thème 113- la multiplicité des critères de distinction 2014-2015.ppt

8/11/2019 thme 113- la multiplicit des critres de distinction 2014-2015.ppt

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1- 1 Comment analyser la structuresociale?

Thme 3 La multiplicit des critres de distinctionsociale brouille t elle les frontires de classes ?

Sociologie

I Classes, stratification et mobilit sociale


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Le programme officiel portant sur le thme

Acquis de premire:

groupe social Notions: classessociales, groupe de

statut

Indications complmentaires:on s'interrogera sur leur pertinence pour rendre compte de la dynamique de la structuration sociale. mettra en vidence la multiplicit des critres de diffrenciatisociale dans les socits post-industrielles (statut professionnel, sexe, style de vie) .


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I Vers l apparition de nouvelles formes de structurationsociale dans les socits post-industrielles


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A Vers une socit sans classe ?


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1 - Un processus de moyennisationcaractristique des socits post-industrielles


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a - une volution de la structure des emplois

Questions:1. Oprez un calcul

montrant l volutionde l emploi salari et

de l emploi tertiaire 2. En quoi peut-on parlerde passage unesocit post-industrielle?


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1960 1965 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005

Ouvriers

Employs

Agriculteursexploit.

Professionsintermdiaires

Cadres, prof. intel. sup.

Artisans, commerants,chefs d'ent.

a- une volution de la structure des emplois

Questions:1. Caractrisez la

structure del emploi en 1960en fonction du

secteur, duniveau dequalification etdu statut. A queltype de socitcorrespond cettestructure ?

2. Montrez par lecalcul lesvolutions de lastructure desemplois. Quellesconclusions

pouvez-vous entirer ?


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a- une volution de la structure des emplois

Questions:1. Les tendances

de fonds

observes se poursuivent-elles entre2005 et 2012 ,


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b - Des valeurs matrialistes aux valeurs post-matrialistes ?

Inglehart tudie depuis bientt trente ans les volutions culturelles qui ont,lui, fondamentalement transform les socits occidentales et les mcand identification, de mobilisation et de participation socio-politique de l populations. Ces volutions tiendraient essentiellement la valoriscroissante del autonomie individuelle aux dpens des valeurs relatives l accs aux biens et aux richesses matrielles. Sousl effet de l accroissement des niveauxd instruction, des transformations urbaines et industrielles, del expansion desmoyens de communication, la capacit des populations exprimer leurs opi prendre part aux dcisions, s engager en politique,s est accrue. Paralllementles populations des pays dvelopps, ayant le sentiment que leur smatrielle est acquise, aspireraient davantaged autonomie, l affirmation deleur personnalit, bref passeraient au post-matrialisme : par exemplsouhaiterait plus souvent, dsormais,s panouir au travail pluttqu accrotre sesrevenus. Tous les aspects de la vie politique et sociale en seraient aff

(allgeances partisanes distendues et moindres solidarits de classeconfessionnelles, nouvelles formesd organisation et d adhsion politique, enjeuxindits, nouveaux mouvements sociaux) et cette transformation serait structuOutre les volutions de court terme que peut connatre la monte de ces valedans nos socits, le remplacement des gnrations, par un effet quasi mcanourrirait une tendance de fond : non seulement les jeunes duqus da prosprit remplacent leurs ans, mais toutes les cohortesd ge sont de plus en plus exposes aux valeurs du post-matrialisme.Source:Perseverare diabolicum ? in www.ceri-sciencespo.com/publica/critique/article/ci02p63-67.pdf

Questions:1. Quel est le processus mis en

vidence par Inglehart ?2. Quelles en sont les consquences?3. Quelles sont les socits qui sont

les premires l avoir connu? 4. Est-ce vrifi dans le diagramme?
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=8&ved=0CFsQFjAH&url=http%3A%2F%2Fwww.ceri-sciencespo.com%2Fpublica%2Fcritique%2Farticle%2Fci02p63-67.pdf&ei=l41MUIylIeWa0QWx4YGICA&usg=AFQjCNFMr1buIxJqmsumwRjj2utW4iwpAA&cad=rjahttp://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=8&ved=0CFsQFjAH&url=http%3A%2F%2Fwww.ceri-sciencespo.com%2Fpublica%2Fcritique%2Farticle%2Fci02p63-67.pdf&ei=l41MUIylIeWa0QWx4YGICA&usg=AFQjCNFMr1buIxJqmsumwRjj2utW4iwpAA&cad=rjahttp://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=8&ved=0CFsQFjAH&url=http%3A%2F%2Fwww.ceri-sciencespo.com%2Fpublica%2Fcritique%2Farticle%2Fci02p63-67.pdf&ei=l41MUIylIeWa0QWx4YGICA&usg=AFQjCNFMr1buIxJqmsumwRjj2utW4iwpAA&cad=rjahttp://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=8&ved=0CFsQFjAH&url=http%3A%2F%2Fwww.ceri-sciencespo.com%2Fpublica%2Fcritique%2Farticle%2Fci02p63-67.pdf&ei=l41MUIylIeWa0QWx4YGICA&usg=AFQjCNFMr1buIxJqmsumwRjj2utW4iwpAA&cad=rjahttp://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=8&ved=0CFsQFjAH&url=http%3A%2F%2Fwww.ceri-sciencespo.com%2Fpublica%2Fcritique%2Farticle%2Fci02p63-67.pdf&ei=l41MUIylIeWa0QWx4YGICA&usg=AFQjCNFMr1buIxJqmsumwRjj2utW4iwpAA&cad=rjahttp://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=8&ved=0CFsQFjAH&url=http%3A%2F%2Fwww.ceri-sciencespo.com%2Fpublica%2Fcritique%2Farticle%2Fci02p63-67.pdf&ei=l41MUIylIeWa0QWx4YGICA&usg=AFQjCNFMr1buIxJqmsumwRjj2utW4iwpAA&cad=rja


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2 Une remise en cause de l antagonisme declasses ?


