INTERFACE PNNS / SOCIETES SAVANTES
RAPPORT FINAL
Février 2006
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SOMMAIRE
Interface PNNS – Journée du 10 octobre 2005 Page 4
Liste des personnes présentes Page 10
Compte-rendus Ateliers réunions du 10 octobre 2005 Page 14
- Atelier ‘’Sociétés savantes et acteurs économiques Page 16
- Atelier ‘’Sociétés savantes et réseaux’’ Page 19
- Atelier ‘’Collaboration entre sociétés savantes pour la mise en place du PNNS au niveau d’un territoire Page 22
Présentation des différentes sociétés Page 27
- Annexe 1 : Réunions préparatoires Page 29 . Réunion du 19 mai 2005 Page 30 . Réunion du 17 juin 2005 Page 32
. Réunion du 12 juillet 2005 Page 34
- Annexe 2 : Sociétés contactées Page 35
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La nutrition est un thème transversal commun à plusieurs sociétés savantes. Selon les
disciplines, c’est une composante présente au niveau de la prévention, du dépistage et de la
prise en charge thérapeutique.
Dans plusieurs spécialités médicales, la nutrition est présente comme un déterminant essentiel
(pathologies cardio-vasculaire, cancer, obésité, ostéoporose), comme partie du traitement
d’une pathologie (carences et surcharge nutritionnelles, dénutrition), parfois les deux.
Le PNNS, est surtout axé sur la prévention, mais aussi sur le dépistage et la prise en charge
des pathologies nutritionnelles. Il représente un moyen à utiliser pour soutenir la composante
nutrition au sein de chaque société savante mais aussi pour renforcer le lien que constitue la
nutrition entre les sociétés savantes. De par leur participation à de nombreux réseaux de santé,
les sociétés savantes peuvent largement relayer et diffuser les messages et les outils
développés par le PNNS.
Lors de deux réunions entre le PNNS et les sociétés savantes, le besoin de travailler davantage
ensemble a été exprimé de façon réciproque. Pour concrétiser cette collaboration plusieurs
modalités d’action sont possibles, mais une réflexion préalable entre les sociétés savantes
s’est nécessaire pour identifier les meilleures stratégies.
Cette réflexion s’est faite en trois temps
- Réunions préliminaires de préparation : trois réunions ont eu lieu le 19 mai le 17 juin
et le 12 juillet.
- Réflexion et enquête à l’intérieur des sociétés concernées
- Journée de synthèse le 10 octobre 2006.
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Ce rapport présente l’ensemble de ce travail.
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INTERFACE PNNS SOCIETES SAVANTES
JOURNEE DU 10 OCTOBRE 2005
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Compte-rendu de la journée
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1) Présentation de l’étude SOFRES auprès des professionnels de santé (B Sénémaud)
Cette enquête a montré qu’en dehors des cardiologues, la majeure partie des professionnels de
santé connaissent le PNNS.
Toutefois en dehors des diététiciennes et des pédiatres ils utilisent peu les outils.
.Cette enquête a permis de dégager quelques pistes de réflexion :
Le problème’ actuel ne semble pas seulement dû aux outils disponibles… mais à
l’environnement socio-économique, au système de santé actuel et aux contraintes
individuelles des médecins (cœur de métier, implication, intérêt…). Changer sera un
travail de long terme…
Ainsi pourrait-on réfléchir à ….
Plus de communication
Une simplification des supports : en nombre et en contenu
Réflexion sur le ciblage des médecins :
les médecins généralistes car relais essentiel d’information : axer sur
une information simple et/ou un relais à passer aux spécialistes?
les cibles diététiciens / endocrinologues et pédiatres (chacune pour des
raisons différentes) seraient à ‘traiter à part’ et preneuses d’information
plus poussée/plus spécialisée
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les cardiologues : peu nombreux à aborder et à s’intéresser à la
nutrition dans leur pratique. Tout reste à faire pour les sensibiliser et les
amener à jouer un rôle en matière de nutrition
Réflexion en amont sur le système de prise en charge nutritionnelle, ainsi que
sur la formation de base des médecins.
Tout en continuant de s’adresser directement au grand public, pour une
sensibilisation dans la durée , le médecin a besoin d’un soutien externe / d’un
environnement favorable afin de mieux faire passer le message.
2) Présentation des sociétés savantes
Les sociétés présentes ont présenté leurs action , leurs relais et pour certaines d’entre elles les
résultats d’un questionnaire passés auprès de leurs adhérents).
Ces présentations ont permis de dégager les points suivants :
Toutes les sociétés , même si elles ne sont pas directement en rapport avec la Nutrition,
comme la société de Médecine de travail , ont des adhérents qui s’impliquent dans le domaine
de la nutrition et disposent de relais et d’actions complémentaire et souvent synergiques
Leurs principaux souhaits concernent
o Les populations cibles : l’accent a été mis sur les personnes âgées, les
populations défavorisées et les femme enceintes.
