STATISTIQUES SUR L’INDUSTRIE DU FILM ET DE LA ...Un film 3D est un film projeté dans un format...

STATISTIQUES SUR L’INDUSTRIE DU FILM ET DE LA PRODUCTION TÉLÉVISUELLE INDÉPENDANTE

ÉDITION 2017

Tome 1 L’exploitation cinématographique

Pour tout renseignement concernant l’ISQ et les données statistiques qui y sont disponibles, s’adresser à :

Institut de la statistique du Québec 200, chemin Sainte-Foy Québec (Québec) G1R 5T4

Téléphone : 418 691-2401 ou 1 800 463-4090 (sans frais d’appel au Canada et aux États-Unis)

Site Web : www.stat.gouv.qc.ca

Cette édition a été produite et supervisée par l’Institut de la statistique du Québec.

Dépôt légal Bibliothèque et Archives nationales du Québec 2e trimestre 2017 ISSN : 1915-3171 (Imprimé) ISSN : 1925-8925 (En ligne)

© Gouvernement du Québec, Institut de la statistique du Québec, 1993

Toute reproduction autre qu’à des fins de consultation personnelle est interdite sans l’autorisation du gouvernement du Québec.www.stat.gouv.qc.ca/droits_auteur.htm

Juin 2017

http://www.stat.gouv.qc.ca/droits_auteur.htm

AVANT-PROPOS

L’Observatoire de la culture et des communications du Québec de l’Institut de la statistique du Québec est fier de présenter la vingt-quatrième édition de Statistiques sur l’industrie du film et de la production télévisuelle indépendante. Cette publica-tion confirme notre engagement à constituer un patrimoine statistique cohérent et à diffuser des analyses pertinentes et de qualité.

Puisque le corpus statistique annuel sur le cinéma et la produc-tion télévisuelle est imposant, cette publication est répartie en deux tomes. Le premier tome est consacré aux résultats de la dernière année de l’exploitation cinématographique au Québec et comporte les analyses requises pour en comprendre l’évo-lution à partir d’une sélection de données statistiques parmi les plus significatives extraites de l’Enquête sur les projections cinématographiques. La présentation des résultats offre une vue à la fois synthétique et accessible, car elle est accompagnée d’analyses, de figures et de tableaux qui mettent en évidence les principaux constats sur l’exploitation des films dans les cinémas. Une attention particulière est portée au cinéma québécois sur son propre marché.

Le deuxième tome, dont la sortie est prévue à l’automne 2017, contiendra les analyses sur les données administratives relatives au nombre de longs métrages produits annuellement, au finan-cement de la production cinématographique et télévisuelle, et à la distribution et à la conservation des films. L’ensemble de ces statistiques, incluant les séries historiques, est aussi disponible sur le site Web de l’OCCQ.

Enfin, nous tenons à souligner la contribution exemplaire de tous les exploitants de cinémas du Québec. C’est grâce à eux que nous pouvons réunir ces données, et nous les remercions chaleureusement. Nous remercions également la Direction du classement des films et des services aux entreprises du minis-tère de la Culture et des Communications du Québec pour son engagement envers la production de statistiques fiables et pertinentes.

Le directeur général

Stéphane Mercier

Cette publication a été réalisée par : Claude Fortier, responsable de projet Daniel Beaulieu, technicien en administration Observatoire de la culture et des communications du Québec, Institut de la statistique du Québec

Direction des statistiques de la société du savoir et Observatoire de la culture et des communications du Québec : Dominique Jutras, directeur

Ont apporté leur précieuse collaboration : Charles Alleyn, chargé d’enquête Manon Laliberté, auxiliaire de saisie Louise Valiquet, intervieweuse

Direction des stratégies et des opérations de collecte

Guy Pérusse, analyste responsable du projet Geneviève Gagné, administratrice de la banque de données Madeleine Des Bois, développement informatique

Direction des services informationnels et technologiques

Danielle Laplante, coordonnatrice Martine Germain, réviseure linguistique Anne-Marie Roy, graphiste

Direction des communications

Remerciements : Nous tenons à remercier chaleureusement tous les propriétaires de cinéma, leurs collaborateurs ainsi que l’Association des propriétaires de cinémas du Québec et la Corporation des salles de cinéma du Québec pour leur collaboration enthousiaste à l’enquête auprès des cinémas et des ciné-parcs.

Pour tout renseignement concernant Observatoire de la culture et des communications du Québec le contenu de cette publication : Institut de la statistique du Québec 200, chemin Sainte-Foy Québec (Québec) G1R 5T4 Téléphone : 418 691-2414 Télécopieur : 418 643-4129

Photo de la couverture : Juste la fin du monde de Xavier Dolan (photo : © Shayne Laverdière)

Signes conventionnels

% Pourcent ou pourcentage .. Donnée non disponible

n Nombre ... N’ayant pas lieu de figurer

M Million – Néant ou zéro

k Millier — Donnée infime

$ En dollars x Donnée confidentielle

NOTES MÉTHODOLOGIQUES

En vertu de la Loi sur le cinéma (RLRQ, chapitre C-18.1), la Direction du classement des films et des services aux entreprises du ministère de la Culture et des Communications du Québec assure le classement des films, contrôle les droits de distribution, accorde des permis de commerce au détail de matériel vidéo ainsi que des permis d’exploitation de salle de cinéma. Elle inspecte les éta-blissements projetant des œuvres cinématographiques et les commerces de vente et de location de matériel vidéo. De plus, la Loi sur le cinéma oblige les titulaires d’un permis d’exploitation cinématographique à transmettre à la Direction du classement des films et des services aux entreprises du ministère de la Culture et des Communications du Québec un rapport sur les films présentés en public pour l’écran visé par le permis.

Pour sa part, l’Institut de la statistique du Québec (ci-après « l’Institut ») constitue le lieu privilégié de production et de diffusion de l’information statistique pour les ministères et les organismes du gouvernement, et ce, en vertu de la Loi sur l’Institut de la statistique du Québec (RLRQ, chapitre I-13.011).

C’est dans ce contexte que l’Institut a reçu de la Régie du cinéma (dorénavant la Direction du classement des films et des services aux entreprises du ministère de la Culture et des Communications du Québec) le mandat de recueillir, de traiter et de diffuser des renseignements sur les projections cinématographiques. Les résultats statistiques présentés ici ont donc été obtenus à partir de données recueillies dans le cadre de l’Enquête sur les projections cinématographiques menée en 2016 par l’Institut.

Le taux de réponse des cinémas actifs recensés aux fins de l’enquête avoisine 100 %. Plus précisément, l’Institut a recueilli des don-nées auprès de 100 établissements actifs au Québec, titulaires d’un permis d’exploitation délivré par la Direction du classement des films et des services aux entreprises du ministère de la Culture et des Communications du Québec, dont 95 cinémas et 5 ciné-parcs.

Les données du présent bulletin concernent uniquement l’exploitation des films ayant reçu un visa de la Direction du classement des films et des services aux entreprises du ministère de la Culture et des Communications du Québec et diffusés par un établissement titulaire d’un permis d’exploitant délivré par cette même direction.

GLOSSAIRE

Classement . . . . . . . . . . . . . . . . . Le terme classement réfère à la catégorie d’âge attribuée par la Direction du classement des films et des services aux entreprises du ministère de la Culture et des Communications du Québec à chaque film soumis à son examen. Ces catégories sont les suivantes : visa général (pour tous), 13 ans et plus, 16 ans et plus et 18 ans et plus.

Écran . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le terme écran désigne tant une salle de cinéma qu’un écran de ciné-parc .

Établissement

cinématographique . . . . . . . . . . Le terme établissement cinématographique réfère à un cinéma ou à un ciné-parc.

Film 3D . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Un film 3D est un film projeté dans un format offrant des effets stéréoscopiques (en 3D). Un film tourné en 3D peut aussi être projeté dans un format sans effets 3D (en 2D) au cinéma, à la télévision, etc.

Format numérique . . . . . . . . . . . Le format numérique est un format de projection de contenu dématérialisé (contrairement au format analogique tel que la bobine 35 mm) ayant une résolution minimale de 2K (2048 x 1080).

Nouveauté . . . . . . . . . . . . . . . . . Un film est considéré comme une nouveauté si sa première projection publique a eu lieu au cours de l’année de référence. Il peut s’agir d’une nouvelle version d’un film ayant été projeté pour la première fois au cours d’une année antérieure.

Projecteur numérique. . . . . . . . . Un projecteur numérique désigne ici un projecteur de salle de cinéma de technologie numérique ayant une résolution minimale de 2K (2048 x 1080).

Recette d’exploitation . . . . . . . . Le terme recette désigne les revenus tirés de la vente des billets de cinéma et de ciné-parc donnant le droit d’assister à des films ayant reçu un visa de la Direction du classement des films et des ser-vices aux entreprises du ministère de la Culture et des Communications du Québec, à l’exclusion des taxes.

Taux d’occupation . . . . . . . . . . . Le taux d’occupation mesure le pourcentage des fauteuils occupés en moyenne dans les salles de cinéma. Il est égal à l’assistance divisée par le nombre de fauteuils disponibles puis le résultat de cette division est multiplié par 100. Le nombre de fauteuils disponibles est égal au nombre de fauteuils d’une salle multiplié par le nombre de projections de cette salle.

TCAM. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Désigne le taux de croissance annuel moyen.

TABLE DES MATIÈRES

13_ Chapitre 1 Les tendances de l’exploitation

cinématographique

15_ Chapitre 2 L’infrastructure d’exploitation

25_ Chapitre 3 L’exploitation cinématographique

45_ Chapitre 4 Le cinéma québécois

LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES

TABLEAUX

Tableau 1.1.1Chiffres clés de l'exploitation cinématographique, Québec, 2012-2016 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

Tableau 2.1.1Nombre d'établissements cinématographiques actifs, d'écrans et de fauteuils, Québec, 2012-2016 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

Tableau 2.1.2Nombre et caractéristiques des établissements cinématographiques actifs, Québec, 2016 . . . . . . . . . . . . . . . 17

Tableau 2.1.3Nombre d'établissements cinématographiques actifs, par région administrative, Québec, 2012-2016 . . . . . . . . . . . . 19

Tableau 2.1.4Nombre d'établissements cinématographiques actifs par 100 000 habitants selon la région administrative, Québec, 2012-2016 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19

Tableau 2.2.1Répartition des établissements, des écrans et des fauteuils selon le réseau de cinémas, Québec, 2016 . . . . . . . 20

Tableau 2.2.2Établissements cinématographiques actifs selon le type de propriété, Québec, 1995, 2000, 2005, 2015 et 2016 . . . . . 22

Tableau 2.2.3Répartition des établissements cinématographiques actifs selon le type de propriété et la région administrative, Québec, 2012 et 2016 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23

Tableau 3.1.1Résultats d'exploitation cinématographique, Québec, 2012-2016 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26

Tableau 3.1.2Résultats d'exploitation cinématographique selon la région administrative, Québec, 2016 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26

Tableau 3.1.3Assistance dans les établissements cinématographiques selon la région administrative, Québec, 2012-2016 . . . . . . . . 27

Tableau 3.2Résultats d'exploitation cinématographique selon le pays d'origine des films, Québec, 2012-2016 . . . . . . . . . . . . . . . . . 29

Tableau 3.3.1Nombre de films diffusés dans les établissements cinématographiques selon le pays d'origine des films,, Québec, 2012-2016 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30

Tableau 3.3.2Nombre de nouveautés diffusées dans les établissements cinématographiques selon le pays d'origine des films,, Québec, 2014-2016 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30

Tableau 3.4.1Résultats d'exploitation des établissements cinématographiques selon la langue de projection des films, Québec, 2014-2016 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31

Tableau 3.4.2Projections selon le pays d'origine et la langue de projection des films, Québec, 2012-2016 . . . . . . . . . . . . . . 32

Tableau 3.5.1Nombre de films diffusés dans les établissements cinématographiques selon la catégorie de classement, Québec, 2012-2016 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34

Tableau 3.5.2Assistance dans les établissements cinématographiques selon la catégorie de classement des films, Québec, 2012-2016 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35

Tableau 3.6.1Palmarès, des films diffusés dans les établissements cinématographiques, Québec, 2016 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35

Tableau 3.6.2Palmarès des films diffusés dans les établissements cinématographiques, Québec, 1985-2016 . . . . . . . . . . . . . . . 36

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Institut de la statistique du Québec – Observatoire de la culture et des communications du Québec

Statistiques sur l’industrie du film et de la production télévisuelle indépendante – L’exploitation cinématographique – Édition 2017 | Tome 1 |

Tableau 3.7.1Taux d'occupation des cinémas selon la région administrative, Québec, 2012-2016 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37

Tableau 3.7.2Taux d'occupation des cinémas selon la langue, la catégorie de classement et le pays d'origine des films, Québec, 2012-2016 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37

Tableau 3.7.3Évolution du nombre de projections, de l'assistance, du nombre de fauteuils disponibles et du taux d'occupation des cinémas, Québec, 1985-2016 . . . . . . . . . . . 38

Tableau 3.8Prix d'entrée moyen des cinémas selon la région administrative, Québec, 2012-2016 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40

Tableau 3.9.1Résultats d'exploitation des films selon le format de projection, Québec, 2014-2016 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42

Tableau 3.9.2Palmarès des films ayant eu une projection en 3D, Québec, 2016 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43

Tableau 3.9.3Assistance aux projections en format 3D selon le pays d'origine des films, Québec, 2016 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43

Tableau 4.1.1Évolution de la part des films québécois dans les résultats d'exploitation, Québec, 1995-2016 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46

Tableau 4.1.2Film québécois le plus populaire de l'année et son assistance, Québec, 1995-2016 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47

Tableau 4.2.1Nombre de films québécois diffusés dans les cinémas, Québec, 1995-2016 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48

Tableau 4.2.2Nombre de nouveautés québécoises diffusées dans les établissements cinématographiques selon le genre, Québec, 2012-2016 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50

Tableau 4.3Part québécoise et taux d'occupation dans les cinémas selon le type de propriété, le nombre de salles et la région, 2016 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50

Tableau 4.4.1Nombre de films diffusés selon le pays d'origine et la région administrative, Québec, 2016 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51

Tableau 4.4.2Nombre de nouveaux films diffusés selon le pays d'origine et la région administrative, Québec, 2016 . . . . . . . . . . . . . . . 52

Tableau 4.4.3Part des nouveautés parmi les films québécois selon la région administrative, Québec, 2016 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52

Tableau 4.4.4Projections des films québécois selon la région administrative, Québec, 2014 à 2016 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53

Tableau 4.4.5Assistance selon le pays d'origine des films et la région administrative, Québec, 2016 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55

Tableau 4.4.6Répartition de l'assistance selon le pays d'origine des films dans la région de Montréal et dans les autres régions, 1995 à 2016 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56

Tableau 4.4.7Taux d'occupation des salles de cinéma selon l'origine des films et la région administrative, Québec, 2016 . . . . . . . 56

Tableau 4.5.1Palmarès, des films québécois, Québec, 2016 . . . . . . . . . . . . 57

Tableau 4.5.2Palmarès des films selon la région administrative, Québec, 2016 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58

Tableau 4.5.3Palmarès des films québécois, Québec, 1985-2016 . . . . . . . . 59

11Liste des tableaux et figures

FIGURES

Figure 2.1Indice du nombre de cinémas actifs, d’écrans, de fauteuils et d’écrans par cinéma, Québec, 1975-2016 . . . . . . . . . . . . . . 17

Carte 1Localisation des établissements cinématographiques selon leur taille et leur propriétaire, Québec, 2017 . . . . . . . . 21

Figure 2.2Part des établissements cinématographiques indépendants selon le nombre d’écrans, le nombre d’établissements et l’assistance, Québec, 1995 à 2016 . . . . . 22

Figure 3.1.0Indice des projections et du nombre de fauteuils par écran dans les cinémas, Québec, 1975-2016 . . . . . . . . . . . . . 28

Figure 3.4.1Assistance des établissements cinématographiques selon la langue de projection des films, Québec, 2016 . . . . . . . . . . 31

Figure 3.4.2Part de marché des projections et de l’assistance des films de langue française dans les établissements cinématographiques, Québec, 1975-2016 . . . . . . . . . . . . . . . 32

Figure 3.4.3Part des projections en langue française dans les établissements cinématographiques selon la région administrative, Québec, 1996-2016 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33

Figure 3.5Part de marché de l’assistance des films classés « Visa général », Québec, 1975-2016 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34

Figure 3.7Évolution de certains indices de l’exploitation des cinémas, Québec, 1975-2016 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39

Figure 3.8Prix d’entrée moyen des cinémas, en dollars constants de 20152, Québec, 1979-2016 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39

Figure 3.9.2Part de la diffusion en 3D dans les résultats d’exploitation des films disponible en 2D et 3D, Québec, 2011-2016 . . . . . 41

Figure 3.9.1Répartition de l’assistance des films projetés en 3D selon le pays d’origine, Québec, 2016. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41

Figure 4.1Part des films québécois dans l’assistance des établissements cinématographiques, Québec, 1985-2016 . . 47

Figure 4.2.1Part québécoise des projections et du nombre de films présentés dans les cinémas, Québec, 1985-2016 . . . . . . . . . . 49

Figure 4.2.2Répartition des nouveautés québécoises selon le genre, Québec, 1999-2016 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49

Figure 4.4Part des films québécois dans l’assistance selon certaines régions administratives, Québec, 2016 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54

1.1_ LES CHIFFRES CLÉS DE 2016

Les statistiques sur l’industrie du film sont variées et saisir l’état global de l’exploi-tation cinématographique à partir des données brutes diffusées par l’OCCQ peut être complexe. Ce premier chapitre présente une sélection de chiffres clés afin d’avoir une appréciation rapide de l’exploitation cinématographique au cours de la dernière année, tout en replaçant celle-ci dans une perspective à moyen terme, soit de cinq ans. Les chiffres clés, ou indicateurs, permettent d’interpréter l’évolution, à la hausse ou à la baisse, de l’exploitation cinématographique.

Après une année 2015 où tous les indi-cateurs étaient en hausse, l’année 2016 s’inscrit dans la tendance des années antérieures marquée par un recul de l’exploitation cinématographique. Tous les indicateurs sont en baisse par rapport à 2015, tant les infrastructures (établisse-ments et écrans actifs) que l’exploitation (projections, assistance et recettes). La baisse est particulièrement prononcée pour l’assistance (– 7 %) et les recettes (– 5 %). Cette baisse annule la hausse de 2015, et seulement un indicateur, le nombre de projections, obtient un résultat plus élevé que la moyenne des cinq dernières années.