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On peut reprsenter horizontalementlintensit des ingalits

et verticalement celledes identitscollectives, cest --dire de la conscience

de classe.

a- Les effets de la rduction des ingalits surla conscience de classe

Source : Diapos7 14:Prsentationralise parPascal Binet partir de laconclusion del article de Louis

Chauvel Le retour des classessociales,Revue de l OFCE n79,Octobre2001


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Consciencede

classe

+

_Ingalits

+ _

sauf trouver une autreissue ngocie avec ladiminution des ingalitsconomiques (2).



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Consciencede

classe

+

_Ingalits

+ _

A partir de la position (1), lissue (4) par laperte de la conscience de classe ne

parat pas trs vraisemblable, puisque,face des ingalits intolrables, lesidentits de classe doivent en toutelogique se reconstituer mais laquestion est bien celle-ci : comment lessocits ingalitaires arrivent-elles

tolrer leurs ingalits ?



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Consciencede

classe

+

_Ingalits

+ _

Il est possible de partir du cas de la Franceprindustrielle de 1830, marque par desingalits conomiques trs fortes, mais olidentit du proltariat est encore loin dtreconstitue.

1830



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Consciencede

classe

+

_Ingalits

+ _

1830

1890

La suite du sicle fut bien la monte enpuissance de cette identit ouvrire etlentre dans le jeu politique dumarxisme.



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Consciencede

classe

+

_Ingalits

+ _

1830

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1950

A partir des Trente glorieuses etde ldification dun systme

social-dmocrate,



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Consciencede

classe

+

_Ingalits

+ _

1830

1890

19501970

les ingalits ont tfortement rgules , sansque la conscience declasse ne se soit dissoutepour autant.



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Consciencede

classe

+

_Ingalits

+ _

1830

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19501970

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En dfinitive, il fautattendre leralentissementconomique desannes 1970 et 1980pour voir sattnuer laconscience de classe,alors que lesingalits ont cessde diminuer.

Source : Diapos21 et 22Prsentationralise parPascal Binet partir de laconclusion del article de LouisChauvel Le retour des classessociales,Revue del OFCE n79,Octobre 2001



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1960 1965 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005

Source : Source : IFOP en 1966 et SOFRES de 1976 1994 (Michelat et Simon, 1996) pr sent dans Dirn (1998). Compl t par"Panel Electoral Fran ais 2002 Cevipof.

b - Evolution de la conscience de classe

Evolution de la population ayant le sentimentd appartenir une classe sociale en %

Questions:1. Priodisez l volution de la conscience de classes? 2. Vrifie t-elle l analyse de Louis Chauvel?


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Question: Avez-vous le sentiment d'appartenir une classe sociale? Le oui par catgoriessocioprofessionnelles

Source :http://www.humanite.fr/jerome-fourquet-la-lutte-des-classes-est-un-constat Questions :1. Selon Jrme Fourquet, la perception

dune socit divise en classes resteelle oprante en 2013 ?


Nest -il pas surprenant de constater que lesentiment dappartenance une classe socialene recule pas ?

Jrme Fourquet. ( directeur du dpartement opinion delIfop, qui a men cette tude sur les Franais et le lutte desclasses) Quand on voit ces chiffres, cela remet un peuen cause ce que lon disait du dclin de la consciencede classe qui allait avec le dclin du marxisme. Aumilieu des annes 1980, un Franais sur deux disaitavoir le sentiment dappartenir une classe. Cetteanne, vingt-six ans plus tard, ces chiffres nont pasboug. Cette perception dune socit divise enclasses et de lappartenance une classe resteoprante. Cela, sans le contredire, permetde remettre lgrement en question lide dune monte des classes moyennes qui marcherait depair avec une socit de plus en plus individualise. Jepense que llment retenir, cest que le vocable declasse sociale nest pas prim.Cest pourtant parmi les revenus relativement haut que lesentiment dappartenance semble le plus prgnant Jrme Fourquet. Cela na gure boug depuis les annes1960. Les choses nont pas tant bascul quon le dit aprs1968. Mais attention, dire quon se sent appartenir uneclasse sociale nimplique pas la reconnaissance de la grilledanalyse marxiste de la socit. Pour beaucoup de

Franais, ce sentiment est celui dappartenir la classemoyenne. Et le sentiment dun risque de dgringolade, dedclassement, peut renforcer ce sentiment dappartenance .
http://www.humanite.fr/jerome-fourquet-la-lutte-des-classes-est-un-constathttp://www.humanite.fr/jerome-fourquet-la-lutte-des-classes-est-un-constathttp://www.humanite.fr/jerome-fourquet-la-lutte-des-classes-est-un-constathttp://www.humanite.fr/jerome-fourquet-la-lutte-des-classes-est-un-constathttp://www.humanite.fr/jerome-fourquet-la-lutte-des-classes-est-un-constathttp://www.humanite.fr/jerome-fourquet-la-lutte-des-classes-est-un-constathttp://www.humanite.fr/jerome-fourquet-la-lutte-des-classes-est-un-constathttp://www.humanite.fr/jerome-fourquet-la-lutte-des-classes-est-un-constathttp://www.humanite.fr/jerome-fourquet-la-lutte-des-classes-est-un-constathttp://www.humanite.fr/jerome-fourquet-la-lutte-des-classes-est-un-constathttp://www.humanite.fr/jerome-fourquet-la-lutte-des-classes-est-un-constathttp://www.humanite.fr/jerome-fourquet-la-lutte-des-classes-est-un-constathttp://www.humanite.fr/jerome-fourquet-la-lutte-des-classes-est-un-constathttp://www.humanite.fr/jerome-fourquet-la-lutte-des-classes-est-un-constathttp://www.humanite.fr/jerome-fourquet-la-lutte-des-classes-est-un-constathttp://www.humanite.fr/jerome-fourquet-la-lutte-des-classes-est-un-constathttp://www.humanite.fr/jerome-fourquet-la-lutte-des-classes-est-un-constathttp://www.humanite.fr/jerome-fourquet-la-lutte-des-classes-est-un-constathttp://www.humanite.fr/jerome-fourquet-la-lutte-des-classes-est-un-constat


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Dfavoris Classepopulaire

Classemoyenneinfrieure

Classemoyenne

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Aiss Privilgis

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A quelle catgorie sociale avez- vous le sentiment dappartenir ? (en %)

Source : CREDOC, enqute sur les conditions de vie et les aspirationsdes Franais , juin 2008

Questions :1. Selon l analyse marxiste, quels devraient tre les pourcentages les plus levs? Les plus faibles? 2. Ce document et le prcdent corroborent-t-ils l analyse marxiste ?



