AnalysesDares
publication de la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques
255 000 emplois ont été perdus en Francemétropolitaine au cours de l’année 2009, refletd’un recul annuel historique de l’emploi, alorsqu’on comptait déjà 145 000 postes en moins
en 2008. Le repli de l’emploi s’est progressivement atténué en cours d’année,
l’emploi finissant par augmenter légèrementau 4e trimestre 2009. Hors intérim, dont les
effectifs se sont redressés à compter du 2e trimestre 2009, l’emploi salarié marchand
s’est contracté dans l’industrie, dans laconstruction et dans le tertiaire. De son côté, le
nombre de salariés des secteurs non marchands a progressé, principalement en raison d’un surcroît d’emplois aidés.
Malgré cette conjoncture très difficile, la population active a progressé de manière
vigoureuse, avec une population féminine etdes seniors de plus en plus présents sur le
marché du travail. Dans ce contexte, le taux de chômage a continué à augmenter
en 2009. Fin 2009, le taux de chômage au sens du BIT s’élevait
à 9,5 % en métropole et à 9,9 % pour l’ensemble de la France, en augmentation de
+1,8 point de la fin 2008 à la fin 2009. Lahausse du nombre de chômeurs en 2009 a été
relativement plus importante pour les hommesainsi que pour les jeunes et les seniors. La part
des chômeurs de longue durée a aussi augmenté pour s’élever
à 37,9 % fin 2009.
Un emploi sur cent est perdu en 2009
La contraction de l’emploi total, entamée audeuxième trimestre 2008 [1], a atteint son ampleurmaximale au 1er trimestre 2009 (-143000 postesselon les estimations de l’Insee). Elle s’est poursuiviejusqu’au 3e trimestre en s’atténuant au fil des trimes-tres et, au 4e trimestre 2009, 22000 emplois ont étécréés. Sur l’ensemble de l’année 2009, la dégrada-tion de l’emploi a été plus importante qu’en 2008 : -255000 postes, contre -145000 l’année précé-dente (tableau 1). Ces pertes sont les plus fortes ennombre depuis l’origine des séries longues d’emploien 1954 ; elles sont cependant légèrement inférieu-res en variation relative à celles de 1992 (-1,0 %contre -1,1 %). Fin 2009, l’économie françaiseretrouve un niveau d’emploi proche de celui qui pré-valait à la mi-2006 et a ainsi perdu le bénéfice desdeux années de croissance en 2006 et 2007.
Comme en 2008, les pertes d’emploi sont dues àl’emploi salarié du secteur marchand non agricolequi a perdu 337000 postes au cours de l’année2009. Conditionnant l’évolution de l’emploi total, lesdestructions d’emploi salarié du secteur marchandont eu tendance à ralentir au cours de l’année, l’es-
Juillet 2010 • N° 050
EMPLOI, CHÔMAGE, POPULATION ACTIVE :BILAN DE L’ANNÉE 2009
UN RECUL DE L’EMPLOI RECORD EN 2009
sentiel des pertes d’emploiayant été observé du 4e trimes-tre 2008 au 3e trimestre 2009[2],[3]. L’emploi s’ajustant engénéral avec délais aux varia-tions de l’activité économique,le redémarrage de l’emploi enphase de reprise économique nes’opère que quelques trimestresaprès celui de l’activité (graphi-que 1). Au quatrième trimestre2009, un retard de productivitéreste ainsi à combler.
L’emploi salarié non marchandest moins sensible aux cyclesconjoncturels. Moins dynami-que que l’emploi marchandpendant les années de crois-sance, ce secteur a peu subi labaisse d’activité survenue auprintemps 2008. Il est mêmeresté fortement créateur d’em-plois en 2009 : +75000 postesd’après l’Insee, soit une progres-sion supérieure à 2008
DARES ANALYSES • Juillet 2010 - N° 0502
Niveau Glissement annuel (milliers) Glissement annuel (%) Glissement trimestriel (milliers)
fin 2008 2007 2008 2009 2007 2008 2009 2009 T1 2009 T2 2009 T3 2009 T4
Emploi total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Emploi salarié agricole . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Emploi salarié du secteur marchand non agricole
dont industrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
construction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
tertiaire essentiellement marchand . . . . . . . . .
dont intérim . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Emploi salarié non marchand . . . . . . . . . . . . . . .
Emploi non salarié . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Emploi concurrentiel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
26 205
227
16 150
3 512
1 480
11 158
507
7 457
2 371
17 983
348
-12
273
-42
59
255
26
69
19
307
-145
-9
-190
-86
8
-112
-135
38
16
-146
-255
-10
-337
-168
-47
-121
-19
75
16
-301
1,3
-4,9
1,7
-1,2
4,2
2,3
4,2
0,9
0,8
1,7
-0,5
-3,7
-1,2
-2,4
0,5
-1,0
-20,9
0,5
0,7
-0,8
-1,0
-4,4
-2,1
-4,8
-3,2
-1,1
-3,6
1,0
0,7
-1,7
-143
-3
-158
-44
-10
-104
-74
14
4
-150
-89
-3
-93
-45
-13
-34
7
2
4
-87
-45
-3
-78
-48
-14
-17
25
32
4
-65
22
-3
-7
-31
-10
34
24
28
4
1
Tableau 1 • Évolution de l'emploi total Données en fin d’années et fin de trimestre corrigées des variations saisonnières, volumes en milliers, glissements en milliers et en %
Sources : estimationsd'emploi pour 2007 et 2008 ; en 2009, estimations pour l'emploi salariédes établissements privés hors agricultureet prévision d'emploipour les salariés agricoles, les non salariés et le secteurpublic, Insee.
Concepts : nombre de personnes ayant effectué un travail déclaré au cours de la dernière semaine précédent la fin du trimestre ; l’emploi concurrentiel est constitué de l’emploi salarié du secteur marchand non agricole et de la partie privée de l’emploi salarié non marchand.
Remarque : les estimations 2008 et 2009 seront revues en septembre 2010 ; pour des raisons d’arrondis, la somme des termes peut légèrement différer du total affiché.Lecture : 26 205 000 personnes occupaient un emploi fin 2008 ; on en compte 255 000 en moins fin 2009 (-1,0 %). Au cours du 4e trimestre 2009, il y a eu 22 000 créations nettes d’emplois.
Champ : France métropolitaine.
Entrées Nombre de bénéficiaires en fin d'année
2007 2008 2009 2007 2008 2009
Emploi marchand aidé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
dont contrats aidés du secteur marchand hors alternance . . . . . . . .
dont contrats en alternance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Emploi non marchand aidé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Emploi aidé total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
786
161
439
364
1 151
716
62
468
276
992
726
117
425
358
1 084
1 135
225
619
248
1 383
1 052
125
633
184
1 236
1 003
98
607
242
1 245
Tableau 2 • Évolution des entrées et du nombre de bénéficiaires d'un emploi aidéEn milliers, données cvs pour le nombre de bénéficiaires
Sources : ASP (Agence des services et de paiement) et Dares, traitementDares.
Notes : - l'emploi marchand aidé comprend les contrats aidés du secteur marchand hors alternance (contrat initiative emploi (CIE), contrat insertion revenu minimum d'activité (CI-RMA) et soutien à l'emploi des jeunes en entreprise (SEJE)), les contrats en alternance (contrat de professionnalisation et contrat d'apprentissage), les autresexonérations (dans les zones de revitalisation rurale (ZRR), zones de redynamisation urbaine (ZRU), zones franches urbaines (ZFU)), l'insertion par l'activité économique,l'aide aux chômeurs créateurs ou repreneurs d'entreprise (ACCRE) et l'accompagnement des restructurations (allocation temporaire dégressive, congés de conversion, préretraite progressive).
- L'emploi non marchand aidé correspond aux contrats aidés du secteur non marchand (contrat d'accompagnement dans l'emploi (CAE), contrat d'avenir (CAV), emploisjeunes, contrat emploi consolidé (CEC)).
- Les entrées correspondent aux entrées totales (entrées initiales + reconductions de contrats).
Champ : France métropolitaine
Graphique 1 • Emploi salarié et valeur ajoutée des secteurs marchands non agricoles
Remarque : pour être comparable à la valeur ajoutée, l’emploi est appréhendé en moyenne trimestrielle ; il estcalculé comme la demi-somme de l’emploi à la fin du trimestre considéré et du trimestre précédent ce qui a pourconséquence de lisser les évolutions présentées dans le tableau 1.
Concept : productivité par tête=valeur ajoutée / personnes en emploi.
Champ : France métropolitaine, secteur marchand non agricole, emploi salarié.
