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TRIBUTE TO HAMMOND – MARS 98 35 F T RIBUTE TO H AMMOND BULLETIN DE LIAISON DES MEMBRES DE L' ASSOCIATION – MARS 1998 – N°9 I l y a un peu plus d’un an Lou Bennett nous quittait laissant derrière lui grand nombre de bons souvenirs, d’enregistrements et aussi un XB-5 qu’on a bien du mal à faire marcher. Je pense qu’il doit bien rire quand il nous voit à quatre pattes sous son orgue à essayer de le faire fonc- tionner et à tenter de résoudre des petits problèmes dont lui seul connaissait les secrets. Mais notre consolation est de nous dire que nous avons le privilège de posséder “THE BENNETT MACHINE”, et que nous finirons bien par venir à bout de ces cir- cuits imprimés et parfois abîmés. En ce qui concerne le fonction- nement de l’association, nous avons facilement dépassé la centaine de réinscrits, ce qui est un réel succès qui nous encourage à nous surpasser. L’équipe qui compose le Bureau est dynamique, pleine d’idées et de ressources, ce qui nous assure un bon avenir. Ce nouveau numéro de TTH est un spécial Eddy LOUISS. Lui consacrer la “Une” nous semble une évidence tant sa personnalité et sa musicalité ont servi l’instrument que nous aimons. Je pense que tout comme Rhoda et Lou, il a été un véritable révélateur pour la plupart des organistes français de la nouvelle génération. Nous souhaitons de tout notre cœur avoir bientôt la joie de pouvoir l’accueillir parmi nous. Notre politique “stages” se poursuit et se développe. Nous venons d’organiser la première Master Class d’harmonie et d’improvisation avec Patrice Galas; les stages “Trio Mythique” rencontrent un véri- table succès; le stage “sachez dépanner votre Hammond vous-même” va avoir lieu au mois de Mai. Nous comptons sur les différents organistes internationaux de passage à Paris pour venir nous rendre une petite visite et ainsi nous faire part de leur “Histoire” et de leur parcours sur “l’Ham- mond Road”. SOMMAIRE Edito ........................................1 Eddy Louiss ............................1 Agenda ....................................3 Master Class Rhoda Scott ......4 In Eddy ! .................................5 Anniversaire TTH ! .................6 Discographie d’Eddy Louiss...9 Bulletin d’adhésion.................9 Tee-Shirts TTH........................9 Sorties d’albums ...................10 Petites Annonces ..................10 Compte-rendu des Salons ....11 Stage “Trio Mythique” ..........12 EDITO Eddy Louiss, est né le 2 mai 1941 à Paris. Son père, Pierre Louiss, d’origine martiniquaise, trompettiste et guitariste, était leader d’un orchestre de danse dans les années 50. Dès l’âge de cinq ans, baigné dans une ambiance musicale, Eddy prend des cours de piano classique, puis de solfège et d’harmonie. Pendant les vacances scolaires, il joue et danse dans l’orchestre de son père, dont le répertoire était constitué de rumbas, cha-cha, tangos, paso-doble… et de jazz. Ce dernier style l’attire de plus en plus, et Eddy se met à écouter passionnément des disques de Bud Powell, Eroll Gardner, Bill Evans, Thelonious Monk, Charlie Parker… Trois instruments retiennent son intention : le vibraphone, la trompette et… l’orgue Hammond. Nous sommes à la fin des années 50, et Eddy traîne ses guêtres dans les jazz-clubs pari- siens, en particulier Au Chat Qui Pêche. C’est là qu’il fait la rencontre de l’extraordinaire et regretté Lou Bennett, qui va lui expliquer techniquement et musicalement la manipulation de l’orgue Hammond. Dès lors, il commence à jouer dans les jazz-clubs, surtout du piano, en compagnie de Daniel Humair (batterie). Mais fin 60, un évé- nement majeur intervient dans sa carrière : il est contacté par Mimi Perrin, qui dirige les Double-Six, et cherche un chan- teur pour compléter la forma- tion. Après seulement deux semaines de répétition, il est engagé, et part alors en tournée avec le groupe vocal français dans le monde entier : Europe, USA, Canada… 1960, c’est aussi l’année de son premier enregistrement sous son nom à l’orgue : “Eddy Louiss et son orgue”. Il s’agit d’un 45 T, com- Suite en page 3 Suite en page 2 EDDY LOUISS, UNE VIE SUR 10 OCTAVES SPÉCIAL EDDY LOUISS

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TRIBUTE TO HAMMOND – MARS 98 35 F

TRIBUTE TO HAMMONDBULLETIN DE LIAISON DES MEMBRES DE L'ASSOCIATION – MARS 1998 – N°9

I l y a un peu plus d’un anLou Bennett nous quittaitlaissant derrière lui grand

nombre de bons souvenirs,d’enregistrements et aussi unXB-5 qu’on a bien du mal àfaire marcher. Je pense qu’ildoit bien rire quand il nousvoit à quatre pattes sous sonorgue à essayer de le faire fonc-tionner et à tenter de résoudredes petits problèmes dont luiseul connaissait les secrets.Mais notre consolation est denous dire que nous avons leprivilège de posséder “THEBENNETT MACHINE”, et quenous finirons bien parvenir à bout de ces cir-cuits imprimés et parfoisabîmés.

En ce qui concerne le fonction-nement de l’association, nousavons facilement dépassé lacentaine de réinscrits, ce quiest un réel succès qui nousencourage à nous surpasser.L’équipe qui compose leBureau est dynamique, pleined’idées et de ressources, ce quinous assure un bon avenir.

Ce nouveau numéro de TTHest un spécial Eddy LOUISS.Lui consacrer la “Une” noussemble une évidence tant sapersonnalité et sa musicalitéont servi l’instrument que nousaimons. Je pense que toutcomme Rhoda et Lou, il a étéun véritable révélateur pour laplupart des organistes françaisde la nouvelle génération. Noussouhaitons de tout notre cœuravoir bientôt la joie de pouvoirl’accueillir parmi nous.

Notre politique “stages” sepoursuit et se développe. Nousvenons d’organiser la premièreMaster Class d’harmonie et

d’improvisation avec PatriceGalas; les stages “TrioMythique” rencontrent un véri-table succès; le stage “sachezdépanner votre Hammondvous-même” va avoir lieu aumois de Mai. Nous comptonssur les différents organistes

internationaux de passage àParis pour venir nous rendreune petite visite et ainsi nousfaire part de leur “Histoire” etde leur parcours sur “l’Ham-mond Road”.

