S’engager pour le bien communfoy

de

Comment êtes-vous devenu forgeron ?Enfant de la DDASS, placé chez des fermiers du Gers, je n’existais que par la force de mes bras. Clin d’œil de la vie peut-être, je ren-contre Paul Bonneau, forgeron et motard passionné comme moi. Le courant passe entre nous ; apprenti à la forge, j’apprends vite de ce tu-teur, un vrai père pour moi, « avec la soif de m’en sortir ». Je prends sa suite à 30 ans, quand la maladie

l’emporte. Trop tôt. Vous savez, là d’où je viens, j’aurais pu mal tourner. Aujourd’hui, marié, une fille de 23 ans, heureux de vivre et un peu fier de mon parcours, je m’évade dans la photo, internet, parfois je taquine un peu les mots mais là c’est entre moi et moi…

Parlez-nous de votre métier,qui sont vos clients ?Je suis un touche-à-tout, je forge, soude, répare, invente parfois des

machines agricoles, ouvre des portes, légalement (rires). Mes clients sont des artisans, des par-ticuliers en recherche de ferronne-ries hors normes. J’ai aussi forgé des clés d’église, ouvert un taber-nacle sans clé, réparé la cloche de la chapelle de Bonnefare, là juste en face… J’ai rencontré Louis Dreyfus, ancien patron de Renault venu ici avec ses ingénieurs mettre au point un matériel. J’adore dé-panner mes clients.

Ce métier a-t-il un avenir ?Il y a une place pour ce métier, dur certes, mais il faut l’aimer malgré la chaleur, la poussière, la noirceur et l’apprentissage long, car « c’est en forgeant qu’on devient forgeron ». À 60 ans, j’y crois moi à ce métier/passion. J’ai formé ici vingt-et-un stagiaires dont deux filles. Tous ont du travail. C’est ma fierté.

Propos recueillispar S. Bauvet

Trois quesTions à serge BrezeT ■ Serge Brezet, forgeron à Saint-Michel-de-Montaigne, est un artisan passionné et créatif, très proche de ses clients.

« J’adore dépanner mes clients »

L’élu idéalEn cette période électorale, pourquoi ne pas rêver le profil de l’élu idéal pour notre cité ? Quelqu’un de ni trop jeune ni trop vieux qui serait familier et modeste mais aussi fier et noble, sage mais avec un zest de fantaisie, prudent mais sachant prendre des risques, fougueux mais réservé, à l’écoute de chacun en même temps qu’arbitre et décideur, rassembleur, à la fois juste et fort, c’est tout un, car la justice doit être forte comme la force doit être juste. En résumé un être à la fois normal et d’exception.Ce portrait-robot n’est-il pas pure utopie ? Posons-nous les bonnes questions. Moi-même dois-je rester à l’écart, dans la critique stérile ou suis-je concerné, dans le désir de m’impliquer, à mon niveau, avec les compétences qui sont miennes, de m’afficher homme ou femme de bonne volonté, d’être acteur direct ou indirect dans la vie de ma cité, de toujours privilégier le mieux plutôt que le moins bien ? Nous sommes tous responsables, nous sommes responsables de tous. N’enterrons pas nos talents, faisons-les fructifier au service des autres. Et à toi qui t’engages : « Que l’amour soit ton royaume », comme le dit Jacques Brel.

P.J. Sadoux

édiTo

mars 2014 - N°22Journal de la communauté catholique du Pays foyenterr er

Serge dans sa forge.

2 Terres de Foy | mars 2014 | société

Maison d’enfanTs noTre-daMe ■ C’est autour de l’éthique du souci de l’autre, écoute, respect et dignité,que s’élabore le projet d’établissement de l’ASEPF Maison d’enfants Notre-Dame de Port-Sainte-Foy.

Accueillir les enfants en souffranceLe jeudi 23 janvier, l’ASEPF

Maison Notre-Dame, a remer-cié publiquement tous les parte-

naires locaux et institutionnels qui lui permettent d’être un lieu d’ac-cueil et de favoriser le lien social. Cet établissement offre une possibilité d’accueil de 48 places à des enfants de 3 à 21 ans suite à une décision judiciaire ou administrative.Les enfants sont accueillis par groupe de vie, dans des lieux en fonction de leur projet, de leur ma-turité et du maintien des fratries ou en placement familial. Parmi l’équipe éducative est désigné un éducateur référent auprès d’un en-fant en charge du projet de l’enfant

et de sa famille.Ces enfants, soustraits à la famille suite à des carences éducatives ou des maltraitances (physiques, mo-rales, sexuelles), sont pris en charge par une équipe éducative qui n’a de cesse d’associer les parents aux décisions concernant leur enfant (sauf décision judiciaire contraire). La séparation d’avec le milieu fami-lial est souvent douloureuse mais la souffrance des enfants s’en trouve amoindrie du fait de la place accor-dée à leurs parents. Parents qui peu-vent, selon les situations, recevoir leur enfant le week-end, pendant les vacances, ou venir à l’Annexe, ap-partement aménagé pour permettre

les rencontres médiatisées(2) ou pen-dant de courts séjours. Chaque en-fant peut déposer sa souffrance au-près de l’adulte souhaité, adulte qui informe ensuite l’équipe éducative dont la psychologue. Les enfants font des séjours de deux à trois ans, certains restent de nombreuses an-nées. Il y a un renouvellement de 20 % des enfants par an. Tous les enfants sont scolarisés dans les éta-blissements scolaires proches et tout est mis en œuvre pour consolider la construction sociale, affective et psy-chologique de l’enfant.La Maison d’enfants Notre-Dame a reçu autorisation des autori-tés compétentes de l’État et du

département. Elle est gérée par une association laïque loi 1901 dont le président est Laurent Courbin et le directeur Philippe Lesenne. C’est le conseil général qui finance son action et qui est chargé de son évaluation.