La formation des professionnels de la Nutrition
o La reconnaissance de l’acte d’éducation et des métiers qui y concourent
notamment diététiciennes et éducateurs sportifs.
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3) Réunions en ateliers
Dans l’après midi le groupe s’est divisé en 3 ateliers :
Sociétés savantes et acteurs économiques - (Responsable M. ROMON (SFN) -
Quels sont les points de rencontres et problèmes entre sociétés savantes et acteurs
économiques (industrie alimentaire,financeurs institutionnels) ?
Quels rôles peuvent jouer les sociétés savantes ?
Les sociétés savantes peuvent-elles porter des appels d’offres PNNS ?
Sur quelles thématiques ?
Sociétés savantes et réseaux : (Responsable M. VARROUD-VIAL, ANCRED)
Comment les réseaux peuvent-ils être des acteurs de la mise en application du PNNS ?
A quelles conditions ?
Comment les acteurs impliqués dans l’éducation thérapeutique peuvent-ils être aussi des
acteurs de prévention ?
Collaboration entre sociétés savantes pour la mise en place du PNNS au niveau d’un
territoire. (Responsable Michel KREMPF SFN).
Comment mettre en synergie les actions au niveau d’un territoire de santé pour prévenir
l’obésité ?
Les sociétés savantes par leur diversité réunissent de nombreux acteurs : médecins du
travail, pédiatres, acteurs de santé, comment peuvent elles aider ces acteurs à ce rencontrer
Les compte rendus détaillés de ces ateliers de ces 3 ateliers figurent page 16 et suivantes
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4) Synthèse et propositions des sociétés
Les propositions suivantes se dégagent des discussions de la journée :
A - POUR AMELIORER LA DIFFUSION DES MESSAGES DU PNNS ET LA
DECENTRALISER
1° - S’appuyer sur les réseaux de santé
Intégrés dans la vie quotidienne , ils s’appuient sur de nombreux acteurs de terrain
(médecine scolaire et du travail, PMI, médecins libéraux, espaces jeunes). Leur implication
dans le PNNS pourrait donc faciliter celle des problèmes de santé et constituer une solution
aux problèmes évoqués dans l’enquête SOFRES
Ils pourraient constituer un outil de formation approprié à la prévention.
Cette nouvelle mission des réseaux devrait être prise en compte dans leur financement. Il est
aussi souhaitable de développer la synergie et la coordination entre les réseaux au niveau
régional dans le domaine de la nutrition.
2° - S’appuyer sur les sociétés savantes
Représentant des domaines très divers, elles peuvent :
• Concourir à l’établissement d’annuaires de ressources tant au niveau national qu’au
niveau régional.
• Participer de manière plus active par l’intermédiaire de leurs correspondants régionaux
aux formations et aux actions grand public.
• S’impliquer dans les CTRN.
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B - POUR DIMINUER LE DECALAGE ENTRE MESSAGES PNNS ET ENVIRONNEMENT
MEDIATIQUE
Favoriser des rencontres régulières entre sociétés savantes et industriels afin de travailler avec
les industriels de manière plus prospective pour réfléchir aux aliments de demain et anticiper
sur des déviances ou des abus dans la communication.
CONCLUSION
Cette première prise de contact montre qu’il est possible de développer les
transversalités entre sociétés et de s’appuyer sur les synergies et les réseaux pour
diffuser le PNNS.
Toutes les sociétés savantes présentes ont souhaité continuer le travail commencé et
voir se pérenniser un interface sociétés savantes / PNNS.
