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Manif 19/03/09

UD 13 CGT

Joël

Gal

liay

St Chamas 19/02/2009

Pages 2 à 5: Journée de formation du 29/05/09 au Lycée G. Eiffel à Aubagne

Page 6: Jardins d'enfants: Communiqué Unsen CGT Page 7: Rased : où en sommes-nous ? Page 8: Agenda/Contacts/Réunions d'information syndicale

Avenir Dysphasie

Depuis sa cr�ation, en avril 1992, AVENIR DYSPHASIE Franceet ses Antennes r�gionales se pr�occupent des enfants et adoles-cents atteints de dysphasie.Ce trouble affecte environ 1% des enfants d’�ge scolaire soit plusde 600 000 personnes en France et se distingue, par sa s�v�rit�et ses caract�ristiques, des simples retards d’acquisition dulangage. Il perturbe gravement leurs apprentissages scolaires etprofessionnels et leur capacit� d’int�gration dans la vie sociale.Le groupe Avenir Dysphasie (AAD) est parrain� par MonsieurJean d'ORMESSON de l'Acad�mie Fran�aise et Monsieur HenriDES, auteur compositeur et interpr�te de chansons pour enfants.Comment fonctionne le groupe Avenir Dysphasie- Le Groupe Avenir Dysphasie est constitu�e de AAD France,de ses antennes r�gionales et de familles relais (antennes en coursde cr�ation).L'action globale de l'association est d�multipli�e sur l'ensembledu territoire gr�ce � l'action de l'ensemble de ses antennes quiportent le m�me message et les m�mes objectifs. Le Groupe AAD France comprend une vingtaine d'antennes enFrance. Chaque antenne r�gionale est constitu�e en association Loi de1901 et a conclu une convention de fonctionnement avec AADFrance.Elle d�finit localement les actions les plus efficaces pour r�pon-dre aux attentes des parents et des enfants, tout en respectant lesobjectifs d�finis par AAD France.AAD France, outre son r�le f�d�rateur, a deux activit�s : un r�lenational et un r�le local. Elle intervient aupr�s des pouvoirs publics, encourage les forma-tions nationales. Elle est le lien avec d'autres associationsinternationales et repr�sente le groupe aupr�s des milieux concer-n�s et en particulier de la FLA (F�d�ration fran�aise des troublessp�cifiques du Langage et des apprentissages). Sur le plan local, AAD France intervient sur l'Ouest et le sud del’�le de France et a donc des actions ponctuelles sur cette r�gion.AAD France, en outre, conseille, aide les familles dont la r�gionn'est pas couverte par une antenne.Les objectifs et lesré a lisa tions dugroupe Avenir Dys-phasie

Informer parents, m�de-cins, enseignants, r��du-cateurs, orthophonistesde la r�alit� des troublesdysphasiques et desautres troubles des ap-prentissages qui y sontg�n�ralement associ�spar le biais :

- de colloques - de r�unions d’informations - du journal PAROLES PAROLES : 2 num�ros par an ; - des plaquettes sur la dysphasieR�unir les enfants, rompre l'isolement des familles :Mettre en place des projets :AAD France et ses antennes participent ou poussent � la cr�ationde CLIS ou d’UPI ou de mise en place de SESSAD Troubles dulangage.Publication d’un guide � Jeunes en situation de handicap, del’�cole vers l’emploi �, fruit de la collaboration entre AAD et laFLA, aux �ditions Fabert (2004).Soutenir des actions :Militer pour une prise en charge pluridisciplinaire des enfants,l'occasion de rappeller notre " loi " triangulaire d'interaction :parents, enfants, �ducateurs, m�decins, r��ducateurs.Agir aupr�s des pouvoirs publics pour faire progresser la prise encharge (scolarit�, r��ducation) des enfants qui ne trouvent pasactuellement dans la quasi g�n�ralit� des cas, de solutions scolairesadapt�es : participation au plan d'action initi� par les Minist�resde la Sant� et de l'Education. Etablissement d'une liste nationale des centres de diagnostic et debilans sur la dysphasie.Etablissement d'une liste nationale des lieux de scolarisation. Action de sensibilisation aupr�s des �lus et rencontre avec lesminist�res pour l'application du plan d'action interminist�riel surles troubles du langage. Suivi des 28 mesures du plan d’action interminist�riel sur lestroubles du langage. Suivi de la mise en place des MDPH en r�gion et de la prise encompte des troubles du langage. Participation avec la FLA au CNCPH.Participation avec la FLA aux actions nationales ou r�gionales surles actions concernant les troubles des apprentissages. Favoriser la recherche :