M.-F. Rossignol

(2) en présence d’un médiateur

Qui contacter pour un signalement d’enfant en souffrance :Cellule des informations préoccupantes :• Gironde : 05 56 99 33 33• Dordogne : 05 53 02 27 27

Comment avez-vous débuté ?Tout a commencé au début des an-nées quatre-vingts avec la pénurie de main-d’œuvre pour les vendanges. Une machine à vendanger est venue faire une démonstration mais, vu le prix, il était hors de question d’en posséder une par ferme. Nous nous sommes alors regroupés à six viti-culteurs : une machine pour 55 ha de vigne, aujourd’hui ce sont deux machines pour 250 ha qui représen-tent un investissement de 350 000 euros, deux chauffeurs et 25 adhé-rents. Nous obéissons à des statuts précis qui conditionnent l’aide des autorités, des taux d’emprunt avan-tageux. L’amortissement est réalisé au bout de sept ans. Il a fallu aussi

adapter le vignoble à ces nouveaux équipements. Avec le temps, nous avons étendu l’expérience à d’autres matériels agricoles.

Qui décide dans une structure collective ?Les décisions sont prises à la ma-jorité en assemblée générale où chacun s’exprime. Les risques de conflits sont nombreux : ordre de priorités de passage, conditions climatiques, pannes,… Le dialo-gue est permanent entre des ad-hérents qui investissent financiè-rement : participation initiale de 190 euros par ha plus le prix des interventions. En pleine saison de récolte, nous travaillons jour et nuit

pour satisfaire les attentes et agir au mieux. Pour les autres appareils, c’est une rotation plus souple entre les utilisateurs.

Quel est le nombre de CUMAen Dordogne ?L’effectif est de 220 et représente un chiffre d’affaires de 9,4 millions d’euros. Les résultats montrent une légère progression en 2013 et l’or-ganisation promeut des actions innovantes : méthanisation(1) et collecte de biomasse méthanisable (cinq nouveaux projets). Charge aux établissements de formation – lycées agricoles et autres – de sen-sibiliser les jeunes à l’agriculture durable, à l’économie solidaire, à

l’efficacité du groupe et au bonheur de faire ensemble.

Donc, on ne laisse personnesur le bord du chemin ?Exact. J’en veux pour preuve l’élan de solidarité spontané qui s’est manifesté lors du décès accidentel de deux vignerons à Saussignac où notre CUMA a montré ses prin-cipes de coopération et ses valeurs humaines en intervenant chez ces non adhérents pour récolter et vinifier.

Propos recueillis par A. Bertoni

(1) transformation de la biomasseen gaz combustible.

CoopéraTive d’uTilisaTion de MaTériel agriCole de la vaure ■ Une idée reçue voudrait réduire notre époque au règne de l’individualisme forcené et de la concurrence, la suite nous prouve qu’il y a lieu d’espérer. C’est le cas d’une forme de coopération agricole appelée CUMA ou Coopérative d’utilisation de matériel agricole. Un acteur local, Georges Lechon de Saint-Avit Saint-Nazaire, nous en parle.

« Jamais sans nos voisins, sans nos amis »

P. Lesenne, directeur de la Maison d’enfants Notre-Dame.

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| Terres de Foy | mars 2014 3œcuménisme

association • Mardis 8 avril, 13 maiet 10 juin, 20 h 30, au presbytèrecatholique de Sainte-Foy : « étude biblique œcuménique

• vendredi 11 avril, 20 h 30, espace Gratioletà Sainte-Foy : conférence-débat« Sainte Foy-la-Grande :une identité protestante »par Jacques Puyaubert.

• samedi 12 avril, 14 h 30, espace Gratioletà Sainte-Foy : assemblée généralede l’Entraide protestanteen pays foyen

• vendredi saint 18 avril, 15 heures, maison de retraite (Azalées) et 20 h 30 au temple de Montcaret : célébrations œcuméniques

• samedi 17 mai de 8 h 30à 17 h 30, espace Gratioletà Sainte-Foy : marchéde printemps

• vendredi 23 mai, 20 h 30, espace Gratiolet : conférence-débat « Le dialogue islamo-chrétien aujourd’hui »par Karen Thomas Smith

• vendredi 6 juin de 18 h 30 à 22 heures à Monestier : veillée œcuménique pour les jeunes

• Jeudi 12 juin, 20 h 30, salle Albert Lallier à Saint-Avit Saint-Nazaire : partage biblique œcuménique

agenda

Créée en 2001 pour empêcher l’installation d’une gravière à proximité de Saint-Seurin-

de-Prats, l’association Terre de Montaigne a, depuis 2004, pris un grand virage. Elle organise depuis maintenant dix ans quatre à cinq dîners-débats annuels auxquels sont conviés les adhérents ainsi que leurs amis ou connaissances. Le carnet d’adresses très fourni de son président Jean Audouze permet d’inviter des personnalités diverses. L’invité fait un exposé d’une heure, puis c’est le repas dans la salle des fêtes de Saint-Seurin-de-Prats et, après le dessert, chacun peut in-tervenir. Sujets abordés : « Dieu et la science » (Thierry Magnin), « les

nanotechnologies » (Marie-Paule Pileni), « l’adolescence » (François de Singly), « la gestion de l’eau potable » (Jean-Claude André), « politique de la ville » (Renaud Epstein), « Les recherches sur le cer-veau » (Jean-Didier Vincent), « la curiosité » (Erik Orsenna), « genre et sexe » (E. Macé). Sont attendus Sylvie Jousseaume, spécialiste des climats et Michel Rolland, œno-logue, très présent dans le monde des vins de Bordeaux. Tous les deux ans, les années impaires, a lieu la nuit des étoiles au milieu du mois d’août, en lien avec Les Pléïades, club d’astronomie de Gardonne. Terre de Montaigne a noué aussi des partenariats avec le cinéma La

