UN SOMBRE COUP D’ETAT (GENESE 3)...UN SOMBRE COUP D’ETAT (GENESE 3) L'homme, me semble-t-il, est...

Horizon Dieu : Séance 2 : Un sombre coup d’état, Genèse 3, © Dominic Steele 2003-2009 (adapté par Trevor Harris)

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UN SOMBRE COUP D’ETAT (GENESE 3)

L'homme, me semble-t-il, est rarement satisfait de la vie telle qu'elle est. Qui d'entre nous oserait dire que tout va bien dans le meilleur des mondes ? Et on pourrait même dire que tous les systèmes politiques ou religieux sont de manière ultime une façon de traiter ou de répondre à ce problème de ce qui ne va pas dans le monde. Le militantisme, par exemple, vient du fait qu'on aimerait que les choses soient d'une certaine façon, alors qu'elles ne le sont pas. Si tout correspond à nos espérances, en effet, on ne voit plus trop le besoin de militer ! Même les idéologies plus « conservatrices » défendent une certaine vision de la société qu'elles estiment menacée ou à laquelle elles souhaitent revenir. Dans nos vies personnelles, qui d'entre nous est parfaitement satisfait de ce qu'il vit, de ce qu'il fait, de ses expériences et de ses actes ? En fait, que les gens soient croyants ou non, militants ou non, je pense que chacun constate une différence constante entre la réalité des choses – au moins dans sa vie personnelle, mais aussi dans la société et le monde – et les choses telles que nous aimerions qu'elles soient. Même les gens qui ont un point de vue plutôt nihiliste ou cynique font le constat, je pense, que le monde devrait être autrement. C'est justement pour ça qu'ils sont cyniques, pessimistes, nihilistes. Mais comment s'y retrouver entre les multiples réponses que l'homme a proposées à cette question ? Nous allons nous intéresser ce soir à ce que la Bible dit à propos de cet écart entre le monde tel qu'il devrait être et le monde tel qu'il est effectivement. Non seulement cet écart est pris en compte par la Bible, il est même au centre de la vision biblique de l'homme ; de le compréhension biblique de la vie. Je vous invite donc à ce soir à continuer notre exploration de la pensée biblique. Le thème de ce soir est basé sur le chapitre 3 de la Genèse et s'intitule « un sombre coup d’état »


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Nous avons tous entendu parler de la déclaration d’indépendance des Etats-Unis mais… Je vais vous parler d’un pays européen qui existe depuis 1967 et qui n’a toujours pas été reconnu par la France. Il s’agit d’un petit pays qui s’appelle Sealand : « le pays de la mer ».

Sealand est en fait une plateforme militaire située à quelques brasses des côtes anglaises.

Cette "île métallique" a été construite durant la seconde guerre mondiale, afin de défendre le Royaume Uni contre les attaques aériennes. Mais après la guerre elle était abandonnée à la mer. A l’origine de cet « Etat », il y a deux initiateurs, le Prince Roy la Princesse Jeanne âgés aujourd’hui de 80 et 72 ans.

Le 2 septembre 1967, la principauté de Sealand a proclamé son indépendance. Dès lors, la principauté s'est dotée de tous les attributs d’une nation souveraine : un drapeau, une devise, une monnaie, le dollar sealandais, des passeports et une constitution.

(PAUSE) Impressionnant, n’est-ce pas ?


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Mais il ne faut pas perdre de vue la réalité ! La principauté de Sealand n’est en réalité qu’une masse de métal et de béton. La raison de son existence était d’échapper au contrôle du gouvernement britannique pour fonder une station radio privée en défiant le monopole d'alors de la BBC. Et aujourd’hui Sealand est un paradis fiscal. La motivation des fondateurs de Sealand était donc d’échapper à l’autorité de leur pays, et de devenir leurs propres souverains. De faire leur propre loi.