SOMMAIREEdito........................................1

Eddy Louiss ............................1

Agenda ....................................3

Master Class Rhoda Scott ......4

In Eddy ! .................................5

Anniversaire TTH ! .................6

Discographie d’Eddy Louiss...9

Bulletin d’adhésion.................9

Tee-Shirts TTH........................9

Sorties d’albums ...................10

Petites Annonces ..................10

Compte-rendu des Salons ....11

Stage “Trio Mythique” ..........12

E D I T O

Eddy Louiss, est né le 2mai 1941 à Paris. Son

père, Pierre Louiss,d’origine martiniquaise,trompettiste et guitariste,

était leader d’unorchestre de danse dansles années 50. Dès l’âgede cinq ans, baigné dansune ambiance musicale,Eddy prend des cours depiano classique, puis desolfège et d’harmonie.Pendant les vacances

scolaires, il joue etdanse dans l’orchestre

de son père, dont le

répertoire était constituéde rumbas, cha-cha,

tangos, paso-doble… etde jazz.

Ce dernier style l’attirede plus en plus, et Eddy

se met à écouterpassionnément des

disques de Bud Powell,Eroll Gardner, BillEvans, Thelonious

Monk, Charlie Parker…Trois instruments

retiennent sonintention : le

vibraphone, la trompetteet… l’orgue Hammond.

Nous sommes à la fin desannées 50, et Eddy traîne sesguêtres dans les jazz-clubs pari-siens, en particulier Au ChatQui Pêche. C’est là qu’il fait larencontre de l’extraordinaire etregretté Lou Bennett, qui va luiexpliquer techniquement etmusicalement la manipulationde l’orgue Hammond. Dès lors,il commence à jouer dans lesjazz-clubs, surtout du piano, encompagnie de Daniel Humair(batterie). Mais fin 60, un évé-nement majeur intervient danssa carrière : il est contacté parMimi Perrin, qui dirige lesDouble-Six, et cherche un chan-teur pour compléter la forma-tion. Après seulement deuxsemaines de répétition, il estengagé, et part alors en tournéeavec le groupe vocal françaisdans le monde entier : Europe,USA, Canada… 1960, c’estaussi l’année de son premierenregistrement sous son nom àl’orgue : “Eddy Louiss et sonorgue”. Il s’agit d’un 45 T, com-

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EDDY LOUISS, UNE VIESUR 10 OCTAVES

SPÉCIAL

EDDY LOUISS

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posé de morceaux de danses,introuvable aujourd’hui. Tou-jours cette même année, notrebatteur préféré, Philippe Com-belle, fait appel à lui pouraccompagner la chanteuseNicole Croisille. Un grandmoment de cette période seraun concert au festival de Jazz deJuan-Lès-Pins, en 1962. En1963, il part au service militaire,où il passe plus de temps à jouerdu bugle qu’à marcher au pas !Dix-huit mois plus tard, ilretourne à la vie civile, etaccompagnera un grand nombred’artistes de variété : NanaMouskouri, Claude Nougaro…Mais le virus du jazz le reprend,et à partir de 1964, il s’imposerade plus en plus en tant qu’orga-niste à part entière.

1966 est une autre date impor-tant pour le jeune Eddy : DanielHumair et Jean-Luc Ponty (vio-lon) lui proposent de former untrio. Ce sera le trio HLP, quin’hésitera pas à triturer et tortu-rer des standards de jazzcélèbres comme Summertimeou So What. Deux disques liveseront enregistrés pour l’occa-sion au Caméléon. Puis en

1967, c’est la rencontre avecJimmy Gourley (guitare) etKenny Clarke (batterie). Cetteformation fera preuve d’uneincroyable musicalité, symboli-sée par plusieurs enregistre-ments. De la fin des années 60au début des années 70, Eddydeviendra l’organiste incontour-nable des jazz-clubs parisiens, etjouera avec une multitude demusiciens prestigieux : RenéThomas (guitare), BernardLubat (batterie), Jonhnny Grif-fin (sax ténor), Stéphane Grap-pelli (violon), John Surman(sax), Niels Henning OerstedPedersen (basse)… D’ailleurs,avec ces deux derniers artistes,plus Daniel Humair, il enregistresous son nom, au Japon, en1970, l’album “Our Kind OurSabi”, à la limite du free jazz.Mais surtout, en 1971, alorsqu’il jouait en compagnie deRené Thomas et Bernard Lubat,Stan Getz, de passage à Paris,remarque ce trio formidable, etdécide de créé un quartet avecces musiciens. Ils jouent alorsun peu partout dans le monde,rencontrant un incroyable suc-cès. Ils enregistreront d’ailleurs

l’album live “Dynasty”, où lacommunion musicale entre l’or-ganiste et le saxophoniste estparfaite. Tantôt Eddy appuie àpeine sur les touches du B-3,tantôt il fait rugir les roues pho-niques. Sans doute l’un desmeilleurs albums d’Eddy ! Enoutre, il enregistre la mêmeannée, en compagnie de RenéThomas et Kenny Clarke, unalbum phare, dans lequel lesblues mineurs font découvrirune émotion intense et unemusicalité extraordinaire. Ledébut des années 70 est particu-lièrement fructueux pour Eddy,puisqu’on le retrouve sur plu-sieurs autres enregistrements :“Wings”, de Michel Colombier,en tant que soliste parmi lesgrandes formations de cuivres etde cordes ; “Porgy and Bess” del’arrangeur Yvan Julien, toujoursen tant que soliste ; une séried’enregistrements en tant quesideman avec Stéphane Grap-pelli (“Blue Skies”, “SatinDoll”…) ; ou encore quelquesalbums de Bernard Lubat.

Ainsi, jusqu’en 1977, lesconcerts et les albums (mais peusous son nom) se succèdent à

un rythme impressionnant, cequi commence à lasser Eddy,qui décide alors de changer dechemin : “Je commençais à enavoir assez du contexte danslequel j’évoluais : la route, les

concerts, le circuit des boites,me coucher à trois heures dumatin, boire… J’ai donc vouluarrêter pour mener une existen-ce saine. Je suis parti en Côte-d’Ivoire avec une formationcomprenant Jo Maka, AdolfWinkler, Tony Rabeson et Syl-vain Marc. Nous avons donnéquelques concerts”. Pendant cesannées sabbatiques, un albumsera enregistré, “Histoires sansParole”, davantage inspiré par lamusique des Caraïbes que par lejazz. D’ailleurs, Eddy profite decet album pour jouer de la trom-pette, du piano Fender, des per-cussions…

Début des années 80, Eddyretourne en France, mais loin deParis, et pour jouer SA musique:“A notre retour en France, l’or-chestre s’est dispersé et nousavons décidé avec Martine, mafemme, de nous installer dans lePoitou. J’ai beaucoup réfléchi àma trajectoire. J’avais toujoursaccompagné les autres et je vou-lais que l’on joue ma musique”.A partir de cette période, Eddyva expérimenter plusieurs for-mules. En trio tout d’abord,comme à ses débuts, avec entre

autres Frédéric Sylvestre (guita-re) et Paco Sery (batterie). Aufestival de jazz de Paris en 1984,il présentera une formationinsolite : orgue seul plus six per-cussionnistes. Il jouera égale-

Trio Humair/Louiss/Ponty en 1965, au Jazz-Club le Caméléon.

