Twideco News N°18

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DIRIGEANTS I BUSINESS I REGION CENTRE news Les infos économiques en région Centre EN ACTU P.3 TWIDECO news DIRECTRICE DE La PUbLICaTION Lucie BRASSEUR RéDaCTION Lucie BRASSEUR PaRTENaRIaT & aNNONCEURS : Mélanie PAtRigEon MaQUETTE : AM conSULtAnt édité par : Twideco SaRL au capital de 5000 € RcS orléans 503 309 718. 18 rue bernard Palissy - 45 800 Saint Jean de braye Standard : 02.38.55.82.44 www.twideco.tv Imprimerie : Roto centre / SARAn (45) Routage : Dautry tromas / oRLÉAnS (45) infoRMAtionS LÉgALES : Ce bimensuel est imprimé à 3000 exemplaires N° ISSN 2107-3392 Dépôt légal à parution SoMMAiRe Lundi 10 janvier 2011 N°18 En partenariat avec www.twideco.com CULTURE & VOUS... P. 14 portraits d’artisans TOUS ÉGAUX, TOUS ENTREPRENEURS P. 12 MICRO-TROTTOIR EXPRESS P. 10 WHERE IS BRIAN ? P. 11 Les vœux partent en voyage RH MANAGEMENT P. 5 Recrutement : mode d’emploi PRESQUE BON ANNIV’ P. 6 On se fait plaisir ! « Pour réussir, il ne suffit pas de continuer, il faut toujours se dé- passer » (Madeleine feRRON). tels sont les mots repris par David ALbARet, nouveau prési- dent de la jeune chambre eco- nomique d’Orléans, élu pour l’année 2011, pour illustrer l’état d’esprit de cette association réso- lument tournée vers l’action. Pour l’aider à remplir sa mission, il s’est entouré d’un bureau com- posé de 9 membres : Aline bON- SeRGeNt past-présidente, Guillaume OLtRA, trésorier, Sé- bastien MARQUANt, secrétaire, Alexandre jOUSSet, vice-prési- dent programme, Olivier de bAcON, vice-président forma- tion et développement, eve bOR- KOWSKY, vice-présidente communication, Gildas cAiL- LeR, chargé de mission interna- tional, claire MARtiNet chargée de mission partenaires et Vanessa de bROUcKeR chargée de mission relations avec la fédé- ration centre et la jcef. cette nouvelle équipe, jeune et dyna- mique, aura pour seul objectif la réalisation d’un programme am- bitieux… Gérard Morin DIRIGEANT DE SEGIMA À COULLONS (45), PRÉSIDENT DE LA CMA DU LOIRET ET DE LA CHAMBRE RÉGIONALE DES MÉTIERS ET DE L'ARTISANAT. RENCONTRE AVEC... ZOOM SUR L’ARTISANAT Gérard Morin est un homme de poigne. Parfois maladroit avec les mots, Gérard Morin n’a pas le verbe facile, hésite parfois dans son expression, trébuche sur la syntaxe mais il est homme d’action. A ses côtés, on comprend vite qu’il n’est point utile de discourir pendant des heures, ce qu’il faut c’est être efficace, il faut agir. Regard sincère, candi- dat, puis président de l’union, Gérard Morin a toujours fait preuve d’un fort ancrage territorial d’abord, professionnel ensuite puis associatif et aujourd’hui consulaire. Homme simple et déterminé, prônant la compétence et l’engagement en étendards, on se demanderait presque comment il ne s’est pas fait marcher sur les pieds de tant de consensus. Simple, il est homme déterminé, prêt à taper du poing sur la table quand l’intérêt collectif est mis en défaut par les intérêts de quelques-uns. Une tête, un leader, un homme de poigne, à la tête de la Chambre Régionale des Métiers et de la l’Artisanat qui mène ses combats tambour battant, le challenge comme moteur, l’intérêt de tous en étendard. Rencontre. «Objectif 2011» La jeune chambre economique d’Orléans toujours dans l’action… RENCONTRE À LA UNE P. 8 Gérard Morin 2.50 €

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Twideco News le bo-mensuel économique de la région Centre

Transcript of Twideco News N°18

D I R I G E A N T S I B U S I N E S S I R E G I O N C E N T R E newsLes infos économiques

en région Centre

EN ACTU P.3

TWIDECO newsDIrECTrICE DE la PublICaTIOnLucie BRASSEURréDaCTIOnLucie BRASSEUR ParTEnarIaT & annOnCEurs :Mélanie PAtRigEonMaquETTE : AM conSULtAntédité par : Twideco sarl au capital de 5000 €RcS orléans 503 309 718.18 rue bernard Palissy - 45 800 saint Jean de brayestandard : 02.38.55.82.44www.twideco.tvImprimerie : Roto centre / SARAn (45)routage : Dautry tromas / oRLÉAnS (45)infoRMAtionS LÉgALES :Ce bimensuel est imprimé à 3000 exemplairesn° Issn 2107-3392Dépôt légal à parution

SoMMAiRe

Lundi 10 janvier 2011 N°18En partenariat avec www.twideco.com

CULTURE & VOUS...P. 14

portraits d’artisans

TOUS ÉGAUX, TOUS ENTREPRENEURSP. 12

MICRO-TROTTOIR EXPRESS P. 10

WHERE IS BRIAN ? P. 11Les vœux partent en voyage

RH MANAGEMENT P. 5Recrutement : mode d’emploi

PRESQUE BON ANNIV’P. 6On se fait plaisir !

« Pour réussir, il ne suffit pas de

continuer, il faut toujours se dé-

passer » (Madeleine feRRON).

tels sont les mots repris par

David ALbARet, nouveau prési-

dent de la jeune chambre eco-

nomique d’Orléans, élu pour

l’année 2011, pour illustrer l’état

d’esprit de cette association réso-

lument tournée vers l’action.

Pour l’aider à remplir sa mission,

il s’est entouré d’un bureau com-

posé de 9 membres : Aline bON-

SeRGeNt past-présidente,

Guillaume OLtRA, trésorier, Sé-

bastien MARQUANt, secrétaire,

Alexandre jOUSSet, vice-prési-

dent programme, Olivier de

bAcON, vice-président forma-

tion et développement, eve bOR-

KOWSKY, vice-présidente

communication, Gildas cAiL-

LeR, chargé de mission interna-

tional, claire MARtiNet

chargée de mission partenaires et

Vanessa de bROUcKeR chargée

de mission relations avec la fédé-

ration centre et la jcef. cette

nouvelle équipe, jeune et dyna-

mique, aura pour seul objectif la

réalisation d’un programme am-

bitieux…

GérardMorin

DIRIGEANT DE SEGIMA À COULLONS (45), PRÉSIDENT DE LA CMA DU LOIRET ET DE LA CHAMBRE RÉGIONALE DES MÉTIERS ET DE L'ARTISANAT.

RENCONTRE AVEC...

ZOOM SUR L’ARTISANAT

Gérard Morin est un homme de poigne. Parfois maladroit avec les mots, Gérard Morinn’a pas le verbe facile, hésite parfois dans son expression, trébuche sur la syntaxe maisil est homme d’action. A ses côtés, on comprend vite qu’il n’est point utile de discourirpendant des heures, ce qu’il faut c’est être efficace, il faut agir. Regard sincère, candi-dat, puis président de l’union, Gérard Morin a toujours fait preuve d’un fort ancrageterritorial d’abord, professionnel ensuite puis associatif et aujourd’hui consulaire.Homme simple et déterminé, prônant la compétence et l’engagement en étendards, on

se demanderait presque comment il ne s’est pas fait marcher sur les pieds de tantde consensus. Simple, il est homme déterminé, prêt à taper du poing sur la tablequand l’intérêt collectif est mis en défaut par les intérêts de quelques-uns. Unetête, un leader, un homme de poigne, à la tête de la Chambre Régionale des Métierset de la l’Artisanat qui mène ses combats tambour battant, le challenge commemoteur, l’intérêt de tous en étendard. Rencontre.

«Objectif2011»La jeune chambre

economique d’Orléans

toujours dans l’action…

RENCONTRE À LA UNE P. 8Gérard Morin

2.50

news N° 18 - 10 JANVIER 2011 / 2

n ÉDITOPAR LUCIE BRASSEUR

La question m'a longtemps travaillée. Qu'est-ceque je souhaite, moi, pour cette nouvelle? Aprèsde longues heures, je me suis laissée aller à faireun rêve... Je rêve, qu'en cette nouvelle année, la relationentre les médias et les entreprises s'adoucisse,s'améliore, s'assainisse.Je rêve que les journalistes arrêtent de régler leurscomptes personnels avec le monde économiqueen utilisant leur support comme une armure in-destructible. Je rêve que les journalistes prennentdavantage le temps de comprendre le monde danslequel ils évoluent. Nous sommes des témoins dumonde, pas des traducteurs google. Nous devonscomprendre le monde pour le traduire correcte-ment, nous ne pouvons ni nous contenter de fairedu mot à mot insensé, ni interpréter le monde autravers de nos névroses et de nos prismes réduc-teurs de vision de la réalité.Je dis nous, car bien que non encartée, autrementdit ne détenant pas le sacro-saint sésame de lacarte de presse - cela changera peut-être...- je suisjournaliste. on n'est pas maire parce que l’onporte une écharpe tricolore, pas scientifique carl'on porte des lunettes et que l'on brandit un tubeà essai, pas non plus journaliste car l’on garde soi-gneusement un bout de carton plastifié dans son