L’indice de fréquentation, soit l’assistance par habitant, est en baisse depuis trois ans au Québec, et 2016 est sous la moyenne des cinq dernières années (2,4 entrées par habitant). Au Canada et aux États-Unis, l’indice de fréquentation est stable, tandis qu’en France, il connaît une hausse par rapport à 2015 et aux années antérieures.

Le marché du vidéogramme, qui connaît pour sa part une forte tendance à la baisse ces dernières années, poursuit cette dyna-mique avec une chute des ventes en unités de 31 % en 2016, pour une baisse totale de 41 % depuis 2012.

CHAPITRE 1

LES TENDANCES DE L’EXPLOITATIONCINÉMATOGRAPHIQUE

1:54 Photo : Production Deux Nuits / Cinémaginaire

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1.2_ LA LECTURE DES CHIFFRES CLÉS

Les chiffres clés affichent les données de l’année de référence et des quatre années précédentes, soit de 2012 à 2016 dans le cas présent. Les données sont accompagnées de la variation annuelle en pourcentage de l’année la plus récente par rapport à l’année précédente, de la moyenne des cinq dernières années ainsi que d’un indicateur de tendance à moyen terme. Cet indicateur, présenté sous la forme d’une flèche, est calculé à l’aide du taux de croissance annuel moyen des cinq dernières années ou de la moyenne

des variations en points de pourcentage selon le cas. Le sens de la flèche indique le sens de la variation, croissance (↑) ou décroissance (↓), et le nombre de flèches indique l’intensité de la croissance ou de la décroissance. Une double flèche (↑↑ ou ↓↓) indique une croissance ou une décroissance supérieures à la moyenne des taux de croissance quinquennaux en valeur absolue depuis le début de la compilation des données. Par exemple, le taux de croissance annuel moyen de l’assistance de 2012 à 2016 est comparé à la moyenne des taux de croissance annuels moyens de toutes les périodes de cinq ans depuis 1975.

Tableau 1.1.1Chiffres clés de l'exploitation cinématographique, Québec, 2012-2016

Unités 2012 2013 2014 2015 2016 Moyenne2012 / 2016

Tendance1

2012 / 2016Variation

2015 / 2016

%

Infrastructure et résultats d'exploitation

Nombre d'écrans actifs n 745 738 731 732 728 735 ↓ – 0,5

Nombre d'établissements cinématographiques actifs n 105 100 99 101 100 101 ↓ – 1,0

Projections n 931 525 947 499 928 949 952 568 950 482 942 205 ↑ – 0,2

Assistance M 21,1 21,2 18,9 20,1 18,7 20,0 ↓ – 7,0

Recettes M$ 170,2 173,3 150,5 160,7 152,7 161,5 ↓ – 4,9

Assistance par habitant2 - Québec n 2,6 2,6 2,3 2,4 2,2 2,4 ↓ – 7,7

Assistance par habitant - États-Unis et Canada3 n 4,1 4,0 3,7 3,8 3,8 3,9 ↓ –

Assistance par habitant - France n 3,1 3,0 3,2 3,1 3,2 3,1 = 2,3

Point de %

Part de l'assistance aux projections en français % 70,9 70,1 69,5 69,7 68,5 69,8 ↓ – 1,3

Taux d'occupation des cinémas % 11,2 11,0 9,9 10,3 9,6 10,4 ↓ – 0,7

Taux d'occupation des cinémas - films québécois % 12,0 12,1 11,0 11,9 10,7 11,3 ↓ – 1,2

Taux d'occupation des cinémas - films en français % 11,5 11,2 10,1 10,6 9,5 10,5 ↓ – 1,1

Part de marché des films québécois (assistance) % 5,9 6,4 6,8 7,9 6,5 6,7 ↓ – 1,4

2012 2013 2014 2015 2016 Moyenne2012 / 2016

Tendance1

2012 / 2016Variation

2015 / 2016

%

Vidéogrammes4,5

Vente de vidéogrammes M 10,0 9,2 8,6 7,4 5,9 8,2 ↓↓ – 19,8

Point de %

Part des vidéogrammes québécois % 5,0 4,7 4,5 5,1 4,2 4,8 ↓ – 0,9

1. Le sens des flèches indique une croissance ou une décroissance. Une double flèche indique que la croissance ou la décroissance annuelle moyenne est supérieure à 5 % en valeur absolue.

2. Les données sur la population du Québec proviennent du tableau Estimation de la population des régions administratives, 1er juillet des années 1993 à 2016 (découpage géographique au 1er juillet), Québec, accessible sur le site Internet de l'Institut de la statistique du Québec [En ligne]. [www.stat.gouv.qc.ca/statistiques/population-demographie/structure/ra_total.htm] (Consul-té le 10 mai 2017).

3. Y compris le Québec.

4. Du 1er vendredi de l'année de référence au 1er jeudi de l'année suivante.

5. Le terme vidéogramme désigne les enregistrements vidéo de tout format, en particulier les DVD, Blu-ray et les vidéocassettes.

Sources : Institut de la statistique du Québec, Observatoire de la culture et des communications du Québec ; MPAA (Motion Picture Association of America) ; U.S Census Bureau ; Statistique Canada ; Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) ; CNC (Centre national de la cinématographie).

www.stat.gouv.qc.ca/statistiques/population-demographie/structure/ra_total.htm

L’industrie du cinéma a connu plusieurs bouleversements depuis deux décennies (ouver-ture de mégaplexes, fermeture de cinémas et de ciné-parcs, passage aux projections numériques, baisse de la fréquentation, etc.) et ceux-ci se sont reflétés sur l’évolution de l’infrastructure d’exploitation. Les statistiques sur le nombre de cinémas, d’écrans et de fauteuils permettent de mieux comprendre l’évolution des conditions matérielles entourant l’exploitation cinématographique et de dégager certains constats. D’abord, la baisse progressive du nombre de cinémas et d’écrans depuis le milieu des années 2000, concomitant à une tendance à la baisse de la fréquentation, a conduit à une contrac-tion du cadre physique de l’exploitation. Cependant, l’évolution des dernières années semble indiquer une certaine stabilisation du parc cinématographique québécois autour d’une centaine d’établissements. De plus, la fermeture d’établissements n’est pas venue changer la place occupée tant par les chaînes que par les cinémas indépen-dants. Les lecteurs intéressés par des statistiques plus détaillées peuvent consulter le site Web de l’OCCQ1.

2.1_ NOMBRE DE CINÉMAS, D’ÉCRANS ET DE FAU-TEUILS

Le portrait de l’infrastructure cinémato-graphique du Québec a passablement changé au cours des 40 dernières années. En 1975, le Québec comptait 384 écrans répartis dans 345 établissements cinéma-tographiques (cinémas et ciné-parcs)2, la majorité des cinémas avait une seule salle comptant plus d’un demi-millier de sièges.

CHAPITRE 2

L’INFRASTRUCTURE D’EXPLOITATION

Les mauvaises herbes Photo : Philippe Bossé, Coop Vidéo de Montréal

1. À l’adresse www.stat.gouv.qc.ca/statistiques/culture/cinema-audiovisuel/infrastructure-exploitation/index.html.

2. Richard CLOUTIER (1989), Projections cinématographiques au Québec 1975-1987, Québec, Bureau de la statistique du Québec, Direction de la statistique générale, 72 p.

http://www.stat.gouv.qc.ca/statistiques/culture/cinema-audiovisuel/infrastructure-exploitation/index.html

16



En 2016, le nombre d’écrans actifs s’élève à 728, tandis que le nombre d’établissements s’établit à 1003 (tableau 2.1.1), soit une moyenne de 7 salles par établissement. Les cinémas et les ciné-parcs ayant connu des évolutions distinctes, il convient de les analyser séparément.

Depuis 2006, le nombre de cinémas en activité connaît une décroissance, avec une diminution de 15 %. Pendant la même période, le nombre d’écrans baisse de 10 %, passant de 795 en 2006 à 715 en 2016, une perte de 80 écrans. La chute des ciné-parcs s’est révélée plus draconienne. En 1981, le Québec comptait 71 écrans extérieurs répartis dans 43 ciné-parcs. En 2016, 13 écrans répartis dans 5 ciné-parcs restent en activité (tableau 2.1.1). La version 2013 de cette publication contient une analyse au sujet de cette contraction de l’infrastructure cinématographique4.

De 180 000 en 1975, à l’époque où la salle moyenne comptait plus de 500 places, le nombre de fauteuils total du parc cinéma-tographique a diminué continuellement jusqu’à un plancher de 81 000 à la fin des années 1980, avant de remonter jusqu’à 155 000 en 2006 et de redescendre à 137 911 en 2016. En bref, depuis dix ans, le nombre de cinémas a reculé de 15 %, les salles, de 10 %, et les fauteuils, de 11 %, confirmant que les fermetures touchent sur-tout les petits établissements (figure 2.1.).

Depuis plus d’une quinzaine d’années, la majorité des écrans se trouve princi-palement dans des multiplexes (de 8 à 15 salles) ou des mégaplexes (16 salles et plus). Sur 95 cinémas, 42 comptent au moins 8 écrans. Ainsi, 44 % des cinémas regroupent 72 % des écrans (517 sur 715) et 78 % des fauteuils (107 410 sur 137 911) en 2016 (tableau 2.1.2).

Des différences notables existent entre les régions administratives selon le nombre de cinémas sur leur territoire, mais aussi selon la moyenne d’écrans par cinéma. Cette moyenne nous renseigne sur le type

d’établissements implantés sur le territoire (petits cinémas, complexes, multiplexes et mégaplexes). Par exemple, les régions de Laval, de Lanaudière et de Montréal, avec respectivement 17, 11 et 9 écrans en moyenne par établissement, accueillent sur leur territoire un plus grand nombre de multiplexes que les autres régions (tableau 2.1.3). En comparaison, avec une moyenne d’écrans par établissement de 4 en Abitibi-Témiscamingue, de 3 au Bas-Saint-Laurent et de 1 en Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, la présence de petits cinémas comptant à peine quelques salles caractérise ces régions.

3. Depuis 1995, le nombre d’établissements comprend tous les cinémas et les ciné-parcs possédant un permis en règle de la Direction du classement des films et des services aux entreprises du ministère de la Culture et des Communications du Québec et ayant projeté au moins un film pendant l’année de référence. Avant 1995, ce nombre était défini par la moyenne annuelle des établissements actifs mensuellement.

4. Benoit ALLAIRE et Claude FORTIER (2013), Statistiques sur l’industrie du film et de la production télévisuelle indépendante. Édition 2013, [En ligne], Québec, Institut de la statistique du Québec, Observatoire de la culture et des communications du Québec, tome 1, L’exploitation cinématographique, 52 p. [www.stat.gouv.qc.ca/statistiques/culture/cinema-audiovisuel/stats-industrie-film.html].

Tableau 2.1.1Nombre d'établissements cinématographiques actifs1, d'écrans et de fauteuils, Québec, 2012-2016

2012 2013 2014 2015 2016 Moyenne2012-2016

n

Cinémas

Établissements 97 95 93 96 95 95

Écrans 727 725 716 719 715 720

Écrans par établissement 7,5 7,6 7,7 7,5 7,5 7,6

Fauteuils (k) 140,3 140,2 137,9 138,7 137,9 139,0

Fauteuils par écran 193 193 193 193 193 193

Ciné-parcs

Établissements 8 5 6 5 5 6

Écrans 18 13 15 13 13 14


Cinémas et ciné-parcs

Établissements 105 100 99 101 100 101

Écrans 745 738 731 732 728 735


1. Les établissements actifs comprennent les cinémas et les ciné-parcs possédant un permis en règle de la Direction du classement des films et des services aux entreprises du ministère de la Culture et des Communications du Québec et ayant projeté au moins un film pendant l'année de référence.

Source : Institut de la statistique du Québec, Observatoire de la culture et des communications du Québec.

http://www.stat.gouv.qc.ca/statistiques/culture/cinema-audiovisuel/stats-industrie-film.html

http://www.stat.gouv.qc.ca/statistiques/culture/cinema-audiovisuel/stats-industrie-film.html

17Chapitre 2 – L’infrastructure d’exploitation

Figure 2.1Indice du nombre de cinémas actifs1, d’écrans, de fauteuils et d’écrans par cinéma, Québec, 1975-2016

1. Les cinémas actifs comprennent les cinémas possédant un permis en règle de la Direction du classement des films et des services aux entreprises du ministère de la Culture et des Communi-cations du Québec et ayant projeté au moins un film pendant l’année de référence.


0

100

200

300

400

500

600

700

1975 1977 1979 1981 1983 1985 1987 1989 1991 1993 1995 1997 1999 2001 2003 2005 2007 2009 2011 2013 2015

Indice (1975=100)

ÉcransÉcrans par cinéma Fauteuils par cinéma Fauteuils Cinémas

Tableau 2.1.2Nombre et caractéristiques des établissements cinématographiques actifs1, Québec, 2016

Nombre d'écrans Nombre d'établissements

Cinémas Ciné-parcs Fauteuils2 Fauteuils par écran2

n

1 8 8 – 1 735 217

2 14 10 4 3 834 192

3 11 11 – 4 015 122

4 3 3 – 1 520 127

5 9 8 1 4 740 119

6 6 6 – 6 143 171

7 7 7 – 8 514 174

8 10 10 – 12 833 160

9 5 5 – 8 213 183

10 4 4 – 7 193 180

11 1 1 – 1 799 164

12 4 4 – 10 576 220

13 1 1 – 3 884 299

14 5 5 – 17 486 250

15 – – – – …

16 5 5 – 16 778 210

17 2 2 – 7 179 211

18 3 3 – 13 537 251

20 1 1 – 3 638 182

22 1 1 – 4 294 195

Total 100 95 5 137 911 193


2. Ces données ne s'appliquent qu'aux cinémas, en excluant les ciné-parcs.


18



Le nombre d’établissements et d’écrans par région administrative, une fois mis en relation avec la population de ces régions, devient un des indicateurs de l’accessibilité au cinéma de la population locale. Sous cet angle, il existe des régions particulièrement bien dotées à la fois en nombre de cinémas et en nombre d’écrans (tableau 2.1.4). C’est le cas par exemple du Bas-Saint-Laurent (3 établissements et 10 écrans par 100 000 habitants) et de l’Abitibi-Témiscamingue (3 établissements et 10 écrans par 100 000 habitants). Évidemment, une évaluation adéquate de l’accessibilité au cinéma

dans les régions éloignées passerait par l’utilisation d’une série d’indicateurs, tels la distance moyenne à parcourir pour se rendre au cinéma et le nombre de pro-jections. Par ailleurs, d’autres régions ont un écart entre le ratio écrans/habitants et le ratio établissements/habitants élevé (Laval, Lanaudière et Montréal). Dans ces régions, l’offre cinématographique provient principalement de quelques mégaplexes, tandis que l’offre dans les autres régions provient la plupart du temps de nombreux cinémas, de petite ou de moyenne taille, disséminés sur le territoire.

La reine-garçon Photo : Veera Aaltonen, photo courtoisie de Galafilm Productions inc.


Tableau 2.1.3Nombre d'établissements cinématographiques actifs1, par région administrative, Québec, 2012-2016

2012 2013 2014 2015 2016n

Bas-Saint-LaurentÉtablissements en activité 7 6 6 6 6Écrans 22 21 21 20 20Écrans / établiissements 3,1 3,5 3,5 3,3 3,3Saguenay–Lac-Saint-JeanÉtablissements en activité 5 5 5 5 5Écrans 22 22 22 22 22Écrans / établissements 4,4 4,4 4,4 4,4 4,4Capitale-NationaleÉtablissements en activité 6 6 7 7 7Écrans 41 41 46 46 46Écrans / établissements 6,8 6,8 6,6 6,6 6,6MauricieÉtablissements en activité 3 4 4 4 4Écrans 24 27 27 27 27Écrans / établissements 8,0 6,8 6,8 6,8 6,8EstrieÉtablissements en activité 5 4 4 5 5Écrans 35 33 33 35 35Écrans / établissements 7,0 8,3 8,3 7,0 7,0MontréalÉtablissements en activité 20 19 20 21 21Écrans 192 196 197 197 195Écrans / établissements 9,6 10,3 9,9 9,4 9,3OutaouaisÉtablissements en activité 7 5 4 4 4Écrans 37 35 31 32 32Écrans / établissements 5,3 7,0 7,8 8,0 8,0Abitibi-TémiscamingueÉtablissements en activité 3 4 4 4 4Écrans 14 15 15 15 15Écrans / établissements 4,7 3,8 3,8 3,8 3,8Côte-NordÉtablissements en activité 2 2 2 2 2Écrans 7 7 7 7 7Écrans / établissements 3,5 3,5 3,5 3,5 3,5Nord-du-QuébecÉtablissements en activité – – – – –Écrans – – – – –Écrans / établissements ... ... ... ... ...Gaspésie–Îles-de-la-MadeleineÉtablissements en activité 4 3 3 3 3Écrans 5 4 4 4 4Écrans / établissements 1,3 1,3 1,3 1,3 1,3Chaudière-AppalachesÉtablissements en activité 5 5 5 5 5Écrans 30 26 27 29 29Écrans / établissements 6,0 5,2 5,4 5,8 5,8LavalÉtablissements en activité 2 2 2 2 2Écrans 34 34 34 34 34Écrans / établissements 17,0 17,0 17,0 17,0 17,0LanaudièreÉtablissements en activité 3 3 3 3 3Écrans 34 33 33 33 33Écrans / établissements 11,3 11,0 11,0 11,0 11,0LaurentidesÉtablissements en activité 10 10 10 9 9Écrans 67 67 66 63 61Écrans / établissements 6,7 6,7 6,6 7,0 6,8MontérégieÉtablissements en activité 18 18 17 17 17Écrans 154 154 147 147 147Écrans / établissements 8,6 8,6 8,6 8,6 8,6Centre-du-QuébecÉtablissements en activité 5 4 3 3 3Écrans 27 23 21 21 21Écrans / établissements 5,4 5,8 7,0 7,0 7,0Ensemble du QuébecÉtablissements en activité 105 100 99 100 100Écrans 745 738 731 732 728Écrans / établissements 7,1 7,4 7,4 7,3 7,3

1. Les établissements actifs comprennent les cinémas et les ciné-parcs possédant un permis en règle de la Direction du classement des films et des services aux entreprises du minis-tère de la Culture et des Communications du Québec et ayant projeté au moins un film pendant l'année de référence.

