Travaux détudes et de recherches 2008 Télémètre à ultrasons MORKOS William.
Vers lère « CHINDIA » ? Dr. Zhan SU Professeur titulaire de management international et de...
Transcript of Vers lère « CHINDIA » ? Dr. Zhan SU Professeur titulaire de management international et de...
Vers l’ère « CHINDIA » ?
Dr. Zhan SU
Professeur titulaire de management internationalet de stratégie de l’entreprise
Directeur du Groupe d’Études et de Recherche sur l’Asie Contemporaine (GÉRAC)
Université LavalNovembre 2006
La compétition des pays émergents
Tiré de Goldman Sachs, Octobre 2003 http://www.gs.com/insight/research/reports/99.pdf
Les principales puissances économiques en 2020
Etats-Unis
France TaiwanThaïlandeCoréeInde
Chine
Japon
AllemagneIndonésie
0
20
40
60
80
100
120
140
160
PIB en PPA
Projection de la Banque mondiale
Source: Atlas géopolitique et culturel 2005, Le Robert
Sept des dix grandes puissances économiques
seront asiatiques
Croissance des pays 2005Pays PIB / PPP Taux de croissance PIB
Argentine 518.1 billion 8.7%
Brésil 1.556 trillion 2.4%
Chili 187.1 billion 6%
Colombie 337.5 billion 5.1%
Mexique 1.067 trillion 3%
Venezuela 153.7 billion 9.3%
Chine 8.859 trillion 9.9%
Inde 3.611 trillion 7.6%
Indonésie 865.6 billion 5.6%
Corée du sud 965.3 billion 3.9%
Malaisie 290.2 billion 5.3%
Vietnam 232.2 billion 8.4%
Russie 1.589 trillion 6.4%
Pologne 514 billion 3.2%
Bulgarie 71.54 billion 5.5%
Roumanie 183.6 billion 4.5%
Rép. dém. du Congo 40.67 billion 6.5%
Algérie 233.2 billion 6%
Economic Statistics by Country, 2005
Évolution du PIB mondialSource: Keystone India
Pourcentage du PIB mondial en 2004
Inde2%
Ētats-Unis28%
Autres20%
Union Européenne
34%
Japon12%
Chine4%
Ētats-Unis
UnionEuropéenne
Japon
Chine
Inde
Autres
Pourcentage du PIB mondial en 2025
Ētats-Unis27%
Union Européenne
25%
Japon7%
Chine15%
Inde5%
Autres21%
Ētats-Unis
UnionEuropéenne
Japon
Chine
Inde
Autres
Pourcentage du PIB mondial en 2050
Ētats-Unis26%
Union Européenne
15%
Japon4%
Chine28%
Inde17%
Autres10%
Ētats-Unis
UnionEuropéenne
Japon
Chine
Inde
Autres
Mythes et réalités del’émergence de
la Chine et de l’Inde
La Chine attire l’attentiondu monde entier
Fardeau chinois (Brown, 1994) Illusion chinoise (Segal, 1999; …) Manipulation chinoise (Rawski, 2001) Faillite chinoise (Chang, 2001; …) Opportunité chinoise (…, 2003; …) Menace chinoise (…, 2003; …) Jungle chinoise (…, 2005; …) Chocs chinois (Brown, 2005; …) Responsabilité chinoise (…; 2005; …) Néo-colonialiste chinois (…, 2006; …)
Le « miracle chinois »
• Croissance: 9.4% de 1978 à 2005, de 147milliards $US à 2224 milliards
• PIB par habitat: de 340 $US à plus de 1700 US$ en 2005
• Commerce international: de 20 milliards $US en 1978 à 1 422 Milliards en 2005; de moins de 1% du commerce mondial à 6% en 2005 (9.4%, 1er en 2006?); excédant en 2005: 102 milliards (200 milliards en 2006?)
• Réserves en devises: de 0.17 milliards $USen 1978 à 1009 milliards en octobre 2006
• Réduction de la pauvreté: de 500 millions à moins de 100 millions
La Chine a dépassé l’Inde de façon brusque et rapide
PIB par habitant
0
200
400
600
800
1000
1200
1970 1980 1990 2000 2004
US
$ China
India
Source: Banque Mondiale, Global Insight Inc.
