EMPLOI, CHÔMAGE, POPULATION ACTIVE : BILAN DE …...L’emploi salarié non marchand est moins...

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Analyses Dares publication de la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques 255 000 emplois ont été perdus en France métropolitaine au cours de l’année 2009, reflet d’un recul annuel historique de l’emploi, alors qu’on comptait déjà 145 000 postes en moins en 2008. Le repli de l’emploi s’est progressivement atténué en cours d’année, l’emploi finissant par augmenter légèrement au 4 e trimestre 2009. Hors intérim, dont les effectifs se sont redressés à compter du 2 e trimestre 2009, l’emploi salarié marchand s’est contracté dans l’industrie, dans la construction et dans le tertiaire. De son côté, le nombre de salariés des secteurs non marchands a progressé, principalement en raison d’un surcroît d’emplois aidés. Malgré cette conjoncture très difficile, la population active a progressé de manière vigoureuse, avec une population féminine et des seniors de plus en plus présents sur le marché du travail. Dans ce contexte, le taux de chômage a continué à augmenter en 2009. Fin 2009, le taux de chômage au sens du BIT s’élevait à 9,5 % en métropole et à 9,9 % pour l’ensemble de la France, en augmentation de +1,8 point de la fin 2008 à la fin 2009. La hausse du nombre de chômeurs en 2009 a été relativement plus importante pour les hommes ainsi que pour les jeunes et les seniors. La part des chômeurs de longue durée a aussi augmenté pour s’élever à 37,9 % fin 2009. Un emploi sur cent est perdu en 2009 La contraction de l’emploi total, entamée au deuxième trimestre 2008 [1], a atteint son ampleur maximale au 1 er trimestre 2009 (-143 000 postes selon les estimations de l’Insee). Elle s’est poursuivie jusqu’au 3 e trimestre en s’atténuant au fil des trimes- tres et, au 4 e trimestre 2009, 22 000 emplois ont été créés. Sur l’ensemble de l’année 2009, la dégrada- tion de l’emploi a été plus importante qu’en 2008 : -255 000 postes, contre -145 000 l’année précé- dente (tableau 1). Ces pertes sont les plus fortes en nombre depuis l’origine des séries longues d’emploi en 1954 ; elles sont cependant légèrement inférieu- res en variation relative à celles de 1992 (-1,0 % contre -1,1 %). Fin 2009, l’économie française retrouve un niveau d’emploi proche de celui qui pré- valait à la mi-2006 et a ainsi perdu le bénéfice des deux années de croissance en 2006 et 2007. Comme en 2008, les pertes d’emploi sont dues à l’emploi salarié du secteur marchand non agricole qui a perdu 337 000 postes au cours de l’année 2009. Conditionnant l’évolution de l’emploi total, les destructions d’emploi salarié du secteur marchand ont eu tendance à ralentir au cours de l’année, l’es- Juillet 2010 • N° 050 EMPLOI, CHÔMAGE, POPULATION ACTIVE : BILAN DE L’ANNÉE 2009 UN RECUL DE L’EMPLOI RECORD EN 2009

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  • AnalysesDares

    publication de la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques

    255 000 emplois ont été perdus en Francemétropolitaine au cours de l’année 2009, refletd’un recul annuel historique de l’emploi, alorsqu’on comptait déjà 145 000 postes en moins

    en 2008. Le repli de l’emploi s’est progressivement atténué en cours d’année,

    l’emploi finissant par augmenter légèrementau 4e trimestre 2009. Hors intérim, dont les

    effectifs se sont redressés à compter du 2e trimestre 2009, l’emploi salarié marchand

    s’est contracté dans l’industrie, dans laconstruction et dans le tertiaire. De son côté, le

    nombre de salariés des secteurs non marchands a progressé, principalement en raison d’un surcroît d’emplois aidés.

    Malgré cette conjoncture très difficile, la population active a progressé de manière

    vigoureuse, avec une population féminine etdes seniors de plus en plus présents sur le

    marché du travail. Dans ce contexte, le taux de chômage a continué à augmenter

    en 2009. Fin 2009, le taux de chômage au sens du BIT s’élevait

    à 9,5 % en métropole et à 9,9 % pour l’ensemble de la France, en augmentation de

    +1,8 point de la fin 2008 à la fin 2009. Lahausse du nombre de chômeurs en 2009 a été

    relativement plus importante pour les hommesainsi que pour les jeunes et les seniors. La part

    des chômeurs de longue durée a aussi augmenté pour s’élever

    à 37,9 % fin 2009.

    Un emploi sur cent est perdu en 2009

    La contraction de l’emploi total, entamée audeuxième trimestre 2008 [1], a atteint son ampleurmaximale au 1er trimestre 2009 (-143000 postesselon les estimations de l’Insee). Elle s’est poursuiviejusqu’au 3e trimestre en s’atténuant au fil des trimes-tres et, au 4e trimestre 2009, 22000 emplois ont étécréés. Sur l’ensemble de l’année 2009, la dégrada-tion de l’emploi a été plus importante qu’en 2008 : -255000 postes, contre -145000 l’année précé-dente (tableau 1). Ces pertes sont les plus fortes ennombre depuis l’origine des séries longues d’emploien 1954 ; elles sont cependant légèrement inférieu-res en variation relative à celles de 1992 (-1,0 %contre -1,1 %). Fin 2009, l’économie françaiseretrouve un niveau d’emploi proche de celui qui pré-valait à la mi-2006 et a ainsi perdu le bénéfice desdeux années de croissance en 2006 et 2007.

    Comme en 2008, les pertes d’emploi sont dues àl’emploi salarié du secteur marchand non agricolequi a perdu 337000 postes au cours de l’année2009. Conditionnant l’évolution de l’emploi total, lesdestructions d’emploi salarié du secteur marchandont eu tendance à ralentir au cours de l’année, l’es-

    Juillet 2010 • N° 050

    EMPLOI, CHÔMAGE, POPULATION ACTIVE :BILAN DE L’ANNÉE 2009

    UN RECUL DE L’EMPLOI RECORD EN 2009

  • sentiel des pertes d’emploiayant été observé du 4e trimes-tre 2008 au 3e trimestre 2009[2],[3]. L’emploi s’ajustant engénéral avec délais aux varia-tions de l’activité économique,le redémarrage de l’emploi enphase de reprise économique nes’opère que quelques trimestresaprès celui de l’activité (graphi-que 1). Au quatrième trimestre2009, un retard de productivitéreste ainsi à combler.

    L’emploi salarié non marchandest moins sensible aux cyclesconjoncturels. Moins dynami-que que l’emploi marchandpendant les années de crois-sance, ce secteur a peu subi labaisse d’activité survenue auprintemps 2008. Il est mêmeresté fortement créateur d’em-plois en 2009 : +75000 postesd’après l’Insee, soit une progres-sion supérieure à 2008

    DARES ANALYSES • Juillet 2010 - N° 0502

    Niveau Glissement annuel (milliers) Glissement annuel (%) Glissement trimestriel (milliers)

    fin 2008 2007 2008 2009 2007 2008 2009 2009 T1 2009 T2 2009 T3 2009 T4

    Emploi total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    Emploi salarié agricole . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    Emploi salarié du secteur marchand non agricole

    dont industrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    construction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    tertiaire essentiellement marchand . . . . . . . . .

    dont intérim . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    Emploi salarié non marchand . . . . . . . . . . . . . . .

    Emploi non salarié . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    Emploi concurrentiel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    26 205

    227

    16 150

    3 512

    1 480

    11 158

    507

    7 457

    2 371

    17 983

    348

    -12

    273

    -42

    59

    255

    26

    69

    19

    307

    -145

    -9

    -190

    -86

    8

    -112

    -135

    38

    16

    -146

    -255

    -10

    -337

    -168

    -47

    -121

    -19

    75

    16

    -301

    1,3

    -4,9

    1,7

    -1,2

    4,2

    2,3

    4,2

    0,9

    0,8

    1,7

    -0,5

    -3,7

    -1,2

    -2,4

    0,5

    -1,0

    -20,9

    0,5

    0,7

    -0,8

    -1,0

    -4,4

    -2,1

    -4,8

    -3,2

    -1,1

    -3,6

    1,0

    0,7

    -1,7

    -143

    -3

    -158

    -44

    -10

    -104

    -74

    14

    4

    -150

    -89

    -3

    -93

    -45

    -13

    -34

    7

    2

    4

    -87

    -45

    -3

    -78

    -48

    -14

    -17

    25

    32

    4

    -65

    22

    -3

    -7

    -31

    -10

    34

    24

    28

    4

    1

    Tableau 1 • Évolution de l'emploi total Données en fin d’années et fin de trimestre corrigées des variations saisonnières, volumes en milliers, glissements en milliers et en %

    Sources : estimationsd'emploi pour 2007 et 2008 ; en 2009, estimations pour l'emploi salariédes établissements privés hors agricultureet prévision d'emploipour les salariés agricoles, les non salariés et le secteurpublic, Insee.

    Concepts : nombre de personnes ayant effectué un travail déclaré au cours de la dernière semaine précédent la fin du trimestre ; l’emploi concurrentiel est constitué de l’emploi salarié du secteur marchand non agricole et de la partie privée de l’emploi salarié non marchand.

    Remarque : les estimations 2008 et 2009 seront revues en septembre 2010 ; pour des raisons d’arrondis, la somme des termes peut légèrement différer du total affiché.Lecture : 26 205 000 personnes occupaient un emploi fin 2008 ; on en compte 255 000 en moins fin 2009 (-1,0 %). Au cours du 4e trimestre 2009, il y a eu 22 000 créations nettes d’emplois.

    Champ : France métropolitaine.

    Entrées Nombre de bénéficiaires en fin d'année

    2007 2008 2009 2007 2008 2009

    Emploi marchand aidé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    dont contrats aidés du secteur marchand hors alternance . . . . . . . .

    dont contrats en alternance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    Emploi non marchand aidé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    Emploi aidé total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    786

    161

    439

    364

    1 151

    716

    62

    468

    276

    992

    726

    117

    425

    358

    1 084

    1 135

    225

    619

    248

    1 383

    1 052

    125

    633

    184

    1 236

    1 003

    98

    607

    242

    1 245

    Tableau 2 • Évolution des entrées et du nombre de bénéficiaires d'un emploi aidéEn milliers, données cvs pour le nombre de bénéficiaires

    Sources : ASP (Agence des services et de paiement) et Dares, traitementDares.

    Notes : - l'emploi marchand aidé comprend les contrats aidés du secteur marchand hors alternance (contrat initiative emploi (CIE), contrat insertion revenu minimum d'activité (CI-RMA) et soutien à l'emploi des jeunes en entreprise (SEJE)), les contrats en alternance (contrat de professionnalisation et contrat d'apprentissage), les autresexonérations (dans les zones de revitalisation rurale (ZRR), zones de redynamisation urbaine (ZRU), zones franches urbaines (ZFU)), l'insertion par l'activité économique,l'aide aux chômeurs créateurs ou repreneurs d'entreprise (ACCRE) et l'accompagnement des restructurations (allocation temporaire dégressive, congés de conversion, préretraite progressive).

    - L'emploi non marchand aidé correspond aux contrats aidés du secteur non marchand (contrat d'accompagnement dans l'emploi (CAE), contrat d'avenir (CAV), emploisjeunes, contrat emploi consolidé (CEC)).

    - Les entrées correspondent aux entrées totales (entrées initiales + reconductions de contrats).

    Champ : France métropolitaine

    Graphique 1 • Emploi salarié et valeur ajoutée des secteurs marchands non agricoles

    Remarque : pour être comparable à la valeur ajoutée, l’emploi est appréhendé en moyenne trimestrielle ; il estcalculé comme la demi-somme de l’emploi à la fin du trimestre considéré et du trimestre précédent ce qui a pourconséquence de lisser les évolutions présentées dans le tableau 1.

