VERS UNE NOUVELLE ÉCONOMIE AFRICAINENovembre 2012
SOMMAIRE
Partie 1Une croissance économique soutenue en Afrique subsaharienne (AfSS)
Partie 2… Qui reste à pérenniser
Partie 3Mais une croissance qui séduit et favorise le développement
du Capital‐Investissement
Partie 4Et qui stimule le développement des entreprises africaines
2NOVEMBRE 2012‐ VERS UNE NOUVELLE ECONOMIE AFRICAINE
1UNE CROISSANCE ÉCONOMIQUE SOUTENUE
EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE (AfSS)
3NOVEMBRE 2012‐ VERS UNE NOUVELLE ECONOMIE AFRICAINE
LA CROISSANCE S’INSTALLE DURABLEMENT
• La croissance africaine se caractérise par de bons indicateurs macroéconomiqueso Inflation en diminution : de 15% en 2000 à 8,1% en 2011o maitrise de la dette extérieure : de 63% du PIB en 2000 à 22,2% en 2012
• Et se fonde sur plusieurs phénomènes structurels, démographiques et géographiques :1. la croissance des exportations2. l’amélioration des termes de l’échange,3. une demande intérieure soutenue
o une consommation finale en progression o une croissance des investissements publics et privés
4. une croissance démographique importante et une urbanisation croissante5. des transferts de migrants significatifs et constants
Le PIB réel des pays d’Afrique subsaharienne (AfSS) a augmenté en moyenne de 3,4% par an entre 1990 et 2010, passant de 273 à 573 milliards USD.
NOVEMBRE 2012‐ VERS UNE NOUVELLE ECONOMIE AFRICAINE 4
1. LA CROISSANCE DES EXPORTATIONS
+ 117% entre 2000 et 2010. Elles représentent 33% du PIB en 2011, contre 26% en 1990.
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Indice Base 10
0 en
200
0
Sources : World Bank Indicators, CNUCED
Exportations de biens et services (% du PIB)
Indice du volume des exportations(2000=100)
NOVEMBRE 2012‐ VERS UNE NOUVELLE ECONOMIE AFRICAINE 5
2. L’AMÉLIORATION DES TERMES DE L’ÉCHANGE
+ 60% entre 2000 et 2010
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Indice base 100 en
2000
Source : CNUCED 2011
Evolution des termes de l'échange en AfSS
NOVEMBRE 2012‐ VERS UNE NOUVELLE ECONOMIE AFRICAINE 6
… SOURCE D’UNE ENTRÉE PLUS IMPORTANTE DE DEVISES
Entre 2004 et 2012, les réserves de change des pays d’Afrique subsaharienne ont augmenté de 60%.
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2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
Mois d
'impo
rtation de
biens et services
Source : World Economic outlook avril 2012 (IMF)
Réserves de change des pays d'Afrique subsaharienne
NOVEMBRE 2012‐ VERS UNE NOUVELLE ECONOMIE AFRICAINE 7
3. L’AUGMENTATION DE LA CONSOMMATION FINALE DES MÉNAGES
+ 4,4% en moyenne par an entre 2000 et 2010
050100150200250300350400450
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
En m
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SD con
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ts
Source : Africa Development Indicators, 2011
Dépenses de consommation finale en Afrique subsaharienne
NOVEMBRE 2012‐ VERS UNE NOUVELLE ECONOMIE AFRICAINE 8
… ET DES INVESTISSEMENTS PUBLICS ET PRIVÉS RENFORCENT LA DEMANDE INTÉRIEURE.
+109% en 10 ans
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En M
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SD con
stan
ts
Source : World Bank Indicators, 2012
FBCF du secteur public et privé
FBCF du secteur privé, en % du PIB
Investissements publics et privés
NOVEMBRE 2012‐ VERS UNE NOUVELLE ECONOMIE AFRICAINE 9
4. LES TRANSFERTS DE MIGRANTS
Source importante de revenu pour les ménages locaux, ils s’élevaient à 21,6 milliards USD en 2010, soit près de la moitié des flux d’aide publique au développement.
