Touring 09/2009 français

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L’auto lit les panneaux Quand la voiture pallie les oublis du conducteur 21 Paré contre les imprévus Le Livret ETI vous assure des vacances tranquilles 41 Devenez un cow-boy Ambiance western dans les plaines du Colorado 32 Concours: un appareil photo haute définition et étanche à gagner 45 Sympas, bon marché, modernes Vive les auberges de jeunesse! 24 Voitures américaines La démesure sous le capot 9 SlowUp de Morat Le TCS vous tire du pétrin 38 22 mai 2009 touring 9 www.touring.ch JAA 1214 Vernier Le journal de la mobilité

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Le journal de la mobilité, édition du 22 mai 2009

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L’auto lit les panneauxQuand la voiture pallie lesoublis du conducteur 21

Paré contre les imprévusLe Livret ETI vous assuredes vacances tranquilles 41

Devenez un cow-boyAmbiance western dans lesplaines du Colorado 32

Concours: un appareil photo haute définition et étanche à gagner 45

Sympas, bon marché, modernes

Vive les aubergesde jeunesse! 24

Voitures américaines

La démesuresous le capot 9

SlowUp de Morat

LeTCS vous tiredu pétrin 38

22 mai 2009 touring 9www.touring.ch JAA 1214 Vernier

Le journal de la mobilité

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22 mai 2009 | touring 9 | edito et sommaire 3

En étant souvent en déplacement, onrencontre des gens de tous les hori-zons, que ce soit pour des trajets professionnels, des week-ends ou desvoyages. Ces rencontres peuvent êtreparticulièrement intéressantes en va-cances, et certains voyagistes en fontd’ailleurs un argument touristique. Ilsmettent en avant les discussions aucoin du feu dans un hôtel, l’accueil chezl’habitant, sur une place de village oudans un musée. Les auberges de jeu-nesse sont sans doute les institutionsles plus propices aux rencontres, d’au-tant qu’elles ont été modernisées defond en comble au cours des dernièresannées.

Existant depuis 85 ans, les aubergesde jeunesse suisses illustrent parfaite-ment ce propos. Ces établissements nesont pas seulement des lieux de convi-vialité, ils ont aussi réussi à se débar-rasser de leur réputation de promis-cuité et d’organisation militaire, avecson défilé d’anachronismes: séparationentre filles et garçons, extinction desfeux à 22 heures pile, obligation de ba-layer les couloirs. Nos rédacteurs ontvisité quelques auberges et ont décou-vert une réalité toute différente.

A côté de leur situation souvent inté-ressante et centrale, les auberges dejeunesse pratiquent aussi des prix trèsdoux. Ce concept explique sans douteleur succès. L’an passé, ces établisse-ments ont réussi à augmenter de 7,3%le nombre de nuitées, pour le faire pas-ser à 978000. Chapeau!

Felix Maurhofer

Les auberges dejeunesse gagnenten popularité

société et mobilité 4 Crise automobile: que faire lorsque le constructeur de votre voiture tombe en faillite? 10 Routes de campagne: plus de la moitié des accidents mortels ont lieu hors localités.

test et technique21 Statistique des pannes: le top trois des différentes catégories automobiles. 23 Break Insignia: le modèle Sports Tourer succède à des milliers de breaks Opel Caravan.

voyages et loisirs24 Auberges de jeunesse: elles offrent confort et accessibilité à un prix modique.36 Madère: concoctez votre propre parfum en alliant les senteurs embaumant l’île.

club et membres38 SlowUp de Morat: le TCS a contribué à la réussite de la fête de la mobilité douce. 41 Livret ETI: le rappel des prestations uniques de ce document de voyage indispensable.

10 Parlons droit 43 Adresses utiles, tribune: Andreas Meyer, directeur des CFF 45 Courrier des lecteurs, concours, impressum 46 L’entretien: Mathias Häberli, directeur de l’aéroport de Berne-Belp

L’Hispano-Suiza qui a retrouvé son noir d’origineLa restauration de ce vénérable cabriolet Hispano-Suiza J12 fabriqué en 1933 a nécessité un millier d’heures. Clou de l’opération, la formule de la peinture noire d’époquea été exhumée de la banque de données de la société Glasurit. Le conservatisme paie.

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Photo de couverturePhotographe: Fabian Unternährer

16 Test: Ford Ka 1.2 PlatinumMoins extravertie que sa devancière et plussage que sa cousine Fiat Cinquecento, laFord Ka n’en présente pas moins un joli mi-nois. Et son comportement est à l’avenant.

32 Dans la peau d’un cow-boyL’univers du western est encore bien vivacedans le Colorado. Bétail, saloons et musiquecountry forment les ingrédients d’unvoyage que vous n’êtes pas près d’oublier.

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A l’achat d’une voiture, il ne faut pas examiner seulement le véhicule, mais aussi la situation économique du constructeur.

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›L’avenir de diverses marques automobiless’est assombri et certaines d’entre ellessont même menacées de disparition. Quelsrisques court-on en achetant une voituredont le constructeur est en difficulté? Lagarantie d’usine constitue un thème déli-cat. Pour la plupart des marques, elle est dedeux à trois ans, et il est souvent possiblede la prolonger. Si un constructeur fait fail-lite, la durée de la garantie n’a plus d’im-portance, la couverture devient caduque. A moins qu’un investisseur ne rachète lamarque en perdition pour en poursuivrel’activité.

Vices cachés | Supposons que le construc-teur dépose son bilan et que les garantiesne soient plus valables. Dans ce cas, c’est levendeur qui assume la garantie des vicescachés pendant deux ans. Il peut être solli-cité jusqu’à quatre reprises – si la situationl’exige – pour tenter de remédier à un dé-faut. S’il n’y parvient pas, le client a le droitd’exiger une baisse de prix ou, si les défautsconstatés sont vraiment importants, la re-prise du véhicule et le remboursement. Toutcela est prévu par le code des obligations.Mais attention, la plupart du temps, ce n’estpas le prix d’achat effectif qui est rem-boursé. Une déduction est faite pour les kilomètres déjà parcourus.

La garantie des vices cachés recèle un au-tre piège: «Comme les garagistes se fondentsur une garantie du constructeur, nom-breux sont ceux qui l’excluent du contrat devente», explique Marion Zuber, du servicejuridique du TCS. Cela signifie qu’en casd’achat d’un véhicule dont la marque estmenacée de faillite, il convient de s’assurerque la garantie des vices cachés est bienprévue dans le contrat.

Moyens détournés | La situation se com-plique sérieusement si le vendeur fait luiaussi faillite. Malgré l’existence de gara-gistes indépendants, l’entretien du véhiculepeut devenir délicat. Ce sont les compo-

Guide de survie en cas de failliteLes menaces de débâcle planant sur certainesmarques automobiles inquiètent les consommateurs:la garantie reste-t-elle valable, qui répare les défauts,les pièces de rechange sont-elles toujours disponibles?

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Les marques du groupe américain GeneralMotors sont en mauvaise posture.

La situation précaire dans laquelle setrouvent certains constructeurs est il-lustrée par les pertes gigantesques deGeneral Motors (GM) au premier trimes-tre 2009: six milliards de dollars, contre3,3 milliards un an auparavant. GM estdans les chiffres rouges pour la hui-tième fois consécutive. Le chiffre d’af-faires du groupe a diminué de moitié etn’est plus que de 22,4 milliards de dol-lars. Le constructeur garde la tête horsde l’eau grâce aux mirifiques créditsd’Etat à hauteur d’environ 15,4 milliardsde dollars. Et si aucun plan d’assainisse-ment n’est mis en œuvre d’ici au 1er juin,le groupe sera déclaré insolvable. Les fi-liales de GM sont également dans l’œildu cyclone: Saab et Opel souhaitents’affranchir de la tutelle américainetandis qu’Hummer et Saturn ont étémises en vente, et que Pontiac va dispa-raître.

Si l’industrie automobile parviendrasans doute à sauver sa peau, les ventesbaisseront inexorablement. Cette an-née, le recul sera de 8% à l’échelonmondial, ce qui représente encore 53millions de véhicules. Or la capacité deproduction totale est estimée à 72 mil-lions. Les ventes de voitures ont ré-gressé en Suisse aussi. Selon la statis-tique d’auto-suisse, elles représentent58910 unités au cours du premier tri-mestre de 2009. La chute est donc de11,4% par rapport à 2008. Cela étant,les experts s’attendent à une reprise etpronostiquent que la barre des 70 mil-lions de véhicules sera à nouveau fran-chie en 2020. Mais outre les Etats-Uniset l’Europe, l’essentiel sera produit pardes constructeurs chinois, russes et in-diens. La plupart des analystes esti-ment que seuls les constructeurs pro-duisant plus de 5,5 millions de véhiculespar an pourront survivre. Ceux qui pro-posent des voitures économes et bonmarché sont en position favorable. fm

L’automobile est asphyxiée par lacrise financière

Les véhicules stockés pendant plus de dix à douze mois ne sont plus neufs.

sants électroniques qui posent le plus deproblèmes. «Même des modèles de construc-tion identique, proposés par plusieursmarques, peuvent disposer de logiciels spé-cifiques ne pouvant être réparés par destiers, ou alors en ayant recours à desmoyens détournés», constate Beat Wyrsch,en charge des conseils et expertises du TCS,à Emmen. «Avant d’être mise en faillite, unemarque automobile devrait vendre les don-nées de ses logiciels à des marques concur-rentes ou les mettre en libres d’accès», sug-gère Beat Wyrsch.

Vols de voitures | Moins d’inquiétude, enrevanche, en ce qui concerne les pièces derechange. Les entreprises s’engagent à lesmettre à disposition pendant 10 ans (15 anspour les pièces d’usure) sur une base volon-taire. Par la suite, il est toujours possible detrouver des pièces identiques ou de se lesprocurer dans une filière de recyclage, ex-plique l’expert du TCS. De plus, de nom-breuses pièces de rechange sont fabriquéespar des équipementiers. En Autriche, l’ac-quisition de pièces de rechange prend par-fois des formes étranges: les vols de voi-tures augmentent pour répondre à la pénu-rie de pièces en Europe de l’Est.

Attention aux stocks | Quand les voi-tures ne se vendent plus, les stocks aug-mentent. Les constructeurs cherchent alorsà se débarasser des milliers de modèles quileur restent sur les bras en offrant des rabais parfois substantiels. Moyennant négociation, ce peut être l’occasion pour lesclients de conclure un achat à des condi-tions très favorables. Mais attention:

ces véhicules peuvent aussi receler despièges. Certains commerçants astucieuxtentent de les vendre comme s’il s’agissaitde voitures neuves. Or, selon une décisiondu Tribunal fédéral, un véhicule ne peutplus être considéré comme neuf s’il a étéstocké pendant plus de dix à douze mois.C’est le cas également si le véhicule a déjàété mis en circulation, s’il affiche plus de1000 kilomètres au compteur ou s’il a étémodifié.

Millésime exigé | Selon les experts s’oc-cupant des conseils et expertises au TCS, leclient a la possibilité de savoir quand un vé-hicule a été fabriqué. La date de productiondes pneus figure sur les flancs sous laforme d’un numéro DOT à quatre chiffres.Les deux premiers indiquent la semaine etles deux autres l’année de production: 0508,par exemple, signifie que le pneu a été pro-duit au cours de la cinquième semaine de2008. Et la voiture a été fabriquée dès la li-vraison des pneus en flux tendu. Selon lesmodèles, d’autres indices de l’année de fa-brication figurent sur les ceintures de sécu-rité, le pare-brise ou des pièces en plas-tique, par exemple la plage arrière.

Un bon moyen d’éviter l’acquisition invo-lontaire d’un véhicule stocké consiste à ins-crire la mention «Millésime 2009» sur lecontrat de vente. Dans le cas d’un véhiculediesel, il conviendrait d’inscrire égalementla phrase suivante: «Equipé d’un filtre àparticules réglé et sans entretien, compati-ble avec une utilisation sur courtes dis-tances ou, le cas échéant, pour tracter uneremorque.»‹ Felix Maurhofer

Info Touring Autres informations dans la publication du TCS«Achat et vente de voitures», www.infotechtcs.ch.

