Traitement par électrochocs (ECT) French

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  • 8/8/2019 Traitement par lectrochocs (ECT) French

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    Rapport sur les effets destructifs dellectrochoc et de la psychochirurgie

    et recommandations

    Publi par la Commission desCitoyens pour les Droits de lHomme

    Fonde en 1969

    UNE RALITBRUTALE

    Les traitements nuisibles de la psychiatrie

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    INFORMATIONS IMPORTANTESpour le lecteur

    La psychiatrie prtend tre la seule autorit enmatire de sant mentale. Les faits, cependant,dmontrent que la ralit est toute autre :1. LES TROUBLES PSYCHIATRIQUES NE SONT PAS

    DE VRAIES MALADIES. En mdecine, certains critresprcis doivent tre runis pour quun certain tatphysique soit appel maladie. Des frissons et de lafivre sont des symptmes. La malaria, la fivretyphode sont des maladies. Des examens phy-siques confirment de manire objective lexistence

    de maladies somatiques. Alors quen psychiatrie,personne na pu prouver scientifiquement lexisten-ce de la moindre maladie mentale.

    2. LES PSYCHIATRES NE TRAITENT QUE DES TROU-

    BLES MENTAUX, NON DES MALADIES RELLES.

    Alors que la mdecine somatique a lhabitude desoigner des maladies, la psychiatrie ne traite quedes troubles. Un ensemble de symptmes observschez diffrents patients est appel trouble ou syn-drome, en labsence dune origine connue. JosephGlenmullen, de lcole de mdecine de Harvard, ditconcernant la psychiatrie que tous ses diagnostics ne

    sont que des syndromes (ou troubles), des groupes desymptmes soi-disant apparents, non des maladies . LeDr Thomas Szasz, professeur mrite en psychia-trie, fait remarquer qu il nexiste pas danalyse san-guine ou autre test biologique permettant de certifier laprsence ou labsence dune maladie mentale, commecest le cas pour la plupart des maladies physiques .

    3. LA PSYCHIATRIE NA JAMAIS PU TABLIR LORIGINE

    DES TROUBLES . Dimportantes organisationspsychiatriques, tels lAssociation amricainede psychiatrie et lInstitut national amricain de lasant mentale admettent que les psychiatres igno-rent tout des causes ou des traitements des troubles

    mentaux. De mme, ils ne connaissent pas les effetsspcifiques quauront leurs traitements sur le

    patient. Ils navancent que des thories et des opi-nions divergentes dont le fondement scientifiquefait dfaut.

    Comme le dclarait un ancien prsident delAssociation mondiale de psychiatrie : Lpoque o les psychiatres pensaient pouvoirgurir les malades mentaux est rvolue. lave-nir, les malades mentaux devront apprendre vivre avec leur maladie .

    4. LA THORIE SELON LAQUELLE LES TROUBLES

    MENTAUX RSULTENT DUN DSQUILIBRE CHI-MIQUE DANS LE CERVEAU EST UNE OPINION,

    NON UN FAIT. Une des thories psychiatriquesles plus rpandues (en fait la cl pour la vente desmdicaments psychotropes) est que les troublesmentaux rsultent dun dsquilibre chimiquedans le cerveau. Comme pour dautres thories, ilny a aucune preuve biologique ni de quelqueautre nature qui puisse confirmer cette opinion.Elliot Valenstein, Ph. D., auteur de Blaming theBrain (Tout est la faute du cerveau) affirme qu [Il]nexiste aucun test disponible pour mesurer ltatchimique du cerveau dune personne vivante .

    5. LE CERVEAU NEST PAS LA VRITABLE CAUSE DES

    PROBLMES DE LA VIE. Les gens sont confronts des problmes et des bouleversements dans leurvie de tous les jours qui peuvent la longue susciterdes troubles mentaux, parfois graves. Mais, le faitde dclarer que ces troubles constituent une mala-die du cerveau quon ne peut soulager qu laidede pilules dangereuses est malhonnte, nuisible estsouvent fatal. De telles substances, souvent pluspuissantes quun narcotique, peuvent conduire laviolence et au suicide. Elles masquent la vritablecause des problmes de la vie et affaiblissentlindividu. Ainsi, la personne se trouve dans lim-

    possibilit de recouvrer sa sant et de retrouverlespoir dune vie future plus saine.

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    UNE RALITBRUTALE

    Les Traitements Nuisibles de la Psychiatri

    TABLE DES MATIREIntroduction :Des vies dtruites............................

    Chapitre un : Une agression

    lectrique mortelle ..........................Chapitre deux :Effets dvastateurs ..........................

    Chapitre trois : Une boucheriehumaine toujours dactualit ..........

    Chapitre quatre :Aider et ne pas nuire ......................

    Recommandations ..........................

    La Commission des Citoyens

    pour les Droits de lHomme............

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    Le traitement par lectrochocs - galement connusous le nom de thrapie lectroconvulsive (ECT)ou sismothrapie et les traitements psycho-chirurgicaux semblent faire leur retour. Pourtant,depuis leur dcouverte, ces pratiques ont suscitun conflit acharn, opposant les psychiatres qui ne jurentque par elles et la multitude de victimes et leurs famillesdont la vie a t compltement dtruite par leur application.

    La psychochirurgie et les lectrochocs sont-ils des th-

    rapies valables ou gure plus quune boucherie en guise detraitement ?

    Pour quiconque sestsenti mal la vue dimagesdlectrochocs ou dopra-tions de psychochirurgie, larponse ne fait aucun doute :ces mthodes sapparententbien plus aux tortures phy-siques imposes par un ins-pecteur de la Gestapo quauxthrapies dispenses par unvrai mdecin. Cependant, les

    personnes qui ont vu detelles images sont rares en particulier parmi les lgisla-teurs et plus rares encore sont celles qui ont assit direc-tement des lectrochocs ou oprations du cerveau.

    Les psychiatres essaient de donner ces mthodes unelgitimit mdicale : un cadre hospitalier, des assistants enblouse blanche, des anesthsiques, des mdicamentsrelaxant les muscles et un quipement lapparence sophis-tique. Lorsquelles sont utilises en dernier recours, aprsque toutes les autres tentatives aient chou (gnralementun assortiment de divers mdicaments psychotropes), onomet dexpliquer les consquences aux patients et auxfamilles. Pire encore, lorsque des objections sont mises,elles sont rejetes.

    Dans les discussions destines convaincre les patientsrticents, on se garde bien de mentionner que ces deux pro-cdures sont extrmement lucratives pour les psychiatres et

    les hpitaux. En effet, elles sont suivies de soins psy-chiatriques continus, longs et coteux, qui garantissent ainsiaux psychiatres du travail et des revenus.

    De plus, Cynthia James (nom demprunt) pourrait entmoigner : si tout le reste choue, les psychiatres nhsitentpas recourir lhumiliation et la peur pour extorquer le consentement au traitement.

    En 2001, Cynthia consulte un psychiatre pour cause dedpression. Celui-ci lui prescrit des mdicaments psychia-

    triques. Suite lapparition de mouvements du corps incon-trls rsultant directement des dgts causs par les

    mdicaments sur son syst-me nerveux son psychiatrelui recommande les lectro-chocs, ce quelle refuse.

    Quelque temps plustard, lorsquelle est admise lhpital pour une cure dedsintoxication, on lui propo-se une nouvelle fois des lec-trochocs. Face son refus, lepsychiatre lui affirme : Vos

    peurs ne sont que des supersti-tions cubaines et si vous ne recevez pas ce traitement, vous allezmourir. On lui administre alors cinq sries dlectrochocs.Voici ce que son mari a constat : Aprs le traitement auxlectrochocs [...] la mmoire de ma femme a fortement diminue.[...] Mme si langlais est sa seconde langue depuis 42 ans, elle aperdu presque toute sa capacit le parler et le comprendre. [...]Toute lexprience a t une tromperie, un mensonge, un coup parderrire. [...] Non seulement sa dpression nest pas gurie maiselle a maintenant des problmes de mmoire [...] nous sommestous les deux indigns de ce qui sest pass. Cest comme si onlavait viole sous mes yeux. 1

    Les traitements aux lectrochocs et la psychochirurgietant trs lucratifs, ces pratiques font lobjet dune complte

    dsinformation, entretenue en grande partie par les psy-chiatres. Mais il existe aussi de nombreux scientifiques quicritiquent ces mthodes.

    INTRODUCTIONDes vies dtruites

    I N T R O D U C T I O ND e s v i e s d t r u i t e s

    2

    La croyance populaire veut que le traitementaux lectrochocs ait t abandonn aprs le

    dcs, dans Vol au-dessus dun nid decoucou , du personnage de McMurphy incarnpar Jack Nicholson. Pourtant, des centaines de

    milliers de personnes travers le monde en fontencore lexprience chaque anne.

    Jan Eastgate

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    En 2004, le Dr John Friedberg, un neurologue qui amen des recherches pendant plus de 30 ans sur les effetsdes lectrochocs, a dclar ce qui suit : Il est trs difficilede traduire en mots ce que le traitement par lectrochocsinflige aux gens... il dtruit leur ambition et... leur vitalit. Illes rend plutt passifs et apathiques... En outre, de monpoint de vue, lamnsie, lapathie et le manque dnergieque cette thrapie engendre sont les raisons pour les-quelles... ils (les psychiatres) continuent ladministrer. 2

    En tant que victime de la psychochirurgie, et non deslectrochocs, Mary Lou Zimmerman sait ce que veut direperdre son ambition et sa vitalit. En juin 2002, un tribunala condamn la Cleveland Clinic dans lOhio verser unecompensation de 7,5 millions de dollars (6 millions ) cette dame de 62 ans, pour une opration de psycho-chirurgie quelle avait subie en 1998. Elle tait alors larecherche dun traitement qui la gurirait de sa compulsion se laver les mains.

