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-xiou"Viorne» Année. 1© ]VTe>r*cr©dl. IV* 9 36 F é v r i e r lfî>O25 ABONNEMENTS : Issoire . . . Département . Hors du Département. Six mois Un an 2 fr. 25 4 fr. 2 fr. 7 5 5 fr. 3 fr. 25 6 Ir. { JOURNAL D'INFORMATIONS GÉNÉRALES ANNONCES JUDICIAIRES, AGRICULTURE, LITTÉRATURE & NOUVELLES ANNONCES Annonces Judiciaires. Réclames et Avis divers 2 0 c. la ligne 1 ' 2 5 c. la ligne! UN NUMÉRO : E> c. L'Abonnement se continue jusqu'à réception d'Avis contraire. Tout ce qui concerne le Journal doit être adressé à l'Imprimerie BOUCHERON <fc VESSELY, Suce" de ËODNOUUE et OLLIER RUE DE CHATEAUDUN ET BOULEVARD DE LA MANLIÈRE A ISSOIRE Les Articles d'Agriculture et de Littérature sont insérés gratuitement. CAISSE D'ÉPARGNE La Caisse d'Epargno d'ïssoire a reçu samedi dernier de 72 déposants, dont 44 nouveaux, la somme de 20,370 fr. 00 Le lendemain dimanche, elle a rem- boursé 29.801 fr. 43. ISSOIRE, LE 26 FÉVRIER.-1902 C'est, on peut le dire, la semaine de V. Hugo qui, il y a précisément aujourd'hui cent ans, naquit « à Besançon, viei'le ville espagnole ». Je serais mal venu à disserter, après les maîtres de tous genres, sur celui qui restera le type du f rand poète au coeur débordant de onté, à l'âme éprise de justice, enthousiaste de liberté, enflammée de fraternité. Toutefois, il me semble loisible de glaner dans les riches sillons et de recueillir par-ci, par-là, quelques anecdotes qui marquent, mieux que de longues périodes, les traits d'un caractère. Vers 1851, se trouvant à la tri- bune de la Chambre et parlant sur la révision de la Constitution, il fut interrompu par un député qui lui dit: « Tout cela c'est du mauvais mélodrame que vous feriez bien de soumettre au Théâtre de la Porte Saint-Martin, M. Hugo. « Vous savez donc mon nom répliqua V. Hugo. « Oui Monsieur. « Moi, je ne vous connais pas, qui êtes-vous? « Je suis Monsieur le député Bourbousson. « O'estplusquejen'espérais... et V. Hugo continua tranquillement son discours. » N'est-ce pas que la riposte est d'une méchante finesse ? On prétend qu'il ne tenait qu'à lui de rentrer de son exil volontaire et que l'empereur Napoléon III eut été heureux de le voir fouler le sol de la patrie. Mme de Girardin, qui était cer- tainement chargée d'une mission auprès de lui, à ce sujet, alla le trouver à Guernesey. Au courant de la conversation, elle lui dit brusquement : « Mais « pourquoi persistez-vous à rester « sur ce rocher; faites comme les « autres, rentrez en France. « Je ne veux pas faire le pre- « mier pas. « Mais si l'Empereur venait « lui-même vous trouver, ne le « recevriez-vous pas ? « Certainement, avec beau- « coup de respect. « Eh bien alors? « Je lui dirais: Monsieur, vous « êtes ici chez vous. . et je m'en « irais. » Ce mot est bien de l'homme qui a écrit : « N'y aurait-il qu'un, je. serais celui-là. » * Dans les Burgraves qui viennent d'être repris pour le centenaire et dont la scène se passe sur les bords du Rhin, il a écrit : « II faut une Allemagne. » Cet hémistiche, V. Hugo l'a effacé après la guerre de 1870 L'Allema- gne qu'il avait connue et chantée était une blonde et sentimentale Gretchen, « au teint de lis et de rosé » ; celle qu'il retrouvait n'était plus qu'une virago casquée et cui- rassée, rouge du sang d'innocentes victimes. V Hugo, bien qu'apôtre de la fraternité, n'a'jamais cessé d'être un patriote ardent éclairé. Il savait parfaitement concilier l'amour de la patrie avec celui de 1 l'humanité et n'oublia jamais que si tous les peuples sont frères, les plus proches parmi ces frères, étaient encore ceux de France." NICOLE, VICTOR HUGO Chant séculaire Quand l'illustre Apollon des monts de Thessalin Duos l'orgueil radiaux du quadrige verniril Vit croult'i' ses autels ut sa gloire abolie, On crut à la mort du soleil. Non ! carce beau sohiilriesIL'llènesihapsoJi's Revint s'épanouir sur le sacré vdl:on, Victor Hugo surgit dans l'éveil de ses Odes Commis le moderne Apollon. Une aurore jaillit de se? Orientales, Aurore d'espnrauce et de</êve infini. La lumière à loutr traits sur nos cités natal: s S'dpandit avec Hernani. Le siècle avait trente ans, quand les [Feuilles d'automne Et maint drame, éclatant par la foule applaudi Emplirent de clarté le inonde qui s'éionne C'était le soleil de midi. Puis ce fut la spNudenr d'une vaste journée, Les rayonnants ctafs-d'oeuvre nous [applaudissons, Ciel de, Juillet sur notre France illuminée Hâtant les lyriques moissons. L'astre passa les Bots, mais il garda sa flamme! Et toujours pur, toujours éblouissant et fier, Aux Contemplations il fil brûler son âme C'était le soleil sur la mer. El ce fut dans l'exil et dans le sacrifice Une ardeur de septembre sux hardis flam- [boiemcnis, Un