Source : Insee.-6%
-4%
-2%
0%
2%
4%
6%
8%
1985
T4
19
88T4
1991
T4
1994
T4
1997
T4
2000
T4
2003
T4
2006
T4
2009
T4
Productivité par tête Emploi VA
Glissements annuels en % évalués chaque trimestre sur la moyenne trimestrielle
Feuil1
En GA : emploi, VA, pdte
dateEmploiVAProductivité par tête
1985T4-0.5%2.2%2.7%
1986T1-0.2%2.5%2.7%
1986:020.2%2.6%2.3%
1986:030.4%2.4%2.0%
1986:040.3%1.8%1.6%
1987T10.3%1.8%1.5%
1987:020.5%2.2%1.7%
1987:030.5%2.1%1.6%
1987:040.9%3.6%2.7%
1988T11.3%4.4%3.1%
1988:021.2%3.8%2.5%
1988:031.6%4.6%3.0%
1988T042.0%4.4%2.3%
1989T12.4%5.1%2.7%
1989:022.5%5.3%2.8%
1989:032.4%4.7%2.2%
1989:042.6%5.1%2.4%
1990T12.1%4.3%2.2%
1990:022.2%3.3%1.2%
1990:031.7%3.1%1.4%
1990:041.0%0.9%-0.1%
1991T10.7%0.4%-0.3%
1991:02-0.2%0.7%0.9%
1991:03-0.3%0.2%0.6%
1991T4-0.6%1.4%2.0%
1992T1-0.8%2.0%2.8%
1992:02-0.7%1.5%2.1%
1992:03-0.9%1.4%2.3%
1992:04-1.7%0.1%1.8%
1993T1-2.2%-1.8%0.4%
1993:02-2.6%-1.9%0.7%
1993:03-2.3%-1.7%0.6%
1993:04-1.6%-1.0%0.5%
1994T1-0.8%0.1%0.9%
1994:020.3%1.7%1.4%
1994:031.0%2.3%1.3%
1994T41.4%3.5%2.1%
1995T11.6%3.7%2.1%
1995:021.5%3.1%1.6%
1995:031.2%2.5%1.4%
1995:041.0%1.2%0.2%
1996T10.7%1.4%0.7%
1996:020.5%0.9%0.4%
1996:030.2%1.0%0.8%
1996:040.3%1.3%1.0%
1997T10.7%1.2%0.5%
1997:021.0%2.4%1.4%
1997:031.3%3.1%1.8%
1997T41.9%4.0%2.2%
1998T12.1%4.6%2.5%
1998:023.0%4.5%1.5%
1998:033.1%4.2%1.1%
1998:042.5%3.7%1.2%
1999T12.8%3.2%0.4%
1999:022.2%3.2%1.0%
1999:032.4%3.7%1.3%
1999:043.2%4.8%1.7%
2000T13.1%5.5%2.5%
2000:023.6%5.3%1.7%
2000:034.1%4.6%0.5%
2000T43.8%4.0%0.3%
2001T13.6%3.3%-0.3%
2001:022.9%2.1%-0.8%
2001:032.2%1.8%-0.3%
2001:041.6%0.1%-1.5%
2002T11.1%0.5%-0.6%
2002:020.7%1.2%0.5%
2002:030.4%1.4%1.0%
2002:040.2%2.0%1.8%
2003T1-0.2%1.2%1.5%
2003T2-0.3%0.5%0.8%
2003T3-0.6%1.0%1.6%
2003T4-0.4%1.8%2.2%
2004T1-0.4%2.0%2.3%
2004T2-0.1%3.0%3.1%
2004T30.1%2.5%2.4%
2004T40.2%2.6%2.4%
2005T10.4%2.3%1.9%
2005T20.4%1.8%1.4%
2005T30.6%2.0%1.4%
2005T40.6%2.1%1.5%
2006T10.6%2.5%1.9%
2006T21.0%3.5%2.4%
2006T31.3%2.8%1.5%
2006T41.2%2.6%1.4%
2007T11.9%2.9%1.1%
2007T21.6%2.2%0.6%
2007T31.5%2.9%1.4%
2007T41.6%2.5%0.9%
2008T11.1%2.3%1.1%
2008T20.5%1.0%0.5%
2008T3-0.2%-0.1%0.2%
2008T4-1.2%-2.5%-1.4%
2009T1-2.5%-5.3%-2.8%
2009T2-2.7%-4.3%-1.6%
2009T3-2.8%-3.7%-0.9%
2009T4-2.1%-1.0%1.1%
Feuil2
Feuil3
TDURETFichier en pièce jointe G1.xls
importants ont été affectés en 2009 aux contratsaidés du secteur non marchand. Ces moyens ontde surcroît été revus à la hausse en cours d’annéeet une enveloppe spécifique a été dégagée à par-tir de juin 2009 pour des « CAE passerelle ». Cescontrats d’une durée d’au moins un an sont des-tinés aux jeunes embauchés par des collectivitésterritoriales ou des associations, avec pour objec-tif de faciliter les transitions du secteur non mar-chand vers le secteur marchand.
Les jeunes de moins de 26 ans bénéficient trèsmajoritairement des contrats en alternance,contrats qui représentent les deux tiers de l’en-semble des entrées en emploi aidé du secteurmarchand [5]. Les moins de 26 ans représentent84 % de l’ensemble des embauches en contrataidé du secteur marchand en 2009, alors queseuls 4 % des embauches concernent des person-nes âgées de 50 ans ou plus. La part des seniorsdans les entrées en contrats aidés du secteur mar-chand a cependant augmenté au détriment decelle des jeunes en 2009, mais uniquement en rai-son du recul du poids de l’alternance dans cesentrées (tableau 3). Hors alternance, les jeunessont en effet proportionnellement deux fois plusnombreux qu’en 2008 dans les entrées encontrats aidés marchands (44 % contre 22 %), dufait de l’enveloppe supplémentaire débloquéepour les CIE jeunes.
(+38000) et proche de 2007(+69000).
Enfin, la reprise de l’emploi nonsalarié amorcée en 2004 seserait poursuivie en 2009, aumême rythme qu’en 2008.
En 2009, l’emploi salariédu secteur non marchandprogresse en raison princi-palement d’emplois aidésplus nombreux face à unemauvaise conjoncture
En 2009, dans une conjoncturetrès défavorable, le nombred’entrées en emploi marchand aidé a légèrementaugmenté (tableau 2). La baisse des entrées enalternance liée à la dégradation de la conjoncturea été plus que compensée par la croissance desautres entrées en contrats aidés marchands,notamment en contrats initiative emploi (CIE) [4].Outre les mesures de soutien en faveur de l’alter-nance, 50000 CIE supplémentaires ont été finan-cés dans le cadre du Plan jeune mis en œuvre enjuin 2009 pour soutenir l’emploi des jeunes, par-ticulièrement sensible à la conjoncture. Lesentrées dans les autres dispositifs destinés au sec-teur marchand n’ont que peu varié : davantage dechômeurs créateurs d’entreprise ont bénéficiéd’une aide, mais les embauches concernées parles exonérations ciblées sur certains territoires ontdiminué.
Au total, le nombre de bénéficiaires en fin d’an-née d’un contrat aidé dans le secteur marchand acontinué sa décrue, les entrées restant inférieuresaux sorties des précédents dispositifs, notammentcelui de soutien à l’emploi des jeunes en entre-prise (SEJE).
Dans le secteur non marchand, les entrées encontrat aidé ont augmenté en 2009 retrouvantun niveau proche de celui atteint en 2007, ce quise traduit par une forte croissance du nombre debénéficiaires en cours d’année. En raison de laprofondeur de la crise, des moyens financiers plus
DARES ANALYSES • xxx2010 - N° 000 3
400
450
500
550
600
650
700
1998
T1
1999
T1
2000
T1
2001
T1
2002
T1
2003
T1
2004
T1
2005
T1
2006
T1
2007
T1
2008
T1
2009
T1
Équivalents-emplois à temps plein
Nombre d'intérimaires
Graphique 2 • Volume de travail temporaire en équivalents-emplois à tempsplein et nombre d'intérimaires en fin de trimestre
Champ : France métropolitaine.
Données en fin de trimestre corrigées des variations saisonnières, en milliers
Source : Dares, exploita-tion des fichiers Pôleemploi des déclarationsmensuelles des agencesd'intérim.
Part des ...
Entrées nombre de bénéficiaires en fin d'année
2007 2008 2009 2007 2008 2009
seniors en contrats aidés du secteur marchand . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
jeunes en contrats aidés du secteur marchand . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
seniors en contrats aidés du secteur non marchand . . . . . . . . . . . . . . .
jeunes en contrats aidés du secteur non marchand . . . . . . . . . . . . . . .
seniors dans l'ensemble des contrats aidés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
jeunes dans l'ensemble des contrats aidés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2,9
85,6
16,9
25,1
8,2
62,8
3,3
85,8
20,7
20,6
9,2
63,4
4,1
83,8
20,1
24,9
10,5
60,4
6,3
86,3
17,5
23,7
8,8
72,4
4,6
88,2
21,7
18,8
7,9
74,9
3,0
83,7
20,7
24,3
7,4
68,8
Tableau 3 • Part des jeunes et des seniors dans les entrées et le nombre de bénéficiaires de contrats aidés En %
Note : les contrats aidés du secteur marchand regroupent : le contrat initiative emploi (CIE), le contrat insertion revenu minimum d'activité (CI-RMA), le soutien à l'emploides jeunes en entreprise (S EJE), les contrats de professionnalisation et les contrats d'apprentissage, tandis que ceux du secteur non marchand comprennent le contrat d'accompagnement dans l'emploi (CAE), le contrat d'avenir (CAV), les emplois jeunes et le contrat emploi consolidé (CEC).
Lecture : en 2007, les seniors (de 50 ans ou plus) représentent 2,9 % des entrées en contrats aidés du secteur marchand tandis que les jeunes (de moins de 26 ans) en représentent 85,6 %.
Champ : France métropolitaine.
Sources : ASP et Dares, traitement Dares.
Feuil1
ETPnombre
1998T1425
T2446
T3449
T4436
1999T1487
T2500
T3540
T4532
2000T1579589
T2594620
T3608633
T4620615
2001T1643636
T2609611
T3584599
T4565565
2002T1560579
T2571580
T3571566
T4564563
2003T1554553
T2540554
T3557548
T4554569
2004T1555562
T2558572
T3568577
T4579583
2005T1577590
T2580589
T3585601
T4583606
2006T1580600
T2602633
T3599634
T4612622
2007T1637678
T2641662
T3615655
T4638648
2008T1665675
T2626625
T3589591
T4522512
2009T1441439
T2424445
T3450470
T4459494
Feuil2
Feuil3
TDURETFichier en pièce jointe G2.xls
Dans le secteur non marchand,les proportions de jeunes et deseniors dans les embauches encontrats aidés, respectivementde 25 % et 20 % en 2009, sontbeaucoup plus proches que dansle secteur marchand. La part desseniors dans les embauches encontrat aidé du secteur non mar-chand diminue légèremententre 2008 et 2009, tandis quecelle des jeunes augmente de +4points en lien avec la mise enplace des « CAE passerelle » et lepoids accru des embauches enCAE (1). Ces dernières augmen-tent plus que les embauches encontrat d’avenir (CAV), alors quela part des jeunes y est nette-ment plus élevée (32 % contre6 % en CAV).
Le redressement de l’intérim au coursdes trois derniers trimestres de 2009n’efface que partiellement la chute du 1er trimestre
L’intérim a été jusqu’au début 2009 le principalvecteur de l’ajustement du marché du travail aurepli de l’activité économique. Du 2e trimestre2008 au 1er trimestre 2009, l’intérim enregistredes pertes historiques, avec -236 000 destructionsd’emploi, dont -74000 au cours du seul 1er tri-mestre 2009 (graphique 2). En un an, c’est plusd’un emploi d’intérimaire sur trois qui a étédétruit. Du 2e trimestre à la fin de l’année 2009,l’intérim a rebondi (+55 000 intérimaires en troistrimestres) sans compenser les pertes du 1er tri-mestre [6]. Fin 2009, le nombre d’intérimaires(494000) reste inférieur à ce qu’il était dix ansauparavant (532000).