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LISTE DE PRESENCE
REUNION PNNS/SOCIETES SAVANTES
10 OCTOBRE 2005
SOCIETES SAVANTES NOMS ADRESSES EMAIL
ALFEDIAM
ADLF Virginie BALES [email protected] LAFFITTE [email protected] ROSSI [email protected]éphanie VIDAL [email protected]
ANCRED Marie BADOIL dromadiab-coordinationàwanadoo.frDr BOUROVITCHBlandine CESCHI [email protected] CONARDDominique DUMASMichel GERSON [email protected] GILET [email protected] MONIER [email protected] NAKACHClaire SUZANNE-LAMARRE [email protected] FERROL [email protected] TIRELLI [email protected] VARROUD-VIAL [email protected]éverine VILAINGwendoline VINCENT
CEN Antoine AVIGNON [email protected] Krempf
CNGOF
IREMAS Jean-Pierre AMOUROUXBarbara BIDANSylvie BRETON [email protected]çois GUILLON [email protected]ès MIGNONAC [email protected] MISRACHI emmanuelle.misrachi@benefices-
essentiels.comClaudie PITAUD
NACRE
PNNS Dominique BAELDE [email protected]
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Serge HERCBERG [email protected]éatrice SENEMAUD [email protected]
REPOPDr DABBASDr RICHARDDr VERBORG [email protected]
SFCardiologie
SFGG Jean-Pierre AQUINO [email protected]çoise BOUTHIER Francoise.bouthier-quintard@chu-
limoges.frPhilippe DEJARDIN [email protected]
SFMG
SFMT Catherine COTHEREAU [email protected]
SFMS Xavier BIGARD [email protected]çoise FRIEMEL [email protected] RIVIERE [email protected]
SFN Philippe BESNARD [email protected] BRESSON [email protected] GRUSON [email protected] KREMPF [email protected] MARTIN [email protected] ROMON-ROUSSEAUX [email protected]
SFNEP Virginie COLOMB [email protected] MELCHIOR [email protected]
SFP/AFPA Alain BOCQUET [email protected]çois-Marie CARON [email protected] GIRARDET [email protected] TREPPOZ [email protected] TURCK [email protected]
SFSP François BOURDILLON [email protected]
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Catherine CECCHI [email protected] FOND-HARMANT [email protected] LEDESERT [email protected]ée POMAREDE [email protected] VERET [email protected]
SFTG
Ateliers réunions du 10 Octobre 2005
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Atelier : SOCIETES SAVANTES ET ACTEURS ECONOMIQUES
(Responsable M ROMON - SFN)
Questions posées
Quels sont les points de rencontres et problèmes entre sociétés savantes et acteurs
économiques (industrie alimentaire,financeurs institutionnels) ?
Quels rôles peuvent jouer les sociétés savantes, ?
Les sociétés savantes peuvent-elles porter des appels d’offres PNNS ?
Sur quelles thématiques ?
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Participants
Antoine AVIGNON (CEN)Philippe BESNARD (SFN)Xavier BIGARD (SFMS)Alain BOCQUET (AFPA)François BOURDILLON (SFSP)François-Marie CARON (AFPA)Catherine CECCHI (SFSP)Elise GRUSON (SFN)François GUILLON (IREMAS)Annick LAFFITTE (ADLF)Ambroise MARTIN (SFN)Agnès MIGNONAC (IREMAS)Emmanuelle MISRACHI (IREMAS)Dominique TURCK (SFP)Monique ROMON (SFN)
Constat initial
Perception par les différents acteurs d’un décalage entre les messages du PNNS et
l’environnement médiatique.
Ce décalage est à la source de messages brouillés voire contradictoires.
Résumé de la discussion
Le champ d’action ne doit pas se limiter à la communication. , S. HERCBERG rappelle qu’il
est nécessaire que la réflexion porte également sur les aliments et l’offre alimentaire.
Les industriels souhaitent que les règles du jeu puissent être concertées. Ils soulignent qu’ils
pourraient concourir à la diffusion des messages du PNNS.
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Des collaborations existent.
Le contenu en sel a pu être diminué dans certains aliments industriels.
L’AFPA a pu collaborer avec une chaîne de fast food sur la diversification de l’offre
alimentaire.
Conclusions
• Le rôle des sociétés :
Conseiller sans cautionner.
Réagir lorsque des messages ou des informations vont à contre courant des messages
du PNNS.
Travailler avec les industriels de manière plus prospective pour réfléchir aux aliments
de demain et anticiper sur des déviances ou des abus dans la communication.
• Comment
Continuer un interface sociétés savantes / PNNS qui assure ce rôle de rencontre et de
concertation avec les industriels dans l’indépendance.
Toutefois ce rôle de conseil nécessite du temps et de l’investissement de la part des
sociétés.
Il est proposé que la rémunération de ce temps de conseil soit versé à un fond commun
qui permettrait de financer des appels d’offres PNNS sociétés savantes
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Atelier : SOCIETES SAVANTES ET RESEAUX
(Responsable M. VARROUD-VIAL, ANCRED)
Questions posées
• Comment les réseaux peuvent-ils être des acteurs de la mise en application du PNNS ?
A quelles conditions ?
• Comment les acteurs impliqués dans l’éducation thérapeutique peuvent-ils être aussi
des acteurs de prévention ?
