ISITT MAG' N°4 - Mars 2014

32
A la mémoire de ABDELLAH BOUMAHRA

description

Numéro 4 de l'ISITT MAG'

Transcript of ISITT MAG' N°4 - Mars 2014

ISITT MAG . N° 4 . Février/Mars 2014 1A la mémoire de ABDELLAH BOUMAHRA

ISITT MAG . N° 4 . Février/Mars 2014 2

ISITT MAG . N° 4 . Février/Mars 2014 3

Après le succès qu’ont connu les trois premiers numéros publiés en 2010, et faute de passation, l’édition de l’ISITT

MAG s’est arrêtée. C’est dans ce contexte-là que nous avons décidé de reprendre l’idée en lui donnant un nouveau souffle.

Nous ne cacherons pas qu’au début, la tâche s’est avérée assez difficile à accomplir. Or, notre volonté de voir mirer l’ISITT a pris le dessus, et nous nous sommes décidés à poursuivre le travail entamé naguère par l’équipe du Club ISITT Partage.

Après la fixation de nos objectifs, il a fallu à tout prix distinguer les tâches de chacun pour rendre le travail plus efficace. Après tout, travailler en équipe c’est un peu comme faire partie d’un orchestre. Il faut que chacun connaisse sa place et joue sa partition.

Être soi-même pour connaitre ses forces afin de bien les investir auprès des autres, et re-connaitre le besoin des autres pour réussir autant ce que l’on vise que ce que l’on est. Ces deux points furent les clés de la réus-site et les piliers sur les lesquels nous nous sommes focalisés pour acquérir l’esprit d’équipe et travailler ensemble, ce qui veut dire tout simplement « être ensemble ».

Malgré nos craintes, malgré nos différences, malgré nos tensions, et malgré nos opinions contradictoires, nous sommes arrivés à re-jeter toute sorte d’écart pour laisser place à une affinité qui semble grandir de jour en jour.Nous nous sommes rendu compte que tra-vailler ensemble n’a jamais été considéré comme affaire de bonnes volontés seule-

ment, mais plutôt une construction qui nous a mené à gravir les échelles et à collaborer dans la bonne voie, à tel point que nous avons eu l’impression de faire un seul et unique corps.

Comme dirait Henry FORD : « Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, tra-vailler ensemble est la réussite. »

Grâce à tous ces efforts fournis, nous avons enfin pu comprendre le vrai sens de l’équipe et nous sommes parvenus à mieux nous connaître.

Cependant, figurez-vous, chers lecteurs, que chaque mot, chaque phrase, chaque texte écrit est le fruit d’un long et dur travail.

Ainsi, à travers notre reprise de l’ISITT MAG, nous essayons de refléter l’image de notre institut et de rapprocher de plus en plus le lecteur du monde du tourisme, ainsi que ce-lui de l’ISITT, à travers une multitude de ru-briques.

L’ISITT Mag est le vôtre chers ISITIENS. C’est vous qui le faites et c’est seulement à vous qu’il appartient.

Le résultat de notre travail est entre vos mains à présent. Alors, préparez-vous et at-tachez vos ceintures, car ce que vous vous apprêtez à lire enflammera sans faute votre sentiment d’appartenance à l’ISITT. Du moins, nous l’espérons.

Finalement, nous espérons que le contenu du magazine vous enchantera et sera au ni-veau de vos attentes.

Le Mag, de retour !

EDITORIAL par BOUIZAKARNE Hajar

ISITT MAG . N° 4 . Février/Mars 2014 4

SOMMAIRE03

03 Le MAG, de retour!

06

08

08 Actualités du tourisme

09 Actualités de l’ISITT

10

10 Asilah, la charmante

11 Les lieux à visiter

12

12 Abderrahman Errihi

16

16 L’agent de voyages

18

18 Khatri Ould Said Joumani

20

20 Choofouny

22 Les chroniques de Hammouda : La bourse

24 Nos coups de cœur

25 Citations à thème : Le bonheur

26 Zapping

28 Carte Blanche

29 Annonces

30 Les mots de l’équipe

Email: [email protected]

Adresse: ISITT INNOVATION CLUB, BP : 1651, Baie de Tan-ger, TANGER

ISITT Magazine, est une pu- blication mensuelle éditée par ISITT Innovation club.

Rédactrice en chef :BOUIZAKARNE Hajar

Assistant de rédaction :ETTAHIRI Mouna

Conception graphique :EL ABBASSI Yahya

Rédacteurs :ALOUTE Yousra

BENJELLOUN Kenza SLIMANE Inass

MHARZI Oumaïma

Photographie :DOUKKALI Rania

Caricatures :EL OTMANI Imane

Relations publiques :TANJALI OthmanNACIR Soukaïna

© 2014, Isitt Innovation Club. Toutes reproduction, représentation, traduction, ou adaptation, qu’elles soient intégrales ou partielles, quels qu’en soient le procédé, le support, ou le média, sont strictement in-

ISITT MAG’

P.16Métier : agent de voyages

P.12Parcours d’un isitien

P.10Découverte d’une ville

ÉDITORIAL

À LA MÉMOIRE DE ABDELLAH BOUMAHRA

ACTUALITÉS

DÉCOUVERTE D'UNE VILLE

PARCOURS D'UN ISITIEN

MÉTIER

IL ÉTAIT UNE FOIS

DIVERS

ISITT MAG . N° 4 . Février/Mars 2014 6

A la mémoire deAbdellah BOUMEHRA

C’est dans la logique des choses qu’une partie de ce présent numéro est consacrée à la mémoire de Abdellah, puisqu’il est avant tout le président du club qui a initié l’ISITT MAGAZINE, en 2010. C’est aussi quelqu’un qui a énormément donné à l’ISITT et qui n’a pas manqué de marquer son passage à L’ISITT. Et finalement, car sans lui, nous ne serons probablement pas là où nous sommes au moment où j’écris ces lignes.

J’ai fait la connaissance de Abdellah pendant l’été 2013, quand l’IIC et le MAG’ n’étaient que des idées dont le mode d’exécution n’était pas encore clair. En cette période-là, je me suis trouvé en tant que président de ce club qui faisait ses premiers pas, en besoin de conseils et c’est là que je me suis tourné vers Abdellah qui a répon-du favorablement à toutes mes requêtes et qui n’a pas hésité une seule seconde à m’offrir tout ce qu’il avait à offrir : son temps, son énergie, son expérience. Nous lui devons énormément, et parmi ce que nous lui devons, il y a le logo même de notre club. Ainsi, le souvenir de Abdellah perdurera avec nous, et bien après nous, parce que son travail, à lui et à son équipe, nous a poussés, 4 ans après, à continuer sur le même chemin qu’ils ont arpenté jadis : celui de la création et de la créativité.

Il savait que les ISITIENS des quatre coins du globe comptaient sur nous, c’est pour-quoi il n’a cessé de me le rappeler. Vous portez le flambeau d’une noble lettre, me disait-il. Je suis content de voir cette noble lettre arriver à destination, grâce aux efforts ar-dus de l’équipe de l’IIC. La progéniture de Abdellah et de tous les autres membres du CIP renaît de ses cendres, et en cette renaissance réside la concrétisation de l’es-poir de Abdellah qui croyait en nous et en notre capacité de faire un travail plus que respectable.

En l’espace de quelques mois, tu as pu me marquer indéfiniment. Malgré la maladie, tu t’es toujours montré disponible et encourageant. Nous te dédions ce numéro et tous les numéros à venir de l’ISITT MAG, et nous te promettons d’y mettre cœur et âme.

Repose en paix, cher ami. Merci pour tout.Ton ami virtuel, Yahya EL ABBASSI

ISITT MAG . N° 4 . Février/Mars 2014 7

Je n’ai jamais pensé qu’on me demandera d’écrire un hommage pour Abdellah après sa mort... j’ai peut-être pensé qu’on lui rendra hommage en sa présence pour tout ce qu’il a apporté à l’ISITT, pour tout ce qu’il a partagé avec ses amis et camarades...