Under pressure...Le premier journal d'une nouvelle année,d'une nouvelle phase de l'aventure Twi-deco. Naturellement, je ne pouvais paspasser à côté de l'exercice traditionneldes vœux. Alors, depuis la nuit du 31, laquestion me travaille. Je pourrais voussouhaiter simplement de passer unetrès bonne année, une année qui com-blerait tous vos souhaits. Une année évi-demment riche en business, endéveloppement et en rencontres. A voir le nombre de cartes de vœux, deSMS et de mails, il semble que ce soitce que tout le monde adresse naturelle-ment : santé, travail, bonheur - commequoi, pour reprendre le thème du précé-dent numéro, le bonheur et le travail vontde paire mais dépareillés...

portefeuille. Un journaliste écoute, s'intéresse,cherche à comprendre, en travaillant chaque jourà défaire les fils emmêlés de sa perception avecla réalité, jonglant entre les opinions et essayantde donner une vision la plus précise possible dumonde. A la façon de ceux qui écrivent, journa-listes, auteurs, communicants... le journaliste estcelui qui cherche la manière la plus précise pos-sible de rendre compte d'un fait. Rien de plus, riende moins, autant dire que ce n'est pas une minceaffaire. De la même manière, je rêve que le monde éco-nomique arrête de voir la presse comme unefaçon d'obtenir de la pub gratuite ou à moindrecoût! Je ne supporte plus d'entendre certains dirigeantsme dire « il faut supprimer telle ligne car l'idée est

de... » il n'y a pas d'idée à donner, si vous souhai-tez faire passer un message spécifique, il y a desplages disponibles, que les commerciaux des mé-dias se feront un plaisir de rendre sonnantes et tré-buchantes. et, à l'heure où la presse est endifficulté, ces espaces consacrés sont d'autant plusprécieux qu'ils permettent de faire vivre les sup-ports. Je ne supporte plus les chantages de cer-taines collectivités... La presse ne vit pas d’amouret de liberté, les salaires des journalistes et autrespartenaires (monteurs, cadreurs, techniciens, im-primeurs...) se chiffrent en euros, comme lescharges sociales afférentes. Si vous parlez de nousde la manière qui ne nous convient pas ou quevous parlez de nos détracteurs, vous n’aurez plusde budget pub ». Ce n’est pas de la science-fic-tion, j’ai des écrits. Plus l’on musèle la presse à

coût de pression budgé-taire et plus la presseentre dans le jeu de lapression nuisible. et laréponse ne se fait pasattendre « je vous dé-molis via mes colonnessi vous ne répondez paspositivement à ma de-mande de subventionou autre colonne bud-gétaire ». Je suis usée deces rapports de forcepermanents, je rêved’un monde où tout lemonde respecte le tra-vail de l’autre.

Le monde économique reproche en permanenceà la presse de déformer ses propos. Direz-vous lecontraire? Pour éviter ces écueils, nous avons fait le choixde faire régulièrement relire les articles par lesprincipaux concernés. Sachez qu'il ne s'agit pasd'une pratique commune, loin de là! et pourtant,parfois, à froid, on parvient à plus de précisiondans les chiffres ou les dates, les noms, lesnuances n'apparaissent parfois qu'après relecturedu papier. Du coup, le papier est perçu commeune pub où l'intéressé choisit de faire passer unmessage plutôt qu'un autre. Stop. Ne pas déformer les propos, parvenir à plus de pré-cision, c'est ce vers quoi nous tendons tous, journa-listes, entrepreneurs. il faut que chacun parviennentà rester dans son rôle pour que cela fonctionne.A la manière de l'émission Vis ma vie, pro-gramme forçant l'empathie - le (re)sentir avec -un peu plus d'empathie, de compréhension del'autre, de ses enjeux, de ses difficultés, de sesjoies permettrait d'assainir les relations entre lapresse et le monde économique et, de manièreplus large, entre les hommes.Que vous souhaiter donc pour 2011? De l'empa-thie mes "frères humains" dirait Albert Cohen...oui, de l'empathie comme s'il en pleuvait pourcette nouvelle année.Amitiés,Lucie BRASSeUR

n

je rêve que le monde économique arrête de voir lapresse commeune façon d'obtenir de lapub gratuite ouà moindre coût! n

news3 / N° 18 - 10 JANVIER 2011

n ACTUS

Deux semaines de congés, ça fait du bien!souvenez-vous, lors de ma dernière chronique,j'avais mentionné que je me consacrerai aux can-didatures pour des postes de chargée de commu-nication. Travail accompli! J'ai mis en pratique lesthéories enseignées par le cabinet de rH ad arbo-rem durant ces deux petites semaines. Pour êtrefranche, les retours sont rares. la cause : le peud'offres mises en ligne avant les fêtes. Pourtant, de-puis le 3 janvier, il faut croire que les entreprises re-prennent du service! Je me confronte à des sites derecherche d'emplois blindés, à ne plus savoir oùdonner de la tête. Mes candidatures, par la mêmeoccasion, sont assez nombreuses même si en cemoment les examens font leur apparition. Oui, car les fêtes pour nous, pauvres étudiants, s'as-similent aux partiels, dossiers et autres oraux; au-trement dit une période assez fastidieuse! la tête posée dans les feuilles, les fiches étaléespartout sur le bureau, la tasse de café fumante etles lunettes au bout du nez, voilà mon quotidien de-puis quelques jours. Et, comme si ce n'était pas suf-fisant, il faut également jongler avec l'alternance,

où le travail fait rage en ce début d'année.C'est à ce moment que l'on comprend le fort pour-centage d'étudiants salariés qui échouent lors deleurs examens car la complexité de ce moded'études saute aux yeux. Mêler révisions et travailn'est pas de tout repos. Cela requiert un peu, voire beaucoup de courage.Mais la porte de la sortie n'est pas loin : 8 mois. 8petits mois - qui paraissent longs, certes - à bûchercomme une acharnée, à faire preuve de rigueur, deméthodologie car au final, tout n'est qu' organisa-tion. le monde de la communication est certaine-ment identique, et j'avoue que vivre à 100 à l'heuren'est pas pour me déplaire, mais un peu de répit,dans ce monde de stress ne serait pas de refus, dumoins en ce moment.Je vous souhaite tout de même mes meilleurs vœuxpour cette année 2011.

Retrouvez désormais chaque semaine les tribu-lations d’un élève en alternance et donnez-nousvos avis par mail : [email protected]

LeS tRiBULAtioNS D’UNe étUDiANte eN ALteRNANCe

Quand vacances riment avec révisions...

Ordre des Experts Comptables de la Région d’Orléans – Tél : 02.38.24.09.24 - Site : www.experts-comptables-orleans.fr - Blog : croecorleans.wordpress.com

MERCREDI 12 JANVIERLYCÉE JACQUES CŒUR DE BOURGES DE 9H00 À 16H30,108 RUE JEAN BAFFIER

La Région Centre organise son 2èmeforum sur le thème « Transport et Aménagement du Territoire » « Quel Transport pour quel Aménagement du Territoire ? »« Et quelles réponses aux besoins des populations ? »

La Région Centre a décidé de lancer une réflexion pour penser son développement à20 ans, qui se traduira par l’élaboration d’un Schéma Régional d’Aménagement et deDéveloppement Durable du Territoire (SRADDT).Ce document important deviendra le cadre de référence des décideurs publics pour gui-der leurs choix d’investissements en matière d’aménagement de l’espace, de dévelop-pement économique, d’équipements publics, de formation, de recherche etd’infrastructures.Ainsi, des forums territoriaux sont organisés dans 23 zones d’emploi de la région, depuisoctobre 2010 jusqu’en mai 2011. En complément, 6 forums régionaux thématiques sontproposés (économie, culture, transport, biodiversité, formation, urbain-rural-logement).Ils seront organisés dans chacun des 6 départements.

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Créer ou reprendre une entreprise est un acte suffisamment délicat pour mettre tous les atoutsde son côté, pas question d’approximation. Pour cela, la solution la plus efficace est de s’appuyersur les connaissances d’un professionnel.

Non, l’Expert Comptable n’est pas qu’un homme de chiffres, de TVA et de déclarations fiscales. Il estaussi celui du conseil patrimonial et social, de l’organisation et des contours juridiques. C’est la raisonpour laquelle les Experts Comptables de la région d’Orléans, offrent deux heures de consultation gratuitesaux créateurs d’entreprises.« Logiquement, ils sont souvent jeunes et manquent d’expérience en la matière, explique Serge Aubailly,Président de l’Ordre. Ils sont aussi attentifs à leurs dépenses et pensent pouvoir faire l’économie desservices de l’Expert Comptable ». Devant ces observations, le constat des Experts Comptables est sim-ple : « le public ne connaît pas assez l’étendue de notre champ de compétences. Il ne sait pas qu’avecun Expert Comptable, bien des difficultés pourraient être anticipées, certaines contournées, et des erreursévitées ».Alors pour mettre le pied des créateurs à l’étrier, les Experts Comptables les invitent à venir consultergratuitement avant de se lancer dans l’aventure. Les Experts Comptables se positionnent ainsi commeles premiers partenaires de l’entreprise, avec un taux de satisfaction de 95% et un autre constat, gravecelui-ci : 80% des entreprises qui déposent le bilan n’avaient pas d’Expert Comptable.

DEUX HEURES POUR BIEN DÉBUTERDeux heures sont suffisantes, selon Serge Aubailly, pour « démontrer au créateur les avantages qu’il auraà avoir un Expert Comptable à ses côtés. En connaissant ses ambitions, mais aussi ses moyens tech-niques, financiers et humains, nous pouvons anticiper et gagner du temps, économiser des dépensesinutiles, trouver le bon statut social de la future entreprise ». Aller droit au but est la priorité. Dans cette formule, le créateur est libre de passer deux heures avec lemême Expert Comptable (à choisir dans la liste des cabinets participants) ou d’en consulter deux diffé-rents. Et quel que soit le résultat des consultations, le créateur peut donner suite ou ne pas le faire.Enfin, « n’oubliez pas qu’un créateur qui va voir un partenaire financier (banquier, association, businessAngel ou investisseurs…) gagne en crédibilité si son business plan et la construction de son projet sontvalidés par un Expert Comptable. » Pour en savoir plus sur l’opération, rendez-vous sur le site internet : www.experts-comptables-orleans.fr

Ordre des Experts Comptables de la Région d’Orléans – Tél : 02.38.24.09.24Site : www.experts-comptables-orleans.fr - Blog : croecorleans.wordpress.com

Créateurs d’entreprise, faites le bon choix !

