Terre d'avenir Martinique sept/oct 2011
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TERRE D'AVENIR est édité par :
l'association Terre d'Avenir et Duo Presse
40 rue des Coraux - 97160 Le Moule - GUADELOUPETéléphone : 0590 23 02 62 - Portable 0690 55 05 72Site : www.terredavenir.org E-mail : [email protected]
Directrice de la publication et Rédactrice en chef : Mariane AimarJournalistes : Manon Deleau, Pierre Aimar, Félicien DebierreCrédits photos : Fotolia, Istock, Photo.com, Duo Presse, Terre d'Avenir, Franck Mazéas (DEAL Guadeloupe),
INFOGRAPHIE : 0590 84 61 25 - [email protected] PUBLICITAIRE : KIWIDOM 0696 45 05 38 - 06 96 80 51 85
Toute reproduction même partielle de textes, schémas et photographies est interdite.
La rentrée est là, avec son lot d’achats, de bonnes résolu-
tions, de nouveaux projets… Avec ce 6ème numéro, nous
vous donnons des pistes pour consommer différemment,
vivre plus en respect avec la nature et toujours, nous cher-
chons à placer l’homme au coeur de tout.
C’est pourquoi dans ce magazine de rentrée, vous trouve-
rez des portraits d’hommes, de femmes ou d’entreprises qui
s’investissent pour la Martinique, qui croient en son potentiel
et son avenir.
Bonne rentrée à tous !
Vos remarques et suggestions sont les bienvenues !
MARIANE AIMAR
ED I TOR IAL
Imprimé sur papier PEFC Par ANTILLES IMPRIMERIE
TERRE D’AVENIR
PAGES
EDITO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3CONSOMMATION : Une rentrée écolo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4 - 5100% COULEURS : Micky, artiste en ébullition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6TERRITOIRE : Le Parc naturel de la Martinique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8 - 11ÉNERGIE : L'habilitation énergie de la Région . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12COMMUNE : Sport et développement durable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14TOURISME : Nouveau cap pour la Martinique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15MDE : Comment alléger votre facture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16MDE : L'offre HydroEko . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18-19100% Pays : Enveloppe moi ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20DOSSIER : Les tsunamis en caraïbe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21 - 25OCÉAN : Les algues sargasses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26 - 27AUTO VERTE : La gamme Eco2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .28H2O : le prix de l'eau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .30 - 32LIVRES : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .33ACTU : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .34
TERRE D'AVENIR N° ISSN 1637 8822
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SOMMAIRE

TERRE D’AVENIR N°6 Sept./Oct. 20114
CONSOMMATION
Une récente étude menée sur la qualité de l'air dans
les écoles démontre que les fournitures scolaires sont
les principales sources de pollution des classes.
Car certaines d’entre elles contiennent des produits
nocifs pour la santé : solvants, métaux lourds, conser-
vateurs. Inhalés à longueur de journée, ces produits
peuvent provoquer maux de tête, irritations des voies
respiratoires, des yeux …
Quant aux conséquences à long terme, elles sont
encore peu connues, mais les effets cancérogènes ne
sont pas écartés.
ACHETER MIEUX POUR NOS ENFANTSAfin d’éviter d’exposer nos enfants à ces polluants, il existe
des solutions. En effet, lors de l’achat des fournitures, les
parents peuvent opter pour les écolabels officiels. Ils garan-
tissent la qualité du produit,son faible impact sur l'environne-
ment et limitent l'utilisation de produits toxiques. Ce sont les
écolabels officiels (écolabel européen, NF environnement,
Ange Bleu, Nordic Swan) et d'autres labels utiles : FSC et
PEFC (gestion durable des forêts),Okotest (certifie l'absence
de produits toxiques),Boucle de Moebius (précise le taux de
matières recyclées utilisées).
POUR UNE RENTRÉEDURABLE
Septembre est le mois des bonnes résolutions ! Pour l’école comme le bureau, il existedésormais des solutions pour consommer malin et s’équiper en fournitures écologiques.

CONSOMMATION
CHANGER D’HABITUDESPOUR UNE RENTRÉE PLUS SAINE,ON PEUT AUSSI CHOISIR
des cahiers brochés ou à spirales plutôt que collés
des colles sans solvant, à base d'eau ou végétale
des stylos non vernis, de préférence rechargeables.
des gommes en caoutchouc, non-parfumées, non tein-
tée et sans PVC.
des feutres à l'eau, lavables, sans odeur ni parfum, sans
paillette ni brillance.
des correcteurs secs et rechargeables plutôt que des
correcteurs liquides remplis de solvant.
des matières durables bois et métal pour tout matériel de
bureau (règle, taille-crayon...).
des papiers labellisés et/ ou recyclables.
À QUAND DES LISTES ALLÉGÉES ?Aux Antilles, les listes scolaires demandées par les ensei-
gnants sont souvent à rallonge. Une quantité
incroyable de cahiers de tous formats, des protège-
cahiers à foison (en plastique polluant) et de multiples
accessoires. Sans compter les livres qui changent d’édi-
tion en moyenne tous les 3 ans. Tout cela représente un
budget très important pour bien des parents et à l’heu-
re de la lutte contre la pwofitasyon, il serait bien de
revoir ces listes à la baisse. Cela ferait une réelle écono-
mie pour les parents, participerait à un mode de
consommation plus durable et générerait aussi moins
de déchets.
COMMENT IDENTIFIERLES FOURNITURES SCOLAIRESÉCOLOGIQUES ?
Des logos distinctifs figurent sur le produit ou sur son emballage. Pensez à lire le descriptif relatif à la composi-tion du produit.
Les logos les plus couramment utilisés
NF ENVIRONNEMENT L'écolabel français concerne les cahiers, carnets, blocs, couver-
tures, feuillets mobiles et intercalaires.
LABEL FSC Il garantit une gestion durable des forêts.
APUR (Association des producteurs et des utilisateurs de papiers-
cartons recyclés)
Ce logo identifie le papier-carton recyclé. Le pourcentage de fibres
de récupération et un numéro d’agrément doivent être renseignés.
PEFCCe logo atteste que le papier est issu de forêts écologiquement
gérées
ECOLABEL EUROPEENIl est délivré aux produits présentant des avantages environne-
mentaux tout au long de leur cycle de vie.
WEB www.moncartablesain.fr

