THEME 3- CORPS HUMAIN ET SANTE THEME 3-A : LE MAINTIEN DE ...
THEME 2 : la multiplication des acteurs internationaux ...
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THEME 2 : la multiplication des acteurs internationaux dans un monde bipolaire (1945-
années 1970)
Chapitre 2 : une nouvelle donne géopolitique : bipolarisation et émergence du Tiers-Monde
1 L.LAJO
2 L.LAJO
Soit choix d’y passer 5h
3 L.LAJO
Lien , la concomitance, les
interactions entretenus entre GF et
décolonisation
Remise en cause des
modèles et de la
bipolarisation
Nouvelle donne = modifications, insister sur les changements, évolutions, transformations Géopolitique : l’accent est mis sur les relations internationales et leurs effets sur les territoires
4 L.LAJO
Lien entretenu entre GF et décolonisation
Remise en cause des
modèles et de la
bipolarisation
= Des choix
2 PPO, rapide
+ de temps consacré pour vérifier
la compréhension des enjeux du
chapitre par les élèves
Saisir la modification des équilibres
géopolitiques mondiaux durant la
période entre 1945 et début des années
70
L.LAJO 5
s’appuyer sur des pré-requis à réactiver (lien programme 3ème, THEME 2 : le monde depuis 1945) • sur la GF notamment pour ne pas y passer un temps
démesuré
• ont aussi vu en 3e la décolonisation
Objectif ici : ne pas refaire ces thèmes MAIS LES LIER ; montrer l’influence des acteurs de la GF sur la décolonisation et inversement L.LAJO
6
Un monde divisé en 2 modèles (saisir les caractéristiques de la GF)
mais un impérialisme commun dans des sphères d’influence / espaces périphériques :
• interférences dans les différents processus de décolonisation
• MAIS un impérialisme de + en + décrié dans les 2 camps
Parallèlement, impérialisme colonial européen ébranlé avec décolonisation, permet une émergence d’un autre monde =
• qui souhaite s’affirmer loin des 2 Grands à l’échelle mondiale
• mais aussi régionale
Fin années 60 = moment de remise en cause des modèles
établis
L.LAJO 7
Bipolarisation, GF, idéologie,
impérialisme
Décolonisation, indépendance,
Tiers-Monde, non-alignement, neutralité
positive, panarabisme
L.LAJO 8
Ne pas faire une histoire détaillée ni de la GF ni des mouvements de décolonisation
= pas l’objectif, NÉCESSITÉ D’UN FIL DIRECTEUR pour faire des choix
d’autant plus que temps imparti court (5-6h ?)
se centrer sur une problématisation => choix pertinents
des éléments à traiter et de ceux à laisser de côté
Ne pas être tenté par l’approfondissement de tous les points qui peuvent être « mis en avant » dans le BO
Bien lier les PPO à la problématique et non vouloir en faire une histoire exhaustive
L.LAJO 9
Donc entrer dans le chapitre par une
problématisation qui évitera ces écueils
Comment le NOM bipolaire qui
émerge après la 2GM se voit-il remis
en cause entre les années 50 et fin des
années 60 ?
L.LAJO 10
Connaître et se repérer (donner une frise chrono en
amorce du cours pr que les élèves puissent s’y référer au long de
la leçon ?)
Procéder à l’analyse d’un document
S’approprier un questionnement
historique (celui de la remise en cause des modèles
existants) et mettre un évènement en
perspective (l’année 1968)
Ecoute active
L.LAJO 11
I. Un monde bouleversé par de nouveaux
équilibres : un monde bipolaire 1h
A. La GF ou un monde divisé en 2 30 min
Partir de la crise de CUBA (PPO) et de la vidéo suivante.
https://enseignants.lumni.fr/fiche-media/00000000183/la-crise-des-fusees-
de-cuba.html
Objectif : faire émerger les
pré-requis sur la GF, rappel 3e :
Que se passe-t-il à Cuba ? Pourquoi ?
L.LAJO 12
Permet une mise en perspective de la GF, ses caractéristiques • revenir sur la bipolarisation du monde en 2 modèles
antagonistes idéologiquement • MAIS équilibre de la terreur par dissuasion nucléaire,
bien visible avec l’épisode de Cuba
Donc GF abordée uniquement à partir de la vidéo (+ carte à l’appui) sonder les acquis et rectifier si besoin est.
L.LAJO 13
B. Les colonies européennes : un terrain pr le jeu
des 2 Grands 30 min
Ex : PPO Les guerres d’Indochine et du Vietnam. ECOUTE ACTIVE
POSSIBILITE de partir des cartes du site l’histoire https://www.lhistoire.fr/portfolio/30-ans-de-
guerre-au-vietnam pour voir points communs entre conflits indochinois et vietnamien
INDOCHINE : insister sur la colonie comme terrain d’influence pr les 2 Grands = théâtre de la
décolo ET de la GF
Volonté de ne pas traiter la guerre d’Algérie (car PPO du chapitre 3 dans le même thème) ni
les pbq des conflits coloniaux « sales » (vu dans PPO année 68 et dans chap 3 suivant quand
évoque pb décolonisation pr la IVe Répq)
VIETNAM : récit rapide, sera approfondie dans le PPO sur l’année 68.
