tutoriel - une intro à sqlite

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full circle magazine n° 73 1 Full Circle LE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX NUMÉRO 73 - Mai 2013 Full Circle Magazine n'est affilié en aucune manière à Canonical Ltd. S S T T O O C C K K E E Z Z V V O O S S D D O O N N N N É É E E S S E E N N T T O O U U T T E E S S É É C C U U R R I I T T É É RÉSULTATS DE L'ENQUÊTE UNE INTRODUCTION À SQLITE AVEC GRAPHIQUES !

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full circle magazine n° 73 1 sommaire ^

Full CircleLE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX

NUMÉRO 73 - Mai 2013

FFuullll CCiirrccllee MMaaggaazziinnee nn''eesstt aaffffiilliiéé eenn aauuccuunnee mmaanniièèrree àà CCaannoonniiccaall LLttdd..

SSTTOOCCKKEEZZ VVOOSS DDOONNNNÉÉEESS EENN TTOOUUTTEE SSÉÉCCUURRIITTÉÉ

RÉSULTATSDEL'ENQUÊTE

UNE INTRODUCTION À SQLITE

AAVVEECCGGRRAAPPHHIIQQUUEESS !!

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full circle magazine n° 73 2 sommaire ^

Les articles contenus dans ce magazine sont publiés sous la licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported license. Cela signifie que vouspouvez adapter, copier, distribuer et transmettre les articles mais uniquement sous les conditions suivantes : vous devez citer le nom de l'auteur d'unecertaine manière (au moins un nom, une adresse e-mail ou une URL) et le nom du magazine (« Full Circle Magazine ») ainsi que l'URL www.full-

circlemagazine.org, et www.fullcirclemag.fr pour la traduction française (sans pour autant suggérer qu'ils approuvent votre utilisation de l'œuvre). Si vousmodifiez, transformez ouadaptez cette création, vous devez distribuer la création qui en résulte sous lamême licence ouune similaire.Full Circle Magazine est entièrement indépendant de Canonical, le sponsor des projets Ubuntu. Vous ne devez en aucun cas présumer que les avis et les opinionsexprimés ici ont reçu l'approbation deCanonical.

Full CircleLE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX

Une IntroductionàSQLite p.14

LibreOffice p.11

Programmer enPython p.08

Blender p.24

Tutoriels Opinions

Q&R p.51

Jeux Ubuntu p.54

Certifié Ubuntu p.58

Command & Conquer p.06

Inkscape p.26

Rubriques

Labo Linux p.34

Critique p.40

Dév. Web p.XX

Mon opinion p.38

Mon histoire p.36

Courriers p.42

Actus Ubuntu p.04

Demandezaupetit nouveau p.31

Femmes d'Ubuntu p.XX

Graphismes Dév.Web

DE RETOURLE MOIS PROCHAIN

DE RETOURLE MOIS PROCHAIN

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ÉÉDDIITTOORRIIAALL

BIENVENUEDANSUNNOUVEAUNUMÉRODUMAGAZINEFULLCIRCLE !

Un nouveau mois, un nouveau numéro. Les tutoriels habituels LibreOffice et Python s'ytrouvent, accompagnés par un tutoriel sur le stockage des données avec SQLite. Cemois-

ci, le thème des Jeux Ubuntu est un peu celui de Steam. D'abord Dougn nous présente desactus du monde du jeu – il s'agit, pour la plupart, de jeux qui ont reçu le feu vert de Steam.Ensuite, un nouvel auteur, Jonathan, écrit sur la joie occasionnée par la découverte de Steamde Valve, qu'il nous décrit aussi. Un autre nouvel auteur, Joseph, fait une critique de AeonCommand (qui ne fait pas partie des jeux Steam).

J'aimerais remercier tous ceux qui ont pris le temps de répondre au sondage du moisdernier. Cemois-ci, je vous en livre les résultats, basés sur lesmille réponses reçues. Je ne peuxpas garantir que nous traiterons tout ce que vous suggérez, mais je ferai de mon mieux.Encore une fois, je ne peux publier que ce que vous, nos lecteurs, nous envoyez. Aussi, alorsque j'aimerais bien écrire sur des logiciels scientifiques/HAM/autres et/ou de leurs usages,nous ne sommes pas des savants/gens férus de HAM et nous devons donc nous fier auxlecteurs qui connaissent un domaine/une industrie spécifique pour nous soumettre descritiques/articles.

Au sujet des soumissions : avez-vous fait la mise à niveau de votre *buntu vers la 13.04 ?Comment cela s'est-il passé ? Sans problèmes ? Quelques petits soucis ? Ou une véritablecatastrophe ? Écrivez-nous pour nous le dire. Qu'il s'agit d'Ubuntu, Kubuntu, Lubuntu ouXubuntu, nous voulons savoir. Également à propos dedérivés commeMint, par exemple.

Amitiés et gardons le contact !Ronnie

[email protected]

Ce magazine a été créé avec :

LePodcastFullCircleTous les mois, chaque épisode couvretoutes les dernières informations concer-nant Ubuntu, les opinions, les critiques,les interviews et les retours d'utilisa-teurs. Le Side-Pod est une nouveauté,c'est un court podcast supplémentaire(irrégulier) enmargedupodcast principal.On y parle de technologie en général etde choses qui ne concernent pas uni-quement Ubuntu et qui n'ont pas leurplace dans le podcast principal.

Vos animateurs :• Les Pounder• TonyHughes• JonChamberlain•Oliver Clark

http://fullcirclemagazine.org/category/podcast

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full circle magazine n° 73 4 sommaire ^

AACCTTUUSS UUBBUUNNTTUUÉcrit par l'équipe d'Actus Ubuntu

LA COMMUNAUTÉ SUR

UBUNTU.COM

Daniel Holbach parle des inquié-tudes concernant la suppression

du lien « community » de la barre denavigation sur ubuntu.com. Il partagedes détails au sujet du nouveau siteWeb communautaire en constructionet invite tout le monde à participerpour que son lancement devienneréalité, en disant que « sans doute cene sera qu'une suite de petite tâcheset que, donc, n'importe quelle aideserait fort appréciée ».http://daniel.holba.ch/blog/2013/04/community-on-ubuntu-dot-com/

TESTERDES IMAGESUBUNTU

TOUCH (MAINTENANTSOUS

RARING !)

N icholas Skaggs annonce la dis-ponibilité d'images Ubuntu Touch

dans l'ISO QA Tracker et encouragetout le monde à tester les images surles 4 appareils pour lesquels elles sontdisponibles.http://www.theorangenotebook.com/2013/04/testing-ubunutu-touch-images-now-with.html

SORTIED'UBUNTU13.04(RARINGRINGTAIL)

Adam Conrad, qui fait partie del'équipe des sorties Ubuntu, an-

nonce la sortie d'Ubuntu 13.04 RaringRingtail. Cette version met l'accentsur la qualité quotidienne, sur l'amé-lioration des performances, ainsi quesur les capacités de mise à l'échellesur Server. Vous trouverez davantagede renseignements sur ces points à :http://www.canonical.com/content/ubuntu-1304-brings-dramatic-graphical-performance-enhancementshttp://www.canonical.com/content/ubuntu-1304-delivers-openstack-high-availability-scalable-storage-and-big-data-deployment-ca

Dans ce mail adressé à la liste dediffusion ubuntu-announce, Conrad aprécisé que les variétés suivantes ontaussi annoncé leur sortie :Kubuntu :http://www.kubuntu.org/news/kubuntu-13.04Xubuntu :http://xubuntu.org/news/13-04-release/Edubuntu :http://edubuntu.org/news/13.04-release

Lubuntu :http://wiki.ubuntu.com/Lubuntu/Announcement/13.04Ubuntu Studio :http://ubuntustudio.org/?p=726

Dans cette annonce Conrad a éga-lement souhaité la bienvenue à deuxnouveaux venus à l'archive Ubuntu :UbuntuGNOMEetUbuntuKylin :

UbuntuGNOME :https://wiki.ubuntu.com/UbuntuGNOMEUbuntuKylin :https://wiki.ubuntu.com/UbuntuKylin

https://lists.ubuntu.com/archives/ubuntu-announce/2013-April/000171.html

PASDESUPERCALIFRAGILISTIC-EXPIALIDOCIOUSSCORPIONFISHMark Shuttleworth félicite toute lacommunauté élargie Ubuntu pour lasortie de la 13.04 et révèle le nom decode de la prochaine version d'Ubun-tu : Saucy Salamander. « La salamandreest l'une des créatures la plusmagiquequi existe ; c'est un indicateur primor-dial d'un environnement non pollué,

ce qui est une façon on ne peut plusappropriée dedécrire le nouveaumondeen train d'émerger autour d'UbuntuTouch. […] Et nous sommes égalementdélurés – la vie est trop courte pourêtre lourdaud et guindé », préciseShuttleworth.http://www.markshuttleworth.com/archives/1252

PABLORUBIANES

ETMARCOSCOSTALESNOMMÉS

AUCONSEILLOCO

Sergio Meneses annonce les mem-bres nouvellement nommés au

Conseil LoCo : PabloRubianesetMarcosCostales ; il remercie tous les votantset signale que, comme toujours, il yavait de très bons candidats parmi les-quels choisir.http://lococouncil.ubuntu.com/2013/04/26/pablo-rubianes-and-marcos-costales-appointed-to-the-lococouncil/

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ACTUS UBUNTUFINDEVIE D'UBUNTU8.04(HARDYHERON),10.04 (LUCIDLYNX)DESKTOP

ET11.10 (ONEIRICOCELOT),LE9MAI2013

Adam Conrad, membre de l'équipedes sorties d'Ubuntu, annonce la

fin de vie d'Ubuntu 8.04, de la versionDesktop de la 10.04 et de la 11.10. Ilfournit également les chemins vers lamise à niveau et des instructions pourla faire.

http://fridge.ubuntu.com/2013/05/10/ubuntu-8-04-hardy-heron-end-of-life-reached-on-may-9-2013/

http://fridge.ubuntu.com/2013/05/10/ubuntu-10-04-lucid-lynx-desktop-end-of-life-reached-on-may-9-2013/

http://fridge.ubuntu.com/2013/05/10/ubuntu-11-10-oneiric-ocelot-end-of-life-reached-on-may-9-2013/

UBUNTUDEVELOPERSUMMIT

13.05VIRTUEL

Chris Johnston rappelle à la com-munauté qu'il faudrait participer

au prochain Ubuntu Developer Sum-mit virtuel, qui commence le 14 mai. Ilmet l'emphase sur les divers ateliers,les responsables d'ateliers et les par-ticipants. Johnston énumère aussi quel-

ques-uns des correctifs de bogues quiont atterri sur le dernier portail dusommet. Il encourage tout lemonde àcontinuer à rapporter des problèmesafin d'améliorer le portail et le UDSvirtuel.http://www.chrisjohnston.org/ubuntu/virtual-ubuntu-developer-summit-13-05

LESITEWEBDELACOMMUNAUTÉ

Daniel Holbach écrit au sujet duprogrès sur la partie communau-

taire du site Web Ubuntu.com. « Lapremière partie du travail est presqueterminée. Michael Hall a configuré uneinstance de test Wordpress où nousdéposons tout le contenu mis à jour,ce qui est déjà un grand exploit. Il estnon seulement à jour, mais aussi beau-coup plus accueillant et convivial.L'équipe Canonical Web devrait nousaider à mettre à jour le style pour qu'ilcorresponde à celui du nouveau siteubuntu.com», précise-t-il.http://daniel.holba.ch/blog/2013/05/our-community-website/

ANNONCED'UNCONCOURS

DEPHOTOSDUPANNEAU

D'AFFICHAGEUBUNTU

David Planella annonce le concoursde photos du panneau d'affi-

chage Ubuntu pour des gens en Rus-sie et en Ukraine. À partir du 13mai et

jusqu'à la fin du mois, les participantspeuvent soumettre des images depanneaux d'affichage montrant Dellet Ubuntu pour pouvoir gagner l'undes « prix succulents » comme un DellXPS 13 sous Ubuntu, des produitsUbuntu et 100 Go de stockage surUbuntuOne.http://fridge.ubuntu.com/2013/05/13/announcing-the-ubuntu-billboard-photo-contest/

FINDE L'UBUNTUDEVELOPER

SUMMIT13.05 : LESRÉSUMÉS

DE SÉANCESPLÉNIÈRES ET

D'ATELIERS [VIDÉO]

JonoBacon et d'autres responsablesd'ateliers pour l'Ubuntu Developer

Summit 13.05 résument ce qui s'y estpassé et les décisions prises lors desateliers respectifs.http://www.youtube.com/watch?v=3SuSZXpdMMY

UBUNTUOPENWEEK

(PORTESOUVERTESPENDANT

UNESEMAINE)POURRARING :IL ARRIVE TRÈSBIENTÔT !

José Antonio Rey écrit à proposdes Portes ouvertes Ubuntu pour

ce cycle et explique les tenants etaboutissants de cet événement. Ilmentionne aussi qu'une session Deman-

dez à Mark ! aura lieu, où « les mem-bres de la communauté pourrontposer des questions concernant leprojet Ubuntu à Mark Shuttleworth(sabdfl) [Ndt : self-appointed bene-volent dictator for life]. N'oubliez pasde vous joindre à nous !http://ubuntuclassroom.wordpress.com/2013/05/20/ubuntu-open-week-for-raring-almost-here/

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Vous êtes sans doute beaucoup àavoir entendu dire, à unmoment

ou un autre, qu'une pratique admisepour garder à jour vos compétencesde programmeur est d'apprendre unnouveau langage une fois par an. Jem'efforce de faire exactement cela et,pour cette raison, je suis sans cesse à larecherche de moyens pour le rendreplus facile et moins long. Ce mois-ci,j'aimerais vous présenter trois sitesWeb que j'ai trouvés et vous donnerquelques conseils sur comment appren-dre de nouveaux langages de program-mation (avec ou sans connaissancespréalables).

CODECADEMY

L'option la plus conviviale que j'aitrouvée – et de loin – s'appelle Code-cademy ; il propose une méthode édi-teur/interpréteur interactive pour l'ap-prentissage de Web Fundamentals,jQuery, JavaScript, Projects (Web), Py-thon, Ruby, PHP et les API. Pour cha-cun des sujets énumérés il y a un « che-min » complet, généralement présentéde façon compréhensible, dont le butest de vous apprendre des compé-tences particulières. Chacun proposede très bonnes bases pour travailler

avec n'importe quel autre langage et,pour ces raisons, il m'est impossiblede le recommander de façon assezéloquente. Il y a également des projetscréés par des utilisateurs, en dehorsdes chemins typiques, dans lesquelsvous pouvez vous lancer, si vous êtesle genre de programmeur qui n'arrivepasàdécideroùconcentrersonénergie.

http://www.codecademy.com

D'autres fonctionnalités :••Un système de chemins basé sur despoints (et des pourcentages) pour vouspermettre de progresser entre les che-mins et pour vous inciter à continuer.••La capacité pour n'importe quel uti-lisateur de créer des leçons (ensei-gner est une excellente façon de ci-menter la compréhension de n'importequel sujet).••Des outils de programmation rapides,interactifs et en ligne. Ainsi, vous évi-tez les tracas de la configuration d'unenvironnement deprogrammation, sur-toutsi vousavezdemultiplesappareils.••Un système d'indice utile qui fournitjuste assez d'informations pour vousaider quand vous êtes coincé.••Le code complet, qui fonctionne, estdonné au début du projet, pour vousaider à comprendre le code d'autres

gens, sans commentaires et sans quevous deviez le compiler vous-même.

À qui le recommanderais-je ? Je lerecommanderais à n'importe qui dési-reux d'apprendre un langage de pro-grammation. Si vous n'avez pas d'expé-rience, il devrait vous fournir toutesles informations dont vous pourrezavoir besoin, dumoment où vous êtesd'accord pour lire très consciencieu-sement tout ce qui est écrit. Pourceux qui connaissent déjà aumoins unlangage de programmation et neveulent que devenir plus à l'aise avecun autre, Codecademy est un excel-lent choix. Il allie explications et exer-cices, ce qui vous permet de suivretous les chemins rapidement. Il m'afallu, par exemple, environ 3 heurespour terminer le chemin Ruby, avec10 chapitres et environ 238 exercices.Ce ne sont pas les exercices les plusdifficiles pour ceux qui ont de l'expé-rience, mais, après les avoir faits, vouscomprendrez bien la syntaxe et lessémantiques du langagedonné.

KHANACADEMY

Khan Academy propose un assezlarge choix de cours gratuits en ligne,traitant d'une foultitude de sujets,

notamment, l'informatique, les mathset la science. Il propose égalementquelques options de préparation à unexamen pour ceux qui les préparent.Si vous voulez en apprendre davan-tage au sujet de la programmation(ou d'autres sujets) avec une mé-thode typiquement scolaire, Khan Aca-demy est pour vous. Moi, personnel-lement, je n'ai fait qu'un ou deuxcours, mais cela est dû principalementau fait que j'ai déjà vu ces sujets-là - àla fois au lycée et à l'université.D'après ce que j'ai pu voir, c'est bienfait et devrait fournir un service utilepour ceux qui aiment ce genre d'ap-prentissage.

https://www.khanacademy.org/

À qui le recommanderais-je ? Àn'importe qui sachant bien apprendredans un environnement quasi univer-sitaire avec des gens partageant lemême point de vue et des exercicesde base, ainsi que quelques vidéos detype cours magistral. Il se prête prin-cipalement aux gens qui n'ont jamaissuivi de tels cours au lycée ou àl'université, ou à ceux qui veulent uncours de remise à niveau. Certes, il n'ya pas encore beaucoup de contenupour l'informatique, mais il semble

CCOOMMMMAANNDD && CCOONNQQUUEERRWritten by Lucas Westermann

CCoouurrss ddee ccooddaaggee eenn lliiggnnee ggrraattuuiittss

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Lucas a appris tout ce qu'il sait enendommageant régulièrement son sys-tème et en n'ayant alors plus d'autrechoix que de trouver un moyen de leréparer. Vous pouvez lui écrire à :[email protected].

être en croissance soutenue.

PROJECTEULERProject Euler est un site Web qui

n'a qu'un objectif : vous fournir enproblèmes de mathématiques. Cesproblèmes vont des plus banals à desexploits de calcul, risquant de vousécrabouiller le cerveau. Le gros hic ?Chaque problème est conçu afin quele calcul manuel de la solution prennetant de temps qu'il est rendu impos-sible. Ainsi, vous devez programmerun algorithme (dans le langage quevous voulez) pour calculer la réponse.Pour répondre à beaucoup des ques-tions, vous devez trouver et implé-menter l'algorithme juste afin de trou-ver une solution dans un laps de tempsraisonnable (moins d'une minute). Leursystème vous permet d'accéder au filde discussion de ce problème-là, uni-quement quand vous l'aurez résolu,ce qui veut dire que vous pouvezpartager et discuter de vos algorithmesavec d'autres dans le domaine. Si vousn'êtes pas amateur de mathématiques,ou ne connaissez aucun langage deprogrammation, ou n'avez pas debases solides dans les maths appli-quées à la programmation (et n'êtespas disposé à développer ces compé-tences), alors Project Euler n'est paspour vous. Pour quiconque croit quecela a l'air amusant, je vous souhaite

bonne chance avec certains des sujetsles plus complexes.

http://projecteuler.net/

À qui le recommanderais-je ? À desamateurs de programmation, des ma-thématiques et/ou de la résolutiondes problèmes. Si vous voulez bienapprendre, vous pourrez vous débrouil-ler assez bien, mais une certaine con-naissance des bases vous serait utile.Je vais dire ceci : « Les problèmesn'ont pas l'air d'être triés par diffi-cultés. Ainsi, si vous êtes bloqué, es-sayez le suivant, il pourrait très bienêtre plus facile ! »

CONSEILSGÉNÉRAUX

Pour quiconque aimerait avoirmes conseils sur l'apprentissage de laprogrammation, ou pour maintenirses compétences à jour, je n'ai qu'unconseil principal : faites de la pro-grammation ! Plus vous utilisez un lan-gage et plus solide sera votre com-préhension de la théorie, et la théorieest souvent la chose la plus difficile àcomprendre. Une fois la théorie com-prise, vous pouvez généralement l'appli-quer à n'importe quel langage et ap-prendre la syntaxe et la sémantiqued'un langage n'est ordinairement pastrès difficile.

Si vous n'êtes pas certain de savoir

quoi programmer, Project Euler peutvous aider. Et puis écrire de courtsscripts à utiliser dans Conky peutaussi être une bonne façon de voushabituer à écrire des scripts. Souvent,il est vrai, vous apprenez le plus degrands projets, mais tenir ses connais-sances fondamentales à jour est utile,jusqu'à ce que vous soyez tout d'uncoup inspiré à tenter un grandprojet.

Quel langage devriez-vous appren-dre ? Cela dépend entièrement devotre objectif. Si vous essayez detrouver un langage qui aidera à auto-matiser votre environnement Linux(ou que, sinon, vous espérez quelquechose à intégrer dans Conky), jepourrais recommander Bash, Lua ouPython. Si c'est la programmationWebqui vous intéresse, Ruby on Rails, PHPou Python pourraient aussi être utiles.Si vous espérez apporter votre aide àun projet Open Source, la plupartsont écrits en C ou C++, bien que celadépende du projet précis auquel vouspensez. Quoi que vous apprenez,rappelez-vous que la théorie derrièreles méthodes est universelle ou pres-que, alors choisissez celui qui vousmet le plus à l'aise !

Vous êtes bloqué sur une erreuret ne trouvez pas de solution surGoogle ! Beaucoup des langages deprogrammation ont des canaux IRC

dédiés. Dans de tels endroits, il y a enrègle générale quelques personnesqui se feront un plaisir de vous aider àrésoudre vos problèmes. Parfois, vouspourriez même croiser le dévelop-peur du langage ! La meilleure façond'obtenir une réponse est a) de met-tre votre code sur pastebin et b)d'être concis !

J'espère que j'ai réussi à fournir àquiconque s'intéresse à la program-mation un point de départ. Il existesans doute beaucoup d'autres sitesWeb pertinents. Si quelqu'un a despréférences personnelles, n'hésitezpas à m'envoyer un courriel à[email protected] avec le nom dusite, ou des questions, commentairesou suggestions que vous avez sur C&Cen général. Si vous m'envoyez un mail,veuillez mettre « FCM » ou «  C&C »dans la case objet !

COMMAND&CONQUER

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Greg Walters PPrrooggrraammmmeerr eenn PPyytthhoonn :: PP.. 4444

Nous allons laisser de côté cemois-ci notre programmeTVRage pour

répondre en partie à une question d'unlecteur. Onm'a demandé de parler deQt Creator et comment l'utiliser pourconcevoir des interfaces utilisateur pourdes programmesPython.

Malheureusement, que je sache, lesupport de Qt Creator n'est pas encoreprêt pour Python. Il est effectivementen cours d'élaboration, mais n'est pastout à fait « prêt pour les heures degrande écoute ».

Ainsi, afin de nous préparer pour cefutur article, nous allons travailler avecQT4 Designer. Vous aurez besoin d'ins-taller (si ce n'est pas déjà fait) python-qt4, qt4-dev-tools, python-qt4-dev,pyqt4-dev-tools et libqt4-dev.

