Une brève histoire de protéines

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    Une brve histoire de protines...et devgta(*)isme

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    Quelle arrogance ! Conclure que l'intellect suprieur de personnes moyennement aises d'origine europenne lesamnerait naturellement des conclusions correctes au sujet de leurs besoins nutritionnels personnels. Quelle folie !

    Vous pouvez voir les effets de l'auto-slection quand des choix alimentaires sans limites sont disponibles : Quechoisit plus d'un milliard de personnes vivant au 21me sicle ?

    McDonald, Burger King, Pizza Hut...

    Est-il besoin d'en dire plus sur la sagesse intrieure des gens choisir les aliments dans leur intrt? Malheureusement, ces recommandations dfectueuses bases sur un tel sectarisme social n'ont pas encore trduites au silence aprs plus de 100 ans de recherche scientifique.

    Il y a un sicle Russell Henry Chittendendit la vrit

    Une pense aussi troite aurait d tre stoppe vers 1905 quandRussel Henry Chittenden, professeur de chimiephysiologique l'Universit de Yale, publia ses dcouvertes scientifiques sur les besoins humains en protines dansson livre, un classique :Physiological economy in nutrition(Economie physiologique en nutrition).

    Le professeur Chittenden pensait que le Dr Voit avait invers cause et effet : les gens ne deviennent pas prospresparce qu'ils mangent beaucoup de protines mais, plutt, ils mangent de la viande et d'autres aliments riches enprotines parce qu'ils ont les moyens de se le permettre.

    Il y a cent ans il crivit "nous sommes tous des cratures de l'habitude, et nos palais sont agrablement excits parles riches aliments animaux avec leur teneur leve en protines, et nous pourrions fort bien nous poser la question

    de savoir si nos habitudes dittiques ne sont pas bases plus sur la dictature de nos palais plutt que sur la raisonscientifique ou la ralit de nos besoins physiologiques."

    Il rflchit au fait que nous devrions connaitre le besoin protique minimal pour l'homme sain (et la femme), et croyaitque toute prise de protines au-del de nos besoins pourrait causer des dommages notre corps, particulirement aufoie et aux reins.

    Ainsi qu'il l'expliquait "Quand graisses et hydrates de carbone sont oxyds dans le corps ils sont en fin de comptebrls comme de simples produits gazeux... facilement et rapidement limins..." "Avec les aliments protiquesprotiques... quand ils sont oxyds, ils produisent une suite de produits azots cristallins qui finalement quittent lecorps travers les reins. Ces drivs de protines bases sur l'azote -frquemment appels toxines- circulent travers le corps et peuvent exercer une influence plus ou moins dltres sur l'organisme, ou bien, temporairementbloqus, ils peuvent exercer une influence spcifique ou locale qui requiert leur limination rapide." Avec cesquelques mots le professeur Chittenden a expliqu les effets dltres des rgimes riches en protines et en viande -des consquences que, de nos jours, trop peu de mdecins en activit connaissent.

    Les premires exprimentations scientifiques sur nos besoins en protines

    La premire exprimentation du ProfesseurChittenden fut faite sur lui-mme. Durant neuf mois, il enregistra sonpropre poids corporel, qui diminua de 65 kg 58 kg, avec son nouveau rgime constitu d'un tiers des protinesrecommandes par le Dr Voit.

    La sant du Dr Chittenden resta excellente et il dcrit son tat comme "le librant plus largement de fatigue et dedouleurs musculaires que les annes prcdentes avec un rgime plus complet." Il avait souffert d'arthrite au genou eta dcouvert qu'en rduisant sa prise de viande cet tat disparaissait et que ses "maux de tte" et attaques biliaires(douleurs abdominales) n'apparaissaient plus priodiquement comme prcdemment ; de plus il maintenaitpleinement son activit mentale et physique, avec une prise de protines quotidienne de 40 gr.

    Chittendena ralis des tudes scientifiques valides en collectant des donnes sur les urines et le rgimequotidien de ses sujets (lui-mme inclus) pour dterminer l'utilisation des protines. Parce qu'il tait en contradictionavec les "vrits" connues en son temps, il a procd avec une extrme prudence pour ses investigations suivantes.Il organisa trois tests avec des critres de contrle en augmentation pour vrifier si les rgimes plus bas en protinesque ce qui tait couramment recommand, taient adquats.