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1%
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Milliards U
SD
Source : UNCTAD 2011
Envois de fonds des migrants en direction des pays d'Afrique subsaharienne
En USD courants
En % du PIB
NOVEMBRE 2012‐ VERS UNE NOUVELLE ECONOMIE AFRICAINE 10
UNE CROISSANCE DÉMOGRAPHIQUE IMPORTANTE, SURTOUT DANS LES VILLES, QUI SE TRADUIT PAR UNE AUGMENTATION DU TAUX D’ACTIVITÉ
+71% ces 20 dernières années Urbanisation : 36% en 2011 contre 28% en 1990
69,4%
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2011
Millions
Source : World Bank Indicators
Population totale
Population urbaine
Taux d'activité
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2UNE CROISSANCE A PERENNISER
12NOVEMBRE 2012‐ VERS UNE NOUVELLE ECONOMIE AFRICAINE
LA CROISSANCE EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE DEMEURE HÉTÉROGÈNE, FRAGILE ET INSUFFISANTE
• Une croissance hétérogène : les 48 pays d’Afrique subsaharienne ne font pas face aux mêmes problématiques de développement.
o la différence de PIB entre les pays à revenu intermédiaire et les Etats fragiles a doublé en 20 ans.
• Une croissance fragile : la prépondérance des exportations de matières premières fragilise les économies peu diversifiées en les exposant à la volatilité des cours mondiaux.
o Hors Afrique du Sud, les pays d’Afrique subsaharienne réalisent au moins 75% de leurs exportations avec seulement 8 produits.
o Dans 6 d’entre eux, un seul type d'exportation représente 85% des exportations totales.
• Une croissance insuffisante : les écarts de développement avec les autres régions du monde demeurent significatifs.
o En 2011, l’IDH africain demeure inférieur de 52% à l’IDH nord‐américain, contre 56% en 1980.
13NOVEMBRE 2012‐ VERS UNE NOUVELLE ECONOMIE AFRICAINE
1. UNE CROISSANCE INÉGALEMENT RÉPARTIE
Le FMI distingue 4 groupes de pays:• Pays pétroliers : Angola, Cameroun, Tchad, Congo, Guinée Equatoriale, Gabon, Nigeria• Pays à revenu intermédiaire : Botswana, Cap Vert, Ghana, Lesotho, Maurice, Namibie,
Sénégal, Seychelles, Afrique du Sud, Swaziland, Zambie• Pays à faible revenu : Bénin, Burkina Faso, Ethiopie, Gambie, Kenya, Madagascar,
Malawi, Mali, Mozambique, Niger, Rwanda, Sierra Leone, Tanzanie, Ouganda• Etats fragiles : Burundi, République centrafricaine, Comores, République Démocratique
du Congo, Côte d'Ivoire, Erythrée, Guinée, Guinée‐Bissau, Libéria, Togo, Zimbabwe
14NOVEMBRE 2012‐ VERS UNE NOUVELLE ECONOMIE AFRICAINE
EN TÉMOIGNENT LES ÉCARTS ENTRE LES TAUX DE CROISSANCE DE CES GROUPES DE PAYS…
15
> à 10 points de pourcentage, comme entre 2000 et 2005
‐10,0
‐5,0
0,0
5,0
10,0
15,0
20,0
Source : World Bank Indicators, 2012
Taux de croissance du PIB en AfSS
Pays pétroliers
Pays à revenu intermédiaire
Pays à faible revenu
Etats Fragiles
Afrique subsaharienne
NOVEMBRE 2012‐ VERS UNE NOUVELLE ECONOMIE AFRICAINE
…ET L’ÉVOLUTION DU PIB DEPUIS 20 ANS.
16
De 1990 à 2010, l’écart de PIB entre les pays à revenu intermédiaire et les Etats fragiles a presque doublé, s’établissant à 201 milliards USD en 2010 contre 104 en 1990.