Une fois que c'est fait, vous trouve-rez QT4 Designer sous Applications >Programmation.Allez-yet lancez-le.Vousdevriezvoirquelquechosecommececi :

Assurez-vous que « Main Window »est sélectionné et cliquez sur le bouton«Créer ». Vous verrez alors un formulairevierge sur lequel vous pouvez faireglisser et déplacer des contrôles.

La première chose à faire est deredimensionner la fenêtre principale.Réglez-la à environ 500×300. Vous pou-vez voir sa taille en regardant l'édi-teur de propriétés dans la partie « géo-métrie » sur le côté droit de la fenêtredu concepteur.Maintenant, faites défi-ler vers le bas la liste de l'éditeur depropriétés jusqu'à ce que vous voyiez« windowTitle ». Remplacez le texte« MainWindow » par « Python Test1 ».Vous devriez voir le changement dansla barre de titre de la fenêtrede concep-tion : « Python Test1 - untitled* ».C'est maintenant un bonmoment poursauvegarder notre projet. Nommez-le

«pytest1.ui ». Ensuite, nousallonsmettreun bouton sur notre formulaire. Ce seraun bouton pour quitter le programmede test. Sur le côté gauche de lafenêtre du concepteur, vous verreztoutes les commandes qui sont dispo-nibles. Trouvez la section « Buttons »et faites glisser un « Push Button » surle formulaire. Contrairement aux con-cepteurs graphiques que nous avonsutilisés dans le passé, vous n'avez pasà créer des grilles pour contenir voscontrôles lorsque vous utilisez QT4Designer. Déplacez le bouton presqueau centre en bas du formulaire. Sivous regardez l'éditeur de propriétés

sous « géométrie », vous verrez quelquechose comme ceci :

[(200,260), 97x27]

Dans les parenthèses se trouventles positions X et Y de l'objet (bouton-poussoir dans ce cas) sur le formulaire,suivies par sa largeur et sa hauteur.J'ai positionné lemien en 200,260.

Juste au-dessus se trouve la pro-priété « objectName » qui, par défaut,est réglée sur « pushButton ». Changezcela en « btnQuitter».Maintenant, faitesdéfiler vers le bas la liste de l'éditeur depropriétés jusqu'à la section « QAbs-tractButton », et définissez la propriété« text » à « Quitter ». Vous pouvez voirsur notre formulaire que le texte surle bouton a changé.

Maintenant, ajoutez un autre bou-ton et positionnez-le en 200,200. Réglezsa propriété objectName à « btnCli-queMoi»etsontexteà«Cliquez-moi !».

Ensuite, ajoutezuneétiquette (Label).Vous la trouverez dans la boîte à outilssur la gauche, sous « DisplayWidgets ».Mettez-la à proximité du centre du for-mulaire (j'ai mis la mienne en 210,130),

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TUTORIEL - PROGRAMMER EN PYTHON P. 44et réglez sa propriété objectName àlblAffichage. Nous voulons la rendreplus grande qu'elle n'est par défaut,réglez donc sa taille à quelque chosecomme 221 x 20. Dans l'éditeur de pro-priétés, descendez jusqu'à la section« QLabel », et définissez l'alignementhorizontal à « AlignHCenter » (Aligne-mentCentreH). Mettez le texte à vide.Nous réglerons le texte dans le codelorsque le btnCliqueMoi sera cliqué.Maintenant, sauvegardez à nouveau leprojet.

SLOTS ET SIGNAUX

La section suivante est peut-êtreun peu difficile à faire entrer dans votretête, surtout si vous avez été avecnous pendant une longue période etavez utilisé les concepteurs graphiquesprécédents. Dans les autres concepteurs,nous avons utilisé des événements quise sont déclenchés quand on a cliquésur un objet, comme un bouton. AvecQT4 Designer, les événements s'ap-pellent des signaux et la fonctionappelée par ce signal s'appelle un slot.Donc, pour notre boutonQuitter, nousutilisons le signal « cliquer»pourappelerle slot « fermeture de la fenêtre prin-cipale ». Êtes-vous totalement perdusmaintenant ? Je l'étais quand j'ai euaffaire à QT au début, mais cela com-mence à sembler logique après uncertain temps.

Heureusement, il existe un moyentrès simple pour utiliser les slots et lessignaux prédéfinis. Si vous appuyez surla touche F4 du clavier, vous irez dansle mode d'édition des signaux et desslots. (Pour sortir du mode d'édition,appuyez sur F3.) Maintenant, faitesun clic gauche etmaintenez le boutonQuitter enfoncé, puis faites glisser légè-rement vers le haut et vers la droite,endehorsduboutonet sur le formulaireprincipal, puis relâchez le clic. Vousverrez une fenêtre de dialogue quiressemble à celle ci-dessus.

Cela nous donnera unmoyen facilede connecter le signal « clicked » auformulaire. Sélectionnez la premièreoption sur la gauche qui devrait être«  clicked() ». Cela activera la partiedroite de la fenêtre et sélectionneral'option « close() » dans la liste, puis

cliquez sur « OK ». Vous verrez quelquechose qui ressemble à ceci :

Le signal de clic (événement) est liéà la routine de clôture de la fenêtreprincipale.

Pour le signal clicked de btnClique-Moi, nous legéreronsdans le code.

Enregistrez le fichier une fois deplus. Quittez QT4 Designer et ouvrezun terminal. Allez dans le répertoireoù vous avez enregistré le fichier.Maintenant, nous allons générer unfichier python en utilisant l'outil enligne de commande pyuic4. Cela valire le fichier .ui. La commande sera :

pyuic4 -x pytest1.ui -opytest1.py

Le paramètre -x indique d'inclurele code pour exécuter et afficherl'interface utilisateur. Le paramètre -oindique de créer un fichier de sortieplutôt que de simplement afficher lefichier sur la sortie standard. Unechose importante à noter ici : assurez-vous d'avoir vraiment tout fait dansQT4 Designer avant de créer le fichierpython, sinon il sera complètementréécrit et vous devrez recommencer àpartir de zéro.

Une fois que vous aurez fait cela,vous aurez votre fichier python. Ouvrez-le dans votre éditeur de texte favori.

Le fichier lui-mêmene contient que60 lignes environ, y compris les com-mentaires. Nous n'avons placé quequel-ques contrôles, c'est pour cela qu'il n'estpas très long. Je ne vais pas montrerbeaucoup de code. Vous devriez êtreenmesure de suivre la plupart du codemaintenant. Cependant, nous allonscréer et ajouter d'autres codes afin demettre la fonctionnalité pour définirle texte de l'étiquette.

La première chose que nous devonsfaire est de copier la ligne de signal etde slot et la modifier. Quelque partautour de la ligne 44 devrait se trouver

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TUTORIEL - PROGRAMMER EN PYTHON P. 44le code suivant :

QtCore.QObject.connect(self.btnQuitter,QtCore.SIGNAL(_fromUtf8("clicked()")), MainWindow.close)

Copiez-le, et recollez-le juste endessous. Puismodifiez-le en :

QtCore.QObject.connect(self.btnCliqueMoi,QtCore.SIGNAL(_fromUtf8("clicked()")), self.reglerAffichage)

Ceci va créer la connexion si-gnal/slot pour notre routine qui varégler le texte de l'étiquette. Sous laroutine retranslateUi, ajoutez le codesuivant :

def reglerAffichage(self):

self.lblAffichage.setText(_fromUtf8("Ca chatouille!!!"))

J'ai trouvé le nom setText dans laligne d'initialisation dans la routinesetupUi.

Maintenant, exécutez votre code.Toutdevrait fonctionnercommeprévu.

Bien que ce soit un exemple trèssimple, je suis sûr que vous êtes assezavancé pour jouer avec QT4 Designeret vous faire une idée de la puissancede l'outil.

Lemois prochain, nous reviendronsde notre détour et commencerons àtravailler sur l'interface utilisateur pournotre programmedeTVRage.

Comme toujours, le code peut êtretrouvé sur pastebin à http://paste-bin.com/FniB3s85 pour le code .ui ethttp://pastebin.com/K7zViFu3 pour lecode python. [NdT: code traduit parl'équipe francophone.]

Pour le code original, voir http://pas-tebin.com/98fSasdb pour le code .uiet http://pastebin.com/yC30B885 pourle codepython.

Rendez-vous la prochaine fois.

GregWalters est propriétaire de Rainy-Day Solutions LLC, une société de consul-tants à Aurora au Colorado, et pro-gramme depuis 1972. Il aime faire lacuisine, marcher, la musique et passerdu temps avec sa famille. Son site webestwww.thedesignatedgeek.net.

MONHISTOIRECOURTEpar AnthonyVenable

Cette histoire commence début 2010. J'étais sans le sou à cemoment et j'essayais de trouver un système d'exploitation gratuit.

J'avais besoin d'un qui puisse tourner sur mes PC à la maison. J'avaischerché sur internet mais n'ai rien trouvé pendant longtemps. Un jour,à Barnes & Noble [Ndt : grande librairie], j'ai vu un magazine sur Linux.(Bien que j'en aie entendu parler avant, je n'y avais jamais pensécomme à quelque chose que je serais capable d'utiliser.) Quand j'aidemandé à des personnes que je savais être des professionnels del'informatique, ils m'ont répondu que c'était pour les experts et quec'était difficile à utiliser. Je n'entendais jamais rien de positif sur Linux.Je suis vraiment étonnédenepas être tombédessus plus tôt.

Quand j'ai lu le magazine, j'ai découvert Ubuntu 9.10 - Karmic Koala.Cela avait l'air vraiment très bien, comme si c'était exactement ce queje recherchais. Par conséquent, très excité, je l'ai ramené à lamaison et,à ma grande surprise, il fut tellement facile de l'installer sur mon PCque j'ai décidé de le laisser en parallèle avec Windows XP en doubleamorçage. Je n'ai fait que mettre le CD dans le lecteur et les ins-tructions étaient si détaillées qu'il aurait fallu être très limité pour nepas comprendre comment configurer le tout.

Depuis, je suis très satisfait d'Ubuntu en général et j'ai pu tester lesversions ultérieures comme la 10.04 (Maverick Meerkat) et la 10.10(Lucid Lynx). J'attends les futures versions pour voir comment ils inté-greront le contrôlemultitactile encoremieux quedans la 10.04.

Cette expériencemontre, encore une fois, comment j'arrive à trouverlesmeilleurs trucs par accident.

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Elmer Perry LLiibbrreeOOffffiiccee PP.. 2266 :: FFoorrmmuulleess ddaannss WWrriitteerr

Être capable de créer des formulesdans le module Math de LibreOffice

est bien, mais comment faire si vousdevez insérer une formule dans undocument texte ? L'intégration entreWriter et Math vous permet d'insérerdes formules dans votre texte, de nu-méroter les équations, de référencer leséquations numérotées et d'insérer deséquations créées dans lemoduleMath.

INSERTION D'UNE FORMULE

DANSWRITER

Une formule s'insère par les menusInsertion > Objet > Formule. L'éditeurde formules s'ouvre en bas de la fe-nêtre de Writer et la fenêtre flottante

Éléments s'ouvre aussi. [Ndt : Elle s'ac-tive/se désactive par le menu Affichage> Éléments.] Une bordure de cadre appa-raît dans le document où la formulesera affichée. Vous pouvez utiliser l'édi-teur de formules comme vous le feriezdans lemoduleMath. Lorsquevous aurezfini de créer votre formule, appuyez surla touche Échappe ou cliquez n'importeoù dans le document, en dehors ducadre de la formule.

Dans Writer, les formules sont desobjets OLE et, par défaut, sont inséréesen tant que caractères, ce qui signifiequ'elles restent sur la même ligne quele texte. Vous pouvez modifier la façondont le texte s'adapte autour de laformule en changeant le point d'ancrage.

Faites un clic droit sur la formule, Ancrer> À la page. La formule étant ancrée àla page, vous pouvez la déplacer à l'en-droit où vous voulez dans le document.

TRANSFORMER L'ÉDITEUR DE

FORMULES EN UNE FENÊTRE

FLOTTANTE

Si l'éditeur de formules fixé en basde la fenêtre ne vous convient pas,vous pouvez le détacher comme unefenêtre flottante en appuyant sur Ctrlet en double-cliquant sur la bordure.Vous pouvez également cliquer dessuset faire glisser la bordure pour détacherl'éditeur de formules. Une fois qu'il estdétaché, vous pouvez le déplacer à

l'endroit qui vous convient le mieux.Appuyez sur Ctrl et double-cliquez surla bordure pour de nouveau attacherl'éditeur de formules en bas de l'écran.

NUMÉROTERETRÉFÉRENCER

DES ÉQUATIONS

Souvent, vous aurez besoin de numé-roter les équations afin de les référencerdans votre texte. Writer vous facilite lagestion de ces références. La numéro-tation des équations est l'une desmeilleures fonctions cachées de Writer.Sur une nouvelle ligne dans Writer,tapez « nf » et appuyez sur F3. Le « nf »est remplacé par une équation numé-rotée. Double-cliquez sur l'équation pour

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TUTORIEL - LIBREOFFICE P. 26

la modifier et insérer votre propreéquation.

Pour créer une référence à l'équa-tion numérotée, choisissez dans la barrede menus Insertion > Renvoi. Dans lechamp Type de champ [Ndt : à gauche],sélectionnez Texte. Dans la liste desélection [Ndt : Sélection à droite], sélec-tionnez l'équation que vous souhaitezréférencer. Dans la zone Insérer uneréférence à, sélectionnez Référence ouNumérotation. Référence comprendrala parenthèse, mais Numérotation utili-sera juste un nombre.

MODETEXTE

Dans la plupart des cas, vous aureznuméroté et référencé vos grandes for-mules. Parfois, vous aurez besoin d'uti-

liser une formule plus importante dansle corps du texte. Lorsque vous le ferez,utilisez Format > Mode texte lors del'édition de la formule. Ce Mode texteva tenterd'adapter la formuleà lahauteurdu texte. Numérateurs et dénominateurssont réduits, et les limites pour les som-mes et intégrales sont « poussées » versladroiteplutôtquevers lehautet lebas.

MODIFICATIONDE L'OBJET

FORMULE

Comme je l'ai mentionné plus tôt,les formules sont affichées dans descadres d'objets OLE dans Writer. Celasignifie que vous pouvez ajouter desarrière-plans, des bordures, des retoursà la ligne et des marges à votre for-mule. Pour changer un cadre d'objetformule, sélectionnez la formule en cli-

quant une fois, et Format > Cadre/Ob-jet dans le menu. La boîte de dialoguede l'objet s'ouvre. Vous pouvez éga-lement ouvrir la boîte de dialogueobjet par un clic droit sur la formule,puis cliquer surObjet.

Si vous avez besoin de définir pardéfaut un élément qui s'applique àtous les objets formule, vous pouvezmodifier le style de cadre de la formuledans la fenêtre des styles. Vous trou-verez le style de formule dans la caté-gorie des cadres de la fenêtre Styles etformatage. [Ndt : menu Format > Styleset Formatageou F11.]

CRÉERUNEBIBLIOTHÈQUEDE

FORMULES

Si vous utilisez souvent des for-mules dans vos documents, vous pouvezcréer une bibliothèque de formules.Lorsque vous enregistrez des formulescréées dans le module Math, elles sesauvegardent sous forme de fichiersODF. Vous pouvez enregistrer desformules à partir de vos documents àl'aide du clic droit et en sélectionnant« Enregistrer la copie sous ».

Pour insérer une formule à partir de

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full circle magazine n° 73 13 sommaire ^

Elmer Perry a commencé à travailler etprogrammer sur Apple IIE, puis il y aajouté de l'Amiga, pas mal de DOS et deWindows, une pincée d'Unix, et ungrandbol de Linux etUbuntu.

TUTORIEL - LIBREOFFICE P. 26votre bibliothèque, sélectionnez Inser-tion > Objet > Objet OLE dans la barrede menus. Sélectionnez « Créer à partird'un fichier » et recherchez ou tapez lechemin d'accès au fichierODF à insérer.

CONCLUSIONS

L'utilisation de formules dans Writerest réellement très facile, elle rend lacréation de documents contenant desformules mathématiques poussées unetâche assez simple. Vous pouvez numé-roter les formules et les référencerdans votre texte. Par l'utilisation dumode texte, vous pouvez créer des for-mules dans vos paragraphes qui s'ali-gnent aussi bien que possible avec leflux du texte. Vous pouvez changerl'apparence de votre formule en édi-tant le cadre de l'objet OLE inséré.L'export, puis l'import, de formules quevous créez dans le module Math estpossible dans votre document Writerpar l'insertion d'un objetOLE.

CRITIQUERAPIDE :UBUNTU4.10par AnasAlsaidy

Après avoir téléchargé le fichier ISO, je l'ai gravé sur un CD, redémarrémon ordinateur, et j'ai lancé le CD. J'ai euun problème avec le CD qui ne voulait pas démarrer, mais restait bloqué au niveau du chargement. Donc, j'ai dûl'essayer par le biais de VirtualBox. Dans VirtualBox, je n'ai eu aucun problème avec le démarrage et cela afonctionné exactement commeprévu.

La première chose que j'ai remarquée, c'est le bon vieil environnement de bureau GNOME que j'ai vraimentaimé. La deuxième chose était les anciennes versions des applicationsmodernes tels que GIMP, OpenOffice, Gedit,etc.

Inconvénients :••Je n'aimais point le papier peint, qui était affreux,mêmepour unOS sorti en 2004.••Je n'aimais pas le thème brun laid non plus. Heureusement, cependant, il y avait beaucoup de thèmes entre

lesquels je pouvais basculer.••Un problème est survenu et je ne pouvais pas sauvegarder quoi que ce soit, mais je pense que c'était la faute à

monordinateur.

Avantages :••Il est rapide. Vraiment rapide.••Je n'ai pas eu deproblèmes avec les tâchesmultiples.••J'ai vraiment aimé les vieuxmenusGNOMEainsi que le gestionnaire des paramètres.Mais vraiment pas, pas le

thème !

J'ai déjà dit que ça allait vite ; parce qu'il est vraiment rapide, j'ai lancé beaucoup d'applications et tout s'est bienpassé, sauf pour GIMP. Il ralentissait tout le système et j'ai dû redémarrer la machine, mais ce n'était pas unproblème, car j'utilisais VirtualBox. Et tout le reste était très rapide.

Ubuntu 4.10 était certainement un excellent système, mais apparemment ilne peut pas remplacer les nouvelles versions d'Ubuntu. Mais, sincèrement, j'aivraiment aimé ce système d'exploitation ; l'ayant utilisé, j'avais l'impression queses versions ultérieures seraient bonnes et elles le sont, vraiment. J'ai lu que lemagazine a besoin de notre aide, alors j'ai décidé d'écrire sur mon expérienceavec cette vieille distrib. Habituellement, les critiques portent sur de nouvelleschosesmodernes,mais je voulais faire un peuplus original que les autres.

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Jeremy Boden

SSttoocckkeezz vvooss ddoonnnnééeess eenn ttoouuttee ssééccuurriittéé ::UUnnee IInnttrroo àà SSQQLLiittee

Fondamentalement, il y a deux façonsde stocker des données sur un

disque. Dans le temps, il fallait créer denombreux fichiers. Chaque programmedevait émettre de façon exacte des« reads » et des « writes » au niveau dufichier, afin de garantir que la « base dedonnées » soit entretenue dans un étatcorrect ; ainsi, c'était une sorte de« base de données », mais il fallait la ré-inventer pour chaque application impor-tante. La base de données était, en fait,programmée en dur dans le logiciel etune petite modification à la base dedonnées pouvait potentiellement né-cessiter un effort massif de program-mation.

Une véritable base de données estsimplement une collection structuréede données. Il existe de nombreusesvariétés de bases de données, mais deloin le genre le plus populaire utilise le« Structured Query Language » ou SQL,comme langage utilisé pour l'accès etle contrôle. Il existe de nombreusesimplémentations de bases de donnéesSQL, et SQLite en est un exemplepopulaire. Le choix de la base de don-nées dépend de l'application ; si elle esten réseauoupourrait impliquer de nom-breuses mises à jour simultanées, alorsSQLite ne serait pas recommandé. Ce-

pendant, parmi « l'entrée de gamme »,sans réseau et avec des mises à joursimultanées pas trop nombreuses, SQLiteprésente de nombreux avantages, telsque la configuration quasi-nulle, la faibleempreinte mémoire, et donne tout demême une taille de base de donnéesmaximale d'environ 2 téraoctets. Il pré-tend n'occuper que 350 Ko de mémoireenviron. Ainsi SQLite est idéal pourn'importe quel PC. C'est (peut-être) labase de données la plus largementutilisée et il se trouve qu'elle est OpenSource. Elle peutmême être utilisée survotre téléphonemobile…

Avec notre base de données rela-tionnelle, nous voulons :••des structures de données com-plexes ;••la facilité d'utilisation ;••un accès simple à partir de n'importequel langagedeprogrammation ;••des instructions de base de donnéesdans une langueproche de l'anglais ;••l'atomicité – si une transaction effec-tue plusieurs mises à jour de plusieursfichiers, soit elle exécute toutes lesmises à jour (si elle réussit), soit aucunemise à jour (si elle échoue).

Heureusement (pour nous), la basede données relationnelle a été inventéeil y a quelque temps (1970), avec un

langage simple, le « langage structuréde requêtes » ou SQL, avec lequel on lacontrôle et on y accède. Toutes les ver-sions de SQL sont largement standar-disées, donc il suffit de l'apprendre uneseule fois.

Un exemple d'instruction SQL simple(pour insérer des données dans unebase dedonnées) :

INSERT INTO table1VALUES(250,84,'Le rapiderenard brun sauta sur lechien paresseux');

Une commande SQL commence parun verbe, éventuellement suivi de plu-sieurs qualificatifs, et se termine toujourspar un point virgule. J'ai suivi une con-vention commune en écrivant les motsclés SQL enmajuscules.

Outre l'aspect zéro configuration deSQLite, il y a un avantage supplé-mentaire pour le néophyte SQL : Firefoxutilise SQLite pour gérer les cachesinternes, les signets, l'historique, etc. Etdonc Firefox a jugé utile d'écrire uneextension graphique qui facilite gran-dement le prototypage et la créationde votre propre base de donnéesSQLite.

Pratiquement tous les langages deprogrammation prennent en chargeSQL – vous pouvez même exécuter leprogramme à partir de la ligne decommande – mais nous allons pro-totyper notre base de données de lamanière simple. Je vais vous donner unou deux exemples simples d'utilisationenPython.

J'espère que vous utilisez Firefoxcomme navigateur, car vous avez be-soin d'installer une extension (SQLiteManager 0.7.7) afin de charger uneinterface graphique complète qui per-mettra la ligne de commande, l'exé-cution et les tests de votre SQL. Dèsque ce que vous voyez vous plaît, vouspouvez transférer les instructions SQLdans votre langage de programmationpréféré, qui pourrait être n'importe quoicommeBASHouBASIC.

Pour ajouter la bonne extensionpour Firefox :••dans Firefox, cliquez sur le menuOutils >Modules complémentaires ;••dans la boîte de recherche, saisissezSQLite Manager, vous devriez voir uneentrée ;••cliquez dessus et vous devriez voirune boîte de dialogue vous deman-dant de confirmer votre décision.

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TUTORIEL - UNE INTRO À SQLITE

Vous devrez alors redémarrer Fire-fox pour que cela prenne effet.