    Concept : productivité par tête=valeur ajoutée / personnes en emploi.

    Champ : France métropolitaine, secteur marchand non agricole, emploi salarié.

    Source : Insee.-6%

    -4%

    -2%

    0%

    2%

    4%

    6%

    8%

    1985

    T4

    19

    88T4

    1991

    T4

    1994

    T4

    1997

    T4

    2000

    T4

    2003

    T4

    2006

    T4

    2009

    T4

    Productivité par tête Emploi VA

    Glissements annuels en % évalués chaque trimestre sur la moyenne trimestrielle

    Feuil1

    En GA : emploi, VA, pdte

    dateEmploiVAProductivité par tête

    1985T4-0.5%2.2%2.7%

    1986T1-0.2%2.5%2.7%

    1986:020.2%2.6%2.3%

    1986:030.4%2.4%2.0%

    1986:040.3%1.8%1.6%

    1987T10.3%1.8%1.5%

    1987:020.5%2.2%1.7%

    1987:030.5%2.1%1.6%

    1987:040.9%3.6%2.7%

    1988T11.3%4.4%3.1%

    1988:021.2%3.8%2.5%

    1988:031.6%4.6%3.0%

    1988T042.0%4.4%2.3%

    1989T12.4%5.1%2.7%

    1989:022.5%5.3%2.8%

    1989:032.4%4.7%2.2%

    1989:042.6%5.1%2.4%

    1990T12.1%4.3%2.2%

    1990:022.2%3.3%1.2%

    1990:031.7%3.1%1.4%

    1990:041.0%0.9%-0.1%

    1991T10.7%0.4%-0.3%

    1991:02-0.2%0.7%0.9%

    1991:03-0.3%0.2%0.6%

    1991T4-0.6%1.4%2.0%

    1992T1-0.8%2.0%2.8%

    1992:02-0.7%1.5%2.1%

    1992:03-0.9%1.4%2.3%

    1992:04-1.7%0.1%1.8%

    1993T1-2.2%-1.8%0.4%

    1993:02-2.6%-1.9%0.7%

    1993:03-2.3%-1.7%0.6%

    1993:04-1.6%-1.0%0.5%

    1994T1-0.8%0.1%0.9%

    1994:020.3%1.7%1.4%

    1994:031.0%2.3%1.3%

    1994T41.4%3.5%2.1%

    1995T11.6%3.7%2.1%

    1995:021.5%3.1%1.6%

    1995:031.2%2.5%1.4%

    1995:041.0%1.2%0.2%

    1996T10.7%1.4%0.7%

    1996:020.5%0.9%0.4%

    1996:030.2%1.0%0.8%

    1996:040.3%1.3%1.0%

    1997T10.7%1.2%0.5%

    1997:021.0%2.4%1.4%

    1997:031.3%3.1%1.8%

    1997T41.9%4.0%2.2%

    1998T12.1%4.6%2.5%

    1998:023.0%4.5%1.5%

    1998:033.1%4.2%1.1%

    1998:042.5%3.7%1.2%

    1999T12.8%3.2%0.4%

    1999:022.2%3.2%1.0%

    1999:032.4%3.7%1.3%

    1999:043.2%4.8%1.7%

    2000T13.1%5.5%2.5%

    2000:023.6%5.3%1.7%

    2000:034.1%4.6%0.5%

    2000T43.8%4.0%0.3%

    2001T13.6%3.3%-0.3%

    2001:022.9%2.1%-0.8%

    2001:032.2%1.8%-0.3%

    2001:041.6%0.1%-1.5%

    2002T11.1%0.5%-0.6%

    2002:020.7%1.2%0.5%

    2002:030.4%1.4%1.0%

    2002:040.2%2.0%1.8%

    2003T1-0.2%1.2%1.5%

    2003T2-0.3%0.5%0.8%

    2003T3-0.6%1.0%1.6%

    2003T4-0.4%1.8%2.2%

    2004T1-0.4%2.0%2.3%

    2004T2-0.1%3.0%3.1%

    2004T30.1%2.5%2.4%

    2004T40.2%2.6%2.4%

    2005T10.4%2.3%1.9%

    2005T20.4%1.8%1.4%

    2005T30.6%2.0%1.4%

    2005T40.6%2.1%1.5%

    2006T10.6%2.5%1.9%

    2006T21.0%3.5%2.4%

    2006T31.3%2.8%1.5%

    2006T41.2%2.6%1.4%

    2007T11.9%2.9%1.1%

    2007T21.6%2.2%0.6%

    2007T31.5%2.9%1.4%

    2007T41.6%2.5%0.9%

    2008T11.1%2.3%1.1%

    2008T20.5%1.0%0.5%

    2008T3-0.2%-0.1%0.2%

    2008T4-1.2%-2.5%-1.4%

    2009T1-2.5%-5.3%-2.8%

    2009T2-2.7%-4.3%-1.6%

    2009T3-2.8%-3.7%-0.9%

    2009T4-2.1%-1.0%1.1%

    Feuil2

    Feuil3

    TDURETFichier en pièce jointe G1.xls

  • importants ont été affectés en 2009 aux contratsaidés du secteur non marchand. Ces moyens ontde surcroît été revus à la hausse en cours d’annéeet une enveloppe spécifique a été dégagée à par-tir de juin 2009 pour des « CAE passerelle ». Cescontrats d’une durée d’au moins un an sont des-tinés aux jeunes embauchés par des collectivitésterritoriales ou des associations, avec pour objec-tif de faciliter les transitions du secteur non mar-chand vers le secteur marchand.

    Les jeunes de moins de 26 ans bénéficient trèsmajoritairement des contrats en alternance,contrats qui représentent les deux tiers de l’en-semble des entrées en emploi aidé du secteurmarchand [5]. Les moins de 26 ans représentent84 % de l’ensemble des embauches en contrataidé du secteur marchand en 2009, alors queseuls 4 % des embauches concernent des person-nes âgées de 50 ans ou plus. La part des seniorsdans les entrées en contrats aidés du secteur mar-chand a cependant augmenté au détriment decelle des jeunes en 2009, mais uniquement en rai-son du recul du poids de l’alternance dans cesentrées (tableau 3). Hors alternance, les jeunessont en effet proportionnellement deux fois plusnombreux qu’en 2008 dans les entrées encontrats aidés marchands (44 % contre 22 %), dufait de l’enveloppe supplémentaire débloquéepour les CIE jeunes.

    (+38000) et proche de 2007(+69000).

    Enfin, la reprise de l’emploi nonsalarié amorcée en 2004 seserait poursuivie en 2009, aumême rythme qu’en 2008.

    En 2009, l’emploi salariédu secteur non marchandprogresse en raison princi-palement d’emplois aidésplus nombreux face à unemauvaise conjoncture

    En 2009, dans une conjoncturetrès défavorable, le nombred’entrées en emploi marchand aidé a légèrementaugmenté (tableau 2). La baisse des entrées enalternance liée à la dégradation de la conjoncturea été plus que compensée par la croissance desautres entrées en contrats aidés marchands,notamment en contrats initiative emploi (CIE) [4].Outre les mesures de soutien en faveur de l’alter-nance, 50000 CIE supplémentaires ont été finan-cés dans le cadre du Plan jeune mis en œuvre enjuin 2009 pour soutenir l’emploi des jeunes, par-ticulièrement sensible à la conjoncture. Lesentrées dans les autres dispositifs destinés au sec-teur marchand n’ont que peu varié : davantage dechômeurs créateurs d’entreprise ont bénéficiéd’une aide, mais les embauches concernées parles exonérations ciblées sur certains territoires ontdiminué.

    Au total, le nombre de bénéficiaires en fin d’an-née d’un contrat aidé dans le secteur marchand acontinué sa décrue, les entrées restant inférieuresaux sorties des précédents dispositifs, notammentcelui de soutien à l’emploi des jeunes en entre-prise (SEJE).

    Dans le secteur non marchand, les entrées encontrat aidé ont augmenté en 2009 retrouvantun niveau proche de celui atteint en 2007, ce quise traduit par une forte croissance du nombre debénéficiaires en cours d’année. En raison de laprofondeur de la crise, des moyens financiers plus

    DARES ANALYSES • xxx2010 - N° 000 3

    400

    450

    500

    550

    600

    650

    700

    1998

    T1

    1999

    T1

    2000

    T1

    2001

    T1

    2002

    T1

    2003

    T1

    2004

    T1

    2005

    T1

    2006

    T1

    2007

    T1

    2008

    T1

    2009

    T1

    Équivalents-emplois à temps plein

    Nombre d'intérimaires

    Graphique 2 • Volume de travail temporaire en équivalents-emplois à tempsplein et nombre d'intérimaires en fin de trimestre

    Champ : France métropolitaine.

    Données en fin de trimestre corrigées des variations saisonnières, en milliers

    Source : Dares, exploita-tion des fichiers Pôleemploi des déclarationsmensuelles des agencesd'intérim.

    Part des ...

    Entrées nombre de bénéficiaires en fin d'année

    2007 2008 2009 2007 2008 2009

    seniors en contrats aidés du secteur marchand . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    jeunes en contrats aidés du secteur marchand . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    seniors en contrats aidés du secteur non marchand . . . . . . . . . . . . . . .

    jeunes en contrats aidés du secteur non marchand . . . . . . . . . . . . . . .

    seniors dans l'ensemble des contrats aidés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    jeunes dans l'ensemble des contrats aidés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    2,9

    85,6

    16,9

    25,1

    8,2

    62,8

    3,3

    85,8

    20,7

    20,6

    9,2

    63,4

    4,1

    83,8

    20,1

    24,9

    10,5

    60,4

    6,3

    86,3

    17,5

    23,7

    8,8

    72,4

    4,6

    88,2

    21,7

    18,8

    7,9

    74,9

    3,0

    83,7

    20,7

    24,3

    7,4

    68,8

    Tableau 3 • Part des jeunes et des seniors dans les entrées et le nombre de bénéficiaires de contrats aidés En %

    Note : les contrats aidés du secteur marchand regroupent : le contrat initiative emploi (CIE), le contrat insertion revenu minimum d'activité (CI-RMA), le soutien à l'emploides jeunes en entreprise (S EJE), les contrats de professionnalisation et les contrats d'apprentissage, tandis que ceux du secteur non marchand comprennent le contrat d'accompagnement dans l'emploi (CAE), le contrat d'avenir (CAV), les emplois jeunes et le contrat emploi consolidé (CEC).

    Lecture : en 2007, les seniors (de 50 ans ou plus) représentent 2,9 % des entrées en contrats aidés du secteur marchand tandis que les jeunes (de moins de 26 ans) en représentent 85,6 %.

    Champ : France métropolitaine.

    Sources : ASP et Dares, traitement Dares.

    Feuil1

    ETPnombre

    1998T1425

    T2446

    T3449

    T4436

    1999T1487

    T2500

    T3540

    T4532

    2000T1579589

    T2594620

    T3608633

    T4620615

    2001T1643636

    T2609611

    T3584599

    T4565565

    2002T1560579

    T2571580

    T3571566

    T4564563

    2003T1554553

    T2540554

    T3557548

    T4554569

    2004T1555562

    T2558572

    T3568577

    T4579583

    2005T1577590

    T2580589

    T3585601

    T4583606

    2006T1580600

    T2602633

    T3599634

    T4612622

    2007T1637678

    T2641662

    T3615655

    T4638648

    2008T1665675

    T2626625

    T3589591

    T4522512

    2009T1441439

    T2424445

    T3450470

    T4459494

    Feuil2

    Feuil3

    TDURETFichier en pièce jointe G2.xls

  • Dans le secteur non marchand,les proportions de jeunes et deseniors dans les embauches encontrats aidés, respectivementde 25 % et 20 % en 2009, sontbeaucoup plus proches que dansle secteur marchand. La part desseniors dans les embauches encontrat aidé du secteur non mar-chand diminue légèremententre 2008 et 2009, tandis quecelle des jeunes augmente de +4points en lien avec la mise enplace des « CAE passerelle » et lepoids accru des embauches enCAE (1). Ces dernières augmen-tent plus que les embauches encontrat d’avenir (CAV), alors quela part des jeunes y est nette-ment plus élevée (32 % contre6 % en CAV).