VERIFICATION ECOUTE ACTIVE : reposer la pbq du chapitre et faire un « je retiens ? »
L.LAJO 14
L.LAJO 15
OBJECTIF : • PESONNALISER la prise de notes
• être capable de synthétiser ces idées en qqs points fondamentaux
on peut faire aussi un travail de ce type en
début sur la GUERRE FROIDE: qu’est-ce que je sais de cet événement avant de commencer (ce qui permet de vérifier les acquis) puis chacun doit ensuite écrire 5 choses nouvelles que j’ai apprises sur cet événement
L.LAJO 16
II. Au Sud : de nvx acteurs dans l’ordre international, une remise
en cause des grands équilibres mondiaux 1h30
A. L’heure de l’affirmation du SUD à
l’échelle mondiale 1h
EMERGER POLITIQUEMENT,
S’UNIR :
Bandung, Belgrade = Décolonisation
et non-alignés
Un exemple : « la Chine de MAO l’affirmation
d’un acteur international »
Analyse de 2 doc type E3C TERM. Problématique SANS plan suggéré.
POSSIBILITE DE TRAVAIL MAISON avec grille formative
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Objectif : voir l’affirmation de la Chine aussi bien à l’échelle • internationale en dénonçant l’impérialisme des EU (mais aussi de l’URSS
indirectement)
• que régionale en s’affirmant comme leader du Sud
CONSIGNE : en quoi ces documents montrent-ils l’affirmation
de la Chine comme nouvel acteur des relations mondiales ? Documents possibles : - « le peuple chinois soutient sans réserve les mouvements
démocratiques nationaux d’Asie, d’AL et d’Afrique. A bas l’impérialisme ! A bas le colonialisme ». Affiche chinoise, 1960
- Discours de Mao Zedong devant des représentants sud-américains,
14 juillet 1956
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EMERGER ECONOMIQUEMENT : la
réappropriation des ressources
nationalisation canal de Suez pr Egypte
OU création OPEP => Pétrole vu comme un
moyen du nationalisme arabe
L.LAJO 19
B. L’affirmation à l’échelle régionale 30 min
AU MO : « les conflits du P et MO » = possibilité de centrer sur idéologie
panarabe. S’oppose à :
Israël sur le territoire de la Palestine
= exemple, récit avec carte à l’appui :
Guerre des 6 jours.
à l’AS (allié EU, régime monarchique,
conservateur et religieux)
Mais en réalité,
Non-alignement à relativiser,
« neutralité positive », ex : Egypte ou Cuba (permet rappel des pays vus
précédemment) s’alliant à l’URSS
Mais difficultés s’accumulent
L.LAJO 20
III. De nouvelles aspirations dans le monde reflet de la désagrégation
des modèles établis : l’année 68 2h30
ACTIVITE :
PPO années 1968 dans le monde
Année 1968 =tournant, remise en
cause des modèles existants, montre leur
crise à l’échelle internationale et locale.
= accélérateur de l’histoire par une contestation générale des valeurs
et pouvoirs établis. = un « évènement-monde » (SIRINELLI)
Permet d’appréhender le contexte révolutionnaire + réinvestir
connaissances du cours : interroger le jeu des puissances + évolution des
sociétés
CONCLUSION du III après activité : vidéo récap JT INA 3min43
https://www.youtube.com/watch?v=alzl5zHnke4
L.LAJO
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CLASSE PUZZLE
1h : par espace géographique en individuel OU groupe de 4 (avec
niveaux de difficulté ?)
1h30 : mise en commun par refonte groupes avec un membre de chaque
espace géographique
TEMPS 1 : EXPLIQUER UN EVENEMENT
Act simple sur la Tchécoslovaquie
Act simple sur le Mexique : massacre de Tlatelolco d’octobre 68 + JO de
Mexico Black Panther
Act niveau moyen sur les pays industrialisés du Nord : • Japon : mvt de protestation étudiante le + violent de tous les pays industrialisés
• sur la France
Activité + compliquée et dossier plus lourd sur les Etast-Unis : Bobby
Kennedy + Mort de MLK + radicalité étudiants
Objectif : saisir en quoi les évènements de l’année 68 remettent-ils en cause
l’ordre établi. Réfléchir aux acteurs et points communs des contestations L.LAJO
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TEMPS 2 : Scenarii possibles pr le travail final :
Différenciation sur travail final ?
• Elèves plus en difficulté : forme libre (Carte Mentale, plan détaillé… ?)