Le 13 Mai au

Petit Journal

Montparnasse

avec la fanfare

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presque jamais de synthétiseursen concert, si ce n’est le Voco-der, qui lui permet d’accouplerle son de sa voix au B-3 (retouraux sources du temps desDouble-Six ?).

Mais l’événement majeur de cesdernières années reste sans nuldoute sa rencontre avec le pia-niste Michel Petrucciani. Ceduo insolite enregistrera, en1994, deux albums live au PetitJournal Montparnasse : “Confé-rence de Presse, vol. 1 et 2”. Onretrouve un Eddy proche de lapériode “Dynasty” (avec StanGetz) : parfois aérien, parfoisrageur, sans jamais empiéter surle piano, comme il serait si ten-tant de le faire avec la puissancesonore du B-3. A découvrir ab-so-lu-ment si ce n’est déjà fait !

Le dernier album d’Eddy datede 1995, “Louissiana”, enregis-tré à la Nouvelle Orléans, encompagnie de musiciens locaux.Cet album est un mélange deblues traditionnels américains etde musique des Caraïbes, avecle son “Eddy” bien sûr !

Cette biographie est loin d’êtreexhaustive. Il aurait fallu citerles participations d’Eddy à plu-sieurs musiques de films (“Est-ce bien raisonnable”, “Tabata-ba”, “Les Marmottes”…), ouencore ses associations avec deschanteurs de variétés (Jacques

ment avec un grand ensemblede violons (concert d’Angoulê-me, 1985). Malheureusement, ilsemble qu’il n’existe aucunenregistrement officiel de toutesces formations diverses.

1986 sera une année charnière :il constitue le MultiColor Fee-ling, en compagnie de Domi-nique Pifarely (violon), FrédéricSylvestre (guitare), Marc-MichelLe Bévillon (basse)… Au fil desans, le groupe va évoluer autourd’une dizaine de musiciens,constitué de membres de passa-ge comme Richard Galliano(accordéon) ou Paul Breslin(guitare), ou d’autres plusstables, comme Daniel Huck(sax alto) ou Xavier Cobo (saxténor). En 1987, en tant qu’invi-té principal du festival de jazzde Paris, il se voit allouer uneimportante subvention, ce quilui donne toute liberté de créa-tion musicale. Il décide donc,tout simplement, de constituerune Fanfare de… 70 musiciens!Le pari est osé, mais gagné :associée au MultiColor Feeling,la Fanfare apporte une puissan-ce sonore impressionnante.Deux enregistrements immorta-lisent cette rencontre insolite,un en studio, et l’autre live.D’ailleurs, la formule existe tou-jours, avec un peu moins demusiciens certes, mais toujoursavec la même sonorité et lamême fraîcheur.

Depuis son retour d’Afrique,Eddy s’est également beaucoupinvesti dans les nouvelles cou-

leurs queprocurentles sonoritésdes synthé-tiseurs,samplers etautresboîtes àrythmes.Toujours en87, il enre-gistre l’al-bum “SangMêlé”, oùl’orgueHammondest quasi-

ment absent au profit des sonssynthétiques. Cet album n’estd’ailleurs pas sa première tenta-tive dans ce domaine, puisqu’en83, il avait sorti, en tirage limitéà 1 000 exemplaires, un maxi45 T, qui était en quelque sorteun coup d’essai pour “SangMêlé”. Dans la même lignée, ontrouve également l’album“Wébé”, enregistré en 92. Evi-demment, pour les amoureuxdes roues phoniques, c’est unpeu la déception. En revanche,ces albums feront découvrir cemusicien complet à toute unejeune génération de mélomanes,davantage sensibles aux sons“modernes”. Quoi qu’il en soit,ce sera un immense succès com-mercial pour Eddy. Pourtant,curieusement, Eddy n’emploie

AGENDAWEEK ENDREUNION &

STAGE :16 & 17 MAI

Samedi 16 Mai à 14 H

TTH organise un stage “Sachezentretenir et dépanner votreHammond vous-même” avecAlain Kahn et la participationde Serge Dauphin. C’est la pre-mière fois qu’un tel stage à lieu ;vous allez repartir chez vousavec une meilleure connaissan-ce sur le fonctionnement devotre orgue, sur ses originalités,ses secrets et ses vices cachés .

Vous saurez comment l’entrete-nir et réparer vous-mêmequelques pannes. Alain Kahnvous donnera à l’issue du stageun fascicule complet sur ce qu’ilvous aura dit.

Le lieu où aura lieu le stage n’apas encore été défini. Il se pas-sera soit à l’atelier d’Alain, soitau siège de l’association. Nousavertirons les inscrits dès quenous le saurons. Le stage coûte250 F. Si vous souhaitez y assis-ter envoyez un chèque de réser-vation de 100 F à l’ordre de Tri-bute to Hammond. Indiqueznous également le modèle devotre orgue afin qu’Alain puissemieux personnaliser ses dires.

Dimanche 17 Mai à 15 H

Grande réunion au siège de l’as-sociation. Venez avec vos K7vidéos, vos vinyles et CD préfé-rés. Si vous souhaitez fairedécouvrir des petits trésors ouéchanger des disques que vousne voulez plus ou que vous avezen double, n’hésitez pas !Apportez également des photosetc etc… et répétez vos mor-ceaux si vous souhaitez faire unpetit “ bœuf ” sur le B-3.

N’oubliez de venir avec votreplat et votre boisson préférée….

Le code d’accès au 19 rue desGobelins n’a pas changé. Sivous ne l’avez pas, téléphoneznous.

En ce qui concerne le livre tantattendu “Beauty in the B”, sur-tout ne désespérez pas, nousallons très bientôt les recevoir.Nous avons des problèmescomplexes d’importation avecles USA mais cela est en trainde se résoudre .

Bref, tout va pour le mieux etDieu sait que ce genre de for-mule vaut de l’or dans lemonde d‘aujourd’hui. Nous,grands résistants de la rouephonique, nous clamons : à laB-tise, préférons le B-3. Nousavançons à plein jeux afin debien nous unir à toutes lesnouvelles techniques à venir etque notre instrument qui nedate pas d’hier trouve sa bonneplace dans la musique et lemonde de demain. Amitiés.

Stéfan PATRY

Suite de l’Édito

Higelin, Jane Birkin, Henri Sal-vador…). Mais qu’il soit en peti-te ou grande formation, qu’ilsoit leader ou sideman, qu’iljoue du jazz ou n’importe quelleautre musique, que ce soit il y atrente ans ou aujourd’hui, le son“Eddy Louiss” reste inimitable,sans cesse en évolution, et pour-tant reconnaissable entre 1 000!