Source : Institut de la statistique du Québec, Observatoire de la culture et des communica-tions du Québec.

Tableau 2.1.4Nombre d'établissements cinématographiques actifs1 par 100 000 habitants2 selon la région administrative, Québec, 2012-2016

2012 2013 2014 2015 2016n

Bas-Saint-LaurentÉtablissements en activité 3,5 3,0 3,0 3,0 3,0Écrans 10,9 10,4 10,5 10,0 10,0Saguenay–Lac-Saint-JeanÉtablissements en activité 1,8 1,8 1,8 1,8 1,8Écrans 7,9 7,9 7,9 7,9 7,9Capitale-NationaleÉtablissements en activité 0,8 0,8 1,0 1,0 1,0Écrans 5,7 5,7 6,4 6,4 6,4MauricieÉtablissements en activité 1,1 1,5 1,5 1,5 1,5Écrans 9,0 10,1 10,1 10,1 10,1EstrieÉtablissements en activité 1,6 1,3 1,3 1,6 1,6Écrans 11,1 10,4 10,4 11,1 11,1MontréalÉtablissements en activité 1,0 1,0 1,0 1,1 1,1Écrans 9,9 10,1 10,2 10,2 10,1OutaouaisÉtablissements en activité 1,9 1,3 1,1 1,1 1,1Écrans 9,8 9,3 8,2 8,5 8,5Abitibi-TémiscamingueÉtablissements en activité 2,0 2,7 2,7 2,7 2,7Écrans 9,5 10,2 10,2 10,2 10,2Côte-Nord3

Établissements en activité ... ... ... ... ...Écrans ... ... ... ... ...Nord-du-QuébecÉtablissements en activité ... ... ... ... ...Écrans ... ... ... ... ...Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine3

Établissements en activité ... ... ... ... ...Écrans ... ... ... ... ...Chaudière-AppalachesÉtablissements en activité 1,2 1,2 1,2 1,2 1,2Écrans 7,2 6,2 6,5 7,0 7,0LavalÉtablissements en activité 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5Écrans 8,3 8,3 8,3 8,3 8,3LanaudièreÉtablissements en activité 0,6 0,6 0,6 0,6 0,6Écrans 7,0 6,8 6,8 6,8 6,8LaurentidesÉtablissements en activité 1,7 1,7 1,7 1,6 1,6Écrans 11,7 11,7 11,5 11,0 10,6MontérégieÉtablissements en activité 1,2 1,2 1,1 1,1 1,1Écrans 10,4 10,4 9,9 9,9 9,9Centre-du-QuébecÉtablissements en activité 2,1 1,7 1,3 1,3 1,3Écrans 11,3 9,7 8,8 8,8 8,8Ensemble du QuébecÉtablissements en activité 1,3 1,2 1,2 1,2 1,2Écrans 9,2 9,1 9,0 9,1 9,0

1. Les établissements actifs comprennent les cinémas et les ciné-parcs possédant un permis en règle de la Direction du classement des films et des services aux entreprises du minis-tère de la Culture et des Communications du Québec et ayant projeté au moins un film pendant l'année de référence.

2. Les données sur la population du Québec proviennent du tableau Estimation de la popu-lation des régions administratives, 1er juillet des années 1993 à 2016 (découpage géogra-phique au 1er juillet), Québec, accessible sur le site Web de l'Institut de la statistique du Québec. [www.stat.gouv.qc.ca/statistiques/population-demographie/structure/ra_total.htm] (Consulté le 10 mai 2017).

3. Cette région comptant moins de 100 000 habitants, aucun donnée n'a été inscrite pour le nombre d'établissements en activité et le nombre d'écrans.

Source : Institut de la statistique du Québec, Observatoire de la culture et des communica-tions du Québec.

www.stat.gouv.qc.ca/statistiques/population-demographie/structure/ra_total.htm

20



2.2_ CONCENTRATION DE LA PROPRIÉTÉ DES CINÉMAS

En 2016, quatre chaînes5 sont présentes sur le territoire québécois, soit Cineplex (22 établissements), Guzzo (10), Ciné Entreprise (6) et RGFM (4) (tableau 2.2.1). La chaîne Cineplex, une société publique inscrite à la Bourse, regroupe 22 % des établissements, 36 % des écrans et 39 % des fauteuils dans les cinémas du Québec, soit plus d’écrans et de fauteuils que l’ensemble des cinémas indépendants. À eux deux, les chaînes Cinplex et Guzzo regroupent 56 % des écrans et 63 % des fauteuils du parc cinématographique québécois. Le nombre d’écrans par établissement est de 14 pour la chaîne Guzzo et de 12 pour Cineplex, un résultat largement au-dessus de ceux de Ciné Entreprise (7 salles) et de RGFM (8 salles) ou des cinémas indépendants (5 salles). Une salle moyenne des deux grandes chaînes compte 219 fauteuils par rapport à 159 dans les autres cinémas.

En 2016, le Québec compte 58 établisse-ments indépendants sur 100, les autres établissements étant la propriété de petites chaînes6 (10) ou de grandes chaînes7 (32) (tableau 2.2.2). En 2000, quand le Québec comptait 148 établissements actifs, la proportion des cinémas indépendants était quasi identique, à 57 %. La fermeture de près de 50 établissements en 15 ans a ainsi touché également les chaînes et les cinémas indépendants. En 2016, les grandes chaînes possèdent 55 % des écrans, soit 401 écrans.

La part de l’assistance récoltée par les chaînes (74 % en 2016) provient notamment du grand nombre d’écrans possédés (65 %). Celui-ci permet d’offrir plus de projections et, ainsi, d’attirer plus de spectateurs. La présence d’établissements indépendants, plus petits, répartis sur l’ensemble du ter-ritoire québécois rend l’accès possible aux films pour la population hors des grands centres ou de leur périphérie. En effet, les

établissements des chaînes se concentrent surtout dans les régions centrales (Montréal et Capitale-Nationale) (carte 1). Dans ces deux régions, les chaînes possédant de nombreux mégaplexes sont en mesure d’afficher une plus grande offre. Dans la Capitale-Nationale, les chaînes possèdent seulement 43 % des établissements, mais tout de même 67 % des écrans. À Montréal, les chaînes contrôlent la majorité des éta-blissements en 2016 (57 %) et la plupart des écrans (86 %), et cette situation est stable depuis 2012 (tableau 2.2.3).

5. Par chaîne, il est entendu ici les propriétaires de cinémas possédant quatre établissements ou plus au Québec.

6. Les petites chaînes comprennent les entreprises possédant entre quatre et neuf établissements (Ciné Entreprise et RGFM).

7. Les grandes chaînes comprennent les entreprises possédant dix établissements ou plus (Cineplex et Guzzo).

Tableau 2.2.1Répartition des établissements1, des écrans et des fauteuils selon le réseau de cinémas, Québec, 2016

Cineplex

Cinémas Guzzo

Ciné Entreprise

RGFM Indépendants Total

n % n % n % n % n % n %

Cinémas

Établissements 21 22,1 10 10,5 6 6,3 4 4,2 54 56,8 95 100,0

Écrans 257 35,9 141 19,7 44 6,2 30 4,2 243 34,0 715 100,0

Fauteuils 53 986 39,1 33 424 24,2 8 611 6,2 4 922 3,6 36 968 26,8 137 911 100,0

Ratio écrans / établissement 12,2 ... 14,1 ... 7,3 ... 7,5 ... 4,5 ... 7,5 ...

Ciné-parcs

Établissements 1 20,0 ... ... ... ... ... ... 4 80,0 5 100,0

Écrans 2 15,4 ... ... ... ... ... ... 11 84,6 13 100,0

Places 5 880 25,4 ... ... ... ... ... ... 17 250 74,6 23 130 100,0

Ratio écrans / établissement 2,0 ... ... ... ... ... ... ... 2,8 ... 2,6 ...

Cinémas et ciné-parcs

Établissements 22 22,0 10 10,0 6 6,0 4 4,0 58 58,0 100 100,0

Écrans 259 35,6 141 19,4 44 6,0 30 4,1 254 34,9 728 100,0




Bas-

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qui

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nte

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uéb

ec (N

AD

83).

22



Figure 2.2Part des établissements cinématographiques indépendants selon le nombre d’écrans, le nombre d’établissements et l’assistance, Québec, 1995 à 2016


63,4

56,854,0

58,6 58,8 57,3 59,0 58,0 57,6 58,4 58,0

41,8

33,229,7

33,737,2

35,0 35,7 35,7 34,9 35,1 34,8

26,7 26,623,0 24,3 25,5 27,0 25,4 26,6 25,5 26,4 26,1

0

10

20

30

40

50

60

70

1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

%

Part de l'assistanceÉtablissements Écrans

Tableau 2.2.2Établissements cinématographiques actifs1 selon le type de propriété, Québec, 1995, 2000, 2005, 2015 et 2016

1995 2000 2005 2015 2016

n % n % n % n % n %

Grandes chaînes2

Établissements 47 33,1 57 38,5 45 35,7 32 31,7 32 32,0

Écrans 264 53,8 506 62,0 488 59,8 401 54,8 400 54,9

Écrans par établissement 5,6 ... 8,9 ... 10,8 ... 12,5 ... 12,5 ...

Petites chaînes3

Établissements 5 3,5 7 4,7 13 10,3 10 9,9 10 10,0

Écrans 22 4,5 39 4,8 86 10,5 74 10,1 74 10,2


Indépendants

Établissements 90 63,4 84 56,8 68 54,0 59 58,4 58 58,0

Écrans 205 41,8 271 33,2 242 29,7 257 35,1 254 34,9


Total

Établissements 142 100,0 148 100,0 126 100,0 101 100,0 100 100,0

Écrans 491 100,0 816 100,0 816 100,0 732 100,0 728 100,0


2. Elles comprennent les entreprises possédant dix établissements ou plus.

3. Elles comprennent les entreprises possédant entre qiatre et neuf établissements.



Tableau 2.2.3Répartition des établissements cinématographiques actifs1 selon le type de propriété et la région administrative, Québec, 2012 et 2016

2012 2016

Chaînes2 Indépendants Total Chaînes2 Indépendants Total

n % n % n % n % n % n %

Montréal

Établissements 12 60,0 8 40,0 20 100,0 12 57,1 9 42,9 21 100,0

Écrans 169 88,0 23 12,0 192 100,0 168 86,2 27 13,8 195 100,0

Fauteuils3 37 184 86,8 5 665 13,2 42 849 100,0 37 046 84,5 6 771 15,5 43 817 100,0

Capitale-Nationale

Établissements 2 33,3 4 66,7 6 100,0 3 42,9 4 57,1 7 100,0

Écrans 30 73,2 11 26,8 41 100,0 31 67,4 15 32,6 46 100,0

Fauteuils3 7 394 81,8 1 649 18,2 9 043 100,0 7 792 83,6 1 524 16,4 9 316 100,0

Autres régions

Établissements 29 36,7 50 63,3 79 100,0 27 37,5 45 62,5 72 100,0

Écrans 280 54,7 232 45,3 512 100,0 275 56,5 212 43,5 487 100,0

Fauteuils3 56 074 63,5 32 285 36,5 88 359 100,0 56 105 66,2 28 673 33,8 84 778 100,0

Québec

Établissements 43 41,0 62 59,0 105 100,0 42 42,0 58 58,0 100 100,0

Écrans 479 64,3 266 35,7 745 100,0 474 65,1 254 34,9 728 100,0

Fauteuils3 100 652 71,8 39 599 28,2 140 251 100,0 100 943 73,2 36 968 26,8 137 911 100,0


2. Elles comprennent les établissements appartenant aux chaînes Cineplex, Guzzo, Ciné Entreprise et RGFM.

3. Ces données ne s'appliquent qu'aux cinémas, en excluant les ciné-parcs.


Mon ami Dino Photo : Alma Films

24



Chasse-Galerie : La légende Photo : Christal Films Productions et Les Films du Boulevard

Ce chapitre expose les principaux résultats de l’exploitation cinématographique au Québec en 2016. En premier lieu, nous décrivons les résultats d’exploitation des ciné-mas à l’aide des données annuelles de projections, d’assistance et de recettes. L’analyse des résultats de l’exploitation se fait aussi sous l’angle de l’origine des films, de leur nombre, de leur langue de projection et de leur catégorie de classement. En second lieu, l’analyse porte sur certains aspects particulièrement significatifs, notamment la composition du palmarès annuel, le taux d’occupation des salles, le prix moyen des billets et la part de marché des projections en format 3D.

CHAPITRE 3

L’EXPLOITATION CINÉMATOGRAPHIQUE

3 p’tits cochons 2, Les Photo : Christal Films Productions et Bloom Films

3.1_ LES RÉSULTATS D’EXPLOITATION

Les résultats d’exploitation des cinémas connaissent une baisse significative. Ces baisses de 7 % de l’assistance et de 5 % des recettes viennent annuler la hausse enregistrée en 2015. Avec 18,7 M d’entrées, le résultat de 2016, légèrement en dessous de 2014 (18,9 M) est le plus faible depuis 1994 (tableau 3.1.1).

Si l’évolution de l’assistance et celle des recettes ont tendance à être similaires, les projections, une mesure de l’offre ciné-matographique, obéissent à une logique différente. À court terme, le nombre de salles est ce qui détermine l’évolution des

26



projections, même si le nombre moyen de projections par jour par salle continue à augmenter chaque année (3,64 en 2016). Cependant, à long terme, une baisse de l’assistance soutenue peut mener à la fermeture de salles et, par conséquent, à une baisse des projections. Ce fut le cas de 2006 à 2012, où le nombre d’écrans dans les cinémas passe de 824 à 745 et le nombre de projections, de 1 000 000 à 932 000. Depuis cinq ans, le nombre d’écrans est relativement stable, et le nombre de pro-jections oscille entre 930 000 et 950 000.

L’ensemble des régions connaît une baisse de l’assistance en 2016 malgré que huit de celles-ci voient le nombre de projections augmenter. Cette baisse de l’assistance est de seulement 4 % dans la Chaudière-Appalaches, mais de 14 %, un sommet, dans la région de la Côte-Nord. La région de Montréal se démarque avec une assis-tance en baisse pour une septième année consécutive, pour une baisse cumulative de 31 % depuis 2009, dernière année de croissance. Durant la même période, l’assistance pour l’ensemble du Québec a diminué de 27 %. En raison de son poids, les résultats de Montréal (5,5 M d’entrées en 2016) ont une grande influence sur les résultats nationaux. La deuxième région avec les résultats d’exploitation les plus élevés est une région périphérique de Montréal, soit la Montérégie (3,4 M). Celle-ci recueille 18 % des entrées, der-

rière Montréal, à 29 %. Viennent ensuite la Capitale-Nationale, les Laurentides et Laval (tableau 3.1.3).

Tout comme en 2015, neuf films ont franchi le seuil de 400 000 entrées, mais aucun n’a franchi le cap de 600 000, alors qu’il y en avait eu six en 2015. Au global, la baisse de l’assistance en 2016 (– 7 %) s’explique

par la performance des dix films américains les plus vus (– 1,4 M d’entrées par rapport à 2015, mais + 1,5 M pour les autres films américains) et par celle des films non américains (– 1,4 M par rapport à 2015). Les dix films les plus vus cette année, tous des productions américaines, ont récolté 25 % de l’assistance totale, en baisse par rapport au sommet de 31 % de 2015.

Tableau 3.1.1Résultats d'exploitation cinématographique, Québec, 2012-2016

Unité 2012 2013 2014 2015 2016 Variation2015 / 2016

Moyenne2012 / 2016

%

Projections n 931 525 948 049 928 949 952 568 950 482 – 0,2 942 315

Assistance k 21 151,5 21 158,1 18 860,3 20 059,5 18 658,2 – 7,0 19 977,5

Recettes k$ 170 171,6 173 393,7 150 545,8 160 663,8 152 728,5 – 4,9 161 500,7

Prix d'entrée moyen (hors taxes) $ 8,05 8,20 7,98 8,01 8,19 2,2 8,08


Tableau 3.1.2Résultats d'exploitation cinématographique selon la région administrative, Québec, 2016

Projections Assistance Recettes

n % k % k$ %

Bas-Saint-Laurent 15 107 1,6 230 752 1,2 1 629 006 1,1

Saguenay–Lac-Saint-Jean 25 052 2,6 x ... x …

Capitale-Nationale 70 826 7,5 x … x …

Mauricie 35 648 3,8 x ... x ...

Estrie 46 860 4,9 810 417 4,3 5 454 545 3,6

Montréal 286 314 30,1 5 474 373 29,3 46 483 363 30,4

Outaouais 42 539 4,5 x ... x ...

Abitibi-Témiscamingue 15 012 1,6 207 950 1,1 1 512 299 1,0

Côte-Nord 8 954 0,9 x ... x ...

Nord-du-Québec – … – … – …

Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine 2 062 0,2 30 066 0,2 231 654 0,2

Chaudière-Appalaches 31 627 3,3 510 314 2,7 3 579 703 2,3

Laval 50 345 5,3 x … x …

Lanaudière 46 540 4,9 894 376 4,8 7 139 713 4,7

Laurentides 64 009 6,7 1 364 136 7,3 10 534 543 6,9

Montérégie 184 195 19,4 3 356 246 18,0 27 490 788 18,0

Centre-du-Québec 25 392 2,7 x … x …

Ensemble du Québec 950 482 100,0 18 658 162 100,0 152 728 503 100,0


27Chapitre 3 – L’exploitation cinématographique

Entre 1985 et 2016, les entrées dans les cinémas ont connu d’importantes varia-tions, avec un creux de 14 M en 1991 et un sommet de 30 M en 2002. Afin de mesurer l’incidence des dix films les plus vus sur l’assistance totale, nous avons divisé ces trente dernières années en trois groupes : les années où l’assistance a été de moins de 15 M (5 années), les années où l’assistance a été entre 15 M et 25 M (18 années) et les années où l’assistance a été de plus de 25 M (9 années). Le poids de l’assistance des dix films les plus vus dans les trois groupes a été respectivement de 21 % (moins de 15 M), de 25 % (entre 15 M et 25 M) et de 25 % (plus de 25 M). Jusqu’à un certain point, une assistance globale annuelle de 15 M ou plus d’entrées semble liée à une plus grande concentration de l’assistance parmi les dix films les plus vus, ceux-ci jouant le rôle de locomotive. La hauteur du succès d’un film demeure cependant tributaire des habitudes de consommation de la société. En 2003 et en 2016, même si les dix films les plus vus ont récolté chaque fois entre 24 % et 25 % de l’assistance, l’assistance totale est passée de 29 M à 19 M d’entrées.