    Le redressement de l’intérim au coursdes trois derniers trimestres de 2009n’efface que partiellement la chute du 1er trimestre

    L’intérim a été jusqu’au début 2009 le principalvecteur de l’ajustement du marché du travail aurepli de l’activité économique. Du 2e trimestre2008 au 1er trimestre 2009, l’intérim enregistredes pertes historiques, avec -236 000 destructionsd’emploi, dont -74000 au cours du seul 1er tri-mestre 2009 (graphique 2). En un an, c’est plusd’un emploi d’intérimaire sur trois qui a étédétruit. Du 2e trimestre à la fin de l’année 2009,l’intérim a rebondi (+55 000 intérimaires en troistrimestres) sans compenser les pertes du 1er tri-mestre [6]. Fin 2009, le nombre d’intérimaires(494000) reste inférieur à ce qu’il était dix ansauparavant (532000).

    Entre le 2e trimestre 2008 et le 1er trimestre 2009,le volume d’intérim en équivalents-temps pleindiminue au même rythme que le nombre d’intéri-maires (-35 %). Le rebond qui suit est moins mar-qué en équivalent-temps plein (+18 000 en troistrimestres, soit +4 %).

    Hors intérim, les pertes d’emplois sala-riés des secteurs marchands ont étéimportantes tout au long de l’année 2009

    Le secteur tertiaire marchand hors intérim, qui aété le principal moteur du dynamisme de l’emploimarchand en 2006 et 2007, et qui a encore créédes emplois en 2008 malgré les premiers effets dela crise (+23000), enregistre à son tour des des-

    tructions nettes d’emploi en 2009 (-102000)(tableau 1).

    L’industrie a été fortement impactée par le retour-nement de l’activité. Alors que le recul de l’emploiindustriel était moins prononcé sur la périoderécente que par le passé, en particulier en 2007 (-42000 emplois), il s’est de nouveau accentué en2008 (-86000 postes, soit -2,4 %). L’année 2009marque une nouvelle détérioration de l’emploiindustriel avec -168000 emplois perdus (-4,8 %).Le constat serait quelque peu nuancé si l’on réin-tégrait les intérimaires aux secteurs dans lesquelsils effectuent leurs missions. Alors qu’en 2008l’industrie a perdu -93000 intérimaires (-30 %),traduisant la sévérité de la crise dans ce secteur, lenombre d’intérimaires n’a baissé que de -8000 (-4 %) en 2009 dans ce secteur. Au total, le reculde l’emploi industriel, y compris les intérimaires,n’est pas plus prononcé en 2009 (-176000 pos-tes) qu’en 2008 (-178000 postes). En 2009, leseffets de la crise ont plutôt concerné les formesd’emploi les moins flexibles, alors que l’intérimétait déjà reparti à la hausse en cours d’année.

    La construction a subi les effets de la contractionde l’activité plus tardivement. Jusqu’au troisièmetrimestre 2008, les effectifs restaient en crois-sance dans ce secteur. À partir de la fin 2008,l’emploi dans la construction a ensuite entaméune baisse continue. Le secteur enregistre ainsiune baisse de -47000 emplois en 2009 (-3,2 %),alors que le bilan de 2008 restait positif (+8000emplois, soit +0,5 %). Contrairement à l’indus-trie, le nombre d’intérimaires en mission dans laconstruction continue de baisser en 2009 (-5,6 %sur l’année), après avoir reculé plus nettement en2008 (-10,6 %). Le cycle économique du secteurde la construction apparaît en décalage en com-paraison des autres secteurs d’activité.

    DARES ANALYSES • Juillet 2010 - N° 0504

    76,5

    77

    77,5

    78

    78,5

    20

    03

    T1

    20

    03

    T2

    20

    03

    T3

    20

    03

    T4

    20

    04

    T1

    20

    04

    T2

    20

    04

    T3

    20

    04

    T4

    20

    05

    T1

    20

    05

    T2

    20

    05

    T3

    20

    05

    T4

    20

    06

    T1

    20

    06

    T2

    20

    06

    T3

    20

    06

    T4

    20

    07

    T1

    20

    07

    T2

    20

    07

    T3

    20

    07

    T4

    20

    08

    T1

    20

    08

    T2

    20

    08

    T3

    20

    08

    T4

    20

    09

    T1

    20

    09

    T2

    20

    09

    T3

    20

    09

    T4

    Graphique 3 • Part des emplois stables dans l'emploi total

    Concepts : actifs occupés sens du BIT, emploi stable = CDI dans le secteur privé ou dans une entreprise publique+ titulaire de la fonction publique.

    Champ : population des ménages de France métroplitaine.

    En %

    Source : enquêteEmploi 2003-2009,Insee

    (1) - En plus de lamise en place desCAE passerelle,l’augmentation de lapart des CAE dansles entrées du sec-teur non marchandpeut s’expliquer éga-lement par la haussedu taux d’aide asso-cié, à partir d’avril2009, à 90 % de larémunération bruteau lieu de 70 % enrègle générale aupa-ravant (circulaireDGEFP du 30 mars2009).

    Feuil1

    part

    2003T177.2

    2003T277.6

    2003T377.7

    2003T477.8

    2004T178

    2004T278.2

    2004T378.2

    2004T478.1

    2005T178.1

    2005T277.6

    2005T377.4

    2005T477.3

    2006T177.1

    2006T276.5

    2006T376.9

    2006T477.3

    2007T177.2

    2007T277

    2007T377

    2007T477.1

    2008T177.3

    2008T277.6

    2008T377.9

    2008T477.9

    2009T177.9

    2009T278

    2009T377.7

    2009T477.7

    Feuil2

    Feuil3

    TDURETFichier en pièce jointe G3.xls

  • rieur de plus de quatre points au taux d’emploi. Ila reculé de -1,4 point en 2009, soit légèrementplus que le taux d’emploi global (-1,2 point).

    Les personnes en CDI touchées à leur tour par la crise en 2009

    Au début de la crise, les personnes ayant unemploi stable ont été relativement moins tou-chées que les autres par la chute de l’activité éco-nomique car les contrats flexibles, CDD et intérim,constituent la première variable d’ajustement del’emploi aux variations de l’activité économique.Ainsi, lorsque le marché du travail a commencé àse dégrader en 2008, la part des emplois stables(CDI du privé ou titulaires de la fonction publique)dans l’emploi total a tout d’abord augmenté (gra-phique 3). Cette part est passée de 77,1 % au 4e trimestre 2007 à 77,9 % au 4e trimestre 2008

    et la proportion de personnes âgées de 15 à 64 ans occupant un emploi stable a progressé de +0,7 point sur cette période. La crise persistant,les salariés du privé bénéficiant d’un contrat àdurée indéterminée ont commencé à être tou-chés. Début 2009, la part des personnes enemploi stable se stabilise, puis diminue au secondsemestre. Au quatrième trimestre 2009, 77,7 %des personnes en emploi sont en CDI ou titulairesde la fonction publique, ce qui reflète une baissede la proportion de personnes âgées de 15 à 64 ans en emploi stable de -1,0 point sur 2009.

    Au total, hors intérim, l’emploi salarié du secteurmarchand non agricole a reculé tout au long del’année 2009 : -85000 au 1er trimestre, -99000 au2e, -103000 au 3e trimestre, et encore -31 000 audernier trimestre 2009.

    Les hommes sont plus touchés que les femmes par la baisse de l’emploi

    Compte tenu de ces nombreuses destructionsd’emploi, le taux d’emploi des 15-64 ans mesuréau sens du Bureau international du travail (BIT)(encadré 1) a diminué de -1,2 point du 4e trimes-tre 2008 au 4e trimestre 2009, et fin 2009,63,5 % des personnes âgées de 15 à 64 ansoccupent un emploi (tableau 4). Le recul a étéplus prononcé pour les hommes avec une baissede -1,8 point du taux d’emploi en un an, contre -0,6 point pour les femmes. Les hommes sont eneffet plus présents dans les secteurs les plus tou-chés par la crise : l’industrie, la construction etl’intérim.

    Le taux d’emploi des seniors âgés de 55 à 64 anss’élève à 41,9 % fin 2009 (2). Leur taux d’emploi« sous-jacent », indicateur qui corrige les effetsde structure démographique (encadré 2), a pro-gressé continûment depuis 2001 [7] et gagneencore +0,9 point au cours de l’année 2009,après +1,6 point en 2008. La hausse du tauxd’emploi « sous-jacent » des seniors en 2009 aconcerné aussi bien les hommes (+1,2 point) queles femmes (+0,5 point).

    Le taux d’emploi en équivalent temps plein des15-64 ans, 59,1 % au 4e trimestre 2009, est infé-

    DARES ANALYSES • Juillet 2010 - N° 050 5

    1990 2003 2006 2007 2008 2009 2008 T4 2009 T1 2009 T2 2009 T3 2009 T4

    Ensemble 15-64 ans . . . . . . . . .

    15-24 ans . . . . . . . . .

    25-49 ans . . . . . . . . .

    50-64 ans . . . . . . . . .

    dont : 55-64 ans . .

    55-64 ans (sous-jacent).

    62,2

    34,9

    80,0

    47,6

    36,0

    -

    63,7

    27,8

    80,9

    55,5

    40,5

    36,1

    63,4

    26,8

    81,4

    55,1

    41,1

    37,5

    64,1

    28,1

    82,3

    55,2

    41,2

    38,4

    64,7

    28,6

    83,4

    55,4

    41,3

    39,4

    64,0

    27,7

    82,1

    55,5

    41,8

    40,7

    64,7

    28,3

    83,2

    55,6

    41,8

    40,3

    64,4

    28,6

    82,4

    55,6

    41,8

    40,3

    64,2

    28,3

    82,2

    55,7

    41,8

    40,6

    63,8

    27,3

    82,0

    55,4

    41,8

    40,9

    63,5

    27,1

    81,7

    55,2

    41,9

    41,2

    Hommes 15-64 ans . . . . . . . . .

    15-24 ans . . . . . . . . .

    25-49 ans . . . . . . . . .

    50-64 ans . . . . . . . . .

    dont : 55-64 ans . .

    55-64 ans (sous-jacent).

    71,6

    38,8

    91,4

    57,6

    43,7

    -

    69,5

    30,9

    88,1

    61,1

    44,8

    39,8

    68,6

    30,1

    88,2

    59,0

    43,8

    39,9

    68,8

    30,9

    88,6

    58,8

    43,8

    40,9

    69,4

    31,4

    89,6

    58,9

    43,9

    41,8

    68,2

    29,8

    87,7

    59,1

    44,6

    43,3

    69,5

    30,8

    89,6

    59,5

    44,6

    42,7

    68,8

    30,8

    88,5

    59,1

    44,4

    42,9

    68,4

    30,0

    87,8

    59,3

    44,4

    43,0

    67,9

    29,1

    87,6

    59,0

    44,7

    43,5

    67,7

    29,5

    87,0

    59,0

    45,0

    43,9

    Femmes 15-64 ans . . . . . . . . .

    15-24 ans . . . . . . . . .

    25-49 ans . . . . . . . . .

    50-64 ans . . . . . . . . .

    dont : 55-64 ans . .