Source OMC
Croissance exceptionnelle despays surlignés
Chine : + 1200%Malaisie : + 600%Mexique : + 600%Brésil : + 300%
Contribution à la croissance du PIB mondial en %
Année Chine États-Unis Europe Japon
85-89 11,8 19,7 14,1 9,5
90-94 23,1 14,6 13,2 6,1
95-99 22,8 22,9 11,3 2,3
00-04 30,2 13,8 6,5 2,9
2003 29,7 16,4 2,1 2,4
2004 22,2 18,5 7,4 4,0
SOURCES: Banque Mondiale
Caractéristiques fondamentales de la Chine
- Un pays en développementEncore plus que 100 millions de pauvres; le PIB / hab.
actuel n’est que celui des Coréens en 1982 et des Japonais en 1961; la richesse / hab. n’est actuellement
que de 2% de celle des Américains; il faudrait encore 25 ans pour atteindre le niveau actuel du PIB / hab. japonais
et plus que 30 ans pour connaître la situation actuelle des Coréens en ce qui concerne l’écart par rapport aux
Américains
- Un pays en transitionCe dont la Chine ne manque pas aujourd’hui, ce sont les
PROBLÈMES. Mais, tant et aussi longtemps que la croissance est au rendez-vous, …
- Une puissance économique en émergence
Les facteurs déterminants dela croissance chinoise
• Introduction du système de marché (entreprises privées: 61% en 2004; capitaux étrangers: 8.7% de l’actif total)
• Pouvoir de mobilisation et de contrôle du Gouvernement
• Investissements (44.2% en 2004)• Marchés internationaux (69.8%)• Consommations internes (53%)
Le modèle du développement chinois est remis en cause …
• Croissance vs gains réels• Croissance vs efficacité économique• Croissance vs justice sociale• Croissance vs contraintes en ressources• Croissance vs développement durable• Croissance vs résistance extérieure• Croissance vs développement
Inefficacité de l’économie chinoise
• Deux tiers du financement pour un tiers de la production (étatique)
• Un système financier inefficace et partiel: mauvaises créances, 30% du PIB
• 40% de consommation en ressources énergétiques en plus dans les entreprises sidérurgiques; 30% de plus dans le secteur de l’électricité; 5 fois plus de consommation en eau et 3 fois plus en énergie pour chaque 10 000 yuans de PIB réalisés;
• 80% des accidents mortels pour 35% de la production mondiale de charbon …
• Coexistence de la pénurie et de la surproduction (86% de produits concernés)
• Investissements pour des intérêts politiques• Investissements spéculatifs (immobilier,…)
Les mythes du « Made in China »
Les produits « Made in China » sont le résultatd’une production organisée globalement.
Ex: pour les 12 millions de portatifs vendus en 2005 par la Chine aux Etats-Unis, la majorité des pièces clés (écrans, logiciels, cartes son,
disques durs, etc.) sont en réalité importées de partout dans le monde pour être assemblées en Chine. La véritable contribution chinoise
dans ce cas ne dépasse même pas 30% de la valeur finale du produit transigé.
La Chine ne retient qu’une faible partie de la valeurs ajoutéedu « made in China ».
Ex: pour acheter un Airbus 380, la Chine doit exporter 800 millions de chemises. Une poupée Barbie, produite à 2 $US en Chine, sera vendue
en moyenne à 16 $US aux États-Unis.
La Chine ne veut plus êtrele « col bleu du monde »
Nouvelle stratégie de développement de la Chine:
• Plus de valeur ajoutée• Plus d’efficacité• Plus sociale• Plus écologique• Plus diplomatique
Objectifs visés:
- Croissance: doubler le PIB par habitant de 2000 d’ici 2010- Efficacité (consommation des ressources énergétiques par chaque
unité du PIB): consommer 20% de moins en 2010 qu’en 2005- Capacité d’innovation: être parmi les 20 premiers pays innovateurs
en 2020- Niveau de vie: être un pays développé en 2050
Le pire est-il à venir?