L’assistance et les recettes constituent la réponse de l’auditoire à l’offre cinémato-graphique. Cette offre se mesure à l’aide du nombre de films projetés au cours d’une année (voir section 3.3), mais aussi à partir du calcul du nombre de fauteuils dispo-nibles. Le calcul s’effectue en multipliant le nombre de fauteuils par le nombre de projections, pour chaque salle au cours d’une année. Après être passé de 88 M en 1990 à un sommet de 204 M en 2006, le nombre de fauteuils disponibles semble s’être stabilisé autour de 190 M depuis quelques années.

Tableau 3.1.3Assistance dans les établissements cinématographiques selon la région administrative, Québec, 2012-2016

2012 2013 2014 2015 2016

k

Bas-Saint-Laurent 280,4 271,2 224,4 264,8 230,8

Saguenay–Lac-Saint-Jean 473,7 470,7 404,7 477,9 x

Capitale-Nationale 2 397,2 2 386,8 2 123,5 x x

Mauricie x x x x x

Estrie 878,9 x 767,6 858,3 810,4

Montréal 6 424,3 6 327,6 5 824,6 5 768,8 5 474,4

Outaouais x x x x x

Abitibi-Témiscamingue 233,3 242,8 204,1 236,3 208,0

Côte-Nord x x x x x

Nord-du-Québec x – – – –

Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine 38,4 36,3 25,7 34,5 30,1

Chaudière-Appalaches 547,8 543,8 489,4 533,1 510,3

Laval x x x x x

Lanaudière 1 063,0 1 050,2 898,8 976,4 894,4

Laurentides 1 519,3 1 607,1 1 348,9 1 456,7 1 364,1

Montérégie 3 660,2 3 726,3 3 310,2 3 617,6 3 356,2

Centre-du-Québec x x x x x

Ensemble du Québec 21 142,6 21 158,1 18 860,3 20 059,5 18 658,2


La nouvelle vie de Paul Sneijder Photo : Pierre Dury, Cine Nomine – PCF Sneijder Le Film Inc. – Film SND – Jouror Films

28



3.2_ L’ORIGINE DES FILMS

Malgré une faible hausse de 38 000 entrées de plus en 2016 pour les films américains, cela n’empêche pas la part du cinéma américain de passer de 78 % à 84 % pour les projections, de 80 % à 87 % pour l’assis-tance et de 81 % à 88 % pour les recettes. Ces parts de marché pour l’assistance et les recettes sont du jamais vu depuis 1985, première année où ce type de données est disponible (tableau 3.2.1). La baisse de 1,4 M de l’assistance aux films non américains s’explique par la baisse des entrées aux films britanniques (– 0,7 M) et québécois (– 0,4 M).

La place occupée par les films nationaux dans l’exploitation locale est un indicateur de la santé d’une industrie cinématogra-phique nationale. Avec 7 % de l’assistance, les films québécois arrivent au 2e rang, grâce à des productions comme Les 3 p’tits cochons 2, Votez Bougon et 1 :54, les plus grands succès de 2016 ; à eux trois, ces films recueillent 48 % de l’assistance aux films québécois (57 % en 2015). Les films français, avec 4 % de l’assistance, arrivent au 3e rang, avec des films comme Le petit prince et Les neuf vies de M. Boule-de-poil.

Par ailleurs, les films états-uniens récoltent une part plus grande des recettes que de l’assistance, car les billets pour ces films se vendent plus cher (8,29 $ en moyenne) que les billets des films québécois (7,48 $) ou français (7,28 $). Cet écart est attribuable en bonne partie aux films en 3D, dont le prix d’entrée est de 10,60 $ en moyenne. La part des films états-uniens dans les entrées pour les films 3D est de 99 %.

Figure 3.1Indice des projections et du nombre de fauteuils par écran dans les cinémas, Québec, 1975-2016


0

50

100

150

200

250

300

350

400

450

500

1975 1977 1979 1981 1983 1985 1987 1989 1991 1993 1995 1997 1999 2001 2003 2005 2007 2009 2011 2013 2015

Indice (1975=100)

Projections dans les cinémas Fauteuils disponibles Fauteuils par écran de cinéma


3.3_ LE NOMBRE DE FILMS

Outre le nombre de fauteuils disponibles, le nombre de films projetés durant l’année est un autre indicateur de l’offre cinémato-graphique. En 2016, les 717 films présentés dans les cinémas et ciné-parcs au Québec constituent un résultat supérieur à celui des trois dernières années et légèrement en dessous de la moyenne des cinq der-nières années (724 films) (tableau 3.3.1). Le sommet de 2012 (818 films) s’explique par une hausse suivie d’une baisse du nombre de films avec visa présentés dans certains établissements spécialisés dans la diffusion de films indépendants ou de répertoire.

Les États-Unis affichent, en nombre absolu, la plus importante hausse de films pro-jetés par rapport à 2015 (+ 25), mais en proportion, c’est la Grande-Bretagne, avec 36 % d’augmentation, qui connaît la plus forte hausse (36 films en 2015, 49 en 2016). Les projections des films de ce pays connaissent cependant une baisse de 78 % de l’assistance en 2016. Les projections des films de ce pays connaissent cependant une baisse de 78 % de l’assistance en 2016. Dans l’ensemble, la répartition des films selon leur origine reste similaire à celle des années antérieures. Pour la deuxième année consécutive, plus de films québé-cois que de films français sont projetés en salle. Cette répartition par origine illustre la diversité de l’offre, mais non l’intensité de cette diversité. Un même film peut être projeté dans un grand nombre de cinémas (à l’aide de copies multiples) ou, au contraire, être diffusé une seule fois dans un seul cinéma. Par exemple, les films états-uniens affichent un nombre de copies par film beaucoup plus élevé que les films de toute autre provenance1.

1. www.stat.gouv.qc.ca/statistiques/culture/cinema-audiovisuel/distribution/nbr_moyen.htm

Tableau 3.2Résultats d'exploitation cinématographique selon le pays d'origine des films, Québec, 2012-2016


n % n % $ %

2012 931 525 100,0 21 151 471 100,0 170 171 648 100,0

Canada1 11 641 1,2 152 351 0,7 1 433 121 0,8

États-Unis 733 442 78,7 16 629 767 78,6 135 341 542 79,5

France 68 921 7,4 1 408 693 6,7 10 348 690 6,1

Grande-Bretagne 36 224 3,9 1 265 086 6,0 10 630 634 6,2

Québec 62 735 6,7 1 229 964 5,8 8 924 254 5,2

Autres pays2 18 562 2,0 465 610 2,2 3 493 407 2,1

2013 948 049 100,0 21 158 111 100,0 173 393 686 100,0

Canada1 10 000 1,1 129 615 0,6 1 067 310 0,6

États-Unis 786 844 83,0 18 130 363 85,7 150 564 718 86,8

France 44 758 4,7 734 572 3,5 5 457 407 3,1

Grande-Bretagne 17 999 1,9 405 728 1,9 3 106 625 1,8

Québec 67 049 7,1 1 349 659 6,4 10 017 213 5,8

Autres pays2 21 399 2,3 408 174 1,9 3 180 413 1,8

2014 928 949 100,0 18 860 255 100,0 150 545 797 100,0

Canada1 17 512 1,9 283 709 1,5 2 360 325 1,6

États-Unis 755 884 81,4 15 642 046 82,9 126 491 236 84,0

France 62 503 6,7 1 176 647 6,2 8 697 566 5,8

Grande-Bretagne 9 176 1,0 204 379 1,1 1 570 895 1,0

Québec 70 858 7,6 1 269 395 6,7 9 211 308 6,1

Autres pays2 13 016 1,4 284 079 1,5 2 214 467 1,5

2015 952 568 100,0 20 059 480 100,0 160 663 837 100,0

Canada1 3 396 0,4 50 778 0,3 391 683 0,2

États-Unis 743 288 78,0 16 123 006 80,4 130 713 634 81,4

France 52 076 5,5 845 469 4,2 6 376 336 4,0

Grande-Bretagne 43 415 4,6 848 526 4,2 6 420 462 4,0

Québec 76 975 8,1 1 576 678 7,9 11 599 192 7,2

Autres pays2 33 418 3,5 615 023 3,1 5 162 530 3,2

2016 950 482 100,0 18 658 162 100,0 152 728 503 100,0

Canada1 2 136 0,2 25 639 0,1 185 004 0,1

États-Unis 800 639 84,2 16 160 901 86,6 134 033 705 87,8

France 53 389 5,6 766 441 4,1 5 582 396 3,7

Grande-Bretagne 11 820 1,2 190 030 1,0 1 413 124 0,9

Québec 67 174 7,1 1 222 074 6,5 9 135 113 6,0

Autres pays2 15324 1,6 293 077 1,6 2 379 161 1,6

1. Les films classés « Canada » incluent tout film produit majoritairement par une maison de production canadienne hors Québec, ainsi que les films produits exclusivement par l’Office national du film.

2. Autre pays d'origine : inclut les programmes avec plus d'un film et dont les pays d'origine diffèrent.


http://www.stat.gouv.qc.ca/statistiques/culture/cinema-audiovisuel/distribution/nbr_moyen.htm

30



Ainsi, l’écart important entre la part états-unienne de films (42 %) et sa part des projections (84 %) donne un nombre élevé de projections par film (2 669 projections en moyenne). À l’opposé, les films pro-venant du Canada ont une moyenne de 107 projections par film. Les films français comptent, quant à eux, 11 % des films diffusés et 6 % des projections, pour une moyenne de 659 projections par film. Dans le cas des films québécois, ils comptent pour 15 % des films diffusés en 2016, et leurs projections, pour 7 %, pour une moyenne de 646 projections par film.

Sur les 717 films présentés en 2016, la grande majorité de ceux-ci (70 %) sont des nouveautés, soit des films projetés pour la première fois dans une salle de cinéma au Québec en 2016 (tableau 3.3.2). Le nombre global de nouveautés est en hausse de 8 % par rapport à 2015, attri-buable principalement aux films de France (+ 17 %), de Grande-Bretagne (+ 14 %) et des États-Unis (+ 7 %).

Tableau 3.3.1Nombre de films diffusés dans les établissements cinématographiques selon le pays d'origine des films1, 2, Québec, 2012-2016

2012 2013 2014 2015 2016 Moyenne 2012 / 2016

n % n % n % n % n % n %

Canada3 27 3,3 30 4,2 27 3,8 24 3,6 20 2,8 26 3,5

États-Unis 409 50,0 334 47,2 302 42,3 275 41,5 300 41,8 324 44,8

France 118 14,4 106 15,0 105 14,7 77 11,6 81 11,3 97 13,5

Grande-Bretagne 51 6,2 37 5,2 46 6,4 36 5,4 49 6,8 44 6,1

Québec 100 12,2 81 11,5 105 14,7 101 15,3 104 14,5 98 13,6

Autres pays 113 13,8 119 16,8 129 18,1 149 22,5 163 22,7 135 18,6

Total 818 100,0 707 100,0 714 100,0 662 100,0 717 100,0 724 100,0

1. Les films de « sexploitation » sont exclus du présent tableau. Le genre « sexploitation » désigne les films dont la caractéristique dominante est de montrer des activités sexuelles de manière explicite.

2. Relativement aux programmes simples et à ceux de plus d'un film ayant le même pays d'origine.



Tableau 3.3.2Nombre de nouveautés1 diffusées dans les établissements cinématographiques selon le pays d'origine des films2, 3, Québec, 2014-2016

2014 2015 2016

Tous Nouveautés Part Tous Nouveautés Part Tous Nouveautés Part

n % n % n %

Canada4 27 22 81,5 24 20 83,3 20 17 85,0

États-Unis 302 166 55,0 275 168 61,1 300 180 60,0

France 105 75 71,4 77 54 70,1 81 63 77,8

Grande-Bretagne 46 28 60,9 36 29 80,6 49 33 67,3

Québec 105 73 69,5 101 65 64,4 104 69 66,3

Autres pays 129 107 82,9 149 130 87,2 163 142 87,1

Total 714 471 66,0 662 466 70,4 717 504 70,3

1. Un film est considéré comme une nouveauté au cours de l’année de référence si sa première projection publique a eu lieu au cours de l’année de référence.


3. Relativement aux programmes simples et à ceux de plus d'un film ayant le même pays d'origine.




3.4_ LA LANGUE DES FILMS

L’assistance aux films en langue française représente, en 2016, 68,5 % de toute l’assis-tance, le plus faible résultat depuis l’année 2000. La fermeture de cinémas à l’extérieur de la région de Montréal, ceux-ci ayant tendance à projeter davantage de films en français, est un facteur explicatif de la baisse observée ces dernières années. Les films projetés en anglais récoltent 30,5 % de l’assistance, tandis que les films dans une langue autre que le français ou l’anglais en recueillent 1 % (figure 3.4.1).

En l’espace de 40 ans, la répartition de l’assistance aux projections entre le français et les autres langues a connu quelques variations significatives. En 1975, première année où des données sont disponibles, l’assistance à des projections en français représentait 72 % du marché, une situation similaire à celle d’aujourd’hui. Cependant, de 1977 à 1987, avec la fermeture de plusieurs salles de cinéma, cette part est passée de 73 % à 51 %. Au cours des années 1990, avec l’ouverture de multi-plexes et de mégaplexes, principalement en banlieue des grands centres urbains, où

la population francophone se concentre, cette part a progressivement repris le terrain perdu, atteignant un sommet de 74 % en 2005. Depuis ce temps, la part de l’assistance aux projections en français a perdu quelques points de pourcentage, se situant légèrement sous les 70 % depuis 2014 (figure 3.4.2).

Signe que l’offre en français est au ren-dez-vous, la part du français dans les projections se maintient depuis 1986

toujours légèrement au-dessus de celle de l’assistance. L’origine des films influence aussi la part de la langue française. En 2016, 71 % de l’ensemble des projections est en français. Cette part est de 95 % pour les films québécois, de 91 % pour les films français, mais de 70 % pour les films états-uniens (tableau 3.4.2). Depuis 2001, la part des projections en français est systématiquement plus élevée pour les films du Québec que les films de France.

Figure 3.4.1Assistance des établissements cinématographiques selon la langue de projection des films, Québec, 2016


68,5 % Langue française 12 774 704

30,5 % Langue anglaise 5 696 998

1,0 % Autre langue 186 461

Tableau 3.4.1Résultats d'exploitation des établissements cinématographiques selon la langue de projection des films, Québec, 2014-2016

Unité 2014 2015 2016

n % n % n %

Projections n 928 949 100,0 952 568 100,0 950 482 100,0

Langue française n 670 222 72,1 677 819 71,2 676 150 71,1

Autre langue n 258 727 27,9 274 749 28,8 274 332 28,9

Assistance k 18 860,3 100,0 20 059,5 100,0 18 658,2 100,0

Langue française k 13 116,6 69,5 13 988,6 69,7 12 774,4 68,5

Autre langue k 5 743,7 30,5 6 070,8 30,3 5 883,7 31,5

Recettes k$ 150 545,8 100,0 160 663,8 100,0 152 728,5 100,0

Langue française k$ 102 445,0 68,0 109 187,3 68,0 101 255,6 66,3

Autre langue k$ 48 100,8 32,0 51 476,5 32,0 51 472,9 33,7

Prix d'entrée moyen1 $ 7,98 ... 8,01 ... 8,19 ...

Langue française $ 7,81 ... 7,81 ... 7,93 ...

Autre langue $ 8,37 ... 8,48 ... 8,75 ...

1. Prix moyen avant taxes.


32



Figure 3.4.2Part de marché des projections et de l’assistance des films de langue française dans les établissements cinématographiques, Québec, 1975-2016


0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

1975 1977 1979 1981 1983 1985 1987 1989 1991 1993 1995 1997 1999 2001 2003 2005 2007 2009 2011 2013 2015

%

Projections Assistance

Tableau 3.4.2Projections selon le pays d'origine et la langue de projection des films1, Québec, 2012-2016

2012 2013 2014 2015 2016

n % n % n % n % n %

Canada2 11 641 1,2 10 000 1,1 17 512 1,9 3 396 0,4 2 136 0,2

Langue française 7 510 64,5 6 183 61,8 13 480 77,0 1 411 41,5 822 38,5

Autre langue 4 131 35,5 3 817 38,2 4 032 23,0 1 985 58,5 1 314 61,5

États-Unis 733 442 78,8 786 844 83,0 755 884 81,4 743 288 78,1 800 639 84,2

Langue française 520 901 71,0 552 984 70,3 526 621 69,7 513 835 69,1 556 387 69,5

Autre langue 212 541 29,0 233 860 29,7 229 263 30,3 229 453 30,9 244 252 30,5

France 68 921 7,4 44 758 4,7 62 503 6,7 52 076 5,5 53 389 5,6


Autre langue 7 046 10,2 705 1,6 5 655 9,0 4 694 9,0 4 657 8,7

Grande-Bretagne 36 224 3,9 17 999 1,9 9 176 1,0 43 415 4,6 11 820 1,2


Autre langue 13 669 37,7 10 791 60,0 4 618 50,3 17 685 40,7 7 214 61,0

Québec 62 735 6,7 67 049 7,1 70 858 7,6 76 975 8,1 67 174 7,1


Autre langue 2 586 4,1 418 0,6 3 102 4,4 1 774 2,3 3 611 5,4

Autres pays 18 361 2,0 21 301 2,2 12 816 1,4 33 172 3,5 15 187 1,6

Langue française 7 049 38,4 9 992 46,9 760 5,9 14 016 42,3 1 906 12,6

Autre langue 11 312 61,6 11 309 53,1 12 056 94,1 19 156 57,7 13 281 87,4

Total 931 324 100,0 947 951 100,0 928 749 100,0 952 322 100,0 950 345 100,0


Autre langue 251 285 27,0 260 900 27,5 258 726 27,9 274 747 28,9 274 329 28,9

1. Pour les programmes simples et ceux de plus d'un film ayant le même pays d'origine.




L’analyse de la part du français dans les projections nous apprend que, à Montréal, la part des projections en français est passée de 34 % en 1997 à 42 % en 2005, avant d’amorcer un recul pour se situer à 37 % en 2016. Dans la Capitale-Nationale, après avoir atteint un sommet de 96 % en 2010, cette part est en baisse, à 85 % en 2016. Il faut remonter à 2004 pour avoir une part des projections en français aussi basse. Dans le reste du Québec, le poids des projections en français est de 86 %, quelques points sous le sommet de 89 % atteint en 2011 (figure 3.4.3).