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›«Les gens veulent des voitures moins pro-vocantes.» C’est le constat de Max Nötzli, le président de l’Association des importa-teurs suisses d’automobiles. Les grandes etlourdes américaines n’ont pas disparu de lacirculation, mais la demande – surtout enEurope – se reporte sur des modèles pluscompatibles avec l’environnement. Le mar-ché n’est plus aussi porteur pour lesgrosses voitures gourmandes en essence.

Lucratives réparations | Les choses ontbien changé: «Aujourd’hui, ces voitures sur-dimensionnées, lourdes et rapides ne repré-sentent plus guère que 2% des importations.Elles ne viennent d’ailleurs pas toutes desEtats-Unis», commente Max Nötzli. Les re-cherches effectuées par Touring montrentque les quelques garages qui importent en-core de grosses américaines, ou font le com-merce d’occasions, se financent avant toutpar la réparation de ces voitures sortant del’ordinaire.

Mais les inconditionnels existent tou-jours. L’un d’eux, Ronny Fischer, de Winter-

thour, est informaticien et membre du TCS.Il est fier de posséder un Chevrolet Blazerpesant près de 2 tonnes et mesurantpresque 2 mètres de large. Ronny Fischeraime son «Ami-Fass», comme il l’appelle: «Ilest fiable, confortable, et offre suffisam-ment de place pour les enfants et les ba-gages.» Et comme il est haut, «on domine lasituation».

Ce véhicule d’agrément lui procure debonnes sensations de conduite. Et lorsqu’onlui demande ce qu’il pense de la consomma-tion élevée de sa voiture et du prix de l’es-sence, il fait remarquer qu’il ne s’agit passeulement d’aller «de A à B». Pour lui, uneconsommation comprise entre 12 et 18 l/100 km est «okay». Auparavant, Ronny Fi-scher possédait «un van Chevrolet noir matavec des vitres teintées et un V8 de 5,7 li-tres, comme au cinéma.»

Moteurs increvables | Ce goût pour lesgrosses voitures est-il dû à un complexed’infériorité inconscient? La question faitrire Ronny Fischer: «C’est ce qu’on me dit

toujours, mais l’opinion d’autrui ne m’inté-resse pas particulièrement.» Il aime surtoutles «Muscle Cars», ces immenses carrossessurmotorisés des années septante. Ce n’estpas de la tôle, mais vraiment une carapaced’acier que l’on a autour de soi. Ronny Fi-scher est un client de Reto Zimmerli. Cet ancien pilote de motocross et de kartingachète, restaure, répare, et vend surtout degrosses américaines (souvent anciennes).

Matériaux de qualité | Ce mécanicien ta-lentueux et passionné s’intéresse depuislongtemps aux américaines, «parce les ma-tériaux et la finition sont de grande qua-lité.» Les moteurs et les carrosseries se-raient «increvables». Il possède une Pontiacde 1946 dont le moteur et la boîte à vitessesn’ont encore jamais subi de réparations.«Malgré la récession et la tendance aux petites cylindrées, les affaires marchentbien», se réjouit Reto Zimmerli. Il dit avoirde nombreux clients passablement fortu-nés: «Ils achètent chez nous leur deuxièmeou troisième voiture.»‹ Kurt Venner

L’amour des américainesLes américaines tape-à-l’œil n’ont plus le vent en poupe. Même aux Etats-Unis, la mode est aux modèles plus économes. Restent quelques irréductibles passionnés.

Ronny Fischer, marchand de voitures américaines à Winterthour, monte le filtre à air d’un Ford F100 de 1956 à moteur V8 de 5 litres.

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10 société et mobilité | touring 9 | 22 mai 2009

L’auteur est juriste et correspondant au Tribunal fédéral.

Tout le monde a déjà vu des gens traver-ser la chaussée en dehors des passagesjaunes. Le piéton a-t-il alors la prioritésur l’automobiliste, ou ce dernier a-t-ille droit de poursuivre sa route en évi-tant de justesse le piéton? Et que se passe-t-il si le piéton est blessé lors d’une manœuvre d’évitement? Leconducteur du véhicule peut-il être punidans une telle situation?

Le Tribunal fédéral a rendu récem-ment un jugement qui clarifie la situa-tion. Cette dernière doit être appréciéeen vertu de l’article 33 de la loi sur lacirculation routière, qui indique qu’unautomobiliste doit être particulière-ment prudent à l’approche d’un pas-sage pour piétons. Ce devoir de dili-gence de l’automobiliste ne disparaîtpas si un piéton pénètre sur la chausséejuste à côté du passage de sécurité,sans respecter les règles en vigueur.Bien qu’il ait la priorité, l’automobilistedoit continuer à faire preuve d’unegrande prudence et n’a pas le droit depoursuivre sa route de manière insou-ciante.

Le principe connu est que tout usagerde la route qui se comporte correcte-ment doit pouvoir admettre que les au-tres usagers feront de même. Toutefois,s’il existe des indices permettant de dé-duire qu’un usager de la route ne va passe comporter correctement, ce «prin-cipe de la confiance» est caduc. L’auto-mobiliste qui met en danger d’autresusagers de la route en agissant avec entêtement, en raison de son droit depriorité, commet une faute et peut êtrepuni. Dans la présente affaire (6B_922/2008), le Tribunal fédéral a examiné lecas d’un homme âgé qui avait traverséla chaussée à côté d’un passage pourpiétons, et avait été happé par une voi-ture. La condamnation de l’automobi-liste à une peine pécuniaire avec sursisde 900 francs a été maintenue, bien quel’accident se soit avant tout produit parla faute du piéton.

Parlons droitUrs-Peter Inderbitzin

Piétons en dehorsdu passage jaune:prudence requise!

›Rarement parle-t-on de la sécurité hors desgrands axes. C’est pourtant à la campagnequ’a lieu la majorité des accidents mortels:53% de l’ensemble des tués perdent la vie surce type de routes, rappelle une récente étudedu bureau suisse de prévention des acci-dents (bpa). L’issue fatale résulte presquetoujours de la collision avec un véhicule cir-culant en sens inverse, avec un obstacle fixeou avec un piéton. Pire ennemi de l’automo-biliste, l’arbre multiplie par 3 le risque deblessures graves ou mortelles par rapport àun choc avec un panneau, un mât ou un po-teau: «Pour améliorer la sécurité, note le rap-port du bpa, il conviendrait d’avoir des bor-dures de chaussées libres d’obstacles surune largeur de 6 mètres ou plus.»

Perte de maîtrise | Autres facteurs pré-judiciables, la consommation d’alcool etl’oubli de la ceinture de sécurité entrentsouvent en jeu lors d’accidents mortels. Acet égard, le bpa déplore que seuls 3% descontrôles de vitesse aient lieu sur les routesde campagne. Il prône une présence poli-cière renforcée hors localités et l’abaisse-ment des limitations de vitesse sur les tronçons réputés dangereux, comme lesdescentes problématiques. Au chapitre des

mesures techniques, les experts du bpa re-commandent la généralisation du contrôleélectronique de stabilité (ESP) qui a un effetsalvateur en cas de perte de maîtrise du véhicule.‹ Jacques-Olivier Pidoux

Info TouringL’étude du bpa est consultable à l’adressewww.bpa.ch, dans la rubrique Médias.

Danger maximumà la campagneLes «fauchées» du week-end à la campagne ne sont pas une légende: plus de la moitié des accidents mortels ont bel et bien lieu sur les petites routes hors des localités.

A la campagne, les collisions avec les arbres sont particulièrement meurtrières.

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Motards en danger

A la campagne, les usagers les plus ex-posés sont les deux-roues motorisés. Ils encourent un risque près de 27 foissupérieur aux occupants d’une voiturede tourisme! A cet égard, le bpa pré -conise la mise en place d’un dispositifempêchant les motos de passer sous les glissières de sécurité, ainsi que leport d’équipements de haute qualité –casques et vêtements – testés avantachat: «Les routes sont surtoutconçues pour les voitures. Les deux-roues motorisés atteignant plus viteleurs limites de stabilité, il faut aména-ger des routes tolérant les erreurs, ouatténuant leurs conséquences.» jop

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46 Ressort  žtouring 13 9. August 2007

Quand avez-vous vu la dernière fois leCervin de près? Bienvenue à Zermatt, pa-radis du sport d’été!

L’hôtel Alpenhof & Spa est un hôtel moderne declasse supérieure qui offre une ambiance à lafois élégante et rustique. Calme et ensoleillé, il se situe en face du funiculaire Sunnegga/Rot-horn et à proximité du chemin de fer du Gorner-grat.

Elégantes, claires et aménagées avec goût,les chambres doubles aux dimensions généreu-ses sont en partie équipées de salles de bain se-mi-ouvertes. L’espace balnéaire Vanessa com-prend une piscine couverte, un sauna, une che-minée ouverte, un caldarium, un laconium, unegrotte aromatique, un bassin Kneipp, un équi-pement de brume froide et un autre de pluie

Bien-être à l’ombre du Cervintropicale, un jacuzzi extérieur «Hot Spot», unbloc sauna et une salle de repos avec des litsd’eau et de la musique douce.

Profitez seul ou à deux du Beauty Pool AL-PIENNE ou détendez-vous sur nos chaiseslongues alpha. Le centre de beauté vous propo-se des enveloppements au foin et Cléopatra,des massages et d’autres applications sous laconduite d’esthéticiennes expérimentées.

L’hôtel se distingue également au traversd’une cuisine raffinée. Après le souper, les hô-tes se retrouvent au piano-bar pour prendre unverre dans une ambiance chaleureuse près dela cheminée.

Offre spéciale «A la découverte du Cervin»– 2 nuits en chambre double ou individuelle

avec riche buffet de petit déjeuner

– Menu à 5 plats au choix– libre accès à l’exceptionnel espace balnéaire

Vanessa de 15 000 m2

Validité et prix13 juin au 19 juillet 2009 et23 août au 22 septembre 2009: Fr. 293. – par personne en chambre double (au lieu de Fr. 368.—), Fr. 315.—en chambre simp-le (au lieu de Fr. 394.—).20 juillet au 22 août 2009: Fr. 325.— par per-sonne en chambre double (au lieu de Fr. 408.–),Fr. 343.— en chambre simple (au lieu de Fr.430.—).

Informations et réservationsPrivate Selection Hotels, tél.: 041 368 10 05, e-mail: [email protected]

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spécial des routes. Face aux difficultés definancer l’infrastructure de transport, leTCS demande aussi au gouvernement de re-noncer à de nouvelles taxes sur les carbu-rants et de cesser d’utiliser l’argent de laroute à d’autres fins. Une hausse des im-

pôts sur les huiles minérales ne constitue-rait qu’une solution de dernier recours. LeTCS réclame enfin que l’argent réuni pourle financement spécial des routes soit uti-lisé pour la construction routière, et nonpour des projets ferroviaires.‹ hwm

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Horripilantsgoulets Alors que le trafic ne cesse de croître etque le réseau routier arrive à saturation,l’argent manque toujours pour supprimerles goulets d’étranglement. C’est ce quedénonce le TCS.

›La Confédération prévoit d’investir unmontant de 5,5 milliards de francs durantles vingt années à venir pour absorber lacroissance de trafic de 1,5 à 2% par an. C’esttrop peu, affirme le TCS dans sa réponse àla procédure de consultation. A l’instar dudépartement de Moritz Leuenberger et de la commission des transports du Conseilnational, le TCS estime que le programmed’aménagement des routes nationales re-quiert au moins 8,5 milliards de francs. LeTCS invite donc le Conseil fédéral à verserle plus rapidement possible l’excédent an-nuel du compte routier au fonds d’infra-structure. Il en va de même pour la consti-tution de réserves au titre du financement

Le TCS revendique des moyens adéquats pour éliminer les goulets d’étranglement.

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16 test et technique | touring 9 | 22 mai 2009

La Ford Ka est une cousine de la Fiat 500.

