éclatsJ.P FORMICA
RemeRciements
Jean Paul Fournier,Daniel J. Valade, Pascal trarieux et son équipe, Olivier Kaeppelin,Brigitte WeymannEquipe de la communicationde la ville de Nîmes,arnaud Ryba,Marianne thomas,les salins du Midi
et lisbeth.
J.P FoRmica éclats
24 mai - 16 septembre 2012musée des Beaux-arts - nîmes
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Au cœur de sa ville, Jean-Pierre Formica (re)trouve le Musée des Beaux-
Arts où, étudiant, il a tant passé d'heures…
Point tant en admiration béate et passive des Maîtres, notamment
italiens, que recèle le Musée.
Plutôt en imprégnation, en recherche de compréhension.
Et en questionnement : comment, riche de ces techniques et de ces
œuvres, aller ailleurs, et plus loin ?
Aujourd'hui, Jean-Pierre Formica nous offre un état de son art.
Aquarelles, céramiques, sculptures… trouvent en ce Musée des volumes
à leur échelle, et nous permettent aussi de voir les collections autrement.
L'axe Arènes (où la Tauromachie demeure l'une des plus fortes
inspirations de l'artiste), Musée des Beaux-Arts (matrice féconde pour voir
et montrer), ligne droite et droite ligne, relie deux lieux chers à Jean-Pierre
Formica.
Et se prolongent à l'infini de son inspiration.
Jean-Paul FOURNIERsénateur du GardMaire de NîmesPrésident de Nîmes Métropole
Daniel J. VALADEadjoint au Maire de Nîmes
Délégué à la culture et à la tauromachiePrésident de carré d'art
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Voilà près de vingt ans que je connais la pein-
ture de Jean-Pierre Formica. Depuis que Claude
Viallat me conseilla d’aller voir son atelier. Il l’avait
rencontré à Nîmes alors qu’il apprenait à peindre.
C’est à Paris, non loin du Canal de l’Ourcq puis
dans les « Frigos » du 13e que je découvris les
grandes toiles de ce fou de peinture et si nous
parlâmes de l’actualité, je me souviens que c’est
surtout de la peinture espagnole que la conversa-
tion fut faîte, ainsi que de la première peinture
romaine ou de ces reliefs sculptés conservés par
l’archéologie que Jean-Pierre Formica gardait vifs
en mémoire. Il évoqua aussi sa passion pour la
corrida et pour les centaines de dessins qu’elle lui
inspirait, de ses mouvements, de ses cercles
concentriques, de la multitude de sensations que
le crayon traduisait à travers ses différentes
lumières.
En relisant mes notes, je me rends compte
que nous parlions déjà d’énergie, de vitalité, du
passage d’une sensation à l’autre, comme scansion
du temps que nous partagions, d’une certaine
manière de chercher des repères traçant une carte
de l’existence avec ses archipels, ses espoirs, ses
attentes.
Le mot peinture était notre sauf-conduit, grâce
à lui nous pouvions cheminer ensemble et donner
un peu de sens au monde, avec le lexique, mais
surtout grâce à cette pensée par la forme, mobile,
ouverte qui se déployait devant nous et que nous
interrogions ensemble, lui l’auteur, moi le specta-
teur qui l’observait, la recevait. Aujourd’hui, à
nouveau devant elle, je lis ce que j’écrivais alors,
auquel je ne change que quelques mots.
« Le premier sentiment est celui de la multi-
tude. J’ai devant moi un cosmos de formes. Je
cherche à reconnaître quelques éléments de
nature. La mémoire impose ses images : vols
d’oiseaux, foules, météores, insectes sans jamais
que le fin mot de la représentation ne se livre tant
elle est rétive aux associations avec la réalité ».
Aujourd’hui en 2010, j’entends, en écho, cette
phrase de Jean-Luc Godard, lue dans la biographie
d’Antoine de Baecque « La représentation nous
console de la tristesse de la vie. Et la vie nous
console de ce que la représentation n’est rien1 ».
