JOUEZ AVEC VOTRE MÉMOIREdownload.pro.arte.tv/archives/bulletin/2006bul06.pdf · Les corps...

Memoquiz, le nouveau jeu d’ARTEtous les samedis à 18.30

6DU 4 FÉVRIERAU10 FÉVRIER 2006

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JOUEZ AVEC VOTREMÉMOIRE

DIMANCHE 5/2THEMA Féerie sur glaceÀ la veille des Jeux olympiquesd’hiver de Turin, pleins feux sur la discipline vedette… (suite page 12)

LUNDI 6/2 CINÉMA Les corps impatientsUn trio de jeunes gens se perd dans le triangle insondable de l’amour et de la mort… (suite page 15)

LES PRIME TIMESAMEDI 4/2L’AVENTURE HUMAINE Sur les traces de la momieDe leur naissance en Égypteancienne aux vitrines des muséeseuropéens… (suite page 7)

Le feu sur la glacede Paul Michael GlaserDimanche 5 février à 20.40 et lundi 6 février à 14.55

Les corps impatientsde Xavier GiannoliLundi 6 février à 20.40 et vendredi 10 février à 1.10

Guêpier pour trois abeillesde Joseph L. MankiewiczLundi 6 février à 0.00

Le chant de la fidèleChunhyangd’Im Kwon TaekMardi 7 février à 14.55

Ivre de femmes et de peintured’Im Kwon TaekMercredi 8 février à 22.40 et jeudi 9 février à 0.35

Les liaisons dangereuses (1960)de Roger VadimJeudi 9 février à 20.40

AdolfoMoyen métrage de Sofi DelaageVendredi 10 février à 14.30

Gildade Charles VidorVendredi 10 février à 23.10

LES FILMS LES GRANDS RENDEZ-VOUS

4 FÉVRIER | 10 FÉVRIER 2006

ARTE ON ICEÀ la veille des Jeux olympiques d’hiver de Turin, les grandes stars de la glace se sont donnérendez-vous sur ARTE.> Patinage de vitesse : Norvège / Pays-Bas “Les grands duels du sport”, le 4 février à 11.10> Féerie sur glace “Thema”, le 5 février à 20.40> Étoiles des glaces “Le feuilleton documentaire”, du 6 au 10 février à 20.15

sous-titrage pour sourds et malentendants

audiovision pour aveugles et malvoyants

diffusion en stéréo

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3arte magazine n°40 du 25|09|04 au 1|10|04

MARDI 7/2THEMA Où sont passés les ouvriers ?Les restructurations, l’automatisationet les délocalisations ont-elles eu raison de la classe ouvrière ? (suite page 18)

MERCREDI 8/2 LES MERCREDIS DE L’HISTOIRE La Gestapo (1)De 1933 à 1945 et jusque dans l’après-guerre, une histoire de la police secrète de l’État nazi…(suite page 23)

JEUDI 9/2CINÉMALes liaisons dangereuses (1960)En adaptant très librement le célébrissime roman de Choderlosde Laclos, Roger Vadim… (suite page 27)

VENDREDI 10/2 FICTIONUne vie si fragileUn couple doit faire face à la naissance prématurée de son premier enfant… (suite page 31)

MEMOQUIZUn jeu sur ARTE ? De mémoire de téléspectateur, cela ne s’était jamaisvu ! Laissez-vous surprendre par Memoquiz, chaque samedi à 18.30.Samedi 4 février à 18.30

OÙ SONT PASSÉSLES OUVRIERS ?

De Decazeville à la Ruhr et au Mecklembourg,

“Thema” examine les transformations du monde ouvrier,

à hauteur d’homme.“Thema”,

mardi 7 février à 20.40

BEETHOVEN,LA NEUVIÈME SYMPHONIEUne évocation documentée et passionnante de la Symphonie n° 9 de Beethoven,chef-d’œuvre que tous les régimespolitiques ont cherché à s’approprier.“Musica”, samedi 4 février à 22.30

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8.00 Sergueï Nakariakov(Rediffusion du 9 janvier 2005)

8.45 Les carnets d’Histoire parallèle

9.10À visage redécouvert(Multidiffusion du 3 février)

9.55 Sibérie, le dernier voyage arctique(Multidiffusion du 26 janvier)

10.45 KaléidoscopeLe monastère de Benediktbeuern(Rediffusion du 8 janvier 2005)

11.10Les grands duels du sportPatinage de vitesse(Rediffusion du 7 décembre 2003)

11.55Aratta, à l’aube des civilisations(Multidiffusion du 28 janvier)

12.50 La montagne sacrée du Daguestan(Multidiffusion du 28 janvier)

13.45Le dessous des cartes(Multidiffusion du 1er février)

14.10L’art et la manière

14.35Toutes les télés du monde

15.05 Les trois couleurs de l’empire(Multidiffusion du 1er février)

16.10 Madame Jeanette(Multidiffusion du 17 janvier)

17.45Biographie

18.30Memoquiz

19.00Forum des Européens

19.45ARTE Info

20.00Le journal de la culture

20.10ARTE Météo

20.15 ART ET CULTURE La renaissance des pierres (5)

20.40 L’AVENTURE HUMAINESur les traces de la momie

21.35 360° le reportage GÉO

22.30 MUSICABeethoven,la Neuvième Symphonie

23.30Metropolis

0.25 LA LUCARNE Thomas Pynchon

1.55Aratta, à l’aube des civilisations(Multidiffusion du 28 janvier)

arte magazine n°6 du 4|2|06 au 10|2|064

14.10L’art et la manièreAndrée PutmanRéalisation : Dominique Gros (2005, 26mn) ARTE FRANCE

Depuis 1980, l’architecte et desi-gner Andrée Putman a révolu-tionné l’hôtellerie et posé partoutsa touche féminine, des cabinetsde ministre au Concorde en pas-sant par du mobilier contempo-rain vendu dans les Prisunic. En2005, elle a réalisé un apparte-ment à Dublin, une maison àTanger, un hôtel à Shanghai et laboutique Guerlain des Champs-Élysées.

14.35Toutes les télésdu mondeLa télévision desChicanos de Los AngelesRéalisation : Roxanne Frias(France, 2006, 26mn)ARTE FRANCE

À Los Angeles, la vedetteincontestée du petit écran s’ap-pelle Cris Franco et le JT (enespagnol) de la chaîne Univisionest le plus regardé.Multidiffusion le 11 février à 2.05

17.45BiographieSebastian KochDocumentaire de Diane von Wrede(Allemagne, 2005, 43mn)ZDF

Portrait du comédien SebastianKoch, que les spectateurs fran-çais ont pu voir entre autres auxcôtés de Mathieu Kassovitz dansAmen de Costa-Gavras.Multidiffusion le 10 février à 16.05

et le 8 avril à 17.45

Jouez avec votre mémoire ! Telest le principe de ce nouveaujeu (le premier sur ARTE) quifait la part belle au sens de l’ob-servation. Les règles sont sim-ples, les questions divertissan-tes et instructives, les lots allé-chants ! Trois candidats sont surle plateau, mais tous les télé-spectateurs peuvent jouer…

Le téléspectateur, uncandidat à part entièreQuel est le but de Memoquiz ?Exercer sa mémoire, aiguiser sacuriosité tout en se divertissant.Parce que la mémoire est l’unedes multiples fonctions du cer-veau mais aussi parce qu’elle estsélective, malléable, parfois alté-rable, et qu’elle peut s’entraînerà tout âge, ARTE a donc choisice nouveau terrain de jeu. Unjeu accessible à tous car il portesur des images et sur le sens de

TNT, câble et satellite

samedi4/2 8.00 > 19.00

l’observation sans faire appel àdes connaissances ou à des réfé-rences culturelles particulières,quels que soient la nationalité etle niveau d’études des candi-dats. Un jeu visuel qui sollicitel’agilité d’esprit, la réactivité, ladéduction, avec des questions àchoix multiples. Au fil des épreu-ves, des conseils pratiquesaident le téléspectateur à testersa mémoire. Un site Internet spé-cifique est développé parallèle-ment, de façon à ce que chacunpuisse trouver des référencesbibliographiques ainsi qu’unegrille de jeu qui permet de parti-ciper en direct pour s’évaluer. Letéléspectateur est ainsi un candi-dat à part entière !

Memoquiz sur arte-tv.com !> Une grille de jeu Memoquiz

à télécharger pour jouer en direct devant sa télé !

> Un module de jeu pour vous entraîner.

> Des astuces et de la documentation sur la mémoire.

> Des informations supplémentaires sur le jeu, son présentateur…

> www.arte-tv.com/memoquiz

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18.30

MemoquizRéalisation : Philippe de Oliveira (France, 2006, 26mn)Production : FremantlemediaARTE FRANCE

Un jeu sur ARTE ? De mémoire de téléspectateur, cela ne s’étaitjamais vu ! Laissez-vous surprendre par Memoquiz, le jeu qui stimulela mémoire, chaque samedi à 18.30.

NOUVEAU

Présenté par

Henrik Schmidt

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samedi4/2

Lire également page suivante notre interview

de Dana Hastier, directrice de l’unité

“Actualités culturelles” d’ARTE France.

Memoquiz, mode d’emploi

> La règle du jeu Ce jeu sur la mémoire se joue en trois manches de difficulté crois-sante, correspondant chacune aux trois phases du processus demémorisation : reconnaître, observer, mémoriser. Trois candidatsdoivent accumuler des points mesurant leur quotient mémoriel.Le vainqueur des trois manches accède à la finale. Les lots ?Dîners et week-end offerts par “Châteaux et hôtels de France”.

> Le spécialiste : Éric Dekany Ergothérapeute, spécialiste du fonctionnement et des pathologiesde la mémoire, Éric Dekany a 35 ans. Auteur et coanimateur desémissions Entraînez votre mémoire (France 2) et Mémoire, legrand test (M6), il crée des jeux de mémoire dans Télé 7 jeux. Il aégalement écrit La santé de notre mémoire (Éditions Dangles).

> Qu’est-ce que la mémoire ? C’est la capacité de notre cerveau à retenirune information pour la restituer ultérieure-ment. Son processus se déroule en trois phases. Tout d’abord l’encodage de l’infor-mation : la stimulation sensorielle (image,son, goût…) devient un courant électrique.Ensuite le stockage : c’est le rangement de l’information dans la zone appropriée du cerveau. Enfin le rappel : c’est la récupération de l’information au moment où l’on en a besoin, ce qu’on appelle communément le souvenir. Si les phasesd’encodage ou de stockage sont mal réalisées, le rappel est difficile. Et s’il y a unproblème de rappel, c’est le trou de mémoire ! > Les trois mémoires en jeu dans Memoquiz

La mémoire de travail qui est utilisée pour mémoriser pendantun temps très bref (par exemple, lire un numéro de téléphonesur un répertoire pour le composer tout de suite). La mémoirevisuelle qui se décompose en trois parties : les couleurs, lesformes, les positions (c’est la mémoire sensorielle la plus solli-citée). La mémoire épisodique qui est celle de notre vécu.

> L’animateur : Henrik Schmidt Comédien, metteur en scène et professeur de théâtre, Henrik Schmidt a 37 ans.D’origine allemande, il vit en France et estparfaitement bilingue. C’est lui qui, depuisson pupitre, lance les épreuves, valide les réponses, pointe les scores des candidats.Sur le plateau, il incarne le “spécialiste”. Son enthousiasme et son aisance font de lui le chef d’orchestre du jeu, le véritablecapitaine Memo.

Quelle pièce appartient au puzzle ?

Quelles différences y a-t-il entre les deux images ?

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Une année bien remplie Après avoir lancéMemoquiz,Dana Hastier,directrice de l’unité“Actualitésculturelles”d’ARTE France,a beaucoupd’autres projets.

> Memoquiz

Pourquoi un jeu sur ARTE ?Depuis le lancement de la TNT,il y a la nécessité de trouverdes formes de programmes quicorrespondent à une écoute del’après-midi, c’est-à-dire desproductions plus légères, pasforcément regardées d’un boutà l’autre. Faire de la qualitéARTE, mais avec des chosesmoins exigeantes en terme deconcentration. Lorsque j’étaisproductrice, je me suis occupéede dessin animé, de fictionlégère, de sitcom, donc je suispartante pour toutes les expériences. Là, ce qui étaitexcitant, c’était de se lancerdans quelque chose qu’on n’avait jamais fait. La société

de production Fremantlemedianous a proposé un conceptautour de la mémoire et c’étaitjudicieux : faire appel à desconnaissances culturelles auraitété très compliqué alors que la mémoire fonctionne partoutde la même façon. Ce qui nousa plu aussi c’est que, tout enjouant, on découvre ses méca-nismes, on apprend à l’amé-liorer… Et c’est très efficace !

Quels sont les autres pro-grammes de l’unité qui arrivent bientôt à l’antenne ?Au cours du premier semestre,les “Thema” du vendredi diffu-sent une soirée “Cuisine et cinéma” (le 3 mars) ; une soiréesur l’art contemporain africain,coproduite avec le CentreGeorges-Pompidou, avec undocumentaire très réussi deValérie Gaillard (le 24 mars). Il y a aussi une soirée“Psychanalyse et cinéma” pourle 150e anniversaire de la nais-sance de Freud avec un beaudocumentaire d’Élisabeth

Kapnist et Freud, passions secrètes de John Huston (le 28avril). En mai, nous avons unesoirée consacrée au cinéma iranien (le 12) et une autre surJames Ellroy, avec un film formidable de Clara et RobertKuperberg dans lequel l’écrivains’est beaucoup impliqué. Et puisen juin, nous fêterons le cente-naire de la mort de Cézanneavec un film original et stimu-lant de Jacques Deschamps (le réalisateur de Don Quichotteou les mésaventures d’unhomme en colère) : il s’agit d’analyser comment un peintrepasse de l’insuccès au succès.

