THÉÂTRE DU CORPS PIETRAGALLA...

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THÉÂTRE DU CORPS JE T’AI RENCONTRÉ PAR HASARD PIETRAGALLA DEROUAULT

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THÉÂTRE DU CORPS

JE T’AI RENCONTRÉ PAR HASARD

PIETRAGALLA DEROUAULT

Mise en scène , chorégraphie et interprétation Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault

Collaboration musicale Yannaël Quenel

Durée 1h20

JE T’AI RENCONTRÉ PAR HASARD

Ici le couple, mis en scène dans sa simplicité, symbolise la relation d’un homme et

d’une femme, l’étincelle d’une rencontre, le jaillissement des interrogations et la notion du temps, réinventant à chaque instant leur histoire.

Cette création marque une étape dans le processus de travail du Théâtre du Corps, 10 ans après Souviens-toi…, première pièce pour la compagnie. Dans ce spectacle créé par et pour Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault, les chorégraphes traitaient de la mémoire palpable, du temps qui s’enfuit, laissant place aux souvenirs de l’âme, de ces traces indélébiles qui construisent les êtres à travers les différents âges de la vie.

En quittant ce paradis de l’éphémère, les grands mythes passent par une histoire personnelle où les moments de vie, la naissance, l’amour, la transmission de la mémoire collective fleurissent à la lumière créative.

L’amour est un mystère, il s’adresse à notre part d’inconnu. C’est peut-être l’épreuve la

plus difficile, le plus haut témoignage de soi-même.

Qu’est ce qui est déterminant dans une rencontre ? Un regard, un geste, une attitude, un silence, une étincelle qui jaillit, une magie qui se créée, un moment de grâce que l’on définit comme un choc amoureux.

Et puis le couple se forme, il s’inscrit dans l’espace et le temps, il se constitue de multiples choses, sensations, références qu’ils se sont mutuellement permis de découvrir en eux.

« C’est l’originalité de la relation qu’il faut conquérir. » Roland Barthes – Fragments d’un discours amoureux.

Le couple est le lieu où chacun permet à l’autre d’exister dans sa vérité et d’exprimer ses propres richesses. Le temps nourrit cette relation ou la fait disparaitre.

La contemporanéité des personnages se confronte aux grands textes classiques

comme Phèdre de Racine : « Je le vis, je rou-gis, je palis à sa vue ; un trouble s’éleva dans mon âme éperdue ; mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler ; je sentis tout mon corps et transir et brûler. »

Je t’ai rencontré par hasard est un voyage intime, un chemin à travers ce qui peut constituer le lien amoureux, humain et singu-lier de deux êtres : une pièce sur le présent, la durée et le mouvement des sentiments et parfois leurs volatilités.

Tous ces moments cultivent la rareté de notre vie et les rencontres humaines

uniques consolident et développent notre maturité à l’approche de l’autre.

Je t’ai rencontré par hasard pose les questions de l’individu, de sa solitude, la rencontre et le couple. Ces deux personnages souffrent d’un manque et se réchauffent à l’idée de s’unir.

L’expérience du choc amoureux est un état de grâce qui transporte les hommes, un basculement qui les propulse par-delà leurs repères.

L’amour est une force révolutionnaire qui fait rêver à des lendemains radieux et engendre une puissance créatrice.

« Ce que je cache par mon langage, mon corps le dit. » R. Barthes – Fragments d’un discours amoureux

LE THÉÂTRE DU CORPS

Le Théâtre du Corps est le nom du travail artistique des chorégraphes Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault et de leur compagnie de danse fondée en 2004, aujourd’hui basée à Alfortville (94) près de Paris.

En 2004, Marie-Claude Pietragalla, figure emblématique de la danse française, l’une des plus célèbres danseuses étoile de l’Opéra de paris (1990-1998) et ancienne directrice du Ballet National de Marseille (1998-2004) s’associe à Julien Derouault, danseur soliste du Ballet National de Marseille (1997-2004) pour créer, diffuser et produire leur travail personnel.

Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault sont les concepteurs, les metteurs en scène, les chorégraphes, et parfois les interprètes des spectacles qu’ils produisent.

Ces deux artistes ont inventé un langage commun et complexe où l’improvisation et l’écriture chorégraphique s’entremêlent en permanence. L’idée est d’aboutir à une danse où l’interprète puisse exprimer toute son humanité, une danse où l’imaginaire de

l’artiste prend le pas sur des considérations plus académiques ou formelles.

Devenir un « homme qui danse » ou une « femme qui danse » est l’aboutissement du Théâtre du Corps, de ce travail minutieux qui demande aux danseurs ou aux comédiens de se placer au-delà des conventions apprises.

Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault développent un univers sur scène où la danse participe à leur imaginaire, à l’expression de leurs désirs artistiques. Mais la danse n’est jamais seule : la musique bien sûr, le théâtre évidemment, la littérature, l’art numérique ou plastique, la mémoire collective, la vie quotidienne aussi… Tout fait sens et inspiration pour les deux chorégraphes qui mettent en scène le mouvement comme source poétique.

Chaque spectacle est conçu comme une odyssée intérieure, un voyage où la narration en filigrane est un appel à l’imaginaire, à un autre niveau de conscience que seule la poésie de la chorégraphie et l’art de la scène peuvent atteindre.

LES CRÉATIONS DU THÉÂTRE DU CORPS EN DIFFUSION

M. & Mme Rêve 2012

Ce spectacle événement du Théâtre du Corps Pietragalla-Derouault utilisant les technologies d’expérience 3D est librement inspiré de l’œuvre d’Eugène Ionesco.

L’extraordinaire aventure de M. & Mme Rêve plonge le spectateur dans un monde où les frontières entre le réel et le virtuel disparaissent.

Les Chaises ? 2012

Une relecture par la danse et le théâtre d’une des pièces les plus emblématiques du théâtre de l’absurde d’Eugène Ionesco.

Le vieux et la vieille, deux clowns poètes de l’étrange et danseurs du vide, énumèrent leur folie. Ici, l’alchimie du texte, de la danse et de la musique nourrit le silence de l’absurde.

Etre ou paraître 2014

Julien Derouault, cet acteur qui danse incarne un personnage qui questionne sa vie d’artiste, un noctambule éclairé, roi d’un soir, révélé par la poésie d’Aragon et le théâtre de Shakespeare.

Une traversée d’un homme seul qui tente inlassablement de percer les mystères de l’inspiration, de l’acte poétique.

Je t’ai rencontré par hasard 2015

Après le succès de M. & Mme Rêve, le Théâtre du Corps Pietragalla - Derouault présente sa nouvelle création Je t’ai rencontré par hasard. Les deux chorégraphes poursuivent leur collaboration originale et créative en questionnant la relation entre un homme et une femme, la rencontre de deux solitudes.

Un spectacle sur le présent, la durée et le mouvement des sentiments. Un voyage intime et universel à travers ce qui constitue le lien amoureux, l’état de grâce qu’est l’expérience de ce choc.

La muse et le pygmalion

Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault poursuivent leur carrière d’interprète en devenant leur propre metteur en scène : La tentation d’Eve ou Être ou paraitre sont des spectacles solos où chacun devient pour l’autre sa muse ou son pygmalion. Cette partition à quatre mains que ces deux créateurs composent depuis plus de 15 ans participe à l’originalité de leur démarche, concourt à exprimer cette dualité homme-femme qui est en chacun de nous.

La collaboration entre ces deux artistes atypiques s’appuie sur une synergie permanente, une complicité inédite qui leur permet de poser un double regard sur le monde et leur travail chorégraphique: masculin et féminin, réel et fantasmé, puissant et poétique, libre et conduit, absurde et dramatique.

Questionner l’humain

Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault questionnent l’humain, son rapport à l’imaginaire et à l’inconscient à travers le corps. Ils interrogent et transfigurent sur scène ses multiples représentations qu’elles soient historiques ou contemporaines, rêvées ou religieuses, collectives ou individuelles.