0
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Milliards
Source : World Bank Indicators, 2012
PIB en dollars constants (2000) en AfSS
Pays pétroliers
Pays à revenu intermédiaire
Pays à faible revenu
Etats Fragiles
NOVEMBRE 2012‐ VERS UNE NOUVELLE ECONOMIE AFRICAINE
2. UNE CROISSANCE FRAGILE…
• Les exportations des pays d’Afrique subsaharienne sont composées en grande partie de matières premières non transformées. Cette stratégie présente d’importants inconvénients.
o Syndrome hollandais : sur‐appréciation des taux de change qui handicape l’export des secteurs manufacturiers
o Accaparement des investissements et délaissement d’autres secteurs (plus) productifso Exposition au retournement des cours internationauxo Faibles effets d’entrainementso Kleptocratie – guerres civiles
• De plus, l’Afrique subsaharienne éprouve un besoin très important d’infrastructures. o Elle a notamment besoin d’accroître de 7 000 Mwatt sa capacité annuelle de production d’électricitéo La Banque mondiale évalue les investissements nécessaires à 93 milliards USD par an, dont 40% pour
l’énergie.
17NOVEMBRE 2012‐ VERS UNE NOUVELLE ECONOMIE AFRICAINE
...REPOSANT ESSENTIELLEMENT SUR LES EXPORTATIONS DE MATIÈRES PREMIÈRES
18
0102030405060708090
0,00%10,00%20,00%30,00%40,00%50,00%60,00%70,00%80,00%90,00%100,00%
Tanzania
Madagascar
Djibou
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Zimbabw
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Congo, Dem
. Rep
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Lesotho
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Mali
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Cote d'Ivoire
Cape
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Ghana
Mauritanie
Congo, Rep
.Ch
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Nom
bre de produits représentant 75% des exportations
En part d
es exportatio
ns
Source : Africa Development Indicators –Factoid 2011
Diversification des exportations des pays d’AfSS en 2009
Part du top 3 des produits exportés dans lesexportations totales
Nombre de produits représentant plus de75% des exportations
Pour 3/4 des pays d’AfSS, les 3 premiers produits exportés sont des matières premières, représentant en moyenne 2/3 des exportations.
NOVEMBRE 2012‐ VERS UNE NOUVELLE ECONOMIE AFRICAINE
3. UNE CROISSANCE INÉGALEMENT RÉPARTIE QUI NE S’ACCOMPAGNE PAS TOUJOURS DU DÉVELOPPEMENT
• L’Afrique subsaharienne affiche le taux d’extrême pauvreté le plus important de la planète malgré une diminution de 10 points en 20 anso Entre 1990 et 2000, la part de la population vivant avec moins de 1,25 USD/jour est passée de 56,5% à
47,5%o Cependant, la croissance démographique fait que le nombre absolu de pauvres a augmenté de 33% sur
cette même période.
• Pour qu’elle génère du développement humain, la croissance économique doit être plus intégrée et redistributive. Des pays, comme la Guinée Equatoriale illustrent que ce n’est pas toujours le cas. Entre 1990 et 2010: o le revenu par habitant a été multiplié par 16, o tandis qu’il demeure le 13ème pays à l’espérance de vie la plus faible au monde (51 ans).
19NOVEMBRE 2012‐ VERS UNE NOUVELLE ECONOMIE AFRICAINE
QUI SE TRADUIT PAR DES INÉGALITÉS IMPORTANTES
20
0,0%
10,0%
20,0%
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40,0%
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60,0%
70,0% 60,8%
20,9%
8,7% 4,7% 4,8%
36,5%
24,0%
9,9% 10,8%18,8%
Source : AfDB Market Brief (2011)
Population et distribution du revenu par classes en Afrique
Population Revenu
En 2010, 6 des pays les plus inégalitaires de la planète étaient en AfSS, particulièrement en Afrique australe.
Après l’Amérique latine, c’est la deuxième région du monde avec le plus d’inégalités.
NOVEMBRE 2012‐ VERS UNE NOUVELLE ECONOMIE AFRICAINE
ET NE PERMET PAS À L’AFRIQUE SUBSAHARIENNE DE RÉDUIRE L’ÉCART AVEC LES BIC OU LES PAYS DE L’OCDE
L’écart d’espérance de vie s’est accru ces 40 dernières années,
passant de 14,6 ans en 1970 à 19 ans en 2011.
