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TRIBUTE TO HAMMOND – DÉCEMBRE 98 35 F T RIBUTE TO H AMMOND BULLETIN DE LIAISON DES MEMBRES DE L' ASSOCIATION – DÉCEMBRE 1998 – N°11 Vous avez du penser que le N° 11 de TTH était bien long à arriver ! Vous avez raison , mais les activités de chacun ne nous ont pas permis de faire plus vite et veuillez nous en excuser. En effet, composer un magazi- ne comme celui là demande beaucoup de temps et de tra- vail. A ce sujet, je lance un appel à tous ceux qui se sen- tent capables de nous écrire des articles : ils sont les bien- venus ; même si vous n’écrivez que quelques lignes pour dire ce que vous pensez sur telle ou telle chose concernant l’orgue Hammond, cela nous sera très utile. Vous pouvez nous écrire par courrier, par disquette ou directement par Internet à : [email protected]Nous aimerions que notre magazine devienne davantage le vôtre. En ce qui concerne Internet, nous allons créer et développer notre propre site avec l’aide d’adhérents qui se sont portés volontaires. Nous souhaitons ainsi étendre la diffusion de nos infos et de correspondre avec des passionnés du monde entier et ainsi obtenir des infos inédites. Nous voulons égale- ment mettre en place un forum dans lequel vous pourrez vous exprimer en direct. Il faut aller de l’avant et utiliser ce nouveau moyen de communication qui se démocratise à vitesse grand V. Que ceux qui n’en sont pas encore équipés se rassurent car nous retranscrirons les infos principales dans les TTH. Nos objectifs pour 99 sont d’ouvrir des antennes TTH dans plusieurs grandes villes de France, de développer le réseau internet, et de multiplier les stages, les rencontres entre nous et les master classes. Nous souhaitons progresser et développer tous les projets dont nous rêvons. Nous croyons à l’incroyable et il nous le rend bien. Alors, conti- nuez à nous suivre dans notre belle aventure qui nous conduit peu à peu vers 2001 ORGAN ODISSEY et joyeuses fêtes de fin d’année. Stéfan Patry SOMMAIRE Edito ........................................1 Rendez-vous de Stars .............1 Stéfan Patry, Organic Jungle...3 Bœuf aux Oubliettes ...............3 Les Organistes… .....................4 Les Antennes TTH..................5 Mes impressions sur le XB-3 ..6 Le générateur à roues phoniques .7 Pourquoi faut-il adhérer à TTH ..8 TTH sur Internet .....................9 Chroniques d’albums .............11 P.A. Stages, etc ......................13 Réponse au grand Jeu de l’été .14 Bulletin d’adhésion ..............14 Commandez vos T-Shirts .....14 EDITO Rares sont les soirées riches en événements autour du B-3. Pourtant, ce soir du 23 Octobre 98, Le Petit Journal Montpar- nasse avait à l’affiche deux fon- dus de la roue phonique : Joey Defrancesco et Stéfan Patry. Suite en page 2 RENDEZ-VOUS DE STARS AU PETIT JOURNAL, par Marc Perrot

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  • TRIBUTE TO HAMMOND – DÉCEMBRE 98 35 F

    TRIBUTE TO HAMMONDBULLETIN DE LIAISON DES MEMBRES DE L'ASSOCIATION – DÉCEMBRE 1998 – N°11

    Vous avez du penser que le N°11 de TTH était bien long àarriver ! Vous avez raison ,mais les activités de chacun nenous ont pas permis de faireplus vite et veuillez nous enexcuser.

    En effet, composer un magazi-ne comme celui là demandebeaucoup de temps et de tra-vail. A ce sujet, je lance unappel à tous ceux qui se sen-tent capables de nous écriredes articles : ils sont les bien-venus ; même si vous n’écrivezque quelques lignes pour direce que vous pensez sur telle outelle chose concernant l’orgueHammond, cela nous sera trèsutile. Vous pouvez nous écrirepar courrier, par disquette oudirectement par Internet à :[email protected]”Nous aimerions que notremagazine devienne davantagele vôtre.

    En ce qui concerne Internet,nous allons créer et développernotre propre site avec l’aided’adhérents qui se sont portésvolontaires. Nous souhaitonsainsi étendre la diffusion denos infos et de correspondreavec des passionnés du mondeentier et ainsi obtenir des infosinédites. Nous voulons égale-ment mettre en place un forumdans lequel vous pourrez vousexprimer en direct. Il faut allerde l’avant et utiliser ce nouveaumoyen de communication quise démocratise à vitesse grandV. Que ceux qui n’en sont pasencore équipés se rassurent carnous retranscrirons les infosprincipales dans les TTH.

    Nos objectifs pour 99 sontd’ouvrir des antennes TTHdans plusieurs grandes villesde France, de développer leréseau internet, et de multiplierles stages, les rencontres entre

    nous et les master classes.Nous souhaitons progresser etdévelopper tous les projetsdont nous rêvons. Nouscroyons à l’incroyable et ilnous le rend bien. Alors, conti-

    nuez à nous suivre dans notrebelle aventure qui nousconduit peu à peu vers 2001ORGAN ODISSEY et joyeusesfêtes de fin d’année.

    Stéfan Patry

    SOMMAIREEdito........................................1

    Rendez-vous de Stars .............1

    Stéfan Patry, Organic Jungle...3

    Bœuf aux Oubliettes ...............3

    Les Organistes….....................4

    Les Antennes TTH..................5

    Mes impressions sur le XB-3 ..6

    Le générateur à roues phoniques .7

    Pourquoi faut-il adhérer à TTH ..8

    TTH sur Internet.....................9

    Chroniques d’albums .............11

    P.A. Stages, etc......................13

    Réponse au grand Jeu de l’été .14

    Bulletin d’adhésion ..............14

    Commandez vos T-Shirts .....14

    E D I T O

    Rares sont les soirées riches enévénements autour du B-3.Pourtant, ce soir du 23 Octobre98, Le Petit Journal Montpar-nasse avait à l’affiche deux fon-dus de la roue phonique : JoeyDefrancesco et Stéfan Patry.

    Suite en page 2

    RENDEZ-VOUS DE STARS AUPETIT JOURNAL, par Marc Perrot

  • 2 TRIBUTE TO HAMMOND – DÉCEMBRE 98

    Joey Defrancesco devait faire laprésentation du tout nouveauclone Hammond de chezRoland, le VK-77. Stéfan Patry,quant à lui, présentait son toutnouvel album “Organic Jungle”avec tous ses musiciens.

    Après le dîner dans ce club-res-taurant qui permit de retrouverquelques membres TTH, l’agita-tion augmenta sur la scène jus-qu’au moment tant attendu, l’ar-rivée de Joey Defrancesco.Quelques instants pour faire lesréglages et la balance, et nousvoici entrainés par le torrent desa musique. Joey a joué unedemi-heure avec le groove d’en-

    L’orgue VK-77 à deux claviersest la suite du mono-clavier VK-7 que les élèves assidus desstages “Trio Mythique” connais-sent bien. Mais Roland avaitdécidé de retarder un peu la sor-tie de cet instrument très impor-tant pour en parfaire la mise aupoint. Joey Defrancesco a doncutilisé deux VK-7 superposéssur des stands avec bien sûr uneamplification Roland. Il étaitaccompagné par un batteurjouant sur une batterie de lamême marque constituée depads numériques. Le son duVK-7, sur une bonne amplifica-tion, s’approche vraiment duHammond.

    A noter un excellentrendu du vibratochorus C3 si difficile

    à reproduire. Pour terminer sonset, Joey invita Stéfan à faire unbœuf. Son B-3 tournait au pointmort depuis le début de la soiréeet était prêt à rugir. Et voilànotre cher président aux côtésde Joey pour un blues d‘enferjoué à l’unison avec perfection.Un grand moment pour tous.

    Stéfan Patry et ses musiciens separtageaient les deux sets sui-vants pour un autre événementmajeur, la présentation de sondernier CD “Organic Jungle”.

    Ce disque, édité par Night &Day (ref BB 653.2), est le troi-sième de Stéfan. Il y joue onzecompositions originales avecune section de cuivres: trompet-te, trombone, sax plus des per-cussions.

    On retrouvait Philippe Combel-le à la batterie, Gilles Rennes àla guitare, Idrissa Diop aux per-cussions, P. Gaubert au sax, M.Delakian à la trompette et M.Grunberger au trombone. Tousces musiciens étaient là pournous offrir en direct la primeurde ces superbes compositionsadmirablement arrangées parMichel Delakian.

    Ce fut très vite un succès etl’ambiance devint vite très chau-de dans ce club plein à craquermalgré sa taille généreuse.L’orgue Hammond avec unesection de cuivres, cela sonnevraiment terrible. Les thèmessont beaux, apparemmentsimples et très variés, ils restentfacilement en mémoire et on sesurprend à se les rejouer dans latête.

    Un grand nombre de rythmess’y trouvent: swing, ballade,marche, blues, bossa, rythm&blues, valse et pourtant onretrouve une unité dans toutcela.

    Lors de cette soirée, StéfanPatry a étonné tout le mondeavec ses compositions dont troissont dédiées aux organistes quiont marqué son destin: LouBennett avec une sublime balla-de “Louange”, Eddy Louiss avecune bossa toute en couleurs

    Stéfan entre Joey Defrancesco etson batteur

    fer qu’on lui connaît. C’étaitmonstrueux à voir et à entendre.