    55-64 ans (sous-jacent).

    59,0

    37,8

    75,7

    41,2

    31,1

    -

    58,1

    24,7

    74,0

    50,1

    36,5

    32,6

    58,4

    23,4

    74,9

    51,3

    38,5

    35,2

    59,5

    25,3

    76,1

    51,8

    38,8

    36,1

    60,2

    25,7

    77,4

    52,1

    38,9

    37,1

    59,9

    25,7

    76,6

    52,1

    39,2

    38,3

    60,1

    25,7

    77,1

    52,0

    39,2

    37,8

    60,0

    26,3

    76,5

    52,3

    39,4

    38,2

    60,2

    26,4

    76,7

    52,4

    39,4

    38,4

    59,8

    25,6

    76,6

    52,0

    39,1

    38,3

    59,5

    24,6

    76,6

    51,6

    39,1

    38,3

    Taux d'emploi en équivalent temps plein

    Ensemble

    Hommes

    Femmes

    15-64 ans . . . . . . . . .

    15-64 ans . . . . . . . . .

    15-64 ans . . . . . . . . .

    -

    -

    -

    59,5

    68,0

    51,2

    59,1

    66,9

    51,5

    59,7

    67,2

    52,5

    60,5

    67,7

    53,4

    59,6

    66,5

    53,0

    60,5

    67,9

    53,4

    60,1

    67,2

    53,3

    59,9

    66,7

    53,3

    59,4

    66,2

    52,9

    59,1

    66,0

    52,5

    Tableau 4 • Taux d'emploi par sexe et âge Données en moyenne annuelle et trimestrielle corrigées des variations saisonnières, en %

    Source : enquêteEmploi 1990 et 2003-2009, Insee.

    Concepts : activité au sens du BIT, âge atteint au 31 décembre de l’année de l’enquête.

    Champ : population des ménages de France métroplitaine.

    (2) - Ce taux estmesuré ici à partir del’enquête Emploi del’Insee sur la base del’âge atteint au 31 décembre del’année civile. Sur labase de l’âge atteintau cours de lasemaine de réfé-rence de l’enquête,le taux d’emploi desseniors de 55 à 64ans s’élève à 39,0 %fin 2009 (encadré 3et [7]).

  • Le chômage partiel outechnique reste à un niveau élevé

    Après avoir baissé en 2007et 2008, la proportion de per-sonnes travaillant à temps par-tiel s’est accrue de +1,0 point en2009. Cette hausse a concernéaussi bien les hommes que lesfemmes, et, fin 2009, 30,6 %des femmes et 6,2 % des hom-mes ayant un emploi travaillent àtemps partiel.

    Une partie des personnes à temps partiel souhai-terait travailler davantage et se retrouve de ce faiten situation de sous-emploi. Au sens du BIT, lesous-emploi comprend les personnes à temps par-tiel disponibles pour travailler plus la semaine pré-cédant leur interrogation à l’enquête Emploi,qu’elles recherchent ou non un autre emploi(temps partiel subi). Le sous-emploi comprendégalement les personnes en situation de chômagetechnique ou partiel, qu’elles travaillent à tempsplein ou à temps partiel [8].

    Fin 2009, 4,9 % des emplois sont des temps par-tiels subis, soit 0,3 point de plus qu’un an aupara-vant. 8,1 % des emplois féminins et 2,1 % desemplois masculins sont des temps partiels subis.Un peu plus d’une femme sur quatre et d’unhomme sur trois travaillant à temps partiel sontdonc dans cette situation.

    DARES ANALYSES • Juillet 2010 - N° 0506

    0,0

    0,2

    0,4

    0,6

    0,8

    1,0

    2003

    T1

    2003

    T2

    2003

    T3

    2003

    T4

    2004

    T1

    2004

    T2

    2004

    T3

    2004

    T4

    2005

    T1

    2005

    T2

    2005

    T3

    2005

    T4

    2006

    T1

    2006

    T2

    2006

    T3

    2006

    T4

    2007

    T1

    2007

    T2

    2007

    T3

    2007

    T4

    2008

    T1

    2008

    T2

    2008

    T3

    2008

    T4

    2009

    T1

    2009

    T2

    2009

    T3

    2009

    T4

    Graphique 4 • Part du chômage technique ou partiel dans l'emploi totalEn %

    Concepts : actifs occupés sens du BIT.

    Champ : population des ménages de France métroplitaine.

    Source : enquêteEmploi 2003-2009,Insee.

    2008 2009 2008 T4 2009 T1 2009 T2 2009 T3 2009 T4 2009 T4

    Temps partiel, souhait de travailler plus d'heures, disponible pour le faire et à la recherche d'un autre emploi (1) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    Temps partiel, souhait de travailler plus d'heures, disponible pour le faire mais sans recherche d'un autre emploi (2) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    Temps plein, ou temps partiel (autre que les deux cas ci-dessus), en situation de chômage technique ou partiel (3) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    Total des personnes en situation de sous-emploi (1) + (2) + (3) . . . . . . . . . . . . .

    Femmes en situation de sous-emploi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    Hommes en situation de sous-emploi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    En % du nombre de personnes en emploiEn mil-

    lier

    1,0

    3,5

    0,3

    4,8

    7,7

    2,2

    1,2

    3,6

    0,7

    5,5

    8,3

    3,0

    1,0

    3,6

    0,5

    5,1

    7,8

    2,8

    1,0

    3,7

    0,7

    5,4

    8,2

    3,1

    1,2

    3,5

    1,0

    5,7

    8,3

    3,1

    1,2

    3,7

    0,7

    5,6

    8,4

    2,7

    1,3

    3,7

    0,7

    5,6

    8,5

    3,1

    320

    943

    172

    1 436

    1 026

    409

    Tableau 5 • Part du sous-emploi dans l'emploi totalPart en % du nombre de personnes en emploi, nombre de personnes en milliers

    Concepts : sous-emploi au sens du BIT.

    Champ : population des ménages de France métroplitaine.

    Source : enquête Emploi 2008-2009, Insee

    Parmi les personnes en situation de sous-emploi,un peu plus d’une sur dix est en situation de chô-mage technique ou partiel fin 2009. Cette partiedu sous-emploi est la plus sensible à la conjonc-ture ; elle reflète aussi pour partie la mobilisationdu dispositif d’activité partielle par les entreprises[1]. Après avoir augmenté de près d’un point dudébut de l’année 2008 à la mi-2009, la proportiond’actifs occupés en chômage technique ou partiela diminué au second semestre 2009 sans toute-fois revenir aux niveaux antérieurs (graphique 4).Au quatrième trimestre 2009, 172000 personnessont en situation de chômage partiel, alors qu’el-les étaient moitié moins nombreuses en 2008.

    Au total, le sous-emploi touche 1436000 person-nes fin 2009. Cela représente 5,6 % des person-nes en emploi, soit un demi-point de plus qu’unan auparavant (tableau 5).

    Feuil1

    Part dans l'emploi (%)

    2003T10.400

    2003T20.400

    2003T30.4

    2003T40.5

    2004T10.4

    2004T20.4

    2004T30.4

    2004T40.3

    2005T10.4

    2005T20.4

    2005T30.4

    2005T40.4

    2006T10.4

    2006T20.2

    2006T30.4

    2006T40.3

    2007T10.3

    2007T20.3

    2007T30.4

    2007T40.2

    2008T10.1

    2008T20.4

    2008T30.2

    2008T40.5

    2009T10.7

    2009T21

    2009T30.7

    2009T40.7

    Feuil2

    Feuil3

    TDURETFichier en pièce jointe G4.xls

  • DARES ANALYSES • Juillet 2010 - N° 050 7

    Encadré 1

    LES OUTILS CONJONCTURELS

    Le suivi de l’emploi repose sur les « estimations d’emploi ». Elles sont issues d’une synthèse de plusieurs sources statistiques d’origine administrative : données des Urssaf, de Pôle emploi, de la Mutualité sociale agricole, du fichier de paiedes agents de l'État, etc…. De ces sources sont déduits un niveau de référence annuel et des indices trimestriels d’évolution de l’emploi.

    Depuis septembre 2009, les estimations d’emploi annuelles servant de niveau de référence sont estimées avec le dispositifESTEL (estimations d’emploi localisées) par département, région, statut et secteurs d’activité. Les estimations des effectifssalariés s’appuient sur les Déclarations Annuelles de Données Sociales (DADS) dites « grand format » qui incluent les effec-tifs de la fonction publique d’état et les salariés des particuliers employeurs. Pour les non salariés, ce sont les données desUrssaf de la Mutualité sociale agricole qui sont utilisées. Les estimations calculées par ESTEL sont corrigés de la multiactivitéet correspondent à un concept d’emploi au sens du Bureau International du Travail (BIT). Ainsi, toute personne ayant effec-tué un travail déclaré au cours de la dernière semaine de l’année est comptabilisée dans le niveau d’emploi qui sert de réfé-rence.

    Les évolutions trimestrielles de l’emploi mobilisent les données des Urssaf.

    L’utilisation trimestrielle des sources administratives repose sur une hypothèse de stabilité de la pluriactivité et permet de ventiler les évolutions de l’emploi par secteurs d’activité. Ces « estimations d’emploi » sont utilisées dans les Notes de conjoncture de l’Insee, et constituent la référence en matière de suivi conjoncturel de l’emploi. Elles alimentent enfin la comptabilité nationale.

    Le suivi du chômage se fonde sur l’enquête Emploi de l’Insee, seule source statistique permettant de mesurer le chômage« au sens du Bureau international du travail ». Depuis septembre 2007, les données infra-annuelles utilisées proviennentuniquement de l’enquête Emploi et non plus, comme auparavant, des statistiques mensuelles de la Dares et de Pôle emploicalées sur l’enquête Emploi. L’enquête Emploi est effectuée tout au long de l’année auprès des ménages « ordinaires » :les personnes vivant en collectivité (foyers, cités universitaires, hôpitaux, prisons, maisons de retraite) ne sont pas interrogées. L’échantillon est formé de 45 000 logements chaque trimestre jusqu’en 2008, soit environ 70 000 individusrépondants. A partir de début 2009, la taille de l’échantillon augmente progressivement pour aboutir à la mi-2010 à uneaugmentation de 50 %. Ses résultats sont publiés en moyenne sur chaque trimestre. Comme toutes les enquêtes, l’enquêteEmploi porte sur un échantillon restreint de la population, et ses estimations comportent une marge d’erreur. Cependant,cela n’empêche pas l’utilisation des résultats de l’enquête pour une lecture conjoncturelle des évolutions du marché du travail.

    La population active au sens de la Comptabilité nationale est la somme de ces deux agrégats : l’emploi et le chômage.Son évolution se décompose en plusieurs éléments modélisables. Le premier dépend des tendances démographiques (évolution du nombre de personnes en âge de travailler selon l’âge) et de celles des comportements d’activité (taux d’activité tendanciels par sexe et âge). Le deuxième correspond aux adaptations à court terme de ces variations (intégra-tion des données les plus récentes et effets de flexion conjoncturels). Les effets de flexion sont ainsi une mesure de l’inci-dence des évolutions conjoncturelles du marché du travail sur la population active : des inactifs rejoignent la populationactive quand le marché du travail s’améliore (effets d’appel) ou la quittent quand il se dégrade (effets de découragement).La troisième composante de la modélisation de la population active résulte des effets des politiques publiques visant à lut-ter contre le chômage (stages, formations des demandeurs d’emploi, etc...), qui peuvent jouer via leur impact sur la popu-lation active. Enfin, il reste un résidu, qui reflète le fait que les fluctuations de court terme ne sont pas toujours modélisa-bles par des déterminants tendanciels ou conjoncturels, et que les variables utilisées, de sources différentes, sont soumisesà de l’incertitude statistique. Le résidu est de moyenne nulle sur le long terme.