• autres : réponse à une question problématisée ?
OU leur faire créer un enregistrement audio dont but est de faire une
rétrospective de l’année 68 en mettant en avant les points communs entre
ces évènements et rendre accessible en ligne sur LYCEE CONNECTE les
meilleures « émissions » ?
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Mettre en exergue
l’impérialisme des 2 Gds dénoncés
• Contre l’intervention américaine au Vietnam, EU ne peuvent plus prétendre la liberté au vu des méthodes
utilisées :
à travers les manifestations au Japon et France
les discours du candidat démocrate à la présidence Bobby Kennedy qui finit par être tué
jeunes et Woodstock qui refusent la violence et la conscription => déserteurs
naissance de « comités de soutien au Vietnam » un peu partout pr dénoncer l’impérialisme américain
• contre l’impérialisme soviétique : en Tchécoslovaquie avec ptps de Prague, pr un « socialisme plus
humain » (rebondir sur PPO chapitre précédent « 24 février 1948 : le coup de Prague »)
• d’autres modèles possibles comme le maoïsme : France
Le réveil des « opprimés » : des aspirations sociales en plein essor qui se font
entendre
• La jeunesse, moteur des contestations :
au Sud : ex Mexique, lutte contre autoritarisme, EU ferment les yeux tout comme l’URSS
Japon et France, étudiants retournent l’ordre établi
• La révolte des marginalisés
la question des afro-américains aux EU ;
assassinat MLK
radicalisation avec mvt des Black Panther médiatisé au JO Mexique
L.LAJO 24
Point commun de tous ces évènements : LA VIOLENCE, preuve essoufflement des modèles établis et des
aspirations bien plus fortes qui veulent renverser cet ordre
Des sociétés bouleversées par des facteurs externes (la GF et impérialisme des 2 superpuissances ; guerre du Vietnam catalyseur qui fait basculer le modèle américain)
Permet de REVENIR SUR LA PROBLEMATIQUE : des évènements qui
bouleversent un certain ordre, qui sont en interrelations les uns avec les autres, qui ont des effets géopolitiques
Mais aussi internes (aspirations démo et à plus d’équité sociale)
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Exploiter et confronter des informations Contextualiser : Mettre en relation des faits
ou événements de localisations différentes Raisonner : conduire une démarche
historique, s’approprier un questionnement historique
Coopérer et mutualiser
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Un travail maison type E3C 2e partie :
La Chine de Mao qui s’affirme
Un travail en classe de groupe =
PPO l’année 1968
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Jusqu’où délimiter les évènements de l’année 1968 ?
Volonté de centrer sur les évènements liés au titre du chapitre qui montre les
bouleversements géopolitiques.
En résulte :
Un choix de mettre de côté les grèves ouvrières et la volonté d’émancipation des
femmes dans l’activité sur 1968 dans les activités mais à évoquer à l’oral au moins
dans la reprise
MAIS PROBLEME THEME 3 CHAPITRE 2 « Un tournant social, politique et culturel, la
France de 1974 à 1988 » : borne années 74, revenir ici sur mai 68, contestations
multiformes dans l’intro comme prémices au chapitre ????
La révolte au Mexique ? judicieux ou pas ? mais permet peut être d’évoquer les
difficultés des pays du Sud en lien avec l’émergence du tiers-Monde ? (et donc
rebondir sur le II ?)
Les évènements au BIAFRA avec la guerre médiatisée auraient pu être évoqués ?
permettait de voir les difficultés des pays du Sud nouvellement indépendants
(donc rebondir encore sur le II ?) L.LAJO
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Des ouvrages
Sous la direction de G. Dreyfus- Armand, R. Frank, M.-F. Lévy, M. Zancarini- Fournel (dir.), Les Années 68. Le temps de la contestation, Bruxelles, Complexe-IHTPCNRS, 2000.