PUBLI-INFORMATION

news N° 18 - 10 JANVIER 2011 / 4

n ACTUS

Belgique et Pays-Bas, deux marchés de consommation très dynamiques où les vins de Loire doivent conforter leur place.

Depuis 4 ans, CENTREXPORT a ajouté à son programme d’opérations collectives àl’international deux journées de dégustation de vins en Belgique et aux Pays-Bas. Et,depuis quatre ans, le nombre de viticulteurs de la région participant à ces opérationsne cesse d’augmenter avec un taux croissant de renouvellement : 11 sur les 21 par-ticipants à la prochaine édition, les 17 et 18 janvier prochains, seront de nouveau ins-crits. Il faut dire que les marchés belge et néerlandais sont considérés comme desmarchés de proximité très dynamiques et que la Belgique est toujours le second dé-bouché à l’export pour les Vins de Loire.

Ainsi, le 17 janvier à Mechelen (Malines), ville néerlandophone située à une trentaine dekilomètres de Bruxelles et le 18 à Rotterdam, 21 viticulteurs de la région Centre rencon-treront les principaux acheteurs belges et néerlandais, importateurs, grossistes, ache-teurs de la grande distribution et de la restauration hors domicile, ainsi que dessommeliers et journalistes lors de dégustations organisées autour de leurs vins. En 2010,chacune de ces deux manifestations avait mobilisé une centaine de viticulteurs et né-gociants venus de toute la France et 350 visiteurs. Le Val de Loire fera une nouvelle foisfigure de première région viticole représentée au regard du nombre des viticulteurs pré-sents. Quant aux appellations, la majeure partie du vignoble de Loire sera valorisée dela Touraine au Sancerrois en passant par le Crémant de Loire et Cheverny, avec toutefoisune prédominance des vins du Centre (Reuilly, Quincy, Coteaux du Giennois, Menetou-Salon, Sancerre, Pouilly Fumé).

Cette opération bénéficie du soutien financier de la Région Centre qui accompagne pourla quatrième année consécutive les viticulteurs de la région sur les marchés belge etnéerlandais par le biais de CENTRECO-CENTREXPORT, l’agence de développement etde promotion économique de la région Centre.

Seront présents cette année :

SARL DOMAINES TATIN,

GAEC MATTHIAS ET EMILE ROBLIN,

DOMAINE VINCENT SIRET-COURTAUD,

XAVIER FRISSANT,

EARL DOMAINE DE VILLALIN,

PASCAL BELLIER,

EARL LA BARBOTAINE,

DOMAINE TROTEREAU,

DOMAINE BALLAND-CHAPUIS,

DOMAINE FOUASSIER,

DOMAINE FRANCOIS CARTIER,

DOMAINE DE MONTIGNY,

EARL PERCHER,

EARL DU DOMAINE BONNARD,

SARL CAVEAU DE LA BOUSSINIERE,

SARL LA CHARDOISIE 2,

VINCENT GRALL,

DOMAINE DE LA RENNE,

EARL PIERRE RIFFAULT,

GAEC DANIEL DELAUNAY,

SAS ALAIN GUENEAU

news5 / N° 18 - 10 JANVIER 2011

n RH - MANAGEMENTPAR FLORINE AUGUSTIN, D’AVANTAGE RH

Avant de recruter, vous devrez vous interro-ger sur la définition de votre besoin car,comme le mentionnait Senèque : « il n’estpas de vent favorable pour celui qui ne saitpas vers quel port il se dirige ». Vous pou-vez alors rédiger une fiche de poste, repre-nant l’ensemble des activités exercées. Deces dernières découleront les savoirs, sa-voir-faire et savoir-être que les candidatsdevront posséder. Si vous manquez deconnaissance sur le métier pour lequel vousrecrutez, vous pouvez vous faire accompa-gner par un salarié déjà en poste. Ainsi for-malisée, cette grille vous sera utile pourrédiger votre offre d’emploi et pour effec-tuer un étalonnage entre les candidats reçus.De même, cet outil vous aidera dans lecadre de la réflexion autour de la mobilitéinterne : vous pourrez ainsi constater lesécarts de compétences des salariés de votreentreprise qui ont postulé et, si vous les re-tenez, mettre en place un plan d’action (for-mation, tutorat…) pour les combler. Par la suite, il vous faudra choisir une filièrede recrutement : Pôle emploi, APeC, siteinternet, écoles… Ce choix est fonction du

Recrutement : Mode d’emploi

Profondément ancrée dans le présent, la procédure de recrutement vise à intégrer denouvelles compétences, dans le but de répondre à un besoin immédiat de l’entreprise.Egalement orientée vers le futur, la décision de recruter inclut toujours, consciemmentou non, les notions d’évolution de poste et de capacité d’adaptation.Choisir le bon candidat est parfois une véritable prouesse, fonction de contraintes mul-tiples et d’avenirs incertains. C’est pourquoi, il est aujourd’hui indispensable d’optimiserla procédure en l’objectivant au maximum.

profil et de la rareté des compétences. endiffusant votre offre, vous devrez veiller àce que cette dernière incite les candidats àpostuler tout en les présélectionnant. Votreoffre doit en être effet suffisamment précisepour vous éviter des heures de tri. Vousdevez également veiller à ce qu’elle res-pecte la législation : rédaction en français,pas de mentions discriminantes (n’oubliezpas de féminiser le nom du poste) ou defausses allégations et indication de la date.très rapidement, vous allez recevoir descandidatures qui viendront étayer votreCVthèque interne (candidatures spontanées,réseau…). elles seront généralement com-posées d’un CV et d’une lettre de motiva-tion, qui vous permettront, dans un premiertemps, de valider certains savoirs (rédac-tion, présentation, orthographe, vocabulaire,mise en page…) et savoir-faire (compé-tences attachées aux expériences passées).N’omettez pas de demander aux candidats,avant même de les rencontrer, de préciserleur date de disponibilité et leur prétentionsalariale. Ces critères vous permettront éga-lement d’écarter d’autres candidatures. Une

fois la sélection terminée, il vous faudracomposer le questionnaire de recrutement.il est indispensable que chacune des ques-tions soit posée dans le but de valider oud’infirmer une compétence, composantainsi une sorte de tronc commun à chacundes entretiens. A cela peuvent être ajoutéesdes questions liées à chacune des candida-tures, visant à éclairer un point du dossier.Ces dernières pourront être ouvertes ou fer-mées, neutres ou orientées en fonction de laréponse recherchée.

Lorsque vous recevrez le candidat, instau-rez un climat de confiance. Ainsi, son com-portement au cours de l’entretien seraconforme à celui qu’il adoptera au momentde sa prise de poste. Présentez le déroule-ment de l’entrevue pour ne pas laisser deplace au doute. Lorsque le candidat s’expri-mera et répondra à vos questions, efforcez-vous de distinguer les faits (élémentsobjectifs), des opinions et des sentiments(subjectifs). Si vous en avez la possibilité,n’hésitez pas à tester le candidat sur destâches précises ou des simulations. Une foisl’entretien terminé, si vous obtenez l’accorddu candidat, vérifiez ses références auprèsdes anciens employeurs. ils sont souvent lesplus à même de vous renseigner puisqu’ilsconnaissent le candidat en situation de tra-vail et ont pu apprécier ses résultats. Si vousavez un doute, organisez un second entre-tien où vous serez accompagnés d’un col-

lègue capable d’apprécier la candidature surun plan technique ou sur un plan comporte-mental (adéquation avec la culture d’entre-prise et le style de management).

enfin, lorsque vous aurez fait votre choix,résultant de la hiérarchisation des candida-tures, confirmer la prise de poste à la per-sonne sélectionnée et organisez la périoded’essai. Après une procédure aussi bienmenée, il serait dommage que votre perlerare vous échappe. Prenez le temps de luiprésenter l’entreprise, l’organigramme, lesrelations inter-services, les collègues…Guidez le salarié dans la réalisation des for-malités administratives et la compréhensiondu vocabulaire interne à l’entreprise. Pourfinir, structurez sa prise de fonction, en luiprésentant le contenu de son poste, lesmoyens mis à disposition, les critères deperformance et l’échéancier d’évaluation.Ainsi, vous vous assurez de sa bonne inté-gration, du maintien de sa motivation et deson adhésion aux objectifs organisationnels.

Mais comme vous le voyez, le recrutementnécessite du temps et de la méthodologie pourêtre fiabilisé alors n’hésitez pas à vous faireaccompagner (par AVANtAGe RH parexemple) pour que vos coûts de recrutementdeviennent un véritable investissement auservice de la performance de votre entreprise.

Florine Augustin AVANtAGe RHexternalisation, Conseil et Formation enRessources Humaines24e Route Nationale41260 LA CHAUSSee SAiNt ViCtoR29 Bld Rocheplatte – 45000 oRLeANStél : 02 54 46 52 50 – [email protected]

news N° 18 - 10 JANVIER 2011 / 6

n PRESQUE BON ANNIV’ TWIDECO NEWS !

