N° 36 3 SEPTEMBRE > 9 SEPTEMBRE 2005download.pro.arte.tv/archives/bulletin/2005bul36.pdfà 20.40 et...

magazine

36DU 3 SEPTEMBREAU9 SEPTEMBRE 2005

AMICALEMENTNÔTRE

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N°

36

Enquête dans le milieu des rallyes mondains

Baisemains et mocassins,“Le feuilleton documentaire”,

du lundi au vendredi à 20.15

DIMANCHE 4/9THEMA Marcel PagnolQue retient-on de Marcel Pagnol,qui fut à la fois cinéaste, écrivain,poète et homme d’affaires ? Couvert de gloire, il demeurepourtant inconnu… (suite page 10)

LUNDI 5/9 CINÉMA BlueprintSe sachant atteinte d’une maladieincurable, la célèbre pianiste IrisSellin a réussi à se faire cloner et a mis au monde une petite Siri…(suite page 16)

LES PRIME TIMESAMEDI 3/9L’AVENTURE HUMAINE Qumran et les manuscrits de la mer MorteL’incroyable histoire du site deQumran, où ont été découverts desmanuscrits… (suite page 6)

Le schpountzde Marcel PagnolDimanche 4 septembre à 20.40

Merlussede Marcel PagnolDimanche 4 septembre à 23.45

Remorquede Jean Grémillon Lundi 5 septembre à 15.15

Blueprintde Rolf SchübelLundi 5 septembre à 20.40 et mardi 6 septembre à 15.15

Un nouveau Russede Pavel Lounguine Lundi 5 septembre à 0.05

Le ventre de Juliettede Martin ProvostMercredi 7 septembre à 22.50 et vendredi 9 septembre à 1.20

Buffet froidde Bertrand BlierJeudi 8 septembre à 20.40

Le salaire de la peurd’Henri-Georges Clouzot Jeudi 8 septembre à 0.15

Le sang d’un poètede Jean Cocteau Vendredi 9 septembre à 15.15

LES FILMS LES GRANDS RENDEZ-VOUS

3 SEPTEMBRE | 9 SEPTEMBRE 2005

YOSSI ET JAGGERDans une garnison israélienne qui prépare une opération sur le plateau du Golan, deux jeunessoldats vivent un amour secret.Chronique d’une passion à l’issue tragique, inspirée d’une histoire vraie.“Fiction”, mardi 6 septembre à 22.45

3arte magazine n°40 du 25|09|04 au 1|10|04

MARDI 6/9THEMA Où va la Pologne ?Avant les législatives et la présidentielle polonaises de cet automne, “Thema” analyse les grands enjeux politiques de l’heure… (suite page 19)

MERCREDI 7/9 LES MERCREDIS DE L’HISTOIRE Bob KennedyLa trajectoire de Bob Kennedy,assassiné en 1968 : un portrait de l’éternel “frère de”… (suite page 23)

JEUDI 8/9CINÉMABuffet froidDans une ambiance de fin du monde,un improbable trio d’anti-héros se retrouve enfermé dans une rondemacabre… (suite page 27)

VENDREDI 9/9 FICTIONBaltic stormEn enquêtant sur le naufrage du ferry Estonia, la journaliste Julia Reuter découvre un complot…(suite page 31)

MARCEL PAGNOLParce qu’il s’est attaqué à quelques-uns des tabous de son temps et du nôtre, Pagnol demeure d’une étonnantemodernité. Entre deux films attachants du cinéaste,“Thema” retrouve l’homme derrière sa légende.“Thema”, dimanche 4 septembre à 20.40

AU NOM DU PEUPLE AFGHAN Depuis 2001, poussé par les États-Unis, l’Afghanistantente de créer un nouvel ordre politique.Retour sur l’une des principalesétapes de cette reconstruction :la création d’une “assembléeconstituante”.“Grand format”,lundi 5 septembre à 22.30

BAISEMAINS ET MOCASSINSAntoine Gallien change sa caméra d’épaule :le réalisateur de Strip Tease s’invite dans lesrallyes mondains où l’on préfère, pour vivre

heureux, vivre caché. Mais la jeunesse doréen’accepte pas si facilement les intrus !

“Le feuilleton documentaire”, du lundi 5 auvendredi 9 septembre à 20.15

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8.00Maestro

8.45Le dessous des cartes

8.55Les carnets d’Histoire parallèle

9.25 SCIENCEL’art de l’imprimerie (1)

10.10Toutes les télés du monde

10.40 Nature

11.25360° le reportage GÉO

12.20 L’AVENTURE HUMAINELes maîtres du temps

13.15Les grands duels du sport

14.00Biographie

14.45L’art et la manière

15.15 FICTIONLe bon fils

16.45Dis-moi ce que tu possèdes…

17.20Capté !

17.50Tracks


19.00Forum des Européens

19.45ARTE Info

20.00Le journal de la culture

20.10ARTE Météo

20.15 ART ET CULTUREJardins d’artistes (10)

20.40 L’AVENTURE HUMAINEQumram et les manuscritsde la mer Morte


22.30 MUSICALes danseurs jumeaux

23.35Metropolis

0.25 LA LUCARNEL’aube1.15Brève traversée (Multidiffusion du 19 août)

2.40Le régulateur(Multidiffusion du 31 août)

arte magazine n° 36 du 3|09|05 au 9|09|054

8.00 | MAESTRO

ChristianThielemann etThomas Hampsonau festival de Salzbourg (1)Réalisation : Brian Large(Autriche, 2005, 43mn) ARTE/ORF(Multidiffusion du 28 août)

Première partie du concert inau-gural du Festival 2005 dirigé parChristian Thielemann.La seconde partie du concert

est diffusée le 4 septembre à 19.00.

8.45Le dessous des cartesMagazine géopolitique de Jean-Christophe VictorARTE FRANCE(Multidiffusion du 31 août)

Spécial Chine La Chine asphyxiée (1/2)En 2003 et 2004, on a observé enChine de nombreuses coupuresde courant, dues à des rupturesentre demande et approvisionne-ment en charbon et en pétrole... Multidiffusion ce samedi à 18.45

8.55Les carnetsd’HistoireparallèleAvec Marc FerroUne émission de Louisette NeilRéalisation : Didier Deleskiewicz(France, 1994/2004, 25mn)ARTE FRANCE

Les moments forts de l’émissionHistoire parallèle. Aujourd’hui :l’affaire Kravtchenko (1949).En janvier 1949, à Paris, débutele procès en diffamation intentépar Victor Kravtchenko à la revuecommuniste Les lettres françaises.Elle a accusé cet auteur d’unréquisitoire autobiographiquecontre l’URSS, J’ai choisi la liberté,d’être un agent américain. En1999, Marc Ferro s’en entretenaitavec Gilles Martinet, écrivain etmilitant politique, et Pierre Daix,rédacteur en chef des Lettres fran-çaises pendant quarante ans.

9.25 | SCIENCE

L’art del’imprimerie (1)De Gutenberg au numériqueDocumentaire de Frank Diederichs(Allemagne, 2004, 43mn)ZDF(Rediffusion du 18 février)

Des caractères mobiles à la photo-composition informatisée, portraitde la galaxie Gutenberg.

10.10Toutes les télésdu monde La télévision des Brésiliens(France, 2005, 26mn)Réalisation : Jérôme TournierCoproduction : ARTE France, Point du JourARTE FRANCE

Découverte d’un paysage télévi-suel brésilien contrasté.Où les telenovelas côtoient desémissions criminelles ultravio-lentes, les émissions déshabilléeset les grands-messes des télévan-gélistes. Le foot, sport national parexcellence, a son émission tousles samedis. Et pas moins de troischaînes sont consacrées auxvaches et à l’élevage !Multidiffusion le 5 septembre à 16.35

10.40NatureLe magazine de l’environnement(Allemagne, 2002, 41mn)ZDF(Rediffusion du 4 novembre 2002)

Au sommaire : la survie au quotidien des habitants de Delhi ;des oies naines et des cigognes observées par des ornithologues ;un projet d’énergie renouvelabletrès prometteur.

TNT, câble et satellite

samedi3/9 8.00 - 19.00

11.25360°le reportage GÉOLe Parlement desenfants du RajasthanRéalisation : Thomas Uhlmann et Anja Freyhoff (Allemagne, 2004, 52mn)ARTE G.E.I.E.(Multidiffusion du 28 août)

Portrait d’une jeune bergère duRajasthan, élue ministre del’Agriculture au Parlement desenfants.

12.20 |L’AVENTURE HUMAINE

Les maîtres du tempsDocumentaire de Judith Bunting(Royaume-Uni, 1996, 50mn)ARTE FRANCE(Multidiffusion du 14 août)

Quelles sont les hypothèses desscientifiques à propos du temps ?Un débat passionnant avec, entreautres, Stephen Hawking.

13.15Les grands duelsdu sportCoupe de l’America :Australie / USACollection de Serge LagetRéalisation : Larry Keating(France, 2002, 41mn)Coproduction : ARTE France,Ethan ProductionsARTE FRANCE(Rediffusion du 9 février 2003)

Créée en 1851, cette “compétitionamicale entre pays étrangers” (etrichissimes propriétaires) s’estcaractérisée pendant des décen-nies par la domination sans partagedu New York Yacht Club.

5arte magazine n° 36 du 3|09|05 au 9|09|05

14.00BiographieMonty Roberts, l’hommequi parle aux chevauxDocumentaire de Klaus Schwagrzinna(Allemagne, 2005, 43mn)WDR(Rediffusion du 28 mai)

Monty Roberts est le fils d’uncavalier de rodéo et d’une moni-trice d’équitation. Après avoirdoublé les stars d’Hollywood, il aimaginé des techniques très nova-trices pour faire travailler les che-vaux en douceur.

14.45L’art et la manièreAlain FleischerRéalisation : Frédéric Le Clair(France, 2004, 26mn)Coproduction : ARTE France, Image & CieARTE FRANCE(Rediffusion du 19 mars)

Cinéaste, photographe, plasticienet écrivain, Alain Fleischer exploretoutes les possibilités de l’image.Prix de Rome de la photographie,il conçoit notamment des instal-lations autour du corps fémininet a réalisé des films expérimentauxprovocateurs et énigmatiques.Sous-titrage pour sourds et malentendants

L’art et la manière est projeté

chaque mardi dans les FNAC.

Renseignements et horaires

à l’accueil des magasins.

15.15 | FICTION

Le bon filsTéléfilm d’Irène Jouannet(France, 2000, 1h26mn)Avec : Jérémy Lippmann, Max Boublil,Marie Dubois, Nicole Kaufman ARTE FRANCE(Multidiffusion du 30 août)GRAND PRIX DU FESTIVAL DE LUCHON

Un adolescent perturbé par unesituation familiale difficile aban-donne peu à peu son rôle de“bon fils”.Sous-titrage pour sourds et malentendants

16.45Dis-moi ce quetu possèdes…Le ChiliDocumentaire de Gerlinde Böhm(Allemagne, 2005, 26mn)ZDF

Jaime et Janique vivent dans leport de Valparaiso. Ils se sontconnus sous la dictature et ontconservé un engagement poli-tique sans failles. Ils ont trans-mis leurs valeurs à leurs trois fils qui militent, eux aussi, et s’efforcent de gagner seuls leurargent de poche.

17.20Capté !(Allemagne, 2005, 26mn)RBB(Multidiffusion du 31 août)

Cette semaine, Capté ! part à larecherche de jeunes Israéliensqui militent contre l’évacuationde la bande de Gaza, puis se rendà Majorque pour suivre le combatmené par de jeunes amateurs devautours pour sauver l’espèce del’extinction, et présente la for-mation aux métiers de la radioproposée par l’université deWeimar.

17.50Tracks(France, 2005, 52mn)ARTE FRANCE(Multidiffusion du 1er septembre)

Au sommaire : Rammstein, SanPrecario, un saint inventé par des activistes italiens, GeorgeRomero, le X rated rap, ArcadeFire en live.

samedi3/919.00 - 20.40

19.00Forum des EuropéensTravailler à tout prix ? Rédaction en chef : Astrid Emerit-Le FicherRéalisation : Guy Saguez (France, 2004, 43mn)Coproduction : ARTE France, Compagnie des Phares et BalisesARTE FRANCE

Présenté par Anne-Sophie Mercier et Matthias Beermann

Débat et reportages sur les politiques de lutte contre le chômagedans l’UE, avec un conseiller de Tony Blair, John Van Reenen,et le président d’Emmaüs, Martin Hirsch.

20.15 | ART ET CULTURE

Jardins d’artistes (10)Les jardins éphémères de l’Atelier AliasDocumentaire de Christoph Schuch (Allemagne, 2002, 26mn)ZDF(Rediffusion du 28 juin 2003)

Pendant tout l’été, ARTE vous propose une promenaderafraîchissante au cœur de jardins originaux conçus par desartistes d’aujourd’hui. Ce soir : l’Atelier Alias.