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+–Bilan express

Style moderne, citadine maniable etagile, habitabilité généreuse, freins ef-ficaces, bon contact avec la route, rap-port prix/prestations intéressant, ac-cessoires de prix raisonnable et garan-tie de 3 ans.

Performances moyennes (accéléra-tions), maintien latéral des sièges,commande de l’autoradio peu pratique,réservoir trop petit, bruits de roule-ment et du train arrière, mauvaise visi-bilité oblique vers l’arrière.

› A peine sortie, la voilà propulsée star decinéma. Dans le dernier James Bond où, munie d’une peinture spéciale, l’agile petite Ford permet au célèbre agent secretd’échapper à ses poursuivants. Hélas, la ci-tadine Ka n’est pas proposée à la vente enversion «Goldfinger». Mais on peut l’obteniren «Blush Metallic», un rose soutenu quiévoque le rouge à lèvres préféré de la clien-tèle cible. Car compte tenu du prix de basede la version Titanium (17050 francs), lanouvelle Ford Ka fait manifestement un clind’œil aux jeunes pour lesquels elle a étéconçue.

En citadine survoltée, telle que présentéepar la James Bond girl assise au volant, laFord Ka est pleinement dans son rôle. Lorsde ce test, elle a mis particulièrement enévidence son agilité et son freinage très ef-ficace. De plus, sa tendance modérémentsous-vireuse s’accompagne d’une grandeprécision dans les virages. Certes, en côteou sur autoroute, il lui faut un peu de tempspour adopter la bonne cadence. Apparem-ment, ses 1100 kilos constituent une chargeun peu trop élevée pour un moteur de 1,2 li-tre qu’on eût souhaité plus pétillant.

Sa consommation moyenne de 6,1 l/100km n’a rien de renversant non plus pour unepetite voiture. De plus, le réservoir de 35 li-tres est vraiment chiche, même pour une citadine.

Italo-allemande | Ce que l’on ne re-marque pas au premier coup d’œil, c’est que la Ford Ka partage la plate-forme de laFiat 500. A l’instar de sa consoeur italienne,elle est proposée avec le moteur à essencede 1,2 litre mentionné ou un diesel 1,3 litrede 75 ch. Contrairement à celui de Turin, leconstructeur de Cologne a toutefois préféréun design extérieur et intérieur contempo-rain au look rétro de la Cinquecento. Bienque plus conciliante, la petite voiture plaît

davantage que sa devancière. Car si laforme de coupole de l’ancien modèle ne fai-sait pas l’unanimité, la Ka avait néanmoinsété élue «Plus belle voiture du monde».

Jeu de construction | Malgré une lon-gueur extérieure n’excédant pas 3,6 mètres,la nouvelle Ka n’est nullement exiguë. Seulela garde au toit est assez chichement comp-tée à l’arrière. Les compartiments de range-ment et la capacité du coffre ne prêtent pasle flanc à la critique. On ne peut hélas pasen dire autant du mécanisme de rabatte-ment des sièges, qui fait un peu ringardpour une nouvelle voiture qui se veut «ten-dance».

Si le design intérieur est réussi, les maté-riaux utilisés n’ont rien de particulière-ment soigné. Les sièges sont trop mous etles garnissages jouant dans les nuances debleu ciel et de gris clair font un peu troppenser au carrosse de Barbie. Cela étant,

Elle inciteaux escapadesAgile et économique, la menue Ford Ka se révèle parfaitepour faire ses premières armes au volant. D’autant que sonlook consensuel est plaisant. Test de la version 1.2 Titanium.

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Tant à l’extérieur qu’à l’intérieur, la Ford arbore des formes enjouées. Et côté prix, cette petite citadine joue dans une catégorie qui séduit les jeunes.

L’habitacle est garni d’appliques sortant de l’ordinaire.

tableau comparatif Ford Fiat Mitsubishi Renault Ka 1.2 500 Colt Twingo Titanium 1.2 Top 1.1 MPI Base 1.2 Expression

Prix (fr.) 17050.– 18000.– 16490.– 16400.–Cylindrée (cm3) 1242 1242 1124 1149Puissance (kW/ch) 51/69 51/69 55/75 55/75Couple max. (Nm/min) 102/3000 102/3000 100/4000 107/4250Consommation (l/100 km) 5,3 A2 5,11 A2 5,51 B2 5,71 B2

Bruit int. à 120 km/h (dBA) 74 735 736 737

Frais kilométriques (fr./km)3 –.50 –.49 –.49 –.49Frais d’entretien4 13333 11133 11333 11333

Test Tou ring 9/2009 1/20085 15/20046 20/20077

1 données de l’importateur 2 rendement énergétique donné par l’importateur 3 frais d’entretien par km (15000 km/an)4 sur 180000 km (15000 km/an) 5 Fiat 500 1.4 Lounge 6 Mitsubishi Colt 1.5 Instyle 7 Renault Twingo GT TCE 100

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l’intérieur est bien fini et il n’est pas excluque ces tons pastels soient du goût de laclientèle juvénile qu’elle se propose decourtiser.

D’autant plus que le prix de base de 14500 francs constitue une offre intéres-sante. L’ESP n’est certes pas inclus dans ceprix, bien que Ford laisse entendre de façonexplicite que la clientèle visée est essentiel-lement jeune. Mais ce choix est compréhen-sible si l’on veut maintenir des tarifs accro-cheurs. Les acheteurs souhaitant que leur

Ka dispose du contrôle de stabilité ainsique du pare-brise chauffant, de la climati-sation ou du spoiler arrière de même teinteque la carrosserie devront les choisir sépa-rément, mais le prix de ces options est raisonnable. Parmi les équipements sup-plémentaires, nous recommanderons enparticulier la commande au volant de l’au-toradio. Car même les clients tout juste entrés dans l’âge adulte – tout comme, d’ail-leurs, les James Bond girls filiformes – ris-quent bien de s’emmêler les pinceaux avecles touches minuscules du réglage de vo-lume.‹ Pascale Marder

Suite de la page 16

Ford Ka 1.2 Titanium: revue de détailsHABITACLE 11123 L’habitabilité est géné-reuse à l’avant et le coffre spacieux. Belle pré-sentation intérieure, même si la qualité des ma-tériaux laisse à désirer. Principaux instrumentsbien lisibles.

CONFORT 11133 Suffisant malgré des sus-pensions fermes. Le train arrière est bruyant etles bruits aérodynamiques sont nettement audi-bles. Maintien latéral des sièges insuffisant. Leplancher n’est pas plat quand les sièges arrièresont rabattus, le système semble dépassé.

ÉQUIPEMENT 11133 L’équipement deconfort n’a rien d’époustouflant, mais les prixdes accessoires sont modérés. Commande del’autoradio peu pratique.

PERFORMANCES 11133 Agréables. Commede coutume dans ce segment, les reprises sonttoutefois un peu creuses. Rapport poids/puis-sance peu favorable (1,1 tonne pour 69 ch). La Kajoue ses atouts en ville et sur les courtes dis-tances. Faibles émissions.

COMPORTEMENT 11113 Direction précise,comportement agile et sous-virage modéré. Lechâssis permet des vitesses assez élevées encourbes.

SÉCURITÉ 11133 Equipement de sécuritésatisfaisant. L’antidérapage (ESP) et les appuie-tête arrière sont en option. Mais la Ka nous aagréablement surpris par l’efficacité de son frei-nage.

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Aperçu technique

VOITURE D’ESSAIFord Ka 1.2 Titanium; 3 portes, 4 places; 17050 fr. (véhicule testé: 21490 fr.)Gamme: Duratec 1.2, 69 ch (14500 fr.) à 1.3 FAP, 76 ch (19950 fr.) Options: ESP (700 fr.), peinture métallisée(550 fr.), climatisation (450 fr.)Garanties: 2 ans d’usine, 2 ans d’assistance;garantie Ford Extra, dès 360 fr.;garantie antirouille: 8 ans (sous cond.)Importateur: Ford Motor Company, Geeren -strasse 10, 8304 Wallisellen, www.ford.ch

DONNÉES TECHNIQUESMoteur: 4 cylindres Duratec 1.2, 69 ch; traction avant, boîte à 5 vitessesPoids: 1080 kg (voiture testée), total admis-sible 1320 kg, charge tractable: pas prévu

Exclusivité TCSÉVALUATION DYNAMIQUEAccélération (0–100 km/h): 14,0 sElasticité:60–100 km/h (4e vitesse) 14,0 s80–120 km/h (4e vitesse) 16,8 sRayon de braquage: 10,1 mInsonorisation:60 km/h: 64 dB (A) 11133

120 km/h: 74 dB (A) 11133

SÉCURITÉFreinage (100–0 km/h): 37,6 m 11111

Equipement 11133

COÛTS DES SERVICESentretien (km/mois) heures main d’œuvre (fr.)

20000/12 0,7 102.–Entretien sur 180000 km:15000 km/an 35,9 7281.–

FRAIS D’EXPLOITATIONkm/an ct./km fr./mois fixes variables

15000 50 384.– 238.–30000 34 384.– 476.–Tarif horaire pour calcul TCS: 145 fr. (OFS), agencesFord de 94 à 150 fr.

ÉVALUATION ÉCOLOGIQUEEmissions mesurées (banc d’essai Lfem):Monoxyde de carbone (CO) 11133

Hydrocarbures (HC) 11113

Oxydes d’azote (NOx) 11113

CONSOMMATION AU BANC D’ESSAI(cycle UE 80/1268) urbain interurbain mixte

TCS 7,1 4,2 5,3Usine 6,3 4,4 5,1Emissions de CO2: 124 g/kmMoyenne suisse de CO2: 204 g/kmEtiquetteEnergie (A–G): A

CONSOMMATION DU TEST 11333

6,1 l/100 km autonomie 574 km

réservoir: 35 litres

TCS Technique + économie: Robert Emmenegger

largeur int.: avant 134cm, arrière 130cm coffre:224–747 litres pneus: 195/45R16, min. 165/65R14

105cm

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empattement 230cm� �

long. 362cm (larg. 166cm)� �

La nouvelle Ford Ka reprend peu d’éléments stylistiques de sa devancière extravertie. Toutcomme la capacité du coffre, l’espace proposé aux places arrière est tout à fait correct.

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Une limitation pas aperçue: le système de reconnaissance des panneaux s’en charge.

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›A moins de faire preuve d’une vigilancesans faille, il n’est pas évident de savoir enpermanence à quelle vitesse est limitée laportion d’autoroute sur laquelle on circule.Du coup, les constructeurs ont imaginé undispositif de reconnaissance des panneauxrecourant à une caméra (voir encadré). Dèsqu’un signal a été identifié, l’informations’affiche au tableau de bord. Histoire de vérifier l’efficacité de ces assistances, Tou-ring a évalué celles de la BMW série 7 et dela familiale Opel Insignia, deux des raresmodèles proposant cette technologie.

Globalement, ces dispositifs fonction-nent relativement bien, même s’ils sont parfois totalement largués. Assez rudimen-taire, «l’Opel Eye» réagit instantanément au passage des panneaux de vitesse, qu’ils’agisse de signaux standards, lumineux,apposés sur des portiques ou même grefféssur les véhicules de la voirie. Ce dispositifmémorisant les limitations n’est toutefoispas exempt de bugs, et affiche parfois deslimitations fantaisistes. Autre lacune, iln’est pas opérationnel en dessous de 60km/h. Ce qui restreint son utilisation horsautoroute et en ville. Sophistiqué, le dispo-sitif de BMW se révèle plus fiable. Ce quin’empêche pas de se retrouver dans un par-king avec une limitation… à 80. Il a surtout

l’avantage de fonctionner à basse vitesse, etde répérer ainsi les piégeuses zones à 30km/h. En plus du tableau de bord, la limi -tation apparaît aussi sur l’affichage têtehaute du pare-brise. Reste la question duprix: le système BMW étant indissociabledu navigateur et de l’alerte de franchisse-ment de ligne (Afil), le tarif pointe à 4080 fr.A quoi on peut ajouter 2090 fr. pour l’affi-chage tête haute… Vendu 800 fr. Afil inclus,l’Opel Eye donne, lui, dans la technologieaccessible et dotera la future Astra.‹ MOH

Ces voitures qui lisent les panneaux Livré à la jungle des limitations de vitesse, l’automobilistepeut désormais compter sur l’assistance de dispositifs lisant les panneaux. Des systèmes plus ou moins fiables.