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3 La moyennisation de la socit

Les Franais sont de plus en plus nombreux se dire appartenir la clamoyenne, ce qui est videmment la ngationd une conscience de classe. ()Aujourd hui que le mouvement atteint son achvement, peut-on encore parlerclasse moyenne ? (...) La classe moyenne est en train de se dtruire elle-mmtant que classe, entranant une transformation de toute la structure sociale qui endu mme mouvement la classe ouvrire et la classe dirigeante leur caractre classe au sens fort, marxiste du terme.S il n y a plus lutte entre-elles, comment sedfiniraient-ellesl une par l autre ? Et en pure logique, si tout le monde est moyen plus personne nel est . () On peut proposer une vision cosmographique. Regardons notre socit comme un ciel o les toiless organisent en constellationsdiverses plus ou moins amples, plus ou moins cristallises. (...) Les analyses dstratification sont fondes sur deux chelles principales, le revenu et le nivscolaire qui (...) dlimitent un champ (...) sur lequel les CSP se distribuent seloordre qui n est pas une hirarchie unidimensionnelle. Les groupes ouvriers

employs sont trs proches les uns des autres,c est peine si les employs ducommerce ont un revenu suprieur celui des employs del industrie, bien queleurs diplmes soient lgrement infrieurs : tout ces catgories peuvent regroupes en un ensemblequ on appellera constellation populaire. (...) Les cadreles enseignants et les ingnieurs sont plus disperss que les groupes populaires assez proches les uns des autres quant au diplme : ils forment une constellacentrale. (...).

Mendras Henri (1994), La seconde Rvolution franaise : 1965-1984 , Paris,Gallimard, coll. folio Essais , p. 60-67

Document 2 p194Questions:1. Expliquez la phrase souligne.

Quelles en sont lesconsquences ?

2. Quelles sont les deux chelles etles diffrents groupes mis envidence par Mendras ?

3. Quelles sont les caractristiquesde la constellation centrale?


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B L apparition de nouvelles formes destratification


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Bien que les classes ne soient pas des castes, elles taient cependant conues comme des commudes ensembles partageant des modes de vie et des visions du monde.Qu on s en rjouisse ou pas, il estclair que les socits de consommation de masse ont considrablement affaibli les tres de class pour autant rduire les ingalits. Tout en tant stratifie par les jeux infinis de distinction, la culmasse a rod les modes de vie particuliers en stimulantd autres modesd identification que ceux de laclasse sociale,qu il s agisse de l ge, du sexe ou de la myriade des gots.L ouverture de l enseignement secondaire tous les lvesn a pas rduit les ingalits de faon radicale, mais elle a impos tousmmes modles, notamment aux enfantsd ouvriers, qui ont fini par croire quel indignit scolaire dutravail manuel tait aussi une indignit sociale. Les modesd identification subjective se sont brouills etla classe socialen est plus l indicateur le plus efficace des attitudes et des comportements : le sexediplme, le parcours personnel,l origine ethnique, le quartier de rsidence permettentd anticiper lesdispositions des acteurs de faon plus prcise et plus efficace que la seule appartenance de classeSource : F.Dubet : "Que faire des classes sociales ?" ( Lien social et politiques , 2003)http://www.erudit.org/revue/lsp/2003/v/n49/007906ar.pdf Questions :1. En quoi la dmocratisation del cole et le dveloppementd une consommation de masse ont-elles

remis en cause les communauts de classes traditionnelles ?

Introduction De nouveaux critres dediffrenciation
http://www.erudit.org/revue/lsp/2003/v/n49/007906ar.pdfhttp://www.erudit.org/revue/lsp/2003/v/n49/007906ar.pdfhttp://www.erudit.org/revue/lsp/2003/v/n49/007906ar.pdfhttp://www.erudit.org/revue/lsp/2003/v/n49/007906ar.pdfhttp://www.erudit.org/revue/lsp/2003/v/n49/007906ar.pdfhttp://www.erudit.org/revue/lsp/2003/v/n49/007906ar.pdfhttp://www.erudit.org/revue/lsp/2003/v/n49/007906ar.pdfhttp://www.erudit.org/revue/lsp/2003/v/n49/007906ar.pdfhttp://www.erudit.org/revue/lsp/2003/v/n49/007906ar.pdfhttp://www.erudit.org/revue/lsp/2003/v/n49/007906ar.pdfhttp://www.erudit.org/revue/lsp/2003/v/n49/007906ar.pdfhttp://www.erudit.org/revue/lsp/2003/v/n49/007906ar.pdfhttp://www.erudit.org/revue/lsp/2003/v/n49/007906ar.pdfhttp://www.erudit.org/revue/lsp/2003/v/n49/007906ar.pdfhttp://www.erudit.org/revue/lsp/2003/v/n49/007906ar.pdfhttp://www.erudit.org/revue/lsp/2003/v/n49/007906ar.pdf


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1 ge et gnration


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a - Qu est -ce qu une gnration ?

