YaNoo le Mag Mars 2013

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Rencontre avec les Pompiers de Lorient (56) Présentation des dif- férents stages pro- posés par YaNoo et encadrés par des pro- fessionnels. Stages YaNoo Un magnifique récit proposé par Albert Vallée qui revient sur son infarctus lors Ma- rathons des Sables. Une épreuve difficile qu’il a vécue et qu’il nous fait partager. Albert Vallée un rescapé Depuis plusieurs week ends, l’organi- sation de l’EcoTrail de Paris, qui aura lieu samedi 16 mars pro- chain, organisaient des reconnaissances. Eco Trail de Paris Reconnaissance

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Rencontre avec les Pompiers de Lorient (56)

Présentation des dif-férents stages pro-posés par YaNoo et encadrés par des pro-fessionnels.

Stages YaNoo

Un magnifique récit proposé par Albert Vallée qui revient sur son infarctus lors Ma-rathons des Sables. Une épreuve difficile qu’il a vécue et qu’il nous fait partager.

Albert Vallée un rescapé

Depuis plusieurs week ends, l’organi-sation de l’EcoTrail de Paris, qui aura lieu samedi 16 mars pro-chain, organisaient des reconnaissances.

Eco Trail de ParisReconnaissance

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Reconnaissance Ecotrail de Paris

Rencontre avec les Pompiers de Lorient (56)

Trail du blanc Pignon 2013

Zoom sur Xavier Simon

Retour sur les 32èmes Foulées Landernéennes

Albert Vallée, un rescapé du Marathons des Sables

Zoom sur Elise Caillet du Team Atlas Endurance Shop

Stages YaNoo

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SOMMAIRERédaction / Interview : Christophe Faligon.Montage/Mise en Page : Damien Guiblin

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Stage Trail à Guerlédan23 et 24 Mars 2013 - Mûr de Bretagne (22)

A l’occasion du 15ème anniversaire du Trail de Guerlédan, YaNoo proposera un stage sur 2 jours qui vous permettra de faire une partie du parcours sur 2 jours avec Christophe Malardé et une partie des organisateurs. 2 jours pour courir, reconnaitre le parcours, écouter les pros mais surtout pour échanger, se faire former sur l’entrainement .... Tarif avec ou sans hébergement. Les repas seront compris. Stage limité à 20 coureurs et 15/17 lits max. Stage tout niveau, avec création de groupe pour les entrainements. Ce ne sera pas une compétition. Le premier qui vient pour épater la galerie, paie-ra son coup à tout le monde !!!! Ce ne sera pas le but du stage. Courons ensemble, et échangeons !!!

http://stagepreparationtrailaguerledan.yanoo.net

STAGES YANOOStages à venir :Stage Trail à GuerlédanStage 100% femmes

Stage 100 % Femme - Rosporden (29)20 et 21 avril - Finistère

Ouverture inscription fin janvier. 20 personnes max.

Couchages par 2 ou seule. Stage uniquement ouvert aux femmes - Tout Niveau. Encadré par Karine Pasquier et intervention d’une personne extérieure sur la nutrition (nutrition de tous les jours et nnutrition sportive).

-> Voir plus bas sur le premier stage femme réalisé en novembre 2012 à Melgven (29)

http://stagecourseapiedpourlesfemmes.yanoo.net

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Reconnaissance Ecotrail de Paris, Samedi 2 Mars, St Quentin en Yvelines

Depuis plusieurs week ends, l’organisation de l’EcoTrail de Paris, qui aura lieu samedi 16 mars prochain, organisaient des reconnaissances sur une partie du parcours avec les coureurs de la région pa-risienne.

C’est ce qui s’est encore passé samedi 2 mars à St Quentin en Yvelines. Au programme, la venue de Anne Valéro, athlète Mizuno, compétitrice sur le trail, et du président de l’EcoTrail et du directeur lo-gistique.

Au programme, des tests chaussures et des tests nu-trition sportive avec la présence d’Effinov, puis une sortie de 1h30 à 2h00 de footing selon 3 allures dis-tinctes.

En effet, les groupes des coureurs étaient divisés en 3 groupe selon une allure :

groupe 1 : 11.5km/h.groupe 2 : 10km/h. groupe 3 : 8.5km/h.

Chaque groupe avait son guide, un coureur du club de ST Quentin.

