Var Eco News n°9

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ÉVÉNEMENT P14 // Forum Var Ecobiz, retour en images CCI DÉCODÉE P22 // Tourisme de qualité, le fer de lance de la CCI du Var L'EXPERT P25 // Philippe Bloch délivre ses conseils aux entrepreneurs le magazine de la chambre de commerce et d’industrie du var www.var.cci.fr 9 FEV. 2014 ÉVÉNEMENT P14 // Forum Var Ecobiz, retour en images CCI DÉCODÉE P22 // Tourisme de qualité, le fer de lance de la CCI du Var L'EXPERT P25 // Philippe Bloch délivre ses conseils aux entrepreneurs Construisons un Avenir professionnel réussi L’APPRENTISSAGE

description

Le trimestriel économique de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Var. Véritable magazine économique support de B to B envoyé à plus de 45000 entreprises. Au sommaire de ce trimestre, un dossier sur l'apprentissage

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le magazine de la chambre de commerce et d’industrie du var

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Construisons un Avenir professionnel réussil’apprentissage

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Editeur : Chambre de commerce et d’industrie du Var Boulevard Général Leclerc – 83000 ToulonDirecteur de la publication : Jacques Bianchi, PrésidentDirectrice de la rédaction : Katia BizatRédaction en chef : Hélène Devillé - [email protected]édaction en chef par intérim : Laure Le ScornetCoordination : Stefania CappellaniMaquette-Conception : Declik. com / Sophie AntkowiakRégie publicitaire : Michel Boukris – Villiers Communication SASTél. : 01 83 64 66 41 – [email protected] : Trulli (06140 Vence)

sommaIre

le magazine de la cci du var n°9 fev. 2014

4 entreprIse à la une> Le siège d’American Vintage primé

pour son architecture Le siège d’American Vintage, situé sur le Parc d’Activités de Signes, a reçu une distinction prestigieuse en matière d’architecture : le prix AMO. Le bâtiment offre des conditions de travail idéales pour la marque de vêtements en passe de conquérir la planète.

5 aCtualItés> Concours des associations de commerçants > Le Yachting Business Meeting Var séduit> Les Chartes de Partenariat économique sur les rails

8 vIe Des entreprIses> Les Trophées RSE « Parcs d’activités » > Tribaleo, l’Agence Facebook pour les TPE-PME> Novel Concept, un regard croisé sur l’entreprise

14 événement > Forum Var Ecobiz, le rendez-vous

incontournable des chefs d’entreprises

16 DossIer> L’apprentissage,

construisons un Avenir professionnel réussi

22 CCI DéCoDée> Tourisme de qualité, le fer de lance de la CCI du Var

24 portraIt> Jean-Daniel Tressol, président du CJD Toulon-Var

25 l'expert> Philippe Bloch délivre ses conseils aux entrepreneurs

26 agenDa> De février à mai, les rendez-vous

à ne pas manquer !

« J’adresse tous mes vœux aux entrepreneurs varois et à toutes celles et à tous ceux qui

font bouger l’économie nationale avec leur en-treprise locale. J’adresse le vœu qu’ils et elles continuent à innover, à entreprendre, à avan-cer, à aller là où personne n’est jamais allé… En 2014, nous ferons tout pour vous aider à concrétiser vos projets et à vous accompa-gner à toutes les étapes de votre vie, y com-pris dans les périodes de crise. Sos Inondations et Sos entreprises en difficulté sont autant de dispositifs d’aide éprouvés qui permettent de vous aider à affronter les épreuves, comme les ter-ribles événements météo de la mi-janvier.Voilà quelques années que notre Chambre de commerce et d’industrie du Var a enga-gé des mutations profondes pour être plus efficace et dépenser moins. Nous avons misé sur la mutualisation au niveau régional. Nous poursuivons notre mission de développement écono-mique local et étoffons notre présence de proximité au plus près des entre-prises, tout en rationalisant nos moyens. L’or-ganisation de notre institution évolue. L’arrivée de notre nouveau Directeur Général, Stéphane Gueydon, et la création de deux directions (le Front Office et le Back Office) en attestent.Ensemble, ils s’attachent à rendre notre offre encore plus offensive. C’est pourquoi, nos agences sont transformées en « Antennes de

développement territorial ». Elles serviront de bases d’accueil des équipes économiques qui iront encore plus au contact des entre-prises dans les 8 territoires du Var. Nous vou-lons ainsi contribuer à la définition de solu-tions très locales pour stimuler croissance et emploi à la bonne échelle. Nous établissons avec les collectivités locales des conventions de partenariat pour répondre,

là encore, aux enjeux terri-toriaux du développement économique, tout en veillant à la meilleure utilisation possible des fonds publics. Sachez aussi que la CCI du Var représente les intérêts des entreprises auprès des pouvoirs publics. Nous accompagnerons les entreprises pour qu’elles puissent investir, créer de la richesse et de l’emploi, améliorer les compétences pour les faire gagner en compétitivité.Votre CCI et tout le réseau consulaire se mobiliseront en 2014 pour proposer des projets innovants pour vos

entreprises et des actions de développement des territoires.La taxe d’apprentissage qui permet aux jeunes de notre département d’être for-més et de s’insérer dans l’économie est un exemple significatif de notre attachement à ce que les moyens affectés par les entre-prises soient un investissement pour la croissance de demain. »

« Nous

accompagNeroNs

les eNtreprises

pour qu’elles

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améliorer les

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Tiré à 45.000 exemplairesISSN 2258-0212Dépôt légal à parutionLa reproduction, même par-tielle, de tout matériel publié dans ce magazine est interdite (loi du 11/03/1957)

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« Un noUveaU modèle poUr stimUler croissance et emploi à la bonne échelle »

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Comme son nom ne l’indique pas, American Vintage est une marque de vêtements fran-

çaise, et plus précisément varoise, depuis l’instal-lation de son siège social sur le Parc d’Activités du Plateau de Signes en 2009. Un siège social atypique qui a remporté le Prix AMO spécial Fondation d’Entreprise Excellence SMA en 2012. Ce prix national récompense un couple maître d’ouvrage / archi-tecte dont la qualité du dialogue s’est concrétisée dans une réa-lisation exemplaire. « Cette dis-tinction est le fruit d’un échange enthousiaste avec l’architecte marseillais Yvann Pluskwa qui est aussi le créateur du concept-store de la marque et de plus de 45 bou-tiques dans le monde », souligne Michaël Azoulay, le PDG d’Ameri-can Vintage.

Une architecture fondée sur le bien-êtreLe siège social est composé de quatre plateaux ouverts sur le paysage, où les bureaux sont pensés comme des lieux de vie avec des open-spaces et des lieux plus intimes abrités par des parois vitrées. De béton poncé au sol, de verre et de bois, le bâtiment est agrémenté de coursives et de terrasses qui invitent à la créa-tion. Un étage invisible est dédié aux espaces de cafétéria, salles de sports, avec hammam et sauna. Après une forte vague de recrutements, le siège social emploie aujourd’hui 70 salariés.Au départ, l’installation d’American Vintage sur le plateau de Signes n’était pas envisagée. A l’étroit dans la cité phocéenne, le créateur de la marque

recherchait un endroit accessible et proche de Marseille. « C’est un agent immobilier qui m’a fait découvrir le parc de Signes. Un véritable coup de cœur. Situé à 450 mètres d’altitude, c’est un havre de paix et un endroit exceptionnel, calme et sécu-risant. Les bureaux et l’entrepôt déjà existants et surtout le potentiel du terrain pour construire

le siège social m’ont séduit. C’est pourquoi, j’ai décidé de m’y ins-taller. Pour compenser l’éloigne-ment de Marseille, j’ai été très attentif au confort de travail de mes collaborateurs. Mais, per-sonnellement, cette distance me permet de travailler plus et mieux sans être distrait par les attraits d’une grande ville. Un peu en retrait dans ma bulle, je suis plus concentré », confie Michaël Azoulay.

Success Story Une bonne nouvelle car le jeune entrepreneur a du pain sur la

planche. Créée en 2005, sa marque est en plein dé-veloppement. Composée de maille, de coton, d’im-primés, les vêtements griffés American Vintage pour femmes et hommes conquièrent les dres-sings de la planète. Le secret de sa réussite : des basiques intemporels, des coupes travaillées, des matières nobles et une large palette de couleurs. Cette saison, American Vintage diversifie son acti-vité et se lance dans l’accessoire avec sa première collection de maroquinerie (sacs, pochettes, etc.). La production est assurée à 60 % en Europe, le reste en Asie, Inde et Afrique du Nord selon la famille de produits. Côté distribution, la marque

compte une trentaine de boutiques en propre en France et une quinzaine à l’étranger (Hong-Kong, Shanghaï, Israël, Belgique, Hollande, Grèce, etc.), sans compter les centaines de points de vente multimarques. Des chiffres en constante aug-mentation, une boutique vient par exemple tout juste d’être inaugurée à Barcelone. Actuellement, Michaël Azoulay prospecte les Emirats arabes unis (Dubaï) et cherche des partenaires pour s’implan-ter en Chine et au Brésil. Pour autant, ce succès ne monte pas à la tête du PDG d’American Vintage : « pour faire face aux prises de risques importantes, j’entends maîtriser au mieux cette croissance en consolidant l’existant ». Un modèle vertueux.

American Vintage (Signes)• Effectif total  : 70 salariés• Chiffre d’affaires  consolidé 2012  : 52 M€ • Chiffre d’affaires  consolidé 2013  :

62 à 64 M€ (prévision)• Part des exportations  : 35 à 40 %

(60 % en volume)

www.am-vintage.comTél. 04 98 07 00 20

mode

Le siège d’American Vintage a reçu une distinction prestigieuse en matière d’architecture  : le prix AMO.

Situé dans un havre de paix, le bâtiment est un lieu propice à l’épanouissement humain. Des conditions de

travail idéales pour la marque de vêtements en passe de conquérir la planète

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Forte d’une soixantaine d’adhérents, Ollioules and Co organise des opérations qui se veulent innovantes pour donner une image dynamique des commerces et de la ville. Autre objectif : attirer une clientèle plus jeune sur Ollioules.Parmi les animations les plus insolites, la Journée Vintage « années 50-60 », avec rassemblement de voitures de collection et défilé de pin-up.

du jury2e prix

La toute jeune association Just’Sanary, qui est née fin 2011 et recense déjà plus de 150 adhérents, est le coup de cœur des lecteurs de Var-Matin. Elle se distingue notamment par son Festival international du rosé. En mai, la première édition « Just’Rosé Sanary » a réuni 40 vignerons et près de 10 000 visiteurs. Parions que ce festival s’imposera au fil des années comme l’un des rendez-vous incontournables du monde du vin.www.just-sanary.com

lecteursPrix des

Cap CotigNaC, Président Richard Bellon

ollioules & Co, Présidente Marjorie Laudien

Just’saNary, Président Yohann Coyet

du jury1er prix

Dotée d’un site internet et d’une application smartphone (My Coti), Cap Cotignac est dynamique. L’association œuvre pour promouvoir l’activité économique et sociale du village pendant toute l’année, en privilégiant notamment la culture (Les Provençales et Les Toiles du Sud). Elle chouchoute également ses adhérents, en leur proposant des formations professionnelles de qualité, des techniques de commercialisation aux cours d’anglais.Un premier prix amplement mérité ! www. cotignac-info.com

