'Dely News

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Le 'Dely New est un magazine étudiant trimestriel et gratuit. Il est conçu, réalisé et diffusé par l'Association des étudiants de Lyon III (A.D.E.LY)

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«A bas les juristes ! a bas les juristes ! a bas les juristes !»

Ce fut au son de ces impré-cations haineuses que nos grands anciens de la Sorbonne furent accueillis en 1345 en pleine réforme de l’orthodoxie mécanique de la scolastique. Evidemment, tout le monde se souvient de cette affaire, et il serait aussi superflus qu’inutile de remémorer les faits. Pourtant, en ces heures sombres où règne l’inculture, la sottise et l’humour potache de télévision, le propos sem-ble on ne peut plus indispen-sable. Quel est l’objet de notre vindicte ? Je vous répondrais qu’il n’y en a aucun, et c’est justement là le point central. Peut-on encore se révolter sans raison ? Où est donc pas-sée l’esthétique du combat ? Plus de disputes, plus de po-lémiques, plus de duels ! Dé-cidément, l’étudiant français est devenu un ventre mou.

Avant-propos par Antoine-Louis de Prémonville

Lorsqu’un jeune chevelu (sou-vent gras) vêtu de nippes para-militaires délavées déclament des tirades édifiantes sur la dénonciation de la guerre et la promotion du pacifisme, il de-vient un héros de la condition estudiantine opprimée. Quel in-térêt ? Jetez-lui des pierres, des boulettes de papier ou même de la confiture, faîtes taire ce concert de niaiseries dépour-vues d’esthétisme ! Cessez de suivre les moutons de panurge, critiquez. Etudiants, dressez vous contre les fats, proclamez votre amour des épidémies. Alors, si un sot vous dit qu’il fait jour à midi, contestez, ar-gumentez, luttez ! Assurément nos amphithéâtres gagneraient en esprit et en éloquence. La robe maniant l’épée, on en rê-vait, vous le ferez ! Et puis, si vous craignez de défendre des causes injustes ou fausses, alors abandonnez les prétoires et précipitez vous en faculté de propagande (journalisme) !

Antoine-Louis de Prémonville,Vainqueur du concours de plaidroires 2009

«...si un sot vous dit qu’il fait jour à midi, contestez, argumentez, luttez !»

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Sommaire

‘DELY NEWSEDITION - PUBLICATION - REDACTION

Association des étudiants de Lyon 3 - A.D.E.L.Y6, Cours Albert Thomas - Université Jean Moulin Lyon 3 - B.P. 8242 - 69355 Lyon Cedex 08Tél. : 04 78 78 78 35 - Fax : 04 26 31 87 12 - Courriel : [email protected] - Sur Internet : http://www.adely.orgDirecteur de publication : Anne-Flore CASSASSOLLES / Rédacteur en chef : Pierre-Elie CHASSAINT / Rédac-teurs : Antoine-Louis de PRÉMONVILLE, Anne-Flore CASSASSOLLES, Gaetan di LERNIA, Pierre Grandjean, Pierre-Elie CHASSAINT ainsi que toute l’équipe de l’ADELY.

STYLEQuelle voiture pour sortir?

MODEOn «The Row»La mode vue du coté de Savile Row

INTERVIEWCensuréeNos excuses

DUELLyon 2 vs. Lyon 3Quelle est la meilleure?

VITE DITLe monde en moins de 150 motsDamian Hirst, Lego, Coldplay, ...

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AVANT-PROPOSpar Antoine-Louis de PrémonvillePlaidoyer en faveur de l’éloquence

EDITORIAL Numero Zero

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LUDOTHEQUEde Maître Capello

EVENEMENTLe Concours de plaidories des étudiants lyonnais

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Parce qu’on nous a trop souvent ser-vi de la mauvaise soupe (au chou), par-ce qu’on nous a fait excuser trop de choses au motif de la gratuité, mais aussi parce qu’on a trop longtemps cru que les étudiants n’étaient ca-pables que de peu, il était nécessai-re d’agir. Le monde est trop vaste, trop riche, trop hétéroclite pour que l’on continue à scruter son pro-pre nombril, aussi merveilleux soit-il. Il est temps de changer de regard. À la poursuite de ce qui fait ou fera le buzz, mais aussi de ce qui passe inaperçu ou de ce qu’on a trop vite oublié, le DN (pour «‘Dely News») se veux éclectique, inattendu, engagé et toujours différent. Il veux aller là où sont les autres mais aussi là où ils ne sont pas. Il se veux tribu-ne de ceux qui font l’unanimité et de ceux qui ne l’a font pas. Mais plus que tout il veux être. Non par les moyens de quelques uns mais par la volonté de tous, sa devise toujours en ligne de mire : «Le style n’est rien, mais rien n’est sans le style» (Rivarol).