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Participants
Pierre AMOUROUX (IREMAS)Marie BADOIL (ANCRED – Réseau Dromardiab)Virginie BALES (ADLF)J.C. BOUROVITCH (Réseau Paris-Diabète – Président)Françoise BOUTHIER-QUINTARD (SFGN)Blandine CESCHI (ANCRED - Gentiane))Dr DABBAS (REPOP)Dominique DUMAS-GERBINO (ANCRED)Julie FERROL (ANCRED – Loirestdiab)Laurence FOND-HARMANT (SFSP)Catherine GILET (ANCRED – Loirestdiab)Jean-Claude MELCHIOR (SFNEP)Louisette MONIER (ANCRED – Réseau haute nutrition diabète 41)Sandrine NAKACH (ANCRED – Réseau diabète 92)Daniel RIVIERE (SFMS)Claire SUZANNE-LAMARRE (ANCRED - Réseau Paris Diabète Dir. Adm.)Sabine TIRELLI (ANCRED)Sophie TREPPOZ (AFPA)Jean-Luc VERET (SFSP – FNES)Stéphanie VIDAL (ADLF)Séverine VILLAIN (Réseau REDIAB)Gwendoline VINCENT (ANCRED – réseau REDIAB)
Position du problèmeAu cours des années écoulées, le PNNS a généré de nombreux documents de référence àl’usage aussi bien du grand public que des professionnels de santé et ciblant des populationstrès variées, de l’enfant au sujet âgé.L’impression du groupe de travail est qu’il existe un décalage important entre l’abondance etla qualité des documents élaborés et leur impact réel sur les comportements.
ObjectifsComme ils l’ont été dans le domaine du soin, les réseaux pourraient constituer un outil deformation approprié à la prévention, notamment à celle que cherche à promouvoir le PNNS enmodifiant les comportements alimentaires. A ce point de vue, leur grand avantage est d’êtreintégrés dans la vie quotidienne et de pouvoir s’appuyer sur de nombreux acteurs de terrain(médecine scolaire et du travail, PMI, médecins libéraux, espaces jeunes,…).
JustificationCertes, l’introduction d’une activité de prévention à moyens initialement constants doit sefaire avec prudence, afin d’éviter de désorganiser l’activité de soin existante.
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Cependant, cette nouvelle orientation n’est pas seulement justifiée par le PNNS, maiscorrespond, de fait, aux objectifs de bonne pratique clinique propres aux maladies prises encharge dans les réseaux (diabète de type 2, obésité,…).Les réseaux ont donc réellement vocation à étendre leur activité aux proches des patients àqui ils prodiguent leurs soins, ce qui constituerait une étape majeure dans la prévention deces maladies, puisqu’il s’agit très souvent de « sujets à risque ».
OrganisationIl faudrait évidemment s’appuyer sur les réseaux existant et éviter de générer une concurrenceintempestive en les multipliant. Il serait même souhaitable de profiter du caractère transversalde la nutrition, aussi bien sur le plan de l’âge que des pathologies, pour susciter descollaborations, voire une fédération des différents réseaux sur ce thème. Cela permettraitd’éviter la dispersion des moyens et favoriserait la cohérence des messages et des actionsentreprises. Ce nœud thématique simplifierait aussi la participation d’acteurs importants, maispeu nombreux et fort occupés (pédiatres, médecins généralistes,…).Une coordination efficace n’est pas imaginable sans la création d’une interface dédiée,permettant d’identifier et de structurer les synergies entre réseaux. Il peut s’agir d’unestructure très légère (2 personnes), au service des différentes régions. La nature du travail àeffectuer (prospection, organisation, évaluation) est proche des fonctions d’un assistant derecherche clinique (ARC).
FonctionnementL’une des forces des réseaux est liée à la participation des médecins généralistes (MG) dontl’activité couvre un vaste champ d’intervention. Malheureusement, cela peut constituer unpoint faible en termes de prévention, dans la mesure où cette activité exige un investissementde temps que les MG ne pourront assurer, sauf valorisation spécifique. Les médecins devrontdonc transférer l’essentiel de l’activité de prévention, en particulier la formation, aux forcespropres des réseaux.L’impact de cette activité pourrait être démultiplié en impliquant, après une formation ciblée,les personnels des écoles, des hospices pour personnes âgées,… ou des personnels de santé aucontact du grand public, tels que les pharmaciens d’officine.
Initiation et réalisation : principes1. le lancement de l’activité de prévention en réseau devrait faire l’objet d’actions pilotes2. définie par une charte qui en fixerait les objectifs et en préciserait les méthodes et lesmoyens3. recrutant les réseaux désireux de s’engager dans le développement d’actions d’éducationselon les objectifs du PNNS4. les actions pilotes devraient être circonscrites dans le temps (3 à 4 ans) et faire l’objet d’une
évaluation à mi parcourt et en fin d’engagement
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.Atelier : COLLABORATION ENTRE SOCIETES SAVANTES POUR LA MISE EN
PLACE DU PNNS AU NIVEAU D’UN TERRITOIRE
(Responsable : Michel Krempf)
Question posées :
- Comment mettre en synergie les actions au niveau d’un territoire de santé pour prévenir
l’obésité ?
- Les sociétés savantes par leur diversité réunissent de nombreux acteurs : médecins du
travail, pédiatres, acteurs de santé, comment peuvent-elles aider ces acteurs à se rencontrer ?