    Le premier test a inclut un groupe de cinq hommes en lien avec l'universit de Yale, menant des vies actives maissans pratiquer de rel travail musculaire. Avec un rgime basses protines (62 grammes par jour) pendant six mois,ils sont tous rests sains avec un quilibre d'azote positif (plus de protines sont entres dans leurs corps, qu'il n'enest sorti).

    Le second test employa 13 hommes volontaires du corps hospitalier de l'arme amricaine. Ils ont t dcrits commepratiquant un exercice modr avec une journe d'activit vigoureuse au gymnase. Ils sont rests en bonne santavec 61 grammes de protines par jour.

    Son dernier test se fit avec huit tudiants athltes de Yale, quelques-uns ayant eu des performances exceptionnelleslors d'vnements sportifs. Ils ont mang en moyenne 64 grammes de protines par jour tout en maintenant leursefforts athltiques, et en amliorant leur performance jusqu' 35%.

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    Selon ces tudes, Chittendenen 1904 en a conclu que 35 50 gr de protines par jour tait correct pour lesadultes, et que les individus pourvaient maintenir leur sant et leur forme avec ce montant.

    Des tudes tout au long du sicle pass ont persist confirmer les dcouvertes du Professeur Chittenden, etcependant vous pourriez difficilement le croire avec la popularit actuelle des rgimes riches en protines.

    Les rats apportent la confusion chez les nutritionnistes

    Beaucoup de gens ont pour ide que les aliments animaux contiennent des protines suprieures en qualit aux

    protines trouves dans les plantes. Cette ide fausse date de 1914, quandLafayette B. Mendelet Thomas B.

    Osborneont tudi les besoins en protines de rats de laboratoire et ont dmontr les besoins nutritionnels enacides amins pour les individus. Ils ont trouv que les rats grandissaient plus vite avec des protines de sourcesanimales que de sources vgtales. Alors, les chercheurs de cette poque ont suspect que les aliments vgtauxavaient des quantits insuffisantes de quelques acides amins essentiels pour la croissance normale des rats. Acause de cela et d'autres exprimentations animales, la viande, les oeufs et les produits laitiers ont t classscomme suprieurs, ou sources protiques de classe "A". Les protines vgtales ont t dsignes commeinfrieures, ou protines de classe "B".

    Des tudes ralises au dbut des annes 1940 par le Dr William Rosede l'Universit de l'Illinois ont rvl que10 acides amins taient essentiels pour le rgime des rats. La suppression de n'importe lequel de ces acides aminsessentiels du rgime des rats en priode de croissance conduit un chec nutritif profond, accompagn par unrapide dclin du poids, une perte d'apptit, et ventuellement la mort. Des produits animaux, tels que viande, volaille,lait et oeufs prviennent ce dclin de la sant des rats, et se sont avrs contenant les 10 acides amins essentielsdans les exactes proportions ncessaires la croissance des rats. Bas sur ces premires exprimentations sur lesrats, le schma des acides amins trouvs dans les produits animaux a t dclar comme tant la "norme d'or" partir de laquelle il fallait comparer le schma des acides amins des produits vgtaux. Selon ce concept, le fromentet le riz ont t dclars dficients en lysine et le mas dficient en tryptophane.

    Une recherche ultrieure a mis jour l'vidence : le principe initial, selon lequel les produits animaux fournissent leschma de protines le plus idal pour les humains, comme ils le font pour les rats, est incorrect. Les besoinsdittiques des rats sont considrablement diffrents de ceux des hommes, principalement parce que les ratsparviennent trs rapidement au stade adulte comparativement aux humains. Les rats sont compltement adultes six mois ; alors qu'une personne a besoin de 17 ans pour parvenir l'tat adulte. Cette diffrence de besoins estparticulirement claire quand on examine et on compare le lait maternel des deux espces. Le contenu en protinesdu lait maternel des rats est 10 fois plus lev que celui qui est destin aux bbs humains. Les bbs rats doublentleur taille en 4 5 jours ; un enfant double sa taille en 6 mois. La raison vidente de cette diffrence de besoins estdue au fait que les rats deviennent trs rapidement adultes compars aux humains ; par consquent les besoins enprotines pour soutenir cette croissance sont beaucoup plus levs.