    Sa virtuosité époustouflanten’est pas au détriment du dis-cours musical mais au contrairele sert à pousser encore plus fortle cri du blues.

    Ce passionné d’orgue Ham-mond (il en possède une collec-tion) a tout compris de cet ins-trument, ce fut un grandmoment de pouvoir l’écouterdans d’aussi bonnes conditions.

  • TRIBUTE TO HAMMOND – DÉCEMBRE 98 3

    Louiss avecun répertoireaussi beauque tech-nique, AndréThus accom-pagné d’unchanteur dansun registrerythm&bluestrès réussi etapprécié, et

    enfin Patrick Afane dans le styleJimmy Smith qui nous étonnetoujours.

    Eddy Louiss, qui était au fonddu club depuis un bon momentavec sa femme Martine, futappelé après un dernier set deStéfan pour nous offrir quelquesinstants de sa musique si belle etcolorée qui a marqué à jamais lejazz à l’orgue. Avec calme, pres-tance, Eddy Louiss, accompa-gné par Philippe Combelle etGilles Rennes, nous a offertdeux joyaux. Eddy est vraimentimpérial à la console du B-3. Cemoment inoubliable fut le pointd’orgue magistral de cette soiréequi se termina à 3h30 du matin !

    Merci à tous ces organistes dontje me suis toujours demandés’ils mesuraient tout le bonheurqu’ils nous procuraient, pas-sionnés et amoureux du jazz etde l’orgue Hammond que noussommes.

    STEFAN PATRYORGANIC JUNGLE

    C’est l’orgue en fête ! pas moinsde onze compositions originalessignées Stéfan PATRY, habilléespour l’occasion de riches arran-gements pour une formationhaute en couleurs : une sectionde (trois) cuivres (qui sonnecomme un big band) , batterie,percussion, guitare, et au milieu,dans tous ses états : l’orgue deStefan . Le disque est aussi unhommage aux organistes qui ontle plus marqués Stéfan et pourqui il a écrit à chacun un mor-ceau.

    Ainsi “Rhoda On the Road”nous entraîne pour 4 minutes25 de marche à pied, où l’éner-gie que dégage la musique , avecses arrangements bien à propos,laissera à l’auditeur, pour lajournée entière au moins, lesouvenir de sa très toniquemélodie - “Louange”, uneémouvante pièce d’orgue, rienque pour Lou Bennett, jouéedans l’intimité très privée d’unduo avec Philippe Combelle ; lasincérité et la pudeur de la com-position font de ce morceau unmoment très intense du disque.- Les (très nombreux) chatsdont s’entoure Eddy Louissévoluent ici dans“Eddys’cats” sur un rythme

    soutenu, évoquant la junglepacifique des îles ; la mélodie yest forte, presque obsédante,déclinée sous de multiples cou-leurs, on ne lassera pas, par lasuite, de se la rechanter.

    Toutes les compositions sontcomme des histoires, quasivisuelles. Ecouter “Walk, Don’tWalk” ou se trouver sur un pas-sage piéton à New York (lajungle) c’est pareil (en tout pas

    plus dangereux), se faire unepetite virée dans “Organ Street ”au volant de sa limousine c’estpas désagréable non plus : leslumières de la nuit défilent, onchange de quartier au détour dechaque chorus, un arrêt au MacDrive, un petit tour sur la ban-quette arrière avec la passagère,“Lover’s kiss” sur l’autoradio, ethop le grand cinéma! La soiréecontinue sur les chapeaux deroue : un coup d’overdrive etattention 200 à la noire, c’estparti pour “ Jive Two Five ” , onse la donne ! à ne pas rater(attention ça va très vite) unchorus de guitare époustouflantde Gilles Renne. Encorequelques instants de bonheuravec la “Nourka” un bluesmédium où la conversation vabon train entre les solistes, etpuis voilà c’est fini; Quoi ? ! lafête s’arrête ? mais “Qui a ditça ?”, pas Léa en tout cas !mais quoi ! qu’a Lea ? c’estl’heure de sa valse ? allez dansles bras, 1, 2, 3, quelques petitstours, les murs de la pièce tour-nent autour plafond, un petitbaiser, et pfitt… dans la lune,non enfin …juste avant, “Jus-qu’au ciel” et là aussi c’est trèstrès beau.

    Après le précédent album deStefan Patry, Bam bam bam quipromettait, eh bien promessetenue avec “Organic Jungle” :un album tout en couleur, uneheure de poésie, une musiquevraie tout public servie par desmusiciens hors pairs et uneprise de son remarquable. A gar-der absolument à portée demain.

    “Eddy’s Cats” et bien sûr RhodaScott avec une marche d’enfer“Rhoda On the Road”.

    C’est fou comme ces composi-tions ressemblent à ces musi-ciens, on y pense tout de suiteen les écoutant. Une créationest toujours un moment fort.C’est l’instant où le compositeuret les musiciens dévoilent leurtravail de plusieurs mois et ce,avec l’incertitude et le doute surl’adhésion du public. Mais pasd’hésitation possible, cette pre-mière présentation fut un grandsuccès et on faisait la queuepour avoir l’autographe sur leCD de Stéfan, visiblement heu-reux de son travail. Stéfan Patrya franchi, là, une étape majeureavec cet album. Sa musique,belle, sensible, variée, généreusea conquis ce soir là le public duPetit Journal Montparnasse.

    Vint ensuite la série de boeufsavec, pour commencer, Stépha-ne Bredel et son trio, très inspi-ré par Larry Young et Eddy

    TTHSUR

    L’INTERNET :www.cinfr.com/tth

    “ Si vous voulez vousfaire connaître, passez

    aux oubliettes ”

    Tous les mardis de 22heures à 1 heure, vouspouvez venir vous exprimersur la scène du CAVEAUDES OUBLIETTES. Ce lieuinsolite s’est ouvert au jazzet au blues. Un piano, unebatterie, une sono et unorgue Hammond , sont àvotre disposition. L’entréeau club est gratuite et lesconsommations sont à par-tir de 20 ou 30 Francs. Unetelle initiative mérite le res-pect et le bon esprit de

    chacun. Les soirées sontarrangées et orchestréespar l’organiste StéfanPATRY, le batteur PhilippeCOMBELLE et la chanteu-se Mina AGOSSI.

    Que vous soyez musicienprofessionnel, amateuréclairé ou tout simplementamateur de découvertes etde surprises, rendez vousau Caveau des Oubliettes.52, rue Galande. 75005PARIS.

    Vous pourrez égalementvisiter les oubliettes deParis datant du XIIe siècle.

    BŒUFS AUX OUBLIETTES

  • 4 TRIBUTE TO HAMMOND – DÉCEMBRE 98

    par Aaron Cohen“Extrait du magasine

    DOWNBEAT,October 1997”

    (traduit de l’anglais parRhoda Scott)

    Il y a peu d’instruments de jazzayant bénéficié d’une aussi puis-sant résurrection populaire quel’orgue Hammond B-3. Maistout chez le B-3 force une fasci-nation particulière.

    Après ses premières annéesdans les églises et salles de ciné-ma, aussi bien que des investiga-tions de la part de Fats Waller,c’est Jimmy Smith qui a fait decet orgue un moyen d’improvi-sation “bop” dans les années 40.Pendant les années 60, le Ham-mond a battu son plein dans uncircuit de clubs qui se trouvaientà Philadelphia, Harlem, Newarket le “South Side” de Chicago.

    Suivant des années d’abandoncommercial, le son du Ham-mond a de nouveau du succès.Les rappeurs perceptifs et les DJont échantilloné les battementsirrésistibles des disques de jazzà l’orgue. Blue Note a récem-ment lancé son édition “RareGroove” pour ressortir son cata-logue orgue, très étendu. Et unnouveau cru de jeunes claviè-ristes ont commencé à trouverleur voix sur cet instrumentpuissant.

    Pour fêter le B-3, le MuséeDuSable de l’Histoire Africaine-Américaine de Chicago a pré-senté cette année un concertavec, en vedette, les organistesCharles Earland, Johnny “Ham-mond” Smith, Jimmy McGriff etLonnie Smith, et avec ChrisForeman en levée de rideau.L’évènement fut enregistré, et ledisque résultant, provisoirementtitré “Charles Earland’s JazzOrgan Summit”, sortira à l’au-tomne. Après que les quatretêtes d’affiche aient fini le showavec un boeuf à quatre orgues etdeux batteurs (bœuf qui fut res-senti autant qu’entendu), nous

    Les organistes Charles Earland, Johnny“Hammond” Smith, Jimmy McGriff et LonnieSmith ont fêté la résurrection du grand B-3

    nous sommes réunis pour unediscussion très animée.

    Cette soirée-là fut celle où John-ny “Hammond” Smith apparais-sait pour la dernière fois enpublic. Déjà diagnostiqué avecun cancer en phase terminale, ilavait tenu à prendre l’avion dechez lui en Californie jusqu’àChicago, jouer les deux showsau Musée DuSable et participerà l’interview collectif. Ham-mond Smith -qui est décédéonze jours après l’évènement, le4 juin, à 63 ans- fut maître desballades au piano aussi bienqu’organiste titanesque. Pen-dant notre interview, la déclara-tion provocante de Smithconcernant la façon dont il sou-haitait qu’on se souvienne de luifut aussi prenante que sa derniè-re prestation fut héroique.

    AARON COHEN: Je voudraiscommencer par le commence-ment, en vous demandantquelles étaient vos influencesprincipales.