Un œil de faucon

Ces deux systèmes utilisent une caméralogée au haut du pare-brise. Celle del’Opel Eye prend 30 images par secondequi sont analysées par deux proces -seurs. Une fois le panneau identifié, la limitation s’affiche au tableau de bord.Ce dispositif repère aussi les panneauxd’interdiction de dépassement. Le dis-positif BMW travaille en interactionavec le navigateur. Les vitesses lues parla caméra, p. ex. une limitation tempo-raire, ont la priorité sur celles mémori-sées par le logiciel du navigateur. MOH

Pannes 2008:la statistiqueEtablie par le TCS en collaborationavec le club automobile allemandADAC, la statistique des pannes2008 est consultable gratuite-ment pour les membres du club.

›Ce classement de référence mis àdisposition du TCS se base sur prèsde 2,5 mio de pannes. Comme par lepassé, les problèmes électriques ar-rivent en tête de liste, suivis des dé-fectuosités du système d’allumageet de l’injection. Ces chiffres four-nissent de précieuses indicationssur la fiabilité des voitures, notam-ment au moment de choisir un véhi-cule d’occasion. Les principales ava-ries affectant chaque modèle sontrépertoriées sur le site internetwww.infotechtcs.ch. Comme lemontre le classement ci-dessous, lesmarques allemandes dominent lar-gement le top trois des différentescatégories.

� Citadines: 1: Audi A2; 2: ToyotaAygo; 3: Fiat Panda

� Compactes: 1: Audi A3; 2: Mercedesclasse B; 3: Mercedes classe A

� Familiales: 1: Mercedes classe C; 2:Audi A4; 3: BMW série 3

� Haut de gamme: 1: Audi A6; 2:BMW série 5; 3: Mercedes classe E

� Coupés/Cabriolets: 1. BMW série 3;2: Mercedes SLK; 3: VW Eos

� Tout-terrain/SUV: 1: BMW X3; 2:Mercedes ML; 3: VW Touareg

� Petits monospaces: 1: CitroënXsara/Picasso C4; 2: VW Touran; 3: Opel Meriva

� Grands monospaces: 1: VW Sharan;2: VW T5; 3: Mercedes Vito.‹ MOH

Info TouringLes membres du TCS peuvent consultercette statistique sur www.infotechtcs.ch.Le numéro et le nom figurant sur la cartede membre permettent d’obtenir le nomd’utilisateur et le mot de passe.

Rien de tel que les expériences des prospour juger de la fiabilité d’une voiture.

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L’Insignia break est teintée de sportivité. De là à monter des jantes de 20” en option…

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›Changement radical pour les Suisses fé-rus de spacieuses Omega, voire Vectra, Caravan: avec l’Insignia Sports Tourer, lebreak familial d’Opel se rapproche du hautde gamme, et privilégie le comportement etla qualité perçue plutôt que le volume utile.Avec une soute de 540 l, ce break mâtiné desportivité offre une bonne capacité, maisrien de spectaculaire pour une voiture fri-sant les 5 m et pourvue d’une interminablesurface de chargement. Ceci s’explique parla découpe inclinée du massif hayon inté-grant les feux arrière. Ce dernier se mani-pule toutefois aisément, tandis que la ban-quette se rabat en un tournemain et donneaccès à un espace plane. Et, comme dansl’habitacle, la finition est soignée.

Ce break Insignia partage le châssisadaptatif très efficace de la berline. Animé

par le détonant 2 l de 220 ch, il délivre desaccélérations sportives, même sur la ver-sion automatique testée. Attention toute-fois aux dispositions gloutonnes de cegroupe. Et gare aussi au choix des pneusbasse taille qui peuvent altérer le confortpourtant abouti de ce break racé offrant unrapport prix/technologie attractif.‹ MOH

Les plus: comportement rigoureux, performan-ces, agrément moteur/boîte, présentation inté-rieure, rapport prix/technologie Les moins: cof-fre de capacité moyenne, encombrement, aideau stationnement en option, pneus basse taille.

Technique: break; longueur: 4,91 m; coffre: 540 à1530 l; 2 l turbo, 220 ch, 350 Nm à 2000/min; boîteautomatique à 6 vitesses; 0 à 100 km/h en 8,1 sConsommation (essai): 11,6 l/100 km, autonomie de604 km Prix: 51100 fr. (Sports Tourer 2.0T Sport).

Classe, la soute L’Insignia Sports Tourer rompt la tradition des breaks Opelau coffre très vaste pour exhiber une touche classe. Essai.

Long et large, le Hyundai ix55 se distinguepar son habitabilité et sa modularité.

Hyundai en grand,et le ix55 en grosPremier contact Porté par le renou-vellement à point nommé de ces mo-dèles compacts (i10, i20, i30), Hyundaiest l’un des rares constructeurs à affi-cher une solide santé. De quoi soignerses parts de marché sur l’ensemble duglobe. A contrario, la sortie du massifSUV ix55 permettra simplement d’ar-rondir la palette des tout-terrain vers lehaut, étant donné que les gros SUV nesont plus guère en odeur de sainteté.

Cela dit, cet engin au design passe-partout propose un rapport prix/presta-tions peu commun. Un équipement plé-thorique et 7 places pour un tarif dé -passant à peine 60000 francs, c’est alléchant. Surtout que les deux siègespostérieurs escamotables réservent unespace décent et que le confort demarche est au rendez-vous. Sinon, cegros SUV se montre débonnaire, voirepresque lymphatique. A l’instar du die-sel de 240 ch privilégiant la progressi-vité à la tonicité ou de la boîte automa-tique lente. Même topo pour le train deroulement assez pataud qui, lui, tablesur l’agrément de conduite. Doté d’uncoupleur à lamelles, ce 4�4 de loisirsaffiche des velléités essentiellementroutières. On en veut pour preuve lagarde au sol modérée de 18,5 cm. Maisoutre sa modularité et son habitilité,l’arme secrète du ix55 pourrait bienêtre sa charge tractable de 2,5 tonnes.

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Technique: SUV; 7 places; longueur: 4,84 m;coffre: 598 l Moteur: 3 l V6 diesel, 240 ch,451 Nm à 1750/min; 4�4 permanent; boîteaut. à 6 vit.; 0 à 100 en 10,4 s; consommationmixte: 9,4 l/100 km; charge tractable: 2,5tonnes Prix: 62990 fr. (ix55 3.0 CRDi).

Un ESP Peugeotpour terrains softSans être un tout-terrain, le crossover com-pact Peugeot 3008 s’en rapproche en adop-tant un antidérapage (ESP) sophistiqué facilitant les démarrages en conditions dif-ficiles (neige, boue, etc.). L’objectif est d’éli-miner les problèmes de motricité occasion-nés parfois par un ESP classique. DénomméGrip Control, le système Peugeot propose

cinq modes dont des paramétrages spéci-fiques de l’ESP pour la neige, la boue et lesable. L’action affinée de l’antidérapagepermet de mieux aborder les différents re-vêtements et optimise le démarrage de cettevoiture à deux roues motrices. Ce systèmecoûtant au maximum 500 à 750 francs enoption est couplé à une monte de pneusMud and Snow (boue et neige). De quoi se ti-rer des mauvais pas, voire se hasarder surdes chemins difficiles. La traction intégralesera pour 2011 avec le lancement de la ver-sion hybride du Peugeot 3008. MOH

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24 voyages et loisirs | touring 9 | 22 mai 2009

›Fini l’odeur de renfermé et l’extinctiondes lumières à 22 h: tout cela appartient àune époque désormais révolue. Depuis dixans, les auberges de jeunesse suisses sur-fent sur la vague du succès. En 2008, les 57 établissements totalisant 6400 lits ontgénéré près d’un million de nuitées. Cetteannée, l’heure est aux célébrations: la Fédé-ration internationale des auberges de jeu-nesse fête son centenaire et les auberges dejeunesse suisses leurs 85 ans d’existence.Avec un peu de chance, cette organisation à but non lucratif comptant exactement95236 membres franchira bientôt la barredes 100000 membres.

Les 57 auberges sont réparties en troiscatégories: Simple, Classic et Top. La ges-tion opérationnelle est assurée par l’Asso-ciation des auberges de jeunesse suisses,sous la direction de son président, FrediGmür. Au total, 24 auberges appartiennentà la Fondation suisse pour le tourisme social, 21 sont exploitées par des bailleurset 12 sont gérées par des franchisés, entre -preneurs indépendants qui profitent desstructures des auberges de jeunesse et enappliquent les directives.

Bonne table | D’après Tobias Thut, porte-parole, la qualité de la cuisine n’est pasétrangère à l’immense succès des aubergesde jeunesse, dont la plupart sont aména-gées dans des bâtiments historiques. Laformule demi-pension avec petit-déjeuneret repas du soir est standard. Le petit-dé-jeuner est toujours compris dans le prix dela nuitée. Quant au repas du soir, il se com-pose généralement d’un menu à trois plats:soupe, plat principal et dessert, plus uneboisson. Selon la région et la saison, les prixvarient entre 14,50 et 17,50 francs. Une of-fre particulièrement alléchante pour lesjeunes voyageurs et les familles qui ne veu-lent pas se ruiner en repas au restaurant ouà l’hôtel. Dans le cadre convivial du réfec-toire, l’ambiance est idéale pour apprendreà se connaître, partager les repas et les loi-

Prix modique, cuisine soignée, vie communautaire: les auberges de jeunesse attirent un nombre croissantde vacanciers en mettant le confort d’un hôtel à la portée de toutes les bourses.

Suite en page 27

Mon auberge dejeunesse chérie

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Moderne et stylé, l’espace accueil de l’auberge de jeunesse de Lausanne. Un établissement qui n’attire pas seulement les routards, mais aussi les congressistes.

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Un confortable point de chute auxportes de la métropole zurichoiseMisant sur la simplicité, l’auberge de jeunesse de Baden (AG) re-nonce aux investissements de prestige pour aller à l’essentiel:chambres confortables, petit-déjeuner copieux, salle de réunion,réfectoire. Et pour le reste, les visiteurs trouvent de quoi satisfaireleurs envies culinaires et festives dans la cité argovienne ou enmettant le cap sur Zurich, à 15 minutes de train. Les manifesta-tions de la grande voisine ont d’ailleurs des retombées directes entermes de fréquentation: la Street Parade, le Marathon de Zurichet la course de la Saint-Sylvestre attirent chaque année leur lot devisiteurs, de même que les grands rendez-vous sportifs interna-tionaux, à l’instar de l’Euro 2008 et des Championnats du mondede hockey qui viennent de se tenir à Kloten. Une belle ambiance ad’ailleurs égayé l’auberge de jeunesse grâce aux supporters slo-vaques venus soutenir leur équipe nationale. D’autre part, la vasteoffre culturelle de Baden et Zurich amène plusieurs artistes à yséjourner: «C’est amusant de constater que les musiciens deheavy metal au look déjanté et couverts de tatouages sont tou-jours polis et convenables, relève Andreas Aebischer, le gérant. Al’inverse, les groupes de ska sont plutôt turbulents.» Maître deslieux depuis 19 ans, Andreas Aebischer apprécie la diversité de cetravail demandant de l’empathie et une faculté d’adaptationconstante. jop

Ambiance méditerranéenne dansune ancienne maison de Figino Des pièces empreintes de noblesse aux plafonds ornés de stucscaractérisent l’ancienne maison patricienne de Figino qui abrite,depuis les années 50, l’auberge de jeunesse. «Et pourtant, noussommes répertoriés dans la catégorie simple», s’excuse presquela directrice, Margarete Lenhardt. L’une des trois chambres aveccheminée, utilisée aujourd’hui comme salle de séjour et de sémi-naire, servait de morgue, explique la responsable. Mais il ne resteplus rien de tout cela aujourd’hui. La maison est pleine de vie etde joyeuse animation. «Nous accueillons énormément d’enfants à Figino, surtout durant les vacances scolaires», dit MargareteLenhardt. L’auberge de jeunesse n’a nul besoin de proposer des animations,car les possibilités d’excursions depuis la presqu’île du lac de Lugano sont quasi inépuisables: Morcote, Lugano, Luino, MonteGeneroso, Swissminiature à Melide, mont San Salvatore, lac de Varese, pour n’en nommer que quelques-unes. Les familles appré-cient aussi la plage publique accessible à pied en cinq minutes.Les repas du soir, composés essentiellement de plats tessinois, valent aussi le déplacement. Nous avons par exemple découvertun savoureux menu lors de notre visite: salade verte, rôti de porc,risotto (risotto aux épinards pour les végétariens), tiramisu. Sim-ple, savoureux, revigorant et diablement bon. wi

sirs. Et les enfants rencontrent des amisavec qui jouer. Les auberges de jeunessen’appliquent pas une politique de prix uni-taire. «Nous nous efforçons toujours detrouver le meilleur rapport qualité-prix»,souligne Tobias Thut. Entre les chambres àplusieurs lits, qui constituent encore le pro-duit classique des auberges de jeunesse(75%), et les chambres doubles, l’offre estattrayante. Ces dernières ne sont pas cédéesà prix cassés, précise Tobias Thut, mais àdes tarifs qui correspondent le plus sou-vent à ceux d’un hôtel deux étoiles de lamême destination.

