UN FILM DE VENDREDI 19 JANVIER 2007 AVEC BRUNO...

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VENDREDI 19 JANVIER 2007 À 20.40 UN FILM DE WILLIAM KAREL AVEC OLIVIER GOURMET BRUNO TODESCHINI ANNE BROCHET ET PATRICK DESCAMPS VALÉRIE LEBOUTTE GRÉGOIRE OESTERMANN AVEC LA PARTICIPATION DE MARILYNE CANTO

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VENDREDI 19 JANVIER 2007 À 20.40

UN FILM DE WILLIAM KAREL

AVEC OLIVIER GOURMET BRUNO TODESCHINI ANNE BROCHET ET PATRICK DESCAMPS VALÉRIE LEBOUTTE GRÉGOIRE OESTERMANN

AVEC LA PARTICIPATION DE MARILYNE CANTO

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SYNOPSIS >

Début mars 2002, Simon est engagé comme directeur de l’informationd’une chaîne de télévision, avec pour mission de reprendre en mainla rédaction en période d’élection présidentielle et remonter l’audience.Il a posé ses conditions : les pleins pouvoirs.Toute la rédaction, qui redoute la venue de Simon, compte sur Charles,le rédacteur en chef du journal télévisé, pour le freiner dans sa courseà l’Audimat. Mais appelé d’urgence au chevet de son père,Charles va devoir laisser « sa » rédaction à cet arriviste cynique. Il « confie » donc son journal télévisé à Laurence, rédactrice en chef adjoint,qui va tenter de sauvegarder leur intégrité journalistique. De son exil forcé, Charles assiste aux dérives de « sa chaîne », qui, à son tour, et à la suitedes autres, va faire de l’insécurité le cœur du débat politique.

UN FILM DE WILLIAM KAREL AVEC OLIVIER GOURMET BRUNO TODESCHINI ANNE BROCHET ET PATRICK DESCAMPS VALÉRIE LEBOUTTE GRÉGOIRE OESTERMANN

AVEC LA PARTICIPATION DE MARILYNE CANTO

UNE COPRODUCTION

POINT DU JOUR, ARTE FRANCE,

TARENTULA (BELGIQUE)

AVEC LA PARTICIPATION DE L’INA

ET DE LA RÉGION ILE-DE-FRANCE

(FRANCE – 2006 – 93 mn)

DIFFUSION SUR ARTE VENDREDI 19 JANVIER 2007 À 20.40

L’INSÉCURITÉ COMMENCE À 20 HEURES >

Mars 2002, tous les sondages sont formels : Jacques Chirac va perdre les élections et Lionel Jospin sera élu Président le 5 mai. Cette campagne électorale, d’un ennui mortel, n’intéresse personne puisque tout est joué d’avance. Seul le futur duel annoncé Chirac / Jospin sortira les Françaisde la léthargie. Une large partie des électeurs de gauche songe à l’abstentionou au vote de protestation. Jean-Marie Le Pen, qui est ignoré par les médias,envisage de ne pas se présenter, puisqu’avec moins de 8 % des intentionsde vote, ses chances sont inexistantes.

Le film se déroule sur sept semaines, du 5 mars au 21 avril. Du premier sondage qui considère Jean-Marie Le Pen comme « mort » politiquement,à l’élimination de Lionel Jospin du second tour de l’élection présidentielle. La « montée inexorable de l’insécurité » va devenir la vedette de tous les journaux télévisés, au moment même où la délinquance connaît en France son taux le plus bas depuis dix ans et reste l’un des plus faibles au monde. L’insécurité devient la première préoccupation des Français.Un véritable matraquage. Cohabitent au J.T. les voitures incendiées,la pédophilie,l’islamisme, l’impuissance de l’Etat, la tuerie de Nanterre,les policiers manifestant dans les rues, les rapports « inquiétants »…

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Simon BRUNO TODESCHINI

Journaliste aux dents longues, Simon est parachuté à larédaction de la chaîne pour « muscler » l’audience.Très vite, il doit faire faceà l’hostilité déclarée deses collègues qui n’approuvent pas ses méthodes.Lorsque Charles est appeléau chevet de son père, gravement malade, il se sent pousser des ailes et prend définitivement le pouvoir.

Bruno Todeschini a récemment été à l’affiche d’Un couple parfait de Nobuhiro Suwa. On le retrouvera bientôt dans Sept ans deJean-Pascal Hattu et L’Eté d’Olgade Nina Grosse. Pour la télévision,il a joué dernièrement dans la mini-série Petits meurtres en famille d’Edwin Baily avec Robert Hosseinet Elsa Zylberstein (2006).