C’est de cela dont nous parlions. C’est cela qu’ex-
prime la peinture de Jean-Pierre Formica, plus
encore c’est cela qui la construit : cette contradic-
tion fondatrice où la représentation se tient en
équilibre afin de mettre en évidence, non ce
qu’elle est mais le mouvement qui l’anime, qui
nous permet d’être encore vivant, d’être, très
concrètement, un acteur du réel. Je crois, comme
à l’époque, que le réel n’a que faire des souvenirs.
Ce qui a été ne peut rien. A ce sujet je notais « J’ai
devant moi une surface qui appelle le présent de
la perception. Dans l’atelier, celle-ci s’exerce à
découvrir son objet : la peinture, la peinture seule
qui est dans les figures comme dans le fond
dont elles surgissent. Ces figures disent d’ailleurs
clairement la peinture : celle de « La Mort de
Sardanapale » de Delacroix, du « Bain turc »
d’Ingres, du « Déjeuner sur l’herbe » de Manet. Dans
le silence nos regards, hésitants ou insistants,
plongent en leur matière, les superposent, les
mêlent ; il y a un corps de la peinture, fait d’une
géologie d’images, nous offrant d’abord la subs-
tance dont elle est faîte. Delacroix n’est pas là
« pour mémoire », pour citation mais comme une
terre générique signifiant clairement d’où vient
l’expérience. Jean-Pierre Formica ne discourt pas
grâce à l’histoire de l’art. Il ne discourt d’ailleurs
sur rien, il nous place face à un événement qu’il
éclatsPar Olivier Kaeppelin
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demande de « voir », certain que cet acte est un
des déterminants trop souvent oublié de la
connaissance.
Là, je conserve ce collage d’une citation d’un
poète qui m’accompagne depuis la jeunesse, ne
cessant de m’apprendre ce qu’est penser, mais
plus précisément, ce qu’est penser et chercher
grâce à l’art, c'est-à-dire connaître et créer. Ces vers
sont ceux d’Alberto Caeiro, un des hétéronymes
de Fernando Pessoa. Il faudrait, aujourd’hui plus
que jamais, les commenter dans toutes les écoles
d’art :
« L’essentiel est de savoir voir
Savoir voir sans se mettre à penser
Savoir voir quand on voit
Et ne pas penser quand on voit
Ni voir quand on pense
Mais cela (triste de nous qui avons l’âme habillée)
Cela exige une science profonde
Un apprentissage pour désapprendre2 »
Jean-Pierre Formica situe sa peinture « à partir
de la peinture », non pas pour lui donner une fonc-
tion analytique mais pour, au contraire, abolir la
distance entre le sujet et l’objet pictural comme fait
de culture, répertorié, constitué, anesthésié. Il y a
chez lui, l’utopie d’une peinture comme nature
première. En 1994, après l’avoir obligé à se faire
« reconnaître » par l’emploi de chefs d’œuvre, il
neutralisait ces emblèmes en les utilisant comme
parts d’un système répétitif qui, étrangement, ne
les détruisait pas mais qui, les éloignant du
langage, leur donnait un caractère génétique, la
valeur d’une origine engendrant l’acte du peintre.
Cette neutralisation est le résultat de l’annulation
d’un rapport, à une image nommée, fait unique-
ment, de savoirs et de mots. Paradoxalement, chez
Jean-Pierre Formica le neutre libère les puissances
du pictural, son énergie et son élan.
A partir de là, comme les chiens la peinture
est lâchée, et depuis 2005, ce mouvement n’a
cessé de s’affirmer, oubliant aujourd’hui toute
figure pour être ce flux, composé d’unités,
d’éléments colorés construits ou informes, de
« réelles présences3 » qui passent d’un tableau à
l’autre, sautant de fragments en fragments pour
supposer une totalité. Les œuvres de Jean-Pierre
Formica sont faites de juxtapositions, d’interfé-
rences, de contaminations. Il y a chez lui, une
volontaire impureté. Il défait, il déforme, il
brouille. Il cherche à se tenir dans ce moment ou
la figure naît, « avec lui et sans lui », du désordre et
du nombre.