Sa mort était un choc, surtout que j’avais cru à sa guérison après l’avoir vu « pour une dernière fois » quelques mois avant son décès à Agadir. Il était, comme nous l’avons toujours connu : ambitieux, plein de vie avec plein de projets en tête ; il pensait à faire un master en parallèle avec son travail... on ne s’ennuyait jamais à ses côtés.

Il nous a quittés très tôt, mais je sais qu’il sera bien là où il se trouve... Sa pré-sence manquera à tous ceux qui l’ont côtoyé et connu, mais il restera présent à travers ses exploits, entre autres « ISITT MAG »... Merci à vous pour cette initiative et très bon courage.

Raja FOURA, ancienne rédactrice à l’ISITT MAG

Nous sommes extrêmement affectés par le décès de notre collègue BOU-MEHRA. Le choc est tellement inattendu que nous restons sidérés et terrible-ment tristes. Sa disparition brutale laisse un grand vide.

Nous gardons le souvenir d’une personne sincère, disponible, dévouée et pas-sionnée que caractérisait son intelligence d’esprit et de coeur.J’ai partagé plein de moments avec Abdellah, lors des réunions, des activités de rédaction des 3 éditions de l’ISITT MAG, et je suis vraiment triste de son dé-part.Pour moi Boumehara est lié à jamais aux éditions spéciales de l’ISIT Magazine qu’on avait orchestrées ensemble sans jamais perdre son calme même dans les moments de grand stress.

Pour avoir vécu tant de moments privilégiés sur ISITT MAG avec lui, avec vous, j’exprime et à l’adresse de notre équipe fondatrice et à la nouvelle équipe mes très profondes condoléances.

J’implore le Tout Puissant de rétribuer amplement le défunt, de l’agréer parmi ses serviteurs vertueux et de l’accueillir dans son vaste paradis.Nous sommes à dieu et à lui nous retournons.

Lamiae CHIBANI, ancienne rédactrice à l’ISITT MAG

ISITT MAG . N° 4 . Février/Mars 2014 8

10,46 millions : nouveau record de touristes au Maroc en 2013 :

L’activité touristique a enregistré sur l’en-semble de l’année 2013 une hausse de 7%, ce qui a fait monter le nombre de visiteurs

au Maroc à 10,46 millions, un record. Rien qu’en décembre, l’activité a affiché une progression de 12% des arrivées aux postes frontières.Le volume des arrivées des Touristes Etrangers de Séjours (TES) aux postes de frontières a af-fiché une hausse de 15% comparé à décembre 2012. Ainsi, les principaux marchés qui ont connu des hausses niveau arrivées sont l’Alle-magne, l’Italie, la Grande Bretagne, la France, et l’Espagne avec respectivement +22% , +21%, +17%, +9% , et +5%.

Sur l’ensemble de l’année, les marchés allemand, anglais et italien ont enregistré respectivement des progressions cumulées de +13%, +12%, et +15%, alors que les arrivées côtés français et espagnol ont pro-gressé de +4% par rapport à 2012.Quant au taux d’occupation pour l’année 2013, il a été de 43% à fin 2013, soit une croissance de trois points par rapport à fin 2012. En ce qui concerne les rentrées d’argent, les chiffres provisoires montrent que l’ac-tivité a généré 57,5 milliards de dirhams en 2013, soit un léger recul de -0,5% par rapport à 2012.

Source : Yabiladi

La nouvelle taxe aErienne :

La taxe sur les billets d’avion a été définitivement adoptée au Ma-roc. Elle entrera en vigueur au 1er

avril prochain, soit à l’ouverture de la saison d’été.Contre l’avis des compagnies aé-riennes, le gouvernement marocain a définitivement adopté la taxe sur les billets d’avion réclamée par les profes-sionnels du tourisme. La taxe aérienne pour la solidarité et la promotion tou-ristique s’élèvera à 100 dirham pour la classe économique et à 400 dirham pour les classes Affaires et Première sur les vols internationaux.Cette taxe a pour but de promouvoir la destination qu’est le Maroc via « l’élargissement de l’assiette de la taxe de promotion touristique à l’ensemble des acteurs », et donc dès 2014 aux compagnies aériennes.

LES NOUVEAUX HÔTELS AU MAROC :

FOUR SEASON RENFORCE SA PRÉSENCE AU MAROCAprès Marrakech et Casablanca, le groupe canadien an-

nonce l’ouverture d’un troisième hôtel à Agadir, prévu pour 2016, après le Four Seasons Resort Marrakech, ouvert depuis juin 2011, et le Four Seasons Hôtel Casablanca, prévu pour 2014. L’établissement sera doté de 132 chambres et suites, et de 56 Four Seasons Private Residences.

LE ROYAL PALM DE MARRAKECH OUVRE SES PORTESLe tout dernier né du groupe Beachcomber a ouvert ses

portes le 11 décembre 2013, non loin de Marrakech. Le Do-maine Royal Palm se situe sur la route d’Amizmiz, à 12 km au sud de Marrakech. Dans un immense domaine de 213 hectares, le Domaine Royal Palm comprendra un hôtel de luxe avec 135 chambres et suites ainsi que des villas (107 lots) vendues à des particuliers à partir de 450.000 euros. Le site dispose aussi d’un golf de 18 trous et d’un spa qui sera achevé en avril 2014, tout comme le restaurant gastronomique. La première année, le groupe vise 50% de taux de remplissage et propose une offre de lancement jusqu’en avril 2014 avec des réductions allant jusqu’à 30%. Côté clientèle, le Royal Palm vise le marché eu-ropéen francophone, mais ne s’interdit pas l’Europe du Nord.

Source : Air-Journal.fr

ACTUALITÉS Tourisme

ISITT MAG . N° 4 . Février/Mars 2014 9

ACTUALITÉS ISITTSéminaire inaugural du cycle supérieur :Pour mieux former les futurs managers de l’ISITT :

L’année universitaire 2013-2014 accueille la troisième édition du « Séminaire Inaugural de Cycle supé-rieur de l’ISTT », qui s’est tenu sur trois jours, du 23 au 25 octobre 2013.Le lancement a été fait par le directeur de l’institut, M. Mouhtaj, qui a fait une présentation du sémi-

naire inaugural et de ses objectifs.Par ailleurs, en plus des professeurs de l’ISITT, plusieurs professionnels ont été invités au séminaire pour y participer et partager leur expertise avec les futurs managers de l’ISITT.Les principaux thèmes de cette édition du séminaire inaugural ont été :• Tourisme, société et loisirs• Le Marketing Sensorial et son application en hôtellerie• Le démarrage et le repositionnement d’un établissement hôtelier • Tourisme, culture et territoire

Le Mandarin fait des émules :

Dans le cadre de la promotion de l’image de l’ISITT, et le renforcement de la relation Maroc-Chine, notre institut a accueilli une délégation chinoise composée d’étudiants, professeurs et de responsables du

centre Confucius à Rabat, inauguré au Maroc le 3 décembre 2009. La conférence a débuté par une présentation de la délégation faite par le directeur de l’ISITT, Monsieur Abdelhak Mouhtaj, puis la mission du centre et ses ambitions qui ont été encore plus éclaircies par l’accompagnant de la délégation.

Ensuite, la directrice du centre a profité de l’occasion pour nous faire décou-vrir la culture chinoise, tâche dans laquelle elle s’est faite aider par les profes-seurs qui ont eu l’amabilité de donner aux présents une leçon en mandarin.Ceci dit, les étudiants se sont montrés tellement enthousiastes envers cette culture, la meilleure preuve est le pont qui s’est tissé entre les étudiants de l’ISITT et l’institut Confucius, ce qui a dissipé toutes les différences et les sté-réotypes.