soleil de courroux, de force et de justice, La Légende et les Châtiments. Enfin l'astre attiéii des suprêmes années Moins ferventet moins chaud, mais magnifique [fncor, Peignant de ses rayons les montagnes baignées Dans un couchant de pourpre et d'or. El l'on crut le soleil éteint. Il ressucite Devant nous pourloujours, superbe à l'Orient, Triomphant de l'oubli comme d'un guerrier [Scyte Triomphe un archer flamboyant. Sous les regards du genre humain qui s'extasie Tu peuples de tes feux l'azur illimité, A-tre immortel d'amour, d'art et de poésie, Hugo, soleil d'éternité ! EMMANUEL DES ESSARTS. VICTOR HUGO DEVANT SON PORTRAIT PAU BONNAT Assis, la main au front, le regard replié, Sentant passeren lui les éclairset les ondes, Calme, penseur, un bras sur Homère [appuyé, II cherche des pourquoi dans les choses [profondes. Esprit immense, il peut, sans être foudroyé, Monter d'un bond rapide à la cime des [mondes ; II peut, fendant l'espace, en voir un de broyé, En voir un autre aussi renaître aux lueurs, [blondes. Aigle,ilouvresonvol.Ilplaneoùlejourluit, Sonde les noirs chaos de l'insondable nuit Sans que* dans cet élan, son aile soit lassée. Il pèse, il songe, il parle, éclairéd'nn rayon, Et laisse sur sa trace un lumineux sillon. Météore de la pensée ! K. FERTIAULT. Un nouveau douzième M. le Ministre des finances a fait voter par le Sénat et la Chambre, un nouveau douzième provisoire pour le mois de mars, On espère que le Budget sera complète- ment voté pourfinmars et que les Cham- bres se sépareront pour les vacances de Pâques. Les prochaines élections Aucune date n'est encore fnée pour le§ élections générales, Cependant dans divers départements la campagne électorale a déjà commencé et a pris une allure très vive. La situation en Espagne La situation, qui en Espagne a été fort troublée, car à Barcelone, pendant quel- ques jours, l'émeute a été victorieuse, la situation semble s'être améliorée. Par contre, l'agitation semble.' prendre en Italie ; des manifestations ont eu lieu à Turin où les troupes ont chargé, à plu- sieurs reprises, les manifestants. Le centenaire de la naissance de V. Hugg L,e centenaire de la naissance de V. Hugo a été célébré dans toute la France. Partout, les facultés, les lycées, les collèges, les écoles publiques ont pris part à la iôte. Il y a ou presque partout des confé- rences, avec lectures de poésies du grand poêle. A l'étranger, ce centenaire a été égale- ment fêté, notamment en Italie. Au Transwaal L'insaisissable Dewet continue à infliger des défaites aux Anglais. D'après une interview du docteur Al- brecht qui arrive du Transwaal, les Boërs sont dans une excellente situation. Selon le docteur, jamais les Anglais ne seront maîtres du pays. La série rouge Nous sommes actuellement dans une vraie série rouge ; de tous côtés, aussi bien à l'étranger que chez nous, on signale des assassinats et des meurtres. Les criminalisles prétendent que la cause du mal c'est l'alcoolisme qui a pris un développement effrayant. Tablettes Parisiennes De notre correspondant de Paris) Vendredi, ont eu lieu à St-Pierre-du- Gros-Caillou, les obsèques du général Picard. Le défunt avait été, de 1873 à 1878, le premier commandant du 13 e Corps, lors de la division de la France en corps d'armée par le général du Barail, lui- même décédé il y a peu de jours à Neuilly- sur-Seine. L'hiver est dur pour nos vieilles gloires militaires et s'éteignait aussi ces jours-ci, à un âge très avancé, le général d'Exéa, qui avait exercé un commande- ment à Clermont-Ferrand à lafindu second empire. — Le général Picard, grand Croix de la Légion d'honneur, .était le doyen des divisionnaires de l'armée française. Tous les gens de notre région ont encore dans l'esprit la figure colorée et la petite silhouette de cet homme aussi bon que brave. Il s'est éteint à S8 ans, après avoir vu la mort de bien près et bien des fois et avoir reçu de nombreuses blessures à Sébastopol, à Solférino, à Magenta et à Rezonville. Mais, c'est à l'assaut de Malakolî que se produisit pour lui l'événement historique pour ceux qui le connaissaient et relaté à l'occasion do sa mort, par tous les jour- naux de Paris. . Enseveli sous les décombres après l'ex- plosion de la redoute, il fut comme par miracle, retrouvé sous un monceau de morts, couvert de blessures. A ses obsèques, assistaient de 25 à 30 généraux, parmi lesquels on remarquait les généraux Florentin, Faure - Biguet, Brugère, Billot, Tournier, Jamont, Jacque- min, de Biré, Brémens, Pendezec, etc., etc. Et parmi nos compatriotes, MM. Chas- saigne-Goyon, de Lange, de Bilon, Pyrend de la Prade, Albanel, juge à la Seine. Le général Sonnois, dans un beau dis- cours, a fidèlement retracé la vie de ce grand soldat. Le capitaine