Annuaire de ressources par région ? rencontre de formation interdisciplinaire régionales ?
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Participants
Barbara BIDAN (IREMAS)Sylvie BRETON (IREMAS)Catherine COTHEREAU (SFMT)Philippe DEJARDIN (SFGG)Dr FRIEMEL (SFMS)Dr GERSON Michel (ANCRED)Jean-Philippe GIRARDET (SFP)Dr KARTOUTMichel KREMPF (SFN)Annick LAFFITTE (ADLF)Bernard LEDESERT (SFSP)Dr RICHARD (REPOP)Florence ROSSI (ADLF)Béatrice SENEMAUD (DGS)
Résumé des discussions de l’atelier
Au niveau d’un territoire (département, région) il est très difficile que tous les acteurs en
nutrition d’une part se connaissent, d’autre part qu’ils connaissent les projets de nutrition
existants dans la région. Malgré de nombreuses actions de qualité, la situation est souvent
dispersée et confuse.
Pour exemple, plusieurs des acteurs présents à l’atelier ignorent que la Mutualité française a
des animateurs santé-prévention dans chaque département.
Les Comités Techniques Régionaux Nutrition ont déjà un rôle de coordination. La mise en
œuvre des plans régionaux de santé publique devrait renforcer cette coordination pour tous les
thèmes de santé publique.
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Il est difficile de savoir ce qui se fait et qui fait quoi, d’autre part de savoir ce qui marche ou
pas. Dans certaines régions, un annuaire des actions existe, la difficulté est de le mettre à jour
régulièrement.
Pour faire passer les messages, il faut les répéter souvent et par des voix différentes.
Le niveau régional a besoin d’aide en terme de communication et de « marketing ». Il a
également besoin de relais départementaux.
La représentation des Sociétés savantes au niveau régional est très inégale selon les sociétés et
selon les régions.
Elles pourraient avoir un rôle de relais et d’information important, mais parfois on ne sait pas
comment les contacter.
Il faut établir un partenariat entre le CTRN et les sociétés savantes.
La Société Française de Médecine du Sport a de nombreux relais locaux tels que les
fédérations sportives et les éducateurs médico-sportifs. Il faut passer par les directions
régionales de Jeunesse et des Sports. Actuellement on assiste à un glissement de la notion de
sport d’élite vers celle de sport santé. Les centres médico-sportifs peuvent conseiller des
enfants en surpoids. Ils sont actuellement réactivés. Les offices municipaux des sports
peuvent être mobilisés.
Dans les Pays de la Loire, il y a eu une conférence de presse de rentrée sur la nutrition avec
des membres de sociétés savantes. Cela a permis de faire passer l’information sur la collation
matinale, les distributeurs et de clarifier les dispositifs existants.
Les pharmaciens pourraient jouer un rôle important de relais d’information. Cependant leurs
intérêts sont parfois contradictoires car ils vendent beaucoup de compléments alimentaires et
de vitamines.
Les dentistes doivent être informés afin de relayer l’information, de même les fédérations de
parents d’élèves.
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La médecine du travail peut avoir un rôle important de relais du PNNS à travers le thème de
la restauration collective et celui de l’alcool.
Principales propositions de l’atelier
- Recenser les actions au niveau régional dans un annuaire.
- Donner une place plus importante aux sociétés savantes dans les CTRN dont le rôle doit être
renforcé (attribution du logo).
- Organiser régulièrement des rendez-vous de représentants des sociétés savantes membres du
CTRN avec les médias locaux sur le PNNS.
- Organiser une journée annuelle d’information au niveau régional.
- Organiser des formations sur la nutrition pluridisciplinaire avec les médecins généralistes.
- Impliquer les dentistes, les pharmaciens, les fédérations de parents d’élèves, les réseaux
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PRESENTATION DES DIFFERENTES SOCIETES
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ANNEXES
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ANNEXE 1
Réunions préparatoires
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INTERFACE SOCIETES SAVANTES PNNS
Réunion du 19 mai 2005
Béatrice Sénémaud rappelle que, lors de l’élaboration du PNNS1, les sociétés savantes n’ont pas étéconsultées, l’objectif du travail de ce groupe est d ‘évaluer ce que le PNNS a apporté aux différentessociétés savantes et d’élaborer des propositions pour le PNNS2.
Les représentants des sociétés présentes expriment un certain nombre d’idées :
J. P. GIRARDET rappelle que les sociétés savantes ont le plus souvent des attaches hospitalières etuniversitaires et regrette que, sur ce point, l’accent n‘ait pas été mis suffisamment sur les moyensd’action en terme de formation initiale, de formation professionnelle des personnels hospitaliers,d’éducation thérapeutique et de recherche.