Les formations

L'ISITT a accueilli aussi plusieurs autres for-mations comme la YES GREEN et la formation «Finding a job is a job»

Soirée miss Mister

La soirée serait pour fin très bientôt. On savait déjà que sa préparation a commencé très tôt pendant le premier se-mestre. Ça promet!

Soirées thématiques

Il est prévu que les soi-rées thématiques des MOHR2 commence-ront le 22 mars. Nous serons là pour les cou-vrir, pour que vous soyez à jour avec un deuxième semestre mouvementé

ISITT MAG . N° 4 . Février/Mars 2014 10

Asilah, la charmanteAu sud de Tanger, sur la côte atlantique, Asilah est une ville d’artistes réputée pour sa médina, ses remparts et sa vie culturelle très animée. Ce n’est pas un hasard si la médi-na d’Asilah a obtenu le prix Agha Khan d’architecture. Ses ruelles restaurées délimitées par des maisons blanches aux volets verts ou bleus sont une pure merveille.

Il était une fois Zeli :

Asilah a un passé historique mouvementé: d’origine carthaginoise sous le nom de Zêli, elle passe sous domination romaine et s’ap-

pelle ensuite Zélis.En 1471, elle est envahie par les Portugais qui la transforment en un comptoir commercial et stra-tégique important et l’entourent de remparts;Ils la nomment Arzila qui devient Arcila sous la do-mination espagnole qui s’ensuit. En 1589, libérée par le sultan saadien Ahmed

el-Mansour, elle est reprise par les Espagnols, puis à nouveau reconquise en 1691 par Moulay Ismaïl. Elle fut le fief du brigand Raïssouni jusqu’à la Pre-mière Guerre mondiale. Elle passe ensuite sous Protectorat espagnol avant de redevenir marocaine à l’Indépendance en 1956 et prendre son nom actuel de Asilah.

La médina :Celle-ci est calme et d’une propreté admirable, La vieille ville hispano-mauresque est entourée de

DÉCOUVERTE D’UNE VILLE par BENJELLOUN Kenza

ISITT MAG . N° 4 . Février/Mars 2014 11

remparts datant de l’époque portugaise (fin XVe siècle) dont une partie donne sur les rochers sur-plombant la mer et une l’autre sur la cité. Trois portes magnifiques et monumentales permettent d’y entrer. Ces portes vous ouvrent le chemin pour aller visiter le cœur de la ville avec ses boutiques traditionnelles et plonger dans l’univers sociocultu-rel de cette localité :

• La porte Bab El Houmar (porte de la terre) conduit à un dédale de ruelles bordées de rangées de maisons blanches aux soubassements colorés.• La porte Bab El Bahr (porte de la mer) donne accès aux remparts.• La porte Bab El Kasba, porte construite sous la domination espagnole appelée aussi « porte cultu-relle » car c’est par elle que vous pourrez avoir ac-

cès aux espaces culturels de la médina. • Bourj El KamraUn des monuments le plus important de la médina. Cette tour carrée représente le symbole de l’archi-tecture portugaise, un donjon du XVe siècle.• Bourj El KrekiyaAutre monument repère à Asilah, en haut de cette tour, vous pourrez appréciez la vue panoramique sur l’océan.• Le grand palais de RaïssouniDate du début du XXème siècle de conception arabe et andalouse, construit par le fameux bri-gand Moulay Ahmed Raïssouni. Ce palais abrite un centre culturel avec des décorations internes éton-nantes.

Aux alentours :•Rmilat : A quatre kilomètres d’Asilah, immense plage au milieu de la nature sauvage.•La plage d’Asilah : Asilah est aussi réputée pour ses immenses plages de sable fin. Les promenades au bord de la corniche sont très agréables et restent assez tranquilles, même en plein été.•Vous trouverez également des activités spor-tives: pêche, balades à cheval ou à dromadaire.

La ville s’anime : le Moussem d’AsilahDepuis les années 70, le cachet de l’endroit attire beaucoup d’artistes dont plusieurs peintres ma-

rocains. Début août, des spectacles de rue enva-hissent toute la médina. Cet évènement célèbre les arts plastiques et les cultures du monde. Le palais Raïssouni et le centre Hassan II accueillent alors des conférences et des expositions. Des ar-tistes marocains et internationaux couvrent de leurs œuvres les façades de l’ancienne médina qui ressemble alors à une galerie d’art «à ciel ouvert». Ces œuvres peuvent être admirées jusqu’au pro-chain festival.

- RESTAURANT MIRAMAR : Spé-cialités de poissons et de cuisines marocaine et espagnole. - RESTAURANT AHIBAK : Une très belle terrasse, juste en face de la grande tour carrée « Al Kamra «, et à quelques mètres du Centre Culturel d’Hassan II. Vous offre tout un choix satisfaisant d’une cuisine variée, mo-derne et traditionnelle.

- HOTEL AL KHAI-MA*** RTE DE TANGER BP 101 TEL : 05 39 41 74 28

- HOTEL MANSOUR ** 56, AV MOHAMED V TEL : 05 39 41 73 90

HOTEL OUAD AL MAKHAZINE ** RUE MELILA TEL : 05 39 41 70 90

DÉCOUVERTE D’UNE VILLE Asilah

ISITT MAG . N° 4 . Février/Mars 2014 12

Abderrahman ERRIHI

Commençons par une petite présentation pour nos chers lec-teurs. Qui est Abderrahman Erri-hi?Abderrahman ERRIHI est un jeune lauréat Marrakchi de l’ISITT, qui vient de commencer sa carrière au sein du groupe Accor. Agé de 23 ans, j’ai grandi dans un quartier populaire à Marrakech. J’ai eu mon Bac en 2008, filière sciences économiques, ensuite j’ai rejoint les bancs de l’ISITT pour y passer cinq agréables an-nées. En parallèle de mes études en primaire et collège, mes pa-rents m’ont orienté vers le Msied pour apprendre le Coran. Mon parcours scolaire allait être sque-lettique sans ce passage. Côté loisirs, j’avoue que je ne suis pas un chef cuisinier, mais cela n’em-pêche ma passion envers ce mé-tier. J’aime aussi faire du sport :

je suis gardien de but en football et distributeur en basketball, je passe également beaucoup de temps devant mon écran afin de développer mes capacités infor-matiques.

Comment avez-vous découvert l’ISITT ?J’ai appris l’existence de l’ISITT grâce à l’association « Al jisr ». Cette dernière présente aux nouveaux bacheliers les écoles supérieures et universités maro-caines, ensuite elle les assiste et les accompagne pour intégrer l’école qui leur convient le mieux.

L’ISITT, était pour vous un choix, ou une issue ?Bon, après avoir postulé à plu-sieurs écoles de différents do-maines, j’ai été sélectionné pour passer le concours de l’ISITT, et j’ai été admis en même temps à L’ISTA Marrakech et l’EST Es-saouira, le choix s’est donc limité à ces trois écoles. J’ai choisi en fin de compte l’ISITT pour sa bonne formation, mais aussi parce que le tourisme est le secteur domi-nant dans ma ville natale. J’avais également envie de sortir du co-con familial en poursuivant mes études supérieures dans une ville différente, mener un nouveau mode de vie, découvrir le monde et entamer une nouvelle aven-ture.

Avez-vous toujours en mémoire des souvenirs du concours d’ac-cès ?Bien sûr ! Je m’en souviens comme ci cela datait d’hier : l’ambiance formidable tout au long du trajet

Marrakech-Tanger. On a presque oublié qu’on voyageait pour pas-ser le concours écrit puisque l’as-sociation (AlJisr) a programmé pour notre séjour des visites de la ville et de ses environs : plages, grotte d’Hercules, Cap Spartel.... Ce n’est que la veille du jour J qu’on s’est rendu compte qu’il fallait repasser sa chemise et son pantalon, étant donné que le but du voyage était tout d’abord l’épreuve du concours à passer (rires). Je ne me rappelle pas très bien du jour de l’écrit, mais je me souviens que pendant la pause entre deux épreuves on s’est al-longé sur le gazon, et on s’est demandé si l’on pouvait cueillir les fruits de l’avocatier situé près de l’administration (rires).