Et du côté des projets ?On envisage une petite évolu-tion de Tracks, qu’on aimeraitorganiser à chaque fois autourd’un invité, comme avecQuentin Tarantino et AsiaArgento : des musiciens, descinéastes, des peintres ou desécrivains liés à une certaineforme d’avant-garde et prochesde l’univers de l’émission.

Pour “Thema”, on prépare unesoirée sur l’autofiction, procédépar lequel certains écrivains utilisent leur vie comme matière première. Dans unregistre différent, on développeaussi un projet sur le thème“Qu’est-ce qu’un best-seller ?”.De son côté, Ariel Wizman travaille sur l’Amérique “intelligente”, celle des intellectuels, des chercheurs,des acteurs engagés. On prévoitaussi de retracer la saga de lafamille Maeght, qui a acceptéd’ouvrir exceptionnellementtoutes ses archives, et une soirée sur l’expressionnismeallemand avec Stan Neumannet la Cinémathèque… L’années’annonce donc bien remplie. Il y aura de la grande culture (un très beau Kafka au second semestre 2006, par exemple), mais aussi de la culture populaire dans sesaspects les plus contemporains. Car pour nous, la culture estaussi dans la pub, les clips oules best-sellers !

Toutes les cultures sont sur ARTE, avec notamment une “Thema” consacrée au grand auteur de polars James Ellroy, les soirées “Cuisine et cinéma” où Chabrol dévoile sa passion des crustacés et “Cinéma iranien” (avec ci-dessus le film Gheyssar de Massoud Kimlaï tourné en 1969).

Dana Hastier

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19.00Forum desEuropéensFaut-il copier les Scandinaves ?Rédaction en chef : Astrid Emerit-Le FicherRéalisation : Guy Saguez (2006, 43mn)Coproduction : ARTE France,Compagnie des Phares et BalisesARTE FRANCE

Anne-Sophie Mercier et MatthiasBeermann reçoivent l’ancienPremier ministre danois PoulNyrup Rasmussen.Au début des années 90, laSuède, la Finlande et leDanemark ont connu une crisesans précédent. Aujourd’hui, cespays sont des modèles de santééconomique. Un rétablissementd’autant plus remarquable qu’ilssont parvenus à conserver undes systèmes d’État providenceles plus performants au monde.Ils sont même devenus des réfé-rences d’avant-gardisme socialdans des domaines aussi diversque l’égalité homme-femme, ledéveloppement durable ou l’in-tégration des handicapés. Quel aété le prix à payer pour ces réus-sites ? Quel est leur secret ? Est-ce possible chez nous ?

20.15 | ART ET CULTURE

La renaissancedes pierresLe Palais des congrèsde NurembergDocumentaire de Franz Grabner et Doris Fercher (Autriche, 2004, 26mn)WDR

Pour le dernier numéro de Larenaissance des pierres, rendez-vous à Nuremberg.Comment se réapproprier lemonumental palais inachevéconçu par Albert Speer surl’esplanade qui accueillait lesmanifestations du parti nazi ?L’architecte Günther Domenig amisé sur la déconstruction radi-cale de la structure existante.Multidiffusion le 5 février à 8.55

Documentaire de Wolter Braamhorst(Pays-Bas, 2005, 52mn)ZDF

En partenariat avec un institut de recherche médi-cale, le Musée national des antiquités de Leyde,aux Pays-Bas, a engagé un ambitieux programmed’analyse de sa collection de momies humaines etanimales, l’une des plus importantes au monde.Si l’étude est loin d’être achevée, de nombreusespièces ont déjà été scannées et des reconstruc-tions de visages en 3D ont pu être réalisées. Ces images ont révélé des choses surprenantes :une momie de femme a été ainsi découverte dansle sarcophage d’un homme et les chercheurs sesont rendu compte que certaines momies possé-daient des bras ou des têtes artificielles. Il fautdire qu’à l’époque de l’Égypte ancienne, faussai-res et marchands de momies peu scrupuleux s’y entendaient déjà pour exploiter les croyancesreligieuses et tromper leurs clients. Ce n’est qu’àla fin du Moyen Âge que les premières momies

sont arrivées en Europe, où elles firent sensation.L’auscultation minutieuse de l’une des pièces dumusée permet de reconstituer le parcours suivipar la précieuse dépouille depuis les rives du Niljusqu’au musée où l’on peut désormais l’admirer.Construit comme une enquête policière qui asso-cie les images des travaux scientifiques en cours,des extraits du film La momie, des archives inédi-tes et des reconstitutions historiques, le docu-mentaire nous fait revivre la passionnante aven-ture de ces cadavres embaumés.Multidiffusion le 5 février à 14.00

20.40 |L’AVENTURE HUMAINE

Sur les traces de la momieDe leur naissance en Égypte ancienne aux vitrines des muséeseuropéens, enquête sur les momies et leur histoire à traversl’exploration de l’une des plus importantes collections du monde.

samedi4/220.40 > 22.3019.00 > 20.40

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Documentaire de Pierre-Henry Salfati (France, 2004, 1h)Coproduction : ARTE France, 13 Production, ONF, Sur FilmsARTE FRANCE

“Alle Menschen werden Brüder” (“Tous les hom-mes deviendront frères”). Qui ne connaît pas laNeuvième Symphonie de Beethoven, ou tout dumoins son émouvant et majestueux thème final,l’“Hymne à la joie” ? Cette œuvre, composée parun Beethoven sourd et vieillissant, transcende lesfrontières, les appartenances politiques, lesraces… comme si le compositeur y avait inscritquelque chose de l’humaine universalité. Depuissa jeunesse, Beethoven, animé par les idéauxhumanistes, ébloui par le poème de Schiller L’odeà la joie, se sent porteur d’une mission. Pouraider l’homme à conquérir sa liberté, il veutouvrir des voies nouvelles. Ainsi, la Neuvièmeinnove en mêlant cantate et opéra italien, élégieet marche militaire, requiem et opéra français. Sile compositeur perd l’ouïe, n’est-ce pas pouraccomplir une œuvre que nulle oreille humainen’aura encore entendue ? Beethoven, assourdi par

le bruit et la fureur du monde, plonge dans la soli-tude. Il livre aux hommes la Neuvième dont iln’entendra pas une seule note.Créée à Vienne en mai 1824, elle aura un reten-tissement considérable. Seul cri de l’amourhumain universel pour Wagner, seul morceau dumonde bourgeois bon à être sauvé pourBakounine. Mais elle ne tarde pas aussi à êtrerécupérée. Par Bismarck qui l’enrôle pour l’unifi-cation allemande et la renomme, en toute modes-tie, Symphonie Bismarck ; par les communistes,qui la font retentir jusqu’au fin fond desRépubliques soviétiques sur les ondes de la radio.Beethoven est révolutionnaire en URSS, mais ilest démocrate en Amérique et républicain enFrance. Comble de l’ironie, la Neuvième retentitdans les messes nazies, à commencer par les J.O.de 1936. C’est l’œuvre symphonique la plus jouéependant la Seconde Guerre mondiale. Même leskamikazes japonais l’écoutent avant de s’envolerpour la dernière fois. Mussolini l’applaudit.L’Église fait de Beethoven un modèle chrétien.


samedi4/2

21.35360°le reportage GÉOLa Pologne des braconniersRéalisation : Malgorzata Bucka(Allemagne/France, 2006, 52mn)Coproduction : ARTE, WDR, Medienkontor,GÉOARTE G.E.I.E.

Présenté par Sandrine Mörch

En Pologne, le conflit est ouvertentre braconniers et fermiers quilouent les lacs et forêts doma-niaux.

La région de Suwalki, au nord-est de la Mazurie polonaise, estl’une des rares régions d’Europeoù la nature est encore intacte :castors, cerfs et sangliers peu-plent les forêts, les lacs regor-gent de brochets et d’anguilles.Depuis des générations, leshabitants vivent de la chasse etde la pêche. Les uns légalement,les autres non. Ancien gardeforestier, Andrzej Falkowski adécidé de se lancer dans la pis-ciculture professionnelle, et aloué en fermage plusieurs lacsdomaniaux. Ses voisins, enrevanche, continuent à bracon-ner. Le conflit entre fermiers etpaysans fait rage depuis desannées. Malgorzata Bucka s’estrendu dans la région pour savoircomment les habitants tentaientde résoudre leurs différends.Multidiffusion le 5 février à 14.55 et le

11 février à 12.50

En partenariat avec

22.30 |MUSICA

Beethoven, la NeuvièmeDédiée à la

fraternité entre les hommes,la Neuvième

Symphonie deBeethoven est plus

qu’une œuvre de musique.

C’est un morceaud’humanité que

tous les régimespolitiques ont

voulu s’approprier. Pierre-Henry Salfati

en fait uneévocation

documentée etpassionnante.

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Plus près de nous, lors de la seconde moitié duXXe siècle, elle est jouée dans la Rhodésie racistede Ian Smith et fait office d’hymne à l’Europenaissante. Que fait jouer Mitterrand le 20 mai1981 quand il gravit les marches du Panthéon ?Qu’envoie-t-on dans l’espace à bord de Voyager,gravée sur un disque d’or, comme échantillon del’humanité terrestre ? La Neuvième. Beethoven aconvaincu les meilleurs mais il a aussi fasciné lespires.Comment le message universaliste utopique deSchiller a-t-il pu faire l’objet de tant d’appropria-tions contradictoires et incompatibles ? À partird’archives filmées, musicales ou historiques, et dedivers enregistrements et interprétations (onentend la Neuvième dirigée par Karajan, Rattle,Masur, Bernstein, Herreweghe, Barenboim,Klemperer, Chung…), Pierre-Henry Salfati évoquela création et la destinée d’une œuvre que soncréateur voulut libératrice et que les hommes s’acharnèrent à récupérer pour leurs propres cau-ses, égoïstes et partisanes.

23.30MetropolisMagazine culturel européen(France, 2006, 52mn)Coproduction : On Line Productions,ARTE FranceARTE FRANCE

Pierre de VallombreuseÀ l’occasion de la publicationd’un recueil chez Flammarion etd’une exposition au musée del’Homme à Paris qui lui est consa-crée, Metropolis a rencontré Pierrede Vallombreuse, photographe quiparcourt le monde depuis vingtans pour témoigner de l’extinctionprogressive de 5 000 peuples dontles cultures sont noyées par lamondialisation.

Yémen :le pays des architectesLes récentes prises d’otages ontà nouveau attiré l’attention sur leYémen. Mais qu’en est-il aujour-d’hui de sa culture et de la pro-tection de son fabuleux patri-moine ? Enquête en compagniede Rémy Audouin et de MarylèneBarret, archéologues français éta-blis là-bas, qui nous font visiterles chantiers de restauration deSanaa.

Les ateliers de Richard TexierRencontre dans son atelier pari-sien avec Richard Texier, peintreet sculpteur français reconnuinternationalement, qui trouveson inspiration dans les voyages,de New York à Tokyo en passantpar Shanghai et le site deCordouan, et dont le sujet de pré-dilection est la mer.

Multidiffusion le 5 février à 18.05

0.25 | LA LUCARNE

Thomas PynchonA journey into the mind of <p.>Documentaire de Fosco et Donatello Dubini(Allemagne, 2001, 1h29mn)ZDF(Rediffusion du 31 août 2002)

Traquant Thomas Pynchon, écri-vain invisible et auteur à succès,ce documentaire s’inspire de sabiographie et de son universromanesque pour reconstituerun étonnant portrait virtuel.Thomas Pynchon est l’hommeinvisible de la littérature améri-caine. Auteur talentueux, il accu-mule les succès sans jamais semontrer en public. Il a reçu lestrois plus grandes distinctions lit-téraires des États-Unis aprèsavoir publié trois romans. Il nes’est jamais laissé prendre enphoto et ne répond à aucuneinterview. A journey into themind of <p.> se fonde sur sabiographie et sur son univers lit-téraire pour reconstituer sonmonde intérieur. On y retrouveles thèmes du complot et de l’an-ticomplot, de l’histoire et dessignes, de la technologie et de lamanipulation. Grâce à l’évoca-tion des lieux qu’il aurait fré-quentés, aux récits de personnesqui ont été ses proches ou auxspéculations de ses fans, Fosco etDonatello Dubini cernent lestraits du célèbre inconnu aupoint que l’on en vient à voir lemonde par ses yeux. Les deuxréalisateurs suisses se livrent àune sorte de chasse à l’hommeinvisible, pour dresser un por-trait virtuel et complexe de l’au-teur de V.


samedi4/222.30 > 3.00

Symphonie

L’une des raresphotos dePynchon.