    Sur son site Internet, cette clinique se vantait dun tauxde russite de 70 %. On a dit Mme Zimmerman que pourles 30 % de patients restant, leur tat demeurait inchangmais il nempirait pas.3 Elle y subit donc une opration qui

    consistait percer quatre trous dans son crne pour enextraire quatre fragments de cerveau, approximativementde la taille dune bille. Depuis cette opration, elle est danslincapacit de marcher, de se tenir debout, de manger oumme daller aux toilettes seule. Son avocat, Robert Linton,a dclar quelle a tout perdu, si ce nest la conscience dtremaintenant ce point diffrente... Elle est totalement handicapeet ncessite des soins en permanence... 4

    De nos jours, rien quaux tats-Unis, la thrapie parlectrochocs rapporte prs de 5 milliards de dollars par an lindustrie psychiatrique. Toujours aux tats-Unis, les per-sonnes ges de 65 ans reoivent 360 %de plus dlectro-chocs que celles de 64 ans depuis que lassurance publiqueMedicare prend en charge les soins partir de 65 ans. Cela

    prouve indubitablement que lutilisation de lECT nest enaucun cas dicte par la compassion mdicale, mais bien parle profit et lavidit. Mme si la psychochirurgie est moins

    frquente aujourdhui, prs de 300 oprations de ce type,dont la lobotomie prfrontale, sont encore pratiques

    chaque anne aux tats-Unis.En dpit de justifications scientifiques fumeuses, labrutalit de lECT et de la psychochirurgie montre bien quela psychiatrie en est reste au stade de la cruaut et du bar-barisme de ses tout premiers traitements. Lobjectif de cerapport est de faire en sorte que ces traitements , au mmetitre que le fouet, la sangsue et la flagellation, soient inter-dits et reconnus pour ce quils sont : des actes criminels.

    Cordialement,

    Jan EastgatePrsidente de la Commission des citoyenspour les droits de lhomme internationale

    I N T R O D U C T I O ND e s v i e s d t r u i t e s

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    La thrapie par lectrochocsa t dveloppe en Italie ensinspirant de la faon donton utilisait llectricit surles porcs avant de les abattre.

    Les thories abondent, maisla psychiatrie est incapabledexpliquer commentllectrochoc fonctionne.

    En soi, lECT est peu prsaussi scientifique et

    thrapeutique que de frapperquelquun sur la tte avecune batte de base-ball.

    En dpit de lois qui interdisentou limitent lutilisation delECT, il est encore pratiqude nos jours.

    3

    FAITS IMPORTANTS

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    La premire victime du psychiatreUgo Cerletti (en-haut)

    ntait pas un volontaire maisun prisonnier. Aprs le premier

    lectrochoc, il hurla : Pas unautre!Cest mortel!

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    eu de gens sont conscients quun abattoir de Romea inspir la procdure prtendument scientifiquedu traitement par lectrochocs ou thrapie lec-troconvulsive (ECT).

    Dans les annes 30, le psychiatre UgoCerletti, prsident du Dpartement des maladies

    mentales et neurologiques lUniversit de Rome, com-mena exprimenter des traitements par lectrochocssur des chiens, en plaant une lectrode dans la gueule et

    lautre dans lanus. La moiti des animaux mouraientdarrt cardiaque.

    En 1938, Cerletti visitaun abattoir o les boucherstourdissaient les cochonsau moyen de chocs lec-triques afin de les rendreplus dociles avant de leurtrancher la gorge. Il modi-fia ses expriences enconsquence, en appli-quant dornavant les lec-trochocs la tte. Inspir, il

    conduisit dautres exp-riences sur les porcs pourfinalement conclure : Cespreuves indniables balay-rent tous mes doutes et, sansplus de crmonie, jai ordon-n la clinique dentre-prendre ds le lendemain desexpriences sur lhomme.LECT naurait probablement jamais vu le jour si je navais eucette opportunit fortuite et chanceuse dobserver cet abattagepseudo-lectrique des porcs. 5

    La premire victime de Cerletti fut involontaire-ment un prisonnier. Alors mme que le choc lectrique

    lui traversait le corps, lhomme hurlait : Ne men donnez

    pas dautres ! Cest mortel ! Un tmoin raconte que leprofesseur (Cerletti) suggra un autre traitement un voltageplus lev.6

    Le psychiatre allemand Lothar B. Kalinowsky assista ce premier lectrochoc alors quil tudiait sous ladirection de Cerletti. Il devint lun des plus ardents etnergiques partisans de cette forme de traitement .Il dveloppa sa propre machine ECT et introduisitsa procdure en 1938, en France, aux Pays-Bas, en

    Angleterre et, plus tard, aux tats-Unis. Vers 1940, lECTtait utilis internationalement.

    Un canularpseudo-scientifique

    La psychiatrie nesait pas comment fonc-tionne lECT. Par contre,elle possde dinnom-brables thories ce sujet.En voici quelques-unes : Cest un procd des-

    tructeur qui, dune faonou dune autre, favoriselamlioration. Provoque un effetvgtatif bnfique. Engendre lexprienceinconsciente de la mort etde la rsurrection. Cre de la peur qui,

    son tour, entrane une rmission (gurison). ... amne la personnalit un niveau infrieur et

    facilite ainsi ladaptation. 7

    Enseigne au cerveau rsister aux attaques quidpriment les circuits anormalement actifs, ce qui stabi-

    lise lhumeur. 8

    CHAPITRE UN

    C H A P I T R E U NU n e a g r e s s i o n l e c t r i q u e m o r t e l l e

    5

    Cest en 1938 que le psychiatre italienUgo Cerletti dveloppa lECT pour les

    tres humains, aprs avoir visit un abattoirde Rome. Il avait observ que, pour rendre

    les cochons plus dociles avant de leurtrancher la gorge, les bouchers lestourdissaient au moyen de chocs

    lectriques. Voici ce quil dclara en 1950 : LECT naurait probablement jamais vule jour si je navais eu cette opportunit

    fortuite et chanceuse dobserver cetabattage pseudo-lectrique des porcs.

    Une agressionlectrique mortelle

    P

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    chines ctrochocs :s la conceptiona machine

    T dans les annes

    cette forme thrapie estenue une pratiqueative pour lachiatrie. De nosrs, ladministrationectrochocs rapporteiron 5 milliardsan lindustriechiatrique, rienaux tats-Unis.

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    En 2001, lUniversit de Columbiaa effectu une tude qui admontr la totale inefficacit de

    lECT gurir la dpression :presque tous ceux qui en reoiventrechutent dans les six mois suivantle traitement.

    En 2003, aux tats-Unis,lassurance-maladie Medicare acess de rembourser les traitementsmultiples aux lectrochocs. Cettedcision faisait suite une tudemontrant linefficacit et les dangersde cette pratique pour les patients.

    Aux tats-Unis encore, prs de300 personnes meurent chaqueanne cause de lECT.

    Un juge australien a dcrt quelutilisation de lECT sur unepersonne sans son consentementest considre comme une agression .

    Les psychiatres rvlent rarementaux patients susceptibles derecevoir un ECT les risques quilsencourent, tels quune perte de

    mmoire, une dtrioration desfacults intellectuelles, voire la mort.

    1

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    FAITS IMPORTANTS

    Certains psychiatres continuent administrerllectrochoc aux patients, alors quaucune raison

    mdicale ou scientifique valable nexiste propos decette pratique. Aprs plus de 60 ans, la psychiatriene peut expliquer comment llectrochoc est suppos

    agir ou justifier ses graves effets secondaires.

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    Aux tats-Unis, le formulaire de consen-tement que les patients signent avantde recevoir lECT les informe que lammoire court terme peut tre per-turbe : il peut tre difficile de se souvenirde dates, du nom de nouveaux amis, de manifestationspubliques, de numros de tlphone . Cependant, les pro-blme de mmoire lamnsie sont supposs dispa-ratre dans les quatre

    semaines suivant le derniertraitement et il esttrs rare que les problmespersistent pendant plusieursmois. 13

    Des dizaines de mil-liers de victimes dlec-trochocs seraient en totaldsaccord avec ces affir-mations, quoi quen disel abondante l i ttratureprtendant le contraire.Delores McQ uee n de

    Lincoln, Californie, a reu20 lectrochocs. Trois ans plus tard, elle navait toujourspas rcupr de larges portions de sa mmoire. Elle nesavait plus monter cheval, ce dont elle tait capableauparavant, il lui tait impossible de se rappeler des par-ties de chasse et de pche quelle faisait en famille et ellene pouvait se souvenir de ses vieux amis. Et pour cette thrapie efficace et sans danger qui ne prenait pas plusde 15 minutes par srie dlectrochocs, elle a vers 18 000$ son psychiatre.14

    Certains psychiatres continuent de dire aux patientsque lECT va amliorer leur dpression . Pourtant,de nombreuses tudes ont dmontr quaprs trois sixmois il ny a toujours pas de changement, mme si,

    au dbut, lECT semble procurer un soulagement pour certaines personnes.15 Une tude de la Columbia

    University, publie en 2001, a rvl que lECT tait sipeu efficace pour gurir les patients de leur dpressionquils rechutaient presque tous dans les six mois suivantle traitement .16

    En 2003, aux tats-Unis, lassurance-maladie Medicarea cess de rembourser les traitements multiples aux lec-trochocs lorsquune tude a rvl linefficacit et lesdangers de cette pratique pour les patients.

    Perte de mmoireLa perte de mmoire

    et des aptitudes intellectuel-les qui font appel lammoire est lune desprincipales consquencespour les personnes traites lECT. En Californie en1990, sur les 656 cas decomplications rsultantde lECT, 82 % des person-nes souffraient de pertede mmoire. Plus de 17 %

    des personnes avaient desproblmes dapne (arrt de la respiration) et au moinstrois dentre elles avaient eu des os fracturs.17

    En 1995, une enqute mene auprs de psy-chiatres, psychothrapeutes et mdecins gnralistes parle Collge Royal des psychiatres de Grande-Bretagne aconfirm que lECT entranait une perte de mmoire. Surles 1 344 psychiatres interrogs, 21 % parlaient d effetssecondaires long terme et de risques datteintes crbrales, depertes de mmoire [et] de diminution des fonctions intellec-tuelles .18 Des mdecins gnralistes ont signal que 34 %des patients quils ont consults plusieurs mois aprs unECT taient en mauvais tat ou avaient empir . Une cin-quantaine de psychothrapeutes se montraient plus

    francs sur les effets de lECT en dclarant par exemple : Il peut provoquer des changements de personnalit et rduire la

    CHAPITRE DEUX

    LECT : Un rendez-vous avec ledestin, un instant bref mais crucialde votre vie, quelques secondes,qui peuvent anantir la qualit

    de votre vie entire. Roy Barker, ECT Anonyme , groupe de

    surveillance du Royaume-Uni, 1995

    C H A P I T R E D E U XE f f e t s d v a s t a t e u r s

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    Effetsdvastateurs

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    mmoire, rendant la thrapieplus difficile et ... lECT,mme enrob de termes cli-niques, nen reste pas moinsune agression... 19

    Margo Bauer najamais oubli lECT quellea subi lorsquelle taitadolescente. Dans unelettre quelle envoya auLos Angeles Times en 2003,elle dit ceci : Jai t vio-lente et dmolie et jai passma vie entire essayer desurvivre ce traitement dra-conien. Ce que je veux direpar l, cest que jai trs peude souvenirs de mon enfanceavant lECT, que jai subi

    entre 11 et 13 ans. Jai perdumes souvenirs [et] je naiplus confiance dans le per-sonnel soignant qui a laissfaire 20

    Un groupe britan-nique de surveillancebaptis ECT Anonyme a rsum le rapport duCollge Royal en cestermes : un inventairehorrifiant dincomptencesaberrantes. Roy Barker,

    porte-parole du groupe, adclar que lECT tait un rendez-vous avec le destin, uninstant bref mais crucial de votre vie, quelques secondes, quipeuvent anantir la qualit de votre vie entire. 21

    En 2000, le psychiatre Harold A. Sackheim, ferventadepte de lECT, fut interrog sur la frquence aveclaquelle les patients se plaignaient de pertes de mmoire.Voici ce quil rpondit : Dans ce domaine, il nous a t plusfacile dadmettre que lECT prsentait un risque mortel pluttque de reconnatre quil tait susceptible dentraner dimpor-tantes pertes de mmoire, mme si les principaux effets indsi-rables de lECT affectent la connaissance [conscience]. 22

    Lcrivain Ernest Hemingway, prix Nobel de litt-rature, sest suicid peu aprs avoir reu une srie dlec-

    trochocs. Peu de temps avant sa mort, il crivit cesquelques lignes : Quel sens y a-t-il enlever toute ma tte

    et effacer ma mmoire, quiest tout ce que jai, et de memettre au chmage ? Ctait untraitement remarquable, maisnous avons perdu le patient.