Pendant vos premières années, étiez-vous satisfait de l’Institut ?À vrai dire, j’étais satisfait depuis mes premières semaines à l’ISITT. Les espaces verts, l’ambiance au foyer, les étudiants qui jouaient au foot et au basket, d’autres qui

jouaient de la guitare… ça me paraissait tellement plaisant que j’ai cru être dans une université canadienne (rires). J’ai été aussi agréablement surpris par les tra-vaux pratiques des MOHR. Chez moi, j’avais l’habitude d’aider ma mère au ménage, en cuisine… mais à l’ISITT, tout est appris se-lon les règles de l’art.

Age : 23 ansSérie Bac : Sciences économiquesPromotion : 2008/2013Filière : MOHR-SMOH

“ Je me disais tou-jours que j’étais dans

la bonne place ”

PARCOURS D’UN ISITIEN par SLIMANE Inass

ISITT MAG . N° 4 . Février/Mars 2014 13

Je trouvais beaucoup de plai-sir lors de ces périodes de tra-vaux pratiques, vu que c’était un moyen qui nous permettait de changer de cadre et de se retrou-ver entre camarades en dehors de la classe. À cette époque, le restaurant et la cuisine pédago-gique de l’ISITT n’étaient pas en-core prêts, alors on faisait nos TP à l’école hôtelière Ain Ktiouet. On prenait le minibus à 15 h00 munis du matériel, des tenues et de la marchandise. Après le bon dé-roulement du service restaurant et cuisine, on revenait à l’Institut pleins d’énergie débordante tout en écoutant des morceaux de musique et en dansant tout au long du trajet. On revenait KO. Je me disais toujours que j’étais dans la bonne place, je m’amu-sais tout le temps, mais je n’ou-bliais pas d’étudier aussi. Je peux vous dire que durant tout mon parcours à l’ISITT, je ne me suis pas absenté plus de 5 fois sans justificatif (rires).

Racontez-nous votre bizutageAvant d’intégrer l’ISITT, j’avais déjà une idée de ce qui m’atten-dait. On nous a prévenus que c’était un moyen pour faciliter l’intégration des nouveaux et leur souhaiter la bienvenue d’une manière bien particulière. J’ai fait pendant mon bizutage des di-zaines de déclarations d’amour, raconté des centaines de bla-gues, j’ai chanté, j’ai dansé… Je me rappelle qu’un jour après l’inscription j’étais au Mnar Park en compagnie de ma mère et des amis de l’association, un étudiant « Excellence » m’a reconnu et s’est dirigé vers moi pour s’assu-rer que je me rappelais toujours de son prénom, ce n’était pas le cas, il m’ordonna alors de faire des pompes. J’ai regardé ma mère pour voir sa réaction, et quelle fut ma surprise quand elle

me dit : « Iwa ach kat tsenna ? » (rires).

Quel est le professeur qui vous a marqué le plus ?Chaque professeur m’a offert un petit plus pendant mon pas-sage à l’ISITT. Je me suis inspiré de tous mes professeurs pour forger ma personnalité. M. Se-bti m’avait marqué par son sa-voir-être, son calme et son pro-fessionnalisme... Après lui vient M. Mahmoudi, et c’était très dif-férent avec lui. Grâce à lui, j’ai pu élargir mon champ de réflexion, son ton ainsi que sa manière d’ex-pliquer me plaisaient. En Master, M. Moufid. C’est une personne stricte, sérieuse, avec un certain prestige. Sa séance était la seule, ou presque, durant laquelle au-cun des étudiants de ma classe ne s’absentait. Sans oublier M. Nacer, M. Afquir, M. Chagdali... chaque professeur a sa touche. Je profite de cette occasion pour remercier tous les professeurs de l’ISITT qui m’ont ouvert les hori-zons et devant qui j’ai grandi.

Et la matière ?Je dirais que l’élément de mo-dule qui m’a marqué le plus était relatif aux projets thématiques. On faisait les mains et les pieds pour réussir notre soirée et riva-liser ou plutôt défier les autres classes. On se sentait vraiment dans le métier, puisqu’il fallait ré-aliser une soirée sous un thème précis. On se répartissait selon un organigramme imposé par la direction et on passait à l’action : choix du menu, choix du décor, des tenues, de l’animation…

après à partir du J-2 c’est le pre-mier coup de feu qui commençait en cuisine et à l’économat : tra-vaux préliminaires…on travaillait de 22h jusqu’à 7h du matin vu que les locaux étaient occupés par les autres classes d’autres niveaux toute la journée. Ensuite venait le vrai coup de feu du jour J, où l’ensemble de la classe avait certes plusieurs tâches à accom-plir mais un seul objectif : réussir !Autre chose à ajouter, c’est qu’on ne faisait pas uniquement de la cuisine et un service au res-taurant, mais c’est bien plus que cela ; on se convertissait en me-nuisiers, forgerons, animateurs, créateurs, neggafat (rires)…Les projets thématiques étaient aussi marqués par l’aide pré-cieuse que nous donnaient les étudiants des classes concur-rentes ou de branches diffé-rentes, ceci traduisait en claire la solidarité dont faisaient preuve les étudiants ainsi que l’ambiance agréable qui régnait à l’ISITT.

Lors de votre passage à l’ISITT, vous étiez un étudiant très actif, racontez-nousPendant mes deux premières années, je trouvais toujours le moyen pour m’impliquer dans les activités en tant que collabo-rateur. Ce n’est qu’en troisième et en quatrième année que mon champ d’action s’est élargit. Je suis devenu membre fondateur de l’ISITT Manager’s Club, l’as-sociation des étudiants qui a or-ganisé le premier forum de l’em-ploi en tourisme, hôtellerie et restauration à l’échelle nationale sous sa première et deuxième édition. Je faisais partie aussi des membres de l’amicale New Ge-neration (NG’s) dont la vocation consistait à la conception, l’exé-cution et l’animation des activi-tés para universitaire au sein de l’Institut. Avec une équipe d’élite,

“ A l’ISITT, je ne me suis pas absenté plus de

5 fois sans justificatif”

PARCOURS D’UN ISITIEN Errihi Abderrahman

ISITT MAG . N° 4 . Février/Mars 2014 14

on a organisé des séminaires, des journées sportives, des soirées, on a redonné naissance à l’atelier ciné-club, à l’invité spécial … etc. les activités à l’intérieur et à l’ex-térieur de l’ISITT sont tellement nombreuses qu’il me serait diffi-cile de les énumérer toutes.A titre anecdotique, lorsque le foyer des étudiants était en plein chantier, on faisait la diffusion des matches dans le restaurant qu’on aménageait pour cette fin. En cuisine, on préparait des qui-ches, des tartes et des chaussons qu’on vendait pour rembourser les frais des installations tech-niques et logistique … C’était la finale de la copa del Rey qui opposait le Barça au Real Ma-drid. Le match s’est conclu par la victoire du Real Madrid. Alors que les supporters du Real atten-daient le moment glorieux de la remise du trophée, M. Adnane (fan du Barça) a zappé brusque-ment vers la chaine Mohammed VI du saint Coran (rires). Les fans du real étaient fous de rage, alors

que les supporters du Barça, se tordaient de rire malgré leur dé-faite.

Si vous pouviez changer une chose à l’Institut?Ce que je souhaiterais améliorer à l’ISITT, c’est le respect des dead-lines. Je voudrais qu’il n’y est plus de retard lors de l’affichage des notes chaque semestre, qu’il n’y est plus de retard pour que les étudiants passent les rattra-pages, et que les étudiants en ter-minal aient leur diplôme à temps pour qu’ils puissent s’introduire dans le marché du travail arme en main. Je pense que la direc-tion est consciente du souci, et qu’elle n’hésitera pas à agir une fois la bonne formule trouvée.