    CHARLES EARLAND: Moninfluence était Jimmy McGriff,(l’indiquant du doigt) là-bas. Jele regardais jouer tous les jours.Je me mettais derrière son épau-le et le regardais jouer tous lessoirs, et c’est comme ça que jesuis tombé amoureux de l’orgue.

    JOHNNY “HAMMOND”SMITH: Mon influence étaitWild Bill Davis. Parce que jesuis si jeune.

    LONNIE SMITH: Mon influen-ce était dans l’église parce que

    toutes les églises avaient desorgues. Et tout le monde peutvous dire cela. C’était naturelqu’en évoluant nous ayons com-mencé à entendre Wild BillDavis.

    JIMMY MCGRIFF: Moninfluence était Milt Buckner.C’était mon truc, avec Wild BillDavis.

    AC: Qu’est-ce que vous pensezde la renaissance du jazz àl’orgue aujourd’hui, avec laréédition de vos disques et leregain d’interêt à l’orgue ?

    LS & JM: Ils sont en retard.

    CE: Oui, je suis d’accord à100%. Ils sont très en retard.

    JHS: Il y a une génération entiè-re qui a manqué le son de cetinstrument, et maintenant ilsl’entendent. Et subitement toutrevient.

    CE: Ils rééditent tout ceux quisont dans cette pièce...

    AC: Que pensez-vous desjeunes organistes que vous avezentendus?

    CE: Et bien, nous avons besoinque des jeunes gens soient làpour nous remplacer, parce quenous n’allons pas toujours êtrelà éternellement. C’est une autreraison pour laquelle nous avonsfait ce sommet à l’orgue. Pourpouvoir inspirer quelques musi-ciens plus jeunes à faire ce quenous faisons.

    JM: Ca pourrait marcher, çapourrait marcher.

    AC: Racontez-nous quelques-unes de vos expériences les plusmémorables, que vous avezvécues en vous trimballant avecun B-3?

    LS: Du poids, du poids et enco-re du poids. Quand le momentvenait pour déménager lesorgues, tout le monde disait: “Jereviens tout de suite”. Et vousrestez là à les attendre et ils sontcarrément partis.

    CE: Quand vous traversez laPennsylvanie, ils vous obli-geaient à enlever l’orgue de laremorque...

    LS: Et puis les policiers d’étatvous obligeaient à tout enlever.

    JM: Ca nous a rendu en retardd’un jour pour un gig, et quandnous avons appelé le club pourprévenir, ils nous ont tout sim-plement dit de ne pas venir.

    AC: Alors est-ce que c’est pourcela que la Philadelphie estdevenue un centre pour orga-nistes, parce que personne deceux qui s’y trouvait déjà nevoulait partir et faire face auxpoliciers de l’état de Pennsylva-nie ? (rires)

    JM: C’est juste le son. C’estcomme à Détroit, le son guitare;quelque chose de la Philadel-phie s’est lié avec.

    JHS: S’ils n’habitaient pas Phil-ly, ils ont déménagé pour vivre àPhilly.

    LS: Je suis de New York, maisj’habite la Floride depuisquelques années, et New Yorkme manque.

    JHS: A son apogée, vous pou-viez aller à Harlem et il y avaitdes orgues partout.

    CE: Tous les clubs avaient desorgues dans les années 60 et 70.Même à Chicago, quand je suisvenu il y a huit ans, tous lesclubs où j’allais avaient des B-3sur le plateau. Mais après unmoment ils ont commencé àdisparaître.

    LS: Ils s’en sont servi commebois de chauffage.

    Charles Earland, lors de son dernier concert à Paris.

  • Notre projet de créer desantennes dans diverspoints et régions de Francereste une de nos prioritéspour cette année. Nouspouvons déjà vous annon-cer que deux antennessont en train de voir lejour ; une à Bordeaux etune à Montpellier. Si vousconnaissez des magasinsou des services culturelssusceptibles d’être intéres-sés dans votre ville ouvotre région, mettez nousen contact avec eux. Nouspourrons ainsi venir plus

    souvent et plus facilementà vous qui vous sentez loinde Paris. Nous y organise-rons des rencontres musi-cales, techniques, en fai-sant des stages, desconcerts…

    Nous aimerions égalementpouvoir venir ponctuelle-ment avec un technicienHammond afin qu’il puissevous dépanner des petitespannes et vous éviter ainside déplacer votre orguejusqu’à Paris . Nous atten-dons vos propositions etvos pistes….

    TRIBUTE TO HAMMOND – DÉCEMBRE 98 5

    AC: Pourquoi est-ce que le cir-cuit des clubs pour organistes adisparu?

    CE: Et bien, l’instrument n’étaitpas aussi en vue qu’il aurait dûêtre. Nous ne passions pas assezsur les ondes. Et même DownBeat critiquait les orgues. Ilsdisait que notre place était àl’église. Mais ils ne se sontjamais rendu compte de latechique qu’il fallait pour jouerl’instrument. Nous devons par-fois partager notre cerveau entrois. Nous devons penser à laligne de basse, les harmonies,comment complémenter unautre jmusicien quand il joue. Etpuis nous devons faire des solosen plus.

    AC: Beaucoup d’écrivains ontdit que les “organ combos”étaient le son du “peuple” et dela “communauté” dans lesannées 60 et 70. Commentvoyez-vous votre rôle de musi-cien dans les changements qu’ily avait alors?

    JHS: Il reflétait la révolution.C’est devenu si populaire, ça achangé tout le concept desbasses. C’est devenu une partieimportante de l’ère de jazz.Dans les clubs les plus en voguedu pays, Fivespot et VillageGate, ils avaient tous des orga-nistes.

    CE: Ils nous dédaignaient, maisils nous retrouvaient la-haut àHarlem, pourtant. Mais voussavez quoi? Tous ces gens quifréquentaient le Fivespot, avantla fin de la nuit, ils venaient auCount Basie’s, ils allaient là oùse trouvait un groupe avec unorganiste qui remuait, monvieux. Ils groovaient, voussavez, et ils ne comprenaientpas ce que c’était. Mais c’était lefeu, ce groove qui était la basede cet instrument.

    LS:; Parce que vous pouvez sen-tir des vibrations que vous nepouvez pas obtenir d’un instru-ment ordinaire.

    JHS: On pouvait sentir que cequ’on faisait était différent.

    On sentait par les réactions desgens qu’on les atteignait.

    CE: Vous avez vu comment ilsétaient ce soir. On ne peut pas

    vieux, ils ont dû prendre tous lesdisques qu’ils pouvaient trouveret les ont rapiècés pour eux-mêmes. Alors, comment êtrepayé pour quelque chosecomme ça? Il y a 900 artistes,900 compositeurs sur un échan-tillon.

    JHS: Les “Beastie Boys” ont uti-lisé certaine de mes musiques.Sur un morceau ils ont justechangé le titre et ont joué toutel’intro pour la chanson. Et nevoulaient pas me donner dixcents.

    AC: Est-ce que vous avez inten-té une action légale?

    JHS: Et bien, mon avocat l’afait.

    AC: Quels sont vos projets cou-rants, en particulier des disqueset des tournées?

    JM: Je vient de finir un disque.“The Dream Team”.

    LS: J’ai fait quelque chose il y aquelques mois. Je pense qu’ilsl’ont appelé “Bongo Bop”.

    CE: J’ai travaillé sur plusieursprojets, dont cette soir.ée. Et jetravaille aussi dans un groupeavec Melvin Sparks et IdrisMuhammad appelé “ESP AndMusic”, et nous allons sortir unCD dans le courant de l’annéeprochaine.

    JHS: Je suis l’anticonformiste dugroupe, je suppose. Parce que jene suis plus vraiment dans letruc orgue, plus maintenant. Jetravaille avec des synthétiseurs,du travail avec de la musiqueclassique et du jazz. Beaucoupde gens comparent ce que je faisà (ce que fait) Stravinsky. Maisje n’ai pas preté tellement d’at-tention à Stravinsky dans mavie.

    Mais il y a beaucoup de sonsmodernes, c’est ce que j’ai utili-sé.

    J’ai travaillé pour être JohnnyHammond. Je veux faire savoirqui je suis, et ne pas être juste“cet organiste” que l’on connait.Il y a un autre visage chez moi,et je refuse de mourir et de quit-ter ce monde sans le montrer,alors que les gens diraient“Voilà, c’est tout.”

    faire ce qu’on fait avec des pia-nistes. Je ne diminue pas les pia-nistes, parce que j’adore les pia-nistes. Mais nous, nous pou-vons remuer une salle.

    AC: Est’ce que vous avez tra-vaillé avec des DJ qui ontéchantillonné vos disques?

    JHS: Ce DJ, Pete (Fallico, deKUSP à Santa Cruz, Californie),il ne passe que de la musique àl’orgue, et il est en grande partieresponsable de sa renaissance.

    LS: J’ai fait un truc avec ungroup rap de l’Europe, Us3. J’ai-me bien voir ça.

    CE: Ils ont échantillonné de mamusique en Europe.

    JHS: Ils ont échantillonné unpeu de ma musique il y a envi-ron 2 ou 3 ans. Et nous n’enavions aucune idée au momentoù j’ai écrit ce morceau. Il yavait Ron Carter dessus, GeorgeBenson.

    Aucune idée. Puis Ron Carterm’a appelé et dit: “ Hey, mec,est-ce que tu as entendu? Ils ontéchantillonné notre chanson.”

    Alors j’ai dit, “Qu’est’ce quec’est?” Et il m’a répondu, “Cetruc que tu as écrit en 1973.” J’aidit, “Quoi?”