Pour cette émission de rentrée, leForum des Européens inaugure unnouveau décor et accueille dupublic sur le plateau. Thème dujour : les politiques de luttecontre le chômage en Europe,avec l’économiste John VanReenen, conseiller en Grande-Bretagne pour le New Labour, etMartin Hirsch, présidentd’Emmaüs en France. En Francecomme en Allemagne, plus de10 % de la population active est

au chômage, tandis que leRoyaume-Uni, la Suède oul’Espagne affichent des chiffresbien meilleurs. Comment l’expli-quer ? La flexibilité, que la Franceveut maintenant promouvoir enassouplissant le code du travail,est-elle une solution ? Débat etquestions, avec des reportages enAllemagne (“un job à un euro”)et en Espagne (“travailler sanspouvoir en vivre”).Multidiffusion le 5 septembre à 17.00

Un jardin, il n’est pas nécessairede le posséder. On peut le louer, lepartager, l’installer le temps d’unhappening puis passer à autrechose. Trois jeunes paysagistes deDessau, la patrie du Bauhaus, ontinventé les jardins éphémères ouimprobables. Par exemple, ilsremodèlent les paysages défigu-rés durant des décennies par lesmines de lignite à ciel ouvert enex-Allemagne de l’Est, entre la

Saxe et le Brandebourg. Un autreprojet de l’Atelier Alias voit actuel-lement le jour à Berlin : paysagerun péage le long du virage norddu circuit automobile de l’Avus.L’Atelier sera également présentau nouveau musée de l’Art desjardins et du paysagisme contem-porain, qui doit ouvrir l’an pro-chain à Düsseldorf.Jardins d’artistes : tous les samedis

à 20.15, jusqu’au 24 septembre.

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samedi3/9 20.40 - 22.30

En novembre 1947, l’archéologue israélien EleazarSukenik trouve chez un commerçant de Jérusalemun fragile rouleau de cuir de chevreau et réalise qu’ilvient de faire une découverte sensationnelle. En effet,le document date du temps de Jésus. Par la suite,des fragments de près de neuf cents textes originauxrédigés en hébreu, en grec et en araméen sont décou-verts dans les grottes des environs de Qumran, surla rive nord-ouest de la mer Morte. Neuf d’entre euxdécrivent une période où il est beaucoup questiondes Esséniens, une secte de juifs ascètes. L’existencede ces fameux manuscrits de Qumran a bouleversé

l’image du judaïsme antique et engendré de nombreusesspéculations quant au lien qui unissait ces hommespieux à Jean le Baptiste, à Jésus et au christianisme.Depuis plus de cinquante ans, les chercheurs tra-vaillent à la traduction de ces textes. Les écrits lesplus sensationnels sont des copies des différents tex-tes de l’Ancien Testament, rédigés mille ans plus tôtque ceux que l’on connaissait jusqu’alors. Reste à savoirsi l’on reconstituera un jour ce gigantesque puzzlefait de milliers de fragments épars…Multidiffusion le 4 septembre à 14.00 et le 10 septembre

à 12.15


Qumran et les manuscrits de la mer MorteL’incroyable histoire du site de Qumran, où ont été découverts,il y a un peu plus de cinquante ans, des manuscrits datant de l’époque de Jésus. Neuf cents textes originaux qui ontbouleversé l’image du judaïsme antique.

21.35360°Le reportage GéoLe désert de Gobi à dos de chameauReportage de Svea Andersson(Allemagne / France, 2005, 52mn)ARTE G.E.I.E.

Présenté par Simone Von Stosch

La vie des nomades de Mongolieau rythme du cosmos, dans desespaces vertigineux.Sarangerel et Badbold, un couplede Mongols, sillonnent le sud-ouest du désert de Gobi avec leurbétail : 54 chameaux, 26 bovinset 230 moutons et chèvres. Leursjournées sont rythmées par lesbesoins des animaux. En leuremboîtant le pas, la réalisatricemontre le mode de vie tradition-nel des chameliers nomades enMongolie, qui possèdent télévi-seur ou voiture, mais vivent tou-jours au diapason de la nature,dans un milieu hostile et gran-diose. Beaucoup d’entre eux,depuis la démocratisation et lalibéralisation économique, ontquitté la steppe pour s’installeren ville, mais Sarangerel etBadbold n’ont aucune intentiond’abandonner leur mode de vieancestral.Multidiffusion le 4 septembre à 14.55

et le 10 septembre à 11.25

En partenariat avec

Documentaire de Renate Beyer (Allemagne, 2003, 53mn)Dans la collection “Terra X”ZDF(Rediffusion du 13 septembre 2003)

Une oasis, à proximité des vestiges de Qumran.

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Héritiers d’une longue dynastietchèque de gens du cirque, Jirí etOtto Bubenícek commencent parprendre des cours de manège. Lesjumeaux sont âgés de 11 ans lors-qu’ils sont découverts par uneprofesseure de ballet. Celle-ciobtient, en dépit des réticences deleurs parents, qu’ils soient inscritsau Conservatoire de Prague. C’estle début d’une formidable aven-ture qui a fait d’eux des danseursde renommée internationale. AuBallet de Hambourg, Jirí et OttoBubenícek ont, depuis, interprétéles rôles principaux de nombreu-

ses chorégraphies de JohnNeumeier : dans Le lac des cygnes,ils incarnent le roi et son ombre,sorte d’alter ego ; dans Nijinski,ils campent Vaslav Nijinski, dan-seur génial, et son moi intérieur…Dans Les indomptés, une choré-graphie de Claude Brumachon, ilsévoluent côte à côte sur unrythme effréné et parfaitementsynchrone. On reste incréduledevant ces deux danseurs, étin-celante copie l’un de l’autre, qui tentent de se séparer, en vain. Del’actuelle scène de ballet auxpetits cirques d’autrefois, mêlantarchives en Super-8 et imagesd’aujourd’hui, le film brosse leportrait de cet étrange couple dedanseurs.

23.35MetropolisMagazine culturel européen(Allemagne, 2005, 52mn)SWR

Mario AdorfMario Adorf a joué au théâtre, aucinéma et à la télévision. Il est néà Zurich, a grandi dans l’Eifel et achoisi de vivre à Rome – il esteuropéen, en somme. Il parle cou-ramment quatre langues, ce quilui permet de tourner en françaischez Chabrol, en allemand chezFassbinder, en italien aux côtés deSophia Loren. Il est aussi chan-teur, peintre et écrivain. En sep-tembre, il fête à la fois ses cin-quante ans de scène et ses 75 ansd’âge. En digne acteur qu’il est, ilse lance pour l’occasion dans unetournée allemande avec un spec-tacle de chansons plein de sur-prises, Da Capo. Mario ! La pre-mière aura lieu à Munich le 8septembre, le jour de son anni-versaire. Metropolis a assisté auxrépétitions.

Nelleke NoordervlietChez elle, aux Pays-Bas, NellekeNoordervliet fait partie des écri-vains contemporains réputés. Saspécialité : les romans historiquesaux intrigues tarabiscotées et à lalangue ouvragée. Dans PelicanBay, son dernier livre, elle met enscène une héroïne en quête de sesracines dans les Caraïbes pourmieux parler de l’esclavage.Nelleke Noordervliet tricote les filsdu passé et du présent, de la fic-tion et de la réalité, pour divertirmais aussi pour parler d’histoireautrement. La traduction alle-mande de Pelican Bay paraît enaoût. Rencontre avec l’auteure àAmsterdam.

Multidiffusion le 4 septembre à 18.05

0.25 | LA LUCARNE

L’aubeDocumentaire de Pekka Uotila(Finlande, 2002, 50mn)NDR

Un film tout en nuances et ensensibilité sur le deuil, à travershuit expériences d’hommes et defemmes qui ont perdu desparents proches ou des amis.

“Celui qui parle abandonne sonfardeau. Celui qui écoute l’em-porte plus loin”, dit un proverbeindien. Dans L’aube, huit solitai-res ouvrent un bref instant lesportes de leur univers émotion-nel. “Ceux qui restent”, ainsiqu’on a coutume de le dire, par-lent de la disparition d’un êtrecher. Tous ont en commun devivre en Finlande, d’appartenir àla classe moyenne et d’avoir été sur-pris par un décès subit causé parun accident ou un problème desanté fulgurant. La personnequ’ils pleurent est morte parfoischez elle, parfois à l’hôpital.Après la stupéfaction et la dou-leur viennent le vide, le manqueet surtout cette question quitaraude toujours les survivants :pourquoi ne lui ai-je pas dit – ceciou cela – avant sa mort ? MaisL’aube est d’abord un conte devitalité et d’espoir. Chacun à samanière, les huit protagonistes ypartagent une certaine conceptiondu bonheur et de l’existence, dontils invitent à profiter autant que possible. Plus encore que dudeuil, leurs histoires conjuguées parlent du désir de vivre.


samedi3/922.30 - 3.00

“Quand je vois mon frère danser, c’est moi-même que je vois.”

22.30 | MUSICA

Les danseursjumeauxLes jumeaux Jirí et Otto Bubenícek sont comme les deux faces d’une seule et même personne. Le portrait délicat de deux vies à l’unisson.

Documentaire de Peter Schlögl(Allemagne, 2003, 1h)NDR(Rediffusion du 7 février 2004)

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8.00Mon école et moi

8.30Lola

9.00 ART ET CULTUREMonumental (7)

9.30Le spectacle du dimanche

11.40Les têtes d’affiche

12.35Toute l’histoire

13.30ARTE Europa

14.00L’AVENTURE HUMAINEQumram et les manuscrits de la mer Morte


15.50 FICTIONDérapage non contrôlé

17.40 (PDC : 17.35)Vins à la carte

18.05Metropolis

19.00 MAESTROChristian Thielemann et Thomas Hampsonau festival de Salzbourg (2)

19.45ARTE Info

20.00Karambolage

20.10ARTE Météo

20.15 DANSE2 Iris (1)

20.40>0.25 THEMAMarcel Pagnol

20.40 FilmLe schpountz

22.45 (PDC : 22.20)Pagnol et compagnie

23.45 Film (PDC : 23.20)Merlusse

0.55La vie comme elle va (Multidiffusion du 29 août)

2.30Alice et moi(Multidiffusion du 15 août)


8.00Mon école et moiLa “Loxford School” deRedbridge, Angleterre Documentaire d’Adama Ulrich (Allemagne, 2005, 26mn)ZDF(Multidiffusion du 1er septembre)

Aujourd’hui : la “Loxford School”de Redbridge, au nord de Londres.

8.30LolaBest of(France/Allemagne, 2005, 26mn)ARTE G.E.I.E.(Multidiffusion du 29 août)

Avec des femmes qui, portées parl’amour, ont fait des miracles.

9.00 | ART ET CULTURE

Monumental (7)Slovaquie : la croix et la bannièreDocumentaire de Peter Kerekes(Allemagne, 2004, 26mn)RBB

Jusqu’au 25 septembre, décou-vrez les dix nouveaux Étatsmembres de l’Union européenneà travers le regard de jeunesréalisateurs sur un symbole deleur pays. Aujourd’hui : la tombed’un héros fictif en Slovaquie.

Dans les années 70, un cinéastechoisit de placer la tombe de sonhéros fictif, le glorieux comman-dant Potapov, dans un bosquet debouleaux, à Hylov, en Slovaquie.Une fois le tournage terminé, lafausse tombe avec sa simple croixde bois resta là. De jeunes pionnierscommunistes plantèrent une clô-ture autour, et firent de Potapovun véritable héros… À venir : Chypre (11 septembre),

Lituanie (18 septembre), Slovénie (25

septembre).

9.30Le spectacle du dimancheBartabas à VersaillesLe chevalier de Saint-George,un Africain à la cour Mise en scène : BartabasMusique : Joseph Boulogne chevalier de Saint-Georgepar Le Parlement de MusiqueÉcuyers : la Compagnie de l’académie du spectacle équestre et les Voltigeurs du théâtre équestre ZingaroChanteurs : Gary Boyce et Caroline CasadesusRéalisation : Mathias Ledoux(France, 2004, 1h30mn)Coproduction : ARTE France, La Compagniedes Indes, Le Théâtre équestre Zingaro ARTE FRANCE(Déprogrammation du 3 juillet)

Une symphonie équestre et pyrotechnique au château deVersailles, signée Bartabas.Quarante chevaux et leurs écuyersévoluent dans le cadre somptueuxdu bassin de Neptune, au châteaude Versailles, pour évoquer le des-tin du chevalier de Saint-George,musicien et homme d’épée duXVIIIe siècle, né des amours d’uneesclave noire et d’un maître deplantation. Du grand art.Du 27 août au 15 septembre,

Bartabas présente au bassin

de Neptune son nouveau spectacle

équestre, Voyage aux Indes galantes.

Björk & Matmosrencontrent Radio BoyRéalisation : Bernie Apt (Allemagne, 2002, 52mn)Coproduction : ARTE, NDRNDR(Rediffusion du 28 mai 2002)

Björk retrouve les complices deson album Vespertine (2001), lesCaliforniens de Matmos et le spé-cialiste du sampling Radio Boy,pour un concert enregistré en2002 au Grünspan de Hambourg,le plus vieux club d’Europe.

TNT, câble et satellite

dimanche4/9 8.00 - 19.00

11.40Les têtesd’afficheDee Dee BridgewaterDocumentaire d’Éric Pittard(France, 1998, 1h)Dans la série “Jazz Collection”Coproduction : ARTE France, Ex Nihilo,Amérimage QuébecARTE FRANCE(Rediffusion du 2 septembre 2000)

Belle, populaire, exigeante, DeeDee Bridgewater mène une carrièrede star sans aucune concession aushow-biz.

12.35Toute l’histoireUn siècle derévolutions chinoises (5)Série documentaire en six parties de Sue Williams (France, 1989, 6x57mn)ARTE FRANCE(Rediffusion du 8 août 1998)

L’après Mao (1976-84)En 1976, la Chine est un pays pau-vre, isolé du reste du monde. Unesuccession de campagnes poli-tiques a conduit le pays au désastre. L’épouse de Mao et troisde ses proches (“la Bande desQuatre”) sont devenus extrême-ment influents…Un siècle de révolutions chinoises :

le dimanche dans Toute l’histoirejusqu’au 11 septembre.