Sagrada Familia Palau de la Musica Catalana

to bee continued...

news7 / N° 18 - 10 JANVIER 2011

BULLETIN D’ABONNEMENTn je m’abonne à TWIDECO news pour 1 an, soit 24 numéros / prix au numéro 2,50 € (55 €, 52,10 €HT)Je joins mon réglement par chèque bancaire ou postal à l’ordre de TWIDECO

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news N° 18 - 10 JANVIER 2011 / 8

Que faisaient vos parents ?Mon père était menuisier et ma mère couturière.

Vous avez vraiment grandi dans l'artisanat. Avez-voussuivi un parcours d'études longues ?Non, j’ai fait mon apprentissage : CAP, BeP. J'aitoujours travaillé sur le terrain.

C'était un choix ?oui. J'ai toujours voulu être électricien et j'en ai faitma profession. Je n'ai jamais changé d'avis.

C'était un choix ?oui. J'ai toujours voulu être électricien et j'en ai faitma profession. Je n'ai jamais changé d'avis.

Vous avez créé votre entreprise en 1975 ?oui, j'ai crée une SARL à 25 ans. J'ai fait mon ser-vice militaire et après je me suis installé.

Est-il naturel de vous installer ? J'ai toujours dit qu'il fallait commencer par travail-ler pour un patron et ensuite pour soi. Ça a toujoursété ma vision. J'ai suivi mes études en travaillantsur le terrain, en apprentissage. Par la suite, j'ai tra-vaillé chez un employeur et je me suis installé trèsvite car j'avais déjà beaucoup de travail.

Vous êtes resté dans votre ville natale ? Vous n'avezpas souhaité vous rapprocher d'Orléans, de Montar-gis ou d’une autre ville de taille plus importante ?Non, j'avais suffisamment de travail donc je nevoyais pas pourquoi je me serais installé ailleurs.C’est évident ?

Comment avez-vous trouvé vos premiers clients ?Quand j'ai commencé à travailler chez mes pre-miers clients, ils étaient certainement contents demon travail. Ca s’est fait comme ça, par le boucheà oreilles et parce que mes compétences profes-sionnelles étaient reconnues.

Vous pensez que c'est toujours la meilleure façon detrouver des clients?Absolument. Pour un jeune qui s’installe, ce quicompte, c’est sa capacité à faire reconnaître sescompétences professionnelles. Le reste suit natu-rellement.

Aujourd’hui votre fils a repris?en effet. Je l'ai un peu poussé aux études. il a ob-tenu un BtS électronique et industriel. il a toujourstravaillé avec moi, pendant les vacances notam-ment. Aujourd’hui, il a tous les bagages et les com-pétences pour gérer l’entreprise.

Vous n'avez qu'un fils?J'ai quatre enfants, une fille et trois fils. Bruno aune petite quarantaine, Anne a 35 ans, Rémi qui a14 ans et Quentin qui a 7 ans.

Anne a t-elle souhaité travailler avec vous dans l'en-treprise ?elle a travaillé pour le bureau d'études. Maintenantelle travaille à nouveau chez un architecte aprèsavoir été visiteuse médicale. elle est à tours.

Quand vous avez créé, vous imaginiez que votre filsreprendrait la suite ?Ah non, pas du tout. C'est l'amour du métier qui atout fait. il m'accompagnait partout sur les chantierset il a très vite adhéré. C'est quelqu'un qui a toujoursété bien vu du personnel. C'était leur mascotte.

Mais aujourd'hui vous êtes toujours opérationnel ?J'y suis nettement moins. Non, c'est mon fils quigère l’entreprise mais je garde tout de même un œilattentif.

Parlons de vos engagements.Dès mon installation professionnelle, j'ai intégré laFFie, le Syndicat de la Fédération Française desélectriciens. J'ai toujours été très actif au niveau dece syndicat où j'ai été trésorier et vice-président dé-partemental. Je faisais partie de la commission despetites entreprises au national. La FFie m'a pro-posé de me présenter à la Chambre des Métiers etde l’Artisanat en 2005. C’était sans la prétention deprendre la présidence, ce n'était pas mon but. et, en2006, à la démission de Dominique Rouet, je me

cours de réalisation grâce à la mutualisation des ou-tils d’organisation, de communication. Je suis, à ce titre, en train de mettre un nouveaufonctionnement en place.

Peut-on en parler ?C’est en cours. Disons que je souhaite mettre enplace une nouvelle gouvernance. Nous allons tra-vailler avec les Présidents et secrétaires générauxdes chambres départementales. il y aura donc leprésident régional qui va animer l'ensemble avecles vice-présidents, un secrétaire général chargé detoutes les affaires courantes et décisionnelles, et lessecrétaires généraux qui vont s'occuper des troisaxes principaux : la formation, l’économie et la ré-forme du réseau. il y aura un vice-président res-ponsable par secteur.

Qu'appelez-vous actions économiques ?tout ce qui est de l’ordre des politiques écono-miques, aménagement du territoire, création et re-prise d’entreprises, promotion de l'image del'artisanat et des métiers etc.

C'est original comme système de fonctionnement.Cela permet du coup que tout le monde se senteconcerné et impliqué. Je pense qu'il faut savoir dé-

léguer et donner des responsabilités à chacun.

de spécialiser chacun, cela permet aussi d'avoir desréponses plus précises...il faut être très spécialiste de son secteur. entre laformation, l’économie et tout ce qui concerne l’or-ganisation du réseau, il y a beaucoup de diffé-rences. il est donc bon d'avoir un vice-président quigère chaque problème, avec des secrétaires géné-raux spécialisés dans le domaine.

Peut-on nommer les vice-présidents ?oui, bien sûr. il y a Michel Cibois, le premier viceprésident, d’eure-et-Loir, Jean-Michel Degay del’indre, Pierre Maino du Loir-et-Cher. Pour moi, l'important c'est que tout le monde tra-vaille main dans la main. Que tout le monde tra-vaille en faveur de l'Artisanat. Nous avons été éluspar les artisans, pour les artisans et c'est importantde travailler ensemble pour le devenir des entre-prises artisanales.

Si vous deviez donner une définition de ce qu'est l'ar-tisanat ?L'artisan est un professionnel de proximité qui faitun travail de qualité. il partage l'amour de son mé-tier, forme des apprentis, transmet son savoir-faire.

n RENCONTRE À LA UNEPAR LUCIE BRASSEUR

Gérard Morin Dirigeant de Segima à Coullons (45), président de la CMA du Loiret et de la Chambre Régionale des Métiers et de l'Artisanat.

suis retrouvé à la tête de la chambre. A cetteépoque, il y avait quelques soucis, relationnels no-tamment, en interne. Ça se passait mal et c'est surun coup de tête que je me suis présenté pour êtreprésident.il fallait rebâtir la chambre, alors je me suis pré-senté et j’ai été élu en assemblée, alors que jen’étais que troisième secrétaire adjoint avant.

On vous a demandé de prendre la présidence ?Pas tout à fait. Je me disais que ça ne pouvait pascontinuer comme ça. Je voulais changer totalementcette gouvernance. Le premier vice-président s'estprésenté et je me suis présenté en même temps quelui. Je ne voulais pas repartir sur les mêmes bases.J’ai joué la carte de l’union et j'ai été élu. Je sou-haitais vraiment me présenter au nom de tous lesartisans. Désormais, il n'y a plus de querelle.

Vous êtes élu en 2006, en cours de mandat, pour unmandat partiel donc ?oui, voilà, de quatre ans.

Quelles ont été vos premières actions ?La première action a été l'audit de la Chambre.Comme j’étais là depuis 12 mois je savais qu'il yavait beaucoup de choses à faire. Cette Chambreétait vieillissante et il fallait la rénover. Donc, avecquelques administratifs, j'ai fait un audit de cettechambre et j'ai décidé de reconstruire cette Cham-bre de A à Z. Quand je suis arrivé, tous les servicesétaient cloisonnés, les gens ne se parlaient pas.Maintenant l'accueil est composé d’une plateformed’accueil physique et téléphonique qui gère les de-mandes les plus simples et qui donnent directementl'information aux artisans. Pour tout ce qui néces-site un peu plus d'approfondissement ou de suivide dossiers, c'est relayé auprès des différentsagents.

Par exemple, un jeune électricien qui voudrait s'ins-taller : la première étape c'est de venir ici ?Voilà, exactement. on appelle cela le primoconseil.

Vous aviez eu l'occasion d'évoluer dans d'autreschambres des métiers pour prendre modèle ?J'ai pris modèle sur mon entreprise. J’avais déjà ef-fectué un audit dans mon entreprise et qui m’avaitconduit à mettre un place une solution de GRC,gestion relation clients. J’étais sûr que l’on devaitle faire aussi à la CMA.

Vous étiez soutenus par la chambre régionale ?A cette époque-ci nous étions totalement indépen-dants au niveau départemental. Mais tous les élusm'ont suivi. Je n'avais pas le droit de me tromper :il fallait reconstruire cette chambre. il fallait re-nouer de bons contacts avec les élus extérieurs, lesinstitutionnels et les partenaires. il a fallu recons-truire cette chambre et en moderniser l'image.C'était un travail énorme et je tiens à souligner, quetous les collaborateurs administratifs m'ont vrai-ment appuyé et soutenu.

Avez-vous recruté de nouveaux collaborateurs pourla chambre ?Non, nous avons modifié les services. Nous avonsinauguré un institut des métiers de l'artisanat l'an-née dernière au sujet de la formation continue. LaChambre de métiers départementale a vraiment pi-voté sur elle-même et les anciens ne la reconnais-sent plus.