Nous sommes maintenant prêts àcommencer, mais nous devrions faireun peu de conception de base de don-nées avant de nous lancer.

Une base de données SQL a unestructure très simple : elle consiste enun certain nombre de tables qui res-semblent beaucoup à des feuilles decalcul ; elles ont un nombre prédéfini decolonnes (défini lors de la création de latable), et un nombre illimité de lignes.

Il n'y a effectivement aucune éti-quette de ligne ; nous utilisons les don-nées elles-mêmes pour mettre en rela-tion une ligne de données d'une table àune ligne de données dans une autretable. Il n'y a aucune limite au nombrede tables, même si celui-ci devient rare-ment très grand.

Cela soulève probablement la ques-tion de la performance lorsqu'on tra-vaille sur de grandes bases de don-

nées. Cela ne fait pas que patiner parmides quantités de données (même si celapeut arriver avec de mauvaises concep-tions). Dans les coulisses, SQL main-tient un certain nombre d'index, certainscréés automatiquement et certains facul-tativement créés par l'utilisateur. Denombreuses opérations de base de don-nées sont simplement des opérationssurces indexefficaces.

Il est important de souligner qu'unebase de données SQLite est stockéecomme un seul grand fichier, ce quirend les sauvegardes, qui sont trèsimportantes, particulièrement faciles.

L'APPLICATION

Un exemple artificiel : supposonsque nous ayons un groupe d'étudiantsqui vont chacun passer un certainnombre d'examens. Nous devons enre-gistrer les examens passés, le nom del'étudiant et ses coordonnées (afin desavoir où on envoie les résultats). L'ac-cent est vraimentmis sur la simplicité !

J'ai essayé de suivre une conven-tion de nommage simple : pour lesnoms de tables le préfixe « T », lesnoms de colonnes sont en minuscules,et les instructions SQL sont en majus-cules.

Nous allons créer quatre tables :Tetudiant (une ligne par élève).Tadresse (une ligne par adresse pourchaque élève).Tnom_examen (une ligne pour chaquesérie d'examens – une liste des titresd'examens).Texamens (une ligne par étudiant etpar examenpassé).

Notez que nous aurions pu stockerl'adresse dans le tableau Tetudiantdans un nombre prédéfini de champs,mais combien ? Il y a forcément quel-qu'un qui aura besoin de plus de lignespour son adresse que ce que nousaurions prévu.

Ce processus par lequel un champextensible est déplacé dans une tablesecondaire est un exemple de « nor-malisation » et est une caractéristiqueimportante de la conception de basededonnées.

Un raisonnement similaire justifie lacréation de la table Tnom_examen carnous ne voulons pas être obligés de ren-trer le titre complet de l'examen pourchaque étudiant – nous pouvons simple-mentsaisirun identifiantd'examen.

Tout d'abord, nous devons créernotre base de données, il est donctemps de lancer Firefox, et de cliquersur le menu Outils > SQLite Manager(ci-après, col. 4).

Vous verrez alors un écran plutôtclairsemé ; choisissez Base de donnéesdans le menu et cliquez sur Nouvellebase dedonnées :

Nous allons appeler notre base dedonnées « Examen ». Saisissez Examendans la boîte de dialogue – le systèmeajoutera .sqlite à la fin et vous de-mandera de choisir un dossier pour lamettre – je vous suggère de choisirvotre répertoirepersonnel :

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TUTORIEL - UNE INTRO À SQLITE

Cela nous donne un écran initiald'aspect assez compliqué (ci-dessus).

La raison de cette complication,c'est que SQLite construit sa proprebase de données pour contenir lesmétadonnées sur nos tables et lesrelations entre elles. Elle est main-tenue en interne par SQLite et nousavons relativement peu d'accès à cettebase.

Il est maintenant temps de créernotre première table. Dans la pratique,c'est une bonne idée de réfléchir à vostables sur papier, car il y a rarementune manière absolument «  correcte »pour concevoir ces choses avant de lesintroduire dans l'ordinateur.

Tetudiant aura quatre colonnes (cel-les-ci sontparfoisappeléeschamps).

La liste ci-dessus montre les princi-pales opérations que nous pouvonsfaire sur les tables (Drop signifie sup-

primer une table en langage SQL).

Nous voulons créer une table ;faisons-le grâce au formulaire qui sert àdéfinir notre table (ci-dessus).

SQLite est différent des autres basesde données SQL en ce sens qu'il n'y aque quelques classes de données diffé-rentes (entier, réel, texte, null, BLOB) ;aucune taille n'est mentionnée carSQLite va utiliser autant d'espace quenécessaire. Un BLOB (« Binary Large

Object ») est une collection de donnéesbinaires stockées comme une seuleentité.

Il faut confirmer que nous voulonsvraiment créer cette table, et on voitl'instruction SQL qui permet de le faire(image ci-dessous).

Maintenant, nous avons donc untableau bien formaté, mais il doit en-core être rempli de données.

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TUTORIEL - UNE INTRO À SQLITEid_etudiant mérite quelques expli-

cations ; nous l'avons décrit comme la« clé primaire », que nous avons régléecomme étant unique. Ici la clé id_etu-diant est utilisée comme une référence àl'information de chaque étudiant danscette table et dans d'autres. En spéci-fiant la propriété « Unique », la base dedonnées refusera toute tentative visantà ajouter une ligne avec une valeurid_etudiant en double.

Les clés primaires peuvent être cons-tituées de plus d'une colonne – parexemple, nous pourrions insister pourque la combinaison (nom, prénom) soitnotre clé primaire, mais cela interdiraitd'inscrire deux étudiants avec la mêmecombinaison nom/prénom. Chaque cléprimaire oblige SQLite à maintenir unindex.

C'est habituel, mais pas obligatoire,que la clé primaire ait le mot-clé« Unique ».

Bien que nous ayons mentionné lesclés primaires, ce sont en fait les seulstypes de clés à considérer. Il convientde mentionner qu'il existe des « clésétrangères » et nous donnerons unexemple de leur utilité plus tard.

Nous pouvons maintenant inscriredes étudiants (un à la fois). Le collège adécidé que l'id_etudiant doit êtreimprimé sur tous les documents et sera

composé d'une lettre suivie de septchiffres. C'est une contrainte impor-tante qui devrait (et pourrait être) con-trôlée par la base de données. Cepen-dant, pour des raisons de simplicité,nous supposerons qu'il est manipulé cor-rectementpar leprogrammeutilisateur.

Sélectionnez la table Tetudiant etchoisissez l'option Ajouter (captured'écran ci-dessous).

Après avoir entré vos données, lesystème vous montrera l'instructionSQLappropriéepourajouterune ligne.

Toutefois, saisir des données lignepar ligne mènera à de très mauvaisesperformances de la base de données.Comme nous n'avons pas précisé com-bien de requêtes SQL forment une

transaction logique, SQLite supposeque la seule instruction INSERT est unetransaction complète. Le système doitverrouiller la base de données contre

les mises à jour, vérifier qu'il n'y a pasune ligne préexistante avec la mêmeclé unique, écrire la ligne de données etforcer l'écriture des données sur ledisque pour assurer l'intégrité de labase de données. Toute cette activité

va probablement nécessiter quelquesrotations du disque. Nous gagnons«  l'atomicité » (une ligne n'est jamaispartiellement écrite) mais souffronsd'une grande pénalité de performanceen temps d'attente disque.

La solution consiste à effectuer uncertain nombre de mises à jour de basede données comme une seule tran-saction logique. Nous faisons simple-ment un peu plus de travail et passonsmoins de temps d'attente des réponsesdisques.

Nousmarquons ledébutet la finde latransactionavecdesinstructionsSQL :

BEGIN TRANSACTION;…...COMMIT;

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TUTORIEL - UNE INTRO À SQLITENous pouvons entrer n'importe quel

nombre raisonnable d'instructions (quel-ques milliers) qui forment un tout, cou-vrant plusieurs tables et diverses opé-rations. Lorsque nous atteignons l'ins-truction COMMIT, on peut considérerque la base de données a été correc-tement mise à jour. Par ailleurs, si uneerreur se produit à mi-chemin (ou quenous saisissons la commande ROLL-BACK), la base de données est replacéedans l'état où elle était avant que nousne commencions notre transaction.

Ajoutons donc un peu plus d'étu-diants (nous savons que nous voulonsexécuter du SQL et la « manipulationde données » (menu Data Manipulation)semble la plus appropriée).

Nous obtenons comme invite :

INSERT INTO nomTable [(liste-colonnes)] VALUES(liste-valeurs)

Compte tenu de notre tentativeréussie avec une seule ligne, il sembleraisonnable d'essayer de coller le mor-ceau de code SQL suivant dans la case«  Exécuter le SQL ». C'est assez long,mais c'est juste un morceau de coderépétitif (encadré jaune, en haut àdroite).

Un de ces noms estune vraie personne (ta-bleau ci-dessous).

Cependant, lorsquenous tentons d'exécu-ter ce morceau de SQL,nous obtenons l'imagetout en bas de la page.

C'est inattendu–maisil s'avère que Firefox

s'arrange toujours pour placer des ins-tructions BEGIN et COMMIT invisiblesdans n'importe quel code SQL exécuté.L'erreur indique (correctement) que vousne pouvez pas imbriquer des transac-tions.

Aucun langage de programmationne ferait jamais ça à votre place ; dansune situation réelle, vous voulez inter-cepter les erreurs, et soit les corriger,soit simplement les accepter commedes erreurs qui ne sont pas suffisam-ment graves pour provoquer l'échecd'une transaction.

Dans ce cas, nous supprimons sim-plement les instructions BEGIN etCOMMIT et cela fonctionne parfaite-ment. Il existe une commande SQL trèssimple pour afficher toutes les lignes ettoutes les colonnes d'une table, et nousallons l'exécuter pour prouver que notretable contient les « bons trucs » (lapage suivante, en haut à gauche).

Jusqu'à présent, nous avons réussi àcréer une seule table. Ce n'est quelorsque nous aurons plusieurs tablesque nous pourrons cartographier lesrelations entre elles. Vous serez heureuxd'apprendre que le module Firefoxvous permet d'importer des donnéesinitiales si vous les avez au format CSV,XML ou code source SQL ; il estégalement possible d'exporter unetable vers ces types de fichiers. Il fautquand même écrire les instructionsSQL pour créer les tables, mais nouspouvons importer nos données depuis

BEGIN TRANSACTION;INSERT INTO “Tetudiant” VALUES('L6181072','Claire','Johnson','J');INSERT INTO “Tetudiant”VALUES('J2456312','Charles','Williams',NULL);INSERT INTO “Tetudiant” VALUES('M1234700','Joan','Jones','A');INSERT INTO “Tetudiant” VALUES('K1348221','Dennis','Brown',);INSERT INTO “Tetudiant” VALUES('J9274173','Linda','Moore','S');INSERT INTO “Tetudiant” VALUES('L4522786','Percy','Taylor','ABC');INSERT INTO “Tetudiant” VALUES('L3665921','Janet','Anderson',NULL);INSERT INTO “Tetudiant” VALUES('M2287567','Carmen','Garcia','G');INSERT INTO “Tetudiant” VALUES('L7234219',NULL,'Martinez',);INSERT INTO “Tetudiant” VALUES('J8445578','Edward','Montagu-Stuart-Wortley-Mackenzie',NULL);COMMIT;

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TUTORIEL - UNE INTRO À SQLITE

une feuille de calcul.

Pour Tadresse nous allons spécifierles colonnes comme suit (tableau ci-dessous).

Notez que nous aurions pu spéci-fier deux colonnes pour notre clé pri-

maire et la commande SQL correspon-dante serait :

CREATE TABLE “Tadresse”(“id_etudiant” CHAR NOT NULLUNIQUE, “numero_ligne”INTEGER NOT NULL UNIQUE,“adresse” CHAR, PRIMARY KEY(“id_etudiant”,“numero_ligne”));

Toutefois, nous avons choisi d'uti-liser une fonctionnalité de SQLite : sinous n'avons qu'une seule colonne declé primaire et qu'elle est de typeentier, nous pouvons demander qu'ellesoit auto-incrémentée à chaque écrituredans la table. Vous avez sans doute re-marqué qu'une colonne (appelée rowid)est automatiquement insérée dans cha-que ligne d'une table ; en utilisant l'auto-incrémentation, nous obtenons unesuite ascendante de numéros de lignes(éventuellement avec des écarts entredeux).

Comme il serait absurde de per-mettre de saisir l'adresse de quelqu'unqui n'est pas dans la table Tetudiant,nous devons empêcher cela. Ce genrede problème est décrit comme une« question d'intégrité référentielle », et ilpourrait être évité par une program-mation adaptée. Cependant, le pro-blème est vraiment intrinsèque à maconception de notre base de données,et une base de données avec desdizaines de tables souffrirait de nom-breux problèmes d'intégrité référen-tielle de ce style.

La solution consiste à saisir lesrègles sur les données dans la base,pour que la base de données puissegarantir l'intégrité des données (notezque, même si le nom id_etudiant a étéutilisé à la fois dans les tables Tetudiantet Tadresse, cela ne signifie pas qu'il y

ait un lien implicite entre les deuxtables).

C'est le cas évoqué plus haut d'une«  clé étrangère » – ici, nous voulonsque, lors d'une tentative de mise à jourde Tadresse on vérifie que l'id_etudiantexiste déjà dans Tetudiant. Nous pou-vons penser à Tetudiant comme étantle « parent », tandis que les multipleslignes d'adresses correspondantes sontles « enfants ». Des problèmes potentielspeuvent également se produire si noussupprimons une ligne du parent, maison peut demander à la base de don-nées de supprimer automatiquementtoutes les entrées enfant.

Malheureusement, l'interface gra-phique de Firefox ne supporte pas lagénération de code SQL pour les clésétrangères. En outre, le support desclés étrangères est désactivé (par dé-faut), mais ceci est facilement corrigéen disant à Firefox d'exécuter unecommande pour activer les clés étran-gères !

Il est important de saisir le « PRAG-MA foreign_keys=ON; » correctementet d'appuyer sur Enregistrer. Vous de-vez effectuer cette opération uneseule fois pour chaque base de don-nées que vous créez, car les futuresconnexions à la base de donnéesexécuteront automatiquement cettecommandePRAGMA.

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TUTORIEL - UNE INTRO À SQLITE

La syntaxe correcte pour la spé-cification d'une clé étrangère peut êtreassez compliquée. Avec un peu depratique, c'est tout simple ; ce qui suitrésoudra la situation :

DROP TABLE “Tadresse” ;supprime la table et lesdonnées existantes…

CREATE TABLE “Tadresse”(“id_etudiant” CHAR NOT NULL,“numero_ligne” INTEGERPRIMARY KEY AUTOINCREMENT NOTNULL, “adresse” CHAR, FOREIGNKEY (“id_etudiant”)REFERENCES Tetudiant(“id_etudiant”) ON DELETECASCADE);

Cela forcera les mises à jour à véri-fier que la FOREIGN KEY “id_etudiant”(dans Tadresse) correspond (REFERENCES)à celle de Tetudiant (colonne “id_etu-diant”). La phrase ON DELETE CASCADEva faire en sorte que la suppressiond'un étudiant dans le parent (Tetudiant)supprime toutes les instances corres-pondantes de Tadresse.

Nous pouvons résumer les princi-

pales contraintes que l'on peut placersur une colonne :• NOTNULL•UNIQUE• PRIMARYKEY• FOREIGNKEY• CHECKpar exemple CHECK(prix > 0)• DEFAULT (la valeur à utiliser si aucunen'est fournie)

Nous pouvons essayer d'ajouterune ligne d'adresse pour un étudiantinexistant :

Notez que seuls deux paramètresd'entrée sont nécessaires (image col. 3en haut).

Cela donne un message d'erreur : lacontrainte de clé étrangère a échoué.

Une tentative d'ajout d'un étudiantvalide réussira.

Il ne nous importe pas vraiment quele numéro de ligne de l'adresse soit 1,

2, 3, … ou pas ; il faut juste qu'ilaugmente. Nous avons pris des dis-positions pour que la base de donnéesle fasse, ce qui nous fait gagner dutemps côté programme.

Un exemple simple (en Python) pourajouter quelques lignes d'adresse seraitle code ci-dessous en jaune.

Notez que l'interface convertit un« None » Python en un « Null » en SQL,qu'il n'y a pas de gestion des erreurs etque le numéro de séquence de la ligned'adresse est généré (à juste titre) parla base dedonnées.

Nous devons maintenant créer unenouvelle table super simple, qui sera un« fichier des codes » ; elle associe lescodes d'examen avec leur titre. C'esttellement simple que nous pouvons le

#! /usr/bin/python3.2# -*- coding: utf-8 -*-import sqlite3 as liteimport sysvalid_data = [('K1348221', None, 'Radio Free Albemuth'),

('K1348221', None, 'VALIS'),('M1234700', None, '27 High Street'),('M1234700', None, 'Somewhere Town'),('M1234700', None, 'United Kingdom')]

con = Nonecon = lite.connect('Examen.sqlite') # Make connection withdatabaseif con:

con.execute('BEGIN TRANSACTION;')con.executemany('INSERT INTO Taddress VALUES(?,?,?);',

valid_data)con.commit()con.close() # Disconnect from database

Page 21: tutoriel - une intro à sqlite

full circle magazine n° 73 21 sommaire ^

TUTORIEL - UNE INTRO À SQLITEsaisir dans la zone « Exécuter le SQL »sans aucune contrainte.

CREATE TABLE Tnom_examen(id_examen CHAR PRIMARY KEYNOT NULL UNIQUE, titre_examenCHAR);

Puisque que nous avons les don-nées à disposition, nous allons chargerles données initiales à partir d'un fichierCSV, créé à partir d'une feuille de calcul(tableau ci-dessous).

Nous avons maintenant de nom-breuses tables et nous sommes en me-sure d'utiliser l'une des fonctionnalitésles plus puissantes de SQL lorsque nouscombinons deux ou plusieurs tables.Pour ce faire, nous utilisons le mot-cléJOIN. Il existe deux variétés principalesde jointure disponibles – de loin le typele plus commun de jointure est sur descolonnes qui se correspondent (techni-

quement un INNER JOIN). Vous pouvezdeviner le nomde l'autre typede JOIN !

Lorsque nous spécifions notre join-ture, un problème qui survient parfoisest que nous avons utilisé le mêmenom pour une colonne dans deuxtables, mais peut-être avec des signi-fications différentes, auquel cas nousdevons qualifier le nom de la colonnepar le nom de la table. À titre d'exem-ple :

SELECT nom, prenom, adresseFROM Tetudiant AS S

JOIN Tadresse AS AON S.id_etudiant =

A.id_etudiant;

Les lignes multiples ne sont pré-sentes que pour la lisibilité, nous sai-sissons cela dans la section « Exécuterle SQL » : notez le changement de nomtemporaire facultatif des tables en uneseule lettre, afin d'abréger la qua-

lification complète des noms de champs.Puisque nous n'avons pas beaucoup dedonnées dans notre base de données,ça ressemble à l'illustration ci-dessous(en bas de la page à droite).

Il arrive fréquemment que nousprenions l'habitude d'utiliser de nou-veaux noms pour la même chose et, enfait, notre id_etudiant signifie la mêmechose dans les deux tables. Cela donnel'idée d'un « NATURAL JOIN » commeraccourci, dans lequel les noms corres-pondants sont supposés devoir êtremis en correspondance, de sorte qu'unéquivalent de la jointure précédenteest :

SELECT nom, prenom, adresseFROM Tetudiant

NATURAL JOINTadresse;

Notez qu'un NATURAL JOIN peutdonner des résultats inattendus si des

colonnes supplémentaires sont ajou-tées aux tables à unedate ultérieure.

Si nous risquons de devoir utilisernotre liste d'adresses périodiquement,alors nous devrions créer une vue (enutilisant notre instruction SELECT ci-dessus). Il n'y a pas de surcharge à fairecela, puisque c'est juste une instructionsur la façon de consulter des tablesexistantes. Cependant, il est importantde réaliser que, pour la même raison,seules les tables peuvent être modifiées– les vues sont simplement un reflet del'état actuel des tables ; les donnéesdes vues ne peuvent pas être mo-difiées.

Nous pouvons également créer desjointures d'une table avec elle-même,pour créer des vues d'une seule table –peut-être pour cacher un morceau par-ticulièrement complexe de SQL. Il estégalement possible de joindre plus dedeux tables dans une instruction, mais,

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full circle magazine n° 73 22 sommaire ^

TUTORIEL - UNE INTRO À SQLITEalors, les choses ont tendance à secompliquer !

Si nous avons une très grande basede données – plusieurs milliers de lignesdans plusieurs tables – les performancess'en ressentiront. Dans ce cas, nousdevrions examiner comment nous uti-lisons notre base de données, en par-ticulier en ce qui concerne les jointures,et utiliser le menu Index > Créer unindex. Ceci est susceptible d'accélérerles requêtes, au détriment de la facilitédes mises à jour de la base de données(nous devons entretenir chaque indexsupplémentaire).

La dernière fonctionnalité impor-tante qui peut être utilisée est l'instruc-tion TRIGGER – quand il est souhai-table qu'un événement de base dedonnées « déclenche » une suite d'ac-tions. C'est vraiment un sujet assezavancé et je vous renvoie ailleurs !

Nous avons encore une dernièretable à construire, celle qui relie lesélèves et leurs examens.

Texamens id_etudiantid_examen note

La note d'examen sera zéro s'ilsn'ont pas encore passé l'examen. Pouraccéder à la note, nous avons besoin dela combinaison de id_etudiant etid_examen qui sera notre clé primaire

unique. C'est un cas un peu complexe,car nous ne permettons pas à unétudiant de passer deux fois le mêmeexamen, mais la structure de donnéessignifie que nous devons accepter desid_etudiant et des id_examen mul-tiples, mais rejeter toute combinaisondes deux qui ne serait pas unique. Ils'agit d'une situation où une clé pri-maire composée a l'effet que nous re-cherchons.

Donc Firefox produit :

CREATE TABLE “Texamens”(“id_etudiant” CHAR NOT NULL,“id_examen” CHAR NOT NULL,“note” INTEGER DEFAULT 0,PRIMARY KEY (“id_etudiant”,“id_examen”))

Nous devrions vraiment déclarerid_etudiant comme clé étrangère afin

qu'il soit validé par rapport à Tetudiant,et, de façon similaire, id_examen de-vrait être une clé étrangère afin qu'ilsoit validé par rapport à Tnom_examen.Donc, nous supprimons (avec DROPTexamens) et exécutons l'instructionSQL suivante :

CREATE TABLE “Texamens”(“id_etudiant” CHAR NOT NULL,“id_examen” CHAR NOT NULL,“note” INTEGER DEFAULT 0,

CHECK (note >= 0),

PRIMARY KEY (“id_etudiant”,“id_examen”),

FOREIGN KEY(“id_etudiant”)REFERENCES Tetudiant(“id_etudiant”),

FOREIGN KEY(“id_examen”)REFERENCES Tnom_examen(“id_examen”));

Comme vous pouvez le voir, elle esteffectivement similaire à notre précé-dente rencontre avec les clés étran-gères.

(En fait, ce n'est pas tout à fait cor-rect, car SQLite permet que des carac-tères soient stockés dans des colonnesnumériques, donc l'instruction CHECKne fonctionnera pas correctement ; nouspourrions résoudre ce problème avecune instruction CHECK plus compli-quée, mais cela n'ajouterait rien à lalisibilité. Donc, nous allons le laissercomme ça).