Brèche à Sainte-Foy et avec les col-lèges de Vélines et Port-Sainte-Foy pour contribuer à l’ouverture des collégiens à la culture scientifique (achat de matériel, conférences, vi-sites du Palais de la Découverte à Paris…). Terre de Montaigne orga-nise aussi des visites, telles que celle du laser mégajoule du CESTA au Barp (entre Bordeaux et Arcachon).Une association qui mérite d’être connue et qui ouvre de beaux ho-rizons culturels à notre territoire.

M.-F. Rossignol

> Contact :www.terredemontaigne.fr/

assoCiaTion Terre de MonTaigne ■ La tête dans les étoiles mais les pieds bien sur terre, l’astrophysicien Jean Audouze aux multiples casquettes – chercheur au CNRS, enseignant, directeur du Palais de la découverte… – est à l’origine de l’association Terre de Montaigne.

Science et culture en pays foyen

Dimanche 19 janvier, l’église de Sainte-Foy accueillait angli-cans, catholiques, orthodoxes et protestants pour une grande célébration œcuménique fami-liale dont le thème était : Christ est-il divisé ? Le pasteur Peter Hulsholf a rappelé dans son ho-mélie combien, malgré nos dif-férences, nous sommes Église, nous ne pouvons faire Église seuls. L’œcuménisme c’est une volonté commune et irréversible de rétablir l’unité des chrétiens dans le monde, sachant qu’unité ne signifie pas uniformité. Les croix de chacune de nos commu-nautés ont été expliquées puis ac-crochées à la barque de l’œcumé-nisme. Un repas convivial a réuni ensuite toutes les communautés.

CCfd-Terre solidaire

Appeler les chrétiens à une fraternité universelle

Page 3Photo : AudouzeLégende :

Jean Audouze,président de Terre de Montaigne

Une manifestationde l’ACAT« Ce n’est pas votre faute si la torture existe. Mais si elle recule, c’est grâce à vous. » Profitant de ce moment symbolique des JO à Sotchi, l’Acat national (Action des chrétiens pour l’abolition de la torture) a organisé une grande campagne de sensibilisa-tion. En dépit du mauvais temps, le stand Acat de Sainte-Foy a accueilli de nombreuses personnes venues au marché ce samedi 8 février. Des jeunes des aumôneries catholique et protestante se sont associés à cette manifestation en rédigeant des lettres avec des dessins pour un détenu russe : Mikhaïl Kossenko. Une soupe « russe » a été servie aux visiteurs pendant qu’ils consultaient les affiches et documentations diverses. Environ 150 pétitions ont été signées pour demander à Vladimir Poutine de mettre un terme à sa politique du chiffre poussant les enquêteurs à extorquer des aveux sous la torture.

N. Ancelin

Le Comité catholique contre la faim pour le développement (CCFD) regroupe vingt-neuf

mouvements et services de l’Église de France. Un groupe le représente en pays foyen et agit pour faire vivre la mention « Terre solidaire », désormais accolée à son sigle.Les évêques français confient la mission d’animer le Carême pour appeler les chrétiens à une frater-nité universelle concrète. Dans les groupes de catéchèse du secteur pa-roissial, les jeunes découvriront par une petite vidéo la vie des enfants pauvres d’Haïti et comment l’un des partenaires du CCFD améliore leur situation. Le CCFD aide des

partenaires, sur tous les continents (450 projets dans 80 pays), à faire aboutir eux-mêmes leurs projets. Le plus important : « faire avec et en accompagnant », et surtout pas « pour » ni « à la place de ».Des actions concrètes sont aussi proposées le mercredi des Cendres, chaque dimanche de Carême et spécifiquement le 6 avril à 11 heures à l’église de Sainte-Foy.Rejoignez-nous en tant que do-nateur pour aider tous les projets ou bénévolement pour informer et sensibiliser aux causes de la faim et du sous-développement.

Christine, Michel et Élisabeth

> Retrouvez-nous sur nos sites :http://ccfd-terresolidaire.org ; http://ccfd33.blogspot.fr/http://ccfd-terresolidaire.org/ahauteurdhommes/index-fr.html#mappemonde (vidéos sur les projets)

enfants d’Haïtiau travail.

Les croix des différentes communautés chrétiennes accrochées à la barque de l’œcuménisme.

les chrétiens réunis

Dégustation de la soupe russeet signature des pétitionscontre la torture

4 Terres de Foy | mars 2014 |

les éleCTions MuniCipales ■ Pas une semaine sans qu’un quotidien n’évoque les prochaines élections municipales.Terres de Foy, parce qu’il s’intéresse à vos préoccupations, ne peut négliger ce moment fort de la vie de nos communautés.Notre but, en ouvrant ce dossier sur l’acte citoyen qu’est l’engagement pour le bien commun, est de porter un regard différentnon polémique qui souhaite faire réfléchir sur le sens de cet engagement.