Editorial5

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ON «THE ROW»La mode vue du coté de Savile Row…Si vous aimez être habillés com-me il se doit ou si vous aussi vous aimez Barbey d’Aurevilly, alors cet article est pour vous. Pour les autres, de grâce, pas-sez à l’article suivant, n’abi-mez pas la page avec vos yeux… A Londres le premier choc quand on arrive à Savile Row, c’est ce silence ! Comme si l’air s’habillait de tweed. On est presque tenté de marcher sur la pointe des pieds, de mettre des feutrines sous les roues des automobiles, l’index sur la bouche du métro de Green Park. Désormais, il y aura un avant et un après. Le slogan de cet-te rue pourrait-être « quand un homme s’habille, il porte un costume, et non le contraire ». Superficiel  me  direz-vous  ? Peut être, mais on peut être élégant et intelligent… De même que l’on rester con et mal sapé ! Pourquoi avoir envie

de ressembler à un serveur de chez Costes, en costume noir et  chemise  noire  ?  Les  costu-mes taillés à Savile Row, leurs vestes, leurs pantalons pro-tègent du monde médiocre et des veste H&M en simili velours.Toutes les icônes de l’élégance sont passées dans cette rue : Fred Astaire, Beau Brummell, Marlene Dietrich, Roger Moo-re, le prince Charles… Lors-que l’on pousse la porte d’une de ces adresses cultes, deux siècles vous tombent soudai-nement sur les épaules. Même correctement habillé, on ne se sent pas seulement intimidé, mais un brin minable, démoné-tisé, quelconque, apprêté. Par-don : prêt à porter. Le pantalon est approximatif, les manches de chemise taillées à la hache, la veste à l’ouest. Les Anglais, certains en tout cas, s’habillent aussi bien que nous mangeons.

A gauche, la boutique de Norton & Sons, numero 16 de Savile Row. A droite, le numero 3 de la rue, siège de la mythique AppleCorp, maison de disque de The Beatles, où le groupe a tenu son legendaire rooftop concert.

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Ils ont le redoutable privilè-ge d’avoir des codes excluants.Pour un costume la note s’élè-ve à environ 3 000 livres, aux-quelles s’ajoutent deux ou trois séjours à Londres pour les essayages, soit 5 000 à 6 000 livres. Ou si vous préférez 7  600  euros  et,  pour  être  défi-nitivement clair, 49 500 francs. Lorsque vous faites un essaya-ge, le sortilège commence. Vo-tre carte de crédit miaule dou-loureusement, c’est trop tard. Ressortir intact de Savile Row devrait vous verser automati-quement dans l’ordre du Mérite. Car un costume comme ceux de Anderson & Sheppard, ce n’est pas seulement divin, c’est ren-versant. Vous voilà dans un autre rapport à vous-même. Finis les costumes sympas et les che-mises flottantes, vive le rapport à soi, le triomphe de la légère-té, la veste à un bouton ! On en-tre dans une expérience, l’ape-santeur du  «  feel  »  et du  « fit  ».En endossant les costumes de Savile Row, vous allez rejoin-dre le clan des légers, cavaliers et autres dandys aux paupières

mi-closes ; ceux qui ont admi-rablement scié la branche de leur vie. Sachez qu’en costu-me made in Savile Row vous ne serez jamais avocat, capitai-ne d’entreprise, ni responsa-ble financier ou contrôleur de gestion. Vous leur avez laissé la conduite du monde… Vous êtes assis sur la ban-quette arrière !