Une gnration est dfinie par :

lge de ses membres, cest --direquelles regroupent lensemble despersonnes nes dans une priodedonne.

un ou des vnements historiques cls qui ont marqu lenfance et la jeunesse

de ces personnes


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Source : L.ChauvelQuestions:

1. Comment la gnration ne en 1948 est-elle passe d une cohorte d individus une gnration historique?

Comment passe-t- on en France dune cohortene autour de 1948 la gnration 1968 ?

Gnrations historiques

Collectif historiquementconstruit, conscient, en

conflitgnration en soi et pour

soi

Gnrations

sociales

Gnrations

dmographiques( = cohortes de naissance)

Groupe neutre d individus, matire premire



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Les gnrations


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Le concept de mmoire collective est fortement li celui degnration . En effet, les vnements historiques vcus parlensemble des membres dune gnration dans leur enfance,ou adolescence constituent leur mmoire collective

Cest dailleurs en raison de cette mmoire collective que lesindividus dune gnration donne dveloppent des attitudes etdes comportements similaires

Chaque gnration partage ainsi une personnalit distincte,confrant ses membres des dsirs et des aspirations qui lesdiffrencient

Questions:

1. Quelles sont les valeurs et les modles de comportement ports par la gnration de

qui font qu aujourd hui encore elle se distingue des gnrations prcdentes esuivantes?



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b- La fracture gnrationnelle

Document A : 1 p198 dumanuelDoc C : cliquez sur

Lvolution de la prcarit selon l ge etdoc 2 p 198Questions:1. Quelles sont les

diffrentesingalits mises envidence par LouisChauvel

2. Sont-elles vrifies par les statistiques?Justifiez.

80% 85% 90% 95%

100% 105% 110% 115% 120% 125% 130%

1960 1970 1980 1990 2000 2010

25-29 ans 30-39 ans 40-49 ans 50-59 ans

Doc B: Niveau de salaire

(100= moyenne franaise)
http://www.inegalites.fr/spip.php?article1615&id_mot=89http://www.inegalites.fr/spip.php?article1615&id_mot=89http://www.inegalites.fr/spip.php?article1615&id_mot=89http://www.inegalites.fr/spip.php?article1615&id_mot=89


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"Les tudes de genre partent du postulat que le sexen est pas seulement biologique, maisqu il est aussi surtout un phnomne social". Ellesn tudient pas spcifiquement "les femmes" maisles deux sexes et les rapportsqu ils entretiennent""Partant du postulatqu il existe rellementd importants et proccupants carts entre les deuxcatgories sexuelles,l tude de genre prconise des comparaisons en rfrence aux diffrents

champs sociaux qui dcrivent la situation des individus,qu ils soient femme ou homme.""Ces analysess inscrivent dans une nouvelle gnration de travaux (la gender critiscism) qune se rduit pas opposer radicalement hommes et femmes, mais plutt mettre en exergueconstruction sociale des rapports de sexes. Elles interrogent la construction, la reprsentationl inscription des identits et des diffrences "sexuelles" dans les socits, les cultures, leinstitutions, les discours et les textes.""Les tudes de genre fondent leur analyse sur le fait que les rapports sociaux de sexe sont u

dimension centrale de toute socit et donc un axe de recherche incontournable pour les scienconomiques et sociales. Elles se proposentd interroger la construction sociale des genresmasculin et fminin."Source : (Universit de Genve),Comprendre Qu'est-ce que l' tude de genre ? Questions:1. Les concepts de sexe et de genre sont-ils synonymes ? Expliquez pourquoi2. Quel estl apport des tudes de genre ?