Henri Picard, des chasseurs d'Afrique, fils aîné du général, condui- sait le deuil. La semaine dernière, a eu lieu le banquet de La Soupe aux Choux, en l'hon- neur de M. Bouquet de la Grye, le-nou- veau président de l'Académie des Sciences. Il serait trop long de reproduire ici le discours de M. Laussedal, qui présidait le dîner et la réponse de M. Bouquet de La Grye, mais nous pouvons citer ; Ce passage pris dan§ celui 4e M. Laqsse- dat : . « Peu de temps après sa sortie de l'Ecole « Polytechnique, il était envoyé à la Nou- « velle-Calédonie, oui, à la Nouvelle — je « ne sais pas ce qu'il avait fait pour cela « et pendant trois ans il y était condamné « à vivre dans qn canot avec quelques « marips qai ramaient pour lui, chargés « sans doute rje Je surveiller, mais, en (( apparence de lui obéir, pour lui faire « faire le tour de l'île, faire sa maigre « cuisine, car on vivait beaucoup du pro- « duit de la pêche, enfin de le protéger « contre les Canaques qui auraient aussi « bien pu le faire cuire à son tour, quoique « heureusement pour lui et pour son « monde, ces gaillards - là dédaignent, « paraît-il, la viande hlançne. t< Ses travaux terminés —' et sa carte « de' la Nouvelle-Calédonie était tout « simplement un chef-d'oeuvre — on était « si content de lui qu'il fut libéré, papa^rié, « et qu'on lui confia, sans ^ésjter, ' Ja ré- « vision d.e I'hjd.rog.rapliie'd.es côtes de << France.,"des côtés de l'Océan » Et cet autre extrait de celui de l'illustre ingénieur hydrographe : « Forézien, par la famille de mon' « père^ et le Forez touche l'Auver- « gne, je dois à ma mère, pure Auver- « gnate, avec son sang, cette ténacité « commune aux gens de notre pays qui « fait leur force et qu'un ministre exprima « un jour par ces deux mois patois : « Lâchent pas ». La caractéristique de la « race, c'est la persévérance, c'est la fa- « culte de pouvoir travailler sans défail- li lance : le cerveau auvergnat ne se i'ati- « gue pas, la folie l'envahit plus rarement « qu'ailleurs. « Dans une circonstance particulière, « un ministre disait à l'amiral Thomasset « et à moi, que les retards, les entraves « de toutes sortes apportés à l'oeuvre que « nous avions entreprise devaient nous « lasser. « Vous oubliez, répondit l'ami- « rai, que vous avez devant vous, un « Breton et un Auvergnat. » Ces jours-ci, tout est à Victor Hugo et à son centenaire. Les cérémonies et les fêtes qui coïncideront avec la publica- tion de ces lignes, mettent une grande activité partout où elles auront lieu, c'est- à-dire à" la Sorbonne, à l'Hôtel-de-Ville, et aux places des Vosges et Victor Hugo. La Comédie Française, à cette occasion, fait placer sous son péristyle quatre mé- daillons dûs au ciseau du grand artiste qu'est Denys Puech. Ce sont ceux : d'Hugo, Corneille, Racine et Molière. Puech, à l'inverse de ceux qui ont fixé les traits du poëte du XIX 0 siècle, l'a représenté jeune, en pleine possession do son talent et de sa force physique, à l'époque où sa glorieuse notoriété est apparue. Nous sommes fiers de voir un des nôtres, mêlé, d'une façon durable, à ces fêtes du centenaire et bien heureux de féliciter cordialement Puech de celte nou- velle oeuvre. On annonce le mariage de M. V. Burin des Roziers, fils de l'ancien conseil- ler général de Pont-du-Chàleau ; Sous- Direcleur de la C'° d'assurances « La Providence », avec M 1 ' 0 L. Heurleau, fille du DirecLeur de la C'" d'Orléans. Cette semaine, débute dans « l'Ordre de l'Empereur » aux Bouffes Parisiens, notre compatriote L. Melchissedec, de l'Opéra. L'appel en faveur des vaillants Boërs et de leurs enfants a été mieux entendu ailleurs qu'à Issoire, si nous en jugeons par ces chiffres, qui sont les plus récem- ment publiés : Pour les Boërs Le Comité le Sou des lioërs, 48, rue de Vaugirard, a reçu 1,000 francs, produit d'une quête faite par les jeunes filles du Comité à Morez(Jura), et 882fr.2o, quêtes à Guise. D'un aperçu qui vient de paraître au sujet de l'oeuvre des divers Comités en Hollande, nous extrayons les chiffres sui- vants. A la date du l i ' r janvier dernier, la recelte des divers comités était comme suit : Comité Amajuba 50.726 Florins Comité « Aidez-vous les uns les autres » .... 7.3G2 » Fonds Broekhuizen.... 80.045 » Comité Chrétien na- tional pour les Boërs 72,018 » Comité Int. des Dames Alcmaria 61.392 » Comité des Dames de Middlebourg 57.201 » Comité Néerlandais pr le Transwaal 33.900 » Le fonds pour tabac à Batavia 6.800 » Commission des avances aux anciens fonction- naires . 93444 » Enfin l'Association néep- lando su4-af.pioa.ine,. 