Figure 3.4.3Part des projections en langue française dans les établissements cinématographiques selon la région administrative, Québec, 1996-2016


0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

%

Capitale-NationaleAutres régions Montréal

34



3.5_ LE CLASSEMENT DES FILMS

Le classement des films selon l’âge du public auquel ils s’adressent peut venir limiter la diffusion d’un film. Face à cette contrainte réglementaire, l’offre s’est adap-tée. En 2016, les films destinés au grand public (visa général) représentent 70 % des films diffusés, loin devant les films classés 13 ans et plus (28 %), les films classés 16 ans et plus (2 %) et les films réservés aux 18 ans et plus (moins de 1 %) (tableau 3.5.1). Ces résultats sont relativement stables depuis quelques années.

Les films avec un visa général récoltent 69 % de l’assistance en 2016, en légère hausse par rapport à 2015 (66 %) et au-dessus de la moyenne des cinq dernières années (66 %). Cette part s’explique par la présence de 35 films classés « visa général » parmi les 50 films les plus vus (32 en 2015), dont 16 parmi les 20 premières positions (14 en 2015) (tableau 3.5.2).

Les résultats des dernières années s’ins-crivent dans la tendance observée depuis le milieu des années 1970, soit la croissance graduelle de la part de l’assistance des films grand public. Cette part, d’environ 40 % à la fin des années 1970 et après un sommet à 80 % en 2010, se situe en moyenne à 66 % au cours des cinq dernières années. Parmi les 20 films ayant attiré le plus de spectateurs en salle depuis 1985, tous ont obtenu un visa général sauf trois films québécois : Un homme et son péché (9e rang), Bon Cop, Bad Cop (11e rang), Les Boys (15e rang).

Figure 3.5Part de marché de l’assistance des films classés « Visa général », Québec, 1975-2016


0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

1975 1977 1979 1981 1983 1985 1987 1989 1991 1993 1995 1997 1999 2001 2003 2005 2007 2009 2011 2013 2015

%

Tableau 3.5.1Nombre de films1 diffusés dans les établissements cinématographiques selon la catégorie de classement, Québec, 2012-2016

2012 2013 2014 2015 2016 Moyenne2012-2016

n % n % n % n % n % n %

Visa général 587 71,8 484 68,5 510 71,4 460 69,5 500 69,5 508 70,2

13 ans et plus 201 24,6 189 26,7 175 24,5 188 28,4 198 27,5 190 26,3

16 ans et plus 17 2,1 23 3,3 22 3,1 11 1,7 15 2,1 18 2,4

18 ans et plus2 13 1,6 11 1,6 7 1,0 3 0,5 6 0,8 8 1,1

Total 818 100,0 707 100,0 714 100,0 662 100,0 719 100,0 724 100,0


2. Catégorie de classement réservée aux cinémas.



3.6_ LE PALMARÈS

Le palmarès de 2016 reflète bien la part de marché des films états-uniens (87 % de l’assistance), ceux-ci occupant 19 des 20 premiers rangs. On y compte 15 films exploités en format 3D (9 en 2014), 12 films inspirés d’une œuvre littéraire (10 en

2015) et 9 suites (11 en 2015). Les seuls films qui ne sont pas des suites ou dont le scénario n’est pas tiré d’un livre sont des films d’animation : Comme des bêtes, Zootopia et Les Trolls (basé sur une poupée préexistante). En 2016, le film en tête du palmarès, Comme des bêtes, a récolté 557 696 entrées.

Le film Star Wars : Le réveil de la force, présent dans le palmarès de 2015 et de 2016, pour une assistance cumulative de 1 344 972, est le premier film depuis Avatar et De père en flic, en 2009, à s’insérer dans le palmarès cumulatif des vingt films ayant attiré le plus de spectateurs depuis 1985 (tableau 3.6.2).

Tableau 3.5.2Assistance dans les établissements cinématographiques selon la catégorie de classement des films, Québec, 2012-2016

2012 2013 2014 2015 2016 Moyenne2012-2016

k % k % k % k % k % k %

Visa général 13 653,3 64,6 13 247,4 62,6 13 126,8 69,6 13 168,9 65,6 12 894,4 69,1 13 218,2 66,2

13 ans et plus 7 273,0 34,4 7 497,1 35,4 5 152,8 27,3 6 449,4 32,2 5 488,9 29,4 6 372,3 31,9

16 ans et plus 181,4 0,9 377,8 1,8 543,4 2,9 405,4 2,0 244,1 1,3 350,4 1,8

18 ans et plus1 34,9 0,2 35,7 0,2 37,3 0,2 35,8 0,2 30,7 0,2 34,9 0,2

Total 21 142,6 100,0 21 158,1 100,0 18 860,3 100,0 20 059,5 100,0 18 658,2 100,0 20 414,0 100,0

1. Catégorie de classement réservée aux cinémas.


Tableau 3.6.1Palmarès1, 2 des films3 diffusés dans les établissements cinématographiques, Québec, 2016

Rang Titre du film Pays Projections Assistance Recettes

n $

1 Comme des bêtes États-Unis 19 715 557 696 4 413 257

2 Deadpool États-Unis 16 865 543 818 4 679 550

3 Star Wars : Le réveil de la force États-Unis 18 697 494 114 4 705 425

4 Zootopia États-Unis 20 381 470 334 3 765 364

5 Trouver Doris États-Unis 16 890 458 217 3 659 405

6 Le livre de la jungle États-Unis 18 360 453 384 3 977 432

7 Le revenant États-Unis 12 564 451 689 3 631 511

8 Rogue One : Une histoire de Star Wars États-Unis 8 322 443 786 4 438 032

9 Capitaine America : La guerre civile États-Unis 14 396 425 600 4 023 002

10 L'escadron suicide États-Unis 16 741 398 491 3 770 675

11 Batman vs Superman : L'aube de la justice États-Unis 16 777 369 670 3 544 949

12 Les animaux fantastiques États-Unis 14 173 366 926 3 477 984

13 Docteur Strange États-Unis 13 294 316 976 3 159 227

14 Les 3 p'tits cochons 2 Québec 11 424 306 399 2 315 898

15 Kung Fu Panda 3 États-Unis 15 172 302 853 2 297 191

16 Jason Bourne États-Unis 11 391 285 183 2 274 114

17 Les Trolls États-Unis 12 370 277 757 2 126 477

18 L'arrivée États-Unis 8 884 277 279 2 230 147

19 X-Men : Apocalypse États-Unis 10 381 248 538 2 337 713

20 La légende de Tarzan États-Unis 9 474 232 049 2 163 341

1. Le palmarès inclut les données d’exploitation de 2016 uniquement. Les résulats globaux par titre sont disponibles dans la Banque de données Léo-Ernest-Ouimet accessible sur le site de l'Observatoire de la culture et des communications du Québec.

2. Le palmarès est présenté en ordre décroissant de l'assistance.

3. Films présentés en programme simple seulement.


36



Mes ennemis Photo : Michel La Veaux

Tableau 3.6.2Palmarès1 des films2 diffusés dans les établissements cinématographiques, Québec, 1985-2016

Rang Titre du film Année3 Pays Projections Assistance Recettes

n $

1 Titanic 1997 États-Unis 32 550 3 386 009 18 189 934

2 Avatar 2009 États-Unis 26 163 1 791 001 17 070 532

3 Harry Potter à l'école des sorciers 2001 États-Unis 27 221 1 620 166 9 298 485

4 Le seigneur des anneaux - La communauté de l'anneau 2001 États-Unis 18 292 1 528 814 9 547 443

5 Spider-Man 2002 États-Unis 25 651 1 506 653 9 392 205

6 Star Wars épisode 1 : La menace fantôme 1999 États-Unis 31 976 1 414 477 8 319 616

7 Le seigneur des anneaux : Le retour du roi 2003 États-Unis 20 518 1 407 929 8 887 986

8 Le seigneur des anneaux - Les deux tours 2002 États-Unis 16 585 1 355 269 8 426 880

9 Star Wars : Le réveil de la force 2015 États-Unis 29 217 1 344 972 13 199 990

10 Séraphin - Un homme et son péché 2002 Québec 22 528 1 341 602 8 121 715

11 Harry Potter et la chambre des secrets 2002 États-Unis 19 820 1 339 786 7 726 308

12 Bon Cop Bad Cop 2006 Québec 29 505 1 320 394 8 973 867

13 Le parc jurassique 1993 États-Unis 20 781 1 254 627 6 726 986

14 De père en flic 2009 Québec 25 990 1 242 378 8 814 367

15 Spider-Man 2 2004 États-Unis 22 098 1 198 313 7 538 317

16 La grande séduction 2003 Québec 25 293 1 197 943 7 265 971

17 Harry Potter et la coupe de feu 2005 États-Unis 17 387 1 131 806 7 392 449

18 Les Boys 1997 Québec 16 817 1 125 192 6 101 691

19 Shrek 2 2004 États-Unis 26 278 1 121 928 6 711 565

20 Les Boys II 1998 Québec 15 144 1 039 578 5 425 318



3. Année de la première projection en salle au Québec.



3.7_ LE TAUX D’OCCUPATION

Après cinq années de baisse consécutive et une légère remontée en 2015, le taux d’oc-cupation des cinémas atteint un nouveau plancher à 9,6 % en 2016 (tableau 3.7.1). Le taux d’occupation est en baisse dans toutes les régions, particulièrement pour la Côte-Nord (– 2,9 points de pourcen-tage) et la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine (– 2,9 points de pourcentage). En cinq ans, l’Outaouais est la seule région où le taux d’occupation n’a pas diminué (9,7 % en 2012 et en 2016).

Le taux d’occupation des projections est plus élevé pour les films en français, comme c’est le cas sans interruption depuis 1991. Il est aussi plus élevé pour les films classés « visa général » (10 %) et les films québécois (11 %). Après avoir augmenté en 2015, le taux d’occupation des films québécois revient à un résultat légèrement plus faible que 2014 (tableau 3.7.2).

Le taux d’occupation des cinémas est un indicateur de l’adéquation entre l’offre et la demande cinématogra-phique. Il met en relation une mesure de l’offre, soit le nombre de fauteuils disponibles (nombre de fauteuils d’une salle multiplié par le nombre de projections dans cette salle), et une mesure de la demande, soit le nombre de billets vendus pour ces projections (assistance). D’une manière générale, un taux d’occupation élevé signifie une forte adéquation entre l’offre et la demande.

Tableau 3.7.1Taux d'occupation des cinémas selon la région administrative, Québec, 2012-2016

2012 2013 2014 2015 2016

%


Saguenay–Lac-Saint-Jean 11,9 11,9 10,6 12,2 11,5

Capitale-Nationale 17,9 17,6 15,7 16,3 14,7

Mauricie 10,7 10,8 9,7 10,5 9,6

Estrie 13,4 13,6 11,9 12,5 10,9

Montréal 10,5 10,0 9,1 8,8 8,4

Outaouais 9,7 9,6 10,6 11,0 9,7


Côte-Nord 16,7 17,0 12,0 14,5 11,6

Nord-du-Québec 24,1 – – – –



Laval 12,2 12,0 10,6 11,2 10,3

Lanaudière 9,6 9,1 7,7 8,4 7,8

Laurentides 8,4 9,1 7,6 8,6 8,0

Montérégie 10,8 10,4 9,6 10,2 9,8

Centre-du-Québec 10,6 12,0 11,1 11,6 10,2

Ensemble du Québec 11,2 11,0 9,9 10,3 9,6


Tableau 3.7.2Taux d'occupation des cinémas selon la langue, la catégorie de classement et le pays d'origine des films, Québec, 2012-2016

2012 2013 2014 2015 2016

%

Langue

Français 11,5 11,2 10,1 10,6 9,7

Autre langue 10,5 10,4 9,7 9,8 9,5

Catégorie

Visa général 11,3 11,3 10,1 11,1 9,9

13 ans et plus 11,0 10,6 9,8 8,9 9,1

16 ans et plus 8,7 8,9 9,4 12,9 8,1

18 ans et plus 9,4 8,8 8,5 9,2 7,6

Origine

Canada1 5,9 6,3 7,7 8,5 8,1

États-Unis 10,8 10,9 9,7 10,3 9,5

France 12,4 11,1 11,8 9,4 9,1

Grande-Bretagne 15,9 12,1 12,7 10,5 9,6

Québec 12,0 12,1 11,0 11,9 10,7

Autres pays 13,6 11,3 11,4 9,7 11,5

Taux d'occupation des cinémas 11,2 11,0 9,9 10,3 9,6



38



Le nombre de fauteuils disponibles (l’offre) et l’assistance (la demande) déterminent le taux d’occupation des salles de cinéma. L’analyse de ces deux variables permet de comprendre pourquoi ce taux a évolué ainsi depuis 1975 (figure 3.7.1). De 1978 à 1983, le taux d’occupation augmente subitement en raison d’une baisse du nombre de fauteuils disponibles (causée par la diminution du nombre d’écrans) plus rapide que celle de l’assistance. De 1984 à 1992, le taux d’occupation oscille autour de 14 %, l’assistance et le nombre de fauteuils disponibles étant tous les deux en baisse. À partir de 1993, l’assistance connaît une croissance plus forte que le nombre de fauteuils disponibles, ce qui permet au taux d’occupation d’atteindre un record de 19 % en 1998. Malgré une croissance de 40 % du nombre de fau-teuils disponibles entre 1992 et 1998, la croissance de 81 % de l’assistance durant la même période explique la progression du taux d’occupation.

Par la suite, l’offre se met à croître plus rapi-dement que la demande, avec l’ouverture des premiers mégaplexes (16 salles et plus). Le taux d’occupation amorce alors une tendance à la baisse qui s’accentue avec le début de la décroissance de l’assistance, en 2003. Bien que le nombre de fauteuils disponibles soit en légère baisse depuis 2007, en raison de la contraction du parc d’établissements cinématographiques, l’assistance chute encore plus rapide-ment. En 2012, en 2013 et en 2014, le taux d’occupation est constamment repoussé

à un seuil jamais observé depuis 1975, première année où le taux se calcule. Après une hausse du taux d’occupation en 2015, avec la croissance de l’assistance (+ 6 %), le taux est de nouveau à la baisse en 2016, en raison d’une nouvelle décroissance de l’assistance (– 7 %) (tableau 3.7.3). La variation annuelle du nombre de fauteuils disponibles étant généralement sous les 2 %, c’est surtout la variation de l’assistance qui explique la baisse du taux d’occupation ces dernières années.

Tableau 3.7.3Évolution du nombre de projections, de l'assistance, du nombre de fauteuils disponibles et du taux d'occupation des cinémas, Québec, 1985-2016

Année Projections Assistance Fauteuilsdisponibles

Tauxd'occupation

n k %

1985 225 121 12 510,7 94 638,1 13,2

1986 232 644 13 557,5 96 792,3 14,0

1987 254 745 14 119,9 97 534,1 14,5

1988 260 447 14 186,3 96 348,4 14,7

1989 262 320 15 490,7 89 374,2 17,3

1990 268 932 14 779,0 88 094,2 16,8

1991 292 128 13 179,8 91 235,3 14,4

1992 328 537 13 990,7 95 613,0 14,6

1993 357 931 16 101,8 98 949,8 16,3

1994 401 992 17 379,4 106 615,4 16,3

1995 465 931 17 979,2 115 924,3 15,5

1996 529 811 19 928,0 123 277,4 16,2

1997 572 517 22 176,8 125 031,3 17,7

1998 635 343 25 271,0 134 280,5 18,8

1999 718 500 26 397,8 149 933,7 17,6

2000 811 942 25 084,5 168 280,4 14,9

2001 874 444 27 077,5 180 804,4 15,0

2002 919 446 29 235,9 191 449,4 15,3

2003 921 211 28 344,0 191 599,6 14,8

2004 956 379 27 621,6 196 921,2 14,0

2005 944 977 25 691,5 193 386,1 13,3

2006 996 889 24 263,4 204 770,7 11,8

2007 957 663 23 659,4 194 352,7 12,2

2008 959 072 22 103,2 193 587,1 11,4

2009 952 677 24 881,0 191 465,8 13,0

2010 946 050 23 373,9 190 310,0 12,3

2011 927 800 21 731,0 185 985,1 11,7

2012 929 722 20 657,4 185 024,7 11,2

2013 946 686 20 689,1 188 795,7 11,0

2014 927 623 18 419,9 185 422,2 9,9

2015 951 115 19 579,9 189 711,1 10,3

2016 949 060 18 145,6 188 831,0 9,6



3.8_ LE PRIX DU BILLET

Le prix moyen du billet est une mesure de l’accessibilité au cinéma. En 2016, le prix du billet est en hausse (+ 2,4 %), passant de 8,03 $ à 8,22 $ (prix hors taxes) (tableau 3.8.1). Le prix du billet des films 2D passe de 7,51 $ à 7,57 $, et celui des films 3D, de 10,19 $ à 10,60 $.

Figure 3.7Évolution de certains indices de l’exploitation des cinémas, Québec, 1975-2016


0

20

40

60

80

100

120

140

160

180

200

1975 1977 1979 1981 1983 1985 1987 1989 1991 1993 1995 1997 1999 2001 2003 2005 2007 2009 2011 2013 2015

Indice (1975=100)

Assistance Taux d'occupationFauteuils disponibles

Figure 3.8Prix d’entrée moyen1 des cinémas, en dollars constants de 20162, Québec, 1979-2016

1. Prix d’entrée moyen avant taxes.

2. L’indice des prix à la consommation utilisé est celui couvrant l’ensemble des produits, excluant les aliments et l’énergie, pour le Québec (tableau Cansim 326-0021).