participation � la diffusion d’information sur la dysphasie (ex.CHU Kremlin Bic�tre) relations suivies avec l’INSERM, l’INPES et les CHU pourfavoriser les th�mes li�s aux troubles du langage.

AVENIR DYSPHASIE PROVENCE

Espace CitoyenBd Robert Schuman 13300 SALON-DE-PROVENCEtribu.piasco@libertysurf.frCathy Piasco 04.90.55.32.63 et 06.12.03.98.88

site national : www.avenir-dysphasie.asso.fr

Journal du premier degré URSDEN Aix-Marseille Mars2009 pg 2

Que fait Coridys ?Assurer une veille scientifique, technique et juridique sur lestroubles des apprentissages et leurs prises en charge.D�velopper des Centres de Ressources.Diffuser de l’information : site internet, bases de donn�es,bibliographies, pr�ts d’ouvrages et d’outils, envois de docu-ments, organisation de conf�rences, transmissions de copiesd’articles scientifiques (convention avec le Centre Fran�aisd’exploitation du droit de copie).Accueillir, conseiller et orienter des familles et des adultesconcern�s. Accueillir et informer les professionnels.Organiser des groupes de parole et des ateliers de formationpour les parents et les enseignants.D�cloisonner les connaissances et les pratiques professionnellescompl�mentaires, en mettant en commun les exp�riences clini-ques, p�dagogiques et sociales.Favoriser les �changes entre les usagers et les professionnels end�veloppant la prise en compte de l’expertise des usagers,compl�mentaire de celles des professionnels.Soutenir des projets techniques ou institutionnels : d�veloppe-ment de logiciels ou de tests, cr�ation de classes ou de centressp�cialis�s.Agir aupr�s des responsables politiques et administratifs afind’am�liorer la situation des personnes souffrant de Troubles desApprentissages.Participer � diverses instances r�gionales, nationales et interna-tionales et � certains travaux d’�valuation. Collaborer � la miseen place des r�seaux de sant� dans le domaine des troubles desapprentissages. CORIDYS rassemble des praticiens, des chercheurs, des ensei-gnants, des institutions et des associations ainsi que des familleset des adultes concern�s par les troubles des apprentissages (etde fa�on plus g�n�rale les � dysfonctionnements neuropsycho-logiques �).Deux Centres de Ressources sont d�j� op�rationnels � Aix-en-Provence et � Paris. Des projets d'autres Centres de Ressourcessont en cours et l'Association apporte son aide au d�veloppe-ment d'institutions et de r�seaux de soins. CORIDYS est :- membre du Centre Technique National d’Etudes et de Recher-ches sur les Handicaps et les Inadaptations (C.T.N.E.R.H.I.).- membre associ� du Comit� d’Entente des Associations Repr�-sentatives de Personnes Handicap�es et de Parents d’EnfantsHandicap�s.- membre associ� de l’Association � Droit au Savoir �- Expert associ� du R�seau des Observatoires Locaux de laLecture.- Membre de l’Association Europ�enne de Dyslexie.- Agr�� par l’�ducation Nationale (B.O. n�39 du 28-10-2004)