dossier

Une chance pour le bien commun

Les évêques de France ont publié un document concernant les élections municipales dont voici quelques extraits : « Au nom des évêques de France, nous tenons à rendre hommage aux hommes et aux femmes impliqués dans la vie municipale. Ces élus de la proximité humaine

et géographique, très attachés à leurs communes, quelles que soient leurs dimensions, sont parfois engagés depuis de longues années. Ils savent que, pour chacun d’entre nous, être enraciné en un lieu est une dimension essentielle de la vie personnelle et sociale. Beaucoup ont à coeur d’ac-cueillir au mieux les nouveaux habitants. Et quand le chômage ou la précarité touchent nos concitoyens, une vie locale harmonieuse favorise la dignité et la recherche d’emploi. Dans les cas de grande solitude, en particulier, la commune est souvent ce premier garant du lien so-cial, avec les services aux personnes âgées, aux personnes fragiles ou en situation de handicap, en développant la vie associative, sportive et culturelle. C’est pourquoi nous souhaitons encourager fortement toutes les personnes qui projettent en 2014 de donner quelques années au service du bien commun, (..) toutes seront invitées à participer à leur façon, à la construction d’une société fraternelle. (…)

La tendance à l’individualisme, à la perte du sens du bien commun et au rejet de l’autre, quand il est différent ou quand il vient d’ailleurs, nous inquiète. Souvent la peur puis la violence en sont les conséquences. Parfois même, des personnes ont le sentiment qu’elles ne sont plus accueillies là où, il y a quelques années encore, elles avaient toute leur place. Nous encourageons les candidatures aux élections municipales de 2014 des hommes et des femmes soucieux de tous, notamment dans les nouvelles générations. Forts de leur humanité, de leur disponibilité, forts aussi, s’ils en sont habités, de leur foi au Christ, ils pourront faire du nouveau, en renversant les mentalités dans le sens de l’amour et de l’Évangile. Au service du bien commun, ils sauront allier aspirations individuelles, justice sociale, démocratie et paix. Notre pays en vaut la peine. Nous engageons à mettre en œuvre, au niveau local, une vive attention à toutes formes de pauvretés et la conduite d’ac-tions dynamiques et inventives pour le meilleur de la vie ensemble. Que chaque citoyen, en allant voter, montre sa volonté de prendre sa part dans la recherche du bien commun. »

M.-F. Rossignol

Conseil MuniCipal des enfanTs ■ Pendant quatre ans,à Saint-Avit Saint-Nazaire, a existé un conseil municipal des enfants.

Une pédagogie de la citoyenneté

« Vous êtes d’où ? »À question unique, réponse multiple.

Pour le moment pas de suc-cesseur à Myrtal Francois qui s’occupait du conseil munici-

pal des jeunes. Mais que de graines ont été semées ! Une preuve ? Lisez ce qu’en disent Simon et Thomas : « J’ai été élu par mes camarades de classe, raconte Simon, nous nous réunissions tous les mois dans la salle du conseil municipal pour discuter des projets proposés dans notre pro-fession de foi. Ce que j’avais proposé ? Dans la cour un espace pour jouer

aux toupies blade, partager le stade entre joueurs de foot et autres jeux (et il va y avoir un réaménagement du stade de Saint-Avit) une piste cyclable, aider ceux qui sont dans le besoin, qui sont seuls. »« Quand il a été élu, ajoute Thomas, il y en a qui ont pleuré dans la classe car ils n’avaient pas gagné, mais ça a vite passé parce que nous avons fait plein de choses ensemble et tout le monde était intéressé. Bien sûr il y avait la maîtresse et un conseiller

municipal pour nous aider. On pou-vait voter depuis le CE1 jusqu’au CM2 et on pouvait se présenter pour être élu à partir du CE2. Des prési-dents d’association, comme « les res-tos du cœur », « la collecte des bou-chons », « le relais » sont venus nous expliquer ce qui se passait dans leur association et ça nous donnait envie de participer »« Vous avez vu sur la place ? Le conteneur du Relais a été pillé, c’est dégoûtant ! » interrompt Thomas indigné.« Ca me rappelle quand nous avons nettoyé une partie des rives de la Dordogne, en canoë ou à pied, et là devinez ce qu’on a trouvé ? Une bouteille de gaz dans l’eau, c’est incroyable. »« Moi j’aimais beaucoup aller au repas des anciens, on mangeait près d’eux, on discutait ; ils étaient très contents et nous aussi. »Sur ce souvenir de tendresse, nous nous quittons. J’ai aimé leur en-thousiasme, leur indignation. Je les salue comme de futurs citoyens qui, adultes, n’hésiteront pas à prendre leurs responsabilités.

N. AncelinSimon et Thomas, élu et électeur du conseil municipal des enfantsà Saint-Avit-St Nazaire.

Au Californien qui nous pose la question à l’aéro-port de San Francisco, on

répondra avec assurance que l’on vient de la lointaine Europe, de la France, état-nation, petit point sur la mappemonde. L’affaire se corse quand la question est posée par un Britannique fraîchement débarqué, soucieux de ses nouveaux devoirs de citoyens : « à quel territoire est-ce que j’appartiens ? » Bigre, par où commencer ?On peut commencer par évoquer le nord de la région Aquitaine ou le Périgord en précisant la cou-leur aux confins de trois départe-ments. Osera-t-on proposer des ensembles plus explicites comme le Grand Libournais ou le Grand Bergeracois ? À moins qu’il soit à la recherche des équipements et services les plus courants auquel cas on lui parlera du bassin de vie de Sainte-Foy-la-Grande. Face à sa perplexité croissante, on insis-tera sur le pays de Gurson ou de Pellegrue mais surtout pas la vallée de la Dordogne qui est un autre pays ! S’il persiste dans sa mau-vaise foi ou avoue son incompré-hension, on lui parlera de « pays » foyen ou de Montaigne. Devant ce refus d’admettre des évidences, on affinera la leçon de citoyenneté