GAETAN di LERNIA

A gauche, la boutique de Norton & Sons, numero 16 de Savile Row. A droite, le numero 3 de la rue, siège de la mythique AppleCorp, maison de disque de The Beatles, où le groupe a tenu son legendaire rooftop concert.

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VITE DIT!

Sans pile, on perd la face. Desproges

«En avril ne te dé-couvre pas d’un fil». Tony Stars (aka Robert Downey Jr.) le génie milliardai-re a bien écouté sa mère-grand durant les longues soirées d’hiver. Ce 28 avril, il revêt une nouvelle fois sa combinaison turbo-électrique (100% écolo) pour un deuxième opus. «L’homme de fer»,

seul super-héros a avoir révélé son identité, devra faire face aux affres de la célébrité. Sollicité par l’armée qui souhaite récupérer son costume rouge et jaune, attendu comme le messie par un public déchaîné et prit en grippe par un nouveau super-méchant (aka Mickey Rourke). Avoir la conscience tranquille se paye cher au pays des surhommes...

Faux crâne (sauf les dents) mais vrais diamants (8600 au total) pour un coût de production (pardon, de «création») estimé à 20 000 000$. Tel est le prix de l’art aujourd’hui. C’est en tout cas ce qu’à du débourser Damien Hirst pour réaliser l’oeuvre qui a fait de lui l’artiste le plus cher de tous les temps. En effet, le pape des YBAs («Young Bri-tish Artist») a revendu le bijou pour la modique somme de 74 000 000E. En le contemplant certains s’inter-rogent sur la valeur de la vie ou de la mort, nous, sur l’avènement d’un nou-veau courant : le réalisme capitaliste... Hirst, lui, avait prévenu, sont oeuvre s’appelle «For The Love Of God”...

C’est fragile, ça n’est pas très beau, ça coûte une fortune et en plus il faut le monter soit même. Ikéa? Non, Lego. Plus précisément l’Ultime Millennium Falcon™ Edition Collector (himself). 5195 pièces à 11 centimes l’unité, faites le calcul... et oui : 550E. A ce prix là, la couronne danoise n’est pas prête d’être dévaluée! Quoi? Vous en voulez encore? L’Etoile Noire et ses 24 figurines et droïdes est faite pour vous (400E). Après ça, y’a pas à dire, les types de chez Lego, on les prendrait bien à coups de briques!

GOOD, GLAD, BAD, MAD, SAD, DAD and DEAD. Tel fut l’existen-ce de Michael Jackson. L’Histoire ne veut, semble-t-il, se souvenir que du début. Celui du King of Pop comme il s’était auto-pro-clamé, celui aussi de «Thriller» et bien sûr de l’indescriptible «Moonwalk». Démagogue com-me il convient de l’être avec de pareille idole nous préférons fer-mer les yeux sur la suite et rap-pelons que Jackson fut blanchi... (haha). Bref, si le battage mé-diatique ne vous a toujours pas échaudé nous vous conseillons de vous procurer «Moonwalk-er», LE film / concept, pot-pourri grandiose de Jackson et sa scène mythique du tripot chinois où Bambi chante, danse et tue les mé-chants à coups de Thompson. Le chasseur n’a qu’à bien se tenir...

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VITE DIT!

Notre avis sur le der-nier album d ’ A l a i n Souchon : « Écoutez d’où ma pei-ne vient »De bons t e x t e s , mais hélas un timbre et une musi-que bien triste… A ne surtout pas écouter un soir de déprime, après une longue journée de cours (sauf si vous aimez l’odeur du gaz).

En guise de pochette, «Vive la vie» écrit en espagnol au dessus d’un tas de ca-davres français, le tout recouvrant le disque d’une boys-band londonien. On n’a beau dire, même plus d’un an après sa sortie, on ne s’en remet tou-jours pas. Redde Caesari quae sunt Caserais, l’image nous a aussi donné l’envie de redécouvrir «La Liberté gui-dant le peuple» d’Eugène Delacroix (exposé en ce moment au Louvres). Et en ce qui concerne les Coldplay, ils offrent 9 titres de l’album sur leur site (www.coldplay.com). Une bonne occasion d’expérimenter pour la pre-mière fois le téléchargement légal...Faux crâne (sauf les dents) mais vrais