Puis c’est à travers les forêts, les sentiers de St Quen-tin et Guyancourt que les coureurs sont partis courir.L’idée de l’organisation est de créer une dynamique auprès des coureurs, et également de faire participer les partenaires à ce type d’évènement.

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Rencontre avec les Pompiers de Lorient (56).Pratiquant de la course à pied.Pascal Claudic, Ludovic Le Goff et Erwan Le Nadant.

Rencontre ce mois ci avec les pompiers professionnels de Lorient, qui ont un lien très très proche avec la course à pied ! Pascal Claudic, Ludovic Le Goff et Erwan Le Nadant, ont bien voulu prendre quelques minutes de leur temps pour répondre aux questions de YaNoo dans leur caserne de Lorient.

«Nous sommes ici à Lorient 80 pompiers professionnels, avec un commandant, un capitaine, un lieutenant.

Il y a un bureau sport avec 16 en-cadrants sportifs. Nous faisons des gardes de 24h00, et effectivement nous avons un lien assez proche avec la course à pied car nous en

faisons très régulièrement. Ce n’ est pas un sport obligatoire, mais le sport est nécessaire et nous ici, on est assez axé course.

Une journée type c’est une séance de sport entre 09h00 et 10h00. Si nous sortons à l’extérieur faire la séance, c’est toute la garde qui sort .. le groupe de pompiers, les véhi-

cules. Nous ne courons pas tous les matins, car nous pouvons aus-si faire de la piscine, ppg, muscu, sport collectif. Puis ensuite nous faisons des manœuvres et des exercices spécifiques liés à notre métier. Et le soir nous refaisons 1 h de sport mais libre à nous de choisir notre sport.»

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PORTE DE VERSAILLES - PARC DES EXPOSITIONS DE PARIS - HALL 1

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Pourquoi autant de sport dans ce métier ?

«Au quotidien un pompier doit être prêt physiquement, et savoir travailler en équipe. Il faut que l’on garde le plus longtemps pos-sible notre physique. Les pompiers souffrent beaucoup du dos. L’en-durance, le renforcement muscu-laire, les étirements sont impor-tants dans notre métier.»

Toi Pascal (cheveux blonds), tu t’es mis à la course à pied par ton métier ?

«Je m’y suis mis sur le tard vers l’âge de 30 ans. J’étais un ancien footeux à Gestel, et j’ai eu des problèmes au péronnet. La course m’a permis de me maintenir, extérioriser mon énergie. Puis je me suis mis aussi à la natation, et vite je suis passé sur le triathlon et l’ultra (Ironman, marathon des sables, diagonale des fous). Maintenant la course à pied est mon équilibre et en plus il me sert pour mon métier.»

Pascal, tu es le plus ancien du trio, ton regard sur le métier de pompier ?

«Depuis 30 ans, on voit bien que les casernes se sont structurées, et les encadrants sont beaucoup plus ouverts sur les sports. Depuis 2000, une réflexion a été portée sur les accidents du travail chez les pompiers. En conséquence, ils ont retravaillé l’approche du sport au quotidien auprès des pompiers pro.»Ludovic (au milieu de la photo),

comment es tu rentré dans la course à pied, par ton métier de pompier ?

«J’étais prof de sport avant de bas-culer pompier professionnel à 32 ans. Oui ça surprend, mais j’ai bas-culé pompier pro très tard car je pensais que c’était que pour l’élite. Je me suis entrainé, j’ai révisé, et j’ai passé le concours. Et donc quand j’étais prof d’eps, je faisais déjà du triathlon et de l’ultra. Ici c’est vrai que mon métier me permet de m’entrainer plus sérieusement avec les collègues. Je fais au total avec mes week ends entre 20 et 25 h de sport. Je suis un touche à tout. En tant que pompier pro, on doit être prêt physiquement et il est vrai qu’on se sent vraiment comme un sportif de haut niveau dans la prépa.»

Erwan, tu es l’un des sous offi-ciers de cette caserne, et enca-drant sport ici à Lorient, ton re-gard ?