D’une certaine façon, cette déclaration d’indépendance, où les fondateurs de Sealand ont défié l’Angleterre, ressemble un peu à ce que l’humanité a dit à son créateur. Nous lui avons demandé d’aller voir ailleurs, de nous laisser tranquille. (PAUSE) Nous avons vu la semaine dernière comment les ch 1 et 2 de la Genèse nous présentent le Dieu Créateur, sa création était bonne, il avait tout créé de manière ordonnée. Et il avait créé l’homme à son image. Et il lui a donné le privilège extraordinaire et la lourde responsabilité … … de remplir et de gouverner cette planète bleue pour lui, comme ses représentants. L’homme avait été créé pour vivre dans une relation d’amour … et de confiance auprès de son créateur. Mais on va voir ce soir que les choses se gâtent. Nous voici au chapitre 3 du livre de la Genèse. Le texte de ce soir nous renvoie à une tragédie qui a marqué le début de l’histoire de la race humaine et dans laquelle ont été impliqués nos premiers parents, Adam et Ève. La Bible rapporte le récit d’une révolte ou d’un coup d’état historique.


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Lisons le texte ensemble. Nous sommes au premier verset de Genèse chapitre 3 : 3:1 Le serpent était le plus tortueux de tous les animaux des champs que l’Eternel Dieu avait faits. Il demanda à la femme : « vraiment, Dieu vous a dit : ‘ne mangez du fruit d’aucun des arbres du jardin !’ ? » En fait, on a vu la semaine dernière que ce n’est pas du tout ce que Dieu a dit. Il a dit exactement le contraire. Mais le serpent est en train de tenter la femme pour qu’elle remette en question l’ordonnance que Dieu leur avait donnée. Et on note qu’il tente de lui faire douter de la parole de Dieu. 2 La femme répondit au Serpent : « nous mangeons des fruits des arbres du jardin, 3 excepté du fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin. Dieu a dit de ne pas en manger et de ne pas y toucher sinon nous mourrons. » 4 Alors le Serpent dit à la femme : « Mais pas du tout ! Vous ne mourrez pas ! 5 Seulement Dieu sait bien que le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront et vous serez comme Dieu, choisissant vous-mêmes entre le bien et le mal. » Le Serpent affirme donc que l’homme peut, s’il le veut, devenir lui-même dieu et définir ce qui est bien et ce qui est mal. Et au verset 6, on voit la réaction de la femme: 6 Alors la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, agréable aux yeux, et qu’il était précieux pour ouvrir l’intelligence. Elle prit donc de son fruit et en mangea. Elle en donna aussi à son mari qui était avec elle, et il en mangea.

La femme se laisse tromper, … tandis que l’homme, qui est à côté d’elle, fait preuve de lâcheté. Mais qu’est-ce que ça veut dire de manger du fruit de l’arbre du choix entre le bien et le mal ? a Premièrement, ce n’était pas une pomme.


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La plupart des gens pensent à une pomme lorsqu’ils se représentent le fruit interdit de la Genèse. Mais le texte ne dit absolument rien à propos d’une pomme.

b Ce n’est pas l’acte sexuel non plus

Il n’agit pas non plus d’un code secret ou puritain pour l’amour physique. Ca ne cadre pas du tout avec le contexte. c Un sombre coup d’état !

De quoi s’agit-il alors ? Il s’agit d’une révolte … … ou d'un sombre coup d’état. Le fait de manger du choix entre le bien et le mal équivaut à une déclaration de l’homme affirmant son autonomie vis-à-vis de Dieu. La définition du bien et du mal était quelque chose qui appartenait à Dieu et à Dieu seul ; l’homme avait le droit de tout faire SAUF de s’arroger ce droit d’évaluer le bien et le mal. Jusque là, l’homme et la femme avaient fait confiance à Dieu Mais là devant le serpent, le tentateur, ils décident qu’ils savent mieux que Dieu. Ils ne veulent plus être soumis à Dieu. Ils veulent faire leur propre loi ! La clé pour comprendre ce passage est de bien saisir qu’il ne s’agit pas ici d’une simple infraction d’une loi, mais plus encore du désir de faire sa propre loi.


