Un musée d’avant-garde - Clio

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Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et Inauguré en 1929, le Museum of Modern Art (MoMA) offre aujourd’hui à voir l’une des plus fascinantes collections d’art moderne et contemporain au monde, rivalisant avec celles de la Tate Modern de Londres et du Centre Pompidou de Paris. Situé en plein cœur de l’île de Manhattan, au sud de Central Park, le MoMA jouit d’une situation privilégiée, à deux pas de la 5 e Avenue et non loin du célèbre Times Square. Sur les 150 000 peintures, sculptures et photographies que comptent ses collec- tions, toutes ou presque apparaissent aujourd’hui à nos yeux comme des merveilles de l’art occidental contemporain. Lors de sa fondation, pourtant, le MoMA était loin de faire l’unanimité. LA RECONNAISSANCE DE LART MODERNE En cette première moitié du XX e siècle, trois amies new-yorkaises fortunées, Lillie Bliss, Mary Quinn Sullivan et Abby Aldrich Roc- kefeller, l’épouse du célèbre homme d’affaires, décident d’offrir à leur ville une institution consacrée entièrement à l’art moderne qu’elles affectionnent particulièrement et dont elles collectionnent avec beaucoup d’à-propos les œuvres les plus marquantes. C’est presque un défi lancé au goût établi des musées traditionnels de beaux-arts américains, qui acceptent difficilement de mêler ces toiles et sculptures d’un genre nouveau aux témoignages de la beauté classique conservés dans leurs salles. Le noyau des collections du MoMA provient d’un don de plus de 200 œuvres ayant appartenu à Lillie Bliss (1930), qui offre ainsi d’emblée au musée naissant un fonds important. Le premier directeur du musée, Alfred Barr, contribuera au même titre que ses fonda- trices à la reconnaissance de l’art moderne, qui, en ces temps de crise économique et financière et à la veille de la seconde guerre mondiale, fait l’objet de nombreuses attaques de la part des conservateurs. Grâce à sa détermination, son œil avisé et ses relations étroites avec les galeristes américains et européens, Alfred Barr parviendra en quelques années à rassembler une splendide collection. DE MUNICH À NEW Y ORK Le contexte historique de la seconde guerre mondiale, aussi sombre fût-il, s’est révélé propice à l’acquisition d’œuvres d’art moderne par les musées et collectionneurs américains. Dans sa folie, l’épuration nazie n’épargna pas même le domaine des arts, comme l’illustre la célèbre vente aux enchères de juin 1939 qui eut lieu à Lucerne, en Suisse. Elle fut organisée par Goebbels pour se débarrasser de ce qui était alors considéré comme l’”art dégénéré”, qui avait été confisqué aussi bien aux musées alle- mands qu’aux propriétaires juifs et avait heureusement échappé aux autodafés. Cette vente faisait suite à l’exposition de Munich de 1937 destinée à édifier le public allemand, en stigmatisant les toiles de Picasso, Kirchner, Chagall et de nombre d’artistes d’avant-garde qui ne correspondaient pas à l’“art héroïque” mis en avant par le régime. 