Depuis le collège, Micky dessine et peint. Sur des tonneaux, des miroirs, sur le verre,les vêtements… Avec le numeric painting, c’est un nouvel univers qui s’ouvre à lui.
Après des études à l'I.R.A.V.M (Institut National Art Visuel de la Martinique),Micky a touché un peu à tout. Il apprécie
particulièrement les fresques murales car elles sont, selon lui, «un moyen d'expression à grande échelle ».
LA PEINTURE NUMÉRIQUE ENTRE ART ET TECHNOLOGIELa peinture numérique est une forme d'art numérique apparue dans les années 1990.Les techniques traditionnelles
de la peinture (aquarelle,huile) sont appliquées à l'aide des outils numériques.Ordinateur,tablette graphique et logi-
ciels sont alors les pinceaux de l’artiste.Mais pas seulement : « Je fais mes dessins au crayon puis, je fais un ancrage
et enfin je mets la couleur et donne vie sur le PC.C'est un processus assez minutieux car c'est le détail qui amène la
touche personnelle » explique Micky.« Pour les portraits, je travaille à partir de photos et je cherche à faire ressortir le
petit détail de la personnalité du sujet.Ce n'est pas du photomontage ou de la manipulation de photo car souvent
on peut les confondre,mais bien du numeric painting, soit une image peinte dans sa globalité ».
MICKY EN QUELQUES MOTS
Ce qu’il aime le plus : La nature, les randonnées et la pluie, une formidable source d'énergie dans le processus de création.
Ce qu’il aime le moins : la détérioration gratuite de l'environnement et la mauvaise foi.
Où il se voit dans 10 ans : entre voyages et expositions au Canada.
CONTACT : E-mail : [email protected]
A R T I S T E en ébullitionMICKY
TERRE D’AVENIR N°6 Sept./Oct. 20116
COULEUR PAYS


PETIT RETOUR EN ARRIÈRECréé en 1976, le Parc Naturel Régional s’étend sur environ
2/3 de l’île. La particularité du territoire d’un Parc naturel
régional réside dans le fait que ce soit un territoire habité
reconnu pour sa forte valeur patrimoniale, naturelle, cultu-
relle et paysagère.De fait,chez nous,près d’un Martiniquais
sur 4 habite le territoire du Parc naturel, bien souvent sans le
savoir. En perpétuelle évolution, il est animé par des projets
de protection et de valorisation de ses sites. Au-delà de la
protection de la nature, il symbolise toute une culture et
valorise un patrimoine riche en traditions matérielles (savoir-
faire) ou immatérielles (contes, veillées culturelles…).
LES MARTINIQUAIS, ACTEURSDU DÉVELOPPEMENT DU PARC
Si la création d’un Parc Naturel Régional s’accompagne
nécessairement de mesures de protection de la nature,
elle place également l’homme au cœur du dispositif.
Ainsi, la charte du Parc couvrant la période 2010-2022
encourage les Martiniquais « à être acteurs du dévelop-
pement durable de leur territoire » et cherche « à faire
vivre la culture Martiniquaise dans tous les projets du
Parc ». De la fabrication des flûtes en bambou, aux tam-
bous bèlè, en passant par les cerfs-volants, les chouval-
bwas et autres confiseries traditionnelles, ou encore de
l’expérimentation à la valorisation de produits en matiè-
re d’agriculture durable, ce sont autant d’éléments de
notre patrimoine mis en valeur par le Parc naturel.
DES SITES REMARQUABLESLe territoire du Parc naturel régional de la Martinique
offre une grande diversité de paysages. Des anses de
sable blanc ou volcanique, une forêt tropicale dense,
une forêt sèche, des rivières, des savanes, des mornes
et des fonds, des presqu’îles rocailleuses, la Montagne
Pelée et les pitons du Carbet… Au nombre de ces
Trésors, les Réserves Naturelles de la Caravelle et des
îlets de Sainte-Anne, hauts lieux de la protection de
notre biodiversité, mais également des sites d’accueil
du grand public (Le Château Dubuc à Tartane et le
Domaine d’Emeraude au Morne Rouge) gérés par le
Syndicat Mixte du PNRM.
Dans cette nouvelle rubrique, nous présenterons à chaque numéro un acteur majeur dudéveloppement de notre territoire. Et nous débutons avec le Parc naturel régional de laMartinique, un espace parfois méconnu, qui nous plonge pourtant au cœur des patrimoinesnaturels et culturels de la Martinique.
TERRE D’AVENIR N°6 Sept./Oct. 20118
TERRITOIRE
PARC NATUREL DE LA MARTINIQUELA NATURE ET L'HOMME EN SYMBIOSE

9N°6 Sept./Oct. 2011 TERRE D’AVENIR
TERRITOIRE
Terre d’Avenir : Quels sont les grandes orientations du Parc
pour cette année 2011-2012 ?
Daniel Chomet : Le principal objectif qu’il conviendra
d’atteindre dans les tous prochains mois sera le renouvel-
lement de la Charte du Parc Naturel Régional qui est le
document qui par décret, fixe la légitimité de l’institution.
Elle est votée pour 12 ans. La Charte du Parc relève
notamment d’un projet commun porté par l’ensemble
des collectivités en Martinique, pour la mise en œuvre
d’actions concertées en matière de développement
durable, basé sur la valorisation des espaces et des
espèces mais également sur l’animation du territoire en
matière d’agriculture durable, d’éducation à l’environne-
ment, de formation ou encore de patrimoine culturel.
TDA : Parlez-nous des axes prioritaires du Parc.
Daniel Chomet : Les projets du Parc s’articulent autour de
quatre axes. Le premier est la préservation et la valorisation
des milieux naturels en Martinique. Le second consiste à
encourager les martiniquais à être acteurs du développe-
ment durable de leur territoire. Le troisième à faire vivre la
culture martiniquaise dans les projets du Parc. Enfin, le der-
nier tend à renforcer la performance de l’outil Parc.
TDA : Selon vous, quels sont les projets les plus importants ?
Daniel Chomet : Il est difficile de tous les évoquer mais, en
fonction des axes précédemment cités, on peut par
exemple parler du projet d’extension marine et terrestre de
la Réserve Naturelle Nationale de la Caravelle (RNNC). En
effet, le Parc naturel régional de la Martinique, en collabo-
ration avec le Bureau d’Etudes Impact Mer et M. Philippe
Joseph, Docteur en Biogéographie, Ecologie et Botanique,
réalise actuellement une étude de faisabilité de ce projet.
Les investigations menées par Impact Mer ont permis de
mettre en évidence les potentialités du site maritime autour
de la RNN de la Caravelle, notamment sous la forme de six
zones d’intérêts majeurs. À noter la présence sur plusieurs
sites de colonies de corail corne d’élan (Acropora palma-
INTERVIEW DU PRÉSIDENT DANIEL CHOMET
" FAIRE REDÉCOUVRIR NOS PATRIMOINES ET TRADITIONS"