ConCours

Les associations de commerçants Cap Cotignac, Ollioules and Co et Just’Sanary sont les trois lauréates du concours « L’association des commerçants de l’année », organisé par la Chambre de Commerce et d’Industrie du Var. Ce concours des associations de commerçants et artisans de centre-ville (hors association de commerçants de centres commerciaux) s’inscrit dans

le cadre de la campagne « Mon commerçant, j’y tiens, j’y reviens ! » orchestrée par la CCI du Var. « La CCI du Var tenait depuis longtemps à valoriser le formidable travail de fourmi des associations de commerçants. Elles sont près d’une centaine dans le Var, et croyez moi, elles ne ménagent ni leur peine, ni leurs efforts, pour encourager le dynamisme de leur ville ou de leur village. Et puis, comme nous sommes fervents défenseurs et convaincus de leur nécessaire existence, avec ce concours, la CCI du Var souhaite faciliter le travail de fidélisation et de recrutement des commerçants de proximité », explique Michel Gilly, membre élu de la CCI du Var et Président de la commission commerce intérieur.Un jury composé de journalistes de Var-Matin, d’élus et d’experts de la CCI du Var ont sélectionné Cap Cotignac et Ollioules and Co (Prix du jury). Le choix du jury professionnel s’est opéré sur des critères d’innovation, de cohérence des animations et actions, de communication, de répartition budgétaire, de faisabilité et d’implication des adhérents. L’association Just’Sanary a été élue par un « jury informel » constitué par les lecteurs de Var-Matin (Prix des lecteurs). Cet automne, la CCI du Var a publié une trentaine de portraits d’associations de commerçants dans le quotidien régional pour permettre aux lecteurs de voter pour leur(s) association(s) préférée(s). Les résultats ont été communiqués lors de la soirée annuelle des Trophées de l’Eco 2013, au Palais du Commerce et de la Mer. Les trois lauréates sont récompensées par une dotation d’espaces publicitaires dans Var-Matin, offerts par la CCI du Var, pour promouvoir leurs animations commerciales.

LeS ASSoCiAtionS de CommerçAntS à L’honneUr

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opportunités d’affairestrAnSentrePriSeLe journal « Trait d’Union Entreprises » vient de céder la place à un nou-vel outil Internet baptisé « TransEntreprise ». Fruit du travail du réseau CCI France, ce portail national permet aux cédants et repreneurs d’avoir accès à l’ensemble des offres traitées par les Chambres de Commerce et d’Industrie (CCI), d’Agriculture (CA) et de Métiers et de l’Artisanat (CMA). Le portail national www.transentreprise.com est accompagné de deux sites sectoriels dédié aux TPE et aux PME-PMI. Les typologies d’annonces sont très variées : cession d’entreprises, cession de locaux industriels et commerciaux, etc. www.transentreprise.com - www.transcommerce.com - www.transpme.com

CroisièresLeS PortS VAroiS SoUS LeS feUx de LA rAmPeC’est officiel, le Port de Toulon est entré dans la cour des grands ! Il a été récompensé en tant que finaliste du « Port de l’année 2013 » par les Seatrade Insider Cruise Awards, l’une des plus hautes dis-tinctions dans l’industrie de la croisière. Port Everglades en Floride étant sacré vainqueur. Quant au port de Sanary, il a reçu l'an passé le prix de la « Meilleure expérience destination 2012 » et s’est vu nommer « La Perle inattendue du Sud de la France » par le maga-zine américain Cruise Insight. Ces excellents résultats sont notam-ment le fruit du travail du Var Provence Cruise Club, créé en 2008, à l’initiative du Conseil Général et de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Var.

Le palmarès des Trophées 2013 du Club de l’Eco Var-Matin, dont la CCI du Var est membre du jury, a mis en lumière sept entreprises dans les caté-gories suivantes : Manager de l’Année, Saga, Jeune Entreprise ou Innova-tion, Made in Var, e-Economie, Coup de Cœur et RSE. La société Emaver, représentée par son PDG Emilie Potier, a été récompensée par le trophée de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) pour ses pratiques vertueuses. Il faut dire que l’entreprise spécialisée dans la transforma-tion des produits verriers mise depuis plusieurs années sur un tryptique résolument moderne : un management de qualité, le respect de l’environ-nement et la prévention des risques professionnels.

Trophées de l’eco 2013emAVer réComPenSéePoUr SA reSPonSAbiLité SoCiétALe

François Patoureaux, membre élu de la CCI du Var et PDG de la société SOMMEP, spécialisée dans la fabrication de moules de haute précision, a reçu la médaille de l'Ordre National du Mérite à la sous-pré-fecture de Draguignan, le 6 décembre dernier. Cette distinction récompense un parcours moral et professionnel exem-plaire. Elle récompense aussi la tenacité d'un entrepreneur qui a réussi à sauver son entreprise et à maintenir les emplois à la suite des inondations de 2010.

Aujourd’hui, la SOMMEP, la première société à s’être installée dans la zone industrielle dracénoise en 1976, connaît une activité soutenue.

ConjonCture éConomiqueUn Premier SemeStre 2013 en demi-teinteAu 1er semestre 2013, l’activité des entreprises dans le Var enregistre un très léger repli par rapport au 1er semestre 2012, tant en termes de chiffre d’affaires (- 0,5 %) qu’en termes d’effectif (- 1 %). Ce constat est à tempérer en fonction de la taille des entreprises. Les plus petites (0 à 9 salariés) sont les plus touchées, avec un CA en baisse de 6 %.Pour les chefs d’entreprise interrogés, les perspectives sur l’évolution du chiffre d’affaires sur le second semestre semblent un peu meil-leures qu’en début d’année, mais sans impact sur l’emploi, projeté comme plutôt stable. Concernant la trésorerie, les chefs d’entreprise se positionnent à 57 % sur un retour à la normale au second semestre. La projection sur les investissements est stable, avec près de 70 % de situations normales ou satisfaisantes. Enfin, les carnets de commande s’avèrent normaux ou satisfaisants pour 67 % des entreprises. * Enquête réalisée par le réseau des CCI PACA

distinCtionfrAnçoiS PAtoUreAUx déCoré

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Marianne d’or 2013

LA CommUnAUté d’AggLomérAtion drACénoiSe, L’éLèVe modèLe dU déVeLoPPement dUrAbLe

La Marianne d’Or du Développement durable a été attribuée à la Communauté d’Agglomé-ration Dracénoise (CAD) pour récompenser sa volonté de faire du développement durable un facteur d’identité et de défense du tissu économique et de solidarité à l’échelle de son territoire. La Charte de développement durable de la CAD oriente ainsi les politiques

communautaires autour des cinq axes suivants : gestion des res-sources, gestion des espaces, solidarité territoriale par les transports et le développement économique, sensibilisation des citoyens ou ses pra-tiques administratives. Cette charte se concrétise en termes de défense du tissu économique et de recherche de cohésion sociale, notamment en direction des entreprises, comme l’a démontré l’élan de solidarité lors des inondations de 2010 et 2011. Signalons que la CAD est la seule agglomération de France à avoir été primée en 2013.

territoiresLeS ChArteS de PArtenAriAt éConomiqUe AVeC LeS CommUnAUtéS de CommUneS Sont SUr LeS rAiLS

Le 13 décembre, a eu lieu le premier Comité de suivi de la Charte de Partenariat signée en avril 2013 entre la CCI du Var et la Communauté de Communes Cœur du Var. Ce point d’étape a été l’occasion de dresser le bilan détaillé de ce partenariat et d’orienter les actions pour 2014. Cette Charte de Partenariat porte sur l’accompagnement des porteurs de projets, la formation et l’emploi, le suivi des implantations en zones d’activités et les grands projets du territoire comme Var Ecopole. Elle porte également sur l’animation du tissu économique. A ce titre, la CCI du Var et la CC Cœur du Var ont invité les acteurs économiques du territoire au 2e « Petit Déjeuner Economique », organisé en commun. La CCI du Var accentue son rôle d’interlocuteur expert avec les inter-communalités chargées du développement économique de leur terri-toire. La Charte de Partenariat économique est l’outil sur mesure pro-posé aux collectivités. Elle marque une nouvelle forme de collaboration au service de la performance économique. L’objectif est de travailler en concertation afin de mutualiser les actions et les moyens pour un déve-loppement économique harmonieux et coordonné.La Communauté de Communes Sainte-Baume Mont Aurélien l’a bien compris. C’est la seconde collectivité à avoir signé une Charte de Par-tenariat avec la CCIV, le 18 décembre dernier. D’autres conventions de partenariat sont dans les starting-blocks : la CC Vallée du Gapeau ou encore la ville de Sainte-Maxime. Des événements à suivre.

nautismeLe YAChting bUSineSS meeting VAr SédUit

Le 14 novembre, une soixantaine de professionnels du nautisme se sont rencontrés lors du Yachting Business Meeting Var, en présence de Jean Plénat référent nautisme de la CCI du Var. Cette mobilisation forte témoigne du succès de cette rencontre B to B, qui permet aux participants de se rencontrer, d’élargir leur réseau et de créer des opportunités d’affaires.Réponse concrète aux attentes des professionnels du nautisme, cette manifestation s’inscrit dans un programme d’intervention plus large que la CCI du Var a souhaité développer au bénéfice de la filière : créa-tion et animation de la plateforme Ecobiz Nautisme, rencontres thé-matiques et techniques, etc.

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deux parcs Varois reçoiVent lestrophées rse "parcs d’actiVités" Fervents militants

du développement

durable, le Parc des

Bréguières et le

Parc d’activités du

Plateau de Signes

ont été récompensés

pour leurs initiatives

exemplaires.

le 3 octobre dernier,

aux Docks des Sud à

Marseille

Pour mettre en lumière les parcs d’activités inscrits dans des démarches de développement durable, l’ARPE

(Agence Régionale Pour l’Environnement et l’écodévelop-pement) s’est associée, en 2011, à la remise des Trophées RSE en créant une catégorie « Parcs d’activités ». L’objec-tif est double. Il s’agit bien entendu de faire connaître les bonnes pratiques au plus grand nombre. L’enjeu consiste aussi, pour le parc d’activités, à préserver les entreprises sur son site et à en attirer de nouvelles en recherche d’un lieu d’accueil de qualité. Le concept de RSE (Responsabilité Socié-tale des Entreprises) désigne une dé-marche active et volontaire d’une structure pour intégrer ses responsabilités sociales, sociétales et environnementales dans ses activités commerciales et ses relations partenariales. Sur les parcs d’activités, la RSE se traduit par une approche globale et cohérente qui vise un équilibre entre :- le maintien et le développement économique local en fidé-lisant les entreprises et en préservant une attractivité sur la zone d’activités ;- la préservation de l’environnement (accessibilité, déplace-ment, gestion durable) ;- le bien-être des salariés dans leur cadre de travail au tra-vers de services proposés, d’animations et de partenariats.

Un gage de qualitéLe millésime 2013 fait la part belle aux parcs varois : deux prix remportés sur trois, plus une mention spéciale.Le Parc des Bréguières et le Parc d’activités du Plateau de Signes montent sur les deux premières marches du po-dium, devant la Zone Industrielle Carros-Le-Broc (06) qui décroche le Prix Coup de Cœur « Innovation ». Le 1er Prix RSE Parcs d’activités revient au Parc des Bréguières. Le prix a été décerné à la société Barjane, aménageur du site et à la

Communauté d’agglomération dracénoise (CAD). Le Prix Coup de Cœur « Animation » distingue le Plateau de Signes. Le prix a été attribué au binôme Groupement des Entreprises du Plateau de Signes (GEPS) / Communauté de Communes Sud-Sainte-Baume. Le Parc de Signes a également reçu une Mention Spéciale dans le domaine « Sociétal ». Annabelle Jaeger, Présidente de l’ARPE Provence-Alpes- Côte d’Azur a tenu à souligner « que cette 2ème édition a été

très riche en actions exemplaires et le choix du jury difficile. Nous souhaitons encourager l’ensemble des candidats à continuer leurs ac-tions en faveur du développement durable ». A savoir, les Trophées RSE se déclinent en trois versions : Trophées RSE Paca (entreprises de plus de 5 salariés de la région Paca), Trophées RSE départementaux et Trophées RSE Parcs

d’Activités. Les prix de la 9e édition seront remis en octobre 2014 au Docks des Suds à Marseille. Il est encore temps de candidater sur le portail Internet de l’association RSE PACA.