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8.00La souris souriante

8.30Lucky Luke

8.55 La renaissance des pierres (5)(Multidiffusion du 4 février)

9.25Le spectacle du dimanche

11.30 TÊTES D’AFFICHEVentura… dit Lino

13.05 TOUTE L’HISTOIREUne famille royale (4)

14.00Sur les traces de la momie(Multidiffusion du 4 février)

14.55 La Pologne des braconniers(Multidiffusion du 4 février)

15.50Après la Love Parade(Multidiffusion du 24 janvier)

17.20Cuisines des terroirs

18.05Metropolis(Multidiffusion du 4 février)

19.00 MAESTRO Les saisons de l’orgue

19.45ARTE Info

20.00Karambolage

20.10ARTE Météo

20.15 DANSEMiniatures

20.40>0.55THEMAFéerie sur glace

20.40 FilmLe feu sur la glace

22.20Si les pieds avaient des ailes

23.20Sonja Henie,une reine sur la glace

0.55 Ils ont eu Knut(Multidiffusion du 3 février)


8.00La sourissourianteÉmission pour les enfants(Allemagne, 2005, 26mn, version originaleallemande sous-titrée en français)Coproduction : WDR, DeutscheWelle/Transtel, Bavaria Media TelevisionARTE G.E.I.E.

Aujourd’hui : comment lesBédouins font du feu dans ledésert ; Nulli et Prisemout met-tent la pagaille dans la cuisinede grand-mère ours ; quand lespetits de la cigogne sortent deleur œuf ; l’hippopotame Nödelmange du pudding ; Janosch lagrenouille prétend qu’elle peutvoler.

8.30Lucky LukeSérie animéeRéalisée par Philippe Landrot,d’après Morris(France, 1990, 26mn, version allemandesous-titrée en français)Production : Dargaud FilmsARTE G.E.I.E.(Rediffusion du 11 janvier 1996)

18. Les Dalton courenttoujoursLe président des États-Unis adécrété une amnistie générale :le pénitencier est bien obligé delibérer tout le monde, même lesDalton ! Ils ne tardent pas à sefaire remarquer par Lucky Luke,qui les récupère quasi morts desoif dans le désert.

TNT, câble et satellite

dimanche5/2 8.00 > 19.00

Les horaires correspondent aux codes PDC,sauf indication contraire.

De scènes mythiques en anecdo-tes personnelles, la confirmationque le “Lino” du cœur ressem-blait au Ventura de l’écran. Avec,notamment, Mireille Darc,Claudia Cardinale, Claude Sautet,Jean-Paul Belmondo, GeorgesLautner, Édouard Molinaro,Claude Miller, Robert Enrico,José Giovanni, Odette Ventura.

9.25

Le spectacle du dimancheLa jeune fille ViolainePièce de Paul ClaudelMise en scène : Marie HermèsAvec : Marie Cuvelier, Daniel Sarky, Odile Roire, Bernard Jousset, Catherine Day,Bernard Bollet, Valérie ChoquardRéalisation : Philippe Miquel (France, 1999, 1h40mn)Coproduction : ARTE France, La CopatARTE FRANCEPRIX BALLADIN 1999 DU MEILLEUR SPECTACLE

Un drame se joue entre deuxsœurs : Mara, la cadette, s’em-pare du fiancé de sa sœur aînéeet capte la totalité de l’héritage.Violaine, la dépossédée, malgrésa déchéance, n’en ressuscitepas moins l’enfant de Mara.

Mais cette dernière la tue…Cette pièce, créée au Théâtre dela Huchette et filmée à l’Atriumde Chaville en 1999, a obtenu lePrix Balladin 1999 du meilleurspectacle.

Une histoireétrange,enracinée dans le paysnatal deClaudel, quipréfigureL’annonce faiteà Marie.

11.30 | TÊTES D’AFFICHE

Ventura... dit LinoDocumentaire de Clelia Ventura (France, 1997, 1h30mn)Coproduction : Elma Productions, ARTE France, Ina Entreprise, Parma FilmsARTE FRANCE(Rediffusion du 19 octobre 1997)

La fille de Lino Ventura est allée à la rencontre de l’acteur le plus popu-laire du cinéma français.

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13.05 | TOUTE L’HISTOIRE

Une familleroyale (4)Série documentaire d’Anna Lerche et Marcus Mandal(Danemark, 2003, 6x52mn)ARTE FRANCE

Une saga historique en six épiso-des à suivre jusqu’au 19 février :l’itinéraire mouvementé de Chris-tian IX du Danemark et de sesdescendants.

4. Amour et révolution.Dagmar, la seconde fille deChristian IX, devient tsarine ense mariant avec Alexandre III àSaint-Pétersbourg en 1865. Leuraîné est proclamé tsar de Russieen 1894 et devient Nicolas II.Durant son règne, la Russieconnaît de grands bouleverse-ments : la révolution de 1905, laPremière Guerre mondiale et larévolution de 1917.

17.20Cuisines des terroirsL’île de SjaellandDocumentaire de Stefan Pannen(Allemagne, 2005, 26mn)ZDF

Au Danemark, l’île de Sjaelland,sur laquelle se trouve la capitaleCopenhague, est appréciée despeintres pour sa lumière parti-culière, mais aussi des gourmetspour ses spécialités de viandeset de poissons. Dans le petitport de Rørvig, au nord-ouest del’île, Bent Jørgensen a repris lacharcuterie familiale et fabriqueun salami connu dans toute larégion.Multidiffusion les 7 et 28 février

à 14.25 et le 26 février à 17.35

19.00 | MAESTRO

Les saisons de l’orgueRéalisation : Pascal Letellier(France, 2004, 43mn)Coproduction : ARTE France,ADR ProductionsARTE FRANCE

À la découverte des plus bellesorgues d’Europe et du vasterépertoire qu’elles ont inspiré.Les orgues Göll du monastèrebénédictin d’Engelberg dans lesAlpes suisses ; l’orgue GiovanniPiffaro de la chapelle de l’hôpi-tal de Sienne (en compagnied’Alessandro Valoriani) ; l’orgueRiepp de la collégiale de Dole ;l’orgue François-Henri Cliquot de la chapelle du château deVersailles (avec Michel Chapuis)…Pascal Letellier nous invite à dé-couvrir des instruments uniqueset le vaste répertoire baroque etcontemporain qu’ils ont inspiré àtravers des œuvres de Cabezon,Frescobaldi, Couperin, Pachelbel,Grigny, Messiaen, Ligeti…Multidiffusion le 11 février à 8.00

dimanche5/219.00 > 20.40

20.15 | DANSE

MiniaturesChorégraphie : Jean-Christophe MaillotAvec : Les Ballets de Monte-CarloRéalisation : Yann Coatsaliou (France, 2004, 26mn)Coproduction : Telmondis, Les Ballets de Monte-Carlo, TMC Monte-CarloARTE FRANCE

Quatre “miniatures” chorégraphiées par Jean-Christophe Maillotpour les Ballets de Monte-Carlo.

À l’origine, Miniatures réunitsept créations musicales écritespar sept compositeurs contem-porains. Partant de ces “imagi-naires sonores”, Jean-ChristopheMaillot a conçu, avec l’aide descénographes, une chorégraphieen fragments pleine de fantaisieet d’innovation. ARTE présentece soir quatre de ces “pièces” :Miniature 1 avec une musiqued’Ivan Fedele (clavecin) et une

scénographie de Philippe Guillo-tel ; Miniature 2 avec unemusique de Ramon Lazkano(violon, violoncelle) et une scé-nographie de Dominique Drillot ;Miniature 3 avec une musiquede Gérard Pesson (piano) et unescénographie d’Ange Leccia ;Miniature 4 avec une musiquede Marc Ducret et une scénogra-phie d’Ernest Pignon-Ernest.En partenariat avec

20.00KarambolageMagazine franco-allemand de Claire Doutriaux (France, 2006, 11mn)Production : Atelier de recherche d’ARTE FranceARTE FRANCE

Tous les dimanches à 20.00, Karambolage décrypte les sociétésfrançaise et allemande de façon ludique et impertinente.

Cette semaine : pourquoi onpaie une “taxe de chien” enAllemagne ; l’origine de l’ex-pression “Mayday” ; JeanetteKonrad goûte à la madeleine.Multidiffusion le 11 février à 14.00

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20.40 FilmLe feu sur la glace(The cutting edge)Film de Paul-Michael Glaser (États-Unis, 1992, 1h41mn, VF)Scénario : Tony GilroyAvec : D. B. Sweeney (Doug Dorsey), Moira Kelly (Kate Moseley),Roy Dotrice (Anton Pamchenko), Terry O’Quinn (Jack Moseley),Dwier Drown (Hal), Chris Benson (Walter Dorsey), Kevin Peeks (Brian)Image : Elliot DavisMontage : Michael E. PolakowChorégraphie : Robin CousinsMusique : Patrick WilliamsProduction : Interscope Communication

Un ex-hockeyeur et une patineuse capricieusedécident de préparer ensemble l’épreuve de patinage en couple des JO. Une romance comico-sportive très divertissante.Doug Dorsey est un talentueux joueur de hockeysur glace. Alors qu’il amorce une carrière brillan-te, il se blesse à l’œil lors d’un match, compro-mettant ainsi toutes ses chances de devenirchampion. Kate Moseley est une jeune femmedont les chances de devenir une vedette du pati-nage artistique sont ruinées par son mauvaiscaractère. Elle est tellement insupportable que sespartenaires, découragés, prennent la fuite tour àtour. Anton Pamchenko, un entraîneur russe,décide de s’occuper des deux sportifs et acceptede les prendre sous son aile…

Passion glacéeUne jeune patineuse prodige pourrie gâtée, élevéedans le luxe et qui ne s’entend avec aucun parte-naire ; un ex-hockeyeur issu d’un milieu modeste,

mis sur la touche à la suited’un grave accident etqui a une revanche àprendre. Deux êtresque tout oppose maisqui vont apprendre às’apprécier afin de remporter l’or olympique… etpeut-être plus encore. Réalisé par Paul-MichaelGlaser (l’inspecteur David Starsky de la série culteStarsky et Hutch), Le feu sur la glace mélange lesgenres avec aisance. Le film tient à la fois de lacomédie romantique, du film sportif et du buddymovie – les deux héros qui se tirent constammentdans les pattes mais finissent potes… ou amants.C’est efficace (les scènes de patinage possèdent uneréelle énergie), drôle et bien joué : idéal pour undimanche soir.Multidiffusion le 6 février à 14.55 et le 15 février à 1.05


dimanche5/2

20.40>0.55 |THEMA

Féerie sur glaceÀ la veille des Jeux olympiques d’hiver de Turin, pleins feux sur la disciplinevedette de la glace : le patinage artistique.Échappez aux lois de l’attraction et entrezdans le monde scintillant des pirouettes,boucles, flips, lutz et autres axels,là où tout est beauté et légèreté.

ARTE G.E.I.E. / YLE

Quandl’élégances’ajoute à l’exploittechnique…

Kate (Moira Kelly) et Doug (D. B. Sweeney),un couple qui fait fondre la glace.

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22.20Si les pieds avaient des ailes…Documentaire de Henrike Sandner et Christian Schulz(France/Allemagne/Finlande, 2006, 58mn)

Une fresque historique en forme de rétrospectivedu patinage artistique de 1945 à nos jours, racon-tée par des patineurs, des entraîneurs et des fans.Le patinage artistique se distingue des autressports par l’alliance de la puissance physique etde l’élégance gestuelle, mais aussi par desmoments impensables dans toute autre disciplinesportive, où l’émotion et le spectacle arrivent àl’emporter sur le règlement. Depuis ses origines,ce sport est marqué par la rivalité entre les pati-neurs “techniques”, qui misent sur l’exécutionparfaite des sauts et figures classiques, et ceuxqui privilégient l’expression et la dimension artis-tique de leur prestation. À cause de ce “supplé-ment d’âme” requis des athlètes, notammentchez les femmes et les couples, le patinage reflè-te aussi particulièrement l’air du temps et l’évolu-tion des goûts du public. À l’époque des tensionsEst-Ouest et de la guerre froide, pourtant, il n’échappa pas plus que les autres sports à l’em-prise de la politique, pour devenir un enjeu d’État. Mais pour le spectateur d’aujourd’hui, au-delà des polémiques qui ont pu se développera posteriori autour des stars, par exemple lachampionne est-allemande Katarina Witt, les images des patineurs donnent toujours cette illusion de légèreté et de grâce dont chacun rêve.Comme si les pieds avaient des ailes.