Entre le 2e trimestre 2008 et le 1er trimestre 2009,le volume d’intérim en équivalents-temps pleindiminue au même rythme que le nombre d’intéri-maires (-35 %). Le rebond qui suit est moins mar-qué en équivalent-temps plein (+18 000 en troistrimestres, soit +4 %).
Hors intérim, les pertes d’emplois sala-riés des secteurs marchands ont étéimportantes tout au long de l’année 2009
Le secteur tertiaire marchand hors intérim, qui aété le principal moteur du dynamisme de l’emploimarchand en 2006 et 2007, et qui a encore créédes emplois en 2008 malgré les premiers effets dela crise (+23000), enregistre à son tour des des-
tructions nettes d’emploi en 2009 (-102000)(tableau 1).
L’industrie a été fortement impactée par le retour-nement de l’activité. Alors que le recul de l’emploiindustriel était moins prononcé sur la périoderécente que par le passé, en particulier en 2007 (-42000 emplois), il s’est de nouveau accentué en2008 (-86000 postes, soit -2,4 %). L’année 2009marque une nouvelle détérioration de l’emploiindustriel avec -168000 emplois perdus (-4,8 %).Le constat serait quelque peu nuancé si l’on réin-tégrait les intérimaires aux secteurs dans lesquelsils effectuent leurs missions. Alors qu’en 2008l’industrie a perdu -93000 intérimaires (-30 %),traduisant la sévérité de la crise dans ce secteur, lenombre d’intérimaires n’a baissé que de -8000 (-4 %) en 2009 dans ce secteur. Au total, le reculde l’emploi industriel, y compris les intérimaires,n’est pas plus prononcé en 2009 (-176000 pos-tes) qu’en 2008 (-178000 postes). En 2009, leseffets de la crise ont plutôt concerné les formesd’emploi les moins flexibles, alors que l’intérimétait déjà reparti à la hausse en cours d’année.
La construction a subi les effets de la contractionde l’activité plus tardivement. Jusqu’au troisièmetrimestre 2008, les effectifs restaient en crois-sance dans ce secteur. À partir de la fin 2008,l’emploi dans la construction a ensuite entaméune baisse continue. Le secteur enregistre ainsiune baisse de -47000 emplois en 2009 (-3,2 %),alors que le bilan de 2008 restait positif (+8000emplois, soit +0,5 %). Contrairement à l’indus-trie, le nombre d’intérimaires en mission dans laconstruction continue de baisser en 2009 (-5,6 %sur l’année), après avoir reculé plus nettement en2008 (-10,6 %). Le cycle économique du secteurde la construction apparaît en décalage en com-paraison des autres secteurs d’activité.
DARES ANALYSES • Juillet 2010 - N° 0504
76,5
77
77,5
78
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20
09
T4
Graphique 3 • Part des emplois stables dans l'emploi total
Concepts : actifs occupés sens du BIT, emploi stable = CDI dans le secteur privé ou dans une entreprise publique+ titulaire de la fonction publique.
Champ : population des ménages de France métroplitaine.
En %
Source : enquêteEmploi 2003-2009,Insee
(1) - En plus de lamise en place desCAE passerelle,l’augmentation de lapart des CAE dansles entrées du sec-teur non marchandpeut s’expliquer éga-lement par la haussedu taux d’aide asso-cié, à partir d’avril2009, à 90 % de larémunération bruteau lieu de 70 % enrègle générale aupa-ravant (circulaireDGEFP du 30 mars2009).
Feuil1
part
2003T177.2
2003T277.6
2003T377.7
2003T477.8
2004T178
2004T278.2
2004T378.2
2004T478.1
2005T178.1
2005T277.6
2005T377.4
2005T477.3
2006T177.1
2006T276.5
2006T376.9
2006T477.3
2007T177.2
2007T277
2007T377
2007T477.1
2008T177.3
2008T277.6
2008T377.9
2008T477.9
2009T177.9
2009T278
2009T377.7
2009T477.7
Feuil2
Feuil3
TDURETFichier en pièce jointe G3.xls
rieur de plus de quatre points au taux d’emploi. Ila reculé de -1,4 point en 2009, soit légèrementplus que le taux d’emploi global (-1,2 point).
Les personnes en CDI touchées à leur tour par la crise en 2009
Au début de la crise, les personnes ayant unemploi stable ont été relativement moins tou-chées que les autres par la chute de l’activité éco-nomique car les contrats flexibles, CDD et intérim,constituent la première variable d’ajustement del’emploi aux variations de l’activité économique.Ainsi, lorsque le marché du travail a commencé àse dégrader en 2008, la part des emplois stables(CDI du privé ou titulaires de la fonction publique)dans l’emploi total a tout d’abord augmenté (gra-phique 3). Cette part est passée de 77,1 % au 4e trimestre 2007 à 77,9 % au 4e trimestre 2008
et la proportion de personnes âgées de 15 à 64 ans occupant un emploi stable a progressé de +0,7 point sur cette période. La crise persistant,les salariés du privé bénéficiant d’un contrat àdurée indéterminée ont commencé à être tou-chés. Début 2009, la part des personnes enemploi stable se stabilise, puis diminue au secondsemestre. Au quatrième trimestre 2009, 77,7 %des personnes en emploi sont en CDI ou titulairesde la fonction publique, ce qui reflète une baissede la proportion de personnes âgées de 15 à 64 ans en emploi stable de -1,0 point sur 2009.
Au total, hors intérim, l’emploi salarié du secteurmarchand non agricole a reculé tout au long del’année 2009 : -85000 au 1er trimestre, -99000 au2e, -103000 au 3e trimestre, et encore -31 000 audernier trimestre 2009.
Les hommes sont plus touchés que les femmes par la baisse de l’emploi
Compte tenu de ces nombreuses destructionsd’emploi, le taux d’emploi des 15-64 ans mesuréau sens du Bureau international du travail (BIT)(encadré 1) a diminué de -1,2 point du 4e trimes-tre 2008 au 4e trimestre 2009, et fin 2009,63,5 % des personnes âgées de 15 à 64 ansoccupent un emploi (tableau 4). Le recul a étéplus prononcé pour les hommes avec une baissede -1,8 point du taux d’emploi en un an, contre -0,6 point pour les femmes. Les hommes sont eneffet plus présents dans les secteurs les plus tou-chés par la crise : l’industrie, la construction etl’intérim.
Le taux d’emploi des seniors âgés de 55 à 64 anss’élève à 41,9 % fin 2009 (2). Leur taux d’emploi« sous-jacent », indicateur qui corrige les effetsde structure démographique (encadré 2), a pro-gressé continûment depuis 2001 [7] et gagneencore +0,9 point au cours de l’année 2009,après +1,6 point en 2008. La hausse du tauxd’emploi « sous-jacent » des seniors en 2009 aconcerné aussi bien les hommes (+1,2 point) queles femmes (+0,5 point).
Le taux d’emploi en équivalent temps plein des15-64 ans, 59,1 % au 4e trimestre 2009, est infé-
DARES ANALYSES • Juillet 2010 - N° 050 5
1990 2003 2006 2007 2008 2009 2008 T4 2009 T1 2009 T2 2009 T3 2009 T4
Ensemble 15-64 ans . . . . . . . . .
15-24 ans . . . . . . . . .
25-49 ans . . . . . . . . .
50-64 ans . . . . . . . . .
dont : 55-64 ans . .
55-64 ans (sous-jacent).
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55,5
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28,1
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41,3
39,4
64,0
27,7
82,1
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41,8
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64,7
28,3
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40,3
64,4
28,6
82,4
55,6
41,8
40,3
64,2
28,3
82,2
55,7
41,8
40,6
63,8
27,3
82,0
55,4
41,8
40,9
63,5
27,1
81,7
55,2
41,9
41,2
Hommes 15-64 ans . . . . . . . . .
15-24 ans . . . . . . . . .
25-49 ans . . . . . . . . .
50-64 ans . . . . . . . . .
dont : 55-64 ans . .
55-64 ans (sous-jacent).
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30,9
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44,8
39,8
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30,1
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43,8
39,9
68,8
30,9
88,6
58,8
43,8
40,9
69,4
31,4
89,6
58,9
43,9
41,8
68,2
29,8
87,7
59,1
44,6
43,3
69,5
30,8
89,6
59,5
44,6
42,7
68,8
30,8
88,5
59,1
44,4
42,9
68,4
30,0
87,8
59,3
44,4
43,0
67,9
29,1
87,6
59,0
44,7
43,5
67,7
29,5
87,0
59,0
45,0
43,9
Femmes 15-64 ans . . . . . . . . .
15-24 ans . . . . . . . . .
25-49 ans . . . . . . . . .
50-64 ans . . . . . . . . .
dont : 55-64 ans . .
55-64 ans (sous-jacent).
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-
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38,5
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51,8
38,8
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25,7
77,1
52,0
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37,8
60,0
26,3
76,5
52,3
39,4
38,2
60,2
26,4
76,7
52,4
39,4
38,4
59,8
25,6
76,6
52,0
39,1
38,3
59,5
24,6
76,6
51,6
39,1
38,3
Taux d'emploi en équivalent temps plein
Ensemble
Hommes
Femmes
15-64 ans . . . . . . . . .
15-64 ans . . . . . . . . .
15-64 ans . . . . . . . . .
-
-
-
59,5
68,0
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59,1
66,9
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67,2
52,5
60,5
67,7
53,4
59,6
66,5
53,0
60,5
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53,4
60,1
67,2
53,3
59,9
66,7
53,3
59,4
66,2
52,9
59,1
66,0
52,5
Tableau 4 • Taux d'emploi par sexe et âge Données en moyenne annuelle et trimestrielle corrigées des variations saisonnières, en %
Source : enquêteEmploi 1990 et 2003-2009, Insee.
Concepts : activité au sens du BIT, âge atteint au 31 décembre de l’année de l’enquête.
Champ : population des ménages de France métroplitaine.
(2) - Ce taux estmesuré ici à partir del’enquête Emploi del’Insee sur la base del’âge atteint au 31 décembre del’année civile. Sur labase de l’âge atteintau cours de lasemaine de réfé-rence de l’enquête,le taux d’emploi desseniors de 55 à 64ans s’élève à 39,0 %fin 2009 (encadré 3et [7]).