diamants (8600 au total) pour un coût de production (pardon, de «création») estimé à 20 000 000$. Tel est le prix de l’art aujourd’hui. C’est en tout cas ce qu’à du débourser Damien Hirst pour réaliser l’oeuvre qui a fait de lui l’artiste le plus cher de tous les temps. En effet, le pape des YBAs («Young Bri-tish Artist») a revendu le bijou pour la modique somme de 74 000 000E. En le contemplant certains s’inter-rogent sur la valeur de la vie ou de la mort, nous, sur l’avènement d’un nou-veau courant : le réalisme capitaliste... Hirst, lui, avait prévenu, sont oeuvre s’appelle «For The Love Of God”...

C’est fragile, ça n’est pas très beau, ça coûte une fortune et en plus il faut le monter soit même. Ikéa? Non, Lego. Plus précisément l’Ultime Millennium Falcon™ Edition Collector (himself). 5195 pièces à 11 centimes l’unité, faites le calcul... et oui : 550E. A ce prix là, la couronne danoise n’est pas prête d’être dévaluée! Quoi? Vous en voulez encore? L’Etoile Noire et ses 24 figurines et droïdes est faite pour vous (400E). Après ça, y’a pas à dire, les types de chez Lego, on les prendrait bien à coups de briques!

signé Charles ISAPE-ENIERIT

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L'interviewde

Pour des raisons indépendante de notre volonté, l’autorisation de publier cette interview ne nous a pas été donnée. Jusqu’à nouvel ordre, il nous

est impossible de la divulguer, ne serait-ce que des extraits.L’équipe du ‘Dely News prie ses lecteurs d’accepter ses excuses les plus

sincères.

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Pour des raisons indépendante de notre volonté, l’autorisation de publier cette interview ne nous a pas été donnée. Jusqu’à nouvel ordre, il nous

est impossible de la divulguer, ne serait-ce que des extraits.L’équipe du ‘Dely News prie ses lecteurs d’accepter ses excuses les plus

sincères.

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Pour des raisons indépendante de notre volonté, l’autorisation de publier cette interview ne nous a pas été donnée. Jusqu’à nouvel ordre, il nous

est impossible de la divulguer, ne serait-ce que des extraits.L’équipe du ‘Dely News prie ses lecteurs d’accepter ses excuses les plus

sincères.

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LE MATCHLYON II LYON IIIVSLorsque l’on écoute parler les étudiants, on jugerait que l’opposition est séculaire. Cela ne fait pourtant que quel-ques décennies que Lyon II et Lyon III, les soeurs siamoises, ont été séparées. Véritable déchirement, celles qui hier encore ne faisaient qu’un, sont devenues depuis quelques années les meilleurs ennemies de Lyon. Leurs Présidents refusent la fusion , leurs étudiants ont fait de leurs uni-versités une marque de fabrique, une véritable identité, presque sectaire. Il n’est d’ailleurs par rare que l’on voit sur les forums internet, des discussions insensées afin de «conseiller» les nouveaux bacheliers sur la meilleur des facultés à intégrer. Chacun y va de son argument, parfois fondé, souvent fallacieux. Il est temps d’y mettre un terme, avec rationalité, impartialité et honneur, à travers quatre critères : Le Site, Les infrastructures, Les Équipements, L’Enseignement et les Étudiants. Que la meilleure gagne!

LYON II LYON IIILE SITE

Situé à Bron, à proximité du parc de Parilly le campus de Lyon 2 semble loin de tout, perdue dans la friche industrielle, les bar-res de béton et les bretelles d’autoroutes. Pourtant, il reste très bien desservie (deux arrêt de tram rien que ça!), ne se trouve qu’a 20 minutes de Bellecour et jouie d’un immense gymnase et d’une zone commer-ciale à proximité. Cerise sur le gateau, il est

À la croisée des chemins du 3e, 7e et 8e arrondissement, la manufacture des ta-bacs à le grand avantage d’être au coeur de Lyon, à 4 arrêts de métro du centre ville. Ultra-desservie par le métro, les bus et les vélo’v, la «maison de brique jau-ne» compte également de nombreuses échoppes en son sein et à proximité. Le site reste malheureusement trop exigus

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immense, presque entièrement de plein pied et sent bon l’air pur de la campa-gne...

et a parfois du mal à contenir ses milliers d’étudiants. Sans parler de son environ-nement immédiat, pas assez vert...