a- La distinction sexe et genre
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=3&ved=0CDcQFjAC&url=http%3A%2F%2Fwww.efigip.org%2Ftelecharger%2Fpublications%2Fetude-de-genre-mai2008.pdf&ei=2MJRUOaVOYyAhQeinoFA&usg=AFQjCNHGgn3jVkecvY2pZyqimwIOU0XSWAhttp://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=3&ved=0CDcQFjAC&url=http%3A%2F%2Fwww.efigip.org%2Ftelecharger%2Fpublications%2Fetude-de-genre-mai2008.pdf&ei=2MJRUOaVOYyAhQeinoFA&usg=AFQjCNHGgn3jVkecvY2pZyqimwIOU0XSWAhttp://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=3&ved=0CDcQFjAC&url=http%3A%2F%2Fwww.efigip.org%2Ftelecharger%2Fpublications%2Fetude-de-genre-mai2008.pdf&ei=2MJRUOaVOYyAhQeinoFA&usg=AFQjCNHGgn3jVkecvY2pZyqimwIOU0XSWAhttp://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=3&ved=0CDcQFjAC&url=http%3A%2F%2Fwww.efigip.org%2Ftelecharger%2Fpublications%2Fetude-de-genre-mai2008.pdf&ei=2MJRUOaVOYyAhQeinoFA&usg=AFQjCNHGgn3jVkecvY2pZyqimwIOU0XSWAhttp://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=3&ved=0CDcQFjAC&url=http%3A%2F%2Fwww.efigip.org%2Ftelecharger%2Fpublications%2Fetude-de-genre-mai2008.pdf&ei=2MJRUOaVOYyAhQeinoFA&usg=AFQjCNHGgn3jVkecvY2pZyqimwIOU0XSWAhttp://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=3&ved=0CDcQFjAC&url=http%3A%2F%2Fwww.efigip.org%2Ftelecharger%2Fpublications%2Fetude-de-genre-mai2008.pdf&ei=2MJRUOaVOYyAhQeinoFA&usg=AFQjCNHGgn3jVkecvY2pZyqimwIOU0XSWAhttp://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=3&ved=0CDcQFjAC&url=http%3A%2F%2Fwww.efigip.org%2Ftelecharger%2Fpublications%2Fetude-de-genre-mai2008.pdf&ei=2MJRUOaVOYyAhQeinoFA&usg=AFQjCNHGgn3jVkecvY2pZyqimwIOU0XSWAhttp://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=3&ved=0CDcQFjAC&url=http%3A%2F%2Fwww.efigip.org%2Ftelecharger%2Fpublications%2Fetude-de-genre-mai2008.pdf&ei=2MJRUOaVOYyAhQeinoFA&usg=AFQjCNHGgn3jVkecvY2pZyqimwIOU0XSWAhttp://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=3&ved=0CDcQFjAC&url=http%3A%2F%2Fwww.efigip.org%2Ftelecharger%2Fpublications%2Fetude-de-genre-mai2008.pdf&ei=2MJRUOaVOYyAhQeinoFA&usg=AFQjCNHGgn3jVkecvY2pZyqimwIOU0XSWAhttp://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=3&ved=0CDcQFjAC&url=http%3A%2F%2Fwww.efigip.org%2Ftelecharger%2Fpublications%2Fetude-de-genre-mai2008.pdf&ei=2MJRUOaVOYyAhQeinoFA&usg=AFQjCNHGgn3jVkecvY2pZyqimwIOU0XSWAhttp://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=3&ved=0CDcQFjAC&url=http%3A%2F%2Fwww.efigip.org%2Ftelecharger%2Fpublications%2Fetude-de-genre-mai2008.pdf&ei=2MJRUOaVOYyAhQeinoFA&usg=AFQjCNHGgn3jVkecvY2pZyqimwIOU0XSWAhttp://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=3&ved=0CDcQFjAC&url=http%3A%2F%2Fwww.efigip.org%2Ftelecharger%2Fpublications%2Fetude-de-genre-mai2008.pdf&ei=2MJRUOaVOYyAhQeinoFA&usg=AFQjCNHGgn3jVkecvY2pZyqimwIOU0XSWAhttp://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=3&ved=0CDcQFjAC&url=http%3A%2F%2Fwww.efigip.org%2Ftelecharger%2Fpublications%2Fetude-de-genre-mai2008.pdf&ei=2MJRUOaVOYyAhQeinoFA&usg=AFQjCNHGgn3jVkecvY2pZyqimwIOU0XSWAhttp://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=3&ved=0CDcQFjAC&url=http%3A%2F%2Fwww.efigip.org%2Ftelecharger%2Fpublications%2Fetude-de-genre-mai2008.pdf&ei=2MJRUOaVOYyAhQeinoFA&usg=AFQjCNHGgn3jVkecvY2pZyqimwIOU0XSWAhttp://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=3&ved=0CDcQFjAC&url=http%3A%2F%2Fwww.efigip.org%2Ftelecharger%2Fpublications%2Fetude-de-genre-mai2008.pdf&ei=2MJRUOaVOYyAhQeinoFA&usg=AFQjCNHGgn3jVkecvY2pZyqimwIOU0XSWAhttp://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=3&ved=0CDcQFjAC&url=http%3A%2F%2Fwww.efigip.org%2Ftelecharger%2Fpublications%2Fetude-de-genre-mai2008.pdf&ei=2MJRUOaVOYyAhQeinoFA&usg=AFQjCNHGgn3jVkecvY2pZyqimwIOU0XSWAhttp://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=3&ved=0CDcQFjAC&url=http%3A%2F%2Fwww.efigip.org%2Ftelecharger%2Fpublications%2Fetude-de-genre-mai2008.pdf&ei=2MJRUOaVOYyAhQeinoFA&usg=AFQjCNHGgn3jVkecvY2pZyqimwIOU0XSWAhttp://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=3&ved=0CDcQFjAC&url=http%3A%2F%2Fwww.efigip.org%2Ftelecharger%2Fpublications%2Fetude-de-genre-mai2008.pdf&ei=2MJRUOaVOYyAhQeinoFA&usg=AFQjCNHGgn3jVkecvY2pZyqimwIOU0XSWAhttp://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=3&ved=0CDcQFjAC&url=http%3A%2F%2Fwww.efigip.org%2Ftelecharger%2Fpublications%2Fetude-de-genre-mai2008.pdf&ei=2MJRUOaVOYyAhQeinoFA&usg=AFQjCNHGgn3jVkecvY2pZyqimwIOU0XSWA


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b- Pourquoi assimiler sexe et genre ?

Tout rapport de domination, du moins ceux qui structurent principalement les socits occidentales commerapports de classe, les rapports sociaux de sexe ou ceux issus de la colonisation, se traduit la fois par exploitation conomique, une absence de droits, des violences physiques mais galement une stigmatisation enaturalisation des diffrences.Par stigmatisation, il faut entendre le dnigrement systmatique du groupe opprim. Les femmes ont invariablement dnonces comme bavardes, coquettes, motives, incapables de rflchir, bref comme un mo

mle mais apprcies pour leur douceur , etc. Les coloniss parl Europe ou les Noirs aux tats-Unis ont toujourst rputs paresseux . Les proltaires du XIXe sicle furent quant eux considrs comme des brutes oalcooliques par nature. Car comme le rappelaient les rdactrices deQuestions fministes dansl ditorial du numro 1,en novembre 1977, les dominants naturalisent les diffrences (Bourdieu 1998 ; Godelier, 1982; Guillaumin ;Hritier 1996) : Le groupe au pouvoir, qui a besoin de justifier sa domination, rejette dans la diffrence ceuxqu il opprime: ils ou elles ne peuvent tre traits en gaux puisque Ainsi les coloniss taient gnralementparesseux, incapables de faire fructifier eux-mmes leurs terres, etc. Cesdiffrences, on ne les attribue pas une histoirespcifique, carl histoire volue, elle peut amener des rvolutions. Il est plus sr pourl oppresseur de parler dediffrences naturelles, invariables par dfinition.D o l idologie raciste et sexiste. Ainsi le statutd infriorit devientinextricablement li au statut de diffrence. Source : Josette Trat , Identits sexues et changements sociaux, contretempsQuestions :1. Comment sont structures les socits occidentales selon J.Trat ?2. Comment est justifie cette structuration ?