ta), espèce en voie de disparition pour laquelle les scienti-
fiques ont observé une régression de 98 % en 20 ans.
Parallèlement à ces études, des réunions de concertation
permettent aux différents acteurs (marins-pêcheurs,
Direction de la Mer, DEAL, Conseil Régional, Comité
Régional des Pêches et le PNRM) de confronter leurs avis
sur différentes problématiques. Le non respect de la régle-
mentation dans la zone de cantonnement actuelle, le
fonctionnement d’une Réserve Naturelle, ses objectifs et
les avantages d’un classement en réserve naturelle mari-
ne en termes de gestion (moyens humains, techniques et
financiers) ou encore la volonté d’impliquer les marins
pêcheurs dans la gestion de cet espace.
Autre projet phare, la création d’une Réserve Naturelle
Régionale de la Baie de Génipa. Cette baie apparaît
comme un lieu patrimonial d’exception en termes écolo-
gique et biologique,d’intérêt mondial,original au plan pay-
sager, et de qualité par sa capacité à conserver un certain
bon état malgré les pressions subies. Il est donc important et
urgent de protéger cette baie exceptionnelle.
Enfin, je citerais, entre autres projets :
- la mise en place de zones marines protégées en accord
avec la politique nationale et régionale.
- l’observatoire de la biodiversité
- la mise en réseau d’équipements (Domaine d’Emeraude,le
Château Dubuc, Cap Chevalier, l’aileron de la Montagne
Pelée etc…) qui devrait permettre de proposer aux visiteurs
une « offre Parc » cohérente et maillée,sur tout son territoire.
TDA : En matière d’Education à l’Environnement, le Parc est
également très actif.
Daniel Chomet :Tout à fait, dans le cadre de cette mission,
le PNRM réalise actuellement un module de visite virtuelle
de la Réserve Naturelle Nationale des Ilets de Sainte-Anne.
Il s’agit de donner la possibilité au grand public, et aux sco-
laires notamment,de voir,d’entendre les richesses de ce site
en termes de biodiversité et de beauté des paysages, tout
en respectant la réglementation.
Grâce à des vues panoramiques, le visiteur se retrouvera vir-
tuellement sur la réserve et pourra ainsi se déplacer de vue
en vue, d’îlet en îlet . Cet outil innovant permettra ainsi de
sensibiliser le public à la protection de ce site magnifique,
de valoriser le travail des gestionnaires d’espaces naturels
comme les réserves naturelles et de mettre en valeur celui
des professionnels en écotourisme basés autour du site et
d’associations d’ornithologie.
TDA : Comment encourager les martiniquais à être acteurs
du développement durable de leur territoire ?
Daniel Chomet :Comme le prévoit la Charte, il s’agit pour
le Parc naturel de mettre en place des actions visant à
engager un partenariat avec les collectivités sur l’aména-
gement durable du territoire.Nous cherchons à être moteur
dans le développement et la valorisation d’un espace de
TERRE D’AVENIR N°6 Sept./Oct. 201110
TERRITOIRE

TERRITOIRE
tourisme intégré, soutenons une activité agricole diversifiée,
de proximité et respectueuse de l’environnement. Par
exemple, la « Marque Parc » (Produits du Parc et savoir-faire
du Parc) a pour but de dynamiser et de valoriser l’agricultu-
re et l’artisanat local auprès de la population locale.Le Parc
Naturel étend ce marquage à des produits peu répandus
mais ayant un potentiel de débouchés avéré.
TDA : Le Parc a entrepris de nombreuses autres actions
de valorisation, lesquelles vous paraissent les plus
importantes ?
La restauration de la Purgerie Ouest du Château Dubuc
par exemple. Le Parc naturel régional de la Martinique
poursuit, en partenariat avec la DRAC et le Conseil
régional ce programme de restauration des ruines du
Château Dubuc dans un objectif de conservation bien
sûr mais également de restitution au grand public du
fonctionnement d’une Habitation-Sucrerie du XVIIIème
siècle. Ces travaux sont réalisés sur la base des études
préalables réalisées par l’architecte en Chef des
Monuments Historiques de France.
Par ailleurs, d’année en année le Parc multiplie les actions
d’animation de son territoire à destination du grand public.
L’ouverture du Domaine d’Emeraude au Morne Rouge, qui
dote le nord de l’île d’un précieux outil d’éducation à l’en-
vironnement pour le plus grand nombre,vient ainsi complé-
ter une offre de découverte de qualité (jardins, Centre de
Découverte des Sciences de la terre, Maison du Volcan,
Ville de St Pierre) dans cette région nord.
Enfin, de nombreuses actions d’animation sont menées
toute l’année sur l’ensemble du territoire du Parc
Naturel (plus de 2/3 de l’île) : Carrefour de la Nature, de
la Randonnée et des Arts, les Rivages du Parc, les Trésors
de la Caravelle, Découvrir le patrimoine autrement…
pour n’en citer que quelques-unes. Elles ont toutes pour
but, à travers des balades d’interprétation, des ateliers
patrimoines et des dégustations de saveurs de faire
découvrir ou redécouvrir au plus grand nombre, les
richesses de nos patrimoines et traditions.
Il est également à noter que le Parc Naturel Régional
apporte une forte contribution, dans ses domaines de
compétence, au Projet du Grand St Pierre initié par la
nouvelle équipe du Conseil Régional.
TDA : Et le projet de Maison du Parc, où en est-il ?
Daniel Chomet : C’est un des projets qui nous tient parti-
culièrement à cœur. Trouver un lieu où pourra s’installer la
Maison du Parc,anciennement située au Domaine de Tivoli,
et qui devrait être un endroit où le personnel pourra exer-
cer dans des conditions meilleures qu’elles ne le sont aujour-
d’hui,mais également un lieu où le public viendra découvrir
le Parc naturel et ses actions, au quotidien ou à l’occasion
d’évènements répondant aux thématiques évoquées pré-
cédemment.

L’habilitation énergie obtenue par le Conseil Régional le
27 juillet dernier permet à la collectivité de fixer des règles
spécifiques à la Martinique en matière de maîtrise de la
demande d’énergie, de réglementation thermique pour
la construction de bâtiment et de développement des
énergies renouvelables.
IL EST URGENT D’AGIRPourquoi est-il si crucial de prendre des dispositions régle-
mentaires sur l’énergie en Martinique ? Car notre
consommation galope (elle a doublé en 20 ans avec
notamment une augmentation du parc des climatiseurs
de + 130% en 4 ans) et notre dépendance énergétique
ne fait qu’augmenter. Chez nous, les énergies renouve-
lables ne représentent encore qu’une part infime de la
production énergétique (3%), le reste provenant du fuel et
du charbon. Pourtant, notre région est riche potentielle-
ment en énergies renouvelables (éolienne, biomasse ou
photovoltaïque). Mais notre demande en électricité est
trop rapide et nous devons chaque année importer plus
d’énergies fossiles. En posant, comme elle peut désormais
le faire, des règles en matière de construction, d’urbanis-
me, de réglementation thermique ou de développement
des énergies renouvelables, la Martinique pourra donc
enrayer cette croissance de nos besoins. En attendant,
de nombreux DOM ont les yeux rivés sur ce territoire d’ex-
périmentation que sont devenues la Martinique et la
Guadeloupe et suivent de près ce dossier.
La Région Martinique est la seconde région de France (après la Guadeloupe) à obtenir unehabilitation en matière d’énergie. C’est-à-dire qu'elle peut désormais fixer elle-même la loidans le domaine de l'énergie sur son territoire. Le tout grâce à l'article 73 de la constitution.
TERRE D’AVENIR N°6 Sept./Oct. 201112
ENERGIE
L’HABILITATION ENERGIEDE LA RÉGION MARTINIQUE
MARTINIQUE ET GUADELOUPESUR LA MÊME VOIE
Lors de la séance plénière du 15 mars 2011, les élus de la col-
lectivité régionale de Martinique ont délibéré en faveur de l’obten-
tion d’une habilitation énergie. La loi n° 2011-884 du 27 juillet
2011 leur a accordé ce droit pour une durée de 2 ans, comme
elle l’avait fait en 2009 pour la Guadeloupe.
Désormais, la collectivité régionale de la Martinique peut donc
fixer des lois spécifiques à son territoire sur des domaines précis
et cela constitue une véritable innovation politique et juridique.