L’humain est au centre de leur inspiration et de leur recherche. Que ce soit à travers l’histoire, la mémoire collective ou le rapport à l’intime, leur écriture chorégraphique tente de sonder et d’exprimer ce qui constitue et définit notre humanité.

L’Art du sensible

Par essence, la danse est un art multidimensionnel. Dans leurs chorégraphies, le corps crée des volumes, sculpte l’énergie pour en libérer une projection et une sensation.

Leur danse se place alors au-delà de l’objet intellectuel et d’analyse, elle devient l’art du sensible.

Notre corps est vecteur de l’inconscient, du rêve et de l’imaginaire. Il est un miroir de notre société. Le mouvement, première expression de l’homme avant le langage, est ce qui confronte à l’instinct, au sacré, aux mystères de l’existence.

Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault utilisent les qualités intrinsèques de chacun de leurs interprètes et fabriquent avec eux la matière gestuelle à partir d’improvisations et d’ateliers. Ils créent et favorisent ainsi selon les techniques de danse (hip hop, contemporain, classique…) et les autres artistes (comédiens, chanteurs, musiciens…) un véritable échange et une nouvelle manière d’envisager le théâtre du corps et les arts du mouvement.

« Tout ce que nous rêvons est réalisable »

Cette phrase d’Eugène Ionesco renvoie aux parcours de ces artistes, à la création même du Théâtre du Corps, avec l’envie et l’ambition de faire différemment, de voyager et de faire voyager, de rencontrer d’autres artistes, d’apercevoir d’autres horizons, de tenter, d’inventer, de produire et de prendre les risques inévitables à tout processus de création.

Nous avons, aujourd’hui plus qu’hier, le besoin et le devoir d’échanger, d’émerveiller, de partager, de bousculer, de réveiller et d’émouvoir ; de mettre en commun non pas une pensée commune, mais nos énergies, nos contradictions, nos espoirs et désespoirs pour que la culture soit au-delà du supplément d’âme, ce qui permet à l’individu de s’élever.

« Danser, c’est s’interroger, c’est aller au plus profond de soi. » Marie-Claude Pietragalla

Julien Derouault entre en 1994 au conservatoire du Mans puis au CNR d’Angers. En 1996, il intègre l’École Nationale Supérieure de Danse de Marseille et rejoint quelques mois après le Ballet National de Marseille sous la direction de Roland Petit.

En 1999, il est nommé soliste du Ballet National de Marseille sous la direction de Marie-Claude Pietragalla. Il interprète tous les grands rôles du répertoire et travaille avec William Forsythe, Rui Horta, Claude Brumachon, Richard Werlock, Rudi Van Dantzig...

En 2000, Il est nommé assistant chorégraphe et collabore à l’écriture chorégraphique des spectacles de Marie-Claude Pietragalla (Sakountala, Ni Dieu Ni Maître, Don Quichotte...)

Il fonde en 2004 avec la chorégraphe Marie-Claude Pietragalla leur compagnie qui porte le nom de leur travail commun, le Théâtre du Corps.

Ensemble, ils chorégraphient :

- En 2005, Souviens toi..., Les Noces et le Sacre du printemps pour le Singapore Dance Theatre.

- En 2006, Fleurs d’automne pour la compagnie de danse du Théâtre national de Belgrade, Conditions Humaines dans le cadre du centenaire de la catastrophe de Courrières.

- En 2007, Sade ou le théâtre des fous créé au festival de Lacoste de Pierre Cardin.

- En 2008, Marco Polo, créé pour les Jeux Olympiques de Pékin.

- En 2009, la Tentation d’Eve, solo de Marie-Claude Pietragalla sur l’Histoire de la femme.

- En 2011, la Nuit des poètes

- En 2012, Les Chaises ? adaptation de la pièce d’Eugène Ionesco en partenariat avec les Jeunesses Musicales de France et Clowns, pièce pour le Junior Ballet du Conservatoire National Supérieur de Musique et Danse de Paris.

- En 2013, M. & Mme Rêve, spectacle 3D d’irréalité virtuelle inspiré de l’œuvre d’Eugène Ionesco.