    Encadré 2

    DÉFINITIONS

    A/ Activité, emploi et chômage au sens du BIT

    La population active au sens du BIT est constituée de la population active occupée et des chômeurs. La population activeoccupée, appelée aussi « population active ayant un emploi », comprend les personnes ayant exercée une activité rému-nérée, ne serait-ce qu'une heure, au cours d'une semaine de référence, semaine précédent juste l’interrogation duménage. Elle comprend aussi les personnes pourvues d'un emploi mais qui en sont temporairement absentes : congémaladie de moins d'un an, congés payés, congé de maternité, formation rémunérée par l’employeur, chômage techni-que ou partiel,... Les « aides-familiaux », les militaires du contingent, ainsi que les stagiaires non rémunérés qui effec-tuent un travail de même nature que leur collègues font aussi partie de la population active occupée. Parmi les person-nes qui ne sont pas classées dans la population active occupée, sont considérées comme chômeuses au sens du BIT les personnes disponibles pour prendre un emploi dans les 15 jours et qui, soit ont fait des démarches de recherched’emploi dans le mois précédent, soit ont déjà trouvé un emploi commençant dans les trois mois suivant. Enfin, les inac-tifs sont les personnes qui ne sont pas classées dans la population active.

    La notion d’activité au sens du BIT est différente de celle de la comptabilité nationale dans la mesure où cette dernière s’appuie sur les sources administratives pour l’emploi, comme c’est le cas pour le suivi de l’emploi dans cette publication.

    Le taux d'activité (respectivement taux d’emploi, part de chômage) d’une classe d’âge est le rapport du nombre d'actifs(respectivement actifs occupés, chômeurs) de la classe d’âge à la population totale de la même classe d’âge. Le tauxd’activité est donc la somme du taux d’emploi et de la part de chômage. Le taux de chômage rapporte quant à lui lenombre de chômeurs au nombre d’actifs de la tranche d’âge considérée. Lorsqu’une tranche d’âge comporte une forteproportion d’inactifs, comme c’est le cas pour les jeunes de 15 à 24 ans, le taux de chômage est beaucoup plus élevéque la part de chômage.

  • DARES ANALYSES • Juillet 2010 - N° 0508

    Encadré 2 suite

    Le taux d'emploi en équivalent temps plein est le rapport des effectifs en emploi convertis en équivalent temps pleindans leur emploi principal à la population totale.

    Le taux d’activité (respectivement d’emploi) sous-jacent est égal à la moyenne arithmétique (non pondérée par la tailledes différentes générations) des taux d’activité (respectivement d’emploi) par âge détaillé. C’est le taux d’activité (respectivement d’emploi) qu’aurait connu une classe d’âge si chaque génération qui la compose était de taille identi-que ; les effets de composition démographique sont ainsi neutralisés. Pour les 55-64 ans, ces effets sont particulière-ment importants depuis 2001 avec l’arrivée des premières cohortes du baby-boom à ces âges, ce qui affecte fortementl’évolution du taux d’emploi effectif de cette tranche d'âge.

    Le « halo » du chômage regroupe les personnes qui n’ont pas d’emploi, qui souhaitent travailler, mais qui ne sont pasconsidérées comme au chômage selon les normes du BIT, car elles ne sont pas disponibles pour travailler dans les deuxsemaines ou (et) n’ont pas effectué de démarches actives de recherche d’emploi dans le mois précédent.

    Le sous-emploi au sens du BIT recouvre les personnes qui ont un emploi à temps partiel, qui souhaitent travailler plusd’heures sur une semaine donnée et qui sont disponibles pour le faire, ainsi que les personnes ayant involontairementtravaillé moins que d’habitude (chômage technique ou partiel). En raison des modifications introduites dans l’enquêteEmploi en 2008 pour se rapprocher de la définition BIT du sous-emploi, les chiffres de 2008 et 2009 ne sont pas com-parables à ceux des années antérieures.

    B/ Demandeurs d’emploi

    Les demandeurs d’emploi sont des personnes qui sont inscrites à Pôle emploi, organisme issu de la fusion entre l’ANPEet le réseau des Assédic.

    Les statistiques sur les demandeurs d’emploi sont construites à partir de fichiers administratifs, ceux qu’utilise Pôle emploipour son activité. La répartition entre les catégories A, B ou C et les catégories D ou E s’effectue sur la base de règles juri-diques portant notamment sur l’obligation de faire des actes positifs de recherche d’emploi et d’être immédiatement dis-ponible. L’exercice d’une activité réduite est autorisé et conditionne la répartition entre les catégories A, B et C.

    Dans les publications statistiques, les demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi sont regroupés en différentes catégories

    - catégorie A : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, sans emploi ;

    - catégorie B : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, ayant exercé une activitéréduite courte (i.e. de 78 heures ou moins au cours du mois) ;

    - catégorie C : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, ayant exercé une activitéréduite longue (i.e. de plus de 78 heures au cours du mois) ;

    - catégorie D : demandeurs d’emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi (en raison d’un stage,d’une formation, d’une maladie…), sans emploi ;

    - catégorie E : demandeurs d’emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, en emploi (par exemple : bénéficiaires de contrats aidés).

    La notion de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi est une notion différente de celle de chômeurs au sens duBureau international du travail (BIT) : certains demandeurs d’emploi ne sont pas chômeurs au sens du BIT et inversementcertains chômeurs ne sont pas inscrits à Pôle emploi.

    Au-delà des évolutions du marché du travail, différents facteurs peuvent affecter les données relatives aux demandeursd’emploi : modification du suivi et de l’accompagnement des demandeurs d’emploi, comportement d’inscription desdemandeurs d’emploi…

  • taux de chômage des jeunes a atteint 24,2 % dela population active. Alors que du début 1993 àla fin 1999, le taux de chômage de l’ensemble dela population active était plus élevé qu’il ne l’estau 4e trimestre 2009, le taux de chômage des 15-24 ans a atteint fin 2009 le niveau le plus hautdepuis qu’on mesure le chômage au sens du BIT(1975). Toutefois, les jeunes de 15 à 24 ans sontrelativement peu présents sur le marché du tra-vail, car un grand nombre poursuivent des étudessans travailler : près des deux tiers des 15-24 anssont inactifs au 4e trimestre 2009. La part deschômeurs dans l’ensemble de la population des15-24 ans est de ce fait bien plus faible que letaux de chômage, lequel rapporte le nombre dechômeurs aux seuls actifs (encadré 2). 8,7 % del’ensemble des jeunes âgés de 15 à 24 ans sontau chômage au 4e trimestre 2009, soit 1 point deplus seulement que la part des chômeurs dans lapopulation totale des 25 à 49 ans. Au milieu desannées 1980, la part de jeunes au chômage étaitplus importante que fin 2009, alors que leur tauxde chômage était plus faible, car la proportion dejeunes de 15 à 24 ans présents sur le marché du

    Près d’un actif sur dix est au chômageen France fin 2009

    Avec le retournement de la conjoncture survenuau printemps 2008, le taux de chômage au sensdu BIT est reparti à la hausse à partir du 2e trimes-tre 2008 après deux années de baisse. Au qua-trième trimestre 2009, il s’établit à 9,5 % de lapopulation active en France métropolitaine,contre 7,2 % au premier trimestre 2008 (graphi-que 5). Après une augmentation de +0,5 point ausecond semestre 2008, le taux de chômage s’estaccru de +1,8 point au cours de l’année 2009(tableau 6). Au quatrième trimestre 2009, 2,7 mil-lions de personnes étaient au chômage, soit unehausse de près de 700 000 personnes depuis ledébut 2008.

    Le taux de chômage pour l’ensemble de la France,y compris les départements d’outre-mer, est supé-rieur d’environ 0,4 point à celui de la seule Francemétropolitaine. Il s’établit ainsi à9,9 % de la population active auquatrième trimestre 2009. Ils’agit du niveau le plus hautobservé depuis 1999 [9].

    Augmentation rapide du chômage des jeunes et des seniors

    La hausse du chômage aconcerné toutes les tranchesd’âge. Cependant, son ampleura été plus importante depuis ledébut de la crise pour les jeunesde 15 à 24 ans. Les jeunes sonttraditionnellement plus sensiblesque leurs aînés aux fluctuationsconjoncturelles du marché dutravail, surtout les jeunes peudiplômés. De même qu’ilsavaient plus bénéficié de labaisse du chômage en 2006 eten 2007, le retournement de laconjoncture au deuxième trimes-tre 2008 les a particulièrementtouchés [10, encadré 1]. Ainsi, letaux de chômage des jeunes de15 à 24 ans a augmenté de +6,6points entre le premier trimestre2008 et le quatrième trimestre2009, alors que la hausse duchômage des adultes de 25 à 49ans a été plus tardive et limitée à+2,0 points (graphique 6). Auquatrième trimestre 2009, le

    DARES ANALYSES • Juillet 2010 - N° 050 9

    LA HAUSSE DU CHÔMAGE SE POURSUIT EN 2009

    0

    2

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    1975

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    T119

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    1981

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    T119

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    1985

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    1987

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    1989

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    90T1

    1991

    T119

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    1993

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    94T1

    1995

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    1997

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    00T1

    2001

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    02T1

    2003

    T120

    04T1

    2005

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    06T1

    2007

    T120

    08T1

    2009

    T1

    ensemble hommes femmes

    Concepts : activité au sens du BIT, âge atteint au 31 décembre de l’année de l’enquête.

    Note : la part de chômage des 15-24 ans représente la part du chômage dans le total de la population des 15-24 ans.

    Champ : population des ménages de France métroplitaine.

    Source : enquêteEmploi 1975-2009Insee.

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    78T1

    1979

    T119

    80T1

    1981

    T119

    82T1

    1983

    T119

    84T1

    1985

    T119

    86T1

    1987

    T119

    88T1

    1989

    T119

    90T1

    1991

    T119

    92T1

    1993

    T119

    94T1

    1995

    T119

    96T1

    1997

    T119

    98T1

    1999

    T120

    00T1

    2001

    T120

    02T1

    2003

    T120

    04T1

    2005

    T120

    06T1

    2007

    T120

    08T1

    2009

    T1

    taux 15-24 ans taux 25-49 ans taux 50 ans ou plus part 15-24 ans

    Graphique 5 • Taux de chômage au sens du BIT selon le sexe

    Concepts : activité au sens du BIT.

    Note : estimation à +/- 0,4 point près du taux de chômage, estimation à +/- 0,3 point près de l'évolution du tauxde chômage d’un trimestre à l’autre.

    Champ : population des ménages de France métroplitaine.

    Source : enquêteEmploi 1975-2009,Insee.