Forte de cette richesse du ciel, la ville a souhaité récu-
pérer les eaux pluviales de la toiture du Stade
d’Honneur Henri Murano.
Grâce à des travaux entrepris récemment, cette eau
sera désormais stockée dans trois cuves de 10 000 litres
chacune enfouie sous terre. L’eau récupérée sera ensui-
te filtrée et enfin pompée pour être réutilisée pour les toi-
lettes, l’arrosage des pelouses du stade d’honneur, le net-
toyage des gradins et autres espaces autour du stade.
Avec cet outil, la collectivité dispose en permanence d’une
eau de qualité grâce au système de préfiltration en amont
(le multi-filtre breveté garantit le stockage d’une eau de
qualité la plus pure possible).
Par ailleurs, le choix de la cuve en béton sert à corriger auto-
matiquement l’acidité de l’eau de pluie et régule son PH.
Enfin, la préfiltration en amont évitant le dépôt d’impuretés
permet de pomper au plus bas de la cuve. Contrairement
aux autres systèmes,95 % de l’eau disponible est ainsi exploi-
table. C’est une véritable économie, mais c’est surtout un
geste écologique et de bon sens.
Un investissement durable que la municipalité Joséphine
compte rentabiliser d’ici l’année prochaine.
Afin de bien utiliser cet équipement, une démonstration a
été proposée aux agents du service des Sports par la
Société H2O RESOLUTION, conceptrice du système.
SERVICE DES SPORTS
Stade : 0596 57 31 21
La Ville de Saint Joseph, commune où l’eau est reine, se devait de valoriser les eaux depluies, très abondantes dans ce secteur.
SAINT-JOSEPH DANS LES EAUXDU DÉVELOPPEMENT DURABLE…
TERRE D’AVENIR N°6 Sept./Oct. 201114
COMMUNE

Après plusieurs années de baisse, le nombre de visiteurs a
augmenté de 7,6 % en 2010 et les perspectives pour la
prochaine saison sont plutôt bonnes. Mais, le Comité
Martiniquais du Tourisme (CMT) voit plus loin et cherche à
élargir la clientèle touristique en lui proposant notamment
de nouvelles activités sur l’île.
3 OBJECTIFS FORTS Pour le CMT, il est important en premier lieu de changer
l’image de la destination Martinique afin d’atteindre un
taux de clients très satisfaits de 70% d’ici 5 ans. Ensuite,
l’objectif est d’augmenter la fréquentation globale pour
accueillir 1 million de touristes supplémentaires d’ici 2020.
Enfin, et par conséquent, une augmentation des recettes
touristiques est attendue afin d’atteindre 380 millions
d’euros en 2020.
Pour atteindre ces objectifs, l’île aux fleurs élargira sa
clientèle en se tournant notamment vers la clientèle Sud
et Nord Américaine ainsi que vers les pays émergents. La
rénovation et la montée en gamme du parc hôtelier de
la Martinique seront également au programme avec
notamment la réfection des hôtels comme le Bakoua ou
la Batelière. Une nouvelle offre d’activités et de loisirs sera
également proposée aux touristes : des séjours linguis-
tiques, du golf, du tourisme vert, de la production cinéma-
tographique. Les seniors et personnes en situation de han-
dicap ne seront pas oubliés dans ces nouveaux services.
Enfin, une politique de désenclavement de la Martinique
vers ses marchés prioritaires (USA, Europe, Brésil, etc…)
sera mise en place : augmentation des dessertes mari-
times côtières et lancement d’une étude pour accueillir
l’A380 à l’aéroport Aimé Césaire de Fort-de-France afin
de permettre une réduction des tarifs aériens. Au niveau
de la croisière et du nautisme, le Comité Martiniquais du
Tourisme entend bien aussi se placer en tête de ligne
pour accueillir les plus grandes compagnies et la plaisan-
ce haut de gamme.
la Présidente du Comité Martiniquais du Tourisme, Karine Roy-Camille, a présenté récem-ment le Projet de Réforme de la Politique de Développement Touristique de la Martinique.Objectif, désenclaver l’île et accueillir 1 million de touristes supplémentaires d’ici 2020.
LA MARTINIQUE PRENDUN NOUVEAU CAP
15N°6 Sept./Oct. 2011 TERRE D’AVENIR
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Pourquoi économiser l’électricité ? Parce qu’en Martinique, 97 % de l’énergie est produite à par-tir de fioul importé, les énergies renouvelables ne représentant encore que 3 %. Et aussi parcequ’économiser l’électricité permet de faire de réelles économies !
En milieu insulaire, la maîtrise de la consommation élec-
trique est un enjeu de taille. En effet, contrairement aux
pays continentaux qui sont reliés entre eux au niveau élec-
trique et bénéficient de multiples sources d’approvisionne-
ment, la Martinique est seule pour répondre à sa demande
intérieure. Lors des pics de consommation, le réseau est
parfois insuffisant pour alimenter tous les foyers de l’île et ce
n’est qu’en adoptant de nouveaux gestes que l’on pourra
maîtriser la consommation globale de la Martinique.
LA MEILLEURE ÉNERGIE EST CELLEQUE L’ON NE CONSOMME PAS
La maîtrise de notre consommation reste incontour-
nable si nous voulons conserver notre confort de vie. Il
ne s’agit pas de revenir à l’âge de pierre, mais de
consommer de manière rationnelle et efficace notre
électricité, d’éviter les gaspillages.
DE NOUVEAUX COMPORTEMENTS La climatisation représente 30% de la consommation
électrique en Martinique. Pour faire baisser ce poste, il
suffit de régler les climatiseurs à 24° et non à 19 comme
c’est trop souvent le cas. En remplaçant au fil des ans
les chauffe-eau électriques (qui représentent 80% du
parc) par des chauffe-eau solaires, la consommation
totale de l’île suivra une nette tendance à la baisse.
Mais la maîtrise de l’énergie passe aussi par l’achat
d’appareils électroménagers de classe A ou A+, l’instal-
lation de Priz’Eco et de Lampes Basse Consommation
dans tous les foyers…
Manon Deleau
ÉLECTRICITÉ COMMENTALLÉGER VOTRE FACTURE ?
QUELQUES EXEMPLES D’ÉCONOMIESAvec un économiseur de classe A, j’économise 60 € par an
Avec un chauffe eau solaire, j’économise jusqu'à 140 € par an
Avec une bonne isolation, je diminue la température intérieure de ma
maison de 2 à 5° et je baisse ma consommation d’environ 50%.
Avec un lave-vaisselle de classe A, j’économie près de 40 € par an par
rapport à un appareil de classe G.
Avec un réfrigérateur de classe A, j’économie près de 40 € par an par
rapport à un appareil de classe G.
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EDF LANCE L’HYDROÉKO
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Après la Priz’Eko, la Lamp’Eko, Chof’Eko, Soley’Eko, Isol’Eko, EkonO°Clim, EDF en parte-nariat avec l’Office de l’Eau vient de lancer en Martinique « Hydro’Eko », le petit dernierdans la gamme des économiseurs d’énergie.
Après les économies d’énergie liées à l’usage de nos appareils élec-
triques les plus courants (luminaires, chauffe-eau, prises électriques, cli-
matiseurs), EDF nous propose de veiller à notre consommation d’eau.
L’offre « Hydro’Eko » permet en effet de consommer moins d’eau et
donc de réduire l’usage de l’énergie nécessaire à chauffer l’eau.
Depuis fin juillet, 40 000 économiseurs d’eau et 5000 douchettes ont été
mis en vente en Martinique à un prix très attractif et conseillé de 2 € le
lot de 2 économiseurs d’eau et 15 € la douchette.
40% D’ÉCONOMIES ATTENDUESEn installant ces économiseurs d’eau et ces douchettes sur les robinets
de la maison, nous pouvons atteindre une économie de 40% sur la fac-
ture d’eau et de 10% sur celle de l’électricité (hors climatisation).
Eliane Germont, Directrice d'EDF Martiniqueet Guylene Martial de l'Office de l'Eau

