l'éjaculat de

chaque patient dans une solution saline. Parmieux, 33 ont accepté de se faire injecter leur propresperme dans la peau d'un bras puis une solutionsaline dans l'autre bras. Résultat ? Pour 29 d'entreeux, la peau du bras qui a reçu l'injection de sper-me s'est mise à gonfler de 5 mm alors que l'autren'a pas dépassé 2 mm.

Pour les chercheurs, les hommes qui souffrentdu Syndrome du malaise post-éjaculatoireseraient allergiques à un composant contenu dansleur sperme qu'ils n'ont pas encore identifié. Achaque fois que le sperme touche l'épithéliummuqueux du tractus urinaire dans lequel il sedéverse, l'homme serait victime des symptômescités précédemment. Néanmoins, d'autres pistesdoivent être explorées avec un nombre de sujetsplus conséquents avant de valider cette thèse.

Le jus rougepour nettoyer

le côlonVous désenflammerez

le côlon et vous éliminerezles toxines. C’est un justrès frais avec des proprié-tés diurétiques et anti-oxy-dantes. Vous aurez besoinde six fraises, une rondelled’ananas nature et unecuillerée de persil frais.

Après les avoir lavés,mélangez les ingrédientsdans un mixeur, avec unpeu d’eau. Consommez cejus une fois par jour avantle petit-déjeuner, pendantune semaine.

Page 16: LA COMPOSITION DU SECRÉTARIAT NATIONAL Intenses

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Dimanche 25 janvier 2015 - PAGE 17

[email protected]

- L’ail, pour son action diurétique,détoxifiante et son effet fibres qui élimineune partie des sucres et des graisses.- L’oignon, également diurétique etdétoxifiant. Efficace pour éliminerl’œdème des jambes et du visage etdrainer les toxines.- Le poireau, un légume anti-eau parexcellence qui combat l’œdème etélimine la cellulite.- Le chou vert régule le métabolisme dusucre et des graisses, modère l’appétit etlutte contre la rétention d’eau.- L’asperge, riche en fibres, calme lafaim, permet d’éliminer l’eau et dedrainer les déchets hors de l’organisme.- La tomate est laxative et diurétique.Elle a une action digestive etanticellulitique.- Le céleri branche est désaltérant etreminéralisant. C’est l’allié de toutescelles qui souffrent d’œdème, degonflement et de rétention d’eau.- Le poivron rouge ou vert, riche en bêta-carotène (surtout le rouge) est un cousindu piment. Il diminue la mise en réserve des

graisses, élimine une partie des sucreset des graisses. Il a aussi une actionantifatigue et reminéralisante.- L’aubergine est capable d’intercepterles graisses consommées au cours d’unrepas en les capturant dans ses fibres.Elle atténue le passage des lipides dansle sang.

- Le thym, tonifiant, lutte contreballonnements et aérophagie- Le persil modère l’appétit, détoxifie etdépurifie.- Le poivre améliore la digestion etrégule le métabolisme des graisses etsucres.

BON À SAVOIR Les aliments brûle-graisses

Crème de rizaux épices

1/2 tasse de farine de riz, 1 c. à c. de carvi, 4 tassesd'eau, une poignée d'amandes hachées, 1 tasse de

sucre, 1/2 c. à c. de cannelle

Délayer la farine de riz dans un peu d'eau. Dans unecasserole, mettre l'eau et le sucre. Porter lentement àébullition, en remuant pour faire fondre le sucre. Ajouterla farine de riz, la cannelle et le carvi. Laisser cuirejusqu'à épaississement du mélange, sans cesser deremuer. Répartir dans des assiettes individuelles etmettre au réfrigérateur. Saupoudrer d'amandes et servir.

BON À SAVOIR J’arrête de fumer et je ne veux pas grossir !