1.356.261 » ' 1.812.261 Florins En chiffre rond, 1.820.000 florins, c'est- à-dire 3.820.000 francs en argent comptant, sans parler, bien entendu, des iquantités de dons en nature, Chronique Locale et Régionale Le Centenaire de Victor Hugo Le centenaire de la naissance da Victor Hugo a été fêté dans nos, écoles laïques de garçons et d,o filles et au collège. piaps ce dernier établissement une confé- rence sur le grand poète a été faite oe matin à 8 heures, devant M. le principal, les professeurs et les élèves internes et externes. . Nos Concitoyens Nous apprenons avec le plus sensible plaisir que M. Aubéry, juge d'instruction à Issoire, vient d'être nommé, à l'unani- mité, membre de l'Académie de Législa- tion de Toulouse, la seule de ce genre, qui, croyons nous existe en France. M. Aubéry doit cette flatteuse, et méritée distinction à ses intéressants, travaux pé- riodiques dont le Moniteur a déjà parlé et qu'il s'est empressé de porter à la connais- ' sance do ses lecteurs. Son commentaire sur la loi du 1 er février 1900, sur les créances d'argent, lui a valu une lettre des plus élogieuses de M. Labi- che, sénateur, rapporteur de celte loi au Sénat, et son travail sur la loi de 188$ au ; sujet de la répression des fraudes dans le commerce des engrais, a été honoré d'une préface de M. Gomot, sénateur du Puy- de-Dôme, ancien ministre de l'agriculture. Comme on le voit, M. Aubéry est non seulement un juge d'instruction plein de tact et de zèle, mais encore un magistrat érudit. Nous lui adressons nos sincères félici- tations. Nomination de Juge de Paix M. Delmas, commis-greffier correction- nel près le tribunal d'ïssoire, a été nommé juge de paix à Clefmont, arrondissement de Chaumont (Hle-Marne). M. Delmas, qui exerce depuis 25 ans les fonctions de commis-greffier, laisse les meilleurs souvenirs en ville et au palais. On peut être certain qu'il saura rapide- ment gagner, dans son nouveau poste, l'estime d« ses chefs et des justiciables. Gendarmerie M. Lalanne, maréchal des logis à Cham- peii, est nommé maréchal des logis chef à Issoire. M. Roche, gendarme à Issoire, est nommé brigadier à Craponne (Hte-Loire). Revues d'appel Les revues d'appel des réservistes, des territoriaux et des hommes des services auxiliaires ont lieu d'ordinaire dans les chefs-lieux de canton. Los hommes des communes de l'arrondissement d'ïssoire ci dessous désignées, ne seront pas tenus de se rendre au chef-lieu, les revues auront lieu dans les localités, aux dates ci-après : Canton d'ïssoire. Montpeyroir; 23 mars ; Coudes, 23 mars; Vodablë, il mars; Saint-Babel, 10 mars. Cantonrf'Ardas.— Anzal-le-Luguet, 26 avril ; La (ïodivelle, 9 mars ; Sainl-Alyre- ès-Montagne, 9 mars ; Mazoires, 16 mars Laraeyrand, 23 mars ; Roche-Charles, 23 mars ; Chassagne, 8 avril ; Ternant, S) mars ; Saint-Hérent, 15 avril ; La Chapelle- Marcousse, 23 mars ; Dauzat-sur-Vodable 8 avril. Canton de Rcssc. — Espinchal, 8 juin ; Egliseneuve, 8 juin ; Chambou, 22 juin ; Compains, 15 juin; Valheleix. 15 juin; Murols, 22 juin ; Sainl-Diéry, 22 juin. Canton de Cltampcix. 'Ronzières. 23 mars ; Saint-Nectaire, 9 mars ; Courgoul, 16 mars ; Saurier. 16 mars. Canton de Sl-Germain-Lmibron. Moriat, 23 mars ; Anloingt 23 mars. Canton de Latour. Saint-Donat, 8 juin ; Picherande, 15 juin ; Saint-Genès- Champespe, 8 juin ; Trémouille-Saint- Loup, 22 juin. Canton de Sauxillangcs. — Vernet-la- Varenne, 2 juin ; Saint-Gênés la-Tourello, 15 juin; Chaméane, 8 juin ; Saint-Etienne- su r-Ussoa, 8 juin. Canton de fauves. — Labessette, 8 jufn ; Larodde, 15 juin. TRIBUNAL CORRECTIONNEL Audience du 21 Février Guillaume L..., 41 ans, fait opposition au jugement qui l'a condamné, par défaut à 50 francs d'amende, pour outrages à un agent de l'octroi. Le tribunal confirme. Yves Pierre, 66 ans, cultivateur à Chidrac, est inculpé de suppression de bornes ; il fait défaut et est condamné à quinze jours de prison. Meiniel Jean-François, 29 ans, com- paraît pour faux en écriture publique, Se trouvant, il y a quelques mois, à Egliseneuve d'Entraîgues, il adressa à Bonal Antoine-, 38 ans, épicier à Thiezae (Cantal) une dépêche ainsi conçue : « En- voyez- deux cents. Affaire montagne » et signa Laurent Delpeuch. Or, précisément, Bonal savait que son beau-frère Laurent Delpeuch était du côté de Besso, où il s'occupait d'arrachage de gentiane ; il n'eut aucune défiance et envoya télégraphiquémenl les 200 îrancs qui furent touchés par l'inculpé. Quelque temps après, il ôcrivït à son beau-frère pour lui demander s'il avait reçu l'argent. Le pot aux rosés fut décou- vert et Meiniel mis eu, état d'arrestation.. M° Hugon, qui est au banc de la défense» plaide habilleront pour Meiniel mais la' conviction d« tribunal et faite et Meinieï est condamné îi quatre mois d'emprison- aetnent. Le tribunal rend son jugement daiïS l'affaire du marchand de vins inculpé de mouillage ; il prononce l'acquittement. n