L’ArPe, une agence publique régionale Première agence pour l’environnement créée en France en 1979, l’ARPE est une agence publique régionale qui associe la région Paca et les départements. Véritable outil de ter-rain, l’Agence a pour vocation d’accompagner et d’apporter une assistance technique aux collectivités territoriales, aux établissements publics et à l’ensemble des acteurs socio-économiques et associatifs de la région Paca. Elle a pour mission principale de développer, faire émerger et valori-ser des pratiques innovantes dans le domaine de l’environ-nement et du développement durable sur l’ensemble du territoire régional.

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ARPE PACA : www.arpe-paca.org RSE PACA : www.rsepaca.com

De gauche à droite : Delphine Defrance, élue CCIMP / Isabelle Boulot, Directrice adjointe au développement économique, à l’emploi et la formation de la CAD / Léo Barlatier, gérant de la société Barjane / Annabelle Jaeger, Conseillère régionale, Présidente de l’ARPE PACA .

« cette 2ème éditioN

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Le parc des Bréguières

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Déjà « Coup de Cœur » en 2012, le parc d’activités de Signes, imaginé et géré par la CCI du Var, a su de nouveau séduire le jury avec sa démarche prospective et partenariale « Plateau de Signes 2030 ». Celle-ci a permis de renforcer les partenariats des acteurs du territoire et l’animation du parc. Et de définir des objectifs opérationnels en matière d’emploi/formation, infrastructures, respect de l’environnement et accueil de nouveaux salariés sur le territoire.Sur le volet environnemental, le parc d’activités poursuit son évolution en décrochant le niveau 2 de la certification ISO 14001.

Parmi les actions phares :

• Gestion collective des déchets• Convention de rejet des eaux usées• Plan de déplacement inter-entreprises• Services communs : restaurant, crèche, conciergerie• Achats mutualisés : fournitures de bureaux, emballage, téléphonie fixe… • Actions pour l’emploi : « Signes ton stage » et « un emploi sur un plateau »• Nombreuses animations pour les entreprises et les salariés

Le dynamisme du Parc de Signes a attiré en novembre dernier la visite d’une délégation européenne du projet MER, à l’initiative de la CCI des Alpes-Maritimes.

Le projet européen MER (Marketing and govERning innovative industrials areas) regroupe 8 pays européens. Il recense les bonnes pratiques en matière de développement économique durable pour constituer une boîte à outils. Le projet MER est basé sur l’idée que le marketing vert et la gestion durable des zones industrielles peuvent être un facteur clé pour attirer les investissements dans l’espace européen.La délégation était composée de plusieurs personnalités de sept nationalités différentes dont le Ministre de Macédoine-Thrace, Theodoros Karaoglou.

En attribuant le 1er Prix Trophée RSE Parcs d’Activités, le jury a souhaité récompenser le parc d’activités qui porte la démarche la plus cohérente et la plus globale en matière de responsabilité sociétale.

Certifié ISO 14001 pour la conception, la réalisation, la gestion du parc et l’accueil des entreprises, le Parc des Bréguières se distingue par :

• L’intégration paysagère et la qualité environnementale, avec les actions suivantes :

- Préservation de la biodiversité - Bâtiments « verts » tous engagés dans une démarche HQE

(Haute Qualité Environnementale)- Charte « chantier vert » - Traitement des eaux pluviales par techniques alternatives - Charte lumineuse - Centrale photovoltaïque sur les toits

• Raccordement au réseau ferré existant (ligne Paris –Vintimille ) pour permettre le ferroutage

• Des services et équipements mutualisés : entretien des espaces verts, gardiennage, local d’accueil pour les chauffeurs, un pôle de vie à l’entrée du parc (salles de réunion, agence bancaire, une Poste). Un restaurant et une crèche sont prévus. Une association employant 5 personnes a été créée afin de garantir la pérennité de ces prestations.

• Animation du parc : newsletter et journées événement

Depuis le début de l’année, le Parc des Bréguières accueille une plate-forme logistique du groupe Carrefour, qui approvisionnera les magasins du grand Sud-Est de la France. Avec cette nouvelle implantation, le taux d’occupation du Parc est d’environ 60 % sur une offre totale de 236 000 m². Ce n’est pas tout puisque Eurotranspharma, le leader du transport de produits pharma-ceutiques en France et en Europe, est attendu au cours du premier trimestre.

Zoom sur les 2 lauréats

parc des Bréguières parc de signes

1er Prix RSE "Parcs d’activités"

Prix Coup de Cœur "animation"et mention spéciale "sociétale"

De gauche à droite : Eugène Caselli, Président de MPM / Bruno Soghomonian, Vice-Président du GEPS / Jean Michel, Vice-Président de la Communauté de Communes Sud Sainte Baume, Maire de Signes. Le parc de Signes

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PUBLI INFORMATION

UMIH 83 :Ensemble plus forts

Avec 9 millions de visiteurs par an et plus de 3 milliards de dépenses liées au tourisme, le Var reste l’une despremières destinations touristiques françaises. L’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie du Var,l’UMIH 83, présidée par Jean-Pierre Ghiribelli, est la seule organisation reconnue représentative des professionnels des cafés, hôtels, restaurants, traiteurs, discothèques et casinos.

Nous unir pour défendre notre profession« Alors que notre profession est l’une des plus réglementées de France, notre secteur constitue une véritable industrie. L’UMIH 83 travaille en transversalité avec l’institution consulaire et les organismes d’Etat, pour soutenirau quotidien les professionnels de la restauration et de l’hôtellerie » explique Jean-Pierre Ghiribelli.

Plus proche au quotidienDéjà présente à Toulon et à Fréjus, l’UMIH 83 vient de mettre en place de nouveaux points d’accueil àSaint-Tropez et Sainte-Maxime qui permettront aux chefs d’entreprises de trouver des réponses concrètesà leurs difficultés.

L’UMIH 83 est là pour informer des nouvelles circulaires, mais aussi aider les professionnels sur la régle-mentation juridique et sociale, sur les normes de sécurité et d’hygiène, mais aussi former au permis d’ex-ploitation, à la gestion d’entreprise, avec sa spécificité, ou proposer des solutions de formation des salariés.« Notre département et notre secteur ont besoin de qualité. C’est en améliorant constamment nos prestationsque nous fidéliserons nos clients et attirerons de nouveaux marchés ».

Une profession réglementée qui doit s’adapter aux changementsAlors que la TVA vient d’augmenter de trois points, l’UMIH 83 a organisé, avec succès, une opération de communication pour sensibiliser le grand public aux difficultés que peuvent connaître les entreprises, maisaussi pour promouvoir ces métiers mal connus de la clientèle.

A l’horizon 2015, l’hôtellerie est appelée à se mettre aux normes accessibilité handicapés. Des réunions d’information, en présence d’experts, vont être bientôt proposées pour orienter les entreprises dans leurs demandes de dérogations financières, structurelles ou architecturales.

« Face à un contexte économique difficile pour nos entreprises, face à une clientèle qui regarde ses dépenses etqui est de plus en plus exigeante, notre profession doit innover et s’adapter aux mutations. C’est le rôle de l’UMIH83 de représenter ces entreprises, pour que notre département s’adapte à une concurrence désormais mondiale.Pour y arriver, ne nous dispersons pas, restons unis pour êtres plus forts ! ».

Siège de ToulonPrésident Départemental Jean-Pierre GhiribelliAssistante Christiane Thibault237, place de la Liberté - 04 94 22 44 [email protected]

Antenne de Saint-TropezReprésentante Nicole Petroni42, av. Général Leclerc - 06 09 39 45 [email protected]

Antenne de Sainte-MaximeLa Maison de l’Entreprise, Espace Gilbert David10, place Jean Mermoz - 06 09 39 45 41 [email protected]

Antenne de FréjusReprésentante Sandra Campergue680, bd d’Alger - 04 83 09 39 80 [email protected]

Pour être informé au quotidien : http://www.umih83.fr ou ‘Umih 83’ sur Facebook.

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V incent Maignier est un entrepreneur heureux. Il a su trouver la bonne idée pour créer son entreprise : apprendre aux TPE-PME comment

transformer Facebook en levier business. Son « aventure humaine », comme il aime à le répéter, a démarré en 2009 à Paris lors d’une conférence où il entend parler pour la première fois de « community management » . C’est le déclic : il a le souhait d’aider les TPE-PME à mieux communiquer sur les réseaux sociaux. En tant qu’ancien commercial dans la presse, il sait que l’objectif des TPE-PME est avant tout de générer des contacts ou du trafic sur leurs points de vente. Vincent Maignier teste son idée en tant qu’auto-entrepreneur pendant deux ans. Il propose aux commerces d’externaliser la prestation de « commu-nity management ». Autrement dit, il anime la vie du client sur les réseaux sociaux. Mais, cette activité florissante devient vite compliquée à gérer seul. Vincent Maignier change alors de business plan et décide d’accompagner les TPE-PME pour qu’elles deviennent autonomes dans l’animation de leur page Facebook. En novembre 2012, épaulé par l’équipe de TVT Innovation, il crée Tribaleo et se fait mieux connaître en animant (déjà !) un atelier sur Facebook lors du 2ème Forum Var Ecobiz.

Susciter l’intérêtAujourd’hui, l’agence Tribaleo propose aux TPE-PME de créer leur page Facebook professionnelle, à leur image, pour être visible sur Internet.« Avec ses 26 millions de Français actifs, Facebook est un réseau social incontournable. Pour une entreprise, Facebook est le prolongement du comptoir de vente. Un outil de discussion permettant de nourrir le lien qu’elle s’est créé avec ses clients dans la vraie vie. Cela permet d’une part de fidéliser sa clientèle, et même de déclencher des ventes en leur offrant des promotions exclusives par exemple. De plus, les bons clients sont les meil-leurs prescripteurs. Et l’avantage de Facebook est qu’il suffit d’un clic pour qu’un client recommande une entreprise qu’il apprécie à son réseau d’amis », affirme Vincent Maignier. Tribaleo ne se contente pas de créer des pages Facebook. L’agence propose surtout des formations dédiées aux TPE-PME afin qu’elles puissent animer leur page Facebook en toute autonomie.Il existe deux modules de formation : « Les bases de Facebook » sur une demi-journée pour s’initier aux fondamentaux et « Page Facebook pour les TPE-PME » sur une journée pour acquérir toutes les méthodes pratiques sur Facebook sans perdre de temps (maîtrise des fonctionnalités, anima-tion d’une page Facebook entreprise, outils d’aides à la création : quoi poster, sujets, angles d’attaque, etc.). Ces formations inter-entreprises qui comprennent entre quatre à huit stagiaires, sont éligibles au DIF (Droit Individuel à la Formation).Après la formation, les entreprises peuvent faire l’objet d’un accompagne-ment personnalisé et d’aide à la prise de décisions. « Cela permet de vérifier que l’entreprise a intégré les bonnes pratiques et de consolider les acquis.