La marche rapide vafaire travailler tout lecorps et surtout laposture donc leventre. Pour cela ilfaut penser aufondement d’unemaison : avoir lesépaules basses(le toit de samaison), leventrelégèrementrentré pourgarantirune bonnetenue (lesmurs de sa

maison) et le périnéelégèrement contracté aussi (leplancher de sa maison). Si on arrive à y penser, latonicité du ventre peut vitechanger. Et enfin on ne peut passeroutre les difficiles séancesd'abdominaux pour lesredessiner. Le plus efficace : les abdospapillon. Accessibles à tous,ils permettent de tonifier entoute sécurité le ventre sansse faire mal aux dos. 3 points essentiels à retenirpour effectuer l’exercice entoute tranquillité :

- Ouvrir les genoux pourimmobiliser le bassin etdétendre les adducteurs.Rentrer le nombril sansplaquer le dos au sol. - Mettre une pomme ou uneballe pour ne pas tirer sur lescervicales entre votre mentonet vos clavicules. - Inspirer sans bouger puisexpirer en décollant lesépaules du sol sans venirplaquer le bas dos et serrerfortement le périnée. Revenir dans la position dedépart en inspirant. L’idéal : 2 séries de 20exercices tous les jours !

Q u e l e s t l e s p o r t l e p l u s a d a p t éQ u e l e s t l e s p o r t l e p l u s a d a p t ép o u r p e r d r e d u v e n t r e ?p o u r p e r d r e d u v e n t r e ?

PHOTOS

: DR

Viande hachée, 2 citrons, 1 oignon, 2 gousses d’ail, 3pincées de basilic, 2 c. à c. de câpres, 4 c. à c. dechapelure, 20 cl d’huile, 1 petite tête de salade vertePour la sauce : 1 œuf, 1/2 citron, 1 brin de menthe, 1brin de basilic, 2 pincées de thym, 15 cl d’huile d’olive,

tabasco, sel et poivre

Pelez ethachezl’oignon et lesgousses d’ail.Hachezfinement lescâpres. Dansun bol,versez laviandehachée, lachapelure,l’oignon, l’ail,les câpres,l’œuf, lezeste râpéd’un citronainsi que sonjus. Parsemez de basilic, salez et poivrez. Malaxez jusqu’àobtenir une pâte homogène. Versez ensuite la farine dansune assiette creuse. Avec la viande assaisonnée, façonnezdes boulettes de la grosseur d’une mandarine. Travaillezavec les mains humides pour que le hachis ne vous collepas aux doigts. Roulez les boulettes dans la farine etdisposez-les au fur et à mesure sur un plat en les espaçant.Préparez la sauce : effeuillez la menthe et le basilic.Ajoutez-les dans le mixeur avec le thym, l’œuf, le jus dudemi-citron et 3 gouttes de tabasco. Salez et poivrez.Mettez à petite vitesse, versez peu à peu l’huile d’olive etfaites tourner 3 mn. Parsemez de basilic effeuillé etréservez au frais. Rincez et essorez la salade, chauffez lamoitié de l’huile, placez-y la moitié des boulettes et faites-les dorer 7 à 8 mn. Faites cuire la deuxième série, disposezles feuilles de salade dans un plat et les boulettes dessus,décorez de demi-quartiers de citron. Servez tiède etprésentez la sauce à part.

Boulettes deviande au citron

Pour maintenir le poids de forme, i l fautstabiliser le rapport entre graisse et muscle

On perd efficacement du poids en perdant de la masse grasse. Lapremière condition, c'est une alimentation équilibrée. La seconde,c'est une activité physique suffisante. En augmentant la massemusculaire, vous allez activer le métabolisme de base, donc brûlerplus de calories. Attention aux régimes restrictifs ! Si vous diminuezla masse maigre par rapport à la masse grasse, votre métabolismede base va diminuer. C'est pourquoi l'hygiène de vie est capitalepour stabiliser votre poids.