13.30ARTE Europa(Allemagne, 2005, 30mn)SWR(Multidiffusion du 2 septembre)

Aujourd’hui : Vive le sport !


Qumran et les manuscrits de la mer MorteDocumentaire de Renate Beyer(Allemagne, 2003, 53mn)ZDF(Multidiffusion du 3 septembre)

L’incroyable histoire de 900 textesoriginaux qui ont bouleversé l’image du judaïsme antique.Les horaires correspondent aux codes PDC,

sauf indication contraire.

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14.55360°le reportage GÉOLe désert de Gobi à dos de chameauReportage de Svea Andersson(Allemagne / France, 2005, 52mn)ARTE G.E.I.E.(Multidiffusion du 3 septembre)

La vie des nomades de Mongoliedans des espaces vertigineux.

15.50 | FICTION

Dérapage non contrôléTéléfilm de Johannes Fabrick(Allemagne, 2002, 1h30mn, VF)SWR(Multidiffusion du 2 septembre)

La famille ? Ben Kohrt avait d’au-tres priorités, mais quand safemme disparaît dans un accidentde voiture, il décide de se battrepour élever son fils seul.

17.40Vins à la carteLe Val de LoireDocumentaire d’Alix François Meier(Allemagne, 2005, 26mn)ZDF

Jusqu’au 25 septembre, douzeépisodes inédits de Vins à lacarte. Aujourd’hui : le Val de Loire.Cultivé sur les anciens vignoblesde pinot noir du Sancerre après lesravages du phylloxéra de la fin duXIXe siècle, le fameux cépage sauvignon blanc a été greffé surdes souches américaines très résis-tantes. Les sols minéraux de larégion ont fait le reste ! Le journa-liste œnologue Joël Payne revientsur cet événement et nous fait ren-contrer Didier Dagueneau, l’enfantterrible de la viticulture française,qui a volontairement contaminéses vignes avec le phylloxéra… Multidiffusion le 7 septembre à 17.15

18.05Metropolis(Allemagne, 2005, 52mn)SWR

L’acteur Mario Adorf, l’écrivaineNelleke Noordervliet.

19.00 | MAESTRO

ChristianThielemann etThomas Hampsonau festival de Salzbourg (2)Réalisation : Brian Large (Autriche, 2005, 43mn) ARTE/ORF

Seconde partie du concert inau-gural de l’édition 2005 duFestival de Salzbourg dirigé parChristian Thielemann.Au programme : les deux poèmessymphoniques de Richard Strauss,Don Juan et Ainsi parlaitZarathoustra, ainsi que quatre lieder interprétés par ThomasHampson. Originaire de Berlin,Christian Thielemann compteparmi les chefs les plus sollicités dela jeune génération. Il a été remar-qué par ses interprétations des pos-tromantiques allemands, mais sonrépertoire s’étend aussi à Mozart,Beethoven ou Schumann. De 1997à 2004, il a dirigé le Deutsche Operde Berlin. Depuis 2004, il forge lasonorité de l’Orchestre philharmo-nique de Munich.

La première partie est diffusée

le 28 août à 19.00.


dimanche4/919.00 - 20.40

20.15 | DANSE

2 iris (1)Chorégraphie et réalisation : Philippe Decouflé (France, 2005, 26mn)Avec Kaori Ito, Miya Kim, Muriel Corbel, Alexandra Naudet Yang Jiang,XinYu Lu, Bo Fei, Christophe Waksmann, Olivier Simola, Stéphane Chivot,Masahiro Kohama, Jean-Baptiste AndréMusique : Claire Touzi Dit TerziARTE FRANCE

Une rêverie en deux temps, comique et cosmique, sur notre manière d’habiter et de regarder un “monde en vrac”. Première partie ce soir.

“Pourquoi 2 iris ? Parce que nousavons un iris au milieu de cha-cun des yeux, ce qui fait 2 iris.”Globe oculaire, solaire, lunaire,diaphragme circulaire qui s’ou-vre et se referme pour laisser pas-ser la lumière : d’abord variationvirtuose sur le cercle, cette vidéode Philippe Decouflé, tirée d’unspectacle récent créé au Japon,nous convie à une succession detableaux dansés et filmés. Lesimages et les corps se télescopentpour une rêverie tantôt cos-mique, tantôt comique, qui nouspromène de paysage en paysage,du très urbain au délicieusementbucolique. Le kaléidoscope de lumières, devidéos, de sons et de musiquesn’éclipse jamais la force de la

danse. Dépaysement du voyage,tendresse de l’humain, vertigesdu désir, mais aussi jeux demains et de vilains : une foisencore, Philippe Decouflé par-vient à faire partager l’émer-veillement grave et gai de sonregard sur le monde.Seconde partie le dimanche

10 septembre à 20.15.

En partenariat avec

Le DVD Kaleïdoskop,

regroupant

la plupart des vidéos

de Philippe Decouflé,

est disponible

chez Naïve Visions.

20.00KarambolageMagazine franco-allemand de Claire Doutriaux (France, 2005, 11mn)Production : Atelier de recherche d’ARTE FranceARTE FRANCE

Tous les dimanches à 20.00,Karambolage décrypte les socié-tés française et allemande defaçon ludique et impertinente.Jeux de mots et jeux d’image et tou-jours, la devinette…Multidiffusion le 11 septembre à 11.15

Sous-titrage pour sourds et malentendants

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Une épicerie de village, enProvence. Baptiste Fabre y faittravailler ses neveux, Irénée etCasimir. Casimir s’applique.Irénée, persuadé que Dieu lui adonné un don d’acteur, dénigrele métier et attend sa chance.Justement, une équipe pari-sienne tourne les extérieurs d’unfilm dans la région. Elle trouveen Irénée le “schpountz” idéal :un naïf aux ambitions cinéma-tographiques démesurées, à quielle peut jouer un bon tour. Elles’en paye une tranche en lui fai-sant signer un faux contrat miri-fique. Persuadé d’être à l’aubed’une grande carrière, Irénéegagne Paris et se présente à laporte des studios…

Le dîner de schpountzDes “schpountz”, les équipes decinéma en rencontrent tous lesjours. Marcel Pagnol a d’ailleurs,semble-t-il, trouvé son inspirationdans une anecdote que lui avaitracontée Willy, son directeur de laphoto attitré : un mordu decinéma se prenant pour CharlesBoyer, victime d’un canular,frappa un jour à la porte du pro-ducteur Roger Richebé qui le mitdehors… Avec Le schpountz,Pagnol s’éloigne de la Provencepour livrer sa vision de l’universdu cinéma. Le film commence parun savoureux portrait, on ne peutplus “pagnolesque”, de la familleFabre (duo d’anthologie entreFernand Charpin et Fernandel).

Puis, très vite, il nous plonge dansles coulisses d’une maison de pro-duction parisienne. L’arrivéed’Irénée dans la capitale donnelieu à une description, vache maisréaliste, des studios : techniciensblasés, vedettes insupportables,producteur avide… Mais Leschpountz est avant tout unecomédie. La situation se retournedonc en faveur de ce grand naïfd’Irénée, qui finit par décrocher unrôle – et l’amour de la belle mon-teuse (Orane Demazis). Dans lagrande famille du cinéma, mêmeles “schpountz” ont leur place –surtout quand ils s’appellentFernandel !Multidiffusion le 16 septembre à 0.40

et le 22 septembre à 0.35


dimanche4/9 20.40 - 3.00

20.40>0.25 |THEMA

Marcel Pagnol

ARTE FRANCE

20.40 FilmLe schpountzUn garçon d’épicerie naïf qui rêve de devenir acteur fait les frais d’une mauvaise blague…Fernandel dans un rôle cousu sur mesure, dans une comédie irrésistible de Pagnol, qui égratigneau passage le monde cynique du cinéma. Un classique.

Que retient-on deMarcel Pagnol, qui

fut à la foiscinéaste, écrivain ethomme d’affaires ?Couvert de gloire, il

demeure pourtantinconnu. Au cœur

de cette “Thema”,deux films

incontournables ducinéaste et un

portrait original quilève le voile sur la

légende.

Film de Marcel Pagnol(France, 1938, 2h01mn, noir et blanc)Scénario et dialogues : Marcel Pagnol

Avec : Fernandel (Irénée),Orane Demazis (Françoise),

Jean Castan (Casimir),Fernand Charpin (l’oncle Baptiste),

Odette Roger (la tante Clarisse),Robert Vattier (Astruc),

Léon Bélières (Meyerboom),Henri Poupon (Galubert),

Blavette (Martelette), Louisard (Charlet),Robert Bassac (Dromart), Pierre Brasseur

et Roger Forster (Cousine),Enrico Glori (le metteur en scène)

Images : WillySon : Marcel Lavoignat, Jean Le Coq

Montage : Suzanne de Troye,Suzanne Cabon

Musique : Casimir OberfeldProduction : Films Marcel Pagnol

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Que retient-on de Marcel Pagnol,lui qui fut à la fois cinéaste, écri-vain, poète et homme d’affaires ?Couvert de gloire, il n’en demeurepas moins un inconnu pour legrand public. Pour Alain Ferrari,il fallait revenir à l’homme et àson œuvre. À l’appui d’une miseen scène graphique originale (unpetit théâtre de silhouettes ani-mées), ce documentaire proposeun portrait intime et inédit dePagnol en revisitant les principa-les figures de son imaginaire : lepère, la mère, l’instituteur, le curé,le financier, les amoureux... Lesimages d’archives qui réunissentdes extraits de films et une séried’entretiens avec Pagnol, ainsique la lecture par des comédiensde son chef-d’œuvre inconnu, Laprière aux étoiles, sont enrichiespar deux interviews : l’une avecJacqueline Pagnol, la secondeépouse de l’artiste, l’autre avecson fils spirituel, RaymondPellegrin.

Jeu de pistePagnol et compagnie tord le cou àl’idée selon laquelle le réalisateurdu Schpountz ne serait qu’uncinéaste régional. Parce qu’il s’est atta-qué à quelques-uns des tabous deson temps et du nôtre – l’argent, laplace du père, l’incarnation de Dieuet du mal –, Pagnol demeure d’uneétonnante modernité. Encensé parla Nouvelle Vague dans les années60 ou devenu référence pourGuédiguian et Benigni aujourd’hui,il n’a cessé de cumuler les succèspopulaires. Seulement, au fur et àmesure, l’abondance impression-nante de son œuvre est venue créerun personnage plus fictif que réel,à l’image des héros qu’il a si biensu immortaliser (César/Raimu,Topaze/Fernandel). Ceux qui l’ontcôtoyé et aimé nous guident dansun passionnant jeu de piste, entrele vrai et le faux, entre l’intime etle légendaire.Multidiffusion le 11 septembre à 11.25


Marseille, un soir de Noël. Au pen-sionnat Thiers, des élèves trépi-gnent d’impatience avant la venuede leurs parents. Quelques unssont délaissés par leur famille.Condamnés à passer la nuit deNoël en internat, ces “orphelins”vont s’en prendre à leur nouveauprofesseur, au physique disgra-cieux : M. Blanchard. Détestéautant par ses élèves que par ses col-lègues, méchamment surnomméMerlusse, cet homme, dont l’œildroit semble mort, va pendant lanuit remplir les souliers des enfantsde merveilleux cadeaux.

L’école oubliée Premier scénario écrit par MarcelPagnol pour le cinéma, tournédans le lycée où l’auteur de Topaze

a fait sa scolarité aux côtésd’Albert Cohen, Merlusse consti-tue un contrepoint dans la pro-duction artistique de l’auteur. Lieuchargé de souvenirs (le “pique-cul”, les premières cigarettes, lesbilles), l’internat est filmé commeun désert silencieux, où les enfants,s’ils ne sont pas orphelins, ont belet bien été abandonnés à leur sort.Film rare, efficace et sombre,Merlusse a été réalisé peu aprèsMarius. Il épouse par son ancrageréaliste et sa tournure poétique laforme d’une fable dont la mora-lité – sous un physique ingrat secache un cœur d’or – est une invi-tation à lire entre les lignes, à voirau-delà des apparences. Multidiffusion le 17 septembre à 1.20



dimanche4/9

23.45 FilmMerlusseFilm de Marcel Pagnol (France, 1935, 1h05mn, noir et blanc) Avec : Henri Poupon (Blanchard, dit “Merlusse”), André Pollack (le proviseur),Thommeray (le censeur), André Robert (le surveillant général),Rellys (l’appariteur), Robert Chaux (Godard), John Dubrou (Pic),Jean Inglesakis (Molinar), Le Petit Jacques (Villepontoux),Jean Castan (Galubert), Fernand Bruno (Catusse).Scénario et dialogues : Marcel PagnolImage : Albert AssouadMusique : Vincent ScottoProduction : Films Marcel Pagnol

La face cachée d’un réveillon de Noël dans un internat. Un film rare dans l’œuvre de Pagnol.

22.45 Pagnol et compagnieDocumentaire d’Alain Ferrari (France, 2005, 1h)Coproduction : ARTE France, Temps noir, Dominant 7

Pour rencontrer l’homme derrière sa légende, un portrait originalqui tord le cou à quelques idées reçues.