LES INFRASTRUCTURES

Il n’y a malheureusement pas grand cho-se à sauver des bâtiments de Lyon II à Bron. Hormis quelques bonne surprises comme l’agencement de l’ensemble ou la présence de terrains de sports, les nou-veaux bâtiments sont trop rares. Vieux, voir obsolètes, tant au niveau esthétique que pratique, il flotte comme un air (et une odeur) de vieille démocratie populai-re des 90’s sur le campus. Ajoutez à cela un resto U et des amphis pas plus grand qu’une coquille de noix et vous obtien-drez un résultat fort décevant...

Vestige de l’ancienne usine à cancer de Lyon, la «Manu» en jette, c’est indénia-ble. Comble du luxe, sa belle robe ocre du jour se transforme en habit multico-lore la nuit. Construit par la suite, les 15 amphis accrochés à la face Est font habi-lement le lien entre l’histoire du lieu et sa modernité, tout en offrant au étudiants un lieu de travail agréable et adapté. De même pour la BU, tout de verre vêtue, qui s’incruste parfaitement à l’intérieur du bâtiment. Seul bémol, «l’oeuvre» hi-deuse trônant au centre de la cour Nord, quelle faute de goût!

LES EQUIPEMENTS

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Pour la plupart un peu vétustes, les équi-pements de l’université Lumières n’en de-meurent pas moins efficaces, pratiques et utiles. Disposant d’une BU très fournie qui intègre un centre de reprographie bien équipé le site de Bron n’est pourtant rien a coté de la bibliothèque des Quais. Cette dernière, très bien équipée, met à la dis-position des étudiants un nombre invrai-semblable de iMac! Pour le reste, Bron a eu la bonne idée de planter un chapiteau dans sa cour, un bon moyen de prendre l’air en restant couvert.

Parés de multiples rétroprojecteurs et autres vidéoprojecteurs, les amphithéâ-tres sont agréables et bien pensés. La BU reste correcte, mais inutile d’y chercher une place en heure de pointe, quand aux ordinateurs, n’escomptez pas y accéder avant 19h30.Les bornes internet, disséminées un peu partout dans la Manu, sont la pour don-ner le change, et marchent autant qu’el-les servent, c’est à dire très peu. Pour le reste, on appréciera la fontaine de la Cour Sud par forte chaleur mais on re-grettera l’absence d’ascenseurs pour ac-céder au 3e étage.

L’ENSEIGNEMENT ET LES ETUDIANTS

Lyon II a dans son escarcelle quelques diplômes bien classés au niveau natio-nal. Son Master Banque - Finance (celui de Jérôme Kerviel...) est le 8e de France, idem pour celui d’Ingénierie financière de haute finance. Quant à leur Master en Informatique Décisionnelle et Statistique, il se classe 2e. Concernant la faune locale, elle s’affiche décontractée, libre et sans complexe. Tout est permis, le pire comme le meilleur... Envahissant les multiples atriums du campus, elle communique, discute, débat, construisant jour après jour sa réputation... «cool».

L’université Jean Moulin, peut se vanter également de quelques bons diplômes. Le Master droit des affaires et manage-ment affiche une belle 8e place. Quant au bac+5 Administration des affaires il obtient le même résultat à l’échelle na-tionale. En ce qui concerne les indigè-nes, ils arborent des tenus particulières, se voulant chic et distinguées. Ils se don-nent l’air sérieux et distant le jour mais s’oublient régulièrement la nuit, entre le Q-Boat, l’aKGB et le First... Tenues chics, détails chocs, tel est leur devise.

Grâce à l’emplacement privilégié de son site, l’université Lyon III - Jean Mou-lin l’emporte d’une courte, très courte tête. Mais inutile de dire qu’au final, c’est l’enseignement et l’ambiance générale qui feront balancer le coeur des étudiants. Partant ce triste constat, les tensions entre les deux universités lyonnaises ne sont pas prêtes de s’apaiser.