    AC: Est-ce que vous avez étépayé?

    JHS: J’ai eu pas mal d’argent.Plus de $90 000 étaient en jeu.Dr. Dre m’a payé pour ce disquequ’il a fait qui a été certifié plati-ne trois ou quatre fois.

    CE: Sur un des échantillons surlequel ils ont ma musique, mon

    Les bons vœux de Pete Fallico.

    LES ANTENNES TTH

  • 6 TRIBUTE TO HAMMOND – DÉCEMBRE 98

    Parler duXB-3 pourmoi veutdire parler

    de tous lesorgues que j’ai jouésprécédemment.

    J’ai commencé à jouerde l’orgue à l’église demon père, et j’ai eu lachance de commencersur un Hammond B-3.Par la suite, j’ai eu à

    jouer sur desharmoniums, des orgues

    Baldwin, Allen, aussibien que, de temps entemps, des orgues à

    tuyaux. Ce qui comptaitpour mon père était

    l’ambiance musicale quil’aidait à construire son“service”, et il comptait

    sur moi pour cela.

    Une seule fois il trouva que jen’avais pas rendu un orgue trèsexpressif, et je lui ai réponduque c’était un orgue qui n’avaitpas ceci ni cela, et que c’étaitvraiment pas facile d’en tirerquelque chose. Mon père nevoulait rien entendre, il m’a dit,“Quand on sait jouer de l’orgue,on doit savoir jouer de tous lesorgues”.

    Ce qui fait que, au cours de macarrière, j’ai gardé l’esprit ouvertenvers les différentes marques etmodèles d’orgues. J’ai commen-cé sur un orgue Thomas, à fairedes démonstrations sur lesfoires. Plus tard j’ai eu un orgueWurlitzer (spinet), avec cabineLeslie J’ai adoré cet instrument.D’ailleurs, lors de mon premierengagement en Europe, àBruxelles, j’ai joué sur un grand“concert model” de Wurlitzer,malheureusement sans Leslie.

    Quand je me suis apercu qu’il yavait d’autres organistes quijouaient dans des clubs et desboites de nuits, j’ai commencé àaller les écouter, et c’est à cemoment-là que je me suis mis à

    vouloir jouer moi aussi sur unHammond. J’ai d’abord eu unspinet; je ne m’occupais pasbeaucoup alors des différentsnuméros des modèles, maismaintenant je sais que c’était unL-100.

    A peu près au même moment,j’ai rencontré Richard “Groove”Holmes, et je lui ai dit quej’avais commencé à jouer del’orgue avec des musiciens. Ilm’a très gentiment invitée àvenir le voir quand il répétait lesaprès-midi dans un club à Cam-den, New Jersey. Il me montraitce qu’il considérait nécessairede savoir pour accompagner,pour s’organiser. J’allais aussiécouter Trudy Pitts qui jouaitaux environs de Philadelphie, etson mari, Mister “C”, à la batte-rie, me faisait faire le boeuf.J’avais les genoux qui trem-blaient par la peur.

    Je jouais les basses au pédaliersans dédoubler avec la maingauche (j’avais déjà fait 2 ans1/2 d’études d’orgue classique)et Mister “C” m’a dit, “Ecoute,tu ne peux pas faire tes bassescomme ça, ça ne swingue pas. Ilfaut que tu les joues avec tamain gauche aussi.” Alors je mesuis mis, avec l’aide de “Groo-ve” Holmes, à m’entrainer là-dessus.

    Plus tard j’ai eu mon propre B-3, mais il y avait des B-3 partoutdans les clubs (voir l’article tra-duit de Downbeat). Seulementl’ennui était qu’il y avait tou-jours quelque chose qui clo-chait. Ou ça crachait horrible-ment, ou il y avait des touchescassées, ou tout l’orgue étaitsale, etc. (D’ailleurs, quand onparle des raisons du déclin del’orgue, une des raisons princi-pales, à mon avis, est que lesorganistes n’entretenaient pasleurs instruments, et trop sou-vent l’orgue était en panne pen-dant une majeure partie de lanuit.)

    Sans savoir comment ça mar-chait, j’ai toujours tenu à ce quemon (mes) orgue(s) marche(nt)impeccablement. Sinon, on esthandicapé. Cela a l’air normal

    maintenant, mais “dans letemps” les orgues où tout mar-chait correctement étaient plu-tôt très rares.

    Quand sont sortis de nouveauxmodèles Hammond, je les aitoujours essayé pour voir sic’était intéressant. Les séries Xd’alors (X-66, X-77) ne m’ontpas tellement satisfaite, pas pra-tiques à trimballer et trop detrucs inutiles à mes yeux.

    J’ai ajouté le String Bass à monB-3 aussitôt que possible, et j’aipu à nouveau jouer les bassesuniquement au pédalier, ce quime libérait la main gauche.

    Quand j’ai découvert le B-3000,j’ai trouvé que c’était une bonneidée d’avoir incorporé le StringBass, et en plus le fait de pou-voir séparer les claviers en Les-lie ou pas Leslie me donnait denouvelles idées. (“Isn’t SheLovely” de Stevie Wonder avecle clavier inférieur sans Leslie:ça sonnait comme une guitarequi accompagnait.) Le sonpiano n’était pas terrible, maisde temps en temps ça faisait del’effet.

    J’étais heureuse avec le B-3000,ça ne me dérangeait pas que leson soit plus “clean”, aucontraire. Mais ce n’était paspratique pour jouer de lamusique classique au pédalier,on je ne pouvais pas trouverfacilement un son classique. (Jepense que ce son est le plus dif-ficile à trouver, et il n’y a que leRT-3 qui y arrive presque.) Etpuis la percussion du B-3 man-quait.

    Alors arriva le Super-B. Le créa-teur en était si fier, il m’a expli-qué que c’était presque possiblede faire du traitement de texteavec. (!) C’est vrai, c’était vrai-ment amusant, et puis il y avaitdes cartes ROM et RAM, et dessons marrants.

    Une prise pour microphoneincorporée qui permettait dechanter et ce son là sortait aussipar les Leslies. Si j’avais un tra-vail de piano bar, ce serait l’ins-trument parfait. Mais le systèmeMIDI fonctionnait mal, et les

    MES IMPRESSIONS SUR LE XB-3, par Rhoda Scottsons coinçaient tout d’un coup.Et puis, la polyphonie n’étaitque de 16 notes. Si je faisais uncoup “organistic” genre EbbTi-de, tout coupait.

    Alors, enfin, nous venons auXB-3. Je l’ai approché avecautant d’intérêt que les autres,j’ai essayé, tout semblait bien.Comme toujours, on ne peutpas vraiment juger en essayantun instrument pendant 15minutes, ni 1 heure. Mais c’estun bon début.

    La prochaine étape était detourner avec. Ca ne pardonnepas. Alors, je me suis mise àapprendre à me sentir bien avecle XB-3. C’était beaucoup plusmaniable que le Super-B, et il yavait ce qu’il me fallait: le StringBass, la percu’ beaucoup plusproche de celle du B-3, le sonavait des possibilités demanoeuvre, j’ai pu travailleravec.

    Finalement, la seule chose quime manque sur le XB-3, c’estune polyphonie complète. Il ytoujours une sélection de notesen priorité qui sonnent, etd’autres qui ne sonnent pasquand on est en “Pleins jeux”.C’est polyphonique à 64 notes,mais ce n’est toujours pas assez.D’où parfois un son moins rem-pli, moins plein.

    Je joue en ce moment en alter-nant des concerts avec B-3 ouXB-3 pour vraiment faire lacomparaison “sur le tas”. Lesystème midi est beaucoup plusperfectionné sur le XB-3 que surle Super-B, donc on peut ajou-ter ce qu’on veut. Mais je ne res-sent pas beaucoup le besoind’ajouter quoi que ce soit, saufpour m’amuser de temps entemps. L’orgue est tellementcomplet, il suffit à lui-même.

    S’il m’arrive de jouer sur unorgue de location, je demandetoujours un XB-3 plutôt qu’unB-3, parce que je sais qu’il yaura un String Bass.

    En conclusion, je suis parfaite-ment heureuse avec le XB-3, enattendant la prochaine généra-tion des Hammonds que je sou-haite 100% polyphonique.

  • TRIBUTE TO HAMMOND – DÉCEMBRE 98 7

    LE GÉNÉRATEUR À ROUES PHONIQUES, par Alain KahnL’élément de base de

    l’orgue Hammond est laroue phonique. C’est unpetit disque métallique

    d’un diamètre d’environ48 mm ( 2 inches ). Sa

    circonférence estdentelée de façon

    régulière. Le générateurstandard de 7 octave 1/2,soit 91 notes, comprend91 roues puisqu’il faut

    une roue par note. Nousverrons dans cet article

    le détail de larépartition de ces roues

    dans le générateur.

    Chaque roue tourne à vitesseconstante devant son propre“Micro” constitué d’un barreauaimanté de petit diamètre ( 6,35mm ) à l’extrémité duquel on aenroulé une petite self de basseimpédance. En tournant devantson micro, la roue dentée faitvarier le champ magnétique del’aimant d’une période à chaquepassage d’une dent complète,créant ainsi une onde éléctriquede forme sinusoïdale de faiblevoltage. Cette onde est récupé-rée par la self pour ètre dirigéeensuite vers l’amplificationaprès ètre passée par un cicuitde filtrage, les claviers, et un cir-cuit de mélange composé detirettes harmoniques et d’untransfo (Fig. 1).