Vous avez fait un travail considérable. La transmis-sion de votre entreprise s'est faite naturellement etdonc vous vous êtes dit : je vais prendre la présidencerégionale ?Non, non pas vraiment! C'est un challenge impor-tant, car nous nous trouvons à un moment clef. ils’agit de renforcer l’efficacité des chambres de mé-tiers et de l’artisanat au service de la Première en-treprise de France, cela au moyen d’une démarchede rationalisation et de modernisation du réseau ré-gional.C’est pourquoi, maintenant on repart à zéro, il nousfaut procéder a un rééquilibrage des compétencesau niveau régional et départemental, prendre encompte de nouvelles missions. enfin, des écono-mies d’échelle et une meilleure efficacité sont en

Gérard Morin, né le 29 mai 1949 à Coullons (45)

n

L'important c'estque tout le mondetravaille main dans la main.n

news9 / N° 18 - 10 JANVIER 2011

Le véritable artisan est celui qui vit la passion deson métier.

Dans ce numéro, nous avons interrogé un artisan,Frédéric Bodin, de Bodin Joyeux dans l’Indre qui a 90salariés.C'est vrai que l'on n’imagine pas ça. Pour le grandpublic, les entreprises artisanales ne comptent pasplus de 10 salariés. en fait, si, pour dépendre de laChambre de métiers et de l’artisanat, lors de lacréation de l'entreprise, il faut qu’il y ait moins de10 salariés. Par la suite, l’entreprise peut évoluer,croître. en cas de dépassement du seuil de 10 sala-riés et sauf demande de radiation expresse, l’im-matriculation est maintenue. L’entreprise conservealors son statut artisanal d'origine. Mon entreprisepar exemple, a une double inscription.

Comment se repère-t-on quand on est artisan et quel'on a deux casquettes ?L’immatriculation au répertoire des métiers estobligatoire pour les personnes indépendantes, phy-siques ou morales, n’employant pas plus de 10 sa-lariés et exerçant une activité de production, detransformation ou de prestation de service. Le cen-tre de formalités des entreprises placé auprès de lachambre des métiers est compétent pour recevoirla demande d’inscription. Une fois le numérod’identification définitif connu, la chambre desmétiers délivre une « carte d’artisan » qui prouvel’immatriculation. Une entreprise peut néanmoins être assujettie à unedouble immatriculation : Registre du commerce etdes sociétés et Répertoire des métiers. C'est le casdes artisans-commerçants (boulangers, bouchers...)et des sociétés exerçant une activité figurant dansles métiers de l'artisanat. Une remarque que me font beaucoup d’artisans. ilssont fiers d’être artisan, de porter les valeurs du sa-voir-faire et de la qualification professionnelle. Lapassion est palpable dans leur conversation et ilsont bien raison d’être fiers de leurs entreprises quiassurent, n’oublions pas, le plein emploi à des mil-liers de personnes. De plus, l'artisan participe à la vie locale, au déve-loppement économique, rural, dans tous les sec-teurs. Prenez, en guise d’exemple, le boulanger quifait sa tournée. Ce sont ces entreprises que nous ac-compagnons, en les aidant à trouver les finance-

ments pour acheter leur véhicule.

Soutenir le développement économique local semblevous tenir particulièrement à cœur.Bien sûr. Vous savez, l’artisan se lève tôt, travaillebeaucoup. Les 35h dans les métiers de l'artisanat,on ne connait pas. Les clients nous appellent àn'importe quelle heure et n'importe quand. L'artisanc'est quelqu'un de disponible. il participe à la viedes quartiers, assure le lien social, permet auxjeunes de trouver un emploi proche de chez eux,maintient l’emploi et crée une dynamique écono-mique. Comment, alors ne pas lui être attaché ?

Quelles sont les compétences nécessaires pour s’ins-taller ? L'artisan est un très bon technicien. il se forme pouraméliorer ses compétences techniques. Au-jourd’hui, pour être artisan, il faut être profession-nel, gestionnaire et commercial à la fois.

Et il faut aussi être DRH pour peu que l'on ait des sa-lariés. Bien sûr. il faut faire de la gestion des ressourceshumaines, du management. Autant de choses quel'on ne faisait pas avant. C’est pourquoi, les Cham-bres accompagnent les entreprises dans la gestionprévisionnelle des emplois et des compétences.

Sensibilisez-vous les artisans sur les questions liéesau développement durable ?Malgré leur petite taille, les entreprises artisanalesreprésentent un enjeu incontournable de la protec-tion de l’environnement. Cette situation ne peutévoluer sans le développement d’actions visant àintroduire la protection de l’environnement dans lagestion quotidienne des entreprises artisanales. No-tamment, en ce qui concerne l’énergie, l’éco-construction, la gestion des déchets ou la santé autravail.Les artisans ont besoin pour cela de l’interventiond’un spécialiste en environnement qui connait leurscontraintes et qui travaille au sein des Chambres demétiers.

Plus encore que l'industrie?Disons qu’il est peut-être plus facile pour les petitesstructures de s'adapter. C’est un projet importantpour notre prochaine mandature.

Justement, parlons-en des projets régionaux pour2011.Déjà nous allons créer un observatoire des entre-prises artisanales pour avoir des statistiques fia-bles, des données régulières. Nous souhaitonségalement renforcer notre présence auprès despouvoirs publics pour permettre de mieux fairereconnaître l'Artisanat comme un vecteur de dé-veloppement économique. et surtout, nous vou-lons poursuivre le développement d'actionsrégionales mises en œuvre par les chambres demétiers départementales.Nous travaillons régulièrement avec le conseil ré-gional du Centre, les chambres consulaires, et avectoutes les organisations professionnelles. Prenons par exemple les filières des métiers debouche (charcutier, boulanger, traiteur, boucher...).Nous développons nos salons avec eux, comme lesArtisanales à Chartres, ou les salons de la gastro-nomie. travailler avec toutes les organisations pro-fessionnelles est une force, c'est pour ça qu'ellesétaient toutes derrière moi pour les élections. Jepense que c'était très important.

Le candidat de l'union...oui, c'est ça.

Le candidat de l'union...oui, c'est ça.

Une autre question; est-ce que vous seriez favorableou défavorable à la suppression des 35h, en ce mo-ment, on en parle beaucoup.L'Artisanat n'a jamais été favorable aux 35h.Lorsqu'on leur a imposé les 35h, tous les salariéssont montés aux créneaux. Ce sont des personnesqui ont envie de travailler et qui ne regardent pasles heures. L'artisan a une vraie conscience profes-sionnelle et il ne laisse jamais un travail inachevé.et, en même temps, c'est notre meilleure publicité.C'est pour cela que les consommateurs font appelplutôt à des artisans. Après, c'est comme partout, ilarrive que certaines entreprises ne jouent pas le jeu.en règle générale, nous avons de très bonnes en-treprises artisanales qui se développent et conti-nuent de se développer.

Travaillez-vous à réhabiliter l'artisanat, et notammentles métiers de bouche au cœur des villes ?

Ah oui. en 2011, nous avons prévu un dossier ré-gional pour faire la promotion des métiers debouche avec des actions spécifiques pour les aiderà mieux commercialiser leurs produits, et suivre lesbesoins des consommateurs car cela évolue telle-ment vite. Chez les artisans bouchers on sait d'oùvient la viande, comment la cuisiner... Ceux qui fa-briquent, n'ont pas de souci à se faire. il y a des filesd’attente sur les trottoirs. La filière s'est structurée,comme par exemple la boulangerie qui propose au-jourd'hui des pains spéciaux pour répondre aux be-soins des consommateurs pour qu'ils n'aillent paschercher ailleurs, en grande surface par exemple.

Il y a beaucoup de différences entre les départementsou au final c'est assez similaire ?Non. La tendance est la même dans tous les dépar-tements.

Si vous aviez des vœux à adresser aux artisans,qu'est-ce que vous leur diriez ?Permettez-moi d’élargir ces vœux et de les éten-dre à l’ensemble de la population de la régionCentre. Pour cette nouvelle année, et fort de sesprès de 36.000 entreprises, l’Artisanat de la ré-gion Centre démontrera qu’il demeure au cœurdu développement économique et de la créationd’emploi. Malgré les difficultés que nous avonsaffrontées avec courage et détermination ces der-niers mois, la progression du secteur des métiersa été constante partout. elle a garanti le maintiend’une activité économique de proximité indis-pensable à la production de biens et de services,mais aussi au développement de l’emploi. C’esttout à l’honneur des artisans qui ont fait preuved’optimisme et de confiance. ils donnent ainsi unsignal positif à de nombreux jeunes désœuvrésqui sont à la recherche d’une orientation profes-sionnelle susceptible de leur assurer un avenir.Nous leur proposons de rejoindre en 2011 desmétiers qui embauchent, qui ne délocalisent ja-mais leurs activités et leur garantissent un emploidans leur région. Au-delà de l’emploi des jeunes, le développe-ment de l’artisanat est un enjeu majeur pour larégion Centre car il assure une activité écono-mique sur tout le territoire et favorise donc la so-lidarité nécessaire pour réduire les inégalités.

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news N° 18 - 10 JANVIER 2011 / 10

n MICRO-TROTTOIR EXPRESS

Régulièrement, la rédaction de Twideco News vous interroge sur un thème donné. Afin de respecter la coutume, nous vous avons demandé d’adresser vos vœuxet de nous faire part de vos résolutions pour cette nouvelle année.

Adressez vos vœux à la communauté économique !

« Que cette année soit créative, colorée, collaborative ! »Olivier Picard, Dirigeant agence sool Design.