Prix modérés | Une chambre à plusieurslits avec petit-déjeuner coûte en moyenne33 francs. Une chambre à quatre lits pourfamille coûte, selon l’âge des enfants, entre

100 et 140 francs, également avec petit-dé-jeuner. En 2008, plusieurs centaines d’em-ployés, totalisant 300 équivalents plein-temps, ont produit un chiffre d’affaires global de 40,5 mio de francs (sans les fran-chisés). Le bénéfice est intégralement in-vesti dans l’infrastructure et dans le déve-loppement de nouveaux produits et offres.

Scuol et Bâle | Exemple éclatant d’argentbien investi, l’auberge certifiée Minergie-Eco à Scuol, qui a ouvert ses portes en 2007.L’établissement a la cote, preuve en est les25 831 nuitées enregistrées l’an dernier.D’après Tobias Thut, les établissements deSt. Moritz et de Zermatt sont également trèsprisés, tout comme ceux de Zurich, Lau-sanne et Genève. L’auberge d’été de Leissin-gen, dans l’Oberland bernois, flirte aussi

Suite de la page 24

Suite en page 29La nouvelle auberge de jeunesse à Scuolséduit les hôtes du monde entier.

Le vert domine autour de l’auberge de jeunesse de Baden. Autrefois maison patricienne, aujourd’hui ouverte à tous.

Auberge de jeunesse de Baden, Kanalstrasse 7, 5400 Baden, tél. 0562216736, fax 0562217660, [email protected].

Auberge de jeunesse de Figino, Via Casoro 2, 6918 Figino, télé-phone 091 995 11 51, fax 091 995 10 70, [email protected].

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Vacances en Italie Lacs Italiens

Riviera Italienne

Adriatique

Abruzzes

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avec un taux d’occupation de 100%. Au prin-temps 2010, une maison rénovée ouvrira sesportes dans l’élégant quartier bâlois de St.Alban. Selon les responsables, elle ne tar-dera pas à se loger parmi les enseignesphares de l’association.

Fibre écologique | La protection de l’en-vironnement figure au centre des préoc -cupations. Ainsi, les 17 établissements sesont vu décerner le label bouquetin. Pourl’heure, 13 d’entre eux ont obtenu l’écolabeleuropéen, objectif visé pour tous d’ici deuxans.

Les hôtes ont eux aussi la fibre écolo-gique. Plus de la moitié paient 60 centimespar nuitée au titre de la compensation duCO2: 30 centimes sont destinés au soutien

de projets Myclimate dans le monde entier,les 30 centimes restants permettant aux au-berges de jeunesse de financer leurs pro-pres mesures d’économie d’énergie.

Guglielmo Brentel, président d’Hotellerie-suisse, mesure l’importance des aubergesde jeunesse. «Elles ont su faire évoluer leurimage de manière extrêmement positive, etsont aujourd’hui parfaitement concurren-tielles, familiales et rentables.» Il apprécieles auberges de jeunesse en leur qualité demembres actifs sachant attirer une clien-tèle jeune et des familles. «Ce sont des mai-sons propices aux rencontres, des modèlesd’hospitalité vécue.»‹

Christian Bützberger

Info TouringAuberges de Jeunesse Suisses, Schaffhauser -strasse 14, 8042 Zurich, tél. 0443601414, fax 0443601460, www.youthhostel.ch.

Suite de la page 27Un réseau internationald’hospitalité vécueIl existe plusieurs catégories de mem-bres: Junior jusqu’à 18 ans (22 francs),Senior dès 18 ans (33 francs), Famille,cartes Junior comprises (44 francs),Groupe personnel dès dix personnes,pour enseignants, moniteurs, etc. (55francs) et Groupe impersonnel pourécoles, clubs ou institutions (99 francs).

Les Auberges de jeunesse suissesfont partie du réseau mondial Hostel-ling International, qui regroupe plus de4000 établissements dans 80 pays.Réservations en ligne à l’adresse inter-net www.hihostels.com. Le siège est àLondres, où sont regroupés les servicesinternes, chaque pays étant par ailleursautonome. Bü

La voisine du Cervin accueille le monde entier en ses mursA l’heure des repas, chacun se presse dans l’aile gauche de la salleà manger pour s’attabler près de la fenêtre. De là, entre deux bou-chées, on peut admirer la sculpturale découpe du Cervin baignéede soleil. Un spectacle dont on ne se lasse pas, même quand on estSuisse: «Les balades dans la région sont magnifiques, confie UeliZürcher, responsable de l’auberge de jeunesse de Zermatt. J’aimepartir en randonnée durant mes loisirs.» Comme accordée à son prestigieux voisin, l’auberge de jeunessepropose un cadre généreux, avec un choix de chambres à 2, 4, 6et 8 lits. Entièrement rénovée en 2003, elle a été flanquée de deuxbâtiments portant la capacité totale de l’auberge à 174 lits. Fonc-tionnelle, lumineuse, facile à entretenir, elle connaît une fréquen-tation soutenue pendant les périodes de vacances et les week-ends tandis que, dans l’entre-saison, tout dépend des conditionsmétéorologiques: «Nous avons plus à craindre du mauvais tempsque de la crise économique», rigole Ueli Zürcher. L’auberge attire skieurs, marcheurs, grimpeurs et dévoreurs dephotos souvenirs. Spécialistes du genre, les Asiatiques restent àpeine 12 heures dans la station, le temps de s’immortaliser à côtédu Cervin et de repartir pour leur tour d’Europe en 14 jours. Maisdans leur mémoire, ils emportent à coup sûr une trace de l’aubergede jeunesse de Zermatt. jop

L’auberge de jeunesse de Lausanne, dans un écrin de verdure. Chaleureuse, lumineuse, en phase avec la magie montagnarde.

Jeunotel Lausanne, ch. du Bois-de-Vaux 36, 1007 Lausanne, tél. 0216260222, fax 0216260226, [email protected].

Auberge de jeunesse, Winkelmatten, Staldenweg 5, 3920 Zermatt, tél. 0279672320, www.youthhostel.ch/zermatt.

Dormir à bas prix à proximité des ruines romaines de LausanneCeux qui croient qu’au Jeunotel de Lausanne on vous jette lesdraps de lits à la figure se trompent lourdement. Au contraire. A leur arrivée, les hôtes reçoivent une télécommande pour la té-lévision de leur chambre ainsi qu’une carte de transports publicsvalable pour la durée de leur séjour. Fini les pratiques d’un autreâge, comme par exemple les dortoirs bondés. «Nous proposonsdes chambres comprenant entre un et quatre lits», explique Gau-denz Dorta, responsable des lieux. Les chambres à deux lits avecdouche sont les plus demandées. La plupart des hôtes l’ignorent:non seulement logent-ils à un jet de pierre des rives du lac Léman,mais aussi sur un sol chargé d’histoire. En effet, une cité romaines’étendait jadis sous l’auberge de jeunesse. Le confort de la mai-son correspond environ à celui d’un établissement de deux étoileset demie. Un niveau de qualité qui ne séduit pas que les routardset les classes d’école, mais aussi un nombre croissant de congres-sistes. On peut d’ailleurs même organiser son propre symposiumà l’auberge, puisque celle-ci dispose d’une salle de conférencepouvant accueillir jusqu’à 30 personnes. Lausanne étant la capi-tale olympique, son auberge de jeunesse est également très priséedes groupes d’athlètes, comme l’attestent les nombreux fanionstrônant dans le restaurant: hockeyeurs égyptiens ou nageurs an-glais, de nombreux clubs sportifs sont déjà passé par là. pam

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Vacances en Italie

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32 voyages et loisirs | touring 9 | 22 mai 2009

›Le soir, au Diamond Belle Saloon, l’am-biance est torride. Plein à craquer, ce localvibre au rythme enlevé du ragtime, la bièrecoule à flots, des barmaids légèrement vê-tues virevoltent entre les tables et de so-lides gaillards arborant moustache et cha-peau de cow-boy à larges bords se tiennentau bar, à côté du point d’impact d’une ballejadis égarée. La scène est comme tirée d’unwestern, à quelques détails près. Les télé-phones mobiles pendant aux ceinturons ontremplacé les colts. Et devant la porte, leschevaux ont cédé la place aux pick-up sur-dimensionnés.

Comme au cinéma | Le restaurant faitpartie du vénérable Strater Hotel qui, auxcôtés d’une trentaine d’autres édifices du19e siècle, forme le noyau historique de Du-rango. Rien d’étonnant à ce que cette bour-gade sise au sud du Colorado attire leséquipes de tournage et les nostalgiques. Ici,l’Ouest sauvage est toujours présent, bienque sous une forme atténuée. Les maisonsanciennes ont été équipées de tout leconfort moderne, les bouibouis transfor-més en restaurants gastronomiques. LesIndiens n’attaquent plus et les duelsépiques appartiennent au passé.

Mais les cow-boys, eux, sont toujours là.Bottes, éperons, chemise à carreaux et pan-talons en cuir à franges: ils demeurent lesmêmes. Et comme autrefois, ils sont en selle

dès l’aube et jusqu’à la nuit noire, attrapentle bétail récalcitrant au lasso et mènent lesgrands troupeaux à travers la vaste plaine.Contrairement aux apparences, l’exercicen’a rien de simple.

Chevaux, bœufs et bisons | Les tou-ristes peuvent également se mettre dans lapeau d’un cow-boy ou d’une cow-girl. Unesoixantaine de ranchs disséminés dans leColorado accueillent les touristes. Certains,les «Dude-Ranches», ont renoncé à l’agri-culture et proposent des programmesd’équitation et de loisirs pour petits etgrands. D’autres sont encore de vraiesfermes avec d’immenses troupeaux. Parmices dernières, on trouve le Zapata Ranchprès du parc national de Great Sand Dunes.S’étalant sur 40000 hectares au pied desommets majestueux culminant à 4000 mè-tres, il compte des milliers de bœufs et debisons. Il est la propriété de l’organisationNature Conservancy, qui met en œuvre unmodèle de gestion exemplaire des res-sources naturelles.

Du vécu | Ceux qui tiennent bien en sellepeuvent vivre de près le quotidien d’uncow-boy. Tantôt il s’agit de trier les bovinset de les mener dans un autre lieu, tantôt deréparer enclos et conduites d’eau. Les férusd’équitation peuvent entreprendre une ex-cursion de trois jours à dos de cheval avec

nuits à la belle étoile. Quant aux débutants,ils opteront de préférence pour une sortieaccompagnée de deux heures. Une fois leurdésir d’aventure assouvi, ils se contententsouvent de partir en randonnée, d’observerles oiseaux et de faire des tours à vélo. Eneffet, à la dureté de la selle s’ajoutent lesparticularités géographiques du Colorado,dont l’altitude moyenne est de 2073 mètres.