Nous pouvons saisir tous les cas detest en utilisant INSERT, et ils devraienttous se comporter correctement.

Avec notre dernière table, noussommes en mesure de faire quelquechose de typique. Le collège a quelquesrègles assez arbitraires, qui changentde temps en temps et elles n'ont doncpas vraiment besoin d'être appliquéespar la base de données. Par exemple :« Aucun étudiant ne peut s'inscrire pourM829 sans avoir réussi M823 aupa-ravant. » C'est facile à faire en SQL avecun peu de décision dans un pro-gramme.

Comme légère variation, j'ai fourniune version qui s'exécute dans un écrande terminal ; elle pourrait facilementêtre convertie en un script bash. La

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full circle magazine n° 73 23 sommaire ^

TUTORIEL - UNE INTRO À SQLITEbase de données peut être ouvertedans beaucoup de programmes, simul-tanément.

jeremy@HECTOR:~$ # Un exempleoù l'étudiant K1001001 veuts'inscrire à M829

jeremy@HECTOR:~$ sqlite3Examen.sqlite # ouvre la basede données

SQLite version 3.7.9 2011-11-01 00:52:41

Enter ”.help” forinstructions

Enter SQL statementsterminated with a ”;”

sqlite> SELECT count(*) FROMTexamens WHERE (“id_etudiant”= “K1001001” AND

...> "id_examen" = "M823"AND "note" >= 40 );

1

sqlite> INSERT INTO TexamensVALUES(“K1001001”, “M829”,0);

sqlite> .exit

jeremy@HECTOR:~$

L'instruction SELECT count(*)… estun exemple de l'une des nombreusesfonctions « agrégat » intégrées – ici lenombre de lignes qui répondent auxconditions de la clause WHERE con-ditionnelle, dans ce cas une valeur de 1est retournée. Ainsi, nous pouvons

ajouter une ligne (avec la note zéro)pourM829.

Je vais donner un certain nombrede références pour une utilisation plusavancée ; mais même si vous voulezseulement un fichier à une ou deux clés– par exemple pour un carnetd'adresses – une base de données estun grand progrès par rapport à unesolution de codage complexe.

Références :

http://www.sqlite.org/docs.html -La référencecomplète ;pasuntutoriel.

http://zetcode.com/databases/sqlitetutorial/ - Un tutoriel SQL très concis.

http://zetcode.com/db/sqlitepythontutorial/ - Python.

http://zetcode.com/databases/sqlitephptutorial/ - Version PHP.

http://zetcode.com/db/sqliteperltutorial/ - Perl.

http://zetcode.com/db/sqliteruby/ -Ruby.

http://zetcode.com/db/sqlitecsharp/ -C#.

http://zetcode.com/db/sqlitevb/ -Visual Basic.

http://en.wikipedia.org/wiki/List_of_relational_database_management_systems - Seulement d'intérêt général.

Jeremy a commencé sa carrière en infor-matique sur le ICL1900, se déplaçantplus tard sur le système IBM 38 et sesdescendants (l'AS400 et machines i-Se-ries) et a depuis pris une retraiteanticipée.

Le Podcast Ubuntu couvre toutesles dernières nouvelles et les pro-blèmes auxquels sont confrontésles utilisateurs de Linux Ubuntu etles fans du logiciel libre en général.La séance s'adresse aussi bien aunouvel utilisateur qu'au plus anciencodeur. Nos discussions portent surle développement d'Ubuntu, maisne sont pas trop techniques. Nousavons la chance d'avoir quelquessuper invités, qui viennent nous par-lerdirectementdesderniersdévelop-pements passionnants sur lesquelsils travaillent, de telle façon quenous pouvons tous comprendre !Nous parlons aussi de la commu-nautéUbuntu et de son actualité.

Le podcast est présenté par desmembres de la communauté UbuntuLinux du Royaume-Uni. Il est cou-vertpar leCodedeConduiteUbuntuet est donc adapté à tous.

L'émission est diffusée en direct unmardi soir sur deux (heure anglaise)et est disponible au télécharge-ment le jour suivant.

podcast.ubuntu-uk.org

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full circle magazine n° 73 24 sommaire ^

TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Nicholas Kopakakis

BBlleennddeerr -- PPaarrttiiee 66aa

Par défaut, Blender dispose de sonpropre moteur de rendu appelé

Blender Render, mais mon préféré estcelui qui est appelé « Cycles ». Il estinclus comme une extension compatibledepuis la version 2.64 (nous sommesmaintenant à 2.67), et je trouve celafantastique parce que, parmi d'autreschoses, vous pouvez réellement voir lerésultat du rendu de vos modèles entemps réel !

Mais nous allons commencer par lecommencement. Repérez en haut devotre fenêtre Blender le bouton dérou-lant qui dit « Blender Render ».

Appuyez sur ce bouton pour ouvrirlemenuetsélectionnez«CyclesRender».

Maintenant, nous allons organisernos fenêtres pour profiter de l'interac-tivité du rendudes cycles.

Dans le coin supérieur droit de lafenêtre de vue 3D (fenêtre principale),appuyez sur le BGS [Ndt : bouton gauche

de la souris] et faitesglisser la souris vers lagauche pour créer unenouvelle vue 3D.

Puis faire de même avec la fenêtrede gauche que vous avez, mais, cettefois-ci, faites glisser la souris vers le baspour créer une troisième fenêtre. Vousdevezavoirquelquechosecommel'imageci-dessous.

Déplacez la souris sur la fenêtre enhaut à gauche, puis appuyez sur Num-0pour avoir la vue caméra.

Dans la fenêtre en bas à gauche, ap-

puyez sur la petitesphère blanche àcôté du boutonMode Objet (Ob-jectMode) pour af-ficher lemenuOm-bragede vue (View-port Shading).

À partir de ce menu, sélectionnezRendu (Rendered).

Bon, ce qui se passe réellement,c'est que, dans cette fenêtre, le moteur

de rendu de Cycles crée « à la volée »une image photoréaliste de votre mo-dèle. Vous pouvez naviguer dans cettefenêtre, vous pouvez zoomer ou dé-zoomer avec la molette de la souris oule +, - du pavé numérique, vous pouvezfaire défiler la vue en maintenant latoucheMaj enfoncée et en déplaçant lasouris, faire pivoter la vue en appuyantsur le bouton central de la souris et endéplaçant la souris et, en général, toutmouvement d'une vue que nous avonsexaminé dans la première partie de cesarticles (FCMn° 68, p. 19 à 21).

C'est un bon moment pour sauve-garder notre configuration. Sur l'en-têted'information (celle qui, par défaut, estla fenêtre supérieure), localisez le bou-tonde l'écran avec la valeur « par défaut »à l’intérieur (bêtement nommé, commeun tas de réglages qui sont les valeurspar défaut dansBlender).

En appuyant sur la petite icône àgauche (carré gris), vous pouvez choisirparmi une liste de configurations pardéfaut. Appuyez sur le signe + à côté de«  défaut ». Une valeur « Default.001 »apparaît. Remplacez-la par un nom dis-tinctif par exemple « modèle » pour in-diquer que vous utilisez cette configu-

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full circle magazine n° 73 25 sommaire ^

Nicholas vit et travaille en Grèce. Il tra-vaille pour une maison de post-pro-duction (clips, films) depuis plusieursannées. Il y a trois mois, il a migré versUbuntu à causede sonmeilleur « rendu ».Vous pouvez lui écrire à :

[email protected]

HOWTO - BLENDER P. 6aration lorsque vous créez des modèlesd'objet. Puis enregistrez votre fichieravec un nom unique : j'ai sauvé le mienen tant que « Formes_basiques.blend ».La prochaine fois que vous ouvrirez cefichier, la configuration « modèle » seraégalementouverte.

CONSEIL : Si vous commencez unnouveau projet, ou chargez un ancien,votre configuration personnalisée ne serapas retrouvée. Juste les valeurspardéfautde Blender. Pour que votre configu-rationpersonnalisée soit disponiblequandvous démarrez un nouveau projet, vousdevez l'enregistrer en tant que fichierde démarrage en appuyant sur Ctrl-U.Notez que si vous remplacez le fichierde démarrage (en appuyant sur Ctrl-U),TOUT ce que vous avez modifié seraenregistré aussi. Par exemple, si voussupprimez le cube et vous écrasez lefichier de démarrage, alors la prochainefois, le cube ne sera pas là ! Bien sûr,vous pouvez revenir au fichier de démar-rage d'origine (Fichier > Charger réglagesd'usine).

Déplacez votre souris sur la fenêtrede visualisation 3D à droite et appuyezsur Num-5 et Num-1 pour avoir la vuede face orthogra-phique. Prenez laflèche bleue sur lecube et déplacez-lajuste au-dessus dela poignée comme

indiqué (bas de colonneprécédente).

Appuyez sur Maj-S et sélectionnezCurseur au centre s'il n'y est pas déjà ouappuyez sur Ctrl-C. Maintenant, ajoutezun plan et agrandissez-le par 10 (main-tenant vous devez savoir comment faire).Créez un cône et une sphère UV. Lissez-les aussi. Déplacez-les afindebien les voirdans la fenêtre supérieure gauche de lavue 3D (la fenêtre de vuede la caméra).

Comme l'image ci-dessous.

Sélectionnez le plan et appuyez surl'onglet Matériau (Material) sur la droitesous la fenêtre de propriétés (en haut àdroite).

Une autre série de choses pour peau-finer le rendu de Blender ! Appuyez surle bouton Nouveau (comme dans Blen-der Renderer) pour ajouter un nouveaumatériau. Nommez-le « terrain ».Dans lazone Surface, vous voyez la valeur pardéfaut de surface qui est « BSDF diffus »(diffuse BSDF). C'est comme le diffusque nous avons utilisé dans le FCMn° 72pour peindre nos objets. Appuyez sur

ce bouton et, dans le menu, sélec-tionnez «BSDFbrillant » (Glossy).

Presque instantanément (en fonctionde la puissancedevotreprocesseur) vouspouvez examiner dans la fenêtre duRendu 3D ce que vous avez accomplijusqu'à présent. Impressionnant pour seu-lement quelques clics ! Maintenant, sivous voulez bien, appuyez sur la touchede couleur et attribuez une couleur àvotre surface, brillante comme unmiroir.Je l'ai faite violet (R: 0.5, G: 0.4, B: 0.8).Pendant que vous modifiez la couleur,Cycles commence à proposer le résultat.Vous en avez un aperçu très vite.

Maintenant, sélectionnez le cube,ajoutez un nouveaumatériau et définis-sez le type de surface à BSDF aniso-

tropique (Anisotropic BSDF) pour don-ner un touchermétallique à notre cube.Peut-être mon ombrage de matériau deprédilection.

Ci-dessus, ce que nous avons faitjusqu'ici.

Plus sur ce sujet lemois prochain…

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TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Mark Crutch IInnkkssccaappee -- PPaarrttiiee 1133

Une chose que vous avez proba-blement remarquée concernant

Inkscape, tout au long de cette série,est qu'il fonctionne avec une pile d'ob-jets placés les uns au-dessus des autres,le « z-order ». Vous pouvez introduireune structure globale en mettant desobjets en groupes et couches, mais iln'est tout simplement pas possiblede créer un élément qui passe à lafois sur et sous un autre objet.

Parce que nous sommes surtoutintéressés à la création d'un résultatartistique, la solution est tout simple-ment de mettre l'objet en haut, puisde retirer la partie qui serait cachéederrière notre deuxième objet. Unmoyen d'enlever la partie cachée estd'éditer les chemins qui composentnotre objet problème, peut-être enutilisant des opérations booléennespour découper des sections. Mais quefaire si l'objet est complexe, commeun groupe de nombreux élémentsindividuels qui sont à couper chacunde manière indépendante ? Une meil-leure option, dans ce cas, serait dedire à Inkscape qu'il ne devrait dessinerque certaines zones, et laisser les autrestransparentes pour que l'objet de fondse voie à travers. Cela se fait en créant

un chemin et en l'appliquant commeun « chemin de découpe ». Toute partiede l'objet à l'intérieur du chemin seravisible, tandis que les parties qui sonten dehors de ce chemin ne seront pastracées du tout.

À titre d'exemple, nous allons res-susciter le bonhomme de neige d'unpeu plus tôt dans cette série et luidonner une écharpe. Nous pourrionsfaire cela simplement en dessinant lapartie avant de l'écharpe sur le bon-homme de neige, mais, dans ce casartificiel, notre foulard a déjà unesection arrière que nous devons cou-per sur l'image finale.

Malgré son nom, un chemin dedécoupe n'a pas besoin d'être unchemin. Il peut être n'importe quelforme fermée – un rectangle, un ovale,une étoile ou un polygone. Il peut

également s'agir d'un chemin complexequi contient plusieurs sous-chemins(nous en dirons plus plus tard). Quelleque soit la forme que vous utilisez,cependant, il doit être un objet uniqueplutôt qu'un groupe ou une sélectiondeplusieurs éléments.

Définir un chemin de découpe estsimple : il suffit de dessiner le tracéou une forme que vous voulez, envous assurant qu'il se trouve plus hautdans l'ordre-z de l'objet ou du groupeque vous voulez couper. Maintenant,sélectionnez à la fois le chemin de dé-

coupe et l'objet que vous souhaitezcouper et utilisez l'option Définir unedécoupe (Set Clip) dans le menu con-textuel du clic droit. Le passage par lemenu Objet > Découpe > Définir a lemême effet. Ici, j'ai créé un ovale surle dessus de l'écharpe. Je dessine habi-tuellement mes chemins de décou-page avec un trait vert clair et sansremplissage, de sorte qu'ils soientfaciles à repérer sur l'article que je suisen train de découper. Ni la couleur nil'épaisseur du trait n'ont d'impor-tance, uniquement la formedu cheminquiestutiliséepourdéfinir ladécoupe.

Malheureusement, le résultat decettedécoupeest le contrairede l'effetque nous recherchons. Au lieu d'enle-ver le dos de l'écharpe, il ne nousreste rien d'autre que ce dos !

Page 27: tutoriel - une intro à sqlite

full circle magazine n° 73 27 sommaire ^

TUTORIEL - INKSCAPE P. 13Rappelez-vous, découper laisse tou-

jours le contenu à l'intérieur du che-min de découpe visible et cache toutce qui est à l'extérieur. Il n'y a aucunmoyen d'inverser ce comportementpour cacher le contenudu chemin, donc,à la place, vous devez contourner leproblème en créant un chemin pluscomplexe qui fait le travail pour vous.Il s'agit d'une occasion idéale d'utiliserles opérations booléennes qui ont étéprésentées dans la partie 7 de cettesérie. Dans ce cas, il vous suffit dedessiner un rectangle qui soit assezlarge pour englober l'ensemble del'écharpe puis, en vous assurant quel'ovale est sur le dessus, utilisez Che-

min > Différence pour « soustraire »l'ovale du rectangle.

À première vue, cela peut semblerêtre simplement un rectangle avec un

ovale par-dessus, mais, en pratique,c'est maintenant un chemin unique etcomplexe. « Complexe » signifie sim-plement qu'il est constitué de sous-chemins séparés. Le rectangle est unsous-chemin et l'ovale est un secondsous-chemin, mais l'objet entier esttoujours considéré comme un cheminunique et peut donc être utilisé pourla découpe. Encore une fois, seule lazone à l'intérieur du chemin restera,mais dans ce cas « l'intérieur » se com-pose de l'espace entre l'ovale et lerectangle ; « l'extérieur » est tout cequi se trouve au-delà du rectangle ouà l'intérieur de l'ovale. Essayez d'utiliserun remplissage si la différence entrel'intérieur et l'extérieur n'est pas claire.Une découpe avec ce chemin com-plexe nous amène beaucoup plus prèsdu résultat souhaité.

Rappelez-vous, il s'agit d'un effetpurement visuel. L'écharpe originale

reste lamême, c'est juste que certainesparties ne sont pas dessinées. Vouspouvez annuler l'effet à tout momenten sélectionnant un objet découpépuis en choisissant Retirer la découpeà partir du menu contextuel, ou Objet> Découpe > Retirer de la barre dumenu principal. L'objet retrouvera alorsson aspect normal et le chemin de dé-coupagedeviendra à nouveau visible.

Si l'on ajoute l'écharpe au bon-homme de neige, vous pouvez voirque nous sommes proches de l'effetque nous recherchons, mais qu'il y aencore des parties de l'écharpe qui

sont dessinées devant la tête du per-sonnage.

Le problème est que le chemin dedécoupe que nous avons utilisé étaitjuste une approximation et doit êtremodifié pour mieux correspondre à la

partie que l'on veut cacher. Dans lesversions antérieures d'Inkscape, la seulefaçon de le faire était de libérer le che-min de découpe, ajuster le chemin, puisde redécouper. Même avec la der-nière version, cela reste la seule optionsi votre chemin de découpe est en faitun rectangle, une étoile, un ovale ouautre objet primitif. Heureusement,notre opération booléenne a trans-formé notre combinaison d'un ovaleet un rectangle en un chemin à partentière, qui, depuis la version 0.48d'Inkscape, peut être modifié sansquitter lemodedécoupe.

Pour passer enmode édition, vousdevez sélectionner l'objet découpé(comme d'habitude, garder un œil surla barre d'état où un objet découpésera décrit comme tel), puis basculervers l'outil nœud en utilisant l'icônesur la palette d'outils ou en appuyantsur « n »ouF2. Vousdevriezmaintenantvoir votre chemin de découpe s'affi-cher comme un seul chemin de pixelsverts, indépendamment de la couleurou l'épaisseur du chemin initial. Lacouleur verte dans ce mode est laraison pour laquelle je choisis audépart vert vif lors de l'élaboration demon chemin, car elle contribue à ren-forcer le lien mental entre les che-mins verts et le découpage. Si vous nevoyez pas ce tracé vert, assurez-vousque le bouton « Afficher les chemins

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full circle magazine n° 73 28 sommaire ^

Mark travaille sur Linux depuis 1994 etutilise Inkscape pour créer deux bandesdessinées sur le Web : « The Greys » et« Monsters, Inked » qu'on peut voir toutesles deux sur :http://www.peppertop.com/

TUTORIEL - INKSCAPE P. 13de découpe des objets sélectionnés »(dans la palette de contrôle des outils)est actif.

À partir de là, vous pouvez sim-plement modifier le chemin en utili-sant les outils de nœuds qui ont étédécrits dans la partie 6. Vous trou-verez peut-être plus facile de réduirel'opacité de votre objet découpé pourpouvoir voir comment votre cheminde découpage s'applique sur les objetsderrière. Les modifications apportéesau tracé de découpe seront appli-quées en direct et vous pouvez doncvoir le résultat que vous élaborez.Une fois que vous avez terminé lesmodifications, redéfinissez l'opacité devotre objet à 100 % au besoin, et uti-lisez l'outil de sélection pour cacher lechemin de découpe vert et voir vosrésultats. Rappelez-vous que la barred'espace peut être utilisée comme unraccourci commode pour passer àl'outil de sélection, puis de nouveau àl'outil nœud, pendant l'édition, si voustrouvezque lesnœudsbloquent lavue.

En passant un peu de temps sur lacorrection des nœuds, vous devriezêtre en mesure d'ajuster la découpepour qu'elle suive la tête du bon-hommede neige et fasse que l'écharpesemble disparaître derrière elle.

Parfois, vous serez en mesure devous en tirer avec un simple rectangleouunovale commechemindedécoupe,mais le plus souvent il vaut mieuxappuyer sur Ctrl-Maj-C (ou utiliser lemenu Chemin > Objet en chemin)avant de définir la découpe, simplementpour pouvoir modifier le chemin d'accèssans avoir à retirer puis à rétablir lemodededécoupe.

Parce que la découpe se traduittoujours par un bord dur, elle peutêtre utilisée pour créer des effets quiseraient autrementtrèsdifficiles àpro-duire. Partout oùvous devez arrêterle débordementd'un effet de flou,le mode découpepeut fournir une solution. Pensez àquelque chose comme un demi-cerclequi ne devrait être flou que sur lebord incurvé et proposer une coupenette sur le bord droit. Sans unedécoupe ce serait une image très dif-ficile à créer.

La possibilité de découper desparties d'un objet flou peut conduireà des effets particulièrement intéres-sants lorsqu'elle est utilisée avec dutexte. Pour chacun de ces exemples,j'ai créé deux copies d'un objet texte.L'une d'elles est floue, tandis que

l'autre a été convertie en un cheminet utilisée pour découper la versionfloue. Différents arrangements de che-min de découpe, flou, texte, couleurde fond et choix de couleur peuventproduire une variété de résultats.

La découpe peut aussi être utiliséepour contourner la sélection limitéede types de dégradé. Suivant le stan-dard SVG, Inkscape ne supporte queles dégradés li-néairesetradiaux,mais d'autres ty-pes peuvent sou-vent être émulésenseservantavecprudenced'objets

flous et de chemins de découpe. Danscet exemple (voir colonne précédente),quelques segments flous et un cheminde découpe de forme annulaire (« do-nut-shaped ») se substitue assez bienà un dégradé conique dans le dessind'unCD.

Bien que la découpe ait de nom-breux usages et soit une techniqueavec laquelle il vaille bien la peine dese familiariser, parfois vous aurez be-soin d'un peu plus de subtilité que lesbords durs qu'elle crée. La prochainefois, nous verrons le masquage, unetechnique connexe qui vous permetd'estomper les objets de façon pro-gressive, plutôt que de les arrêter netau bord d'un chemin.

Page 29: tutoriel - une intro à sqlite

full circle magazine n° 73 29 sommaire ^

TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Ronnie Tucker ÉÉccrriirreeppoouurr lleeFFuullll CCiirrcclleeMMaaggaazziinnee

Lignes directrices

Notre seule règle : tout article doit avoirun quelconque rapport avec Ubuntu

ou avec l'une de ses dérivées (Kubuntu,Xubuntu, Lubuntu, etc.).

Autres règles• •Les articles ne sont pas limités en mots,mais il faut savoir que de longs articlespeuvent paraître comme série dans plu-sieurs numéros.

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• Dans l'article veuillez nous faire savoir l'em-placement souhaité pour une image spéci-fique en indiquant le nom de l'image dans unnouveau paragraphe ou en l'intégrant dans ledocumentODT (Open-Office/LibreOffice).

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••le titre du jeu ;••qui l'a créé ;••s'il est en téléchargement gratuit ou payant ;••où l'obtenir (donner l'URL du téléchargement ou du site) ;••s'il est natif sous Linux ou s'il utilise Wine ;••une note sur cinq ;••un résumé avec les bons et les mauvais points.

MatérielSi vous faites une critique dumatériel veuillez noter de façon claire :

••constructeur et modèle ;••dans quelle catégorie vous le mettriez ;••les quelques problèmes techniques éventuels que vous auriez ren-contrés à l'utilisation ;••s'il est facile de le faire fonctionner sous Linux ;••si des pilotes Windows ont été nécessaires ;••une note sur cinq ;••un résumé avec les bons et les mauvais points.

Pas besoin d'être un expert pour écrire unarticle ; écrivez au sujet des jeux, desapplications et du matériel que vous utiliseztous les jours.

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DDEEMMAANNDDEEZZ AAUU PPEETTIITT NNOOUUVVEEAAUUÉcrit par Copil Yáňez

Bon retour dans Demandez au petitnouveau !