« Je vous adresse mes meilleurs vœux pour 2011, debonne année et surtout de bonne santé. Que cette annéesoit riche de projets et de réalisations. » Olivier gille, Directeur Opérationnel, Pôle de CompétitivitéElastopôle

« L’équipe d’Arpeggiovous présente ses meil-leurs vœux pour 2011et vous souhaite uneannée joyeuse, harmo-nieuse et mélodieuse »

vanessa de broucker -Consultante associée,

service communication,arpeggio

« Je vous souhaite une ex-cellente année 2011, beau-coup de business, de labonne humeur et no stress! :). »Thomas boureau, entrepreneur

Recevez mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année.Qu'elle vous apporte bonheur et prospérité, petits plaisirs etgrandes joies mais vous permette aussi de trouver épanouisse-ment personnel dans vos activités professionnelles.Que 2011 soit une année riche en relations humaines et en soli-darité"David giovannetti, Dirigeant InfInITE

« Depuis 10 ans, la passion d'entreprendre d'Ineo sti-mule nos compétences et nos équipes. 2011, 10 ansde professionnalisme , de proximité et de confiance!Ineo Centre vous adresse ses vœux les plus chaleu-reux et les plus enthousiastes ».sabine guIllIEn, directrice Ineo Centre

"Après la crise et la re-lance les experts-compta-bles souhaitent en 2011 atoutes les entreprises : LACONFIANCELa confiance partagéepour réussir à développerdes projets entre leshommes, les territoires etles idées."serge aubaillyPdt Ordre des experts-comptables de la région d'Orléans

« Je ne déroge pas à la tradition en vous souhaitant une très BONNE ANNÉE! Maisy a t-il une meilleure façon de commencer une année que de se souhaiter du bonheuret la santé? 2011 est l’année de la relaxation et de la détente. Ne cherchez pas, c’estmoi qui vient d’en décider ainsi et après tout, pourquoi pas? Alors dès aujourd’hui,prenez du temps pour vous, faites vous plaisir, profitez de tous les moments heureux etoubliez les autres, entourez vous de votre famille, vos amis, tous ceux avec qui vousvous sentez bien, balladez-vous, respirez le grand air, découvrez de nouvelles choses,voyagez et souriez, souriez, souriez! Le bonheur vous attrapera. Encore une fois EX-CELLENTE ANNÉE à tous! »Jérémy Doyen, dirigeant, sIT'n rElaX

« Toute l'équipe de Cortexcommunication se joint à moipour vous présenter nos meil-leurs voeux pour cette nou-velle année 2011 : Santé,Bonheur et Réussite. »stéphane Jullien, Directeur Cortex Communication

« Je vous adresse, ainsi qu’àceux qui vous sont proches,mes vœux les plus chaleureuxpour l'année 2011. » Charles du Dresnay, Chargé de développement, Direction régionale Centre,OsEO

« Trés belle, douce et bonneannée MMXI pleine de prospé-rité pour toi et Twideco »Emmanuel racca, Dirigeant, agencenouveau sens/ speednaming

« A vous et à vos proches, nous vous souhaitons une très heureuse année. Que2011 vous apporte de la douceur, les bonheurs , la santé et tout ce que vousdésirez.Toute l'équipe de « l'école de la Table »

WHERE IS BRIAN ?

news11 / N° 18 - 10 JANVIER 2011

Les vœux partent en voyage...

FRANÇAISAmis, clients et partenaires,Notre équipe vous adresse nos meilleurs vœux pourcette nouvelle année 2011 et vous souhaite de vivreplein de petits bonheurs quotidiens.Puissiez-vous avoir une bonne santé, ainsi que pourvos familles, et de la réussite dans les affaires.Nous sommes à votre disposition pour étudier vosnouveaux projets et nous vous souhaitons un bondébut d’année !Chaleureusement, L’équipe Dynacom.

ANGLAIS Dear Friends, Customers and Partners,our team is pleased to wish you all the best for thisNew Year 2011, hoping that you will experience lotsof happiness day after day.May you enjoy good health as well as your families,and success in your business.We at Dynacom are looking forward to hearing fromyou so we may study your new projects, and wewish you a great start to the year !

NÉERLANDAISBeste vrienden, klanten en partners,Namens ons team de allerbeste wensen voor 2011en dat dit nieuwe jaar u dagelijks de kleine geneug-ten van het leven mag brengen.Wij wensen u, en uw naasten, een goede gezondheiden een vruchtbaar zakenjaar toe.Uiteraard staan wij u ook in 2011 terzijde in de ver-wezenlijking van nieuwe projecten!Met vriendelijke groet,Het team van Dynacom

ALLEMANDLiebe Freunde, Kunden und Partner,unser team wünscht ihnen alles Gute zum neuenJahr 2011 und wünscht ihnen, viele kleine alltägigeGlücke zu erleben.Wir wünschen auch ihnen und ihrer Familie einegute Gesundheit, sowie viel erfolg in ihrem Ge-schäft.Wir stehen gerne zur Verfügung für ihre neue Pro-jekte und wünschen ihnen einen guten Start ins neueJahr.Mit herzlichen Grüssenihr DYNACoM team

ITALIENAmici, clienti e partner,il nostro staff vi porge i migliori auguri per il nuovoanno, che sia un 2011 pieno di tantissime piccolegioie quotidiane, di salute per voi e per le vostre fa-miglie, di successo negli affari.Siamo a vostra completa disposizione per analiz-zare i vostri nuovi progetti e vi auguriamo di nuovoun eccellente anno!Cordialmente, Lo staff Dynacom.

PORTUGAISCaros amigos, clientes e parceiros,A nossa equipa deseja-vos os seus melhores votospara este novo ano de 2011 e que desfrutem empleno de todos os pequenos prazeres da vida.Que possam gozar, assim como a família, de umaboa saúde e obter sucesso a nível profissional.estamos à vossa disposição para avaliar novos pro-jectos, desejando a todos um bom início de ano!Atenciosamente,A equipa Dynacom.

ESPAGNOL estimados amigos, clientes y colaboradores:Nuestro equipo os desea lo mejor para 2011, espe-rando que sea un año pleno de motivos de alegría adiario.os deseamos asimismo una excelente salud para vo-sotros y vuestras familias, y que el éxito os acom-pañe en todos vuestros negocios.Permanecemos a vuestra entera disposición para lle-var a cabo nuevos proyectos. Con la esperanza de que hayáis empezado estenuevo año de la mejor manera…Recibid nuestros más cordiales saludos. el equipo Dynacom.

CORÉEN친애하는관계자및고객여러분,2011년새해를맞아복된한해를맞으시기를기원합니다.귀하와가족모두의건강과사업의번창또한진심으로기원드립니다.저희디나콤팀은귀사의업무협력을위해항상대기하고있습니다.희망찬새해를활기차게시작하시기를바랍니다.디나콤팀일동

Dynacom est la 1ère offre globale qui répond à tous vos besoins de tra-duction !Nous traduisons de et vers plus de 48 langues dans tous lesdomaines (juridique, technique, médical ou commercial) etnous assurons les missions d’interprétariat.Résolumentorienté client, on peut le dire : Dynacom, ça parle à tout lemonde ! www.dynacom.fr - 54 rue de la Bretonnerie - 45000Orléans - 02 38 54 58 33

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news N° 18 - 10 JANVIER 2011 / 12

n TOUS EGAUX, TOUS ENTREPRENEURSPAR AMÉLIE TRÉCHAUD

Portraits d’artisans

technical Studio, spécialiste de la conception de véhi-cules automobiles a vu le jour en 2000. L’histoire estnée d’un pari fou entre quatre copains d’école. LeurBtS conception de feux arrières de véhicules enpoche, chacun suit son chemin. Un jour, leur avenir secroise autour d’un projet commun, le carrefour de leursdestins prendra forme au travers technical Studio.A première vue simpliste, l’activité requière entre sixmois et un an de travail pour un coût atteignant parfoisdes centaines de milliers d'euros. Face au succès, lajoyeuse troupe décide d'étendre les compétences del'entreprise : elle entre dans l'ère du prototypage devoitures de courses. Les clients ? Les passionnés decourses automobiles parcourant l'europe en quête desensations fortes. technical Studio conçoit les bolidesde A à Z, de l'étude à la fabrication en passant par ledesign. ils comptent quelques clients privilégiés,parmi eux, le constructeur Nogaro. Le particulier n’est pas oublié : technical Studio pro-pose aux plus fortunés de réaliser la voiture de leurrêve : conception, réalisation, entretien avec un des-igner... De néophyte, on devient initié.en 2008, l'entreprise innove encore. Forte de ses cinqsalariés, de vrais passionnés, elle décide de se lancersur un nouveau marché : la vente de véhicules élec-

« LA LITTLE A LE VERT EN POUPE »(45) LOIRET

triques. ils créent alors une marque : la Little, un mé-lange entre la Méhari et la Mini, moderne et surtoutélectrique. La Little surfe sur la vague de l’écologieet naturellement sur les préoccupations en matière derespect de l’environnement. Pourtant, l’originalité même du concept réside ailleurs.technical Studio ne fabrique pas elle-même ses véhi-cules. L'entreprise vend des licences de fabrication ré-gionales et crée des micro-usines de fabrication. Ainsi,Calais, l'espagne et le Portugal se sont révélés des ter-rains propices à la création de nouveaux emplois, et àl'implantation de constructeurs indépendants. Pari gagné : technical Studio fabrique ses véhiculesau plus près de l'utilisateur, réduisant ainsi l’impactenvironnemental. L’entreprise agit en faveur du déve-loppement durable à tous les niveaux en favorisantl’emploi de proximité. Développement économique,respect de la dimension sociétale et préservation del’environnement, technical Studio, Artisan engagédans le développement durable.Le chiffre d'affaire, 700 000 millions d'euros, a doubléen 2 ans, c’est notamment l’effet Little. Alors, les fon-dateurs ne comptent pas s'arrêter en si bon chemin : unprojet de mutualisation de la production de véhiculesélectriques chemine. Souhaitons leur bonne route!