Stéphane BREDEL

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Souvenez-vous, enJuillet 96, TTH

organisait ses premièresmaster class avec

Rhoda SCOTT et LouBENNETT au Duc desLombards. Devant leur

franc succès, TTHrécidive de plus belleavec une master class

dirigée par RhodaSCOTT sur le thème de

l’arrangement pourl’orgue Hammond.

Elle était organisée en deux par-ties au siège de TTH le 29Novembre et le 27 Décembre97, pour permettre aux partici-pants de travailler et de préparerun arrangement sur un ou plu-sieurs titres tels que: “Isn’t itromantic ?”, “Lady H”, “I gotrhytm”, “All in love is fair”. Lapremière master fut consacrée àla technique de l’arrangementen travaillant essentiellementsur “Lady H”. A l’aide d’unpaper board, Rhoda expliqual’écriture de la ligne de basse,d’abord de base, puis plusrecherchée pour un passage har-monieux d’une mesure à l’autre.

MASTER CLASS DE RHODA SCOTTSUR L’ARRANGEMENT, par Marc Perrot

Ensuite, à partir des indicationsd’accords en lettres, le travailporta sur le choix des harmo-nies. Rhoda se sert habituelle-ment d’un ordinateur Atari avecun éditeur de partition pourécrire ses arrangements, les tes-ter et surtout pour les imprimer.Il est important de garder latrace papier de son proprearrangement afin de ne pas l’ou-blier et pour jouer éventuelle-ment avec d’autres musiciens.Chacun repartit de cette premiè-re partie avec tous les conseilspour arranger le thème de sonchoix pour le 27 Décembre.Deux semaines plus tard, tous

se retrouvèrent en apportant lefruit de leur travail pour jouerleurs arrangements. A l’occa-sion, un camescope fut installé,braqué sur les claviers, pourvisualiser le jeu de Rhoda et desparticipants sur un moniteur TV.La vidéo apporta énormémentpour aborder en particulier latechnique du block chord dontRhoda est une grande spécialis-te. Ce fut vraiment passionnantet impressionnant d’observer letravail des doigts et des mains.Quelle leçon ! Les arrangementsproposés par les participantsétaient tous différents, non seu-lement au niveau des harmo-nies, mais aussi du tempo et dujeu de basse. Rhoda conseilled’essayer plusieurs façons dejouer pour trouver la version quiconviendra pour l’organiste.Ainsi, il s’est avéré que la balla-de Lady H rendait mieux enrapide qu’en lent, bien que celasoit une ballade à l’origine.D’une façon générale, un arran-gement peut se faire en thèmesolo ou en block chord il fautessayer et choisir selon songoût, même chose pour letempo. Rhoda SCOTT passa unlong moment à expliquer latechnique du block chord. Il y ale vrai block chord en jouantl’octave avec la main droite, et

le faux avec la 1ere note à lamain gauche comme milt Buck-ner. Mais le vrai block chord estun défi qui permet de libérerune main pour l’accompagne-ment et qui enrichit le jeux.Rhoda expliqua comment pla-cer la tessiture du jeu selon quele morceau est joué en balladeou en rapide ainsi que les diffé-rents jeux de basse: pédalier,main gauche seule, main gaucheet pédalier pour donner un effetd’attaque sur les notes, prati-quement indispensable sil’orgue n’est pas équipé d’unstring bass. En ce qui concerneles types d’orgue: B-3, Spinettype B-200, ou clavier uniquetype XB-2 ou synthétiseur,Rhoda montra les différentesfaçons de jouer en fonction del’instrument. L’important est dejouer trois parties: le thème,l’accompagnement et la basse.En fait, Il faut savoir adapterson jeu à l’orgue que l’on a ouque l’on trouve. Pas facile ! Lamaster class se poursuivit avecl’analyse de la structure du mor-ceau: intro, thème, improvisa-tion, thème, coda. RhodaSCOTT décrivit comment dou-bler la cadence sur le chorusd’une ballade, et en reprenantsur le dernier A du AABA enballade et block chord. Le pas-

Rhoda avecPhilippe Richard. H

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Il ne joue pas depédalier, mais ses

walking basses à lamain gauche valent lesmeilleurs bassistes. SonB-3 a beau être relié à

un ampli droit et non àla traditionnelle cabine

Leslie, jamais le sonHammond n’a été aussi

clair et nuancé. Nonsatisfait du vibrato

d’origine, il rajoute unepédale chorus. Lorsqu’ilchante, il mixe sa voixau clavier supérieur de

l’orgue via un“vocoder”. Il n’hésitepas à jouer la balade

pour enfants“Colchiques dans les

prés” pour en faire unstandard. Quand ildécide de former un

ensemble de cuivres, cen’est pas avec 5, 10, ou

20, mais avec 70… Laliste serait bien plus

longue si on voulait êtreexhaustif. Décidément,Eddy LOUISS ne faitrien comme les autres

organistes.

Et pourtant qui n’a jamais res-senti de frissons en écoutantpour la première fois les mer-veilleuses envolées du B-3 dansl’album “Dynasty”? Un jour ,

Martine LOUISS, sa femme,m’a dit qu’Eddy avait les rouesphoniques dans la peau. C’estexactement ce que je ressens enécoutant Eddy. D’ailleurs ne dit-il pas lui même qu’il a uncontact physique avec l’orgueHammond ?

Lorsque son nomcommence à êtrebien connu dansle milieu desboîtes de jazz à lafin des années 60,Eddy LOUISS estl’un des raresorganistes à nepas copier JimmySMITH, mêmes’il avoue volon-tiers avoir étéinfluencé par cedernier.

En fait, son style s’apparenteplus, au début tout du moins, àun Larry YOUNG de la périodeBlue Note. En effet, plutôt que

sage en block chord doit se pré-parer dans la fin de l’improvisa-tion. Les exemples joués parRhoda mettaient parfaitementen évidence ce qu’il fallait faire.Elle improvisa un chorus touten chantant le thème pour mon-trer que la durée de chaquemesure ne change pas. Rhodaaborda ensuite la progression dela tension du morceau. Il faut lapenser en avance, anticiper tou-jours, faire sentir, faire venir leschangements de tempo. Il fautsavoir où l’on va. Lors de lacoda, on peut changer le rythmeet ralentir lentement la dernièrephrase pour profiter des possibi-lités de l’orgue. Mais pour alleraussi loin dans l’arrangement, Ilfaut une connaissance intime dumorceau, il est indispensabled’être à l’aise pour improviser.Rhoda SCOTT parla enfin del’importance de la pédale d’ex-pression. C’est ce qui donnetout le relief du jeu et permet dejouer fort sans que cela soitinsupportable. Vraiment, il y abeaucoup à gérer pour un orga-

niste! Rhoda insista sur le faitqu’il ne faut jamais se précipiterdans un morceau mais faire uneintro sur un, voire deux cycles etpréparer ses tirettes avec descombinaisons standards, trou-ver ses repères au pédalier puisdémarrer lorsque l’on se sentprêt. Au cours de l’intro, il esttoujours possible d’adapter plus

finement les réglages. Pour clorela master class, chacun joua ànouveau son arrangement enmettant en application lesconseils de Rhoda. Mais il estbien difficile de jouer devant unpublic, même réduit, qui vousécoute attentivement. Cepen-dant cela fait aussi partie deschoses à maîtriser lorsque l’on

joue l’instrument mythique. Cesheures passées avec Rhoda furentmagiques et l’ambiance détenduegrâce à sa simplicité et sonhumour. Pour terminer, Stéfanjoua un superbe medley desthèmes de la master class. Aprèsla photo traditionnelle, tous seretrouvèrent autour d’un verrepour prolonger ces instants privi-légiés consacrés à notre passion.