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20 c. la ligne1'2 5 c. la ligne!

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RUE DE CHATEAUDUN ET BOULEVARD DE LA MANLIÈRE A ISSOIRE

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sont insérés gratuitement.

CAISSE D'ÉPARGNELa Caisse d'Epargno d'ïssoire a

reçu samedi dernier de 72 déposants,dont 44 nouveaux, la somme de20,370 fr. 00

Le lendemain dimanche, elle a rem-boursé 29.801 fr. 43.

ISSOIRE, LE 26 FÉVRIER.-1902

C'est, on peut le dire, la semainede V. Hugo qui, il y a précisémentaujourd'hui cent ans, naquit « àBesançon, viei'le ville espagnole ».

Je serais mal venu à disserter,après les maîtres de tous genres,sur celui qui restera le type du

f rand poète au cœur débordant deonté, à l'âme éprise de justice,

enthousiaste de liberté, enflamméede fraternité.

Toutefois, il me semble loisible deglaner dans les riches sillons et derecueillir par-ci, par-là, quelquesanecdotes qui marquent, mieux quede longues périodes, les traits d'uncaractère.

Vers 1851, se trouvant à la tri-bune de la Chambre et parlant surla révision de la Constitution, ilfut interrompu par un député quilui dit:

« Tout cela c'est du mauvaismélodrame que vous feriez biende soumettre au Théâtre de laPorte Saint-Martin, M. Hugo.

— « Vous savez donc mon nomrépliqua V. Hugo.

— « Oui Monsieur.— « Moi, je ne vous connais

pas, qui êtes-vous?— « Je suis Monsieur le député

Bourbousson.— « O'estplusquejen'espérais...

et V. Hugo continua tranquillementson discours. »

N'est-ce pas que la riposte estd'une méchante finesse ?

On prétend qu'il ne tenait qu'àlui de rentrer de son exil volontaireet que l'empereur Napoléon IIIeut été heureux de le voir fouler lesol de la patrie.

Mme de Girardin, qui était cer-tainement chargée d'une missionauprès de lui, à ce sujet, alla letrouver à Guernesey.

Au courant de la conversation,elle lui dit brusquement : « Mais« pourquoi persistez-vous à rester« sur ce rocher; faites comme les« autres, rentrez en France.

— « Je ne veux pas faire le pre-« mier pas.

— « Mais si l'Empereur venait« lui-même vous trouver, ne le« recevriez-vous pas ?

— « Certainement, avec beau-« coup de respect.

— « Eh bien alors?— « Je lui dirais: Monsieur, vous

« êtes ici chez vous. . et je m'en« irais. »

Ce mot est bien de l'homme quia écrit : « N'y aurait-il qu'un, je.serais celui-là. »

*Dans les Burgraves qui viennent

d'être repris pour le centenaire etdont la scène se passe sur lesbords du Rhin, il a écrit : « II fautune Allemagne. »

Cet hémistiche, V. Hugo l'a effacéaprès la guerre de 1870 L'Allema-gne qu'il avait connue et chantéeétait une blonde et sentimentaleGretchen, « au teint de lis et derosé » ; celle qu'il retrouvait n'étaitplus qu'une virago casquée et cui-rassée, rouge du sang d'innocentesvictimes.

V Hugo, bien qu'apôtre de lafraternité, n'a'jamais cessé d'êtreun patriote ardent éclairé.

Il savait parfaitement concilierl'amour de la patrie avec celui de1

l'humanité et n'oublia jamais quesi tous les peuples sont frères, lesplus proches parmi ces frères,étaient encore ceux de France."

NICOLE,

V I C T O R H U G OChan t s é c u l a i r e

Quand l'illustre Apollon des monts de ThessalinDuos l'orgueil radiaux du quadrige vernirilVit croult'i' ses autels ut sa gloire abolie,On crut à la mort du soleil.

Non ! carce beau sohiil riesIL'llènes ihapsoJi'sRevint s'épanouir sur le sacré vdl:on,Victor Hugo surgit dans l'éveil de ses OdesCommis le moderne Apollon.

Une aurore jaillit de se? Orientales,Aurore d'espnrauce et de</êve infini.La lumière à loutr traits sur nos cités natal: sS'dpandit avec Hernani.

Le siècle avait trente ans, quand les[Feuilles d'automne

Et maint drame, éclatant par la foule applaudiEmplirent de clarté le inonde qui s'éionneC'était le soleil de midi.

Puis ce fut la spNudenr d'une vaste journée,Les rayonnants ctafs-d'œuvre où nous

[applaudissons,Ciel de, Juillet sur notre France illuminéeHâtant les lyriques moissons.

L'astre passa les Bots, mais il garda sa flamme!Et toujours pur, toujours éblouissant et fier,Aux Contemplations il fil brûler son âmeC'était le soleil sur la mer.El ce fut dans l'exil et dans le sacrificeUne ardeur de septembre sux hardis flam-

[boiemcnis,Un soleil de courroux, de force et de justice,La Légende et les Châtiments.

Enfin l'astre attiéii des suprêmes annéesMoins ferventet moins chaud, mais magnifique

[fncor,Peignant de ses rayons les montagnes baignéesDans un couchant de pourpre et d'or.