Pour les cavaliers émérites qui veulent vi-vre comme de vrais cow-boys, le Chico Ba-sin Ranch, au sud de Colorado Springs, estla bonne adresse. Ici, pas de programmespour touristes: les sorties à cheval, la pêcheet la randonnée se pratiquent en solitaire,sans accompagnement. On peut aussi par-ticiper aux travaux du domaine, qui appar-tient à l’Etat du Colorado et est placé sousla même direction que le Zapata Ranch. Surla prairie vallonnée s’étendant sur 38000hectares, jusqu’à 6000 têtes de bétail pais-sent au gré des saisons. Les animaux ne re-çoivent ni fourrage concentré, ni hormonesou antibiotiques, et les prés sans fin ne sontpas traités aux pesticides ni aux engrais.Mais le travail ne manque pas. Loin s’enfaut.

Au coin du feu | En été et en automne, ilfaut déplacer des troupeaux de plus de 1000têtes de bétail sur de grandes distances et,certains jours, marquer au fer rouge plus de500 veaux. Cela signifie passer jusqu’à huitheures par jour à dos de cheval. Rien d’éton-nant à ce que les cow-boys en herbe tien-nent à peine debout le soir venu. Mais aucoin du feu, on oublie les fatigues de la jour-née. Et quand Mike, le gérant du ranch, vachercher sa guitare et entonne une chansondirectement tirée d’un western, le bonheurest complet.‹ Christa Arnet

Info TouringSitué au cœur des Etats-Unis, l’Etat du Colorado estdominé par les Rocheuses qui culminent à 4400 m.La capitale est Denver, dont l’agglomération compteplus de 2,6 millions d’habitants. Vail et Aspen sontconnues comme destinations de sports d’hiver.

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100 km

Colorado: bon à savoir

Voyage: vol pour Denver (p. ex. avec Swiss/Lufthansa via Francfort). Delà, continuation en voiture de location. Eventuellement vol intérieur pourDurango ou Alamosa (Zapata Ranch). Les billets d’avion pour les Etats-Unis sont actuellement avantageux et baissent parfois de jour en jour.Période idéale: mai à septembre. Hébergement: The Strater Hotel, Du-rango, chambre double soignée dès 165 $ (www.strater.com). ZapataRanch: cabanes confortables, restaurant, jardin avec jacuzzi. Une se-maine avec repas et activités dès 2000 $ par personne (www.zranch.org).Chico Basin Ranch: cottages simples avec cuisine. Une semaine avec re-pas et activités dès 1495 $ par personne (www.chicobasinranch.com).Réservations: Voyages TCS, tél. 0844888333, www.voyages-tcs.ch Au-tres infos: www.colorado.com, ranches: www.coloradoranch.com.

Comme un cow-boyde l’Ouest sauvageDans les montagnes et les plaines du Colorado, les touristesse frottent aux réalités de la vie de cow-boy rythmée par leslongues heures en selle, la transhumance des troupeaux, lemarquage au fer des veaux et les soirées arrosées au saloon.

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Dans l’Etat du Colorado, tout un chacun peut s’essayer au métier de cow-boy consistant, pour l’essentiel, à être en selle du matin au soir aux côtés du bétail.

Autour du feu de camp, on écoute des chansons de country sous le ciel étoilé.

Cow-boy sur sa monture, des troupeaux de bisons en arrière-fond. Le soir, après une rude journée,les hommes se détendent autour d’une bonne bière, histoire de «rincer la poussière dans la gorge».

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La randonnée n’est pas seulement une activité idéale pour le corps, mais également un délassement pour l’esprit.

Prendre le tempsde la découverte

›Cinq curiosités touristiques en trois heures, c’est le menuindigeste de bon nombre de tours organisés. Malgré la fouled’informations et d’impressions, ce genre de marathon tou-ristique laisse souvent le participant groggy. Hansruedi Mül-ler, directeur de l’Institut de recherches sur les loisirs et letourisme à l’Université de Berne, plaide depuis longtempspour une remise en question de notre façon de voyager. Enralentissant le tempo, on dispose de plus de temps pour assimiler nos impressions et s’ouvrir à des rencontres enri-chissantes. Il existe plusieurs possibilités de vacances dura-bles à un rythme agréable. Le site www.veloland.ch ren-seigne ainsi sur d’innombrables itinéraires à vélo en Suisse,tandis que www.swiss-bike-tours.ch propose de vous évaderà l’étranger.

En outre, celui qui désire passer la nuit dans une fermen’aura que l’embarras du choix sur www.abenteuer-stroh.ch.Sport à la cadence encore plus lente, la marche à pied donneégalement l’occasion de s’imprégner pleinement de son en-vironnement et de pénétrer dans un univers d’une richesseinsoupçonnée. Les sites internet www.balades.ch et www.tourenguide.ch constituent une mine de renseignementspour tous les excursionnistes.Alors, bonne promenade.‹

Adrian Zeller

Face à la boulimie d’activités, il vaut lapeine de ralentir l’allure pour retrouverles saveurs du dépaysement.

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›Maître de Barry imprègne une languettede papier d’un liquide doré, l’évente légère-ment et déclare d’un ton solennel: «Voicil’essence la plus chère du monde.» L’uneaprès l’autre, les participantes au cours defabrication personnelle de parfum humentreligieusement l’étroite languette. A croirequ’elle avait servi à l’embaumement ducorps de Jésus, ou que l’empereur de Chineétait la seule personne du royaume autori-sée à se parer de cette senteur. Pour peu, onla consignerait dans le coffre blindé dusous-sol d’une banque.

Aujourd’hui, le Kyara, associé au parfumsucré de la «rose de Grasse», a le vent enpoupe auprès des riches cheikhs du Moyen-Orient. Ces derniers n’hésitent pas à dé-bourser 7000 francs pour une création per-sonnalisée du parfumeur Nicolas de Barry.Car s’enduire de banal Chanel ne sied pasaux grands de ce monde.

Composer soi-même | Pour une toucheencore plus personnelle, il est possible decomposer son propre parfum sous la super-vision de professionnels. Le rêve devientréalité au «Perfume Masterclass», une pres-tation de l’hôtel de luxe Reid’s à Madère,qui fait le bonheur des clientes. La DanoiseKatharina – répondant au délicat surnomde Schatzi – vit au Reid’s depuis qu’elle està la retraite. Elle semble avoir résolu le cas-se-tête d’une idée cadeau pour un mari nemanquant de rien. Il recevra pour son anni-versaire un parfum qu’elle aura créé elle-même.

L’île aux fleurs de Madère est une véri-table source d’inspiration pour les parfu-meuses en herbe. Ainsi, Maître de Barry re-commande trois gouttes de chèvrefeuille à Maggie, une mère de famille cherchant àconcocter une senteur fraîche pour sa petitefille âgée de trois ans. Même après septgouttes d’Ylang, deux gouttes de Neroli etquatre gouttes de bois de rose, Schatzi n’esttoujours pas satisfaite de sa création.

Pour une note plus vaporeuse soulignéed’un zeste de musc, le Maître ajoute deuxgouttes d’iris et, pour une fragrance pluscapiteuse, trois gouttes d’ambre. Car le gingembre devient vite dominant, estime leparfumeur. A la fin du cours, tous les vi-sages sont rayonnants de joie et les fioles remplies d’élixir doré. Il ne reste plus qu’àdonner un nom à sa création.‹

Pascale Marder

Créer son parfum à MadèreRien de plus agaçant que de sentir son parfum porté par autrui. Désormais, il est possible de réaliser son propre mélange de fragrances lors d’un séjour olfactif.

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L’île aux fleurs de Madère est une source d’inspiration olfactive foisonnante. Le parfumeur Nicolasde Barry, véritable Mozart de l’odorat, concocte ses parfums selon des sources historiques.

Cours de bridge

En hommage à ses célèbres hôtes, le Reid’s Palace propose, outre un nouveau «Perfume Masterclass», un«Churchill Painting Class». George Ber-nard Shaw ayant fait ses premiers pasde tango au Reid’s, un «Dancing Mas-terclass» a été organisé. L’offre estcomplétée par un cours de bridge et une initiation à la peinture botaniquequi aura notamment pour cadre les su-perbes jardins de l’hôtel.

D’autres informations peuvent êtreobtenues au no tél. +351291717030 ousur le site internet www.reidspalace.com. pam

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38 club et membres | touring 9 | 22 mai 2009

Les deux anges jaunes parés pour venir en aide aux participants du 10e SlowUp de Morat. La manifestation a vu défiler près de 50000 personnes.

Les anges gardiens du TCS: Vincent Borgognon, Silvan Gruber, Hergim Morinaj, Jonathan Colliard, Thomas Jaggi, Hugo Cabral.

Les patrouilleurs du TCS s’affairent autour d’un vélo défectueux qui pourra bien vite repartir grâce à leur intervention.

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›Le premier SlowUp de la saison a vu défi-ler des milliers de cyclistes autour du lac deMorat, mais aussi de nombreux amateursde mobilité douce en trottinette ou patins àroulettes. Le parcours mesurait quelque 32km, une distance sur laquelle un incidentest toujours possible. Mais grâce à l’aidedes jeunes secouristes à vélo du TCS, équi-pés d’une remorque et d’outils adéquats,les pannes ont pu être rapidement réparées.

Toujours prêts | Trois équipes de deux cyclistes, tous étudiants en maturité tech-nique à l’Ecole des métiers de Fribourg, ontpédalé durant toute la journée autour du lacde Morat. Parmi eux, Silvan et Thomas, tousdeux proches de leurs examens de maturitéprofessionnelle. Silvan, issu d’une familled’accros de la petite reine, passe une grandepartie de son temps libre à réparer des bi-cyclettes. Avec ses parents, il a rejoint Ve-nise à vélo depuis Fribourg, ce qui appa-rente le SlowUp de Morat à une promenadede santé.

Les deux patrouilleurs n’ont pas dû at-tendre longtemps avant de prodiguer leuraide. Peu après leur mise en route, ils tom-bent sur un jeune cycliste qui a perdu la pé-dale de son vélo. En deux temps trois mou-vements, cette dernière est à nouveau fixée.

Sorti de ce mauvais pas, le garçon et sa fa-mille peuvent reprendre leur chemin ens’engouffrant dans le flot continu de cy-clistes et autres participants. A peine mon-tés sur leur bécane jaune du TCS, voilàqu’une jeune fille les sollicite. Tiré de sonhivernage, son VTT a les pneus dégonflés.«Est-ce que ces messieurs pourraient m’ai-der…? Ils le peuvent et pompent allégre-ment avec, à la clé, deux bières gracieuse-ment offertes par la demoiselle. Mais il vautmieux s’abstenir de les boire avant la fin dela manifestation.

Self-service | En route, les deux dépan-neurs tombent souvent sur des débrouil-lards. «Pouvons-nous vous aider?», deman-dent-ils à un participant au bord de lachaussée. Ce dernier décline l’invitation,leur montrant dans sa main une clé an-glaise avec laquelle il vient juste de resser-rer une vis. Les deux secouristes poursui-vent leur route, confiants dans les capacitésde ce mécano autodidacte.

Au cours de leur mission, les deux angesgardiens apprennent à distinguer les en-nuis mécaniques des personnes arrêtéessur le bas-côté de la route pour prendrequelque repos au gré d’un pique-nique, ous’enduire de crème solaire. Dans ce cas,leurs services ne sont d’aucune utilité:«Nous ne sommes tout de même pas dans‹Alerte à Malibu›!», plaisante Thomas.

Si les vélos ont droit à tous les soins, lesrollers ne sont pas en reste. Dans un virage,Thomas remarque un adepte de l’inline endifficulté. Il s’empresse de lui revisser leboulon de ses patins à roulettes, et l’infor-tuné peut reprendre la course, en faisant enclin d’oeil de reconnaissance aux deux pa-trouilleurs du dimanche.‹

Pascale Marder

Info TouringPas moins de treize SlowUp se dérouleront jusqu’au27 septembre en plusieurs endroits de Suisse. Pouren savoir plus, dates et informations sont consulta-bles sous: www.slowup.ch.