La valeur de l’exportation allemande par habitat: 8000$, la Chine, 800$. Le surplus commercial par habitat de l’Allemagne: 1500$, la Chine: 100$. Étant
donné que la population chinoise est 15 fois plus élevée que celle de l’Allemagne, le surplus commercial chinois pourrait, en suivant une logique
proportionnelle, dépasser 2000 milliards$.
En 2003, le salaire annuel moyen des travailleurs citadins chinois était de 1708$. Même si le salaire augmentait de 10% par an en Chine, il faudrait 30
ans pour atteindre le niveau du salaire annuel moyen américain de 2003 (17.75$/heure). En réalité, l’augmentation annuelle des salaires étant de 6% en Chine et de 3% aux États-Unis, il faudrait 100 ans pour que le coût des mains
d’œuvre chinoise et américaine s’ajuste.
Le prix du terrain pour l’usage industriel est encore 3 fois moins élevé en Chine qu’aux États-Unis.
Jusqu’à maintenant, la production des biens industriels dans les pays occidentaux (soit 2/3 de la production manufacturière) n’a pas été vraiment
touchée par le phénomène du Made in China. Durant les 15/20 années à venir, les biens d’équipement chinois pourraient pénétrer davantage ces marchés et ce, avec un prix qui serait de 25 à 35% moins cher que le prix international.
La Chine va rester le géant des produits manufacturiers
Source: Global Insight Inc
Exportation de marchandises
0
0,5
1
1,5
2
2002 2004 2006 2008 2010
trillio
ns d
e U
S$
Inde
Chine
La Chine: un lab mondial ?Résultats d’un sondage réalisé
par « The Economist » en 2005 auprès des firmes américaines
• Pays privilégiés pour l’implantation des centres de R&D dans les prochaines années :• Chine (39%)• États-Unis (29%)• Inde (28%)
• Facteurs déterminants:• Avantages fiscaux (70%)• Marché intérieur actuel et futur• Coûts de main d’œuvre • Abondance de main d’œuvre qualifiée
La Chine: un pays en voie de développement, mais atypique
Des avantages absolus au niveau des coûts, des avantages comparatifs au niveau de la productivité et des avantages compétitifs dans plusieurs segments du secteur technologique:
- selon une étude de McKinsey (2002), la productivité chinoise dans quelques secteurs manufacturiers est déjà 20% plus élevée que celle des pays européens;- 30% des produits exportés en 2004 sont des high-tech;- les investissements en R&D: 1.3% du PIB;- plus de 38 millions de scientifiques et d’ingénieurs;- plus de 800 000 étudiants chinois à l’étranger;- environ 1 million de demandes pour des brevets, marques et dessins industriels ont été reçues entre 2000 et 2004, dont 90% proviennent de l’intérieur;- de plus en plus de MNE implantent leurs centres de R&D en Chine (déjà plus que 700).
Facteurs de croissance en Chinepour l’avenir
- Augmentation de la consommation intérieure (surtout celle de la population rurale)- Urbanisation (40% vs 60% en Asie)- Croissance du secteur tertiaire (40.7% vs 70% et plus)- Amélioration de la compétitivité des produits chinois sur le marché international (coûts de main d’oeuvre, productivité et qualité)- Développement des domaines de haute technologie
Qui nourrira la Chine de demain?
Selon EPI, si en 2031, les Chinois atteignent le niveau de consommation des Américains d’aujourd’hui, ils auront besoin de :
• 2/3 de la production actuelle mondiale de céréales
• 4/5 de la production actuelle mondiale de viande
• Plus que la totalité de la consommation actuelle occidentale en acier
• 20% de plus que la production actuelle mondiale de pétrole
Modèle chinois: au-delà de l’aspect économique
Politiques chinoises:« Ascension pacifique », « Cohabitation avec les différences »,
« Développement d’une société harmonieuse »
Ainsi, la croissance économique et la justice sociale priment sur le droit individuel.
Ce modèle met l’emphase sur la tolérance envers les différents systèmes politiques et les choix de chaque pays.