- En 2014, Être ou paraître présenté au festival off 2014 d’Avignon.

- En 2015, Je t’ai rencontré par hasard.

Depuis 2006, il réalise l’ensemble des vidéos des spectacles du Théâtre du Corps.

En 2013, il suit une formation d’acteur au cours Florent en 3ème année, classe de M. Benoit Guibert.

Marie-Claude Pietragalla est nommée Chevalier des Arts et Lettres en 1994, et en 1997, Chevalier de l’Ordre National du Mérite, Officier des Arts et des Lettres en juillet 2011, et elle est nommée Chevalier de la Légion d’honneur en 2008.

Elle fonde en 2004 avec le chorégraphe Julien Derouault leur compagnie qui porte le nom de leur travail commun, le Théâtre du Corps. Ensemble, ils chorégraphient:

- En 2005, Souviens toi..., Les Noces et le Sacre du printemps pour le Singapore Dance Theatre.

- En 2006, Fleurs d’automne pour la compagnie de danse du Théâtre national de Belgrade, Conditions Humaines dans le cadre du centenaire de la catastrophe de Courrières.

- En 2007, Sade ou le théâtre des fous créé au festival de Lacoste de Pierre Cardin.

- En 2008, Marco Polo, créé pour les Jeux Olympiques de Pékin.

- En 2009, la Tentation d’Eve, solo de Marie-Claude Pietragalla sur l’Histoire de la femme.

- En 2011, la Nuit des poètes.

- En 2012, Les Chaises ? adaptation de la pièce d’Eugène Ionesco en partenariat avec les Jeunesses Musicales de France.

- Clowns, pièce pour le Junior Ballet du Conservatoire National Supérieur de Musique et Danse de Paris.

- En 2013, M. & Mme Rêve, spectacle 3D d’irréalité virtuelle inspiré de l’œuvre d’Eugène Ionesco.

- En 2014, Être ou paraître présenté au festival off 2014 d’Avignon.

- En 2015, Je t’ai rencontré par hasard.

Marie-Claude Pietragalla est en 2014, membre du Jury international de la 40e édition du Festival du cinéma américain de Deauville.

Marie-Claude Pietragalla joue avec Eric-Emmanuel Schmitt: L’Elixir d’Amour, une pièce de théâtre d’Eric-Emmanuel Schmitt, mise en scène par Steve Suissa, de janvier à avril 2015 au théâtre Rive Gauche.

Marie-Claude Pietragalla, figure emblématique et médiatique de la danse française, entre à l’École de Danse de l’Opéra en 1973. En 1979, elle est engagée dans le corps de Ballet de l’Opéra National de Paris.

En 1990, elle est nommée danseuse Étoile sous la direction de Patrick Dupond à l’issue de sa prise de rôle de Kitri dans le Don Quichotte de Rudolf Noureev.

Elle dansera tous les grands rôles du répertoire classique et travaillera sous la direction des plus grands chorégraphes (Maurice Béjart, Roland Petit, Mats Ek, Jiry Killian, William Forsythe, Jerome Robbins, Rudolf Noureev). Elle reçoit le Prix Paul Belmondo, et le Prix Benois de la Danse (Moscou) en 1998.

En 1998, elle est nommée à la direction Général du Ballet National de Marseille et de son École Nationale Supérieure de Danse. Avec le chorégraphe Julien Derouault, en cinq ans elle signe neuf chorégraphies, dont: Sakountala, Ni Dieu Ni Maître et Don Quichotte.

En 2000, Marie-Claude Pietragalla est la première danseuse à se produire à L’Olympia dans Don’t Look Back, solo mythique chorégraphié par Carolyn Carlson qui pendant 10 ans tournera dans le monde entier.

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Théâtre du Corps Pietragalla - Derouault

Directeurs Artistiques et chorégraphes Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault

AdministrationAurélie Walfisz

Tel +33 (0) 1 43 75 48 01 / Mail [email protected]

Le Théâtre du Corps est soutenu par la DRAC Île-de-France au titre de l’aide à la compagnie chorégraphique.

www.theatre-du-corps.com

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