Si vous avez une question simpleet que lesmots «modèle à sorties rou-lantes » ont l'air de désigner le nouveauvéhicule électrique de chez Kia, contac-tez-moi à [email protected].

Aujourd'hui, la question est :

Q : J'entendsbeaucoupparler au sujetde la nouvelle version d'Ubuntu etj'aimerais l'essayer. Vais-je galérerau départ ?

R : Vous parlez sans doute d'Ubuntu13.04, nom de code Raring Ringtail.Au demeurant, c'est un affreux nomde code. Il n'y a aucune police secrètede par le monde qui se respecte quiprendrait ce nomau sérieux. Vraiment,Ubuntu, si vous voulez faire partie del'élite des faux espions (James Bond,EmmaPeel, Johnny English), vous devezavoir un meilleur nom. Et des parentsbritanniques, apparemment.

Mais je m'égare. Comme dans,voyons, quatre-vingt pour cent de cestrucs de toute façon, alors je trouveque nous progressons bien.

Ubuntu 13.04 vient de sortir etpoursuit son évolution vers un systèmed'exploitation plus rapide, meilleur etplus fort. C'est comme l'Iron Man dessystèmes d'exploitation. Nota à MarkShuttleworth : je paierais cher pour voirle logo d'Ubuntu sur l'écran d'accueilduMark42[Ndt : cf. le film IronMan3].

J'ai entendu pas mal de choses surcette version qui, paraît-il, donne lesentiment d'être plus réactive sur duvieux matériel et est plus rapide etlégère au quotidien. Tout cela est trèscompréhensible pour ceux qui utilisentUbuntu depuis toujours et l'ont ins-tallé sur tout, y compris leur brosse àdents électrique (dans ce cas, per-mettez-moi de suggérer la Loupe gingi-vale) ; mais, pour beaucoup demonde,ce sera leur première rencontre avecLinux.

La sortie d'une nouvelle versiond'Ubuntu est l'occasion rêvée de rappe-ler aux nouveaux utilisateurs la facilitéavec laquelle on peut commencerdans lemonde très glamour de Linux !Et, quand je dis très glamour, je veuxdire le contraire de glamour. À moinsque Mark prenne acte de ma sug-gestion dans le troisième paragraphe.

Jedissimplement :pouvez-vous imaginerles avantages si l'on entendait RobertDowney, Jr. dire : « Jarvis,maindeDieu,vous serez remplacé par un Roomba[Ndt : aspirateur robot petit et rond]si vous ne lancez pas le Gestionnairede mises à jour Ubuntu avant chaquemission ! »

Examinons la procédure d'installa-tion sur une assez vieille machinepour voir si : a) c'est facile, et b) lesrésultats montrent une améliorationquelconque.

J'ai un vieux Vaio qui tourne com-me une toupie en bout de course. J'aiessayé d'installer une version antérieured'Ubuntu il y a quelque temps. En fait,l'ordi était plus rapide que sous lesystème d'exploitation original, maisc'était encore mou et, en fin decompte, j'ai choisi Lubuntu, une versionplus mince et plus légère d'Ubuntuconçue expressément pour mieuxfonctionner sur d'assez vieux portablescomme lemien.

Maintenant que Raring Ringtail

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est dans la nature, utilisons le Vaiocomme un banc d'essai ; voici sesspécifications :

Vaio sous Lubuntu 12.102GodeRAMIntel CoreDuo à 1,83GHz

À partir du démarrage, il a fallu 25secondes pour avoir un écran d'ac-cueil et encore 60 secondes pour ou-vrir une fenêtre du navigateur. Lesutilisateurs avancés sont sans doutemorts de rire parce qu'ils aiment bi-douiller leurs machines afin de mini-miser le temps de démarrage. ET ILS YTRAVAILLENT PENDANT DES SE-MAINES ! Tiens, connaissez-vous mabonne amie Ironie ?

Sérieusement, le temps du dé-marrage n'est pas mal, n'est-ce pas ?Commencer par un démarrage à froidet se retrouver en train de surfer surles sites des fans de Mon petit poneyen moins de 90 secondes. Je peuxm'en accommoder.

Bon, abandonnons le portable pen-dant quelques instants et détaillonspour les nouveaux utilisateurs laprocédure pour trouver, téléchargeret graver Ubuntu 13.04 sur un DVD.Cela peut paraître compliqué, mais,en fait, c'est facile. Cependant, si celavous semble trop intimidant, il y ad'autres possibilités. Vous pouvez ache-ter un DVD avec la dernière version

d'Ubuntu dessus à l'Ubuntu Store(http://shop.canonical.com/index.php?cPath=17). Il vous coûtera 6,02 euros,ce qui est presque un million de dol-lars ou quelque chose comme cela. Sivous ne voulez pas attendre le DVD,vous pouvez aller dans la librairie ducoin où vous trouverez des magazinesdédiés à Ubuntu et à Linux accom-pagnés de DVD et pleins d'articlesciblant les nouveaux utilisateurs. Ladernière possibilité a quelques avan-tages. Primo, elle vous fait sortir dechez vous (c'est là, hors de chez eux,que vivaient les gens avant l'arrivéedeWorldofWarcraft). Deuxio, le DVDaccompagnant la revue comprendhabituellement tout un assortimentde parfums Linux que vous pouvezessayer sans installer quoi que ce soit,avant d'en trouver un qui vous plaisebeaucoup. La version d'Ubuntu quevous gravez vous-même vous donneégalement cetteoptionde«LiveCD».

Sautez cette partie si vous avezdéjà un DVD d'Ubuntu. Sinon, com-mençons.

J'ai fait tout ce qui suit sur monordinateur de bureau sous Ubuntu.Mais vous pouvez le faire sur un PC ouunMac si c'est votre véhicule dechoix.

La première chose dont vous avezbesoin est l'image ISO la plus récente ;c'est …on s'en fiche. C'est une sorte

de programme empaqueté qui bla-blabla. Écoutez : avez-vous besoin desavoir comment fonctionnent les lu-nettes 3D pour pouvoir regarder TonyStark volant directement sur vous ?Non. Il suffit de les mettre sur votrenez, puis de regarder vers l'écran.Allez sur http://www.ubuntu.com/down-load/desktop et cliquez sur UBUNTU13.04. Mais ça me demande de choisirmon Parfum ? On s'en fiche aussi, cli-quez plus vite que ça.

Si vous vous sentez généreux, vouspouvez contribuer au Projet Ubuntu.Sinon, il suffit de cliquer sur « NotNow, TakeMe to the Download » (Pasmaintenant, emmenez-moi au téléchar-gement). Sélectionnez un emplace-ment pour le fichier et allez chercher

unebière. Vous laméritez.

Si vous vous sentez sémillant etconnaissez les torrents, vous pouveztélécharger le même fichier ici :http://www.ubuntu.com/download/alternative-downloads, en sélectionnantUbuntu 13.04 Desktop (32-bit). Chezmoi, le téléchargement a pris environ10minutes.

Une fois qu'un fichier s'appelantubuntu-13.04-desktop-i386.iso se trouvesur votre ordinateur, insérez un DVDvierge dans votre graveur de DVD,faites un clic droit sur le fichier iso etchoisissez « Write to Disk » (Écrire surle disque) – ça, c'est sous Ubuntu, maisles autres systèmes d'exploitationauront une façon similaire d'écrire le

DEMANDEZ AU PETIT NOUVEAU

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Copil est un nom aztèque qui signifiegrossomodo «Vous avez besoin demoncœur pour quoi faire ? » Son amour deschaussures pour femmes est racontésur yaconfidential.blogspot.com. Vouspouvez aussi le voir sur Twitter(@copil).

fichier sur le DVD. Une fois que vousaurez cliqué sur Graver, allez chercherune autre bière. Vous laméritez aussi.

Graver le DVD a pris combien detemps ? J'sais pas : cinq minutes ?Tout l’alcool ingurgité pour fêter çam'a rendu trop ivre pour bien chro-nométrer le processus.

Une fois mes esprits repris et monpantalon retrouvé, j'ai mis le DVDflambant neuf dans le lecteur du Vaioet j'ai redémarré. Le procédé devraitêtre automatique à partir d'ici, mais sivotre ordinateur ne veut pas démar-rer à partir du DVD, ce document pour-rait vous aider : https://help.ubun-tu.com/community/BootFromCD.

Sur mon Vaio, il a fallu environ 5minutes pour arriver à un écranaccueil où j'avais le choix entre es-sayer Ubuntu 13.04 sans faire desmodifications au portable ou l'instal-ler. J'ai choisi d'écraser l'installationprécédente. Après quelques questions,environ 20 minutes et une autrebière, une nouvelle version d'Ubuntus'exécutait surmon vieux portable.

Et voilà ! C'est tout ! J'ai lâché despets plus compliqués que ça.

Le moment des tests est venu. J'airedémarré et il a fallu environ 40 se-condes pour arriver à un écran deconnexion et encore 35 secondes

pour ouvrir un navigateur. En total,cela fait 10 secondes de moins quel'ancien temps et j'en viens à medemander à quel point une nouvelleversion de Lubuntu serait plus rapide.Je me demande également si je suisdevenu un « nerd » qui se préoccupedes 10 secondes gagnées au dé-marrage. Révélation d'un secret : paspossible depuis que j'ai fait une lettreénergique à l'Union astronomique ausujet de la rétrogradation dePluton.

Pensez donc : 10 secondes peuventne pas paraître beaucoup et, sincè-rement, sauf pour des gens qui nepeuvent pas contrôler leurs impul-sions et ont besoin de vérifier latrombine de Reese Witherspoon surTMZ,MAINTENANT, sans attendre, 10secondes ce n'est pas long.

Le vrai avantage est la rapidité desperformances du Vaio comparée àl'ancienne installation. J'ai remarquéla différence dès que j'ai cliqué surFirefox et l'ai vu s'ouvrir sans presqueaucune hésitation. LibreOffice a faitde même. Et, lors de l'exécution deplusieurs programmes à la fois, jen'avais pas l'impression d'essayer deme débarrasser d'un calcul rénal. Toutavait l'air d'être plus vif, tout sim-plement. C'était comme quand vousvous réveillez d'un de ces rêves oùvous êtes pris dans de la mélasse etdevez vous échapper d'un zombie nude 150 kilos qui vous jette despyjamas Petit Bateau. Non ? On nepartage pas cette expérience ?

Ce que je veux dire c'est quel'installation d'Ubuntu est vraiment

très, très simple aujourd'hui. Pour sim-plifier encore, Mark Shuttleworth de-vrait venir chez vous pour l'installerpersonnellement. Si vous avez unevieille machine que vous espérez voirrevivre, il se peut que vous soyez sur-pris par sa rapidité, sans sacrifier sapuissance. Pour quelques millions dedollars (ou le résultat de la conversionde 6,02 euros), vous pouvez avoir lesystème d'exploitation le plus à jourqui soit. Cela ne coûtera presque rienà beaucoupd'entre vous.

Pour quelqu'un qui attendait de selancer dans le grand bain d'Ubuntu,Raring Ringtail est un bon point dedépart. Je vous attendrai là ; je suiscelui qui a les brassards-bouées char-treuse et une carence en vitamine D.Ouais, hm, Tony Stark n'a pas pu venir,mais il envoie ses meilleurs vœux. Enrevanche, il a envoyé Jarvis. Non,Jarvis, tu ne peux pas aller dans lapiscine, tu es encore branché – Non,ARRÊTE, tu vas – BZZT !

DEMANDEZ AU PETIT NOUVEAU

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LLAABBOO LLIINNUUXXÉcrit par Charles McColm

UUttiilliisseezz vvoottrree IImmaaggiinnaattiioonn

Lorsque la famille ou les amis vien-nent nous voir, on finit généra-

lement par prendre beaucoup de photos.Nous pourrions partager ces photos surdes sites de réseaux sociaux ou les aban-donner sur un serveur FTP privé, mais,aussi choquant que cela puisse paraître,tout le monde dans notre famille nedispose pas d'une connexion permanente àInternet. Pour résoudre ce problème, nousavions besoin de réfléchir un peu de ma-nière imaginative, la solution : Imagination.

Imagination est unoutil de création dediaporama DVD facile à utiliser, basé surles bibliothèques GTK+ 2. Il est léger, nenécessitant que quelques petits fichiers

et, surtout, très facile à utiliser. Imagi-nation est disponible dans les dépôtsUbuntu Univers donc un sudo apt-getinstall imagination est tout ce dont vousavez besoin pour commencer.

Lorsque vous créez un nouveau projetavec Imagination, vous serez invité à choisirle format vidéo, la taille et la couleur defond. Les versions actuelles d'Imaginationont quatre choix : VOB (DVD vidéo), OGV(vidéo Theora vorbis), FLV (Flash video)et 3GP pour les téléphones mobiles.Nous aimons renvoyer la famille et lesamis chez eux munis d'un DVD ; nousavons donc choisi d'exporter au formatVOB. Il y a aussi à choisir parmi quatre

tailles : 720×480 NTSC, 720×576 PAL,1280×720 HD et 1920×1080 HD. Choi-sissez la taille qui convient le mieux àvotre région dumonde.

L'ajout de photos est une simplequestion de choix : en sélectionnant Pré-sentation > Importer des images depuisle menu, ou en cliquant sur l'icône dupetit cadre photo noir de la barre d'icônes(juste en-dessous du menu Présentation).Utilisez Ctrl ou Maj pour identifier sélec-tivement les photos à importer (ou toutsélectionner), puis cliquez sur Ouvrir. Unefois que vous avez ajouté des photos, laréorganisation se fait avec un simpleglisser-déplacer des photos en bas del'interface de sorte qu'elles soient dansl'ordre voulu.

Si vous n'aimez pas l'orientationd'une diapositive, vous pouvez la fairepivoter en sélectionnant le bouton appro-prié dans les options du menu Présen-tation. Vous pouvez également ajouterune diapositive vierge. Les diapositivesvides peuvent être soit d'une couleurunie, soit d'un dégradé linéaire ou radial.Si vous créez un diaporama avec plu-sieurs sections ou des lieux, il est parfoisutile d'insérer une diapositive vierge avecquelques informations. Pour ajouter dutexte à la diapositive, cliquez d'abord surla diapositive, puis cliquez dans la zone

Texte de la diapositive, à droite, et sai-sissez votre texte. Cliquez sur la zone dechoix de la police [Ndt : en dessous de lazone de saisie du texte] pour faire appa-raître une boîte de dialogue qui vouspermet de choisir la famille de la police,le style et la taille. À côté de la police, il ya deux ou trois couleurs pour l'avant-plande la police et le fond. En dessous setrouvent les paramètres d'animation afinque vous puissiez réaliser un fondu dutexte, un glissement du texte ou un agran-dissement de ce texte. Les mêmesoptions de texte peuvent être utiliséessur diapositives normales [Ndt : avec unephotographie], mais assurez-vous de nepas avoir choisi toutes les diapositives,sinon l'option apparaît en grisé.

Il s'agit d'un diaporama, bien sûr, et undiaporama ne serait pas complet sansunesorte d'animation de transition. Pour assu-rer des transitions uniformes d'une diapo-sitive à l'autre, sélectionnez toutes lesdiapositives (choisissez une diapositivepuis appuyez sur Ctrl + A), et choisissezun type de transition à partir des para-mètres des diaporamas en haut à droitede l'interface (Cross Fade est un beleffet).

Une petite icône de la transition estaffichée sur chaque image en bas del'interface afin que vous sachiez quelles

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LINUX LABdiapositives ont des transitions. Vous pour-riez être tenté de créer une transition diffé-rente pour chaque diapositive – ne lefaites pas, suivre de multiples transitionsest demauvais goût.

Toute cette concentration sur lesphotos et nous n'avons même pas en-core ajouté du son ! Avant de le faire,jetez un œil à la longueur du diaporamasous le paramétrage des transitions dans lapartie supérieure gauche. Le temps d'affi-chagedechaquediapositive est réglable etvous pouvez afficher une image plus lon-guement pour les première et dernièrediapositives si vous le voulez. La longueurdu diaporama permettra de déterminerde combiende tempsde chanson (ou chan-sons) vous aurez besoin. Vous pouvezajouter plusieurs chansons.

Pour ajouter de lamusique, cliquez surle cadrenoir contenant la notedemusique,ou cliquez sur le menu Présentation >Importer de la musique. Pour réorganiserla musique, cliquez sur l'onglet Audio,puis sur la chanson que vous souhaitezréorganiser, et déplacez la ligne dufichier vers le haut ou vers le bas avec lesflèches en bas de l'onglet Audio. N'ou-bliez pas de sélectionner assez de musiquepour l'ensemble du diaporama. Prenez enconsidération la longueur du diaporamasi vous essayez d'atteindre un momentparticulier dans une chanson. N'oubliez pasque vous pouvez toujours ajuster la lon-gueur de la diapositive, mais cela peutêtre délicat puisque vous ne voulez pas

quelesgenss’ennuientenregardant lamêmediapositivependanttroplongtemps.

En haut de l'interface, il y a une icône[Ndt : Démarrage de la prévisualisation]qui vous permet de prévisualiser le dia-porama. Dans la version 3.0-r1, l'optionde visualisation ne semblait pas proposernotre musique, mais n'a fait que montrerles diapositives avec les transitions. Ce-pendant, quand nous avons exporté lediaporama au format VOB, la musique sejouait très bien.

Une chose à noter lors de l'enre-gistrement du fichier VOB : n'oubliez pasd'ajouter l'extension .vob, car Imaginationne semble pas faire cela par défaut.Après avoir exporté le fichier VOB, nousdevons maintenant le mettre sur DVD.Pour créer le DVD, nous devons créer la

structure du DVD. D'abord créez un ré-pertoire dvd/,mkdir dvd. Ensuite, créez dessous-répertoires appelés VIDEO_TS etAUDIO_TS, mkdir dvd/VIDEO_TS dvd/AU-DIO_TS (notez l'espace entre VIDEO_TSet dvd/AUDIO_TS). Maintenant, copiez lefichier VOB exporté sur le dvd/VIDEO_TSet exécutez la commande mkisofs pourcréer un fichier ISO qui peut être gravépar K3b, Brasero ou xfburn :

mkisofs -dvd-video -o

mydvdname.iso dvd/

où mydvdname.iso est le nom que vousvoulez donner à votre fichier ISO. Lefichier VOB devra être placé dans votrerépertoire dvd/VIDEO_TS ou cela nefonctionnera pas correctement. Maintenantvous êtes prêt à graver plusieurs copiesde votre filmdiaporama.

Certaines personnes qui ont fait unecritique d'Imagination ont mentionné qu'ilne vousdonnepasdemenus fantaisie. Pourcela, des programmes comme DeVeDeou KMediaFactory (ancien) peuvent vousaider.

J'ai passé sous silence quelques optionsdisponibles dans Imagination ; avec unpeu de réflexion et en tâtonnant, il estpossible d'obtenir quelques présentationsétonnantes. Il y a plus de 50 transitions,la possibilité de superposer du texte etde la musique, maintenir affichées desdiapositives pendant de longues périodeset réorganiser les diapositives. Tout ceque vous pourrez obtenir dépend vraimentde votre imagination.

Charles est beau-père, mari, et fan deLinux ; il héberge un projet sans butlucratif de remise à neuf d'ordinateurs.Quand il ne casse pas dumatériel ou desserveurs, il animeunblog :http://www.charlesmccolm.com/

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MMOONN HHIISSTTOOIIRREE

La saga Ubuntu continue. Oui, ils'agit bien d'une saga avec, de

temps en temps, de nouveaux rebon-dissements, dont pas mal étaient inat-tendus et inconnus, mais, il est vrai,au départ, Linux n'a jamais été unprojet planifié.

J'ai rencontré Ubuntu par hasardvers la fin 2007 quand j'ai acheté unmagazine du coin appelé CHIP (puce)qui parlait de l'informatique ici enInde. Le magazine contenait dans sacouverture scellée un CD de la sortiela plus récente d'Ubuntu, à l'époque,bien entendu [Ndt : 7.10 Gutsy Gibbon].Enmême temps, le rédacteur a publiéun article sur son utilisation, tout enpartageant les expériences des em-ployés qui s'en étaient servi. Moi, jel'ai essayé en démarrant sur le CD et ilm'a favorablement impressionné. Puisj'ai envoyé une demande pour des CDetDVD gratuits d'Ubuntu, Kubuntu etEdubuntu pour pouvoir les essayertous, puisqu'il n'y avait ni frais de portni inconvénients. J'ai reçu les disquesdeux semaines plus tard et j'ai lancétoutes les versions. J'ai été impres-sionné, et même époustouflé, par lefonctionnement de l'Open Source etles contributions énormes dont le ré-

sultat était un nouveau système d'ex-ploitation.

Au cours des mois suivants, je con-tinuais à m'amuser avec Ubuntu, puis,un jour, le cauchemar des utilisateursWindows est survenu. Mon PC s'estbloqué. LePC sur lequel il y avait toutesles données familiales est tombé enpanne, faisant trembler et stressanttoute la maisonnée (normal – au basmot, il y avait plus de 80 Go de don-nées appartenant à plus de 4 utilisa-teurs). Au départ, j'étais très choquéet tendu : comment récupérer les don-nées, puisque les possibilités de restau-ration ici sont payantes et très peu degens savent récupérer les donnéesd'undisque Windows endommagé. Maisalors, Ubuntu est venu à la rescousse.Il m'a suffit de démarrer sur le CD etlancer une session Live avant de copierles données sur un deuxième disqueavec assez de place, emprunté auprèsd'un ami.

Tout de suite après, j'ai essayé deconvaincre ma famille de commencerà utiliser Ubuntu en remplacement deWindows. Au départ, cela a provoquédes froncements de sourcils et desquestions (auxquelles j'ai pu répondregrâce à la communauté, puisque je ne

savais pas grand chose à ce moment-là), certains étaient d'accord, d'autrespas, mais à la longue tout le mondefut convaincu. Je leur ai dit que lesdonnées ne seraient ni perdues, nientravées ; tout ce qui changerait, ceserait le système d'exploitation. Puisdes connaissances de base furent don-nées à chaque utilisateur, ainsi qu'uneformation sur les applications particu-lières à chaque utilisateur.

Ainsi Ubuntu 8.04 (Hardy Heron)fut installé en 2008 ; mon PC revivaitet fonctionnait à merveille sous lenouveau système d'exploitation. Desmises à jour arrivaient de temps entemps, mais on devait bien les sur-veiller, puisque l'accès illimité à largebande coûtait encore trop cher et, detoute façon, l'ADSL que nous utili-sions était limité. Une année s'estécoulée et les choses ont changé. Denouvelles versions d'Ubuntu sont sor-ties, et des nouvelles mises à jour ontcausé quelques dégâts : une anciennefonctionnalité ne marchait plus oul'on devait la bidouiller, mais le soutiencommunautaire était toujours là encas de besoin (les forums, ainsi que ladocumentation, nous ont beaucoupaidé). En outre, entre temps, les abon-nements à données illimitées en Inde

sont devenus abordables et j'ai fait latransition. Dès lors, le système étaittenu à jour et aucun utilisateur n'avaitde problèmes puisque tout le mondeconnaissait bien Ubuntu et faisait sapropre personnalisation.