Afin de mener à la prospérité, on voit émerger le pragmatisme et l’abandon des idéologies - et ce, versus, les valeurs défendues par les États-Unis
« Asianisme » L’intérêt collectif prime sur l’intérêt individuel
Respect de l’autorité et de l’ordre Valorisation du travail
Frugalité
Vers une confrontation des civilisations???
La « réussite indienne »: un office et un laboratoire mondial
• Fin de la « croissance indienne »: • 3.5% entre 1950 et 1979 • 6 % de 1980 à 2001 • 8.5% en 2003• 6.4% en 2004• 7.6% en 2005
• Compétitivité dans plusieurs segments de technologies et de services sur le marché international: l’Inde possède des secteurs d’excellence reconnus:– Technologies d’information, biotechnologie, aéronautique,
espace, services– Logiciel: 20% dans le monde, 10 milliards USD; 60% aux É-U;
fournisseur exclusif pour 28 pays, etc.
• Émergence des entreprises indiennes de classe mondiale (Infosys, Dr. Reddy’s Lab, Mital, …)
L’Inde va accroître sa domination dans les technologies et les
services
Exportations en matière de technologies de l'information et de
services
0
20
40
60
80
100
2002 2004 2006 2008 2010
millia
rd
de
US
$
Chine
Inde
Source: Evaluserve
Potentiels et défis
• En Inde: 51% des jeunes femmes urbaines disent qu’une voiture et une grande maison sont la clé du bonheur
• Augmentation de la classe moyenne en Inde– Inde : depuis 1991, la classe « moyenne » (qui regrouperait ici
les très riches, les consommateurs et une partie de la classe montante) serait passée de 14% des ménages (en 1989-1990) à 30% et d’ici 2006-2007, elle devrait représenter 40% des ménages soit près de 450 millions de personnes
• L’Inde a besoin d’une croissance annuelle d’au moins 8% juste pour fournir les emplois à des dizaines de millions de nouveaux travailleurs qui arrivent chaque année sur le marché du travail. (sinon, pas moyen de réduire la pauvreté)
Retard indien rattrapable?
« l’Inde a toutefois du pain sur la planche pour stimuler les investissements : il lui
faut réduire son énorme déficit budgétaire, améliorer la qualité de ses
services publics, revoir sa législation du travail, trop contraignante, injecter
davantage de capitaux privés dans les entreprises publiques, et mettre fin au « règne des inspecteurs », système
quasi institutionnalisé de harcèlement bureaucratique des entreprises »
HISTORIQUE POLITIQUE ET ÉCONOMIQUE
1947Indépendance de l’Inde: Nehru est élu 1er Ministre
26/01/1950 Création de la République Fédérale Démocratique d’Inde
1951 – 1964 Nehru: économie mixte, politique de développement par substitution aux importations (« modèle indien »), industries industrialisantes.
1966 – 1977 et 1980 - 1984
Mme Gandhi: « révolution verte », « révolution blanche », « révolution bleue »
1977 Fin du règne de l’Indian National Congress
1984 - 1989 Rajiv Gandhi : réforme, « révolution d’informatique »
HISTORIQUE POLITIQUE ET ÉCONOMIQUE
1991 Dette de 33% du PIB; Recours au FMI
Narassima Rao : libéralisation, privatisation, ouverture; « révolution multi-colore »
1994 L’Inde adhère au GATT (0MC suite aux accords de Marrakech en 1994). Reprise de la croissance
1998 Vajpayee est élu 1er Ministre (Bharatiya Janata party): réforme et nationalisme hindouiste
2004 2004 Singh est élu 1er Ministre : libéralisationSingh est élu 1er Ministre : libéralisation
Faiblesses majeures en Inde
• Infrastructures déficientes• Pénurie en ressources énergétiques
(pétrole: plus de 70% sont importés)• Endettements écrasants (déficits
budgétaires: 10% du PIB) • Inégalités sociales criantes• Analphabétisme rampant• Entraves majeures à des investissements
étrangers • Bureaucratie étouffante • Corruption « généralisée »• Difficultés de mener des réformes • … …
Infrastructures
• Nécessité d’améliorer les infrastructures routières