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Au lieu de s’en remettre au jugement de Dieu, qui définit lui seul le bien et le mal, l’homme se déclare lui-même juge de ce qui est bon et de ce qui n’est pas bon. L’homme et la femme veulent être des petits dieux autonomes. Ils veulent vivre à leur manière sans l’ingérence de Dieu. Ils veulent décider eux-mêmes ce qui est bien et ce qui est mal.

Le bien et le mal... Dans notre société occidentale et moderne, nous n'aimons pas trop parler de bien et de mal. On considère souvent que ces notions sont relatives, qu'elles dépendent de l'arrière-plan et des expériences de chacun. Souvent, d’ailleurs, c’est simplement l’avis de la majorité qui l’emporte. Mais l’avis de la majorité, c’est quelque chose qui évolue ! Que dirions-nous si la société tolérait un jour la pédophilie, … comme c’était le cas dans la Grèce antique avec ses relations pédérastes ? Faudrait-il accepter cela comme une simple évolution des mœurs ? C'est vrai qu'un même acte peut être considéré bon par une certaine culture et mauvais par une autre. C'est vrai que l'histoire évolue, et que certaines choses qui paraissaient normales il y a un siècle sont considérées comme mauvaises aujourd'hui, et vice-versa. Mais est-ce que ça suffit, de dire cela ? Est-ce qu'on peut vraiment réduire le bien et le mal à la culture ? Je crois qu'en fait, tout le monde ou presque reconnaît qu’il y a des actes qui sont absolument mauvais, quelles que soient les circonstances. Le viol, par exemple, n’est jamais justifiable, quelles que soient les circonstances. La pédophilie n’est pas une question de goût, de préférence légitime, c’est toujours un acte terrible d’utiliser des enfants pour sa satisfaction sexuelle! (PAUSE) Un autre exemple qui nous paraît évident, du moins j'espère : Le fait d’éliminer les personnes qui ont une autre origine ethnique, culturelle ou raciale est toujours mauvais, quelles que soient les


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circonstances.

Pourtant, ce qui est intéressant quand on examine un peu la propagande des nazis, c'est qu'ils affirmaient servir le bien de l’humanité en éliminant les êtres humains qu’ils considéraient comme inférieurs. C’est bien au nom d’une « morale », la leur, qu’ils agissaient. Nous sommes révoltés par de telles atrocités, mais si vraiment tout dépend des préférences, de la liberté de choix, de l’opinion de la majorité, sur quelle base pouvons-nous nous opposer à leur idée de la morale par une autre idée de la morale ?

Selon la Bible, de telles horreurs existent parce que l’homme a choisi de se déclarer lui-même juge du bien et du mal. Il n’est pas nécessaire de chercher des exemples aussi graves. Tous, nous avons tendance à vivre selon nos propres lois, pour servir notre propre intérêt. Il n’y a peut-être pas de violeurs ou de meurtriers parmi nous, mais nous ne pouvons pas prétendre que nous ne sommes pas concernés par le problème du mal. Qui parmi nous n’a jamais dit du mal de quelqu’un pour se faire bien voir ? Qui n’a jamais fait preuve de mépris, d’hypocrisie, de violence psychologique ou physique, de manipulation ? Or ce sont ces choses qui font que notre monde va mal. Si le monde va aussi mal, c’est bien parce qu’il est composé d’hommes et de femmes qui se font du mal les uns aux autres. Pourtant, nous avions été créés pour vivre en harmonie et en confiance les uns avec les autres et avec Dieu!


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Mais la Bible n’hésite pas à affirmer que nous avons tous suivi Adam dans sa rébellion

Le nom « Adam » signifie « homme », et c’est bien toute l’humanité qu’Adam a représenté lorsqu’il a déclaré son autonomie vis-à-vis de Dieu, lorsqu’il a déclenché ce sombre coup d’état. C’est peut-être un peu difficile à comprendre, mais je vous propose une illustration qui peut nous aider à saisir cette idée.

Lorsque De Gaulle était à la tête de la France combattante, …

… il savait qu’il devait incarner la France, … … qu’il devait représenter tous les Français.

Il n’avait pas de mandat démocratique pour le faire, …

… mais la force de sa personnalité et son courage lui conféraient cette légitimité.