23.20Sonja Henie, une reine sur la glace Documentaire d’Edvard Hambro (Norvège, 1993, 1h33mn)

La carrière de la Norvégienne Sonja Henie, considé-rée comme l’une des plus grandes patineuses artis-tiques de tous les temps, lui valut à partir de 1936les faveurs du régime nazi, avant celles de Hollywood.Sonja Henie n’a pas 12 ans quand elle prend partpour la première fois aux Jeux olym-piques d’hiver de Chamonix, en 1924,où elle termine huitième sur huitconcurrentes. Mais déjà, la jeuneNorvégienne surprend le jury par sesfigures audacieuses et conquiert lecœur du public. Quatre ans plus tard,elle gagne sa première médaille d’or etréitère la performance en 1932 et 1936à Garmisch-Partenkir-chen, occasionrêvée pour Hitler de l’inviter avec sesparents dans sa villa de l’Obersalzberg.“Sonja est-elle nazie ?”, se demandealors la presse norvégienne. Elle a entout cas des contacts avec JosephGoebbels, qui tente de favoriser sa car-rière cinématographique en Allemagne.Et lorsque les troupes allemandes occu-pent la Norvège, des officiers reçoiventl’ordre d’épargner son patrimoine. À partir de 1936, elle entame une carrière de pati-neuse professionnelle, où elle est la première àintroduire dans sa discipline de véritables choré-graphies. Après s’être produite dans une revue surglace à Hollywood, elle est engagée comme actri-ce par la 20th Century Fox pour laquelle, entre 1937et 1948, elle tourne douze films à succès.Parallèlement, jusqu’au milieu des années 50, ellecontinue ses tournées de patinage dans le mondeentier. En 1958, elle se retire définitivement dumonde artistique et consacre une partie de sonimmense fortune à une collection d’art moderne.Atteinte de leucémie, Sonja Henie meurt en 1969.Multidiffusion le 21 février à 15.00

ARTE ON ICE ��> Patinage de vitesse : Norvège / Pays-Bas“Les grands duels du sport”,le 4 février à 11.10

> Féerie sur glace“Thema”, le 5 février à 20.40

> Étoiles des glaces“Le feuilleton documentaire”,du 6 au 10 février à 20.15

> Biathlon : Poirée / Bjorndalen“Les grands duels du sport”,le 11 février à 11.15


dimanche5/220.40 > 3.00

Sonja Henie, patineuse virtuosedes années 30.

Sourya Bonaly.

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12.00Une vraie jeune fille(Rediffusion du 14 octobre 1994)

12.10ARTE Europa(Multidiffusion du 3 février)

12.35Chic

13.05 TERRES D’AILLEURSUn lac dans les nuages

14.00 LolaNourriture(Rediffusion du 17 janvier 2005)

14.30 KaléidoscopeLe monastère de Benediktbeuern(Multidiffusion du 4 février)

14.55Le feu sur la glace(Multidiffusion du 5 février)

16.50Chic(Multidiffusion du 30 janvier)

17.20 Les écoles du pouvoir (1)(Multidiffusion du 30 janvier)

18.05 Les Aguarunas d’Amazonie(Multidiffusion du 30 janvier)

19.00 ARTE DÉCOUVERTEVoyage dans l’espace (1)

19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo

20.15 LE FEUILLETON DOCUMENTAIREÉtoiles des glaces (1)

20.40 CINÉMALes corps impatients

22.15 GRAND FORMATLe voyage des femmes de Zartalé

23.45ARTE Info

0.00Guêpier pour trois abeilles(Multidiffusion du 2 février)

2.05Capté !(Multidiffusion du 1er février)

2.35Ryan(Multidiffusion du 25 janvier)


12.35ChicRédactrice en chef : Catherine Heuzé(France, 2006, 26mn)Coproduction : ARTE France, 2P2LARTE FRANCE

Le magazine de l’art de vivre etdu bien-être, à déguster du lundiau vendredi à 12.35.Au sommaire : première rencon-tre de la semaine avec FrédéricMalle, éditeur de parfums, quinous ouvre les portes de sonmonde olfactif ; visite chez lesdesigners floraux ; petite his-toire de la frite ; le kimono à lamode berlinoise.Multidiffusion le 13 février à 16.50

En partenariat avec

13.05 | TERRES D’AILLEURS

Un lac dans les nuagesRéalisation : Atsushi Sugaya(Japon, 2004, 52mn)Production : NHKARTE FRANCE(Rediffusion du 21 octobre 2005)

Dans l’Himalaya, à 5 000 mètresd’altitude, le lac de Puma Yumcoabrite des espèces en voie dedisparition. Mais le réchauffementde la planète rend sa couche deglace de plus en plus fine.Multidiffusion le 13 février à 18.05


lundi6/2 12.00 > 20.40

TNT, câble et satelliteTNT, câble et satellite

1. Un objectif en orBien décidé à décrocher son nou-veau titre mondial, EvgueniPlouchenko se prépare pour leGrand Prix de Paris. Mais sesgenoux commencent à le fairesouffrir. Tamara Moskvina, elle,entraîne deux couples qui espèrentpercer à l’échelle internationale.Côté juniors, la surprise pourraitbien venir d’Arthur, un jeune pro-dige de 10 ans.À voir également : la Thema

“Féerie sur glace”,

dimanche 5 février à 20.40.

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Présenté

par

Valentina

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19.00 | ARTE DÉCOUVERTE

Voyage dans l’espace (1)Série documentaire de Richard Burke-Ward (Royaume-Uni, 2003, 3x43mn)Production : BBCARTE FRANCE(Rediffusion du 8 mars 2004)

Comment fonctionne notre galaxie ? Une série pour comprendrel’histoire du système solaire et l’avenir de la Terre, à suivre jusqu’au 8 février.

Tandis que chercheurs et spécia-listes évoquent les avancées del’astronomie et de l’astrophy-sique, l’acteur américain SamNeill (Jurassic park) expliqueles mystères de notre univers etanticipe l’avenir. Un voyageintersidéral mêlant décors natu-rels et images en 3D.Multidiffusion le 11 février à 9.15

et le 13 février à 17.20

1. La vie extraterrestreTous les éléments qui consti-tuent notre planète et les formesde vie qui s’y sont développéesproviennent de l’explosiond’une étoile géante. Commentles comètes ont-elles fertilisé laTerre et donné naissance à notreexistence ? Ce phénomène a-t-ilpu se produire sur d’autres planètes ?

20.15 | LE FEUILLETON DOCUMENTAIRE

Étoiles des glaces (1)Feuilleton documentaire de Maria Hemmleb (Allemagne, 2004, 5x26mn)Coproduction : Lichtblick, ARTEARTE G.E.I.E.(Rediffusion du 13 décembre 2004)

À la veille de l’ouverture des J.O. d’hiver à Turin, les grandes starsde la glace ont rendez-vous dans “Le feuilleton documentaire”.Jusqu’à vendredi.

EvgueniPlouchenko.

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Film de Xavier Giannoli(France, 2002, 1h34mn)

Scénario : Xavier Giannoli d’après le romanéponyme de Christian de Montella

Avec : Laura Smet (Charlotte),Nicolas Duvauchelle (Paul),

Marie Denarnaud (Ninon),Catherine Salviat (la mère)

Image : Yorick Le SauxMontage : Philippe KotlarskyMusique : Alexandre DesplatProduction : Elizabeth Films

ARTE FRANCE

Étudiant en droit et petite frappe, Paul accompa-gne sa petite amie Charlotte dans une grande villeoù elle doit passer une série d’examens médi-caux. Le jeune couple passe son temps entre l’hô-pital et des ébats sexuels brutaux. Rompue par lesallées et venues et par sa maladie naissante – uncancer –, Charlotte se sent de plus en plus fati-guée. Un jour, alors qu’elle dort, Ninon, sa cousi-ne qu’elle n’a pas vue depuis cinq ans leur faitune visite. Paul a le coup de foudre et se met entête de conquérir cette jeune blonde vulgaire à lapoitrine généreuse…

Les enfants terriblesAprès avoir réalisé trois courts métrages dontL’interview (Palme d’or du court métrage en 1998)et produit, entre autres, Demonlover d’OlivierAssayas, Xavier Giannoli signe avec Les corpsimpatients son premier long métrage. Doté d’unesolide expérience, il n’a pas approché la réalisa-tion de ce film à la hâte. Triangle tracé à la règledans lequel les trois personnages portent tour àtour sur leur dos les lourds fardeaux d’Éros et deThanatos, Les corps impatients est un film mûre-

ment réfléchi, clos et insondable. Son action(Bordeaux ? Marseille ? Paris ?) est difficile àsituer, tandis que son intrigue s’avère un indémê-lable méli-mélo entre cancer et amour physique.On y entend très peu de dialogues et les motiva-tions des personnages demeurent inexplicables.Que dire de Ninon qui, peu encline à la commisé-ration envers sa cousine, se laisse prendre au jeude Paul ? Que dire de Paul, fort en gueule, infidèlesans vergogne, indifférent à la souffrance deCharlotte ? Comment comprendre que, atteinted’un cancer, Charlotte ne pense qu’à sa sexualité ?Voilé par le mystère, le film gagne en intensité. Saforce repose non pas sur le mélodrame mais surdes personnages sans concessions, parfois peuvraisemblables et un peu cons. On pense aux liensétranges et magiques qui unissaient le trio Paul,Élisabeth et Dargelos dans Les enfants terribles deJean Cocteau. On pourrait aussi avancer que levrai malade du film, ce n’est pas Charlotte, maisPaul. Perdu entre deux femmes, entre deux mon-des, il est promis à un voyage initiatique pourlequel il ne trouvera aucun guide.Multidiffusion le 10 février à 1.10 et le 22 février à 1.15

20.40 |CINÉMA

Les corpsimpatientsUn trio de jeunes gens se perddans le triangle insondable de l’amour et de la mort. Un premier film brutal avec Laura Smet, qui classeincontestablement Xavier Giannoli parmi lesjeunes réalisateurs à suivre.

lundi6/220.40 > 22.15

Ninon (Marie Denardaud), Charlotte (Laura Smet) et Paul (Nicolas Duvauchelle), un trio “à l’amour à la mort”.

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lundi6/2 22.15 > 3.00

Documentaire de Claude Mourieras(France, 2005, 1h30mn) Coproduction : Novaprod, ARTE France ARTE FRANCEEN COMPÉTITION AU FIPA 2006, CATÉGORIE

“DOCUMENTAIRE DE CRÉATION ET ESSAI”

La province de Ghorr, au centre de l’Afghanistan,est une région montagneuse difficile d’accès. Iln’y a pas de routes, pas d’électricité, et le seulcentre de santé de la région se trouve dans la petite bourgade de Chaghcharan. Cet hôpitald’une trentaine de lits est le dernier recours pourles paysans des villages environnants lorsqu’ilsont épuisé tous les remèdes de grands-mères etautres talismans vendus par les mollahs des villa-ges. Tout le personnel de l’hôpital est afghan, saufune sage-femme hollandaise qui travaille pourMédecins du monde.Dans le terrain qui entoure l’hôpital, une tenteaccueille à l’écart les femmes tuberculeuses etleur famille pendant les deux mois du traitement.En Afghanistan, ce sont surtout les femmes quisont touchées par la tuberculose. Mais pour qu’une femme soit soignée, il faut déjà qu’elleexiste aux yeux des hommes. Et ce droit à l’exis-tence n’est pas toujours acquis : recluses dans lesmaisons, dans des villages inaccessibles, leur viedans la belle-famille est souvent un enfer.Claude Mourieras a accompagné trois d’entreelles pendant plusieurs semaines dans le villagede Zartalé et à l’hôpital de Chaghcharan ; et décritla complexité du processus de soins tant du pointde vue des patients que de leur famille. Quel estle prix à payer pour qu’une femme malade

guérisse ? Sa survie est le résultat d’un énormeeffort de toute la famille. Son mari et ses plus jeu-nes enfants doivent l’accompagner à l’hôpital.Pour le mari, rester à l’hôpital, c’est ne rien fairependant des semaines entières. Qui va nourrir lereste de la famille pendant ce temps-là ? Maismême lorsque le mari, le beau-père ou l’oncle déci-dent de soigner une femme, la route vers la guéri-son est longue. La religion, les croyances, les habi-tudes sociales, le manque d’expérience sont autantde problèmes et d’embûches pour les malades.Comment une femme qui n’est jamais sortie deson village, qui ne sait ni lire ni écrire, peut-elleimaginer que, sans l’aide de Dieu, une petite pilule prise à l’heure du repas puisse sauver sa vie ?Pourtant, la promiscuité de la tente ou des sallescommunes de l’hôpital permet, sans doute pourla première fois, à des femmes d’échanger leurexpérience de réfléchir à la condition qui leur estfaite et qu’elles ont, dans une certaine mesure,intégrée et acceptée. L’hôpital et la tente destuberculeuses deviennent ainsi un lieu de prise deconscience politique, un microcosme où seconfrontent tradition et modernité.Le voyage des femmes de Zartalé est la version

“Grand format” d’un feuilleton documentaire,

Chaghcharan, un hôpital afghan, diffusé par ARTE

en novembre 2005.

22.15 |GRAND FORMAT

Le voyage desfemmes de Zartalé

La route de la guérison est longue pour les femmes tuberculeuses d’un village afghan :le voyage pour rejoindre l’hôpital le plus proche est coûteux et dangereux, et les soinsmédicaux se heurtent aux traditions. Un documentaire éclairant sur la condition desfemmes afghanes en milieu rural.

2. Combinaison gagnanteLes couples entraînés parTamara Moskvina participent àleur première compétition inter-nationale : Vika et Andreï n’ontobtenu qu’une septième place.

Julia et Sergueï, couple à la villecomme à la glace, assurent, eux,la troisième place et leur qualifi-cation pour le championnatd’Europe de Budapest.