El l'on crut le soleil éteint. Il ressuciteDevant nous pourloujours, superbe à l'Orient,Triomphant de l'oubli comme d'un guerrier

[ScyteTriomphe un archer flamboyant.

Sous les regards du genre humain qui s'extasieTu peuples de tes feux l'azur illimité,A-tre immortel d'amour, d'art et de poésie,Hugo, soleil d'éternité !

EMMANUEL DES ESSARTS.

VICTOR HUGODEVANT SON PORTRAIT PAU BONNAT

Assis, la main au front, le regard replié,Sentant passeren lui les éclairset les ondes,Calme, penseur, un bras sur Homère

[appuyé,II cherche des pourquoi dans les choses

[profondes.

Esprit immense, il peut, sans être foudroyé,Monter d'un bond rapide à la cime des

[mondes ;II peut, fendant l'espace, en voir un de broyé,En voir un autre aussi renaître aux lueurs,

[blondes.

Aigle,ilouvresonvol.Ilplaneoùlejourluit,Sonde les noirs chaos de l'insondable nuitSans que* dans cet élan, son aile soit lassée.

Il pèse, il songe, il parle, éclairéd'nn rayon,Et laisse sur sa trace un lumineux sillon.

Météore de la pensée !K. FERTIAULT.

Un nouveau douzièmeM. le Ministre des finances a fait voter

par le Sénat et la Chambre, un nouveaudouzième provisoire pour le mois de mars,

On espère que le Budget sera complète-ment voté pour fin mars et que les Cham-bres se sépareront pour les vacances dePâques.

Les prochaines électionsAucune date n'est encore fnée pour le§

élections générales,Cependant dans divers départements la

campagne électorale a déjà commencé eta pris une allure très vive.

La situation en EspagneLa situation, qui en Espagne a été fort

troublée, car à Barcelone, pendant quel-ques jours, l'émeute a été victorieuse, lasituation semble s'être améliorée.

Par contre, l'agitation semble.' prendreen Italie ; des manifestations ont eu lieu àTurin où les troupes ont chargé, à plu-sieurs reprises, les manifestants.

Le centenaire de la naissancede V. Hugg

L,e centenaire de la naissance de V.Hugo a été célébré dans toute la France.

Partout, les facultés, les lycées, les

collèges, les écoles publiques ont pris partà la iôte.

Il y a ou presque partout des confé-rences, avec lectures de poésies du grandpoêle.

A l'étranger, ce centenaire a été égale-ment fêté, notamment en Italie.

Au T r a n s w a a lL'insaisissable Dewet continue à infliger

des défaites aux Anglais.D'après une interview du docteur Al-

brecht qui arrive du Transwaal, les Boërssont dans une excellente situation.

Selon le docteur, jamais les Anglais neseront maîtres du pays.

L a sé r i e rougeNous sommes actuellement dans une

vraie série rouge ; de tous côtés, aussibien à l'étranger que chez nous, on signaledes assassinats et des meurtres.

Les criminalisles prétendent que lacause du mal c'est l'alcoolisme qui a prisun développement effrayant.

Tablettes ParisiennesDe notre correspondant de Paris)

Vendredi, ont eu lieu à St-Pierre-du-Gros-Caillou, les obsèques du généralPicard.

Le défunt avait été, de 1873 à 1878, lepremier commandant du 13e Corps, lorsde la division de la France en corpsd'armée par le général du Barail, lui-même décédé il y a peu de jours à Neuilly-sur-Seine.

— L'hiver est dur pour nos vieillesgloires militaires et s'éteignait aussi cesjours-ci, à un âge très avancé, le générald'Exéa, qui avait exercé un commande-ment à Clermont-Ferrand à la fin dusecond empire. —

Le général Picard, grand Croix de laLégion d'honneur, .était le doyen desdivisionnaires de l'armée française.

Tous les gens de notre région ont encoredans l'esprit la figure colorée et la petitesilhouette de cet homme aussi bon quebrave.

Il s'est éteint à S8 ans, après avoir vula mort de bien près et bien des fois etavoir reçu de nombreuses blessures àSébastopol, à Solférino, à Magenta et àRezonville.

Mais, c'est à l'assaut de Malakolî que seproduisit pour lui l'événement historiquepour ceux qui le connaissaient et relatéà l'occasion do sa mort, par tous les jour-naux de Paris. .

Enseveli sous les décombres après l'ex-plosion de la redoute, il fut comme parmiracle, retrouvé sous un monceau demorts, couvert de blessures.

A ses obsèques, assistaient de 25 à 30généraux, parmi lesquels on remarquaitles généraux Florentin, Faure - Biguet,Brugère, Billot, Tournier, Jamont, Jacque-min, de Biré, Brémens, Pendezec, etc.,etc.

Et parmi nos compatriotes, MM. Chas-saigne-Goyon, de Lange, de Bilon, Pyrendde la Prade, Albanel, juge à la Seine.

Le général Sonnois, dans un beau dis-cours, a fidèlement retracé la vie de cegrand soldat.

Le capitaine Henri Picard, des chasseursd'Afrique, fils aîné du général, condui-sait le deuil.

— La semaine dernière, a eu lieu lebanquet de La Soupe aux Choux, en l'hon-neur de M. Bouquet de la Grye, le-nou-veau président de l'Académie des Sciences.

Il serait trop long de reproduire ici lediscours de M. Laussedal, qui présidait ledîner et la réponse de M. Bouquet de LaGrye, mais nous pouvons citer ;

Ce passage pris dan§ celui 4e M. Laqsse-dat : .