10,6

5

10,6

0

8,79 8,87

7,22 8,

03

7,02

6,42 7,

30 7,56 8,

39

8,22

7,83

7,57

0

2

4

6

8

10

12$

1979 1981 1983 1985 1987 1989 1991 1993 1995 1997 1999 2001 2003 2005 2007 2009 2011 2013 2015

Ensemble des projections Projections en 2DProjections en 3D

40



La conversion du prix du billet moyen en dollars constants de 2016 permet de tenir compte de l’inflation. Il est aussi possible de comparer le prix du billet moyen sur plusieurs décennies2. Avec cette conver-sion, le prix du billet atteint un sommet de 8,77 $ en 1982, puis amorce une baisse (figure 3.8.1). De 7,94 $ en 1990, le prix du billet est descendu à 6,35 $ en 1996, soit durant la période de forte croissance du nombre de salles, en raison de l’ouverture de plusieurs multiplexes. Par la suite, dans la foulée de l’implantation des mégaplexes au Québec et des projections en 3D où le spectateur doit généralement débourser 3 $ de plus, le prix du billet se remet à croître et atteint un sommet de 8,46 $ en 2013. Le prix moyen des projections en 3D tourne autour de 10,60 $ depuis 2010, alors que celui des projections en 2D est autour de 7,60 $ depuis deux ans, en baisse par rapport à 2010 (7,83 $). Il faut remonter à 2007 pour avoir un prix du billet plus faible pour les films en 2D. En résumé, voir un film au cinéma coûte moins cher aujourd’hui qu’au début des années 1980, mais plus cher que dans les années 1990 et 2000.

Écartée Photo : Lawrence Côté-Collins

2. L’indice des prix à la consommation utilisé est celui de Statistique Canada couvrant l’ensemble des produits, excluant les aliments et l’énergie, pour le Québec (tableau Cansim 326-0021).

Tableau 3.8Prix d'entrée moyen1 des cinémas selon la région administrative, Québec, 2012-2016

2012 2013 2014 2015 2016

n


Saguenay–Lac-Saint-Jean 8,27 8,36 7,92 7,69 7,81

Capitale-Nationale 8,07 8,43 8,37 8,57 8,75

Mauricie 7,71 7,53 7,20 7,22 7,51

Estrie 6,49 6,70 6,75 6,62 6,73

Montréal 8,36 8,41 8,19 8,26 8,49

Outaouais 8,02 8,24 8,14 8,13 8,26


Côte-Nord 7,55 7,58 7,41 7,03 6,84

Nord-du-Québec 4,39 – – –



Laval 8,00 8,34 8,18 8,29 8,63

Lanaudière 8,38 8,64 8,03 7,92 7,98

Laurentides 8,11 8,40 7,70 7,87 8,10

Montérégie 8,17 8,24 8,01 8,02 8,21

Centre-du-Québec 7,97 8,41 8,43 8,40 8,67

Ensemble du Québec 8,07 8,22 8,00 8,03 8,22

1. Prix d'entrée moyen avant taxes.



3.9_ L’EXPLOITATION DES FILMS EN FORMAT 3D

L’usage du format 3D a commencé sur une base commerciale en 2008 et concernait au départ un petit nombre de salles équipées de la technologie. Un projecteur numé-rique diffusait les films 3D, tandis qu’un projecteur analogique diffusait les films 2D (pellicule 35 mm). En 2016, les films en 3D gagnent quelques parts de marché avec 17 % des projections (16 % en 2015), 22 % de l’assistance (19 % en 2015) et 28 % des recettes (25 % en 2015). Les trois films les plus vus en 3D (Star Wars : Le réveil de la force, Rogue One : Une histoire de Star Wars et Le livre de la jungle) ont généré à eux seuls 20 % de l’assistance aux films 3D.

La diffusion des films tournés en 3D se fait avec ou sans effets stéréoscopiques. La diffusion de ces films en deux versions permet de rentabiliser au maximum le film en exploitant tout autant le créneau des projections en format 2D que celui du format 3D. En 2016, les projections en 3D comptent pour 43 % des projections des films disponibles à la fois en 2D et en 3D, ce format attirant 45 % de l’assistance et recueillant 54 % des recettes de ces films.

Que ce soit pour les projections, l’assis-tance ou les recettes, la part du format 3D est en baisse quasi continue depuis 2011, la part de l’assistance aux projections 3D parmi les films offerts dans les deux ver-sions passant de 59 % à 45 % durant cette période (figure 3.9.2).

Les résultats d’exploitation des films 3D en 2016 confirment une caractéristique déjà relevée depuis 2010, soit que l’ex-ploitation de ces films profite surtout aux productions des États-Unis. En effet, les films états-uniens ont recueilli 99 % de l’assistance aux projections 3D en 2016 (figure 3.9.1) et 83 % pour les projections en 2D. Le format 3D contribue ainsi à tirer vers le haut la part états-unienne de l’assistance globale (87 % en 2016).

Figure 3.9.1Répartition de l’assistance des films1 projetés en 3D2 selon le pays d’origine, Québec, 2016


2. Y compris les projections de format 2K 3D, 4K 3D et Imax 3D.


98,7 % États-Unis

0,2 % Québec

1,1 % Autres pays

Figure 3.9.2Part de la diffusion en 3D dans les résultats d’exploitation des films1 disponible en 2D et 3D2, Québec, 2011-2016

1. Films 3D présentés en programme simple seulement.



66,5

54,459,3

44,5

60,2

43,2

0

10

20

30

40

50

60

70

2011 2012 2013 2014 2015 2016

%

ProjectionsRecettes Assistance

42



TITRES DES FILMS PRÉSENTÉS EN 3D1, QUÉBEC, 2016

Alice de l’autre côté du miroir

Angry Bird, Le film

Assassin’s Creed

Au cœur de l’océan

Batman vs Superman : L’aube de la justice

Ben-Hur

Capitaine America : La guerre civile

Chaar Sahibzaade 2 : Rise of Banda Singh Bahadur

Chantez

Comme des bêtes

Docteur Strange

Ekipazh

Extrême limite

Florence and the Uffizi Gallery 3D

Ghostbusters

Hôtel Transylvanie 2

Independence Day : Résurgence

Kubo et l’épée magique

Kung Fu Panda 3

L.O.R.D. : Legend of Ravaging Dynasties (md., s.t.a.)

La guerre des tuques 3D

La légende de Manolo

La légende de Tarzan

Le bon dinosaure

Le bon gros géant

Le livre de la jungle

Le petit Prince

League of Gods

L’ère de glace : Les lois de l’univers

Les animaux fantastiques

Les cigognes

Les Dieux d’Égypte

Les heures de gloire

Les tortues ninja - La sortie de l’ombre

Les Trolls

L’escadron suicide

L’île en folie

Miss Peregrine et les enfants particuliers

Moana

Passagers

Peter et Elliott le dragon

Pinocchio 3000

Ratchet and Clank

Rogue One : Une histoire de Star Wars

Seul sur Mars

Star Trek au-delà

Star Wars : Le réveil de la force

The Mermaid

The Monkey King 2

Time Raiders

Trouver Doris

Warcraft

X-Men : Apocalypse

Zootopia



Tableau 3.9.1Résultats d'exploitation des films1 selon le format de projection, Québec, 2014-2016

Unité 2014 2015 2016

n % n % n %

Projections n 927 270 100,0 951 115 100,0 949 060 100,0

Format 3D3 n 168 777 18,2 150 973 15,9 164 227 17,3

Autres formats4 n 758 493 81,8 800 142 84,1 784 833 82,7

Assistance k 18 387,9 100,0 19 579,9 100,0 18 145,6 100,0

Format 3D3 k 3 548,4 19,3 3 814,2 19,5 3 905,2 21,5

Autres formats4 k 14 839,5 80,7 15 765,6 80,5 14 240,4 78,5

Recettes2 k$ 147 013,8 100,0 157 258,8 100,0 149 175,0 100,0

Format 3D3 k$ 36 374,2 24,7 38 862,4 24,7 41 411,3 27,8

Autres formats4 k$ 110 639,6 75,3 118 396,4 75,3 107 763,6 72,2

Prix d'entrée moyen1 $ 8,00 ... 8,03 ... 8,22 ...

Format 3D3 $ 10,25 ... 10,19 ... 10,60 ...

Autres formats4 $ 7,46 ... 7,51 ... 7,57 ...


2. Les recettes excluent les taxes.

3. Y comprix les projections de format 2K 3D, 4K 3D et Imax 3D.

4. Y comprix les projections de format 2K, 4K, Imax numérique, Blu-ray, DVD / Analogique, HD et Imax 70 mm.



Les projections en 3D ont attiré 22 % de l’assistance en 2016, mais dans cinq régions, cette part est supérieure. Par exemple, elle est de 32 % dans la région du Centre-du-Québec et de 29 % en Outaouais (tableau 3.9.3). C’est dans la région de la Chaudière-Appalaches que cette part est la plus faible, soit 9 %.

Tableau 3.9.2Palmarès1 des films2 ayant eu une projection en 3D, Québec, 2016

Rang Titre du film Pays Assistance

3D3 2D4 Total

n % n % n %

1 Star Wars : Le réveil de la force États-Unis 287 701 58,2 206 413 41,8 494 114 100,0

2 Rogue One : Une histoire de Star Wars États-Unis 259 350 58,4 184 436 41,6 443 786 100,0

3 Le livre de la jungle États-Unis 227 060 50,1 226 324 49,9 453 384 100,0

4 Capitaine America : La guerre civile États-Unis 208 743 49,0 216 857 51,0 425 600 100,0

5 L'escadron suicide États-Unis 206 596 51,8 191 895 48,2 398 491 100,0

6 Batman vs Superman : L'aube de la justice États-Unis 200 565 54,3 169 105 45,7 369 670 100,0

7 Comme des bêtes États-Unis 193 346 34,7 364 350 65,3 557 696 100,0

8 Docteur Strange États-Unis 192 183 60,6 124 793 39,4 316 976 100,0

9 Les animaux fantastiques États-Unis 172 273 47,0 194 653 53,0 366 926 100,0

10 Zootopia États-Unis 167 544 35,6 302 790 64,4 470 334 100,0


2. Le palmarès inclut les données d’exploitation de 2016 uniquement. Il est présenté en ordre décroissant de l'assistance.


4. Y compris les projections de format 35 mm, 2K, 4K, Blu-ray, DVD / Analogique, HD, Imax 70 mm et Imax numérique.


Tableau 3.9.3Assistance aux projections en format 3D1 selon le pays d'origine des films2, Québec, 20163

3D2 Total Part du 3D

n %

Bas-Saint-Laurent 34 658 230 752 15,0

Saguenay–Lac-Saint-Jean x x 16,6

Capitale-Nationale x x 26,3

Mauricie x x 10,8

Estrie x 810 417 x

Montréal x 5 474 373 x

Outaouais x x 28,9

Abitibi-Témiscamingue x 20 795 x

Côte-Nord x x 14,8

Nord-du-Québec – – …

Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine x 30 066 x

Chaudière-Appalaches 47 664 510 314 9,3

Laval x x 27,9

Lanaudière 170 744 894 376 19,1

Laurentides 130 345 1 364 136 12,3

Montérégie 771 437 3 356 246 24,0

Centre-du-Québec x x 32,1

Ensemble du Québec 3 905 214 18 658 162 21,5




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Un paradis pour tous Photo : Coop Vidéo de Montréal.

Ce chapitre traite de la performance des films québécois partout au Québec en 2016. Dans un premier temps, les données annuelles de projections, d’assistance et de recettes permettent de décrire la part des films québécois. L’analyse des résultats se fait aussi sous l’angle du nombre de films diffusés, particulièrement des nouveautés et du genre de ceux-ci (drame, documentaire, comédie, etc.). Dans un second temps, l’analyse des résultats régionaux des films se fait d’une manière détaillée, en tenant compte notamment du nombre de films québécois projetés et de leur part dans les projections et l’assistance.

CHAPITRE 4

LE CINÉMA QUÉBÉCOIS

Un ours et deux amants Photo : Max Films

4.1_ LES RÉSULTATS D’EXPLOITATION DU CINÉMA QUÉBÉCOIS

C’est en 1985 que la région d’origine des films est devenue une variable de l’Enquête sur les projections cinématographiques. Depuis ce temps, il est possible de suivre la part de marché des films québécois dans les résultats d’exploitation des établisse-ments cinématographiques et de mesurer leurs succès et leurs échecs.

46



En 2016, les 67 000 projections de films québécois (– 13 % par rapport à 2015) ont généré 1,2 M d’entrées (– 22 %) et 9,1 M$ de recettes (– 21 %) (tableau 4.1.1). Après trois années en hausse, la part québécoise redescend à un résultat similaire à celui de 2013.

Depuis 1985, l’évolution de la part des films québécois dans l’assistance peut se diviser en trois phases :

• première phase de 1985 à 2000, caractérisée par une part moyenne de 5 % et des pics à 9,1 % en 1989 et à 7,1 % en 1998 ;

• deuxième phase de 2001 à 2005, caractérisée par cinq années de croissance ininterrompue, culminant à 19,2 % en 2005 ;

• troisième phase de 2006 à 2012, caractérisée par cinq années de baisse en sept ans et un retour à un résultat similaire à celui de la fin des années 1990 (6 %).

Les résultats de 2013 à 2016 semblent indiquer que nous sommes dans une nou-velle phase où la part québécoise aurait trouvé un équilibre autour de 6 % à 8 % (figure 4.1.1). La performance moyenne des cinq dernières années demeure, à tout le moins, plus forte que celle entre 1985 et 2002.

En 2016, un total de 306 399 spectateurs ont vu le film québécois le plus populaire de l’année, Les 3 p’tits cochons 2. Ce résultat est le deuxième plus faible pour le film québécois le plus vu de l’année (294 559 spectateurs pour Omertà en 2012) depuis 1996 (tableau 4.1.2). Le film De père en flic, sorti en 2009, est le dernier film québécois à avoir obtenu un million d’entrées. Par ailleurs, quatre films québé-cois ont attiré au moins 100 000 spectateurs en 2016, un résultat inférieur à 2015 (5) et loin de la performance de 2004 (14).

Tableau 4.1.1Évolution de la part des films québécois dans les résultats d'exploitation, Québec, 1995-2016


n % n % $ %

1995 14 317 3,0 520 237 2,7 2 721 834 2,9

1996 19 044 3,6 588 039 2,8 2 873 585 2,8

1997 17 201 3,0 844 548 3,7 4 584 673 3,9

1998 34 839 5,4 1 861 798 7,1 9 704 423 7,2

1999 46 332 6,4 1 761 172 6,4 9 436 525 6,5

2000 38 284 4,7 1 082 533 4,2 6 186 424 4,2

2001 48 803 5,6 1 702 603 6,1 10 054 450 6,1

2002 73 706 8,0 2 654 323 8,9 15 472 905 8,4

2003 99 353 10,7 3 798 001 13,1 23 099 829 12,9

2004 124 065 12,9 4 020 651 14,2 24 158 151 13,5

2005 153 578 16,2 5 029 356 19,1 31 959 698 18,3

2006 100 186 10,0 2 901 568 11,7 18 855 358 11,4

2007 96 920 10,1 2 557 784 10,5 16 687 021 10,2

2008 91 428 9,5 2 159 995 9,6 14 567 587 9,0

2009 119 409 12,5 3 283 688 12,9 22 659 723 12,2

2010 92 606 9,8 2 291 980 9,6 16 470 372 8,9

2011 102 077 11,0 2 366 557 10,7 17 094 056 9,7

2012 62 735 6,7 1 229 964 5,8 8 924 254 5,2

2013 67 049 7,1 1 349 659 6,4 10 017 213 5,8

2014 70 858 7,6 1 269 395 6,7 9 211 308 6,1

2015 76 975 8,1 1 576 678 7,9 11 599 192 7,2

2016 67 174 7,1 1 222 074 6,5 9 135 113 6,0


47Chapitre 4 – Le cinéma québécois

Figure 4.1Part des films1 québécois dans l’assistance des établissements cinématographiques, Québec, 1985-2016

1. Relativement aux programmes simples et à ceux de plus d’un film ayant le même pays d’origine.


2,1

5,94,7

3,9

8,2

5,2

2,72,9

2,9

4,2

2,7 2,83,7

7,1 6,4

4,2

6,1

8,9

13,114,2

19,1

11,7 10,5

9,6

12,9

9,6

10,7

5,8 6,4

6,77,9

6,5

0

5

10

15

20

25

1985 1987 1989 1991 1993 1995 1997 1999 2001 2003 2005 2007 2009 2011 2013 2015

%

Tableau 4.1.2Film1 québécois le plus populaire de l'année et son assistance, Québec, 1995-2016

Titre Assistance2 de l'année Assistance totale

1995 Liste noire 196 737 202 843

1996 L'homme idéal 215 196 219 879

1997 Les Boys 490 173 1 125 192

1998 Les Boys 635 009 1 125 192

1999 Elvis Gratton II, miracle à Memphis 608 642 609 463

2000 La vie après l'amour 458 743 458 743

2001 Les Boys III 674 593 910 743

2002 Séraphin - Un homme et son péché 854 341 1 341 602

2003 La grande séduction 1 090 332 1 197 943

2004 Camping sauvage 574 800 574 810

2005 C.R.A.Z.Y. 781 137 785 634

2006 Bon Cop Bad Cop 1 318 801 1 320 394

2007 Les 3 p'tits cochons 577 762 578 049

2008 Cruising Bar 2 428 356 428 359

2009 De père en flic 1 242 275 1 242 378

2010 Piché : Entre ciel et terre 452 918 452 918

2011 Starbuck 383 685 383 871

2012 Omertà 294 559 295 386

2013 Louis Cyr 473 370 477 646

2014 Mommy 363 561 371 029

2015 La guerre des tuques 3D 350 351 387 905

2016 Les 3 p'tits cochons 2 306 399 306 399


2. L'assistance est établie selon les résultats d’exploitation de l'année de référence.


48



4.2_ LE NOMBRE DE FILMS QUÉBÉCOIS DIFFUSÉS DANS LES CINÉMAS

Le nombre de films projetés durant l’année est un indicateur de la diversité de l’offre cinématographique. Avec 717 films proje-tés, 2016 est légèrement sous la moyenne des cinq dernières années (724 films) (voir section 3.3). Au total, 104 films québécois ont été projetés au moins une fois dans une salle de cinéma en 2016, ce qui représente 14,5 % des films diffusés en 2016, en baisse par rapport au sommet de 2015 (15,3 %) (tableau 4.2.1).

Le nombre de nouveautés québécoises, quant à lui, s’élève à 69 films, en hausse par rapport à 2015 (65), mais sous le sommet de 73 atteint en 2014 (tableau 4.2.1). Cette hausse vient principalement des documen-taires (+ 6) et des drames (+ 4). On note une baisse du nombre de comédies (– 2) (tableau 4.2.2). Parmi les films québécois projetés au moins une fois en salle en 2016, 66 % étaient des nouveautés, un résultat proche de la moyenne des cinq dernières années (67 %). Après être passé de 15 nouveaux films en 1995 à 45 en moyenne entre 2006 et 2010, le nombre de nouveaux longs métrages québécois projetés en salle annuellement depuis 2011 a été en moyenne de 64.