    Des lsionscrbralesdlibres

    Les psychiatres pr-tendent que les lectrochocscausent moins de dgtslorsquils sont administrsdun seul ct de la tte.En principe, les traite-ments par lectrochocssont infligs en plaantdes lectrodes sur chaquetempe, soit de manire bila-

    trale ( des deux cts ).Le placement unilatral( dun seul ct ) est unevariante o les deux lec-trodes sont placs dumme ct de la tte.

    Dans un article surlECT : Shock, Lies andPsychiatry de 1992, lesauteurs Yvonne Jones etSteve Baldwin crivaientquil tait erron de pr-tendre quun lectrochoc

    administr unilatralementprovoquait moins de dgts : Cette procdure part duprincipe quun ct du cerveau a moins de valeur quelautre... Les rsultats dun EEG (enregistrement de lactivitlectrique du cerveau) effectu un mois aprs un ECT unila-tral confirment quil est possible de savoir quel ct ducerveau a t endommag. 23

    En 2004, Le Dr Friedberg a tmoign sous sermentque la perte de mmoire se produit dans chaque casdlectrochoc . Elle peut tre permanente et irrversible.Cest ... extrmement irrgulier et variable. Cest toujoursle cas lorsque le cerveau est atteint. Le rsultat final est trsimprvisible. 24

    Le Dr Colin Ross, psychiatre au Texas, explique que

    la littrature existante sur lECT indique que le cerveausubit beaucoup de dgts, il y a une perte de mmoire, le taux

    C H A P I T R E D E U XE f f e t s d v a s t a t e u r s

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    Quel sens y a-t-il enlever toutema tte et effacer ma mmoire,qui est tout ce que jai, et de

    me mettre au chmage ?Ctait un traitement remarquable,mais nous avons perdu le patient.

    Ernest Hemingway,prix Nobel de littrature

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    BLESSER LE CERVEAUComment fonctionne llectrochoc

    n 1938, la machine originale dUgo Cerletti utilisait125 volts. Plus tard, les machines lectrochocs ontcommenc utiliser plus de 480 volts, soit quatrefois plus quune prise lectrique murale aux Etats-

    Unis. Les attaques crbrales et les convulsions provo-quaient de nombreux autres maux chez les patients. Ils semordaient la langue, se brisaient les dents ou la mchoire,et les fractures de la colonne vertbrale, du bassin, oudautres os taient communes. Aujourdhui, la pr-oxyg-nation du cerveau, les relaxants musculaires et les anesth-siants sont administrs pour cacher les effets barbares desECT, mais linvisible et fulgurant courant lectrique traver-sant le cerveau des victimes est plus nuisible que jamais.

    Voici la procdure de lECT :1. On injecte au patient un anesthsique pour suppri-

    mer la douleur et un agent paralysant des muscles pour blo-quer lactivit musculaire et viter des fractures de la colonne.Voici la procdure encore effectue en 2004, telle que dcri-te par le Dr Clinton LaGrange, anesthsiste : ... Lorsque le

    psychiatre est prt et que le patient a t proxygn(par administration doxygne supplmentaire) pendant

    quelques minutes, nous lui donnons alors... du mtho-

    hexital (un barbiturique)pour le faire dormir. Nous plaons ensuite un garrot sur les jambes du

    patient... Nous voulons pouvoir dterminer si le patient

    a une crise satisfaisante et la seule faon de le savoir est

    disoler une partie du corps de la circulation sanguine afin

    de voir la crispation des muscles. Le garrot, explique-t-il,empche le myorelaxant datteindre cette partie du corps.

    28

    Un myorelaxant, le succinylcholine, est alors administrpour provoquer une paralysie. Lorsque le succinylcholine estutilis pour capturer des animaux, il les paralyse, mais

    les maintient conscients. Le patient est donc pleinementconscient de ce qui se passe et peut sentir la douleur.29

    LeGrange continue : Il paralyse les muscles, lesrelaxe... de faon ce que les muscles ne fonctionnent

    plus du tout. Les patients ne peuvent plus respirer, donc

    nous devons respirer pour eux... Nous disposons dun

    masque et dune poche pour les ventiler (administrer arti-

    ficiellement de loxygne)... le patient nest pas compl-

    tement dtendu... il arrive parfois que le patient bouge

    ses bras ou le reste de ses muscles, les muscles de son

    cou, serre sa mchoire. 30

    2. Les lectrodes sont places bilatralement (dunct lautre du cerveau) ou unilatralement (de lavant larrire sur un ct du cerveau) sur ses tempes.

    3. Un billon en caoutchouc est plac dans sa bouchepour empcher que les dents ne se cassent ou que lepatient ne se morde la langue.

    4. Un courant lectrique de 180 480 volts est envoy travers le cerveau.

    5.Afin de rpondre au besoin du cerveau en oxygne,la circulation du sang peut augmenter jusqu 400 %. Lapression sanguine de 200 %. Dans des conditions normales,le cerveau utilise une barrire hmato-encphalique pour seprotger des toxines et substances trangres dangereuses.Avec lECT, des substances dangereuses transpirent desvaisseaux sanguins dans le tissu cervical, provoquant uneenflure. Des cellules nerveuses meurent. Lactivit cellulaireest modifie. La physiologie du cerveau galement.

    6. Il en rsulte des pertes de mmoire, de la confusion,une perte dorientation spatio-temporelle et mme la mort.

    7. La plupart des patients reoivent de six douzelectrochocs une fois par jour et trois fois par semaine.

    E

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    de mortalit augmente, le taux de suicide ne diminue pas. Si cesfaits manaient dune grande tude bien faite, on devrait enconclure quil faudrait cesser de recourir lECT. [...] La litt-rature existante soutient fermement la conclusion quil nest

    pas efficace au-del du traitement, prsente de nombreux dan-gers et deffets secondaires et cause bien des dgts 25

    LAssociation psychiatrique amricaine prtend quelECT a pour effet un taux de mortalit dun sur dix mille.Cependant, les statistiques du Texas rvlent que la pro-portion de personnes ges dcdes des suites de lECTest dune sur deux cents.26

    On estime que chaque anne aux tats-Unis, troiscents personnes dcdent des suites de lECT. Prs de deuxcent cinquante dentre elles sont des personnes ges, quisont sans dfense et qui ne peuvent se plaindre dune fauteprofessionnelle car les pertes de mmoire qui suivent unECT peuvent facilement tre attribues la snilit .

    En 1990, lhonorable juge de la Cour suprme, JohnP. Slattery, responsable dune enqute gouvernementaleen Nouvelle Galles du Sud sur la pratique psychiatriqueconnue sous le nom de Thrapie du sommeil profond

    une combinaison de mdicaments et dECT dclara cequi suit propos de ladministration de lECT sansconsentement : Les mdecins qui ont trait des patients[avec lECT] sans ou contre leur consentement, ou sur la basedun consentement extorqu par la duperie ou la tromperie, ontport atteinte la personnalit de chacun de ces patients et sesont rendus coupables dagression leur gard. 27

    Il est rare que les psychiatres informent le patient deces faits, violant ainsi le consentement clair . Ce fai-sant, ils se rendent coupables de lsions corporelles et defaute professionnelle. Le statut de criminel devrait sap-pliquer tout psychiatre qui administre lECT sans four-nir les dtails exposs dans ce rapport.

    C H A P I T R E D E U XE f f e t s d v a s t a t e u r s

    12

    Le cerveau subit beaucoup de dgts, il y a une perte

    de mmoire, le taux de mortalit augmente, le tauxde suicide ne diminue pas [...] il prsente de nombreux

    dangers et deffets secondaires. [...]Dr Colin Ross, psychiatre au Texas, 2004

    Les mdecins qui ont trait des patients [avec lECT]sans leur consentement, ou sur la base dun

    consentement extorqu par la duperie ou la tromperie, ontport atteinte la personnalit de chacun de ces patientset se sont rendus coupables dagression leur gard.

    John P. Slattery, honorable juge de la Cour suprme

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    C H A P I T R E D E U XE f f e t s d v a s t a t e u r s

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    Le Dr Barthold Bierens de Haan de Suisse laffirme : Si les psychiatres ne savent pas ce quils font

    avec leurs lectrochocs, les patients, eux, le

    savent... Dabord, une peur considrable, jus-

    qu la terreur, comme tous lattestent ; puis de

    srieux troubles de la mmoire dont ils ne se remettent

    parfois jamais compltement.

    En 2003, alors quelle exigeait une enqute compltesur lutilisation de lECT chez les personnes ges, DolphinReeves a crit ce qui suit dans le Los Angeles Times : Monpre t hospitalis trois reprises New York et a subi

    de nombreux ECT, tout

    dabord au milieu des

    annes 80, puis nou-

    veau en 1999 et enfin en

    t 2002. Il avait 90 ans

    lorsquil a reu le dernier

    ECT dune srie de 11, jecrois. Je my suis oppose,

    mais on a malgr tout sou-

    mis son cerveau aux

    secousses. [Il tait] inca-

    pable de se rappeler o il

    habitait, sa mmoire tait

    si diminue que le mde-

    cin traitant a dcid quil

    ne pouvait retourner chez

    lui. Javais exprim mon

    inquitude ce mdecin

    face au danger possible

    dexposer le cerveau demon pre aux lectro-

    chocs vu son ge.