La problématiqueLa situation des dyslexiques et des dysphasiques a motiv� lacr�ation de CORIDYS, mais il faut savoir que la liste despersonnes qui ont besoin de diagnostics neuropsychologiquespr�cis et de r��ducations bien cibl�es (associ�s � d'autres modesde prise en charge) est tr�s longue : elle comporte �galement lesdyspraxiques, dyscalculiques, hyperactifs, ceux qui souffrent detroubles attentionnels, de troubles de la m�moire, etc. Sontconcern�s : les traumatis�s cr�niens, infirmes moteurs c�r�braux,diab�tiques, insuffisants r�naux, �pileptiques, ainsi que les autis-tes et bien d'autres encore qui souffrent d'atteintes c�r�brales plusou moins graves en raison de maladies ou d'accidents vasculairesc�r�braux. De nombreuses maladies g�n�tiques ont une incidencesur le d�veloppement c�r�bral (X-fragile, Prader-Willi, Neurofi-bromatose, Myopathie de Duch�ne, etc).Pour toutes ces raisons, il appara�t urgent de cr�er, sur tout leterritoire, des R�seaux de Soins, articul�s aux Centres R�f�rentshospitaliers et � des Centres de Ressources. Il est �galementurgent de cr�er des classes sp�cialis�es (CLIS et UPI) pour lesenfants souffrant de troubles s�v�res.CORIDYS souhaite �tre l'un des acteurs de cette politique et ad�j� commenc� � la mettre en œuvre.

Ariel Conte et l'�quipe de Coridysariel.conte@aliceadsl.fr ou ariel.conte@coridys.asso.fr

Journal du premier degré URSDEN Aix-Marseille Mai 2009 pg 3

Pourquoi une association ?

L’association DyspraxiqueMais Fantastique se donne pour objectifs de : - rassembler, informer et aider toutes les familles touch�es par la dyspraxie ,- inciter les m�decins, les psychologues, les p�dagogues � s’interroger sur ces enfants” d�routants “afin que nos enfants soient diagnostiqu�s de mani�re pr�coce, soient pris en charge de mani�re adapt�e et suivent un cursus scolaire normal,- alerter les pouvoirs public a? n que la dyspraxie soit reconnue comme un handicap � part enti�re avec ses sp�cificit�s, et que s’en suive :

- la formation de r��ducateurs sp�cialis�s (orthoptistes, ergoth�rapeutes, psychomotriciens, orthophonistes, psychologues...),- la cr�ation de classes adapt�es ou de tout autre dis-positif permettant de garantir aux enfants dyspraxiquesune scolarit� normale et une formation professionnelle qui leur permettent d’acc�der � l’autonomie � laquelle ils peuvent pr�tendre de plein droit.

Pour que cesse la discrimination, l’exclusion, tous ensemble, mutualisons nos exp�riences, nos comp�tences, nos �nergies afin de cr�er un v�ritable r�seau d’entraide.

Rejoignez-nous..!.. Regroupons-nous !Adhérez à notre association

Association DyspraxiqueMais Fantastique95, rue d’Avron - 75020 ParisCourriel : info@dyspraxie.infohttp://www.dyspraxie.infot�l. national : 06 16 74 96 38t�l. relais DMF:

Notre association fait partie de la

F�deration des troubles du Langage et des Apprentissages

Association loi 1901 - Journal Officiel du 10 mai 2003

Que sont les dyspraxies ?

Ce sont des anomalies de la planification et de l’automatisation La r�alisation d’un geste r�sulte de la gestion coordonn�e et automatique de nombreux facteurs temporels et spatiaux qui font l’objet d’une pr�-programmation c�r�brale.Celle-ci est incompl�te, voire inexistante chez les dyspraxiqueset le geste ne devient jamais automatique et n�cessite toujours un contr�le volontaire extr�mement fatigant.Dans le cas de la dyspraxie visuo-spatiale, se rajoutent des trou-bles du regard, de la perception visuelle et de la repr�sentation de l’espace.