    Le générateur de l’orgue Ham-mond est constitué de 24 casiersde 4 roues accouplées par 2 et

    disposées de part et d’autre d’unaxe central entrainé par unmoteur synchrone. Chaqueassemblage de 2 roues compre-nant : 1 axe sur lequel sont ser-ties les roues, une roue d’entrai-nement libre en bakelite, un res-sort d’embrayage et 2 microscomme le montre la figure 2.

    Le principe :Les 2 roues phoniques dechaque assemblage sont sertiessur l’axe, donc solidaires decelui-ci, par contre la roue d’en-trainement secondaire en bake-lite tourne librement. La miseen mouvement des 2 roues pho-niques s’effectue à laide d’unressort d’embrayage libre qui estmonté en pression entre la roueen bakelite et l’une des 2 roues .Ce ressort n’agit que par frotte-ment car il n’est relié mécani-quement à aucune des roues.Cela présente 2 avantagesmajeurs dans le bon fonctionne-ment du générateur :

    1 - Dans le cas assez fréquent oûun micro se déplace et vient encontact avec une roue, les 2roues du casier s’arrètent sim-plement de tourner avec pourseul inconvenient de supprimerles 2 harmoniques correspon-dantes aux claviers. Le reste dugénérateur continuant de tour-ner librement.

    2 - Ce principe d’entrainementdes roues par embrayage à res-sorts fait que toutes les roues dugénérateur ne tournent pas en ‘PHASE ‘, c’est à dire qu’ellesn’ont pas pas une modulationparfaite et rigide : mais c’est tel-lement plus beau !!!!

    Il y a 8 types de roues pho-niques différents : 12 roues à 2dents, 12 à 4 dents, 12 à 8 dents,12 à 16 dents, 12 à 32 dents, 12à 64 dents, 12 à 128 dents, 7 à192 dents. Les roues à 2 dentssont couplées aux roues à 32dents produisant ainsi 2 fré-quences à 4 octaves d’intervalle.De même que les roues à 4 et 64dents, 8 et 128 dents, 16 et 192dents, à l’exception de 5 roues à16 dents qui sont couplées à desroues nulles non dentées ser-vant à l’équilibrage du mécanis-me puisque les roues doiventètre assemblées par 2 et que seu-lement 91 roues sont néces-saires pour le générateur de basele plus courant dans la produc-tion Hammond.

    Les 12 roues à 2 dents génèrentles notes les plus graves (de“DO 0” à “SI 0”) réservées aupédalier sur le ‘ B3 ‘. Les roues à

    4 dents donnent l’octave suivan-te et ainsi de suite pour lesautres groupes de roues.

    Toutes les notes du même nomsont regroupées dans 2 casiersde 4 roues soit 8 notes dechaque. Nous aurons donc, enpartant de la gauche (côtémoteur synchrone), 2 casierspour les “FA”, suivis de 2 casierspour la quarte supérieure du“FA”, c’est à dire “A#”, ensuiteet toujours en augmentant d’unequarte: “RE#”, “SOL#”, “DO#”,“FA#”, “SI”, “MI”, “LA”, “RE”,“SOL”, et pour finir les “DO”.

    Ayant vu l’implantation des dif-férentes notes de la gamme toutau long du générateur, voyonsen détail les 2 casiers concer-nant une seule note : parexemple les “FA” puisqu’ilsoccupent la première place.Dans ces 2 casiers, nous avons 8roues phoniques respectivementà 2, 4, 8, 16, 32, 64, 128 et 192dents. La roue à 2 dents génèrele “FA” de l’octave la plus grave,la roue à 4 dents le “FA” de la2e octave, 8 dents pour la 3e etainsi de suite. Les 8 rouesconcernant les notes “FA” tour-nent à la même vitesse devantleur “micro”. On constate alorsqu’à vitesse égale il suffit dedoubler le nombre de dentspour obtenir une même note àl’octave supérieure. Il suffisait,ayant la même configuration de8 roues dans les autres casiersdes notes de la gamme de fairetourner ces roues un peu plusvite à chaque fois pour augmen-ter d’un demi-ton.

    Figure 1 : La rouephonique et son micro

    Figure 2 : vue de dessus d’un assemblage de 2 roues phoniques

  • 8 TRIBUTE TO HAMMOND – DÉCEMBRE 98

    EN RESUME :Il faut faire tourner 12 groupesidentiques composés chacund’une roue de chaque type à 12vitesses differentes pour couvrirl’étendue des 7 octaves 1/2 del’orgue.

    Mais dans ce cas, il se pose unproblème important sur la der-nière octave car la logiquenumérique voudrait qu’aprés lesroues à 128 dents nous trou-vions 7 roues à 256 dents pourfournir les 7 dernières notes de ‘DO à FA # ‘ avant repiquage. Orle générateur ne dispose que de7 roues à 192 dents pour bou-cler ses 7 octaves 1/2 d’étendue.Malgré ce défaut, la derniéredemi-octave est respectée !!!Comment ??

    EXPLICATION :Tout d’abord, il faut savoir queLaurens Hammond, lorsqu’il amis au point son générateur,n’aurait pas demandé mieux quede fournir ses 7 dernières notesavec des roues à 256 dents. Celaaurait été tellement plussimple !!!

    Mais il a été trahi par la méca-nique. Les machines-outils del’époque qui taillaient les dentssur la circonférence des rouesphoniques ne pouvaient pasdécouper 256 dents de façonsatisfaisante sur un disque decette taille.

    Il va donc tailler des roues à 192dents, c’est à dire exactement1/2 octave supérieure aux rouesà 128 dents, ce qui donnera unequarte au-dessus. Par exempleune roue à 192 dents placéedans le casiers des “FA” donne-ra le “DO”, la même roue dansle casier des “SOL” “donnera le“RE” etc.......

    Il suffisait donc pour obtenir les7 dernières notes de placer leursroues respectivement dans lescasiers de leur quarte supérieu-re. Ce qui permet aux 7 roues à192 dents de tourner 1/2 octaveplus vite et ainsi de récuperer lademi-octave d’écart.

    Bien que le principe de base desroues phoniques soit le mêmesur tous les générateurs, il y en aeu 8 différents quant au nombrede roues qui les composent etleur emplacement dans lescasiers. Seuls 3 Orgues de toutela production Hammond possè-dent un générateur complet à 96roues phoniques. Dans ce casles 5 roues supplémentaires sontdes roues à 192 dents qui rem-placent les 5 roues nulles desgénérateurs à 91 roues.

    • Les modèles “G 162” et “G165” également appelés“GRAND 100”, un orgue litur-gique de Février 1964.

    • Les orgues de la série “H”d’Octobre 1965 à fin 1974.

    • Le modèle “X 77” de 1968 à1973

    POURQUOIFAUT-IL

    ADHERER ATTH ?

    par Alain Mangenot

    Je profite de ce numéro, l’avantdernier de l’année, pour éclair-cir certains point qui me tien-nent à cœur.

    Tout d’abord, je dois vous direque je suis un homme heureux,car quand j’ai monté, avec lemagazine Keyboards, la premiè-re manifestation Tribute ToHammond, je pensais, contretous les avis négatifs, que nousaurions un véritable succès.Aujourd’hui ce succès est là,avec et grâce à Stéfan Patry enqui j’ai cru des les premiersjours de notre rencontre, mêmesi ses choix musicaux à l’époquene me semblaient pas être lesmeilleurs. Aujourd’hui TTH estsur les rails européens, c’est unegrande association, dirigée demain de maître, avec un bureauactif, entreprenant, et décidé.

    Le premier point sur lequel jedésire insister, c’est la cotisa-tion. Une associaition ne vit quegrâce à ses cotisations, je lapaie, le président la paie, tout lemonde la paie, c’est nécessairepour la vie de l’association etpour faire acte de participation.Dernièrement j’ai rencontrédeux stars du clavier, ThierryEliez qui accompagne Dee DeeBridgwater et Arnaud Dunoyerde Ségonzac qui tient l’orgue deClaude Nougaro, deux stars quel’ont voit à la télévision, consi-dérés parmis les meilleurs pro-fessionnels français. En tant questars, ils ne comprenaient paspourquoi ils n’étaient pas aucourant des activités de TTH,étant des fans de Hammond, maseule réponse a été qu’ilsn’étaient pas adhérents.

    Dans notre association, jeconsidère qu’il n’y a pas de starsayant droit à des privilèges, carnous sommes TOUS des stars (ànotre façon). La seule excep-tion, c’est Rhoda Scott, notrePrésidente d’Honneur, ce quej’estime normal.

    Les différents générateurs quiéquipent les orgues Hammondsont les suivants:

    • 12 roues pour le “X 66”. Dansle cas unique de cet orgue, les12 roues servent d’oscillateurde base pour les 12 notes de lagamme. Je vous parlerais decet orgue plus longuementdans un prochain article.

    • 48 roues pour le générateur dechorus des modèles “B - C - D- E” des années 30

    • 82 roues également pour cesmêmes modèles des années30. En effet plusieurs de cesOrgues ont commencé leurproduction avec un générateurà 91 roues pour finr à 82roues. Dans ce cas, les 9 rouesmanquantes étaient les rouesgraves de 1 à 9.

    • 74 roues pour les orgues de lasérie “T”.

    • 84 roues pour les orgues de lasérie “E 100”.

    • 86 roues pour les orgues de lasérie “M” ou “CINDERELLA”.