19N°6 Sept./Oct. 2011 TERRE D’AVENIR
MDE
COMMENT ÇA MARCHE ? Un économiseur d’eau est un réducteur de débit qui
s’installe à l’extrémité du robinet. Il est composé d’une
membrane et d’un tamis. Le débit de l’eau est alors
régulé avec de l’air et le jet sortant est doux et aéré
sans perte de confort.
Mais surtout, la consommation d’eau est réduite de plus
de 40% car le débit/minute de la consommation d’eau
passe de 8 à 9 litres, au lieu de 15 litres. L’économie
attendue se chiffre à 29 euros par an.
3 BONNES RAISONS D’INSTALLERHYDRO’EKO À LA MAISON
• Je fais des économies :
Comme tous les martiniquais n’ont pas la possibilité de
s’équiper avec un chauffe-eau solaire, EDF propose
un « Hydro’Eko ».C’est un économiseur d’eau destiné
à diminuer la consommation d’eau chaude en rédui-
sant l’utilisation du chauffe-eau électrique. Il permet
de faire des économies (jusqu’à 10%) sur la facture
d’énergie et de réduire de 40% la facture d'eau.
• JE GAGNE EN CONFORT
Solution simple et accessible, l’économiseur Hydro’Eko
fournit un jet d’eau plein et aéré sans éclaboussures.
• Je fais un geste pour la Martinique
En consommant moins d’électricité, je contribue à la
réduction des émissions de gaz à effet de serre. En
consommant moins d’eau, je préserve les ressources
naturelles de l’île.
POURQUOI ÉCONOMISER L’EAU ?L’eau représente 70 % de la surface de la
terre, mais l’eau douce ne représente que
3 %. Environ 40 millions de m3 d’eau potable
sont produits actuellement en Martinique,
avec des besoins qui connaissent une pro-
gression régulière. Cela correspond à un pré-
lèvement annuel de l’ordre de 100 m3/habi-
tant,soit environ 280 litres d’eau par jour et par
habitant. Cette eau que nous consommons
en ouvrant simplement nos robinets est une
ressource naturelle fragile, qu’il faut préserver.
COMMENT BÉNÉFICIER DE L’OFFRE ?Cette offre est possible grâce à une prime EDF
importante et à un achat groupé de ces pro-
duits à l’échelle des Antilles et de la Guyane.
EDF a noué un partenariat avec 3 grossistes,
pour assurer la logistique de distribution de la
gamme Hydro’Eko chez tous les détaillants
participant à l’opération.
Afin de faciliter le repérage des produits en
magasin et d’encourager les ventes, EDF
Martinique a mis en place de la PLV et des
hôtesses assureront les animations en maga-
sin les jours d’affluence pour guider les
consommateurs martiniquais.
Pour plus de renseignement : http://martinique.edf.com

Amoureuse de la nature et de la Martinique, Brigitte Troudart a créé en 2004 « Enveloppe Moi »,une petite entreprise artisanale de carterie fantaisie. Une belle aventure !
Styliste-modéliste de formation, Brigitte Troudart a évo-
lué dans le secteur de la mode durant dix ans avant de
retrouver son île natale en 2001. « Mon amour pour la
nature m’a conduite à travailler à partir de fibres végé-
tales locales » indique la jeune femme. Elle s’amuse à
créer des cartes fantaisie pour ses amis et s’aperçoit
bien vite que ses réalisations plaisent beaucoup. En
2004, après une étude de marché et plusieurs stages,
elle se lance à son compte en créant la structure
Enveloppe Moi ! Très vite, ses produits connaissent un
beau succès, notamment sur le Salon de l’Artisanat.
DES CRÉATIONS 100% NATURELes cartes fantaisies qui sortent des mains de Brigitte
Troudart sont réalisées à partir de fibres de bananiers,
de végétaux de la flore locale : chacha Nain, raisiniers,
algues marines, sable coloré … Le tout offre un résultat
séduisant et des cartes vraiment uniques. Bien que l’ac-
tivité principale de Enveloppe moi ! soit la carterie fan-
taisie, à celle-ci s’ajoutent d’autres productions telles
que boîtes à bonbons, porte-menus, albums photos,
plan de table, marque-place …
DES CARTES-FANTAISIEVERSION NATURE
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100% PAYS
INFORMATIONS - mail : [email protected]éléphone : 0596 71 46 17 - 0696 26 76 94

Volcaniques, cycloniques, sismiques, les Antilles fontfort en matière de risques naturels. Et bien qu’on enparle moins, le risque de raz-de-marée est pourtantbien présent sur les côtes caribéennes. Alors, com-ment s’informer et se préparer pour être prêt le jour J ?
SE PRÉPARER AU RISQUE DE
DOSSIER
TSUNAMIPAR MARIANE AIMAR