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c- Des exemples D EC3 : En tutorat TESA Premire ESA : constructionde sujets sur la comparaison des destins scolaires et professionnels des filles

et des garons comme produits d ingalits de genre


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II Vers un retour des classessociales ?


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A Un processus de moyennisationinterrompu ?


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1 Les classes moyennes sous pression ( citation de R.Bigot)

De nombreux paysd Asie, d Amrique, et mme d Europe sontmarqus depuis plus de trente ans par une hausse des ingalits derevenu, par une polarisation conomique associe le plus souvent une rgression des conditions de vie des segments infrieurs desclasses moyennes, et parl expression politique, dmocratique ou non,de tensions sociales croissantes qui rsultent del cartlement defractions de classes moyennes prises entre des destins sociaux quidivergent.L exemple tasunien est remarquable cet gard : alors quel Amrique des annes 1950 faisait figure de civilisation de classemoyenne susceptible de montrer ainsi la voie aux autres paysdvelopps, au contraire, depuis quelques dcennies, chaque lection prsidentielle amricaine estl occasion d un dbat renouvel, souventpre, mais aussi nourri de donnes nouvelles, sur le devenir problmatique de groupes sociaux sous tension, polariss et toujours plus disparates, entred une part des fractions suprieures, sans cesse plus comptitives dansl conomie globalise, etd autre part desgroupes sociaux en voie de pauprisation, en perte de statut et dereconnaissance sociale, objectivement dclasss et symboliquementmenacs de chute dans la catgorie del underclass marginaliseSource : Louis Chauvel, Les raisons de la peur : Les classesmoyennes sont-elles protges de la crise ?, OFCE n 18 / 26 avril

2012

Le double diamant ,Robert Perucci et Earl Wysong, The new classsociety. Goodbye American Dream , 2003

Questions:1. Expliquez la phrase souligne. Est-elle

vrifie par la reprsentation graphique?

Doc 6 p195 manuel Magnard


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En France, loin d tre indemnes, les classes moyennesapparaissent comme menaces leur tour par des mauxsociaux qui voil quinze ans encore restaient confins auxcatgories populaires. Ils agit ici de la thorie du sucre aufond de la tasse de caf des problmes sociaux : la partiesuprieure de la socit semble toujours intacte, maisl rosion continue de la partie immerge promet sa dgradation devantdes difficults qui remontent par capillarit. Au bout de cettervaluation, la peur des classes moyennes est moins unfantasme que la conscience de ralits plus difficiles, de la find un ged or, d attentes dues et de promesses non tenues. Ils agit plus de faits sociaux et de ralits tangibles qued une

peur sans fondement objectif : salaire, revenu disponible,chmage, dvalorisation sociale des titres scolaires (qued autres appellent inflation des diplmes ou dclassementscolaire), sont autant de phnomnes problmatiques devantlesquels les catgories intermdiaires ne sont plus aussi bien protges.Source : Louis Chauvel, Les raisons de la peur : Les classesmoyennes sont-elles protges de la crise ?, OFCE n 18 / 26avril 2012

Lascenseur social est reparti vers le bas,la m ont go lf ire s e dgo nfle et dev ien tun sablier . L image est la foisdescriptive et physiologique (AlainLipietz, La socit en sablier , 1998)Questions :1. Les classes moyennes franaises

sont-elles labri de la crise ?

1 Les classes moyennes sous pression (R.Bigot)


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1 Les classes moyennes sous pression (R.Bigot)

Proportion dindividus considrant quily a un risque quils tombent dans la

pauvret

Source : Eurobaromtre, 2007

21

36

2825

2321

12

0

5

10

15

20

25

30

35

40

Europe Italie France Royaume-

Uni

Allemagne Espagne Sude

en %

La crainte de la pauvret reste toujours aussi leve : 56% desFranais dclarent stre dj dit un moment de leur vie quils taient sur le point de connatre une situation de pauvret (+11points par rapport 2007). Le niveau dinquitude pour lavenir des enfants reste lui aussi stable et trs lev : 85% desFranais considrent que les risques que leurs enfantsconnaissent un jour une situation de pauvret, sont plus levsque pour leur gnration. Parmi eux, 55% sont dsormaisconvaincus que ces risques sont mme beaucoup plus levs (+5 points par rapport 2011).Source :https://www.secourspopulaire.fr/sites/default/files/atoms/files/CPSecours_Populaire_Ipsos2012_1_.pdf

Questions :1. Que pouvez vous

en conclure sur les

peurs des classesmoyennes
https://www.secourspopulaire.fr/sites/default/files/atoms/files/CPSecours_Populaire_Ipsos2012_1_.pdfhttps://www.secourspopulaire.fr/sites/default/files/atoms/files/CPSecours_Populaire_Ipsos2012_1_.pdfhttps://www.secourspopulaire.fr/sites/default/files/atoms/files/CPSecours_Populaire_Ipsos2012_1_.pdfhttps://www.secourspopulaire.fr/sites/default/files/atoms/files/CPSecours_Populaire_Ipsos2012_1_.pdfhttps://www.secourspopulaire.fr/sites/default/files/atoms/files/CPSecours_Populaire_Ipsos2012_1_.pdfhttps://www.secourspopulaire.fr/sites/default/files/atoms/files/CPSecours_Populaire_Ipsos2012_1_.pdfhttps://www.secourspopulaire.fr/sites/default/files/atoms/files/CPSecours_Populaire_Ipsos2012_1_.pdfhttps://www.secourspopulaire.fr/sites/default/files/atoms/files/CPSecours_Populaire_Ipsos2012_1_.pdfhttps://www.secourspopulaire.fr/sites/default/files/atoms/files/CPSecours_Populaire_Ipsos2012_1_.pdfhttps://www.secourspopulaire.fr/sites/default/files/atoms/files/CPSecours_Populaire_Ipsos2012_1_.pdfhttps://www.secourspopulaire.fr/sites/default/files/atoms/files/CPSecours_Populaire_Ipsos2012_1_.pdfhttps://www.secourspopulaire.fr/sites/default/files/atoms/files/CPSecours_Populaire_Ipsos2012_1_.pdfhttps://www.secourspopulaire.fr/sites/default/files/atoms/files/CPSecours_Populaire_Ipsos2012_1_.pdfhttps://www.secourspopulaire.fr/sites/default/files/atoms/files/CPSecours_Populaire_Ipsos2012_1_.pdfhttps://www.secourspopulaire.fr/sites/default/files/atoms/files/CPSecours_Populaire_Ipsos2012_1_.pdfhttps://www.secourspopulaire.fr/sites/default/files/atoms/files/CPSecours_Populaire_Ipsos2012_1_.pdf