De Gaulle savait qu’il devait lutter pour la place de la France dans le monde de l’après-guerre …

… et que s’il ne luttait pas, personne d’autre ne le ferait. Que les Français l’aient voulu ou non, …

… De Gaulle était leur représentant, …. et lorsqu’il négociait avec Churchill et Roosevelt, …

… c’était tous les Français qui négociaient avec Churchill et Roosevelt.


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Lorsque Adam s’est déclaré autonome par rapport à Dieu, il l’a fait en tant que chef de la race humaine. Si vous me permettez cette illustration un peu osée, tout comme De Gaulle incarnait la nation française pendant la guerre, …

… Adam nous incarnait, … … nous représentait dans le jardin d’Eden.

C’est vrai, je n’étais pas là, ni vous non plus, pour me rebeller directement contre Dieu. Mais par la force des choses, je suis associé à la faute d’Adam. Et le fait est que j’ai moi-même une tendance naturelle à être mon propre dieu, à vivre en fonction de mes propres lois, au mépris des autres et de Dieu. Quotidiennement je suis Adam dans ce choix qu’il a fait. (PAUSE) Les conséquences de notre coup d’état

Il y a des conséquences majeures qui découlent de notre coup d’état. Ces conséquences concernent nos relations humaines, et nos relations avec Dieu. a/ Conséquences du coup d’état sur nos relations les uns avec les autres (Genèse 3.7)

D’abord, en ce qui concerne nos relations les uns avec les autres, les hommes ne sont plus en paix les uns avec les autres, mais plutôt en concurrence. Au chapitre 2 de la Genèse, la semaine dernière, nous avons vu une image très positive des relations humaines! Le verset 25 du ch. 2, qui ne figure pas dans vos cahiers, décrit la situation suivante, avant le choix fatidique de la rébellion : 2:25 L’homme et sa femme étaient tous deux nus sans en éprouver aucune honte. C’est une belle image.


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L’homme et la femme sont parfaitement ouverts l’un avec l’autre, sans avoir à dissimuler quoi que ce soit Il n’y a pas d’exploitation, de cupidité, de jalousie, de concurrence. L’humanité vivait en harmonie avec Dieu, et dans le respect de son autorité. (PAUSE) Mais ce n’est plus comme ça aujourd’hui n’est ce pas ? Les hommes sont autonomes ; ils font tous leurs propres règles.

Pourquoi est-ce qu’il y a des clefs et des verrous ? Pourquoi ne pas laisser sa porte ouverte ?

Pourquoi y a-t-il des procès, des juges, une police, une armée… Pourquoi est-ce qu’il y a des contrats signés ? Pourquoi est-ce qu’on ne peut pas simplement se promettre des choses et tenir nos promesses ? Toute notre civilisation est en fait bâtie autour du problème du péché, le mot biblique pour ce coup d’état.

Regardons les résultats immédiats d’avoir mangé du fruit de l’arbre de la connaissance de ce qui est bon et mauvais, dans le récit biblique. Chapitre 3.7:


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3.7 Aussitôt, les yeux de tous deux s’ouvrirent et ils se rendirent compte qu'ils étaient nus. Alors ils se firent des pagnes en cousant ensemble des feuilles de figuier. Leur innocence est perdue et ils ont honte de leur nudité. L’image est très révélatrice : l’homme et la femme doivent se couvrir, parce qu’ils ne peuvent plus vivre dans la transparence et l’ouverture l’un avec l’autre ; c’est le début de la honte, du secret, de la dissimulation. Il y a une rupture dans leur relation qui n’existait pas auparavant. b Conséquences du coup d’état pour notre relation avec Dieu.

La deuxième conséquence de notre rébellion, c’est que notre relation avec Dieu a été brisée elle aussi.