C. RICOUR rappelle que le PNNS a contribué à faire passer dans les hôpitaux les préoccupationsd’alimentation nutrition. Il propose de mieux faire connaître le travail du CNANES.
F. FRIEMEL rappelle que la médecine du sport est orientée depuis longtemps vers l’amélioration de lanutrition, initialement orientée vers l’amélioration de la performance des sportifs de haut niveau etévoluant vers un conseil nutritionnel vers tous ceux qui pratiquent un sport. Par ailleurs, elle est encontact avec de nombreux relais qui pourraient aider à une remise en activité de la population. Elle seréjouit que cette expertise puisse être maintenant prise en compte et partagée.
M. VARROUD-VIAL rappelle que les réseaux de soin et, notamment, les réseaux diabète disposentde ressources en personnel compétentes et d’une implantation de proximité, ces ressources orientéesvers l’éducation thérapeutique pourraient contribuer à la diffusion des messages, mais il souligne lanécessité d’un partenariat fort, reconnu et répondant à un cahier des charges déterminé.
J. L. BRESSON rappelle que le PNNS est destiné à la population générale mais que cet objectif estdifficile à atteindre et qu’il serait sans doute plus efficace de profiter des actions entreprises vis-à-visde populations bien définies (des sportifs aux diabétiques de type 2) pour les élargir, selon les objectifsdu PNNS, au cadre familial du propositus et au-delà.
C. COTHEREAU rappelle que, si la première préoccupation de la médecine du travail est la santé autravail, les travailleurs en horaires décalés représentent un groupe à risque qui pourrait être ciblé dansles actions. Par ailleurs, le milieu de travail représente un lieu privilégié d’éducation à la santé par lesupport social qu’il représente.
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Résumé des idées se dégageant de ces échanges
Le PNNS 1 a permis une sensibilisation à la nutrition, à travers des brochures, des livrets etdes outils autour du dépistage de la dénutrition, mais il n’y a pas eu de mise en pratique réelleau niveau du terrain.
Pour le PNNS2 : importance de toucher la population générale à travers des cibles plusexposées et peut être plus motivées (DT2, obésité, précarité,...).
Les sociétés savantes pourraient être des relais d'informations (dans les 2 sens), catalyseurs d'interactions entre spécialités et fédératrices d'actions.
Deux types de synergies se dégagent de leur interaction :
• Synergies thématiques : 2 groupes - Obésité, diabète, maladie cardiovasculaire, prévention (sociétéscardiologie, diabétologie, nutrition, médecine du sport, médecinedu travail, pédiatrie)
- Dénutrition (SFNEP, gériatrie, cancérologie, pédiatrie)
• Synergies organisationnelles : regroupement des partenaires au niveaulocal, favoriser le rapprochement des réseaux existants et des acteurs(centres médicosportifs, médecins du travail).
Afin de dégager des synergies et des propositions, les sociétés sont invitées pour la prochaineréunion qui aura lieu le 17 Juin à 9h15 au Ministère de la Santé à réfléchir à :
- un inventaire des réseaux et de leurs moyens,- un inventaire des "plans" déjà existant dans lesquels la nutrition pourrait s'inscrire (bien vieillir, douleur, précarité,...)
L’objectif de cette réunion sera :
1° de proposer des plans d’action commun, 2° de définir des cadres et objectifs aboutissant à un cahier des charges pour ces actions,3° de préparer une journée de synthèse en octobre.
Plan pour l'éventuelle journée commune d’octobre :
Présentations de deux ou trois exemples d’intervention en réseau avec application nutritionnelle à despopulation cibles et leur entourage.Ateliers de travail autour de ces actions
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PNNS SOCIETES SAVANTES
Réunion 17 Juin 2005
Résumé des conclusions :
1° - Chaque société envoie à ses adhérents avant début juillet avec demande de réponse pour15 juillet un questionnaire pour évaluer auprès de ses membres, les bénéfices du PNNS1 et lesattentes du PNNS2.
Ce questionnaire devra être très court , .Sur un plan pratique vous trouverez ci joint le questionnaire envoyé par la SFN ainsi que lalettre d’accompagnement qui pourront servir de modèle , voire être utilisés tels quels (lesréponses pour la SFN ont été obtenues en moins de 2 semaines).Les résultats pourront être communiqués au secrétariat de la SFN pour synthèse.Sur un plan pratique, l’envoi e mail est le plus simple ; pour l’envoi par courrier les fraisseront remboursés par la SFN.
2° - Le PNNS2 sera centré sur la promotion d’action de terrain.