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Nom
bre d'an
nées
Source : UNDAES 2011
Différence d'espérance de vie
Différence AfSS ‐ OCDE
Différence AfSS ‐ Brésil
Différence AfSS ‐ Chine
Différence AfSS ‐ Inde
NOVEMBRE 2012‐ VERS UNE NOUVELLE ECONOMIE AFRICAINE 21
UNE CROISSANCE ENCORE INSUFFISANTE
L’espérance de vie en AfSS a augmenté de 10 ans depuis 1970 pour s’établir à 54 ans en 2011. Cependant ce chiffre demeure faible au regard de la performance des
autres régions.
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Nom
bre d'an
nées
Source : UNDAES 2011
Espérance de vie à la naissance
Brésil
Chine
Inde
AfSS
OCDE
NOVEMBRE 2012‐ VERS UNE NOUVELLE ECONOMIE AFRICAINE 22
…POUR LUTTER EFFICACEMENT EN FAVEUR DE LA RÉDUCTION DE LA PAUVRETÉ
L’écart de développement entre l’AfSS et les autres régions du monde peine à se résorber, malgré une augmentation de 25% de l’IDH africain sur les 30 dernières
années.
00,10,20,30,40,50,60,70,80,91
1980 1985 1990 1995 2000 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
Source : PNUD 2012
Indice de Développement Humain
Asie
Amérique du Nord
Afrique subsaharienne
NOVEMBRE 2012‐ VERS UNE NOUVELLE ECONOMIE AFRICAINE 23
EN CONCLUSION, LA CROISSANCE AFRICAINE DOIT ÊTRE PLUS INCLUSIVE
• L’Afrique dispose de la plus jeune population au monde, et elle croît rapidemento 200 millions d’habitants âgés de 15 à 24 ans en 2011o 10 millions de nouveaux arrivants sur le marché de l’emploi chaque annéeso près d’un milliard de demandeurs d’emplois en 2040
• Un chômage de masse conjugué à une population fortement urbaine peut avoir de graves conséquences en termes politique et social.
• Une croissance inclusive, génératrice d’emplois, nécessite le développement du secteur privé qui est à l’origine de 90% des emplois dans les pays en développement.
24NOVEMBRE 2012‐ VERS UNE NOUVELLE ECONOMIE AFRICAINE
FOCUS SUR LES ZONES D’INTERVENTION D’I&P
Catégories Pays d'intervention en 2012
Pays exportateurs de pétrole Cameroun
Pays à revenu intermédiaire
Ghana
Maurice
Namibie
Sénégal
Pays faible revenu
Bénin
Burkina Faso
Madagascar
Mali
Niger
Ouganda
Pays fragiles
Comores
Congo, Rép. dém. du
Côte d'Ivoire
Mauritanie
Togo
NOVEMBRE 2012‐ VERS UNE NOUVELLE ECONOMIE AFRICAINE 25
DES TAUX DE CROISSANCE PLUS FAIBLES MAIS AUSSI VOLATILS QUE DANS LE RESTE DE L’AFRIQUE SUBSAHARIENNE
‐1%
0%
1%
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3%
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5%
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
Source : World Bank Indicators, 2012.