125 toiles, dont de grands chefs-d’œuvre, furent heureusement acquises par des marchands étrangers et ainsi préservées. Elles profitèrent en particulier aux collections américaines, dont celle du MoMA, qui devint la vitrine de l’art moderne en plein cœur de New York. Au lendemain de cette vente, de nombreux artistes, comme Max Beckmann, trouvèrent également refuge aux Etats-Unis, ce qui eut pour effet d’amplifier la diffusion de cet art d’avant-garde. LE MOMA Un musée d’avant-garde 2 UNE COLLECTION DE CHEFS-DŒUVRE DU XX E SIÈCLE Les collections du MoMA débutent avec l’avant-garde euro- péenne de la décennie 1880. On croise dans les salles dédiées à cette période des toiles des postimpressionnistes, représentés par Cézanne, Van Gogh, Seurat ou Signac. Les Fauves, avec leurs toiles aux couleurs vives, sont également bien représentés. Des tableaux de Derain, de Gauguin et de Matisse, avec sa célèbre Danse, forment comme une frise chronologique de cette peinture novatrice du tout début du XX e siècle. Les premières na- tures mortes de Picasso côtoient ensuite les portraits de Matisse et illustrent sa recherche d’une nouvelle manière de représenter les objets dans l’espace, tout comme la fascination qu’exerçaient sur lui Cézanne et ses formes géométriques. Un œil avisé permet de lire dans ses compositions à la perspective dite “tordue” les prémices d’un mouvement pictural nouveau. Chef-d’œuvre parmi les chefs-d’œuvre, le MoMA a la chance de présenter dans ses salles Les Demoiselles d’Avignon, véritable symbole de la révolution picturale initiée par Picasso en 1907 et que la critique baptisera par la suite “cubisme”, en référence aux formes géomé- triques données aux modèles et à leurs décors. Les grands noms de l’abstraction, que l’on peut considérer comme la plus grande révolution artistique du XX e siècle, sont également présents dans les salles du MoMA : Mondrian et ses célèbres toiles blanches aux lignes noires, dessinant une multitude de carrés bleus, jaunes et rouges ; Kasimir Malevitch avec le célèbre Carré blanc sur fond blanc, symbole absolu du suprématisme ; Vassily Kandinsky, enfin, avec sa symphonie de couleurs semblant flotter dans un espace indéterminé. La peinture américaine occupe également une place de choix dans les collections du MoMA. L’expression- nisme abstrait y est représenté par les toiles monumentales de Jackson Pollock, ou encore la peinture plus contemplative de Mark Rothko. La visite s’achève enfin sur quelques-uns des joyaux du Pop Art, mouvement né en Grande-Bretagne qui s’est ensuite épanoui aux Etats-Unis avec Roy Liechtenstein et Andy Warhol. On y croise les célèbres Campbell Soup, ou encore les portraits sérigraphiés rendant hommage à la beauté d’Elizabeth Taylor. Le MoMA est, aujourd’hui encore, un musée extrêmement vivant, à l’image de la frénésie qui caractérise New York. S’il on se presse surtout dans ses salles pour contempler son incroyable collection d’art moderne, on y vient également pour découvrir l’œuvre des artistes les plus contemporains. Le MoMA, en per- pétuel renouveau, a engagé d’importants travaux de rénovation entre 2001 et 2004 afin de se doter d’espaces d’exposition toujours plus vastes. En 2002, une antenne du musée a même été ouverte dans le Queens. L’occasion de découvrir un autre visage du musée, la visite d’une “institution” incontournable à l’occasion d’un séjour dans la “Big Apple”. New York US 100 - 6 jours • à partir de 2 895 € Du 6 au 11 avril, avec Frédérique Barbier Avec L’Elixir d’Amour au Métropolitan Opera Du 2 au 7 mai, avec Frédérique Barbier Avec L’Enlèvement au Sérail au Metropolitan Opera • Du 5 au 10 octobre, avec Frédérique Barbier NEW YORK LES POINTS FORTS Les incontournables de l’architecture de Big Apple La Frick collection Les collections du MoMa et du Metropolitan Museum Un opéra au Metropolitan Opera Une soirée jazz au Birdland Le Chronoguide Etats-Unis © Courtesy of The Metropolitan Museum of Art avec Frédérique Barbier Spécialiste des Etats-Unis Diplômée du Conservatoire de Stuttgart