A la tête de la rédaction…

À LA TÊTE DE LA RÉDACTION >

Ce que j’ai aimé chez ce personnage, c’est que ce n’est pas qu’un simple arriviste. Il s’est laissé entraîner par le système et griser par un pouvoir qui l’a dévoyé. Quand j’incarne un personnage antipathique, j’essaie toujours de trouver sa part d’humanité. Et le scénario de William Karel, qui est d’une grande intelligence, m’a aidé à nuancer l’interprétation de Simon. »

J’étais fasciné par le pouvoir immense qu’exerce aujourd’hui la télévision sur le citoyen.Mon personnage tente, malgré tout, de garder une position honnête, même s’il a sacrifié sa vie personnelle au profit de son travail. Le scénario était d’une telle limpidité que je n’ai eu aucun mal à m’approprier le personnage. Même si William Karel découvrait la direction d’acteurs, il savait exactement ce qu’il voulait, d’autant que son propos était très fort. »

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Laurence ANNE BROCHET

Rédactrice en chef adjoint, Laurence partage la même conception du journalisme que Charles, auprès de qui elle travaille depuis plusieurs années. Lorsque Simon débarque à la rédaction,elle tente d’abord de préserver l’intégrité du journal, maisfinit par déclarer forfait.Elle ne pourra pas empêcher la dérive poujadiste du JT…

Pour la télévision, Anne Brocheta joué dernièrement dansNom de code DP de Patrick Dewolf et sera prochainement dansLa dérive des continentsde Vincent Martorana,deux coproductions d’ARTE France. Au cinéma, après Le temps des porte-plumes de Daniel Duval (2006), elle sera bientôt à l’affiche d’Un château en Espagned’Isabelle Doval et deDeux sans elle d’Olivier Péray.

Laurence est très attachée au personnage qu’interprète Olivier Gourmet, mais son départ de la rédaction la déstabilise. D’où son état de flottement qui pourrait faire croire que sa position est ambiguë. J’ai beaucoup aimé la narration particulière du scénario et l’humour qui s’en dégage. »

Charles OLIVIER GOURMET

Directeur de la rédactionde la chaîne, Charles défend une conception intègre du journalisme, qu’il veut indépendant de toute pression, politique ou économique.Alors que la campagne présidentielle bat son pleinet que Simon vient de débarquer à la rédaction, Charles apprendque son père est mourant…

Olivier Gourmet joue essentiellement pour le cinéma. Dernièrement,on l’a retrouvé entre autres dans : L’enfant de Luc et Jean-Pierre Dardenne (2004), Le couperetde Costa Gavras (2005) ouLes brigades du tigre de Jérôme Cornuau (2006). Actuellement à l’affiche de Mon colonel de Laurent Herbiet (2006), on le verra prochainement dans Mon fils à moi de Martial Fougeron, Jacquou le Croquant de Laurent Boutonnat et Rien ne va pas, un téléfilm de Jean-Baptiste Hubert, une coproduction ARTE France.

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Comment est né ce projet de fiction ?Pourquoi ne pas en avoir fait un documentaire ?

C’est un travail commencé cinq ans plus tôt, avec Le journal commence à 20 heures, un documentaire pour ARTE, une plongée de 60 jours au cœur de la rédaction du journal télévisé de France 2. Ce film est né de l’envie de réaliser un film de fiction, pour la première fois, mais sans quitter complètement le documentaire. C’est un vrai film de fiction, où tous les faits rapportés sont réels. Même si l’on mêle quelques archives à la fiction, il ne s’agit en aucun cas d’un docu-fiction. Aucun acteur ne joue Lionel Jospin ou Jacques Chirac. J’ai gardé les moments forts de cette campagne, les images que personne n’a oubliées. Je pense qu’on peut aussi voir ce film un peu comme on revisite une courte page d’histoire.Poison d’avril raconte l’histoire d’une chaîne de télévision, jamais nommée, qui court après France 2, qui elle-même court après TF1, à la recherche de l’Audimat, de l’audience à tout prix. On ne quitte pratiquement jamais la chaîne. Le décor ? Le

lieu central, la salle de conférence, appelée « Le bocal », la régie, le plateau, les salles de montages et de visionnage, les bureaux des journalistes. Ce lieu me semblait l’endroit idéal pour raconter le « coup de tonnerre » du 21 avril et les quelques semaines qui l’ont précédé. Mais ce n’est pas un documentaire sur une chaîne. Juste une comédie que j’espère un peu grinçante sur la fabrication d’un journal télévisé.