    Le Dr William Rose dcouvre les besoins humains

    En 1942, le Dr William Rose dtourna son attention des rats vers les humains et commena tudier les besoins enacides amins des humains en utilisant pratiquement la mme mthodologie qu'il avait utilise pour les rats. Destudiants diplms, mles et sains, reconnaissants cette poque pour des repas gratuits, pour le dollar quotidien

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    qui leur tait donn et pour la perspective de voir leurs initiales mentionnes dans les publications largementdiffuses du Dr Rose, se sont proposs comme cobayes de laboratoire. On leur a donn un rgime consistant enamidon de mas, sucrose, beurre sans protine, huile de mas, sels inorganiques, vitamines connues, et des mlangeshautement purifis d'acides amins. Leur rgime comprenait aussi un gros bonbon brun sucr, qui contenait unextrait de foie concentr pour fournir les vitamines inconnues, du sucre et de l'huile de menthe pour apporter un"got--ne-pas-ngliger".

    L'tude a utilis une mesure chimique appele quilibre azotpour dterminer si les sujets recevaient suffisamment

    de protines assimilables partir des mlanges donns. A partir de ses exprimentations, le Dr Rose a dcouvert queseulement huit des dix acides amins essentiels pour les rats taient aussi essentiels pour les humains -nous nousrvlons plus habiles que les rats fabriquer deux de ces acides amins. Quand un acide amin tait donn enquantit insuffisante durant environ deux jours, tous les sujets se plaignaient fortement de symptmes similaires :une augmentation nette d'irritabilit nerveuse, de fatigue extrme et une profonde perte d'apptit. Les sujets taientincapables de poursuivre les rgimes dficients en acides amins pour plus de quelques jours.

    A travers ses tudes le Dr Rose a aussi dtermin le niveau minimum des prises pour chacun des huit acides aminsessentiels. Il a trouv de petites variations dans les besoins individuels de chacun des sujets. A cause de cesdiffrences inexpliques parmi les gens, il a inclut une large marge de scurit dans sa conclusion finale sur lesbesoins minimum en acides amins. Pour chaque acide amin, il a pris le niveau le plus lev enregistr commebesoin pour chaque sujet, et a ensuite doubl ce montant pour obtenir un "besoin recommand" -dcrit commequantit dfinitivement sre.

    Il est important de raliser que le besoin le plus lev qu'il mentionne est facilement obtenu avec un rgime centrautour de n'importe lequel des lgumes amidonns. Mme chez les enfants, aussi longtemps que les besoins ennergie sont satisfaits avec des amylacs, les besoins en protines sont automatiquement satisfaits dans presquetoutes les situations en raison de la composition basique et complte de l'aliment. Ces recherches ont t compltesau printemps de 1952, sur seize pages du Journal of Biological chemistryqui sont considres comme une

    contribution classique l'histoire de la nutrition pour le bnfice des tres humains.

    Les rsultats des tudes du Dr Rose confirment que les aliments vgtaux contiennent plus que ncessaire desacides amins essentiels pour les humains.

    Beaucoup d'investigateurs ont mesur la capacit des aliments vgtaux rpondre nos besoins en protines.Leurs dcouvertes montrent que les enfants et les adultes s'panouissent avec des rgimes bass sur un simpleamylac; et ils grandissent sains et forts. De plus, aucune amlioration n'est obtenue en mlangeant des alimentsvgtaux ou en supplmentant avec des mlanges d'acides amins pour rendre l'ensemble combin semblable,autant que possible, au schma de la viande, des produits laitiers ou des ufs.

    "Diet for a small planet" ("Sans viande et sans regrets"): Aides et dgts

    Un livre populaire parmi les vgtariens Diet for a Small Planet(en franais : Sans viande et sans regrets )

    par Frances Moore Lapp, publi en 1971 a commenc une rvolution qui a eu un impact positif durant les troisdernires dcades sur la vie de millions de gens. Malheureusement Mme Lapp n'a pas compris la littraturescientifique de base sur les besoins humains en protines et la suffisance des aliments vgtaux avant qu'ellen'crive son livre influent. Elle pensait que les plantes contenaient des "protines incompltes" avec des tauxinsuffisants de certains acides amins pour rpondre aux besoins des gens. Comme rsultat de cetteincomprhension elle mit un fort accent sur la combinaison des aliments vgtaux pour crer un schma d'acidesamins qui ressemblerait celui des produits animaux.

    Cette insistance est inutile et suggre qu'il est difficile d'obtenir des "protines compltes" partir des vgtaux sansconnaissance nutritionnelle dtaille. A cause de ses ides compliques et incorrectes les gens sont effrays par lesrgimes bass sur les vgtaux.

    L'impact de ses enseignements incorrects de plus de 40 annes continue encore aujourd'hui affecter la politiquenutritionnelle.