Croissance du PIB par habitant
I&P
AfSS hors I&P
Env. 2,3% de croissance en 2010
NOVEMBRE 2012‐ VERS UNE NOUVELLE ECONOMIE AFRICAINE 26
ET UN NIVEAU DE VIE PAR HABITANT QUASIMENT IDENTIQUE
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2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
En USD
con
stan
ts
Source : World Bank Indicators, 2012
PIB par habitant
I&P
AfSS hors I&P
< à 900$ par habitant
NOVEMBRE 2012‐ VERS UNE NOUVELLE ECONOMIE AFRICAINE 27
3UNE CROISSANCE QUI SÉDUIT ET FAVORISE LE
DÉVELOPPEMENT DU CAPITAL‐INVESTISSEMENT
28NOVEMBRE 2012‐ VERS UNE NOUVELLE ECONOMIE AFRICAINE
3 FAITS MAJEURS SONT À NOTER
1. Le secteur progresse de façon significative et connaît de belles perspectives
2. La répartition du capital investissement évolue et ses cibles changent
3. Les Investissements directs à l’étranger vont croissants
NOVEMBRE 2012‐ VERS UNE NOUVELLE ECONOMIE AFRICAINE 29
1. LE CAPITAL‐INVESTISSEMENT PROGRESSE EN AFRIQUE
• Sur la période 2008‐2011, l’Afrique subsaharienne a accueilli en moyenne 4,4% des fonds levés pour l’ensemble des pays émergents, représentant 3,1% des investissements (la zone majeure restant l’Asie).
• Avec plus de fonds inférieurs à 100 millions de dollars et moins de fonds supérieurs à 1 milliard de dollars que pour le reste des pays émergents.
• Rapportée au PIB, l’activité du capital investissement en AfSS a été comparable à celle des BRIC en 2008 et 2009 (soit 0,29% et 0,15% du PIB).
30NOVEMBRE 2012‐ VERS UNE NOUVELLE ECONOMIE AFRICAINE
LA CRISE ÉCONOMIQUE A RALENTI LES FLUX, SANS LES TARIR
31
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En m
illions de do
llars EU
Levée de fonds et investissement en Capital‐Investissement en Afrique subsaharienne
Levée de fonds Investissements
1,3 milliard de fonds levés pour 1 milliard investi en capital‐ investissement en 2011
NOVEMBRE 2012‐ VERS UNE NOUVELLE ECONOMIE AFRICAINE
LE SECTEUR CONNAÎT DE BELLES PERSPECTIVES
• 67 % des limited partners interrogés jugent l’Afrique attractive en 2011
• 50 % prévoient d’effectuer des investissements en Afrique subsaharienne d’ici 2013.
• Un nombre croissant de très grandes entreprises font figurer le continent africain parmi leurs premières cibles stratégiques.
32NOVEMBRE 2012‐ VERS UNE NOUVELLE ECONOMIE AFRICAINE
2. LA RÉPARTITION DU CAPITAL‐INVESTISSEMENT SUR LE CONTINENT ÉVOLUE
• L’activité reste concentrée sur une poignée de marchés: Afrique du Sud, Kenya, Nigeria…
• Mais une diversification est à l’œuvre : ces trois pays en 2010 ne représentaient plus « que » 56% du nombre total d’investissements (contre 74% et 73% en 2008 et 2009)
• Parmi les nouveaux pays d’attraction: Bénin, Congo, Ghana, Liberia, Madagascar, Tanzanie...
33NOVEMBRE 2012‐ VERS UNE NOUVELLE ECONOMIE AFRICAINE
LES CIBLES CHANGENT
Le secteur bancaire et celui des infrastructures tiennent une place prééminente dans l’espace du capital‐investissement.
En 2010, toutefois, plus de la moitié des opérations ont été réalisées dans des secteurs comme les produits alimentaires la santé et les médias et télé‐communications
27%
18%
13%
10%
9%
9%
5%9%
Répartition sectorielle des investissements en Afrique subsaharienne (2009 ‐ 2010)
Infrastructure
Banking & FinancialServices
Industrials &Manufacturing
Services
Energy & NaturalResources
Media & Telecom
Agribusiness
Other
NOVEMBRE 2012‐ VERS UNE NOUVELLE ECONOMIE AFRICAINE 34
3. UN DÉVELOPPEMENT SIGNIFICATIF DES INVESTISSEMENTS DIRECTS À L’ÉTRANGER
X 5 à destination de l’Afrique subsaharienne depuis 2000, soit 3 000 milliards USD investis en l’espace de 10 ans.