Le but étant qu’elle puisse atteindre ses objectifs sur Facebook : notorié-té, image de marque, trafic web, trafic point de vente », explique Vincent Maignier. Depuis peu, Tribaleo propose la création de clips vidéo pour les réseaux sociaux. Une autre façon de promouvoir une entreprise sur Face-book. Démonstration par les actes : la vidéo sur la Tall Ships Regatta 2013 conçue par Tribaleo a fait le buzz, avec 2 500 vues en 72 heures ! Consciente de la puissance de Facebook comme outil de ciblage publicitaire, l’agence fait aussi office de régie publicitaire pour les TPE-PME. L’objectif ? Recruter des fans ultra-ciblés via des campagnes Facebook Ads. Vincent Maignier souhaite désormais développer la capacité de production de l’agence pour répondre aux nombreuses demandes. A suivre donc.

Tribaleo est une agence de communication numérique. lors du 3ème Forum Var Ecobiz, son fondateur, Vincent Maignier, a animé l’atelier «  10 nouveaux leviers pour activer son business sur Facebook  »

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Vincent Maignier, fondateur de Tribaleo.

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Le cabinet de conseils Novel Concept est le fruit d’une rencontre humaine. En 2012, trois amis :

une psychologue du travail, un formateur et un dirigeant ont mis en commun leurs compétences complémentaires. Ils ont ainsi créé la société Novel Concept qui accompagne les entreprises dans trois pôles d’expertise : santé au travail, management et organisation, ressources et compétences. Leur credo ? Mieux accompagner l’entreprise dans ses évolutions, en privilégiant une approche pluridisciplinaire. Implantée en Alsace, Novel Concept a ouvert un établissement secondaire au Muy en mai 2013.

Un trio pluridisciplinaire Le trio est composé de Daniel Rodde, Claire et Maxime Giessner, tous associés de la SARL. Claire Giessner est psychologue du travail, re-connue Intervenante en Prévention des Risques Professionnels (IPRP). C’est elle qui conseille les entreprises dans les domaines de santé au travail, des risques psycho-sociaux et d’ergonomie. Son mari, Maxime Giessner possède une vision managériale certaine. Il a acquis ses compétences en tant qu’ancien dirigeant de centres de profits (de plus de 600 salariés) dans de grands groupes. Quant à Daniel Rodde, c’est un ancien formateur pilote de l’aéronautique militaire, notamment dans une école européenne de la défense… la cé-lèbre école franco-allemande Tigre. Il possède de solides savoirs en ingénierie pédagogique et en dé-veloppement comportemental, développés en mi-lieu opérationnel. « Notre approche décloisonnée et transversale constitue l’ADN de Novel Concept. C’est notre plus-value et la garantie d’un meilleur accompagnement pour nos clients. Notre regard croisé sur chaque prestation permet de présenter un réel sur mesure », affirme Daniel Rodde.Novel Concept décline ses missions autour de plusieurs axes : formation, accompagnement, conseil, coaching. Ses interventions modulables lui permettent de séduire une clientèle variée,

tant en termes d’activité que de taille (de la TPE au grand groupe). Par exemple, l’équipe est inter-venue au sein de la société Lalique pour former un « Meilleur ouvrier de France » à transmettre ses savoirs. Autre référence : l’entreprise De Die-trich, où la mission a consisté à remettre à plat la grille d’entretien annuel d’évaluation et à former la soixantaine de managers sur la conduite des entretiens. « La prestation de formation Novel Concept se déroule en trois étapes : audit, forma-tion, ajustement. Cette dernière phase est pour nous essentielle. Elle consiste à retourner dans l’entreprise quelque temps après pour analyser comment les personnes se sont approprié leur formation et à ajuster si nécessaire. C’est une vraie garantie de résultats, une valeur ajoutée pour notre client », explique Daniel Rodde.

L’expérience du pilote de combat

Novel Concept diversifie son offre en propo-sant des conférences thématiques animées par Daniel Rodde. L’ancien pilote d’hélicoptère ap-porte son expérience sur la gestion des impré-vus (« Prévoir l’imprévisible »), le leadership (« Y a-t-il un pilote à bord ») et la gestion du stress (« Mission sous haute tension »). L’objec-tif : gagner en efficacité. Pour Daniel Rodde, « ces conférences, financièrement très accessibles, permettent aux entreprises de sensibiliser leurs collaborateurs aux prises de décisions et à la gestion du stress de manière atypique ».

NOVEL CONCEPT : www.novelconcept.frTél. 06 82 76 31 38

indemne Chef d’entreprise dans le secteur assurance - banque rien ne prédisposait Christine Simon à lancer sa propre marque dans les cosmétiques. Rien, si ce n’est son désir de trouver des solutions naturelles et efficaces contre les petits maux de la peau. Elle s’intéresse alors à l’aromathérapie et formule des soins naturels, composés exclusivement d’huiles essentielles et d’huiles végétales. En 2013, Chris-tine Simon crée la marque Indemne pour commer-cialiser ses produits dermo-cosmétiques naturels, destinés aux peaux sensibles à atopiques. Si le siège social est à Paris pour favoriser l’export, c’est dans le Var que Christine Simon décide d’installer ses bureaux et son équipe. Les locaux inaugurés en décembre dernier sont situés dans le centre Inovar à La Farlède. L’ensemble de la production est réalisé en France (R&D, formulation, fabrica-tion, packaging, etc.). Indemne, « premières huiles essentielles prêtes à l’emploi », est certifiée Ori-gine France Garantie.www.indemne.fr

saCiBRapprocher l’innovation des consommateurs est une gageure. Patrice Tourtoulon a décidé de relever le défi, en créant la Société d’Accélération Commerciale de l’Innovation dans le Bâtiment (SACIB), à Hyères. La SACIB apporte une solution clé en main à tout porteur d’un projet innovant dans le secteur de l’efficacité énergétique et l’éco-conception. L’accompagnement est global : suivi et finalisation de la phase R&D, ingénierie finan-cière, passage de la phase prototype à l’industria-lisation des process, accélération des procédures de certifications du CSTB, phase marketing et com-merciale. La SACIB présentera les innovations sur différents chantiers pilotes. L’objectif est double  : permettre aux clients de transférer le risque lié à l’utilisation de solutions innovantes et démontrer l'apport de ces solutions aux maîtres d’ouvrages, architectes et autres bureaux d’études. Tél. 06 13 71 46 84

innov and eventStéphanie Suby et Franck Nouziès, professionnels de la communication et du développement com-mercial ont créé cet été, Innov and Event. Située au Revest-les-Eaux, la société est spécialisée dans le développement et la commercialisation d’ap-plications mobiles et de solutions numériques connexes. Commercialisée depuis fin septembre, la première application, Ap’Expert se compose de fonctionnalités de base (push notifications, agenda des événements de l’entreprise, géoloca-lisation de l’entreprise avec lien direct vers le GPS du téléphone, etc.). Elle propose aussi des modules dédiés à certains secteurs d’activité ou des modules réalisés totalement sur mesure. Parmi les clients, citons l’AFUZI ou encore le Club Business 83. www.innovandevent.fr

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ressourCes humaines

noVel concept, un regard croisé sur l’entreprise

Retrouvez d’autres portraits d’entreprises varoises en ligne

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février-avril 2014 • N°9 var eco news

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témoignage

« la Foir’Fouille »de PugeT-sur-argens, un piedde nez auxinondations« La Foir’Fouille » de Puget-sur-Argens a ouvert ses portes cet été. Cette 200ème enseigne du groupe offre un concept revisité, avec un nouvel uni-vers loisirs créatifs et une borne e-commerce… en attendant le site de vente en ligne

Jean-Louis Meyer fait partie de ces entrepreneurs qui restent de-

bout en toutes circonstances. Même lorsque deux inondations balaient leur commerce en moins de 18 mois. C’est la mésaventure qu’a connu le Pdg de « La Foir’Fouille » de Puget-sur-Argens, alors qu’il était franchisé de la même enseigne à Fréjus sur la zone de La Palud. « Inondé une pre-mière fois, en juin 2010, seulement 10 jours après l’inauguration, j’ai tout perdu sous 1,50 mètre d’eau. Après avoir entièrement refait le magasin et racheté toute la marchandise, j’ai réouvert en novembre 2010, avant de fermer définitivement en novembre 2011, suite à une nouvelle inondation. J’ai dû licencier tout mon personnel », raconte le chef d’entreprise. Lâché par son assureur, Jean-Louis Meyer est alors moralement affecté. Heureuse-ment, déjà propriétaire de deux ma-gasins « La Foir’Fouille » à Mandelieu-la-Napoule et à Grasse, il ne baisse pas les bras. Epaulé par son franchiseur et sa banque, il se remotive vite. Et, en 2012, il trouve à Puget un nouvel em-placement pour accueillir son activité. Il recrute alors son équipe de quinze salariés via Pôle-Emploi.

Un concept « nouvelle génération »« La Foir’Fouille » de Puget a ouvert ses portes le 28 août dernier. C’est le 200ème magasin de la franchise. En tant que tel, il est le plus abouti dans le

concept de l’enseigne : diversité des gammes, merchandising avec une ap-proche par univers (du « plastique », cœur de métier de l’enseigne, au nouvel univers « loisirs créatifs »). Le plus du magasin est la présence

d’une borne e-commerce qui per-met de passer des commandes de produits non disponibles et de se faire livrer directement au magasin. Jean-Louis Meyer table sur un chiffre d’affaires d’environ 3,5 millions d’euros. « Nous avons fait une très belle ouverture comparée à ce qui se pratique dans le groupe. Mais, il faut confirmer et s’implanter dans le paysage commercial. On pourra dire si le pari est réussi seulement après deux exercices. Il y a dix ans, j’aurais dit avec un recul de six mois. Mais ce n’est plus le cas aujourd’hui, en raison d’une baisse de la consom-mation et d’un environnement éco-nomique instable. Sur mes deux autres magasins, je constate d’ail-leurs un tassement d’activité: 5 à 7 % de chiffres d’affaires en moins en 2013 et une marge en recul de 2 à 3 points ». Le chef d’entreprise est néanmoins confiant pour le site de

Puget-sur-Argens qui conjugue, selon lui, un très bel emplacement et une demande réelle.

Vers un site de vente en ligne« La Foir’Fouille » de Puget teste actuel-lement, avec 60 autres magasins du groupe, la vente en ligne. Si les résultats sont concluants, le site web marchand sera étendu à tout le réseau, avec plus de 10 000 références d’articles. Tou-tefois, la messe n’est pas encore dite. « La Foir’Fouille France s’interroge sur l’opportunité de ce site de vente en ligne. D’un côté, une enseigne telle que la nôtre ne peut pas passer à côté de l’e-commerce. C’est un moyen de faire découvrir « La Foir’Fouille » à un public plus large et d’attirer de nouveaux clients en magasin puisque les inter-nautes ont le choix entre retirer leurs achats en magasin ou se faire livrer moyennant des frais de transport, le

tout sous 48 heures. D’un autre côté, ex-cepté des mastodontes comme Vente-privée ou encore Amazon, la vente en ligne n’est pas toujours concluante et peut faire perdre de l’argent. Tout l’en-jeu est par conséquent de satisfaire le client mais aussi de répondre à des ra-tios financiers. C’est un vrai dilemme », explique Jean-Louis Meyer, qui est aussi le président du comité stratégique du réseau « La Foir’Fouille ».