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23

Consciencede

classe

+

_Ingalits

+ _

1830

1890

19501970

1982

En dfinitive, il fautattendre leralentissementconomique desannes 1970 et 1980pour voir sattnuer laconscience de classe,alors que lesingalits ont cess

de diminuer.

2- Vers un renouveau de la conscience de classe ?

Source : Diapos21 et 22Prsentationralise parPascal Binet partir de laconclusion del article de LouisChauvel Le retour des classessociales,Revue del OFCE n79,Octobre 2001


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B Des classes populaires en recomposition

Classe ouvrire ? La notion parat date, associe un type de mobilisation proau xxe sicle. Le marxisme, sous ses diffrentes formes, lui a donn une forte visibilit les scnes idologique, politique, artistique mais aussi scientifique. Depuis les ann1970, dans un pays comme la France, les dbats intellectuels propos de la classe ouvr portent surtout sur sa fin, constamment annonce. Il s'agit cependant de ne pas confonmouvement ouvrier et classe ouvrire, comme cela a souvent t le cas dans le pass. Sa bien un dclin du mouvement ouvrier dans la priode contemporaine, les monouvriers subissent plus une recomposition sociale et culturelle qu'une simple disparitC'est bien cette recomposition qui parat aujourd'hui centrale, contribuant l'invisib politique d'un monde social qui a perdu ses reprsentants, mais qui a galement perdusa singularit en termes de conditions de travail et de mode de vie. Nanmoins,catgorie statistique ouvriers regroupe encore un quart des Franais actifs, et les veexplicatives de la notion de classe peuvent se rvler utiles pour rendre compte interactions quotidiennes et des rapports ,Source :Julian MISCHI, Nicolas RENAHY, article classe ouvrire, encyclopaeuniversalisQuestions :1. Expliquez la phrase souligne


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B Des classes populaires en recomposition

La socit franaise des annes 1990 (etl on pourrait videmment en dire tout autant de celld aujourd hui), en dpit des transformations de grande ampleurqu elle avait connues depuis les annessoixante expansion des classes moyennes, consommation de masse, tertiarisation, exploscolaire , n avait manifestement pas mis fin l existence, en son sein,d un vaste ensemble de populations prsentant trois caractristiques : petitesse du statut professionnel ou social, troitesressources conomiques sans que cela signifie ncessairement prcarit , loignement par rapport aucapital culturel, etd abord par rapport l cole, mmes il ne s agit aujourd hui que d un loignementrelatif. Le chmage de masse, la remise en cause de la socit salariale , pour reprendre les mRobert Castel, avaient profondment dstabilis une grande partie de ces populations. La notionclasse ouvrire , dont on sait la placequ elle avait occupe dans les crits des sociologues du trava jusque dans les annes 1970, ne suffisait l vidence plus pour dsigner ces groupes, ne serait-ce qu parce que ceux-ci taient dsormais composs en grande partie de salaris des services. Celle

classes populaires , en revanche, tellequ elle avait t frquemment utilise dans les sciences socialde langue franaise, semblait plus adquate, puisqu elle prsentaitl avantage de permettre de dsigner,dans toute sa diversit, toutl ventail des catgories les moins dotesd une socitSource : Peut-on parler des classes populaires ? (49 p.) , Olivier Schwartz, La vie des ides, [13-092011]Questions :1. Comment Schwartz dfinit-il les classes populaires?

2. Pourquoi considre-t-il que ce terme est le plus adapt pour dfinir les populations dominel espace conomique , social et culturel?
http://www.laviedesidees.fr/IMG/pdf/20110913_schwartz.pdfhttp://www.laviedesidees.fr/IMG/pdf/20110913_schwartz.pdfhttp://www.laviedesidees.fr/IMG/pdf/20110913_schwartz.pdfhttp://www.laviedesidees.fr/IMG/pdf/20110913_schwartz.pdfhttp://www.laviedesidees.fr/IMG/pdf/20110913_schwartz.pdfhttp://www.laviedesidees.fr/IMG/pdf/20110913_schwartz.pdfhttp://www.laviedesidees.fr/IMG/pdf/20110913_schwartz.pdfhttp://www.laviedesidees.fr/IMG/pdf/20110913_schwartz.pdfhttp://www.laviedesidees.fr/IMG/pdf/20110913_schwartz.pdfhttp://www.laviedesidees.fr/IMG/pdf/20110913_schwartz.pdfhttp://www.laviedesidees.fr/IMG/pdf/20110913_schwartz.pdfhttp://www.laviedesidees.fr/IMG/pdf/20110913_schwartz.pdfhttp://www.laviedesidees.fr/IMG/pdf/20110913_schwartz.pdfhttp://www.laviedesidees.fr/IMG/pdf/20110913_schwartz.pdfhttp://www.laviedesidees.fr/IMG/pdf/20110913_schwartz.pdfhttp://www.laviedesidees.fr/IMG/pdf/20110913_schwartz.pdfhttp://www.laviedesidees.fr/IMG/pdf/20110913_schwartz.pdfhttp://www.laviedesidees.fr/IMG/pdf/20110913_schwartz.pdfhttp://www.laviedesidees.fr/IMG/pdf/20110913_schwartz.pdfhttp://www.laviedesidees.fr/IMG/pdf/20110913_schwartz.pdfhttp://www.laviedesidees.fr/IMG/pdf/20110913_schwartz.pdfhttp://www.laviedesidees.fr/IMG/pdf/20110913_schwartz.pdfhttp://www.laviedesidees.fr/IMG/pdf/20110913_schwartz.pdfhttp://www.laviedesidees.fr/IMG/pdf/20110913_schwartz.pdfhttp://www.laviedesidees.fr/IMG/pdf/20110913_schwartz.pdf