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Page 1: Un musée d’avant-garde - Clio

Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et des formalités de ces voyages sur www.clio.fr ou demandez une fi che détaillée au 01 53 68 82 82

Inauguré en 1929, le Museum of Modern Art (MoMA) offre aujourd’hui à voir l’une des plus fascinantes collections d’art moderne et contemporain au monde, rivalisant avec celles de la Tate Modern de Londres et du Centre Pompidou de Paris. Situé en plein cœur de l’île de Manhattan, au sud de Central Park, le MoMA jouit d’une situation privilégiée, à deux pas de la 5e Avenue et non loin du célèbre Times Square. Sur les 150 000 peintures, sculptures et photographies que comptent ses collec-tions, toutes ou presque apparaissent aujourd’hui à nos yeux comme des merveilles de l’art occidental contemporain. Lors de sa fondation, pourtant, le MoMA était loin de faire l’unanimité.

LA RECONNAISSANCE DE L’ART MODERNEEn cette première moitié du XXe siècle, trois amies new-yorkaises fortunées, Lillie Bliss, Mary Quinn Sullivan et Abby Aldrich Roc-kefeller, l’épouse du célèbre homme d’affaires, décident d’offrir à leur ville une institution consacrée entièrement à l’art moderne qu’elles affectionnent particulièrement et dont elles collectionnent avec beaucoup d’à-propos les œuvres les plus marquantes. C’est presque un défi lancé au goût établi des musées traditionnels de beaux-arts américains, qui acceptent diffi cilement de mêler ces toiles et sculptures d’un genre nouveau aux témoignages de la beauté classique conservés dans leurs salles. Le noyau des collections du MoMA provient d’un don de plus de 200 œuvres ayant appartenu à Lillie Bliss (1930), qui offre ainsi d’emblée au musée naissant un fonds important. Le premier directeur du musée, Alfred Barr, contribuera au même titre que ses fonda-trices à la reconnaissance de l’art moderne, qui, en ces temps de crise économique et fi nancière et à la veille de la seconde guerre mondiale, fait l’objet de nombreuses attaques de la part des conservateurs. Grâce à sa détermination, son œil avisé et ses relations étroites avec les galeristes américains et européens, Alfred Barr parviendra en quelques années à rassembler une splendide collection.

DE MUNICH À NEW YORKLe contexte historique de la seconde guerre mondiale, aussi sombre fût-il, s’est révélé propice à l’acquisition d’œuvres d’art moderne par les musées et collectionneurs américains. Dans sa folie, l’épuration nazie n’épargna pas même le domaine des arts, comme l’illustre la célèbre vente aux enchères de juin 1939 qui eut lieu à Lucerne, en Suisse. Elle fut organisée par Goebbels pour se débarrasser de ce qui était alors considéré comme l’”art dégénéré”, qui avait été confi squé aussi bien aux musées alle-mands qu’aux propriétaires juifs et avait heureusement échappé aux autodafés. Cette vente faisait suite à l’exposition de Munich de 1937 destinée à édifi er le public allemand, en stigmatisant les toiles de Picasso, Kirchner, Chagall et de nombre d’artistes d’avant-garde qui ne correspondaient pas à l’“art héroïque” mis en avant par le régime. 125 toiles, dont de grands chefs-d’œuvre, furent heureusement acquises par des marchands étrangers et ainsi préservées. Elles profi tèrent en particulier aux collections américaines, dont celle du MoMA, qui devint la vitrine de l’art moderne en plein cœur de New York. Au lendemain de cette vente, de nombreux artistes, comme Max Beckmann, trouvèrent également refuge aux Etats-Unis, ce qui eut pour effet d’amplifi er la diffusion de cet art d’avant-garde.