    Le mdecin ma

    assure quil ny avait

    aucun danger. Il ne ma

    pas parl des effets

    nfastes des lectrochocs

    sur la mmoire de mon

    pre. Lassurance Medicare

    couvre les traitements par

    lectrochocs sur les person-

    nes ges. Je pense que

    cest non seulement un

    mauvais traitement du patient, mais une mauvaise utili-

    sation du systme Medicare. Je pense quil faudrait

    effectuer une enqute complte sur la procdure et les

    mdecins qui la pratiquent. 31

    En avril 2003, Carole de Nouvelle-Zlande a expliquen dtail comment elle avait subi la violence de lECTen 2000. Souffrant de dpression aprs la naissance desa fille, Carole a t hospitalise et on lui a prescrit diversmdicaments qui ne lont pas aide. Jaurais faitnimporte quoi pour retrouver la sant , a-t-elle dit. Onlui a administr 15 lectrochocs. En ce qui concerne

    le consentement , lespsychiatres lui ont dit quelleallait perdre la mmoirependant deux semaines...Mais je ne peux toujourspas me rappeler comment

    ctait davoir ma petitefille. Jai perdu lexpriencede la naissance et dece que ctait que dac-coucher...

    Carole oublie aussi queljour on est et le nom desgens. En raison de son pro-blme de sant, elle a perdula garde de sa fille pour quielle avait entrepris ce trai-tement, afin de pouvoirllever.32

    En septembre 1999,une famille cossaise areu 82 600 $ (66 414 )de ddommagement duComit de sant du GrandGlasgow (GGHS) pour lamort de Joseph Doherty,30 ans, qui sest suicidalors quil recevait des ECTen 1992. Son dossier mdi-cal indique quil avait refus maintes reprises de don-n er s on c on se nt ement lECT.33

    Le mdecin ma assure quil ny avait aucundanger. Il ne ma pas parl des effets nfastes

    des lectrochocs sur la mmoire de monpre. Lassurance Medicare couvre les

    traitements par lectrochocs sur les personnesges. Je pense que cest non seulement un

    mauvais traitement du patient, mais aussi unemauvaise utilisation du systme Medicare.

    LA VIE DROBEComptes rendus de cas dabus

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    Depuis les annes quarantedj, on connat parfaitementles effets secondaires de la

    psychochirurgie : perte decontrle du sphincter et de lavessie, crises dpilepsie etinfections du cerveau.

    La psychochirurgie essaie demodifier le comportement avecbrutalit en dtruisant des tissusdu cerveau parfaitement sains.

    La psychochirurgie connatun taux de mortalit de prsde 10 %. Certains psychiatresconsidrent comme un succs les suicides cons-cutifs une psychochirurgie.

    La stimulation du cerveauprofond (DBS), la stimulationmagntique transcrnienne (TMS) et autres spcialits dumme genre sont les toutesdernires nouveauts de la

    psychiatrie dans le traitementdes maladies mentales .

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    FAITS IMPORTANTS

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    C H A P I T R E T R O I SU n e b o u c h e r i e h u m a i n e t o u j o u r s d a c t u a l i t

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    la diffrence de la neurochirurgie qui sou-lage des pathologies physiques relles, lapsychochirurgie tente de modifier lecomportement avec brutalit en dtrui-sant des tissus sains du cerveau.La procdure de psychochirurgie la plus clbre est

    la lobotomie. Egaz Moniz est le premier lavoir prati-que en 1935 Lisbonne, Portugal. Mais cest le psy-chiatre amricain Walter J. Freeman qui en fut le premier

    partisan. Il fit sa premire lobotomie en utilisant les lec-trochocs comme anesthsiques. Il insra un pic a glacederrire lorbite de lil jusquau cerveau en se servantdun maillet. Les mouve-ments de linstrumentendommagrent les fibresdes lobes frontaux du cer-veau, provoquant des dom-mages irrversibles. Malgrcela, Freeman proclamaitque cette faon de faireenlverait le comportementmotionel de la maladie

    mentale de la personne.Plus tard il avoua que lalobotomie provoquait untat de zombie chez unepersonne traite sur quatre.25 % des patients lobotomi-ss pouvaient tre considrs comme du niveau dun animaldomestique , dit-il.

    Entre 1946 et 1949, le nombre de lobotomies a dcu-pl. Freeman lui-mme a effectu ou supervis 3 500 pro-cdures. Il a battu la campagne dans un camping car quilappelait la lotomobile , faisant la promotion de la lobo-tomie comme une machine miracles la transformant enspectacle que tout le monde pouvait voir. Les medias ont

    surnomm son spectacle lopration pic glace .Pendant cette priode, qui fut lge dor de la psy-

    chochirurgie, la communaut psychiatrique parvint

    convaincre les gouvernements que la psychochirurgiepourrait rduire les budgets consacrs la sant mentale.

    Le directeur du Delaware State Hospital, par exemple,disait quil esprait rduire de 60 % le nombre des maladesmentaux et conomiser ainsi 351 000 $.

    Vers la fin des annes 40, les effets mutilants et mor-tels de la psychochirurgie commencrent tre connus.La fausse ide selon laquelle il sagissait dun traitementmiraculeux disparut. La sonette dalarme fut tire cause

    des signes suivants : Les infections provoquant des abcs au cerveau ; La mningite (maladie infectieuse grave du cerveau) ;

    Lostomylite cr-nienne (maladie inflamma-toire infectieuse de los) ;

    Les hm or ra giescrbrales ;

    La prise de poids, laperte de contrle des fonc-tions anales et urinaires ;

    Les crises dpilepsiechez plus de la moiti des

    oprs ; Le changement sou-dain et non dsir de lapersonnalit ;

    Un taux de mortalitpar suicide de prs de 10 %.

    Malgr les effets fatals et destructeurs de lopration,les psychiatres continurent recommander son utilisa-tion. Le psychiatre britannique Paul Bridges a supervisquelque 1 200 oprations psychochirurgicales lInstitutGeoffrey Knight de lHpital Maudsley au sud de Londres.

    En 1996, il a publi un article sur la psychochirurgiedans le London Times o il prend la dfense de cette pro-cdure : Le problme, ce sont les prjugs... Si les gens nap-

    prcient pas lide de la psychochirurgie, cest simplement parcequelle leur semble brutale. 34 Par ironie du sort, en 2000,Bridges a t reconnu coupable de charges lies un

    CHAPITRE TROISUne boucherie humainetoujours dactualit

    La Psychochirurgie cherche modifierbrutalement les comportements en

    dtruisant des tissus parfaitement sainsdu cerveau. Le psychochirugien WalterJ. Freeman concdait que 25 % despatients lobotomiss pouvaient tre considrs comme du niveau dun

    animal domestique .

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    Voici une brvehistoire de cette

    mthode destruc-t ive :

    1848 : La psychochirur-gie moderne tire ses originesdune explosion qui projetaune tige mtallique travers lajoue et le crne du cheminotPhineas Gage. Avant cet acci-dent, celui-ci tait un contre-matre comptent, un hommereligieux dot dun esprit bienquilibr et dun sens aiguis

    des affaires. Aprs lextractionde cette tige et sa convalescence, il devint agressif, irrv-rencieux, grossier envers la religion, impatient et obstin. Cesoudain changement dhumeur intrigua les psychiatres quicommencrent utiliser la psychochirurgie pour modifier lecomportement de leurs patients.

    1882 : Gottlieb Burckhardt, directeur dun asile suisse,fut le premier psychochirurgien connu. Il retira du tissu cr-bral chez six de ses patients, dans lespoir que le patient,un fou furieux, puisse se transformer en un fou tranquille .

    Mme si lun dentre eux dcda et que dautres dvelop-prent des pilepsies, des paralysies et de laphasie (perte de

    la parole), Burckhardt se dclara satisfait de la tranquillitde ses patients.

    1935 : Enthousiasm par une exprience sur deuxchimpanzs qui on avait retir les lobes frontaux, EgasMoniz, professeur de neurologie Lisbonne au Portugal,effectua la premire lobotomie sur des tres humains. Sonhypothse tait que la source des troubles mentaux se

    cercle pdophile et dattentat la pudeur sur deuxgarons gs de 15 et 16 ans, dont lun en 1996. 35

    En Russie, entre 1997 et 1999, 100 oprationspsychochirurgicales ont t pratiques sur desadolescents toxicomanes lInstitut du cerveau humain

    de Saint-Ptersbourg. Le Dr Sviatoslav Medvedev,directeur de cet institut, a froidement dclar : Ladpendance sapparente lobsession. Il existe une sortede circuit dans le cerveau qui doit tre enlev. Cest notretravail. Nous tons un millimtre cube dun hmisphreet un autre de lautre hmisphre et cela met fin la dpen-dance. 36

    Alexander Lusikian, qui a poursuivi en justice lins-titut avec succs en 2002, nest pas du mme avis : Ils ontfait des trous dans ma tte sans anesthsie. Ils nont pas arrtde percer et de cautriser [brler] des zones nu de mon cer-veau... il y avait du sang partout... Durant les trois quatrejours suivant lopration... la douleur dans ma tte tait sihorrible comme si on la frappait avec une batte de base-ball.

    Et lorsque la douleur a un peu disparu, jai nouveau ressentile besoin de prendre des drogues. En lespace de deuxmois, Alexander stait remis prendre rgulirementdes drogues.37

    Les implants dans le cerveau : la toutedernire supercherie psychiatrique

    Tous les traitements psychiatriques ont tout dabordt prsents comme des dveloppements techniques miraculeux avant dtre finalement discrdits et reje-

    ts les uns aprs les autres.Voici ce que lcrivain scientifique Robert Whitakeren dit : La psychiatrie na jamais manqu de remdes prten-dus efficaces. Fouetter le malade mental, le saigner, le fairevomir, lui faire manger des glandes thyrodes de mouton, le lais-ser dans des bains, lassommer avec des thrapies par lectro-chocs ou lui trancher les lobes frontaux, toutes ces thrapies ont fonctionn un moment, puis, lorsquune nouvelle thrapietait propose, les autres taient soudain considres sous unautre angle et leurs dfauts taient dnoncs. 39

    Dans Blaming the Brain, Eliot Valenstein, docteur enmdecine, a crit ceci : leur poque, la lobotomie pr-frontale, le coma insulinique et dautres traitements, qui sonttotalement rejets aujourdhui, taient dclars efficaces pour

    soigner les maladies mentales de la mme faon que le sontactuellement les traitements mdicamenteux.