Présenté par Valentina Sauca

Le magazine de l’art de vivre etdu bien-être, à déguster du lundiau vendredi à 12.35.Au sommaire : visite de Parisavec Frédéric Malle ; les bijouxpour hommes ; petite histoire dela Trabant ; “Le vieux petitlapin”, un restaurant de mère enfille.Multidiffusion le 14 février à 16.50

En partenariat avec


Sâdhu, le cheminde la foiRéalisation : Rahul Kapur(France, 2000, 52mn) ARTE FRANCE(Rediffusion du 9 novembre 2005)

Dans le nord de l’Inde, sur lescontreforts de l’Himalaya, ren-contre avec un naga sâdhu, unsaint homme qui, ayant dédié savie à l’hindouisme, a renoncé àtous les biens matériels et s’estisolé du monde.Multidiffusion le 14 février à 18.05


12.00 > 20.40

12.00La fosse aux lions(Rediffusion du 14 octobre 1994)

12.10 Lola(Multidiffusion du 6 février)

12.35Chic

13.05TERRES D’AILLEURSSâdhu, le chemin de la foi

14.00Hippocrate(Rediffusion du 10 février 2004)

14.25Cuisines des terroirs(Multidiffusion du 5 février)

14.55 Le chant de la fidèle Chunhyang(Multidiffusion du 1er février)

16.50 Chic(Multidiffusion du 31 janvier)

17.20Les écoles du pouvoir (2)(Multidiffusion du 31 janvier)

18.05 Les siffleurs des îles Canaries (Multidiffusion du 31 janvier)

19.00ARTE DÉCOUVERTEVoyage dans l’espace (2)

19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo


20.40>22.40 THEMAOù sont passés les ouvriers ?

20.40Decazeville,vivre après la casse

21.50 Allemagne,la voix des travailleurs

22.30Débat

22.40 FICTION Mille mois

0.40ARTE Info

0.55Au cœur de la nuitLeander Haussmann et Alice Schwarzer

1.55 (PDC : 01.45)Tracks(Multidiffusion du 2 février)


mardi7/2TNT, câble et satellite

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Comment fonctionne notre galaxie ? Une série pour comprendrel’histoire du système solaire et l’avenir de la Terre, à suivre jusqu’au 8 février.



L’École de patinage artistique de Saint-Pétersbourg forme les plusgrandes stars de la glace. Triples saltos jusqu’à vendredi, à 20.15.

2. La Terre en dangerDes phénomènes terrifiantspourraient mettre en péril notreplanète : percussion par desastéroïdes, réchauffement inten-sif dû au rapprochement dusoleil, engloutissement par destrous noirs… L’humanité pour-ra-t-elle échapper à ces cata-strophes ?Multidiffusion le 14 février à 17.20

et le 18 février à 9.15

Julia Obertas et SergueïSlavnov, un des couples de

l’École de Saint-Pétersbourg.

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L’ensemble de la “Thema” est

multidiffusé le 8 février à 14.45.

20.40Decazeville,vivre après la casseDocumentaire de Gérard Raynal (France, 2005, 1h09mn) Coproduction : ARTE France, Soleluna Films

Enclavé dans l’Aveyron, le plus ancien bassinminier de France a inauguré, dès le début desannées 60, tous les démantèlements industriels àvenir. S’appuyant sur la mémoire ouvrière, ce docu-mentaire raconte l’histoire d’un désastre humain,social et environnemental, et rend hommage à ceuxqui n’acceptent pas la fatalité. Certains sont fils d’immigrés espagnols, italiens,polonais ; d’autres sont originaires de la région oubien du nord de la France. Entre nostalgie, colèreet fragiles espoirs, ils racontent la vie àDecazeville, à l’époque où les mines et les aciériestournaient à plein régime, avec ses bruits, sesdangers, ses solidarités ; puis, à partir de la grande grève de l’hiver 1961-1962, les décenniesde luttes perdues face au démantèlement indus-triel et son cortège de licenciements, de fermeturesdes sites, de reconversions ratées. Le réalisateurconfronte les témoignages de ces anciens mineurs ou sidérurgistes qui ont vécu les

“restructurations” comme une véritable mortsociale. Mais il recueille aussi les paroles de ceuxqui, aujourd’hui, n’acceptent pas la fatalité et tentent encore, après tant d’années, de recons-truire sur ce qui a été détruit.

Un pays de souffrances et de colères sociales Situé dans le sud-ouest de la France, dans le nordde l’Aveyron, le bassin industriel et minier deDecazeville est né la nuit de Noël 1828 lors de l’inauguration de la première coulée de fonte aucharbon en présence du duc Decazes, fondateur dela ville. Cette terre d’accueil des immigrations éco-nomiques et politiques venues des quatre coins del’Europe au cours du siècle dernier est devenue,cent cinquante ans plus tard, un pays de souffran-ces et de colères sociales auquel ce documentairerend justice. La population de Decazeville a vécutrès durement les épreuves des casses industriellesdepuis le début des années 60 jusqu’à nos jours.Tout a commencé avec la grande grève de 1961-1962, la plus longue de l’histoire du monde minier(soixante-six jours avec occupation des puits, dou-blée de grèves de la faim). Elle faisait suite à l’an-nonce brutale d’un plan de deux mille licencie-

20.40 > 22.40mardi7/2

20.40>22.40 |THEMA

Où sont passés les ouvriers ?Que reste-t-il aujourd’hui de la classe

ouvrière ? Les restructurations,l’automatisation et les délocalisations

ont-elles eu raison d’elle ? De Decazeville à la Ruhr, jusqu’au

Mecklembourg, des anciens mineurs auxnouveaux intérimaires, “Thema” examine

à hauteur d’homme les transformationsdu monde ouvrier.

ARTE FRANCE

“Ça rime à quoi :‘À 40 ans vous êtes trop vieux’ ?”(Un ancien ouvrier de Decazeville)


ments lancé par le pouvoir d’alors, plan élaborépar la Communauté européenne du charbon et del’acier (CECA) qui prévoyait la fermeture de toutesles mines de Decazeville, pour rentabilité insuffi-sante. À l’époque, le conflit avait ébranlé la Franceentière. D’autres chocs encore allaient suivre avecla fin de l’industrie lourde dans les années 80, etfaire de ce bassin une zone sinistrée au seuil del’an 2000. Après quarante années de reconversionsratées marquées par les scandales des chasseurs deprimes et les promesses non tenues de reclasse-ment, sans compter les sites industriels polluéslaissés en héritage, le bassin de Decazeville estdevenu, au terme d’une longue agonie, un micro-cosme révélateur de toutes les conséquences socia-les de la désindustrialisation.

21.50Allemagne, la voix des travailleurs Documentaire de Markus Reher(France/Allemagne, 2005, 44mn) Coproduction : ARTE France, Point du Jour, Medienkontor

Qu’est-ce qu’être ouvrier aujourd’hui ? Réponsesd’anciens mineurs de la Ruhr, d’employés de chezFord à Cologne, de jeunes intérimaires berlinois. Dans la Ruhr, deux anciens ouvriers des mines sesont reconvertis chez les pompiers ; ils évoquentleur ancien métier – une tradition familiale – etreviennent en observateurs sur le carreau de lamine ; le secteur minier, qui employait 600 000mineurs à la fin des années 50, n’en compte plusque 35 000 aujourd’hui et 15 000 emplois doiventencore être supprimés. Plus à l’est, dans leMecklembourg, des ouvriers d’une ancienne cen-trale électrique de la RDA, fleuron industrielaujourd’hui disparu, commentent les changementsintervenus dans la toute nouvelle centrale à basede lignite construite à sa place ; l’un d’eux s’inter-roge : un ouvrier qui passe d’une activité physiquerude et dangereuse à un travail sur ordinateur est-il toujours un ouvrier ? Des ouvriers qualifiés etfiers de leurs responsabilités jusqu’aux travailleursintérimaires dédaignés par les organisations syndi-cales, ce film propose un voyage dans le monde desouvriers allemands d’aujourd’hui. Les mots “recon-versions”, “requalifications”, termes employés parles responsables d’entreprise, prennent ici un sensconcret. Entre souvenirs et doutes, l’identité socia-le et professionnelle transparaît à travers les récitsdes ouvriers. Qui malgré leur jeune âge parfois,sont nostalgiques d’une époque où classe ouvrièrerimait avec culture ouvrière.

Toujours au poste Les ouvriers étaient en Allemagne quatorzemillions au moment de la chute du mur de Berlin,ils sont aujourd’hui dix millions. S’il est clair quela classe ouvrière n’est plus ce qu’elle était, ceuxqui travaillent dans l’industrie, eux, n’ont pasdisparu pour autant. En se racontant devant lacaméra, des travailleurs allemands de différentssecteurs industriels prouvent que, malgré les évo-lutions techniques, les hiérarchisations et stratifi-cations sociales existent toujours.

Suivi d’un débat à 22.30.

mardi 7/2

Un ouvrier qui passe d’uneactivité physique, rude etdangereuse, à un travail

sur ordinateur est il toujoursun ouvrier ?

(Un ouvrier de l’ex-RDA)


mardi7/2 22.40 > 3.00

Téléfilm de Faouzi Bensaïdi(Maroc/France/Allemagne/Belgique, 2003,1h57mn, VOSTF)Scénario : Faouzi Bensaïdi,Emmanuelle SardouAvec : Fouad Labied (Mehdi), Nezha Rahil(Amina), Mohammed Majd (Ahmed),Abdelati Lambarki (le caïd),Mohamed Bastaoui (le frère du caïd),Meryem Massaïa (Malika)Image : Antoine HéberléMontage : Sandrine DeegenSon : Patrice MendezCoproduction : Gloria Films, Agora Films,Entre Chien et Loup, ZDF, ARTEZDFPRIX UN CERTAIN REGARD, CANNES 2003

Maroc, 1981. Mehdi vient de s’installer avec samère Amina chez son grand-père Ahmed dans unebourgade perdue de l’Atlas. Son père a récemmentété emprisonné pour raisons politiques, mais il lecroit parti travailler en France. C’est le ramadan etle petit garçon doit jeûner pour la première fois. Ila une autre mission, à laquelle il se dévoue corpset âme : à l’école, le maître l’a chargé de veiller sursa chaise, ce qui lui vaut la haine des autres garçons. Et puis Mehdi aime à se réfugier auprèsde sa cousine adolescente Malika, la seule à oserexprimer sa révolte dans une vie de village cade-nassée par la loi du groupe et l’autoritarisme.

Honneur aux perdantsIntitulé Mille mois en référence à une sourate duCoran où il est dit que jeûner lors de la Nuit sacréeéquivaut à jeûner mille mois, le premier longmétrage de Faouzi Bensaïdi s’inspire de sa propre

enfance, même s’il n’est pas à proprement parlerautobiographique. “Mon ambition était de montrer la tension sociale qui existait alors et lestraces de violence qui en restent”, a-t-il expliquélors du Festival de Cannes 2003. Medhi vit unconflit rentré permanent et tous mes personnagessont dans un état de frustration. J’aime les per-dants.” Mille mois est construit comme unemosaïque, avec une galerie de personnages bur-lesques, tragiques ou effrayants, campés pour cer-tains d’entre eux par les véritables habitants duvillage marocain. Le film alterne les scènes d’unefantaisie parfois onirique et les séquences brutales,où l’ordinaire de la dictature devient immédiate-ment palpable – comme lorsque, attendant devantla prison, les familles des détenus sont terroriséespar les policiers. Et c’est un magnifique trio de“perdants” – l’enfant, la femme et le vieillard – quiporte cette chronique du temps de Hassan II.

22.40 |FICTION

Mille mois

En 1980, dans un village de l’Atlas marocain, Mehdi, dont le père est prisonnierpolitique, découvre la douceur et la douleur de vivre. Un premier long métrage en partie autobiographique primé à Cannes.

Mehdi (Fouad Labied) et sa mère Amina (Nezha Rahil), deux rêveurs face à l’autorité marocaine.

ZDF/

FRA

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0.55Au cœur de la nuitLeander Haussmann et Alice SchwarzerDocumentaire de Hanna Leissner(Allemagne, 2005, 59mn)ZDF

Alice Schwarzer, journaliste etpionnière du féminisme alle-mand, fait découvrir “son”Cologne au cinéaste et metteuren scène de théâtre berlinoisLeander Haussmann.La soirée commence à la rédac-tion de EMMA, la célèbre revueféministe créée par AliceSchwarzer. Au milieu de toutesces dames, Leander Haussmannjoue l’éternel jeune homme etn’hésite pas à s’étendre sur un

de ses sujets favoris : la luttecontre les effets de l’âge. Aprèsla photo souvenir, la baladecommence par la visite de lacathédrale où la vue sur la ville,

du haut des tours, impressionneautant Alice que son invité. À labrasserie Päffgen, ils rencontrentleur éditeur commun et en-tament une discussion animée

sur le thème “Ossi is the niggerof the world”, qui se poursuitautour d’un repas italien. Lesesprits se calment avec une promenade le long du Rhin.


mardi7/2

sortie DVD le 4 janvier

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12.00Un vrai génie(Rediffusion du 16 novembre 1994)

12.10Hippocrate(Multidiffusion du 7 février)

12.35Chic

13.05 TERRES D’AILLEURSDevenir un homme au Tibet

14.00Capté !