en avançant les termes d’intercom-munalités et de syndicats intercom-munaux. S’il s’obstine, on pourra toujours l’achever en lui annon-çant sur un ton grave et docte que pour obtenir tel document, ce sera la mairie de sa commune de rési-dence, tel autre le canton ou mieux la sous-préfecture ou la préfecture et leurs incontournables files d’at-tente. Or il est britannique, n’a pas connu 1789 et ne se réfère qu’au mot « parish » qui signifie paroisse. Oui mais laquelle ? La petite, la moyenne ou la grande, au nord ou au sud du long fleuve tranquille nommé Dordogne ? S’il affiche un air médusé et avant qu’il ne perde connaissance, rassurez-le en lui di-sant que ce savant échafaudage est censé rapprocher les citoyens de leur administration, simplifier leur vie et coûter moins cher ! Apprenez-lui la recette du mille-feuille, l’art du découpage et tentez de lui ex-pliquer les expressions « situation ubuesque » ou « sac de nœuds » !Il ne reste plus qu’à nos prochains élus de prendre sérieusement la question à bras-le-corps : il en va de leur crédibilité et de la confiance citoyenne. À moins qu’ils n’en ra-joutent une couche.

A. Bertoni

| Terres de Foy | mars 2014 5dossier

Petit Larousse : membre d’un État considéré du point de vue de ses devoirs et de ses droits civils et politiques. Il ne suffit pas d’exister pour être citoyen, c’est donc la façon de vivre ces droits et ces devoirs qui font de moi un citoyen.Les droits chèrement acquis par des générations de souffrance et de combat sont écrits dans la déclaration des droits de l’homme. Les devoirs ? Au-delà des mots ils en appellent à notre conscience. Se sentir responsable de l’application de cette déclaration : refuser, par exemple, la tiédeur qui me pousse à accepter l’argent comme une valeur essentielle. Refuser la passivité qui remet toujours à demain de se mobiliser contre la mise à mal de notre planète exploitée non pour que chacun ait sa part convenable pour vivre mais pour l’en-richissement de quelques-unes. Vouloir un autre monde pour nos enfants et d’autres enfants pour ce monde. Réagir aux conditionne-ments perfides des publicités, des médias qui nous orientent. Alors, ne nous laissons pas voler le sens de notre vie ! Voter est un devoir ; il n’y aura pas d’homme ou de femme providentiels pour guider notre conscience, notre sens de la responsabilité envers ce monde engagé sur des voies sombres. Que sommes-nous pour pouvoir faire cela ? Des citoyens si ordinaires… qui avec d’autres citoyens ordinaires peuvent contribuer à ce que plus de justice s’installe et de n’avoir pas honte du monde que nous laisserons à nos enfants.

Nelly Ancelin

CiToyen ? vous avez diT CiToyen ? Mais qu’enTendez-vous par là ?

La citoyenneté :paroles de jeunesMaxenCe, 20 ansVoter c’est important ?Pour moi c’est un droit et un devoir. Je vote pour l’élection présiden-tielle mais je ne voterai pas pour les élections municipales.

Pourquoi ? Je ne me sens pas concerné, je ne suis pas impliqué dans la gestion de la commune et j’ai l’impression que mon vote ne changerait rien. Mon engagement personnel est dans mon club de sport.

Que faudrait-il faire pour sensibiliser les plus jeunes à la citoyenne-té ? Je ressens un désintérêt croissant pour la chose publique. Faudrait que les hommes politiques agissent plus et parlent moins.

MaTHieu, 18 ansVoter c’est important ? Oui, bien sûr. Je suis inscrit sur la liste électo-rale et je voterai pour les élections municipales.

Pourquoi ? Les résultats de ces élections sont importants pour la vie de tous les jours dans la commune. Je m’y intéresse et un jour je serai moi-même candidat, enfin peut-être !

Les jeunes en général sont-ils sensibilisés à la citoyenneté et à la politique ? Ah, la politique et les politiques ! Il nous arrive d’en parler avec les copains et nous on pense que les hommes politiques n’écoutent pas les électeurs. Si les jeunes ne se sentent pas concernés et si certains ne votent pas, c’est la raison.

Propos recueillis par S. Bauvet

Les maires ont la parole

Deux maires actuels qui se représentent ont aussi donné leur avis sur leur engagement mais les règlesde neutralité nous imposent de ne pas publier d’articles les concernant en période électorale.Nous publierons ces interviews dans un prochain numéro.

gilBerT Buisson : « J’ai TouJours agi en CiToyen liBre »

Pour aborder différemment la question de l’élu municipal, nous avons fait appel à deux anciens maires qui ont assuré cette fonction et portent un regard apaisé sur leur expérience passée. Ainsi avons-nous rencontré Gilbert Buisson, ancien maire de Montcaret (deux mandats).

Comment en arrive-t-onà briguer cette fonction ?En 1983, j’ai accepté d’être sur une liste. La tête de liste étant une per-sonne inconnue – ce qui peut désa-vantager dans des élections locales –, je me suis trouvé propulsé à sa place. J’étais connu mais novice et j’avais tout à apprendre.

Est-ce que cela passe par des convictions d’ordre politique ?J’imagine que certaines personnes m’ont mis dans une case mais je m’en suis défendu avec la plus grande fermeté. J’ai toujours agi en citoyen

libre mettant bon sens et énergie au service de la communauté.

Pourriez-vous évoquer un très mauvais souvenir ?L’opposition systématique, par idéo-logie, à certains projets communaux alors que des réunions publiques étaient censées amorcer une contra-diction constructive. Cela peut être choquant.