    Lhistoire de la psychiatrie est jalonne de fausses dcouvertes considres lpoque comme les toutes

    DES PICS GLACE DANS LE CERVEAULhistoire de la psychochirurgie

    Egas Moniz, le prede la psychochirurgie

    entrywound

    exitwound

    Les commencementsde la psychochirurgie

    1848 : Fascins par les change-

    ments de comportement dePhineas Gage, un employdu rail dont la tte avaitt transperce par une barredacier (ci-dessous), lespsychiatres de lpoquedvelopprent des thoriesqui conduisirent lapsychochirurgie.

    Un moulage de PhineasGage montrant sa blessure

    la tte (la flche).

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    situait dans cette partie du cerveau. Selon la thorie quenous venons de dvelopper, dclara-t-il, voici ce que nouspouvons en dduire : pour gurir ces patients, nous devonsdtruire lassemblage plus ou moins fixe des connexions cel-lulaires qui existent dans le cerveau. Une tude de suivi

    portant sur 12 ans montra que les patients de Moniz faisaientdes rechutes, des crises ou dcdaient. Ce professeur reutle prix Nobel de psychochirurgie. Lironie du sort voulutquen 1939, un patient mcontent lui tire cinq coups de feudans le dos, le laissant paralys. Seize ans plus tard, il futabattu par un autre de ses patients.

    1946 : Le psychiatre amricain Walter J. Freeman effec-tua sa premire lobotomie. Utilisant llectrochoc commeanesthsique et laide dun maillet chirurgical, il introduisitun pic glace sous la cavit oculaire pour pntrer dans la

    cavit frontale du cerveau. Le mouvement imprim linstrument coupait alors les fibres des lobes frontaux du cer-veau, provoquant des dgts irrversibles au cerveau. Les tauxde dcs postopratoires et de suicides slevaient 10 %.

    Fin des annes 1940 : Grce aux derniers perfec-tionnements de la psychochirurgie, les tissus crbrauxtaient brls au moyen dune sonde fine. Cependant, lersultat tait encore plus destructif.

    Aujourdhui : Malgr le meurtre de milliers de per-sonnes dans le monde entier et linauguration dune reque le prsident de lAssociation psychiatrique amricaine,Alan Stone, a appele un chapitre tragique et regrettablede la psychiatrie , les psychiatres continuent pratiquer lapsychochirurgie dans le monde entier.

    Le psychiatre WFreeman a effectumilliers de lobotomutilisant seulemen

    pic glace et un msouvent en prsendesmdias.

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    dernires perces dans le

    traitement mental, maisqui aprs coup savraientntre gure mieux quedes punitions brutales etdbilitantes.

    Comme lECT et lapsychochirurgie sont deplus en plus dcris parle public, la psychiatrieexprimente actuelle-ment ses tout nouveaux miracles sur le cerveau : la stimulation du cerveau profond , la stimulationmagntique transcrnienne et la stimulation du

    nerf vague (nerf vague : nerf crnien qui connecte lecerveau aux organes internes du corps).La stimulation du cerveau profond (DBS) se fait

    par des fils introduits dans le cerveau travers lecrne. Ceux-ci sont relis un bloc-pile implant dansla poitrine, similaire un pacemaker. Des impulsionslectriques haute frquence sont alors envoyesdirectement lintrieur du tissu crbral.40 La FDA aapprouv cette procdure pour les patients souffrantde la maladie de Parkinson, vritable pathologie ducerveau, mais les psychiatres lutilisent titre expri-

    mental sur des malades mentaux , tout en facturant50 000 $ chaque patient.41

    Lors dune TMS (stimulation magntique transcr-nienne), une bobine magntique est place prs du cuirchevelu du patient et un champ magntique puissant

    changement rapide traverse la peau et les os et pntresur quelques centimtres dans le cortex extrieur(matire grise externe) du cerveau, ce qui induit uncourant lectrique.42 Des TMS rptes peuvent provo-quer des attaques ou des convulsions pileptiques chezdes sujets sains, suivant lintensit, la frquence, la

    dure et lintervalle desstimuli magntiques.43

    La stimulation dunerf vague (VNS) agit surles nerfs et le cerveau.Une lectrode est enrou-le autour du nerf vagueau cou, puis connecte

    un pacemaker implantdans la cage thoraciquedu patient. Lappareil estprogramm pour produi-re des stimuli lectriquesdans le cerveau.44

    Au cours des der-nires dcennies, nombr-re de critiques ont tablides comparaisons entre

    les exprimentations psychiatriques et la science sans scrupule perptre par les praticiens nazis dansles camps de concentration. Les psychiatres ne seront

    pas capables de dissiper ces doutes, moins que etseulement lorsquils arrteront de revendiquer unevaleur scientifique pour leurs techniques. Si on doitfaire confiance lhistoire, ils vont implorer de nou-veau quon leur donne une autre chance et de nou-veaux traitements vont tre utiliss pour crer unenouvelle apparence de progrs scientifique. Mais fina-lement, ils nauront pas avanc vers la ralisation dunquelconque remde efficace ; tout ce quils aurontaccompli se rsumera par des agressions et des mutila-tions appelles thrapie.

    C H A P I T R E T R O I SU n e b o u c h e r i e h u m a i n e t o u j o u r s d a c t u a l i t

    18

    De nouveaux traitements hautementperfectionns vont tre utiliss pour crer

    une nouvelle apparence de progrsscientifique. Mais finalement, la psychiatrie

    naura pas avanc raliser unquelconque remde efficace ; toutce quelle aura accompli sera lagressionet des mutilations au nom de la thrapie,

    la place leur trahison et la brutalitau nom de la sant mentale persiste.

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    e nombreux grands artistes, dont les uvresont enrichi nos vies, ont t les victimes delECT et de la psychochirurgie, parce quilsnavaient pas conscience que la psychiatrie etses traitements dangereux ne sont pas basssur la science mdicale.

    Frances Farmer tait une actrice, de thtre et decinma, qui fit carrire Hollywood et Broadway dans lesannes 30 et 40. Le monde a t choqu quand FrancesFarmer a rvl comment elle fut dtruite par la psychiatrie.Plus tard, Jessica Lange a jou son histoire dans le film inti-tul Frances . Dprime par une srie de relations senti-mentales rates, Farmer a t interne dans un hpital psy-chiatrique en 1943. Elle a subi un totalde 90 chocs linsuline et lectro-chocs. Elle a dit avoir t viole pardes aides-infirmiers, ronge par les rats,empoisonne par de la nourriture ava-rie, enchane dans une cellule capi-

    tonne, sangle dans une camisole deforce et plonge dans des bains gla-cs. Son dernier traitement taitune lobotomie des mains du triste-ment clbre Walter J. Freeman.Ce dernier a, de manire arrogante,dcrit la lobotomie comme une euthanasie du psychisme , ajoutantque les patients... doivent sacrifierun peu de leur force vitale, de leur

    esprit cratif et de leur me. Suiteaux diffrentes oprations quelle asubie, Farmer na jamais regagn ses

    aptitudes. Elle est morte lge de 57ans, dans la misre. Vivien Leigh, star de films tels

    queAutant en emporte le ventet UnTramway nomm Dsira t soumise des ECT rpts dans les tablisse-ments psychiatriques en Angleterre.Un traitement lui a laiss des sensa-tions de brlures sur une de sestempes. Son mari, Sir Lawrence Olivierfut accabl par les changements dans la personnalit deLeigh : Je ne peux les dcrire quen disant quelle ntaitplus, aprs avoir reu des traitements, celle dont jtais

    tomb amoureux... Je naurais jamais pu imaginer que

    cela tait possible quelle devienne autant une trangre mes yeux. Quelque chose lui tait arriv, trs dur

    dcrire mais indniablement vident.

    Judy Garland, une des plus grandes interprtes am-ricaines de tous les temps, a vu sa carrire et sa vie ruines,alors quelle devenait une victime des drogues psychia-triques et des lectrochocs.

    Bud Powell tait un enfant prodige. En tant que pia-niste et compositeur, il est devenu le crateur du son quelon connat aujourdhui comme le be-bop. Il a t soumis des lectrochocs rpts et sest vu administrer des drogues

    p sy ch ia tr iq ue s q ui o ntendommag son cerveau. Ilest mort lge de 42 ans.

    En 1960, StevieWright, le jeune chanteur dugroupe de rock numro 1en Australie, The Easybeats,tait en train denchanerune srie de tubes tels que Shes So Fine et Fridayon My Mind. 21 ans,pourtant, la priode declbrit sacheva. Le grou-

    pe disparu. Wright taitdevenu dpendant lhro-ne. Il fut admis lhpitalpsychiatrique priv Chelsford

    de Sydney o il subit unecombinaison mortelle dedrogues et dECT appeletraitement du sommeil pro-

    fond. Son cerveau futsi gravement endommagpar les 14 lectrochocs et les drogues quil fut incapabledcrire des chansons pendant les 10 annes quisuivirent. Ces annes sans crativit furent insuppor-tables. Sa vie prit fin, alors quil vivait de son assurancemaladie.

    D

    MEURTRE DE LA PSYCHRapports de cas dabus

    Frances Farmer

    Beaucoup de personnalitset de clbrits ont tdtruites aprs avoirdemand de laide dela part de la psychiatrie. chaque fois, elles ontt trahies et menes surla voie de la destruction.

    Vivien Leigh

    Judy Garland

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    De nombreuses maladiesphysiologiquespeuvent

    provoquer des symptmesmentaux tels que lanxitet la dpression.

    Dans une tude, on a constatque 97 % des casdhallucinations visuellestaient dorigine mdicale.

    Une publication du Dpartementde la sant mentale de ltatde Californie pour lvaluation

    mdicale dclare que lesprofessionnels de la santmentale... ont lobligationde rechercher... une maladiephysique chez leurs patients...certaines maladies physiquespeuvent causer des troublesmentaux chez un patient...

    Il existe de nombreusesalternatives efficaces lECTet la psychochirurgie.

    3

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    FAITS IMPORTANTS

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    Des pratiques brutales et coercitives tellesque lECT et la psychochirurgie violent lapromesse du mdecin de respecter le ser-ment dHippocrate et de ne pas nuire .La premire et la plus vidente solution

    aux abus psychiatriques dcrits dans cette publication estde ne plus financer les pratiques psychiatriques qui per-ptuent ces abus. Si les compagnies dassurance et lesgouvernements ne paient plus les psychiatres pour faire

    des lectrochocs et de la psychochirurgie, qui dtruisent lecerveau, ces mthodes vont vite tomber dans loubli.

    Une fois que le psychiatre, qui profite de la situation,en laissant ses patientsignorants des traitementsefficaces, sera sorti du sys-tme, des dizaines dalter-natives possibles ferontleur apparition. Les per-sonnes pour lesquelles ontt diagnostiqus destroubles psychiatriques de-vraient recevoir un examen

    clinique approfondi parun mdecin comptent, nonpsychiatre.