Le chômage partiel outechnique reste à un niveau élevé
Après avoir baissé en 2007et 2008, la proportion de per-sonnes travaillant à temps par-tiel s’est accrue de +1,0 point en2009. Cette hausse a concernéaussi bien les hommes que lesfemmes, et, fin 2009, 30,6 %des femmes et 6,2 % des hom-mes ayant un emploi travaillent àtemps partiel.
Une partie des personnes à temps partiel souhai-terait travailler davantage et se retrouve de ce faiten situation de sous-emploi. Au sens du BIT, lesous-emploi comprend les personnes à temps par-tiel disponibles pour travailler plus la semaine pré-cédant leur interrogation à l’enquête Emploi,qu’elles recherchent ou non un autre emploi(temps partiel subi). Le sous-emploi comprendégalement les personnes en situation de chômagetechnique ou partiel, qu’elles travaillent à tempsplein ou à temps partiel [8].
Fin 2009, 4,9 % des emplois sont des temps par-tiels subis, soit 0,3 point de plus qu’un an aupara-vant. 8,1 % des emplois féminins et 2,1 % desemplois masculins sont des temps partiels subis.Un peu plus d’une femme sur quatre et d’unhomme sur trois travaillant à temps partiel sontdonc dans cette situation.
DARES ANALYSES • Juillet 2010 - N° 0506
0,0
0,2
0,4
0,6
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T1
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2009
T4
Graphique 4 • Part du chômage technique ou partiel dans l'emploi totalEn %
Concepts : actifs occupés sens du BIT.
Champ : population des ménages de France métroplitaine.
Source : enquêteEmploi 2003-2009,Insee.
2008 2009 2008 T4 2009 T1 2009 T2 2009 T3 2009 T4 2009 T4
Temps partiel, souhait de travailler plus d'heures, disponible pour le faire et à la recherche d'un autre emploi (1) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Temps partiel, souhait de travailler plus d'heures, disponible pour le faire mais sans recherche d'un autre emploi (2) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Temps plein, ou temps partiel (autre que les deux cas ci-dessus), en situation de chômage technique ou partiel (3) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Total des personnes en situation de sous-emploi (1) + (2) + (3) . . . . . . . . . . . . .
Femmes en situation de sous-emploi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Hommes en situation de sous-emploi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
En % du nombre de personnes en emploiEn mil-
lier
1,0
3,5
0,3
4,8
7,7
2,2
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3,6
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8,5
3,1
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943
172
1 436
1 026
409
Tableau 5 • Part du sous-emploi dans l'emploi totalPart en % du nombre de personnes en emploi, nombre de personnes en milliers
Concepts : sous-emploi au sens du BIT.
Champ : population des ménages de France métroplitaine.
Source : enquête Emploi 2008-2009, Insee
Parmi les personnes en situation de sous-emploi,un peu plus d’une sur dix est en situation de chô-mage technique ou partiel fin 2009. Cette partiedu sous-emploi est la plus sensible à la conjonc-ture ; elle reflète aussi pour partie la mobilisationdu dispositif d’activité partielle par les entreprises[1]. Après avoir augmenté de près d’un point dudébut de l’année 2008 à la mi-2009, la proportiond’actifs occupés en chômage technique ou partiela diminué au second semestre 2009 sans toute-fois revenir aux niveaux antérieurs (graphique 4).Au quatrième trimestre 2009, 172000 personnessont en situation de chômage partiel, alors qu’el-les étaient moitié moins nombreuses en 2008.
Au total, le sous-emploi touche 1436000 person-nes fin 2009. Cela représente 5,6 % des person-nes en emploi, soit un demi-point de plus qu’unan auparavant (tableau 5).
Feuil1
Part dans l'emploi (%)
2003T10.400
2003T20.400
2003T30.4
2003T40.5
2004T10.4
2004T20.4
2004T30.4
2004T40.3
2005T10.4
2005T20.4
2005T30.4
2005T40.4
2006T10.4
2006T20.2
2006T30.4
2006T40.3
2007T10.3
2007T20.3
2007T30.4
2007T40.2
2008T10.1
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2008T30.2
2008T40.5
2009T10.7
2009T21
2009T30.7
2009T40.7
Feuil2
Feuil3
TDURETFichier en pièce jointe G4.xls
DARES ANALYSES • Juillet 2010 - N° 050 7
Encadré 1
LES OUTILS CONJONCTURELS
Le suivi de l’emploi repose sur les « estimations d’emploi ». Elles sont issues d’une synthèse de plusieurs sources statistiques d’origine administrative : données des Urssaf, de Pôle emploi, de la Mutualité sociale agricole, du fichier de paiedes agents de l'État, etc…. De ces sources sont déduits un niveau de référence annuel et des indices trimestriels d’évolution de l’emploi.
Depuis septembre 2009, les estimations d’emploi annuelles servant de niveau de référence sont estimées avec le dispositifESTEL (estimations d’emploi localisées) par département, région, statut et secteurs d’activité. Les estimations des effectifssalariés s’appuient sur les Déclarations Annuelles de Données Sociales (DADS) dites « grand format » qui incluent les effec-tifs de la fonction publique d’état et les salariés des particuliers employeurs. Pour les non salariés, ce sont les données desUrssaf de la Mutualité sociale agricole qui sont utilisées. Les estimations calculées par ESTEL sont corrigés de la multiactivitéet correspondent à un concept d’emploi au sens du Bureau International du Travail (BIT). Ainsi, toute personne ayant effec-tué un travail déclaré au cours de la dernière semaine de l’année est comptabilisée dans le niveau d’emploi qui sert de réfé-rence.
Les évolutions trimestrielles de l’emploi mobilisent les données des Urssaf.
L’utilisation trimestrielle des sources administratives repose sur une hypothèse de stabilité de la pluriactivité et permet de ventiler les évolutions de l’emploi par secteurs d’activité. Ces « estimations d’emploi » sont utilisées dans les Notes de conjoncture de l’Insee, et constituent la référence en matière de suivi conjoncturel de l’emploi. Elles alimentent enfin la comptabilité nationale.
Le suivi du chômage se fonde sur l’enquête Emploi de l’Insee, seule source statistique permettant de mesurer le chômage« au sens du Bureau international du travail ». Depuis septembre 2007, les données infra-annuelles utilisées proviennentuniquement de l’enquête Emploi et non plus, comme auparavant, des statistiques mensuelles de la Dares et de Pôle emploicalées sur l’enquête Emploi. L’enquête Emploi est effectuée tout au long de l’année auprès des ménages « ordinaires » :les personnes vivant en collectivité (foyers, cités universitaires, hôpitaux, prisons, maisons de retraite) ne sont pas interrogées. L’échantillon est formé de 45 000 logements chaque trimestre jusqu’en 2008, soit environ 70 000 individusrépondants. A partir de début 2009, la taille de l’échantillon augmente progressivement pour aboutir à la mi-2010 à uneaugmentation de 50 %. Ses résultats sont publiés en moyenne sur chaque trimestre. Comme toutes les enquêtes, l’enquêteEmploi porte sur un échantillon restreint de la population, et ses estimations comportent une marge d’erreur. Cependant,cela n’empêche pas l’utilisation des résultats de l’enquête pour une lecture conjoncturelle des évolutions du marché du travail.
La population active au sens de la Comptabilité nationale est la somme de ces deux agrégats : l’emploi et le chômage.Son évolution se décompose en plusieurs éléments modélisables. Le premier dépend des tendances démographiques (évolution du nombre de personnes en âge de travailler selon l’âge) et de celles des comportements d’activité (taux d’activité tendanciels par sexe et âge). Le deuxième correspond aux adaptations à court terme de ces variations (intégra-tion des données les plus récentes et effets de flexion conjoncturels). Les effets de flexion sont ainsi une mesure de l’inci-dence des évolutions conjoncturelles du marché du travail sur la population active : des inactifs rejoignent la populationactive quand le marché du travail s’améliore (effets d’appel) ou la quittent quand il se dégrade (effets de découragement).La troisième composante de la modélisation de la population active résulte des effets des politiques publiques visant à lut-ter contre le chômage (stages, formations des demandeurs d’emploi, etc...), qui peuvent jouer via leur impact sur la popu-lation active. Enfin, il reste un résidu, qui reflète le fait que les fluctuations de court terme ne sont pas toujours modélisa-bles par des déterminants tendanciels ou conjoncturels, et que les variables utilisées, de sources différentes, sont soumisesà de l’incertitude statistique. Le résidu est de moyenne nulle sur le long terme.
Encadré 2
DÉFINITIONS
A/ Activité, emploi et chômage au sens du BIT
La population active au sens du BIT est constituée de la population active occupée et des chômeurs. La population activeoccupée, appelée aussi « population active ayant un emploi », comprend les personnes ayant exercée une activité rému-nérée, ne serait-ce qu'une heure, au cours d'une semaine de référence, semaine précédent juste l’interrogation duménage. Elle comprend aussi les personnes pourvues d'un emploi mais qui en sont temporairement absentes : congémaladie de moins d'un an, congés payés, congé de maternité, formation rémunérée par l’employeur, chômage techni-que ou partiel,... Les « aides-familiaux », les militaires du contingent, ainsi que les stagiaires non rémunérés qui effec-tuent un travail de même nature que leur collègues font aussi partie de la population active occupée. Parmi les person-nes qui ne sont pas classées dans la population active occupée, sont considérées comme chômeuses au sens du BIT les personnes disponibles pour prendre un emploi dans les 15 jours et qui, soit ont fait des démarches de recherched’emploi dans le mois précédent, soit ont déjà trouvé un emploi commençant dans les trois mois suivant. Enfin, les inac-tifs sont les personnes qui ne sont pas classées dans la population active.
La notion d’activité au sens du BIT est différente de celle de la comptabilité nationale dans la mesure où cette dernière s’appuie sur les sources administratives pour l’emploi, comme c’est le cas pour le suivi de l’emploi dans cette publication.
Le taux d'activité (respectivement taux d’emploi, part de chômage) d’une classe d’âge est le rapport du nombre d'actifs(respectivement actifs occupés, chômeurs) de la classe d’âge à la population totale de la même classe d’âge. Le tauxd’activité est donc la somme du taux d’emploi et de la part de chômage. Le taux de chômage rapporte quant à lui lenombre de chômeurs au nombre d’actifs de la tranche d’âge considérée. Lorsqu’une tranche d’âge comporte une forteproportion d’inactifs, comme c’est le cas pour les jeunes de 15 à 24 ans, le taux de chômage est beaucoup plus élevéque la part de chômage.