L’enfant dyspraxique con�oit bien les gestes mais n’arrive pas � La dyspraxie est un r�el handicap; Il faut bien conna�tre cette les organiser ni � les r�aliser de fa�on harmonieuse :- il est maladroit, lent et toutes ses r�alisations motrices et gra-phiques sont m�diocres, informes, brouillonnes,- il a besoin d’aide pour s’habiller et se laver, bien au-del� de l’�ge normal et m�me lors des repas (il ne sait pas couper sa viande et mange � salement �),

- il pr�sente un retard graphique important et durable (dysgra-phie), ses dessins sont pauvres et il acc�de difficilement � l’�criture cursive,- il a du mal � s’organiser dans son travail (pr�parer son carta-ble..) - il a du mal � utiliser une r�gle, une paire de ciseaux, une gomme

En cas de dyspraxie visuo-spatiale, il �prouvera des difficult�s dans toutes les t�ches o� les composantes spatiales sont importantes : g�om�trie, g�ographie, dyscalculie spatiale, lecture (lenteur)

Mais c’est un enfant intelligent, curieux et beau parleur qui apprend avec plaisir et

Mettre en place tr�s t�t des r�educations adapt�es :- orthoptie,- ergoth�rapie,- orthophonie,- psychomotricit�, - soutien psychologique.

Il faut surtout que les parents, enseignants et r�educateurs tra-vaillent de concert pour que les aides propos�es soient les plus coh�rentes et les plus efficaces possibles.

La dyspraxie est un r�el handicap; Il faut bien conna�tre cette pathologie :- pour comprendre et aider son enfant,- pour pouvoir l’expliquer � l’enfant lui-m�me, � ses professeurs, � son entourage afin de ne pas laisser s’installer de doute quand � ses capacit�s mentales, � sa bonne volont�, pour �viter qu’il ne d�veloppe des troubles du comportement et perde confianceen lui,- pour favoriser ses aptitudes particuli�res : la curiosit�, la m�moire, l’intelligence, la bonne performance � l’oral ainsi qu’une culture g�n�rale �tendue.

Troubles souvent associés- il peut avoir un trouble de la coordination motrice globale (TAC), il court, saute de fa�on d�sordonn�e, il tombe, se cogne.g�om�trie, g�ographie, dyscalculie spatiale, lecture (lenteur)- Il peut avoir un trouble de l’attention plus ou moins important.- Il peut avoir des probl�mes au niveau du langage oral,dyspraxie de la parole : il parle tard, il prononce ou articule mal,

Les manifestations les plus courantes Comment puis-je aider mon enfant ?

Que peut-on faire ?

Journal du premier degr� URSDEN Aix-Marseille Mai 2009 pg 4

On peut classer les dyspraxies selon la partie du corps concern� parles troubles des praxies (visuelle, oro-faciale, manuelle ). Selon queles troubles de la coordination se manifestent ou non lors de laconstruction d'objets, (dyspraxie constructive ou non constructive),selon que qu'il y a manipulation d'objets (dyspraxie id�atoire) oujuste mime (dyspraxie id�omotrice). Différentes formes de dyspraxie :La dyspraxie constructive concerne les activit�s o� l'on assemblediff�rents �l�ments : .Par exemple dans la vie courante : le bricolage, la couture, lamenuiserie.Ce sont �galement tous les jeux de construction comme les cubes,l�gos, clippos, m�canos, les puzzles..... La dyspraxie constructive visuo-spatiale qui associe :un trouble dans l'organisation du geste,un trouble du regard (avec ou sans trouble de la vision) qui se traduitpar des difficult�s dans l'organisation de la motricit� des globesoculaires (l'enfant a du mal � explorer un espace fixe et d�termin� �la recherche d'un ou plusieurs �l�ments, il n'arrive pas � fixer unecible d�termin�e, ni � suivre une cible mobile),un trouble de la construction de certains composants de la spatiali-sation( surtout espace � 2 dimensions: la feuille, le tableau ...),La dyspraxie constructive non visuo-spatiale, on peut alors aiderl'enfant avec des mod�les, sch�mas,