PLONGEONS DANS NOTRE HISTOIRESi tout le monde se souvient du cyclone de 1928 ou de
l'éruption de la Montagne Pelée, la mémoire collective est
un peu moins bonne en ce qui concerne les tsunamis.
Pourtant,selon les recherches du Laboratoire de Recherche
en Géoscience et Energies (LARGE) de l’université des
Antilles et de la Guyane dirigé par le Professeur Narcisse
Zahibo, , les tsunamis font partie intégrante de notre histoire.
Qu’ils prennent leur origine dans un séisme sous-marin ou
très lointain, qu’ils soient engendrés par une éruption volca-
nique dans la Caraïbe, les tsunamis ont laissé des traces
dans la littérature et les archives de nos îles.
LES SÉISMES QUI ONT MARQUÉ NOTRE ÎLEEn 1690, un séisme de magnitude 8 frappe Saint-Thomas.
Une vague comprise entre 50 cm et 3 mètres touche alors
les îles, ses effets se faisant ressentir jusqu’à la Barbade.
En 1867, un tremblement de terre de magnitude 7.3 se pro-
duit dans les îles Vierges et génère un tsunami qui frappe les
Grandes et les Petites Antilles. Les témoignages d'archive
font état de vagues de 18 mètres à Deshaies et à Sainte-
Rose en Guadeloupe et d'un mur de près de 100 mètres
d'eau à Saint-Thomas. Ces valeurs, bien que largement sur-
estimées, nous donnent une idée de l'intensité de la mena-
ce. La mer s'est retirée sur plus de 100 mètres à Sainte-Rose
pour revenir inonder les habitations autour du cimetière. A
Deshaies, le bourg a été dévasté et les habitants se sont
réfugiés dans l’église. Les côtes des Saintes ont également
été touchées par un mètre de vague. En 1755, c’est un
autre phénomène exceptionnel qui touche les Antilles. Un
fort séisme (8,5 sur l’échelle de Richter) est enregistré à
Lisbonne au Portugal. Une vague de 10 mètres se propage
à travers tout l’océan Atlantique pour toucher l'arc des
Petites Antilles après 7h30 de traversée. En Guadeloupe,
c’est entre Le Moule et Petit-Canal que les effets seront les
plus forts : une vague de près de 2 mètres touche la côte à
cet endroit selon une étude géologique effectuée par
l’USGS. A Sainte-Anne (Guadeloupe) la vague pénètre
dans les terres sur plus de 2000 mètres.En Martinique aussi les
effets se font ressentir principalement du Vauclin à la Trinité.
Entre 1498 et 2008, une dizaine de tsunamis avérés ont été
répertoriés par le laboratoire LARGE de l'UAG. Six sont d’ori-
gine tectonique (séismes sous-marins), 3 d’origine volca-
nique et 1 appelé « télétsunami » qui trouve son origine dans
un séisme situé en Europe (1755).
QUAND FAUT-IL S’INQUIÉTER ?Notre région subit à longueur d’année des séismes, plus
ou moins ressentis en fonction des zones et de leur magni-
tude. D’après l’historique des tsunamis c’est à partir d’un
tremblement de terre de 6,3 sur l’échelle de Richter que
le risque de tsunami débute. En résumé, plus un séisme est
fort et dure longtemps, plus le risque de tsunami existe. À
ce moment-là, une seule solution, se réfugier en hauteur,
sur un morne ou dans les étages d’un immeuble solide et
hors d'atteinte de l'eau. Si par le passé, les tsunamis ont
occasionné surtout des dégâts matériels et peu de pertes
humaines, Dr. Irina Nikolkina de l’UAG s’interroge sur les
effets d’un tel phénomène aujourd’hui. En effet, « l’occu-
pation du littoral est aujourd’hui beaucoup plus importan-
te et la population plus dense »…
TERRE D’AVENIR N°6 Sept./Oct. 201122
DOSSIER TSUNAMI


TERRE D’AVENIR N°6 Sept./Oct. 201124
DOSSIER TSUNAMI
ANTICIPER POUR ÊTRE PRÊT LE JOUR JComme pour les cyclones ou les tremblements de terre,
nous devons apprendre à anticiper le risque de tsunami
pour avoir les bons réflexes le Jour J. Car, lors de ces évé-
nements naturels, c’est le temps de réaction qui permet
de sauver des vies.
LES HABITUDES À ADOPTERRepérer autour de votre domicile,de l’école ou
du collège des enfants, de votre entreprise, les
lieux de repli situés en hauteur (mornes, bâti-
ments solides et hors d’atteinte de l’eau).
Les faire connaître à votre entourage et lui
indiquer comment s’y rendre au plus vite.
Organiser en famille un « plan tsunami »
pour que chacun sache comment et où se
rendre pour se protéger.
Si vous ressentez de fortes secousses sis-
miques,ou si celles-ci sont faibles et/ou lentes
et persistantes, quittez immédiatement le
rivage et dirigez-vous vers une zone sûre.
Si un bulletin d’alerte est diffusé mais que
vous n’avez pas ressenti de secousse, quittez
immédiatement le rivage et dirigez-vous vers
une zone sûre.
Ecoutez les informations précises diffusées à la radio et
à la télévision.
Les vagues d’un tsunami frappent à plusieurs reprises.
Ne quittez pas la zone sûre où vous vous trouvez avant
la levée de l’alerte.
L’EXEMPLE DE PUERTO RICOEn 1918, l’île de Puerto Rico est frappée par un violent
séisme de magnitude 7,3. Une vague de 6 mètres en pro-
venance du nord-est frappe le littoral et occasionne plus
de 4 milliards de dégâts. 116 personnes périssent sur le
littoral et dans les villes du bord de mer du
nord de l’île. Très vite, les autorités tirent
les leçons de cet épisode dramatique.
Des cartes d’évacuation de l’île sont alors
établies et des campagnes d’information
mises en place. Aujourd’hui, sur tout le
littoral de l’île, on peut voir des panneaux
indiquant les zones d’évacuation. Ils
représentent un petit bonhomme escala-
dant la montagne …
CARIB WAVE, LE SYSTÈMED’ALERTE CARIBÉEN Préparé par le Groupe intergouverne-
mental de coordination du Système
d'alerte aux tsunamis et autres risques
côtiers dans la mer des Caraïbes et les
régions adjacentes, un exercice de
simulation a été organisé le 23 mars
dernier à l’échelle de la Caraïbe. Si le
grand public n’était pas visé par cet exer-
cice, les autorités de chaque île ont en revanche pu mettre
en place une coordination et une organisation spécifique
face au risque de tsunami. L’objectif de cette simulation
était également d’améliorer l’efficacité du système d’aler-
te le long du littoral Caraïbe afin que les populations puis-
sent être prévenues au plus vite.
Illustration extraite de La catastrophe de la Martinique : notes d'un reporter. Jean Hess (P.243).Ouvrage disponible en ligne sur Manioc.org, la bibliothèque numérique Caraïbe - Amazonie.