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14.00À bicyclette(Multidiffusion du 29 août)

14.45Lola

15.15Remorque(Multidiffusion du 18 août)

16.35Toutes les télés du monde(Multidiffusion du 3 septembre)

17.00Forum des Européens (Multidiffusion du 3 septembre)

17.45En croisière sur le Queen Mary 2 (1)(Multidiffusion du 29 août)

18.15Les perles de la forêt tropicale (1)(Multidiffusion du 29 août)

19.00ARTE DÉCOUVERTEAvis de tempête (1)

19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo

20.15LE FEUILLETON DOCUMENTAIREBaisemains et mocassins (1)

20.40CINÉMABlueprint

22.30GRAND FORMATAu nom du peuple afghan

23.55ARTE Info

0.05Un nouveau Russe(Multidiffusion du 29 août)

2.10Village BDocumentaire de Filip Remunda


14.45LolaTrouver chaussure à son pied(France, 2002, 26mn)Coproduction : ARTE, Lichtblick, AMIP ARTE G.E.I.E.

Beaucoup de femmes éprouventune grande fascination pour leschaussures et en ont plus d’unepaire en réserve. Ainsi, uneAllemande sur deux en possèdeplus de vingt-cinq ! Lola s’inté-resse à cette passion toute fémi-nine et rencontre celles pour quiles chaussures jouent un rôleessentiel : Guillemette récupèredes chaussures mises au rebut, lestransforme à sa manière et lesrevend ; Claudia combine lesavantages du sur mesures et de laproduction à la chaîne ; Angela etMichael fabriquent en commundes modèles orthopédiques audesign original. Multidiffusion le 11 septembre à 8.30

Des images saisissantes nous fontdécouvrir comment les ouragansqui se forment en Afrique met-tent ensuite le cap sur les États-Unis via les Caraïbes, en dévas-tant tout sur leur passage. Encompagnie d’un chasseur d’ou-ragans, Jens Monath et MarvinEntholt ont suivi la trajectoire ducyclone Frances et ont approchéde près le cœur de la tourmente.

Ils ont filmé les efforts d’unefamille en Floride, décidée à toutmettre en œuvre pour sauver samaison de la tornade. La tensionnerveuse est également palpableparmi les pilotes et les scienti-fiques qui vont pénétrer dansl’œil du cyclone.Seconde partie le mardi 6 septembre

à 19.00.


Les horaires correspondent aux codes PDC,sauf indication contraire.

lundi5/9 14.00 - 20.40

TNT, câble et satelliteTNT, câble et satellite

19.00 | ARTE DÉCOUVERTE

Avis de tempête (1) La colère de l’ouraganDocumentaire de Jens Monath et Marvin Entholt (Allemagne, 2005, 43mn)ZDF

À la suite du réchauffement de la planète, des scientifiquesprédisent l’arrivée de cyclones extrêmement violents, nonseulement sur les continents américain et asiatique, mais aussisur l’Europe. Premier volet d’un documentaire en deux parties quinous entraîne dans l’œil des cyclones.

PrésentéparIsabelleGiordano

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Tous les soirs, Le journal de la cul-ture exprime et explore les pra-tiques culturelles européennes. Iltraite de la culture de manière noninstitutionnelle et s’ouvre à tousles champs : expositions, arts dela rue et de la scène, sorties de livres ou de films, tendances…> www.arte-tv.com/jdc

20.00Le journal de la culture(2005, 11mn) ARTE G.E.I.E.

Toute l’actualité culturelle présentée en alternance par Florence Dauchez, Annette Gerlach, Frank Dalmat et Gustav Hofer.

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Feuilleton documentaire d’Antoine Gallien(France, 2005, 5x26mn)

Musique : Olivier Bloch-Lainé Chanson du générique interprétée

par Mathilda May Coproduction : ARTE France, Les Films

Pénélope, Morgane Production ARTE FRANCE

Aurélie est une jeune fille de bonne famille qui faitpartie d’un rallye parisien, cercle mondain pouvantcompter plusieurs centaines de membres où chaquedemoiselle, à tour de rôle, organise sa soirée. Celademande presque autant de temps et d’argent qu’unmariage, et Aurélie et sa maman passent une bonnepartie de l’année à s’en occuper. Salle de réception,tenue vestimentaire, carton d’invitation : il faut sacri-fier aux règles tout en essayant de se faire plaisir.Mais si, comme sa mère, Aurélie se prête de bonnegrâce à la curiosité du documentariste, il n’en va pasde même des trois autres organisatrices de la fête (onreçoit à plusieurs pour amortir les frais) qui voient d’unfort mauvais œil l’irruption d’une caméra dans leurrallye. Ce feuilleton documentaire prend alors laforme d’une enquête avec un commissaire et deuxinspecteurs qui tentent de triompher des barrièresqu’on leur oppose. En plus du suspense ainsi créé,Baisemains et mocassins aborde une réalité souventpeu saisissable : la façon dont la grande bourgeoisieet l’aristocratie parviennent à se perpétuer, en res-tant “entre soi”. Dans cet univers parallèle, quasi-ment étanche à l’évolution de la société et desmœurs, un dispositif complexe assure en effet latransmission des valeurs, du baisemain au bonmaniement de la langue française en passant par lenœud de cravate. De 10 à 12 ans, ce sont les goûters

culturels (visite de musée, peinture sur soie…) ; de13 à 15 ans, l’apprentissage du bridge, de la valse etdu rock ; à 16 ans et plus, on danse et on se “cham-pagnise” dans des soirées somptueuses : autant d’étapes qui permettent aux adultes d’encadrer, de jugu-ler, voire d’étouffer l’énergie parfois débordante de l’adolescence. Une machine d’une redoutable effi-cacité, comme on le découvre au fil des épisodes,même si elle n’est pas tout à fait à l’abri des ratés…

1. Cravates, sang bleu et paranoïaLes débuts de l’enquête sont difficiles. Le “commis-saire” Gallien a passé trois cents coups de téléphone,quasiment sans résultat, et il est désespéré. Aussidécide-t-il de créer une “brigade” composée de Noémieet de Sixte, qui ont passé leur jeunesse dans des ral-lyes mondains. On apprend pour commencer que cer-tains rallyes tolèrent le mélange entre aristocrates et grandsbourgeois, tandis que d’autres restent exclusivementsang bleu. Le commissaire tente par ailleurs deconvaincre la présidente d’un grand rallye d’accepterd’être filmée, mais en vain. Heureusement, Aurélie,16 ans, ne craint pas la caméra. Elle prépare avecminutie sa grande soirée de rallye…Multidiffusion le 12 septembre à 17.45


Lire notre entretien avec le réalisateur pages 14 et 15.

20.15 | LE FEUILLETON DOCUMENTAIRE

Baisemains et mocassins (1)Le réalisateur Antoine Gallien (Strip Tease) et sa “brigade d’inspecteurs”mènent une difficile enquête dans le milieu des rallyes mondains où l’on préfère, pour vivre heureux, vivre caché. À suivre tous les soirs à 20.15, de lundi à vendredi.

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Étiez-vous un familier des rallyes avant de réaliser ce feuilleton ?Pas vraiment, mais le métier de documentaristeconsiste à se passionner pour des milieux sociauxdont on ignore les codes, les méandres. J’aimebeaucoup m’infiltrer, deviner ce qui va séduiremes interlocuteurs. En l’occurrence, je disposaisde deux atouts importants : d’une part, j’adoreles cravates et j’en ai une collection imposante, et d’autre part je suis philosophe de formation etdonc capable de parler un français très chic. Deuxcartes maîtresses pour rassurer les bourgeois.

Vous attendiez-vous à rencontrer de tellesdifficultés ?Je m’attendais à ce que ce soit difficile mais pas à ce point. J’ignorais combien la devise“Pour vivre heureux, vivons cachés” étaitenracinée dans la bourgeoisie et l’aristocratie.On vous raccroche courtoisement au nez, onrefuse de vous voir et même quand on acceptede vous rencontrer, on vous demande un

nombre de lettres faramineux avant de vousautoriser à tourner. Heureusement, j’ai rencontréquelques personnes qui échappaient à la règle.Des femmes notamment – très actives, drôles,lucides, et qui m’ont beaucoup aidé. Il y a euquelques hommes, aussi, et bien sûr des jeunes,dont certains ne manquent pas d’ironie pourdénoncer les dérives et les limites des rallyes. Et puis j’avais des alliés : Noémie et Sixte, deuxjeunes gens au carnet d’adresses bien rempli, et aussi mon producteur, Leslie Grunberg, quihabite à Neuilly et côtoie ces milieux.

Mais les vicissitudes de l’enquête n’en sont pas moins devenues sujet du documentaire…Tous les malheurs que j’ai eus au cours dutournage – scènes censurées, refus, etc. – m’onteffectivement donné l’idée d’intégrer l’enquête elle-même à la narration. D’où la constitution, encours de tournage, de cette “brigade” où je tiens lerôle de commissaire, et Noémie et Sixte celui desinspecteurs. Mon producteur et les responsables de

Pour triompher des multiples barrières que lui a opposées le milieu très fermé des rallyes, le réalisateur de Baisemains et mocassins, Antoine Gallien, a sorti ses meilleures cravates et affûté sa stratégie. Entretien.

Baisemains et mocassins

Les soirées privées

“J’ignorais à quel point la grande bourgeoisieétait double, à la foismoderniste et passéiste.”

Antoine Gallien


programme d’ARTE m’ont beaucoup soutenu danscette démarche un peu inhabituelle. C’était unepremière pour moi, et cela m’a beaucoup amusé.

Ces saynètes sont-elles du ressort de la fiction ?Oui et non. J’ai fait le comédien mais je n’ai pasinventé un personnage : j’ai joué mon proprerôle. J’ai aussi écrit des dialogues, des contenusplutôt, que les autres protagonistes transformaientà leur idée. Certaines scènes ont été saisies sur levif, sur le mode documentaire, au fur et à mesuredu tournage, d’autres ont été tournées en fin deparcours, une fois le montage quasi terminé, carj’en avais besoin pour la progression narrative.J’ai tenu aussi à traiter ces scènes de manièredécalée au montage, en utilisant des split screenspar exemple, histoire de montrer qu’il s’agit d’unefiction qui ne se prend pas trop au sérieux.

On ressent le même genre de distance ironiquepar rapport aux individus que vous filmez…Je ne déteste pas la satire ni la caricature. Mais ici,

être caricatural aurait été trop facile. J’ai préféréopter pour une ironie douce, alternant desséquences cocasses avec des moments d’émotion.Car cette jeunesse dorée est parfois touchante et j’aitrouvé plus intéressant de lui donner une chance,tout en cherchant à dévoiler l’envers du décor.

Qu’est-ce qui vous a le plus surpris enpénétrant cet univers ?J’ignorais à quel point la grande bourgeoisie étaitdouble, à la fois moderniste et passéiste.Moderniste à l’école et dans le monde du travail ;passéiste autour de la famille, du foyer. C’est unmélange qui lui réussit très bien : elle parvient àperpétuer ses règles et à inculquer à saprogéniture une mentalité qui conduit tout droitvers les postes de DRH et de PDG des grandesentreprises. Du coup, cela m’a donné envied’aller plus loin dans l’appréhension dufonctionnement de cette classe sociale, au niveaudes grandes écoles et du patronat. Ce qui seracertainement beaucoup plus difficile encore.

de la jeunesse dorée

Propos recueillis

par Frédérique Pressmann


lundi5/9 20.40 - 22.30

Film de Rolf Schübel(Allemagne, 2003, 1h46mn, VOSTF)

Scénario : Claus Cornelius FischerAvec : Franka Potente (Iris Sellin / Siri

Sellin), Ulrich Thomsen (Dr Martin Fisher),Hilmir Snaer Gudnason (Greg),

Katja Studt (Daniela Hausmann),Justus von Dohnanyi (Thomas Weber),

Wanja Mues (Janeck Hausmann),Ole Puppe (Kristian),

Rita Leska (la femme du magasin),Nina Gummich (Siri à 8 ans),

Karoline Teska (Siri à 13 ans),Woody Mues (Janeck à 10 ans),

Hendrik Duryn (le médecin de garde)Image : Holly Fink

Montage : Ursula Höf Musique : Detlef Petersen

Production : Relevant Film GmbHWDR

Au Canada, dans un futur proche. Le premier contactentre Siri et Greg, quelque part dans l’immensitécanadienne, a quelque chose d’insolite. Mais tandisque Greg, lors de la deuxième rencontre, commencedéjà à s’attacher à cette fille solitaire, Siri le tient à dis-tance et se replonge dans ses souvenirs, d’où émergeaussitôt l’histoire de sa mère, Iris Sellin. Brillante pia-niste qui ne vit que pour sa carrière de concertiste,Iris apprend un jour qu’elle est atteinte d’une sclé-rose en plaques et n’a désormais plus qu’un seuldésir : prolonger son talent au-delà de sa mort en sefaisant cloner. Elle convainc un chercheur canadien,le docteur Fisher, de tenter l’expérience, tout en luifaisant promettre le secret absolu. Iris donne effecti-vement naissance à une fille et dès son plus jeune âge,Siri fait preuve à son tour d’un indéniable talent demusicienne. L’enfant est très attachée à sa mère ettravaille le piano avec ardeur pour lui plaire. Mais ledocteur Fisher veut tirer gloire de cette expériencede clonage si bien réussie. Il révèle toute la vérité aucours d’une conférence de presse et détruit à tout

jamais la vie de Siri. Au moment où celle-ci rencon-tre Greg, dans la solitude choisie pour fuir une véritéinacceptable, elle apprend aussi que sa mère est mou-rante. Aura-t-elle le temps de se réconcilier avec elle ?