Vous dénoncez l’omniprésence du thème de l’insécuritéà la veille du premier tour de la présidentielle,l’obsession de l’Audimat…

Si le film parle de la faillite des instituts de sondages, aveugles devant la montée de Le Pen (les derniers sondages autorisés et diffusés le vendredi soir, deux jours avant l’élection, donnaient 12,5% à Le Pen), du machiavélisme de l’équipe de Chirac, de la campagne ratée de Jospin, qui commet une erreur majeure en estimant que le premier tour n’était qu’une formalité, on y voit surtout l’emballement de toutes les chaînes sur l’insécurité. C’est quand même la première fois où les médias, et la télévision en particulier, ont fait basculer le cours d’une élection. Où l’on a utilisé le thème de l’insécurité jusqu’à la nausée. Le film revient longuement et se termine par l’affaire Papi Voise, ce petit vieux d’Orléans, battu par des inconnus trois jours avant le 21 avril et qui a fait 83 fois l’ouverture des journaux télévisés de toutes les chaînes. Chose ahurissante pour une histoire d’une banalité confondante, un petit fait-divers sans intérêt monté en épingle par la télévision.

Comment rendre palpitante une histoiredont tout le monde connaît le dénouement ?

Ingrid Bergman, qui venait de terminer Les enchaînés pour Alfred Hitchcock, lui avait confié qu’elle allait tourner juste après Jeanne d’Arc, mais qu’elle se demandait comment passionner un spectateur avec une histoire dont tout le monde connaît la fin. Hitchcock lui a répondu : « Ça n’a aucune importance… Si c’est moi qui réalise le film, je suis persuadé qu’au moment où Jeanne monte sur le bûcher, la plupart des spectateurs vont se dire : Je suis sûr qu’elle va s’en sortir ! »

ENTRETIEN AVEC WILLIAM KAREL >

Documentariste, William Karel s’est souvent intéresséà la politique, de Histoire d’une droite extrême (1998) à François Mitterrand : un mensonge d’Etat passé sous silence (2001) ou encore le docu-fiction Opération Lune (2002). Il a récemment signé Le Monde selon Bush (2004) et La Fille du juge (2005). Poison d’avril est sa première fiction.

Je pensequ’on peutaussi voir ce film un peu

comme on revisite une courte page d’histoire.

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CONTACTS PRESSE DOROTHÉE VAN BEUSEKOM / AURÉLIA CAPOULUN01 55 00 70 46 / [email protected] / [email protected]

DOSSIER DE PRESSE EN LIGNE sur www.artepro.com

UNE BROCHURE ÉDITÉE PARLA DIRECTION DE LA COMMUNICATION D’ARTE FRANCE

RÉDACTIONFRANCK GARBARZ

CONCEPTION GRAPHIQUE / www.viiiz.fr

LISTE ARTISTIQUE CHARLES OLIVIER GOURMET

SIMON BRUNO TODESCHINI

LAURENCE ANNE BROCHET

ACKERMAN PATRICK DESCAMPS

ALEXANDRA VALÉRIE LEBOUTTE

ALBAN GRÉGOIRE OESTERMANN

NATHALIE MARILYNE CANTO

COLIN ANTOINE MATHIEU

HÉLÈNE, MONTEUSE FLORENCE VIALA

CATHERINE, CHEF D’ÉDITION AURÉLIA PETIT

MILONET FABIO ZENONI

INFIRMIÈRE CHRISTÈLE TUAL

SOPHIE LOUISE-ANNE HIPPEAU

DE CHALMOND JEAN-POL BRISSARD

SAVIGNON NICOLAS PIGNON

LISTE TECHNIQUE RÉALISATEUR WILLIAM KAREL

SCÉNARIO WILLIAM KAREL

AVEC LA COLLABORATION D’OLIVIER GORCE

DIRECTEUR DE LA PHOTOGRAPHIE CHRISTOPHE GRAILLOT

CHEF OPÉRATEUR SON HENRI MORELLE

CHEF DÉCORATEUR OLIVIER JACQUET

MONTAGE STÉPHANIE MAHET

MIXAGE PHILIPPE BAUDHUIN

MUSIQUE ARMAND AMAR

PRODUCTEURS LUC MARTIN-GOUSSET

JOSEPH ROUSCHOP (BELGIQUE)

PRODUCTEUR EXÉCUTIF EMMANUELLE FAGE

DIRECTEUR

DE LA FICTION D’ARTE FRANCE FRANÇOIS SAUVAGNARGUES

Une coproduction Point du Jour, ARTE France,

Tarantula (Belgique), avec la participation de l’INA

et de la région Ile-de-France.