    • 87 roues pour les orgues de lasérie “M 100” et “L 100”.

    • 91 roues pour tous les orgues“Console” construits depuis 1946.

    • 96 roues pour les 3 orguescités plus haut.

    Cet article est un court résuméextrait du premier chapitre del’ouvrage technique “Voyageau coeur de l’orgue Ham-mond”.

    Suite en page 12

  • TRIBUTE TO HAMMOND – DÉCEMBRE 98 9

    TTH SUR INTERNET, par Gabriel FombelleÇa y est, c’est décidé, cette foisci on y va vraiment, le chantierest réellement ouvert, la premiè-re cyber-pierre n’a pas été poséec’est vrai, mais on s’active surdes plans. Déjà des grandeslignes se dégagent , le site, encomplément de la revue, sera unorgane de TTH à part entière,son rôle ? : avant tout favoriserle contact et les échanges entreles membres, les artistes et toutce qui sur cette planète parta-gent nos centres d’intérêt. Ega-lement il sera là aussi pour sou-tenir toutes les initiatives et acti-vités du club en faveur desmusiques que nous aimons. Enavant première nous vouslivrons quelques éléments de cequi sera le contenu :

    Infos sur les concerts, les stagesles cours particuliers, à Paris etdans les régions, Forum de dis-cussion, courrier, petitesannonces (visibles du mondeentier), accès à la une des TTH,Editos, portraits d’artistes, ladiscothèque de TTH, album dephotos, trucs et astuces pourvotre orgue, un peu plus tard laboutique TTH et des espaceslibres où vous pourrez faire vospropres expositions, …

    Le Site TTH sera aussi notrevitrine en France et à l’étrangeret même peut être au delà quisait ? Il sera un élément clef dela politique d’ouverture et dedécentralisation souhaité parnotre président Stefan Patry.Nul doute que le site TTHcontribuera à nous faireconnaître, à établir de nouvellesrelations, à faire de nouvellesconnaissance, de nous rencon-trer ; tout cela ne sera possiblequ’avec le concours des mem-bres de l’association. Le siteTTH ne vivra que si nous luidonnons vie. Déjà des bonnesvolontés se sont manifestées,nous les en saluons ; nous nemanquerons de les solliciter aufur et à mesure de notre progres-sion.

    Si vous souhaitez vous informersur l’Internet lui-même, com-ment y accéder, combien çacoûte, etc… nous pouvons vousdonner des informations.

    rendez-vous de l’association, lessorties d’albums, toutes lesinformations que nous collec-tionnons et qui sont difficiles àmettre dans le magazine TTHpar manque de place ou parcequ’elles ne sont plus d’actualité.

    Bien sûr, si par la suite vousdésirez vous désinscrire de cetteliste, ou si vous changezd’adresse, rien de plus simple.

    Contactez l’association.

    A bientôt pour une premièreprésentation du projet.

    Liste de diffusion.par Alain Mangenot L’information est une demandeconstante de nos adhérents,aussi, sur le site Internet deTTH, la première réalisation quenous allons entreprendre est lamise en place d’une liste de dif-fusion de l’information.

    De quoi s’agit t’il ?. Vous allertrouver sur le site un formulaireque vous aller pouvoir remplir.Celui-ci, proposé à tous lesinternautes, va collectionnerune série de renseignements quiseront envoyés directement à unmembre du bureau, Stéfan Patrypar exemple., ou à un volontairedésirant s’occuper sérieusementde cette liste. Ensuite, l’emailque vous aurez noté dans ce for-mulaire sera mis dans un logi-ciel, nous utilisons Eudora, quiva permettre d’envoyer simulta-nément un message à tous lesinscrits, qui reçevront ainsi lesdernières news. Nous pouvonsainsi distribuer à des milliers depersonnes simultanément les

    un simple email au Webmasteret le tour est joué.

    Les sites du mois Commençons par le site de Phi-lippe Chausson. Que puis-jedire d’autre que c’est un sitemagnifique retraçant le parcoursde Laurens Hammond et del’instrument qu’il a conçu.

    Toute l’histoire du Hammond, et la photo du premier catalogueHammond.

    Lesmystères duHammondexpliqués.

  • 10 TRIBUTE TO HAMMOND – DÉCEMBRE 98

    Philippe est membre de TTH, etson site est basé autours desarticles que j’ai écrits pour lenuméro spécial Hammond deKeyboards (numéro 44 de Mai91) pour lesquels je lui ai donnébien volontier les droits decopyright qu’il m’avait deman-dé. Vous trouverez de plus dansce site des liens, ainsi que lesplans d’une console d’orguepermettant de contrôler le Ham-mond Susuki XM-1. (http://perso.wanadoo.fr/philippe.chausson/hammond/story.htm

    Souhaitons que Philipperejoigne l’équipe qui va s’occu-per du site de TTH. Bien évide-ment, tous ces liens dont nousvous parlons sont listés dans lesite TTH et vous pouvez y accé-der avec un simple clic.

    Second site à découvrir,www.mitatechs.com est unepure merveille d’information,peut être le plus important siteque nous avons découvert grâceà Alain Bertot d’Angers. Alainrecherchait des lamelles pourson piano Wurlitzer, piècesactuellement impossibles à trou-ver en France. Il a eu l’idée d’al-ler dans les newsgroups exis-tants et c’est ainsi qu’il a trouvéun magasin situé à Rienzi dansle Mississipi, tenu par JaniceMorelock, une dame très sérieu-se qui travaille avec le mondeentier. C’est ainsi qu’il a décou-vert “Morelock’s Organ Servicesainsi que le site http://www.mitatechs.com quiest un regroupements des ser-vices techniques américainsconsacrés à la musique électro-nique. Vous y trouverez tout ce

    Hammond Story par Philippe Chausson:

    http://perso.wanadoo.fr/philippe.chausson/

    Morelock Organ Service, voir www.mitatechs.com

    dont vous pouvez rêver.

    Terminons par la liste de toutesces adresses:

    Le site de TTH, hébergé en sousdomaine par CINC (www.cinc-fr.com) qui est la société decommunication et d’héberge-ments Internet d’Annie Briand. www.cincfr.com/tth (attention,dans toutes ces adresses, respec-tez bien les minuscules etmajuscules, car la plupart dessites sont sous Unix, et la“casse” des lettres est trèsimportante.

    Vous pourrez aussi récupérer des séquences au format MidiFile.

    Vous y trouverez les réponses à bien des problèmes techniques.

    Le site Mitatechs est une association des techniciens spécialistes desinstruments de musique.

    Cours d’initiation et perfectionnement sur

    orgue Hammond B-3,

    technique clavier et pédalier.

    Travail sur les jeux et les sonorités.

    Contacter l’association au 01.43.36.64.94.

  • TRIBUTE TO HAMMOND – DÉCEMBRE 98 11

    3 BEX par Gabriel Fombelle

    L’album a été réalisé à partir dedifférents concerts enregistrésen club. La formule : trois triosorgue, guitare, batterie.

    Dans des styles très personnelsces formations, créent unechaude atmosphère de compli-cité où le jeu n’est pasabsent. Le résultat est unensemble fort contrasté de partles musiciens , le choix destitres, et les sonorités trèsdiverses des différentes forma-tions.

    Ainsi le trio constitué avecClaude Barthélémy & StéphaneHuchard, s’inscrit dans un styleaux consonances très free oùl’orgue est largement relayé parle synthétiseur, la guitarehabillée d’effets (un peuvoyants) et qui joue d’avantagesur les atmosphères ou le ryth-me, que sur la mélodie (essayezun peu de siffler le thème “NewRap”) .

    Qu’on aime où pas ces plages(pas longues), elles jouent unrôle de transition pas inintéres-sant (bien mis en valeur par lemontage). Ainsi le curieux“ Inexistant-Fugace- Exquis ” oul’incroyable “ New Rap ” instal-lent avantageusement, chacun àleur manière, deux composi-tions d’Emmanuel Bex “PourAlain” et “dans la forêt” qui s’estassocié pour les interpréter Phi-lippe Catherine et Aldo Roma-no. Ce trio joue ces deux bal-lades avec sensibilité, il utiliseavec bonheur (et discrétion) une

    palette de matériau sonoreinventive qui sert réellement lacouleur des compositions.

    Dans un style plus classique,mais avec le brio qu’on peutattendre de tels virtuoses le trioformé avec Bireli Lagrene etAndé Ceccarelli, joue le blues.Malheureusement en dehors dece “ blues pour Maurice ” cetteformation est absente sur lereste du CD.

    La surprise (dans tous les sensdu terme) c’est cette version de“ l’hymne à l’amour ” qu’Emma-nuel Bex interprète seul àl’orgue, enfin presque seul…L’improvisation est magistrale,le thème et la profonde nostal-gie de sa mélodie sont dévelop-pés avec une poésie et un groo-ve et qui vous donnerait presquedes frissons si le délire verbal deMaurice Cullaz en contrepointn’aurait pas tendance, lui à pro-voquer des sensations plusconfuses…

    Un nouvel album d’EmmanuelBEX ça réserve toujours dessurprises et c’est toujours pleind’inattendus (écoutez le disquejusqu’au bout, attention il fautêtre très patient). Malgré lesapparences il ne s’agit donc pasd’un disque d’orgue mais d’unalbum de trio orgue – guitare –batterie comportant des mor-ceaux de styles très différents.

    En ce qui me concerne rien quepour “L’hymne à l ‘amour” et lemagnifique “Pour Alain” cedisque figurera dans ma disco-thèque.