Marc NOUSCHI, Le XXe siècle :temps, tournants, tendances, (4e édition), A.COLIN, 2011
Des articles Sur la GF et la décolonisation
https://www.lhistoire.fr/la-crise-de-cuba ;
https://www.lhistoire.fr/bandoeng-vent-dest-sur-le-tiers-monde ;
https://www.monde-diplomatique.fr/publications/l_atlas_mondes_emergents/a54118
L.LAJO 29
Jean-François Sirinelli, « Le moment 1968, un objet pour la World history ? »,
Histoire@Politique. Politique, culture, société, N°6, septembre-décembre 2008
https://hal-sciencespo.archives-ouvertes.fr/hal-01022170/document
https://www.lhistoire.fr/les-années-1968-ou-la-jeunesse-du-monde
https://www.lepoint.fr/monde/1968-annee-de-revoltes-et-d-espoirs-dans-le-monde-
20-12-2017-2181443_24.php
https://www.lhistoire.fr/robert-kennedy-le-rêve-brisé-de-lamérique
https://www.monde-diplomatique.fr/1969/01/FONTAINE/28760
https://journals.openedition.org/ideas/2742
Un dossier sur mai 68 dans le monde https://www.histoire-
politique.fr/index.php?numero=06
Une revue : « 1968 une année qui a secoué le monde », GEOHISTOIRE, fév mars
2018, n°37 L.LAJO
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Des vidéos
Archive INA année 68, extrait JT 3.43 https://www.youtube.com/watch?v=alzl5zHnke4 + celles des activités
Des Podcast
https://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-lhistoire/guerre-du-vietnam-14-guerre-froide-en-asie-le-vietnam-et-autres-conflits
https://www.franceculture.fr/histoire/13-mai-1968-la-journee-de-lunite
https://www.franceinter.fr/emissions/un-jour-dans-le-monde/un-jour-dans-le-monde-11-janvier-2018
https://www.franceinter.fr/emissions/un-jour-dans-le-monde/un-jour-dans-le-monde-21-mars-2018
L.LAJO 31
1
Présentation mise en œuvre CHAPITRE 2, THEME 2 HISTOIRE Term Gé - Tronc Commun
Temps 1 - ACTIVITE A : les évènements en Tchécoslovaquie en 1968
Capacités : Mettre un évènement en perspective ; conduire une démarche historique
CONSIGNE : Pour un historien, un fait ne devient un évènement que parce qu’il est interrogé comme
une rupture, une discontinuité avec ce qui le précède. L’évènement structure le temps et donc
l’Histoire. Pour saisir un évènement, il faut interroger ses causes, son déroulement et ses
conséquences. Dès lors, expliquez les évènements survenus en Tchécoslovaquie en 1968 que l’on
nomme « le printemps de Prague ».
Doc 1 : VIDEO
https://culture.tv5monde.com/
histoire/histoire-le-printemps-
de-prague-a-50-ans-10565
Doc 2 ci-contre : « Brejnev
écrasant la Tchécoslovaquie »,
par Tim, l’Express, 26 août
1968.
Doc 3 :
Pour que le Kremlin ait pris une telle décision [L’invasion de la Tchécoslovaquie par les armées de
l’URSS et de quatre de ses alliés du pacte de Varsovie,], il fallait donc qu’il y fût poussé par des motifs qui
lui parussent impérieux. Il n’est pas douteux qu’au premier plan de ceux-ci ait figuré le désir de stopper la
désagrégation du camp socialiste dont plusieurs événements avaient depuis le début de l’année attesté la
gravité. Dès le 3 janvier une véritable révolte, au sein du parti communiste tchécoslovaque, avait porté au
poste-clé de premier secrétaire, en remplacement de M. Novotny, […] un jeune Slovaque, Alexandre Dubcek,
partisan convaincu d’une démocratisation en profondeur. Deux mois plus tard, la fuite aux Etats-Unis d’un
des grands chefs des services secrets de Prague, le général Sejna, compromis dans une tentative de
l’ancienne équipe pour rester au pouvoir par la force, le suicide de plusieurs organisateurs des procès du
temps de la terreur, avaient créé à Prague un climat de vive agitation. Et M. Novotny devait céder son autre
poste, celui de président de la République, à un vieux soldat, le général Svoboda. Le « printemps de Prague »
commençait. Il devait conduire à une extraordinaire explosion de liberté, la censure étant abolie, les
condamnés politiques réhabilités, les victimes des grands procès autorisées à se regrouper. Les frontières
étaient ouvertes, les journaux étrangers mis en vente, des élections libres étaient promises, ainsi que
l’établissement dans les entreprises d’une autogestion inspirée du modèle yougoslave. La Tchécoslovaquie
demandait la révision de son rôle au sein du Comecon — le Conseil d’entraide économique des pays de l’Est, —
parlait de demander des crédits à l’Ouest, voire en Allemagne fédérale, et de renouer avec Israël. Que le
Kremlin ait redouté l’extension rapide de ce courant d’émancipation, c’est évident. [...] Si la Tchécoslovaquie
était sortie du pacte de Varsovie, il y a fort à parier qu’un courant dans le même sens se serait dessiné en
Pologne et en Hongrie, la RDA se trouvant de ce fait fort isolée. […]
En faisant occuper, le 20 août, le territoire tchécoslovaque par ses troupes et celle de quatre de
ses alliés, le pouvoir soviétique a montré qu’il n’était pas disposé à accepter l’extension à son empire de la
décolonisation qu’il préconisait avec tant d’insistance. […] Le chef de l’Etat n’accepte de négocier qu’en
présence des personnalités arrêtées. Cependant, le compromis négocié à Moscou le 30 août et complété
ultérieurement fait figure de diktat. Les clubs non communistes sont dissous, la censure rétablie, les
élections libres abandonnées, et Prague doit accepter le stationnement permanent sur son sol d’un minimum
de deux divisions soviétiques. […] Dans le monde entier, l’occupation de la Tchécoslovaquie fut accueillie
avec indignation. Pékin compara le comportement des Soviétiques à celui des nazis. Le comité central
2
yougoslave déclara qu’il n’y avait plus d’espoir que dans une transformation du pouvoir à Moscou même. Le
gouvernement français dénonça ce retour à la politique des blocs. Seul le veto soviétique empêcha la
condamnation par le Conseil de sécurité des Nations unies d’une action qui violait impudemment leur charte.