    Données en moyenne trimestrielle corrigées des variations saisonnières, en %

    Graphique 6 • Taux de chômage au sens du BIT par tranche d'âge

    Feuil1

    EnsembleHommesFemmes

    1975T132.34.2

    1975 T23.42.64.6

    1975 T33.72.85

    1975 T43.82.85.3

    1976T13.92.95.6

    1976 T23.92.85.6

    1976 T33.82.75.4

    1976 T43.82.85.5

    1977T14.135.8

    1977 T24.33.26.1

    1977 T34.43.26.2

    1977 T44.53.26.3

    1978T14.53.36.2

    1978 T24.53.36.1

    1978 T34.53.46.1

    1978 T44.73.66.3

    1979T14.93.76.6

    1979:0253.86.8

    1979:035.23.97.1

    1979:045.23.87.3

    1980T15.13.57.4

    1980:025.13.67.5

    1980:035.53.97.9

    1980:045.94.28.3

    1981T16.24.48.6

    1981:026.14.48.6

    1981:036.34.78.6

    1981:046.95.49

    1982T16.95.49

    1982:026.95.49.1

    1982:0375.49.3

    1982:046.95.39.2

    1983T17.15.59.3

    1983:027.35.79.5

    1983:037.35.89.4

    1983:047.35.99.2

    1984T17.76.29.7

    1984:028.46.910.5

    1984:038.97.410.9

    1984:048.87.410.8

    1985T18.67.210.5

    1985:028.77.410.5

    1985:039.27.811

    1985:049.37.911.2

    1986T197.710.8

    1986:028.97.610.7

    1986:038.97.510.8

    1986:0497.511

    1987T19.27.511.4

    1987:029.17.411.4

    1987:039.17.411.3

    1987:049.17.411.2

    1988T197.311.2

    1988:028.97.111.2

    1988:038.86.911.1

    1988:048.56.710.9

    1989T18.36.410.7

    1989:028.26.310.6

    1989:038.16.210.6

    1989:048.16.210.5

    1990T186.210.3

    1990:027.96.210.1

    1990:037.96.210.1

    1990:047.96.210.1

    1991T186.310.2

    1991:028.16.410.3

    1991:038.26.510.3

    1991:048.46.610.5

    1992T18.76.910.9

    1992:028.97.111.1

    1992:039.27.511.3

    1992:049.47.811.3

    1993T19.68.211.3

    1993:02108.611.6

    1993:0310.28.911.9

    1993:0410.59.112.2

    1994T110.89.412.4

    1994:0210.99.512.6

    1994:0310.79.312.3

    1994:0410.59.112.1

    1995T110.18.711.9

    1995:029.98.511.7

    1995:0310.18.512

    1995:0410.28.612

    1996T110.48.912.1

    1996:0210.59.112.2

    1996:0310.79.412.3

    1996:0410.89.512.2

    1997T110.99.612.3

    1997:0210.99.612.4

    1997:0310.89.512.3

    1997:0410.69.312.1

    1998T110.39.111.9

    1998:0210.3911.8

    1998:0310.3911.9

    1998:0410.3912

    1999T110.4912

    1999:0210.28.911.8

    1999:03108.811.4

    1999:049.68.411

    2000T19.17.810.5

    2000:028.77.410.2

    2000:038.47.19.9

    2000:048.16.89.7

    2001T17.96.69.5

    2001:027.86.59.3

    2001:037.76.59.1

    2001:047.76.59

    2002T17.96.99

    2002:027.978.9

    2002:037.97.18.8

    2002:0487.38.9

    2003T18.37.49.4

    2003T28.57.59.6

    2003T38.47.69.3

    2003T48.87.99.7

    2004T18.97.910.1

    2004T28.77.99.7

    2004T38.88.09.8

    2004T48.98.19.7

    2005T18.78.09.4

    2005T28.88.09.7

    2005T39.08.010.0

    2005T49.08.010.2

    2006T19.28.310.1

    2006T28.98.29.7

    2006T38.87.89.9

    2006T48.48.08.9

    2007T18.57.99.2

    2007T28.17.58.7

    2007T37.97.58.4

    2007T47.57.08.1

    2008T17.26.87.6

    2008T27.26.87.7

    2008T37.46.97.9

    2008T47.77.28.4

    2009T18.78.48.9

    2009T29.18.99.3

    2009T39.28.99.5

    2009T49.59.49.7

    2.32.62.1

    Feuil2

    Feuil3

    TDURETFichier en pièce jointe G5.xls

    Feuil1

    taux 15-24 anstaux 25-49 anstaux 50 ans ou pluspart 15-24 ans

    1975T16.12.32.13.4

    1975 T27.12.62.23.9

    1975 T37.62.82.44.2

    1975 T47.72.92.54.3

    1976T18.32.92.64.6

    1976 T28.22.92.74.5

    1976 T37.72.82.64.3

    1976 T48.12.92.74.4

    1977T18.93.02.84.9

    1977 T29.73.12.95.3

    1977 T39.83.23.15.3

    1977 T49.73.33.15.2

    1978T19.73.33.15.2

    1978 T29.93.33.05.2

    1978 T310.13.33.15.3

    1978 T410.53.43.25.5

    1979T110.83.53.55.7

    1979:0211.23.63.75.9

    1979:0311.83.73.76.3

    1979:0412.03.73.66.4

    1980T111.73.63.66.2

    1980:0211.83.63.76.2

    1980:0312.93.93.96.7

    1980:0413.94.14.17.2

    1981T114.54.44.27.5

    1981:0214.34.54.27.3

    1981:0314.54.74.27.4

    1981:0416.25.14.48.2

    1982T116.15.14.58.2

    1982:0216.15.14.58.2

    1982:0316.55.04.78.5

    1982:0416.45.04.78.4

    1983T116.85.14.88.6

    1983:0217.35.34.88.8

    1983:0317.35.34.88.7

    1983:0417.35.34.98.6

    1984T118.65.55.09.2

    1984:0220.96.15.210.3

    1984:0322.26.55.310.9

    1984:0421.26.65.510.4

    1985T119.96.65.59.7

    1985:0220.16.75.79.8

    1985:0321.76.95.910.5

    1985:0421.87.16.010.6

    1986T120.37.15.99.7

    1986:0219.57.25.89.3

    1986:0319.07.35.89.1

    1986:0418.77.56.08.9

    1987T118.87.66.38.9

    1987:0218.57.66.48.7

    1987:0318.17.66.58.4

    1987:0418.17.76.58.2

    1988T117.97.76.58

    1988:0217.67.66.47.8

    1988:0317.37.66.37.5

    1988:0416.57.46.17.1

    1989T115.67.45.96.8

    1989:0215.27.35.86.6

    1989:0315.27.35.86.5

    1989:0415.27.25.76.4

    1990T115.27.15.76.5

    1990:0215.37.05.66.4

    1990:0315.57.05.66.3

    1990:0415.87.05.66.3

    1991T116.17.15.86.4

    1991:0216.37.25.96.4

    1991:0316.47.26.06.3

    1991:0416.77.46.26.4

    1992T117.37.76.36.8

    1992:0217.48.06.56.8

    1992:0318.08.36.76.9

    1992:0418.58.56.87

    1993T119.38.76.67.3

    1993:0220.69.16.57.6

    1993:0321.49.46.47.8

    1993:0421.89.76.57.9

    1994T122.310.06.78.1

    1994:0222.510.16.88

    1994:0322.39.96.87.8

    1994:0421.89.76.87.5

    1995T121.09.46.77.2

    1995:0220.49.26.67

    1995:0320.59.46.67

    1995:0420.59.56.77

    1996T121.09.76.97.2

    1996:0221.79.97.07.4

    1996:0322.310.07.17.5

    1996:0422.910.07.27.6

    1997T123.110.17.47.6

    1997:0222.810.27.57.4

    1997:0322.510.17.57.3

    1997:0422.09.97.47.1

    1998T121.19.77.36.8

    1998:0220.99.77.36.8

    1998:0321.09.87.46.8

    1998:0420.99.87.56.8

    1999T121.39.77.67

    1999:0221.19.67.66.9

    1999:0321.09.37.36.9

    1999:0419.98.96.96.6

    2000T118.18.66.66.1

    2000:0216.98.26.35.8

    2000:0316.08.06.15.6

    2000:0415.47.76.05.4

    2001T115.47.65.75.3

    2001:0215.77.45.45.4

    2001:0315.87.35.35.5

    2001:0416.17.25.45.6

    2002T116.77.35.75.8

    2002:0216.77.35.85.9

    2002:0316.57.45.75.8

    2002:0417.37.55.76

    2003T117.47.95.76.1

    2003T218.98.05.86.4

    2003T318.67.86.06.3

    2003T420.28.06.26.9

    2004T120.28.26.37

    2004T220.38.16.06.9

    2004T320.78.25.87.3

    2004T420.78.35.97.1

    2005T120.28.15.76.8

    2005T220.28.35.57

    2005T322.08.25.97.6

    2005T421.68.36.07.4

    2006T122.98.36.17.9

    2006T222.68.06.27.8

    2006T322.38.05.97.7

    2006T421.77.55.77.4

    2007T121.67.66.07.4

    2007T219.97.45.36.9

    2007T318.67.45.26.5

    2007T418.56.94.96.6

    2008T117.66.64.86.2

    2008T218.56.55.06.5

    2008T319.26.65.06.8

    2008T420.86.95.07.4

    2009T122.77.75.78.4

    2009T223.88.15.98.8

    2009T323.88.36.18.5

    2009T424.28.66.58.7

    Feuil2

    Feuil3

    TDURETFichier en pièce jointe G6.xls

  • travail a beaucoup diminué jusqu’au milieu desannées 1990 avec l’allongement rapide des étu-des initiales [11].

    Pour les plus de 50 ans, le taux de chômage aaugmenté de +1,7 point du 1er trimestre 2008 au4e trimestre 2009, dont +1,5 point uniquementau cours de l’année 2009. Au dernier trimestre2009, 6,5 % des actifs de 50 ans ou plus étaientau chômage. En général, le taux de chômage desseniors est assez peu sensible aux fluctuationsconjoncturelles. Ainsi, de fin 2001 à fin 2005,alors que le taux de chômage des 25-49 ans aug-mentait de plus d’1 point, la hausse était limitéeà environ +0,5 point pour les 50 ans ou plus. En2008-2009, les taux de chômage des seniors etdes 25-49 ans ont augmenté à des rythmes voi-sins.

    Hausse du chômage plus forte pour les hommes que pour les femmes

    La crise a davantage porté sur les hommes quesur les femmes. La dégradation de l’activité a étéen effet particulièrement marquée dans l’indus-trie et la construction, ainsi que dans l’intérim,autant de secteurs où les hommes, et surtout lesjeunes, sont très présents. Le taux de chômagedes hommes a augmenté de +2,6 points entre lepremier trimestre 2008 et le dernier trimestre2009, contre une hausse de +2,1 points pour lesfemmes (graphique 5).

    La hausse du chômage des hommes a surtout étémarquée pour les jeunes hommes, souvent moinsdiplômés que les jeunes femmes. La hausse dutaux de chômage des 15-24 ans a été de +8,4points du 1er trimestre 2008 au 4e trimestre 2009pour les garçons, contre +4,4 points pour les fil-les. Depuis mi 2008, le taux de chômage des jeu

    nes hommes (25,3 % fin 2009) est supérieur àcelui des jeunes femmes (22,9 % fin 2009).

    Sur la même période, le taux de chômage des 25-49 ans a également augmenté plus rapidementpour les hommes : +2,2 points, contre +1,9 pointpour les femmes de la même tranche d’âge. Letaux de chômage des femmes de cette tranched’âge reste cependant supérieur à celui des hom-mes : 9,1 % contre 8,2 % au quatrième trimestre2009.

    Pour les seniors, toutefois, la hausse du taux dechômage a été un peu plus rapide pour les fem-mes (+2,0 points contre +1,6 point entre le 1er tri-mestre 2008 à la fin 2009).

    La tendance au rapprochement entre les taux dechômage masculins et féminins, observée depuisau moins 35 ans [12, encadré 1] s’est de ce faitaccélérée avec la crise. Fin 2009, le taux de chô-mage des femmes n’est supérieur que de +0,3 point à celui des hommes, alors qu’il étaitsupérieur de +4 points en 1990 (tableau 6). Autotal, 9,7 % des femmes actives étaient au chô-mage fin 2009, contre 9,4 % des hommes actifs.Le nombre de chômeuses est devenu inférieur aunombre de chômeur en 2009 (respectivement1,3 million contre 1,4 million au 4e trimestre), cequi ne s’était jamais produit depuis qu’on disposede la série statistique (1975).