14.25Le dessous des cartes(Multidiffusion du 1er février)

14.45>16.50THEMAOù sont passés les ouvriers ?(Multidiffusion du 7 février)

16.50 Chic(Multidiffusion du 1er février)

17.20 Les écoles du pouvoir (3)(Multidiffusion du 1er février)

18.05 Myanmar, les enfants de l’eau(Multidiffusion du 1er février)

19.00 ARTE DÉCOUVERTEVoyage dans l’espace (3)

19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo


20.40 LES MERCREDIS DE L’HISTOIRELa Gestapo (1)

21.35ARTE Reportage

22.30Le dessous des cartes

22.40CINÉMAIvre de femmes et de peinture

0.35ARTE Info

0.50Court-circuit (le magazine) n° 263

1.35Heavy metal dans la vallée(Multidiffusion du 2 février)

2.352D or not 2D(Multidiffusion du 25 janvier)


12.35ChicRédactrice en chef : Catherine Heuzé(France, 2006, 26mn)ARTE FRANCE


Au sommaire : Frédéric Mallenous convie dans son apparte-ment “mouvant” à Paris ; la gas-tronomie bio de Berlin ; petitehistoire du tam-tam ; Dino Alvesà Lisbonne.Multidiffusion le 15 février à 16.50

En partenariat avec


Devenir unhomme au TibetRéalisation : Motohiko Nishihashi(Japon, 1999, 48mn)ARTE FRANCE(Rediffusion du 2 novembre 2005)

En compagnie de son grand-père, un garçon tibétain de 9 ans entreprend un pèlerinagetrès dur, au cours duquel il doitgravir 5 000 mètres par des tem-pératures glaciales.Multidiffusion le 15 février à 18.05

14.00Capté !(Allemagne, 2006, 26mn)NDR

Au sommaire : un an après lacatastrophe, Capté ! rend visiteaux enfants victimes du tsuna-mi ; en Allemagne, l’universitéde Hanovre forme des rédac-teurs techniques, pour que lemode d’emploi des objetsdevienne enfin compréhensible !Multidiffusion le 14 février à 2.00

3. Haute voltigeFort de son nouvau titre dechampion de Russie, EvgueniPlouchenko se prépare pour leschampionnats d’Europe deBudapest. Pour ne pas mettre en

péril son titre, il décide derepousser à plus tard l’opérationde ses genoux. Sur la glace, ilretrouve son nouveau rival,Brian Joubert, qui l’a devancéau dernier Grand Prix de Paris.Les horaires correspondent aux codes PDC,

sauf indication contraire.

mercredi8/2 12.00 > 20.40


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Dernier volet du voyage dans le système solaire, pour comprendrecomment l’homme va pouvoir coloniser d’autres planètes.



3. Notre destinéeNotre soleil pourrait bien s’éteindre un jour, emportantavec lui toute l’humanité. Les

prochaines générations devrontalors tenter de trouver une autreplanète. Cette colonisation est-elle possible ? Comment se fera-t-elle ? Quelles nouvelles tech-nologies devra-t-on inventer ?Pour sa dernière étape, Voyagedans l’espace anticipe sur nosavenirs possibles.Multidiffusion le 15 février à 17.20 et

le 25 février à 9.15

L’École de patinage artistiquede Saint-Pétersbourg forme les plusgrandes stars de la glace. Triples saltos jusqu’à vendredi,à 20.15.

JuliaObertas et SergueïSlavnov.

BB

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Série documentaire de Wolfgang Schoen et Holger Hillesheim(Allemagne, 2004, 3x45mn)SWR(Rediffusion du 24 novembre 2004)

La Geheime Staatspolizei (ou Gestapo), créée parHermann Goering en 1933, n’est à l’origine qu’unesous-division de la police judiciaire, issue de lapolice politique mise en place sous la Républiquede Weimar. Elle émerge très vite comme l’instru-ment privilégié de répression du nouveau régime :dès le 27 février 1933, deux jours après l’incendiedu Reichstag, commencent les chasses à l’hom-me. Elle est désormais la pièce maîtresse du système policier du Reich. Lorsqu’elle passe sousla direction de Himmler et de Heydrich, elledevient la police politique de l’empire SS. Sa participation active à l’élimination du chef desSA, Ernst Röhm, confirme son allégeance absolueà Hitler et renforce sa position.

Professionnels de la répressionQui sont les hommes de la Gestapo ? Au départ,cette police secrète est composée non pas de nazismais de policiers professionnels qui ont servi lerégime précédent, la République de Weimar. Ils ontété formés dans le cadre d’une démocratie, habi-

tués à respecter le droit et la loi ; beaucoup ont uneformation universitaire, sont des gens cultivés etont le sentiment d’appartenir à une élite. Pas l’élite bourgeoise, qu’ils méprisent, mais celle des“inconditionnels”. Ils se voient bientôt, selon l’image suggérée par Heydrich, comme une admi-nistration en lutte, comme des chirurgiens chargésde débarrasser le corps social allemand de tousceux qui le gangrènent : les opposants politiques(sociaux-démocrates, socialistes, communistes),les “asociaux” (homosexuels, prêtres rebelles) etbien sûr les juifs, que le régime décide assez vited’exterminer. Outre les arrestations sauvages et latorture, l’une des méthodes préférées de la Gestapo est l’appel à la dénonciation. Les témoinsinterrogés dans le film décrivent très justementl’atmosphère d’intimidation et de délation qui semet en place dans le pays et qui s’étendra bientôtau-delà de ses frontières.Multidiffusion le 11 février à 15.15

À suivre les mercredis 15 et 22 février à 20.40.

20.40 |LES MERCREDIS DE L’HISTOIRE

La Gestapo (1)L’arme absolue d’Hitler

De 1933 à 1945 et jusque dans l’après-guerre, une histoire de la police secrète de l’État nazi et de ceux qui y ont œuvré, de leurs crimes, de leurs méthodes et de leurs victimes. Premier volet d’un documentaire en trois parties.

mercredi8/220.40 > 22.40

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mercredi8/2

21.35ARTE ReportageMagazine de l’actualité internationale(2006, 52mn)ARTE G.E.I.E.

Présenté en alternance par Vladimir

Vasak et Andrea Fies

Chaque mercredi, ARTE Reportageregarde le monde en face.ARTE Reportage, un des raresmagazines télévisuels consacrésà l’actualité internationale, serefuse à toute concession auxphénomènes de société specta-culaires ou au “people”. Sonchamp d’investigation est la pla-nète.

22.30Le dessous des cartesMagazine de Jean-Christophe VictorRéalisation : Alain Jomier(France, 2006, 10mn)ARTE FRANCE

Roumanie (2/2) :demain en Europe ?La “nouvelle” économie du payset ses taux de croissance per-mettent désormais à laRoumanie de rejoindre l’Unioneuropéenne en janvier 2007.Mais la réforme du système judi-ciaire traîne, la corruptiondemeure forte, tout comme lecontrôle des médias. L’UE doit-elle baisser le niveau de ses critères sous prétexte de stabili-ser sa périphérie ?En partenariat avec

1882, les derniers jours de la dynastie Chosun.Devant une assemblée de connaisseurs, dans unemaison de Séoul, Jang Seung-ub, alias Ohwon,peint à l’encre, à grands traits inspirés, un paysagede montagne. Soulevant des commentaires émer-veillés, l’artiste défie grossièrement les notables,s’attirant les quolibets de l’un d’eux sur son originerotu-rière. Un peu plus tard, un admirateur japo-nais, venu le supplier de réaliser un tableau, l’in-terroge sur son apprentissage de peintre. Trente ansplus tôt, Seung-ub était un orphelin misérable, à lamerci d’un maître brutal. Sa rencontre avec un éru-dit au cœur noble, Kim Byung-moon, séduit par la puissance de ses dessins d’enfant, allait lui permettrede s’arracher à sa condition...

22.40 |CINÉMA

Ivre de femmes et de peinture

Im Kwon Taek s’inspire de la vie et de l’œuvre du peintre coréen du XIXe siècle Jang Seung-ub pour

composer un hymne à la beauté et à la création.

Ohwon (Choi Min-sik), un peintre qui s’enivre de beauté.

(Chihwaseon)Film d’Im Kwon Taek (Corée, 2001, 1h57mn, VOSTF)

Scénario : Im Kwon Taek, Kim Yong-ok,Min Byung-sam

Avec : Choi Min-sik (Jang Seung-ub, alias Ohwon),Ahn Sung-ki (Maître Kim Byung-moon),

You Ho-jeong (Mae-hyang), Kim Yejin (Jin-Hong),Son Ye-jin (So-Woon), Han Myoung-gu

(Lee Eung-heon), Jung Tae-woo (Jang Seung adolescent),

Choi Jong-sung (Jang Seung enfant)Image : Jung Il-sung

Montage : Park Seon-deokMusique : Kim Young-dong

Production : Taehung PicturesARTE FRANCE

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE, CANNES 2002

DRAGON BLEU 2002 (PRIX DE LA CRITIQUE SUD-CORÉENNE)

DU MEILLEUR FILM

Perfection plastiqueIm Kwon Taek, figure tutélaire du septième artsud-coréen, a insufflé à chacun de ses plans laforce et la beauté des peintures d’Ohwon pour ren-dre un hommage vibrant à l’artiste, mais aussi àune culture traditionnelle coréenne qu’il ressuscitedans tout son raffinement. La vie, ou plutôt l’épo-pée, de son héros, librement reconstituée à partirde rares éléments biographiques connus, s’inscritsur un arrière-fond de troubles de plus en plus rap-prochés, qui préfigurent l’annexion du pays par leJapon, en 1910. Dans ce régime féodal qui tremblesur ses bases, impitoyable pour les pauvres et lesrebelles, une humble kisaeng (courtisane), unmodeste potier, savent exprimer le même profondamour de l’art qu’un peintre de génie. Mais si lessplendeurs changeantes de la nature, l’élégancesobre des costumes, l’éclat des visages, saventnous toucher à ce point, c’est aussi par la grâce del’acteur principal, Choi Min-sik. Il s’empare dupersonnage d’Ohwon avec la même boulimiqueardeur que celui-ci met à peindre, à vivre, à rejeter,au péril de sa raison, tous les carcans – qu’il s’agisse des règles de l’art, de la bienséance ou del’amour.Multidiffusion le 9 février à 0.35

À voir également : le film Le chant de la fidèle Chunhyangd’Im Kwon Taek, le mercredi 1er février à 22.55.

Portrait de Claude DutyRéalisateur de La pucelle deszincs, Mourir en Macédoine etPassera-t-il ?, Claude Duty est untémoin privilégié des évolutionsdu court métrage depuis vingtans. Un DVD regroupant tousses films doit paraître en janvier.Rencontre, avec un extrait dePlat de couscous, un film d’ar-chives dans lequel il évoque sesexpériences de festival.

Bonsoir, monsieur ChuCourt métrage d’animation de StéphanieLansaque et François Leroy(France, 2003, 15mn)Production : Je Suis Bien Content,avec la participation d’ARTE France

Hai, un petit garçon qui vit avecsa mère et ses grands-parents,attrape un oiseau. Duong Lê,conducteur de cyclo-pousse,promène une carpe dans lesrues de Saigon pour le comptedu mystérieux monsieur Chu.Dans tout le Viêt-nam, on s’ap-prête à célébrer la fête des âmeserrantes...

Je m’appelleCourt métrage de Stéphane Elmadjian et Enzo Corman (France, 2002, 16mn)Avec : Michel Debrane et la voix de Féodor AtkineProduction : Lardux FilmsZDF(Rediffusion du 10 décembre 2003)PRIMÉ AUX FESTIVALS DE BREST,

CLERMONT-FERRAND ET OBERHAUSEN

“Mon père croyait que la libertén’a pas de prix. Il se trompait.Non seulement, tu la paies cher,mais en plus, elle n’existe quepour ceux qui te la vendent…”Je m’appelle donne un visageaux hommes et femmes dumonde entier qui ont été persé-cutés en raison de leur engage-ment pour la liberté.


avec, en plus, Glenn, le magnifique,

court métrage d’Anna Erlandsson,

et Adolfo, moyen métrage

de Sofi Delaage.


mercredi8/222.40 > 3.00

0.50Court-circuit (le magazine) n° 263Le magazine du court métrage (France, 2005, 45mn)Coproduction : ARTE France, MK2 TVARTE FRANCE

“Votre peinture est ladernière flamme

de ce pays qui s’éteint.”(un passant de Séoul

à Ohwon)

Bonsoir,monsieur Chu

12.00Perdu dans la ville(Rediffusion du 16 novembre 1994)

12.10Toutes les télés du monde(Multidiffusion du 4 février)

12.35Chic

13.05 TERRES D’AILLEURSApiculteurs voyageurs(Rediffusion du 3 novembre 2005)

14.00Album de familleÉcole et minorités culturelles(Rediffusion du 6 janvier 2005)

14.30Les grands duels du sport(Multidiffusion du 4 février)

15.25Le génie helvétique

16.50 Chic(Multidiffusion du 2 février)

17.20Risque maximum en mer Baltique (Multidiffusion du 2 février)

18.05 Ouzbékistan,la fièvre de la soie(Multidiffusion du 2 février)

19.00ARTE DÉCOUVERTELa divine récolte des anabaptistes

19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo


20.40CINÉMALes liaisons dangereuses

22.25 LA VIE EN FACEUn monde à vendre (1)

23.25Tracks

0.20ARTE Info

0.35Ivre de femmes et de peinture(Multidiffusion du 8 février)

2.25Toutes les télés du mondeLa télévision des Thaïlandais(Multidiffusion du 28 janvier)


12.35ChicRédactrice en chef : Catherine Heuzé(France, 2006, 26mn)ARTE FRANCE

Aujourd’hui : on passe à tableavec le créateur de parfumsparisien Frédéric Malle ; portraitd’un nomade, Michiel VanSchaveren, qui ne vit que chezles autres ; petite histoire deslunettes ; les nouveaux papierspeints berlinois.Multidiffusion le 16 février à 16.50

En partenariat avec

15.25Le géniehelvétiqueDocumentaire de Jean-Stéphane Bron(Suisse, 2003, 1h26mn)Production : Ciné Manufacture, SRG SSRidée suisseARTE G.E.E. / SSR

Pendant dix-huit mois, Jean-Stéphane Bron a suivi les débatsd’une commission parlementairechargée d’élaborer une loi sur legénie génétique au palais fédéralde Berne. L’entrée étant interditeau public, c’est devant la portequ’il recueille les témoignages à chaud. Entre confidences,manœuvres politiques et jeuxd’influence, une enquête passion-nante qui met à nu les enjeuxd’une institution et de la démo-cratie face à la mondialisation.Multidiffusion le 16 février à 0.45

4. Dérapages surprisesMalgré leur audace et leur fraî-cheur, Julia et Sergueï doivent secontenter d’une quatrième placeaux championnats d’Europe.