«Entre encadrant sport, on remet beaucoup en cause les séances que nous proposons à tous les pom-piers. Nous planifions, nous fai-sons des fiches de prépa, nous pro-grammons des séances spécifiques. Par contre pendant les heures de sport, personne ne va à fond, car l’idée est de rester dans un état de fraicheur pour pouvoir assurer les sorties en journée comme en nuit.La dominante sport chez les pom-piers est assez intéressante et cela m’a plu dès mon entrée. Le pom-pier n’a pas le droit à la casse. En

course à pied, ou en entrainement, on fait quand même attention sur-tout dans les descentes, sur les ter-rains accidentés car on sait que si, on se blesse, on ne fera pas notre métier dans de bonnes conditions. On se préserve tout de même. Notre métier nous permet d’être polyvalent dans tous les sports, et surtout on a beaucoup de «caisse». Le succès du physique pompier est dans ses entrainements, son phy-sique mais aussi dans la récupéra-tion et le sommeil.»

Comment es tu venu à la course à pied Erwan ?

«je suis un ancien footeux. Je me suis mis à la course à pied et très vite je suis monté sur des ultras, mais j’ai découvert des problèmes dans la gestion de l’alimentation en course. Pas forcément évidem-ment à gérer. Ici entre collègue, on se motive pour faire des courses ultra ensemble, on échange sur nos préparations. La course à pied est un bien être !»

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Photos de la caserne de Lorient (56)Pratiquant de la course à pied.Erwan Le Nadant, Pascal Claudic et Ludovic Le Goff

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Trail du blanc Pignon 2013, La Caloterie (62)

La 5e édition du Trail du Blanc Pi-gnon avait fait le plein d’inscrip-tion puisqu’ils étaient 175 inscrits sur le 15 Km et une soixantaine sur le 30 Km.

Le Trail du Blanc Pignon n’a ja-mais aussi bien porté son nom puisque la neige qui s’était mise à tomber dans la nuit sur le Mon-treuillois avait recouvert le pay-sage d’un léger manteau blanc. Ceci a eu pour effet de refroidir l’ardeur de quelques coureurs qui ne se sont pas déplacés, et au fi-nal ceux sont 45 coureurs sur le 30 Km, et 150 sur le 15 Km qui se sont affrontés sur le parcours ren-du encore plus sélectif.

Cette année le départ des deux épreuves avait été décalé afin d’éviter une trop longue attente pour les participants du 15 Km.

Ceux sont donc les coureurs du 30 Km qui se sont élancés les pre-miers dés 8h45. Une petite frayeur pour les organisateurs qui au bout d’une vingtaine de minutes, n’avaient toujours pas vu passer de coureurs à la sortie du Cam-ping. Tout est revenu rapidement dans l’ordre, l’ensemble des cou-reurs ayant fait un supplément de 2 Km dans la campagne.

L’ancien coureur cycliste pro Christopher Redhead s’impose pour la deuxième année consécu-

tive en 2h36’36 devant Pierre Pou-chart à l’affût derrière en 2h38’04. Olivier Gressier complète le po-dium en 2h43’54. La première féminine Alexandra Fressard ter-mine en 3h18’46.

la neige qui s’était mise à tomber dans la nuit sur le Montreuillois avait re-couvert le paysage d’un

léger manteau blanc

Olivier Lacroix, qui cette année s’était aligné sur le trail 15km, remporte l’épreuve en 1h01’26. Il est talonné par Romuald Sergent (1h01’49) et Daniel Rembur, cou-reur local, qui finit en 1h02’01.

Petite déception pour Benoit Ramet du TOA, qui après avoir pris la tête de la course dés le dé-part et pour qui la victoire sem-blait promise, s’est ensuite per-du sur le parcours et a effectué au moins 2 km supplémentaires avant de retrouver son chemin et

finir au final à la dixième place.

La première place revient à Ségo-léne Cazier chez les féminines, en 1 h 14’17.

Plusieurs coureurs du club local , La Caloterie Athlétic Club, par-ticipaient également à l’une ou l’autre des deux épreuves .

A signaler que pour cette premiére épreuve du Challenge Canche et Mer d’Opale, ils sont une petite quarantaine à s’être inscrit.

Une petite trentaine de marcheurs dont une vingtaine de marcheurs nordiques, nouvelle section de l’Omnisport, sont venus décou-vrir les paysages du Montreuillois. Tous ont, en tout cas, apprécié la soupe chaude à l’arrivée et ont profité d’une belle escapade en terre montreuilloise, très propice à la pratique du trail.

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Zoom sur Xavier SimonAnimateur,coureurLoire Océan, Nantes (44)

Profession : Animateur radio à France Bleu Loire Océan, à Nantes.Depuis combien de temps tu es chez RadioFrance ?

Cela fait 12 ans.

Pourquoi ce métier ?