SÉBASTIEN DAVID : UN HOMME EN OR!(37) INDRE-ET-LOIRESébastien David manie l’art de la dorure sur bois. Untalent de précision devenu rare.Le doreur, spécialisé dans la rénovation de pièces demusées rend peau neuve à des œuvres d'exception. Parson talent, cadres, consoles et tout élément du mobilierdes musées les plus prestigieux du patrimoine nationalretrouvent un second souffle.Sa petite entreprise, située à Vernou-sur-Brenne dansl'indre-et-Loire a vu le jour en 2005 et compte au-jourd'hui trois salariés. Pourtant, avant de franchir le cap en ouvrant son ate-lier, le doreur s’est forgé une solide expérience de 19ans dans la même entreprise. il y a appris l'art et la ma-nière de manier les feuilles d'or. Le palmarès de Sébastien confirme son talent : restau-rations de nombreuses pièces du musée Fabre deMontpellier, restauration d’un cadre pour le muséeLambinet à Versailles, restauration de dorures exté-rieures sur des blasons du château de Chenonceau ...La minutie et la patience jouent de rigueur : certainespièces demandent plus de mille heures de travail. Pourun résultat qui vaut le coup d’œil.Pour se fournir en feuilles d’or, Sébastien fait appel àun batteur d’or en italie. Sébastien David est titulaired'un diplôme de réhabilitation des œuvres du patri-moine. on ne compte que 17 doreurs en France (surun total de 200) à faire valoir pareil titre. Sa grandefierté ? Certainement le moule spécial qui lui permetde restaurer les cadres du 19ème siècle. ils ne sont que5 en France à en posséder un.

news13 / N° 18 - 10 JANVIER 2011

Alain Raifort exerce un métier qui oscille entre art etartisanat : il est luthier. Autodidacte, il se lançait, il ya 22 ans, après seulement sept semaines de stage etd'apprentissage, dans la fabrication et la réparation deguitares.Son oreille, sensible à la musique, l’est plus encoreaux notes produites par les outils qui façonnent le bois.il le dit lui même : son travail est celui d'un artiste. ilréalise des œuvres d'art qui ravissent les mélomanes.Méticuleusement, il pèse, mesure, vérifie et teste sesguitares. Lorsque la note, claire et précise retentit, sacréation est achevée : une guitare est née.tantôt classique, tantôt folk, parfois même basse ouélectrique, les guitares d'Alain sont toutes uniques. iltrouve ses clients parmi les jeunes élèves et leurs pro-fesseurs d’écoles de musique. Mais tout le monde adroit à sa guitare ! il suffit de le demander à Alain pourqu’il crée une guitare d'exception : « nombreux sontles retraités qui ont envie de se payer un bel instrumentlorsqu'ils savent en jouer » rajoute le luthier. Un plaisir inestimable ou presque : 80 à 120 heuresde travail sont nécessaires à la fabrication d’un pareilbijou musical. Alors, forcément, les tarifs s’envolent,de 2800 euros à 5900 euros : « tout dépend de la qua-lité du bois et de l'élaboration du modèle ». Le marchéfluctue en permanence. Pendant deux ans, les de-mandes ne se bousculaient pas et aujourd'hui le luthierenregistre cinq nouvelles commandes. De quoi lui re-donner le sourire en ce début 2011.

ALAIN RAIFORT CONNAÎT LA MUSIQUE(37) INDRE-ET-LOIRE

Bodin Joyeux, entreprise familiale, perpétue le secretd'un cuir authentique depuis 150 ans. La tannerie, aumoment de sa création se spécialise dans le parche-min, entendez le travail de petites peaux (mugisserie)non tannées et stabilisées à chaud. Dans les années 60,la tannerie se développe pour entrer dans le domainede l'artisanat industriel. elle emploie aujourd'hui 90mugissiers. L'entreprise acquiert sa notoriété et la ré-putation d'un travail de qualité.Mais n'est pas tanneur qui veut : pour travailler le cuircomme il se doit, Frédéric Bodin a suivi une formationd'ingénieur chimiste en se spécialisant dans la chimiedes polymères, autrement dit du cuir. il prend ensuiteles rênes de la tannerie-mugisserie Bodin Joyeux etcontinue la tradition de la boutique : le travail du cuirsur des petites peaux. La raison de ce choix est simple :

BODIN JOYEUX FAIT PEAU NEUVEINDRE (36)

la région est riche en élevage ovin et se fournir enpeaux d'agneau représente un coût moindre.Bodin Joyeux travaille maintenant pour les plusgrands noms de la haute couture : Chanel, Dior, Her-mès... Les cuirs sont principalement vendus pour lamaroquinerie et la conception des chaussures fémi-nines des grands couturiers. L'installation récente d'un show-room à Paris étend lesuccès de la tannerie : les stylistes parisiens et étran-gers découvrent à loisir de nouvelles teintes et de nou-veaux articles exposés. L’entreprise gagne enréactivité. Aujourd'hui, Bodin Joyeux travaille 500000 peaux par an et bénéficie d'un chiffre d'affaires de12 millions d'euros. L'entreprise exporte 60% de sescréations. Bodin Joyeux ne pourrait pas porter mieuxson nom!

UNE MAISON EN PAILLE, EN BOIS OU EN BRIQUE? AVEC FRANCK PERDOUX,C'EST DU SOLIDE !(45) LOIRETLa maçonnerie Perdoux voit le jour en 1970 à Saint-Pryvé-Saint-Mesmin (45). Puis, en 1999, Franck Per-doux reprend les règnes de l'entreprise, qui se transmetde père en fils. Un homme pour qui la passion de lapierre et des matériaux bruts s’avèrera payante.Les professionnels comme les particuliers peuvent bé-néficier des services de Franck et de ses seize salariés.Les activités principales de la SARL Perdoux s'éten-dent au fur et à mesure que le temps passe. Au-jourd'hui, faire appel à l'entreprise peut s’avérer êtreutile si vous avez besoin d'une nouvelle toiture, d'unerénovation de grange, ou d'un ravalement de façade.Le savoir-faire traditionnel joue la carte de l’innova-tion. en guise d’exemple, les procédés de taille depierre. L’entreprise utilise le diamant, auparavant ilétait d’usage d’avoir recours aux outils pour polir lapierre. Franck Perdoux prend son rôle de dirigeant au sérieuxen formant également les plus jeunes et en leur ensei-gnant son art. Stagiaires Allemands, Finlandais ouHongrois se succèdent régulièrement chez le maçon.A ce jour, dix-sept salariés, dont deux apprentis, tail-lent, sculptent, poncent et enduisent toutes sortes dematériaux aux côtés de Franck. Le chiffre d'affaire del'entreprise est à la hauteur des attentes du maçon : 1,3millions d'euros en 2010.

• Chocolaterie La duchesse Anne38 rue du faubourg Bannier

45000 Orléans - Tél. : 02 38 53 02 77• Chocolaterie Sébastien Papier

32 Rue Jeanne d'arc. 45000 Orléans - Tél. : 02 38 53 27 93www.sebastien-papion.com

PUBLI-REPORTAGE

news N° 18 - 10 JANVIER 2011 / 14

n CULTURE & VOUS

BRUNO, LES FÉES MÈRES, CAFÉ-RESTAURANT CULTUREL À CHÂTEAUDUN

Du rôle de la culture dans une société en crise

ÉDITO CULTUREL

Une nouvelle année nous tend lesbras. tout un tas de corvées et decontraintes qui construisent notre viesociale. Une bien belle avancée pourchacun de nous. La toile peintechaque année, avec ses bêtisiers etrétrospectives en tout genre, à traversles médias est basée sur le passé etnous voyons bien que ce qui est pro-posé l’est de façon à ce que l’espoird’une meilleure année soit bien misen avant. Argent, santé, bonheur, toutce qui peut être bon. C’est un excel-lent exemple de pensée positive,mais comment y arriver alors quel’organisation économique mondialesemble à son apogée et en phase plu-tôt descendante. Chômage, faillites,violences à tous les étages… Com-ment donc pouvons-nous positiverdans une société où toutes les classessont sous pression ?

il y a quelques mois, je devais pré-senter mon projet professionnello-culturel à une assemblée depersonnages formels lors d’un pointd’avancement de redynamisation ré-gionale. Devant une centaine de per-sonnes, tous là pour discuter descentaines d’emplois perdus, je devaisprésenter ce petit projet culturel avecdeux créations d’emploi à la clé. Aufur et à mesure de l’avancement dela réunion je me demandais com-

ment j’allais présenter tout ça sansavoir l’air hors sujet. C’est vrai,qu’est-ce que la culture peut nousapporter pour nourrir les petits ven-tres de nos enfants ? Puis j’ai eu cetteprise de conscience sur le cheminvers le podium où m’attendaient lemicro et l’assistance toute ouïe.

« Bonjour à tous, je représente la so-ciété Les Fées Mères, Bar-Restau-rant culturel nouvellement implantéà Châteaudun. en écoutant tout cequi est annoncé lors de cette réunion,je me dis que nous avons vraimentnotre place dans ce paysage dunois.Notre rôle, bien qu’indirect, resteprimordial dans une période où toutsemble acquis à la déconstruction dela vie économique d’une région.Notre rôle est d’ouvrir des fenêtresde prise de recul, un peu d’air fraisdans l’ambiance polluée de penséesde stress et de recherches de solu-tions pour s’en sortir ! Notre rôle, etcelui de la culture, du loisir et du tou-risme, est bien là, posé pour apporterun moment de calme, une pause. »

La culture, n’est pas là que pour in-tellectualiser chaque concept, diffé-rencier chaque classe sociale. C’estbel et bien un échange horizontal deconnaissances, d’expériences etd’émotions. Ce qu’on en fait après

nous appartient et alors, la culturedevient un des rares havres de libertéqui nous soit offert. ouverte à tous,il s’agit simplement de donner sonavis sur quelque chose et aprèsd’avancer sur son chemin. Uneœuvre d’art, elle me plait ou non etpourquoi ? Une musique, qu’est-cequ’elle me fait ? Une lecture, unlivre, m’a-t-il fait voyager ? Ce sontdes questions que nous sommes endroit de nous poser et on y donnenotre propre réponse.