lE momaUn musée d’avant-garde

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UNE COLLECTION DE CHEFS-D’ŒUVRE DU XXE SIÈCLELes collections du MoMA débutent avec l’avant-garde euro-péenne de la décennie 1880. On croise dans les salles dédiées à cette période des toiles des postimpressionnistes, représentés par Cézanne, Van Gogh, Seurat ou Signac. Les Fauves, avec leurs toiles aux couleurs vives, sont également bien représentés. Des tableaux de Derain, de Gauguin et de Matisse, avec sa célèbre Danse, forment comme une frise chronologique de cette peinture novatrice du tout début du XXe siècle. Les premières na-tures mortes de Picasso côtoient ensuite les portraits de Matisse et illustrent sa recherche d’une nouvelle manière de représenter les objets dans l’espace, tout comme la fascination qu’exerçaient sur lui Cézanne et ses formes géométriques. Un œil avisé permet de lire dans ses compositions à la perspective dite “tordue” les prémices d’un mouvement pictural nouveau. Chef-d’œuvre parmi les chefs-d’œuvre, le MoMA a la chance de présenter dans ses salles Les Demoiselles d’Avignon, véritable symbole de la révolution picturale initiée par Picasso en 1907 et que la critique baptisera par la suite “cubisme”, en référence aux formes géomé-triques données aux modèles et à leurs décors. Les grands noms de l’abstraction, que l’on peut considérer comme la plus grande révolution artistique du XXe siècle, sont également présents dans les salles du MoMA : Mondrian et ses célèbres toiles blanches aux lignes noires, dessinant une multitude de carrés bleus, jaunes et rouges ; Kasimir Malevitch avec le célèbre Carré blanc sur fond blanc, symbole absolu du suprématisme ; Vassily Kandinsky, enfi n, avec sa symphonie de couleurs semblant fl otter dans un espace indéterminé. La peinture américaine occupe également une place de choix dans les collections du MoMA. L’expression-nisme abstrait y est représenté par les toiles monumentales de Jackson Pollock, ou encore la peinture plus contemplative de Mark Rothko. La visite s’achève enfi n sur quelques-uns des joyaux du Pop Art, mouvement né en Grande-Bretagne qui s’est ensuite épanoui aux Etats-Unis avec Roy Liechtenstein et Andy Warhol. On y croise les célèbres Campbell Soup, ou encore les portraits sérigraphiés rendant hommage à la beauté d’Elizabeth Taylor.Le MoMA est, aujourd’hui encore, un musée extrêmement vivant, à l’image de la frénésie qui caractérise New York. S’il on se presse surtout dans ses salles pour contempler son incroyable collection d’art moderne, on y vient également pour découvrir l’œuvre des artistes les plus contemporains. Le MoMA, en per-pétuel renouveau, a engagé d’importants travaux de rénovation entre 2001 et 2004 afi n de se doter d’espaces d’exposition toujours plus vastes. En 2002, une antenne du musée a même été ouverte dans le Queens. L’occasion de découvrir un autre visage du musée, la visite d’une “institution” incontournable à l’occasion d’un séjour dans la “Big Apple”.

New YorkUS 100 - 6 jours • à partir de 2 895 € • Du 6 au 11 avril, avec Frédérique Barbier

Avec L’Elixir d’Amour au Métropolitan Opera• Du 2 au 7 mai, avec Frédérique Barbier

Avec L’Enlèvement au Sérail au Metropolitan Opera• Du 5 au 10 octobre, avec Frédérique Barbier

NEW YORK

LES POINTS FORTS

Les incontournables de l’architecture de Big Apple La Frick collection Les collections du MoMa et du Metropolitan Museum Un opéra au Metropolitan Opera

Une soirée jazz au Birdland Le Chronoguide Etats-Unis

© Courtesy of The Metropolitan Museum of Art

avec Frédérique BarbierSpécialiste des Etats-Unis

Diplômée du Conservatoire de Stuttgart

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Le PÉroULima, Sipan, Arequipa, Cuzco, le lac TiticacaA l’occasion de la fête de l’Inti Raymi

J 7 : PARACAS - NAZCA • Au départ du petit port de Paracas, nous vous proposerons une excursion aux îles Ballestas. Déjeuner inclus en route. Le site de Nazca présente de curieuses figures – le singe, l’araignée, l’oiseau-mouche… – dont la signification reste mystérieuse. Tracées sur une cinquantaine de kilomètres, ces figures ne sont visibles que d’avion (survol en petit avion en option). Dîner inclus et nuit à Nazca.

J 8 : NAZCA - AREQUIPA • Départ pour Arequipa à travers le magnifique désert côtier entrecoupé d’oasis verdoyantes : paysages âpres et rudes, d’une beauté surréaliste, entre l’océan Pacifique et les premiers sommets volcaniques. Déjeuner et dîner inclus. Nuit à Arequipa.

J 9 : AREQUIPA • Arequipa est l’une des plus séduisantes villes du Pérou colonial, construite en pierre volcanique blanche. L’art baroque métis s’y révèle le plus beau du pays. Visite du musée des Sanctuaires andins. Déjeuner libre. Une promenade à travers la ville permettra de découvrir les innombrables églises, les maisons patriciennes, les casonas et le monastère de Santa Catalina. Dîner libre. Nuit à Arequipa.

J 10 : PISAC - OLLANTA • Le matin, vol vers Cuzco, puis route vers les sites de Kencco, centre religieux et nécropole aux vestiges impression-nants et de Tambomachay, considéré comme le “bain” de l’Inca et de ses princesses. Après le déjeuner inclus, nous partirons pour Pisac où nous flânerons dans le bourg colonial et le grand marché. Nous visiterons ensuite la ville inca de Pisac, hymne à la gloire des architectes incas. Dîner inclus et nuit à Ollantaytambo.