La passion de la communica-tion, du partage. Je viens de la nuit, j’ ai été DJ pendant 15 ans, et puis à partir de 30 ans uni-quement de la radio.

Comment as tu fait pour y ar-river ? DJ (je voulais faire ce métier des l’âge de 10 ans), animateur en radio libre, WEST FM, le Mans, ensuite recruté par Europe 2, pour développer cette radio sur la Sarthe, et puis Radio France.

Tu t’es mis à la course à pied très tard, pour quelles raisons ?

À 40 ans, sans jamais avoir fait de sport avant. Un défi, cou-rir 30 minutes sans m’arrêter et le jour où j’ai réussi, j’ai bas-culé. Maintenant cela fait parti de mon hygiène de vie. Je vais avoir 46 ans cette année.

Santé, plaisir, de belles rencontres, gout de l’ef-fort, que du bonheur, et je me sens plus zen et serein.

Que te procures ce sport ?

Santé, plaisir, de belles ren-contres, gout de l’effort, que du bonheur, et je me sens plus zen

et serein, cela permet de prendre du recul par rapport à certaines situations difficiles.

Tu animes une émission ?

Laquelle, créneau, podcast ? Je fais la tranche horaire 14h-17h, avec de 14 heures à 15 heures une émission qui s’appelle la vie en Bleu, où je reçois chaque jour un spécialiste pour abor-der divers sujets tourné vers les préoccupations familiales, donc beaucoup de sujet de santé.

Quels sont les sujets abordés ?

Santé en générale, psychocolo-gie, sexualité, relation familiale, etc....

Merci à Xavier Simon.

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13YaNoo Le Mag / Mars 2013

Club organisateur :

US LIFFRE ATHLETISMEhttp://us.liffre.athletisme.pagesperso-orange.fr/

25ème édition

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Retour sur les 32èmes Foulées Landernéennes.

Il faisait beau à Landerneau,

Dimanche 17 Février, à l’occasion des 32èmes Fou-lées Landernéennes.

L’une des plus anciennes course organisée sur le Finistère a battu des records de participation avec plus de 600 coureurs sur les deux courses.

Sur la course de 7 Km, la victoire est logiquement revenue à Vincent Ropars, le grand athlète du Stade Brestois. Isabelle Auffret, du Pays de Landerneau Athlétisme, est première féminine. Sur le 15 Km, c’est Fred Brunet, Running Conseil, qui a triomphé en toute logique en 48’47’’.

Chez les féminines, c’est une jeune athlète de 22 ans qui a gagné. Florence Rebeille, originaire de Bla-gnac et en stage d’ingénieur dans la région, a soufflé haut la main la victoire aux habitués du Challenge de l’Elorn en 1h02’25’’.

A noter que la distance du 15 km a été ramenée à 17,700 km, suite à l’abandon d’un chemin rendu im-praticable par les dernières pluies.

Prochaines Foulées : Dimanche 16 Février 2014.

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Albert Vallée, rescapé du Marathons des Sables.coureur guerrier en Ultra,Licencié à GDM St James dans la Manche

Retour avec Albert Vallée, coureur guerrier en Ultra, qui en avril 2012 lors des Marathons des Sables a fait une crise cardiaque lors de l’avant dernière étape.

Albert est licencié à GDM St James dans la Manche après de nom-breuses années à l’AL St Marc-le-Blanc (Ille et Vilaine) et une li-cence avec l’ASPTT Rennes.Il a couru une soixantaine de 100 bornes dont 10 gagnés (meilleur temps 7 h 23 min 50 à 48 ans), environ seize 24 heures dont 4 ga-gnés, meilleur résultat : 237 kms à 49 ans, 10 marathons des sables avec 3 fois dans le top 10, places 7, 8 & 9, 3 badwaters dont une 4ème place en 2005, une 7ème place en 2007 et abandon en 2009, 1 spar-tathlon et des marathons dont le meilleur en 2 h 41.

Il revient pour YaNoo sur son his-toire au Marathon des Sables.

Tu as fait le Marathon des Sables 2012, pour quelles raisons ?

C’était mon 10ème ; j’avais plus ou moins décidé que ce serait mon dernier ; après 10 participations je pensais avoir fait le tour.

Que s’est il passé alors sur l’avant-dernière étape ?