La dyspraxie non-constructive qui concerne des troubles de lasuccessivit� et de la s�quentialit� des gestes,La dyspraxie id�atoire qui correspond � des difficult�s d'utilisation

et de manipulations d'objets et d'outils ; exemple : utiliser untournevis, allumer des allumettes,La dyspraxie id�omotrice: difficult�s � r�aliser des gestes symboli-

ques et des mimes en l'absence de manipulations d'objet (faire chut,mimer l'action de jouer de la trompette...) imiter les gestes r�alis�spar un autre,

La dyspraxie de l'habillage : difficult�s � agencer, orienter oudisposer les v�tements lors de l'habillage (les habits sont enfil�s �l'envers) pour se boutonner, utiliser une fermeture Eclair, faire seslacets...),La dyspraxie orofaciale: difficult�s pour r�aliser des gestes simples

ou complexes des organes de la phonation et du visage (langue,l�vres, mimiques) ex: siffler, souffler les bougies, faire des bulles.....,mais aussi d�glutir.La dysgraphie dyspraxique: difficult�s pour �crire (pas d'automati-

sation de l'�criture li�e), Diff�rents types de dyspraxie peuvent s'associer, mais peuvent�galement �tre associ�s � d'autres troubles neuropsychologiques :troubles du langage �crit et oral (dysphasie, dyslexie),

Trouble D�ficit del’Attention/hyperactivit�(TDAH)

Le TDAH affecte 5% des enfants en �ge scolaire , 3% desadolescents et 1% des adultes.C’est le plus s�v�re des troubles touchant l’enfant avant 7 anspar ses cons�quences sur la vie sociale, scolaire et familiale.Le TDAH est un trouble chronique du d�veloppement souventaccompagn� de troubles anxieux ou de d�pression (20 � 50%)s’associe fr�quement � des troubles des apprentissage ( 20% descas), des troubles d’opposition provocation (40 � 60%), destroubles du sommeil ( 52% des cas) .Ce trouble est caract�ris� par des difficult�s � se concentrer, uneimpulsivit� marqu�e et une agitation incessante.

troubles de la m�moire,(mn�sique)troubles des fonctions ex�cutives : fonctions qui planifientl'ex�cution.troubles de l'attention avec ou sans hyperactivit�.

Une dyspraxie est un trouble sp�cifique du d�veloppementmoteur, il y a alt�ration du d�veloppement de la coordinationmotrice. Ces dysfonctionnements neuropsychologiques d'originepeu connue ne peuvent �tre d�pist�s que par un diagnostic pr�cis.

Dyspraxique Mais FantastiqueD�l�gu�es Territoriales des Bouches du Rh�neLuce.nocera@orange.fr06 12 66 95 38Membre du CA NationalPero.sophie@neuf.fr06 74 82 23 13

Journal du premier degré URSDEN Aix-Marseille Mai 2009 pg 5

UNSEN Cgt Educ'Action 263 rue de Paris (Case 549) 93515 MONTREUIL CEDEX

http://www.unsen.cgt.fr">www.unsen.cgt.frContact Presse : Nicole Hennache TEL. 01 48 18 81 47Patrick D�sir� TEL 06 81 25 52 07

Jardin d'éveil : ne pas se laisserendormir !