Tout au long, de son travail, cependant,
jamais il ne s’abandonne à l’expression de la seule
pulsion. Il interroge, avec méthode, la multitude
comme substance même de la nature et de la com-
plexité du monde. Là est son ambition : dans ce
désir que sa peinture n’ordonne pas, illusoirement,
mais cherche la cohérence par l’accueil de cet
espace, complexe, signifiant le réel.
Son œuvre, peinture, sculpture en bronze,
résine ou sel, est aussi conçue comme un accueil,
un réceptacle de la main, du geste, ou un dépôt,
à travers le sel, de l’action de la nature. Dire cela,
c’est dire que donnant matière à ces traces, ces
accumulations, ces flux, Jean-Pierre Formica a, de
plus en plus, comme principal interlocuteur le
temps, la durée qui permettent de voir, contradic-
toirement, en un équilibre précaire, l’instant
suspendu de ces passages qui doivent, au risque
de perdre leur sens, reprendre leur course c'est-
à-dire receler, en eux, ce moment de pause et sa
fin.
En 2003, devant ces sculptures, j’associais
cette citation de Peter Handke qui me permet
encore de les comprendre :
« La durée n’est pas dans la pierre
Impensable des temps premiers
Elle est le temporel Maléable4 »
Suit un texte, dont aujourd’hui je souhaite
conserver certains fragments.
La peinture de Jean-Pierre Formica ne cesse
à travers le mouvement de faire l’hypothèse d’une
totalité qui paradoxalement est peut être ce mou-
vement lui-même. Cette totalité n’est pas du côté
de la mort, elle n’est donc pas facile à saisir. S’agit-
il d’une totalité perdue ou au contraire « à venir »
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présagée par les questions que Jean-Pierre
Formica ne cesse de poser à son art et, au-delà,
au monde qui l’entoure. Il parie, nous l’avons dit,
sur les additions, les différences qui sont les corps
multiples de la matière. Il a toujours préféré cette
polymorphie, cette polyvalence. Plus que jamais,
aujourd’hui, il refuse l’expérience du point de vue
unique, conséquence de règles stables ou de
constructions organisées par des cohérences
préalables. « Tout, dans son œuvre, est l’affirmation
du pluriel, du contradictoire, de déroutantes com-
paraisons ou de juxtapositions indissociables.
Elle est un éloge de la diversité, d’une diversité
énergique, dansante mais aussi mystérieuse,
obscure, silencieuse. Elle exprime le nombre puis
l’accumulation du nombre jusqu’à atteindre l’équi-
valent d’un cosmos, lancé et tombé, en bas et en
haut, joué et manipulé de telle façon qu’il incarne
l’art de ces manipulations c'est-à-dire, l’art « tout
court » devenu cet équivalent dont il s’empare.
Jean-Pierre Formica s’en saisit par la peinture, la
sculpture en bronze ou en sel. Nous le sentons
prêt à user de tous les moyens et de toutes les
dimensions pour expérimenter le déploiement
d’une forme qu’il met en jeu, par la main, ou dont
il attend l’auto-génération comme s’il s’agissait
de trouver ce réel vitaliste qui est le sujet de
son œuvre. Volutes, plis, convulsions, vibrions,
naissances, facettes, excroissances, les figures de
Jean-Pierre Formica sont en expansion. L’esprit
s’empare de la nature : celle des structures salines
comme celle de la peinture qui, ici, est présentée
et représentée à la fois, pour lui donner son
souffle, son impulsion, pour s’identifier à elle, à
travers un dessein qui l’accueille et la façonne
jusqu’à devenir : « le corps spirituel que l’on
soulève » évoqué par William Blake. La dernière
période de Jean-Pierre Formica n’est pas étrangère
à l’étroit enlacement des formes de l’auteur de
« Saint-Michel enchaînant Satan » comme, à la
pensée du scientifique René Thom et la « théorie
des catastrophes » qui analyse le réel grâce aux
relations entre les dynamiques, celle de la conti-
nuité et celle, sous jacente, de la discontinuité
et, plus encore, grâce à l’émergence de cette dis-
continuité dans le flux continu. Cette double
dynamique précisément repérable dans les
tableaux, mais aussi dans les sculptures, est au
cœur de ces œuvres et pour qui les contemple