Puis vint 2011, quand la mobilitéest devenue un facteur informatique.Cette année-là, l'Inde, tout comme mafamille, commençait à mettre l'accentsur lesdispositifsmobiles. À cemoment,les courriels, les réseaux sociaux et lesactivités de consommation se faisaientdirectement à partir d'un téléphonemobile puisque la connectivité des don-nées partout dans le pays, ainsi quedes smartphones, surtout des télé-phones Android, donnaient la possi-bilité de rester connecté 24/24, 7/7.Cette période a vu une baisse dansl'utilisation des PC. Une chose ne chan-geait jamais : la création d'un contenu.Cela se faisait encore sur un PC étantdonné que, sur des dispositifs mobiles,c'était une tâche fastidieuse, bien quela dactylographie soit possible, maisles présentations et les tableurs res-taient plus faciles à faire sur un ordi-nateur. Ubuntu aussi a changé un peupendant cette période. Mon PC étaittoujours sous Hardy Heron et je ne l'aipas mis à niveau vers la nouvelle LTS.

Écrit par Danish Lala

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MON HISTOIREPuisque l'utilisation du PC a diminué,l'ordinateur n'était pas beaucoup utilisé,bienque lesdonnéesysoientstockées.

Juin 2011. Un très beau dimanchematin, j'ai allumé mon PC et il a étéfoudroyé. Non, Ubuntu ne s'est pasplanté, mais le matériel était HS. L'ordi-nateur a sombré dans un coma avecdes échecs multiples de composants.J'ai dû remplacer la carte mère, l'ali-mentation et la RAM. Le disque durétait toujours intact. J'ai commencé àexaminer diverses possibilités, mais jen'arrivais pas à prendre une décision.Mettre les données de toute la familledans le Nuage impliquerait pas malde dépenses. J'ai suggéré que les don-nées soient sauvegardées sur des dis-positifs multiples et que chaque utili-sateur s'occupe des siennes. Tout lemonde a rapidement accepté ma pro-position et chaque utilisateur avait,en fait, une sauvegarde de ses données.Desmois passèrent et j'étais incapablede trouver une excellente solution.Puisque les données sauvegardées setrouvaient sur des ordinateurs portableset que des dispositifs mobiles étaientutilisés dans un contexte plus large, lafamille n'était pas aussi perturbée qu'en2008. N'empêche que je devais toujourstrouver une solution pour les sauve-gardes, étant donné que même lesportables sont enclins à des plantages,que ce soit à cause des logiciels ou du

matériel.

Une solution valable et logique àlaquelle j'ai pensé c'était de stocker lesdonnées sur un disque dur externe.Alors, j'ai acheté un disque dur por-table et y ai transféré les données.Mais, alors, si je ne faisais que cela, il yavait un risque non négligeable devirus et de chevaux de Troie. Et doncj'ai décidé d'y installer Ubuntu. Oui,j'ai installé Ubuntu sur mon nouveaudisquedurportable. Pourquoi portable ?Primo, puisqu'il s'agit d'Ubuntu, lesdonnées sont en sécurité (plus quesous Windows en tout cas). Secondo,quand le système se trouve sur undisque portable, vous pouvez l'em-porter n'importe où (le disque dur està peine plus grand que la paume devotre main). Tertio, tout est dans unseul endroit (si vous travaillez sur demultiples machines, le transfert dedonnées est une corvée). Quarto, pres-que tous les ordinateurs – de bureauou portables – prennent en charge ledémarrage à partir d'un disque sur portUSB ; ainsi, pas la peine de vous inquié-ter de problèmes du matériel au dé-marrage (en fait, j'ai vu quelques PCdont il fallait bidouiller le BIOS afind'activer le démarrage sur port USB).Quinto, la technologie aujourd'hui s'estaméliorée au point où ces disquessont davantage robustes et sûrs etvalent les disques durs internes.

À partir de là, j'ai dû faire l'instal-lation. La première étape était de télé-charger la version LTS (normalement,je vais de LTS en LTS) d'Ubuntu et j'aidonc téléchargé Ubuntu 12.04 (PrecisePangolin). Avant de commencer l'ins-tallation, je savais combien de parti-tions, de quelle taille, je voulais. J'aiégalement ressorti le numéro 15 duFCM, puisqu'il y avait un article surcomment mettre votre partition Homesur une partition distincte. Après avoirdémarré sur le CD, j'ai cliqué sur leraccourci « installer » placé sur lebureau de la session live. Parce que jevoulais une installation personnalisée,j'ai choisi les options personnaliséeset j'ai créé trois partitions : l'une étaitla racine (root), la deuxième était lapartition home, la troisième était unepartition pour les données, formatéeen FAT32 qui est multi-plateformes,ainsi que la partition swap. Les par-titions créées comme il fallait, il suffi-sait de suivre les étapes en appuyantsur le bouton Suivant. Pendant la créa-tion des partitions, souvenez-vous qu'ilfaut être certain de leur taille puisqueleur augmention et/ou suppressionet/ou création est une tâche risquée.En outre, je vous conseille de garderla partition home séparée des autres,car, si vous faites une mise à niveauavec une nouvelle installation, lesdonnées seront en sécurité. Et aussi

d'allouer à la partition FAT32 ou NTFSune taille raisonnable, puisqu'une grandepartition peut ne pas beaucoup vousaider, car in fine vous voudrez sansdoute déplacer les données vers votreDossier personnel (home). L'installationterminée, j'ai redémarré le dispositifet voilà ! Le système fonctionnait. Laprochaine étape était évidente : sauve-garder les données dans les sous-dossiers de mon Dossier personnel etc'est ce que j'ai fait. J'ai transférétoutes mes données – les documents,photos, et fichiers audio et vidéo. Enmême temps, j'ai exécuté le nouveaugestionnaire de logiciels Ubuntu pouravoir des mises à jour. Puisqu'il merendait un peu mal à l'aise, j'ai installéle Gestionnaire des mises à jour quiétait présent dans des versions anté-rieures. Je l'ai installé –ainsi qued'autresprogrammes ne figurant pas dans l'ins-tallation standard – et j'ai tout mis àjour. Je l'ai personnalisé et le systèmeétait prêt à l'emploi.

À ce jour, le système fonctionne trèsbien (j'écris cet article dessus). Mesdonnées et mon travail sont en sécu-rité. Et j'essaie de convaincre les gensd'essayer ma nouvelle stratégie : garderles données sur un dispositif portablesous Ubuntu. J'espère que mon expé-rience, partagée ici, servira à vous tous.Bonne et heureuse continuation jus-qu'au prochain rebondissement.

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MMOONN OOPPIINNIIOONN

S i vous voulez faire quelque chose, uti-lisez un PC. Si vous voulez accomplir

quelque chose, utilisez un Mac. C'étaientces paroles-là que j'ai dites il y a environ 8ans quand j'ai maîtrisé l'art de l'utilisationdemon premier ordinateur Apple. La sim-plicité, l'élégance et la productivité del'expérience Cupertino m'avaient con-vaincu que le véritable travail des ordi-nateurs Windows n'était pas d'accomplirdes choses pour vous, mais d'exécuter deslogiciels espions et de participer à desréseaux d'ordinateurs zombies afin d'« ac-complir des choses » pour un sale piratedans la cave de sa mère quelque part ausud-ouestde l'Ukraine.

Et, de bien des façons, ma déclara-tion était exacte. Je me suis laissé attirerdans la voie cupertinienne comme beau-coup de gens sont venus à Apple : j'aiacheté un iPod, après l'iPod ce fut lepremier iBook, puis le premier Mac Miniet ainsi de suite. Aujourd'hui, ma maisoncontient pour la plupart du matériel por-tant le logo du fruit bien aimé de New-ton… Et pourtant, je commence à medemander… Est-ce que c'est toujoursquelquechosed'essentiel ?

Pour répondre à cette question, exa-minons l'état du paysage technologique àl'époque. Apple venait de sortir « Tiger »,

apportant ainsi un sentiment de stabilitéet de facilité d'utilisation à la relative-ment récente dixième itération de sonsystèmed'exploitation. Alors queOS1à9s'appuyait encore beaucoup sur ses ra-cines Xerox, OS X s'appuyait sur le noyaud'Unix et proposait une inter-face propre, mais assezpersonnalisable.Windows venait dedonner naissan-ce à son bébéVista quis'était faitattendre,et, bienque beau-coup degensdusec-teur l'aientvucommeunavorton, l'oisil-lon fut lâché surlemonde.

Les guerres Linuxfaisaient encore rage àplein régimependant que des factionsdifférentesdansles camps Debian et Red Hat se com-battaient dans une bataille de motspyroclastique au sein des groupes dediscussion, brûlant les arguments dechacun et envoyant des flammes à tout

novice qui osait s'approcher avec unequestiondedébutant.

Dans ce paysage-là, Apple fut réel-lement un phare de productivité grâce àses IIFE [Ndt : Immediately Invoked Func-

tion Expressions (expressions de fonc-tion invoquées immédiate-

ment)] et à sa suiteiWords, sonmatériel

et son systèmed'exploitationélégants, sonlecteur MP3de rêve et lesoutiende lasociété gra-phique etintellectuellequi annonçaitque « c'est

cela qu'il fallaitchoi-sir »… Mais,

aujour-d'hui, il s'agitpeut-être d'une autre

histoire.

La seule chose qui a changé de façondramatique, ce sont les domainesd'intérêt d'Apple. Pour moi, la premièreindication en était son infatuation avecl'iPhone et le marchémobile. Sans douteconsidéré comme le produit d'Apple le

plus populaire et le plus rentable de tousles temps, l'iPhone a également modifiél'ADN même de son fabricant. Par lepassé, le leitmotiv d'Apple était la créa-tivité, et je mets l'emphase sur « Créer ».Vous voulez écrire un roman ? Achetezun Mac. Vous voulez faire de la concep-tion graphique ? Achetez un Mac. Vousvoulez appeler votre maman ou jouer àun jeu où vous lancez des oiseaux sur desblocs ?Pardon,COMMENT?

Effectivement. À cette époque-là,Apple ne centrait pas ses activités princi-palement sur le divertissement ou lacommunication, du moins, jusqu'à l'arrivéede l'iPhone. Et, au cours des années, de-puis que Steve Jobs a sorti ce dispositifmagique de sa poche, Apple a connu desmodifications profondes. En regardantles espaces de travail de mes amis quifaisaient de la conception graphique, j'aivu leurs postes de travail vieillir au fil dutemps. Les cris de joie, presque orgas-miques, qu'ils poussaient à chaque sortied'unemise à jour, diminuaient avec chaqueitération et sont devenus des petits gro-gnements de frustration lorsque lesmises à niveau pour leurs tours d'argentfurentànouveau repoussées.

Mais pour nous autres petits soldats,Appleavait encorequelquechoseàoffrir :

Écrit par Knightwise

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full circle magazine n° 73 39 sommaire ^

Full Circle PodcastEpisode 34,RaspberryJamboree 2013

Vos animateurs :• Les Pounder• TonyHughes• JonChamberlain•Oliver Clarket Freaky Clown

duGULdeBlackpool (RU)http://blackpool.lug.org.uk

Bienvenue dans la première par-tie d'une conférence spéciale endeux parties. Dans cet épisode,les animateurs réfléchissent surle tout premier Raspberry Jam-boree tenu au Centre centraldes conférences à Manchester,le 9mars 2013.

Knightwiseestunblogueuretproducteurde la Knightwise.com podcast. Son siteWeb offre des bidouillages, des con-seils et des réglages pour les geeksmulti-plateformes. Knightwise se déplaceavec facilité sur Linux, OSX, Windows,iOS, Android et plus encore.

MON OPINIONun matériel supérieur et un systèmed'exploitation puissant. Mais la dégrada-tion de celui-ci a commencé à montrerson ventre mou avec l'arrivée de SnowLeopard. Afin d'iOS-ifier le système d'ex-ploitation, certaines fonctionnalités idéalesfurent « dissimulées » au profit de quel-ques améliorations, un peu comme ce quise faisait sous iOS, qui étaient censéesrelier les deux systèmes d'exploitation.En substance, ils étaient en train denivelerOSXpar lebas.

Tant pis si vous aimez changer etn'aimez pas un type précis de systèmed'exploitation, il vous suffit de créer undouble amorçage avec un autre systèmed'exploitation sur le matériel supérieurd'Apple, n'est-ce pas ? Si cematériel restesupérieur, il n'y a pas de problème, mais,outre le fait que la « courbed'inventivité »d'Apple sur ses plateformes de bureauet portables devenait de plus en plusaplatie, ses prix continuaient à respecterde très hauts standards. Pendant que laconcurrence (Samsung, Acer, Asus) l'arattrapé avec des ultrabooks tout aussisophistiqués (avec un prix tout aussi so-phistiqué), Apple a décidé que ce seraitbien d'enlever toutes les parties amo-vibles de sonmatériel. Les nouveaux iMacfurent fermés à la colle, lesMacbook Pron'avaient pas d'éléments que l'utilisateurpouvait remplacer… L'utilisateur (avancé)commençait à perdre la seule chose qu'ilpouvait exercer sur son expérience

Apple : le contrôle.

Alors, est-ce que je continue à croireen la ligne du parti Cupertino quand jem'en vais acheter un nouvel ordinateur ?Il futun tempsoù jedisais «oui, bien sûr »,mais cela évolue. Hier, lorsque je con-seillais un ami (qui se voit en utilisateuravancé) sur l'achat d'un nouvel ordi-nateur, je me suis entendu prononcer lesmots « Asus » et « Linux » dans la mêmephrase. La question qui a suscité cetteréponse était motivée par les possibilitésde « contrôle ». Avoir la possibilité defaire des trucs sur du matériel aveclequel vous pouvez faire des trucs. Étantdonné que beaucoup de variétés deLinux arrivent au stade de jeune adulte,« Apple » n'est plus la réponse par défaut,même pas pour des esprits créateurs !Et, si vous avez un budget et aimeriezajouter vos propres barrettes de RAM(ou un disque SSD), l'argent poli de Cu-pertino n'est, lui non plus, plus la solu-tionpardéfaut.

Au bout du compte, il n'y a pas decertitudes dans l'industrie informatique.Étant donné la vitesse toujours plusrapide de l'évolution numérique, lesmaîtres de l'industrie d'aujourd'hui de-viennent les parias de demain – où lesparias deviennent les outsiders et lesoutsiders deviennent les nouveaux héros.En quelques deux ou trois années, j'ai vudes sociétés et des technologies se

fondre dans le décor, puis agir à nouveauet être soit accueillies soit rejetées parles masses toujours croissantes des con-sommateurs. Finalement, Apple n'a pasperdu son éclat, mais ce n'est plusl'entreprise qu'elle était lorsqu'elle s'estextirpée des ombres de l'oubli. Elle n'estplus l'outsider, mais elle n'est pas la plusjolie fille au bal non plus. Microsoft n'estplus le costume trois pièces et Linux al'air de s'être taillé sa barbe la plus folle.Tout le monde perd un peu d'éclat ettout lemondeengagne. Ceque ceci a deformidable, c'est qu'il n'y a plus deréponses par défaut à des questionsstandards. Et pendant que les « pardéfaut » se tassent, les possibilités defairedes choixaugmentent.

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full circle magazine n° 73 40 sommaire ^

CCRRIITTIIQQUUEEÉcrit par Ronnie Tucker

NNaavviiggaatteeuurr TTVV

Après avoir utilisé ce logiciel pres-que tous les jours depuis que j'ai

commencé à utiliser Ubuntu 11.10,j'aurais donné une note de 5 étoilesdans la Logithèque, mais ce n'est paspossible, car il ne se trouve pas dansla Logithèque et je l'ai téléchargé moi-même.

La dernière version peut être télé-chargée gratuitement à partir de :http://tvbrowser.org/, et est livrée dansune version .deb qui peut être ouverteet installée facilement en utilisant laLogithèque Ubuntu, ou, si vous utili-sez une distribution basée sur Debian,le gestionnaire de paquetages de logi-ciels. Il est indépendant de la plate-forme, mais dépend de Java ou simi-laire et je suppose donc que cela peutdécourager des gens. Il est OpenSource et, contrairement à la plupartdes guides TV sur le Web, ne contientpas de publicité .

QU'EST-CEQUEC'EST ?Le site vous dit tout à son sujet,

mais, comme son nom l'indique, Tv-Browser est un guide télévision numé-rique que vous pouvez personnaliseravec vos chaînes préférées. Il proposedivers greffons. Ceux-ci peuvent ajou-

ter différentesoptions comme les cour-riels, les rappels de calendrier, ou lesévaluations de l'IMDb, une base dedonnées cinématographique (InternetMovie Database), et il peut aussi, jecrois, fonctionner avec les cartes TVcommeun EPG (Guide de programmesélectronique) et planificateur.

QUI LEDÉVELOPPE ?Il semble être localisé en Allemagne,mais il est possible de télécharger desprogrammes de télé de partout danslemonde. J'utilise les programmes TV

de Radio Times au Royaume-Uni, parexemple, mais consultez le site pourvotre emplacement précis. Les auteursactuels, figurant sur le site, sont lessuivants :René Mach (responsable de la publi-cation, développeur).Michael Keppler aka. Bananeweizen(développeur).Björn Balazs (consultant sur l'ergono-mie).Nelson Darkwah Oppong (artiste gra-phique).Klaus Blessing (bêta-testeur).

RÉSUMÉETCONCLUSION

TVBrowser est un logiciel utile pourprogrammer vos émissions de télé-vision et vous aider à ne rienmanquerou à ne pas oublier d'enregistrer vosfavoris, grâce à ses rappels, ses favoriset ses fonctions de recherche. Il estégalement très personnalisable pours'adapter à vos goûts télévisuels etpourrait également vous aider si vousutilisez votre PC commeun centremul-timédia qui enregistre la télé. Je lui don-nerais une évaluation de cinq étoilessi je pouvais, mais, comme je l'ai dit, jesuis incapable de le faire dans la Logi-thèque Ubuntu, d'où cette critique quiest très en retard. Bonnes émissions.

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full circle magazine n° 73 41 sommaire ^

CCRRIITTIIQQUUEEÉcrit par John Niendorf

J 'utilise Ubuntu depuis quelquesannées et, en partie grâce à la

rubrique Command & Conquer deLucas, je suis devenu un fan de la lignede commande.

Il y a deux ou trois mois, j'ai décidéd'essayerde trouverunbonprogrammemusical basé sur la console. Rhythm-box est installé sous Ubuntu 12.04 etc'est un beau programme. Il me rap-pellebeaucoup iTunes,mais,malheureu-sement, je n'aime vraiment pas iTunes.Je le trouve tellement grand et gon-flé. Je ne me soucie pas vraiment devoir les pochettes de ma collection demusique. Je voulais quelque chose quisoit petit, rapide et pourtant facile àutiliser. C'est pour jouer de la musiqueaprès tout et cela doit être agréable,pas une corvée.

Une recherche sur Google m'a em-mené vers un message quelque partrelatif à cmus. Cela ressemblait exacte-ment à ce que je cherchais. J'ai vérifiéles dépôts Ubuntu et il était là, cmusla version 2.4.3, ainsi que le cmusffmpeg-plugin 2.4.3. « C'est facile ! »pensais-je lors de l'installation du pro-gramme.

Après avoir installé le programme,

j'ai dû ajouter de lamusique à la biblio-thèque. C'est assez facile. Il suffit detaper a, pour ajouter, et puis de spé-cifier le chemin de votre collection demusique. Cmus va ensuite parcourir lerépertoire cible et ajouter tout dansce répertoire. Comme vous pouvez levoir sur la capture d'écran, il capte lesnoms de l'artiste, de l'album et de lapiste, l'année de l'enregistrement etde la production de la chanson et ladurée de la chanson.

Vous pouvez utiliser les flèchespour faire défiler la liste des artistes.Si vous appuyez sur la barre d'espace,l'entrée d'un artiste sera élargie pourafficher une liste des albums de cetartiste. Lorsque vous sélectionnez unalbum, les pistes de cet album appa-raissent dans la fenêtre principale.Appuyer sur la touche de tabulationvous déplace vers la fenêtre princi-pale où vous pouvez faire défiler la liste

des pistes. Appuyez sur Entrée pourlancer unepiste.

Appuyer sur c met la lecture d'unepiste en pause. Appuyer sur q vousdonnera la possibilité de quitter cmusen appuyant sur y ou n. Appuyez sur pva ajouter une piste à la playlist tandisque e ajoute une piste à la file d'at-tente. Je choisis généralement unalbum et appuie sur Entrée pour lancerla première chanson. Les autres chan-sons de l'albumsont lues dans l'ordre.

Taper / vous permettra de recher-cher un artiste, un album ou unechanson. Les touches [ ] augmententle volume et les touches { } le dimi-nuent. Taper cmus-plugins dans leterminal fera apparaître une liste detous les différents types de fichiersque cmus devrait pouvoir lire. La listeest assez longue et les formats lesplus courants sont dans la liste (.aac,

.mp3, .flac, .wma). J'ai dit « devrait »,car, même si ffmpeg est montré dansma liste des plugins et, en dessous deffmpeg, .wma est écrit comme un for-mat pris en charge, je ne peux pasjouer les quelques fichiers WindowsMedia Audio que j'ai dans cmus. Unerecherche sur Googleme révèle qu'unrapport de bug a été déposé au sujetde ce problème.

J'utilise habituellement la vue pardéfaut qui apparaît lorsque le pro-gramme est lancé. Les touches numé-rotées de un à sept proposent, encycle, différents points de vue. 1 vousemmène à la disposition par défaut. 2propose la liste de toutes les chan-sons de votre bibliothèque.

3 et 4 ouvrent respectivement laplaylist et la vue sur la file d'attente,tandis que 5 ouvre le navigateur defichiers. Appuyer sur le numéro6 afficheune liste des filtres de la bibliothèqueet, en appuyant sur 7, tous les ré-glages et raccourcis clavier pour cmussont affichés.

Dans l'ensemble, je suis très heu-reux avec le programme. Il fait ce queje veux, c'est rapide, léger, et a étésimple àmettre en place.

CCMMUUSS MMuussiicc PPllaayyeerr

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full circle magazine n° 73 42 sommaire ^

CCOOUURRRRIIEERRSSSi vous voulez nous envoyer une lettre, une plainte ou des com-pliments, veuillez les envoyer, en anglais, à : [email protected]. NOTE : certaines lettres peuvent être modifiéespar manque de place.

SOLYDXK

Ayant reçu un aperçu du numérodu Full Circle à venir et n'ayant

jamais vu SolydXK, je l'ai essayé.

J'ai essayé le script de conversionLMDE, qui a échoué pourmoi, bien quej'aie pensé que cela puisse fonction-ner, puisque j'avais l'édition Mate avecle gestionnaire de paquets de « KDEFull » installé. Pas de problème, grâceaux sauvegardes. J'ai finalement ins-tallé SolydXK KDE sur mon vieuxportable Dell D600. Il devient difficilede trouver une distribution qui veutbien se lancer sur un PentiumM. Maiscelui-ci fonctionne et fonctionne trèsbien. L'installation s'est passée sansproblème aucun et il fera apparem-ment PAE et non-PAE au besoin. C'esttrès soigné pour une nouvelle distrib.