En fait je n’étais pas au mieux dès la veille de la première étape; je ne

me sentais pas au top. J’ai eu du mal à me mettre dans la course et jour après jour même si je ne me sen-tais pas au top, je suis entré dedans mais apparemment déjà ces étapes n’étaient pas aussi roulantes pour moi; de ce qu’on m’a raconté c’était déjà un peu galère pour moi, j’étais 35ème sur la 3ème étape, bref pas vraiment dans mon habitude; le jour de la grande étape j’ai tout de même fait un bon résultat puisque je finis 22ème (j’ai ainsi remonté d’environ 10 places au classement général).

Mais je ne me rappelle pas de ces étapes, j’ai quelques trucs qui me sont revenus après, en reparlant avec les concurrents au côté des-quels j’ai couru, mais je n’étais déjà plus moi-même en fait.

Ce dont je me rappelle assuré-ment c’est mon arrivée le soir de la grande étape, mon passage devant la webcam juste derrière la ligne d’arrivée (j’avais dit que je ferais coucou à ma petite famille, je l’ai fait et puis après plus rien) et mes kilomètres en compagnie de Lau-rence Klein.

Ensuite le jeudi c’était jour de re-pos. Apparemment je n’étais pas dans mon état normal d’après mes compagnons de tente (pas sympa, tendu, mal dans mes baskets...). Je ne me rappelle rien des condi-tions météo difficiles ce jeudi-là. Ensuite j’ai été malade toute la nuit (vomissements etc.) Au petit ma-tin j’étais vidé, pas envie d’y aller (comme quoi….) Je suis sorti de la tente le dernier après que des copains soient venus me chercher. J’ai pris le départ par l’arrière (petit trot puis marche à côté de Jean-Paul mon sponsor et puis j’ai es-sayé de repartir) . C’est là dans le 1er kilomètre que j’ai eu les vrais signes graves (poitrine opprimée, difficulté à respirer). Un coureur toubib m’a donné quelque chose pour mettre sous la langue et je suis reparti, lui m’a dit « arrête-toi » et quelques mètres plus loin je tombais.

Quelqu’un a déclenché la fusée de détresse ; comme c’était le départ et que pour une fois les médecins n’avaient pas encore démonté leurs installations (d’habitude tout le monde lève le camp très tôt le ma-tin), un médecin qui se trouvait à proximité de moi (un des fameux doc-trotteurs du MDS) a tout de suite compris et a appelé l’héli-co qui était posé à quelques cen-taines de mètres, près d’une dune ; d’autres médecins s’étaient posés pour regarder passer le troupeau

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de coureurs ce matin-là.

Le médecin qui était près de moi et qui a donné l’alerte a commencé le massage cardiaque aussitôt sans attendre que les autres arrivent avec tout le matériel.3 minutes plus tard l’hélico arrivait avec tout le matériel (défibrillateur etc. ) ils ont réussi tant bien que mal à redémarrer le coeur et m’ont même intubé sur le sable. Une fois ramené à la vie (coeur arrêté 25 minutes) (j’étais dans le coma), l’hélico m’a emmené d’urgence vers la ville la plus proche.Tout cela, on me l’a raconté; je ne me rappelle de rien sauf comme je l’ai dit de l’arrivée la nuit de la grande étape et des kms aux cô-tés de Laurence Klein (vainqueur cette année encore).

Qu’ont ils diagnostiqué ?

C’était clair pour eux; infarctus du myocarde (j’y ai perdu 1/4 de mon coeur dans l’affaire, 1/4 du coeur nécrosé)

Combien de temps tu as été arrê-té ? Après quelques jours de coma je me suis réveillé au CHU de Rennes puis quelques jours après j’ai béné-ficié de 3 semaines de ré-adapta-tion dans un centre spécialisé près de St Lô. Puis cela m’a pris des se-maines pour pouvoir re-trottiner.

Pouvais tu anticiper ce problème ?Apparemment «OUI» mais encore fallait-il le savoir,y penser:

1- Ecotrail de Paris en mars 2012

: j’ai eu une baisse de régime tout d’un coup; je me suis retrouvé à marcher sur le plat; ce jour-là je n’ai rien compris, ensuite je suis reparti2- fin d’hiver 2011-2012 : je n’étais pas au mieux et je ne comprenais pas ; j’ai mis cela sur le compte du mauvais temps (moi j’aime le so-leil; j’ai horreur du froid et de la pluie), de la fatigue, de la vieillesse;3- 7-8 jours avant de partir au ma-rathon des sables, j’ai fait une 1ère prise de sang qui n’était pas très bonne, et un électrocardiogramme qui n’a rien montré; une seconde prise de sang s’est avérée bonne 2 jours avant mon départ pour Paris4- j’ai eu des vrais signe dès la veille de la première étape mais je n’ai pas su les voir, les analyser ; en fait je ne connaissais rien des prémisses d’un infarctus du myo-carde; tu sais les coureurs de long (et de court) ont l’habitude d’avoir mal partout; c’est une habitude que d’avoir mal, de se faire mal, sinon on y arriverait pas; du coup on ne sait plus vraiment où situer le mal;