André FONTAINE, « 1968 a été marquée par une contestation générale des valeurs et des pouvoirs
établis », Le Monde diplomatique, janvier 1969
Doc 4 : « Tchécoslovaquie, et les chars écrasèrent la liberté », photographies de Josef Koudelka,
Geohistoire, n°37, février-mars 2018
3
Temps 1 - ACTIVITE B : les évènements à Mexico en 1968
Capacités : Mettre un évènement en perspective ; conduire une démarche historique
CONSIGNE : Pour un historien, un fait ne devient un évènement que parce qu’il est interrogé comme
une rupture, une discontinuité avec ce qui le précède. L’évènement structure le temps et donc
l’Histoire. Pour saisir un évènement, il faut interroger ses causes, son déroulement et ses
conséquences. Dès lors, expliquez les évènements survenus à Mexico en 1968.
Doc 1 : La manifestation étudiante de Mexico en 1968 dénonce le conservatisme de la société et
l’autoritarisme gouvernemental qui se traduit par la répression du mouvement. Le Mexique est dirigé par un
même parti devenu en 1946 le Parti Révolutionnaire Institutionnel (PRI). Les pouvoirs sont centralisés
autour du Président de la République qui contrôle également le parti officiel. (…) Entre 1940 et 1960, la
stabilité politique et le rapprochement avec les Etats-Unis favorisent la croissance économique.(…). Les
mécontentements s’accroissent et dénoncent le monopole du parti officiel et la corruption administrative.
Ces critiques sont exacerbées par la victoire de Fidel Castro lors de la Révolution cubaine (1953-1959). Elle
renvoie les Mexicains à leurs idéaux révolutionnaires qu’ils jugent bafoués par leurs gouvernants. Les
protestations sont nationales (…) L’Etat renforce son contrôle social en les réprimant. (…). Parmi les
nouveaux foyers de luttes, se trouvent les universités.(…) Les étudiants se réclament du trotskisme, du
maoïsme, du guevarisme et du marxisme. Certains militent au sein du Parti Communiste Mexicain (PCM) et
manifestent contre l’impérialisme nord-américain. (…) Les étudiants de Mexico se mobilisent en 1968. (…)
Face au dispositif policier, renforcé par l’armée, le mouvement s’organise et appelle à la grève (…). A
l’approche des 19e Jeux Olympiques, organisés à Mexico du 12 au 27 octobre 1968, le gouvernement se dit
ouvert au dialogue et prétend défendre l’autonomie universitaire en envoyant les militaires déloger les
élèves barricadés le 30 juillet. (…) La Cité Universitaire devient un lieu de rassemblement, la grève s’étend à
d’autres institutions qui s’unissent le 8 août pour mener une lutte commune.
Après avoir conditionné la reprise des cours à la satisfaction de leurs demandes par le gouvernement, les
grévistes convoquent un meeting sur la place des Trois cultures à Tlatelolco le 2 octobre. Les étudiants s’y
réunissaient régulièrement en 1968 (…), ils protestent devant la tour du ministère des Affaires Étrangères
où ils sont soutenus par les habitants des immeubles résidentiels qui entourent la place. Le 2 octobre, alors
que de nombreux journalistes nationaux et étrangers sont venus
couvrir les Jeux Olympiques, le rassemblement est surveillé par
des militaires en faction dans les immeubles voisins et autour de la
place, par un hélicoptère qui la survole et par des paramilitaires du
« Bataillon Olympia » - en civil, ils sont reconnaissables par le port
d’un gant ou d’un mouchoir blanc - qui se mêlent à la foule. A la fin
du meeting, vers 18 heures, alors que les manifestants se
dispersent, deux feux de bengale sont lancés successivement
depuis l’hélicoptère. À la suite du premier feu, les membres du «
Bataillon Olympia » tirent volontairement sur les militaires.
L’armée réplique en ouvrant le feu sur la foule qui cherche à fuir.
