Notes de lecture 221

eerbeeck I? Entretien avec Claude Nobels. Que jeunesse se passe. Bruxelles : De Boeck & Belin ; 1998.170 p.

Ce livre est un entretien vivant, accessible, caustique, grave et amusant, entre l’auteur, psychiatre et psychanalyste, specialiste de l’adolescence, Philippe Van Meerbeck, et Claude Nobels, journaliste-realisateur. En Cvoquant l’adolescence d’hier et celle d’aujourd’hui, le livre nous donne des pistes de reflexion, des envies de debattre sur les grandes questions de l’adolescence : le sens de la vie, l’envie de grandir, le d&sir. Un livre essentiel pour les Cducateurs et les parents, pour qu’ils donnent envie de vivre aux adolescents qui n’aspirent qu’a cela, mCme et surtout lorsqu’ils pretendent le contraire.

M.S.

Psychothirapies

, Lejoyeux M, Cd. Alcoolisme et psychiatric. Paris : Masson, ~011. (( Medecine et psychotherapie j) ; 1997,187 p.

Ouvrage collectif coordonne par J. Ad&s et M. Lejoyeux, il constitue une actuali- sation des donnees recentes en alcoologie. Richement dote en references biblio- graphiques, ce p&is s’ordonne autour de cinq themes.

A propos des facteurs biologiques, on retiendra une mise au point sur les facteurs neurobiologiques de l’alcoolo-dependance dans ses effets de renforce- ment positif et negatif vis-a-vis de l’alcool, ainsi qu’une analyse des processus inducteurs de la tolerance et de la dependance physique. Sur le plan genetique, la question sur les facteurs de risques specifiques impliques dans l’alcoolisme demeure pode, alors que se precisent des marqueurs genetiques de vulnerabilite. Le deuxieme theme fait le point sur les classifications de l’alcoolisme et essaie de preciser des methodologies d’evolution standardides des conduites d’alcooliques. Une evolution du concept de dependance est propode, telle que nous la trouvons dans les classifications DSM-IV et CIM 10. Le troisieme theme actualise l’arti- culation entre pathologie mentale et alcoolisme. Ainsi sont Ctudies (comorbidite) :

- alcoolisme et anxiete (de l’ordre de 60 %) ;

- alcoolisme et depression (de l’ordre de 30 %) ;

- alcoolisme et schizophrenics (de l’ordre de 10 %) ;