TERRE D’AVENIR N°6 Sept./Oct. 201126
DOSSIER OCÉAN
D’OÙ VIENNENT LES SARGASSES ?Ces algues brunes, appelées Sargassum fluitans, vivent
dans la mer des Sargasses, située entre la Floride, les
Bermudes et Puerto Rico. Elles s’épanouissent particuliè-
rement bien dans cette zone réputée pour ses eaux
calmes, elles y forment parfois de véritables îles flottantes.
Ces algues vivent et se reproduisent en mer, à la surface
de l’eau. Contrairement à la plupart des autres espèces,
elles ne s’accrochent jamais au fond ou sur des rochers.
POURQUOI CET ÉCHOUAGE MASSIF ?De mai à août, les algues des Sargasses n’ont cessé de
venir s’échouer sur les rivages de la Caraïbe. Elles ont été
observées du Nord au Sud et pour la première fois elles ont
touché les plages de la Guyane. Les raisons avancées par
les scientifiques pour expliquer ce phénomène seraient les
conditions météorologiques particulières de cette année :
une inversion des courants marins du Nord au Sud et une
pluviométrie importante. Le phénomène climatique la
Niña (qui est l’inverse de phénomène El niño survenu l’an-
née dernière) pourrait également être en cause.
QUELLES CONSÉQUENCES POUR NOS ÎLES ?Ces échouages massifs ont posé des problèmes d’ordre
sanitaire et écologique. En premier lieu, la décomposi-
tion des algues sur les plages a entraîné des émissions
de gaz d’hydrogène sulfuré (H2S). Si ces émissions sont
sans commune mesure avec ce qui se passe sur les plages
de Bretagne (les émanations sont 500 fois moins élevées),
elles ont pu présenter quelques risques pour l’homme.C’est
pourquoi les plages les plus touchées ont été fermées tem-
porairement aux usagers.
ALGUES UN PHÉNOMÈNE NATURELD’AMPLEUR EXCEPTIONNELLE
Les algues des Sargasses ont envahi durant plusieurs mois de nombreuses plages de laCaraïbe. Retour sur un phénomène exceptionnel qui n’a pas été sans conséquences surnos plages et ports de pêche.
Au large de Gosier
Sargassum Fluitans

27N°6 Sept./Oct. 2011 TERRE D’AVENIR
DOSSIER OCÉAN
En second lieu, cette décomposition a fait baisser l’oxygène dans
l’eau. Pour Franck Mazéas de la DEAL de Guadeloupe (ancienne-
ment DIREN), "cela pourrait avoir des conséquences à court terme
sur les poissons et à moyen terme sur la faune sous-marine. Une mor-
talité en bordure du littoral des poissons et des organismes sous-
marins est ainsi attendue".Enfin,au niveau du tourisme,ces algues ont
rendu certains sites impraticables. Le trou Madame Coco en
Guadeloupe était ainsi totalement bouché par les algues. En
Martinique, 4 plages ont également été déconseillées à la popula-
tion.Mais la situation semblant s’améliorer ces derniers jours, la saison
touristique ne devrait pas être compromise.
QUELLES MESURES ONT ÉTÉ PRISES ?Les Services de l’Etat en Guadeloupe (la DEAL* et la Préfecture) ont
procédé a des survols aériens des plages les plus touchées en
Guadeloupe. En Martinique comme en Guadeloupe, l’ARS (Agence
Régionale de Santé) et le Conseil Régional ont procédé à des visites
de terrain afin d’évaluer l’ampleur des dégâts. Dans la foulée, la
Préfecture a émis des recommandations : éviter de marcher sur les
algues et respecter les consignes d’interdiction des plages fermées.
Des aides et conseils techniques ont également été donnés aux com-
munes, dont les compétences couvrent le nettoyage des plages. En
Martinique, le Conseil Régional a débloqué le 26 juillet 2011 une
somme de 100 000€ pour aider les communes à enlever les sargasses.
En Guadeloupe, le Syndicat Intercommunal des sites et plages a esti-
mé à 300 000 euros le coût du nettoyage des plages. Depuis fin août,
les tracto-pelles sont à pied d’œuvre et les algues sont envoyées pour
partie au centre de valorisation de Gardel. Exceptionnel mais natu-
rel, ce phénomène pourrait être, selon certains spécialistes de la
NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration), un
exemple flagrant du réchauffement climatique...
Porte d’enfer
Le Moule
Anse Maurice Petit-Canal
La Désirade
*DEAL Direction Régionale de l’Environnement de l’Aménagement
et du Logement, anciennement DIREN.
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TERRE D’AVENIR N°6 Sept./Oct. 201128
AUTO VERTE
UNE GAMME TOUJOURS PLUS ÉCONOME
CETTE RUBRIQUEVOUS ESTPROPOSÉE PAR
RENAULT ECO2Depuis plusieurs années, Renault s’est engagé à offrir une gamme de véhicules respectueux de l’en-
vironnement, accessibles à tous. Le label ECO2 a ainsi été développé et il couvre désormais toute la
gamme des véhicules.
UN VÉHICULE RENAULT ECO2 SATISFAIT TROIS CRITÈRES : 1. ses émissions de CO2 sont inférieures à 140g/km ou il roule aux biocarburants.
2. sa fabrication s’effectue dans un site industriel certifié ISO 1400. Cela garantit la diminution de l’im-
pact de fabrication sur le milieu naturel. Moins d’énergie, moins d’eau, moins de produits chimiques
et moins de déchets issus du processus de fabrication.
3. il est valorisable à 85% en fin de vie et et 95 % du poids de la voiture aura une seconde vie.
UN ENGAGEMENT ÉCOLOGIQUE Avec le lancement de la signature Renault Eco2 en Europe, Renault a franchi une nouvelle étape en
annonçant publiquement son engagement pour une offre de véhicules écologiques et écono-
miques.
• Ecologique par des résultats mesurables sur toutes les étapes du cycle de vie de la voiture.
• Economique dans le sens d’une faible consommation de carburant mais aussi d’offres de tech-
nologies abordables pour les clients, et le cas échéant, donnant accès à des avantages fiscaux.
En Martinique comme en Guadeloupe, choisir un véhicule plus respectueux de l’environnement est
donc possible. Après, chaque conducteur doit aussi adopter les règles de l’éco-conduite : pneus
bien gonflés, entretien régulier, conduite souple et usage de la climatisation modéré
La gamme Renault se situe aujourd’hui parmi les plus efficaces du monde enmatière de consommation de carburant et d’émissions de CO2.