Après l’ISITT, c’est le tour d’Ac-cor. Comment est-ce que vous avez atterri dans ce groupe?IBIS c’était vraiment un coup de chance. Comme dit le vieil adage, le travail sérieux paye. En fait, je venais de passer ma soutenance

le 19 juillet pour laquelle j’ai tout préparé, en la présence de ma famille et mes amis. C’était M. Nacer qui m’avait encadré. Tout s’est bien passé. Je suis resté à l’internat de l’ISITT pour faire les dernières modifications sur mon travail avant de déposer la ver-sion finale. Une fois le travail fina-lisé, je suis allé le déposer au bu-reau de la direction des études, et c’est là où tout s’est passé. En ma présence, M. AFQUIR a reçu un appel de la part du directeur de l’hôtel Ibis TCC, qui cherchait un profil commercial. Il voulait en urgence un profil de confiance, prêt à travailler sur Tanger tout en ayant une bonne connais-sance des outils de travail du groupe Accor. M. AFQUIR lui a répondu, tout en me regardant, qu’il avait bien le profil qui lui convenait. Tout s’est passé très vite, j’avais du mal à y croire. Je me suis vite ressaisi, j’ai imprimé mon CV, sans me préparer à l’en-tretien, et je me suis rendu au bu-reau de M. Heissam GHUSSEIN,

PARCOURS D’UN ISITIEN Errihi Abderrahman

ISITT MAG . N° 4 . Février/Mars 2014 15

directeur de l’hôtel IBIS. Mon ex-périence acquise grâce aux diffé-rents stages dans le groupe Ac-cor m’a été d’une énorme utilité. Je peux dire que la formation au sein de l’ISITT m’a permis de me plier aisément aux exigences du marché du travail. Une semaine après, je fus rappelé par l’hôtel pour m’informer que j’étais rete-nu et que je commencerais le tra-vail le 02 septembre.

Maintenant que vous êtes un professionnel, nous voudrions savoir ce que vous pensez du sys-tème LMD ?Je trouve que le système LMD est un système très enrichissant, qui forme des étudiants polyva-lents, professionnels, ouverts d’esprit, et pouvant relever les défis de haut niveau. Je suis sa-tisfait de ma formation, elle m’a offert tous les outils nécessaires pour embrasser ma carrière.Faisant partie de la première promotion du système LMD, on a rencontré plusieurs obstacles lors du lancement, ce qui est normale pour une première ex-périence, mais qu’on a pu dépas-ser grâce à la souplesse du staff administratif et à la flexibilité des étudiants.

Abderrahman ERRIHI dans 10 ans?

Dans 10 ans, je me vois à la tête d’un groupe hôtelier, ayant en parallèle un projet personnel, cela pourrait être un restaurant, une structure hôtelière, ou tout simplement un site web mar-chand... et du côté personnel : marié avec mon oiseau rare, ayant des enfants, et menant une vie heureuse et stable.

Un dernier conseil aux ISITIENS Ne vous absentez pas et soyez sé-rieux, parce qu’en fin de compte, vous allez mener le même mode de vie au futur : réveil à 7h du ma-tin, se raser, mettre son uniforme professionnel et partir au travail. Je leur conseille également de profiter de leur passage à l’ISITT pour découvrir le monde, sans commettre de gaffes, de profiter de chaque minute pour dévelop-per leur connaissance et forger une forte personnalité que ce soit au niveau personnel ou pro-fessionnel.La clé du succès, pour moi, est d’entreprendre des projets, prendre du plaisir à participer aux activités, vivre des expé-riences en tous genres, dépasser les situations difficiles, s’amuser à volonté, et d’être l’acteur de sa vie estudiantine.Mon conseil, c’est de vivre l’ISITT.

Un dernier mot :Je tiens à remercier chaleureuse-ment ma famille qui m’a encadré, encouragé et soutenu durant tout mon parcours scolaire et universitaire.

Je dois m’estimer heureux, car j’ai eu la chance de rencontrer et d’être entouré de bons amis, de vrais amis. J’aurais souhaité les citer un par un, mais je crains que le MAG entier ne me soit pas suf-fisant. Nous étions toujours une équipe soudée, et c’est grâce à eux que j’ai mené à bien mon passage à l’ISITT. Chaleureuses salutation à la promotion SMOH 2008-2013.Je suis aussi reconnaissant au staff administratif et professoral, ainsi qu’à la personne qui a mé-rité son prénom Bba Hamid. Ils n’épargnent aucun effort pour que les étudiants passent leurs années d’études dans les meil-leures conditions, et pour que l’ISITT mérite sa place en tant que centre d’excellence.

“ Mon conseil, c’est

de vivre l’ISITT”

Si vous etiez...• Un métier : «Sbaa Snayaa»• Un animal : Le caméléon • Une saison : Le printemps• Un prénom fém. : Malika• Un prénom mas. : Abdeltif• Une citation : «Saraha raha,

ou madirech matkhafch»• Un pays : Maroc• Un film : Abdou Inda Lmou-

rabitine • Une série : Prison Break• Une langue : Darija• Un vêtement : La cravate• Un dessin animé : Captain

Majid• Une boisson : Thé b’Tkhalet• Un parfum : Angel By Thierry

Mugler

PARCOURS D’UN ISITIEN Errihi Abderrahman

ISITT MAG . N° 4 . Février/Mars 2014 16

L’AGENT DE VOYAGES :LE METTEUR EN SCÈNE

L’agent de voyages ou encore agent de tourisme, connu aus-si sous des appellations spécifiques : agent de réservation ou forfaitiste, est le responsable de la mise en scène d’un produit touristique afin de le rendre adapté aux désirs de la clientèle. Au sein d’une agence de voyages ou d’un tour opérateur, l’agent de voyages a pour mission de conquérir et de conseiller le client pour le retenir à choisir le plus convenable des voyages.

J’aimerais passer un séjour de rêves au Maroc avec ma famille ”, c’est ainsi que du bureau d’un agent de

voyages, le voyage même prend nais-sance.

Entre demandes, exigences du client, offres spécifiques négociées auprès des prestataires, l’agent de tourisme doit relever le défi pour répondre au mieux à des demandes particulières (séjours sur mesure, incentive, séminaire…) en fonctions du budget et des attentes.

Si l’offre proposée séduit le client, la réservation est effectuée auprès du ou des prestataires après confirmation. Une fois le règlement fait, la tâche de l’agent de voyages ne s’arrête pas ici.

En tant que metteur en scène, il doit organiser, planifier et suivre l’assistan-ce interne et les transferts éventuels. De plus, il doit veiller à ce que le séjour se passe dans les meilleures conditions possibles. Ainsi, le client n’hésitera pas à revenir une autre fois.

Image : Global Travel / Shutterstock

MÉTIER par ALOUTE Yousra

ISITT MAG . N° 4 . Février/Mars 2014 17

Image : Global Travel / Shutterstock

Ce poste requiert une formation adap-tée et des compétences précises qu’il faut maîtriser à la perfection : après une formation touristique de niveau bac+3, une expérience professionnelle confirmée et une pratique courante du français, de l’anglais et une troisième langue étrangère peut toujours être utile, l’agent de voyages pourra ainsi mieux mener sa mission.

PLUS QUE DES COMPÉTENCES, UN SAVOIR-FAIRE :L’agent de voyages doit connaître les iti-néraires de ses circuits comme les traits de sa main, il doit être doté de connais-sances sur les richesses touristiques marocaines ou étrangères, selon son produit, et établir une veille sur toutes les nouveautés qui peuvent toucher de près ou de loin l’amélioration de son produit touristique. En plus, l’agent de voyages doit avoir une aisance relation-nelle, un pouvoir d’anticipation et une forte capacité d’intégration : c’est à tra-vers ce bouquet de qualités qu’on qua-lifiera un agent de voyages par expert dans la matière.