Jean-Louis Meyer lors de l’inauguration du magasin La Foir’Fouille à Puget-sur-Argens.

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L'hiStoireCréée en 1975 par Louis Navarro, l’enseigne «  La Foir’Fouille  » appartient à 80 % à Qualium Investissement (filiale de La Caisse des dépôts) et à 20 % au management de l’entreprise.  Il existe plus de 200 magasins répartis en France mais aussi en Espagne, en Belgique et au Luxembourg.

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réseaux

le ForumVar ecobiz s’aFFirme commele rendez-vous annuel des cheFs d’entreprises Varois

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Speed Business Meeting

Femmes Chefs d'Entreprises

Michel Gilly, élu référent Var Ecobiz Jacques Bianchi, Président de la CCI du VarPhilippe Bloch, conférencier

Le 3ème Forum Var Ecobiz qui s’est tenu le 5 décembre 2013 au Palais Neptune à Toulon, a attiré plus de 800 participants. Ce succès répond à un réel besoin des adhérents de la plateforme Inter-net mais plus largement des acteurs économiques varois  : celui de se ren-contrer pour échanger, s’informer et trouver de nouvelles pistes. Avec son format original et unique dans le Var, le Forum Var Ecobiz allie contenu et business. C’est toute sa raison d’être.Parmi les moments forts, notons les 13 ateliers thématiques qui ont été largement plébiscités, en parti-culier ceux consacrés au dévelop-pement commercial, à la commu-nication et à Internet, rassemblant jusqu’à 300 personnes  !Le 3ème Forum Var Ecobiz, c’était aussi  : • le lancement officiel de la commu-nauté Dirigeants Commerciaux de France (la 13ème communauté Var Ecobiz)• les stands des réseaux et clubs va-rois (Club Business 83, Centre des Jeunes Dirigeants, Dirigeants Com-merciaux de France, Femmes Chefs d’Entreprises, Jeune Chambre Eco-nomique)• 2 speed business meetings (près de 200 participants à 12h et une centaine à celui de 18h30)Et, pour finir en apothéose, une confé-rence exceptionnelle de Philippe Bloch, homme de médias et entrepre-neur, sur le thème «  Passion du service et esprit d’entreprise, clés de la crois-sance  !  », suivie d’une dédicace de son ouvrage « Opération Boomerang – 365 idées pour faire revenir vos clients à l’heure d’internet ».

Rendez-vous en 2014  !

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Dirigeants Commerciaux de France

Nicolas Basso

Philippe BlochCentre des Jeunes Dirigeants

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L’apprentissage a acquis ses lettres de noblesse en formant des jeunes du niveau V (CAP) au niveau I (Bac + 5 et plus). Cette combinaison gagnante entre savoirs académiques et gestes techniquesest plébiscitée par les entreprises, en recherche de nouveaux talents. L’apprentissage, ça marche  : les taux de réussite aux examens et d’insertionprofessionnelle sont supérieurs à 80 %.

Construisons un Avenir professionnel réussi

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février-avril 2014 • N°9

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Véritable levier d’insertion professionnelle, l’apprentissage a acquis ses lettres de noblesse.

La preuve : il a gagné les cursus de l’enseignement supérieur (bacs professionnel, BTS, licences pro-fessionnelles, masters, titres d’ingénieurs…). Il n’est donc pas réservé aux bas niveaux de qualification ou aux jeunes en difficulté à réinsérer, comme souvent trop de personnes le croient encore.La plus-value de la formation repose sur l’alternance entre enseignement théorique et pratique chez l’employeur avec qui l’apprenti a signé son contrat. Cette combinaison gagnante facilite la transition entre l’école et l’entreprise, deux mondes souvent aux antipodes.

Une voie de réussiteLes entreprises utilisatrices soulignent les nom-breux atouts du dispositif (voir témoignages p. 18). L’apprenti, généralement âgé de 16 à 25 ans, acquiert en effet une expé-rience concrète, qui le rend immé-diatement opérationnel à l’issue de son contrat. C’est la raison pour laquelle les contrats d’apprentis-sage sont particulièrement efficaces en matière d’insertion durable sur le marché du travail. De son côté, l’en-treprise qui y recourt constitue un vivier de recrutement et participe à la formation des jeunes, dont on sait qu’ils sont nombreux à être touchés par le chômage. En principe, la du-rée du contrat varie de 1 à 3 ans en fonction du type de profession et de la qualification préparée. Le contrat permet l’obtention d’une quali-fication professionnelle sanctionnée par un diplôme de l’enseignement professionnel ou technologique, du second degré ou supérieur. L’apprenti a le statut de salarié. Il perçoit une rémunération calculée en fonction de son âge et de sa progression dans le cycle de formation et par référence au montant du Smic. A savoir : la conclusion d’un tel contrat ouvre droit à différentes aides : exonération, totale ou partielle, de cotisations sociales, prime versée par la région aux entreprises de moins de 11 salariés, crédit d’impôt, etc. Des aides spécifiques sont également prévues si l’apprenti est reconnu travailleur han-dicapé.

Une priorité pour les CCiLes Chambres de Commerce et d’Industrie sont des

acteurs clés de la réussite de l’apprentissage sur l’ensemble du territoire. Tout au long de l’année, elles informent les familles, les élèves et les chefs d’entreprise sur les modalités et les conditions d’exercice du dispositif. A cet effet, elles organisent des événements pour faire découvrir la large pa-lette de métiers, faciliter l’orientation et permettre la rencontre entre les élèves, les employeurs et les Centres de Formation d'Apprentis (CFA). Parmi ces opérations, citons la « Semaine nationale de l’Ap-prentissage » qui vise un double objectif : aucun jeune motivé par l’apprentissage ne doit rester sans réponse et aucune entreprise ne doit pouvoir affirmer ne pas avoir trouvé d’apprenti, mais aussi les « Mercredis de l’apprentissage » pour faire découvrir l’alternance. L’action des CCI en faveur de l’apprentissage, c’est aussi le « Point A », un ser-vice d’information, d’orientation professionnelle

et d’appui aux entreprises pour le développement de l’alternance et de l’emploi des jeunes, ou encore, l’existence de « développeurs de l’apprentissage », qui exercent une mission de promotion de l’appren-tissage auprès des entreprises et des élèves. Ces experts identifient et prospectent les entreprises sus-ceptibles d’accueillir un apprenti et proposent une information sur le dispositif, le rappel des mesures incitatives, une aide dans les for-malités, etc.Le savez-vous ? Le réseau des CCI

est aujourd’hui le premier réseau de formation en apprentissage. Chaque année, les CCI consacrent près d’1 milliard d’euros à la formation et gèrent près de 500 établissements de formation de tous niveaux, répartis sur l’ensemble du territoire français. L’apprentissage tient une place pré-pondérante au sein de cet appareil de formation consulaire. L’investissement des CCI en la matière répond à un double objectif :- Développer une filière professionnalisante effi-cace pour offrir aux jeunes une insertion rapide et de qualité ;- Proposer aux entreprises une réponse adap-tée à leurs besoins en compétences, en faisant de l’apprentissage un outil de pré-recrutement et de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences.

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des acteurs clés

de la réussite de

l’appreNtissage

sur l’eNsemble du

territoire. »

Pour en savoir plus : www.var.cci.fr

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www.var.cci.fr

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APPrentiSSAge et CCi

75%des entreprises utilisatrices de l’apprentissage jugent que son coût est compensé par sa valeur ajoutée

95%C'est le nombre d'apprentis formés par les CCI, prêts à recommander cette filièreà leurs proches

C'est le taux de réussite aux examens ou d’insertion professionnelle

80%+ de

145 CFA

AVEC

ET PLUS DE

100 000Apprentis

600 diplômesdu CAP au MASTER

proposés en alternance

Mirco Volorio, ingénieur naval et responsable grande plaisance au Chantier Naval des Baux à Sanary-sur-Mer témoigne de son expérience sur les atouts et les faiblesses de l’apprentissage.

Denis Pellegrino, président d’International Marine Services à Saint-Mandrier et "Manager de l'année" (Trophée de l'Eco 2013), est un fervent partisan de l’apprentissage.

« Sur un effectif de 28 personnes, il y a au-jourd’hui 4 apprentis. Leur présence sur le

chantier est gagnant-gagnant. Si le jeune apprend un métier, il aide aussi physiquement et permet à l’entreprise d’être ouverte sur l’extérieur. Petit bémol, les apprentis âgés de 16 ans manquent souvent de maturité. Certains arrivent en retard ou ne respectent pas les règles de sécurité et d’hy-giène. Je reprends parfois avec eux le B.A.-BA : mettre un chiffon dans sa poche et se nettoyer les mains dès qu’elles sont sales. C’est très important sur un chantier naval comme le nôtre, où nous tra-vaillons sur de belles unités. Le rôle éducatif du tuteur prend parfois le pas sur la transmission de connaissances. J’ai sous-estimé qu’un jeune en apprentissage demande beaucoup d’investissement en temps. C’est pourquoi, l’an-née prochaine, nous allons en prendre seulement deux. Toutefois, le bilan est positif, à la fois pour le jeune mais également pour l’entreprise. Le jeune acquiert une formation. Mieux, il se construit en tant qu’homme. Pour moi, le pari est donc relevé à 100 %. Deux de mes anciens apprentis sont en train de passer le bac professionnel… j’en suis très fier. A terme, je pense qu’ils ont tous les deux leur place dans notre équipe ».

témoignages

deux chantiers naValsTransMeTTenT leur savoir-Faire à la jeune génération

« Le recours aux apprentis est une tradition sur notre chantier de réparation navale spécialisé

dans la grande plaisance. Toutefois, il y a trois ans, nous avons décidé d’accueillir exclusivement les apprentis en formation bac professionnel, BTS et école d’ingénieurs car ils sont beaucoup plus motivés que les jeunes apprentis de 16 ans. Nos apprentis sont issus de toutes les corporations : administratif (secrétariat, comptabilité…), chef de projets, mécanique, tuyauterie, électricité. Notre objectif est de les former pour qu’ils acquièrent de l’autonomie. Le but des tuteurs - chefs d’équipe est également de détecter les personnes à recru-ter. Quand nous ne pouvons pas les embaucher directement, nous faisons appel pour cela à notre centaine de sous-traitants. L’apprentissage est for-midable car il permet de former des futurs salariés aux besoins de l’entreprise. Et, nos besoins futurs sont importants en raison de l’ouverture d’un se-cond chantier sur le site de l’ancienne base aéro-navale de Saint-Mandrier. Je serai ravi que la Chambre de Commerce et d’In-dustrie organise des rencontres entre les entre-prises et les établissements de formation afin que les acteurs de l’Apprentissage puissent échanger entre eux ».

Deux anciens apprentis recrutés cet été, dès l’obtention de leur bac professionnel, par International Marine Ser-vices (de gauche à droite : Pierre-Antoine Laurent, Jeremi Bessone et Denis Pellegrino, président d’IMS).

Steeven Gentili, apprenti depuis 18 mois au Chantier Na-val des Baux et son tuteur, Patrick Curelli, chef d’équipe.

