1 Le Phare – Familles face à la drogue : Le Phare – Familles face à la drogue : APPRENDRE À...

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Le Phare – Familles face à la drogue :Le Phare – Familles face à la drogue :

APPRENDREAPPRENDRE

À NOS ENFANTSÀ NOS ENFANTS

À DIRE NON À DIRE NON

À LA DROGUE :À LA DROGUE :

UN ENJEU CAPITALUN ENJEU CAPITAL

POUR LEUR AVENIR POUR LEUR AVENIR ©©

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LE CONSTAT :LE CONSTAT :Malgré les efforts entrepris depuis 20 ans pour

réduire «L'OFFRE DE DROGUE» la vaguetoxicomaniaque ne cesse de progresser en Europe. Lesjeunes en sont les premières victimes et de plus en plustôt. Aujourd'hui en France :

A 11 ans : 41 % des enfants sont abstinentsA 15 ans : 13 % des enfants sont abstinentsA 17 ans : 1 jeune sur 2 est usager de drogue(s)

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LE CONSTAT :LE CONSTAT :Le cannabis est la troisième drogue la plusconsommée en France. On compte aujourd'hui :

● 12,4 millions d'expérimentateurs● 3,9 millions d'usagers occasionnels,● 1,2 million d'usagers réguliers● 550 000 usagers quotidiens. ● 69 % des usagers quotidiens ont entre 18 et 25 ans. ● Le coût social du cannabis est de 919 millions d'europar an en France.

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Comment en est-on arrivé là ?Comment en est-on arrivé là ?

«L'action des Pouvoirs Publics s'est concentrée sur les usagesproblématiques de drogues, au détriment de la préventiondes usages simples. Ce postulat, contestable au regard desdonnées scientifiques aujourd'hui disponibles...a encouragéla demande de drogues en banalisant les premièresconsommations et en affaiblissant l'interdit qui pesait surcelles-ci. Ceci d'autant plus fortement que le discours despouvoirs publics sur le sujet à parfois manqué de cohérenceet de clarté». François FILLON

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LE CHOIX :LE CHOIX :

AGIR SUR LA DEMANDE DE DROGUEEST LA SEULE ISSUE

POUR STOPPER LA PROGRESSION CHEZ LES JEUNES GENERATIONS :

La famille doit être désormais au coeur du dispositif de prévention

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Les propositions de l'Etat :Les propositions de l'Etat :

1) « Mettre l'accent sur la prévention des entrées enconsommation des drogues illicites et des abusd'alcool chez les enfants et les jeunes.

2)Combattre les attitudes qui contribuent à banaliserces comportements d'usage et d'abus d'alcool.

3) Réaffirmer l'interdit et renforcer ainsi les parentsdans leur légitimité à l'imposer à leurs enfants ».

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Comment les parents peuvent-ils Comment les parents peuvent-ils agir aujourd'hui?agir aujourd'hui?

Au delà des discours officiels actuels qui sontmanifestement en rupture avec les principesétablis par l'équipe précédente, que pouvonsnous faire pour être écoutés par nos enfants ?

D'ABORD EN FINIR AVEC LA BANALISATION

DE L'USAGE DES DROGUES.

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Le credo officiel de la banalisation de Le credo officiel de la banalisation de la drogue depuis 1998 :la drogue depuis 1998 :LE PREMIER PRINCIPE :

1 ) Une société sans drogue ça n'existe pas.«Il n'y a pas de société sans drogue, il n'y en ajamais eu. Il n'y a pas de solution miracle, ni enFrance, ni dans d'autres pays. En revanche, ilexiste des réponses efficaces afin d'éviter lesconsommations dangereuses et de réduire lesrisques lorsqu'il y a usage».

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Le credo officiel de la banalisation de Le credo officiel de la banalisation de

la drogue depuis 1998 la drogue depuis 1998 ::

LE DEUXIÈME PRINCIPE :

2 ) Se droguer est un comportement universel :

«On le retrouve à toutes les époques et danstoutes les civilisations. La prévention doit tenircompte de l'universalité de ce comportementcomme aux aspects conjoncturels de celui-ci».