J 11 : MACHU PICCHU • Départ en train pano-ramique pour le Machu Picchu . La cité, qui domine la vallée de l’Urubamba, ne fut découverte qu’en 1911 par l’Américain Hiram Bingham. Ses temples, ses terrasses, ses palais ont gardé tout leur mystère et offrent l’un des spectacles les plus poignants qu’il soit donné de voir. Déjeuner et dîner libres. Nuit à Ollantaytambo.

J 12 : OLLANTAYTAMBO - CUZCO • Visite d’Ollan-taytambo, majestueuse forteresse construite sur un piton rocheux qui défendait l’entrée d’une gorge de l’Urubamba, puis de Chincheros, pueblo remarquable par la richesse des costumes portés par les femmes des villages alentour. Déjeuner inclus. De retour à Cuzco , nous nous promènerons dans la ville. En quechua, le nom de Cuzco signifie “le nombril du monde”. La cité était en effet la capitale de l’empire des Incas et comptait plusieurs dizaines de milliers d’habitants lorsqu’elle fut investie par Pizzare en 1533. Dîner inclus et nuit à Cuzco.

J 13 : CUZCO • Le matin, nous découvrirons la cathédrale de Cuzco, ainsi que la place d’Armes où, selon la légende, s’enfonça le bâton d’or de l’Inca Manco Capac, pour lui indiquer où fonder

sa ville. Déjeuner libre. Visite du Musée d’Art religieux qui, dans le palais de l’Inca Rocca, offre de riches collections de peintures de l’école de Cuzco, et du Musée archéologique installé dans un bel édifice colonial. Dîner libre. Nuit à Cuzco.

J 14 : INTI RAYMI À CUZCO • Journée consa-crée aux fêtes de l’Inti Raymi. Célébrée lors du solstice d’hiver, l’Inti Raymi est la fête du soleil qui était particulièrement honoré par les Incas. La divinité solaire, Apu Inti, doit apporter aux Incas, ses enfants, la nourriture et la vie. Des milliers d’Indiens appartenant aux quatre grandes régions incas se rassemblent pour une fête colorée, dansent au son des flûtes et des tambours après que les grands prêtres, vêtus de leurs costumes cérémoniels, ont officié. Déjeuner inclus. Dîner libre et nuit à Cuzco.

J 15 : PUNO • Trajet en autocar vers Puno. Visite de l’église d’Andahuaylillas avant de traverser les remarquables paysages de l’Altiplano, nous arrêtant de temps à autre pour visiter quelques villages. Déjeuner et dîner inclus et nuit à Puno.

J 16 : PUNO - LAC TITICACA • A 3 870 mètres d’altitude, Puno est située au bord du lac Titicaca, le lac navigable le plus haut du monde. Excursion en bateau aux “îles flottantes des Uros”, aujourd’hui peuplées par une centaine d’Indiens aymaras. Déjeuner inclus, puis visite du site de Sillustani pour découvrir les chullpas ou tours funéraires, énigmatiques structures dressées sur les bords de la lagune Umayo. Dîner inclus et nuit à Puno.

J 17 : LIMA - PARIS • Vol Juliaca-Lima. Déjeuner libre. Vol vers Paris avec escale. Nuit en vol.

J 18 : PARIS • Arrivée à Paris.

Comme sous le règne de l’Inca Pachacutec, dans les années 1400, on vient toujours des quatre coins de l’empire pour rendre hommage au Soleil, à l’occasion de la fête de l’Inti Raymi. Nous vous convions à découvrir ces festivités dans le pays où la civilisation des communautés indiennes, unifi ées sous les Incas, a laissé ses traces les plus prestigieuses. Un voyage d’une surprenante diversité, du désert côtier aux hautes montagnes, des ruines fascinantes de Machu Pichu au charme coloré de Cuzco, des ors du seigneur de Sipan au site de Chan Chan.