Regardons le verset 8: 3:8 Au moment de la brise du soir, ils entendirent l’Eternel Dieu parcourant le jardin. Alors l’homme et la femme se cachèrent de l’Eternel Dieu parmi les arbres du jardin. L’homme qui vivait auparavant dans une relation de confiance avec Dieu est réduit à se cacher derrière un arbre. Comment est-ce que Dieu va réagir? Verset 9: 3:9 Mais l’Eternel Dieu appela l’homme et lui demanda : où es-tu ? 10 Celui-ci répondit « je t’ai entendu dans le jardin et j’ai eu peur, car je suis nu ; alors je me suis caché. » 11 Dieu dit : « qui t’as appris que tu es nu ? Aurais-tu mangé du fruit de l’arbre dont je t’avais défendu de manger ? » On voit ensuite que l’homme et la femme se défilent tous deux en disant « c’est pas moi, c’est elle », ou « c’est pas moi, c’est le serpent. » Aux versets 14 à 19, nous voyons la réaction de Dieu à la désobéissance de l’homme.


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La réaction de Dieu montre sa colère. Bcp de gens pensent que si Dieu est un Dieu d’amour, il ne peut pas se mettre en colère. Certes il ne s’emporte pas de manière irrationnelle, il n’est pas prisonnier de sentiments incontrôlés, mais notre désobéissance rencontre sa colère. Et de toute façon depuis quand est-ce que la colère et l’amour sont contradictoires ? C’est justement parce que Dieu aime l’homme que sa trahison lui fait mal, le met en colère ! Il y a une triple punition :

Dieu punit le diable, représenté ici par le serpent, en annonçant qu’il serait vaincu un jour par la descendance. C’est un verset important, qui annonce déjà la solution que Dieu va pourvoir au problème du mal.

Puis Dieu punit la femme, en lui annonçant qu’elle devra subir la domination de l’homme. Au lieu de la relation harmonieuse qui existait jusque-là entre les deux sexes, il y aura rivalité, tension, crainte, domination et manipulation. L’homme et la femme perdent, dans une certaine mesure, la protection de Dieu sur leur couple.

Puis Dieu punit l’homme, en lui annonçant qu’il devra travailler dans la douleur pour survivre, puisqu’il ne pourra plus bénéficier de la même manière de la générosité de Dieu en sa faveur.


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Mais la punition la plus grave est prononcée au verset 22: 3.22 Puis (Dieu) dit : « Voici que l’homme est devenu comme l’un de nous pour le choix entre le bien et le mal. Maintenant il ne faut pas qu’il tende la main pour cueillir aussi du fruit de l’arbre de la vie, qu’il en mange et qu’il vive éternellement. » C’est un verset encore une fois très important. A quoi renvoie cet « arbre de vie » ? Si nous n’avions pas déclaré notre autonomie, nous aurions pu vivre heureux, dans une relation parfaite avec Dieu et sa création. Dieu aurait constamment renouvelé notre vie. Mais puisque nous nous sommes rebellés contre le Dieu qui renouvelle la vie, … nous devons faire face à la mort. Le lien vital qui existait entre Dieu et nous est brisé. Nous sommes livrés à nos propres forces, qui finissent par s’épuiser un jour. D’où le verset 23: « Alors l’Eternel Dieu le chassa du jardin d’Eden … pour qu’il travaille le sol d’où il avait été tiré. » Dieu nous prive de l’arbre de la vie, Dieu nous renvoie du jardin, bannis, exclus de notre relation avec Dieu. *Nous vivons désormais dans un monde déréglé, tragique, révolté et divorcé de son Créateur. *Est-ce que vous ne pensez pas que ce verdict biblique correspond de manière frappante à notre monde tel qu’il est ? (PAUSE) Comment Dieu va-t-il résoudre le problème ?


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Nous avons parlé de choses assez dures ce soir. Vous avez peut-être l’impression qu’on ne fait que parler de choses tristes et noires. Pourtant, la foi chrétienne est profondément optimiste. Pour comprendre pourquoi, il faudra continuer à venir parce que la question que nous allons commencer à nous poser à partir de la semaine prochaine, c’est « comment Dieu va-t-il résoudre le problème ? » Quelle est la suite de l’histoire ? Nous allons dès la semaine prochaine commencer à parler d’une Personne qui joue un rôle central dans cette question : Jésus-Christ.

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