À la faveur d’une chuted’Evgueni Plouchenko, BrianJoubert remporte sa premièremédaille d’or européenne…Les horaires correspondent aux codes PDC,

sauf indication contraire.

jeudi9/2 12.00 > 20.40


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Présenté

par

Valentina

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La divine récolte des anabaptistesDocumentaire de Sonja Wolter (Allemagne, 2005, 43mn)BR

À la rencontre de protestants anabaptistes installés en Amériquecentrale où ils vivent et travaillent en refusant tout progrès technique.



Dans le prolongement de laRéforme de Luther, le mouve-ment des mennonites (un mou-vement reconnaissant la Biblecomme seule autorité) se deve-loppe surtout en Hollande, enSuisse et en Allemagne. À partirdu XVIIIe siècle, plusieurs communautés ont émigré enAmérique du Nord, puis en

Amérique centrale. C’est àBelize que Sonia Wolter a ren-contré l’une d’entre elles : sesmembres parlent encore un dialecte dérivé de l’allemand,vivent refermés sur eux-mêmeset cultivent les terres avec destechniques agraires strictementmanuelles.Multidiffusion le 16 février à 17.20

Arthur Khil, 10 ans, lanouvelle relèvede l’école russe.

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Film de Roger Vadim(France, 1958, 1h45mn, noir et blanc)Scénario : Roger Vailland, Roger Vadim,Claude Brule, d’après le roman de Choderlos de LaclosAvec : Gérard Philipe (Valmont),Jeanne Moreau (Juliette Valmont),Annette Vadim-Stroyberg (MarianneTourvel), Jeanne Valérie (Cécile Volanges),Jean-Louis Trintignant (Danceny),Simone Renant (madame Volanges),Nicolas Vogel (Jerry Court),Boris Vian (Prévan)Image : Marcel GrignonMontage : Victoria MercantonMusique : Thelonious Monk,l’Orchestre Art Blakey’s jazz messengersProduction : Edmond Ténoudji,Les Films MarceauARTE FRANCE

Juliette et Valmont viennent de se marier. Le cou-ple, appartenant à la haute société, est réputépour sa pratique du libertinage, qui repose surune seule règle commune : ne pas se laisser prendre aux pièges de l’amour. Pour se vengerd’un amant qui vient de rompre avec elle, Juliettepropose à Valmont de partir à Megève et d’yséduire la jeune Cécile Volanges. Valmont s’ac-quitte de sa mission sans peine mais, dans lemême temps, il tombe passionnément amoureuxd’une autre femme, Marianne Tourvel. Juliette nele leur pardonnera pas.

Ivre de femmesLorsque Roger Vadim réalise son premier film, EtDieu créa la femme, il dévoile grâce à BrigitteBardot le corps féminin comme on ne l’a jamaisfilmé. Pour son deuxième long métrage, entransposant à son époque le machiavélique roman

épistolaire du capitaine d’artillerie Choderlos deLaclos, il s’attache surtout à décrire, encore et tou-jours, les femmes. Parmi elles, Marianne Tourvel,la voix chuchotante et la tête comme nimbée d’unesainte auréole, incarne la pureté. On racontemême que sa nudité fut d’abord interdite par lacensure, puis finalement autorisée par le généralde Gaulle après qu’il eut visionné le corps du délit.Réunissant un beau casting – Jeanne Moreau,Gérard Philipe dans l’un de ces derniers rôles,Jean-Louis Trintignant et Boris Vian – le film seral’un des plus gros succès de 1959, en dépit desfureurs puritaines et d’un procès de la Société desauteurs, où vint le défendre un certain FrançoisMitterrand. En 1988, Stephen Frears livrera unefidèle et magnifique nouvelle adaptation, avecGlenn Close et John Malkovich.

Multidiffusion le 13 février à 15.00 et le 19 février à 0.30

20.40 |CINÉMA

Les liaisons dangereuses (1960)

En adaptant très librement le célébrissime roman de Choderlos de Laclos, RogerVadim livre une série de portraits de femmes, électrisée par le jazz de TheloniousMonk et d’Art Blakey.

jeudi9/220.40 > 22.25

“Il n’y a pas decitadelle imprenable.Il n’y a que des citadelles malattaquées.”

23.25TracksMagazine musical(Allemagne, 2006, 52mn)ZDF

Star WreckRencontre avec des cinéastesfinlandais auteurs d’une parodiede la série culte Star Trek intitu-lée Star Wreck, in the pirkin-ning.

Musique des fjords Un petit tour de la scène pop deBergen en Norvège, paradis des bidouilleurs de sons. AvecRöyksopp, le fleuron norvégiende la musique électronique, la chanteuse pop Annie et le crooner Magnet.

Kitsuné feat. DigitalismDécouvrez les nouveaux pou-lains du label français électroKitsuné : deux Autrichiens qui,sous le nom de Digitalism, car-tonnent dans les clubs avec leurtitre “Idealistic”.

Bloodhound Gang

Leur recette : un peu de rock, dehip-hop, de dance et de hardco-re. Le tout relevé d’un humourbien gras. Entre deux blagues,les Bloodhound Gang nousracontent comment ils ont parti-cipé à un concours de tatouagesde filles.

Live : MattafixDuo originaire des Caraïbes,Mattafix fait vibrer la scène avecses compositions aux tonalitéssoul et dub.


En partenariat avec


jeudi9/2 22.25 > 3.00

Série documentaire de Bertram Verhaag et Gabriele Kröber (Allemagne, 2002, 2x59mn)SWR(Rediffusion du 11 mars 2004)

En 2002, malgré les protestations des défenseursde l’environnement, l’Inde a autorisé ses produc-teurs de coton à utiliser la semence BT, une grai-ne contenant un virus qui, tel un insecticide,détruit les anthonomes et les vers. Bien qu’ellecoûte quatre fois plus cher que la semenceconventionnelle, cette graine n’a pas tenu ses pro-messes de rendement. Du coup, nombre de pay-sans se retrouvent gravement endettés – desdizaines d’entre eux se seraient même suicidés.Une situation dénoncée par la physicienne et mili-tante écologiste Vandana Shiva. Responsabledepuis quinze ans d’une exploitation située aupied de l’Himalaya, elle préconise les méthodesagricoles douces et durables et fournit les paysansen semences traditionnelles.

Le risque génétiqueDepuis une dizaine d’années, le débat sur larecherche génétique mobilise tous les esprits.Rendements agricoles intensifiés, croissance ani-male accélérée, guérison de maladies jusqu’alorsincurables… Les promesses de cette nouvelle scien-ce sont nombreuses. Les interrogations aussi :grâce aux brevets génétiques, le vivant ne risque-t-il pas d’être monopolisé par les grands trustsinternationaux ? Quel impact peuvent avoir lesorganismes transgéniques (plantes, animaux) surnotre environnement ? Sur notre santé ? Jusqu’oùpeut-on manipuler le vivant ? Autant de questionssur lesquelles le documentaire attire notre atten-tion. À partir d’expériences concrètes (le cotontransgénique en Inde, le saumon écossais, lesrecherches sur l’ADN humain), chaque épisoded’Un monde à vendre explore les dérives possiblesdans les domaines du vivant.Le second épisode est diffusé dans “La vie en face”

le jeudi 16 février.

22.25 | LA VIE EN FACE

Un monde à vendre (1)OGM, la mainmise sur l’agricultureMalgré ses promesses, le génie génétique est porteur de lourdes menaces.Quels risques fait-il peser sur notre économie, notre environnement et nos modes de vie ? Embryons de réponses dans cette serie en deuxépisodes, avec ce soir les OGM.

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FILM

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en salles le 25 janvier

UNE COPRODUCTION UNLIMITED,LES FILMS ÉTRANGERS, ONOMA,

ARTE FRANCE CINÉMA,FILM COUNCIL PRODUCTIONS (SRI LANKA),

LE FRESNOY

12.00La saison des amours(Rediffusion du 16 novembre 1994)

12.10Album de famille(Multidiffusion du 9 février)

12.35Chic

13.05 TERRES D’AILLEURSTribus des cimes de l’Irian Jaya

14.00ARTE Europa

14.30Court-circuit (le magazine) n° 263

16.05Biographie(Multidiffusion du 4 février)

16.50 Chic(Multidiffusion du 3 février)

17.20À visage redécouvert(Multidiffusion du 3 février)

18.05 Thaïlande, au pays des tourterelles sacrées(Multidiffusion du 3 février)

19.00ARTE DÉCOUVERTELa Turquie tout en relief

19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo


20.40FICTIONUne vie si fragile

22.05>0.55THEMARita Hayworth

22.05Rita

23.10 FilmGilda

0.55ARTE Info

1.10 Les corps impatients(Multidiffusion du 6 février)




Au sommaire : Frédéric Malleparle de son amour du cinéma ;rencontre avec Delphine Julien,passionnée de champignons ;petite histoire de l’ampleman ;la maison à La Haye duNéerlandais Ton of Holland,artiste haut en couleur.Multidiffusion le 17 février à 16.50

En partenariat avec

13.05 |TERRES D’AILLEURS

Tribus des cimesde l’Irian JayaRéalisation : Kenichi Takahashi(Japon, 2000, 47mn)Production : NHKARTE FRANCE(Rediffusion du 4 novembre 2005)

Installés à quarante mètres au-dessus du sol dans la forêt tro-picale d’Irian Jaya en Indonésie,les Kolowai se nourrissent d’amidon de palmier et de lar-ves de coléoptères.Multidiffusion le 17 février à 18.05

Glenn, le magnifiqueCourt métrage d’animation d’Anna Erlandsson (Suède, 2004, 3mn, VOSTF)ZDF

Glenn est un coureur de mara-thon exceptionnel. Sa femmel’accompagne, l’encourage et seréjouit de ses succès. Mais aufond, qu’est-ce que Glenn a desi exceptionnel ?

AdolfoMoyen métrage de Sofi Delaage(France, 2005, 42mn)Production : Movimento Productions,Felicia Productions, avec la participationd’ARTE France

Adolfo, chauffeur de taxi àCuba, a décidé de rejoindre lescôtes américaines et préparesecrètement sa fuite…


vendredi10/2 12.00 > 20.40


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14.30Court-circuit (le magazine) n° 263Le magazine du court métrage (France, 2005, 1h35mn)Coproduction : ARTE France, MK2 TVARTE FRANCE

Multidiffusion de l’émission du 8 février enrichie d’un court et d’un moyen métrage.


La Turquie tout en reliefDocumentaire d’Ernst Waldemar Bauer et Götz Balonier (Allemagne, 2005, 43mn)HR

La Cappadoce,réputée pour son reliefdepuis l’Antiquité,a fourni un habitat troglodyte aux populations oppriméesou fuyant l’envahisseur.



Villageois fuyant devant lesHittites, premiers chrétiens, ermi-tes, ils ont été nombreux à appré-cier les grottes de Cappadoce pourleur fraîcheur en été et leur tem-pérature clémente en hiver, grâceau tuf volcanique. De véritablescités souterraines ont ainsi vu lejour, dont les traces sont encore

visibles aujourd’hui, avec leurspièces d’habitation, leurs sallescommunes, leurs étables, leurspressoirs et même leurs cimetiè-res. Les Byzantins, eux, ont cons-truit des chapelles et des monas-tères accrochés à des hauteursvertigineuses.Multidiffusion le 17 février à 17.20.

5. La revancheAprès sa défaite à Budapest,Evgueni Plouchenko est biendécidé à prendre sa revanche.Malgré des douleurs persistan-

tes aux genoux, il prépare avecardeur le championnat dumonde de Dortmund où il seretrouvera à nouveau face àBrian Joubert.