La secr�taire d'Etat charg�e de la famille, Nadine Moranovient d’annoncer la cr�ation, d�s la rentr�e 2009, de�Jardins d'�veil� pour les enfants de 2 � 3 ans.8000 places seront propos�es dans ces structures�alternatives� entre la cr�che et l’�cole.Ces structures pourront s’implanter dans les classes dematernelle, sans enseignants, pay�es par les collectivit�set les parents !Autonomes, ne d�pendant plus de L’Education nationale,elles seront donc directement en concurrence avec l’�colematernelle sans souci d’�galit� sur le territoire.Seule la volont� du d�sengagement de l’Etat peut expli-quer la cr�ation de structures priv�es, payantes, implan-t�es au gr� des choix locaux, � la place du maintien desstructures existantes gratuites, implant�es dans plus d’untiers des communes de France.Xavier Darcos affirme, quant � lui, que ces nouvellesstructures ne remettent pas en cause l’accueil des enfants� l’�cole maternelle.Mais pour la CGT Educ’Action c’est le d�but de la fin dela scolarisation � deux ans dans la droite ligne du rapportPapon.Depuis 10 ans des milliers de classes sont ferm�es dansles �coles maternelles et l’on peut craindre une diminutionde l’accueil des enfants entre 3 et 5 ans.Quand c’est possible, les parents privil�gient l’accueilcollectif gratuit.Le manque de places pour l’accueil des jeunes enfants estcriant, obligeant l’un des deux parents (souvent la m�re)� prendre un cong� parental non d�sir�.Le gouvernement veut, co�te que co�te, mettre en place: un �droit opposable au mode de garde�, donner lapossibilit� aux parents d’attaquer juridiquement la com-

mune qui n’aura pas

Plan d'acc�s pour Le Lyc�e G. Eiffel le 29/05/2009

donn� une solution de garde pour leurs enfants.Pour cela, les parents et les collectivit�s locales vont �tre mises� contribution mais sans donner � ces derni�res les moyensfinanciers de leurs nouvelles obligations.Des objectifs chiffr�s doivent �tre propos�s � une �ch�anceproche pour garantir un mode d’accueil de qualit� � tous lesenfants.Les parents doivent �tre les usagers et non les employeurs deces services.Les participations financi�res des parents doivent �tre abaiss�eset, � terme, c’est bien la gratuit� de l’accueil qui doit �treenvisag�e.C’est un v�ritable service public d’accueil des jeunes enfants dontnous avons besoin. Les parents doivent pouvoir en fonction desbesoins de leur enfant faire le choix du mode d’accueil.La scolarisation pr�coce est un rempart efficace contre l’�checscolaire pour les enfants issus des classes sociales d�favoris�es.Nous demandons l’abandon de la cr�ation des Jardins d’�veil etla possibilit� pour les parents qui le d�sirent de scolariser leurjeune enfant, d�s 2 ans, dans une �cole maternelle ou de pouvoirlui faire b�n�ficier d’un accueil public, collectif, gratuit.Montreuil, le 10 avril 2009