    La part des chômeurs de longue durées’accroît en 2009

    En lien avec l’afflux de nouveaux chômeurs, lapart des chômeurs de longue durée (CLD, chô-meurs depuis plus d’un an) parmi l’ensemble deschômeurs avait fortement diminué en 2008, tra-duisant une augmentation récente du nombre denouveaux chômeurs, qui se trouvaient de fait au

    DARES ANALYSES • Juillet 2010 - N° 05010

    1990 2003 2006 2007 2008 2009 2008 T4 2009 T1 2009 T2 2009 T3 2009 T42009 T4

    en milliers

    Ensemble . . . . . . . . . . . . . . . . .

    dont moins de 25 ans . . . . . . . . .

    25 à 49 ans . . . . . . . . . . . .

    50 ans ou plus . . . . . . . . . .

    Hommes . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    dont moins de 25 ans . . . . . . . . .

    25 à 49 ans . . . . . . . . . . . .

    50 ans ou plus . . . . . . . . . .

    Femmes . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    dont moins de 25 ans . . . . . . . . .

    25 à 49 ans . . . . . . . . . . . .

    50 ans et plus . . . . . . . . . .

    Part des chômeurs de longue

    durée dans le chômage

    7,9

    15,4

    7,0

    5,6

    6,2

    13,1

    5,2

    4,8

    10,2

    18,3

    9,4

    6,8

    -

    8,5

    18,8

    7,9

    5,9

    7,6

    18,1

    6,8

    5,5

    9,5

    19,8

    9,2

    6,4

    41,0

    8,8

    22,3

    8,0

    5,9

    8,1

    21,0

    7,0

    5,7

    9,7

    23,9

    9,0

    6,2

    42,2

    8,0

    19,5

    7,3

    5,3

    7,5

    18,8

    6,6

    5,2

    8,6

    20,4

    8,1

    5,5

    40,4

    7,4

    19,1

    6,6

    4,9

    6,9

    19,1

    5,8

    4,9

    7,9

    19,1

    7,5

    5,0

    37,9

    9,1

    23,7

    8,2

    6,1

    8,9

    24,6

    7,6

    5,9

    9,4

    22,5

    8,8

    6,2

    35,4

    7,7

    20,8

    6,9

    5

    7,2

    21,3

    5,9

    4,7

    8,4

    20,2

    8

    5,2

    35,1

    8,7

    22,7

    7,7

    5,7

    8,4

    24,0

    7,1

    5,6

    8,9

    21,0

    8,5

    5,8

    32,2

    9,1

    23,8

    8,1

    5,9

    8,9

    25,0

    7,6

    5,7

    9,3

    22,3

    8,7

    6,2

    34,5

    9,2

    23,8

    8,3

    6,1

    8,9

    24,1

    7,7

    6,1

    9,5

    23,4

    8,9

    6,2

    36,9

    9,5

    24,2

    8,6

    6,5

    9,4

    25,3

    8,2

    6,4

    9,7

    22,9

    9,1

    6,7

    37,9

    2 699

    647

    1 576

    477

    1 398

    376

    781

    242

    1 301

    271

    795

    235

    1 023

    Tableau 6 • Taux de chômage au sens du BIT par sexe et âge et part des chômeurs de longue duréeDonnées en moyenne annuelle ou trimestrielle corrigées des variations saisonnières, taux en % et volumes en milliers

    Source : enquête Emploi 1990et 2003-2009, Insee.

    Concepts : activité au sens du BIT, âge atteint au 31 décembre de l’année de l’enquête.

    Lecture : au 4e trimestre 2009, 647 000 personnes âgées de moins de 25 ans sont au chômage au sens du BIT, soit un taux de chômage de 24,2 % 35,4 % des chômeurssont au chômage depuis plus d'un an en 2009 (part des chômeurs de longue durée).

    Champ : population des ménages de France métroplitaine.

  • chômage depuis peu de temps.La part des chômeurs de longuedurée a continué à baisser audébut de l’année 2009, maiselle est repartie ensuite à lahausse et, au quatrième trimes-tre, 37,9 % des chômeurs sontau chômage depuis plus d’un an(3) (tableau 6). Ce mouvementtraduit la difficulté pour ces chô-meurs à retrouver un emploi, dufait de la persistance de la crise,ce qui conduit à une augmenta-tion de l’ancienneté moyenneau chômage.

    Légère hausse du nombrede personnes appartenantau « halo » du chômage

    Le BIT définit comme étant auchômage toute personne quin’a pas travaillé pendant unesemaine donnée, qui est dispo-nible pour prendre un emploidans les deux semaines et quiest à la recherche d’un emploi,ou bien qui en a trouvé un quidébute dans les trois mois (enca-dré 2). Les personnes sansemploi qui ne satisfont passimultanément ces deux critèresne sont pas classées commechômeuses au sens du BIT maiscomme inactives, même si ellessouhaitent travailler ; ces per-sonnes forment ce que l’onappelle un « halo » autour duchômage [8], [13].

    DARES ANALYSES • Juillet 2010 - N° 050 11

    Décembre 2008

    Décembre 2009

    Glissements trimestriels(en fin de trimestre) Variation

    Déc-09 / déc-08Variation en % Déc-09 / déc-08

    T1 T2 T3 T4

    Ensemble des demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi (catégories A à E)

    Demandeurs d'emploi tenus d'exercer des actes positifs

    de recherche d'emploi (catégories A, B, C) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    N'ayant exercé aucune activité réduite (catégorie A) . . . . . . . . . . . . . .

    En activité réduite courte (catégorie B) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    En activité réduite longue (catégorie C) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    Demandeurs d'emploi non tenus d'exercer

    des actes positifs de recherche d'emploi : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    En stage, maladie, formation… (catégorie D) . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    En emploi (dont contrats aidés, catégorie E) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    Demandeurs d'emploi inscrits en catégories A, B et C depuis plus d'un an .

    Demandeurs d'emploi indemnisés au titre du chômage (hors formation) : .

    Régime d'assurance chômage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    Régime de solidarité nationale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    Dispensés de recherche d'emploi (DRE) indemnisés . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    3 666

    3 256

    2 228

    467

    561

    410

    186

    224

    993

    1 849

    1 625

    224

    352

    4 379

    3 849

    2 645

    517

    687

    529

    235

    294

    1 271

    2 236

    1 979

    257

    324

    +225

    +208

    +196

    +13

    -1

    +17

    +14

    +3

    +52

    +132

    +124

    +8

    -10

    +207

    +159

    +93

    +14

    +52

    +30

    +18

    12

    +124

    +114

    +102

    +12

    -11

    +149

    +133

    +79

    +16

    +37

    +34

    +9

    +25

    +8

    +60

    +53

    +7

    -2

    +132

    +94

    +49

    +7

    +38

    +39

    +8

    +31

    -10

    +81

    +74

    +7

    -4

    +713

    +593

    +417

    +50

    +126

    +119

    +49

    +70

    +278

    +387

    +354

    +33

    -28

    19,4

    18,2

    18,7

    10,7

    22,5

    29,0

    26,3

    31,3

    28,0

    20,9

    21,8

    14,7

    -7,9

    Tableau 7 • Demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi et dispensés de recherche d'emploi indemnisésEn milliers, données en cvs-cjo en fin de trimestre

    Champ : France métropolitaine.

    Source : Pôle emploi,Dares (statistique sansrecul pour les DRE).Calculs des cvs-cjo :Dares.

    0

    100

    200

    300

    400

    500

    600

    700

    800

    900

    1 000

    2003

    T1

    2004

    T1

    2005

    T1

    2006

    T1

    2007

    T1

    2008

    T1

    2009

    T1

    1900

    2000

    2100

    2200

    2300

    2400

    2500

    2600

    2700

    2800

    2900

    Halo du chômage (éch. gauche) Nombre de chômeurs BIT (éch. droite)

    Graphique 7 • Le chômage et son halo

    Concepts : activité au sens du BIT.

    Champ : France métropolitaine, population des ménages ordinaires

    Source : enquêteEmploi, 2003-2009Insee.

    Données en moyenne trimestrielle corrigées des variations saisonnières, en milliers

    1 900

    2 400

    2 900

    3 400

    3 900

    4 400

    2001

    T420

    02T1

    2002

    t220

    02T3

    2002

    T420

    03T1

    2003

    T220

    03T3

    2003

    T420

    04T1

    2004

    T220

    04T3

    2004

    T420

    05T1

    2005

    T220

    05T3

    2005

    T420

    06T1

    2006

    T220

    06T3

    2006

    T420

    07T1

    2007

    T220

    07T3

    2007

    T420

    08T1

    2008

    T220

    08T3

    2008

    T420

    09T1

    2009

    T220

    09T3

    2009

    T4

    Catégories A, B, C

    Catégorie A

    Graphique 8 • Demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi

    Champ : France métropolitaine

    Source : Pôle emploi,Dares. Calculs des cvs-cjo : Dares

    En milliers, données cvs-cjo en fin de trimestre

    (3) - En moyenne surl’année, la part deschômeurs de longuedurée a cependantbaissé en 2009, cequi ne reflète pas lesévolutions infra-annuelles.

    Feuil1

    Nombre de chômeurs BIT (éch. droite)Halo du chômage (éch. gauche)

    2003T12248.0734.0

    2003T22288.0682.0

    2003T32270.0771.0

    2003T42369.0765.0

    2004T12423.0802.0

    2004T22373.0817.0

    2004T32411.0807.0

    2004T42423.0789.0

    2005T12363.0753.0

    2005T22405.0773.0

    2005T32461.0745.0

    2005T42481.0755.0

    2006T12518.0769.0

    2006T22454.0750.0

    2006T32442.0778.0

    2006T42319.0808.0

    2007T12352.0775.0

    2007T22240.0808.0

    2007T32205.0727.0

    2007T42093.0752.0

    2008T12003.0767.0

    2008T22022.0763.0

    2008T32068.0776.0

    2008T42178.0761.0

    2009T12445.0786.0

    2009T22572.0815.0

    2009T32593.0841.0

    2009T42699.0838.0

    Feuil2

    Feuil3

    TDURETFichier en pièce jointe G7.xls

    Feuil1

    Catégorie BCatégorie C

    2001T4397574

    2002T1408570

    2002t2410560

    2002T3415560

    2002T4421560

    2003T1433565

    2003T2436566

    2003T3443575

    2003T4460589

    2004T1453616

    2004T2482637

    2004T3479652

    2004T4492667

    2005T1502672

    2005T2508675

    2005T3513680

    2005T4507669

    2006T1504650

    2006T2498652

    2006T3494643

    2006T4491627

    2007T1476635

    2007T2463625

    2007T3455620

    2007T4454619

    2008T1452621

    2008T2457592

    2008T3461575

    2008T4467561

    2009T1480560

    2009T2494612

    2009T3510649

    2009T4517687

    Feuil2

    Feuil3

    TDURETFichier en pièce jointe G8.xls

  • DARES ANALYSES • Juillet 2010 - N° 05012

    Alors que le nombre de chômeurs a fortementvarié depuis 2003, le nombre de personnes appar-tenant au « halo » du chômage a été relativementstable, avec une légère hausse en 2009 (graphi-que 7). Fin 2009, près de 850 000 personnes sou-haitaient travailler mais n’avaient pas été compta-bilisées comme chômeuses, soit 2,1 % de lapopulation en âge de travailler.

    Très forte progression du nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôleemploi en 2009

    En 2009, le nombre de demandeurs d’emploi ins-crits à Pôle emploi (catégories A à E), a continuésa progression entamée au deuxième trimestre de2008 (+713000) pour atteindre 4 379 000 inscritsen fin d’année en France métropolitaine(tableau 7). Cette progression a été très marquéeau premier trimestre 2009 (+225 000), puis s’estatténuée tout au long de l’année pour s’établirà+132000 au cours du dernier trimestre de l’an-née.