La course à pied c’est fini, ou ça va revenir ?

quand j’ai recommencé à marcher, j’ai eu l’impression de repartir de 0 ; au début j’ai recommencé par quelques centaines de mètres en marchant; cela a duré plusieurs semaines ; ensuite j’ai essayé de re-trottiner en alternant 1 km de marche, 1 km de footing; j’ai mis longtemps avant de pouvoir ali-gner 5 kms cen courant.

Maintenant je fais des sorties régu-lières entre 10 et 20 kms mais dou-

cement ; je suis bridé par les médi-caments et je ne dois pas «monter dans les tours» je veux dire que j’ai un maximum de pulsations à ne pas dépasser.Donc pour moi, cela revient c’est sûr, la course n’est pas finie à mon sens; je pense pouvoir être capable de refaire de la distance à allure modeste (si mes genoux....); je pense qu’aujourd’hui je peux faire un marathon mais plus près des 4 heures que des 3 heures.Car mes problèmes de genoux me reprennent de plus belle; je souffre depuis 2010 de problèmes de mé-nisques (dont l’un est bien fissuré); c’est la rançon des bornes et des bornes parcourus ces 23 dernières années;

Comment prends tu cela ?

Pas trop mal, cela fait bizarre d’être bridé comme cela bien sûr et sur-tout moi je ne me rappelle pas de mon accident cardiaque; donc pas de souvenir, pas de traumatisme «moral» j’entends; après je disais depuis un ou deux ans que mes belles années en course à pied ar-rivaient à leur fin; faut pas rêver : quand tu arrives en V2, c’est de plus en plus dur de se battre contre des jeunes V1 ou seniors, de faire des podiums. La relève quoi.J’ai déjà fait ce que j’ai fait et c’est plutôt bien je pense. Maintenant il n’y a pas que la course à pied... mais cela me taquine quand même!Je rêve de pouvoir refaire un de ces jours un 100 bornes.

Qu’aurais tu pu faire pour éviter cela ?- ne pas fumer; je fumais depuis

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l’âge de 15-16 ans. C’est sans doute la principale cause de mon arrêt cardiaque.- passer un test d’effort avant de partir car les cardiologues m’ont dit que le test d’effort aurait dé-celé cela, beaucoup mieux qu’un simple électrocardiogramme.Des conseils pour les coureurs ?- éviter de fumer, cela va de soi- se faire suivre, ne pas hésiter à faire un test d’effort même si l’on est jeune et que l’on se sent bien, beau et fort;- s’écouter quand même un peu de temps en temps; il n’y a pas que la compétition;il faut dire que si cela m’était arrivé ici en France, à la maison, dans le jardin, au garage (je suis mécano de métier), ou le long de la route, je ne serais pas entrain d’écrire ce soir;Trois choses m’ont sauvé la vie ce jour d’avril 2012 :- mon coeur, d’après les médecins; Merci le sport!- le Marathon des Sables, cette su-per organisation, avec ses profes-sionnels, ses urgentistes (le top du top) et tout le matériel à disposi-tion- et mon sponsor car si Jean-Paul Legendre ne m’avait pas ré-en-voyé au MDS avec d’autres en avril 2012, je n’y serais peut-être pas allé et je ne serais plus de cemonde.

On te retrouve donc sur des courses en tant que spectateur pour l’instant ?Pour le moment «OUI» en atten-dant plus si je peux mais j’ai tou-jours autant envie. Je suis réguliè-rement les résultats sur le net en fin de week-ends.

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Zoom sur Elise Caillet du Team Atlas Endurance Shop Rennes (35)vainqueur du Trail du Glazig Club QUEVEN ATHLE 56

Elise a gagné le 43 km du Trail du Glazig début février. Hotesse de l’air Brit Air, elle est licenciée à QUEVEN ATHLE 56. Ses entrai-neurs sont son conjoint Laurent Suppi, et le coureur trail Denis Caillibot (voir photo).