Et par contre un excellent souvenir ?L’esprit d’équipe, la cohésion et la bonne humeur lors du second

mandat qui m’ont donné l’impres-sion d’avoir fait du bon travail au service de tous. Et puis des gens très simples qui viennent vous dire merci.

On apprend des choses inattendues ?Cette fonction appelle à être à l’écoute des gens, sans cesse sur le terrain où l’on découvre parfois une grande détresse matérielle et mo-rale. Tout cela vous amène à faire les choses sérieusement mais sans jamais se prendre trop au sérieux.

Propos recueillis par A. Bertoni

Claude Brel : « êTre MaireesT un MéTier »Affable, direct, aimant le contact humain, tel apparaît Claude Brel, jeune homme de 78 ans, qui abandonne sa fonction de maire de Gensac.

Qu’est-ce qui a motivé votre engagement dans ce mandat municipal ?En fait, je n’ai rien décidé, ou plu-tôt les circonstances ont décidé pour moi. De conseiller en 1977, j’ai ac-cepté d’être deuxième adjoint en 1983 pendant quinze ans puis pre-mier adjoint en 1995 et à la suite du décès du maire M. Farré en 2008, je suis devenu maire. À chaque fois, on est venu me solliciter, mais quand je m’engage, je m’engage. Ces différents postes m’ont permis d’appréhender le métier de maire, car pour moi, il s’agit bien d’un métier qu’on ne peut pas faire à moitié.

Quelles difficultés avez-vous

rencontrées ?Conseiller ou même adjoint, on n’imagine pas ce qui vous attend en tant que maire. C’est une sacrée expérience avec beaucoup de soucis. On se défonce, on fait au mieux, mais pour certains administrés ça ne va jamais. Il faut être disponible 24 heures/24. Être appelé de nuit, annoncer à une famille que leur fils est décédé, ce n’est pas facile à faire.

Garderez-vous quelques bons souvenirs ?Bien sûr. J’ai reçu des remerciements très chaleureux pour avoir contribué à résoudre des problèmes pratiques, rendu des visites à l’hôpital, être intervenu lors de décès. Et puis j’ai

aimé faire des mariages, je pourrais vous raconter plein d’anecdotes à ce sujet. Cette année, j’ai reçu la mé-daille d’or de l’Assemblée nationale ainsi que la médaille du Sénat, don-née aux « hussards de la République » comme on nous nomme parfois.

Pourquoi arrêtez-vous ?J’ai fait 37 ans de service, il faut lais-ser la place à d’autres, être sage. Ca va peut-être me manquer car j’aime bien discuter mais mon épouse a des soucis de santé, je me dois d’être plus présent chez moi car j’ai été bien sou-vent absent.

Propos recueillispar M.-F. Rossignol

Je m’appelle Mathieu Morandeau, je suis en prépa de physique chimie et je vais voter cette année pour la première fois. J’accorde de l’im-portance à cet acte car je me sens porteur de la culture de mon pays et de l’image de la France dans le monde.Un exemple de citoyenneté ? Le respect du code de la route : respect de la vie des autres, de l’ordre. Un contre exemple de la citoyenneté ? Un homme qui a été élu par ses concitoyens et qui par sa vie privée dégrade l’image de la France.Mes idées ? Je ne crois pas qu’elles viennent

de mon éducation. Nous parlons rarement de tels sujets à la maison. J’aime les discussions avec mes copains quand nous avons du temps, car cette année j’ai vraiment beaucoup de tra-vail. Nous avons des points de vue différents parfois, mais nous sortons enrichis de nos confrontations et affermis dans nos convic-tions. Quand je regarde à la télé les députés qui ne s’écoutent même pas parler, je n’en re-viens pas.Mes lectures m’ont beaucoup influencé : j’ai été très impressionné au lycée par la lettre de Zola : « J’accuse… » lors de l’affaire Dreyfus.

J’ai lu aussi H.-D. Thoreau(1) qui a écrit : « La seule obligation qui m’incombe est de faire en tout temps ce que j’estime juste. » Il refusait le gouver-nement américain qui tolérait l’esclavage. Il a inspiré Gandhi et Martin Luther King.Oui, à la fin de mes études, je veux devenir acteur d’une vie meilleure pour tous.

N. Ancelin

(1) Philosophe essayiste (1817-1862) a écrit« la désobéissance civile »

« Je voTe pour la preMière fois »

Mathieu Morandeau, étudiant, vote pour la première fois.

6 Terres de Foy | mars 2014 |

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Église en Pays foyen

adap ■ Qu’est-ce qu’une ADAP ? C’est une Assemblée dominicaleen l’absence de prêtre. L’ADAP suit le déroulement de la messemais ne comporte ni prière eucharistique ni consécration.

La nécessité de fêter le Christ

fesTivalde la luMièreLe premier week-end de février a été marqué par un événement lumineux qui a donné une autre image de l’Église : le festival de la Lumière à Libourne en lien avec la paroisse de Sainte-Foy. Festival chaleureux qui a proposé des animations culturelles, ludiques et spirituelles auxquelles ont participé de nombreux jeunes. Une quatrième édition réussie.