    Le nombre de personnes tenues de rechercher unemploi (catégories A, B et C) a augmenté de+593000 en 2009 (+18,2 %), pour s’établir à3849000 inscrits en fin d’année en France métro-politaine (graphique 8).

    Parmi elles, on compte 2 645 000 inscrits n’ayanteu aucune activité réduite (catégorie A) fin 2009,soit une augmentation de +417 000 sur l’ensem-ble de l’année 2009 (+18,7 %). Cette hausse aété plus rapide pour les hommes (+23,3 %, soit

    +265000) que pour les femmes (+14,0 %, soit+152000). Très importante au premier trimestre(+196100), la progression a diminué en coursd’année (+49000 au quatrième trimestre).

    Le nombre de demandeurs d’emploi ayant exercéune activité réduite au cours du mois (catégoriesB et C), en repli en 2008, a augmenté de+176000 en 2009 (+18,7 %) pour s’établir à1204000 demandeurs. La pratique de l’activitéréduite correspond souvent à des emplois courts àtemps partiel, sous forme de CDD, de missionsd’intérim ou de travail occasionnel. L’activitéréduite courte (catégorie B) a continué sa progres-sion entamée au deuxième trimestre 2008. Aprèsun repli au premier trimestre 2009, l’activitéréduite longue (catégorie C), s’est fortementredressée à partir du deuxième trimestre 2009pour augmenter au total de 22,5 % en 2009,contre 10,7 % pour l’activité réduite courte (gra-phique 9).

    C’est le nombre de demandeurs d’emploi inscritsnon tenus de faire des actes positifs de recherched’emploi en stage, en formation (catégorie D) ouen emploi (catégorie E), qui a le plus augmenté en2009 (+29,0 %).

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits encatégorie D (demandeurs d’emploi non tenus defaire des actes positifs de recherche d’emploi, sansemploi) a continué de progresser en 2009(+49 000), pour s’établir à 235 000 en fin

    2e semestre (+17000, contre +32000 au 1er

    semestre). Dans un contexte de forte croissancedes licenciements économiques et de renforce-ment des mesures d’accompagnement, le nombre

    Entrées sur les listes en catégories A, B et C 2008 2009Variation

    2006/2007

    Variation

    2007/2008

    Variation

    2008/2009

    Ensemble . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    Fins de CDD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    Fins de mission d'intérim . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    Licenciements économiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    Autres licenciements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    Démissions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    Premières entrées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    Reprises d'activité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    Autres cas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    5 403

    1 383

    528

    185

    693

    266

    342

    388

    1 619

    6 021

    1 481

    449

    266

    643

    225

    403

    472

    2 081

    9

    -10

    15

    -32

    -7

    -2

    -59

    66

    38

    54

    42

    59

    -12

    -8

    -4

    -20

    41

    -42

    618

    98

    -78

    80

    -49

    -40

    61

    84

    463

    Sorties des listes de catégories A, B et C 2008 2009Variation

    2006/2007

    Variation

    2007/2008

    Variation

    2008/2009

    Ensemble . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    Reprises d'emploi déclarées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    Entrées en stage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    5 183

    1 220

    373

    5 356

    1 152

    361

    -59

    -51

    -18

    -377

    -149

    -6

    173

    -68

    -11

    Arrêts

    de recherche

    113

    231

    164509

    83

    222

    142

    447

    -9

    -8

    19

    3

    -42

    -6

    -9

    -56

    -31

    -9

    -22

    -62

    Cessations d'inscription pour défaut d'actualisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    Radiations administratives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    Autres cas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    2 001571

    510

    2 261

    492

    642

    -35

    35

    9

    -118

    -25

    -23

    260

    -79

    132

    Dispenses de recherche d'emploi . . . . . . . . . . . . . . . . .

    Maladies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    Autres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    Ensemble . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    Tableau 8 • Entrées et sorties des listes en catégories A, B et C En milliers

    Sources : Pôle emploi,Dares.Calculs des cvs-cjo :Dares

    Champ : France métropolitaine

  • des demandeurs d’emploi ins-crits en convention de reclasse-ment personnalisé (CRP) et encontrat de transition profession-nelle (CTP) s’est en effet nette-ment accru au premier semestre2009 (encadré 4).

    Le nombre de personnes inscri-tes en catégorie E (demandeursd’emploi non tenus de faire desactes positifs de recherched’emploi et ayant un emploi) estaussi en forte hausse (+70 000,soit +31,3 %). Pour cette caté-gorie, la hausse s’est nettementaccélérée au second semestre(+55 000, contre +15 000 au 1er semestre), en raison notam-ment de la forte augmentationdu nombre de bénéficiaires d’uncontrat d’aide à l’emploi (CAE,CIE, contrat d’avenir…) sur laseconde partie de l’année. Oncompte 294000 inscrits en caté-gorie E fin 2009.

    Des flux d’entrées et desorties des listes de Pôleemploi en hausse depuisle 2e trimestre 2008

    La hausse des inscriptions à Pôleemploi en catégorie A, B et C (4)qui avait commencé dès ledeuxième trimestre 2008, s’estaccélérée à partir de la fin del’année 2008, avant de se stabi-liser au 4e trimestre 2009 (gra-phique 10). Au total, 6 021 000inscriptions à Pôle emploi ont eulieu en 2009, soit 11 % de plusqu’en 2008. Le nombre de sor-ties, qui avait baissé depuis ledébut 2007, s’est mis à nouveauà progresser en 2009, tout enrestant très inférieur au fluxd’entrées. Sur l’ensemble del’année 2009, on comptabilise5356000 sorties des listes dePôle emploi, soit 3 % de plusqu’en 2008 (tableau 8).

    Parmi les motifs d’inscription, cesont les entrées suite à un licen-ciement économique, qui necomptabilisent pourtant pas lesentrées en convention de reclas-sement personnalisé (CRP) oucontrat de transition profession-nelle (CTP) (5), qui ont le plusfortement augmenté en 2009

    DARES ANALYSES • Juillet 2010 - N° 050 13

    1 100

    1 150

    1 200

    1 250

    1 300

    1 350

    1 400

    1 450

    1 500

    1 550

    2001

    T420

    02T1

    2002

    T220

    02T3

    2002

    T420

    03T1

    2003

    T220

    03T3

    2003

    T420

    04T1

    2004

    T220

    04T3

    2004

    T420

    05T1

    2005

    T220

    05T3

    2005

    T420

    06T1

    2006

    T220

    06T3

    2006

    T420

    07T1

    2007

    T220

    07T3

    2007

    T420

    08T1

    2008

    T220

    08T3

    2008

    T420

    09T1

    2009

    T220

    09T3

    2009

    T4

    Entrées

    Sorties

    Graphique 10 • Évolution des entrées et des sorties des listes de Pôle emploien catégorie A, B et C

    Note : il s’agit de flux trimestriels équivalents à la somme des flux mensuels du trimestre.

    Champ : France métropolitaine.

    Sources : Pôle emploi,Dares. Calculs des cvs-cjo :Dares

    Flux trimestriels cvs-cjo en milliers

    4,0

    4,5

    5,0

    5,5

    6,0

    6,5

    7,0

    2002

    T3

    2003

    T1

    2003

    T3

    2004

    T1

    2004

    T3

    2005

    T1

    2005

    T3

    2006

    T1

    2006

    T3

    2007

    T1

    2007

    T3

    2008

    T1

    2008

    T3

    2009

    T1

    2009

    T3

    Graphique 11 • Taux de des sortie des catégories A, B et C pour reprise d’emploi

    Lecture : 4,8 % des inscrits à Pôle emploi en catégorie A, B et C à la fin novembre 2009, sont sortis des listes enseptembre 2009 et on repris un emploi à la sortie

    Champ : Sortants dans le dernier mois du trimestre des listes de Pôle emploi en catégories A, B et C de Francemétropolitaine présent sur les listes à la fin du trimestre précédent.

    Sources : Pôle emploi,Dares. Calculs des cvs-cjo :Dares

    En %

    350

    400

    450

    500

    550

    600

    650

    700

    750

    2001

    T420

    02T1

    2002

    t220

    02T3

    2002

    T420

    03T1

    2003

    T220

    03T3

    2003

    T420

    04T1

    2004

    T220

    04T3

    2004

    T420

    05T1

    2005

    T220

    05T3

    2005

    T420

    06T1

    2006

    T220

    06T3

    2006

    T420

    07T1

    2007

    T220

    07T3

    2007

    T420

    08T1

    2008

    T220

    08T3

    2008

    T420

    09T1

    2009

    T220

    09T3

    2009

    T4

    Demandeurs d’ 'emploi exerçant

    une activité réduite courte (catégorie B)

    Demandeurs d'emploi exerçantune activité réduite longue (catégorie C)

    Graphique 9 • Demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi exerçant une activité réduite

    Champ : France métropolitaine

    Sources : Pôle emploi,Dares. Calculs des cvs-cjo :Dares

    En milliers, données cvs-cjo en fin de trimestre

    (4) - Sur ce champ, lavariation du stock dedemandeurs d’em-ploi est très prochedu solde des entréeset des sorties. Lerésidu provient d’undécalage d’enregis-trement de certainsflux dans les remon-tées statistiquesmensuelles.

    (5) - Qui sont comp-tabilisées en catégo-rie D.

    Feuil1

    EntréesSorties

    2001T41,3301,191

    2002T11,3061,260

    2002T21,3001,271

    2002T31,3321,289

    2002T41,3821,310

    2003T11,3711,299

    2003T21,3691,326

    2003T31,4171,332

    2003T41,3901,343

    2004T11,3711,390

    2004T21,3811,296

    2004T31,3601,319

    2004T41,3351,281

    2005T11,3261,293

    2005T21,3701,352

    2005T31,3701,406

    2005T41,3351,281

    2006T11,3311,401

    2006T21,3381,424

    2006T31,3111,383

    2006T41,3591,411

    2007T11,3431,431

    2007T21,3361,404

    2007T31,3471,361

    2007T41,3211,365

    2008T11,3281,352

    2008T21,3351,320

    2008T31,3471,279

    2008T41,3931,232

    2009T11,4721,246

    2009T21,4871,315

    2009T31,5231,374

    2009T41,5231,421

    Feuil2

    Feuil3

    TDURETFichier en pièce jointe G9.xls

    Feuil1

    EntréesSorties

    2001T41,3301,191

    2002T11,3061,260

    2002T21,3001,271

    2002T31,3321,289

    2002T41,3821,310

    2003T11,3711,299

    2003T21,3691,326

    2003T31,4171,332

    2003T41,3901,343

    2004T11,3711,390

    2004T21,3811,296

    2004T31,3601,319

    2004T41,3351,281

    2005T11,3261,293

    2005T21,3701,352

    2005T31,3701,406

    2005T41,3351,281

    2006T11,3311,401

    2006T21,3381,424

    2006T31,3111,383

    2006T41,3591,411

    2007T11,3431,431

    2007T21,3361,404

    2007T31,3471,361

    2007T41,3211,365

    2008T11,3281,352

    2008T21,3351,320

    2008T31,3471,279

    2008T41,3931,232

    2009T11,4721,246

    2009T21,4871,315

    2009T31,5231,374

    2009T41,5231,421

    Feuil2

    Feuil3

    TDURETFichier en pièce jointe G10.xls

    Feuil1

    Taux RE

    2002T25.4

    2002T35.3

    2002T44.9

    2003T15.1

    2003T24.9

    2003T35.0

    2003T45.0

    2004T14.9

    2004T24.7

    2004T34.6

    2004T44.5

    2005T14.7

    2005T24.8

    2005T35.0

    2005T45.5

    2006T15.0

    2006T25.4

    2006T35.8

    2006T46.1

    2007T16.4

    200