IN EDDY !!! par Stéphane Bredelde se cantonner à jouer desblues à n’en plus finir, Eddy vadavantage jouer les standards del’époque, aussi bien be-bop,hard-bop que latin (Hot House,Nardis, Cantaloupe, Island, TinTin Deo…), et très vite il vautmieux abandonner l’idée decataloguer son jeu. Eddy forgepetit à petit Sa sonorité, Sescouleurs, Ses rythmes et Sesharmonies… Ce sera très rapi-dement Le son Eddy LOUISS”tout simplement.

A travers trois morceaux choi-sis, je vais tenter de suivre l’évo-lution, le façonnage de ce son.Bien sûr, trois morceaux c’estpeu, mais rien ne nous empêched’approfondir le sujet lors d’uneprochaine réunion TTH avecdisques à l’appui !

1) Album “EDDYLOUISS TRIO”, 1968

Eddy LOUISS Orgue; RenéTHOMAS : Guitare, KennyCLARKE : Batterie

NARDIS (Miles DAVIS)

Suite en page 8

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JOURNÉE ANNIVERSAIRE : LES 2 ANS DE TTHC’était la fête !

la preuve…

Arrivée de Rhoda et SoniaBennett. E

Patrick, notre pâtissierdevant son chef d’œuvre

aux cotés de Rhoda etStéfan. H

René Rooimans, adhérentde Hollande. H

H

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Rhoda en pleine inspiration. G

Duo d’orgues avec ChristianPoulet au B-3 et Stéfan sur la

Bennett Machine. E

Damien Million avec Stéphane Bredel,les amoureux de Larry Young. H

F Christian Poulet, nouveauvenu dans l’association.

F Stéfan Patryen duo torrideavec DamienMillion.

Stéfan Patry et Patrick Afane. G

Stéfan Patry et Sonia Bennett sur l’orgue de Lou…Emotion. H

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8 TRIBUTE TO HAMMOND – MARS 98

Cet album est, sauf erreur, lepremier disque LP d’Eddy enre-gistré sous son nom. D’emblée,on peut dire que la “pulse”inimitable de Kenny CLARKEest sans cesse présente, tandisque la guitare discrète de RenéTHOMAS apporte des harmo-nies légères et mélodiques. L’en-semble équilibre la richessesonore de l’orgue. D’ailleurs, surcet album, le B-3 est très certai-nement câblé à une cabine Les-lie. Le thème NARDIS joué iciest sans doute (avec No SMO-KING), le titre phare de l’al-bum. Dès les premières notes,l’ambiance est là, avec une“Walking Bass” qui ne s’arrêtejamais. Ce morceau est traité icicomme un Blues Mineur, et dece fait, sonne moins “Modal”que l’enregistrement originalpar Miles DAVIS et BillEVANS. Mais l’esprit général estquand même respecté, en parti-culier avec les chromatismespropres à ce morceau, qui génè-rent une ambiance arabisante.D’ailleurs le thème de fin estrepris tout en accords, en n’ac-centuant que ces fameux chro-matismes, avec un rythme cassé,presque binaire, ce qui est plu-tôt rare avec Kenny CLARKE.On ressent à coup sûr une gran-de tension à ce moment-là !

Ce morceau est typique du sond’Eddy de la fin des années 60.C’est une sorte d’aboutissementdu son utilisé dans le fameux“Trio HLP” (Human, Louiss,Party), légèrement saturé, avecune basse à la main gauche trèsclaire, car très détachée. Le sondu clavier supérieur est trèsriche, mais jamais étouffant, (lespercussions sont assez dis-crètes). Le chorus d’orgue estune succession de mélodies,puis d’envolées… Eddy ne feraqu’accentuer cette particularitélors des albums suivants. Lechorus de guitare est très mélo-dique, et tourne parfois autourdes notes du thème. A la fin duchorus de guitare, Eddy joue“Plein Jeu”, puis remet un sonplus léger au début des 4/4 debatterie, pour finir à nouveau“Plein Jeu” lors de la fin de ces

4/4 , et ce jusqu’à la fin du mor-ceau.

Ce son sera rarement reprisdans les albums suivants. Evi-demment, pour ceux qui aimentles étiquettes, le jeu (et non le

son) d’Eddy est plus proche decelui de Larry YOUNG que decelui de Jimmy SMITH. Maistrès franchement, cet album, eten particulier “NARDIS” dévoi-le une autre façon de jouer duB-3.

C’est un album incontournable !

2) Abum “DYNASTY”1971

Stan GETZ : Sax Ténor ; EddyLOUISS : Orgue ; René THO-MAS : Guitare ; BernardLUBAT : BatterieDUM ! DUM ! (E. LOUISS)

De passage à Paris au début desannées 70, Stan GETZ remar-que ce trio Franco-Belge. Ilengage les trois musiciens, etforme ce quartet insolite, quijouera partout dans le monde. Ilen sortira cet album unique,enregistré en public au ClubRonnie SCOTT, à Londres, en1971.