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DossIer

février-avril 2014 • N°9 var eco news

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témoignages

deux chantiers naValsTransMeTTenT leur savoir-Faire à la jeune génération

Le « Pacte national pour la croissance, la com-pétitivité et l’emploi » fixe l’objectif de passer

de 435 000 apprentis à 500 000 à l’horizon 2017. Pour soutenir cette montée en puissance, le Gou-vernement entend réformer le financement de l’apprentissage au 1er janvier 2015. Comment ? En orientant une part plus importante de la taxe collectée vers les Centres de Formation des Ap-prentis (CFA) et les sections d’ap-prentissage. Mais surtout, le Gou-vernement envisage de modifier la répartition de la taxe d’apprentis-sage entre les parts affectées aux régions et celles relevant de la libre affectation des entreprises... En décidant de verser la plus grande partie de la taxe aux conseils régionaux, en contradiction avec une réelle li-berté d’affectation des entreprises ! Ainsi, la loi de finances rectificative pour 2013 prévoyait de fixer l’affectation du produit de la taxe d’appren-tissage, selon les règles suivantes : 55 % affectés aux régions, les 45 % restants étant affectés aux CFA et aux sections d’apprentissage. Fort heureu-sement, une décision du Conseil constitutionnel du 29 décembre 2013 a censuré cette répartition entre les régions, les CFA et les écoles délivrant des formations professionnelles, estimant que cette disposition n’était pas assez encadrée. Pour autant, le Gouvernement ne jette pas l’éponge. Il est aujourd’hui en train de revoir sa copie sur ces modalités d’affectation, à travers le projet de loi relatif à la formation professionnelle.

10 000 apprentis sacrifiésLes CCI de France dénoncent une telle réforme qui priverait les entreprises de leur liberté d’af-

fecter la taxe d’apprentissage. Or, ce principe qui a toujours prévalu a fait le succès de cette voie de formation en mobilisant les entreprises. Avec cette réforme, ce sont surtout près de 400 millions d’euros que les entreprises ne pourront plus flécher vers les formations de leur choix et qui répondent à leurs besoins d’une main d’œuvre qualifiée et immédiatement employable.

Et force est de constater que cette réforme éloignerait les financements des lieux de for-mation compte tenu de l’impli-cation très variable des régions dans le développement de l’ap-prentissage. Résultat immédiat et inéluctable, les Chambres de commerce et d’industrie

qui pilotent une grande partie de ces forma-tions, devraient fermer 10 % des 5 000 classes que comptent leurs écoles et leurs CFA. Au total, ce sont 10 000 apprentis qui seront sacrifiés au nom d’un dogmatisme qui conteste la pertinence des choix des chefs d’entreprise. Avec cette réforme, le Gouvernement ne pourra donc pas atteindre son objectif ambitieux de for-mer 500 000 apprentis par an d’ici à 2017.Or, il y a urgence alors même que les contrats d’apprentissage sont actuellement en perte de vitesse. D’après la Dares* (ministère du Travail) : sur l’année 2013, il y a eu 24 000 jeunes en al-ternance de moins par rapport à 2012 (recul de l’apprentissage de 6% dans le Var). Le Gouvernement renonce ainsi à se donner tous les moyens pour lutter contre le chômage des jeunes. C’est regrettable. Alors que s’ouvre la discussion sur projet de loi relatif à la formation professionnelle, le réseau consulaire en appelle

aux parlementaires pour infléchir cette réforme et sauver l’apprentissage, voie d’excellence pour la formation et l’emploi des jeunes.Les CCIR reversent 548 M€ à l’Etat pour affecta-tion aux régions et assurent le traitement de plus de 100 000 demandes de reversement (614,7 M€) au bénéfice de 18 000 établissements (CFA, universités, lycées professionnels, écoles privées, écoles consulaires).Cette mission de collecteur répartiteur conduite au plus près des territoires, nous permet d’affirmer que la taxe d’apprentissage permet à l’assujetti, en choisissant la destination de sa contribution, d’assurer un lien direct entre l’entreprise et les CFA ou écoles et de financer à la fois des formations proches des besoins territoriaux et des formations spécialisées de dimension nationale.

La réforme de l’apprentissage prévoit de verser la plus grande partie de la taxe aux conseils

régionaux, en réduisant la liberté d’affectation des entreprises. Les CCI, qui forment chaque

année 100  000 apprentis, tirent la sonnette d’alarme

Les CCI de Région sont le premier collecteur de la taxe d’apprentissage, avec un montant global de collecte de 1 162,7 M€ dont :

• 792,2 M€ de taxe d’apprentissage

• 294 M€ de contribution au développement de l’apprentissage

• 76,5 M€ de contribution supplémentaire à l’apprentissage

CoLLeCteUr réPArtiteUr : L’exPérienCe deS CCi

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a suiVre

réForme du Financement del’apprentissage : attention danger !

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déCryptage

la taxe d’apprentissage :mode d’emploi

Comme chaque année, les entreprises doivent s’acquitter de la taxe d’apprentissage avant le 1er mars. C’est le seul impôt pour lequel l’entreprise choisit l’affectation de son versement. Nous comptons sur vous en 2014  !

La taxe d’apprentissage est un impôt dû par les entreprises pour financer le développement des

formations technologiques et professionnelles. Son versement est accompagné de la Contribution au Développement de l’Apprentissage (CDA), voire d’une Contribution Supplémentaire à l’Apprentissage (CSA).La taxe d’apprentissage et la CDA sont dues principa-lement par les entreprises employant des salariés et exerçant une activité commerciale, industrielle ou arti-sanale. Des exonérations existent, notamment pour les entreprises ayant employé au moins un apprenti en 2013 et dont la base d’imposition (l’ensemble des ré-munérations) ne dépasse pas 6 fois le Smic annuel brut (soit 102 976 €). La CSA est due par les entreprises de 250 salariés et plus, dont l’effectif annuel moyen de Contrats Favorisant l’Insertion Professionnelle (CFIP) est inférieur au seuil de 4 % de leur effectif annuel moyen.

› bASe de CALCUL : La taxe d’apprentissage, la CDA et la CSA sont basées sur la masse salariale brute de l’année précédente (salaires versés en 2013), c’est-à-dire le montant total des rémunérations soumises aux cotisa-tions sociales et des avantages en nature versés par l’en-treprise. Le salaire des apprentis est exonéré totalement ou partiellement selon l’effectif de l’entreprise (moins de 11 salariés : exonération totale ; à partir de 11 sala-riés : exonération partielle, à hauteur de 11 % du Smic).

› tAUx : Le taux de la taxe d’apprentissage est de 0,50 %. Le taux de la CDA est de 0,18 %.

Le taux de la CSA varie en fonction de l’effort « alter-nance » fourni par l’entreprise.

› CALCUL de LA réPArtition : Une part de la taxe d’appren-tissage (57 %), appelée quota, est obligatoirement destinée au Fonds National de Développement et de Modernisation de l’Apprentissage (FNDMA / 22 % de la taxe). Le solde (35 %) est réservé aux Centres de Formation des Apprentis (CFA) ou sections d’appren-tissage, dont une partie est obligatoirement reversée au(x) CFA du ou des apprentis de l’entreprise. Le hors quota ou barème (43 %) correspond à la part restante de la taxe que l’entreprise peut choisir de ver-ser librement à un ou plusieurs établissements d’en-seignement habilités. › VerSement  : Les entreprises doivent acquitter la taxe d’apprentissage, la CDA et, le cas échéant, la CSA pour le 28 février 2014 au plus tard auprès des Organismes Collecteurs de la Taxe d’Apprentissage (OCTA).

› SAnCtion  : En l’absence de paiement avant le 1er mars 2014 ou en cas de versement insuffisant, l’entreprise devra se rapprocher de son centre des impôts pour payer le montant dû, assorti d’une pé-nalité (majoration de 100 %).

Service Taxe d’ApprentissageTél. 04 94 22 81 42/45 • [email protected]

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• La taxe d'apprentissage et la contribution au dévelop-pement de l'apprentissage seront fusionnées en un prélèvement unique sur les entreprises de 0,68% de la masse salariale.

• �La part Quota va passer à 9% pour la taxe d'appren-tissage ( Barème : 41%).

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déCryptage

la taxe d’apprentissage :mode d’emploi

•��450�alternants dont 163 apprentis

• 90 % taux de réussite aux examens

• 95 % taux de satisfaction de la formation intra / inter entreprise

• 2 pôles formation Toulon pour l’Ouest Var et Saint-Raphaël pour l’Est Var

• 17 actions diplômantes de BAC à BAC +5

• 12 domaines de�formation� :�- expertise comptable- comptabilité-gestion- professions immobilières - hôtellerie, restauration,

tourisme- commerce, vente distribution- commercialisation vins

et spiritueux - création et développement

d’entreprise

ChoiSiSSez d’inVeStir dAnS L’AVenir !

La taxe d’apprentissage constitue une ressource essentielle pour les établissements de formation de la CCI du Var  : le lycée La Tourrache et les deux centres Capforma (Toulon et Saint-Raphaël). Son versement représente une part importante du financement des enseignements prodigués. Il permet ainsi de proposer des formations adaptées aux réalités du tissu économique varois.Ces établissements peuvent percevoir la taxe d’apprentissage au titre du Quota et également du Barème dans toutes les catégories ABC ( A : CAP, BEP, BAC / B  : BAC +2 à BAC +4 / C  : BAC +5 et supérieur).

• 256 étudiants

• 93 % de réussite aux examens nationaux

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Dans le Var, le tourisme recèle un potentiel d’em-plois important et représente plus de 9 % de la

richesse créée, soit 2,3 milliards d’euros. C’est par conséquent une filière majeure pour l’économie va-roise et l’attractivité du département. Pour cette rai-son, la CCI du Var a décidé de s’impliquer davantage dans la politique du tourisme. Le rôle de ses consul-tants Tourisme est multiple. Il consiste notamment à accompagner les professionnels dans la voie de la qualité en leur proposant des actions et des outils pour améliorer leur compétitivité. A ce titre, la CCI du Var a initié, dès 1996, la création du « Club Quali-var Tourisme », qu’elle anime, gère et coordonne, en partenariat avec le Conseil général du Var et l’ADT Var Tourisme. La CCI du Var a aussi un rôle crucial à jouer pour aider les entreprises à anticiper au mieux les évo-lutions auxquelles elles doivent faire face. C’est par-ticulièrement criant dans l’hôtellerie, qui est, il faut le savoir, le deuxième employeur du secteur du tou-risme dans le Var (18 % des emplois touristiques, derrière la restauration avec 29 %). A partir du 1er janvier 2015, les hôtels classés seront soumis aux normes d’accessibilité pour les personnes handica-pées. Les établissements vont donc devoir réaliser des travaux pour se mettre en conformité. Le défi est de taille puisqu’il s’agit d’aménager les locaux (accès, circulations, éclairages, escaliers, ascenseurs, etc.). Or, la démarche est coûteuse en période de crise et le retour sur investissement faible, même si la possibilité de retombées positives existe. Au-jourd’hui, 68 hôtels (34 %) de Provence Méditer-ranée ont entrepris des travaux pour l’accueil des personnes à mobilité réduite. Des progrès restent à faire. Et les consultants Tourisme aideront, tout au long de l’année, les hôteliers à relever le défi.

zoom sur le diagnostic stratégique de l’hôtellerie varoise Dans la perspective de la mise aux normes d’acces-sibilité et pour observer les évolutions et les besoins de l’équipement hôtelier, la CCI du Var a initié et réa-lisé avec son partenaire naturel du Conseil général, un nouveau diagnostic stratégique de l’hôtellerie

varoise et ce, par territoire. Cette enquête, confiée à un cabinet spécialisé dans l’hôtellerie (In Extenso) s’inscrit également dans le cadre du nouveau Sché-ma Départemental de développement touristique. Cette analyse globale et départementale met en évi-dence des forces et faiblesses par territoires. En voici les premiers résultats qui permettront de proposer des actions en faveur de la modernisation et du dé-veloppement de ce mode d’hébergement.