à travers leurs fronces, leurs ellipses, elles lui
permettent d’éprouver cette sensation profonde de
la naissance d’un espace où se rapprochent, se
révèlent, se confondent le langage de l’art et celui
de la nature. Dans cette rencontre, cette œuvre
cherche sa raison, non pour je ne sais quelle
légitimation réaliste mais, au contraire, pour y
puiser la possibilité d’utiliser cet art, comme bon
lui semble, dans le présent intense de la surprise,
de l’irruption de la déraison dans la raison, enfin
pour être au plus près de l’art qui, s’abandonnant
à ce paradoxe, est plus vivant que la vie elle-
même. Si l’art et la vie, plis sur plis, donnent
naissance à une dépense qui, par la forme, devient
une œuvre, le plus singulier est d’observer que
cette forme se refuse à toute assise, toute fonda-
tion et qu’ainsi nous participons à la joie, à la
jouissance de son éphémère suspension. »
Si cette jouissance résulte toujours d’une
esthétique et d’une poétique créatrice, elle est
également, pour les sculptures de sel, le fruit d’une
expérience plus incertaine, plus inquiète, celle
d’un accouplement existentiel entre la vie et
la mort. Jean-Pierre Formica se confronte, au-
jourd’hui, à la figure humaine. Il en fait non
seulement l’objet d’une représentation mais
aussi d’une action où le corps est saisi. Il va à la
rencontre d’un archétype grave et tragique, mais
aussi d’une scène intime et secrète où l’amour à
sa place.
L’esprit de la danse est toujours présent,
comme celui de la liberté du voyageur sur une
carte, particulièrement dans ses dernières aqua-
relles, mais il faut d’abord retenir ce dialogue avec
les gisants qui désormais l’accompagne.
Il est important de suivre, comme l’auteur
nous y invitent, les différentes étapes de la pro-
duction et de la vie de ces sculptures de sel.
Jean-Pierre Formica part d’un mannequin,
objet froid et industriel. Il l’enveloppe de bandes,
pansements chirurgicaux qui les transforment
en corps douloureux (grands brûlés… grands
blessés… victimes…). La sculpture pourrait
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s’arrêter là et il en est ainsi pour certaines d’entre
elles, alignées comme dans une salle d’hôpital,
mais la majorité, comme dans un charnier, sont
chargées dans un fourgon et emmenées vers les
marais salans où elles sont enfouies. Jean-Pierre
Formica qui a fait filmer et photographier cette
action par sa femme Elisabeth, les saisit à bras le
corps, les « embrasse », les immerge et les attache
sous l’eau, personnages engloutis : nageurs, noyés,
condamnés, reliefs indécis… Ils ne sont plus que
de vagues silhouettes, déformées sous la surface
d’un liquide trouble, à la fois rouge d’oxydation et
blanchâtre d’humeurs venues du sol. Pendant le
temps de leur immersion ils disparaissent et ne
sont libérés que, quand devenus volumes par
l’éclat des cristaux de sel, ils sont relevés, corps
glorieux, corps brillants comme des constellations
de lumières ou exposés encore couchés, mais
cette fois, en pleine majesté scintillants de leurs
multiples facettes, évoquant la mort mais surtout
la transfiguration, recouvrant la vie et recelant
toutes les promesses de la beauté. Jean-Pierre
Formica, par son art, ramène à la vie ces corps
anonymes et abandonnés. Ce moment paisible et
réconcilié, ne dure, cependant qu’un moment. Les
sculptures ne se sauvent que sous la forme de
vanités, conservées sous des châsses de verre
comme des reliques. Dans l’air vivant, l’humidité
dissout lentement la parure de sel puis le corps
qui la porte, laissant percer sous le volume
translucide et blanc, l’os de l’armature. Le squelette
de la sculpture nous rend à nous-mêmes. Le temps
la traverse, la tue et le corps avec lui.
A ce moment, Jean-Pierre Formica est sans
doute au plus authentique et au plus humble de
son expérience. Par la forme, il tente de conjurer
le destin, mais celui-ci nous confronte une nou-
velle fois aux passages du temps, et ses anges
terribles, ceux de Rilke, ses marins perdus, ceux
de Melville, renouent les liens entre la beauté et
la mort.