Pas de panique ! La prise de poids n’est pas inéluctable. Unspécialiste du sevrage tabagique nous livre ses explications etses conseils pour garder la ligne. Quels sont mes risques de prendre du poids si on renonce àla cigarette ?Le tabac a un effet à la fois anorexigène et lipolytique, autrementdit «coupe-faim» et «brûle-graisse». Le fait de fumer vousmaintient en sous-poids. Lorsque vous arrêtez, il se produit unajustement naturel vers le haut. La prise de poids peut se situerentre 0 et 6 kg.Ces kilos éventuels gênent ma motivation !Dites-vous que l’inconvénient d’une prise de poids est sanscommune mesure avec les bénéfices que vous allez tirer del’arrêt du tabac. Votre tentative fait partie du processus normalvers l’arrêt définitif. Vous pouvez y parvenir sans aide.Quel conseil pour réussir ?C’est l’occasion de remettre à plat vos habitudes. Tous lesfumeurs sont attirés par les plats riches,les graisses saturées, le

sucre et le sel – ce qu’onappelle la «néfaste-food» !Il est important deréintroduire les fruits et légumes, de préférence frais, de saison.Consommez des légumes secs, des «bons féculents», évitez lescéréales raffinées (riz, pain blanc…). Cela vous aidera à ne pasgrignoter entre les repas.Ce sera difficile de résister…Le grignotage sucré entraîne une hypoglycémie réactionnelle,générant des pulsions alimentaires. Pour lisser la glycémiesanguine, prévoyez un fruit de saison entre les repas. Le matin,prenez un solide petit-déjeuner ; les protéines ont un effet startersur la vigilance et permettent de réguler la satiété dans lajournée. Enfin il est bon de reprendre une activité physique – auminimum, une heure de marche par jour. Après l’arrêt, vous allezretrouver rapidement un premier souffle. La reprise d’un sportdevra être progressive. Après 40-45 ans, un bilancardiovasculaire préalable est conseillé.

Page 17: LA COMPOSITION DU SECRÉTARIAT NATIONAL Intenses

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les nomsde dix espèces de mammifères.

Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.Définition du mot restant =

«Mammifère type»

1- INSECTI-VORES2- RONGEUR3- EDENTÉS

4- CARNASSIERS5- ONGULÉS6- PRIMATES7- CETACÉS

8- DERMO-PTÈRES9- ARTIODAC-TYLES10- TAURIODES

MOT RESTANT = CHAT

R U I A T E C S E T A ME E N C C H A T S E D ID G S E S D E R M O I RE N E P O PN O C T R ST R T E U EE S I R A LS E V O I T R A S E T UC R O D A C T Y L E S GA R N A S S I E R S O N

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

S A L S I F I S - P L A N T E EA V I O N S - M U R E N E - O NI - B I S - E S - O S E - A L SN I A S - U T - S U E - F I E ET O N - O R A N G E - L I N - VE N - S P - G E O - B U E - N ET - S T E R E S - B A C - C I LI N G E R E S - P O L I E S - IE I - P E T - P E L L E S - R RN A P P E - M O U T O N - P E AN I E E - M E R - O N - T A N -E S S - C A R T O N - V - R I A- E - F I - I E N - V E L U E SC - G A L E T S - G O S I E R SO M A N - T E - B O I S E S - OM A R I N E - P O U L I E - S UP U - O U - M A - T E E - F E RA D E N - P U R E T E - F E N D

R I T - D U R I T E - D A - T IA T - P U R E T E - G E N E E SI - A L N - N E - G O B E R - SS O M A L I E - T A R I E - D AO R - C O L - T I B E T - T O NN A - E P - V I R E E - D E N T- N I E - S I R E S - M O R T -A G E - C U R E S - C I - R - RN E - F O R E T - P R E S A G EE S S O R E - S T A B L E S - T

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- B E N C H A D L I - C A R T ED O T E S - V O U L U - V A I NJ U R E - F I - E S - G A L E TA G E - C R O S S - M A R E - RM E - C H E N E - C A R E S S AE - I R A N - - - - N E S - P IL I B E R E - - - - T S - M O N

- M E T S - - - - - E - M A T EC I R E - S I L E X - D U R - MO T E - S O D A S - M E R I T EA A - D A M E S - T A P E S - NC - C A L M E - O R N E R - T TH E S I T E - G R A I N - D A -- A S M O R A N - M E D I O N I

LETTRES DELETTRES DESIERRA MADRESIERRA MADRE

C H I A P A S - - - - - - -- - - M E X I Q U E - - - -- - - - C H E N E S - - - -- - - G U E R R E R O - - -M O N T E R R E Y - - - - -- - G U A D A L A J A R A -