Des prêtres de moins en moins nombreux et des paroisses très étendues ont conduit les

diocèses à proposer des assemblées dominicales animées par des laïcs.À ceux qui n’envisagent pas le di-manche avec une ADAP, Mgr Rouet rappelle que « Célébrer le dimanche est important (…). Et de le célébrer là où l’on vit (…). L’objectif est clair : montrer que le Corps du Christ vit dans le territoire d’une communauté, qu’il y célèbre sa foi, qu’il y est actif, témoin et invitant. Ceci conduit à poser les principes suivants : Il n’y a

Église que là où il y a une assemblée. Ce n’est pas le nombre qui définit l’assemblée, qui garantit sa qualité. ‘Là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux’ dit le Seigneur. L’assemblée est chré-tienne lorsqu’elle se constitue au nom d’un Autre, et lorsqu’elle vit en com-munion avec les autres assemblées et communautés chrétiennes. »Il faut donc penser autrement le dimanche, même si la célébration eucharistique dominicale, la Cène du Seigneur, demeure et demeure-ra toujours l’idéal pour rassembler

la communauté. Elle est « la source et le sommet » de la vie chrétienne. Cependant, les manières de prier et de célébrer le Seigneur sont très variées. Les laïcs qui animent les ADAP sont formés et le font sous la responsabilité du prêtre. C’est ce que nous verrons de plus en plus souvent dans nos paroisses si nous voulons que nos commu-nautés continuent de célébrer dans nos églises.

M.-F. Rossignol

Les mages sont arrivés à dos de chameau…il y en a un qui s’en souviendra…

Marie, Élisa, Thaïs, Léo, Livio lors de leur première démarchede préparation au baptême.Les jeunes, très présents, au festival de la lumière à Libourne

En images

| Terres de Foy | mars 2014 7

nos Joies, nos peines

En Dordogne

En Gironde

Église en Pays foyen

BAPTêMESsaint-seurin-de-prats

Andrew Duboissaussignac

Thibault Le Naourvélines

Antonin Beylat

OBSèQUESfougueyrolles

Rose-Marie Andlauer, 73 ansfraisse

René Château, 62 ansgardonne

Laurent Averous, 43 ansHélène Bonnamy, 98 ansAnna Lougra, 79 ansFernande Vidal, 95 anslamothe-Montravel

Micheline Donzac, 84 ansChristiane Gircuzzo, 63 ansSerge Gemon, 79 ansle fleix

Huguette Gardrat, 91 ansLabouroux, 87 ansFrance Roussillon, 85 ansMichel Thibault, 68 ansJeanine Vignau, 95 ans

MontcaretMarie-Louise Plantade, 94 ansport sainte-foy

Claude Aguer, 76 ansMonique Charlet, 79 ansReine Longuefferre, 95 ansMarie-Simone Sivière, 84 anssaint-aulaye

Mathurin Dobat, 91 anssaint-Méard-de-gurçon

Émilienne Bianchi, 81 anssaint-Michel-de-Montaigne

Ludovic Esclasse, 36 ansHenri Guerrier, 63 anssaint-pierre-d’eyraud

Lydia Bost, 80 ansOdette Grenier, 85 ansYvonne Penotet, 81 ansRené Rode, 92 ansRobert Vincendon, 88 anssaint-vivien

Christiane Moutard, 79 ansvélines

Henriette Bonneau, 84 ansMaïté Defarge, 59 ansPierre Masseron, 83 ans

BAPTêMESpineuilh

Maxime Bertandsaint-avit-de-soulèges

Alice Lucmortsainte-foy-la-grande

Alycia Fousac

MARiAGEpellegrue

Damien de Labarrièreet Estelle Bluteau

OBSèQUESCaplong

Marie-Rose Roubineau, 92 ansJean-Michel Savariaud, 46 ansCazaugitat

Alexandre Diez, 86 ansdoulezon

Jean Freron, 87 ansClément Méry, 91 ansflaujagues

Josette Morère, 87 ansGuy Dubois, 89 ansgensac

Patrick Thibault, 58 ansJeanne Daunat, 90 ansBenjamin Carrillat, 24 ansEugénie Villechenoux, 95 ansJuillac

Willy Kirsch, 69 ansla roquille

Jean Marchioro, 78 ansErminia Borderie, 89 ansFrancine Gremen, 59 ansligueux

Joseph Tiercelin, 101 ansMargueron

André Demortier, 89 ansFrancis Guéry, 80 ans

pellegrueElise Hortion, 96 ansPierre Ravaut, 89 ansJacques Baudin, 82 ansJeannine Frattini, 87 anspineuilh

Émilienne Leduc, 86 ansJeanne Blanchet, 93 ansAnnette Jean, 76 ansAndrée Dunogier, 72 ansClaude Dupuy, 86 ansMarie-Louise Latoumagne, 84 ansJean Camberou, 85 ansMauricette Greffard, 82 ansRenée Le Moil, 82 ansThomas Urynowicz, 65 ansCharlotte Goubie, 80 ansriocaud

Yvette Bretel, 86 anssaint-andré-et-appelles

Giuliano Sottana, 86 anssaint-avit-saint-nazaire

Jean Lavergne, 86 anssaint-quentin-de-Caplong

Pierre Grenouilleau, 90 ansGaston Desagnier, 87 anssainte-foy-la-grande

Yvette Mansincal, 85 ansFrançoise Gachet, 92 ansJeanne Burger, 86 ansMafalda Artaut, 88 ansRupéo Tubiana, 97 ansÉmilie Le Gall, 88 ansVictoria Delourme, 104 ansDaniel Girard, 63 anssainte-radegonde

Edmond Socrate, 83 ansThoumeyragues

Sylvain Schauler, 89 ans

Conférence de Carême pour les 2Rives> Vendredi 14 mars, 20 h, église de Port-Sainte-Foy : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même », par Thierry Niquot> Vendredi 21 mars, 20 hs, salle Paul Bert à Sainte-Foy : « À la grâce de Dieu » ou « la prière, chemin vers Dieu et les autres », par Thierry Niquot.> Vendredi 28 mars, 20 h, salle de la Cothie au Fleix : « Nos raisons d’espérer aujourd’hui » par Mgr Mouïsse.> Vendredi 4 avril, 20 h, église de Sainte-Foy : « J’avais faim et vous m’avez donné à manger » par Christophe Lafaye. Geste de solidarité au profit des associations humanitaires locales.