A regarder les vidéos où comme un journalier,
un artisan, il porte les statues de sel, dans l’eau
nous ne comprenons pas ce qu’il est en train
d’accomplir. Cérémonie sacrée, dissimulation d’un
crime, baptême ? L’artiste est à l’origine d’une
créature à qui il donne une nouvelle vie mais
celle-ci est éphémère. La course des heures la
détruira à nouveau, laissant l’homme désemparé
devant la forme et l’image de lui-même. La seule
issue, pour l’artiste est de renouer perpétuellement
un pacte avec la nature, afin que par son action
elle soit la garante de sa reconstitution et de sa
renaissance. Bien sûr, ici ou là, demeurent des
crânes, des « massacres » rappels de la fragilité de
tout pari sur la vie mais plus encore domine l’art,
ses formes sans cesse reprises qui, si elles dispa-
raissent, ne cèdent, cependant, jamais à une fin du
temps. Chez Jean-Pierre Formica, l’art et la nature
ont une qualité commune, celle d’une éternelle
résurgence. Elle construit ces étonnants fusains
de mannequins réanimés par la vibration contenue
du dessin. Elle parcourt ces appendices qui ratta-
chent les gisants, par de mystérieux fils, à je ne
sais quelle source d’énergie. Jean-Pierre Formica
affirme un art répondant aux pessimismes et aux
désarrois, par une curieuse cérémonie créative, un
pas de deux où il ressuscite un jeu cruel avec la
nature. Après avoir inventé la danse, il lui laisse
conduire le bal. En contemplant au sol, dans les
impressionnantes caves Pommery, un gisant, dans
sa fragilité et sa pure beauté née de l’alchimie
entre les éléments de l’univers, j’imagine qu’un
spectateur s’approchant de lui, croit entendre
quelque part dans cet espace construit par l’œuvre
ces mots clairs et simples « Dites leur que ma vie
fut merveilleuse5 ». Les formes autour de nous,
silencieuses et rayonnantes nous incitent à le
croire et à attendre que, paradoxalement, continue
« leur vie nouvelle ».
Olivier Kaeppelin, 2010
1 Extrait d’Océaniques – FR3 de Pierre-André Boutang et Colette Fellous. Dialogues entre Marguerite Duras et Jean-Luc Godard, cité par Antoine de Baecque in «GODARD biographie » p 649, Grasset - 2010.
2 In Poèmes. Alberto Caeiro, p 41. Editions de la Différence.
3 Georges Steiner4 In « Poèmes à la durée ». NRF Gallimard5 Ludwig Wittgenstein
sculPtuRes de sel
Page de gaucheLe jardin de sculptures, 2010
Jean-Pierre Formica dans le jardin de sculpture, 200916
Jean-Pierre Formica dans le jardin de sculpture, 2009 17
Armée de sel, 2006Expérience Pommery N°7, 201018
Armée de sel, 2006Nuit blanche, Paris, 2008
Armée de sel, 2006Expérience Pommery N°7, 2010 19
Double page précédenteLes garçons, 2009 120 cm
Garçons et filles, 2010150 cm22
Garçons et filles, 2010150 cm 23
24Les garçons, 2009120 cm
Les enrubannés, 2009150 cm
Les enrubannés, 2008120 cm 25
Hommage à Morandi, 2009 Les poupées, 2010 Les ours, 200828
Double page précédenteHommage à Morandi, 2009
Hommage à Van Gogh, 2008 29
Les vanités, 200730
Les vanités, 2007 31
32 Les gisants, 2009
33Les gisants, 2009
PhotogRaPhies
Page de gaucheEnfoui, 2008Vidéo
tirages numériques, 80 x 120 cm36
39tirages numériques, 60 x 80 cmPage de gauchetirage numérique, 120 x 80 cm
40 tirage numérique, 60 x 80 cm tirage numérique, 80 x 120 cm
41tirages numériques, 80 x 120 cm
43Page de gauchetirage numérique, 160 x 120 cm tirages numériques, 60 x 80 cm
aquaRelles