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Le Soird’Algérie Détente Dimanche 25 janvier 2015 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Y estné

----------------Possessif

Résides----------------Mer----------------Trompés

Or espagnol----------------Mesures----------------AgressaSon

genre

Nazis----------------Ville deFrance----------------Rincée

Dans le sol----------------Sable----------------PersisterIssus----------------Lac----------------Revenu

Démonstratif----------------Traîneaux----------------TraitMer----------------Bâtiment----------------Moquerie

Naturels----------------Epluchés----------------Dotés

Organe(dés)

----------------Frôlera

Champignon----------------

Idéal

Sport----------------Chaleur----------------Calcium

Sonrang

Végète----------------Préposition----------------DouleurSubtiles

----------------Groupe

Planète----------------Peintreespagnol----------------FauveConspuée

----------------Prénom

Fruit----------------

ArticleNote

----------------Trompé

Saison----------------Organisationinternationale

Fleuve----------------

EquipeComparatif----------------

PoilFin de série----------------

Certains(inv)

Néon----------------Sentinelle----------------Gère lesport

Fermé----------------Scandium----------------ArméeErreur----------------Italien----------------Aluminium

Gros titre----------------Groupe----------------Terbium

Océans----------------Métal----------------TantalePli----------------Egares----------------Obsédas

Totalité----------------

Asséché

Soninstrument

Son autreInstrument

Met----------------

Lézard

1- OCUPANTS

2- FONDATEUR

3- OCCUPANTS

4- CÉLÈBRE

CORSAIRE

5- PAYS

6- DYNASTIE

MAHDIA

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

LETTRES DE : Mahdia

Page 18: LA COMPOSITION DU SECRÉTARIAT NATIONAL Intenses

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Dimanche 25 janvier 2015 - PAGE 19

Effacer----------------Radins

Choisis----------------

PaysEcartai

----------------Sans le sou

Platine----------------

OcéanPréposition----------------But----------------Frotta

Dans lapeine----------------Vieux----------------Arides

Singe----------------Foot à Alger

Abat----------------Cycles----------------Praséodyme

Pays----------------Gueux----------------Dans larose

Pars----------------Recette----------------Fut apte

Société----------------Hélium

Terres----------------Coupé court----------------Bouse

Ville deSyrie----------------Invitation----------------AlléDéfavorisés----------------Dans le Tek----------------Mollusque

Montre----------------Directs----------------Machine

Apre----------------Dans le rôle

Pour rire----------------Silencieuse

Possessif----------------Société

Pronom----------------Ajustée

Tentai----------------Hardi (dés)

Béante----------------

EcoleRiche

----------------Nickel

Théâtre----------------Douleur

Peuple----------------Epaula

Etat----------------Végète

Sélénium----------------Possessif

Tresse----------------Imiter l’âne

Calife----------------Etonné----------------HarnaisSurface

----------------Noyau

Bâtiment----------------Fonça----------------Aperçue

Lisse----------------Dévoile

Cube----------------

Arme

Ecrire----------------

Avionstéléguidés

Aima----------------Semoule

Souverain----------------Osmium

Séduit----------------Chaîne TV

Fer----------------

CigarePolonium

----------------Bruit

Tarde----------------Caractère

Abris----------------

PoufféFixation

Imbécile----------------Données

Pénurie----------------Feuilleton

Région deFrance

----------------Bloc-notes

Touffue----------------Laïque----------------PronomFin de nuit----------------

Note

Voyelledouble----------------Cérium----------------Banque

Bourrique----------------

ImpôtChaîne TV----------------Démonstratif

Difficiles----------------

Lit

Défaut----------------Joue----------------FerCycle

----------------Aimables

Frapper----------------Acquis----------------DétourneNéon

----------------Blessures

Ultime----------------

Vile

Conjonction----------------Pronom(inv)