Anges gardienssur deux rouesIls étaient plus de 50000 à prendre part fin avril au 10e Slow -Up de Morat. Pas de voiture à l’horizon, mais un trafic cyclistes’apparentant à celui d’un jour de bouchon sur l’autoroute. Le TCS était de la fête avec ses patrouilleurs sur deux roues.

Pédaler plus facilement

Le TCS a conclu une collaboration avecla société de vélos électriques Flyer.Lors de chaque SlowUp, des bicyclettesélectriques peuvent être essayées aux stands du TCS. L’entreprise Flyerlouera également des vélos électriqueslors du brevet Trittico Alpino. Elle colla-bore également avec 14 des 32 cam-pings du Touring Club Suisse. Informa-tions sur la saison cycliste (manifesta-tions, itinéraires, vacances, matériel,etc.) sous www.velo.tcs.ch. pam

Un stand du TCS avait été installé à Morat ainsi qu’à Avenches.

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›La crise de la grippe porcine a montré que,lorsqu’on se déplace à l’étranger, il vautmieux être paré contre toute éventualité.Nous ne pensons pas uniquement à ceuxqui se trouvent en voyage dans les lieux oùla pandémie s’est déclarée, mais aussi austress de tous ceux qui avaient réservé desvacances au Mexique et qui risquaient dene pas être remboursés en cas d'annulation.Il est en effet toujours avantageux d’être titulaire d’une assurance qui prend à sacharge ce genre d’inconvénients. Rien demieux donc que le Livret ETI du TCS quicouvre les frais d’annulation de voyage.

De Gibraltar à l’Oural | Dans sa versionde base Europe (voir encadré ci-contre), cetindispensable compagnon de voyage garan-tit une assistance complète aux personnes –aussi en Suisse et au Liechtenstein – pourl’annulation des vacances liée à une mala-die ou à d'autres empêchements, ainsi quele transport d’urgence. Elle couvre en outrel’assistance aux véhicules et la protectionjuridique sur tout le territoire géogra-phique européen, de Gibraltar à la Russie etau Kazakhstan (jusqu’à l’Oural). Sont égale-ment inclus des territoires isolés commel’Islande et le Groenland, ainsi que les pays

riverains de la Méditerranée, dont le pour-tour africain ou moyen-oriental.

En revanche, pour les territoires d’outre-mer des pays européens (p. ex. l’île fran-çaise de la Réunion), il est nécessaire de sti-puler l’extension ETI Monde, valable dansle monde entier.‹ ac

Info TouringDavantage de détails et conditions générales à télécharger: www.eti.ch.

Le Livret ETIgage de sérénitéNe partez pas en vacances sans emmener dans vos bagages le Livret ETI, ce document de voyage assurantcontre tout imprévu en Europe et dans le monde entier.

La version Europe est valable également en Afrique du Nord, Egypte comprise.

ETI sur mesure

Pour seulement 103 francs par année,ETI Europe Famille couvre toutes lespersonnes vivant en ménage communavec le titulaire, ainsi que les mineurs àsa charge. A 75 francs par année, ETIEurope Individuel couvre le titulaire duLivret ETI et les enfants mineurs invitéspar ce dernier, et non domiciliés sous lemême toit. L’extension Monde coûte 191francs par année en version Famille et145 francs en Individuel. Les titulairesdu Livret ETI peuvent souscrire au com-plément Frais de guérison pour l’Europe(32 francs) ou Monde (45 francs).

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Chaleur et soleil incitent aux balades àmoto ou scooter: mieux vaut s’assurer.

Liberté bien assuréeMoto-Assistance a développé unensemble de prestations qui met-tent motards et pilotes de scootersà l’abri de tout souci, 24 h sur 24,en Suisse comme à l’étranger.

›Soulignons le prix: 41 fr. par an(non membres: 48 fr.), ou environ3.40 fr. par mois. Puis le bouquet deprestations en Suisse: secours rou-tier et rapatriement de la moto ou duscooter; remboursement des frais deretour prématuré ou de séjour pro-longé. A l’étranger: secours routieret rapatriement de la moto; envoides pièces détachées et paiementdes droits de douane; rapatriementd’urgence par ambulance; rembour-sement des frais de retour au domi-cile ou de séjour prolongé; avance fi-nancière en cas d’hospitalisation oud’argent volé; protection juridiquecirculation Assista TCS en cas de li-tiges à l’étranger. Moto-Assistance duTCS est plus qu’avantageuse!‹ ac

Info TouringVous pouvez souscrire à Moto-Assistance TCSsur le site www.tcs.ch (Assistance > Moto).

Le TCS pour les entreprises

Carte EntrepriseAvec la Carte Entreprise TCS, tous lesvéhicules de l’entreprise sont couverts,quel que soit le conducteur. Les prix dé-marrent à 65 francs l’année par véhi-cule, plus une taxe de base de 54 francspour chaque entreprise. Les presta-tions: secours routier en Suisse pour lesvéhicules jusqu’à 3,5 t et 3,2 m de hau-teur; remorquage du véhicule, rapatrie-ment et frais de retour au domicile. Onpeut étendre les prestations de secoursroutier à toute l’Europe et la protectionjuridique à la Suisse et l’Europe. tgwww.tcs.ch/entreprise.

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Andreas Meyer, président de la direction des CFF

L’auteur écrit en son nom propre. Son avis ne reflète pasforcément celui de la rédaction.

Nous nous trouvons actuellementdans un environnement économique

difficile, et les CFF ne sont pas épargnés parla crise mondiale. Mais nous voyons aussidans cette crise une chance d’améliorer notre santé opérationnelle. Dans le trans-port de marchandises, nous subissons depuis le mois d’octobre un vent contraireimportant. Le volume des transports inter-nationaux est inférieur de 20% à celui del’année précédente. Le recul sur le marchésuisse est moins marqué. Nous avons déjàpris des mesures d’adaptation de la capa-cité dans le transport de marchandises enaoût de l’année passée. Depuis, nous avonsencore réduit le parc de véhicules de 700wagons. Dans le même temps, nous avonsretiré les 65 locomotives les plus vieilles.Dans le transport de personnes, nous avonsà nouveau connu une croissance du nombrede clients, même si celle-ci s’est quelquepeu tassée depuis. Nous constatons que lesproduits avantageux ont le vent en poupe,c’est-à-dire que la 2ème classe gagne duterrain sur la 1ère. Avec nos prochaines of-fres de billets économiques, nous allonsdans le sens de cette tendance. Et nous vou-lons ainsi améliorer également l’utilisationde notre offre en dehors des heures depointe. Aujourd’hui, nos trains ont un tauxde remplissage de 31% sur l’ensemble de lajournée.

Nous espérons compenser le recul desvoyageurs étrangers par un accroissementdes voyages d’agrément de nos compa-

triotes. Si la crise devait perdurer, il est pos-sible que nous bénéficiions également d’uneffet de transfert de la voiture vers lestransports publics. La crise économique ac-tuelle est donc aussi porteuse d’opportuni-tés pour les CFF. Nous examinons au-jourd’hui des concepts que nous n’aurionsjamais remis en question jadis. Nous avonspar exemple arrêté, en automne, tous lesprojets informatiques qui n’apportent pasune contribution tangible au succès de l’en-treprise.

Nous axons toujours davantage nos acti-vités et nos projets sur les désirs de nosclients, et nous continuons à investir serei-nement là où c’est important. C’est ainsiqu’il y a quelques semaines, nous avonspassé, pour environ 2,1 milliards de francs,la plus grosse commande de matériel rou-lant de l’histoire des CFF. Nous contribuonsaussi à surmonter la crise en créant des em-plois, par exemple à la police ferroviaire,chez les conducteurs de locomotives ou en-core dans les rangs du personnel d’accom-pagnement des trains. Nous sommes satis-faits des mesures structurelles de relanceéconomique prises par la Confédération.Elles permettent d’accélérer les mesures derationalisation et de rattraper les retardsexistants dans la maintenance des infra-structures. En fin de compte, ce ne sont pasmoins de trois millions d’usagers qui béné-ficient de ces améliorations et du dé-lestage urgent du réseau des CFF.

La deuxième classe connaît un succès grandissant auprès des usagers des CFF.

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La crise pourraitêtre une chancepour les CFF

Adresses utilesL’agence la plus proche

Services TCS tél. 0844 888 111, fax 0844 888 112; Voyages TCS tél. 0844 888 333; Auto TCSAgences tél. 0800 801000, fax 0800 802 000;Auto TCS Services Sinistres tél. 0848 848 800Centrale d’information tél. 022 417 24 24 (24 Stunden); Inforoute 163 (50 cts l’appel + 50 cts/min); Secours routier 140; Assistance accident tél. 0800 140 140; Siège central 1214 Genève/Vernier, Ch. de Blandonnet 4, CP 820,tél. 022 417 27 27, fax 022 417 20 20

Agences avec Voyages TCS

5001 Aa rau: Rat haus gas se 2, 062 838 21 00;4010 Ba sel: Stei nen tor str. 13, 061 205 99 99;6500 Bel lin zo na: Via le Sta zi o ne 8 A, 091 821 6160; 3006 Bern: Thun str. 63, 031 356 34 34; 2735Bé vi lard: rue Ai mé Char pil loz 8, case postale163, 032 492 28 40; 2501 Biel-Bien ne: Aar -bergstr. 95, 032 328 70 50; 1630 Bul le: La Ga re,ca se pos ta le 348, 026 913 05 15; 2300 La Chaux-de-Fonds: av. Léo pold-Ro bert 33, 032 911 80 80;2800 De lé mont 1: rue de la Mal tiè re 1, 032 42266 86; 1700 Fri bourg: rue de l’Hô pi tal 21, 026350 39 39; 1204 Ge nè ve: cours de Ri ve 8, 022 41720 30; 1214 Ge nè ve/Ver nier: ch.de Blan don net4, case postale 820, 022 417 20 30; 1003 Laus -an ne: rue du Petit-Chêne 3, 021 331 21 21; 6601Lo car no: Via Trevani 3/Via Ciseri 6, 091 751 7572; 6901 Lu ga no: Via S.Ba les tra 3, 091 911 65 65;6000 Lu zern 7: Bur ger str. 22, 041 229 69 29;1870 Mon they: pl.Cent ra le 3, ca se pos ta le 1096,024 475 79 59; 2000 Neu châ tel: 1, rue Pour ta -lès/av. 1er Mars, 032 729 81 81; 4600 Ol ten 3:Dor n a cher str. 10, Post fach 1011, 062 207 36 36;1951 Si on: rue des Cè dres 3, ca se pos ta le 1374,027 329 28 28; 3601 Thun: Aa restr. 14, Postfach2614, 033 225 76 76; 8400 Winterthur: Bahnhof-platz 18, 052 224 04 04; 6300 Zug: Baar er str. 21,041 729 47 47; 8021 Zü rich: Ura ni a str. 14, 044217 30 70

Agences sans Voyages TCS

2540 Grenchen: Kirchstr. 10, Post fach 1104, 032653 24 18; 1920 Mar ti gny: avenue de la Gare 6,027 720 49 49; 6850 Mendrisio: c/o Ente Turis-tico Mendrisiotto, Via Lavizzari 2, 091 697 67 67

Services juridiques ASSISTA

(réservé aux assurés ASSISTA)6501 Bel lin zo na: Via le Sta zi o ne 8 A, 091 821 6111; 1214 Ge nè ve/Ver nier: ch.de Blan don net 4,case postale 820, 022 417 27 27; 1003 Laus an ne:place Pépinet 1, case postale 2040, 021 331 25 50;9000 St.Gal len: Post str. 18, 071 227 19 50; 8027Zü rich: Gotthardstr. 62, 044 286 85 85