Le second feu coïncide avec le déploiement des troupes et des
véhicules blindés qui encerclent la place. A 19 heures, l’armée
contrôle et quadrille le quartier. De nombreux manifestants sont
arrêtés. Ils sont incarcérés et torturés ; Lors de ce massacre, au
moins 44 personnes ont perdu la vie, le mouvement est quant à lui
fortement affaibli
Guillaume Duarte , « LE MOUVEMENT ÉTUDIANT DE 1968 À
MEXICO », avril 2018. URL : http://dossiers-
bibliotheque.sciencespo.fr/voir-plus-loin-que-mai-les-mouvements-
etudiants-dans-le-monde-en-1968/le-mouvement-etudiant-de-1968
Doc 2 : Affiche Liberté d’expression,
Mexico 1968
4
Doc 3 : photographies des manifestations à Mexico en 1968
Doc 4 : Les JO de Mexico de 1968, les poings levés de Tommie
Smith et John Carlos
VIDEO : https://www.youtube.com/watch?v=Z2-vtpOuRGk
5
Temps 1 - ACTIVITE C : les évènements dans les pays du Nord, l’exemple du Japon et de la France
Capacités : Mettre un évènement en perspective ; conduire une démarche historique
CONSIGNE : Pour un historien, un fait ne devient un évènement que parce qu’il est interrogé comme
une rupture, une discontinuité avec ce qui le précède. L’évènement structure le temps et donc
l’Histoire. Pour saisir un évènement, il faut interroger ses causes, son déroulement et ses
conséquences. Dès lors, expliquez les évènements survenus au Japon et France en 1968.
DOC 1 : Vidéo sur les manifestations au Japon https://m.ina.fr/video/I08082019/la-revolte-etudiante-et-
ouvriere-au-japon-video.html
DOC 2 : Vidéo, extrait de l’émission radiophonique de RTL, sur les évènements en France
https://www.youtube.com/watch?v=BzrIexsU0ww
DOC 3 : Au Japon, Haro sur la forteresse !
Durant de long mois, les étudiants japonais occupent leurs facultés avant que la police ne réprime durement
la contestation. Retour sur le mouvement le plus violent et le plus ample de tous les pays industrialisés. Un
peu comme ce qui s’est passé à Nanterre, l’étincelle qui embrase la contestation est un évènement mineur
[…]. Le département de médecine de Todai étant le plus difficile d’accès de l’ensemble du système
universitaire, c’est donc l’élite de la jeunesse japonaise qui se révolte. Mais avant de gagner ces étudiants-
là, la contestation s’est propagée lentement, dès 1967. Au Japon, le conflit entre le Nord et le Sud Vietnam
suscite une émotion particulière car l’archipel constitue la base arrière de ‘effort de guerre des Etats-Unis.
Le napalm destiné aux combats transite par les bases japonaises de l’armée US où font escale ses porte-
avions. Une partie de la jeunesse élevée dans le pacifisme y voit une véritable tragédie qui se rejoue aux
portes de leur pays.
A ce moment-là, le puissant parti communiste japonais et la Fédération des associations d’autogestion
étudiantes, la Zengakuren, d’obédience communiste, ont organisé des manifestations dénonçant
l’impérialisme américain et la remilitarisation du Japon. […] Mais bientôt voyant à la télévision ce qu’il se
passe en Europe et aux Etats-Unis, les élèves se mettent à rêver d’un changement de société et veulent
faire la révolution. Leurs revendications deviennent idéologiques. La journée mondiale contre la guerre du 21
octobre 1968 dégénère en émeutes urbaines dans le quartier de Shinjuku, centre névralgique de la capitale.
Le gouvernement est appelé à l’aide par des directeurs d’universités, il n’hésite pas à se lancer dans une
répression massive […]. Trois jours de combats, le bilan est lourd : 170 blessés côté forces de l’ordre, 47
côté étudiants. Mais le foyer le plus symbolique de la contestation est éteint. La répression se solde par des
arrestations de centaines d’étudiants en douze mois.
D’après « Haro sur la forteresse ! », François Vey, Geohistoire, ,n°37, février-mars 2018
DOC 4 : En France et au Japon, manifestations estudiantines en 1968
Ci-contre,
6
DOC 5 : 1er mai 1968, vue partielle d'une manifestation (de la place de la République à la place de la Bastille),
correspondant de l’Humanité
DOC 6 : Les CRS chargent les étudiants boulevard Saint-Michel, dans le quartier Latin, suite à l’évacuation
de la Sorbonne, le 16 juin 1968. Photo AFP
7
Temps 1 - ACTIVITE D : les évènements aux Etats-Unis
Capacités : Mettre un évènement en perspective ; conduire une démarche historique
CONSIGNE : Pour un historien, un fait ne devient un évènement que parce qu’il est interrogé comme
une rupture, une discontinuité avec ce qui le précède. L’évènement structure le temps et donc
l’Histoire. Pour saisir un évènement, il faut interroger ses causes, son déroulement et ses
conséquences. Dès lors, expliquez les différents évènements survenus aux Etats-Unis en 1968.