    La fatigue, la perte derepres, le dlire, la confu-sion, lincapacit de seconcentrer, des douleursinexplicables et des cen-taines dautres symptmespeuvent tre causs pardes conditions physiques bien connues, que les psy-chiatres nexaminent jamais fond avant de prescrireleurs traitements inefficaces et dbilitants.

    Les chercheurs Richard Hall et Michel Popkin ont

    trouv que : 21 conditions mdicales peuvent provoquerlinquitude, 12 conditions mdicales peuvent causer la

    dpression, 56 conditions mdicales peuvent provoquerdes perturbations mentales et 40 types de drogues peu-vent provoquer des symptmes psychiatriques.

    Voici ce quils crivent en 1967 : Les symptmes psy-chiatriques le plus communment induits par des causes mdi-cales sont lapathie, lanxit, des hallucinations visuelles, deschangements dhumeur et de personnalit, la dmence, ladpression, les penses dlirantes, des troubles du sommeil(rveils frquents ou rveil prcoce), le manque de concentra-

    tion, les changements dans lexpression orale, la tachycardie[battement rapide du cur], la miction nocturne excessive, letremblement et la confusion.

    En particulier, la pr-sence dhallucinations, dillu-sions ou daltrations constitueune tiologie mdicale [lacause], jusqu preuve ducontraire. Notre expriencemdicale semble indiquer quecest le facteur de distinctionle plus fiable [entre des pro-blmes mdicaux et mentaux].

    Nous pouvons dtermi-ner une cause mdicale spci-fique dans 97 % des cas quiprsentent des hallucinationsvisuelles marques. 45

    Charles B. Inlander,prsident de la Socit m-dicale populaire ainsi queses collgues ont crit dansla Mdecine en procs : Les

    personnes avec des troubles du comportement ou des troublespsychiatriques rels ou prsums sont faussement diagnosti-ques et blesses un degr important. Beaucoup dentreeux nont pas de problmes psychiatriques mais des symptmes

    physiques qui peuvent passer pour des troubles mentaux. tantmal diagnostiqus ils reoivent un traitement par psychotropes,

    Les professionnels de la sant mentaleuvrant lintrieur du systme desant mentale ont une obligation

    professionnelle et lgale de dtecterla prsence dune maladie physique chezleurs patients... les maladies physiquespeuvent provoquer [ou] aggraver un

    trouble mental chez un patient. Manuel usage externe du Dpartement

    de la Sant Mentale de Californiepour lvaluation mdicale, 1991

    C H A P I T R E Q U A T R EA i d e r e t n e p a s n u i r e

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    CHAPITRE QUATREAider etne pas nuire

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    sont placs en institutionpsychiatrique et tombentdans loubli dont ils nereviennent jamais. 46

    Selon le Manuel dvaluation du Dpartement dela Sant mentale de Californie (1991) que la CCDH aaid en contribuant faire adopter le fait que : Les pro-fessionnels de la sant mentale travaillant dans ce domaineont une obligation professionnelle et lgale de reconnatre laprsence de maladies physiques chez leurs patients. Les mala-dies physiques peuvent causer des troubles psychiques chez

    les patients ou mme les empirer. 47Des soins mdicaux appropris et efficaces doivent

    tre proposs aux personnes qui sont dans un tat grave.

    Les institutions de la sant mentale devraient avoir dansleur personnel, des experts mdicaux non-psychiatres eton devrait leur demander galement dtre quipespour faire les diagnostics, ce qui pourrait empcher plusde 40 % des admissions, du fait de maladies physiquesnon diagnostiques.

    La psychiatrie a prouv une chose. Sans les actionsmenes pour protger les Droits de lHomme, la

    sant mentale ne ferait

    que saltrer.Du fait de linad-

    quation entre les traite-ments et les rsultats, quignrent des patients psy-chiatriques long terme,il revient la societ dednoncer les abus psy-chiatriques et de deman-der des rformes.

    Le systme ducatifresponsable de la forma-tion des psychiatres

    devrait aussi tre tenuresponsable des ravagescauss par les traitementspsychiatriques. Les coursdispenss ne servent quformer des gens qui nontaucun respect des droits

    de lhomme et, dans beaucoup de cas, aucun respectpour la vie humaine. Les mots sont-ils trop durs ?Peut-tre. Mais on ne peut accepter, au nom de lalibert de lducation, que lon continue enseignerdes procds suscitant tant de douleur physique etmorale.

    Les coles et institutions psychiatriques, et les

    psychiatres eux-mmes doivent tre tenus pourresponsables des abus contre les droits de lhommeperptrs quotidiennement au nom de laide .

    En 1993, le gouverneur du Texas et leslgislateurs de cet tat ont sign uneloi novatrice sur lECT, interdisant de

    lutiliser sur des enfants de moinsde 16 ans et exigeant de signaler toute

    utilisation dECT, ainsi que les effetssecondaires et les morts quelle aurait

    entrans. En 1999, la rgion du

    Pimont en Italie a interdit lutilisationde lECT sur les enfants, les femmesenceintes et les personnes ges.

    C H A P I T R E Q U A T R EA i d e r e t n e p a s n u i r e

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    LECT et la psychochirurgie doivent tre reconnus pour ce quils sont, cest--dire une torture, etdevraient tre interdits. Tant que ce nest pas fait, leur usage devrait tre interdit sur les enfants etadolescents de moins de 16 ans, les personnes ges, les femmes enceintes et les patients internscontre leur volont.

    Jusqu leur interdiction, les assurances maladie publiques ou prives ne devraient en aucun cas

    rembourser lECT et la psychochirurgie.

    LECT et la psychochirurgie ne devraient jamais tre administrs sans le consentement clair etcrit de la personne concerne et cette procdure de consentement devrait tre filme en vido afinde sassurer que les informations fournies sont compltes et adquates.

    Les lois rgissant la sant mentale devraient prvoir des sanctions criminelles envers tout psy-chiatre et personnel administrant lECT et la psychochirurgie un patient non consentant.

    Les psychiatres pratiquant lECT et la psychochirurgie devraient tre tenus entirement respon-

    sables des consquences sur le patient. Portez plainte auprs de la police contre tout praticien desant mentale coupable de coercition, de menaces ou de mchancet dans le but de faire accep-ter un traitement psychiatrique. Envoyez une copie de la plainte la CCDH.

    Dposez une plainte civile en dommages et intrts si un praticien de sant mentale agresse, mal-traite ou blesse un patient par lutilisation dECT ou de psychochirurgie. Demandez lavis dunavocat pour dposer une telle plainte contre le psychiatre coupable et son hpital, ses associationset les institutions o il a suivi sa formation.

    234

    56

    U N E R A L I T B R U T A L ER e c o m m a n d a t i o n s

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    RECOMMANDATIONSRecommandations1

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    a Commission des Citoyens pour lesDroits de lHomme (CCDH) a t fondeen 1969 par lglise de Scientologie afinde procder des investigations, rvlerles violations des droits de lhomme per-ptres par la psychiatrie et assainir le

    domaine de la sant mentale. Aujourdhui, la CCDHcompte plus de 130 bureaux dans 31 pays. Sesconseillers, appels commissaires, comprennentdes mdecins, des artistes, des avocats, des duca-teurs, des hommes daffaires et des reprsentantsdes droits de lhomme et des droits civils.

    La CCDH ne prodigue pas de conseils sur leplan mdical ou juridique. En revanche, elle colla-

    bore avec des mdecins. Leffort de la CCDH portesurtout sur les diagnostics trompeurs et subjec-tifs de la psychiatrie, de surcrot dpourvus depreuves scientifiques ou mdicales. Sur la basede ces faux diagnostics, la psychiatrie prescrit destraitements qui dtruisent des vies, parmi lesquelsdes psychotropes qui masquent les problmes phy-siques sous-jacents et empchent la gurison.

    Laction de la CCDH respecte la Dclarationuniverselle des droits de lhomme, en particulier

    les points suivants, que la psychiatrie viole jouraprs jour :

    Article 3 : Tout individu a droit la vie, lalibert et la sret de sa personne.

    Article 5 : Nul ne sera soumis la torture, ni des peines ou traitements cruels, inhumains oudgradants.

    Article 7 : Tous sont gaux devant la loi et ontdroit sans distinction une gale protection dela loi

    Chaque jour, partout dans le monde, de fauxdiagnostics psychiatriques, des tiquettes stigmati-santes, des lois dinternement, ainsi que des trai-tements brutaux et dpersonnalisants plongentinutilement des milliers dindividus dans ce sys-tme coercitif. Ce systme bafoue les droits delhomme qui sappliquent aux patients et illustre lanotion mme de violation des droits de lhomme.

    La CCDH a inspir et dirig des centaines derformes en tmoignant des audiences lgislativeset en organisant des audiences publiques sur lesabus de la psychiatrie. Elle collabore aussi avec

    les mdias, les organismes chargs de lapplicationde la loi et les officiels du monde entier.

    C O M M I S S I O N D E S C I T O Y E N Sp o u r l e s D r o i t s d e l H o m m e

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    La Commission des Citoyenspour les Droits de lHomme

    L

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    LA MISSION DE LA CCDHLa Commission des Citoyens pour les Droits de lHomme effectue des enquteset divulgue les violations des droits de lHomme commises en psychiatrie. Elletravaille de concert avec des organismes et des individus partageant la mme

    aspiration, et dont le but commun est dassainir le domaine de la sant mentale. Ellepoursuivra son action jusqu ce que disparaissent les pratiques abusives et coercitives

    de la psychiatrie et que les droits et la dignit de tous soient respects.

    Pour plus dinformations :CCHR International

    6616 Sunset Blvd.Los Angeles, California 90028, U.S.A.

    Tlphone : (323) 467-4242 (800) 869-2247www.cchr.org e-mail : [email protected]

    Ou contactez le bureau de CCDH le plus proche (voir en fin douvrage).

    LA MISSION DE LA CCDH

    Lucy JohnstonJournaliste, Royaume Uni, 2001 :

    Nous devons comprendre quel point les ph-nomnes de mode gouvernent la pratique psychia-trique. Nous devons en faire prendre conscience aupublic. En ce qui concerne la mode de la lobotomie,des dizaines de milliers doprations psychochirurgi-cales de ce genre ont t pratiques par un nombrerelativement restreint de personnes, provoquant dessein des dgts au cerveau chez des dizaines de

    milliers de personnes. Cela sest produit parce que, ce moment-l, personne ne les a arrtes. La CCDHlutte pour les personnes les plus dmunies de notresocit, celles qui nont pas droit la parole et qui nepeuvent pas lutter pour elles-mmes. Elle mne cettelutte avec succs et a pu mettre fin de nombreuxmauvais traitements.