Centres techniques/Conseils techniques

2500 Biel-Bien ne: rte. de Lon geau 7, 032 341 41 76; 1304 Cos so nay-Vil le: rte. de Disy 1, 021 86311 11; 2046 Fon tai nes: Rue de l’Industrie 2, 032853 36 49; 1763 Gran ges-Pac cot: rte. d’Eng lis -berg 2, 026 350 39 00; 3063 It tigen: Ey 15, 031356 34 56; 1217 Mey rin-Ge nè ve: 212, rte. de Mey -rin, 022 782 77 95; 6802 Ri ve ra: 091 935 91 35;1950 Sion: rte. de la Piscine 10b, 027 323 72 72;9015 St.Gal len-Win keln: Zür cher Stras se 475,071 313 75 00; 8604 Volketswil: Geissbüelstr.24/26, 044 286 86 36

Centres de sécurité/Cours de conduite

www.2phases.tcs.ch1214 Vernier: Test & Training tcs Suisse Romande,022 417 23 97; 4614 Hägendorf: Mobile Fahrtrai-ning-Station, 062 216 89 66; 8340 Hinwil (ZH):Verkehrs sicherheitszentrum Betzholz, 043 84310 00; 3632 Niederstocken/Thun: Verkehrs-sicher heitszentrum Stockental, 033 341 83 83

Hôtels du TCS

7310 Bad Ra gaz: Hôtel Schloss Ra gaz, 081 303 77 77; 6574 Vi ra Gam ba rog no: Hôtel Bellavista,091 795 11 15

Page 45: Touring 09/2009 français

22 mai 2009 | touring 9 | l’avant-der 45

Impressumtouring journal du Touring Club Suisse (TCS). Rédaction: Felix Maurhofer (fm, rédacteur en chef); Heinz W. Müller (hwm, rédacteuren chef adjoint); Marc-Olivier Herren (MOH, rédacteur en chef adjoint); Christian Bützberger (Bü), Antonio Campagnuolo (ac), Pascale Marder (pam), Jacques-Olivier Pidoux (jop), Peter Widmer (wi). Direction artistique/rédaction images: Martin Lobsiger(mlo). Layout: Andreas Waber (responsable), Mathias Wyssenbach (mw), Stephan Kneubühl. Assistantes de rédaction: Sylvie Fallot (f), Michela Ferrari (i), Nadia Visentini (a), Irene Mikovcic-Christen (assistante du rédacteur en chef). Adresse: Rédaction Touring, Maulbeerstrasse 10, 3001 Berne, tél. 031 380 50 00, fax 031 380 50 06. E-mail: [email protected]. Editeur: Touring Club Suisse,CP 820, 1214 Ver nier (GE). Tirage: édition française: 419 781, tirage total: 1355 061. Direction des publications/marketing médias:Reto Kammermann (responsable), Gabriela Amgarten. Annonces: Publicitas Publimag AG, Seilerstrasse 8, 3011 Berne, tél. 031 387 2116, fax 031 387 21 00. Production: St. Galler Tagblatt AG, CIE Centre d’impression Edipresse Lausanne S.A., Basler Zeitung AG.Changements d’adresse: prière de les annoncer directement et par écrit, en mentionnant le numéro de membre, au siège centraldu TCS, CP 820, 1214 Vernier, tél. 022 41724 40, fax 022 417 28 66, e-mail: [email protected]. Abonnement: compris dans la cotisationde membre TCS. Touring paraît 20 fois par année. La rédaction se réserve le droit de ne pas publier les textes non commandés.

Chapelle d’autorouteTouring 7/2009

C’est avec grand intérêt que j’ai lu votre article «spiritualité sur l’autoroute». Je medemande néanmoins s’il s’agit de chapelleou de lieu de recueillement. Connaissez-vous celui de l’aire d’autoroute du Grand-St-Bernard, sur l’A9 peu avant Martigny envenant de Lausanne? Marie Sulger@

Vous dites que «la chapelle demeure uniquedans notre pays». N’oubliez pas qu’il existeaussi une chapelle sur l’autoroute A9, dansle restoroute du Grand-St-Bernard, près deMartigny, en Valais. J.-M.Attinger, Ardon

Trop de bruitTouring 7/2009

La vie en société implique le respect de chacun, ce qu’oublient les protagonistes dubruit. Ce fléau est néfaste, mais peu fontpreuve de politesse dans ce domaine, quitteà empiéter sur le droit de chacun à la tran-quillité. C’est pourtant si simple de ne pasincommoder. Georges Grand, Genève

Courrier des lecteurs

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Règles du jeu: plus votre lettre est courte, plus elleaura de chances de figurer dans cette rubrique. La rédaction se réserve le droit de raccourcir les contri-butions au besoin. Lettres ou réactions peuvent éga-lement être transmises par e-mail ([email protected]).

Concours

Super appareil photo

Extérieur robuste, intérieur intelligent:le Lumix FT1, étanche à l’eau et à lapoussière, est antichoc et possède unoptique grand angle (Leica) de 28 mm,ainsi que 12 megapixels. Il est le compa-gnon idéal pour immortaliser vos activi-tés extérieures. L’écran LCD de 6,9 cm(2,7”) permet de détecter les conditionsdifficiles grâce à une adaptation auto-matique de la luminosité. Le FT1 de Pa-nasonic permet également d’agrandirles photos et vidéos HD en AVCHD (720 pixels). Remportez, avec un peu dechance, un Lumix FT1 valant 649 francsde la couleur de votre choix: argent,orange, bleu ou vert.

Le prix est offert par: John Lay Elec-tronics, Littau. www.panasonic.ch.

Les questions: 1. Quelle autre voiture partage la

même plate-forme que la Ford Ka?2. Quand a été ouverte l’auberge de

jeunesse MinergieEco à Scuol?3. Quel anniversaire du Slowup de

Morat a été fêté cette année?

Faites-nous parvenir vos réponses et vos coordonnées complètes sur carte postale,par SMS, e-mail ou sur www.touring.ch.

Concours 7/2009: la nuit au Bellevue Pa-lace revient à Michela Tosio, Pregassona.

Conditions de participation: la participationau concours Touring est ouverte à tous, à l’exception des collaborateurs du TCS et desmembres de leur famille. Les gagnants serontdésignés par tirage au sort et seront aviséspar écrit. Les prix ne seront pas remis en espèces. Aucune correspondance ne seraéchangée au sujet du concours. Le recours àla voie juridique est exclu.

Rédaction Touring, Concours des lecteurs, case postale, 3024 Berne,SMS: «Touring» plus les trois réponsesau 9988 (1 fr./SMS), [email protected](sujet: Concours) Délai: 7 juin 2009

Cyclistes imprudentsTouring 6/2009

Je partage entièrement l’avis du présidentcentral du TCS, Niklaus Lundsgaard-Hansen,concernant les cyclistes. Lorsque je circulela nuit à Berne, je remarque souvent des vé-los sans lumière. J’ai peur de ne pas les voiret d’entrer en collision avec eux. Je ne com-prends pas pourquoi les associations de cy-clistes ne sensibilisent pas davantage leursmembres au respect des règles de la circu-lation: attendre au feu rouge, aux passagespiétons, rouler de nuit avec une lumière. Encas d’accident, ce sont eux qui encourent leplus grand risque de blessures. Faut-il enarriver aux amendes pour leur faire com-prendre que les règles sont valables pourtout le monde? Fred Kohler, Aarberg

ChauffardsTouring 5/2009

Ce sont le plus souvent les jeunes conduc-teurs qui causent de graves accidents. Pour-quoi ne pas installer dans les véhicules unsystème limitant la vitesse à 130 km/h?L’industrie automobile finirait par s’adap-ter et ne proposerait plus que des véhiculesde ce type. De toute façon, il n’est pas per-mis de rouler à une vitesse supérieure à 120 km/h. Il est donc inutile de mettre surle marché des véhicules excédant cette vi-tesse. J.J.Annen, Bösingen

Ford d’Auto TCS gagnéeGrâce au concours organisé pour les 25 ansd’Auto TCS, Urs Keusch (au centre sur la photo)de Villigen a remporté la Ford Focus Carving 1.6 d’une valeur de 30600 francs. Reto Gräub,du garage Ford de Villigen (AG), Carla Marinello,responsable des agences TCS d’Aarau et Baden,ainsi que les responsables de Patrouille TCSBernhard Wyder et Sascha Braun (de g. à dr.)étaient présents pour la remise du prix.

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46 l’entretien | touring 9 | 22 mai 2009

Alpar, la société chargée de la gestion del’aéroport, a été fondée il y a 80 ans. Jadis, elle exploitait des avions de ligne. Regrettez-vous cette époque faste?Non. La nostalgie, c’est l’affaire des muséeset des meetings aériens. Nous sommes plu-tôt déçus de constater que les Bernois n’ontpas réussi, après un brillant départ au dé-but des années trente, à développer leuraviation pour rivaliser avec Bâle et Genève.Une situation qui n’a guère profité à l’essordu tourisme et de l’économie.

A l’exception de Lufthansa qui propose troisvols quotidiens à destination de Munich, lesquelques lignes qui ont été établies n’ont pastardé à être supprimées. Pour quelle raison? Depuis l’intégration de Crossair dans lacompagnie Swiss et la faillite d’Air Engia-dina/Swisswings, l’aéroport s’est employéà diversifier et répartir les lignes offrant uncertain potentiel sur plusieurs compagniesaériennes afin de réduire le cumul desrisques. Mais cela n’est pas très facile, carles compagnies intéressées sont souventétrangères et axées sur le profit. Elles n’ontdonc aucune affinité pour le lieu d’implan-tation. Si la ligne ne génère pas un rende-ment suffisant à court terme, ces compa-gnies se tournent vers des liaisons plus ren-tables. Relevons qu’Air France a récemmentinauguré la nouvelle ligne à destination deParis-Orly avec l’alliance Oneworld. En cequi concerne les vols charter, le potentiel dedéveloppement existant ne peut pas êtrecouvert par un seul appareil.

Berne rêve d’être desservie par une compa-gnie aérienne à bas prix. Est-ce réaliste?La piste est trop courte pour les compa-gnies low cost. En outre, aucune de ces com-pagnies n’atterrit dans des aéroports exi-geant des procédures d’approche aussi spé-cifiques que les nôtres. Le processus demise en place serait trop lourd au niveauopérationnel et financier.

L’aéroport du Belpmoos accueille égalementles avions du Conseil fédéral. Les pilotespeuvent-il décoller et atterrir jour et nuit?Berne-Belp étant l’aéroport de la capitale,les vols du Conseil fédéral sont autorisés 24heures sur 24. Cette dérogatation est ancréedans la concession de l’aéroport depuis deslustres, puisqu’elle remonte à 1929.«

Propos recueillis par Heinz W. Müller

L’aéroport de Berne-Belp accueille les avions du Conseil fédéral ainsi que des vols de ligne et des charters. MathiasHäberli, son directeur, évoque l’avenir de ce site bucolique.

face à une foule de nouvelles et coûteusesmesures de sécurité. Entre-temps, les ac-cords de Schengen sont entrés en vigueur.Les aéroports internationaux deviennentainsi des frontières extérieures de l’UE etles infrastructures correspondantes doi-vent être mises en place. Nous considéronsque ces tâches relèvent de la souverainetéde l’Etat et doivent être confiées aux pou-voirs publics.

»Berne-Belp est le seul aéroport au mondeà desservir une capitale sans bénéficier desubventions directes. Un handicap?Mathias Häberli: cela pourrait le devenir.Après avoir réussi pendant une vingtained’années à exploiter l’aéroport sans sub-ventions en appliquant les principes del’économie privée, nous nous voyonsconfrontés à des changements importantsdictés par les autorités. Nous devons faire

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Berne, l’aéroport qui aimerait décoller

Mathias Häberli, directeur de l’aéroport de la Ville fédérale, devant le bâtiment principal.

ProfilDepuis cette année, Mathias Häberli (41 ans) est di-recteur d’Alpar AG, la société exploitant l’aéroport.Auparavant, il était chef de département au serviceaérien, de l’infrastructure et de la sécurité. Ce spé-cialiste en construction de machines et, plus spécifi-quement en aéronautique et en aérodynamique, a of-ficié comme ingénieur de vol. Il a ainsi été responsa-ble de l’avion de combat Tiger pour l’armée suisse.

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