Page de gaucheButterfly, 2011 (détail)aquarelle, 114 x 152 cm
Série, 2008aquarelle, 162 (10 x 15 cm)46
Butterfly, 2011aquarelle, 152 x 114 cm 47
48Butterfly, 2011aquarelle, 152 x 114 cm
49Butterfly, 2011
aquarelle, 114 x 152 cmButterfly, 2011
aquarelle, 114 x 152 cm
Butterfly, 2011aquarelle, 171 x 76 cm50
Butterfly, 2011aquarelle, 171 x 76 cm 51
5220096 aquarelles, 57 x 76 cm
Butterfly, 2011aquarelle, 152 x 114 cm 53
54Butterfly, 2012aquarelle, 57 x 152 cm
Butterfly, 2012aquarelle, 57 x 152 cm
Butterfly, 2012aquarelle, 57 x 152 cm
Butterfly, 2012aquarelle, 152 x 114 cm 55
céRamiques
Page de gauche2011-2012céramiques, détail
2011céramiques, détail58
2011céramiques, 50 x 100 cm 59
Double page précédente, 2011-2012Installation céramiques, Ø 500 cm
2011Installation céramiques
2011Installation céramiques62
2011Installation céramiques 63
2011céramiques, détail64
2011céramiques, détail 65
PeintuRes
Page de gaucheSans titre, 2010acrylique sur toile, 180 x 150 cm, détail
Sans titre, 2010acrylique sur toile, 120 x 160 cm68
Sans titre, 2010acrylique sur toile, 170 x 150 cm 69
70Sans titre, 2010acrylique sur toile, 150 x 170 cm
Sans titre, 2010acrylique sur toile, 70 x 200 cm
71Sans titre, 2010
acrylique sur toile, 150 x 150 cm
Jean Pierre FormicaNé à Uchaud (Gard) en 1946. Vit entre Paris et la camargue
2012 Expositions personnelles- Eclats, Musée des Beaux-arts, Nîmes- Noir et blanc où l’identité révélée,
école supérieure des Beaux-arts, Nîmes- La peau des arènes, arènes de Nîmes- Projet arènes et affiches Mur Foster, carré d’art,
Nîmes- Galerie Pannetier, Nîmes- club de l’impé, Nîmes
2011 Exposition de groupe - Petits miracles à Mexico, Musée d'allauch
2010 Expositions personnelles- Surnature, Experience Pommery # 7,
Pommery, Reims- Surnature, Gallery Experience, liege, Belgique- Hommage à Morandi, château d’apricale, Italie
Expositions de groupe - carnets de corrida, Nuit des musées, Musée des
cultures taurines, Nîmes- Festival “aP’aRt”, Hôtel de ville,
Baux-de-Provence- Toreador, Impérator, Nîmes
2009 Expositions de groupe- Flaneries d'art, jardin d’Olivary, aix-en-Provence - Toreador, espace culturel de Vauvert
2008 Expositions personnelles - Galerie Gordon Pym, Paris - Galerie Deborah Zafmann, Paris- Nuit Blanche, Préfecture, Paris- Corrida goyesque, intervention in situ, arles- carré saint-anne, Montpellier
2007 Exposition personnelle - Peintures 2005-2007, Espace Vallès, Galerie
municipale d’art contemporain, saint-Martin-d’Hères
Expositions de groupe- Couleur, laboratoire Bayer, Paris- De passage, Viallat, Gauthier, Duport, le Gac,
Di Rosa, cogne, Bioules, remparts d’aigues-Mortes
2006 Expositions de groupe - Transgressions Renoma - 32 artistes détournent le
mythique blazer Galerie Meyer le Bihan, Paris - Hommage à Nimeño II, chapelle des Jésuites,
Nîmes - Hommage à Nimeño II, Mano à Mano Michel
Gilles, atria, Nîmes
2005 Exposition personnelle- Galerie lavignes Bastille, Paris
2003 Expositions personnelles- Nouvelles Natures, chapelle des Jésuites, Nîmes- Nouvelles Natures, Galerie lavignes Bastille,
Paris- Fondation souleiado, tarascon
2002 Exposition personnelle- Galerie le Petit louvre, avignon
Expositions de groupe - Toros, alberola, Viallat, le Gac, Musée de ceret- Les doigts de fer, espace culturel de Vauvert- Cadavre exquis, chapelle des capucins,
aigues Mortes- collection linard, espace saint louis, avignon