Mathieu DoDucJournal du premier degr� URSDEN Aix-Marseille Mai 2009 pg 6

La suppression � la rentr�e 2008 du samedi matin, c’est-�-dire de 2 heuresd’enseignement pour tous les �l�ves ( soit 3 semaines de classe sur l’ann�e)s’est accompagn�e pour tous les enseignants du primaire de la mise en placede 2 heures d’aide personnalis�e destin�es aux �l�ves en difficult�. Cetteaide, hors du temps scolaire, n�cessitant l’accord des parents, permet unereprise des notions non assimil�es en classe. Elle a servi d’alibi pourremettre en cause l’existence et les pratiques d’aides sp�cialis�es desRASED.En septembre, le ministre de l’Education Nationale annon�ait la suppressiondes RASED sur 3 ans et celle de 3000 postes � la rentr�e 2009. Suite �cette annonce de nombreuses actions ont �t� entreprises par les enseignantsmais aussi par les parents d’�l�ves, les professionnels proches de l’enfanceen difficult�, les acteurs de la vie publique, certains �lus : p�tition � sauvonsles RASED � (250 000 signatures), motions de conseils d’�coles et demunicipalit�s, manifestations de soutien, veill�es des �coles, informationsm�diatiques…..Le Minist�re de l’Education Nationale a sembl� alors revenir sur lasuppression des RASED, pr�cisant que les 3000 postes seraient transform�s,pour moiti� en �tant � s�dentaris�s � en classe, pour les 1500 autres endevenant des postes d’enseignants surnum�raires, toujours au service des�l�ves en difficult�.Ce discours rassurant masque mal une r�alit�:� de suppression de postes effective, puisque la carte scolaire �ferme� despostes RASED pour � cr�er � des postes s�dentaris�s en classe ou plac�sen surnum�raires.� de n�gation des missions sp�cifiques des enseignants sp�cialis�s au seindes RASED.- En effet, la � s�dentarisation en classe � n’est rien d’autre que la remisedans les classes d’enseignants sp�cialis�s, qui ne pourront plus aider queleurs propres �l�ves , alors que le fonctionnement d’un RASED permet, parla prise en charge en petits groupes, d’aider bien plus d’enfants � tous lesniveaux de l’�cole, de la maternelle au CM.Alors qu’ils sont pr�sent�s comme �personne ressource � pour leurscoll�gues, ces enseignants n’auront mat�riellement plus le temps ni lespossibilit�s de leur venir en aide. Ils ne pourront plus assurer le r�le de �lien � tenu aupr�s des parents comme des structures d’aide ext�rieures(CMPP, secteur m�dico-social).D’autre part, le choix des �coles o� ils sont affect�s a souvent �t� fait enfonction des postes vacants disponibles (retraites...), et non pas en fonctiondes besoins des secteurs.On peut donc craindre, au lieu de � l‘am�lioration � promise par leminist�re, une d�gradation du service rendu et de l’aide apport�e, cesremises en classe permettant surtout de ne pas recruter de nouveauxpersonnels (1500 postes en moins aux concours).- Les postes plac�s en � surnum�raires � , en apparence, ressemblent auxpostes de RASED d�j� en place.… On pr�sente comme nouveau un fonctionnement qui existait d�j� ou �taitd�j� possible d’apr�s les textes de loi ( l’IEN peut d�j� privil�gier des �colesen fonction de leurs besoins, les actions du RASED sont d�j� inscrites dansles projets d’�cole, les enseignants du RASED participent d�j� aux r�unionsdes �coles comme leurs coll�gues des classes) .

La diff�rence, c’est que les � ma�tres surnum�raires � n’exercent plus dansle cadre des RASED, auxquels ils sont seulement � rattach�s �, ce qui ned�finit clairement ni leurs missions ni leur cadre de travail ( avec le RASED,dans l’�cole..)La diff�rence, c’est que, dans certains secteurs, le � rattachement � une�cole� privera de l’aide sp�cialis�e des �coles qui jusqu’alors en b�n�fi-ciaient.La diff�rence, c’est enfin que ces postes � en surnombre � deviennent dum�me coup des postes � pr�caires �, leur attribution �tant r�visable chaqueann�e….O� est donc l’am�lioration de l’aide aux �l�ves en difficult� promise, o� estla volont� de lutte contre l’�chec scolaire ?Dans une p�riode o�, apr�s quelques mois d’exp�rimentation, les aidespersonnalis�es commencent � montrer leurs limites (des parents refusent leurreconduction ; des enseignants constatent leur inadaptation � certains �l�ves)- on affaiblit le dispositif RASED par les suppressions de postes- on r�duit aussi les missions des enseignants sp�cialis�s � la seule�rem�diation � apr�s coup aux difficult�s rencontr�es. Le travail de pr�ven-tion en maternelle, l’�tayage des plus fragiles en grande section, ou au d�butdu CP, qui permettaient d’�viter des difficult�s plus s�rieuses pour une bonnepartie d’entre eux, ne sont plus �voqu�s et sont rendus impossibles.Si les RASED s’affaiblissent ou disparaissent, l’effet en retour p�sera sur les�coles, les classes, les enfants et les familles : les �l�ves en grande difficult�n’auront plus d’autre choix que d’�tre pris en charge � l’ext�rieur de l’�cole.Or on sait que les structures (CMP, CMPP) sont d�j� satur�es, avec des listesd’attente et des d�lais qui augmentent. On sait que les prises en chargeext�rieures impliquent des probl�mes mat�riels (d�placements, co�ts…) pourdes familles d�j� fragilis�es.� Externaliser � la r�ponse � la difficult� ne r�soudra pas cette difficult� maisconstituera un abandon des missions de l’Ecole Publique.Que vont devenir tous ces enfants qui ne seront plus pris en petits groupesd’aide sp�cialis�e, qui ne pourront plus �tre � remis en selle � dans leurparcours scolaire , que l'�cole ne pourra plus prendre en compte dans leurdevenir, dans leur diff�rence, leur pluralit� ?Nous ne pouvons laisser modifier ainsi les missions de l’�cole publique,gratuite pour tous, porteuse de l’espoir de l’�galit�, sans r�agir.