    Jonathan LubellAvocat de New York et ancien prsident de lAssociation

    nationale des avocats, section de New York City, 2001 :

    Depuis quelques annes, je connais le travailde la CCDH dans le domaine des droits de lhommepour ce qui touche la malfaisance psychiatrique et

    labus de mdicaments psychotropes qui sy rattache.Jestime que les efforts de la CCDH sont sans conces-sion lorsquil sagit de dnoncer les malfaiteurs et demettre fin leurs activits. Ses efforts pour dfendreles victimes de cette malfaisance et ces mauvais trai-tements mont impressionn. Finalement, il est vi-dent, sans lombre dun doute, que la CCDH estpousse par des principes fonds sur la responsabi-lit envers les droits de lhomme.

    DrJulian Whitaker, Dr md.Whitaker Wellness Institute, Californie :

    La CCDH est la seule organisation but nonlucratif qui dnonce les mauvais traitements prodi-gus par les psychiatres et la profession psychia-trique. Comme les gens ne se rendent pas compte ducaractre peu mthodique de la profession psychia-trique, ni du danger de plus en plus consquent deltiquetage des gens et de la distribution de droguesqui en dcoule (surtout chez les enfants), son travailrevt une norme importance. Par consquent, notreculture bnficie grandement des efforts de la CCDHet des victoires quelle a remportes.

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    C O M M I S S I O N D E S C I T O Y E N Sp o u r l e s D r o i t s d e l H o m m e

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    CCDH INTERNATIONALECommissaires et conseil consultatifLes commissaires de la CCDH soutiennent

    officiellement la CCDH dans son travail afindassainir le domaine de la sant mentale et deprserver les droits des malades mentaux.

    Prsidente internationaleJan EastgateCitizens Commission onHuman Rights InternationalLos Angeles

    Prsident national (tats-Unis)Bruce WisemanCitizens Commission onHuman Rights United States

    Membre du conseilIsadore M. Chait

    Commissaire fondateurDr Thomas Szasz, professeurmrite de psychiatrie auCentre des sciences de la santde luniversit de New York

    Arts et spectaclesDavid CampbellRaven Kane CampbellNancy CartwrightKate CeberanoChick CoreaBodhi Elfman

    Jenna ElfmanIsaac HayesSteven David HorwichMark IshamDonna IshamJason LeeGeoff LevinGordon LewisJuliette LewisMarisol NicholsJohn NovelloDavid PomeranzHarriet Schock

    Michelle StaffordCass WarnerMiles WatkinsKelly Yaegermann

    Politique et droitTim Bowles, Esq.Lars EngstrandLev LevinsonJonathan W. Lubell, LL.B.Lord Duncan McNairKendrick Moxon, Esq.

    Science, mdecine et santGiorgio Antonucci, M.D.Mark Barber, D.D.S.Shelley Beckmann, Ph.D.Mary Ann Block, D.O.Roberto Cestari, M.D.

    (aussi prsident de CCHR Italie)Lloyd McPheeConrad Maulfair, D.O.Coleen MaulfairClinton Ray MillerMary Jo Pagel, M.D.Lawrence Retief, M.D.Megan Shields, M.D.William Tutman, Ph.D.Michael WisnerJulian Whitaker, M.D.Sergej Zapuskalov, M.D.

    ducationGleb Dubov, Ph.D.Bev EakmanNickolai PavlovskyPr Anatoli Prokopenko

    ReligionRv. Doctor Jim Nicholls

    AffairesLawrence AnthonyRoberto Santos

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    Bureaux nationaux de CCDHCCDH FranceCommission des Citoyens pourles Droits de lHomme CCDHBP 7675561 Paris Cedex 12 , FranceTl. : 01 40 01 09 70Fax : 01 40 01 05 20

    E-mail : [email protected]

    CCDH BelgiqueCommission des Citoyenspour les Droits de lHommePostbus 552800 Mechelen 2,BelgiqueTl. : 324-777-12494

    CCDH Lausanne, SuisseCommission des Citoyens pourles Droits de lHomme CCDHCase postale 57731002 Lausanne, SuisseTl. : 41 21 646 62 26E-mail : [email protected]

    CCDH Zurich, SuisseCitizens Commission onHuman Rights SwitzerlandSektion ZrichPostfach 12078026 Zrich, SwitzerlandTl. : 41 1 242 77 90E-mail : [email protected]

    CCDH Ticino, SuisseCitizens Commission onHuman Rights Ticino(Comitato dei cittadini per

    i diritti delluomo)Casella postale 6136512 Giubiasco, SwitzerlandTl. : 41 76 327 8379E-mail : [email protected]

    CCDH Afrique du SudCitizens Commission onHuman Rights South AfricaP.O. Box 710Johannesburg 2000Republic of South AfricaTl. : 27 11 622 2908

    CCDH AllemagneCitizens Commission on

    Human Rights GermanyNational Office(Kommission fr Verste derPsychiatrie gegenMenschenrechte e.V.KVPM)Amalienstrae 49a80799 Mnchen, GermanyTl. : 49 89 273 0354Fax : 49 89 28 98 6704E-mail : [email protected]

    CCDH AustralieCitizens Commission onHuman Rights AustraliaP.O. Box 562Broadway, New South Wales2007 AustraliaTl. : 612-9211-4787

    Fax : 612-9211-5543E-mail : [email protected]

    CCDH AutricheCitizens Commission onHuman Rights Austria(Brgerkommission frMenschenrechte sterreich)Postfach 130A-1072 Wien, AustriaTl. : 43-1-877-02-23E-mail : [email protected]

    CCDH CanadaCitizens Commission onHuman Rights Toronto27 Carlton St., Suite 304Toronto, OntarioM5B 1L2 CanadaTl. : 1-416-971-8555E-mail :[email protected]

    CCDH DanemarkCitizens Commission onHuman Rights Denmark(MedborgernesMenneskerettighedskommissionMMK)Faksingevej 9A2700 Brnshj, Denmark

    Tl. : 45 39 62 9039E-mail : [email protected]

    CCDH EspagneCitizens Commission onHuman Rights Spain(Comisin de Ciudadanos porlos Derechos HumanosCCDH)Apdo. de Correos 1805428080 Madrid, Spain

    CCDH FinlandeCitizens Commission onHuman Rights FinlandPost Box 145

    00511 Helsinki, Finland

    CCDH GrceCitizens Commission onHuman Rights65, Panepistimiou Str.105 64 Athens, Greece

    CCDH HongrieCitizens Commission onHuman Rights HungaryPf. 1821461 Budapest, HungaryTl. : 36 1 342 6355Fax : 36 1 344 4724

    E-mail : [email protected]

    CCDH IsralCitizens Commissionon Human Rights IsraelP.O. Box 3702061369 Tel Aviv, IsraelTl. : 972 3 5660699Fax : 972 3 5663750

    E-mail : [email protected]

    CCDH ItalieCitizens Commissionon Human Rights Italy(Comitato dei Cittadini peri Diritti UmaniCCDU)Viale Monza 120125 Milano, ItalyE-mail :[email protected]

    CCDH JaponCitizens Commission onHuman Rights Japan2-11-7-7F KitaotsukaToshima-ku Tokyo170-0004, JapanTl./Fax : 81 3 3576 1741

    CCDH MexicoCitizens Commissionon Human Rights Mexico(Comisin de Ciudadanos porlos Derechos Humanos CCDH)Tuxpan 68, Colonia RomaCP 06700, Mxico DFE-mail :[email protected]

    CCDH Monterrey, MexiqueCitizens Commission onHuman Rights Monterrey,Mexico(Comisin de Ciudadanos porlos Derechos HumanosCCDH)Avda. Madero 1955 PonienteEsq. Venustiano CarranzaEdif. Santos, Oficina 735Monterrey, NL MxicoTl. : 51 81 83480329Fax : 51 81 86758689E-mail : [email protected]

    CCDH NpalP.O. Box 1679Baneshwor Kathmandu, NepalE-mail : [email protected]

    CCDH NorvgeCitizens Commission onHuman Rights Norway(Medborgernesmenneskerettighets-kommisjon,MMK)Postboks 8902 Youngstorget0028 Oslo, NorwayE-mail : [email protected]

    CCDH Nouvelle-ZlandeCitizens Commission onHuman Rights New ZealandP.O. Box 5257Wellesley StreetAuckland 1, New ZealandTl./Fax : 649 580 0060

    E-mail : [email protected]

    CCDH Pays-BasCitizens Commission onHuman Rights HollandPostbus 360001020 MA, AmsterdamHollandTl./Fax : 3120-4942510E-mail : [email protected]

    CCDH Rpublique TchqueObcansk komise zalidsk prvaVclavsk nmest 17110 00 Praha 1, Czech RepublicTl./Fax : 420-224-009-156E-mail : [email protected]

    CCDH Royaume-UniCitizens Commission onHuman Rights United KingdomP.O. Box 188East Grinstead, West SussexRH19 4RB, United KingdomTl. : 44 1342 31 3926Fax : 44 1342 32 5559E-mail :[email protected]

    CCDH Russie

    Citizens Commission onHuman Rights RussiaP.O. Box 35117588 Moscow, RussiaTl. : 7095 518 1100

    CCDH SudeCitizens Commission onHuman Rights Sweden(Kommittn fr MnskligaRttigheterKMR)Box 2124 21 Stockholm, SwedenTl./Fax : 46 8 83 8518E-mail : [email protected]

    CCDH TaiwanCitizens Commission onHuman RightsTaichung P.O. Box 36-127Taiwan, R.O.C.E-mail : [email protected]

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    1. Statement on file at CCHR International, 2004.

    2. Deposition of Dr. John Friedberg, M.D., 24 mar. 2004,Akkerman vs. Joseph Johnson et al.

    3. Peter Page, Jury Slams Cleveland Clinic, A SingleEvaluation?, National Law Journal, 24 juin 2002.

    4. Roger Mezger, Clinic Found Negligent Couple Get $7.5Million, Plain Dealer, 13 juin 2002 ; Benedict Carey, NewSurgery to Control Behavior, Los Angeles Times, 4 aot 2003 ;Peter Page, Jury Slams Cleveland Clinic, National Law

    Journal, 24 juin 2004.

    5. Ugo Cerletti, Old and New Information AboutElectroshock, American Journal of Psychiatry, 1950.

    6. Ibid.

    7. Leonard Roy Frank, The History of Shock Treatment(Leonard Roy Frank, San Francisco, California, 1978), p. 36.

    8. Mai 2003 ECT factsheet from the Mental Health Foundation,United Kingdom: Electroconvulsive Therapy (ECT).

    9. Ibid.10. Abraham Myerson, in discussion of Franklin G. Ebaugh,et al., Fatalities Following Electric Convulsive Therapy: AReport of 2 Cases With Autopsy Findings, Trans AmericanNeurological Association, 68, juin 1942, p. 39.