Doc 1 : Balthazar Gibiat, « le Têt : l’offensive de trop » Geohistoire, n°37, février-mars 2018, page 55
Doc 3 : l’année 68 aux Etats-Unis
L’offensive du Têt produit une série de chocs politiques. Les élites qui élaboraient la stratégie de la
guerre ne pouvaient plus se cacher derrière un langage technocratique pour prétendre qu’elle était en train
d’être « gagnée ». Le Pentagone était discrédité et la responsabilité du président Lyndon Johnson engagée.
Son premier mandat électif prenait fin début 1969 mais sa réélection s’annonçait difficile. Les premières
élections primaires du printemps 1968 révèlent une forte poussée de candidats favorables au retrait des
troupes. Le 12 mars, à l’élection primaire du New Hampshire, le sénateur Eugene McCarthy du Minnesota
obtient 42 % des voix contre 48 % pour Johnson qui, le 31 mars, renonce à un deuxième mandat. Le
mouvement antiguerre a célébré comme une victoire le retrait de Johnson. Ce mouvement, en 1968, était en
plein essor après la manifestation de Washington du 21 octobre 1967, où participent 100 000 personnes. Le
massacre du village de My Lai sous les ordres du lieutenant William Calley, le 16 mars 1968, radicalise le
rejet de la guerre dans l’opinion. Une grève nationale d’étudiants et de lycéens contre la guerre mobilise
environ un million de personnes le 26 avril 1968. […]
Les lois conquises par le mouvement des droits civiques ouvrent la voie à la reconnaissance de droits
dans de nombreux domaines. [Mais] cela ne signifiait nullement que les inégalités sociales à connotation
ethno-raciale étaient en train de disparaître. À l’occasion de la publication du rapport Kerner sur les
Doc 2 : VIDEO «Etats-Unis 1968.
L'année des contestations »,
interview d’André Kaspi
https://www.youtube.com/watch
?v=mCmkDtHYi9g
8
violences urbaines, le 29 février 1968, Johnson déclare : « Notre nation s’achemine vers une situation de
deux sociétés, l’une noire et l’autre blanche, séparées et inégales ». Martin Luther King, Jr. entame une
campagne en faveur des pauvres. En 1967, il avait déclaré qu’il devait y avoir une « redistribution radicale du
pouvoir économique et politique ». Dans le cadre de cette campagne, King se trouvait à Memphis (Tennessee)
pour défendre les droits des éboueurs, tous noirs, salariés de la ville, lorsqu’il a été abattu sur le balcon de
son motel par un assassin blanc, le 4 avril 1968. La rage et le désespoir ressentis par beaucoup de Noirs à
l’échelle nationale ont engendré des violences dans plus de 160 villes. Une nette radicalisation de la jeunesse
noire des quartiers ghettoïsés a été remarquée lors de ces soulèvements, face aux conditions socio-
économiques, face aux brutalités policières, mais aussi contre la guerre au Vietnam, car ce mouvement, en
1968, n’était plus l’apanage des étudiants et des intellectuels.
En 1968 le Black Panther Party devient une force d’attraction pour toute une jeunesse noire
urbaine. Cette organisation, fondée à Oakland en 1966, existait dans plus de soixante villes deux ans plus
tard et a continué à croître jusqu’en 1970. Le procès politiquement marqué d’un des fondateurs du parti,
Huey Newton, pour le meurtre présumé en 1967 d’un policier à Oakland, a été un point focal de l’actualité
politique à l’été 1968. […] Le sentiment de révolte se diffuse par des actes symboliques de défiance.
James Cohen, « 1968 aux Etats-Unis, tournant politique des années de mouvement », IdeAs [En ligne],
11 | Printemps/Été 2018, mis en ligne le 18 juin 2018, consulté le 04 mars 2020. URL :
http://journals.openedition.org/ideas/2742 ; DOI : https://doi.org/10.4000/ideas.2742
Doc 4 : des adolescents se recueillent devant le cercueil de Martin
Luther King à Atlanta.
« A mes funérailles, dites que j’ai tenté de donner ma vie en servant
les autres ». MLK.
MLK s’est fait connaître en 1955 en portant la parole des
Noirs de Montgomery (Alabama) qui combattaient la ségrégation
raciale dans les transports publics. Ce pasteur élargit ensuite son
combat pour les droits civiques notamment le droit de vote toujours
refusé aux Noirs dans de nombreux Etats. En 1962, il organise une
marche sur Washington et prononce son « I have a dream ». L’année
suivante il obtient le prix Nobel de la paix.
Puis c’est le temps des désillusions, MLK perd de nombreux
soutiens. Les nouvelles générations ne se reconnaissent plus dans ses appels à la non-violence. au racisme blanc fait
face un nationalisme noir qui revendique la violence et le radicalisme. C’est le Black Power. L’autre point de
désaccord avec ses soutiens : la guerre du Vietnam. MLK prend parti contre l’intervention américaine et ne veut
pas passer sous silence les atrocités du conflit. Le 4 avril 1968 MLK est assassiné devant la chambre de son motel,
une balle en plein visage tiré par un suprémaciste blanc. Des émeutes éclatent, les grandes villes s’embrasent, 10
jours d’état d’urgence sont proclamés avec plus de 300 blessés et 20 000 arrestations.