« Peu de temps après sa sortie de l'Ecole« Polytechnique, il était envoyé à la Nou-« velle-Calédonie, oui, à la Nouvelle — je« ne sais pas ce qu'il avait fait pour cela —« et pendant trois ans il y était condamné« à vivre dans qn canot avec quelques« marips qai ramaient pour lui, chargés« sans doute rje Je surveiller, mais, en(( apparence de lui obéir, pour lui faire« faire le tour de l'île, faire sa maigre« cuisine, car on vivait beaucoup du pro-« duit de la pêche, enfin de le protéger« contre les Canaques qui auraient aussi« bien pu le faire cuire à son tour, quoique« heureusement pour lui et pour son« monde, ces gaillards - là dédaignent,« paraît-il, la viande hlançne.

t< Ses travaux terminés —' et sa carte« de' la Nouvelle-Calédonie était tout« simplement un chef-d'œuvre — on était« si content de lui qu'il fut libéré, papa^rié,« et qu'on lui confia, sans ^ésjter, ' Ja ré-« vision d.e I'hjd.rog.rapliie'd.es côtes de<< France.,"des côtés de l'Océan »

Et cet autre extrait de celui de l'illustreingénieur hydrographe :

« Forézien, par la famille de mon'« père^ et le Forez touche l'Auver-

« gne, je dois à ma mère, pure Auver-« gnate, avec son sang, cette ténacité« commune aux gens de notre pays qui« fait leur force et qu'un ministre exprima« un jour par ces deux mois patois :« Lâchent pas ». La caractéristique de la« race, c'est la persévérance, c'est la fa-« culte de pouvoir travailler sans défail-li lance : le cerveau auvergnat ne se i'ati-« gue pas, la folie l'envahit plus rarement« qu'ailleurs.

« Dans une circonstance particulière,« un ministre disait à l'amiral Thomasset« et à moi, que les retards, les entraves« de toutes sortes apportés à l'œuvre que« nous avions entreprise devaient nous« lasser. « Vous oubliez, répondit l'ami-« rai, que vous avez devant vous, un« Breton et un Auvergnat. »

— Ces jours-ci, tout est à Victor Hugoet à son centenaire. Les cérémonies etles fêtes qui coïncideront avec la publica-tion de ces lignes, mettent une grandeactivité partout où elles auront lieu, c'est-à-dire à" la Sorbonne, à l'Hôtel-de-Ville,et aux places des Vosges et Victor Hugo.

La Comédie Française, à cette occasion,fait placer sous son péristyle quatre mé-daillons dûs au ciseau du grand artistequ'est Denys Puech. Ce sont ceux :d'Hugo, Corneille, Racine et Molière.

Puech, à l'inverse de ceux qui ont fixéles traits du poëte du XIX0 siècle, l'areprésenté jeune, en pleine possession doson talent et de sa force physique, àl'époque où sa glorieuse notoriété estapparue.

Nous sommes fiers de voir un desnôtres, mêlé, d'une façon durable, à cesfêtes du centenaire et bien heureux deféliciter cordialement Puech de celte nou-velle œuvre.

— On annonce le mariage de M. V.Burin des Roziers, fils de l'ancien conseil-ler général de Pont-du-Chàleau ; Sous-Direcleur de la C'° d'assurances « LaProvidence », avec M1'0 L. Heurleau,fille du DirecLeur de la C'" d'Orléans.

— Cette semaine, débute dans « l'Ordrede l'Empereur » aux Bouffes Parisiens,notre compatriote L. Melchissedec, del'Opéra.

L'appel en faveur des vaillants Boërs etde leurs enfants a été mieux entenduailleurs qu'à Issoire, si nous en jugeonspar ces chiffres, qui sont les plus récem-ment publiés :

Pour les BoërsLe Comité le Sou des lioërs, 48, rue de

Vaugirard, a reçu 1,000 francs, produitd'une quête faite par les jeunes filles duComité à Morez(Jura), et 882fr.2o, quêtesà Guise.

D'un aperçu qui vient de paraître ausujet de l'œuvre des divers Comités enHollande, nous extrayons les chiffres sui-vants. A la date du li'r janvier dernier, larecelte des divers comités était commesuit :Comité Amajuba 50.726 FlorinsComité « Aidez-vous les

uns les autres » . . . . 7.3G2 »Fonds Broekhuizen.... 80.045 »Comité Chrétien na-

tional pour les Boërs 72,018 »Comité Int. des Dames

Alcmaria 61.392 »Comité des Dames de

Middlebourg 57.201 »Comité Néerlandais pr

le Transwaal 33.900 »Le fonds pour tabac à

Batavia 6.800 »Commission des avances

aux anciens fonction-naires . 93444 »

Enfin l'Association néep-lando su4-af.pioa.ine,. 1.356.261 »

' • 1.812.261 FlorinsEn chiffre rond, 1.820.000 florins, c'est-

à-dire 3.820.000 francs en argent comptant,sans parler, bien entendu, des iquantitésde dons en nature,

Chronique Locale et RégionaleLe Centenaire de Victor HugoLe centenaire de la naissance da Victor

Hugo a été fêté dans nos, écoles laïquesde garçons et d,o filles et au collège.

piaps ce dernier établissement une confé-rence sur le grand poète a été faite oematin à 8 heures, devant M. le principal,les professeurs et les élèves internes etexternes. .