DARES ANALYSES • Juillet 2010 - N° 0508
Encadré 2 suite
Le taux d'emploi en équivalent temps plein est le rapport des effectifs en emploi convertis en équivalent temps pleindans leur emploi principal à la population totale.
Le taux d’activité (respectivement d’emploi) sous-jacent est égal à la moyenne arithmétique (non pondérée par la tailledes différentes générations) des taux d’activité (respectivement d’emploi) par âge détaillé. C’est le taux d’activité (respectivement d’emploi) qu’aurait connu une classe d’âge si chaque génération qui la compose était de taille identi-que ; les effets de composition démographique sont ainsi neutralisés. Pour les 55-64 ans, ces effets sont particulière-ment importants depuis 2001 avec l’arrivée des premières cohortes du baby-boom à ces âges, ce qui affecte fortementl’évolution du taux d’emploi effectif de cette tranche d'âge.
Le « halo » du chômage regroupe les personnes qui n’ont pas d’emploi, qui souhaitent travailler, mais qui ne sont pasconsidérées comme au chômage selon les normes du BIT, car elles ne sont pas disponibles pour travailler dans les deuxsemaines ou (et) n’ont pas effectué de démarches actives de recherche d’emploi dans le mois précédent.
Le sous-emploi au sens du BIT recouvre les personnes qui ont un emploi à temps partiel, qui souhaitent travailler plusd’heures sur une semaine donnée et qui sont disponibles pour le faire, ainsi que les personnes ayant involontairementtravaillé moins que d’habitude (chômage technique ou partiel). En raison des modifications introduites dans l’enquêteEmploi en 2008 pour se rapprocher de la définition BIT du sous-emploi, les chiffres de 2008 et 2009 ne sont pas com-parables à ceux des années antérieures.
B/ Demandeurs d’emploi
Les demandeurs d’emploi sont des personnes qui sont inscrites à Pôle emploi, organisme issu de la fusion entre l’ANPEet le réseau des Assédic.
Les statistiques sur les demandeurs d’emploi sont construites à partir de fichiers administratifs, ceux qu’utilise Pôle emploipour son activité. La répartition entre les catégories A, B ou C et les catégories D ou E s’effectue sur la base de règles juri-diques portant notamment sur l’obligation de faire des actes positifs de recherche d’emploi et d’être immédiatement dis-ponible. L’exercice d’une activité réduite est autorisé et conditionne la répartition entre les catégories A, B et C.
Dans les publications statistiques, les demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi sont regroupés en différentes catégories
- catégorie A : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, sans emploi ;
- catégorie B : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, ayant exercé une activitéréduite courte (i.e. de 78 heures ou moins au cours du mois) ;
- catégorie C : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, ayant exercé une activitéréduite longue (i.e. de plus de 78 heures au cours du mois) ;
- catégorie D : demandeurs d’emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi (en raison d’un stage,d’une formation, d’une maladie…), sans emploi ;
- catégorie E : demandeurs d’emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, en emploi (par exemple : bénéficiaires de contrats aidés).
La notion de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi est une notion différente de celle de chômeurs au sens duBureau international du travail (BIT) : certains demandeurs d’emploi ne sont pas chômeurs au sens du BIT et inversementcertains chômeurs ne sont pas inscrits à Pôle emploi.
Au-delà des évolutions du marché du travail, différents facteurs peuvent affecter les données relatives aux demandeursd’emploi : modification du suivi et de l’accompagnement des demandeurs d’emploi, comportement d’inscription desdemandeurs d’emploi…
taux de chômage des jeunes a atteint 24,2 % dela population active. Alors que du début 1993 àla fin 1999, le taux de chômage de l’ensemble dela population active était plus élevé qu’il ne l’estau 4e trimestre 2009, le taux de chômage des 15-24 ans a atteint fin 2009 le niveau le plus hautdepuis qu’on mesure le chômage au sens du BIT(1975). Toutefois, les jeunes de 15 à 24 ans sontrelativement peu présents sur le marché du tra-vail, car un grand nombre poursuivent des étudessans travailler : près des deux tiers des 15-24 anssont inactifs au 4e trimestre 2009. La part deschômeurs dans l’ensemble de la population des15-24 ans est de ce fait bien plus faible que letaux de chômage, lequel rapporte le nombre dechômeurs aux seuls actifs (encadré 2). 8,7 % del’ensemble des jeunes âgés de 15 à 24 ans sontau chômage au 4e trimestre 2009, soit 1 point deplus seulement que la part des chômeurs dans lapopulation totale des 25 à 49 ans. Au milieu desannées 1980, la part de jeunes au chômage étaitplus importante que fin 2009, alors que leur tauxde chômage était plus faible, car la proportion dejeunes de 15 à 24 ans présents sur le marché du
Près d’un actif sur dix est au chômageen France fin 2009
Avec le retournement de la conjoncture survenuau printemps 2008, le taux de chômage au sensdu BIT est reparti à la hausse à partir du 2e trimes-tre 2008 après deux années de baisse. Au qua-trième trimestre 2009, il s’établit à 9,5 % de lapopulation active en France métropolitaine,contre 7,2 % au premier trimestre 2008 (graphi-que 5). Après une augmentation de +0,5 point ausecond semestre 2008, le taux de chômage s’estaccru de +1,8 point au cours de l’année 2009(tableau 6). Au quatrième trimestre 2009, 2,7 mil-lions de personnes étaient au chômage, soit unehausse de près de 700 000 personnes depuis ledébut 2008.
Le taux de chômage pour l’ensemble de la France,y compris les départements d’outre-mer, est supé-rieur d’environ 0,4 point à celui de la seule Francemétropolitaine. Il s’établit ainsi à9,9 % de la population active auquatrième trimestre 2009. Ils’agit du niveau le plus hautobservé depuis 1999 [9].
Augmentation rapide du chômage des jeunes et des seniors
La hausse du chômage aconcerné toutes les tranchesd’âge. Cependant, son ampleura été plus importante depuis ledébut de la crise pour les jeunesde 15 à 24 ans. Les jeunes sonttraditionnellement plus sensiblesque leurs aînés aux fluctuationsconjoncturelles du marché dutravail, surtout les jeunes peudiplômés. De même qu’ilsavaient plus bénéficié de labaisse du chômage en 2006 eten 2007, le retournement de laconjoncture au deuxième trimes-tre 2008 les a particulièrementtouchés [10, encadré 1]. Ainsi, letaux de chômage des jeunes de15 à 24 ans a augmenté de +6,6points entre le premier trimestre2008 et le quatrième trimestre2009, alors que la hausse duchômage des adultes de 25 à 49ans a été plus tardive et limitée à+2,0 points (graphique 6). Auquatrième trimestre 2009, le
DARES ANALYSES • Juillet 2010 - N° 050 9
LA HAUSSE DU CHÔMAGE SE POURSUIT EN 2009
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1975
T119
76T1
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1995
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2003
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06T1
2007
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2009
T1
ensemble hommes femmes
Concepts : activité au sens du BIT, âge atteint au 31 décembre de l’année de l’enquête.
Note : la part de chômage des 15-24 ans représente la part du chômage dans le total de la population des 15-24 ans.
Champ : population des ménages de France métroplitaine.
Source : enquêteEmploi 1975-2009Insee.
0
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1975
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2009
T1
taux 15-24 ans taux 25-49 ans taux 50 ans ou plus part 15-24 ans
Graphique 5 • Taux de chômage au sens du BIT selon le sexe
Concepts : activité au sens du BIT.
Note : estimation à +/- 0,4 point près du taux de chômage, estimation à +/- 0,3 point près de l'évolution du tauxde chômage d’un trimestre à l’autre.
Champ : population des ménages de France métroplitaine.
Source : enquêteEmploi 1975-2009,Insee.