Conçu et réalisé par Stephie ERILA-ICARENS

LE VERDICT

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Ludotheque

Le but consiste à retrouver les cases noires dans chaque grille. Les chiffres donnés sur le côté et en haut de la grille vous donnent des indices. Ils indiquent la taille des blocs de cases noires de la ligne ou de la colonne sur laquelle ils se trouvent.

Par exemple 3,4 à gauche d’une ligne indique qu’il y a, de gauche à droite, un bloc de 3 cases noires puis un bloc de 4 cases noires sur cette ligne. Chaque grille résolue fait découvrir un dessin.

Hanjie

L’objectif du jeu est de remplir les cases vides (blanches) avec des chiffres entre 1 et 9 de sorte que la somme de tous les chiffres d’un nombre soit égale au nombre inscrit dans la case remplie (noire) définissant le nombre, et qu’un nombre ne puisse pas contenir deux fois le même chiffre.

Kakuro

0 432

121

121

42

32 04

0

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5

2, 1, 2

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1, 1

2, 2

5

3

de Maître Capello

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La nouvelle Fiat 500 ? A par votre belle-mère, tout le monde vous dira qu’elle est fort Kitch. Quant à la mini, que l’on parle

du récent tas de plastique ou de l’arrié-rée carrossée tout en tôle : dépassée ! Les

berlines made in Allemagne sont certes luxueuses, mais ont l’inconvénient de vous

faire passer une grande partie de la nuit à chercher une place suffisamment spa-

cieuse pour la garer. Alors, que faire ? La classe est au vintage ! Certes, à la chemise à carreaux et au Levi’s rétro, mais surtout

au Buggy. Entre le modèle Volkswagen des seventies ou le Buffalo Sarap, vous

ne pouvez que trouver votre bonheur. Le principe est simple : deux places dans un siège qui restreint le tour de taille de ces demoiselles au 38, et implique des abdo-

minaux d’aciers à monsieur, sous peine de voir votre bedon s’appuyer contre le

frêle volant. Un toit serait fort inutile, et la légèreté du tout (non, nous ne faisons pas

allusion à votre poids !) vous garanti des sensations pour le moins sympathiques. Et puis, il faut avouer qu’il n’est pas dé-

sagréable d’avoir le privilège de se garer devant l’entrée du loft, du first ou de l’@

KGB (certes, les connaissances culturelles d’un étudiant sont peu développées) sans

s’en faire déloger ; au contraire, on vous offrira l’entrée. Alors, messieurs, rangez vos Audi A3, vos 206 CC ; Mademoiselle

pourrait être tentée de se glisser dans un autre siège !

Pierre GrandjeanÉvé Lyon 3

Quelle voiturepour sortir?

En haut : la Mini Cooper S. En bas : une Buffalo Sarap

Hormis dans sa livrée «Abarth», il n’y a pas grand chose à sauver de la nouvelle Fiat 500

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‘Dely News : L’Association des étu-diants de Lyon 3 (ADELY) organise cette année son 17e Concours de plaidoiries des étudiants lyonnais. Ce concours, c’est quoi au juste ?

Benjamin Poulain : Le Concours de Plaidoiries, c’est un événement de 3 semaines durant lesquelles 64 équi-pes composées de un à deux étu-diants s’affrontent sur des sujets en plaidant le pour ou le contre devant un jury composé d’une dizaine de personnes (chargés de TD puis pro-fessionnels et enfin de personnalités). Il y a quatre phases : L’inscription (non négligeable!), les tours de présélec-tions, les quarts de finale et la grande soirée de Finale (regroupant demi-fina-les et Finale)!C’est aussi plus de 1500 étudiants, partenaires, personnel du corps en-seignant et administratifs présents sur l’ensemble du Concours. La soirée de finale se déroule dans un amphi direct et 2 amphis de retransmission accueillant des étudiants d’horizons différents permettant un véritable « meltin’ pot étudiant ». Il s’ouvre par une soirée d’Ouverture et se termine par une soirée de Clôture dans une

LE CONCOURS DE PLAIDORIES

boite de nuit!Enfin le Concours c’est bien sur des rencontres (professionnelles ou per-sonnelles), des fous rires, un challen-ge, un dépassement de soi…

DN : Il doit falloir être sacrement callé en Droit pour concourir, et même pour suivre les plaidoiries ? Entre-nous, le Concours ne s’adresse-t-il qu’à des premiers de l’amphi futurs candidats à l’ENM ou à l’ENA, non ?