• Nécessité d’amener une expansion de l’infrastructure des télécommunications
• Coupures de courant entravent le commerce
Faiblesses majeures en Inde
• Infrastructures déficientes• Pénurie en ressources énergétiques
(pétrole: plus de 70% sont importés)• Endettements écrasants (déficits
budgétaires: 10% du PIB) • Inégalités sociales criantes• Analphabétisme rampant• Entraves majeures à des investissements
étrangers • Bureaucratie étouffante • Corruption « généralisée »• Difficultés de mener des réformes • … …
Persistance des inégalités
• Ratio de pauvreté a diminué ces deux dernières décennies• Proportion de personnes vivant dans la pauvreté
– 45% en 1983 – 26% en 1996 – moins de 20% en 2007 (estimation)
• Cependant– 260 millions de personnes (26,1% de la population) vivaient
encore sous le seuil de pauvreté à la fin des années 1990 – Environ 70% des pauvres vivent dans les campagnes– Depuis 30 ans, seulement 27 cents sur chaque dollar investi
revient effectivement aux pauvres. Le reste: détourné ou mal orienté par les politiciens et les bureaucrates
– Les 10% les plus riches représentent 33% des dépenses de consommation finale des ménages
– Un des plus bas IDH du monde
Faiblesses majeures en Inde
• Infrastructures déficientes• Pénurie en ressources énergétiques
(pétrole: plus de 70% sont importés)• Endettements écrasants (déficits
budgétaires: 10% du PIB) • Inégalités sociales criantes• Analphabétisme rampant• Entraves majeures à des investissements
étrangers • Bureaucratie étouffante • Corruption « généralisée »• Difficultés de mener des réformes • … …
Lois (notamment concernant le travail)
– Modèle de loi anglais: Commonwealth– Quelques failles et parfois excessif– Implantation des lois plus difficile– Législation du travail étouffante et rigide– Nombreux obstacles à l’embauche et au
licenciement– Absence de réformes
La Chine attire beaucoup plus d’investissements
Investissement direct étranger
0
10
20
30
40
50
60
70
1980 1990 2000 2004
millia
rds
de
US
$
Chine
Inde
Source: Banque Mondiale, Banque de réserve de l’Inde
Faiblesses majeures en Inde
• Infrastructures déficientes• Pénurie en ressources énergétiques
(pétrole: plus de 70% sont importés)• Endettements écrasants (déficits
budgétaires: 10% du PIB) • Inégalités sociales criantes• Analphabétisme rampant• Entraves majeures à des investissements
étrangers • Bureaucratie étouffante • Corruption « généralisée »• Difficultés de mener des réformes • … …
Rapports de force politique
ÉlectionIndian national
CongressBharatiya
Janata PartyNombre total
de sièges
1977 154 542
1980 353 539
1984 415 2 542
1989 197 85 529
1991 227 119 511
1996 140 161 543
1998 141 182 543
1999 114 182 543
2004 145 138 543
Index de perception de la corruption (IPC) Source : Transparency International 2003
Rank Country Score
1 Finland 9,7
11 Canada 8,7
11 United Kingdom 8,7
14 Hong Kong 8,0
16 Germany 7,7
18 United States 7,5
20 Chile 7,4
23 France 6,9
30 Taïwan 5,7
40 Hungary 4,8
54 Brazil 3,9
54 Czech Republic 3,9
64 Mexico 3,6
64 Poland 3,6
66 China 3,4
83 India 2,8
86 Russia 2,7
Index de perception de la corruption (2006)
Country Rank Country 2006 CPI Score
1 Finland 9.6
1 Iceland 9.6
1 New Zealand 9.6
4 Denmark 9.5
5 Singapore 9.4
14 Canada 8.5
17 Japan 7.6
18 France 7.4
20 USA 7.3
70 China 3.3
70 India 3.3
111 Viet Nam 2.6
Source: http://www.transparency.org/policy_research/surveys_indices/cpi/2006
Pourcentage d’entreprises qui voient des obstacles majeurs à la croissance
en Inde (en 2003)
Comme la Chine, ce dont l’Inde ne manque pas aujourd’hui, ce sont
les PROBLÈMES. Mais, tant et aussi longtemps que la
croissance est au rendez-vous, … …
Les entreprises québécoises face à l’émergence des
pays asiatiques:
quel positionnement et quelles stratégies?