Un parc hôtelier en reculSur la période 2001-2012, le territoire Provence Mé-diterranée a vu la fermeture de 60 hôtels (classés ou non) représentant une capacité de 1 011 chambres. Ces hôtels, pour la plupart indépendants et fami-liaux, ont changé de destination lors du départ à la retraite de leur exploitant. Leurs propriétaires n’ont en effet pas trouvé de repreneur, rebuté par la valeur des murs gonflée par le prix de l’immobilier.C’est la raison pour laquelle on a assisté à une requali-fication des hôtels sur le marché de l’immobilier classique, phénomène qui risque de se poursuivre. Certaines municipalités prennent toutefois des dis-positions règlementaires pour tenter d’enrayer le phénomène. Pour autant, le tableau n'est pas sombre. Certes, d'un point de vue quantitatif, le parc hôtelier est en recul sur dix ans puisque les disparitions d'hôtels n'ont été compensées qu'en partie : ouverture de 21 hôtels représentant une capacité de 673 chambres. Mais, si le solde est négatif sur la période observée (- 39 hôtels, soit - 338 chambres), la situation s'em-bellit d'un point de vue qualitatif. En effet, la ferme-ture de nombreux hôtels non-classés (dits d’entrée de gamme) cède la place à l’ouverture d’établisse-ments de meilleur standing. Ces nouveaux hôtels ont notamment une capacité d’accueil moyenne nettement supérieure à celles des établissements ayant disparu (32 chambres contre 17 chambres).

enjeuxLes hôtels varois sont confrontés aux problématiques suivantes : l’impact des nouvelles normes de classe-ment, l’impact des nouvelles normes de sécurité et

d’accessibilité, la modernisation des installations, le développement durable, les nouvelles tendances de consommation et les NTIC, la gestion des ressources humaines et la transmission / reprise d’hôtels.

•��Provence�Méditerranée�Est  52 M€ de CA 110 M€ de recettes touristiques et 605 K€ de taxe de séjour 780 emplois (ETP / « Equivalent Temps Plein »)

•��Provence�Méditerranée�Centre 22 M€ de CA 49 M€ de recettes touristiques et 257 K€ de taxe de séjour 260 emplois (ETP)

•��Provence�Méditerranée�Ouest 39 M€ de CA 62 M€ de recettes touristiques et 434 K€ de taxe de séjour, 640 emplois (ETP)

•��Provence�Méditerranée�Est  Ouverture de 12 hôtels, soit 176 chambres Fermeture de 29 hôtels, soit 401 chambres

•��Provence�Méditerranée�Centre Fermeture de 7 hôtels, soit 292 chambres

•��Provence�Méditerranée�Ouest Ouverture de 9 hôtels, soit 497 chambres Fermeture de 24 hôtels, soit 318 chambres

Contribution économiqueestimée de l’hôtelleriepar territoire

Mouvements d’hôtels(ouvertures et fermetures) :

qUeLqUeS ChiffreS

Direction Front Office • Tél. 04 98 11 41 48/49

filière éConomique

tourisme de qualité,le Fer de lance de la cci du Var

février-avril 2014 • N°9

CCI DéCoDée

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Les 6èmes Rencontres Qualivar Tourisme se sont tenues le 24 octobre 2013 sur l’île de Porque-rolles. En clôture de la saison touristique, ce rendez-vous annuel, organisé par la CCI du Var, est dédié à tous les professionnels du tourisme varois engagés dans la qualité. C’est un temps fort de rencontres, d’échanges et de débats autour des thèmes majeurs et des enjeux du tourisme d’excellence ardemment défendu et soutenu par la CCI du Var et tous les acteurs de la filière.Après le discours de clôture de Jacques Bianchi, président de la CCI du Var, 156 établissements se sont vus remettre (ou renouveler) la marque Qualité TourismeTM. Véritable référence au plan national, cette marque est désormais reconnue à l’international. Elle est synonyme de « Signe Extérieur de Confiance ». En effet, Qualité TourismeTM garantit des prestations de qualité, notamment grâce à des audits client-mystère réalisés régulièrement par des cabinets conseil indépendants. qualite tourisme tm : le nouveau millésimeAvec 63 nouveaux titulaires de la marque Qualité TourismeTM et 93 renouvellements, le millésime 2012-2013 marque la volonté et l’engagement des acteurs tou-ristiques du Var de faire de la Qualité un axe majeur de leur développement. Pour mémoire, ils étaient 20 en 2010 et 29 en 2011…

Preuve, s’il en était besoin, de l’implication du réseau consulaire dans la politique du tourisme : le succès des 48èmes Journées Nationales RENATOUR (Réseau National Tourisme des CCI) qui se sont déroulées à Toulon, les 10 et 11 octobre dernier. Fait notable, c’est le Var qui a été choisi pour être l’hôte de cette manifestation car c’est la première destination touristique après Paris, avec 10 millions de touristes accueillis chaque année. En outre, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Var est parmi les plus investies en matière de tourisme. Le congrès des Conseillers Tourisme a été ouvert par Sylvia Pinel, ministre de l’Artisanat, du Commerce et du Tourisme. C’est la première fois qu’un ministre se ren-dait au congrès du RENATOUR. Ce déplace-ment conforte et légitime le rôle du réseau

consulaire dans la question du tourisme, élevée au rang de « grande cause nationale » par le président de la République. En effet, la ministre en charge du Tourisme a rappelé que les CCI sont à la frontière entre les sphères publiques et privées, et qu’elles ont de fait, « à l’échelle d’un ter-ritoire, la compétence technique pour faire travailler ensemble tous les acteurs traditionnels du tourisme, mais aussi pour inviter d’autres filières qui contribuent au développement touristique ». Sylvia Pinel a également salué l’action particulièrement efficace des CCI dans le domaine du déve-loppement touristique, en citant expressément les dispositifs qui sont expérimentés dans le Var, comme par exemple le Club Qualivar.

retour sur le 48ème reNatour

les 6èmes reNCoNtres QualiVar tourisMe

Sylvia Pinel, ministre de l’Artisanat, du Commerce et du Tourisme.

Sur l'île de Porquerolles, les lauréats Qualité TourismeTM posent avec leur diplôme.

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le magazine économique de la chambre de commerce et d’industrie du var

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Agé de 39 ans, Jean-Daniel Tressol a déjà un long parcours professionnel derrière lui. Son

secteur de prédilection : la distribution alimen-taire. Dirigeant de supermarchés pendant 12 ans, il décroche l’Executive MBA d’HEC en 2008, avant de racheter mi-2011 le Carrefour Market de Ban-dol. « Le MBA m’a littéralement transformé. Il m’a permis de prendre de la hauteur et de mieux défi-nir mes priorités. » Cette évolution personnelle le conduit à rejoindre le Centre des Jeunes Dirigeants Toulon-Var (CJD), il y a trois ans, lors du rachat du supermarché. Une adhésion motivée par le désir de s’engager dans un mouvement patronal, apo-litique, qui défend l’idée d’un libéralisme respon-sable. Jean-Daniel Tressol est également trésorier adjoint de la CCI du Var et membre de la commis-sion commerce intérieur.

retour aux fondamentauxEn septembre 2013, Jean-Daniel Tressol est élu président du CJD Toulon-Var, pour un mandat de deux ans, non renouvelable. La feuille de route du nouveau président est simple : revenir aux fonda-mentaux du CJD. « Notre mouvement défend des valeurs libérales et progressistes. Ce n’est ni un syndicat qui défend des intérêts catégoriels, ni un club pour faire du business. Les Jeunes Dirigeants sont là pour échanger, partager et surtout se for-

mer, le tout dans un climat de bienveillance et de confiance. Pour cela, il est essentiel que chaque adhérent se sente à l’aise, d’où un recrutement volontairement ciblé. Le CJD se mérite. » La section varoise compte ainsi une quarantaine d’adhérents, dont un tiers de femmes. Seuls dix d’entre eux l’ont rejoint en 2013, à la suite d’une vraie sélection. « Ce petit nombre a un effet bénéfique certain en terme de convivialité et permet à chacun de s’im-pliquer. » Les adhérents représentent à eux seuls 1 300 salariés, répartis dans des TPE, des PME ou des grands groupes, et dans des secteurs variés. La moyenne d’âge affiche 35 ans, en sachant qu’un Jeune Dirigeant est actif dans le réseau pour une durée de 4 à 6 ans.

Le pilier de la formationLe CJD est avant tout un lieu où le Jeune Dirigeant

vient se former pour progresser. « Le slogan de mon projet est « Grandir Ensemble ». Nous vou-lons donner des outils aux adhérents pour se perfectionner et performer. L’objectif est aussi de rendre son entreprise plus compétitive et plus hu-maine. Le Jeune Dirigeant bénéficie d’un parcours de formation complet, à travers 4 commissions : « Miroir » (retour sur image de ses points forts et de ses points faibles), « Start » (formalisation de sa stratégie), « Fly » (RSE, impact sur l’environne-ment au sens large de ses actions) et « Expert » (échanges avec des experts sur les problématiques opérationnelles de l’entreprise). S’y ajoutent des « plénières » autour d’un thème et des débats sur des aspects métiers. Sans oublier des forums orga-nisés au niveau régional avec des personnalités qualifiées. « La formation est notre spécificité ! ».

CJD TOULON-VAR : [email protected]

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L’éConomie AU SerViCe de LA Vie

En 1938, Jean Mersch, un tanneur picard veut améliorer les conditions de travail de ses ouvriers et crée le « Centre des Jeunes Patrons » (CJP), en réaction à la fermeture du patronat traditionnel face aux avancées sociales du Front populaire. Aujourd’hui, le CJD rassemble plus de 4  500 chefs dirigeants et cadres dirigeants. Il est présent dans tout l’Hexagone, à travers plus de 100 implantations (17 régions, 107 associations locales). Le mouvement est représentatif des entreprises françaises, en termes de secteurs d’activités et de taille. Plus de 40  000 chefs d’entreprise en activité en ont été membres. Le CJD agit comme un véritable lobby, à travers de nombreuses publications (rapports, livres blancs, tribunes).