Ma plus grande surprise est venuequand j'ai cliqué sur l'icône Ajouterune imprimante sous « Paramètressystème ». Les options habituelles sesont affichées à gauche et, à monétonnement, l'imprimante sans fil, uneBrother HL-3075 figurait en haut de laliste. J'ai cliqué dessus, puis, de façonrépétitive, sur le bouton Suivant et

tout avait l'air comme il faut. J'ai cliquésur « Imprimer une page test », maisj'étais cependant prêt à éditer l'adresseà lamain.

L'imprimante fonctionnait dès ledépart et je suis étonné. Je n'utiliseque Linux et cette imprimante-là esthabituellement très facile à faire fonc-tionner, sauf sousWindows 7, qui prendénormément de temps et voulait uneconnexion USB. Aucun PC Linux ne l'ajamais demandé, mais la plupart néces-sitaient des ajustements de configu-ration.

Je recommande cette distributionà quiconque a besoin de la prise encharge pour un processeur vieillissantcomme le PentiumM. Oh, et puis tousles effets visuels du bureau, même les« wobbly windows » (les fenêtres géla-tineuses) fonctionnent à merveille.Bonboulot, l'équipe SolydXK !

Mike Lewis

SERVEURDEMÉDIA

J 'aimerais voir un article sur com-ment configurer un serveur de

média avec Ubuntu afin de diffuserdes médias vers les autres ordinateurssur le réseauetun téléphoneandroid.

JorgeMartinez

Ronnie : si l'un de nos lecteurs saitcommentcréerun tel serveurdemédia,

je vous prie de bien vouloir envoyer

votre article à [email protected].

Gord : regardez la rubrique Q&R danscenuméro.

HOLALA,PASDE LIEN ?

Comment se fait-il que le mail en-voyé aux abonnés concernant le

numéro 72 ne contienne pas de lienvers votre site Web (que j'ai pu trou-ver) ? Il y a deux liens vers d'autressitesWeb, alors pourquoi pas le vôtre ?Pour que je puisse télécharger le nu-méro 72 à partir de votre site Web,j'ai dû démarrer mon navigateur, meservir deGoogle pour apprendre l'adres-se de votre siteWeb et, enfin, aller surla page proposant le numéro actuel.Ou préféreriez-vous que les abonnésutilisent le lien vers issuu.com/full-

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LEFULLCIRCLEABESOINDE

VOUS !Sans les contributions deslecteurs, le Full Circle neserait qu'un fichier PDF vide

(qui, àmon avis, n'intéresserait per-sonne). Nous cherchons toujoursdes articles, des critiques, n'im-porte quoi ! Même de petits trucscomme des lettres et les écransde bureau aident à remplir lemagazine.

Lisez nos lignes directrices page29. Si vous vous y conformez, lesuccès est pratiquement garanti.

Regardez ladernièrepage (den'im-porte quel numéro) pour accéderaux informations détaillées concer-nant l'envoi de vos contributions.

Page 43: tutoriel - une intro à sqlite

full circle magazine n° 73 43 sommaire ^

COURRIERScirclemagazine, figurant dans le mail,à la place ?

Lou

Ronnie : J'aibien ledroitdecommettreuneerreuren sixans, non ?

LES ÉDITIONS SPÉCIALESDE

LIBREOFFICE

L 'édition spéciale LibreOffice Vol. 1(Parties 1-7 du FCM n° 46 au FCM

n° 52)m'a vraiment beaucoupplu.

J'apprécie le servicequevous rendezen donnant au monde entier l'occa-sion de lire le Full Circle gratuitementet j'aimerais également remercier ElmerPerry pour ses efforts.

S'il vous plaît, pourrait-on avoir plusde ce contenu utile pour, à la fois,LibreOffice aussi bien qu'Ubuntu ?

Paul

Ronnie : oui, il y aura d'autres éditionsspéciales au cours des prochains mois.

Robin (qui crée les PDF des éditions

spéciales) a déjà créé le volume 3 de

LibreOffice eten créera plusieursautres

incessamment sous peu, alors surveil-

lezlesiteduFCM.

POURLESDÉBUTANTS

J 'ai 64 ans et j'ai décidé d'aban-donner Microsoft Windows quand

j'ai découvert un article sur Linuxdans le numéro d'août du magazineMaximumPC.

En septembre, j'ai téléchargé Ubuntu12.04 LTS ; mais il est resté sur monbureau jusqu'à ce que je l'aie installé,il y a trois semaines. Dans la Logithèque,j'ai trouvé la seconde édition du ma-nuel utilisateur, ainsi qu'un lien versvotre revue que je lis depuis.

Voici ma question : vous serait-ilpossible, à vous ou éventuellement àquelqu'un d'autre, d'écrire un articled'une ou deux pages rien que pournous, les débutants, nous indiquant enun français simple et clair, commentfaire des mises à jour, naviguer dansle système de fichiers et téléchargercertains programmes ?

LTDay

Ronnie :quelqu'unserait-iltentéparcetteidéed'article ?En attendant, je suggére-

rais aux débutants de voir la série Fer-

meture des Fenêtres (ClosingWindows)

parue dans plusieurs numéros du FCM.

Elle indiquaitauxutilisateursdeWindows

où trouver les choses dans diverses va-

riétés d'Ubuntu et a traité les mises à

jouretlesapplications.

EENNQQUUÊÊTTEE :: RRÉÉSSUULLTTAATTSSJ'aimerais remercier tous les gens qui ont pris le temps de répondre au son-dage du mois dernier. Alors que je ne peux pas promettre que nous traiteronstout ce que vous avez suggéré, j'espère que les résultats vous donneront, àvous, les lecteurs, quelques idées de sujets d'article pour les numéros à venir.

Les résultats sont pris de 959 réponses

SEXE :

ÂGE :

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full circle magazine n° 73 44 sommaire ^

RÉSULTATS DE L'ENQUÊTE

OÙHABITEZ-VOUS ?TOP5 Italie 51 5%États-Unis 256 27% Inde 44 4%Grande-Bretagne 70 7% Australie 41 4%

COMMENTAVEZ-VOUSCONNULEMAGAZINEFULLCIRCLE ?

DEPUIS COMBIENDETEMPS LISEZ-VOUS LEFULLCIRCLE ?

QUEL(S) SYSTÈME(S)D'EXPLOITATIONUTILISEZ-VOUS ?

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full circle magazine n° 73 45 sommaire ^

RÉSULTATS DE L'ENQUÊTESI VOUSUTILISEZUNEVARIÉTÉ*BUNTU, LAOULESQUELLES ? QUELS ENVIRONNEMENTSDEBUREAUUTILISEZ-VOUS ?

ÀQUELLES FINSUTILISEZ-VOUSLINUX ?

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full circle magazine n° 73 46 sommaire ^

RÉSULTATS DE L'ENQUÊTEQUELLES ÉDITIONSANGLAISES LISEZ-VOUS ?

QU'AVEZ-VOUSPENSÉDE L'ÉDITIONAUDIODUFCM?

1 =Didn't Listen.5 = Loved It!

SUIVEZ-VOUS LEFULLCIRCLE SUR LESRÉSEAUXSOCIAUX ?

SECTIONSÉDITORIAL ACTUSUBUNTU

COMMAND&CONQUER TUTORIEL -PYTHON

TUTORIEL - LIBREOFFICE GRAPHISMES -BLENDER

GRAPHISMES - INKSCAPE DÉV.WEB

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full circle magazine n° 73 47 sommaire ^

RÉSULTATS DE L'ENQUÊTE

SECTIONSDEMANDEZAUPETITNOUVEAU LABOLINUX

MONHISTOIRE MONOPINION

CRITIQUE COURRIERS

Q&R FEMMESD'UBUNTU

SECTIONSMONBUREAU FAITES-VOUS LES CASSE-TÊTES ?

1 =No.5 =Always

PLUSOUMOINS?GRAPHISMES MUSIQUE

OFFICE JEUX

INTERNET DÉVELOPPEMENT

VIDÉO LIGNEDECOMMANDE

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full circle magazine n° 73 48 sommaire ^

RÉSULTATS DE L'ENQUÊTE

PERSONNALISATIONDUBUREAU

COMMAND&CONQUERQUELS TYPESD'ARTICLES SONT LES PLUSUTILES SELONVOUS ?

JEUXUBUNTUQUEVOUDRIEZ-VOUS LIRE PLUS SOUVENT ?

VOSSUGGESTIONSDESUJETSD'ARTICLESi vous voulez écrire sur l'une de ces idées, lisez, s'il vous plaît, les lignesdirectrices auparavant [Ndt : Cf Écrire pour le Full Circle], puis envoyez votrearticle parmail à [email protected].

Des questions actuelles et difficiles deAskUbuntu

D'autres distrib. Bien que le FCM soitaxé sur Ubuntu, d'autres distrib. mé-ritent votre attention.

Des environnements de bureau alter-natifs. Peut-être quelques environne-

ments dans des créneaux spécifiquescomme Radio amateur, Science ouPhotographie.

Toute critique d'une distrib. basée surUbuntu serait très bien, en traitantdes aspects avancés du noyau (ou lesmises à jour du noyau).L'installation d'environnements de bu-

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full circle magazine n° 73 49 sommaire ^

RÉSULTATS DE L'ENQUÊTEreau alternatifs/non-standards.

J'aimerais vraiment voir une section surUbuntu Server Admin.

Ce serait sympa d'avoir une présen-tation de base, étape par étape del'administration d'Ubuntu Server, pourceux qui ne connaissent pas la lignede commande.

Des détails relatifs aux UDS et l'ap-profondissement des détails des déci-sions importantes prises par la com-munauté qui affecterontUbuntu.

Dépannage, Restauration du systèmeet des données, les Tests.

Double amorçage, surtout avecWin7/8et l'UEFI.

J'aimerais voir des articles nous dé-montrant comment l'Open Sourcemodifie notre façon de conduire nosaffaires. Ainsi, ce ne serait pas seu-lement les aspects techniques del'Open Source, mais aussi ce qu'elleapporte aux propriétaires des PME(par exemple).

Les programmesdeRadio amateur.

Tutoriel sur Linux à partir de zéro.

Wine - faire tourner des programmesWindows sous Linux (les jeux de simu-lation m'intéressent plus particulière-ment). J'aimerais vraiment abandonnerWindowspour de bon.

Programmes liés au Serveur domes-tiquedemédia.

Comment configurer Ubuntu Serverpour la basse alimentation, les sauve-gardes en continu et un serveur Plex.L'interface graphique.

Comment gérer la vie privée sur Inter-net dans un monde d'ingérence gou-vernementale et de corporations.

Inter-opérabilité avecWindows. La plu-part d'entre nous ont unPCWindows.

Plus sur les stratégies de sauvegardeet les programmes à utiliser, surtoutpour ce qui concerne l'utilisateur chezlui.

Des tutoriels sur lematériel : caméras,vieil équipement, nouvel équipement,imprimantes, scanners, tablettes gra-phiques, etc.

Comment rendre les ordinateurs sousLinux plus utiles sur des réseauxdomestiques, des serveurs média,pour le stockage en réseau.

De courts articles sur des instancesprécises concernant l'usage de Linuxdans le monde, et de quelle façon…Exemple : Comment la NASA utilise-t-elle Linux ? Comment est-ce utilisé dansles usines de robotique ?

Un tutoriel sur l'utilisation des iPodssans iTunes.

Faire en sorte que Netflix fonctionnesous Linux à des vitesses adéquates.

La personnalisation de votre propredistrib., davantage sur les applis scien-tifiques/de productivité (notammentlemindmapping, Zotero).

Voudrais vraiment voir des histoiressur comment des gens utilisent Linuxdans leur maison pour leurs activitésquotidiennes. L'automatisation domes-tique, l'affichage du calendrier/de l'em-ploi du temps partout dans la maisonet mis à jour par Linux. Un truc quiréveillerait les souvenirs de mamaman qui est victime d'Alzheimer, lareconnaissance vocale et la réponsevocale.

N'importe quoi qui traite de l'ajout dePPApour des nouveaux programmes.

Je ne peux pas garantir que nous traiterons tous ces sujets. Comme je distoujours : nous ne pouvons publier que ce que vous, les lecteurs, nousenvoyez. Alors, s'il y a quelque chose parmi ces suggestions qui vousinspire, envoyez-moi un mail. Dites-moi si vous voulez écrire un articleautonome ou une série, ou si vous voudriez utiliser l'idée pour unerubriquemensuelle.

Et souvenez-vous : tout lemondepeut écrire pour le Full Circle.Mercibeaucoup !Ronnie

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full circle magazine n° 73 51 sommaire ^

QQ&&RRCompilé par Gord Campbell

Si vous avez des questions sur Ubuntu, envoyez-les en anglais à :[email protected], et Gord y répondra dans un prochainnuméro. Donnez le maximum de détails sur votre problème.

Q Dans le FCM n° 37, vous avezparlé d'aider un nouvel utilisa-

teur. Toutefois, les forums Ubuntuont changé. Quelle est la nouvelleprocédure ?

R Ouvrez les forums Ubuntu.Cliquez sur « Page d'activité. »

Cliquez sur « Nouveaux messages ».Sur la droite, vers le haut, il va y avoir« 1 2 3 4 » ; cliquez sur 4, puis cliquezsur 7, puis cliquez sur 10. Recherchezles messages avec « Réponses : 0 ».[Ndt : Ce n'est plus la façon de faire,ni sur Forum Ubuntu.fr ni sur UbuntuForums en anglais. Chacun a un fildédié aux utilisateurs débutants ou« Absolute beginners ».]

Certaines personnes n'ont pas fournisuffisamment d'informations, leur de-mander plus. Certains d'entre eux ont« l'anglais comme seconde langue »,leur demander des éclaircissements.Certains se posent des questions quiont été résolues il y a des lustres, leurenvoyer un lien Google. Et certains seposentdesquestions complexes concer-nant un matériel rare/une combi-naison de logiciels, leur poser uneques-tion qui va garder la conversation enactivité.

Il est même possible que vousvoyiez une question à laquelle vouspouvez répondre, et c'est la meilleuresensation de toutes !

Q J'ai entendu un nouveau terme,« démarrage restreint », mais je

ne comprends pas.

R Voici une bonne explication parMatthewGarrett :

http://mjg59.dreamwidth.org/23817.html

Q Je viens demettre à niveau deuxordinateurs vers Xubuntu 13.04.

Maintenant, le lecteur USB externeconnecté au modem/routeur ne peutpas êtremonté.

R (Merci à Alan.Brown sur les fo-rums Ubuntu.) Cela est dû à la

nouvelle version du noyau. Ajoutezl'option sec=NTLM dans l'entrée fstab.Pour le monter manuellement, dansmon cas :

sudo mount -t cifs -osec=NTLM,uid = 1000,gid =1000,invité,_netdev/192.168.0.1/USB/home/user/USB

Q Comment approfondir mes con-naissances de Linux ?

R Installer Linux From Scratch surunemachine de secours.

http://www.linuxfromscratch.org

Ne vous attendez cependant pas àun système fonctionnel dès la pre-mière semaine.

Q Je veux mettre en place unserveur de médias, mais je ne sais

pas par où commencer.

R Il y avait un article récent dansLinux Magazine, qui pourrait vous

aider :http://www.linux-magazine.com/Online/Blogs/Productivity-Sauce/Set-up-a-DLNA-Server-in-a-Minute

Q Chaque fois que je veux éjecterun périphérique (CD, disque Zip,

lecteur flash, peu importe), je reçoisce message et je dois cliquer sur OK :« Le dispositif “Zip100” s'éjecte. Celapeut prendre un certain temps. ». J'uti-lise Xubuntu 12.10. Comment puis-je

arrêter cela ?C'est inutileetennuyeux.

R (Merci à LewisTM sur les forumsUbuntu.) Vous devriez essayer

d'enlever notify-osd et installer xfce4-notifyd, puis redémarrer. Pour confi-gurer le démon de notification Xfce,exécutez xfce4-notifyd-config.

Q J'essaie d'écrire un script quiparcourrait les fichiers d'un réper-

toire et ajouterait le nom de chaquefichier à un fichier texte.

R (Merci à r-senior sur les forumsUbuntu.) Vous n'avez pas besoin

d'un script ; il suffit d'utiliser la com-mande suivante :

ls -1 > files.txt

Q D'abord, permettez-moi de vousdonnerma configurationNAS :

Ubuntu 12.10 sur un seul disque sys-tème, configuration RAID5 sur 5 dis-ques durs pour les données. Si ledisque système tombe en panne, est-il possible de réinstaller Ubuntu etavoir le NAS (c.-à-d. la matrice RAID5)à nouveau opérationnel avec, espé-rons-le, toutes les données intactes ?

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full circle magazine n° 73 52 sommaire ^

Q & R

R (Merci à rubylaser sur les fo-rums Ubuntu.) Sur mon serveur

domestique (serveur multimédia), puis-que l'OS de base ne change pas beau-coup, je dd parfois le disque contenantle système sur un disque de sauve-garde. De cette façon, si le disque durmeurt, je rajoute le nouveau disque,redémarre l'ordinateur et tout est rede-venu comme avant. (Gord note : ddcopie des trucs. Voir http://www.how-togeek.com/howto/19141/clone-a-hard-drive-using-an-ubuntu-live-cd/)

Q Je ne sais pas comment utiliserl'internet de mon mobile Android

surmonportable, via le port USB.

R (Merci à 3dmatrix sur les forumsUbuntu.) J'avais juste besoin d'ac-

tiver « tethering USB » sur mon télé-phone.

Q Quand je vais sur un site qui ades vidéos Flash, je reçois unmes-

sage signifiant que j'ai une ancienneversion de Flash installée.

R Dans votre installeur de logicielspréféré, recherchez « flashplugin »,

et installez-le. (J'ai vu adobe-flash-plugin et flashplugin-installer, ils fonc-tionnent tous les deux.)

Q Skype ne fonctionne pas sousUbuntu 13.04.

R Voir ce correctif :

http://www.webupd8.org/2013/04/fix-skype-not-working-in-ubuntu-1304.html

Q Un programme que je regardeme dit que j'ai besoin de Mono.

Quand j'ai cherché Mono dans Sy-naptic, environ 50 entrées sont res-sorties. Laquelle est nécessaire ?

R mono-runtime

Q Puis-je utiliser le langage de pro-grammationCOBOLsousUbuntu?

R Oui, installez open-cobol.

Q J'essaie de compiler un pro-gramme C++ sous Ubuntu. Cepen-

dant, je reçois des erreurs quand j'uti-lise « gcc testcpp.cpp-x c + +-o test ».

R (Merci à steeldriver sur les fo-rums Ubuntu.) Pour compiler

C++, il est préférable d'appeler expli-citement g++ plutôt que gcc : g++testcpp.cpp -o test.

Q J'ai un System76 Lemur Ultra dela génération actuelle. J'ai une

carte SDXC Komputerbay 128 Go400X Class 10 UHS-1. Je veux utiliserle cryptage de volume LUKS. L'ajoutde plusieurs gigaoctets de donnéesnouvelles à la carte SDXC provoquedes erreurs d'entrée/sortie.

R (Merci au personnel de soutien deSystem76) Nos lecteurs de cartes

ne supportent pas les cartes SDXC128 Go avec chiffrement LUKS. Préfé-

rer une carte de 64Goestmieux.

Q J'ai voulu changer mon mot depasse, et ai utilisé la commande :

sudo passwd

Cependant, mon mot de passe n'apas étémodifié.

R (Merci à Cheesemill sur les fo-rums Ubuntu.) En utilisant sudo,

vous avez changé le mot de passeroot, qui est généralement désactivé,pas le vôtre. Utilisez la commande :passwd.

Q Je veux changer le fond d'écrande connexion.

R (Merci à grahammechanical surles forums Ubuntu.) Remplacez

usr/share/backgrounds/warty-final-ubuntu.png.

ASTUCES ET TECHNIQUESMiseàniveaunécessairepourcertains

Aumoment où vous lirez ces lignes,trois versions d'Ubuntu seront

tombées dans la catégorie « non sup-porté » : la 8.04 Server, la 10.04Desktop et la 11.10.

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full circle magazine n° 73 53 sommaire ^

Après une longue carrière dans l'in-dustrie informatique, y compris une pé-riode comme rédacteur en chef deComputing Canada et Computer DealerNews, Gord est maintenant plus oumoins à la retraite.

Q & RNon seulement cela, mais il y a eu

des changements quant à la durée dusupport pour les nouvelles versions. Sipour la 12.04, le « Support à long ter-me » (LTS) signifie cinq ans de support,à compter de la 13.04, le support pourles versions « standard » a été réduit àneufmois. Celameparaît logique.

Si vous voulez tout simplement tra-vailler efficacement sans problèmes,vous devez vous en tenir à une ver-sion LTS. Après deux ans et quelquesmois, jetez unœil sur la prochaine ver-sion LTS et décidez si vous souhaitezmigrer vers elle. Sinon, vous devrezchanger de version quelquesmois aprèsl'arrivée de la version LTS suivante,par exemple, la 16.04. Un changementtous les quatre ans n'est pas trèsperturbateur.

Si vous voulez la dernière pépite,passez à chaque nouvelle version, peuaprès son apparition.

J'utilise une LTS, et j'ai installé ladernière version dans VirtualBox, maisc'est juste pour que je puisse répon-dre à des questions.

Il y a un facteur qui peut vousmettre des bâtons dans les roues :vous achetez un nouvel ordinateur etil fonctionne très bien avec la der-nière version « standard », mais pastellement avec les plus récentes LTS.

J'ai eu ce problèmemoi-même : l'ordi-nateur avec lequel j'écris ceci était« entièrement pris en charge » par la10.10, mais certaines choses ne fonc-tionnaient pas dans la 10.04 LTS. Jepossède également un adaptateurWiFiUSB qui n'a pas été pris en chargeavant la 11.04. Cela signifie simple-ment que vous avez besoin de chan-ger de machine fréquemment jusqu'àla prochaine LTS.

Je ne suis toujours pas fan demises à niveau. Lorsque j'installe lesystème, je sépare la partition racineet la partition home, puis je fais uneinstallation propre de toute nouvelleversion. Jusqu'à présent, cela s'estpassé sans problème. Un exemple : sivous faites une installation propre etque l'alimentation est coupée à mi-chemin en cours de processus, il voussuffit de recommencer. Si vous faitesune mise à niveau et que l'ali-mentation est coupée, votre systèmepourrait être inutilisable, avec, peut-être, la perte de toutes vos données.

ZATO

Zato, un projet nouvellement publié, est un bus de servicesd'entreprise (ESB) et serveur d'application écrit en Python. [NdT :

ESB selonWikipedia].

Zato offre immédiatement HTTP, JSON, SOAP, REST, Redis, AMQP,JMSWebSphere MQ, ZeroMQ, FTP, SQL, déploiement à chaud [NdT :Il se réfère à la capacité d'apporter des changements à une appli-cation en cours d'exécution sans provoquer aucune interruptionni redémarrer le serveur. Source : http://www.theserversi-de.com/news/thread.tss?thread_id=26044], la planification des tâches,les statistiques et l'équilibrage de charge à haute disponibilité.

Il y a une interface graphique basée sur Django, une interface deligne de commande pour les administrateurs et une API JSON/SOAPpour les programmeurs souhaitant construire des outils alternatifspar-dessus des services offerts par Zato.

La version 1.0 est livrée avec plusieurs centaines de pages dedocumentation et est disponible sous licence LGPL à https://zato.io.