Sources : Statistique Canada et Desjardins, Études économiques
(100)
(50)
0
50
100
150
88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00 01 02 03 04 05 06p 07p
En milliers
(100)
(50)
0
50
100
150
En milliers
Emploi total
Manufacturier
La création d’emplois est au rendez-vous La création d’emplois est au rendez-vous au Québec, mais avec des pertes dans le au Québec, mais avec des pertes dans le
secteur manufacturiersecteur manufacturier
Ralentissement économique1995 2001
2005
Récession du début des années 1990
Évolution des emplois dans le secteur manufacturier au Québec en 2005
Source : Statistique Canada
Aliments et boissons -9 700Plastique et caoutchouc
+9 000
Vêtements -10 800Première trans. des métaux
+5 800
Produits de bois -5 500 Produits métalliques +10 300
Impression -6 900Informatique et électronique
+4 000
Produits chimiques -2 600
Machinerie -4 900
Meubles -1 700
La nouvelle tendance de la délocalisation
• La mondialisation affecte depuis longtemps l’emploi manufacturier et notamment des emplois peu spécialisés
• Aujourd’hui, elle rend vulnérables les emplois dans les services et certains emplois délocalisables sont hautement spécialisés.
• "There is no job that is America's God-given right anymore," Carly Fiorina, PDG, Hewlett-Packard (janvier 2004).
• Un an après, elle a perdu son emploi …
Un nombre considérable d’emplois potentiellement affectés
• Québec : 640 000 (19.7%) )
• Canada : 2 650 000 (19.5%)
• Etats-Unis : 21 500 000 (18.8%)
Source: Van Welsum et Reif, OCDE, et CÉRIUM.
Dont, au Québec :
Secrétariat : 122 000
Commis finances/assurances : 102 000
Professionnels fin./comptab. : 66 000
Services à la clientèle : 38 000
Ingénieurs : 22 000
Sources : Statistique Canada et Desjardins, Études économiques
Certains secteurs en déclin, d’autresen croissance au Québec
Variation des livraisons réelles en % 2004 2005e 2006p
Boissons et tabac (11,3) (5,5) (3,5)
Usines de textiles (7,8) (3,0) (5,0)
Produits textiles (4,0) (8,5) (6,0)
Vêtements (8,3) (13,0) (10,0)
Papiers (2,7) 2,0 (3,0)
Produits en bois 0,5 (2,6) (3,5)
Meubles (2,9) (1,3) (2,5)
Aliments 5,9 1,2 1,5
Produits du pétrole et du charbon 6,2 8,7 4,0
Produits chimiques 2,2 2,8 2,5
Matériel de transport 8,5 14,4 7,0
Produits informatiques et électroniques 7,8 17,1 5,0
Produits électriques 5,1 4,5 2,5
Minéraux non métalliques 8,0 2,0 1,5
Déc
linC
rois
san
ce
Source : Statistique Canada
(10)
(5)
0
5
10
15
20
88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00 01 02 03 04 05
Var. ann. en %
(10)
(5)
0
5
10
15
20
Var. ann. en %
Malgré la force du dollar, les livraisons manufacturières pointent vers le haut
RécessionRalentissement
La valeur des importations et des exportations du Canada
Total ExportsTotal ImportsTrade Balance
Echanges commerciaux du Canada avec la Chine
-30 000
-20 000
-10 000
0
10 000
20 000
30 000
40 000
Exportations du Canada vers la Chine Importations du Canada vers la Chine Solde
Echanges commerciaux du Québec avec la Chine
-6000
-4000
-2000
0
2000
4000
6000
Exportations du Québe vers la Chine Importations du Québec vers la Chine Solde
Echanges commerciaux du Canada et du
Québec avec l’Inde Source: Strategis
Echanges commerciaux du Québec avec l'Inde
-400
-300
-200
-100
0
100
200
300
400
500
600
1990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
Exportations du Québec vers l'Inde Importations du Québec vers l'Inde
Solde
Echanges commerciaux du Canada avec l'Inde
-1 000
-500
0
500
1 000
1 500
2 000
1990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
Exportations du Canada vers l'Inde Importations du Canada vers l'Inde
Solde
1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004
Exportations du Canada vers l'Inde 321 292 529 282 286 440 353 491 420 481 559 676 675 764 854
Importations du Canada en provenance d'Inde 227 240 280 358 459 541 604 743 899 1 018 1 232 1 155 1 326 1 423 1 576
Solde 94 52 249 -76 -173 -101 -251 -252 -479 -537 -673 -479 -651 -659 -722
1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004
Exportations du Québec vers l'Inde 73 57 107 90 73 128 98 198 102 128 174 130 195 226 204
Importations du Québec en provenance d'Inde 89 108 119 154 195 224 252 304 368 424 481 444 478 488 526
Solde -17 -51 -13 -64 -122 -95 -155 -106 -266 -297 -308 -314 -283 -262 -323
Le pire est-il à venir ?