C’est pourquoi nous continuons � demander le maintien et le d�veloppe-ment dans les d�partements de dispositifs RASED compos�s des 3types d’enseignants ayant re�u une formation sp�cialis�e approfon-die, longue, et qualifiante (ma�tres E charg�s des aides p�dagogiques,ma�tres G charg�s des aides r��ducatives, psychologues)

Texte adopt� au Conseil d’Administration de la FNAME du 20 mars2009, sur proposition de l’AME76FNAME c/o AGECA service bo�te postale 177, rue de Charonne75011 ParisTel: 08 71 27 50 29 fname@fname.fr www.fname.fr

Journal du premier degré URSDEN Aix-Marseille Mai 2009 pg 7

Je souhaite : • prendre contact• me syndiquer

Nom (Mme, Melle, M.)............................................................................................................Prénom .....................................................................................................................................Adresse personnelle ....................................................................................................................................................................................................................................................................Code postal Ville................................................................................... .... .... .... .... .... .... ....Tél. e-mail ................................ .... .... .... .... .... .... .... .... .... .... . .. .... .... .... .... .... .... .... .... .... .Corps ........................................................................................... .... .... .... .... .... .... .... .... .... .Ecole ...................................................................... .... .... .... .... .... .... .... .... .... .... .... .... .... ...Code postal......................................Ville.................................................................................... Sden-Cgt 13, Bourse Benoît Frachon, 23 bd Nedelec, 13003 Marseille - Tél. : 04.91.62.74.30

Pour plus d'information

Site Sden-CGT13: http://cgteducaix.ouvaton.org/:

Nous contacter: sdencgt13@wanadoo.fr

ursden.aixmlle@wanadoo.fr

04 91 62 74 30

premier degré: djpcandas@aol.com 04 42 40 09 29 ; 06 32 77 65 74

Le SDEN sur Gardanne :

AlineFabre : 06.62.78.99.13

NatachaBérard : 06.11.03.01.65

Le SDEN sur Arles :Hélène Nicolas: 06.14.79.20.42

N'hésitez pas à nous envoyer des informations, articles surle premier degré

Photos:

Mathieu Do Duc Joël Galiay

Philippe LyonnetUD CGT 13

Permanences à l'IUFM :

BOURSE DU TRAVAIL CGT Aix-Provence 04 42 23 29 76 : tous les mardis de 17h à 19h

SITE CANEBIERE : tous les mardis de 11h30 à 13h00

SITE AIX : les mercredis de 11h45 à 13h30

les jeudis de 12h30 à 14h00

Contacts :

Emmanuel Arvois: manu-deux@wanadoo.fr

Jacques Candas: djpcandas@aol.com (premier degré)

Joël Galiay: joel.galiay@wanadoo.fr

Christian Zariquiegui: Christianzariquiegui@wanadoo.fr

Réunions d'information syndicale (ouvertes aux PE etinstituteurs des Bouches du Rhône):Mercredi 06/05/09 à Port de Bouc (UL) (9-12h)Mardi 19/05/09 à Marseille (Bourse B. Frachon, BdNedelec, 13003 Marseille) (17-20H)Stage syndical sur les troubles "dys":Vendredi 29/05/09 au lycée Eiffel Aubagne

Manif29/01/09

Joël Galliay

Journal du premier degré URSDEN Aix-Marseille Mai 2009 pg 8