UN MÉTIER ET UNE PASSION :Faire rêver les clients d’un voyage quelque part dans le monde : il faut être un passionné pour y réussir. Le contact avec le client reste avant tout une chose très importante, avoir une forte connexion avec lui, détecter ses moti-vations afin qu’il puisse croire en vous et aux produits que vous lui vendez.

ACTIVITÉS SPÉCIFIQUES :• Suivre sur le terrain le bon déroule-ment des séjours spécifiques (sémi-naires, incentive…) • Représenter l’agence lors de salons,

workshops… • Participer à la conception des nou-veaux produits et la réalisation des sup-ports d’information (Brochures, CD… )

CONDITIONS DE TRAVAIL :Le travail s’effectue principalement sur ordinateur en back-office pour la mise au point des séjours, en relation avec les clients et les prestataires, via téléphone et Internet. En réceptif, le rythme d’acti-vité est particulièrement élevé pendant les périodes de hautes saisons. Des déplacements occasionnels au Ma-roc et surtout à l’étranger sont possibles pour assurer des actions commerciales (forfaitiste), ou dans le cadre de la mise au point de nouveaux produits (chef de produit).

LIEU D'EXERCICE :L’agent de tourisme exerce son mé-tier dans trois catégories d’entreprises : les agences de voyages distributrices (indépendantes ou affiliées à des ré-seaux), les agences de voyages récep-tives (accueil des touristes étrangers) et les tours opérateurs (producteurs de séjours). On trouve également des agents de tourisme chez les transporteurs (com-pagnies aériennes, maritimes, autoca-ristes pratiquant une activité touris-tique).

ÉVOLUTION PROFESSIONNELLE :Après avoir exercé l’emploi d’agent de voyages, le titulaire peut faire du « sur mesure » ou mettre au point de nou-veaux produits. Il peut évoluer vers un emploi d’animation d’une équipe d’agents puis devenir chef de produit, responsable d’exploitation ou respon-sable d’agence.

MÉTIER Agent de voyages

ISITT MAG . N° 4 . Février/Mars 2014 18

Khatri ould said joumaniIL ÉTAIT UNE FOIS

ISITT MAG . N° 4 . Février/Mars 2014 19

Joumani le fou, Jomani le sageUne des légendes marocaines qui nous ont accompagnés pendant notre enfance, oc-cupant une grande place dans nos blagues. Connu pour être futé et intelligent, chacun l’a imaginé à sa propre façon, chacun a ri de ses blagues. Le mystère se manifeste, non pas dans son apparence, ou dans l’exac-titude de ses gaffes et ses mésaventures, mais plutôt dans son existence. Une infinité de blagues, toutes axées autour d’un seul et unique personnage. Un homme que peu ont connu, dont certains ont entendu par-ler et que beaucoup ont érigé en véritable légende. C’est le fameux Khatri Ould Said Joumani. Oui, Joumani a existé, il a été un des plus grands notables de sa tribu. Indépendam-ment de ce qui est connu et ce qui est ra-conté dans les blagues, il était responsable et grand cheikh du Sahara, un statut qu’il a hérité de son père. Il a pris la relève pendant la période de la colonisation française, plus précisément 5 ans avant l’indépendance. Grâce à son tact et sa diplomatie dont il a dû faire preuve pour maintenir la stabilité dans la région, il est devenu un symbole de fierté. Il a été reçu par le roi Hassan II tel un chef d’État, comme le lui avait exprimé le défunt roi lui-même. «Je n’ai jamais reçu un Marocain comme je te reçois aujourd’hui», aurait-il lâché. En contrepartie, l’homme du Sud déclare au monarque que désormais, il lui remettait le «Sahara tel une ‘amana’ dont il avait pris soin jusqu’alors». Hassan II, très porté sur la symbolique, le couvre de son propre burnous. Khatri se baisse vers Has-san II et lui chuchote à l’oreille «ma kayench chi sriwil l’walida ?». Une première blague. Et la légende naquit…

Sagesse ou Tromperie ?Joumani est devenu fameux, à chaque fois affiché aux côtés du roi Hassan II. Chacune de ses apparitions en public est sujette à une nouvelle blague…Peu à peu, il de-vient l’icône même de l’humour marocain. Chaque «bonne» blague commence forcé-ment par «gallek hada Joumani» ou «gallek hada Said Joumani». Dans ces blagues, il campe souvent le rôle du bédouin fruste, naïf, impulsif et aux manières peu ou pas raffinées. Il donne l’impression de ne jamais savoir pourquoi il est là. Image qui n’illustre pas la réalité de Said Joumani qui, à vrai dire, était doté d’une rare intelligence et d’une subtilité sans égale pour faire passer des messages au monarque sans craindre sa co-lère. Autrement dit, il se présente comme la meilleure courroie de transmission pour des messages politiques émanant d’un peuple qui était opprimé. Comme le jour où Joumani va voir Hassan II et lui demande de lui confier le poste de ministre du Pétrole. Hassan II répond : «Mais enfin, on n’a pas de pétrole au Maroc ! » Alors Joumani poursuit : «Et alors quoi ? On a bien un ministre de la justice, non ? » Gaucherie ou malice ?

L’oubliComme toutes les légendes, celle de Jouma-ni a une fin. On croyait le bonhomme éter-nel. Et que ses blagues lui survivraient. Elles sont pourtant mortes avant lui. Bien avant 1993, date de son décès. Depuis la fin des années 80, Joumani ne faisait plus rire… ou du moins, nos noukates le sollicitaient de moins en moins. À cause de l’âge (l’homme avait plus de 70 ans et était malade), mais aussi de la lassitude. On le voyait de moins en moins. Pour les nouvelles générations, il n’est plus qu’un nom. Rigolo, mais inconnu.

Source : TelQuel

IL ÉTAIT UNE FOIS par MHARZI Oumaima

ISITT MAG . N° 4 . Février/Mars 2014 20

présentation de l’institut confucius de rabat

ISITT MAG . N° 4 . Février/Mars 2014 21

Séminaire inaugural du cycle supérieur

Conference animée par Dr Najib AKESBI sur la caisse de la compensation

Formation «YES GREEN»

ISITT MAG . N° 4 . Février/Mars 2014 22

Les chroniques de Hammouda

Ce mardi, Hammouda est content, très content. Il a eu sa bourse, et une journée en avance! C’était le tour aux «SMOZ», mais l’intelli-gent «SMOX» qu’il est a su passer

sans problème et le voilà, pognon dans la poche.

Sifflotant comme un taleb rassasié (il faut voir si ça existe), Hammouda se rend à sa chambre et recompta l’argent à répétition. Il n’aimait pas ces nouveaux billets de 200 DH, mais il adorait les possibilités qu’ils lui offraient. Il était là à fantasmer en les tenant entre les mains, souhaitant par un bon mi-racle qu’ils commencent à se reproduire de-vant ses yeux, et dans sa tête de sot (seau?) se laissaient aller mille fantasmagories de toute la richesse qu’il se ferait si ses billets de 200 DH commençaient à s’accoupler. Réalisant sa niaiserie, il reporta son rêve à une date ultérieure. Peut-être que l’année prochaine ça se réalisera, on ne sait jamais avec ces nouveaux billets que nous avons chaque année.