Outre le nombre de films produits, d’autres facteurs ont favorisé la croissance des parts de marché des films québécois au cours de la dernière décennie. Par exemple, en 2005, année record d’assistance du cinéma québécois, 37 nouveautés ont généré 137 814 projections, alors qu’en 2016, 69 nouveautés ont obtenu 60 251 pro-jections. En principe, la multiplication du nombre de films québécois produits et diffusés ces dernières années reflète la vitalité de la cinématographie nationale. Cependant, cette vitalité ne s’est pas consolidée dans le nombre de projections de films québécois dans les salles. De 2012 à 2016, le cinéma québécois a attiré un cumulatif de 6,6 M de spectateurs en salle, soit la moitié de ce qu’il avait attiré de 2007 à 2011 (12,7 M).

Divers facteurs sont à la source du recul substantiel de la part de marché québé-coise en 2012 et de sa timide croissance de 2013 à 2016, l’un d’eux pourrait être le genre des films québécois offerts au public. Au cours de la dernière décennie, le succès populaire du cinéma québécois est associé principalement à la production de comédies dont les références culturelles sont puisées directement dans la culture collective de la société québécoise. Chaque fois que la part québécoise a dépassé 10 %, les comédies ont représenté au moins 20 % des nouveautés. Le palmarès des 20 films québécois les plus vus au cinéma depuis 1985 est révélateur. On y trouve 14 comédies telles que Bon Cop Bad Cop, De père en flic, La grande séduction, la quadrilogie des Boys, Elvis Gratton II,

Miracle à Memphis. Les 6 autres films sont des drames mettant en scène un person-nage (Aurore, Maurice Richard, Ma vie en cinémascope et Louis Cyr) ou une époque particulière de l’histoire du Québec. (Un homme et son péché et C.R.A.Z.Y). Il ne faut cependant pas penser que la production de comédies est la panacée. En 2005, au moment où le cinéma québécois était à son sommet de popularité avec 19 % de parts de marché, les 9 comédies sorties durant l’année ont généré 1,5 M d’entrées. En 2014, 9 comédies québécoises sont aussi sorties sur les écrans durant l’année, attirant 0,4 M de spectateurs, et la part québécoise s’est élevée à 7 % (tableau 4.1.2).

Tableau 4.2.1Nombre de films1 québécois diffusés dans les cinémas, Québec, 1995-2016

Filmsquébécois

Nouveautésquébécoises

Tous les films Part des filmsquébécois

Part de l'assistanceaux films québécois

n %

1995 32 15 633 5,1 2,7

1996 37 27 666 5,6 2,8

1997 43 23 661 6,5 3,7

1998 31 19 619 5,0 7,1 r

1999 31 22 557 5,6 6,4

2000 42 29 707 5,9 4,2

2001 36 26 677 5,3 6,1

2002 45 29 605 7,4 8,9

2003 55 36 592 9,3 13,1

2004 72 47 621 11,6 14,2

2005 61 37 594 10,3 19,1

2006 56 42 563 9,9 11,7

2007 66 46 560 11,8 10,5

2008 60 39 620 9,7 9,6

2009 89 52 637 14,0 12,9

2010 73 48 627 11,6 9,6

2011 72 53 574 12,5 10,7

2012 100 69 818 12,2 5,8

2013 81 53 707 11,5 6,4

2014 105 73 714 14,7 6,7

2015 101 65 662 15,3 7,9

2016 104 69 717 14,5 6,5

1. Les films de « sexploitation » sont exclus du présent tableau. Le genre « sexploitation » désigne les films dont la caractéris-tique dominante est de montrer des activités sexuelles de manière explicite.



En 2016, dans l’ensemble des nouveau-tés québécoises, la part des comédies, à 7 %, demeure faible, celle-ci s’étant située au-dessus des 20 % de 2003 à 2009 (figure 4.2.2). Deux comédies se sont clas-sées parmi les dix premières positions du palmarès, soit au 2e rang (Votez Bougon) et au 5e rang (Les mauvaises herbes). Dans leur ensemble, les comédies ont récolté 22 % de l’assistance aux nouveau-

tés québécoises (229 000 entrées), un résultat inférieur à celui de 2015 (45 % de part d’assistance ou 697 000 entrées). La diffusion de comédies québécoises dans les salles de cinéma n’est pas un gage de succès au guichet. Cependant, au cours des dix dernières années, chaque comédie québécoise a attiré en moyenne 95 000 spectateurs, chaque drame qué-bécois, 38 000 spectateurs, et chaque

documentaire, 2 000 spectateurs. Avec 207 nouveautés en salle, le documen-taire est le genre comptant le plus de productions en dix ans, devant le drame (193 nouveautés). Durant cette période, le documentaire a représenté 37 % des nouveautés québécoises en salle et a récolté 3 % de l’assistance.

Figure 4.2.1Part québécoise1 des projections et du nombre de films2 présentés dans les cinémas, Québec, 1985-2016




0

5

10

15

20

25

1985 1987 1989 1991 1993 1995 1997 1999 2001 2003 2005 2007 2009 2011 2013 2015

%

Part des films québécois parmi les films Part des films québécois parmi les projections

Figure 4.2.2Répartition des nouveautés québécoises selon le genre1, Québec, 1999-2016



0

10

20

30

40

50

60

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

%

Documentaire Drame Autres Comédies

50



4.3_ L’EXPLOITATION DES FILMS QUÉBÉCOIS SELON LE TYPE DE PROPRIÉTÉ

Les établissements cinématographiques peuvent être séparés en deux catégories : les chaînes et les indépendants. Le Québec compte quatre chaînes, soit Cineplex et Guzzo, que l’on peut qualifier de grandes chaînes (dix établissements ou plus) et deux autres chaînes, Ciné Entreprise et RGFM (six et quatre établissements).

La comparaison selon le type de propriété des cinémas révèle que, comme en 2013, en 2014 et en 2015, la part québécoise de l’assistance (la demande) et des fauteuils disponibles (l’offre) ainsi que le taux d’occu-pation des films québécois sont plus élevés dans les cinémas indépendants en 2016. Ces salles, plutôt situées en région, font, en proportion, une plus grande place au cinéma québécois, et son public est plus réceptif à ce cinéma (tableau 4.3.1).

La localisation géographique des cinémas semble aussi avoir une incidence sur la part québécoise de l’offre, car celle-ci a tendance à être plus faible à Montréal et à Laval que dans le reste du Québec. Par exemple, les fauteuils disponibles pour les projections de films québécois repré-sentent 4 % de l’ensemble des fauteuils disponibles pour les projections dans les cinémas à Laval, 5 % à Montréal et 8 % dans les autres régions du Québec. De plus, ces

deux régions (Montréal et Laval) sont celles où les projections en français récoltent les plus faibles parts de l’assistance avec res-pectivement 37 % et 62 %. La composition démographique de ces régions pourrait expliquer ces résultats. Ces régions sont celles où la proportion de citoyens dont la langue maternelle est le français est la plus faible (47 % à Montréal, 61 % à Laval et 90 % dans le reste du Québec1) .

1. Les données sur la langue maternelle proviennent du tableau Population selon la langue maternelle, régions administratives et ensemble du Québec, 2011 [www.stat.gouv.qc.ca/statistiques/recensement/2011/recens2011_reg/langue_logement/lan_mat_reg.htm] (consulté le 15 mai 2017).

Tableau 4.2.2Nombre de nouveautés1 québécoises diffusées dans les établissements cinématographiques selon le genre, Québec, 2012-2016

2012 2013 2014 2015 2016 Moyenne 2012-2016

n % n % n % n % n % n %

Comédie 3 4,3 4 7,5 9 12,3 7 10,8 5 7,2 6 8,5

Documentaire 29 42,0 20 37,7 28 38,4 23 35,4 29 42,0 21 39,2

Drame 22 31,9 21 39,6 25 34,2 24 36,9 28 40,6 22 36,5

Autres 15 21,7 8 15,1 11 15,1 11 16,9 7 10,1 9 15,8

Total 69 100,0 53 100,0 73 100,0 65 100,0 69 100,0 58 100,0

1. Un film est considéré comme une nouveauté au cours de l’année de référence si sa première projection publique a eu lieu au cours de l’année de référence.


Tableau 4.3Part québécoise et taux d'occupation dans les cinémas selon le type de propriété, le nombre de salles et la région, 2016

Origine Part québécoise Taux d'occupation

Fauteuils disponibles

Assistance Films québécois Autres films

%

Type de propriété

Indépendants 8,2 10,9 13,4 9,8

Chaînes1 5,3 5,3 9,4 9,5

Nombre de salles

De 1 à 5 salles 8,3 11,3 14,7 10,4

De 6 à 10 salles 7,1 8,9 11,4 8,9

Plus de 10 salles 5,2 4,9 9,3 9,7

Régions

Montréal 4,3 4,7 9,3 8,3

Laval 6,3 4,3 7,1 10,6

Montérégie 6,6 7,5 11,3 9,8

Laurentides et Lanaudière 6,3 8,0 9,9 7,7

Autres régions 7,6 8,2 12,5 11,6

Ensemble des cinémas 6,0 6,7 10,7 9,5

1. Chaînes Cineplex, Guzzo, Ciné Entreprise et RGFM.


www.stat.gouv.qc.ca/statistiques/recensement/2011/recens2011_reg/langue_logement/lan_mat_reg.htm

www.stat.gouv.qc.ca/statistiques/recensement/2011/recens2011_reg/langue_logement/lan_mat_reg.htm


4.4_ L’EXPLOITATION DES FILMS QUÉBÉCOIS SELON LES RÉGIONS

Les statistiques sur le cinéma au Québec ont toujours accordé une grande impor-tance aux données régionales. Ce choix permet ainsi de suivre l’évolution de cette activité au Québec sous l’angle du déve-loppement de son territoire.

L’observation conjuguée d’une mesure de l’offre (nombre de films présentés et nombre de projections) et de la demande (assistance à ces films) permet de mieux saisir les distinctions entre les régions du Québec. La consommation de films varie sensiblement d’une région à une autre, et les différences dans l’offre cinématogra-phique expliquent en partie ces variations.

4.4.1 L’offre de films québécois selon les régions

Le nombre de films

Le nombre total de nouveautés diffusées en salle est différent selon la région. Outre Montréal, avec 499 films de toute origine, la Capitale-Nationale avec 318 films et l’Estrie avec 253 films sont les deux autres régions avec le plus de nouveautés en 2016 (tableau 4.4.2). Les différentes régions présentent aussi des portraits variés quant au nombre de nouveaux films québé-cois diffusés en 2016. Dans l’ensemble du Québec, 69 films québécois ont été diffusés, mais Montréal arrive en tête avec 65 films québécois, puis suivent la Capitale-Nationale avec 51 et l’Estrie avec 47. En moyenne, les différentes régions ont présenté 31 films québécois, et l’Estrie

est celle où la part québécoise parmi les nouveautés présentées a été la plus élevée (19 %). En plus de Montréal, qui a diffusé 11 nouveautés québécoises de plus qu’en 2015, huit autres régions affichent une hausse du nombre de nouveautés. Par ailleurs, à l’exception de Montréal, de la Montérégie, de la Capitale-Nationale et de Lanaudière, toutes les régions comptent au moins 90 % de nouveautés parmi les films québécois diffusés (tableau 4.4.3).

Tableau 4.4.1Nombre de films1 diffusés selon le pays d'origine et la région administrative, Québec, 20162

Canada États-Unis France Grande- Bretagne

Québec Autres pays Total Part des films québécois

n %

Montréal 18 257 71 39 77 152 614 12,5

Capitale-Nationale 10 188 68 23 57 44 390 14,6

Montérégie 3 163 48 14 56 20 304 18,4

Estrie 4 152 45 10 52 21 284 18,3

Mauricie 1 125 44 7 35 20 232 15,1

Laurentides 2 128 36 10 38 13 227 16,7

Laval 1 146 27 7 30 5 216 13,9

Lanaudière 1 120 31 8 37 7 204 18,1

Saguenay–Lac-Saint-Jean 2 122 30 5 30 10 199 15,1

Outaouais – 130 22 6 18 4 180 10,0

Centre-du-Québec 1 116 27 6 25 6 181 13,8

Bas-Saint-Laurent 1 111 21 5 30 4 172 17,4

Abitibi-Témiscamingue 1 116 17 2 23 5 164 14,0

Chaudière-Appalaches 1 116 19 4 24 – 164 14,6

Côte-Nord – 89 4 – 14 – 107 13,1

Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine – 83 4 6 6 – 99 6,1

Nord-du-Québec – – – – – – – ...

Ensemble du Québec 20 300 81 49 104 163 717 14,5


2. Les régions sont classées en ordre décroissant du total de films.


52



Tableau 4.4.2Nombre de nouveaux films1 diffusés selon le pays d'origine et la région administrative, Québec, 20162

Canada États-Unis France Grande- Bretagne

Québec Autres pays Total Part des films québécois2

n %

Montréal 15 187 62 30 65 140 499 13,0

Capitale-Nationale 8 140 61 20 51 38 318 16,0

Estrie 3 128 45 9 47 21 253 18,6

Montérégie 2 128 42 12 45 17 246 18,3

Mauricie 1 109 39 7 32 19 207 15,5

Laurentides 2 113 35 9 35 13 207 16,9

Laval – 131 26 7 28 5 197 14,2

Lanaudière 1 107 31 8 33 7 187 17,6

Saguenay–Lac-Saint-Jean 2 109 30 5 29 10 185 15,7

Centre-du-Québec 1 106 27 6 24 6 170 14,1

Outaouais – 118 22 6 17 4 167 10,2

Bas-Saint-Laurent 1 103 21 5 28 4 162 17,3

Abitibi-Témiscamingue 1 103 17 2 21 5 149 14,1

Chaudière-Appalaches 1 102 19 4 23 – 149 15,4

Côte-Nord – 83 9 – 14 – 106 13,2

Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine – 78 4 – 6 – 88 6,8

Nord-du-Québec – – – – – – – ...

Ensemble du Québec 17 180 63 33 69 142 504 13,7


2. Les régions sont classées en ordre décroissant du total de films.


Tableau 4.4.3Part des nouveautés parmi les films1 québécois selon la région administrative, Québec, 2016

Tous les films québécois

Nouveautés québécoises

Part des nouveautés

n %

Bas-Saint-Laurent 30 28 93,3

Saguenay–Lac-Saint-Jean 30 29 96,7

Capitale-Nationale 57 51 89,5

Mauricie 35 32 91,4

Estrie 52 47 90,4

Montréal 77 65 84,4

Outaouais 18 17 94,4

Abitibi-Témiscamingue 23 21 91,3

Côte-Nord 14 14 100,0

Nord-du-Québec – – ...

Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine 6 6 100,0

Chaudière-Appalaches 24 23 95,8

Laval 30 28 93,3

Lanaudière 37 33 89,2

Laurentides 38 35 92,1

Montérégie 56 45 80,4

Centre-du-Québec 25 24 96,0

Ensemble du Québec 104 69 66,3

1. Les films de « sexploitation » sont exclus du présent tableau. Le genre « sexploitation » désigne les films dont la caractéris-tique dominante est de montrer des activités sexuelles de manière explicite.



Les projections

Comme chaque année, la part des films québécois dans les projections varie d’une région à l’autre (tableau 4.4.4). Par exemple, la part québécoise atteint 11 % dans le Centre-du-Québec, soit la région avec la part la plus élevée, mais 6 % à Montréal. D’un côté, Montréal est la région avec la plus grande diversité de films québécois, mais de l’autre, cette région est celle où

la part québécoise pour les projections est la plus faible. En somme, les cinémas de la région de Montréal proposent une variété de films québécois, mais avec un nombre de projections limité.

Comme c’est le cas depuis 2010, plus la région est près de Montréal, plus la part québécoise des projections tend à diminuer. Ainsi, les régions éloignées

(8 %) et intermédiaires (9 %) présentent systématiquement une plus grande part de projections de films québécois que les régions centrales (6 %) et celles en périphérie (7 %) des grands centres. Cette part moindre des projections québécoises dans les régions centrales est entièrement attribuable à la situation montréalaise ; puisque dans la Capitale-Nationale, cette part est de 9 %.

Tableau 4.4.4Projections des films1 québécois selon la région administrative, Québec, 2014 à 2016

2014 2015 2016

Filmsquébécois

Tousles films

Part des filmsquébécois

Filmsquébécois

Tousles films


Filmsquébécois

Tousles films


n % n % n %

Bas-Saint-Laurent 1 354 14 992 9,0 1 869 15 229 12,3 1 416 15 107 9,4

Saguenay–Lac-Saint-Jean 2 306 25 396 9,1 2 696 25 808 10,4 2 256 25 052 9,0

Capitale-Nationale 6 549 66 058 9,9 7 099 69 696 10,2 6 325 70 826 8,9

Mauricie 3 069 33 346 9,2 3 903 34 698 11,2 3 261 35 648 9,1

Estrie 3 761 42 539 8,8 4 660 43 698 10,7 4 402 46 860 9,4

Montréal 17 216 281 007 6,1 16 917 288 616 5,9 15 608 286 314 5,5

Outaouais 2 973 38 346 7,8 3 144 40 567 7,8 2 699 42 539 6,3

Abitibi-Témiscamingue 1 345 14 719 9,1 1 584 15 219 10,4 1 169 15 012 7,8

Côte-Nord 920 8 057 11,4 906 8 331 10,9 516 8 954 5,8

Nord-du-Québec – – ... – – ... – – ...

Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine 105 1 585 6,6 233 1 890 12,3 178 2 062 8,6

Chaudière-Appalaches 2 370 26 649 8,9 2 941 29 018 10,1 2 613 31 627 8,3

Laval 3 721 49 778 7,5 4 192 50 481 8,3 3 557 50 345 7,1

Lanaudière 3 744 47 014 8,0 3 834 47 194 8,1 3 397 46 540 7,3

Laurentides 5 230 71 287 7,3 5 262 66 423 7,9 4 402 64 009 6,9

Montérégie 13 762 185 708 7,4 15 165 191 327 7,9 12 631 184 195 6,9

Centre-du-Québec 2 433 22 268 10,9 2 570 24 127 10,7 2 744 25 392 10,8

Ensemble du Québec 70 858 928 749 7,6 76 975 952 322 8,1 67 174 950 482 7,1

Régions centrales 23 765 347 065 6,8 24 016 358 312 6,7 21 933 357 140 6,1

Régions périphériques 28 827 380 436 7,6 31 394 384 443 8,2 26 600 376 716 7,1

Régions intermédiaires 12 236 136 499 9,0 14 277 143 090 10,0 13 106 150 439 8,7

Régions éloignées 6 030 64 749 9,3 7 288 66 477 11,0 5 535 66 187 8,4



54



4.4.2 La demande de films québécois selon les régions

Malgré des points communs évidents, l’assistance aux films selon l’origine varie sensiblement selon les régions (figure 4.4.1). Dans toutes les régions sauf Montréal, Laval et les Laurentides, la part de l’assistance des films québécois dépasse le résultat obtenu sur l’ensemble du Québec (7 %), atteignant même 12 % au Bas-Saint-Laurent en 2016. Cependant, la faible part de l’assistance aux films québécois à Montréal (5 %) et à Laval (4 %) et leur poids dans les résultats globaux font fléchir ces résultats.