Cinq des neuf thèmes de l’al-bum sont des compositions del’organiste. Disons-le tout desuite, je ne connais aucuneautre formation musicale sem-blable, avec une telle atmosphè-re. La communion entre lesmusiciens est parfaite : le Sax etle B-3 jouent à cache-cache, labatterie est extrêmement légère(beaucoup d’effleurements decymbales, et la guitare très dis-crète. On est loin du son de“NARDIS“ en ce qui concerne

l’orgue : la plupart du temps,seules deux tirettes sont sélec-tionnées (16’ et 8’) avec trèssouvent la 2e harmonique. Apriori, l’ampli serait une cabineLeslie, mais toujours en lent

(voire arrêtée?).Ceci ne fait queressortir davan-tage la beautédu Vibrato Cho-rus Hammond.Le morceauchoisi, DUM !DUM !, est trèsintéressant, caraprès le thèmeet le premierchorus de Sax,Eddy enchaîneson improvisa-tion, tout

d’abord avec les autres musi-ciens, puis seul. Lors de ce vraisolo, l’improvisation est unevéritable mélodie, à la fois fragi-le et rugissante : contraste éton-nant ! Ce thème est plutôt unemélopée aux accents afro-cubains, ce qui inspire forte-ment Stan GETZ, sans doute enrapport avec ses longues expé-riences antérieures en Bossa-Nova. En tout cas, la pointe desCaraïbes surgit à travers les riffsde l’orgue, faisant renouer Eddyavec ses origines martiniquaises.Ce morceau en tonalité mineu-re, fait naître une mélancoliecontrastée, en particulier grâce àla succession des accords :C7/E7/F/B7…. Cet album, eten particulier DUM ! DUM !,oriente Eddy vers un cheminqu’il ne quittera pratiquementplus : rythmes des îles, tonalitéssouvent mineures, des vrais soli,sans autre instrument, et uneémotion fragile. Bref, une trèsgrande sensibilité, grâce en par-ticulier à une main gaucheomniprésente, à la fois balan-çante et syncopée. Cet albumest une approche unique et enfinesse de l’Orgue Hammond.

3) Album “CONFÉREN-CE DE PRESSE”,vol. 2, 1995

Eddy LOUISS : Orgue ; MichelPETRUCCIANI : PianoSUMMERTIME : (G. GERSH-WIN)

C’est la rencontre de deuxmonstres sacrés du jazz. C’estaussi l’aboutissement du sond’Eddy aujourd’hui : ampli droit(avec de grosses “gamelles”),pédale Chorus, peu de tirettes(deux ou trois), et surtout un“Key-Click” infernal, apportantune incroyable chaleur, un peuà la manière du souffle d’unsaxophoniste à travers l’anchede son instrument. Ces enregis-trtements en public (au PetitJournal Montparnasse) sont lapreuve par 91 roues phoniquesqu’on peut avoir un “Gros Son”,chaud et clair, sans faire tournerla Leslie à fond la caisse…

Bien que joué et rejoué des mil-liers de fois, on redécouvre litté-ralement Summertime. Aprèsune intro fidèle à la versionorchestrale originale, la grille estbien enrichie, avec notammentune descente intéressante sur le4ème degré, soit C- en solmineur : C-/Bb-7/A7/D7/G7…

L’ambiance générale fait un peupenser au début des années 70,lorsque Eddy accompagnait seulStéphane GRAPELLI (MyFunny Valentine et Love forSale), sauf que le piano a rem-placé le violon. Comme àl’acoutumée, Eddy soutientcomplètement Michel PETRUC-CIANI, à la fois harmonique-ment et rythmiquement. Etlorsque Eddy attaque son cho-rus, cela ressemble davantage àune mélodie qu’à un déferle-ment de notes (Eddy improvisepeu en “ Block Chords “). Il fautécouter en particulier la “ Wal-king Bass (à la main gauchebien sûr !), qui n’hésite pas àmonter très haut dans lesoctaves.

En fait la ligne de basses est uneimprovisation à elle toute seule.Ce type de chorus, à la fois ter-naire et très syncopé rythmique-ment, est typique du jeu d’Eddy.C’est un mélange de be-bop, demusiques des Caraïbes, et mêmede chant !

Nous avons sans doute, enFrance, la chance d’avoir l’orga-niste le plus révolutionnaire, àla fois dans le jeu, les sonorités,

Suite de la page 5 “In Eddy”

Suite en page 12

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TRIBUTE TO HAMMOND – MARS 98 9

ANNEE NOM DU LEADER TITRE REMARQUES1963 Les Double-Six1963 Dizzy Gillespie Dizzy Gillespie et les Double-Six1963 Eddy Louiss Eddy Louiss et son orgue 45 T de danse1966 Humair, Louiss, Ponty AS Trio HLP Enregistrement live au Caméléon1967 Bill Coleman Swing Low, Sweet Chariot1968 Eddy Louiss Flomela1969 Michel Colombier Capot pointu1970 Eddy Louiss Our Kind Of Sabi1971 Eddy Louiss Eddy Louiss trio1971 Stan Getz Dynasty Enregistrement live au Ronnie’s Scott1971 Michel Colombier Wings1971 Yvan Julien Porgy and Bess Eddy Louiss est le soliste du disque1972 Eddy Louiss Orgue, vol. 1 et 21972 Stéphane Grappelli Blue Skies1972 Stéphane Grappelli Stéphane Grappelli plays Cole Porter1972 Stéphane Grappelli Satin Doll1972 Jimmy Gourley Jimmy Gourley and the Paris heavyweights1972 Bernard Lubat Live at Montreux 721972 Bernard Lubat Bernard Lubat and his mad ducks1979 Eddy Louiss Histoire sans parole1981 Stan Getz Est-ce bien raisonnable ? Musique de film peut-être jamais édité1983 Eddy Louiss Maxi 45 T Synthétiseurs essentiellement1987 Eddy Louiss Sang mêlé Synthétiseurs essentiellement1989 Eddy Louiss Tabataba Musique de film1989 Eddy Louiss MultiColor Feeling Fanfare1991 Eddy Louiss MultiColor Feeling Fanfare Live !1992 Eddy Louiss Wébé Synthétiseurs essentiellement1994 Eddy Louiss/Michel Petrucciani Conférence de presse, vol. 1 et 2 Enregistrement live au Petit Journal Montparnasse1995 Eddy Louiss Louissiana Enregistrement à la Nouvelle Orléans

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10 TRIBUTE TO HAMMOND – MARS 98

SORTIES D’ALBUMS, Alain MangenotCe dernier trimestre a

été prolifique en sortiesd’albums, dans lesquels

l’orgue Hammondretrouve une nouvelle

jeunesse. Ce diabled’instrument toujours

présent sur scèneremonte au créneau du

hit parade.

C. Poulet/F. Chevallier“Hammond Colors”

Commençons par HammondColor de notre adhérent Chris-tian Poulet (dont le “Portrait”paraîtra dans le prochain numé-ro). Voici un CD à la pochettechatoyante et attirante, ou nosdeux amis, Christian et Fabien(lire l’article sur Christian Pou-let), ont mis le meilleur d’euxmêmes pour mettre en valeur lesmultiples facettes du B-3. Géné-reuses, sensibles, chaleureuses,mélodiques, rythmées, variées,telles sont les 14 compositionset orchestrations originales quifont vibrer les sonorités excep-tionnelles sortant du ventre duB-3 de Christian, un modèle decollection daté de 1960 série99552 utilisé avec la Leslie 122.

Hammond Colors est un albumde variété, au meilleur sens dumot, avec un éventail très richede thèmes, de la ballade au rag-gae, en passant par le funk, lerock, et le gospel, dédié auxfanatiques du B-3 comme leprécise Alain Kahn dans la pré-face qu’il a rédigée. Disponibleauprès de l’assocaition ou entéléphonant au : 01.43.34.20.79.Publié par Kapagama/Kosinus7, rue Audé 92210 Saint Cloud. Tel: 01.41.12.90.90.