    En 2001 le Nutrition Committee of the American Heart Association(Comit Nutrition de l'association amricaine du

    coeur) publiait un long rapport avertissant les gens des dangers des rgimes hautement protins, telles que ATKINS,ZONE, Sugar Busters.

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    Malheureusement, ce rapport par ailleurs trs valable est scientifiquement incorrect : "Bien que les protinesvgtales forment une large part de l'alimentation humaine, la plupart sont dficientes en un ou plusieurs acidesamins essentiels et sont par consquent considres comme des protines incompltes." Et, comme rfrence cette assertion le Comitcite le livre de Frances Moore Lapp de 1971, Diet for a small planet...!

    Vous pouvez penser qu'il s'agit l d'un sujet trivial ; cependant des informations incorrectes sur nos besoins enprotines peuvent avoir des consquences sur votre sant et celle de votre famille. Avec l'information donne parl'Association amricaine du coeurselon laquelle les plantes ne peuvent pas fournir des protines compltes vous

    tes presque certain de recevoir un avis mdical incorrect et potentiellement nfaste.

    Par exemple, supposons que vous alliez voir votre mdecin aprs une attaque cardiaque et lui annonciez que vousallez dsormais devenir un pur vgtarien afin d'viter un prochain accident. Votre mdecin pourrait vous rpondre"Vous ne pouvez pas faire cela, vous allez tre dficient en protines avec un rgime exclusivement vgtal - c'est ceque dit l'Association du coeur". Ou votre enfant est malade avec un asthme rcurrent et des otites et vous souhaitezun traitement par le rgime alimentaire -vous pourriez tre dtourn d'un traitement hautement efficace parce que desmembres du Comit Nutrition de l'association amricaine du coeuront chou comprendre les recherchesscientifiques lmentaires sur les besoins humains en protines et sur les aliments vgtaux. Ce n'est pas un sujetfutile.

    J'ai interpell l'Association du coeursur la diffusion d'informations erronnes qui peuvent aboutir des souffrancesaussi srieuses que la mort par maladie cardiaque - pour autant ils n'ont manifest aucun intrt faire lescorrections ncessaires leurs enseignements incorrects.

    J'ai partag mon conflit avec l'Association du coeur, avec une autorit mondiale majeure dans le domaine des

    besoins humains en protines, le Dr D. Joe Millwarddu Centre pour la Nutrition et la scurit alimentaire(Ecoledes sciences biologiques l'Universit du Surrey - GB).

    Sa rponse du 10 juillet 2003 fut "Contrairement l'opinion gnrale, la distinction entre les sources de protines, entermes de supriorit nutritionnelle des sources animales sur les sources vgtales est beaucoup plus difficile dmontrer et moins pertinente dans la nutrition humaine. Ceci diffre de l'opinion de l'Association amricaine ducoeurqui, mon avis, a tort."

    Alors comment connaitre la vrit sur vos besoins en protines ?

    Lisez la littrature scientifique (www.nlm.nih.gov) et regardez le monde**. Notez que 60 pour cent de la populationvivant aujourd'hui et la plupart des gens qui ont vcu dans le pass ont trouv leurs protines partir des vgtaux.Ils ont bien vcu ; en vitant les maladies courantes dans nos socits. Mme aujourd'hui les sources vgtalesfournissent 65% de l'apport en protines que nous consommons.

    **en observant, entre autres, les rsultats obtenus dans les nombreux Centres de Sant (malheureusement pour nous franais, ils sontpresque tous aux USA...) qui pratiquent et enseignent depuis des dcades un mode de vie vgtal.

    Qu'en est-il des enfants affams d'Afrique ?

    L'image qu'on voit souvent d'enfants "dficients en protines" dans les rgions de famines en Asie ou en Afrique esten fait l'image de la faim qui serait plus justement dcrite comme "dficience en calories". Quand ces enfants sontcontrls mdicalement, ils sont nourris pour retrouver la sant avec du mas, du bl, du riz et/ou des haricots. Lesenfants gurissant de la faim grandissent 18 fois plus vite que la normale et ont besoin de plus de protines pourrattraper leur dveloppement -et les vgtaux fournissent aisment ce surplus de protines. Mme les rcoltes deracines amidonnes trs basses protines telles que le manioc (aussi dnomm cassavaou yucca) sontsuffisamment riches en nutriments, y compris en protines, pour maintenir les gens en bonne sant.