    LARRYGOLDINGS

    Par l’intermédiaire d’unadhérent, nous avons

    récupéré le stock restantdu dernier disque de

    Larry Goldings,excellent et jeune

    organiste américaindistribué par

    WARNER BROS.

    Nous avons 10 CD à votre dis-position. Etant donné qu’ilchange de maison de disques,ses albums vont être supprimésdu catalogue. Les 10 CD quenous avons réussi à sauver sontles derniers. Après cela, il seratrès difficile de le trouver dans lecommerce.

    De plus , nous vous en faisonsbénéficier au prix coûtant, soit60 francs plus 25 francs de fraisd’envoi, soit un total de 85francs rendu chez vous. Les 10premiers seront gagnants…

    Pour ceux qui ne connaissentpas Larry GOLDINGS, sachezqu’il est américain et qu’il étaitl’organiste de Macéo PARKERqui lui même était le saxopho-niste de James BROWN. Autantvous dire qu’il connaît bien lerythm & blues et le groovefunky. Il possède une bassemain gauche impressionnantede précision. Il joue avec beau-coup de nuances et de feeling.C’est le genre d’organiste quiplait à la fois aux amoureux de

    CHRONIQUE D’ALBUMS l’ancienne génération qu’à ceuxde la nouvelle. Il joue simple etmême quand c’est compliqué çaparaît simple.

    Cet album enregistré en 1996,comprend six compositions ori-ginales et trois reprises. Il estmerveilleusement entouré dedeux guitaristes Peter Bernsteinet Kurt Rosenwinkle, Bill Ste-wart, Bashiri Johnson et Guil-herme Franco aux percussions,John Mc Kenna au sax ténor etIdris Muhammad à la batterie.

    Il a déjà enregistré six albumssous son nom. Dès que vousvoyez son nom sur un disquevous pouvez acheter tout ensachant qu’il a aussi enregistrédes disques au piano. Alors ren-seignez vous ! ! ! Dans son der-nier album “ Awareness ” LaryGoldings est au piano. Il sou-haitait se démarquer de sonimage d’organiste qui lui sem-

    blait incomplè-te. Il veutsemble –il êtrereconnucomme pianis-te-organiste-compositeur…En tout cas,quoi qu’il ensoit, il reste unexcellent orga-niste.

    Voici la listedes albumsenregistréssous son nom.

    1991 “The Intimacy of theBlues”, Verve

    1992 “Light blue”, minor Music

    1994 “Carminhos Cruzados”Novus/BMG

    1995 “Whatever it takes”Warner Bros Records

    1996 “Big Stuff”, Warner BrosRecords

    1997 “Awareness”, Warner BrosRecords

    Ce nouvel organiste est à décou-vrir. Il possède un vrai sens del’orgue et privilégie toujours lamélodie. Nous espérons qu’il vatrès vite trouver une nouvellemaison de disques si cela n’estdéjà fait !

  • 12 TRIBUTE TO HAMMOND – DÉCEMBRE 98

    Stéfan PATRY /ORGANIC JUNGLE :“ Walk, don’t walk ”Distribué parNight & Day

    par Stéphane Bredel

    Dites, entre nous, quand vousallez chez votre disquaire préfé-ré faire le plein de CD organisi-tiques, je suis prêt à parier quevous vous dirigez surtout au bacdes “S” (Smith ou Scott), ou aubac “L” (Louiss), voire au bac“Y” (Young) pour les plus témé-raires d’entre vous. Eh biendésolé, mais dans un futurproche, il va falloir bousculervos petits réflexes bien ancréspour aller voir ce qui se passedu coté des “P”… pour Patrybien sûr !

    Cela fait dix jours que je possè-de le nouveau CD de Stéfan, etcela fait dix jours qu’il tourne enrepeat sur ma platine. Bon, jesais, la plupart d’entre vous sedit : “Ouais, cela prouve rien,Stéfan et Stéphane sont potes ,c’est pas objectif…” (Mais qui adit ça). Alors voilà, je vais êtrehonnête, et commencer par lescritiques hostiles.

    Je pense que “Louange” - enhommage à Lou Bennett- auraitmérité d’être enregistré seul, àl’orgue, ce qui aurait rajouté unecertaine fragilité à cette mélodiesuperbe. D’autre part (mais est-ce un hasard ?), “Organ Street”me fait un peu trop pensé à“Nostalgia in Times Square” deC. Mingus.

    Bon, après les vacheries, pas-sons aux critiques constructives,et il y en a. Personnellement, cequi m’a sauté aux yeux, et sur-tout aux oreilles, c’est la grandematurité dans laquelle baigne cedisque. Bien sûr, c’est un CD deS. Patry, mais aussi d’OrganicJungle, c’est-à-dire le groupe,composé judicieusement demusiciens qui se respectent lesuns les autres. Ce que je veuxdire, c’est qu’il n’y a pas un quiessaie de jouer plus fort, plusvite ou plus longtemps que lesautres. Et puis la section ryth-

    Car dans cette association, quiest en train de grandir encore,chaque membre est en lui mêmeporteur d’un talent, d’innova-tions, de souvenirs et de savoir,nous sommes aujourd’hui unpotentiel énorme dans le royau-me de la musique, en faisant lelien privilégié entre les jeunesqui sont garant de notre avenir,et les “anciens” qui sont le refu-ge de la mémoire.

    Arriver à ce résultat n’était passimple, mais nous y sommesarrivés, grâce à vos cotisations...

    Pourquoi tant deretard dans laparution du TTH ? Voici le numéro 11 qui paraitavec beaucoup de retard, soyezrassurés, le numéro 12 suivra deprès, nous nous sommes enga-gés à publier quatre numérospar an. . Le problème posé est lesuivant, un tel numéro demandedeux jours de travail environpour sa mise en page et maquet-te, réalisée bénévolement parma chère épouse, Annie Briand,dirigeante de la société CINC. .N’est pas compté dans ce temps,celui passé par nos adhérents àécrire les articles, mon tempspassé à les corriger, à faire lesraccords, à réunir l’iconogra-phie, faire les photos, etc. Untravail professionnel, mais entiè-rement effectué bénévolement,même l’impression, car la tréso-rerie de l’association ne pourraitsupporter une telle dépense.Hors ces derniers temps, lebuziness très prenant d’Anniene nous a pas permis d’être dansles temps. En voici donc simple-ment la raison. C’est d’ailleurspourquoi Stéfan Patry lance unappel aux adhérents, que ceuxqui veulent participer n’hésitentpas, nous les y aiderons. Denotre côté, notre passion faitque nous ne laisserons pas tom-ber cette publication, jusqu’à ceque d’autres reprennent la mainet se mettent à pratiquer la miseen page, mais il nous est difficilede tenir parfois les délais. Deplus, nous préférerions nousinsvestir sur l’Internet, alors avisaux repreneurs que j’espèrenombreux.

    Suite de la page 8

    mique est infernale, d’une partgrâce à Idrissia Diop aux per-cussions (un plus incontestable,écoutez un peu “Eddy’sCats”…), et d’autre part, grâceaux trois cuivres qui n’arrêtentpas de lancer des riffs (effetgroove garanti!). En fait, Stéfanavait depuis longtemps en têtel’idée d’enregistrer avec une sec-tion de cuivres. Pour une pre-mière, il faut avouer que lerésultat est assez époustouflant:on dirait qu’ils sont dix, et nontrois! Ca swingue tout le temps !Les arrangements du trompettis-te M. Delakian colorent à mer-veille les mélodies composéespar Stéfan, et apportent unesymbiose parfaite entre les musi-ciens. On découvre aussi descompositions originales trèsbelles, et dont certaines étaientloin d’être évidentes. Je penseen particulier à “Eddy’s Cats”,en hommage à E. Louiss, et à“Rhoda On The Road”, en hom-mage à R. Scott. Chacun de cesmorceaux fait évidemment pen-ser au jeu de l’artiste concerné,mais à la manière de S. Patry!Notion difficile à exprimer parécrit, mais subtilement ressentieà l’écoute. C’est évident, cedisque possède une SIGNATU-RE, un SON.

    Ce SON est dû aussi au moded’enregistrement. Comme me l’adit Gilles Renne, le guitariste decet album, l’enregistrement a eulieu dans un studio analogique,et non numérique. Cela a jouéconsidérablement sur le “grain”

    du son(sans jeude mot…).C’est legenre dedétail quicharmel’oreille(j’ai déjàdu mal àpasser destubes auxtransistors,alors autout numé-rique…)

    Cet albumest un tournant important dansla carrière de Stéfan. Je sais qu’ila dû se bousculer psychologi-quement pour réaliser ce CD :jouer avec de nouveaux musi-ciens, composer des mélodiesoriginales et qui chantent, rete-nir les bons conseils et écarterles mauvais, et même parfoiss’isoler du petit nid familial. Onpeut imaginer les moments dedoutes que cela peut entraîner.Je me souviens , par exemple,qu’en pleine période d’élabora-tion de cet album, Stéfan m’afait écouter pêle-mêle quelquesmorceaux sur K7. J’avais étéfrappé alors par sa perplexitéquant à déterminer dans quelordre devaient être placés lesmorceaux sur le CD. Ca n’a l’airde rien, mais c’est loin d’êtreévident!