«Le Concours c’est bien sur des rencontres, des fous rires, un challenge, un dépassement de soi…»

Il est cette année, le maître d’oeuvre du Concours de plai-doiries des étudiants lyonnais de l’Adely. Depuis des mois il pense et prépare tout dans les moindres détails. Over-booké comme il se doit, il a pourtant accépté de prendre sur son précieux temps. Benjamin Poulain, le reponsable du Concours de plaidoiries, nous dit tout... sur tout.

Du 30 mars 2010 au 15 avril 2010.

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Benjamin : Absolument pas ! Même si nous recherchons des gens ayant un minimum de matière grise (et nous avons pu remarqué que ce ne sont pas obligatoirement les meilleurs élè-ves qui réussissent le mieux !) Il y a une nuance entre plaidoiries et Droit : les sujets sont, généralement, des citations de Culture générale ou de profondes réflexions concoctées par nous, Adélyens, durant nos soi-rées sujets.

Ce qui nous a poussé à mettre en place des sujets traitant des capa-cités de survie entre espèces, par exemple (« Un pigeon c’est plus con qu’un dauphin d’accord mais ça vole ! ») ou sur l’infidélité conjugale (« L’échangisme n’est pas choquant quitte à être cocu autant l’organisé soi-même ») ou encore sur la grave question de la densité du fromage (« plus il y a de gruyère, plus il y a de trous, plus il y a de trous, moins il y a

Ce qui nous a poussé à mettre en place des sujets traitant des capa-cités de survie entre espèces, par exemple (« Un pigeon c’est plus con qu’un dauphin d’accord mais ça vole ! ») ou sur l’infidélité conjugale (« L’échangisme n’est pas choquant quitte à être cocu autant l’organisé soi-même ») ou encore sur la grave question de la densité du fromage (« plus il y a de gruyère, plus il y a de trous, plus il y a de trous, moins il y a de gruyère »). Ces sujets restent bien sur pour le niveau des deux premiers tours ! Mais les sujets des tours suivants, plus sérieux, sont toujours de culture géné-rale.

DN : D’accord, on a bien compris que les plaidoiries n’étaient pas juri-diques, mais alors, pour participer, quelles sont les qualités requises ?

Benjamin : Des qualités trop peu exploitées dans le milieu universitaire comme la capacité de persuasion et la qualité de la démonstration des Plaideurs qui sont au nombre des critères retenus, au même titre que l’éloquence, ou l’originalité de la pres-tation.

DN : Où et comment fait-on pour s’inscrire au Concours ? Est-ce payant ? Y a-t-il des conditions parti-culières à remplir ?

Benjamin : La chose est simple et très complexe à la fois : D’ailleurs s’ins-crire au concours c’est comme dé-buter ses études supérieures, on sait pourquoi on le fait mais on ne connait

«Le Concours c’est bien sur des rencontres, des fous rires, un challenge, un dépassement de soi…»

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absolument pas notre parcours dans cette aventure. Il suffit d’aller, pour les étudiants de lyon 3, soit à notre stand qui sera installé Atrium Nord du mardi 9 au mercredi 24 mars, soit d’aller dans au local de l’ADELY (en face des amphis E et F). De plus un autre stand sera installé début mars dans l’enceinte même de l’université catholi-que de Lyon, place Carnot, pour nos amis étudiants de la fac catho, où il sera aussi possible de participer cette aventure.Ces inscriptions sont au montant de 8 euros pour une personne seule et 12 euros pour une équipe de deux personnes (l’orateur pouvant chan-ger entre les deux équipiers selon les tours). En dehors de leur prestation, l’inscription au concours donne le pri-vilège au plaideur d’assister en amphi direct à la Grande Soirée de Finale mais aussi la possibilité de tous se retrouver au cocktail qui suit au salon des symboles.La deuxième condition, en dehors de la participation monétaire, est simple : peuvent participer TOUS les Etudiants de la région lyonnaise (mais aussi de Bourg-en-Bresse !) compris de la licence 1 au master 2. L’année der-nière, plus de 25 équipes sur les 64 ne faisaient pas partie de l’université Jean Moulin Lyon 3 !