TONY Z “Kiss My Blues”

Considéré comme un des roi del’Hammond aux U.S., TonyZagmani, un italien américainoriginaire de Boston nousapporte un album bénéficiantdes 44 années d’expériencesd’un organiste hors du com-mun.. Très influencé par RayCharles et Aretha Franklin, cetalbum funky-soul-bluesy-jazzyravira les amateurs de jeu enblock chord ou cette techniquetrès spéciale est ici exploitéemerveilleusement. Cet organis-te truculent, chanteur de sur-croit, est entouré de musicienshors pair: Cornel Dupree (gui-tar), Lenny Pickett (sax), ChuckRainey (bass), Bernard “Pretty”Purdle (drums) et Kim Wilson àl’harmo sur deux titres dont un“Voodootise Me Baby” ou le B-3 hurle sa joie et ou l’harmoniedonne la chair de poule.

Distribué en France par Night& Day (01.49.17.88.50.), voiciun album qui rassure sur l’ave-nir du B-3 et de ses musiciens.

DAVELL CRAWFORD“The B-3 and me”

restaurant. Chanteur, pianiste,spécialiste du gospel et du R&B,ce CD est son premier albumconsacré à un instrument qu’iladore par dessus tout, le B-3.Jouant du pédalier, Davell nousoffre ici un album dévoilant unsolide groove du début à la fin,accompagné par le sax de Cla-rence Johnson III et les drumsShannon Powell. Ce jeune orga-niste, considéré comme un desplus talentueux de la NouvelleOrléans, est à suivre de près.

GILLES CLÉMENTTRIO “Woody”

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André Thus par l’intermédiairedu magasin Pro-orgue peut vousobtenir des partitions spécialorgue, écrites avec mélodieaccompagnement main gaucheet ligne des basses complète ; ily a une vingtaine de recueilsallant de la Musique classiqueau jazz en passant par le blueset la variété.Pour tous renseignements ettoute commande tél à André au01.43.91.07.07.

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Cet album incontournable estpour ceux qui aiment la bellemusique, le jazz groovant. et lessonorités soyeuses. Guitaristebrillant, Gilles est ici accompa-gné par Philippe Petit au B-3,dont on reconnait tout de suiteles swing basses pulsantes à lamain gauche et les chorus degrande qualité. Du bon jazz, duvrai, comme on aime à TTH. UnCD pour tout public dans lequelvous retrouverez Eric Dervieuaux drums et Pascal Gaubert ausax Tenor. Distribué par Nignt& Day et disponible à l’associa-tion.

Et pour les internautes voiciquelques adresses qui vous per-mettront de trouver d’autresinfos sur ces albums. Gilles Cle-ment: The String Jazz RecordingWeb Site http::www.doncas-ter.co.uk/jazz_guitar_int/

Davell Crawford et Tony Z: http://www.rounder.com

Sans oublier le site de l’associa-tion (http://www.cincfr.com/tth)qui est en cours de mise à jour.

Davel Crawford, comme beau-coup de musiciens, a commencésa carrière aux USA dans un

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couleur noire avec flancs enébénisterie alors que le XM-1mariait bois et or, ce qui luidonne une allure très sérieuse.On remarquera le set de tirettesharmoniques à gauche, les deuxmolettes de pitch bend et modu-lation ce qui devrait en faire unclavier maître intéressant.Quand aux spécifi-cations,

voyons deprès ce qu’il en est,

sachant que pour l’instant nousne l’avons écouté qu’en démo, aumilieu de la foule.

Technologie numérique Vase IIet DRB : Ce principe consiste àrecréer numériquement lesroues phoniques en utilisantl’échantillonnage.

Système de contrôle des Draw-bars : Le XB-1 reprend leconcept des tirettes harmo-niques temps réel, recréé numé-riquement comme dans le XM-1

Les présélections et combinai-sons : Bien qu’il n’ait qu’un seulclavier, le XB-1 peut remplacerun orgue à trois claviers, par lefait de la multitimbralité. Cecipar l’intermédiaire de trois com-mandes correspondant auUpper, Lower, Pedal manuals.

L’instrument possède 64 regis-trations programmables (8banques de 8 présélections).Hammond insiste dans sondocument d’introduction surl’extrême précision apportée parson équipe de développeursdans la recherche de l’authenti-cité avec l’instrument d’origine.

Les fonctions d’édition :Toutes ces fonctions permettentde modifier les sons, et de créer

TRIBUTE TO HAMMOND – MARS 98 11

Les deux plus grandssalons internationaux, le

Namm Show de LosAngeles et la Francfurt

Music Messe se sonttenus ces derniers mois.Ces deux rendez-vousimportants permettentde faire le point sur laproduction musicale,que ce soit le show biz

ou la productiond’instruments nouveaux.

En ce qui concernel’Hammond et sesclones, en voici la

substantifique moëlle. Alain Mangenot

Los Angeles, c’est surtout laproduction américaine intérieu-re, peu d’exposant européenssont présents. Hammond Suzu-ki représenté par son importa-teur américain, ne montrait pasgrand chose de nouveau. Parcontre, la société Young Chang,propriétaire de Kurzweil,marque de synthés légendaire,présentait la nouvelle version(l’Operating System), de sonsynthé phare K2500 dont lagrande nouveauté est de pou-voir imiter la synthèse additivede l’orgue Hammond, avec desDrawbars simulés en temps réel.Un résultat étonnant, ce quiprouve que la simulation del’orgue Hammond est toujoursd’actualité. Toujours imité,jamais égalé peut-on dire sansrisque, mais c’est vraiment trèsbien pour ceux qui désirentavoir un des meilleurs son Ham-mond sur leur synthé.

Par contre, le vrai scoop était àFrancfort, dans le gigantesquesalon allemand de la musique.C’est cette manifestationqu’avait choisi Hammond Suzu-ki pour présenter le nouveauXB-1 que beaucoup attendaient,le premier étant certainementnotre ami André Thuss importa-teur de la marque en France.

Ce nouveau clavier de cinqoctaves reprend la technologiede l’expandeur XM-1, il est de

COMPTE-RENDU DES DERNIERS SALONSdes combinaisons multiples. Il ya par exemple quatre niveau de“Key Click” c’est à dire le bruitparasite des percussions si judi-cieusement utilisé par les orga-nistes de jazz, quatreniveau de sus-

tain, ettrois types de

générateur à roue phoniquepour les Upper et Lowermanual. Il sera donc possible dechoisir entre le pur B-3, le géné-rateur à sinusoïdales pures et legénérateur “Brite” ou brillantdans lequel des fréquencesaiguës supplémentaires sontajoutées. Des fonctions spéci-fiques permettent de rajouter lesreprises de fréquences pour lesgraves et les aiguës comme dansle B-3 d’origine,alors que cela n’exis-tait pas sur les Spi-nets de l’époque,même dans le M-1.