Le point de vue du clone Avec Blueprint, c’est la première fois que le cinématraite de manipulations génétiques en adoptant lepoint du vue d’un clone. Adapté d’un roman, le filmde Rolf Schübel (réalisateur de Gloomy sunday, dif-fusé sur ARTE le 12 avril 2004) s’attache moins auxaspects scientifiques et éthiques du sujet qu’au dramede l’identité déclenché par la décision plus ou moinsréfléchie d’une diva égocentrique. Dans son doublerôle d’Iris et de Siri, Franka Potente (Cours, Lola,cours) rend avec beaucoup de finesse les différencesde caractère entre “l’original” et “la copie”, et donneà cette relation mère-fille particulièrement complexeune dimension très émouvante.Audiovision pour aveugles et malvoyants

Multidiffusion les 6 et 12 septembre à 15.15

20.40 |CINÉMA

BlueprintSe sachant atteinte d’une maladie incurable, la célèbre pianiste Iris Sellin a réussi à se faire cloner et a mis au monde une petite Siri qui, comme elle le désirait, devient à son tour une brillante interprète. Mais le lien si fort qui unit Siri à sa mère résistera-t-il à l’épreuve de la vérité ?

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Deux candidats – un homme et une femme – issusde provinces et d’origines ethniques différentes, enta-ment leur campagne pour représenter leurs électeursà la Loya Jirga, le grand conseil afghan qui doit débat-tre et entériner le projet de Constitution pour le pays.Nadira Kharuchi, enseignante pachtoune originairede Kaboul, mère de sept enfants, se démène quoti-diennement pour la défense des conditions de viedes familles de son district. Entre l’éducation des jeu-nes filles et les rendez-vous chez le ministre pour

obtenir des crédits pour un généra-teur d’électricité, elle entend impo-ser l’idée que les femmes doivents’engager en politique. Rafiq Shahir,lui, est un Tadjik de Herat et l’un desseuls opposants politiques à s’affi-cher ouvertement contre les pratiquesféodales de l’ancien “seigneur de laguerre” Ismael Khan, qui règne enmaître dans l’ouest de l’Afghanistan.Dans le sillage de ces deux protago-nistes, nous découvrons tout un paysen mutation.

Démocratie à l’afghane Les scènes de la Loya Jirga, ce grand rassemble-ment de Kaboul où 500 délégués ont débattu enjanvier 2004 de la nouvelle Constitution afghane,sont des moments particulièrement forts du docu-mentaire. Dans cet impressionnant forum où laparole semble circuler librement, et parfois mêmejoyeusement après des années d’interdits, de guerreet de chaos, le “processus démocratique” (commeon dit en Occident) est directement palpable, avectoutes ses difficultés de mise en œuvre et les résis-tances qu’il suscite chez certains représentants dela société. Faut-il promouvoir un système prési-dentiel ? Parlementaire ? Monarchique ? Le rôle del’islam est-il primordial ? Quel sort réserver aux“chefs de guerre” ? À cet égard, l’intervention d’unedéléguée face au général Dostom, criminel notoirequi s’est néanmoins fait élire pour participer à laLoya Jirga, représente autant un acte de courage,tout à l’honneur des femmes afghanes qui enten-dent faire sortir leur pays des tragédies passées,qu’un message porteur d’espoir pour l’avenir dela nation afghane.


lundi5/922.30 - 3.00

22.30 | GRAND FORMAT

Au nom du peuple afghanDepuis 2001, poussé par les États-Unis, l’Afghanistan tente de créer un nouvel ordre politique. Ce documentaire revient sur l’une des étapescruciales de cette reconstruction – la formation d’une “assembléeconstituante” –, prélude à la présidentielle de 2004 et aux législativesprévues le 18 septembre prochain.

Documentaire de Tamara Gould et Jon Shenk (États-Unis, 2005, 1h22mn)

Production : Actual Films ARTE FRANCE

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500 représentants ont débattu de la nouvelle Constitution

afghane lors de la Loya Jirga en janvier 2004 à Kaboul. Ci-dessous, l’intervention

courageuse d’une déléguée contre la présence de

“seigneurs de la guerre” dans l’assemblée.

14.00Canada, la ruée vers le hareng (Multidiffusion du 30 août)

14.45HippocrateLe rôle du père

15.15Blueprint(Multidiffusion du 5 septembre)

17.00Les grands duels du sport(Multidiffusion du 3 septembre)


18.15Les perles de la forêt tropicale (2)(Multidiffusion du 30 août)

19.00ARTE DÉCOUVERTEAvis de tempête (2)

19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo


20.40>22.45THEMAOù va la Pologne ?

20.40Que veulent les Polonais ?

21.30L’énigme polonaise

22.25Débat

22.45 FICTIONYossi et Jagger

23.50ARTE Info

0.05Au cœur de la nuitAvec Christoph Schlingensief et Jörg Immendorf(Rediffusion du 1er juin 2004)

1.10Les chevaliers du feu Mumbaï(Multidiffusion du 22 août)

1.55Femmes de terrainDocumentaire d’Ana Isabel Munoz


14.45HippocrateLe magazine de la santé(Allemagne, 2005, 26mn)BR

L’importance du pèreÀ en croire les sociologues, lespères d’aujourd’hui s’impliquentdavantage dans l’éducation deleurs enfants. Mais dans la pra-tique, ils sont encore bien peunombreux à user de leur droit aucongé parental et encore moins àtravailler à temps partiel pour seconsacrer à leurs enfants…

La chirurgie esthétique sans le scalpelLa chirurgie plastique est-elle vrai-ment le seul moyen de se refaireune jeunesse ? Non, d’autresméthodes existent, plus ou moinsefficaces et risquées…

Grimper, c’est le bonheur L’alpinisme est un sport qui rendheureux ceux qui le pratiquent :c’est la théorie de psychologuessuisses qui se sont livrés à uneétude scientifique de cette activité.

Un paquebot comme le QueenElizabeth 2 presque englouti dansl’Atlantique par une vaguegéante ; une plate-forme de foragede la mer du Nord emportée parun raz-de-marée… Les cata-strophes maritimes de ce genrepourraient, selon les experts,devenir de plus en plus fréquen-tes. Les côtes de l’Europe, quantà elles, pourraient bien être victi-mes d’un tsunami comparable à

celui qui a ravagé l’Asie récem-ment. Car les digues subissent despressions de plus en plus fortes,tandis que le niveau de la mermonte. Sommes-nous armés pouraffronter cette menace ? Desscientifiques ont calculé qu’en casde violents ouragans, certainesvilles courraient un grave danger :ce documentaire présente le scé-nario catastrophe. Multidiffusion le 13 septembre à 14.00

L’enquête avance. Un “prince de lafinance” décrit avec brio et humourles rallyes mondains des années 70.Mais soudain, coup de tonnerre ! Uneséquence tournée par nos enquê-teurs est censurée, interdite de dif-fusion. Gardant le moral, le com-missaire Gallien et ses inspecteurs

retrouvent Aurélie qui va acheterla robe pour sa grande soirée derallye. Elle en essaye une vingtaineavant d’en choisir une si sexyqu’elle s’inquiète : ne va-t-elle pasfaire scandale ? Multidiffusion le 13 septembre à 17.45

Sous-titrage pour sourds et malentendantsLes horaires correspondent aux codes PDC,sauf indication contraire.

mardi6/9 14.00 - 20.40

TNT, câble et satelliteTNT, câble et satellite 19.00 | ARTE DÉCOUVERTE

Avis de tempête (2) Raz-de-marée et vagues géantesDocumentaire de Jens Monath, Marvin Entholt et Michael Zurawski(Allemagne, 2005, 43mn)ZDF

Quand les ouragans frappent aux portes de l’Europe.


Baisemains et mocassins (2) Feuilleton documentaire d’Antoine Gallien (France, 2005, 5x26mn)Musique : Olivier Bloch-Lainé Chanson du générique interprétée par Mathilda May Coproduction : ARTE France, Les Films Pénélope, Morgane Production ARTE FRANCE

Le “commissaire” Antoine Gallien et sa “brigade d’inspecteurs”mènent une difficile enquête dans le milieu des rallyes mondains où l’on préfère, pour vivre heureux, vivre caché. À suivre tous les soirs à 20.15, de lundi à vendredi.

2. Valse, bridge et robe sexy

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Aujourd’hui, notent d’emblée les auteurs de cedocumentaire, les Polonais, et en particulier lajeune génération, manifestent un profond désen-chantement vis-à-vis de la politique. Peut-êtreparce qu’en dépit d’une croissance de plus de 5 %par an, l’une des plus fortes de l’Union euro-péenne, le pays compte désormais 20 % de chômeurs,

dont 45 % des 18-25 ans. Mais a contrario, l’émotion qui a saisi tout le pays au printemps der-nier, à la mort de Jean-Paul II, témoigne d’une soifde valeurs et d’actions collectives. Et une effigiede Lech Walesa, chez les fashion victims, s’arracheplus fébrilement que celle d’une vedette de rock oude cinéma. ��

20.40>22.45 |THEMA

Où va la Pologne ?Avant les législatives et la présidentielle polonaises de cet automne, “Thema” analyse les grands enjeux politiquesde l’heure et les dessous de la pacifique révolution polonaise,commencée il y a tout juste un quart de siècle avec la naissance de Solidarnosc.

mardi6/920.40 - 22.45

En partenariat avec

ARTE FRANCE

20.40Que veulent les Polonais ?Documentaire de Georges Mink et André Wolski (France, 2005, 47mn)Coproduction : ARTE France, Compagnie des Phares et Balises

Un tour d’horizon des enjeux politiques les plus brûlants de l’heure, entre la ferveur qui a suivi la mort de Jean-Paul II et le solde douloureux du passé.Soirée

présentée par JürgenBiehle

Adam Michnik et Lech Walesa, l’intello et le prolo, unissous la bannière de Solidarnosc dans les années 80.


mardi6/9

�� Avec de nombreux témoi-gnages, dont celui d’artisans essen-tiels de la transition (Lech Walesa,Bronislaw Geremek), du présidentsortant Alexandre Kwasniewski, dejournalistes de Gazeta, le premierquotidien indépendant du pays nédans le sillage de la libéralisationpolitique, ces 52 minutes recensentles grands enjeux de la Pologneactuelle. Le film analyse notam-ment le soutien passionné du paysà la “Révolution orange” ukrai-nienne, le courant populiste quiséduit une partie de l’électorat, oules lourds héritages de l’histoire :comme les révélations récentes surle massacre des juifs de Jedwabnepar leurs voisins polonais, durant laSeconde Guerre mondiale ; et lamise en cause du processus de“lustration”, c’est-à-dire la quasi-amnistie du passé communistedécidée en 1989, lors des négocia-tions entre Solidarnosc et le pou-voir en place.

Le casting est éblouissant : pourraconter l’histoire de la “tableronde” et des négociations qui s’y déroulèrent en 1989 entre lesmembres du gouvernementJaruzelski et les opposants deSolidarnosc, les auteurs de ce film ont persuadé les plus émi-nents d’entre eux de déroulerleurs souvenirs. Ladite table,devenue monument historiquepar la volonté du présidentKwasniewski, témoigne d’unetransition qu’on a dite exem-plaire. Mais que s’est-il réellementpassé, durant ces quelques moisde négociations intenses ?Voici donc le témoignage du géné-ral Jaruzelski lui-même, de son

redoutable ministre de l’Intérieur,Czeslaw Kiszczak et de son fidèleporte-parole, Jerzy Urban. Du côtédu syndicat indépendant sontinterviewés notamment LechWalesa, Bronislaw Geremek etTadeusz Mazowiecki, ainsi quel’évêque Bronislaw Dembowski,qui participa en tant qu’observa-teur de la puissante Église catho-lique. Manquent à l’appel AdamMichnik, le fondateur et directeurde Gazeta, et Jacek Kuron, morten juin 2004, que Jerzy Urbanavait voulu alors exclure des négo-ciations, voyant en eux des “extré-mistes démoniaques”. Appuyéssur des archives inédites, leurstémoignages retracent les vic-

toires et les impasses d’une révo-lution tranquille qui a duré quinzeans, de la naissance du premiersyndicat indépendant d’Europe del’Est à la défaite du présidentWalesa, en 1995, face au dauphindu général Jaruzelski, AlexandreKwasniewski. La Pologne a debonnes raisons de se demanderqui a vraiment gagné, au termede ces journées décisives.

20.40>22.45 |THEMA

Où va la Pologne ?

21.30L’énigme polonaiseDocumentaire de Georges Mink et Virginie Linhart (France, 2005, 55mn)Coproduction : ARTE France, Compagnie des Phares et Balises

Ce sont les Polonais qui, les premiers, ont ébranlé le rideau de fer en 1989. Six ans plus tard,Lech Walesa, élu à la présidence en 1990, était pourtant battu par un ancien communiste.