DN : Ne dit-on pas que tout travail mérite salaire ? En cas de victoire, peut-on espérer autre chose qu’une gloire éphémère et quelques applau-dissements ?

Benjamin : Le Concours de Plaidoi-ries n’a pas pour première vocation de donner des récompenses maté-rielles et ces « quelques applaudis-sements » ne font que se multiplier au fil des tours ! C’est avant toute chose, comme je le disais, un dépas-sement de soi et une démonstration de ses talents d’orateur ! Nous atten-dons d’ailleurs de la part de tous les étudiants ayant un orateur de talent dans leur entourage (autrement dit une personne sachant l’ouvrir, ayant de la répartie) à l’encourager à s’ins-crire !Néanmoins, en dehors de cette re-connaissance et des encouragements du public et en fonction de votre avancée dans le concours, des lots seront remis allant des journées gra-tuites chez Elixia (centre Vitalité/SPA/Hammam,…) à des séjours Funbreak, ou encore des montres de marque. Mais bien entendu l’honneur aussi pour l’équipe gagnante de brandir le trophée du Concours qu’elle détiendra jusqu’à la prochaine édition.

Le jury de Finale du Concours de plaidories 2009. Rien que du beau monde...

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ADELY - Dossier de Presse - Concours de Plaidoiries

XVII ÈME ÉDITION

DN : L’ADELY communique beaucoup sur la finale du Concours de plaidoi-ries. Qu’a-t-elle de particulière, cette finale ?

Benjamin : Il est difficile de décrire les émotions liées à cette Finale ! Tout comme le reste du concours, il faut le vivre pour le comprendre. Deman-dez auprès des gens qui y ont été en tant que juré, spectateur, plaideur ou Adélyen : Je ne pense pas que vous rencontrerez des déçus ! La Grande Soirée de Finale c’est :- Un jury de prestige : Nous avons eu notamment Monsieur Jean-Louis DEBRE, Président du Conseil Consti-tutionnel, Maître Jacques VERGES...- Le seul événement de cette ampleur sur Lyon et sa région GRATUIT pour tous les étudiants.- Un cocktail, des animations, un mini-concert de Rock et des buvettes…Mais surtout les protagonistes de cette soirée : Des plaideurs de haut niveau !

DN : D’accord, la finale à l’air plutôt sympa, mais bon, les tours de présé-lections doivent être vachement en-nuyeux, non ?

Benjamin : Absolument pas ! Si la Finale est la marque de prestige du Concours de Plaidoiries, les tours de présélections montre d’avantage l’autre facette de l’esprit de l’ADELY : La convivialité et l’ouverture d’esprit.C’est durant cette période que les premières révélations se dégagent et bien sur leurs premiers supporters ! Mais c’est aussi là que nous pouvons apprécier des sujets humoristiques, lé-

gers permettant à chacun de décom-presser après un TD trop exigeant, une déconvenue devant notre cher secrétariat fermé ou encore après une longue journée d’étude (à la B.U) ou de flânerie (au café campus ou au club cafet’).C’est à cette occasion, aussi que les étudiants ont l’occasion de se rencon-trer réellement, notamment à l’issue des plaidoiries dans l’attente de la proclamation des vainqueurs autour de la buvette.

DN : Il paraît que l’ADELY organise des soirées à l’occasion du concours. Un mot sur ces soirées ?

Benjamin : Comme je le disais précé-demment, il y a deux soirées pour ce concours : Une soirée d’ouverture et une soirée de clôture qui se déroule à l’issue de la Finale. Elles se passent dans la plus pure tradition adelyenne, soit une soirée d’ouverture dans un club permettant la convivialité et la rencontre sous toutes ses formes et une soirée de clôture dans un haut lieu de la nuit lyonnaise! Comme à chaque édition, les entrées aux deux soirées sont GRATUITES et OUVERTES A TOUS ! (Pensez ce-pendant à prendre votre carte étu-diante ou d’identité!)

interview réalisée par Stephanie ERELICAIRS

Informations, inscriptions,

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