PRINCIPAUX DÉFIS IDENTIFIÉS PAR LES MANUFACTURIERS POUR LES 5 PROCHAINES ANNÉES
57
38
38
30
25
23
22
19
17
15
13
13
9
8
5
0 10 20 30 40 50 60
APPRÉCIATION DU DOLLAR
CONCURRENCE DE LA CHINE
CHANGEMENTS DE PATTERNS DE CONSOMMATION
COÜTS PLUS ÉLEVÉS
ACCÈS À UNE MAIN-D'ŒUVRE QUALIFIÉE
COMMERCIALISATION
CONCURRENCE D'AUTRES PAYS
INNOVATION EN MATIÈRE DE PROCÉDÉS
FISCALITÉ ET RÉGLEMENTATION PLUS COÜTEUSE
CHANGEMENTS TECHNOLOGIQUES
SURCAPACITÉ
GÉRER LA CROISSANCE
ACCÈS AUX MARCHÉS ÉTRANGERS
DISPONIBILITÉ ET COÜT DE L'ÉNERGIE
CONCURRENCE POUR L'INVESTISSEMENTPERCENT OF COMPANIES
Punish Us, Pleaseby Jim Stanford, Canadian Auto Workers, No 80, 25 avril 2004
Chinese officials have hinted darkly that if Canadian politicians express support for Tibetan independence in meetings with the Dalai Lama, there could be repercussions for our bilateral trade. We should take them up on that offer. Because the evidence is mounting that trade with China is doing us much more harm than good.
A decade ago, we had a modest, balanced trading relationship. Since then, our exports to China have grown by $2 billion - but our imports have grown 8 times as much. That makes China our second-largest trading partner, and our $15 billion bilateral deficit is our largest anywhere. That imbalance represents at least 50,000 lost Canadian jobs.
The bleeding is set to accelerate in the years to come, as Chinese exports become more diverse and technically sophisticated. Stop thinking about plastic toys from McDonald's; start thinking about cars, computers, and airplanes.
Free-traders have a pat answer. China is a low-cost, labour-intensive country. It's good for us to import labour-intensive goods from them, in return for exports of knowledge-intensive goods and services from us. That's how "comparative advantage" works.
Yet this standard free-trade model has never been more out to lunch than in explaining Canada-China trade. China's boom does not reflect a natural abundance of labour (which every poor country has). It reflects a deliberate, semi-planned strategy to construct advantage in increasingly sophisticated industries, with the help of powerful state interventions: subsidized capital, investments in infrastructure, a managed currency, and - of course - forcibly cheap and compliant labour.