Les sociétés savantes par l’intermédiaire de leurs adhérents sont des interlocuteurs privilégiéspour diffuser et promouvoir les objectifs du PNNS sur le terrain.Leurs modes d’action peuvent se résumer en quelques mots
Mises à la disposition d’outils notamment pour l’évaluation Diffuser les relais possible afin de développer au niveau des régions les partenariats
interdisciplinaires. Formation des acteurs tant initiale que continue
3° - La réunion d’octobre a été cadrée :
Date : le 10 Octobre (CNAM ou Necker).Chaque société contacte les membres les plus intéressés (5à 6 personnes par société).
C’est une journée de travail qui permettra de finaliser les propositions mais aussi de lancer desactions interdisciplinaires (par exemple annuaire commun des relais).
Le programme prévisionnel de la journée est le suivant :
A - La présentation par chaque société de son bilan sous forme de 5 diapos qui résumeront lespoints suivants :
- Attentes (à partir des questionnaires)- Présentation de la sociétés en termes de possibilités de
relaisoutilsformation
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B - Discussion plénière.
C - Ateliers de travail en groupes : ont été proposés les thèmes suivants (à valider) :
Réseaux Hôpital Milieu de travail et milieu de vie Milieu scolaire Formation ;
33
.
Reunion du 12 juillet 2005
Préparation de la journée du 10 octobre 2005
Etaient présents : Jean-Pierre AQUINO, Monique ROMON-ROUSSEAUX , Béatrice SENEMAUD. Nombres de personnes prévues Il est prévu de réunir une soixantaine de personnes. Trois salles vont êtres réservées pour la journée, une pour la réunion générale et deux autres pour les groupes de travail. Programme de la journée Trois ateliers seront mis en place : 1) Atelier ‘’ Relations du monde scientifique, des sociétés savantes, du PNNS et du monde industriel’’ . On attend des propositions concrètes dans le domaine de la recherche ou sur des actions de terrain. Coordinateur : Monique ROMON-ROUSSEAUX 2) Atelier ‘’ Sociétés savantes et réseaux ‘’. Implications des sociétés savantes et du PNNS à travers les réseaux. Coordinateur :. Michel VARROUD-VIAL. 3) Atelier ‘’Collaboration entre sociétés savantes et niveau régional’’. Comment les sociétés savantes peuvent aider les acteurs au niveau régional. Coordinateur : Michel KREMPF. Déroulement de la journée : Présentation du bilan de chaque société. Enquête Sofres DGS Journée du bilan du PNNS Enquête INPES – Comment est perçu le PNNS par les professionnels de santé.
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ANNEXE 2
Sociétés contactées
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Sociétés contactées
Correspondant SOCIETE ADRESSE Téléphone &Fax e-mail
Mme Florence ROSSI(Présidente)
ADLF (associationdes diététiciens delangue française)
35 allée Vivaldi75012 PARIS
Tél : 01 40 02 0302
Fax : 01 40 02 0340
Mme AnnickLAFFITTE
ADLF (associationdes diététiciens delangue française)
35 allée Vivaldi75012 PARIS
Tél : 01 40 02 0302
Fax : 01 40 02 0340
Pr Gérard SLAMA(Président)
ALFEDIAM(association de languefrançaise pour l’étude
du diabète et desmaladies
métaboliques)
1 place du parvisde Notre Dame75181 PARISCEDEX 04
Tél : 01 42 34 8384 01 [email protected]
Michel VARROUD-VIAL
ANCRED(AssociationNationale de
Coordination desRéseaux de Diabète)
(Domicile) 18avenue de la
Vennerie 91230MontgeronService de
DiabétologieHôpital SudFrancilien
91100 CORBEILESSONNE
Portable : 06 6089 13 60 [email protected]
Pr BrunoCARBONNE
Secrétaire général
CNGOF (CollègeNational des
gynécologues etobstétriciens français)
184 rue duFaubourg St
Antoine 75012 Paris
Tél : 01 43 4301 00
Fax : 01 43 43 0222
SecrétariatPatricia
LEMOINE
François GUILLONPrésident
IREMAS (Institutpour la Recherche en
Marketing del'Alimentation Santé)
52, rue deKurzenne
78350 JOUY-EN-JOSAS
Tél : 01 30 8307 65
[email protected]@laposte.net
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Paule MARTELCoordinatrice duRéseau NACRE