0
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2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
Milliards
Source : UNCTAD 2011
Flux entrants d'investissements direct à l'étranger, en Afrique subsaharienne
En dollars EU courants, taux de changecourants
% de PIB
NOVEMBRE 2012‐ VERS UNE NOUVELLE ECONOMIE AFRICAINE 35
EN TÉMOIGNE LE NIVEAU DES INVESTISSEMENTS PRIVÉS DANS LES TÉLÉCOMS
X 4 entre 2000 et 2009, s’établissant à 12 milliards USD en 2009.
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2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009
En m
illiards U
SD cou
rants
Source : World Bank Indicators, 2012
Investissements dans le secteur des télécoms avec une participation privée en Afrique subsaharienne
NOVEMBRE 2012‐ VERS UNE NOUVELLE ECONOMIE AFRICAINE 36
4UNE CROISSANCE QUI STIMULE LE
DÉVELOPPEMENT DES ENTREPRISES AFRICAINES
37NOVEMBRE 2012‐ VERS UNE NOUVELLE ECONOMIE AFRICAINE
LES PME TIENNENT UN RÔLE PRIMORDIAL DANS LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE DE L’AFRIQUE SUBSAHARIENNE
Les PME bénéficient actuellement d’un assouplissement de multiples obstacles à leur création et leur croissance, grâce à une amélioration du contexte légal et administratif :
1. Réduction des délais d’enregistrement des droits de propriété2. Diminution des délais d’obtention des licences d’exploitation 3. Diminution des coûts liés à la création d’une entreprise en Afrique subsaharienne
38
Les PME contribuent à 30% du PIB et à 17% des emplois créés.
NOVEMBRE 2012‐ VERS UNE NOUVELLE ECONOMIE AFRICAINE
1. RÉDUCTION DES DÉLAIS D’ENREGISTREMENT DES DROITS DE PROPRIÉTÉ
39
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2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
Nom
bre de
jours‐Afriq
ue sub
saha
rienn
e
Source : Doing Business 2011
‐ 60 jours entre 2004 et 2010
NOVEMBRE 2012‐ VERS UNE NOUVELLE ECONOMIE AFRICAINE
2. DÉLAI D’OBTENTION D’UNE LICENCE D’EXPLOITATION
40
200205210215220225230235
2005 2006 2007 2008 2009 2010
Nom
bre de
jours ‐A
frique
sub
saha
rienn
e
Source : Doing Business 2011
‐ 44% entre 2004 et 2010, soit 53 jours en moins
NOVEMBRE 2012‐ VERS UNE NOUVELLE ECONOMIE AFRICAINE
3. COÛTS DES PROCÉDURES DE CRÉATION D'UNE ENTREPRISE
41
0%
50%
100%
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250%
300%
350%
2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
En % du RN
B‐Afriq
ue sub
saha
rienn
e
Source : Doing Business 2011
‐ 70% entre 2003 et 2011
NOVEMBRE 2012‐ VERS UNE NOUVELLE ECONOMIE AFRICAINE
Le phénomène du « missing middle » s’explique en partie par les difficultés d’accès au financement pour les très petites entreprises.
Cependant on constate dans les économies en développement une absence significative de PME formelles : LE MISSING MIDDLE
Source : http://www.hks.harvard.edu/centers/cid/programs/entrepreneurial-finance-lab-research-initiative/the-missing-middle
Nom
bre d'en
trep
rises
TPE
Economies avancées
PME MultinationalesNom
bre d'en
trep
rises
TPE
Economies en voie de Développement
PME Multinationales
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LE « MISSING MIDDLE »
Micro‐entreprises
(Invest.: 100€ à 50K€)
Mésofinance
Entreprises de taille moyenne
(Invest.: 150K€ à 1000K€)
Grandes entreprises
(Invest.: >1M€)
Banques locales,
investisseurs internationaux
Institutions
de microfinance
> Gap de
financement
Il est aujourd’hui difficile d’investir dans ces PME du fait : •De l’absence de comptabilité fiable •D’un manque de culture de management•Du coût élevé d’évaluation et de suivi en comparaison des montants investis
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Investisseurs & Partenaires (I&P) entend répondre aux besoins
de financement et d’accompagnement de ces entreprises,
et ainsi contribuer à la croissance et au développement du
continent africain.
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