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(This little life)Téléfilm de Sarah Gavron(Royaume-Uni, 2003, 1h20mn, VF)Scénario : Rosemary Kay, d’après son ouvrage Between two eternitiesAvec : Kate Ashfield (Sadie),David Morrissey (Richie),Peter Mullan (le docteur Hughes),Linda Bassett (l’infirmière Nina)Image : David KatznelsonMontage : Bill DiverSon : Giancarlo DellapinaMusique : Dario MarianelliProduction : BBC, Film Council,Common FeaturesARTE FRANCEGRAND PRIX, FESTIVAL DE BANFF 2004


Lors de leur mariage, Sadie et Richie McGregorannoncent à leurs amis la naissance prochaine deleur premier bébé. Quelques jours plus tard, Sadieest prise de maux de ventre et perd les eaux. Sonaccouchement doit être provoqué prématuré-ment, trois mois avant terme. À peine né, Lukedoit être placé sous assistance respiratoire à l’in-térieur d’un incubateur. Selon le docteur Hugues,responsable des services intensifs, ses chances desurvie sont minces. Sadie décide de s’installer àl’hôpital pour veiller jour et nuit sur son fils. Peuà peu, une relation télépathique se noue entreeux, excluant Richie. Et le bébé, au prix d’unelutte héroïque, reprend des forces…

La vie à un filOptant pour un ton mesuré et une réalisation touten pudeur, Sarah Gavron parvient à restituer toutel’intensité du drame (inspiré de l’histoire vraie deRosemary Kay) sans jamais verser dans le récit

larmoyant. Une véritable gageure, vu la gravité dusujet. Le soin apporté aux détails réalistes, les cou-leurs froides et oppressantes de l’hôpital, l’élo-quence des silences font de ce huis clos non seule-ment une histoire touchante, mais aussi une pro-fonde réflexion éthique. Comment réagir face à lamort d’un nourrisson ? Doit-on le laisser vivre àtout prix ? En se focalisant sur la relation privilé-giée, quasi extralucide, qui unit la mère à son bébé,Sarah Gavron pénètre au cœur d’un monde a prio-ri insondable. Au plus près d’une femme tourmen-tée par l’angoisse, prête à sombrer dans la folie,qui réussit à se ménager des plages d’espoir :moments de rires et de joies enfantines à l’annonce d’une bonne nouvelle, instants oni-riques où elle imagine son fils sept ans plus tardjouant, heureux, dans le jardin. Une leçon de courage et d’abnégation. À noter : la présence del’acteur écossais Peter Mullan (My name is Joe)dans le rôle du docteur.

20.40 |FICTION

Une vie si fragileUn couple doit faire face à la naissance prématurée de son premier enfant, placé en soins intensifs. Un mélodrame tout en pudeur qui aborde de front un sujet délicat.

vendredi10/220.40 > 22.05

Sadie (Kate Ashfield) et Richie (David Morrissey, acteur remarqué de la série State of play) et leur (tout petit) bébé Luke.

BB

C

22.05 > 3.00


vendredi10/2

La chevauchée tragique de l’irrésistible Rita.

22.05RitaDocumentaire d’Elaina Archer (États-Unis, 2003, 1h)

Le destin tragique d’une actrice qui a fasciné desgénérations de cinéphiles, avec les témoignages deses proches.Née à New York en 1918 dans une famille de dan-seurs d’origine espagnole, Margarita Carmen Cansitodébute dans la danse à Mexico à l’âge de 15 ans.Après avoir fait un peu de figuration à Hollywood(où elle commence à se faire appeler Rita Hayworth),elle est promue “actrice” dans le film de HowardHawks Seuls les anges ont des ailes (1939). LaColumbia transforme alors cette splendide beautébrune en une opulente star à la chevelure rousse etaux vêtements moulants. Elle accède au vedettariatcomme partenaire de Fred Astaire (You’ll never getrich, de Sidney Landfield, 1941) et de Gene Kelly (La reine de Broadway, de William A. Seiter, 1942).Mais c’est en 1946 qu’elle explose dans Gilda, oùelle se révèle séductrice sincère, chanteuse irrésis-tible et modèle de féminité.

L’étoile des étoilesS’appuyant sur des témoignages de première main,Elaina Archer dessine le portrait nuancé d’unefemme que le destin n’a guère épargnée. RitaHayworth a toujours été attirée par des hommesautoritaires (à commencer par son père) et n’ajamais été heureuse dans ses (nombreux) mariages.Certainement restée très timide malgré ses rôles devamp, elle se retrouve mariée à moins de 20 ans aumillionnaire lunatique Ed Judson. À peine divor-cée, elle rencontre Orson Welles, qui entre dans savie “comme une comète lâchant des torsades defeu”, dira-t-elle. Elle tente de s’accrocher à cettecomète mais ne réussit pas à vivre plus de trois anset demi avec ce génie puissant. Avec lucidité, elleprévoit la rupture de leur union dès La dame deShanghai (1948), un film dans lequel Welles l’abandonnait, mortellement blessée, dans unegalerie des glaces. Elle cède ensuite à l’offre demariage d’Ali Khan (en 1949), qui l’éloigne deHollywood, puis à celle du chanteur Dick Haymes(en 1954) et enfin se remarie avec le producteurJames Hill (en 1958). Cette dernière union luiapportera, affirme-t-elle, la preuve de son “incapa-cité au bonheur”. Il y a quelque chose de réelle-ment tragique dans le destin de Rita Hayworth quisombre ensuite dans l’alcool et finira seule, oubliéede tous. Atteinte de la maladie d’Alzheimer, ellemeurt le 14 mai 1987 à New York.

22.05>0.55 |THEMA

Rita HayworthVéritable bombe sexuelle,formidable danseuse,admirable rousse, RitaHayworth représente la beauté et la sensualité d’un cinéma et d’une époquedisparus. “Thema” retrace le destin tragique de cet éternel sex-symbol avec l’un de ses plus grandsfilms, Gilda.

ARTE G.E.I.E.

SIP

A

23.10 FilmGildaFilm de Charles Vidor(Argentine/États-Unis, 1946, 1h45mn, noir et blanc, VOSTF)Scénario : Marion Parsonnet, Jo Eisinger, d’après un récit de E. A. EllingtonAvec : Rita Hayworth (Gilda), Glenn Ford (Johnny Farrell),George Macready (Ballin Mundson), Joseph Calleia (Maurice Obregon), Steven Geray (l’oncle Pio)Image : Rudolph MatéMontage : Charles NelsonMusique : Doris Fisher, Hugo Friedhofer, Allan RobertsProduction : Columbia PicturesZDF / ARTE FRANCE(Rediffusion du 5 novembre 2001)

Un chef-d’œuvre du film noir américain des années40, et le plus grand rôle de Rita Hayworth, qui sedévoile en séductrice sensuelle et vénéneuse.Mythique !Buenos Aires, fin de la Seconde Guerre mondiale.Sur le port, Ballin Mundson sauve la vie deJohnny Farrell. Ballin est propriétaire d’une sallede jeu qui lui sert de couverture pour ses affairesavec les nazis. Se sentant en dette envers lui,Johnny accepte de devenir son bras droit. Unetrès forte amitié se noue bientôt entre les deuxhommes. Un jour, Ballin revient de voyageaccompagné. Sa nouvelle femme n’est autre queGilda, ex-amante de Johnny…

Rita atomiqueGilda est un de ces “Casablanca like”, un genre quifit beaucoup d’émules dans les années 40.Longtemps comparé au grand classique du duoBogart-Bergman, le film de Charles Vidor est pour-tant beaucoup plus scandaleux pour l’époque.D’abord à cause de la relation qu’entretiennentJohnny et Ballin : elle est très ambiguë, presqueamoureuse, à la limite de l’homosexualité.Ensuite, à cause du personnage de Gilda, femmesensuelle, violente, désirable et cruelle qui ne vitque pour son propre plaisir. Sa première appari-tion est un choc, un rêve, une vision inoubliable.La séquence la plus célèbre du film reste bien sûrcelle où Rita Hayworth chante, moulée dans une

robe noire très décolletée, et retire lentement ses longs gants noirs pour aguicher Glenn Ford. Ce strip-tease allusif, interrompu par la fameusegifle, a longtemps été considéré comme la scène laplus torride de l’histoire du cinéma. En dépit de cesymbolisme érotique et de la beauté flamboyantede Rita Hayworth, le film (présenté au Festival deCannes en 1946) fut mal accueilli par la critiquefrançaise, qui le traita de “navet scintillant”(Pierre Laroche). Aux États-Unis, en revanche, ilconnut un succès considérable. Au point que labombe atomique lancée sur Bikini en 1947 futbaptisée “Gilda” et décorée de l’effigie de l’héroïne.Multidiffusion le 13 février à 0.15


vendredi10/2

Rita jette le gant.

F A XARTE en 2005 :la culture au premier planARTE a réalisé en 2005 une part de marchémoyenne de 3,5 %, ce qui constitue le troisièmemeilleur résultat de la chaîne qui a, par ailleurs,réalisé une audience cumulée moyenne de 9,8 millions de téléspectateurs par semaine 1.

2005 a commencé avec un très bon premiertrimestre (3,8 % de pdm), avec la fictionHolocauste qui a rassemblé jusqu’à 3 millions detéléspectateurs, Falkenau, Samuel Fuller témoigne(2,1 millions de téléspectateurs / 10,6 % de pdm).Mais aussi avec les documentaires, notammentl’événement Être et avoir (1,8 million detéléspectateurs / 7,6 % de pdm), la “Thema” sur l’Afghanistan (1,6 million de téléspectateurs /6,9 % de pdm) et De quoi j’me mêle ! : La femme et l’islam (1,4 million de téléspectateurs / 6,3 % de pdm).

Au printemps la chaîne a connu de beaux succèsen histoire, avec Les kamikazes d’Hitler(1,8 million de téléspectateurs / 7,8 % de pdm) ou Fidel Castro, l’enfance d’un chef(1,6 million de téléspectateurs / 6,6 % de pdm), ou le feuilleton documentaire Signé Chanel(jusqu’à 900 000 téléspectateurs / 4,3 % de pdm).

L’été, la Thema “Sherlock Holmes” a réuni 1 millionde téléspectateurs sur toute la soirée (7,2 % de pdm). Mais c’est dans le domaine des spectaclesque l’été d’ARTE a été le plus marquant avec Cosí fan tutte mis en scène par Patrice Chéreau en direct d’Aix-en-Provence (280 000téléspectateurs / 2,4 % de pdm), La flûteenchantée (330 000 téléspectateurs / 3,1 % de pdm), et surtout le concert événementde Daniel Barenboim en direct de Ramallah (500 000 téléspectateurs / 3,9 % de pdm) confirmant ainsi le rôle d’ARTE dans le domaine des spectacles.

LAVIE

D’ARTE

Le dernier trimestre a permis à ARTE de connaîtreégalement de réels succès (3,7 % de pdm) avec des cycles de cinéma forts tels ceuxconsacrés à Louis Malle, Audrey Hepburn, et Les couples mythiques, avec notammentCharade (2,2 millions de téléspectateurs / 9,3 % de pdm), Ascenseur pour l’échafaud(2 millions / 8,3 % de pdm), Autant en emporte le vent (1,6 million / 8,7 %de pdm). Mais aussi avec la soirée spéciale Halloween (1,8 million de téléspectateurs et 9,2 % de pdmpour Rosemary’s baby). Les week-ends spéciauxont aussi obtenu de bons scores grâce aux docu-fictions Versailles(1 million de téléspectateurs / 6,2 % de pdm) et Jules Verne (1 million de téléspectateurs / 7 % de pdm).

La fiction n’a pas été en reste avec Vénus et Apollon qui a permis à ARTE d’expérimenter un ton nouveau et de trouver un public plus jeune(700 000 télespectateurs / 3,1 % de pdm en moyenne) mais aussi Sortie de route(1,7 million de téléspectateurs / 7,3 % de pdm) ou L’île Atlantique (650 000 téléspectateurs / 7,8 % de pdm).

La géopolitique et l’histoire ont continué à sedistinguer avec Le procès de Saddam Hussein(1,2 million de téléspectateurs / 5,2 % de pdm), La prise du pouvoir par Vladimir Poutine(1,4 million de téléspectateurs / 5,8 % de pdm) ou Le dessous des cartes (1,1 million detéléspectateurs / 6,2 % de pdm). Le documentairesur Line Renaud (1,3 million de téléspectateurs /10 % de pdm) et l’opéra avec Le bal masquéde Verdi (600 000 téléspectateurs / 2,7 % de pdm) ont enfin marqué la fin de l’année ARTEobtenant au mois de décembre 3,9 % de pdm.

Hors antenne, ARTE enregistre également de trèsbeaux scores sur le Web. Depuis septembre 2004l’audience d’ARTE radio a été multipliée par 10(en majorité des jeunes entre 15 et 35 ans), avec en 2005, 330 000 visites mensuelles et plus d’1,1 million de pages vues par mois(source : Weboscope). Le site Internet arte-tv.comenregistre également une belle progression :depuis 2004, son audience a pratiquement doublépassant de 8 millions à 14 millions de visitesmensuelles (source : Weborama).

1. Nombre de téléspectateurs regardant chaque semaine la chaîne

pendant au moins un quart d’heure.

Source : Mediamat/MédiamatrieContact : Marie-Danièle Boussières, direction de la Communication 01 55 00 70 34

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Maquettiste Serdar Gündüz (70 55)[email protected]

Photograveuse Armelle Ritter (70 57)[email protected]

TraductionsJosie Mély (70 61)Catherine Weinzorn (70 62)

CollaborationJacqueline Letteron, Donald James

Crédits photos : Photo : X-DR.Toute reproduction des photos sans autorisation est interdite.

© Couverture : BERTRAND HUET

Directeur de la publication : Jérôme ClémentExemplaire n° 6 jeudi 12 janvier 2006Impression STIPA, Montreuil

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LA SEMAINE PROCHAINE

C’EST BONNARD !

Un face-à-face subjectif avec le Nu dans la baignoire

de Pierre Bonnard par le cinéaste Alain Cavalier (Thérèse),

observateur passionné et tendrement attentif.

BONNARD, “ART ET CULTURE”, SAMEDI 11 FÉVRIER À 20.15

vivonscurieux.

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