NACRE (réseaunutrition alimentation
cancer recherche)
NACRE (réseaunutrition
alimentationcancer recherche)
INRA UNSA -Domaine de
Vilvert - 78352JOUY-EN-JOSAS
Cedex
Tél : 01 34 65 2254
Fax : 01 34 65 2311
Béatrice SENEMAUDPNNS (Programme
National NutritionSanté)
Direction Généralede la Santé -Ministère des
Solidarités, de laSanté et de la
Famille - 14, av.Duquesne - 75350
paris 07 SP
Tél : 01 40 56 7681 [email protected]
Claude RICOUR
REPOP (Réseaupour la prise en
charge et laprévention de
l'Obésité en Pédiatrie)
Hôpital NECKER149, rue de Sèvres
75743 PARISCedex
Tél : 01 44 4944 21 [email protected]
Pr J.C Daubert,président (CHU
Rennes)
Dr FrançoisPAILLARD (Centrede prévention cardio-
vasculaire, CHURennes)
SFC (sociétéfrançaise decardiologie)
15 rue Cels –75014 Paris
Portable : 06 7017 16 04 -
Tel : 02 99 28 2525
Tel : 01 43 22 3333 -
01 43 22 63 61
Dr NicolasDANCHIN,Vice
président ( HEGP,Paris)
SFC (sociétéfrançaise decardiologie)
Service deCardiologie -
Hôpital EuropéenGeorges Pompidou- 20, rue Leblanc -
75015 PARIS
Tél : 01 56 0937 14 [email protected]
Dr Monique FERRYSFGG (société
française de gériatrieet de gérontologie)
CH de Valence179 Bd du
Maréchal JuinBP 831 26953
Valence
Tél : 04 75 75 7553
Portable : 06 0745 39 17
Dr Jean-PierreAQUINO
SFGG (sociétéfrançaise de gériatrieet de gérontologie)
Clinique de laPorte Verte - 6, av.Franchet d'Esperey
- 78000VERSAILLES
Tél : 01 39 6374 54 [email protected]
Dr AndréMONROCHE
Président
SFMS (SociétéFrançaise de
Médecine du Sport)
1, Rue d'Alsace49100 ANGERS
Tél : 02 41 88 3535
Fax : 02 04 18 81355
37
Dr FrançoiseFRIEMEL
SFMS (SociétéFrançaise de
Médecine du Sport)
1ter, rue Cheret94000 Créteil 01 48 99 62 50 [email protected]
Daniel RIVIERESFMS (Société
Française deMédecine du Sport)
Hôpital LarreyTSA 300003024 Chemin dePouvourville
31059TOULOUSE
CEDEX 9
Dr GARNIERSecrétaire
SFMT (SociétéFrançaise de
Médecine du Travail)
Centre Antipoison- Hôpital FernandVidal - 200, rue du
Fg Saint-Denis75475 PARIS
Cedex 10
Tél : 01 40 05 4328 [email protected]
Pr BERGERETPrésident
SFMT (SociétéFrançaise de
Médecine du Travail)
Hôpital Lyon Sud -Service demaladies
professionnelles165 Chemin dugrand Revoyet69310 Pierre
Bénite
Tél ; 04 78 86 1205 (Secrétariat
du Service)
[email protected]@sante.univ-lyon1.fr
CatherineCOTHEREAU
SFMT (SociétéFrançaise de
Médecine du Travail) [email protected]
Pr Monique ROMON
SFN (SociétéFrançaise deNutrition) et
CEN ( Collège desEnseignants de de
Nutrition)
Service deNutritionFaculté de
Médecine de Lille1, place de Verdun
59045 LILLECedex
Tél : 03 75 75 7553
Portable : 06 0745 39 17
Pr Luc CYNOBER ,Président
SFNEP (sociétéfrançaise de nutrition
entérale etparentérale)
Laboratoire debiochimie
Hôtel Dieu 1,place du parvis
Notre Dame75004PARIS
Tél : 01 42 34 8260 Fax : 01 42 34
86 12Tél Faculté : 01
53 73 99 45
Dr VirginieCOLOMB (Secrétaire
générale)
SFNEP (sociétéfrançaise de nutrition
entérale etparentérale)
ServiceGastroentérologie-
NutritionPédiatrique
Hôpital Necker-Enfants Malades149 rue de Sèvres
75743 PARIScedex 15
Tél : 01 44 49 4427 (direct)
Tél : 01 44 49 4412 (secrétariat)
Fax : 01 44 49 2501
38
Dr Alain BOCQUET
SFP (sociétéfrançaise de pédiatrie)et AFPA (associationfrançaise de pédiatrie
ambulatoire)
Centre deconsultations
médico-chirurgicales deFranche-Comté1, rue Auguste
Rodin25000
BESANCON
Tel :03.81.51.97.00
Fax :03.81.51.97.07
Pr Jean PhilippeGIRARDET
SFP - Comité deNutrition
Hôpital Trousseau
26, avenue Netter75571 PARISCEDEX 12
Tél : 01 44 73 6361 [email protected]
FrançoisBOURDILLON
Président
SFSP (SociétéFrançaise de Santé
Publique)
CHU PitiéSalpétrière -
Département SantéPublique - 47/83bd de l'Hôpital -75651 PARISCedex ou
DRASS deFranche-ComtéCentre d'affaires"La City" 3, av.Louise Michel
25044BESANCON
Cedex
Tel : 01 42 16 2607
Tél : 03 83 4439 17
Fax : 03 83 44 3776
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