Données en moyenne trimestrielle corrigées des variations saisonnières, en %
Graphique 6 • Taux de chômage au sens du BIT par tranche d'âge
Feuil1
EnsembleHommesFemmes
1975T132.34.2
1975 T23.42.64.6
1975 T33.72.85
1975 T43.82.85.3
1976T13.92.95.6
1976 T23.92.85.6
1976 T33.82.75.4
1976 T43.82.85.5
1977T14.135.8
1977 T24.33.26.1
1977 T34.43.26.2
1977 T44.53.26.3
1978T14.53.36.2
1978 T24.53.36.1
1978 T34.53.46.1
1978 T44.73.66.3
1979T14.93.76.6
1979:0253.86.8
1979:035.23.97.1
1979:045.23.87.3
1980T15.13.57.4
1980:025.13.67.5
1980:035.53.97.9
1980:045.94.28.3
1981T16.24.48.6
1981:026.14.48.6
1981:036.34.78.6
1981:046.95.49
1982T16.95.49
1982:026.95.49.1
1982:0375.49.3
1982:046.95.39.2
1983T17.15.59.3
1983:027.35.79.5
1983:037.35.89.4
1983:047.35.99.2
1984T17.76.29.7
1984:028.46.910.5
1984:038.97.410.9
1984:048.87.410.8
1985T18.67.210.5
1985:028.77.410.5
1985:039.27.811
1985:049.37.911.2
1986T197.710.8
1986:028.97.610.7
1986:038.97.510.8
1986:0497.511
1987T19.27.511.4
1987:029.17.411.4
1987:039.17.411.3
1987:049.17.411.2
1988T197.311.2
1988:028.97.111.2
1988:038.86.911.1
1988:048.56.710.9
1989T18.36.410.7
1989:028.26.310.6
1989:038.16.210.6
1989:048.16.210.5
1990T186.210.3
1990:027.96.210.1
1990:037.96.210.1
1990:047.96.210.1
1991T186.310.2
1991:028.16.410.3
1991:038.26.510.3
1991:048.46.610.5
1992T18.76.910.9
1992:028.97.111.1
1992:039.27.511.3
1992:049.47.811.3
1993T19.68.211.3
1993:02108.611.6
1993:0310.28.911.9
1993:0410.59.112.2
1994T110.89.412.4
1994:0210.99.512.6
1994:0310.79.312.3
1994:0410.59.112.1
1995T110.18.711.9
1995:029.98.511.7
1995:0310.18.512
1995:0410.28.612
1996T110.48.912.1
1996:0210.59.112.2
1996:0310.79.412.3
1996:0410.89.512.2
1997T110.99.612.3
1997:0210.99.612.4
1997:0310.89.512.3
1997:0410.69.312.1
1998T110.39.111.9
1998:0210.3911.8
1998:0310.3911.9
1998:0410.3912
1999T110.4912
1999:0210.28.911.8
1999:03108.811.4
1999:049.68.411
2000T19.17.810.5
2000:028.77.410.2
2000:038.47.19.9
2000:048.16.89.7
2001T17.96.69.5
2001:027.86.59.3
2001:037.76.59.1
2001:047.76.59
2002T17.96.99
2002:027.978.9
2002:037.97.18.8
2002:0487.38.9
2003T18.37.49.4
2003T28.57.59.6
2003T38.47.69.3
2003T48.87.99.7
2004T18.97.910.1
2004T28.77.99.7
2004T38.88.09.8
2004T48.98.19.7
2005T18.78.09.4
2005T28.88.09.7
2005T39.08.010.0
2005T49.08.010.2
2006T19.28.310.1
2006T28.98.29.7
2006T38.87.89.9
2006T48.48.08.9
2007T18.57.99.2
2007T28.17.58.7
2007T37.97.58.4
2007T47.57.08.1
2008T17.26.87.6
2008T27.26.87.7
2008T37.46.97.9
2008T47.77.28.4
2009T18.78.48.9
2009T29.18.99.3
2009T39.28.99.5
2009T49.59.49.7
2.32.62.1
Feuil2
Feuil3
TDURETFichier en pièce jointe G5.xls
Feuil1
taux 15-24 anstaux 25-49 anstaux 50 ans ou pluspart 15-24 ans
1975T16.12.32.13.4
1975 T27.12.62.23.9
1975 T37.62.82.44.2
1975 T47.72.92.54.3
1976T18.32.92.64.6
1976 T28.22.92.74.5
1976 T37.72.82.64.3
1976 T48.12.92.74.4
1977T18.93.02.84.9
1977 T29.73.12.95.3
1977 T39.83.23.15.3
1977 T49.73.33.15.2
1978T19.73.33.15.2
1978 T29.93.33.05.2
1978 T310.13.33.15.3
1978 T410.53.43.25.5
1979T110.83.53.55.7
1979:0211.23.63.75.9
1979:0311.83.73.76.3
1979:0412.03.73.66.4
1980T111.73.63.66.2
1980:0211.83.63.76.2
1980:0312.93.93.96.7
1980:0413.94.14.17.2
1981T114.54.44.27.5
1981:0214.34.54.27.3
1981:0314.54.74.27.4
1981:0416.25.14.48.2
1982T116.15.14.58.2
1982:0216.15.14.58.2
1982:0316.55.04.78.5
1982:0416.45.04.78.4
1983T116.85.14.88.6
1983:0217.35.34.88.8
1983:0317.35.34.88.7
1983:0417.35.34.98.6
1984T118.65.55.09.2
1984:0220.96.15.210.3
1984:0322.26.55.310.9
1984:0421.26.65.510.4
1985T119.96.65.59.7
1985:0220.16.75.79.8
1985:0321.76.95.910.5
1985:0421.87.16.010.6
1986T120.37.15.99.7
1986:0219.57.25.89.3
1986:0319.07.35.89.1
1986:0418.77.56.08.9
1987T118.87.66.38.9
1987:0218.57.66.48.7
1987:0318.17.66.58.4
1987:0418.17.76.58.2
1988T117.97.76.58
1988:0217.67.66.47.8
1988:0317.37.66.37.5
1988:0416.57.46.17.1
1989T115.67.45.96.8
1989:0215.27.35.86.6
1989:0315.27.35.86.5
1989:0415.27.25.76.4
1990T115.27.15.76.5
1990:0215.37.05.66.4
1990:0315.57.05.66.3
1990:0415.87.05.66.3
1991T116.17.15.86.4
1991:0216.37.25.96.4
1991:0316.47.26.06.3
1991:0416.77.46.26.4
1992T117.37.76.36.8
1992:0217.48.06.56.8
1992:0318.08.36.76.9
1992:0418.58.56.87
1993T119.38.76.67.3
1993:0220.69.16.57.6
1993:0321.49.46.47.8
1993:0421.89.76.57.9
1994T122.310.06.78.1
1994:0222.510.16.88
1994:0322.39.96.87.8
1994:0421.89.76.87.5
1995T121.09.46.77.2
1995:0220.49.26.67
1995:0320.59.46.67
1995:0420.59.56.77
1996T121.09.76.97.2
1996:0221.79.97.07.4
1996:0322.310.07.17.5
1996:0422.910.07.27.6
1997T123.110.17.47.6
1997:0222.810.27.57.4
1997:0322.510.17.57.3
1997:0422.09.97.47.1
1998T121.19.77.36.8
1998:0220.99.77.36.8
1998:0321.09.87.46.8
1998:0420.99.87.56.8
1999T121.39.77.67
1999:0221.19.67.66.9
1999:0321.09.37.36.9
1999:0419.98.96.96.6
2000T118.18.66.66.1
2000:0216.98.26.35.8
2000:0316.08.06.15.6
2000:0415.47.76.05.4
2001T115.47.65.75.3
2001:0215.77.45.45.4
2001:0315.87.35.35.5
2001:0416.17.25.45.6
2002T116.77.35.75.8
2002:0216.77.35.85.9
2002:0316.57.45.75.8
2002:0417.37.55.76
2003T117.47.95.76.1
2003T218.98.05.86.4
2003T318.67.86.06.3
2003T420.28.06.26.9
2004T120.28.26.37
2004T220.38.16.06.9
2004T320.78.25.87.3
2004T420.78.35.97.1
2005T120.28.15.76.8
2005T220.28.35.57
2005T322.08.25.97.6
2005T421.68.36.07.4
2006T122.98.36.17.9
2006T222.68.06.27.8
2006T322.38.05.97.7
2006T421.77.55.77.4
2007T121.67.66.07.4
2007T219.97.45.36.9
2007T318.67.45.26.5
2007T418.56.94.96.6
2008T117.66.64.86.2
2008T218.56.55.06.5
2008T319.26.65.06.8
2008T420.86.95.07.4
2009T122.77.75.78.4
2009T223.88.15.98.8
2009T323.88.36.18.5
2009T424.28.66.58.7
Feuil2
Feuil3
TDURETFichier en pièce jointe G6.xls
travail a beaucoup diminué jusqu’au milieu desannées 1990 avec l’allongement rapide des étu-des initiales [11].
Pour les plus de 50 ans, le taux de chômage aaugmenté de +1,7 point du 1er trimestre 2008 au4e trimestre 2009, dont +1,5 point uniquementau cours de l’année 2009. Au dernier trimestre2009, 6,5 % des actifs de 50 ans ou plus étaientau chômage. En général, le taux de chômage desseniors est assez peu sensible aux fluctuationsconjoncturelles. Ainsi, de fin 2001 à fin 2005,alors que le taux de chômage des 25-49 ans aug-mentait de plus d’1 point, la hausse était limitéeà environ +0,5 point pour les 50 ans ou plus. En2008-2009, les taux de chômage des seniors etdes 25-49 ans ont augmenté à des rythmes voi-sins.
Hausse du chômage plus forte pour les hommes que pour les femmes
La crise a davantage porté sur les hommes quesur les femmes. La dégradation de l’activité a étéen effet particulièrement marquée dans l’indus-trie et la construction, ainsi que dans l’intérim,autant de secteurs où les hommes, et surtout lesjeunes, sont très présents. Le taux de chômagedes hommes a augmenté de +2,6 points entre lepremier trimestre 2008 et le dernier trimestre2009, contre une hausse de +2,1 points pour lesfemmes (graphique 5).
La hausse du chômage des hommes a surtout étémarquée pour les jeunes hommes, souvent moinsdiplômés que les jeunes femmes. La hausse dutaux de chômage des 15-24 ans a été de +8,4points du 1er trimestre 2008 au 4e trimestre 2009pour les garçons, contre +4,4 points pour les fil-les. Depuis mi 2008, le taux de chômage des jeu
nes hommes (25,3 % fin 2009) est supérieur àcelui des jeunes femmes (22,9 % fin 2009).
Sur la même période, le taux de chômage des 25-49 ans a également augmenté plus rapidementpour les hommes : +2,2 points, contre +1,9 pointpour les femmes de la même tranche d’âge. Letaux de chômage des femmes de cette tranched’âge reste cependant supérieur à celui des hom-mes : 9,1 % contre 8,2 % au quatrième trimestre2009.
Pour les seniors, toutefois, la hausse du taux dechômage a été un peu plus rapide pour les fem-mes (+2,0 points contre +1,6 point entre le 1er tri-mestre 2008 à la fin 2009).
La tendance au rapprochement entre les taux dechômage masculins et féminins, observée depuisau moins 35 ans [12, encadré 1] s’est de ce faitaccélérée avec la crise. Fin 2009, le taux de chô-mage des femmes n’est supérieur que de +0,3 point à celui des hommes, alors qu’il étaitsupérieur de +4 points en 1990 (tableau 6). Autotal, 9,7 % des femmes actives étaient au chô-mage fin 2009, contre 9,4 % des hommes actifs.Le nombre de chômeuses est devenu inférieur aunombre de chômeur en 2009 (respectivement1,3 million contre 1,4 million au 4e trimestre), cequi ne s’était jamais produit depuis qu’on disposede la série statistique (1975).
La part des chômeurs de longue durées’accroît en 2009
En lien avec l’afflux de nouveaux chômeurs, lapart des chômeurs de longue durée (CLD, chô-meurs depuis plus d’un an) parmi l’ensemble deschômeurs avait fortement diminué en 2008, tra-duisant une augmentation récente du nombre denouveaux chômeurs, qui se trouvaient de fait au
DARES ANALYSES • Juillet 2010 - N° 05010
1990 2003 2006 2007 2008 2009 2008 T4 2009 T1 2009 T2 2009 T3 2009 T42009 T4
en milliers
Ensemble . . . . . . . . . . . . . . . . .
dont moins de 25 ans . . . . . . . . .
25 à 49 ans . . . . . . . . . . . .
50 ans ou plus . . . . . . . . . .