Que va-t-il faire de cet argent? Il résonna pour quelques minutes (et pas plus), et se décida de déposer son argent en banque. Il pourra en faire bon usage par la suite et

tout le tralala du bon sens. Mais résonner n’était jamais le point fort de Hammouda. La preuve: sa copine. Enfin, pas seulement sa copine, mais aussi ce qu’il décide de faire vraiment de son argent quand sa rai-son cède (et dieu sait qu’elle ne fait que cé-der) : Acheter le dernier téléphone Yajoura XT2033, descendant direct du légendaire Nokia 3310. Avec toutes les fonctionnalités et les applications qu’il a, ce téléphone lui servira énormément pour...être à la mode. C’est tout. C’est la frime avant tout, et la frime après tout!

Repenti de la raison et du chemin qui le me-nait vers sa banque, il maudit le diable et re-broussa chemin vers l’institut. Très méfiant, les mains dans les poches, il s’est promis qu’il n’allait pas se faire avoir son argent, c’est pourquoi il en a mis une moitié dans chaque poche. Il est maintenant riche et il compte le rester aussi longtemps qu’il le peut. Cette sensation que lui procurent ces billets bleus frôle la jouissance, c’est pour-quoi il a décidé de rester riche, jusqu’à ce qu’il soit l’heureux détenteur du petit fils du Nokia 3310, le Yajoura XT2033.

Du moins, c’est ce que le malheureux Ham-mouda a cru.

LA Bourse

LES CHRONIQUES DE HAMMOUDA par EL ABBASSI Yahya

ISITT MAG . N° 4 . Février/Mars 2014 23

D’en ne sait où, deux voleurs atterrissairent devant lui. L’un, maigre et les yeux grands avait le visage plein de cicatrices, on di-rait un tableau de Kandinsky (Il faut savoir que Kandinsky n’est pas un café, c’est un peintre). L’autre avait l’air de faire ses dé-buts. Il tremblait légèrement, mais com-pensait par les mille et une insultes avec lesquelles il accablait Hammouda. Mais Hammouda, lui, n’écoutait plus. Il ne voyait que les lèvres du voleur qui se rencon-traient et se détachaient machinalement et la salive qui le bombardait un peu partout sur son visage. Il n’avait pas besoin d’écou-ter pour comprendre, il savait ce qu’on lui voulait. Il s’est trempé son pantalon de ce constat, mais rien n’y fait. Il se serait trem-pé tous les pantalons qu’il avait, rien n’allait changer. Il allait leur donner ce qu’ils vou-laient, ou ils allaient lui dessiner à lui aussi un chef-d’oeuvre de l’abstraction sur son visage.

Hammouda a mis la main dans la poche pour faire sortir la moitié de son argent. Même dans cet état, il peut jouer un tour de passe-passe le maudit. Mais les voleurs, aussi gentils qu’ils sont, lui ont de-mandé de remettre le pognon à sa place. Ham-mouda s’en réjouissait presque. Des voleurs qui ne volent pas! Mais non, enfaite, ce qu’ils voulaient c’est toute la veste. Avec l’argent, son portable, ses cartes et ses clés. Les voleurs

volent, c’est pourquoi on les appelle ainsi, se morfondit Hammouda, qui s’exécuta de peur d’être exécuté. Visage à la Kindinsky et son ami récoltèrent leur butin et dispa-rurent avec le vent, laissant Hammouda plié par terre du poing qu’il a reçu plein dans le ventre.

Finie la richesse, fini le XT2033. Adieu l’heure de triomphe.

Hammouda, de retour à l’internat, se net-toya et se reposa dans la chambre de ses amis, puisqu’il n’avait plus les clés de la sienne. Il fût réveillé quelques heures plus tard par les cris de sa copine qui l’appelait d’en bas de l’internat, réveillant par la même occa-sion les centaines d’âmes qui dormaient à cette heure-ci. Mais bon, quand on aime (l’argent), on s’en fou. Arrivé en bas, il lui demanda ce qu’elle voulait, en essayant de rester le plus calme du monde, et c’est là qu’elle lui dit : «Chirey, tu m’invites où ce soir? T’as obtenu ta bourse, il faut fêter ça! » «Bourse...fêter...bourse...fêter» se répéta

Hammouda. Il sentit une affreuse chaleur qui lui montait des pieds, sa respiration devenait de plus en plus audible et il commençait à transpirer...Il voulait répondre, mais il a préféré quelque chose de plus dramatique, il fallait bien qu’il se défoule. Et l’explosion FUT!

En ce mardi noir, Hammouda per-dit et son argent et sa copine. On peut lui compter au moins une bonne décision.

LES CHRONIQUES DE HAMMOUDA La bourse

ISITT MAG . N° 4 . Février/Mars 2014 24

Nos Coups de CœurLivre français

Le roman met en scène un personnage-narrateur nommé Meursault, vivant à Alger en Algérie fran-çaise. Le roman est décou-pé en deux parties.

Livre AnglaisDans une petite ville d’Alabama, au moment de la Grande Dépression, Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Homme intègre et ri-goureux, cet avocat est commis d’office pour dé-fendre un Noir accusé d’avoir violé une Blanche.

ApplicationDuolingo est une applica-tion pour mobiles et ta-blettes (iOS et Android) destinée à l’apprentis-sage gratuit des langues.

SérieSherlock est une série télé-visée policière britannique adaptée d’après l’œuvre de Sir Arthur Conan Doyle. Elle est une adaptation moderne des aventures de Sherlock Holmes

BLOGLifeHacker est là pour vous guider, dans le but de ‘pi-rater’ votre vie. Il se pro-pose comme un blog qui, en plus de traiter des su-jets relatifs à la technolo-gie, aide le lecteur à tirer le meilleur parti de sa vie. Le blog est classé 496 site au monde en terme de visiteurs

DIVERS Nos coups de cœur

ISITT MAG . N° 4 . Février/Mars 2014 25

DIVERS Citations à thème

ISITT MAG . N° 4 . Février/Mars 2014 26

Barack Obama offensif sur les classes moyennes Espérant une année 2014 sous le signe de la «per-cée» économique, Barack Obama a prévenu mardi le Congrès qu’il se passerait au besoin de son feu vert pour œuvrer à la réduction des inégalités aux États-Unis. Lors de son discours annuel sur l’état de l’Union, le président des États-Unis a souhaité «faire accélérer la croissance, renforcer la classe moyenne et créer des nouvelles passerelles vers la classe moyenne».Certaines de ces mesures «vont requérir une ac-tion du Congrès, et j’ai hâte de travailler avec vous tous», a affirmé Barack Obama, d’un ton volontaire et combatif, après trois ans pendant lesquels son programme économique et social a été contrecarré par les républicains majoritaires à la Chambre des représentants. «Mais les Etats-Unis ne restent pas immobiles, et moi non plus. Donc, quand je pourrai prendre des mesures sans passer par la voie législa-tive pour améliorer les chances pour davantage de familles américaines, c’est ce que je ferai», a-t-il mar-telé, même si sa marge de manœuvre est très limitée.

Leur musique sert de tor-ture à Guantanamo, ils réclament des royaltiesAprès avoir appris que leur musique était utilisée pour torturer les prison-niers à Guantanamo, le groupe d’élec-tro-rock canadien Skinny Puppy ré-clame 666 000 dollars (environ 500 000 euros) d’indemnités au département de la défense américain, rapportent le Guardian et la BBC.

Les Skinny Puppy ne sont pas le seul groupe dont la musique a été utili-sée durant les interrogatoires des ter-roristes présumés et «ennemis» des Etats-Unis dans la base cubaine. Les musiques de Metallica, Rage Against the Machine, Queen, Eminem et Da-vid Gray, diffusées à un volume sonore maximal, auraient servi aux mêmes fins, rapporte le Guardian.