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Le credo officiel de la banalisation de Le credo officiel de la banalisation de

la drogue depuis 1998 la drogue depuis 1998 ::

LE TROISIEME PRINCIPE :L'USAGE SIMPLE N'EST PAS DANGEREUX

«L'usage simple est la consommation d'une substance psychoactivequi n'entraîne ni complication pour la santé, ni trouble ducomportement ayant des conséquences nocives pour soi ou pourautrui. Il en est ainsi chez les adolescents et les jeunes qui essayentles drogues illicites PAR CURIOSITE ou qui consomment avec lesautres par EFFET D'ENTRAINEMENT. Beaucoup en resteront àune unique expérience ou n'auront qu'une consommationoccasionnelle en petite quantité».

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Conséquence de ce 3ème principe :Conséquence de ce 3ème principe : Cette définition de l'usage simple est une

levée de l'interdit parental.

Elle s'attaque à la barrière naturelle que constitue la peur de porter atteinte à son intégrité physique et psychique.

En l'associant à un comportement propre à la jeunesse, elle le valide :

SE DROGUER N'EST PLUS UN TABOU : L'ABSTINENCE LE DEVIENT .

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Le credo officiel de la banalisation de Le credo officiel de la banalisation de la drogue depuis 1998 :la drogue depuis 1998 :

LE QUATRIEME PRINCIPE :

La prévention primaire n'est pas nécessaire3 ) Ce n'est pas le produit qui est dangereux mais son usage. Laprévention porte sur la maîtrise de l'usage : l'usage simple neposant pas de problème, la prévention primaire du NON USAGEn'est pas nécessaire. La prévention porte désormais sur :

● L'usage nocif et sa conséquence : injonction thérapeutique● La dépendance et ses conséquences: substitution, sevrage etabstinence forcée. Les abuseurs nocifs et les dépendants sont desvictimes et des malades qu'il convient de soigner.

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Les parents ont-ils plus qu'hier les moyens Les parents ont-ils plus qu'hier les moyens de répondre à cette demande ?de répondre à cette demande ?

AUJOURD'HUI, NON :

Légitimer l'interdit parental ne suffit pas :

«Je ne veux pas que tu te drogues » sera compris et accepté si les principes qui le

justifient sont validés par l'Etat.

L'ÉTAT doit remettre en cause les principes de la banalisation de l'usage de drogue AVANT de légitimer l'interdit parental.

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Les parents ont-ils plus qu'hier les moyens Les parents ont-ils plus qu'hier les moyens de répondre à cette demande ?de répondre à cette demande ?

AUJOURD'HUI, NON :

TANT QUE L'USAGE SIMPLE N'EST PAS CONSIDÉRÉ COMME UN COMPORTEMENT

À RISQUE ET DONC NOCIF.

L'ÉTAT doit D'ABORD remettre en cause l'échelle des risques admise aujourd'hui par une partie des experts scientifiques et par ceux qui prônent la dépénalisation de l'usage de drogue.

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Les parents ont-ils plus qu'hier les moyens Les parents ont-ils plus qu'hier les moyens de répondre à cette demande ?de répondre à cette demande ?

AUJOURD'HUI NON :Si se droguer est admis par l'état comme un comportement universel, alors « Interdire de se droguer » va à l'encontre de ce droit universel.

L'ÉTAT DOIT ADMETTRE QUE « Se droguer est un comportement à risque qui nuit à l'intégrité physique et psychique de l'individu ».

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Se droguer n'est pas un comportement universel !

SE PROTEGER DE CE QUI PEUT NUIRE A SON INTÉGRITÉ

PHYSIQUE ET PSYCHIQUE EST « LE » COMPORTEMENT UNIVERSEL DU MONDE

VIVANT.

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Une société sans drogue ? Un choix de société

LES DROGUES ONT TOUJOURS EXISTÉ SUR NOTRE PLANETE

SEULES LES SOCIETES QUI

EN PRÉSERVENT

LEUR JEUNESSE

PRÉSERVENT

LEUR AVENIR