Hommes . . . . . . . . . . . . . . . . . .
dont moins de 25 ans . . . . . . . . .
25 à 49 ans . . . . . . . . . . . .
50 ans ou plus . . . . . . . . . .
Femmes . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
dont moins de 25 ans . . . . . . . . .
25 à 49 ans . . . . . . . . . . . .
50 ans et plus . . . . . . . . . .
Part des chômeurs de longue
durée dans le chômage
7,9
15,4
7,0
5,6
6,2
13,1
5,2
4,8
10,2
18,3
9,4
6,8
-
8,5
18,8
7,9
5,9
7,6
18,1
6,8
5,5
9,5
19,8
9,2
6,4
41,0
8,8
22,3
8,0
5,9
8,1
21,0
7,0
5,7
9,7
23,9
9,0
6,2
42,2
8,0
19,5
7,3
5,3
7,5
18,8
6,6
5,2
8,6
20,4
8,1
5,5
40,4
7,4
19,1
6,6
4,9
6,9
19,1
5,8
4,9
7,9
19,1
7,5
5,0
37,9
9,1
23,7
8,2
6,1
8,9
24,6
7,6
5,9
9,4
22,5
8,8
6,2
35,4
7,7
20,8
6,9
5
7,2
21,3
5,9
4,7
8,4
20,2
8
5,2
35,1
8,7
22,7
7,7
5,7
8,4
24,0
7,1
5,6
8,9
21,0
8,5
5,8
32,2
9,1
23,8
8,1
5,9
8,9
25,0
7,6
5,7
9,3
22,3
8,7
6,2
34,5
9,2
23,8
8,3
6,1
8,9
24,1
7,7
6,1
9,5
23,4
8,9
6,2
36,9
9,5
24,2
8,6
6,5
9,4
25,3
8,2
6,4
9,7
22,9
9,1
6,7
37,9
2 699
647
1 576
477
1 398
376
781
242
1 301
271
795
235
1 023
Tableau 6 • Taux de chômage au sens du BIT par sexe et âge et part des chômeurs de longue duréeDonnées en moyenne annuelle ou trimestrielle corrigées des variations saisonnières, taux en % et volumes en milliers
Source : enquête Emploi 1990et 2003-2009, Insee.
Concepts : activité au sens du BIT, âge atteint au 31 décembre de l’année de l’enquête.
Lecture : au 4e trimestre 2009, 647 000 personnes âgées de moins de 25 ans sont au chômage au sens du BIT, soit un taux de chômage de 24,2 % 35,4 % des chômeurssont au chômage depuis plus d'un an en 2009 (part des chômeurs de longue durée).
Champ : population des ménages de France métroplitaine.
chômage depuis peu de temps.La part des chômeurs de longuedurée a continué à baisser audébut de l’année 2009, maiselle est repartie ensuite à lahausse et, au quatrième trimes-tre, 37,9 % des chômeurs sontau chômage depuis plus d’un an(3) (tableau 6). Ce mouvementtraduit la difficulté pour ces chô-meurs à retrouver un emploi, dufait de la persistance de la crise,ce qui conduit à une augmenta-tion de l’ancienneté moyenneau chômage.
Légère hausse du nombrede personnes appartenantau « halo » du chômage
Le BIT définit comme étant auchômage toute personne quin’a pas travaillé pendant unesemaine donnée, qui est dispo-nible pour prendre un emploidans les deux semaines et quiest à la recherche d’un emploi,ou bien qui en a trouvé un quidébute dans les trois mois (enca-dré 2). Les personnes sansemploi qui ne satisfont passimultanément ces deux critèresne sont pas classées commechômeuses au sens du BIT maiscomme inactives, même si ellessouhaitent travailler ; ces per-sonnes forment ce que l’onappelle un « halo » autour duchômage [8], [13].
DARES ANALYSES • Juillet 2010 - N° 050 11
Décembre 2008
Décembre 2009
Glissements trimestriels(en fin de trimestre) Variation
Déc-09 / déc-08Variation en % Déc-09 / déc-08
T1 T2 T3 T4
Ensemble des demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi (catégories A à E)
Demandeurs d'emploi tenus d'exercer des actes positifs
de recherche d'emploi (catégories A, B, C) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
N'ayant exercé aucune activité réduite (catégorie A) . . . . . . . . . . . . . .
En activité réduite courte (catégorie B) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
En activité réduite longue (catégorie C) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Demandeurs d'emploi non tenus d'exercer
des actes positifs de recherche d'emploi : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
En stage, maladie, formation… (catégorie D) . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
En emploi (dont contrats aidés, catégorie E) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Demandeurs d'emploi inscrits en catégories A, B et C depuis plus d'un an .
Demandeurs d'emploi indemnisés au titre du chômage (hors formation) : .
Régime d'assurance chômage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Régime de solidarité nationale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Dispensés de recherche d'emploi (DRE) indemnisés . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3 666
3 256
2 228
467
561
410
186
224
993
1 849
1 625
224
352
4 379
3 849
2 645
517
687
529
235
294
1 271
2 236
1 979
257
324
+225
+208
+196
+13
-1
+17
+14
+3
+52
+132
+124
+8
-10
+207
+159
+93
+14
+52
+30
+18
12
+124
+114
+102
+12
-11
+149
+133
+79
+16
+37
+34
+9
+25
+8
+60
+53
+7
-2
+132
+94
+49
+7
+38
+39
+8
+31
-10
+81
+74
+7
-4
+713
+593
+417
+50
+126
+119
+49
+70
+278
+387
+354
+33
-28
19,4
18,2
18,7
10,7
22,5
29,0
26,3
31,3
28,0
20,9
21,8
14,7
-7,9
Tableau 7 • Demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi et dispensés de recherche d'emploi indemnisésEn milliers, données en cvs-cjo en fin de trimestre
Champ : France métropolitaine.
Source : Pôle emploi,Dares (statistique sansrecul pour les DRE).Calculs des cvs-cjo :Dares.
0
100
200
300
400
500
600
700
800
900
1 000
2003
T1
2004
T1
2005
T1
2006
T1
2007
T1
2008
T1
2009
T1
1900
2000
2100
2200
2300
2400
2500
2600
2700
2800
2900
Halo du chômage (éch. gauche) Nombre de chômeurs BIT (éch. droite)
Graphique 7 • Le chômage et son halo
Concepts : activité au sens du BIT.
Champ : France métropolitaine, population des ménages ordinaires
Source : enquêteEmploi, 2003-2009Insee.
Données en moyenne trimestrielle corrigées des variations saisonnières, en milliers
1 900
2 400
2 900
3 400
3 900
4 400
2001
T420
02T1
2002
t220
02T3
2002
T420
03T1
2003
T220
03T3
2003
T420
04T1
2004
T220
04T3
2004
T420
05T1
2005
T220
05T3
2005
T420
06T1
2006
T220
06T3
2006
T420
07T1
2007
T220
07T3
2007
T420
08T1
2008
T220
08T3
2008
T420
09T1
2009
T220
09T3
2009
T4
Catégories A, B, C
Catégorie A
Graphique 8 • Demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi
Champ : France métropolitaine
Source : Pôle emploi,Dares. Calculs des cvs-cjo : Dares
En milliers, données cvs-cjo en fin de trimestre
(3) - En moyenne surl’année, la part deschômeurs de longuedurée a cependantbaissé en 2009, cequi ne reflète pas lesévolutions infra-annuelles.
Feuil1
Nombre de chômeurs BIT (éch. droite)Halo du chômage (éch. gauche)
2003T12248.0734.0
2003T22288.0682.0
2003T32270.0771.0
2003T42369.0765.0
2004T12423.0802.0
2004T22373.0817.0
2004T32411.0807.0
2004T42423.0789.0
2005T12363.0753.0
2005T22405.0773.0
2005T32461.0745.0
2005T42481.0755.0
2006T12518.0769.0
2006T22454.0750.0
2006T32442.0778.0
2006T42319.0808.0
2007T12352.0775.0
2007T22240.0808.0
2007T32205.0727.0
2007T42093.0752.0
2008T12003.0767.0
2008T22022.0763.0
2008T32068.0776.0
2008T42178.0761.0
2009T12445.0786.0
2009T22572.0815.0
2009T32593.0841.0
2009T42699.0838.0
Feuil2
Feuil3
TDURETFichier en pièce jointe G7.xls
Feuil1
Catégorie BCatégorie C
2001T4397574
2002T1408570
2002t2410560
2002T3415560
2002T4421560
2003T1433565
2003T2436566
2003T3443575
2003T4460589
2004T1453616
2004T2482637
2004T3479652
2004T4492667
2005T1502672
2005T2508675
2005T3513680
2005T4507669
2006T1504650
2006T2498652
2006T3494643
2006T4491627
2007T1476635
2007T2463625
2007T3455620
2007T4454619
2008T1452621
2008T2457592
2008T3461575
2008T4467561
2009T1480560
2009T2494612
2009T3510649
2009T4517687
Feuil2
Feuil3
TDURETFichier en pièce jointe G8.xls
DARES ANALYSES • Juillet 2010 - N° 05012
Alors que le nombre de chômeurs a fortementvarié depuis 2003, le nombre de personnes appar-tenant au « halo » du chômage a été relativementstable, avec une légère hausse en 2009 (graphi-que 7). Fin 2009, près de 850 000 personnes sou-haitaient travailler mais n’avaient pas été compta-bilisées comme chômeuses, soit 2,1 % de lapopulation en âge de travailler.
Très forte progression du nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôleemploi en 2009
En 2009, le nombre de demandeurs d’emploi ins-crits à Pôle emploi (catégories A à E), a continuésa progression entamée au deuxième trimestre de2008 (+713000) pour atteindre 4 379 000 inscritsen fin d’année en France métropolitaine(tableau 7). Cette progression a été très marquéeau premier trimestre 2009 (+225 000), puis s’estatténuée tout au long de l’année pour s’établirà+132000 au cours du dernier trimestre de l’an-née.
Le nombre de personnes tenues de rechercher unemploi (catégories A, B et C) a augmenté de+593000 en 2009 (+18,2 %), pour s’établir à3849000 inscrits en fin d’année en France métro-politaine (graphique 8).