2001 Expositions personnelles- Galerie Flak, Paris- Projets d’affiches, Mur Foster, carré d’art, Nîmes- Noir et Blanc, Espace Feuillade, lunel
2000 Expositions personnelles- De formes à formes 1985-2000, Espace Paul
Riquet, Béziers- Galerie Mercure, Béziers- Infiniment grand, infiniment petit ou nouvelle
nature, chapelle des capucins, aigues-Mortes Expositions de groupe
- Habanos 2000, la Havane, cuba - Fusains, Galerie Yves Faurie - sète
1999 Expositions personnelles- Galerie Mabel semler, Paris- Galerie Yves Faurie, sète
1998 Exposition personnelle- Musée d'art moderne et contemporain de Nice
Expositions de groupe- la récupération et le détournement de l'objet,
5ème forum d'arts plastiques, les Ulis
72
eXPositions PeRsonnelles & collectiVesPrincipales expositions
1997 Expositions personnelles- Espace languedoc-Roussillon, Hôtel de région,
Montpellier- Maison du languedoc-Roussillon, Barcelone,
Espagne- Jean Pierre Formica, le mobilier dans la trace d’un
peintre, Galerie Jean louis Danant, ParisExpositions de groupe
- Vitame Impedere Amori, exposition itinérante Institut Français de Beyrouth, Musée de l’Hôtel-Dieu, Mante-la-Jolie, Musées des ducs de Wurtingerg de Montbéliard
- saGa, Galerie linard, Paris- Le Bestiaire, salon d'octobre de Brive
1996 Expositions personnelles- Jean-Pierre Formica, oeuvres récentes, Institut
Français de tel aviv- Galerie de l'écluse, Paris
Expositions de groupe- Paysages de la mémoire, coprim, Paris- Vitame Impedere Amori, exposition itinérante
Musée Fech, ajaccio, Institut Français de tanger, Institut Français de Rabat
- Foire de strasbourg, Galerie de l'Ecluse et Galerie linard
- Foire de turin, Galerie linard- saGa, Galerie linard
1995 Exposition Personnelle- A la rencontre de Paul Valery ou les images pour
le dire, Galerie Beau lézard, sèteExpositions de groupe
- Espace Montjoie saint-Denis- Foire de strasbourg, Galerie claudine lustman- saGa, Galerie linard- Peintre de la Méditerrannée, le corum, Montpellier
1994 Expositions Personnelles- Galerie claudine lustman- Jean-Pierre Formica, oeuvres récentes, Musée de
toulon et centre d’art contemporain de Montbelliard
Expositions de groupe- Déjeuner sur l'herbe, Di Rosa, Viallat, arroyo,
louis cane... Galerie Beau lézard, sète- Tondo, Exposition itinérante organisée par le
centre culturel de l’Yonne, chapelle des cordeliers, Paris
- 13ème art, Ville de Paris- Des images de paix pour Sarajevo, Halle de la
Villette, Paris- La Maif accueille la sculpture, Maif, Paris
1993 Expositions de groupe- FIac, Galerie claudine lustman, Paris- Intérieur-Intérieur, collections privées d'art
contemporain en Midi-Pyrénées, Musée de Rodez
- Tondo, Exposition itinérante organisée par le centre culturel de l’Yonne, Musée sankt, saint-Ingber - Musée Bab Rouah, Rabat - Fondation Fisa, seville
1992 Expositions Personnelles- Musée des Oudayat, Rabat- Fondation Fortant-de-France, sète
Expositions de groupe- Tondo, Exposition itinérante organisée par le
centre culturel de l’Yonne, abbaye saint-Germain, auxerre - collégial saint-lazare, avallon - Fondation Deutsch, lausanne
- FIac, Galerie adrien thomas
1991 Expositions Personnelles- Galerie adrien thomas, Paris- 100 regards tauromachiques, chapelle des
capucins, aigues-Mortes Expositions de groupe
- Galerie adrien thomas, Paris- 13ème aRt, Ville de Paris- FIac, Galerie adrien thomas, Paris