TERRE D’AVENIR N°6 Sept./Oct. 201130
H2O
L’eau est une ressource naturelle, fragile et vitale. Si l’eau est gratuite à la base, sa pota-bilisation, sa distribution et son épuration ont un coût.
Le prélèvement de l'eau dans son milieu naturel, les différentes étapes de sa potabilisation,son transport,sont autant de postes
de dépenses que doit équilibrer la facture de l'usager. Ces services, dévolus aux communes et placés sous la responsabilité
du Maire,nécessitent de nombreuses installations et des moyens humains importants.Qu'ils soient gérés en régie ou par délé-
gation à un prestataire, ils restent des services publics dont la tarification est fixée par les élus. La loi établit le principe comp-
table selon lequel "l'eau paie l'eau". Sauf dispositions spéciales, l'eau doit faire l'objet d'un budget spécifique, distinct de celui
de la commune. La loi sur l'eau et les milieux aquatiques de décembre 2006 (article 57) a renforcé ce dispositif en instituant
une facturation indexée sur la consommation. C’est un élément de transparence et de saine gestion budgétaire : l’eau est
ainsi facturée à son juste prix,ni trop,ni trop peu.Pour les 34 communes de la Martinique, il existe cinq structures « maître d’ou-
vrage » : CACEM, SICSM, SCNA, SCCCNO,Ville du Morne Rouge et seulement deux exploitants délégués, la SME et la SMDS.
Cette situation s’est clarifiée dans les 10 dernières années avec le développement de l’intercommunalité et la prise en char-
ge progressive de la compétence assainissement par ces structures. Nous sommes passés de plus de vingt acteurs à moins
de dix acteurs en quelques années.
COMMENT SE COMPOSELE PRIX DE L’EAU ?
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TERRE D’AVENIR N°6 Sept./Oct. 201132
H2O
POUR PLUS D’INFORMATIONwww.observatoire-eau-martinique.fr/prix-de-leau
UNE FACTURE PLUS CLAIREL'arrêté du 10 juillet 1996 harmonise le libellé des factures
pour l'ensemble des services d'eau et d'assainissement.
Ainsi, la facture doit se diviser en trois parties toujours nom-
mées «Distribution de l’eau», «Collecte et traitement des
eaux usées» et «Organismes publics».
Par ailleurs,une fois par an,des éléments synthétiques sur la
qualité de l'eau distribuée doivent être portés à la connais-
sance des abonnés par l'intermédiaire de la facture.
1. LA DISTRIBUTION DE L'EAU Cette partie comprend :
- l’abonnement ou « partie fixe » s’il existe un tarif binôme.
Son montant peut varier suivant le diamètre du compteur
ou du branchement,
- la location du compteur : elle est identifiée à part (quand
elle n’est pas incluse dans l’abonnement) et couvre sou-
vent, également, son entretien,
- la consommation. C’est la part de l’eau facturée selon la
consommation relevée au compteur. Elle doit faire l’objet
d’un tarif progressif dans les zones où la ressource n’est pas
suffisamment abondante.
2. COLLECTE ET TRAITEMENT DES EAUX USÉESCette partie couvre les frais du service d’assainissement
pour les abonnés reliés à l'assainissement collectif.
Elle comprend :
- L’abonnement au service de collecte et de traitement
des eaux usées,
- La consommation correspondant à la partie variable de
la facturation, en fonction du volume d’eau consommé
par l’abonné.
3. ORGANISMES PUBLICS:Cette partie regroupe les taxes et les redevances perçues
au bénéfice des organismes publics.
Elle comprend :
- La redevance préservation de la ressource,
- La redevance pollution et la redevance pour modernisa-
tion des réseaux de collecte (pour les abonnés bénéfi-
ciant de l’assainissement collectif),
- Le droit additionnel à l'octroi de mer,
- La TVA, qui s'applique à tous les postes de la facture (sauf
octroi de mer) au taux de 2.1%.
Les deux premières redevances sont reversées à l'Office
De l'Eau, en application du principe "pollueur-payeur".
Les sommes collectées sont redistribuées sous forme
d'aides aux maîtres d'ouvrage (communes ou groupe-
ments de communes, industriels, agriculteurs, etc.) pour
participer au financement d'actions en faveur de la
préservation des milieux aquatiques.
LE RÔLE DE L’OBSERVATOIRE DE L’EAUTous les gestionnaires de service d'eau et d'assainissement
doivent publier un rapport annuel sur le prix et la qualité de
l'eau, quels que soient leur mode de gestion ou leur taille.
L'observatoire de l'Eau compile chaque année tous les
documents produits et réalise un outil de consultation du prix
de l'eau pour les communes de la Martinique. Revendiqué
par le collectif du 5 février. Cet outil permet de consulter les
différentes composantes du prix de l'eau sur chaque com-
mune,de comparer l'évolution des prix depuis 2008,de situer
le prix de sa commune par rapport aux autres communes
de la Martinique... Il donne également des informations sur
le prix moyen de l'eau en Martinique,son évolution,sa répar-
tition. Il donne accès à de nombreux documents et infos sur
les services d'eau potable et d'assainissement.

33N°6 Sept./Oct. 2011 TERRE D’AVENIR
LIVRES

ORGANISATION DEAL MARTINIQUEsite internet www.second.icmmpa.org
Le 17 septembre aura lieu le DDthlon. Ce rallye pédestre pour le développement
durable est organisé par la Jeune Chambre Économique de la Martinique qui
a choisi le thème "Saint-Pierre, ville d'eau et d'histoire" pour cette édition 2011.
Une vingtaine d'équipes de 5 personnes découvriront les différents monuments
de la ville le long d'un itinéraire ponctué d'énigmes, de questions sur l'eau et
d'épreuves pratiques, le tout dans la convivialité. La Jeune Chambre Écono-
mique (JCE) de la Martinique est une association loi 1901 reconnue d'utilité
publique. Ses membres sont âgés de 18 à 40 ans et la principale mission de
l'association est d'impulser des changements positifs dans la société. La JCE
Martinique est un acteur engagé pour la préservation de l'environnement
notamment par les nombreuses actions qu'elle mène chaque année.
Comment s’inscrire ?
En s'inscrivant par équipe de 5 personnes maximum
(minimum 2 adultes) par mail à l'adresse :
Le tarif est de 5€ pour les adultes et 2€ pour les enfants.
INFORMATIONS : 0696 81 70 63
Du 7 au 11 novembre, la Martinique accueillera plus de 200 spécialistes mondiaux des mammifères marins. L’occasion de faire
le point sur les mesures d’urgence à prendre pour protéger les espèces en danger ou en voie d’extinction. Mais cette conférence
permettra aussi de mieux faire connaître l’AGOA, ce sanctuaire marin créé dans les Antilles Françaises. Des opérations de commu-
nication et de sensibilisation auront lieu durant la conférence.
2ÈME CONFÉRENCE INTERNATIONALE SUR LES AIRESPROTÉGÉES POUR LES MAMMIFÈRES MARINS
UN RALLYE PÉDESTRE ENTRE PATRIMOINE ET ENVIRONNEMENT
La Direction de l’Environnement de l’Aménagement et du Logement
(DEAL) de la Martinique reconduit son action de formation à la
construction parasismique auprès des artisans et professionnels du
secteur du BTP. 5 sessions sont proposées entre octobre et mai 2012.
INSCRIPTIONS À LA CHAMBRE DES MÉTIERS ET DE L’ARTISANAT
E-mail : [email protected]
INFORMATIONS : 0596 71 32 22
ARTISANS : SE FORMERÀ LA CONSTRUCTIONPARASISMIQUE
TERRE D’AVENIR N°6 Sept./Oct. 201134
ACTU