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C La bourgeoisie, une classe mobilise


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1 La seule classe au sens marxiste du terme

En quoi la grande bourgeoisie constitue-t-elle une classe sociale, et mme la ralisation la plus acheve de cettenotion ?Monique Pinon-Charlot. La grande bourgeoisie est peut-tre la seule classe au sens marxiste du terme. C est une classeen soi, qui partage des conditions et des lieux de vie, une sociabilit commune.C est aussi une classe pour soi, mobilise poursa reproduction, pour le maintien des avantages acquis et la transmission des positions dominantes au sein de la confrgrandes familles. Les gros patrimoines, forts de millions, voire de milliardsd euros, portent en eux-mmes les germes de lancessit de transmettre. Il leur faut donc russir fabriquer des hritiers aptes capterl hritage, travers une ducation et unesocialisation spcifiques. Pour viter les msalliances, il existe le systme des rallyes. Ces soires dansantes entre sembviennent pallier la disparition des mariages arrangs. Cette classe existe en tant que telle car elle fonctionne sur tous les dans tous les instants, sur le mode de la cooptation.C est elle qui dcide qui fait partie du groupe, qui est un bon voisin, qu peut prtendre adhrer tel cercle ou tre invit tel dner. Elle est extrmement active, performante, consciente, exigean

Sous couvert dindividualisme, vous montrez que la grande bourgeoisie est en ralit collectiviste...M.P. Nous avons crit que cette population avance sous le masque del individualisme et du mrite personnel, alors que,soucieuse de transmettre des avantages acquis, elle dfend discrtement des intrts collectifs. Mais il faut se mfier de lui prter du coup une stratgie de cachottire. Il aurait peut-tre mieux valu crire : Tout se passe comme si elle avmasque. Car la grande bourgeoisien est pas aucur d un complot machiavlique, elle agit ainsi de faon spontane , eraison mme de son moded ducation .Source : Monique Pinon-Charlot et Michel Pinon , Les ghettos du gotha, comment la bourgeoisie dfend ses espaces.2007, Paru dans Regards n46, Dcembre 2008Questions :1. Expliquez la phrase souligne , justifiez votre rponse2. En quoi la grande bourgeoisiedveloppe-t-elle des stratgies collectivistes ?


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Qui fait partie de ce groupe ? Quelles sont ses frontires ?Michel Pinon. Il a la particularit de dfinir lui-mme ses frontires grce un procerigoureux de cooptation qui se manifeste dans les cercles, les dners, les rallyes. Il compdes fractions de classes diffrentes, comme les nobles et les bourgeois. Pour entrer danghettos du gotha, les nouveaux riches doivent montrer patte blanche. Ne sont intgrsceux qui sont capables, en deux ou trois gnrations, de constituer une dynastie etd allier la richesse conomique de la richesse sociale et culturelle. Cet anoblissement ne conc jamais un individu, mais toujours une famille. Bernard Arnault et Franois Pinault deux cas exemplairesd une intgration russie.L expression aristocratie del argent quenous employons pour dsigner cette classe sociale nous permet de casser les catgousuelles comme celles des cadres suprieurs ou des patrons du commerce et del industrie labores parl Insee . Si elles sont utiles, elles ne permettent pas de cerner cette hausocit.Source : op citQuestions :1. La bourgeoisie apparat-elle dans la classification des PCS ?

2. Expliquez la phrase souligne. En quoi la bourgeoisie se diffrencie-t-elle des acatgories?

2 Un groupe ferm


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Vous racontez que pntrer dans un cercle, cest partir en voyage, dans une contre peuple par une seuleethnie : tout le monde se ressemble . Cette ressemblance, comme au sein dune mme famille lie par lanaissance, est-elle spcifique cette classe sociale ?

M.P. On ne cesse de parler de ghetto , de communautarisme , propos des banlieues dfavorises. Or,vrais ghettos, je ne les connais que dors, dans les beaux quartiers. Neuilly, la Villa Montmorency, tous les end

que nous avons tudis, sont peupls par une communaut de gens de mme naissance. Autrefois, le sang bldsignait la noblesse.L expression vientd Espagne . Le pauvre paysan travaillant sous le soleil dur del Andalousie tait tout bronz, alors quel aristocratie espagnole se devaitd avoir la peau trs blanche qui laissait voir entransparence des veines bleutes. Cette image renvoie la naturalisation des privilges. Pourqu ils soient une armede pouvoir, il fautqu ils soient incorpors,qu ils deviennent corps. Il suffit de se promener Neuilly ou dans lenord du 16e arrondissement, Paris, pour ne croiser que des corps fins et redresss, des ports de tte altiers, vtements lgants et traditionnels. Il existe une vritable somatisation des rapports sociaux qui permet bourgeois de se reconnatre entre eux, immdiatement, et de passer de la domination conomique la dominasymbolique.L apport de Bourdieu par rapport Marx estd avoir montr que, pourqu il y ait exploitation sansrvolution, les domins doivent accepter la lgitimit des dominants. Cela passe par le corps, la culture, une fade parler, une courtoisie de tous les instants, une politesse extrme qui dsarmen importe quel adversaire.Source : op citQuestions :1. Quels lieux sont traditionnellement dfinis comme des ghettos?2. Utilisez le dossier p 203 du livre. En quoi M.Pinon-Charlot renverse-t-elle la logique des ghettos? Comm

2 Un groupe ferm

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