Outil----------------Scandium

Préposition----------------Fin de série

Béryllium----------------

FleuveFin desoirée

Sodium----------------Possessif

Cabine----------------

Pays

Rincée----------------Dans lalaine

Rédige----------------

Jaillit

Morne----------------Double----------------Thé anglaisDans lajetée

----------------Décore

Prend----------------

EteintPrix

----------------Eprouve

Règles----------------Elu----------------Ex-UE

Montre lesdents

----------------Partie

Lentille----------------

Mépris

Ile debeauté

----------------Cube

Crainte----------------Période

Emerges----------------

EtainAdeptes

----------------Adverbe

Périmètre----------------

Durée

Elections----------------Parcellement

Gorges----------------Pronom

Résolution

Page 19: LA COMPOSITION DU SECRÉTARIAT NATIONAL Intenses

Le Soird’Algérie Publicité Dimanche 25 janvier 2015 - PAGE 20

SOIR DE LA FORMATION

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l’Habitat, cherche emploi. Tél.: 0771 83 25 38–––––––––––––––

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malade couchante. Tél.: 0561 11 87 53

–––––––––––––––JF, ing. planif. et statis. financière, exp. 4 ans,maîtrise out. informat., cherche emploi, env.

Alger. Tél.: 0551 11 45 61–––––––––––––––

JH, 28 ans, ing. génie civil, 3 ans d’exp,cherche emploi. Tél.: 0775 18 66 75

–––––––––––––––TS en informat. de gestion, 5 ans d’expérience

administration, 2 ans communicationmarketing, permis de conduire, cherche emploi

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NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès et

les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera auxclasses privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peurd’attaquer le mal, autant quand il provient de la

ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

Conformément à la loi 06.12 du 12 jan-vier 2012 relative aux associations, il a étéprocédé au renouvellement de bureau del’association religieuse Ali Ibn Abi Taleb.Commune Timezrit daïra IsserBoumerdès.Agréé sous le n° 116 du 9 décembre 2014et sont élus :Président : Tahanouti AhcèneTrésorier : Tihachadine Belkacem

RENOUVELLEMENT DE BUREAU

R. 119417/B13

Page 21: LA COMPOSITION DU SECRÉTARIAT NATIONAL Intenses

Avant même qu’Abdelkrim Djaâdne commette en sourdine lafacétie de s’éclipser sans préve-nir, j’avais l’intention de raconter

une ou deux histoires que nous avionspartagées.

Je ne savais pas hélas qu’ellesprendraient la couleur de l’hommagepost-mortem, moi qui les concevaisjuste comme des séquences de men-tir/vrai, à l’instar de celle que j’ai déjànarrée dans le tout premier épisode decette série paru ici même le dimanche 9février 2014.

La chronique portait le titre pom-peux de «Où il est question de RainerMaria Rilke». J’y racontais la rencontreinopinée entre Djaâd et Derrida. Voici lepassage incriminé : «Bientôt nousvoyons arriver Jacques Derrida quej’avais connu dans des circonstancesque je relaterai plus loin. Il était accom-pagné d’un homme. Il nous remarqueet, sans attendre que nous venionsvers lui, il se dirige vers nous pournous saluer avec beaucoup d’humilitéet de simplicité. Je lui présenteAbdelkrim Djaâd et lui, l’homme quil’accompagnait comme étant son cou-sin. En référence au fait que Derridasoit né à El-Biar, en Algérie, Djaâd plai-sante : «Nous sommes tous un peucousins.» Et Derrida de répondre :«Mais en ce moment, ça va plutôt maldans la famille.»

Il avait, bien entendu, lu cette chro-nique et me confia que c’était l’évoca-tion d’un bon souvenir.

Abdelkrim Djaâd restera toujours,comme dans cette scène, un hommevif, incisif et raffiné, élégant et fonceur,la réplique prompte, à l’aise dans sesbaskets et dans ses neurones. Un faitdonne une idée de son ambition intel-lectuelle et de son sens de l’altitude. Il

n’y avait que lui pour créer, en 1987,après son éjection d’Algérie-Actualité,où il était la plume vedette, une boîte decommunication et la nommer Synapse.

En 1998, je crois, lui qui ne savaitpas rester tranquille, s’est mis en têtede fonder à Paris un mensuelEnsemble. Malgré les indescriptiblesdifficultés de l’entreprise, il y parvint.L’aventure ne dura guère mais c’estune autre paire de manches. Et il yaurait sans doute beaucoup à relatersur cette expérience.