Nos ConcitoyensNous apprenons avec le plus sensible

plaisir que M. Aubéry, juge d'instructionà Issoire, vient d'être nommé, à l'unani-mité, membre de l'Académie de Législa-tion de Toulouse, la seule de ce genre, qui,croyons nous existe en France.

M. Aubéry doit cette flatteuse, et méritéedistinction à ses intéressants, travaux pé-

riodiques dont le Moniteur a déjà parlé etqu'il s'est empressé de porter à la connais- 'sance do ses lecteurs.

Son commentaire sur la loi du 1er février •1900, sur les créances d'argent, lui a valuune lettre des plus élogieuses de M. Labi-che, sénateur, rapporteur de celte loi auSénat, et son travail sur la loi de 188$ au ;sujet de la répression des fraudes dans lecommerce des engrais, a été honoré d'unepréface de M. Gomot, sénateur du Puy-de-Dôme, ancien ministre de l'agriculture.

Comme on le voit, M. Aubéry est nonseulement un juge d'instruction plein detact et de zèle, mais encore un magistratérudit.

Nous lui adressons nos sincères félici-tations.

Nomina t ion de J u g e de P a i xM. Delmas, commis-greffier correction-

nel près le tribunal d'ïssoire, a été nomméjuge de paix à Clefmont, arrondissementde Chaumont (Hle-Marne).

M. Delmas, qui exerce depuis 25 ans lesfonctions de commis-greffier, laisse lesmeilleurs souvenirs en ville et au palais.

On peut être certain qu'il saura rapide-ment gagner, dans son nouveau poste,l'estime d« ses chefs et des justiciables.

G e n d a r m e r i eM. Lalanne, maréchal des logis à Cham-

peii, est nommé maréchal des logis chefà Issoire.

M. Roche, gendarme à Issoire, estnommé brigadier à Craponne (Hte-Loire).

Revues d'appelLes revues d'appel des réservistes, des

territoriaux et des hommes des servicesauxiliaires ont lieu d'ordinaire dans leschefs-lieux de canton. Los hommes descommunes de l'arrondissement d'ïssoireci dessous désignées, ne seront pas tenusde se rendre au chef-lieu, les revuesauront lieu dans les localités, aux datesci-après :

Canton d'ïssoire. — Montpeyroir; 23mars ; Coudes, 23 mars; Vodablë, il mars;Saint-Babel, 10 mars.

Canton rf'Ardas. — Anzal-le-Luguet, 26avril ; La (ïodivelle, 9 mars ; Sainl-Alyre-ès-Montagne, 9 mars ; Mazoires, 16 mars •Laraeyrand, 23 mars ; Roche-Charles, 23mars ; Chassagne, 8 avril ; Ternant, S)mars ; Saint-Hérent, 15 avril ; La Chapelle-Marcousse, 23 mars ; Dauzat-sur-Vodable8 avril.

Canton de Rcssc. — Espinchal, 8 juin ;Egliseneuve, 8 juin ; Chambou, 22 juin ;Compains, 15 juin; Valheleix. 15 juin;Murols, 22 juin ; Sainl-Diéry, 22 juin.

Canton de Cltampcix. — 'Ronzières. 23mars ; Saint-Nectaire, 9 mars ; Courgoul,16 mars ; Saurier. 16 mars.

Canton de Sl-Germain-Lmibron. —Moriat, 23 mars ; Anloingt 23 mars.

Canton de Latour. — Saint-Donat, 8juin ; Picherande, 15 juin ; Saint-Genès-Champespe, 8 juin ; Trémouille-Saint-Loup, 22 juin.

Canton de Sauxillangcs. — Vernet-la-Varenne, 2 juin ; Saint-Gênés la-Tourello,15 juin; Chaméane, 8 juin ; Saint-Etienne-su r-Ussoa, 8 juin.

Canton de fauves. — Labessette, 8 jufn ;Larodde, 15 juin.

TRIBUNAL CORRECTIONNELAudience du 21 Février

Guillaume L..., 41 ans, fait oppositionau jugement qui l'a condamné, par défautà 50 francs d'amende, pour outrages à unagent de l'octroi.

Le tribunal confirme.— Yves Pierre, 66 ans, cultivateur à

Chidrac, est inculpé de suppression debornes ; il fait défaut et est condamné àquinze jours de prison.

— Meiniel Jean-François, 29 ans, com-paraît pour faux en écriture publique,

Se trouvant, il y a quelques mois, àEgliseneuve d'Entraîgues, il adressa àBonal Antoine-, 38 ans, épicier à Thiezae(Cantal) une dépêche ainsi conçue : « En-voyez- deux cents. Affaire montagne » etsigna Laurent Delpeuch.

Or, précisément, Bonal savait que sonbeau-frère Laurent Delpeuch était du côtéde Besso, où il s'occupait d'arrachage degentiane ; il n'eut aucune défiance etenvoya télégraphiquémenl les 200 îrancsqui furent touchés par l'inculpé.

Quelque temps après, il ôcrivït à sonbeau-frère pour lui demander s'il avaitreçu l'argent. Le pot aux rosés fut décou-vert et Meiniel mis eu, état d'arrestation..

M° Hugon, qui est au banc de la défense»plaide habilleront pour Meiniel mais la'conviction d« tribunal et faite et Meinieïest condamné îi quatre mois d'emprison-aetnent.

— Le tribunal rend son jugement daiïSl'affaire du marchand de vins inculpé demouillage ; il prononce l'acquittement.

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