Brésil

OcéanPaci f ique

Lima

Trujillo

Paracas

Machu Picchu

Cuzco

Puno Arequipa Lac

Titicaca

Bolivie

Nazca

Pérou

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� Chiclayo

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Juliaca �

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PE 32 - 18 jours Grands voyaGEurs

Comme sous le règne de l’Inca Pachacutec, dans les années 1400, on vient toujours SipaSipaSipan

LES POINTS FORTS

Le sanctuaire historique de Machu Picchu

L’architecture coloniale de Cuzco

La civilisation Mochica et le site d’El Brujo

Les mystérieuses lignes de Nazca

Le marché coloré de Pisac et les pueblos traditionnels

Une croisière sur le lac Titicaca

Les grands musées de Lima

Les fêtes de l’Inti Raymi pour le voyage de juin

Le Chronoguide Pérou

J 1 : PARIS - LIMA • Vol pour Lima. Nuit en vol.

J 2 : LIMA • Arrivée à Lima tôt le matin et matinée de repos à l’hôtel. Après le déjeuner inclus, nous découvrirons le centre historique de Lima : la plaza de Armas avec les façades du palais du Gouverneur et du palais Torre Tagle, puis encore la cathédrale et l’église San Francisco. Nous visiterons ensuite le musée d’art précolombien Larco Herrera et sa très importante collection d’objets de différentes cultures pré-hispaniques. En fin d’après-midi, transfert à l’aéroport et vol vers Chiclayo. Dîner inclus et nuit à Chiclayo.

J 3 : SIPAN - TUCUME - LAMBAYEQUE • Départ vers le site de Sipan, célèbre pour les sépultures des seigneurs mochica, inhumés avec leurs trésors, qui furent découvertes en 1987. Visite du site de Tucume, la vallée des Pyramides qui illustre la culture de Lambayeque qui s’épanouit entre les Xe et XIIIe siècles de notre ère. Déjeuner inclus. Dîner inclus. Nuit à Chiclayo.

J 4 : LAMBAYEQUE - EL BRUJO • A Lambayeque, visite du Musée des tombes royales de Sipan. Route vers El Brujo (le Chamane), qui a conservé trois édifices : la Huaca Prieta, l’une des plus anciennes de la côte péruvienne, la Huaca el Brujo, qui date de l’époque Mochica, et la Huaca Coa Viejo. Déjeuner et dîner inclus. Nuit à Trujillo.

J 5 : CHAN CHAN • Près de Trujillo, nous décou-vrirons les temples du Soleil et de la Lune, édifiés par les Mochica, qui sont les plus grandes pyramides de briques crues du Pérou. Déjeuner inclus puis visite de Chan Chan , immense cité de terre au bord du Pacifique et capitale du royaume chimu entre l’an 1000 et 1463. Vol vers Lima. Dîner inclus et nuit à Lima.

J 6 : LIMA - PACHACAMAC - PARACAS • De retour à Lima, nous visiterons le musée d’An-thropologie et d’Archéologie et le musée de l’Or qui rassemble de splendides collections, en grande partie de l’époque chimu. Après le déjeuner inclus, nous partirons en direction de Paracas par la route Panaméricaine. En chemin, nous visiterons les ruines de Pachacamac, prestigieux sanctuaire préhispanique consacré au dieu créateur, “le soutien du Monde”. Dîner inclus et nuit à Paracas.

Du 11 au 28 juin, AVEC MAUD GIRAULT A partir de 5 395 €, ch. indiv. 1 285 €

Et aussi...Du 7 au 24 septembre, AVEC E. CANGHIARI

PRESTATIONS INCLUSES : Les vols internationaux et les vols intérieurs, avec ou sans escales, sur lignes régulières ♦ Les taxes aériennes ♦ L’hébergement en chambre double avec petit déjeuner ♦ 23 repas dont certains déjeuners sous forme de pique-niques ♦ Le circuit en autocar privé ♦ Les trajets en train pour la montée au Machu Pichu ♦ L'excursion aux îles flottantes des Uros ♦ Les visites mentionnées au programme ♦ L'accompagnement culturel par un conférencier ClioBON A SAVOIR : l’étape d’Arequipa (2 200 m), permet de s’adapter aux effets de l’altitude avant de monter à Cuzco (3 400 m). L’excursion en bateau aux îles Ballestas et le survol des lignes de Nazca sont en option dans la mesure où tous les voyageurs ne souhaitent pas les effectuer. Machu Picchu

© S

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