Pour ma part, j’avais de son vivant leprojet de rapporter l’initiative que nousavions prise, Abdelkrim et moi, dans lecadre de ce journal, de demander uneinterview à Stéphane Hessel, qui n’étaitpas à l’époque la star absolue qu’ilallait devenir dans les années 2000. Ilm’échut de trouver les coordonnées deStéphane Hessel, et de prendre rendez-vous. Ce fut un jeu d’enfant, notrehomme étant sur le Minitel commen’importe quel quidam.

Stéphane Hessel avait alors despositions et des analyses iconoclastes,notamment sur la question de l’immi-gration et plus spécialement des sans-papiers, sur celle des droits del’Homme et, enfin, sur celle du conflitisraélo-palestinien. C’est ce qui en pre-mier lieu nous intéressait pour le jour-nal. Mais à cette singularité dans lepaysage intellectuel et politique fran-çais s’ajoutait cet atour, intellectuel,qu’il était aussi un personnage deroman, pour l’histoire d’où il venait. Ilétait le fruit d’une histoire d’amour tri-angulaire entre deux amis, Henri-PierreRoché et Frantz Hessel, avec HélèneGrund.

Franz Hessel et Helen Grund finirentpar se marier et engendrèrent StéphaneHessel. Henri-Pierre Roché, le troisiè-me larron, raconte cette histoire com-pliquée dans un roman autobiogra-phique intitulé Jules et Jim . Uneanecdote devenue populaire dès lorsque François Truffaut en fit un film.

Abdelkrim Djaâd et moi-mêmeavions tout cela à l’esprit le matin oùnous devions rencontrer chez luiStéphane Hessel. A 10 h tapantes,nous sonnâmes à sa porte, un apparte-ment dans un immeuble du 14e arron-dissement de Paris. Il nous ouvrit, déjàsur son trente et un. Chemise cravate,veste et tout l’apparat du diplomate. Jeme retourne vers Abdelkrim et jem’aperçois que lui aussi, comme à l’or-dinaire, était sur son trente et un. Tousses amis savent combien AbdelkrimDjaâd aimait se saper au point que,nous amusant avec quelques copains àdresser un hit-parade de la meilleuregarde-robe d’Alger, au début desannées 1990, nous désignâmes lasienne en tête sans hésiter.

Stéphane Hessel avait l’air sincère-ment heureux de recevoir des journa-listes algériens. L’interview se dérouladans l’élégance et la culture. Outre lefait de répondre à nos questions sur lafaçon dont le gouvernement devaitenvisager des solutions à propos del’immigration et de son corollaire, soninstrumentalisation par le Front natio-nal, il évoqua pour nous André Breton,Philippe Soupault, Max Ernest, ManRay et d’autres de ces poètes etartistes qui ont changé le monde.

Nous sortîmes de là assez sonnés.Au sens positif du terme, si tant estqu’existe ce sens positif.

Nous avions senti qu’il s’était passéquelque chose qui allait bien au-delà dela simple interview, dont nous avions,l’un et l’autre, une si courante pratiqueavec des personnes de toutes sortes.

Juste après la mort de StéphaneHessel en 2013, nous devions,Abdelkrim Djaâd et moi, au cours d’undéjeuner, évoquer cette rencontrecomme un bon souvenir partagé. Etcomme la première fois, nous nousappesantîmes davantage sur la teneurlittéraire du personnage que sur sespositions. Entretemps, il y eut tout leramdam fait par «Indignez-vous».

Toujours pour la réalisation de cedossier, nous dûmes, le lendemain,nous rendre à l’Assemblée nationalepour y rencontrer Julien Dray, députésocialiste. Abdelkrim Djaâd me dit, ensortant: «Tu vois la différence ?». Oui,la culture. Le bain culturel. Le goût et lesens de la culture. Quand on y baigne,la politique elle-même s’habille d’huma-nisme.