    11. John M. Friedberg, M.D., Epitomizing the Myth of MentalIllness, Electroshock Epitomizing the Myth, Address to theSzasz Symposium Liberty and/or Psychiatry 40 Years AfterThe Myth of Mental Illness, Syracuse, New York, 15 avr. 2000.

    12. Piemonte Regional Council, Turin, Italy, Order of the Day,22 mai 1998.

    13. Consent for Electrotherapy, Martin Memorial Hospital,Stuart, Florida, 1992.

    14. For Patients, Treatments Value Varies, USA Today,6 dc. 1995.

    15. Dennis Cauchon, Stunningly Quick Results Often FadeJust as Fast, USA Today, 6 dc. 1995.

    16. Pamela Fayerman, After 130 Shock Treatments: TheyHurt, I Dont Want It, Public Trustees Office InvestigatesRiverview Case, Vancouver Sun, 17 avr. 2002.

    17. Number of Patients Who Received ConvulsiveTreatment by Target Group (Age and Sex), A Report to theLegislature in Response to Chapter 1252, Statutes of 1977, 1990Electroconvulsive Therapy (ECT) Report, CaliforniaDepartment of Mental Health, nov. 1991.

    18. Electric Shock Treatment in British Hospitals,ECT Anonymous (United Kingdom), avr. 1996, p. 5.

    19. Ibid.

    20. ECT: Memories and Trust Lost, Letters from readers,Los Angeles Times, 1er dc. 2003.

    21. Press Release, A new and disturbing analysis of officialreports made in 1992 and 1981 and which are still validtoday, ECT Anonymous, oct. 1995.

    22. Memory and ECT: From Polarization to Reconciliation,Editorial, The Journal of ECT, vol. 16, n 2, 2000, pp. 87-96.

    23. Steve Baldwin and Yvonne Jones, ECT: Shock, Lies andPsychiatry, Changes, juin 1992, p. 129.

    24. Op. cit., Testimony of DrJohn Friedberg.

    25. Testimony of Dr Colin Ross, M.D., 10 mai 2004, Akkermanvs. Joseph Johnson et al.

    26. The Practice of Electroconvulsive Therapy: Recommendationsfor Treatment, Training, and Privileging (American Psychiatric

    Association, Washington, D.C., 1990), p. 157.27. Justice John P. Slattery, Consent and Disclosure, Reportof The Royal Commission into Deep Sleep Therapy, vol. 6., p. 96.

    28. Op. cit., Deposition of Dr. Friedberg.

    29. John Blake, Paralytics Cannot Be Used as the Sole Agentfor the Chemical Capture or Restraint of Animals!, 23 avr.2001, Internet address: http://www.uaf.edu.

    30. Op. cit., Deposition of Dr. Friedberg.

    31. ECT: Memories and Trust Lost, Letters from readers,Los Angeles Times, 1er dc. 2003.

    32. Michelle Brooker, Shock Therapy Scrutinized; PetitionUrges ECT Review, The Press (United Kingdom), 22 avr. 2003.

    33. Max Daily, Electric Shock Victims Win Historic Victory,Big Issue (United Kingdom), 3 oct. 1999.

    34. Anjana Ahuja, Psychosurgery Is Being Used to CombatSevere Mental Illness, but the Results Are Mixed, LondonTimes, 19 nov. 1996.

    35. United Kingdom General Medical Council report,addressed to CCHR United Kingdom, 2001; Paedo RingBoss Jailed By Gardai, The Mirror, 23 aot 2000.

    36. Cutting Out Addiction, The Observer, World PressReview, juin 1999.

    37. Eugenia Rubtsova, They Drilled My Head Without AnyAnesthetic, Novie Izvestia, 19 juin 2002.

    38. Walter Freeman, and James W. Watts, Psychosurgery

    (Charles C. Thomas, publisher, Illinois 1942), p. xvi.39. Robert Whitaker, Mad in America: Bad Science, Bad

    Medicine, and the Enduring Mistreatment of the Mentally Ill(Perseus Publishing, New York, 2002), p. 253.

    40. Benedict Carey, New Surgery to Control Behavior,Los Angeles Times, 4 aot 2003.

    41. Ibid., Benedict Carey; Montgomery, Jr., Erwin, DeepBrain StimulationA Sophisticated Therapy for ParkinsonsDisease, WebMD website, adresse Internet :http://my.webmd.com/content/Article/2/1700_51708.htm,2002.

    42. Samuel K. Moore, Electronic Antidepressant Up forReview, Spectrum Online, 9 juin 2004, adresse Internet :www.spectrum.ieee.org, accessed: 23 juin 2004 ; Op. cit., MarkS. George.

    43. Ibid., Mark S. George.

    44. Ibid.

    45. Richard C. W. Hall, M.D. and Michael K. Popkin, M.D.,Psychological Symptoms of Physical Origin, Female Patient,vol. 2, n 10, oct. 1977.

    46. Ibid., p. 14.

    47. Lorrin M. Koran, Medical Evaluation Field Manual,Department of Psychiatry and Behavioral Sciences, StanfordUniversity Medical Center, California, 1991, p. 4.

    RFRENCESRfrences

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    Publie par la Commission des Citoyens pour les Droits de lHomme.

    2004 CCHR. Tous droits rservs. CITIZENS COMMISSION ON HUMAN RIGHTS, COMMISSION DES CITOYENS POUR LES DROITS DE LHOMME,CCHR, CCDH et le symbole de la CCDH sont des marques dposes proprit de Citizens Commission on Human Rights.Imprim par Southern California Graphics, 8432 Steller Drive, Culver City, CA 90232, tats-Unis. Item #18905-1 FRENCH

    Aux tats-Unis, CCDH est une association but non lucratif exempte dimpts par ladministration fiscale.

    Lducation tient une place prpondrante dans toute initiativepour renverser le dclin social. La CCDH assume cette res-ponsabilit trs srieusement. Grce une large diffusion deson site Internet, de livres, de lettres dinformation et autres publi-

    cations, la CCDH renseigne de plus en plus de patients, de familles,de professionnels, de lgislateurs et autres personnes sur la vrit

    propos de la psychiatrie et sur ce qui peut et devrait tre entrepris.Les publications de la CCDH disponibles en 15 langues

    montrent limpact destructif de la psychiatrie sur le racisme, ldu-cation, les femmes, la justice, la rhabilitation des toxicomanes,

    la moralit, les personnes ges, la religion et autres domaines.Cette liste comprend :

    La Commission des Citoyens pour les Droits de lHommeSUSCITER UNE PRISE DE CONSCIENCE

    MISE EN GARDE : Personne ne devrait interrompre sa consommation de mdicaments

    psychiatriques sans lavis et lassistance dun mdecin non psychiatre comptent.

    LA VRITABLE CRISE de la sant mentaleRapport sur la nature non scientifique de la psychiatrie et sur sonmanque de rsultats, et recommandations

    PS YCHI ATRI E : UN S E CTEUR CORROMPULa fraude grande chelleRapport et recommandations

    LIMPOSTURE DE LA PSYCHI AT RIE La subversionde la mdecineRapport sur linfluence ngative de la psychiatrie sur le systmede sant, et recommandations

    PSEUDOSCIENCE Les faux diagnostics de la psychiatrieRapport sur une imposture scientifique, et recommandations

    S CHI ZOPHR NI E Une mal adi e qui rapporte l a psychiatrieRapport sur les mensonges et les faux diagnostics psychiatriques,et recommandations

    UNE RALIT BRUTALE Les traitementsn u i si b l es d e l a p s y ch i a trieRapport sur les effets destructifs de llectrochocet de la psychochirurgie, et recommandations

    VIOLS EN PSYCHIATRIE Le s femmes et les enfants v ictimesRapport sur les abus sexuels dans le domaine de la sant mentale,et recommandations

    CONTRAINTES FATALES La violence en guised e t r a it e m en t p s y ch i a triqueRapport sur lutilisation des mesures de contention dansles tablissements de sant mentale, et recommandations

    LA PSYCHIATRIE Plonge le monde d a ns l en f er d e s d r og u esRapport et recommandations

    RHABILITATION DES TOXICOMANE SRapport sur les rsultats dsastreux des programmes psychiatriques base de mthadone et autres drogues de substitution,et recommandations

    ENFANTS SOUS DROGUESPSYCHIATRI Q U E S , d e s v i e s d t r u i t e sRapport sur les faux diagnostics psychiatriqueset sur leurs consquences, et recommandations

    LES JEUNES EN DANGER Quand la psychiatr iesen prend aux enfants et adol escentsRapport sur les programmes, tests et valuations psychiatriquesdans les coles, et recommandations

    QU AND LE DANGER PSYCHIATRIQUE SE RAPPROCHEDE VOUS Les traitements sous contrainteRapport sur lchec des centres psychiatriques en ville,

    et recommandationsLES ARTISTES EN DANGER Quand la psychiatriesattaque l a cr ativitRapport et recommandations

    QU AND LA PSYCHIATRIE ATTAQUE LA RELIGIONRapport sur la subversion psychiatrique des croyances et pratiquesreligieuses, et recommandations

    ROSION DE LA JUSTICE La psychiatrie corrompt le droitRapport et recommandations : subversion psychiatrique destribunaux et des maisons de correction

    ABUS PSYCHIATRIQUES sur les personnes gesRapport et recommandations

    TE RRE UR E T CHAOS fabriqus par l a psychiatrieRapport et rle de la psychiatrie dans le terrorisme international,et recommandations

    LA CRATION DU RACI S ME La trahison psychiatriqueRapport sur le rle de la psychiatrie dans les conflits raciaux,et recommandations

    LA COMMISSION DES CITOYENSPOUR LES DROITS DE LHOMMESauvegarder l es droits de l homme dans le domaine de la sant mentale

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  • 8/8/2019 Traitement par lectrochocs (ECT) French

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    Avec le traitement par lectrochocs, il ya beaucoup de dommages crs au cerveau,

    il y a des pertes de mmoire, les chances

    de dcder augmentent et le taux de suicide

    ne descend pas. Si ces donnes manent

    dune grande tude bien dirige,alors vous devriez en conclure que nous

    ne devrions plus faire dlectrochocs...

    Je ne vois pas pourquoi nous

    voudrions continuer en faire.

    Cela na aucun sens pour moi.

    Dr Colin Ross,

    psychiatre au Texas et crivain, 2004