Doc 5 : Coretta King, la
veuve de Martin Luther
King (assassiné le 3 avril
1968 d’une balle), prononce
un discours lors d'un
rassemblement anti-guerre
du Vietnam le 28 avril 1968
à Central Park à New York.
AFP
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Doc 7 : Bobby Kennedy, la fin des espoirs pour une Amérique plus juste
Robert « Bobby » Kennedy, se lance dans la course à
la Maison-Blanche. Il est en pleine campagne pour les
primaires démocrates 5 ans après l'assassinat de son
frère John Fitzgerald Kennedy (président des Etats-
Unis de 1961 à 1963).
Plus idéaliste que John Kennedy, il dénonce le racisme,
la corruption et la guerre du Vietnam.
Le 5 juin 1968, un homme tire, en direct, sur lui à trois
reprises, à l'issue d'un meeting.
L'auteur des coups de feu est un Palestinien de Jérusalem
de 24 ans qui évoque pour expliquer son geste le soutien
de Kennedy à Israël lors de la Guerre des Six-Jours.
Doc 6 :
Un étudiant brûle
son livret militaire
lors des
manifestations de
Chicago en août
1968. En un an, le
nombre de jeunes
Américains servant
au Vietnam est
passé de 485 600 à
536 100. 78 % des
citoyens
désapprouvent
alors la politique de
Johnson et
estiment que les
Etats-Unis sont
enlisés dans le
conflit.
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TEMPS 2 – l’année 1968, un « évènement-monde »
Capacités : Mettre en oeuvre le changement d’échelles ; s’approprier un questionnement historique ; coopérer et mutualiser
CONSIGNE : Après reconstitution des groupes de travail, montrez en quoi l’année1968 est un « évènement-monde » c’est-à-dire en quoi remettent-ils en
cause l’ordre établi. Réfléchissez aux acteurs et aux points communs des contestations.
AFP, « 1968, année de révoltes et
d’espoirs dans le monde », Le point, 20
décembre 2017.
Source URL :
https://www.lepoint.fr/monde/1968-annee-
de-revoltes-et-d-espoirs-dans-le-monde-20-
12-2017-2181443_24.php#
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Bilblio/sito
Des ouvrages
Sous la direction de G. Dreyfus- Armand, R. Frank, M.-F. Lévy, M. Zancarini- Fournel (dir.), Les Années
68. Le temps de la contestation, Bruxelles, Complexe-IHTPCNRS, 2000.Des articles
Marc NOUSCHI, Le XXe siècle :temps, tournants, tendances, (4e édition), A.COLIN, 2011
Des articles
SUR LA GF et la décolo https://www.lhistoire.fr/la-crise-de-cuba ;
https://www.lhistoire.fr/bandoeng-vent-dest-sur-le-tiers-monde ; https://www.monde-
diplomatique.fr/publications/l_atlas_mondes_emergents/a54118 ;
SUR L’ANNEE 68 :
Jean-François Sirinelli, « Le moment 1968, un objet pour la World history ? », Histoire@Politique.
Politique, culture, société, N°6, septembre-décembre 2008 https://hal-sciencespo.archives-
ouvertes.fr/hal-01022170/document
https://www.lhistoire.fr/les-années-1968-ou-la-jeunesse-du-monde
https://www.lepoint.fr/monde/1968-annee-de-revoltes-et-d-espoirs-dans-le-monde-20-12-2017-
2181443_24.php
https://www.lhistoire.fr/robert-kennedy-le-rêve-brisé-de-lamérique
https://www.monde-diplomatique.fr/1969/01/FONTAINE/28760
https://journals.openedition.org/ideas/2742
Un dossier sur mai 68 dans le monde https://www.histoire-politique.fr/index.php?numero=06
Une revue
« 1968 une année qui a secoué le monde », GEOHISTOIRE, fév mars 2018, n°37
Des vidéos
Archive INA année 68, extrait JT 3.43 https://www.youtube.com/watch?v=alzl5zHnke4 + celles des
activités
Des Podcast
https://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-lhistoire/guerre-du-vietnam-14-guerre-
froide-en-asie-le-vietnam-et-autres-conflits
https://www.franceculture.fr/histoire/13-mai-1968-la-journee-de-lunite
https://www.franceinter.fr/emissions/un-jour-dans-le-monde/un-jour-dans-le-monde-11-janvier-
2018
https://www.franceinter.fr/emissions/un-jour-dans-le-monde/un-jour-dans-le-monde-21-mars-2018
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