Il y aurait tant d’histoires de cegenre à raconter sur lui. Sa mort nousreplonge dans le souvenir douloureuxde celle de Tahar Djaout. Terribleépreuve qu’il a subie dans la pudeur,car cet homme de franchise était aussiun homme pudique. Un homme qui a,par son talent de plume et d’être social,pris tant de place de son vivant ne s’enva jamais complètement. Il nous laisse,en plus de celles qu’il a racontées lui-même dans ses romans et ses chro-niques, tant de choses à raconter surlui et avec lui.

A. M.

Par Arezki [email protected]

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Abdekka a gelé l’exploitation du gaz de schiste. Si ! Si ! Je tejure ! Je l’ai vu ! Il a bougé la tête deux fois. Latéralement. Amoins que ce soit pour dire…

… « S.V.P, je ne veux plus de soupe ! »

ça y est ! Les vautours sont sortis ! Comme dans uneBD de Lucky Luke. Ils sont perchés sur la plaque annon-çant l’entrée de la mythique ville de «Cactus Junction».Et ils ricanent plus fort depuis quelques heures. Depuisla défaite des Verts face au Ghana. Eux, ce sont bien sûrces «entraîneurs locaux». Ces machins qui sont audéveloppement du foot dans ce pays ce qu’est la mou-tarde de Dubaï à la ville et au savoir-faire de Dijon !Invités permanents de plateaux télés où ils semblentcamper avec sacs de couchage et brosses à dents, ilsdissèquent tous avec la même férocité rémunérée leserreurs de Christian Gourcuff. Ils s’étonnent à hautevoix perchée, avec des trémolos de faussets, sur l’aveu-glement du coach français. Sur le fait d’aligner encoreles momies Brahimi et Feghouli. Sur l’entêtement à ral-longer la durée de vie de Mehdi Lacen. Et sur un tasd’autres éclairages aveuglants de luminosité. Et si tufermais ta gueule quand même ? Ah ! Oui ! J’avaisoublié de vous préciser que, sur les prochaines lignesde cette chronique, j’allais être disons… un brin vulgai-re. Alors, c’est dit et avoué là. Je vais être vulgaire.Qu’est-ce que tu as aligné comme bilan, Allah yerhambabek, pour venir ouvrir ton clapet sur Gourcuff aujour-

d’hui ? Un nul contre la Belgique en amical ? Minable !Un titre de champion du monde militaire ? Minable !Neuf clubs pris en coaching et que tu as «réussi» à fairedescendre en division inférieure en une saison etdemie ? Super-minable ! Je ne prétends pas défendreGourcuff ! Je ne suis pas secrétaire général du fan-clubde Christian. Mais ferme ta gueule quand même !Vraiment, ferme ta gueule. L’Algérie a la chanceaujourd’hui d’avoir un coach cartésien, pas névrotiquepour un sou. L’Algérie a surtout la chance d’avoir unprésident de fédé rationnel et super-gestionnaire. Parceque pour les oublieux, ceux qui veulent réduireRaouraoua aux «affaires», au blé, au flouss, ceux-là, jeleur rappelle que la FAF avant Raouraoua, c’était l’à-peu-près, c’était l’affaire Karouf, c’était des Fennecs quise déplaçaient à l’étranger sans chaussures, c’était desproblèmes d’hôtellerie et de logistique. Alors, pédaledouce les consultants-entraîneurs ! Avant d’ouvrir votreclapet, posez sur la table votre bilan. Vous avez quoidans le ventre ? Tu peux te prévaloir de quoi avant devenir ouvrir ton bec sur Gourcuff ? Rien ? Alors, reste làoù tu es. Contente-toi d’analyser la dernière sortie en 32e

de finale de la coupe d’Algérie du FC Houma-Sur-Oued.Les choses sérieuses, comme l’équipe nationale, laisse-les aux gens sérieux. Et Gourcuff et Raouraoua sontdes gens sérieux. Jusqu’à preuve du contraire. Je fumedu thé et je reste éveillé, même sur le foot, le cauchemarcontinue.

H. L.

De l’art sanitaire et écologique de fermersa gueule quelquefois !

Rencontre entre AbdelkrimDjaâd et Stéphane Hessel