Parmi elles, on compte 2 645 000 inscrits n’ayanteu aucune activité réduite (catégorie A) fin 2009,soit une augmentation de +417 000 sur l’ensem-ble de l’année 2009 (+18,7 %). Cette hausse aété plus rapide pour les hommes (+23,3 %, soit
+265000) que pour les femmes (+14,0 %, soit+152000). Très importante au premier trimestre(+196100), la progression a diminué en coursd’année (+49000 au quatrième trimestre).
Le nombre de demandeurs d’emploi ayant exercéune activité réduite au cours du mois (catégoriesB et C), en repli en 2008, a augmenté de+176000 en 2009 (+18,7 %) pour s’établir à1204000 demandeurs. La pratique de l’activitéréduite correspond souvent à des emplois courts àtemps partiel, sous forme de CDD, de missionsd’intérim ou de travail occasionnel. L’activitéréduite courte (catégorie B) a continué sa progres-sion entamée au deuxième trimestre 2008. Aprèsun repli au premier trimestre 2009, l’activitéréduite longue (catégorie C), s’est fortementredressée à partir du deuxième trimestre 2009pour augmenter au total de 22,5 % en 2009,contre 10,7 % pour l’activité réduite courte (gra-phique 9).
C’est le nombre de demandeurs d’emploi inscritsnon tenus de faire des actes positifs de recherched’emploi en stage, en formation (catégorie D) ouen emploi (catégorie E), qui a le plus augmenté en2009 (+29,0 %).
Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits encatégorie D (demandeurs d’emploi non tenus defaire des actes positifs de recherche d’emploi, sansemploi) a continué de progresser en 2009(+49 000), pour s’établir à 235 000 en fin
2e semestre (+17000, contre +32000 au 1er
semestre). Dans un contexte de forte croissancedes licenciements économiques et de renforce-ment des mesures d’accompagnement, le nombre
Entrées sur les listes en catégories A, B et C 2008 2009Variation
2006/2007
Variation
2007/2008
Variation
2008/2009
Ensemble . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Fins de CDD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Fins de mission d'intérim . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Licenciements économiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Autres licenciements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Démissions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Premières entrées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Reprises d'activité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Autres cas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
5 403
1 383
528
185
693
266
342
388
1 619
6 021
1 481
449
266
643
225
403
472
2 081
9
-10
15
-32
-7
-2
-59
66
38
54
42
59
-12
-8
-4
-20
41
-42
618
98
-78
80
-49
-40
61
84
463
Sorties des listes de catégories A, B et C 2008 2009Variation
2006/2007
Variation
2007/2008
Variation
2008/2009
Ensemble . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Reprises d'emploi déclarées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Entrées en stage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
5 183
1 220
373
5 356
1 152
361
-59
-51
-18
-377
-149
-6
173
-68
-11
Arrêts
de recherche
113
231
164509
83
222
142
447
-9
-8
19
3
-42
-6
-9
-56
-31
-9
-22
-62
Cessations d'inscription pour défaut d'actualisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Radiations administratives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Autres cas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2 001571
510
2 261
492
642
-35
35
9
-118
-25
-23
260
-79
132
Dispenses de recherche d'emploi . . . . . . . . . . . . . . . . .
Maladies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Autres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Ensemble . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Tableau 8 • Entrées et sorties des listes en catégories A, B et C En milliers
Sources : Pôle emploi,Dares.Calculs des cvs-cjo :Dares
Champ : France métropolitaine
des demandeurs d’emploi ins-crits en convention de reclasse-ment personnalisé (CRP) et encontrat de transition profession-nelle (CTP) s’est en effet nette-ment accru au premier semestre2009 (encadré 4).
Le nombre de personnes inscri-tes en catégorie E (demandeursd’emploi non tenus de faire desactes positifs de recherched’emploi et ayant un emploi) estaussi en forte hausse (+70 000,soit +31,3 %). Pour cette caté-gorie, la hausse s’est nettementaccélérée au second semestre(+55 000, contre +15 000 au 1er semestre), en raison notam-ment de la forte augmentationdu nombre de bénéficiaires d’uncontrat d’aide à l’emploi (CAE,CIE, contrat d’avenir…) sur laseconde partie de l’année. Oncompte 294000 inscrits en caté-gorie E fin 2009.
Des flux d’entrées et desorties des listes de Pôleemploi en hausse depuisle 2e trimestre 2008
La hausse des inscriptions à Pôleemploi en catégorie A, B et C (4)qui avait commencé dès ledeuxième trimestre 2008, s’estaccélérée à partir de la fin del’année 2008, avant de se stabi-liser au 4e trimestre 2009 (gra-phique 10). Au total, 6 021 000inscriptions à Pôle emploi ont eulieu en 2009, soit 11 % de plusqu’en 2008. Le nombre de sor-ties, qui avait baissé depuis ledébut 2007, s’est mis à nouveauà progresser en 2009, tout enrestant très inférieur au fluxd’entrées. Sur l’ensemble del’année 2009, on comptabilise5356000 sorties des listes dePôle emploi, soit 3 % de plusqu’en 2008 (tableau 8).
Parmi les motifs d’inscription, cesont les entrées suite à un licen-ciement économique, qui necomptabilisent pourtant pas lesentrées en convention de reclas-sement personnalisé (CRP) oucontrat de transition profession-nelle (CTP) (5), qui ont le plusfortement augmenté en 2009
DARES ANALYSES • Juillet 2010 - N° 050 13
1 100
1 150
1 200
1 250
1 300
1 350
1 400
1 450
1 500
1 550
2001
T420
02T1
2002
T220
02T3
2002
T420
03T1
2003
T220
03T3
2003
T420
04T1
2004
T220
04T3
2004
T420
05T1
2005
T220
05T3
2005
T420
06T1
2006
T220
06T3
2006
T420
07T1
2007
T220
07T3
2007
T420
08T1
2008
T220
08T3
2008
T420
09T1
2009
T220
09T3
2009
T4
Entrées
Sorties
Graphique 10 • Évolution des entrées et des sorties des listes de Pôle emploien catégorie A, B et C
Note : il s’agit de flux trimestriels équivalents à la somme des flux mensuels du trimestre.
Champ : France métropolitaine.
Sources : Pôle emploi,Dares. Calculs des cvs-cjo :Dares
Flux trimestriels cvs-cjo en milliers
4,0
4,5
5,0
5,5
6,0
6,5
7,0
2002
T3
2003
T1
2003
T3
2004
T1
2004
T3
2005
T1
2005
T3
2006
T1
2006
T3
2007
T1
2007
T3
2008
T1
2008
T3
2009
T1
2009
T3
Graphique 11 • Taux de des sortie des catégories A, B et C pour reprise d’emploi
Lecture : 4,8 % des inscrits à Pôle emploi en catégorie A, B et C à la fin novembre 2009, sont sortis des listes enseptembre 2009 et on repris un emploi à la sortie
Champ : Sortants dans le dernier mois du trimestre des listes de Pôle emploi en catégories A, B et C de Francemétropolitaine présent sur les listes à la fin du trimestre précédent.
Sources : Pôle emploi,Dares. Calculs des cvs-cjo :Dares
En %
350
400
450
500
550
600
650
700
750
2001
T420
02T1
2002
t220
02T3
2002
T420
03T1
2003
T220
03T3
2003
T420
04T1
2004
T220
04T3
2004
T420
05T1
2005
T220
05T3
2005
T420
06T1
2006
T220
06T3
2006
T420
07T1
2007
T220
07T3
2007
T420
08T1
2008
T220
08T3
2008
T420
09T1
2009
T220
09T3
2009
T4
Demandeurs d’ 'emploi exerçant
une activité réduite courte (catégorie B)
Demandeurs d'emploi exerçantune activité réduite longue (catégorie C)
Graphique 9 • Demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi exerçant une activité réduite
Champ : France métropolitaine
Sources : Pôle emploi,Dares. Calculs des cvs-cjo :Dares
En milliers, données cvs-cjo en fin de trimestre
(4) - Sur ce champ, lavariation du stock dedemandeurs d’em-ploi est très prochedu solde des entréeset des sorties. Lerésidu provient d’undécalage d’enregis-trement de certainsflux dans les remon-tées statistiquesmensuelles.
(5) - Qui sont comp-tabilisées en catégo-rie D.
Feuil1
EntréesSorties
2001T41,3301,191
2002T11,3061,260
2002T21,3001,271
2002T31,3321,289
2002T41,3821,310
2003T11,3711,299
2003T21,3691,326
2003T31,4171,332
2003T41,3901,343
2004T11,3711,390
2004T21,3811,296
2004T31,3601,319
2004T41,3351,281
2005T11,3261,293
2005T21,3701,352
2005T31,3701,406
2005T41,3351,281
2006T11,3311,401
2006T21,3381,424
2006T31,3111,383
2006T41,3591,411
2007T11,3431,431
2007T21,3361,404
2007T31,3471,361
2007T41,3211,365
2008T11,3281,352
2008T21,3351,320
2008T31,3471,279
2008T41,3931,232
2009T11,4721,246
2009T21,4871,315
2009T31,5231,374
2009T41,5231,421
Feuil2
Feuil3
TDURETFichier en pièce jointe G9.xls
Feuil1
EntréesSorties
2001T41,3301,191
2002T11,3061,260
2002T21,3001,271
2002T31,3321,289
2002T41,3821,310
2003T11,3711,299
2003T21,3691,326
2003T31,4171,332
2003T41,3901,343
2004T11,3711,390
2004T21,3811,296
2004T31,3601,319
2004T41,3351,281
2005T11,3261,293
2005T21,3701,352
2005T31,3701,406
2005T41,3351,281
2006T11,3311,401
2006T21,3381,424
2006T31,3111,383
2006T41,3591,411
2007T11,3431,431
2007T21,3361,404
2007T31,3471,361
2007T41,3211,365
2008T11,3281,352
2008T21,3351,320
2008T31,3471,279
2008T41,3931,232
2009T11,4721,246
2009T21,4871,315
2009T31,5231,374
2009T41,5231,421
Feuil2
Feuil3
TDURETFichier en pièce jointe G10.xls
Feuil1
Taux RE
2002T25.4
2002T35.3
2002T44.9
2003T15.1
2003T24.9
2003T35.0
2003T45.0
2004T14.9
2004T24.7
2004T34.6
2004T44.5
2005T14.7
2005T24.8
2005T35.0
2005T45.5
2006T15.0
2006T25.4
2006T35.8
2006T46.1
2007T16.4
200
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