La fin de 2005 voit se succéder plusieurs échéancesclés pour les futures orientations de la politique polo-naise : les élections législatives, le 25 septembre,précèdent la présidentielle du 9 octobre, à laquelleAlexandre Kwasniewski, l’actuel chef de l’État, nepeut pas se représenter, puisqu’il termine son secondmandat. À l’issue de ces deux scrutins, la Polognedevra en outre décider d’organiser ou pas un réfé-rendum pour ratifier le projet de traité constitu-

tionnel européen. C’est aussi le 25e anniversaire de lanaissance du syndicat indépendant Solidarnosc etde la signature des accords de Gdansk, en août 1980,par lesquels la Pologne a spectaculairement amorcé,avant le coup d’État militaire de 1981, sa sortie ducommunisme et son passage à l’économie capita-liste. Avant d’élire démocratiquement, en 1995, unmembre de l’ancienne nomenklatura reconverti ensocial-démocrate…

Un automne polonais

22.25Débat(France, 2005, 15mn)

Enregistré à Varsovie dans leslocaux de Gazeta, avec un jour-naliste de la rédaction (dont lenom sera communiqué ultérieu-rement), Christophe Châtelot etGabriele Lesser, correspondantsrespectifs du Monde et duTageszeitung à Varsovie.

Multidiffusion de cette “Thema”

le 7 septembre à 15.15

Après la mort de Jean-Paul II. La table ronde de 1989, devenue monument historique.

Sur le plateau du Golan, des soldats de Tsahal s’ins-tallent dans un avant-poste laissé à l’abandon. Yossi,un gradé, choisit Jagger, simple soldat, pour l’ac-compagner en reconnaissance. Bientôt seuls, ilsengagent une bataille de boules de neige qui s’a-chève en étreinte amoureuse. Peu après, l’arrivée deGoldie et Yaeli, deux jeunes soldates, ne laissent pasindifférents leurs camarades restés au camp.

Guerre et amourYossi et Jagger est tiré d’une histoire véridique et dou-loureuse, confiée au réalisateur par l’un de ses amis,longtemps condamné au silence par le secret total quiavait entouré sa liaison. L’armée israélienne lui ayantrefusé son soutien, “sous le prétexte officiel, non qu’iln’était pas autorisé de montrer une histoire d’ho-mosexualité entre deux officiers, mais parce que celaétait tout simplement impossible entre deux officiersqui ne seraient pas du même grade”, le cinéaste atourné avec les moyens du bord sur le Golan, secachant des patrouilles militaires. En Israël, le film aété accueilli avec un enthousiasme qui l’a lui-mêmesurpris, car “c’est un pays constamment menacé et

donc sur la défensive, où l’image du soldat viril etmacho est prédominante”. Aussi pense-t-il que lepublic a vu en Yossi et Jagger une sorte de symbole :“Il ne s’agissait pas juste d’une histoire d’homo-sexuels, mais de jeunes gens amenés à mourir aulieu de profiter de leur jeunesse. Les gens pleuraientsur ce poids qui pèse sur eux à tout moment, s’au-torisant ainsi une nouvelle façon de pleurer, dans unpays où la ‘culture du chagrin’ est très officielle ettrès codifiée.” Caméra à l’épaule, Eytan Fox suit sespersonnages et capte les amours secrètes, les rivalitéset les jalousies, attentif aux moindres mouvementsdu désir. Mais la proximité de la mort donne à cesjeux juvéniles un poids particulier. Et quand Jagger inter-roge Yossi sur la force de son amour, c’est en luidemandant : “M’aimeras-tu encore si je perds unbras ? Si je suis défiguré ?” Par cette description de laporosité quasi totale entre vie militaire et vie amou-reuse, Eytan Fox esquisse le portrait d’une société où,pour garçons et filles, c’est face à la mort que s’accomplit le passage à l’âge adulte.Multidiffusion le 19 septembre à 1.40



mardi6/922.45 - 3.00

22.45 |FICTION

Yossi et JaggerAu cœur de l’hiver, une garnison israélienne prépare une opération sur le plateau du Golan. Deux jeunes soldatsvivent un amour secret. Chronique d’une passion à l’issuetragique, inspirée d’une histoire vraie.

(Yossi Ve Jagger)Film d’Eytan Fox

(Israël, 2002, 1h05mn, VF)Scénario : Eytan Fox

Avec : Ohad Knoller (Yossi),Yehuda Levi (Jagger),

Assi Cohen (Ophir),Aya Koren (Yaeli),

Hani Furstenberg (Goldie)Image : Yaron Scharf

Montage : Yosef GrunfeldSon : Ashi Milo

Musique : Ivri LiderProduction : Amir Harel, Gal Uchovsky

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14.00Les derniers singes de la planète (Multidiffusion du 31 août)

14.45Capté !

15.15THEMAOù va la Pologne ?(Multidiffusion du 6 septembre)

17.15Vins à la carte(Multidiffusion du 4 septembre)


18.15Rooibos,le thé rouge d’Afrique(Multidiffusion du 31 août)

19.00ARTE DÉCOUVERTELes perles de l’océan Indien

19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo


20.40LES MERCREDIS DE L’HISTOIREBob Kennedy

21.40ARTE Reportage


22.50CINÉMALe ventre de Juliette

0.20ARTE Info

0.35Court-circuit (le magazine) n° 241

1.20Le bon fils(Multidiffusion du 30 août)


14.45Capté ! (France, 2005, 26mn) Rédaction en chef : Samuel Luret Coproduction : ARTE France,Belleville Productions ARTE FRANCE

Au sommaire : dans l’État duPara, dans le nord du Brésil, deuxjeunes militants s’engagent auxcôtés des petits paysans et dessans-terre pour la défense de leursdroits ; l’Opéra de Lyon ouvre sesportes aux Pokemons, huit jeu-nes de la banlieue lyonnaise quifont du hip-hop dans la ruedepuis leur plus jeune âge ; surun sujet grave, le suicide des jeu-nes, la troupe de théâtre des Douxrêveurs met en scène Un allersimple dans le cadre du festival“Ici et demain” organisé par lesuniversités de Paris. Multidiffusion le 10 septembre à 17.20

C’est le long de la côte nord, dansles régions des Kimberleys et desNorthern Territories, que sontimplantées les grandes exploita-tions perlières australiennes. Laplus importante d’entre elles estdirigée par Nicholay Paspaley.C’est ici que les huîtres pinctada

maxima sont cultivées de façon àproduire de précieuses perles denacre. En 2002, grâce à une tech-nique qu’il a lui-même mise aupoint, Nicholay Paspaley est ainsiparvenu à produire la plus grosseperle des mers du Sud.Multidiffusion le 14 septembre à 14.00

La brigade des enquêteurs a rencontré Servane qui, commeAurélie, prépare sa fête de rallye.Mais les parents de Servane exi-gent que la fête ne soit pas “rui-neuse”, et elle éprouve des diffi-cultés à obtenir ce dont elle rêve :si elle peut choisir sa robe, elle n’apas droit au champagne et la soi-

rée doit se terminer à minuit,comme pour une vulgaireCendrillon ! Aurélie, elle, peut dic-ter ses conditions sur les boissons.Quant à Claire, 20 ans et “rebelle”antirallye, elle prend la parole avecune pétulante virulence…Multidiffusion le 14 septembre à 17.45


mercredi7/9 14.00 - 20.40


Les perles de l’océan IndienDocumentaire de Carla Hicks (Allemagne, 2004, 43mn)MDR(Rediffusion du 10 janvier)

En Australie, la culture des plus grosses perles du monde.


Baisemains et mocassins (3)Feuilleton documentaire d’Antoine Gallien (France, 2005, 5x26mn)Musique : Olivier Bloch-Lainé Chanson du générique interprétée par Mathilda May Coproduction : ARTE France, Les Films Pénélope, Morgane Production ARTE FRANCE


3. Vouvoiement et premiers baisers

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Brillant avocat, sénateur, Robert Kennedy se faitconnaître par ses enquêtes sur la mafia et sur JimmyHoffa, président du puissant syndicat des routiers.À la fin des années 50, le clan Kennedy lui assigneune mission : faire de son frère John le futur prési-dent des États-Unis. Organisateur de la campagneélectorale de 1960, “Bob” devient responsable de lapromotion de John, mettant au service de la causefamiliale toute sa hargne et sa pugnacité. Une foisJFK élu, Bob devient ministre de la Justice. À laMaison-Blanche, il prend part aux décisions poli-tiques majeures, lors de l’affaire des missiles de Cubaou du lancement de la “nouvelle frontière”…

Le frère de l’ombreDe Robert Kennedy, on a souvent l’image d’un hommede l’ombre, frère dévoué, exécuteur des basses œuvreset manipulateur dépourvu d’esprit d’initiative. Patrick

Jeudy brosse un portrait autrement plus complexe etnuancé. Bob, c’est le moins Kennedy des Kennedy, le“pisse-froid” de la famille. Après l’assassinat de John,il commence par prendre ses distances avec la Maison-Blanche, puis s’intéresse de plus en plus aux inégali-tés sociales et raciales. Cette découverte de l’Amériquedes laissés-pour-compte nourrit sa réflexion politique :il s’affirme alors comme un homme profondémentidéaliste, militant pour un “nouveau rêve américain”fait de justice sociale et de prospérité. Faisant preuved’un réel charisme, il devient le porte-parole del’Amérique de la contestation, des pauvres, des Noirs,des opposants à la guerre du Viêt-Nam. Quatre ansaprès la mort de JFK, il reprend l’héritage à soncompte et se présente à la magistrature suprême. “Jesuis sorti de l’ombre de mon frère !”, déclare-t-il, toutjuste investi comme représentant démocrate à l’élec-tion de 1968. Le même jour, il est assassiné. Tout enlui rendant la place qui lui revient dans l’histoire poli-tique américaine, Patrick Jeudy met en lumière lacontradiction entre ses opinions progressistes et la soifde pouvoir du clan familial.Multidiffusion le 9 septembre à 16.45

mercredi7/920.40 - 22.50

Patrick Jeudyretrace latrajectoire de Bob Kennedy,assassiné en 1968.Un portrait del’éternel “frère de”,mélange d’ambitionfamiliale forcenée,de cynisme et demanipulation, maisaussi d’idéalisme.

20.40 |LES MERCREDIS DE L’HISTOIRE

Bob KennedyL’homme qui voulait changer l’Amérique

Documentaire de Patrick Jeudy (France, 2003, 1h)Coproduction : ARTE France, Point du Jour ProductionsARTE FRANCE(Rediffusion du 14 janvier 2004)PRIX DU MEILLEUR DOCUMENTAIRE AUX RENCONTRES CINÉMATOGRAPHIQUES

EURO-AMÉRICAINES D’AVIGNON 2004

21.40 ARTE ReportageMagazine de l’actualité internationale (2005, 52mn)ARTE G.E.I.E.(sous réserve)

Chaque mercredi, Vladimir Vasakprésente ARTE Reportage,l’émission qui regarde le mondeen face.ARTE Reportage, un des raresmagazines télévisuels consacrésà l’actualité internationale, a pourchamp d’investigation la planète,à l’exclusion, la plupart du temps,de l’Europe – celle-ci faisant déjàl’objet de plusieurs émissions surARTE. Composée de trois repor-tages en moyenne, cette émissionhebdomadaire de 52 minutesaborde les questions géopolitiquesles plus ardues, mais toujours àtravers le prisme de l’humain etdu concret.

Afrique du Sud :le train de l’espoirReportage de Peter Heusch (2005, 22 mn)

Le Phelophepa – un mélange deslangues sotho et tswana qui signi-fie “bonne santé” – est né enAfrique du Sud, il y a presque dixans, à l’heure de la démocratie.Chaque année, ce train parcourtplus de 15 000 km dans tout lepays pour apporter les premierssoins aux populations les plusdémunies. Ils sont jusqu’à deuxcents par jour à venir au train.Leur rêve : se faire arracher desdents ou retrouver la vue.Les autres sujets seront commu-niqués ultérieurement.Multidiffusion le 8 septembre à 16.50

22.35Le dessous des cartesMagazine géopolitique de Jean-Christophe Victor Réalisation : Alain Jomier (France, 2005, 11mn) ARTE FRANCE(Rediffusion du 23 mars)

Spécial Chine Une Chine dépendante (2/2)

Pétrole, gaz, fer, alumine, cuivre,nickel, bois, coton, soja : les tauxde croissance de la Chine impo-sent au pays une recherche activede matières premières à travers lemonde. Achats, accords, échan-ges, voyages diplomatiques : lesannées 2003-2005 dessinent unecarte mondiale des matières pre-mières… sino-centrée. Multidiffusion le 10 septembre à 8.40

et à 18.45

En partenariat avec

22.50 - 3.00


mercredi7/9

Juliette, une jeune femme des quartiers populairesde Marseille, tombe enceinte de manière imprévue.En se séparant de son compagnon Mathias, qui fuitson rôle de père, elle décide d’assumer seule sa gros-sesse. Durant les neuf mois dont elle dispose pourmettre de l’ordre dans sa vie, elle tente de se libérerde l’emprise oppressante d’une sœur qui ne songequ’à la marier et d’une mère schizophrène et klep-tomane. Mais c’est en élucidant le secret qui entourela disparition de son père qu’elle parviendra à selibérer du passé familial.