Les hôtels plein de défauts des JO de SotchiLes JO d’hiver de Sotchi sont les plus chers de l’histoire de l’olympisme moderne. Construction de nouvelles routes, gares ferroviaires, ponts et tunnels, d’un aéroport ou d’une station de ski... Au total, 36 milliards d’euros investis pour transformer cette station balnéaire sans infrastruc-tures sportives en un temple du sport mondial.Des travaux pharaoniques, comparables à ceux qu’a connu Pékin avant les JO de 2012, mais qui sont éclipsés, deux jours avant l’ouverture des Jeux, par la situation des journalistes déjà arrivés

sur place, qui découvrent les mauvaises surprises que leur réservent leurs hôtels.Travaux non finis dans les chambres, les couloirs ou la ré-ception, absence d’eau potable (voire pas d’eau du tout !), portes sans poignées, toilettes défectueuses, absence de Wi-Fi ou chambres réservées mais non disponibles... La qualité du service hôtelier laisse visiblement à désirer. Mieux vaut en rire.

vanityfair.fr

lemonde.freurope1.fr

ZAPPING par ETTAHIRI Mouna

ISITT MAG . N° 4 . Février/Mars 2014 27

Inwi recycle les vieux téléphonesInwi confirme son statut d’entre-prise citoyenne. Après l’opération «Dir Iddik», l’opérateur télécoms an-nonce le lancement de l’opération de recyclage de téléphones usagés. Une première au Maroc, initiée en partenariat avec l’Association Al Jisr et le groupe Managem. Concrè-tement, Inwi prévoit de mettre en place, au sein de ses agences, des collecteurs au profit des utilisateurs souhaitant se débarrasser de leurs téléphones et batteries usagés. Les appareils récupérés seront ensuite acheminés vers les ateliers de l’As-sociation Al Jisr pour être traités.

Les téléphones récupérés seront recyclés par Managem selon les normes internationales en vigueur. L’association Al Jisr prévoit de dé-velopper les capacités humaines de ses ateliers en fonction de l’im-portance du nombre de téléphones récupérés. Au menu de cette opéra-tion, une campagne de sensibilisa-tion sur l’importance économique et écologique du démantèlement et du recyclage des produits élec-troniques.

La Tunisie scelle sa nouvelle ConstitutionC’est aujourd’hui, vendredi 7 février, que le pays initiateur du printemps arabe adopte sa nouvelle Constitution. Plus de trois années se sont écoulées, avant de tourner la page de la pro-fonde crise politique qui a succédé aux soulévements populaires qu’a connu la Tunisie. Pour l’occasion, plusieurs personnalités politiques ont été conviées à la célébration de cet événement majeur, parmi elles, le prince Moulay Rachid qui a représenté le roi Mohammed VI. Le prince, accompagné de Salaheddine Me-zouar, ministre des Affaires étrangères et de la coopération, a été accueilli jeudi soir à Tunis par le président tunisien, Moncef Marzouki.

Seul chef d’Etat européen présent, François Hollande, a encen-sé cette transition démocratique, en déclarant que la nouvelle constitution faisait honneur à la révolution du Jasmin. Le chan-teur turc, Mesut Kurtis, était également, l’invité d’honneur du parti Ennahda. L’artiste animera, samedi, un concert en plein air pour célébrer la nouvelle Constitution.

Fifa: Blatter prêt pour un nouveau man-dat Sepp Blatter a laissé entendre sur une radio suisse qu’il ne di-rait pas non à un nouveau mandat de 5 ans à la tête de la Fédé-ration internationale de football association (Fifa). .«Si les associations membres me demandent d’être candidat, je ne dirai pas non. Je suis en bonne santé, je ne vois pas pour-quoi je devrais arrêter. La Fifa a besoin de consolidation, il ne faut pas s’arrêter maintenant», a-t-il annoncé sur les ondes de RTS La Première. Sepp Blatter a été élu à la tête de l’instance internationale en 1998. Pour l’heure, seul le Français Jérôme Champagne s’est officiellement déclaré candidat.

L’absence de WiFi, nou-velle bête noire des tou-ristes

Le WiFi défaillant est un motif d’in-satisfaction pour plus d’un tiers des touristes, selon une enquête.On débranche de moins en moins pendant les vacances. Selon une en-quête menée par la chaîne Thistle Hotels auprès de 2.000 touristes, 38% des vacanciers se disent mécontents s’ils ne bénéficient pas en vacances d’un accès WiFi satisfaisant et gratuit.

Europe1.fr

le360.ma

H24info.ma

le360.ma

ZAPPING par ETTAHIRI Mouna

ISITT MAG . N° 4 . Février/Mars 2014 28

CARTE BLANCHE par EL OTMANI Imane

ISITT MAG . N° 4 . Février/Mars 2014 29

A PARTIR DU NUMERO PROCHAINDe nouvelles rubriques

• «Libre Avis», où vous pourrez partager avec nous vos points de vue, vos remarques et vos suggestions.

• «Espace de différence», où vous pourrez partager avec nous et nos lecteurs toutes vos créations.

• «A bâtons rompus» : A partir du prochain numéro, retrouvez des interviews faits avec le corps administratif et professoral de l’ISITT.

• Et bien d’autres surprises...

POUR TOUTES VOS ANNONCES

• Contactez Soukaïna Nacir (MT2B) ou Othman Tanjali (MT2A)• Ou envoyez nous un e-mail sur notre boîte : [email protected]

CLUB LECTURE

• Soyez au rendez-vous début Avril pour la discussion du livre français du mois, «L’étranger» d’Albert Camus

• «To Kill A Mockingbird» de Harper Lee sera l’objet de la discussion du livre anglais, et ce début Mai

Retrouvez-nous sur notre page : FB.COM/IIC-ISITT

WWW.IIC-ISITT.COM

ANNONCES

Yahya EL ABBASSIPrésident, IIC

«Là où il y a de la lumière, il y a nécessairement de l’ombre, là où il y a de l’ombre, il y a néces-sairement de la lumière.»Haruki Murakami

Mouna ETTAHIRIVice-Président, IIC

Never, never doubt the power of a small group of thoughtful, committed stu-dents. They can change the world. Indeed, it is the only thing we aspire to.

Hajar BOUIZAKARNERédactrice en chef

Si un jour nous parvenons à chas-ser la peur de nos esprits, nous saurons enfin percer ce silence infrangible qui se cache en nous, et ainsi faire jaillir notre liberté qui cherche depuis longtemps à sortir des ténèbres de l’injustice.

Othman TANJALIRelations Publiques

Si l’on veut vraiment changer notre entourage nous devons arrêter nos critiques et com-mencer par relever le premier défi qui est de changer nous même.

Soukaïna NACIRRelations publiques

La saveur d’un travail en équipe se déguste à l’achèvement de chaque exploit.

Yousra ALOUTERédactrice

Une touche personnelle fait toujours la diffé-rence. D’un simple geste on se procure une fierté.

Inass SLIMANERédactrice

Ce magazine est fait pour vous, grâce à vous et n’aurait jamais existé sans vous. Vous êtes notre inspiration et j’es-père que ce travail modeste vous plaira. Amusez vous à le lire, à le découvrir.

Kenza BENJELLOUNRédactrice

« Ce qui importe, c’est de travail-ler avec quelques rares bons amis, des gens que vous respectez, dont vous savez que, si les choses tour-naient mal, vous vous tiendriez les coudes. » Richard Branson

Oumaïma MHARZIRédactrice

Life is constant ups and downs, consecutive decisions to make, new people to meet, and new lessons to learn. All this make what we are, and it draws the right path for us.

Imane EL OTMANICaricaturiste

L’intérêt de l’art dépend de sa perception par les autres. C’est pourquoi le partage.

Rania DOUKKALIPhotographe

« Il y a dans chaque être humain une faculté qui dort, dévelop-pée ou non, qui permet à cha-cun de réussir, à condition que le désir de réussite se trouve dans l’esprit conscient». Erna Ferrel Grabe

Envoyez-nous vos obser-vations, critiques, sug-gestions et questions sur notre boîte e-mail :

[email protected]

ISITT MAG . N° 4 . Février/Mars 2014 31

ISITT MAG . N° 4 . Février/Mars 2014 32