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Peut-on encore entreprendre aujourd’hui en france, malgré la crise ?Philippe Bloch : Il n’y a pas de moment idéal. Au-jourd’hui, la prise de risque de l’entrepreneur est toute aussi importante que le danger qui guette le salarié. Cela étant, les périodes difficiles sont propices à la nouveauté car les cartes sont redis-tribuées. Tout redevient possible et il n’est pas rare que de grands groupes, très lents, se fassent alors devancer par des plus petits et plus créatifs qu’eux. C’est pourquoi, la période existante est extrêmement excitante.

quels sont les 3 conseils que vous donneriez à un entrepreneur en herbe ?Primo, ne pas créer son entreprise dans le seul but de créer une entreprise. Il faut avoir un très grand rêve à réaliser pour surmonter tous les obstacles qui ne manqueront pas de se dresser sur la route. C’est une réalité, créer son entreprise est toujours plus coûteux, plus long et plus compliqué que pré-vu. Il faut donc un rêve à fort sex-appeal et vouloir être le leader dans son secteur.Secundo, ne pas s’associer à 50/50, comme je l’ai fait en créant Columbus Café. Cette répartition brouille les relations avec les collaborateurs, sur-tout lorsque les égos s’en mêlent. Dans une entre-prise, il ne peut y avoir qu’un seul chef.Tertio, ne jamais écouter les personnes, nom-breuses autour de vous, qui vous expliquent pour-quoi votre projet ne marchera jamais. Il est crucial

d’y croire et persévérer face aux difficultés. Il est en effet rare de tenir la bonne formule du premier coup. Les plus grandes réussites entrepreneu-riales ont aussi connu des soubresauts. En France, le rapport à l’échec immobilise… à tort. La clé du succès, c’est aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme.

quelles sont les principales qualités d’un entrepreneur ?L’intuition et la capacité à faire briller les yeux des autres. Il est primordial d’importer de l’angoisse

et d’exporter de l’en-thousiasme. Je crois aussi que l’on doit être sincère et adop-ter un comportement éthique. Loin d’être gadget, cette ligne de conduite renforce la confiance de tous : salariés, clients, parte-naires, investisseurs,

etc. Il faut également faire attention à sa santé car on fait souvent plusieurs fois 35 h dans la semaine. Et enfin, une dose de folie !

quels sont les principaux défauts d’un entrepreneur ?Sans hésiter, l’impatience. Il existe un danger à grandir trop vite, sauf si le marché l’exige. Autre

vilain défaut : entreprendre uniquement pour gagner de l’argent. Si c’est la seule motivation, ce n’est pas suffisant pour réussir.

quels sont les principaux défis à relever pour un entrepreneu r ?Être capable de se réinventer en permanence et comprendre les modifications du monde. L’une des règles d’or est également la capacité à écouter ses clients. Pour cela, il faut être sur le terrain pour les rencontrer et les observer. Et surtout, donner le pouvoir à ses collaborateurs qui sont en première ligne et ont la perception immédiate des attentes et des besoins du client.

Comment bien s’entourer ? Il est primordial d’accepter de recruter des colla-borateurs meilleurs que soi et complémentaires. Ce sont eux qui compensent vos faiblesses et vous font grandir. La meilleure stratégie pour durer est ensuite d’agir avec ses salariés comme s’ils étaient vos premiers clients. En clair, faciliter leur travail pour qu’ils facilitent à leur tour la vie des clients.

Jusqu’à quel point la chance est-elle importante ?Elle existe mais il ne faut jamais compter des-sus. Créer son entreprise est un combat. Seul comptent le travail et le fait de croire à son pro-jet envers et contre tout. Les gagnants n’aban-donnent jamais.

www.var.cci.frle magazine économique de la chambre de commerce et d’industrie du var

l’expert 25

philippe bloch a publié plusieurs livres, dont « service compris » qui est devenu un best-seller de l’édition managériale Française (500 000 exemplaires vendus). ses deux derniers ouvrages : « opération boomerang, 365 idées pour Faire revenir vos clients à l’heure d’internet » et « ne me dites plus jamais bon courage ! » (ventana editions).

interView

philippe blochdéliVre ses conseils aux créateurs et cheFs d’entreprises

Co-fondateur de Columbus Café, homme de médias et observateur reconnu du monde des entre-prises, Philippe Bloch est un véritable homme-orchestre. Lors du 3ème Forum Var Ecobiz, il a donné avec brio et humour une conférence exceptionnelle sur le thème « Passion du service et esprit d’entreprise, clés de la croissance  !  »

« la clé du

succès, c’est

aller d’échec

eN échec saNs

perdre soN

eNthousiasme. »

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LeS rendez-VoUS de LA CréAtion(Offert, sur inscription)

5 JoUrS PoUr entrePrendre(Payant, sur inscription)

LeS rendez-VoUS dU Chef d’entrePriSe

Créateur, repreneur

Créateur, repreneur

7 et 8 février / Portes ouvertes

Lycée La tourracheJournées Portes ouvertesLe lycée d’enseignement supérieur de la CCI du Var, le lycée La Tourrache, ouvre ses portes pour présenter les différents enseignements proposés et leurs spécifi-cités. Formations design, arts appliqués et comptabilité.Au Lycée La Tourrache de 9h à 16h

www.lyceetourrache.com

17 février / Ecobiz

La communauté Commerce d’Ecobiz se réunit sur le thème  «  Etre visible sur in-ternet  » (lieu à déterminer).

www.var-ecobiz.fr

12 mars / Forum

forum des JobsCe forum, situé à Draguignan, a pour but de favoriser les échanges personnalisés entre le grand public et les professionnels par l’intermédiaire de stands, d’ateliers et de conférences. Il apporte des infor-mations concrètes dans les domaines de l’emploi, de la formation et de la création ou reprise d’entreprise. 

Complexe Saint-Exupéry, de 9h à 15h

14 et 28 mars / Formation

Les nuits de l’orientation

Pour accompagner les lycéens, les étu-diants, les jeunes en quête d’orientation et informer leurs parents, la CCI du Var et son centre de formation Capforma, organisent la 4ème édition des Nuits de l’Orientation. Lors d’une soirée festive et originale, c’est l’occasion de rencontrer des conseillers en orientation, des spécia-listes de découverte de soi et des profes-sionnels venant parler librement de leur métier.Les vendredis 14 mars à Toulon au Palais du commerce et de la mer et 28 mars à Saint-Raphaël au Palais des congrès (de 18h à 23h).

www.nuitsdelorientation.fr

27 mars / Salon

Var UpL’Espace Entreprendre et Var Ecobiz seront présents au salon de l’entreprise VarUp qui rassemble les entrepreneurs et chefs d’entreprise du Var à Toulon.Palais Neptune à Toulon, de 9h à 20h

15 et 16 mars / Aéroport

Salon du tourisme et des Loisirs

L’Aéroport Internatio-nal Toulon-Hyères sera présent au 17ème salon du Tourisme et des Loisirs «  Idées week end  », à l’UPV, place de la Liberté à Toulon.

Ce salon grand public est la seule manifesta-

tion d’envergure dans ce domaine en Provence. Tous

les professionnels du tourisme seront réunis pour présenter leurs

offres  : hôtels, clubs de vacances, compagnies aériennes, agences de voyages, transports maritimes... Les visiteurs pourront ainsi se faire une idée plus précise sur une desti-nation, trouver des conseils de spécialistes mais aussi profiter d’offres promotionnelles. Le stand de l’Aéroport International Toulon-Hyères proposera aux visiteurs les dernières destinations disponibles au départ de Toulon.

Au siège de l'UPV à Toulon

8 avril / Forum

forum haut Var Verdon Ce forum, situé à Salernes, permet au public de rencontrer dans un seul lieu les différents partenaires locaux dans les do-maines de l’emploi, de la formation et de la création ou reprise d’entreprise ainsi que des chefs d’entreprises du secteur.

Maison de la Céramique Terra Rossa,de 9h à 12h30

De 8h45 à 12h00

Toulon > 6 et 20 mAr. / 3,17 et 29 AVr. / 15 et 27 mAiSaint-Raphaël >13 et 27 mArS / 10 AVr. / 9 et 22 mAiSaint-Tropez > 13 mAr. / 10 AVr. / 15 mAiBrignoles > 11 mAr. / 1 et 22 AVr. / 13 mAiHyères > 3 et 24 mAr. / 14 AVr. / 12 mAiDraguignan > 14 mAr. / 11 AVr. / 16 mAi

Contact : [email protected]

Toulon > du 13 au 19 mAiHyères > du 8 au 14 AVriLBrignoles > du 18 au 24 mArSDraguignan > du 1 au 7 AVriL

Créateur, repreneur, nouveau dirigeant

Atelier « Douanes et logistique »20 féV. / Brignoles

Atelier « Techniques et moyens de paiement » 20 mAr. / Brignoles

Atelier « Garantir sa marge commercialepar les couvertures de change »17 AVr. / Brignoles

Atelier « Rédiger son contrat de vente à l’international » 22 mAi / Brignoles

LeS AteLierS de L’internAtionAL (Offert, sur inscription)

LeS rendez-VoUS de LA rePriSe(Offert, sur inscription)

repreneur

De 8h45 à 11h30

Toulon, Siège de la CCI du Var > 11 mAr. / 8 AVr. / 13 mAi

Contact : [email protected]

Contact : [email protected] Contact : [email protected]

CommunautéCommerce

agenDa

février-avril 2014 • N°9 var eco news

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Page 27: Var Eco News n°9

LeS rendez-VoUS dU Chef d’entrePriSe

Créateur, repreneur, nouveau dirigeant

Vos obligations réglementaires en matièred’affichage et d’hygiène alimentaire

17 féV. / 9h30 à 12h30 - Saint-Raphaël 24 mAr. / 14h30 à 17h - Hyères12 mAi. / 9h30 à 12h30 - Saint-Tropez

La protection sociale du chef d’entrepriseet de son conjoint14 AVr. / 9h à 11h30 - Draguignan28 AVr. / 9h à 11h30 - Hyères

Créer ou optimiser un site internetet vendre en ligne, mode d’emploi28 AVr. / 9h à 12h - St-Tropez

TPE et PME, mettez l’innovation au cœurde votre réussite26 mAi / 9h à 12h - Toulon

Diriger une entreprise : les 12 piègesà éviter absolument17 mAr. / 9h à 12h - Saint-Tropez31 mAr. / 9h à 12h - Hyères14 AVr. / 14h à 17h - Saint-Raphaël

Le Yield Management appliqué à l’hôtellerie 17 féV. / 9h à 12h – Saint-Tropez

Mettre en place une stratégie multicanal quand on est une petite entreprise : c’est possible !10 mAr. / 9h à 12h - Saint-Tropez

Réinventer sa relation client ou disparaître !11 mAr. / 9h à 12h – Saint-Raphaël

Gagner des parts de marché avec le merchandising sensoriel17 mAr. /(horaires à déterminer) - Draguignan

Intelligence collective : comment la mobiliser (Atelier n°1)17 mAr. / 9h à 12h - Brignoles

Le merchandising, réorganisation du magasin17 mAr. / 9h à 12h - Hyères

Réussir ses soldes14 AVr. / 14h à 17h - Hyères

Mailings vendeurs & flyers accrocheurs17 AVriL / 9h à 12h - Saint-Raphaël

Intelligence collective : comment la mobiliser (Atelier n°2)19 mAi / 9h à 12h - Brignoles

L’optimisation de la rémunération du dirigeant d’entreprise22 mAi / 9h à 10h30 - Hyères

Créateur, repreneur, nouveau dirigeant

Contact : vos antennes CCI

LeS AteLierS de L’entrePreneUr(Offert, sur inscription)

LeS rendez-VoUS de LA PerformAnCe (Offert, sur inscription)

Contact : [email protected]

agenDa

www.var.cci.frle magazine économique de la chambre de commerce et d’industrie du var

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La nuit del’orientation

Lycéens, étudiants, jeunes de 16 à 25 ansvenez trouver des réponses à vos questions...

S’orienter sans stress...

TOULON 14 mars 2014

18h à 23h

Palais du commerce et de la mer

Port de Toulon

SAINT-RAPHAËL

28 mars 2014

18h à 23h Palais des congrès

un événement

Conseil régional PACA • Conseil général du Var • TPM • Ville de Toulon • Communauté d’Agglomération de Fréjus/St Raphaël • Villes de Fréjus/St Raphaël • Communauté de communes Pays Mer Estérel AggloBus • Animsat • APREEV • CFAIM • Face Var • BIJ • IMSAT • Jeunes Chambres Économiques • Missions Locales • Maison de l’Emploi Toulon Provence Méditerranée • Prom’hôte IFITEL Var • Réseau Mistral

partenaires

Renseignements [email protected] 94 22 81 40enseignement.var.cci.fr

Page 28: Var Eco News n°9

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