Quel est ton palmarès Elise ?

En 2011 je récupère d’une grosse épreuve longue distance, la nais-sance de ma fille Julia. C’est en 2012, que je reviens sur les courses et je cumule 13 victoires en Bre-tagne ( trail du Boel,trail de Tré-melin, trail du bout du monde (le 35 KM), trail Maryse Le Gallo, trail des Ebihens...) et 10 ème féminine aux Templiers ( 73 km ).

Pourquoi as tu voulu courir le 43 km du Glazig ?

j’avais hâte de reprendre la compé-tition et le Glazic est la 1ère longue épreuve en Bretagne. C’est la 4 ème fois que je cours ici, j’adore les par-cours en bord de mer!

Le défi te semblait trop long ?

je ne voulais pas prendre le risque de me blesser en courant le noz trail. C’est dommage car j’aurais été sur le meme pied d’égalité que d’autres féminines qui l’ont fait! Là, j’étais bien sûr plus fraiche...donc je me devais de gagner!

Comment as tu géré cette course ?

Je suis partie devant tranquille-ment...Denis caillibot, de retour d’une blessure a couru avec moi. J’étais sereine mais sur un tel par-cours, on n’est jamais à l’abris d’une défaillance. J’étais régulière, je me suis bien alimentée et hydratée meme si la météo ne m’y incitait pas trop!A quelques km de l’arri-vée, je me suis un peu énervée en découvrant que je revenais sur des coureurs doublés 5 km plus tot!!!

Que penses tu du parcours ?

On est nombreux à venir au Gla-zic pour la beauté du parcours le long de la cote, j’adore le GR qui surplombe la mer, les passages sur le sable et dans les rochers et les montées d’escaliers!

Objectifs 2013 ?

J’aimerais gagner le Bretagne de trail court à Quéven fin mars et faire honneur à mon club et au magasin Endurance Shop Rennes qui m’équipe. Un grand merci à David et Jérome qui ont créé une réelle dynamique au sein du Team, c’est à la fois festif et pro .Ensuite, il y aura le trail de l’Aber Wrach et Guerlédan.

OTT 2013 ?

pourquoi pas mais mon objectif reste le 58 km de Guerlédan !

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EFFORT < 1h30

EFFORT > 1h30

• Si sensibilité intestinale : 1 Moelleux aux amandes BIO

• Si absence de sensibilité intestinale : 1 banane bien mûre ou une compote sans sucre ajouté ou 1 Barre Aminov

Dans les conditions médicales spécifiques, le programme sportif est à adapter par un professionnel Expert en Micronutrition

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Minéralinov

1 stick à diluer dans un grand verre d’eau à boire après l’effort (ou en cure d’1 mois en cas de sensibilités chroniques)

Hydraminov Concentré Effort1 dosette diluée dans la boisson habituelleou pure ou dans un peu d’eau

Hydraminov Boisson de l’effort2 doses(saveur neutre ou menthe)ou 1 stick(saveur agrumes ou menthe)ou 1 sachet(saveur potage de légumes)dans 500 ml d’eau

Boire 500 ml / heure d’effort en moyenne par petites gorgées toutes les 7 / 10 mn

+

• Systématiquent, en cas d’effort > 4h :

1 dosette toutes les 4h

En complément, en cas d’envie de solides :

1 Barre Aminov ou 1 Moelleux aux amandes BIO ou quelques Boules de soja saveur barbecue en cas d’envie de salé

Hydraminov Concentré Effort

• Si la consommation d’Hydraminov Boisson de l’effort est < 500 ml par heure d’effort ou en cas de consommation d’aliments glucidiques non diététiques (soda, sirop, fruits secs...)

1 dosette toutes les 1h30 à 2h

Sollicitation musculaire accrue, entraînement intense ou effort > 4h

EffiNov Amino

1 dose dans 250 ml à boire dès que possible après l’effortrenouvelable au coucher (si sollicitation musculaire importante)+ 1 dose / jour jusqu’à récupération musculaire

Recherche de prise de masse musculaireEffiNov Amino

1 dose après l’entraînement et 1 dose au coucher

6 Bd Jean-Pierre Calloch - 56100 LORIENT - www.laboratoire-effinov.fr - Notre équipe se tient à votre service au 02 97 83 60 94 ou à [email protected]

Le bilan nutritionnel personnalisé

Toutes les 1h à 1h30

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