Célébration pénitentielledes 2Rives (6 prêtres)> Mercredi 9 avril : 18 h 30à Sainte-FoyFormation obsèquespour les 2Rives> 13 mars et 29 avril, 16 h,salle de La CothieRameaux> Samedi 12 avril : 18 h 30Saint-Pierre-d’Eyraud, Pellegrue> Dimanche 13 avril• 9 h : Gensac• 10 h 30 : salle des Lierresà Saint-Antoine-de-Breuilh• Sainte-Foy> Jeudi saint 17 avril20 h : messe des 2Rivesà Sainte-Foy-la-Grande> Vendredi saint 18 avril• 15 heures : chemin de croix à Sainte-Foy et dans certaines

églises (se renseigner aux portes des églises)• 20 h 30 : célébration œcuménique au templede Montcaret> Samedi saint 19 avril• 10 h 30 - 12 h : confessions au Fleix• 20 h : veillée pascale à Gensac• 21 h : Saint-Méard-de-GurçonPâques• 9 h 15 : Pellegue• 10 h 30 : Le Fleix• 11 h : Sainte-FoyPentecôte> Samedi 7 juin : 18 h 30Massugas> Dimanche 8 juin : 10 h 30 Sainte-FoyPremières communions> 18 mai : 10 h 30 Saint-Méard-de-Gurçon et Sainte-Foy

agenda

Le coin des enfants avec le magazine

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Jésus est ressuscité« Marie-Madeleine, cours vite prévenir tous ceux qui m’ont fait confiance.  Rassure-les. Dis-leur que je vis  maintenant auprès de Dieu, notre Père. »

D’après l’évangile selon saint Jean, chapitre 20, verset 17

en BrefL’école Saint-Joseph du Fleix fête ses 150 ans cette année. Elle est à la recherche d’an-ciens élèves, de personnes proches de la communau-té éducative et également de photographies. Merci de se faire connaître au 05 53 24 60 76 ou stjofleix@free.fr pour une grande fête prévue le dimanche 5 octobre 2014.

> Inscriptions de futurs élèves auprès de la directrice, Mme de Saint-Viance au 05 53 24 60 76

> 15 mars, de 10 h à 16 h : journées portes ouvertes pour tous les établissements d’enseignement catholique de Dordogne

Le signe de croixC’est le geste fondamental de la

prière chrétienne, le signe de reconnaissance qui identifie

les chrétiens, catholiques et ortho-doxes : ils l’effectuent avec respect marquant ainsi leur appartenance à la foi, à La Trinité (l’unité de trois personnes en un seul Dieu, Père, Fils et Esprit). Il rappelle aussi la

mort du Christ sur la croix.« Vous serez mes témoins » (Ac 1,6-8) demande le Seigneur. Ce signe est donc une façon de « nous comporter en vérité » (Père Loez - Poitou). Fidèle à son engagement, le croyant, le doigt trempé dans l’eau bénite à l’entrée de l’église, rappelle le baptême qui l’a intro-duit dans cette communauté et aussi, symboliquement, le lave-ment des Hébreux avant d’entrer dans la tente où se trouvait l’Arche de l’Alliance.Les orthodoxes se si-gnent très souvent à trois reprises successives, près d’une croix, et de-vant une église ou en y pénétrant. Chez les orthodoxes, le signe de croix est tracé de droite à gauche, en « miroir » du geste du prêtre.Pratiquement absent de la plupart des formes du protestantisme de-puis la Réforme (1517), le signe de croix est majoritairement retenu par les luthériens.

M. GavardSigne de croix : Au nom du Père.

8 Terres de Foy | mars 2014 | vos paroisses

Terres de Foy - TrimesTrielRédaction : 42, rue denfert-Rochereau - 33220 Sainte-Foy-la-Grande - directeur de la rédaction : P. Hugues Walser - Rédactrice en chef : Marie-France Rossignol -

éditeur : Bayard Service Edition Grand Sud-Ouest - directeur de la publication : Georges Sanerot - conception graphique Laetitia Landois - Journaliste-Secrétaire de rédaction : Fabrice Reinlet4, rue Jean-amiel - 31700 Blagnac - tél. 05 62 74 78 20 - bse-sud-ouest@bayard-service.com - www.bayard-service.com - imprimeur : RotoGaronne - 47310 Estillac - dépôt légal à parution

à lirePetit traité de la joie de Martin Steffens

Petit Traité de la joie est un petit livre décapant et revigorant sur la joie de vivre. Oui, consentir à la vie, poser son existence et sa raison d’être en ces termes n’est pas une dé-marche si fréquente et pourtant il y a là toutes les chances d’y trouver sérénité et plénitude. Pétri par la philosophie et la pensée chrétienne, ce petit traité réjouissant est une vraie proposi-tion de vie nous révélant des pistes de bonheur insoupçonné, à la portée de tous et qui nous fait rendre grâce en refermant l’ouvrage…

Agir et résister en chrétiens : au nom de quoi ?de Jean-Marie Ploux

Une contribution intelligente du père Jean-Marie Ploux, de la Mission de France aux débats qui se-couent la communauté chrétienne en France depuis quelques mois. Face à la complexité de certaines situations, il est bon de pouvoir po-ser des repères solides afin de pouvoir être en fidélité avec la foi. Un livre clair, précis, engagé, résistant !

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en DordogneLes coordonnées de votre prêtre> Abbé Jean Torcel765, rue Henri de Navarre24130 Le FleixTél. : 05 53 57 99 51paroissesaintemarie24@hotmail.com

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