La langue de projection est un facteur explicatif, du moins en partie, des écarts entre l’exploitation des films québécois à Montréal et ailleurs au Québec. Depuis au moins 20 ans, moins de 40 % des pro-jections se font en français à Montréal, alors que cette part est de 85 % dans le reste du Québec (voir la section 3.4 et la figure 3.4.3). La diffusion des films québé-cois étant quasi exclusivement en français (98 % des projections), ils attirent plus difficilement un public dans cette région où actuellement 63 % des projections se font dans une langue autre que le français.

Le taux d’occupation, un indicateur de l’adéquation entre l’offre et la demande, est au plus haut dans les régions de la Capitale-Nationale (15 %), de la Chaudière-Appalaches (12 %) et de la Côte-Nord (12 %), et au plus bas dans celles de Lanaudière (8 %), des Laurentides (8 %) et de Montréal (8 %) (tableau 4.4.7). La région de la Côte-Nord se démarque avec le plus haut taux d’occupation des films québécois (18 %), même si ces films obtiennent une part des projections de 6 %. Laval et le Saguenay–Lac-Saint-Jean sont les seules régions où le taux d’occupation des films québécois est inférieur au taux d’occupation de l’ensemble des films.

Figure 4.4Part des films québécois dans l’assistance selon certaines régions administratives1, 2, Québec, 2016

1. Les régions administratives sont présentées par ordre décroissant de la part d’assistance obtenue par les films québécois dans ces régions.

2. Une région est absente de cette figure, soit le Nord-du-Québec, qui ne compte aucun cinéma.


12,3

9,8 9,58,8 8,6 8,5 8,2 7,8 7,7 7,7

6,9 6,9 6,5 6,4

4,74,3

0

2

4

6

8

10

12

14

16

18

%

Part dans l'ensemble du Québec

Bas-S

aint-L

aure

nt

Abitibi-T

émisc

amingue

Estrie

Chaudière

-Appala

ches

Centre-d

u-Québec

Mau

ricie

Côte-N

ord

Saguenay

–Lac

-Sain

t-Jean

Gaspésie

–Îles-d

e-la-M

adeleine

Lanau

dière

Outaouais

Monté

régie

Laure

ntides

Capita

le-Nat

ionale

Montré

alLa

val


Tableau 4.4.5Assistance selon le pays d'origine des films1 et la région administrative, Québec, 2016

Unité Canada2 États-Unis France Grande- Bretagne

Québec Autres pays Total

Bas-Saint-Laurent n 247 192 995 7 856 x 28 397 x 230 752

% 0,1 83,6 3,4 x 12,3 … 100,0

Saguenay–Lac-Saint-Jean n x x x x x x x

% 0,1 88,7 2,8 0,3 7,8 0,3 100,0

Capitale-Nationale n x x x x x x x

% 0,1 84,2 5,5 1,1 7,7 1,3 100,0

Mauricie n x x x x x x x

% 0,1 82,1 5,9 1,0 9,8 1,1 100,0

Estrie n x 684 907 x x 69 102 x 810 417

% x 84,5 x x 8,5 x 100,0

Montréal n 17 736 x x 103 551 259 609 190 597 5 474 373

% 0,3 x x 1,9 4,7 3,5 100,0

Outaouais n – x x x x x x

% – 88,6 3,6 0,6 6,9 0,1 100,0

Abitibi-Témiscamingue n x x 3 661 x 17 827 x 207 950

% x x 1,8 x 8,6 x 100,0

Côte-Nord n x x x x x x x

% – 91,9 1,5 – 6,5 – 100,0

Nord-du-Québec n – – – – – – –

% … … … … … … …

Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine n – 27 134 465 – 2 467 – 30 066

% … 90,2 1,5 … 8,2 … 100.0

Chaudière-Appalaches n x 450 227 x x 44 791 – 510 314

% x 88,2 x x 8,8 … 100.0

Laval n x x x x x x x

% 0,1 91,7 2,9 0,8 4,3 0,2 100,0

Lanaudière n x 788 196 x 4 300 69 303 x 894 376

% x 88,1 x 0,5 7,7 x 100,0

Laurentides n x 1 199 376 41 548 x 86 801 x 1 364 136

% x 87,9 3,0 x 6,4 x 100,0

Montérégie n 2 011 2 970 687 114 653 19 142 231 102 18 651 3 356 246

% 0,1 88,5 3,4 0,6 6,9 0,6 100,0

Centre-du-Québec n x x x x x x x

% – 87,5 2,7 0,3 9,5 0,1 100,0

Ensemble du Québec n 25 639 16 160 901 766 441 190 030 1 222 074 293 077 18 658 162

% 0,1 86,6 4,1 1,0 6,5 1,6 100,0




56



Tableau 4.4.6Répartition de l'assistance selon le pays d'origine des films1 dans la région de Montréal et dans les autres régions, 1995 à 2016

Origine Montréal Autres régions administratives

États-Unis Québec Autres pays États-Unis Québec Autres pays

%

1995 82,2 2,0 15,8 86,8 3,0 10,2

1996 82,1 2,5 15,4 89,8 3,1 7,1

1997 81,5 1,9 16,6 85,5 4,8 9,8

1998 81,8 3,6 14,6 83,0 9,2 7,8

1999 80,4 3,5 16,1 79,8 8,3 11,9

2000 82,5 3,3 14,2 86,9 4,8 8,3

2001 78,2 4,1 17,8 81,3 7,4 11,3

2002 78,4 5,0 16,5 77,9 10,9 11,2

2003 78,4 9,5 12,1 77,4 15,0 7,6

2004 75,1 8,0 16,8 70,9 17,4 11,7

2005 71,2 10,6 18,2 67,3 23,1 9,6

2006 76,8 7,6 15,6 76,5 13,8 9,7

2007 76,2 5,5 18,3 75,5 13,2 11,4

2008 79,4 5,7 14,8 78,7 11,4 10,0

2009 75,9 7,0 17,1 70,4 15,7 13,9

2010 81,4 5,8 12,8 80,2 11,3 8,6

2011 77,8 7,0 15,2 76,9 12,1 11,0

2012 x 4,5 x 80,3 6,4 13,3

2013 84,6 3,5 11,9 86,3 7,6 6,1

2014 81,0 5,6 13,4 84,2 7,3 8,5

2015 x 5,4 x 81,4 8,9 9,7

2016 x 4,7 x 87,5 7,3 5,2



Tableau 4.4.7Taux d'occupation des salles de cinéma selon l'origine des films1 et la région administrative, Québec, 2016

Canada2 États-Unis France Grande- Bretagne

Québec Autres pays

Total

%

Bas-Saint-Laurent 18,9 10,2 12,8 10,0 14,9 13,2 10,7Saguenay–Lac-Saint-Jean 28,6 11,7 9,9 17,8 9,8 30,5 11,5Capitale-Nationale 12,1 14,7 12,8 16,2 14,9 19,2 14,7Mauricie 17,3 9,4 10,0 12,8 10,9 14,6 9,6Estrie 7,4 10,9 11,0 10,9 11,4 10,8 10,9Montréal 7,4 8,2 9,2 8,8 9,3 10,6 8,4Outaouais – 9,7 8,3 7,3 11,6 6,0 9,7Abitibi-Témiscamingue 16,7 11,1 11,0 7,7 11,8 13,5 11,1Côte-Nord – 11,3 9,6 – 18,1 – 11,6Nord-du-Québec – – – – – –

Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine – 11,5 10,0 – 11,7 – 11,5Chaudière-Appalaches 8,3 12,2 9,5 10,1 14,1 – 12,3Laval 5,8 10,9 5,8 7,7 7,1 6,6 10,3Lanaudière 19,5 7,7 7,0 7,2 9,4 49,7 7,8Laurentides 19,4 7,7 8,5 13,4 10,4 20,0 8,0Montérégie 9,3 9,7 8,6 10,9 11,1 15,4 9,8Centre-du-Québec 3,3 10,3 7,0 6,6 11,2 12,9 10,2

Ensemble du Québec 8,1 9,5 9,1 9,6 10,7 11,5 9,6





4.5_ PALMARÈS DES FILMS

En conclusion de ce premier tome, les palmarès des dix films les plus popu-laires de chaque région (tableau 4.5.2) illustrent la domination des films états-uniens en 2016. Ces palmarès affichent cependant des variations intéressantes. Par exemple, un seul film québécois, Les 3 p’tits cochons 2, arrive à se placer dans la plupart des palmarès régionaux sauf ceux de la Capitale-Nationale, de Montréal, de la Côte-Nord, de Laval et de la Montérégie (tableau 4.5.2).

10 secondes de liberté Photo : Peter Levy

Tableau 4.5.1Palmarès1, 2 des films3 québécois, Québec, 2016

Rang Titre du film Projections Assistance Recettes

n $

1 Les 3 p'tits cochons 2 11 424 306 399 2 315 898

2 Votez Bougon 4 457 150 832 1 093 748

3 1 :54 7 488 127 421 955 512

4 Brooklyn 4 519 113 233 826 907

5 Juste la fin du monde 5 178 87 204 694 882

6 Les mauvaises herbes 4 490 60 862 442 755

7 Chasse-Galerie : La légende 4 483 59 201 412 521

8 Nitro Rush 5 347 55 959 435 153

9 10 secondes de liberté 2 833 52 615 387 390

10 La guerre des tuques 3D 2 048 37 554 263 549

11 9 le film 2 157 17 850 132 857

12 King Dave 1 281 15 917 124 574

13 Embrasse-moi comme tu m'aimes 1 208 14 346 104 884

14 Un ours et deux amants 826 8 239 61 220

15 La reine-garçon 560 7 904 53 348

16 Le goût d'un pays 401 7 536 62 317

17 Fatima 427 6 851 49 046

18 Avant les rues 445 5 581 47 188

19 Le cœur régulier 381 5 279 39 141

20 Endorphine 402 5 046 37 888

1. Le palmarès inclut les données d’exploitation de 2016 uniquement. Les résulats globaux par titre sont disponibles dans la Banque de données Léo-Ernest-Ouimet accessible sur le site de l'Observatoire de la culture et des communications du Québec.


3. Films présentés en programme simple seulement. Le palmarès inclut les données d’exploitation de 2016 uniquement.


58



Tableau 4.5.2Palmarès1 des films2 selon la région administrative, Québec, 2016

Rang Bas-Saint-Laurent Saguenay–Lac-Saint-Jean Capitale-Nationale1 Les 3 p'tits cochons 2 Comme des bêtes Star Wars : Le réveil de la force2 Comme des bêtes Trouver Doris Comme des bêtes3 Rogue One : Une histoire de Star Wars Zootopia Rogue One : Une histoire de Star Wars4 Le revenant Deadpool Le revenant5 Trouver Doris Rogue One : Une histoire de Star Wars Deadpool6 Zootopia Le revenant Les animaux fantastiques7 L'ère de glace : Les lois de l'univers Les 3 p'tits cochons 2 Capitaine America : La guerre civile8 Deadpool Star Wars : Le réveil de la force Trouver Doris9 L'arrivée Les animaux fantastiques Le livre de la jungle10 Les Trolls L'escadron suicide Zootopia

Mauricie Estrie Montréal1 Comme des bêtes Deadpool Deadpool2 Les 3 p'tits cochons 2 Comme des bêtes Star Wars : Le réveil de la force3 Trouver Doris Le revenant Capitaine America : La guerre civile4 Le revenant Le livre de la jungle Le livre de la jungle5 Deadpool Les animaux fantastiques Zootopia6 Star Wars : Le réveil de la force Zootopia Trouver Doris7 Rogue One : Une histoire de Star Wars Trouver Doris Rogue One : Une histoire de Star Wars8 Zootopia Les 3 p'tits cochons 2 Batman vs Superman : L'aube de la justice9 L'escadron suicide Star Wars : Le réveil de la force Comme des bêtes10 Le livre de la jungle Capitaine America : La guerre civile Le revenant

Outaouais Abitibi-Témiscamingue Côte-Nord1 Comme des bêtes Le livre de la jungle Trouver Doris2 Deadpool Les 3 p'tits cochons 2 Comme des bêtes3 Zootopia Zootopia Le livre de la jungle4 Trouver Doris Comme des bêtes Les Trolls5 Le livre de la jungle Les Trolls Zootopia6 Star Wars : Le réveil de la force Trouver Doris L'escadron suicide7 Rogue One : Une histoire de Star Wars L'escadron suicide Capitaine America : La guerre civile8 Les 3 p'tits cochons 2 Deadpool Deadpool9 Le revenant Rogue One : Une histoire de Star Wars Star Wars : Le réveil de la force10 Capitaine America : La guerre civile Capitaine America : La guerre civile Batman vs Superman : L'aube de la justice

Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine Chaudière-Appalaches Laval1 Comme des bêtes Comme des bêtes Deadpool2 Trouver Doris Trouver Doris Star Wars : Le réveil de la force3 Les 3 p'tits cochons 2 Zootopia Rogue One : Une histoire de Star Wars4 Star Wars : Le réveil de la force Les 3 p'tits cochons 2 Trouver Doris5 Les Trolls Deadpool Comme des bêtes6 Angry Bird, le film Le revenant Capitaine America : La guerre civile7 L'ère de glace : Les lois de l'univers Les Trolls Batman vs Superman : L'aube de la justice8 Zootopia Kung Fu Panda 3 Zootopia9 Kung Fu Panda 3 Capitaine America : La guerre civile L'escadron suicide10 Le livre de la jungle Star Wars : Le réveil de la force Le livre de la jungle

Lanaudière Laurentides Montérégie1 Comme des bêtes Comme des bêtes Comme des bêtes2 Star Wars : Le réveil de la force Zootopia Deadpool3 Deadpool Star Wars : Le réveil de la force Star Wars : Le réveil de la force4 Zootopia Le revenant Zootopia5 Le revenant Les 3 p'tits cochons 2 Rogue One : Une histoire de Star Wars6 Les 3 p'tits cochons 2 Deadpool Le revenant7 Le livre de la jungle Le livre de la jungle Le livre de la jungle8 Trouver Doris Trouver Doris Trouver Doris9 Les Trolls Les Trolls Capitaine America : La guerre civile10 L'escadron suicide Capitaine America : La guerre civile L'escadron suicide

Centre-du-Québec Toutes les régions1 Les 3 p'tits cochons 2 Comme des bêtes2 Comme des bêtes Deadpool3 Deadpool Star Wars : Le réveil de la force4 Trouver Doris Zootopia5 Zootopia Trouver Doris6 Le revenant Le livre de la jungle7 Le livre de la jungle Le revenant8 L'escadron suicide Rogue One : Une histoire de Star Wars9 Capitaine America : La guerre civile Capitaine America : La guerre civile10 Rogue One : Une histoire de Star Wars L'escadron suicide

1. Le palmarès inclut les données d’exploitation de 2016 uniquement. La popularité des films est définie selon le nombre d’assistance.




Pays Photo : Productions Pays inc.

Tableau 4.5.3Palmarès1 des films2 québécois, Québec, 1985-2016

Rang Titre du film Année3 Projections Assistance Recettes

n $

1 Séraphin - Un homme et son péché 2002 22 528 1 341 602 8 121 715

2 Bon Cop Bad Cop 2006 29 505 1 320 394 8 973 867

3 De père en flic 2009 25 990 1 242 378 8 814 367

4 La grande séduction 2003 25 293 1 197 943 7 265 971

5 Les Boys 1997 16 817 1 125 192 6 101 691

6 Les Boys II 1998 15 144 1 039 578 5 425 318

7 Les invasions barbares 2003 24 345 913 995 5 657 091

8 Les Boys III 2001 17 154 910 743 5 432 499

9 C.R.A.Z.Y. 2005 21 020 785 719 5 213 312

10 Aurore 2005 16 269 706 811 4 439 950

11 Les Boys IV 2005 16 046 626 489 3 923 690

12 Elvis Gratton II, miracle à Memphis 1999 10 657 609 463 3 367 160

13 Le déclin de l'empire américain 1986 6 875 608 170 2 760 576

14 Cruising Bar 1989 7 947 591 620 3 086 162

15 Maurice Richard 2005 18 378 589 795 3 805 889

16 Les 3 p'tits cochons 2007 16 707 578 168 3 957 426

17 Camping sauvage 2004 14 743 574 810 3 540 009

18 Horloge biologique 2005 16 019 543 361 3 592 100

19 Alys Robi : Ma vie en cinémascope 2004 13 519 477 695 2 922 351

20 Louis Cyr 2013 15 550 477 646 3 478 430


2. Films présentés en programme simple seulement. Le palmarès est présenté en ordre décroissant de l'assistance.

3. Année de la première projection en salle au Québec.


Réalisée par l’Observatoire de la culture et des communications du Québec (OCCQ) de l’Institut de la statistique du Québec, avec la collaboration des exploitants de salles de cinéma et d’institutions impliquées dans l’activité cinématographique, cette publication réunit les renseignements et les analyses nécessaires pour prendre la mesure de l’exploitation cinématographique dans les salles de cinéma au Québec.

Cette édition présente les résultats d’exploitation de l’année 2016 ainsi que les analyses requises afin de comprendre l’évolution de cette activité. Quant aux renseignements provenant des partenaires de l’OCCQ et concernant la production, le financement, la distribution, le classement des films et les activités de conservation, ils seront analysés dans un deuxième tome dont la diffusion se fera à l’automne 2017. Des tableaux détaillés sont disponibles sur le site Web de l’OCCQ.

Cette publication permet au grand public, grâce à la pertinence des analyses, de bien saisir les enjeux de l’exploitation cinématographique au Québec.

STATISTIQUES SUR L’INDUSTRIE DU FILM ET DE LA ...Un film 3D est un film projeté dans un format...

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