    Mais le résultat est là, les mélo-dies sont belles, les harmoniessont colorées, les impros chan-tent… c’est le SON StéfanPatry /Organic Jungle, originalet charmeur, reconnaissable carunique. J’en ai pour preuve l’at-titude particulièrement réjouieet attentionnée qu’a portée E.Louiss en tant que spectateur,lors du premier concert d’Orga-nic Jungle au Petit JournalMontparnasse, le 23 octobredernier. Cet album mérite trèssincèrement de connaître ungrand succès (et en plus, lapochette est super, et onapprend plein de choses surtout…). A mon avis, Patry, c’estparti !

    CHRONIQUE D’ALBUMS

  • TRIBUTE TO HAMMOND – DÉCEMBRE 98 13

    Le but de ce concours organisépar le Conservatoire Nationalde Région situé à Saint Maurdes Fossés, et présidé par Ber-nard Maury; éminent pianiste etdirecteur de la Bill Evans Aca-demy (sur l’internet www.bill-evans.com). est de faire décou-vrir de jeunes musiciens etgroupes talentueux.

    La moyenne d’age est limitée à35 ans. La présélection est effec-tuée sur cassette audio. Lesépreuves éliminatoires ont lieuen public, interprétation d’unmorceau lent ou rapide selon letirage au sort, et d’un arrange-ment d’une chanson de CharlesTrénet. La finale se déroule enpublic. Le premier prix est de10 000 francs, second 5000 F,

    troisième 3000 F. Un prix dupublic d’un montant de 2000 Fest offert par l’Atelier de la Cité,récompensant le groupe plébis-cité par les spectateurs de lafinale.

    les dates importantes: 15 Jan-vier, clôture des envois des dos-siers de candidature. 15 février :annonce de la sélection desmusiciens retenus pour lesépreuves éliminatoires. 27 Mars:épreuves éliminatoires et finaleen public.

    Renseignement, retrait des dos-siers: Conservatoire National deRégion, 25 rue Krüger, 94100Saint-Maur-des-Fossés.

    Tel: 01.48.83.14.67.

    Fax: 01.48.83.05.29.

    PETITESANNONCES

    AVIS AUXCOLLECTIONNEURS

    Rhoda Scott vend un de sesB–3000 avec leslie.

    Contacter l’association.

    A vendre XM1 et XMC1 superétat, 6 000 F

    Tél ; 01 42 50 45 41

    A vendre PEDALIER MIDI 25notes 4900 Frs

    Tél : 01 34 84 91 42

    A vendre A-100 Midifié clavierinférieur. Excellent état

    Tél Serge Dauphin :

    02 38 97 50 99

    Accrocs du HAMMOND XB-2 :Mr Craspock & le Gang BangBand vous proposent de faire laroute au son de son blues cradeet de son rock très “ bistrot ”.Ceux qui jouent aussi de l’ac-cordéon (par exemple) sont lesbienvenus.

    Contactez Pierre au 01 42 50 1861 (répond.)

    EmmanuelBEXIl sera le 28novembre auNew Morningà Paris, à l’oc-casion de lasortie de son nouveau CD “3BEX”. Cette soirée entièrementconsacré à Emmanuel se dérou-lera en trois sets avec les troistrios orgue-guitare-batterie quiconstituent son nouveau CDqui sort chez Pee Wee. Ce CDest du pur BEX avec toute sasensibilité et sa folie qui lui vontsi bien. Il passe des balladeshyper sensitives et mélodiquesaux délires “ free ” qui sont loind’être gratuits. Ce disque est sur-prenant par sa différence. Il res-semble à Emmanuel et c’est déjàtout un monde. A vous de trou-ver les clés, les passe-partout,d’ouvrir la porte, entrer et choi-sir de ressortir tout de suite oude rester. Si vous décidez de res-ter, vous allez peu à peu entrerdans des pièces différentes oùles décors changent et lesambiances vous toucherontd’une manière ou d’une autre.Allez jusqu’au bout , vous y ren-contrerez peut-être une plagedite “ fantôme ”….. ! Bex est deplus en plus Bex.

    Concours International deJazz “Jeunes Talents”

    Le nouveau CD de StéfanPatry qui sortira dans toutesles FNAC vers le 15 Janvierest déjà disponible en pré-vente pour les membres deTTH. Stéfan l’a enregistréles 7, 8 et 9 Septembre àParis avec sept musiciensextraordinaires :Michel Delakian à latrompette, Pascal Gaubertau Sax ténor, MichelGrunberger au trombone,Gilles Renne à la guitare,Idrissa Diop aux percus-sions et chant, PhilippeCombelle et Jean-PhilippeFanfant à la batterie. Cet album sort chez Black &Blue Records et sera distri-

    bué par Night & Day. Unesoirée pour sa sortie com-merciale aura lieu le MER-CREDI 20 JANVIER 99 auDUC DES LOMBARDS àParis. Cette soirée prometd’être chaude et “groove”.Pour ceux qui ont manquéle Petit Journal Montparnas-se et pour ceux qui yétaient, ne manquez pas cerendez-vous. Il est plus pru-dent de réserver ! ! !

    Si vous souhaitez com-mander ce nouveau CDenvoyez 100 F plus 25 F defrais de port soit un totalde 125 F à l’ordre deStéfan Patry (prix spécialadhérent TTH).

    EVENEMENT

    Groupe de 3 jazzmen (2 gui-tares, 1 batterie/bass) rechercheun clavier jouant Hammondentre autres pour concerts avecune chanteuse. Répertoire destandards et quelques compos.

    Contactez Fabien au

    01 45 82 12 62

    Groupe de Gospel “ Evidence ”recherche organiste pour jouertous les dimanches après-midi.

    Contactez Gisela au

    01 42 53 77 33

    BEAUTY INTHE B

    Le superbe livre sur le B-3 éditépar Keyboard International vaêtre à nouveau disponible ausiège de l’association. Nous enrecommandons un nouveaustock par l’intermédiaire d’inter-net . Vous pouvez dès mainte-nant les commander en adres-sant votre demande accompa-gnée d’un chèque de 200 francsà l’ordre de Tribute to Ham-mond.

    Sachez que ce livre est en anglaiset qu’il est doté de nombreusesphotos et shémas inédits. C’estun ouvrage unique et magni-fique. Avis aux passionnés !

    STAGESTRIO

    MYTHIQUEAnimés par Stéfan

    PATRY, Gilles RENNE etPhilippe COMBELLE

    Une nouvelle classe vient d’ou-vrir, l’autre groupe affichantcomplet depuis un an. Vouspouvez vous inscrire dès main-tenant. Le rythme est de unstage d’une journée par mois aulocal et de deux jours tous lestrois mois à l’Espace Léonardde Vinci à Evry.

    Pour tout renseignement tel au01.43.36.64.94.

    COURSD’ORGUEHAMMONDVous pouvez vous perfectionnerou tout simplement vous initierà l’orgue Hammond. Des coursainsi que des stages et des ate-liers sont organisés tout au longde l’année.

    Renseignements auprès de l’as-sociation. Tél. 01.43.36.64.94.

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    Renvoyez ce Bon de Commande accompagné de

    votre chèque à l’ordre de Tribute to Hammond à :

    Tribute to Hammond - Stéfan Patry -

    19, rue des Gobelins - 75013 Paris.

    Tél & Fax : 01 43 36 64 94

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    14 TRIBUTE TO HAMMOND – DÉCEMBRE 98

    CONCERTSStéfan PATRY• Tous les mardis au caveau

    des oubliettes52, rue Galande. 75005 PARIS.

    • Mercredi 2 Décembre

    au All Jazz Club (ex Latitudes)rue St Benoit. 75006 ParisAvec Mina AGOSSI (vocal),Idrissa DIOP (percussions) etPhilippe COMBELLE (batterie)

    A qui appartientcette main ?

    Il s’agissait de la main facétieu-se de Raoul Saint-Yves, à Calvi.

    • Jeudi 3 Décembre

    au All Jazz Club avec la formu-le PianOrgan trio avec AntoineHERVIER au piano et PhilippeCOMBELLE à la batterie. For-mule piano-orgue-batterie.

    • Samedi 12 Décembre

    au Caveau des Oubliettes avecJazz Tap Family, spectacle orgueet claquettes.

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    Ci-joint un chèque de 250F, montant de mon adhésion àl'association Tribute to Hammond pour 1997.

    Je possède un orgue Hammond : oui m non mSi oui, précisez le modèle : ...................................................

    Vous pouvez nous préciser sur papier libre ce que vous attendezde l'association, et si vous désirez vous-même développer uneactivité.

    ADHÉREZ À TRIBUTETO HAMMOND

    A renvoyer à Tribute to Hammond - Stéfan Patry -19, rue des Gobelins - 75013 Paris. Tél & Fax : 01 43 36 64 94

    COTISATION1999

    Il est tant pour vous derenouveler vos cotisa-tions qui nous sont trèsprécieuses pour fairefonctionner votre asso-ciation. Nous avons déci-dé de ne pas les augmen-ter et de les laisser auprix de 250 francs pourl’année. Nous comptonssur vous pour ne pasnous faire attendre afinde nous simplifier le lourdtravail de comptabilité.Vos chèques sont à libel-ler à l’ordre de TRIBUTETO HAMMOND. N’hésitezpas à parrainer vos amisorganistes ou tout sim-plement amateurs dessonorités magiques devotre instrument.

    MASTER CLASS RHODA SCOTTSur le PEDALIER

    SAMEDI 5 DECEMBRE de 15 à 18 heuresAu Siège de l’Association. Code 27A 31

    Prix : 450 FNombre des places limité… Il est indispensable

    de réserver. Pour tout renseignement, tel àl’association.