Dans cette société en crise, n’a-t-onpas le droit à ce type de liberté ?Alors, oui, nous avons besoin denous poser ce genre de questions et,tous, nous devons avoir un accès àcette culture trop longtemps considé-rée comme élitiste. Qu’elle nous ap-porte du rêve ou de la connaissance,elle nous permet à tous d’avancer surnotre chemin, de prendre le reculsuffisant pour traverser cette zone deturbulences et mieux appréhender cequi nous arrive. Au sein des sociétés,des collectivités ou des foyers, il fautgarder cette fenêtre ouverte, trouverles budgets afin de proposer autrechose que ce réel contraignant.

Ca vaut la peine, comme de vivrepleinement cette nouvelle année quis’annonce.

Désoeuvrement et oisiveté (Somewhere)CÔTÉ CINÉ

Somewhere raconte quelques joursdans la vie d'un acteur adulé, entredeux tournages. Qu'il soit beau,riche et célèbre n'est pas gênant ensoi, après tout, Sofia Coppola parlede ce qu'elle connaît. L'idée de mon-trer le désoeuvrement et le vided'une existence d'une star hollywoo-dienne, pourquoi pas, même si lethème n'est pas très éloigné de Lostin translation, l'exotisme tokyoïte,

en moins.Mais un être oisif à l'écran, ce n'estpas très excitant, et Stephen Dorff nefait rien pour lui donner une étin-celle de vie. La cinéaste accentueencore l'ennui et la déprime de sonpersonnage, et par conséquent lesnôtres, dans un récit minimaliste oùil ne se passe strictement rien. Lastar roule dans L.A, joue à la Wiiavec sa fille, reçoit des textos,

consent à honorer toutes les jeunesfemmes qui se jettent dans son lit ...,bref il glande. on attend vainementun moment de grâce, dans ce quoti-dien répétitif, mais non, même levoyage express en italie, décaléfaçon Lost in translation, ne noussort pas de la léthargie qui s'est ins-tallée dès les premières minutes dufilm. on peut apprécier la belle B.ode Phoenix, mais c'est bien peu. Une

grosse déception que ce Somew-here, qui remet en cause l'attache-ment que l'on peut avoir pour lesautres films de la fille du grand Cop-pola, qui pourrait bien être biaisé parson talent à jeter dans la poudre auxyeux pour masquer son manqued'inspiration (Virgin Suicides reste àpart et incontestablement une réus-site). Alain Souche

Les restaurateurs répondent à l’appel des restos du cœurCÔTÉ CŒUR

L’UMiH, l’Union des Métiers et desindustries de l’Hôtellerie et ses 80000 adhérents, sont heureux d’an-noncer leur volonté d’engager unpartenariat avec les Restos du Coeur.Les restaurateurs ont entendu, eneffet, l’appel des Restos du Coeur etont décidé de répondre présents enfaisant un premier don de 50 000€ àl’association. Par la suite, l’UMiHsouhaite pérenniser ce don enconstruisant un partenariat durable,constructif et solidaire en mettant àla disposition des Restos du Coeurles ressources du secteur de l’hôtel-lerie et de la restauration.

Concrètement, pour répondre auxdifférents besoins exprimés par lesRestos, l’UMiH souhaite mettre enplace un système de collecte alimen-taire au niveau de ses fédérations lo-cales, un dispositif de récupérationde matériels l’hôtellerie-restauration,tout en contribuant à la formation etau retour vers l’emploi des bénéfi-ciaires.Pour Roland HeGUY, président del’UMiH : « Les restaurateurs fontdes métiers de coeur. C’est naturel-lement que ceux-ci mettent au-jourd’hui leurs compétences et leursressources au service des Restos.

L’UMiH souhaite un partenariatconcret, pérenne et utile. » Cette vo-lonté a été exprimée lors de la remisedu don, jeudi 6 janvier 2011, par Ro-land HeGUY, président de l’UMiH,à la responsable du centre des Restosdu Coeur de La Villette, RaymondeFeRNANDeZ, et aux bénévoles del’association, à l’occasion du partaged’une galette des rois symbolique.

de gauche à droite :• Thierry GREGOIRE, Président de la FédérationNationale des Saisonniers au sein de l’UMIH• Raymonde FERNANDEZ, Responsable du centredes Restos du Cœur de La Villette• Roland HEGUY, Président confédéral de l’UMIH• Arnaud FOURRE, Directeur de UMIH Formation

news15 / N° 18 - 10 JANVIER 2011

LU POUR VOUSUn cocktail explosif (Apocalypse bébé)Par Virginie Despentes

le début d'apocalypse bébé déconcertequelque peu, quand on connaît la réputationsulfureuse de l'auteure de baise-moi. lepolar semble banal - une enquête pour re-trouver une adolescente disparue - et si l'onapprécie l'écriture enlevée, on a parfoisl'impression d'être dans du sous fred var-gas. Mais ce sentiment ne dure pas, l'hu-mour y est caustique, la vision lesbienne etdébridée des rapports amoureux, jubila-toire, sans parler de la critique sociale quia de la gueule. un vrai point de vue surnotre époque se dégage du livre, au mêmetitre que dans le dernier Houellebecq, autreprovocateur en voie de rédemption. Peuaprès la moitié d'apocalypse bébé, Des-pentes accélère. son portrait de la "hyène",personnage pivot, est époustouflant,contondant, acéré, bref, fascinant. un mor-ceau d'anthologie. le style est crû et bril-lant, le roman entre alors dans une autredimension, au-delà du polar anodin qu'il afeint d'être sur près de 200 pages. Et çacontinue pied au plancher, jusqu'à un dé-nouement fracassant, qui peut semblerénorme par rapport au reste du livre, maisqui n'en est pas moins renversant. Ce bou-quin a un drôle de cachet et laisse destraces, comme un bon film de Cronenberg,faussement tranquille à son démarrage, vir-tuose dans son développement avec cecôté choral très réussi, apocalyptique, c'estle cas de le dire, dans son final. serein, vi-cieux, lucide, explosif, le cocktail est parfai-tement dosé. a consumer sans modération.

Alain SouchéRetrouvez plus de chroniques culturelles

sur http://alainsouche.blog4ever.com

Il a pour but de rassembler un maximum de personnes (princi-palement des étudiants) et soutenir l’équipe féminine de handballde Fleury-les-Aubrais, qui jouera un match de championnatcontre ARVOR BREST.Le concept novateur est de réunir 870 personnes, qui seront di-visées en 2 groupes. Ces 2 « équipes », qui prendront place dansdes tribunes opposées situées derrière les buts, devront s’affron-ter et supporter l’équipe de handball en faisant le maximum debruit.Elles seront différenciées grâce à 2 couleurs différentes : uneéquipe aura des Tap Tap noirs, l’autre équipe des Tap Tap roses.A l’issue de la rencontre le groupe ayant fait le plus de bruit serarécompensée par divers lots (mallettes de poker ; places deconcert ; …) .Le match principal sera précédé d’un tournoi de handball entreétudiants (inscription par mail), qui aura également lieu au palaisdes sports. L’organisation de « Faites du bruit » prévoit égalementun buffet d’avant-match et une soirée Redbull au pavillon à la finde la rencontre.Le tout pour 3 € seulement !!! Vos places pourront être achetées dans les différents points deventes mis en place prochainement !!!!Venez Nombreux Faire du Bruiiiiiiiiiiiiit !!!!!

"Faites du bruit" est un événement qui aura lieule 28 janvier 2011 au Palais des sports d’Orléansorganisé par l'association des étudiants "OSE"

Les magasins Carrefour de Saran, de Place d’Arc et de Saint Pierre des Corps partenaires de l'opération Pièces Jaunes

CÔTÉ CŒUR BIS

Pour la 9ème année consécutive, Carrefoursoutient la 22e édition Pièces Jaunes menée àl'initiative de la fondation Hôpitaux de Paris– Hôpitaux de France du 5 janvier au 12 fé-vrier 2011. Lorie est la Marraine de PiècesJaunes 2011 et estelle Lefébure est l’Ambas-sadrice du programme Adolescent.Carrefour participe activement à l'opérationPièces Jaunes : une tirelire géante est installéeà l’entrée du magasin, et à chaque caisse, unepetite tirelire invite les clients à déposerquelques pièces.en magasin et en galerie marchande, des af-fiches de la campagne soutiennent égalementl’opération. 1 000 magasins Carrefour Marketparticiperont à l’affichage organisé par lesPièces Jaunes 2011, avec 2000 exemplaires àleur disposition.La somme récoltée permettra à la Fondation

des Hôpitaux de Paris - Hôpitaux de Franced’améliorer la qualité de vie des enfants et desadolescents hospitalisés en soutenant des pro-jets liés au rapprochement des familles, au dé-veloppement d’activités et à l’amélioration del’accueil et du confort.en 2010, 6,5 tonnes de pièces jaunes ont étérécoltées grâce à la générosité des clients etdu personnel des magasins Carrefour et Car-refour Market.70 000 tirelires ont été réparties dans tous lesmagasins Carrefour et Carrefour Market.Cette année, 72 000 tirelires seront disponi-bles dans tous les magasins de l’enseigne.Créé en 1998, Carrefour Solidarité oeuvreprincipalement dans les domaines de la luttecontre l'exclusion, de l'aide à l'enfance etl'adolescence en difficulté en soutenant toutau long de l'année diverses associations.