En fait, à la lectureglobale des spécifi-cations, on se rendcompte que ce cla-vier reprend intégra-lement les spécifica-tions de l’expandeurXM-1, avec les cinqsimulations de Leslie, 122, 147,710, 760 et 850, dont j’ai déjàparlé dans le banc d’essai del’expandeur paru sur le magazi-ne Keyboards numéro 104 (leXB-3 a été testé dans le numéro112).

Visiblement, ce sera un bon cla-vier, qui devrait, si nos informa-tions sont bonnes, être venduen-dessous de la barre des10 000 F

Deux modèles d’orgues enmeubles apparaissent, les XT-100 et XH-200, avec lecteur dedisquettes, séquenceur, auto-band orchestra et présélectionsde styles en ce qui concerne lesarrangement automatiques, sys-tèmes d’harmonisation auto-

matique, contrôles parpédales, simulations deLeslie, et voies d’orchestra-

tion.

Les clones arriverontprochainement enFranceChallenger de l’Hammond, rap-pelons que le VK-7 de la sociétéRoland obtient actuellement unfort succès en France, car deplus en plus de musiciens nousen parlent en bien, comme ren-trant et s’équilibrant parfaite-ment dans les mix de studios.Nous savons de source sûrequ’Eddie Louiss est très intéres-

sé par cet instrument, et qu’il estpossible qu’il l’utilise prochaine-ment, mais ceci n’est pas encoreconfirmé.

Autre marque, Oberheim(rachetée par Viscount Italie)fabrique depuis longtemps declones d’Hammond dont cer-tains musiciens nous disentbeaucoup de bien. Mais ils nesont pas importés en FranceCela va vraisemblablement

Le XB-1

L’Oberheim OB-3

L’expandeur OB-3

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12 TRIBUTE TO HAMMOND – MARS 98

Et pour en savoir plus, il faudrase promener sur le Site Internetde la société qui esthttp://www.versi.de ouwersi.com

Terminons en signalant que lesite de TTH a définitivementchangé d’adresse et qu’il se trou-ve à www.cincfr.com/tth héber-gé maintenant par la sociétéCINC d’Annie Briand.

Les stages sedéveloppent et les

demandes de la part desadhérents augmentent.

Pour cela, nous organisons unstage “ trio mythique ” les 8, 9 et10 Mai à l’Espace Léonard deVinci ”, grand centre de balnéo-thérapie à Evry près de Paris. Cestage a pour but essentiel devous faire jouer en groupe etd’apprendre à maîtriser tout lescotés “ live ” de la Musique etde contrôler toutes les possibili-tés et les subtilités de l’orgueHammond.

Ce stage sera animé par StéfanPatry pour l’orgue Hammond,Gilles Renne pour la guitare,Philippe Combelle pour la bat-terie et Idrissa Diop pour lespercussions.

Cette forme de stage est trèsenrichissante sur le plan musi-

changer, espérons-le, car lasociété d’Adrien Gosset (SST),s’est fortement intéressée à cesinstruments. L’Oberheim OB3Squared et son expandeur pour-raient donc fort bien arriver enFrance prochainement. Ce seral’occasion de les tester etcomme pour le XM-1 Ham-mond ou le VK-7, nous essaie-

rons dans la mesure du possiblede faire des tests en live avec lesorganistes stars de l’association.

La marque Allemande Wersi,qui avait disparu du marchébien qu’ayant produit un fortbeau piano numérique à based’une technologie de compres-sion très novatrice réapparaîtcette année à Francfort. Cettemarque, qui a construit son suc-cès sur les instruments vendusen kit à destinations des ama-teurs désirant construire euxmêmes leurs instruments, a tou-jours eu en Allemagne, pays quiest très conservateur au niveaude l’orgue électronique, un fortsuccès. Mais en France, à partTTH, vous n’aurez probable-ment aucune autre information.

Il faut savoir que Jimmy Smith ajoué sur Wersi, tout comme Bar-bara Dennerlein. Le produit lea-der da la marque en terme d’ex-pandeur est le 0X7, qualifié del’accroche “Return to Forever”

Cet expandeur recrée les sonsdu B-3, du H-100, des WersiHelios/Galaxis, Spectra etAtlantis.

cal et aussi sur le plan humain.Vous profiterez en toute simpli-cité de leurs expériences et deleurs diverses expérimentations.

Vous pouvez choisir la formulequi vous convient :

STAGE 1 JOUR : 350 F. sup-plément repas du midi : 80 frs.

STAGE 2 JOURS : 1000 F toutcompris avec 1 nuit en chambredouble avec petit déjeuner et 3repas complets.

STAGE 3 JOURS : 1500 F toutcompris avec 2 nuits enchambre double avec petitsdéjeuners et 5 repas complets.

Supplément accès balnéo : 50 F

Pour tout renseignement sup-plémentaire, contacter l’associa-tion au 01.43.36.64.94.

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Les adhérents quidésirent participer à laconfection de pagesInternet sont les bien-venus. Contacter AlainMangenot à l’adressesuivante:

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Suite de la page 11Compte-rendu des Salons

Suite de la page 8IN EDDY

STAGE “TRIO MYTHIQUE”le Week End du 8 Mai

Cours d’initiation etperfectionnement surorgue Hammond B-3,technique clavier et

pédalier. Travail sur les jeux et

les sonorités. Contacter

l’association au01.43.36.64.94.

DEUX ORGANISTES AUSUNSET

Patrick Afane le 21 avrilStéfan Patry le 23 avril

à 21 h 3060 rue des Lombards Paris 1er

Prochaine réunion TTHle 17 Mai 1998

à 15h3019, rue des Gobelins

75013 Paris

et les réglages de l’orgue y com-pris l’amplification (Ha ! lefameux “Key-Click”).

Je sais que la plupart d’entrevous affectionne tout particuliè-rement le son avec cabine Les-lie, en rapide de préférence. Moiaussi, d’ailleurs. Mais il y a telle-ment d’autres sonorités, d’autrescouleurs à découvrir ! avec unampli droit, on obtient un sonpur, “From de Bex”, peu filtré.Le vibrato Chorus et le key-click agencent idéalement ceson pur. D’ailleurs, il faut serappeler que Laurens HAM-MOND n’appréciait pas du toutla cabine Leslie !

Eddy LOUISS est aujourd’hui lemeilleur ambassadeur de cetteautre approche. Ecoutez, re-écoutez, re-re-écoutez tous lesalbums d’Eddy : vous n’imagi-nez pas le nombre de secrets àdécouvrir !

On vous l’a déjà dit : c’estIN…EDDY