MétamorphosesEntre voyage onirique dans le monde intérieur deJuliette et plongée naturaliste dans une cellule fami-liale déchirée par l’amour, le second long métragede Martin Provost a su trouver son point d’équilibre.En confrontant le rêve maternel d’une jeune femmeavide d’absolu à la rudesse d’une existence étouf-fée par le poids des non-dits, la culpabilité d’une

22.50 |CINÉMA

Le ventre deEmpli d’une vie naissante, le ventreun monde où il n’a pas sa place. Unsur une mère qui grandit au rythme

Film de Martin Provost(France/Espagne/Luxembourg, 2003,

1h30mn, VF)Scénario : Martin Provost,

Philippe Lasry, Marc AbdelnourAvec : Julie-Marie Parmentier (Juliette),

Stéphane Rideau (Mathias),Nathalie Richard (Fabienne),

Carmen Maura (Julia),Tom Novembre (Léonard),

Patrick Chesnais (Abel),Ariane Ascaride (Marie-Brigitte)

Image : Jean-Claude Larrieu Montage : Christophe PinelMusique : Edith Baudrand

Production : Alta Loma Films,Les productions Bagheera,

Pedro Costa et Samsa FilmsARTE FRANCE

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Présenté par Vladimir Vasak

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sœur et la démence d’une mère, le film dresse leportrait émouvant d’une écorchée vive, déterminéeet rebelle. Juliette, formidablement interprétée parJulie-Marie Parmentier, fait corps avec la caméraqui suit sa métamorphose physique en l’accompa-gnant dans l’intimité de ses sensations. Le castingexplosif est également servi par la présence deCarmen Maura dans le rôle de Julia, la mère de l’héroïne, une ancienne “star enfant” immigréed’Argentine. L’actrice espagnole parvient, avec beau-coup d’adresse, à donner une tonalité comique à cepersonnage pathétique et à alléger l’atmosphèrepesante d’une intrigue nouée par l’angoisse. La ten-sion est maintenue jusqu’à la contraction finale quilibère l’enfant. Et pour mieux ouvrir la portée poé-tique de cet accouchement, le réalisateur choisitMarseille comme port d’attache symbolique de cesêtres déracinés et fragiles.Multidiffusion les 9 et 13 septembre à 1.20


VincentCourt métrage de Giulio Ricciarelli (Allemagne, 2004, 13mn, VOSTF)Production : Naked Eye Filmproduktion,Friends ProduktionBR

Une comédie noire dans laquelleun petit garçon de 8 ans décou-vre que les règles établies par lesadultes sont bien loin de lavérité.

Martine RoussetNée le 29 mai 1951, cette cinéasteexpérimentale est responsabledepuis 1988 du service audiovi-suel du musée d’Art moderne dela Ville de Paris. Elle a réalisé unequinzaine de films où elle se sai-sit de la parole, de l’écrit et… dupresque rien.

Tango del aireCourt métrage de Chris Roth(Allemagne, 2003, 11mn, VOSTF)Coproduction : SWR, ARTESWR(Rediffusion du 10 novembre 2004)

Un homme s’efforce de balayerun quai de métro malgré les trainsqui arrivent et déversent chacun unefoule de passagers…

Papa est mortCourt métrage d’animation de Chris Shepherd(Royaume-Uni, 2003, 7mn, VOSTF)Production : Slinky Pictures LtdARTE FRANCE(Rediffusion du 25 février 2004)

Un adolescent mal dans sa peau sedébat avec ses souvenirs et lesarrange pour ne pas voir la véritéen face.


mercredi7/9

Juliettede Juliette s’impose dansconte poétique et poignantde l’enfant qu’elle porte.

0.35Court-circuit (le magazine) n° 241Le rendez-vous du court métrageRédaction en chef : Luc LagierDirection artistique : Philippe Truffault (France/Allemagne, 2005, 44mn)Coproduction : ARTE France, MK2 TVARTE FRANCE

Multidiffusion le 9 septembre à partir de 15.15 avec en plus

un moyen métrage de Jean Cocteau, Le sang d’un poète.

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14.45Mon école et moi L’école “De Ruimte”de Soest, Pays-BasDocumentaire d’Elke Sasse(Allemagne, 2005, 26mn)ZDF

Enquête comparative des diffé-rents systèmes éducatifs :aujourd’hui, l’école alternativehollandaise “De Ruimte”.

Fondée il y a deuxans sur le modèleaméricain, cetteécole alternativeprivée n’a rien d’unlieu d’étude tradi-tionnel : pas declasses, ni de coursni d’instituteurs…Les enfants y sontlivrés à eux-mêmes

et font ce que bon leur semble, enprésence de quelques adultes quiles aident uniquement lorsqu’ilsle demandent. Mais à la fin del’année, quel est le bilan de cetteinitiative ?Multidiffusion le 11 septembre à 8.00

14.00À fleur de peau Le T-shirt(Multidiffusion du 1er septembre)

14.45Mon école et moi

15.15Havanna feelings(Multidiffusion du 2 septembre)

16.35Tango del aire(Multidiffusion du 7 septembre)

16.50ARTE Reportage(Multidiffusion du 7 septembre)

17.45En croisière sur le Queen Mary 2 (4)(Multidiffusion du 1er septembre)

18.15L’empire des animaux (Multidiffusion du 1er septembre)

19.00ARTE DÉCOUVERTELa ruée vers l’orchidée

19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo


20.40CINÉMABuffet froid

22.15LA VIE EN FACEPureté

23.10Tracks

0.00ARTE Info

0.15Le salaire de la peur(Multidiffusion du 1er septembre)

2.40Le régulateur(Multidiffusion du 31 août)


Après Claire, son amie Carole s’enprend aux garçons des rallyes, qui“sont bien cravatés mais ne tien-nent pas l’alcool et vomissent danstous les coins !” Laetitia et Marie,elles, sont moins critiques, maisconfient quelques vérités assezdétonantes… Quant au “commis-saire” Gallien, il apprend qu’il nepourra pas filmer la soirée de ral-lye d’Aurélie. Heureusement,“l’inspectrice” Noémie a trouvéun jeune aristocrate cameramanqui peut filmer une “superbe fête”. Multidiffusion le 15 septembre à 17.45


jeudi8/9 14.00 - 20.40

TNT, câble et satelliteTNT, câble et satellite


Baisemains et mocassins (4)Feuilleton documentaire d’Antoine Gallie (France, 2005, 5x26mn)Musique : Olivier Bloch-Lainé Chanson du générique interprétée par Mathilda May Coproduction : ARTE France, Les Films Pénélope, Morgane Production ARTE FRANCE


4. Farandole, bon Dieu et champagne

19.00 | ARTE DÉCOUVERTE

La ruée vers l’orchidéeDocumentaire de Peter Bardehle et Angela Volkner (Allemagne, 2005, 44mn)NDR

Portrait de deux “chasseurs d’orchidées” passionnés.

Très célèbre dans le milieu fermédes collectionneurs d’orchidée,Nebojscha Popow est aussi soup-çonné par la police d’avoirimporté des espèces menacées.Chercheuse dans un laboratoirede Hambourg, Daniela Abele estquant à elle très soucieuse de la

protection des espèces. Pour étu-dier son orchidée préférée, laMasdevallia, elle est repartie auVenezuela, au cœur de la forêttropicale de Merida. Un parcourssemé d’embûches. Portraitcontrasté de deux aficionados.Multidiffusion le 15 septembre à 14.00

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Film de Bertrand Blier(France, 1979, 1h29mn)Scénario : Bertrand Blier

Avec : Gérard Depardieu (Alphonse Tram),Bernard Blier (l’inspecteur Morvandieu),

Jean Carmet (l’assassin),Denise Gence (l’hôtesse),

Michel Serrault (le quidam),Jean Benguigui (l’homme en noir),

Carole Bouquet (la jeune femme)Image : Jean Penzer

Montage : Claudine MerlinMusique : Philippe Sarde

Production : Sara Films, Antenne 2CÉSAR 1980 DU MEILLEUR SCÉNARIO

ARTE FRANCE

Sur les quais du métro parisien, Alphonse Tram faitla connaissance d’un quidam qu’il ennuie avec seshistoires de chômeur et ses envies de meurtre. Peuaprès, il retrouve dans un couloir le même homme,poignardé avec son propre couteau. Sans aucun sou-venir de l’avoir tué, Alphonse rentre chez lui, dansune tour nouvellement construite et presque entiè-rement vide. Il raconte son étrange aventure à safemme, qui préfère lui parler de l’arrivée dans l’im-meuble d’un voisin.

Fluide glacialAprès le succès des Valseuses et de Préparez vos mou-choirs !, Bertrand Blier essuya avec Buffet froid, soncinquième long métrage, un échec public sans com-mune mesure avec le statut “culte” dont le film jouitaujourd’hui. Marquant une orientation différentedans son œuvre, alors empreinte de plus de légèreté,Blier s’engageait ici dans les tréfonds de l’âme

humaine, révélant avec une réjouissante ironie lespulsions meurtrières de tout un chacun. Sous le sceaude l’absurde, la comédie macabre qu’il organiseautour d’un improbable trio (un chômeur aux enviesde meurtre, un inspecteur de police fou de la gâchetteet un assassin compulsif) fait ainsi se succéder desassassinats gratuits dans une interminable ronde demort. Blier nous livre des personnages sans aucunecaractérisation psychologique, des anti-héros livrés àeux-mêmes dans un décor terriblement déshuma-nisé. Le métro et les rues sont désertiques, les immeu-bles de banlieue inhabités, les rues pavillonnairessinistres, la nuit reste aussi triste qu’humide, et lacampagne résolument hostile. Cet univers glacial,postapocalyptique, est l’écrin parfait pour un filmsurréaliste, révélateur de son époque. Depuis, on nerit plus de la même manière avec Bertrand Blier.Multidiffusion le 12 septembre à 1.15


20.40 |CINÉMA

Buffet froidDans une ambiance de fin du monde, un improbable trio d’anti-héros se retrouve enfermé dans une ronde macabre. Par Blier fils et avec Blierpère, Gérard Depardieu et Jean Carmet, un conte hilarant et funèbre.

jeudi8/920.40 - 22.15

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23.10Tracks(Allemagne, 2005, 52 mn)BR

T. RaumschmiereLe Berlinois T. Raumschmiere etson nouvel album Blitzkrieg Pop,édité par son label Shitkatapult.

Les rides downhill – plusc’est raide, mieux c’est !Pour le noyau dur des skaters (les“riders”), dévaler à 80 km/heureles routes de montagne (le “down-hill”) relève d’un mode de vie. LeSuisse Samy Cantieni vit depuistrois ans dans un camping-car etse rend d’un downhill à l’autre.

Du récital… à la soupe Le premier orchestre viennois delégumes (composé notammentd’un concombrophone, d’unerhubarbogratte ou de l’aubergi-nobalai, de première fraîcheurexclusivement) dispose d’unrépertoire allant de la musique tra-ditionnelle africaine au free jazz.Après le concert, les instrumentsvont à la marmite.

Et aussi :Rock métal à Pékin, Les urba-nautes, Génération JPII et PapaRatzi (les JMJ à Cologne).Et la cerise sur le gâteau : ce soir,la chanteuse Holly Golightly esten direct dans Tracks.


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jeudi8/9 22.15 - 3.00

Natalie, mère de deux enfants, vient de divorcer.Parce qu’elle a refusé de se soumettre à la loi religieusejuive, elle a été répudiée par son mari et est aujour-d’hui rejetée par sa famille. Shira, quant à elle, estsur le point de se marier. Sa mère, chargée d’initierles futures épouses aux règles de la vie en couple,lui expose le fonctionnement de la mikveh, le bainrituel censé la purifier et lui permettre d’avoir descontacts physiques avec son mari. De leur côté,Mikhal et sa femme sont bien ennuyés : les rabbinsont rallongé la période mensuelle d’impureté de lafemme de sept jours. Sept jours qui restreignent d’au-tant la vie intime du couple…

Merci mon Dieu de ne pas m’avoir fait femme “Quiconque touchera une femme dont le sang coulesera souillé.” En 2004, ce commandement ancestralde la Torah régit toujours la vie des couples juifs ortho-doxes. En vertu de cette loi, une femme qui a sesrègles ou qui a accouché est impure et doit éviter tout

contact physique avec son mari jusqu’à ce qu’elle neperde plus de sang. Pour se purifier, elle aura recoursà la mikveh, le bain rituel, à l’occasion duquel sa“pureté” sera vérifiée par une autre femme. Natalierejette en bloc ces règles qui ont détruit sa vie de cou-ple, tandis que Shira s’y soumet mais à contrecœur,car elle n’en voit ni le sens ni l’intérêt. Mère de cinqenfants, la femme de Mikhal, qui est officier dansl’armée israélienne, souligne les paradoxes de la loireligieuse juive : les multiples interdits rendent l’actesexuel de plus en plus difficile alors que procréer estl’un des fondements du judaïsme. Ces sujets sonthabituellement tabous. Anat Zuria a donc accompliun bel exploit en obtenant que les cinq protagonis-tes acceptent de s’exprimer devant une caméra. Parailleurs, en filigrane, une question d’une portée plusuniverselle est posée : celle du respect ou du non-respect des dogmes religieux quand ils ne sont plusen adéquation avec les réalités de la vie de ceux quiles pratiquent.

22.15 |LA VIE EN FACE

PuretéDans les milieux juifs orthodoxes, la pureté de la femme estsévèrement contrôlée par la Torah. Tiraillés entre le respect dela religion et leur mode de vie, trois femmes et un couple, enIsraël, s’interrogent sur le bien-fondé de règles aussi strictes.

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Documentaire d’Anat Zuria (Israël, 2002, 56mn)ARTE FRANCEPRIX DÉCOUVERTE 2004 DE LA SCAM

(Rediffusion du 22 avril 2004)

Thérèse

EDITION EXCEPTIONNELLE INCLUANT � LE DOCUMENTAIRE DE LA COLLECTION “CINÉMA, DE NOTRE TEMPS”RÉALISÉ PAR JEAN-PIERRE LIMOSIN : ALAIN CAVALIER, 7 CHAPITRES, 5 JOURS, 2 PIÈCES-CUISINE� DEUX COURTS MÉTRAGES D’ALAIN CAVALIER : LETTRE D’UN CINÉASTE ET GEORGES DE LA TOUR� UN LIVRET DE 32 PAGES AVEC LE SCÉNARIO DU FILM

LE CHEF D’ŒUVRE D’ALAIN CAVALIER EN DVD LE 20 SEPTEMBRE

14.45ARTE Europa(2005, 26mn)ARTE G.E.I.E.