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    Racine de manioc

    L'Organisation Mondiale de la Santconnait la vrit. Depuis 1974 elle a recommand que les adultes consommentune alimentation avec 5% des calories provenant des protines -ce qui signifie 38 grammes de protines pour un

    homme brlant 3000 calories par jour et 29 grammes pou une femme utilisant 2300 calories par jour. Cesrecommandations minimum fournissent une large marge de scurit pour les gens qui en thorie pourraient avoir deplus grands besoins en protines -tels que les victimes d'accidents ou les gens souffrant d'infections. Cette quantit

    de protines est quasi impossible viter si assez de vgtaux complets sont consomms quotidiennement poursatisfaire les besoins caloriques. Par exemple, le riz tout seul fournirait 71 grammes de protines hautementassimilables et les pommes de terre fourniraient 64 grammes de protines pour un travailleur. Pour une femmeenceinte l'OMS recommande que 6% des calories viennent des protines - nouveau une quantit de protinesfacilement obtenue avec un rgime bas sur les amylacs, les vgtaux et les fruits.

    Lait maternel humain - Votre assurance finale

    Votre plus grand besoin en protines correspond au moment o vous grandissez le plus. La priode la plusimportante de la croissance dans la vie d'un humain est celle de l'enfance. Nous doublons en taille durant les sixpremiers mois. La nourriture idale pour un bb est le lait maternel. Par consquent, le lait maternel est la "norme

    d'or" pour la nutrition -durant la priode de votre plus grand besoin pour tous les nutriments, y compris les protines.Cinq 6,3 pour cent des calories dans le lait maternel viennent des protines. C'est la concentration maximum dontnous aurons jamais besoin pour nos besoins nutritionnels. Connaitre cette valeur nous informe qu' aucun autre

    moment de notre vie nous n'aurons besoin de plus de protines. Considrez le contenu en protines des alimentsque nous consommons aprs le sevrage -ceux-ci sont mme plus levs en protines - Le riz a 9%, les pommes deterre 8%, le mas 11% et l'avoine 15%.

    Une pense fausse ruine la sant

    Alors mme que tout le savoir scientifique accumul au fil des 100 dernires annes dmontre clairement que noscorps sont construits pour mieux vivre avec un rgime plus basses protines que ce que dicte la croyancepopulaire, nous continuons sur le mme dsastreux chemin dittique.

    Comme Russell Henry Chittenden l'a expliqu 100 plus tt "L'homme pauvre stimule son riche voisin pourautant que les circonstances le lui pemettent, et des ressources qui pourraient tre avantageusement utilises pour lebien de la famille et de la maison sont pratiquement gaspilles -pour ne rien dire des dommages possibles sur la

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    sant- sous l'ide fausse que cette faon gnreuse de vivre (rgime riche en protines, riche en viande) est le cheminle plus sr pour la sant et la force."

    Le Dr Chittenden croyait aussi que la connaissance et la vrit prvaudraient. Il crivit "L'habitude et le sentimentjouent une telle part dans nos vies qu'il est exagr d'attendre un changement soudain dans les coutumes. Par uneducation correcte commence tt dans la vie il peut, cependant, tre possible d'tablir de nouveaux standards qui,avec le temps, pourraient prvaloir et ventuellement conduire des modes de vies plus clairs..." Le sicle pass de

    dclin de la sant pour les gens vivant dans les pays dvelopps ont pourtant prouv que Chittendenavait tort.Cependant, avec la communication tendue par Internet, ses prdictions pourraient se vrifier.

    Le Dr John A. McDougall, docteur en mdecine, est un expert en nutrition qui enseigne une meilleure sant travers lacuisine vgtarienne. Il a tudi, crit et "communiqu" au sujet des effets de la nutrition sur la maladie durant 34 ans.Il est l'auteur de plusieurs bestsellers nationaux. Son dernier livre succs est The McDougall Program for a HealthyHeart. En savoir plus DrMcDougall.com

    NOTE: Sur ce sujet brlant des protines, vous pouvez aussi lire les uns ou les autres de ces articles.

    D'autre part il semblerait qu'un excs de protines perturberait la fixation du calcium... ce qui pourrait expliquer cette pandmied'ostoporose dans nos pays occidentaux, gavs de protines animales et de produits laitiers, ces derniers tant supposs

    (selon des autorits mdicales considres "comptentes") rgler les problmes de calcium. C'est tout de mme un curieuxparadoxe !

    Colette

    Rdig le 28 janvier 2014 10:46 dans NUTRITION - Suggestions, informations |Lien permanent