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full circle magazine n° 73 54 sommaire ^

AACCTTUUSS DDEESS JJEEUUXX UUBBUUNNTTUUÉcrit par Dougn Redhammer

Tout d'abord, si vous n'avez pas en-tendu la triste nouvelle il y a quel-

ques mois, LGP (Linux Gaming Publi-shers) a perdu les droits de vendre laXsériede jeuxd'Egosoft (X2-TheThreatet X3-Reunion) ; la bonne nouvelle estque, maintenant, Egosoft développeactivement ses jeux pour Linux, alors,si vous avez acheté le « superbundle »de la X série ou X3-Reunion sur Steam,vous avez accès à la version Linux éga-lement. Le travail continue sur X-Beyond, X2 et X3-Terran Conflict, maisces jeux ne sont pas encore dispo-nibles en dehors d'une bêta fermée.

Ensuite, Unigine a enfin sorti OilRush et son DLC (contenu téléchar-geable) sur Steam pour Linux cettesemaine, ce qui veut dire que, si vousavez acheté le jeu auprès d'eux direc-tement, il est maintenant disponible àl'installation via le client Steam pourLinux.

Et maintenant pour les jeux à venirprochainement : la plupart viennentdu Project Greenlight de Steam et ilssont tousdes studios IndieDeveloper.

LepremierestStarbound (www.play-starbound.com) de Chucklefish. C'estun jeu en 2D à défilement horizontal

dans la même veine que Terrarria etMinecraft, sauf que, cette fois-ci, unmonde bac à sable ouvert est accom-pagné d'une histoire à un joueur. Lejeu est actuellement disponible enpré-commande et ceux qui font unetelle commande peuvent accéder à labêta. Pour d'autres renseignements :http://playstarbound.com/about/

Ensuite, nous avons Legends of

Aethereus des studios Three Gates.Cet Action RPG qui a été financé avecsuccès l'année dernière via Kickstarter,propose un accès à la bêta pour desgens ayant participé au financementsur Kickstarter, et vient de recevoir lefeu vert de la Communauté Steam.Pourplusd'informations : http://www.ae-thereusgame.com/index.html. Enfin,les développeurs acceptent actuelle-ment des pré-commandes pour le jeu.

Le troisième sur la liste estHammerwatch de HipShot. Dans lesmots du développeur du jeu : « Il s'agitd'un jeu « hack and slash » d'aventure

etd'action, dansun environnementfan-

taisie en pixel-art. Jouezseul ou coopé-

rez dans cette aventure de la base au

sommet du Castle Hammerwatch. Tuez

deshordesd'ennemisquiontdesappa-

rences et des fonctionnalités diverses,

en traversant quatre environnements

uniques avec des pièges, des secrets

cachésetdesénigmes.

« L'inspiration du jeu vient de la

vieille série Gauntlet, mais avec plein

de chosesajoutées : une prise en charge

en ligne, le développementdes person-

nages, des niveauxcomplexes, des boss

et beaucoup plus encore. Comme c'est

le cas de Gauntlet, l'accent est mis sur

l'action rapide, mais avecdes éléments

qui vous obligent à réfléchir un peu

plusqued'habitude!»

Une démo jouable (malheureuse-ment sous Windows) est disponible ;un autre jeu avec le feu vert de Steam :en apprendre davantage ici :http://steamcommunity.com/sharedfiles/filedetails/?id=122788084

«LegendofDungeonest, enpartie, un

beat-them-up, comme ces jeux d'arcade

de la vieille école à quatre joueurs, qui

étaient géniaux (il se joue un peu com-

me TMNTet X-Men) et c'est en partie

rogue-like, quant à la génération de

son lieu et son contenu. » Ce sont lesparoles de la présentation du prochainGreen Light Game (jeu au feu vert),Legend of Dungeon du développeurRobotLovesKitty. Le jeu devra sortiren été 2013 et accepte actuellementdes pré-commandes qui donnent accèsà une version jouable du jeu. Vous pou-vezen lire davantage ici : http://www.ro-botloveskitty.com/LoD/et icihttp://steam-community.com/sharedfiles/filedetails

/?id=108895757.

Et c'est tout pour les jeux quidevront sortir au cours de l'été 2013.Plusieurs autres jeux pointent le boutde leur nez, mais la date de leur sortieest soit au début de l'année pro-chaine, soit décembre 2013. Ainsi, jen'ai pas grand chose à dire, puisqueles dates sont si lointaines.

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full circle magazine n° 73 55 sommaire ^

JJEEUUXX UUBBUUNNTTUUÉcrit par Jonathan Bossenger

Quand l'occasion de postuler pourle poste de critique de jeux au

FCM s'est présentée, je l'ai saisie pourtrois raisons. Je suis grand amateur dusystème d'exploitation Ubuntu et sesvariétés, j'aime jouer et ce, depuis quej'ai eu 10 ans, ou à peu près, quand j'aitapé « ouvre la porte » dans ma pre-mière aventure Sierra et, depuis long-temps, je veux vraiment rassemblermes réflexions au sujet d'Ubuntu etdes jeux en un seul endroit. Je nepouvais pas laisser passer la possibi-lité de le faire pour de vrai, car c'étaitbien trop alléchant.

Mais de quel jeu ferais-je la cri-tique ? Le FCM est publié depuis pasmal de temps maintenant. Est-ce queje prends un jeu plus ancien, ou de-vrais-je trouver quelque chose de nou-veau pour ma critique ? Fort heureu-sement, les dieux des jeux ont prispitié demoi et, il y a un peu plus d'unesemaine, Valve annonça qu'ils sorti-raient leur jeu au succès fulgurant,Portal (2007) sur Steam pour Linux.J'étais trop occupé par d'autres jeuxFPS au moment où Portal est sortiinitialement (soupir – je te vois Call ofDuty 4 : Modern Warfare), et c'étaitdonc l'occasion rêvée de terminer et

faire la critique d'un jeu nouvellementsorti dans lemondeUbuntu.

À ce stade, j'ai honte d'avouer quej'ai manqué le grand lancement deSteam sous Ubuntu. À cause de diversfacteurs dans ma vie à l'époque, jen'étais pas du tout impliqué, de quelquefaçon que ce soit, et surtout pas entant que joueur, au cours des années2010 à 2012. Mes souvenirs de jeuxsous Ubuntu étaient soit de jeux OpenSource développés par la communauté,soit d'avoir porté Counter Strike àUbuntu en utilisant Wine pour desparties féroces à l'heure du déjeuner.Le lancement de Portal sur Steamsous Ubuntu serait l'occasion parfaitede me remettre dans le bain des jeuxUbuntu et je l'ai vite saisie.

Toutefois, ce que je pensais être lacritique d'un jeu Valve génial sur uneautre plateforme s'est révélé être l'ex-ploration dumonde des jeux sur Steamsous Ubuntu. Dès le démarrage de lapartition Ubuntu du PC sur lequel jejoue (avec une installation propre dela 12.10) et l'installation de Steam, jeme suis rendu compte que je trouvaisle processus d'installation de Steamet son implémentation sur un systèmeUbuntu beaucoup plus intéressant quele jeu même. Tout d'un coup, je mesuis vu en train de refaire mon pre-mier article – ce ne serait plus lacritique d'un jeu,mais une critique de laplateformede livraisonmêmedu jeu.

La première chose intéressanteest la façon dont Steam apparaît dans

le gestionnaire de logiciels Ubuntu. Jesais que le produit est gratuit au télé-chargement, mais je ne comprendspas le prix fixé à 0,00 $. Puisque celafaisait plusieurs années depuis quej'avais installé des logiciels sous Ubuntu,j'ai supposé que c'était la pratiquehabituelle. Je pense que je me suisattendu à un simple « Gratuit » ousimilaire. Ce que j'ai trouvé de nou-veau – et bien – était que c'était dis-ponible dans le gestionnaire de logi-ciels et que je n'avais pas besoind'utiliser le terminal.

En tant qu'utilisateur de Steamsous« cet autre système d'exploitation-là »,j'étais heureux de me retrouver enterrain connu une fois l'installation ter-minée. L'écran de connexion était laréplique exacte de ce à quoi jem'étaishabitué. En fait, une fois connecté, leclient lui-mêmeétait inchangé, etmêmeles boutons des fenêtres étaient pa-reils, ce qui a rendu les choses un peudélicates, puisque l'installation pardéfaut d'Ubuntu utilisait la nouvelleinterface Unity, ce qui voulait dire queles boutons d'autres fenêtres étaientsur l'autre côté.

Une fois connecté, j'en ai compris

FFuullll SStteeaamm AAhheeaadd

Page 56: tutoriel - une intro à sqlite

full circle magazine n° 73 56 sommaire ^

Jonathan est un développeur et unjoueur vivant à Cape Town, en Afriquedu Sud. Quand il n'est pas en traind'écrire du code, de rédiger des articlesou de jouer, il passe du temps avec safemmeet son jeune fils.

JEUXUBUNTUla raison. Valve n'avait fait que porterleclientSteamdirectementsousUbuntu,sans faire de modifications majeuresà l'interface (aucune, d'après ce queje peux voir). J’espérais, dans un petitcoin de mon cerveau, que ce seraittout brillant et nouveau et spécifiqueà Ubuntu, mais je comprends pour-quoi ce n'est pas le cas. Cela ne signi-fie pas que j'en suis heureux…

Celam'a intéressé de découvrir que,à causeduport direct du logiciel Steam,tous les jeux que j'avais achetés aucours des années au moyen de Steamfiguraient dans ma bibliothèque sousUbuntu. Il est évident que tous cesjeux ne fonctionneraient pas (j'ai troppeur d'essayer au cas où quelque choseexplose), mais ça aurait été sympa siValve avait fait en sorte que Steamdétecte votre système d'exploitation,puis filtre les jeux auxquels vous êtesen mesure de jouer. Tel qu'il est ac-tuellement, j'ai dû sélectionner « LinuxGames » dans le menu de la biblio-thèque, avant de pouvoir filtrer les jeuxauxquels je pouvais vraiment jouer.

Et, bien entendu, là entre Half Life :Opposing Force, et Ricochet était lejeu Portal (Bêta). Il faut noter quej'avais déjà acheté Portal et j'étaiscontent de voir qu'il ne me fallait pasl'acheter à nouveau pour pouvoir yjouer sousUbuntu.

À cette heure-ci, après la ré-installation du système d'exploitationUbuntu, l'installation des pilotes gra-phiques propriétaires pour ma cartenVidia, et l'installation de Steam, puissa connexion, il était vraiment troptard pour commencer à jouer à Portalsous Ubuntu, avec assez de tempspour terminer le jeu et en faire unecritique. J'ai donc investigué un peuplus pour voir ce que je pouvaistrouver d'autre. Ce que j'ai découvert,c'est que, au moment où j'écris cet

article, il y a 180 jeux Steam qui peu-vent être installés et auxquels vouspouvez jouer sousUbuntu.

Je crois que c'est un pas importantdans la bonne direction. En tant quejoueur, je suis fatigué de devoir êtrepropriétaire de Windows tout simple-ment pour pouvoir jouer à mes jeuxpréférés. J'espère de tout cœur queGabe et les mecs à Valve réussiront àconvaincre les développeurs de jeuxde vendre/porter leur produits sous

Linux au moyen de Steam. Je veuxpresque courir d'emblée au sommetde la colline la plus haute pour crier ethurler de joie.

Mais, maintenant, je dois jouer àPortal.

Il paraît que c'est du gâteau !

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full circle magazine n° 73 57 sommaire ^

Joseph se spécialise dans les Commu-nications à l'Université Keystone qui setrouve à La Plume en Pennsylvanie. Il estaussi Responsable de la technologie pourGamers Against Bigotry (Les joueurs con-tre les tendances doctrinaires). Vouspouvez suivre Joe sur twitter (@dogboi) ;son blog se trouve à jejohaneman.com.

JJEEUUXX UUBBUUNNTTUUÉcrit par Joseph Johaneman

Les jeux de stratégie sont connuspour avoir des courbes d'appren-

tissage raides et un très long temps dejeu. Aeon Command, toutefois, est unjeu de stratégie simple qui s'apprendfacilement et est amusant. Ici, un jeusimple de type arcade est associé à lagestion des ressources, à la rechercheet à la production de vaisseaux pouroffrir une expérience de jeu unique.L'objectif principal du joueur ou de lajoueuse est de défendre son vaisseau-mère et de détruire celui de l'ennemi.

Il y a un court tutoriel pour vousapprendre la gestion des ressources. Àpartir de là vous pouvez jouer en modeCampagne, ou en mode Escarmoucheou en mode Multi-joueurs. Le modeCampagne déverrouille plus de vaisseaux,plus de technologie et plus de com-pétences pendant que vous jouez chaquemission. Il y a trois factions : l'Alliance,les Exiles et les Cyborgs. Chaque factiona ses propres vaisseaux et compétences.Les factions se battent pour les res-sources contenues dans une nébuleuseparticulièrement riche en ressources. Audébut du mode Campagne, le joueurne peut pas faire de recherches jusqu'àce qu'il vainque le commandant actuelet assume son poste de responsable dela flottille.

Selon sa progression dans le modeCampagne, le joueur a accès à de nou-velles compétences telles qu'un EMP(impulsions électromagnétiques) et lacapacité de réparer des vaisseaux pen-dant le combat. Ces compétences dé-pendent de l'énergie prise sur des vais-seaux ennemis ; elle apparaît après leurdestruction. Un joueur doit cliquer surl'énergie qui reste avant sa disparition,un peu comme pour les primes dans lesjeux d'arcade.

Pour pouvoir construire des vais-seaux et faire des recherches, le joueurdoit récupérer des ressources minéralessur les astéroïdes. Un joueur ne peutavoir que 10 vaisseaux de mines et lacollecte des ressources quand vousprogressez dans le jeu doit être sup-plémentée par la capture de vaisseaux

ennemis qui ont des vaisseaux-re-morques. Vous devez absolument pro-téger les vaisseaux-remorques pendantqu'ils ramènent leur fret. Il y a des vais-seaux-boucliers qui peuvent projeterun champ autour des vaisseaux-re-morques et d'autres vaisseaux pour lesprotéger des tirs ennemis pendant uncourt laps de temps.

Les graphismes du jeu ne pré-sentent rien de particulier, mais ils fontle boulot. Il peut parfois être difficile devoir quels vaisseaux sont de quel type,surtout quand vous combattez desCyborgs. Ceci est ennuyeux, parce que,afin de défendre votre vaisseau-mèrede façon adéquate, vous avez besoinde savoir quels vaisseaux construirepour se battre contre certains vaisseauxennemis. Le son est ce qu'il faut pour le

genre et d'assez haute qualité. Les effetssonores sont les bruits habituels debatailles spatiales. La musique n'est nirépétitive ni ennuyeuse.

Le jeu coûte actuellement 2,99 $ US(un peu plus de 2 euros) chez Desura. Sivous aimez les jeux de stratégie, ou sivous avez envie d'un jeu simple, maisintéressant, je recommande vivementAeon Command, à la fois pour son rap-port qualité/prix et pour sa jouabilité. Sivous recherchez des jeux de stratégies,Aeon Command offre une simple et trèsbonne introduction au genre.

Avantages : Bas coût, bon son, amusantet facile à apprendre.Inconvénients : Des graphismes qui ren-dent la reconnaissance des types devaisseaux difficile.

AAeeoonn CCoommmmaanndd

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full circle magazine n° 73 58 sommaire ^

CCEERRTTIIFFIIÉÉ UUBBUUNNTTUUÉcrit par Richard Philip Witt

Richard Philip Witt, 30 ans, je vis enSuisse. Jeme sers du bureau d'Ubuntu etdu serveur depuis environ 2 ans. Maisseulement pour les bases. Maintenant, jeveux découvrir ses fonctionnalités. Àtous les utilisateurs avertis, écrivez-moi :[email protected].

ADDENDUMÀma grande horreur, après vous avoirtous fièrement dit comment créervotre premier alias, j'ai redémarrémon ordinateur, puis j'ai remarquéque mes commandes alias avaientdisparu. J'ai répété le processus : définirl'alias, redémarrer l'ordinateur. Rien.Alors : comment un alias peut-il survivreà un redémarrage ?

.BASHRCLe fichier .bashrc contient les chan-

gements dans le terminal spécifiquesà l'utilisateur (seulement pour votrecompte, pas pour la totalité de l'ordi-nateur). Ouvrez .bashrc avec votre édi-teur de texte favori. (Si j'avais été trèssage, j'aurais fait une copie de celui-ciavant de le modifier.) Il est situé dansvotre répertoire home. Lancez unerecherche pour alias sur le contenudu fichier. Vous devriez, avec unminimum de recherches, rencontrerquelque chose qui ressemble un peuà ceci :

...# some more ls aliasesalias ll='ls -alF'alias la='ls -A'alias l='ls -CF'...

Si vous vous souvenez du moisdernier, j'ai voulu changer la façondont les dossiers et les fichiers étaientrépertoriés lorsque j'utilisais ls. Je vou-lais : 1) la liste des fichiers et dossiersverticalement, et 2) la liste des réper-toires en premier. Les plus observa-teurs d'entre vous se rendront compteque les alias énumérés ci-dessus déter-minent les fonctionnalités de ll, la & l,mais pas de ls. L'alias de ls est situéau-dessus d'eux parmi un peu de code.Dans mon fichier .bashrc, cela res-semble au code ci-dessous :

...# enable color support of lsand also add handy aliasesif [ -x /usr/bin/dircolors ];thentest -r ~/.dircolors && eval"$(dircolors -b~/.dircolors)" || eval"$(dircolors -b)"

alias ls='ls --color=auto'...fi...

Pour Ubuntu 12.04 LTS, ls est pré-réglé pour lister les fichiers et lesdossiers dans différentes couleurs. Parconséquent, un alias existe déjà pourls, comme on le voit dans le code ci-dessus. J'ai simplement besoin d'ajou-

ter mes deux préférences à l'aliasexistant :

...alias ls='ls -1 --group-directories-first --color=auto'...

Enregistrez le fichier .bashrc, redé-marrez l'ordinateur et les paramètresd'alias sont toujours là. Problèmerésolu.

Pour crâner un peu : après ce petitsuccès, j'ai ajouté deux autres aliaspour rendre mon utilisation d'Ubuntuunpeuplus rapide :

#firefox aliasalias firefox='firefox --private &'

#evolution aliasalias evolution='evolution &'

Et aussi, je démarre souvent monordinateur et veux ouvrir à la fois unnavigateur et mon client mail, maispas toujours. J'ai donc ajouté un aliaspour cela :

#open evolution & firefoxtogetheralias internet='evolutionfirefox'

Une chose importante à noter àpropos de ce morceau de code : les

&& manquants entre Evolution etFirefox, qui seraient nécessaires si jedevais exécuter deux commandessimultanément en ligne de commande.Cependant, une esperluette & commeindiqué dans l'alias initial des aliasevolution = 'evolution &' renvoie déjàla ligne de commande lorsque le pro-gramme a été lancé. Il n'est donc pasnécessaire d'informer l'ordinateur quevous lancez deux commandes enmêmetemps avec&&.

Pour finir, s'il vous plaît, dites-moicomment vous utilisez des alias survotremachine.

NB. La commande alias & .bashrc estune partie de la déclaration d'appren-tissage LPIC 1.105.1. Personnaliser etutiliser l'environnement shell (coeffi-cient : 4).

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MMOONN BBUURREEAAUU

J'utilise Linux et Open Source depuis plus d'un an maintenant, depuisque j'ai acheté mon ordinateur portable avec Ubuntu 10.10 pré-installé. Il a été mis à niveau vers Ubuntu 12.04. J'aimais toutes lesaméliorations dans cette version et l'utilise depuis.

J'ai un Dell Inspiron N4050 sous Ubuntu 12.04.2 LTS. Mon processeur :Intel® Core™ i3-2330M CPU@2,20GHz × 2 - Carte graphique : AMDRadeonHD6400MSeries -Mémoire : 2 Go

ThèmeGTK : Faïence.Thèmed'icônes :Malys-uniblack.Thèmede curseur : DMZ-Black.Thèmede fenêtre :Malys-futuree.

DenzAlovera

Voici l'occasion de montrer au monde votre bureau ou votre PC. Envoyez parcourriel vos captures d'écran ou photos à : [email protected] etajoutez-y un bref paragraphe de description en anglais.

Je suis sousUbuntu 12.04 et j'utilise beaucoupConky etQuick Lists.

Dans la capture d'écran, vous pouvez voir : ma liste de choses à faire,qui est alimentée par todo.txt, un programme vraiment cool qui aégalement une application iPhone/Android et utilise Dropbox. Endessous se trouve mon courrier conky qui, grâce à DavMail, mepermet de voir les nouveaux messages sur le serveur Exchange autravail. J'utilise Mutt pour mon courriel personnel, mais Thunderbirdpour les trucs d'Exchange. Vient ensuite mon emploi du temps decette semaine tiré du calendrier Google. En bas se trouve uncalendrier qui n'est pas connecté au calendrier Google. Sur la droitese trouve le conkymétéo.

JohnNiendorf

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full circle magazine n° 73 60 sommaire ^

MY DESKTOP

Matériel :CM :MSI 945GCM5V2.Processeur : Dual-Core à 1,6GHz.RAM : 2Go. Disque dur : 160Go.Carte graphique embarquée.

Logiciel :Distribution Linux : Ubuntu 12.04 Precise. Unity 3Det Conky.ThèmeGTK : Ambiance.Thèmed'icônes : fs-icons-ubuntu-mono-dark.Thèmede curseur : DMZ-Black.Papier peint : nastol.com.ua-10332.jpg.

Yeinier Ferrás

Voici mon bureau : Ubuntu 13.04 x64 standard sur lequel j'aiutilisé Unity Tweak Tool pour créer une barre de notificationtransparente et un joli fond d'écran de salamandre prêt pourquand les dépôts de la 13.10 seront activés. Fonctionnant surun Toshiba Satellite C660-15R, processeur Intel Celeron 9002,20 GHz, 4 Go de RAM avec 3,7 Go disponibles pour le systèmeet le reste utilisé par la carte graphique intégrée Mobile IntelGM45Express Graphics.

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full circle magazine n° 73 61 sommaire ^

CCOOMMMMEENNTT CCOONNTTRRIIBBUUEERRÉquipe Full Circle

Rédacteur en chef - Ronnie [email protected] - Rob [email protected] - Les Pounder&[email protected]

Nous remercions Canonical, l'équipeMarke-ting d'Ubuntu et les nombreuses équipesde traduction à travers le monde. Sincèresremerciements à Thorsten Wilms pour lenouveau logo Full Circle.

Pour la traduction française :http://fullcirclemag.fr.

Pournousenvoyervosarticlesenfrançaispour l'éditionfrançaise :[email protected]

FULL CIRCLE A BESOIN DE VOUS !Un magazine n'en est pas un sans articles et Full Circle n'échappe pas à cetterègle. Nous avons besoin de vos opinions, de vos bureaux et de vos histoires.Nous avons aussi besoin de critiques (jeux, applications et matériels), detutoriels (sur K/X/Ubuntu), de tout ce que vous pourriez vouloir communiqueraux autres utilisateurs de *buntu. Envoyez vos articles à :

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Envoyez vos questions pour la rubrique Q&R à : [email protected]

et les captures d'écran pour « Mon bureau » à : [email protected]

Si vous avez des questions, visitez notre forum : fullcirclemagazine.org

FCM n° 74Dernier délai :dimanche 9 juin 2013.Date de parution :vendredi 28 juin 2013.

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