Des reportages consacrés à l’his-toire de nos voisins européens, àleur vie quotidienne et aux évo-lutions en cours : politique, éco-nomie, société…Multidiffusion le 11 septembre à 13.30

15.15Court-circuit (le magazine) n° 241(France/Allemagne, 2005, 1h35mn)Coproduction : ARTE France, MK2 TVARTE FRANCE

Multidiffusion de l’émission demercredi enrichie du premierfilm de Jean Cocteau.

Le sang d’un poèteMoyen métrage de Jean Cocteau(France, 1930, 53mn, noir et blanc)(Rediffusion du 24 septembre 2004)Scénario : Jean CocteauAvec : Enrique Rivero (le poète) et Lee Miller, Jean Desbordes, Pauline Carton

Dans un studio d’artiste, une sta-tue inachevée prend vie. Sur soninjonction, l’artiste plonge dansun miroir.Après Le sang d’un poète, son pre-mier film influencé par le surréa-lisme, il faudra attendre quinzeans pour que Jean Cocteau réalisele suivant : La Belle et la Bête.

14.00Le nouveau Colisée du foot(Multidiffusion du 2 septembre)

14.45ARTE Europa

15.15Court-circuit (le magazine) n° 241

16.45Bob Kennedy(Multidiffusion du 7 septembre)

17.45En croisière sur le Queen Mary 2 (5)(Multidiffusion du 2 septembre)

18.15Les Hadzabe(Multidiffusion du 2 septembre)

19.00ARTE DÉCOUVERTELe vol des cigognes

19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo


20.45 (PDC : 20.40)

FICTIONBaltic storm

22.35>1.05THEMAFranz Beckenbauer,le Kaiser du foot

22.35Bon anniversaire,Mister Beckenbauer

0.05Munich 1974,le triomphe

1.10ARTE info

1.20Le ventre de Juliette (Multidiffusion du 7 septembre)


La cigogne, grand oiseau migra-teur, établit ses quartiers d’hiver enAfrique pour reprendre la direc-tion du nord avec les beaux jours.Ce documentaire suit son fabu-leux périple vers l’Europe. EnAutriche, les cigognes investissentchaque année les grands arbresd’un site proche de Vienne. ÀDorf Cigoc, un pittoresque villagede Croatie, elles nichent au som-met des maisons. En Espagne, oùelles sont de plus en plus nom-

breuses à s’établir, la plazad’Alfaro abrite ainsi l’une des plusimportantes colonies de cigognes.Multidiffusion le 16 septembre à 14.00

Les horaires correspondent aux codes PDC,sauf indication contraire.

vendredi9/9 14.00 - 20.45


Le vol des cigognes Documentaire de Sabine Holzer (Allemagne, 2005, 43mn)WDR

Aux premiers beaux jours, l’étonnant périple des cigognes vers l’Europe.


Baisemains et mocassins (5)Feuilleton documentaire d’Antoine Gallien (France, 2005, 5x26mn)Musique : Olivier Bloch-Lainé Chanson du générique interprétée par Mathilda May Coproduction : ARTE France, Les Films Pénélope, Morgane Production ARTE FRANCE

Le “commissaire” Antoine Gallien et sa “brigade d’inspecteurs” mènent une difficile enquête dans le milieu des rallyes mondains où l’on préfère, pour vivre heureux,vivre caché. Dernier épisode ce soir.

5. Prince charmant et dividendes

Voilà qu’Alexis, le providentielcameraman au sang bleu, adisparu à Deauville. Ce qui retarded’autant le visionnage impatiem-ment attendu des images de fêtequ’il a promis de tourner. En atten-dant, un grand organisateur de ral-lye énumère quelques “folies” debon ton pour pimenter les fêtes –une Cadillac rose, un chameau,

deux chameaux, une plage desable… Et l’on fait la rencontre de“Nappies” (comme Neuilly AuteuilPassy) âgés de 20 à 22 ans, quifabriquent un journal et des DVDimpertinents et drôles. Enfin Alexisreparaît, et il ne rentre pas bredouille…Multidiffusion le 16 septembre à 14.00


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Téléfilm de Reuben Leder(Allemagne/Danemark/Grande-Bretagne,

2003, 1h50mn)Scénario : Reuben Leder, d’après le livre

de Jutta Rabe, Die EstoniaAvec : Greta Scacchi (Julia Reuter),

Jürgen Prochnow (Erik Westermark),Donald Sutherland (Lou Aldryn),

Dieter Laser (Gehrig),Jürgen Schornagel (Jan Peters),Barbara Schöne (Ingrid Peters),

Herb Andress (Juri Roos),Thure Riefenstein (Mika Galt),

Jens Neuhaus (Ivo Varres),Andreas Günther (Rock Weber),

Yoshij Grimm (Max),Cort Kibler-Melby (Danny Reuter)

Image : Robert Nordström, Nicolas JorayMontage : Alan Stachan

Son : Uve HaußigMusique : Maauri Sumén

Coproduction : Top Story Filmproduction,Baltic Storm Ltd., SMILE, NDR, ARTE

NDR

Son enquête sur un réseau de contrebande d’armesamène la journaliste hambourgeoise Julia Reuter àTallinn. Sur la piste d’un camion qu’elle soupçonnede transporter frauduleusement des armes techno-logiques, elle décide d’embarquer sur le ferryEstonia, mais le rate de peu. Au milieu de la nuit,l’Estonia fait naufrage dans la Baltique et des cen-taines de passagers périssent noyés. Quelque tempsaprès, à l’occasion d’un reportage qu’elle assurepour une chaîne de télévision suédoise, Julia fait laconnaissance d’Erik Westermark, un avocat sué-dois : il est l’un des rares passagers survivants etespère encore retrouver son fils disparu dans la cata-strophe. Tous deux constatent rapidement que lacommission d’enquête dissimule la véritable causedu naufrage. Rejoints par un vieux marin, Jan Peters,dont la femme a également péri, ils se mettent en quêtede la vérité. Leur trio est efficace : ils finissent parétablir un lien entre le naufrage de l’Estonia et un tra-fic illégal d’armes dans lequel sont impliqués lesministères de la Défense estonien, suédois et amé-

ricain, ainsi que les services secrets russes. Pris entreces différents feux, ils se retrouvent alors dans uneposition délicate…

Trio de justiciersCe thriller politique haletant est tiré d’un fait réel.Dans la nuit du 27 au 28 septembre 1994 se produi-sait la plus grande catastrophe maritime en Europe depuis1945 : le ferry Estonia coulait, faisant 852 victimes. Lescénario a été écrit à partir du livre d’une journalisteallemande, Jutta Rabe, qui a par ailleurs réalisé de nom-breux reportages sur le sujet. Elle avait mis en douteà l’époque la version officielle des autorités, qu’ellesoupçonnait de vouloir dissimuler la vérité et d’avoirà dessein empêché une enquête trop approfondie. Avecl’aide de Henning Witte, l’avocat représentant lesfamilles des victimes, ils avaient donc enquêté et ras-semblé des preuves illustrant la thèse d’un attentatet non d’un accident. Multidiffusion le 15 septembre à 0.40

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20.45 |FICTION

Baltic stormEn enquêtant sur le naufrage du ferry Estonia,la journaliste Julia Reuter découvre un complot… Un thriller politique international inspiré d’événements réels et porté par Greta Scacchi.

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Est-ce, comme certains le racon-tent, parce qu’une photo montraitle jeune joueur à côté d’un bustede l’empereur François-Josephaprès un match à Vienne que cetautre Franz fut surnommé le“Kaiser” ? Pour ses nombreuxadmirateurs, c’est tout simplementà sa maîtrise du ballon, à sonautorité et à son rayonnement queBeckenbauer doit ce label impé-rial. Le parcours étonnant de cefils de postier qui a grandi dansun faubourg de Munich com-

mence le 6 juin 1964 dans l’équipepremière du Bayern, le clubauquel il restera fidèle la plusgrande partie de sa carrière. Très vite,l’ailier gauche devenu libero faitdu football un art. Sur le terrain,Beckenbauer décrypte le jeu, pré-voit les passes. Son style, empreintd’une élégance, d’une légèreté etd’une créativité inégalées, est sou-vent ressenti comme arrogant parses adversaires. À l’instar du roiMidas, il semble capable de trans-former en or tout ce qu’il touche.

Mais Franz Beckenbauer n’est passeulement l’un des footballeursallemands les plus connus aumonde – notamment en France,où il fut un temps entraîneur del’Olympique de Marseille. Depuisqu’il a quitté les stades, il a misson talent d’homme d’affaires auservice d’œuvres caritativescomme la Fondation qui porte sonnom, créée avec un capital d’unmillion de marks récolté lors deson match d’adieu, en 1982. Avecson ami Pelé, il soutient l’action

des villages d’enfants SOS. Maiscet artiste du sport et du businessest aussi devenu l’éminence grisedu football allemand : présidentdu Bayern Munich, il est égale-ment le vice-président de laFédération allemande de football.Et l’Allemagne lui doit en grandepartie l’attribution du Mondial2006, dont il préside le Comitéd’organisation. Depuis peu, on saitenfin qu’il brigue officiellement lasuccession de Lennart Johannssonà la présidence de l’UEFA.

22.35>1.05 |THEMA

Franz Beckenbauer,le Kaiser du footDeux fois titulaire du Ballon d’or, Franz Beckenbauer est aussi le seul à avoir remporté deux fois la Coupe du monde de football :au titre de joueur en 1974, puis d’entraîneur en 1990. À l’occasion de son soixantième anniversaire, ARTE dédie cette soiréeà la légende du football allemand.

ZDF

22.35Bon anniversaire, Mister BeckenbauerDocumentaire de Maybritt Illner et André Heller(Autriche, 2005, 1h30mn)

Un portrait pour découvrir les autres facettes du “Kaiser”, homme d’affaires,infatigable mécène et éminence grise du foot allemand aujourd’hui.

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La finale entre l’Allemagne et lesPays-Bas est au cœur de ce docu-mentaire sur la Coupe du mondede football 1974, avec le duelentre Johann Cruyff et FranzBeckenbauer, les deux meilleursjoueurs d’alors, capitaines respec-tifs de leur équipe nationale. C’estle 7 juillet que se joua ce matchhistorique qui vit la victoire deshommes de Helmut Schön sur l’équipe favorite des Pays-Bas,avec un score final de 2 à 1.

À l’égard de Cruyff, dont la per-formance avait été éblouissantedurant tous les matches de laCoupe, Beckenbauer eut cette for-mule : “De nous deux c’est lui quijoue le mieux, mais c’est moi quisuis champion du monde”.Reprenant les moments forts decette Coupe si chaudement dispu-tée, le documentaire nous rappelleégalement les événements mar-quants de l’été 74 dans les autresdomaines de la vie publique.


vendredi9/9

0.05Munich 1974, le triompheDocumentaire de Wolfgang Biereichel (Allemagne, 2004, 1h)

La victoire du Onze allemand en finale de la Coupe du monde1974, obtenue de haute lutte contre les Pays-Bas, est ici replacéedans le contexte des principaux événements politiques,économiques et culturels de l’été 74.

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LA RAVISSEUSEUN FILM D’ANTOINE SANTANA

AVEC ISILD LE BESCO, GRÉGOIRE COLIN, ÉMILIE DEQUENNE, ANÉMONE

COPRODUIT PAR FILM EN STOCK ET ARTE FRANCE CINÉMA

SORTIE EN SALLES LE 31 AOÛT

sortie en salles

ARTE G.E.I.E.4, quai du chanoine WintererBP 2003567080 Strasbourg CedexTél. 03 88 14 22 22Fax 03 88 14 22 00

Directeur du développement et de la coordination

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Rédacteur en chef Olivier Apprill (72 45)[email protected]

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RédacteursBarbara Levendangeur (70 58)[email protected]ène Berelowitch (72 32)[email protected] James (70 56)

Maquettiste Garance de Galzain (70 55)[email protected]

Photograveuse Armelle Ritter (70 57)[email protected]

TraductionsJosie Mély (70 61)Catherine Weinzorn (70 62)

CollaborationJacqueline Letteron, Frédérique Pressmann,Caroline Lebrun,Abdessamed Sahali,Hakim Salem

Crédits photos : Photo : X-DR.Toute reproduction des photos sans autorisation est interdite.

© Couverture : DAVID ATLAN

Directeur de la publication : Jérôme ClémentExemplaire n° 36 jeudi 11 août 2005Impression STIPA, Montreuil

LA SEMAINE PROCHAINE

ANNÉES DE BRAISE,

ANNÉES DE PLOMB

L’épopée d’une famille italienne autour de deux frères magnifiques,

Nicola l’engagé et Matteo l’écorché vif, de l’aube des années 60 aux années 90.

Trente-cinq ans d’émotions collectives et intimes en deux fois trois heures de film.

NOS MEILLEURES ANNÉES,

LES LUNDIS 12 ET 19 SEPTEMBRE À 20.40

vivonscurieux.

N° 36 3 SEPTEMBRE > 9 SEPTEMBRE 2005download.pro.arte.tv/archives/bulletin/2005bul36.pdfà 20.40 et...

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