Impacts « cachés » sur le Canada
• Une économie de plusieurs milliards par an pour les consommateurs
• Augmentation du niveau de vie de 5 à 10%• Amélioration de la compétitivité internationale• Effets pour la croissance économique • Emplois créés dans des domaines reliés• Revenus des entreprises canadiennes
implantées en Chine
Importations du Canada en provenance de la Chine
0
2000
4000
6000
8000
10000
12000
1995 2000 2002 2003 2004
$000 000
produits agricoles
produits énergétiques
produits forestiers
biens industriels
machines etéquipements
produits automobiles
biens deconsommation
Source: l’Observateur Économique Canadien, juin 2005
Le Québec/le Canada face à la compétition globale
L’émergence de la Chine représente autant une menace qu’une opportunité. C’est surtout un défi.
Si la Chine n’était pas le fournisseur majeur des biens de consommation sur le marché des pays occidentaux, un autre pays
en voie de développement le serait. Ce qui importe, c’est de pouvoir profiter des facteurs concurrentiels de la Chine en notre faveur, et ne pas de vouloir battre la Chine à tout prix et encore
moins de rompre les liens avec elle.
Pour réussir la compétition globale, il faut que les entreprises mettent plus d’emphase sur le développement de nouvelles
compétences distinctes, au lieu de tenter uniquement de préserver tout ce qui existe. Il faut savoir faire différemment des
concurrents principaux, au lieu de se contenter de les suivre passivement.
Choix stratégique fondamental
• Faire seul : exceller dans les domaines où nous détenons des atouts distincts, ou où il y a des enjeux stratégiques pour notre avenir;
• Faire faire : délocaliser de façon sélective et réfléchie certaines activités dans lesquelles nous avons peu d’avantages concurrentiels afin d’exploiter les forces de la Chine pour renforcer notre compétitivité internationale et même pour éviter la disparition complète de certaines filières industrielles;
• Faire ensemble :exploiter la complémentarité et la synergie sous forme de partenariat;
• Ne pas faire ou ne plus faire : être capable de mener des changements radicaux nécessaires afin d’assurer la pérennité des entreprises.
Positionnement stratégique nécessaire
• Dans les industries intensives en main-d’œuvre et en capitaux• Intégration par spécialisation (délocalisation
sélective)• Confrontation par différenciation• Évitement par focalisation (niche)
• Dans les industries intensives en connaissances• Développement par innovation• Exploitation par pénétration des marchés
étrangers• Intégration par collaboration
Chaine de valeurs d’une compagnie
Gestion des ressources humaines
Développement technologique
Approvisionnement
Logistique interne
Production Logistique externe
Ventes Service
Avantage compétitif
Activités de
soutien
Activités princip.
Les tests d’évaluation de la valeur stratégique des ressources et des compétences
Pertinentes
Rares
Non imitables
Non transférables
Sans substitut
Valeu
r stratégiqu
e des ressou
rces et d
es comp
étences
Forte
Faible
Les ressources ou compétences sont-elles :
oui
oui
oui
oui
oui
non
non
non
non
non
plus proactive plus réfléchie plus flexible plus concertée plus soutenue
Pour réussir, il faudrait une démarche
Nous sommes condamnésà mener des changements.Sinon, le pire est à venir.
« Ce ne sont pas les espèces les plus fortes qui survivent, ni les plus intelligentes, mais celles qui
s’adaptent le mieux au changement. »
- Charles Darwin
Chaire en stratégies d’affaires globales et
marchés émergents asiatiques
Mission:• la sensibilisation à la nouvelle réalité de la
compétition asiatique;• la veille stratégique sur l’évolution des marchés
émergents asiatiques;• le développement d’outils d’aide à la prise de
décision;• la formation de spécialistes en la matière;• les services aux entreprises et aux organisations.
Responsable: Dr. Zhan Su
Faculté des sciences de l’administration, Université Laval
Activités envisagées:• création d’un équipe de recherche spécialisée sur le monde
asiatique;• publication d’un bulletin mensuel thématique; • organisation d’une série de conférences / séminaires pour les gens
d’affaires;• création et animation d’un cercle de gens d’affaires intéressés à
l’Asie;• formations sur mesure pour les entreprises;• assistance et consultation auprès des entreprises et des
organisations;• … …
Vos soutiens sont plus que bienvenus!!!
Chaire en stratégies d’affaires globales
et marchés émergents asiatiques Responsable: Dr. Zhan Su
Faculté des sciences de l’administration, Université Laval