1990 Expositions Personnelles- chapelle des Jésuites, Nîmes- Galerie Beau lezard, sète
Expositions de groupe- saGa, atelier les Presses du Jardin, Paris- salon de Montrouge- Explosion, festival « les arts au soleil », avignon- 13ème aRt, Ville de Paris
1987 Exposition Personnelle- Espace Gard, Nîmes
73
eXPositions PeRsonnelles & collectiVesPrincipales expositions
1990 - Jean-Pierre Formica, textes de Jacques Durand, Daniel J. Valade, claude Viallat, catalogue chapelle des Jésuites, Nîmes
1991 - 100 regards tauromachiques, textes de Jacques Durand, christian lacroix, Daniel J. Valade, catalogue chapelle des capucins, aigues-Mortes
1992 - De l’autre coté de la Méditérannée, textes de Jean claude carrière, Philippe Piguet, catalogue Fondation Fortant de France, sète
- Tondo, textes de alain Macaire, catalogue centre culturel de l’Yonne, auxerre
1994 - Jean-Pierre Formica œuvres récentes, textes de Gerald Gassiot-talabot, Jean François Mozziconacci, Jean-Roger soubiran, catalogue co-édition centre d’art contemporain de Montbéliard et le musée de toulon
1995 - À la rencontre de Paul Valery ou les image pour le dire, texte de élisabeth couturier, catalogueGalerie Yves Faurie, sète
1996 - Vitam impedere Amori, textes de Michel Grisceli, Gerald Gassiot-talabot, Jean François Mozziconacci, catalogue Musée Fech ajaccio
1997 - Jean Pierre Formica le mobilier dans la trace d’un peintre, texte de christian lacroix, catalogue Galerie Jean-louis Danant, Paris
- Jean-Pierre Formica, texte de Françoise Gaillard, catalogue Maison du languedoc-Roussillon, Barcelone
1998 - Jean-Pierre Formica, textes de Olivier Kaeppelin, Gilbert Perlein, Musée d’art contemporain et moderne de la ville de Nice
2000 - De formes à formes ou Nouvelle Nature, texte de Olivier Kaeppelin, catalogue Espace Riquet, Béziers
2001 - Noir et blanc, texte de Norbert Hillaire, catalogue Espace louis Feuillade, lunel
2003 - Nouvelles Natures, textes de Olivier Kaeppelin, Daniel J Valade, catalogue chapelle des Jésuites, Nîmes
- Regards, texte de alain Moncouquiol, coffret de sérigraphies Editeur Eric linard
- Fragments d’Eros, textes de axel arno et Joel Pons, coffret de sérigraphies Editeur Eric linard
2007 - Peintures 2005-2007, textes de Olivier Kaeppelin, catalogue Espace Valles saint-Martin-d’hères
2010 - Surnature, expérience Pommery # 7, textes de Fabrice Bousteau, Olivier Kaeppelin, Norbert Hillaire et Edouard FrançoisHors série Beaux arts Magazine Paris
2012 - Noir et blanc ou l’identité révélée, textes de Patrick amine et Norbert Hillaire catalogue Ecole des Beaux-arts de Nîmes
- Eclats, texte de Olivier Kaeppelin catalogue Musée des Beaux-arts de Nîmes
- La peau des arènes, textes de Gérard Dupuy et alain Montcouquiol catalogue arènes de Nîmes
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BiBliogRaPhiesélection
Commissaire de l’expositionPascal trarieux
CatalogueDirection des affaires
culturelles de la Ville de NîmesBrigitte Weymann
Crédits photographiqueslisbeth Formica Bertrand MiniouPierre schwartz
les photographies des pages 34 à 43 sont des co-créations de lisbeth et
Jean-Pierre Formica, présentées dans une salle qui leur est consacrée au
sein de l’exposition
Dépôt légal à parutionIsBN : 2-914973-03-9
cet ouvrage a été achevé d’imprimer sur les presses de l’imprimerie JF Impression,
Montpellier, en mai 2012.
© Ville de Nîmes - Mai 2012
Prix : 10 €ISBN : 2-914973-03-9