bryozoairesblog.cpi-plongee.fr/Documents/Bio/bryozoaires.pdfsymbiose entre les bryozoaires...

8
1 LES BRYOZOAIRES Différents bryozoaires Rose de mer Dentelle de Neptune Bois de cerf Grande flustre Ecorce marine Doigt de feu Bugule spiralé Bugulle Scrupocellaire Les bryozoaires ou ectoproctes sont des animaux plutôt discrets, donc peu connus des plongeurs. Ils comprennent des espèces de forme et de taille très variées dont seules les colonies sont aisées à distinguer à l’œil nu. Les individus qui les constituent ne dépassent que rarement le millimètre. Encroûtantes, dressées, ou arbustives, ces colonies peuvent atteindre de grandes dimensions (plus d’un mètre) ; c’est le cas des roses de mer et des céllépores. De nombreuses autres formes plus petites, telles le faux corail, les dentelles de Neptune, les bugulles sont tout de même assez faciles à observer. Elles sont souvent confondues avec les hydraires avec lesquels elles constituent l’essentiel des épibiontes (qui vit sur un autre être vivant sans parasiter celui-ci). Ces animaux sont fixés sur des supports variés tels qu’algues, phanérogames, madrépores, gorgones et aussi les coques des navires. Dans ce dernier cas, on les regroupe sous le vocable peu flatteur de salissures marines ou foulings. Certaines espèces résistent même aux peintures destinées à les empêcher de se fixer, ce qui peut provoquer des problèmes aux

Transcript of bryozoairesblog.cpi-plongee.fr/Documents/Bio/bryozoaires.pdfsymbiose entre les bryozoaires...

Page 1: bryozoairesblog.cpi-plongee.fr/Documents/Bio/bryozoaires.pdfsymbiose entre les bryozoaires Celleporaria palmata et les coraux Culicia parasitica ou Cryptangia woodi. Prédateurs Parmi

1

LES BRYOZOAIRES

Différents bryozoaires

Rose de mer Dentelle de Neptune Bois de cerf

Grande flustre Ecorce marine

Doigt de feu Bugule spiralé

Bugulle Scrupocellaire Les bryozoaires ou ectoproctes sont des animaux plutôt discrets, donc peu connus des plongeurs. Ils comprennent des espèces de forme et de taille très variées dont seules les colonies sont aisées à distinguer à l’œil nu. Les individus qui les constituent ne dépassent que rarement le millimètre. Encroûtantes, dressées, ou arbustives, ces colonies peuvent atteindre de grandes dimensions (plus d’un mètre) ; c’est le cas des roses de mer et des céllépores. De nombreuses autres formes plus petites, telles le faux corail, les dentelles de Neptune, les bugulles sont tout de même assez faciles à observer. Elles sont souvent confondues avec les hydraires avec lesquels elles constituent l’essentiel des épibiontes (qui vit sur un autre être vivant sans parasiter celui-ci). Ces animaux sont fixés sur des supports variés tels qu’algues, phanérogames, madrépores, gorgones et aussi les coques des navires. Dans ce dernier cas, on les regroupe sous le vocable peu flatteur de salissures marines ou foulings. Certaines espèces résistent même aux peintures destinées à les empêcher de se fixer, ce qui peut provoquer des problèmes aux

Page 2: bryozoairesblog.cpi-plongee.fr/Documents/Bio/bryozoaires.pdfsymbiose entre les bryozoaires Celleporaria palmata et les coraux Culicia parasitica ou Cryptangia woodi. Prédateurs Parmi

2

stations de pompage ou aux coques des navires. On connaît environ 5.000 espèces de bryozoaires qui colonisent tous les niveaux marins sauf polaires jusqu’aux plus grandes profondeurs et sur tous les types de substrats. Classification. Le critère essentiel de classification des bryozoaires repose sur la forme de la couronne tentaculaire.Les bryozoaires d’eau douce (phylactolèmes) arborent un panache en forme de fer à cheval alors que celui des bryozoaires marins (gymnolèmes) est de forme circulaire.

Caractères généraux Ces animaux pluricellulaires sont souvent réunis avec les brachiopodes et les phoronidiens à l’interieur du groupe des lophophoriens, animaux munis d’une couronne de tentacules,le lophophore,qui leur permet de respirer et de se nourrir. Ce sont en principe des coelomates protostomiens qui possèdent un système digestif en U, un réseau vasculaire et un système nerveux ganglionnaire. Les bryozoaires sont des animaux coloniaux constitués d’un grand nombre d’individus, les zoïdes. Les colonies ou zoariums mesurent de quelques millimêtres à quelques dizaines de centimètres. Chaque zoïde [A] est constitué d’une partie vivante, le polype, et vit dans une logette. Ces logettes donnent à la colonie un aspect mousseux qui justifie le nom d’origine grecque de bryozoaire (bryo=mousse, zoon=animal). Chaque individu est un filtreur actif qui étend dans l’eau une couronne de tentacules en forme de fer à cheval nommée lophophore [1] qui entoure la bouche [2] Chaque tentacule, en forme d’aigrette (lophos en grec) est recouvert de cils vibratiles et sert à happer les particules nutritives et à les amener à la bouche. Les cavités digestives des zoïdes communiquent toutes entre elles par des orifices. Un pharynx mène à l’estomac [3]. L’anus [4] se trouve en dehors de la couronne tentaculaire. La logette ou cystide [5] est faite d’une paroi calcaire, cornée ou gélatineuse. Un muscle rétracteur [6] permet de retirer le polype à l’interieur du cystide. Les colonies [B] sont faites par l’apposition de multiples zoïdes, le plus souvent disposés en rangées très régulières. On reconnaît la paroi des cystides [5], le lophophore [1] et l’opercule [7] qui referme l’ouverture du cystide quand le polype s’y retire. En dehors des autozoïdes représentés ici, il existe d’autres formes dépourvues de lophophore et de système digestif. Ainsi on distingue, par exemple, les individus reproducteurs (gonozoïdes), les individus préhensiles en forme de bec d’oiseau (aviculaires) et les individus sphériques (ovicelles) où se développent les larves. Les aviculaires servent à défendre ou à nettoyer la colonie en éliminant les organismes épibiontes, éponges et algues susceptibles de recouvrir et d’étouffer les colonies, mais aussi à attraper de gros individus planctoniques, dont les produits de décomposition nourriront les autozoïdes voisins. Les photos [C] et [D] montrent le détail de quelques colonies de bryozoaires.

Page 3: bryozoairesblog.cpi-plongee.fr/Documents/Bio/bryozoaires.pdfsymbiose entre les bryozoaires Celleporaria palmata et les coraux Culicia parasitica ou Cryptangia woodi. Prédateurs Parmi

3

Différentes zoécies

Il existe d’autres zooécies correspondant à une répartition différente des tâches. Les zoécies de la base d’une colonie évoluent en chénozooécies qui assument exclusivement les fonctions d’ancrage de la colonie. Les vibraculaires sont munies de soies rigides ou de flagelles dont les oscillations engendrent une circulation permanente d’eau évitant ainsi la formation de dépots sédimentaires sur la colonie.

Anatomie, morphologie et fonctionnement

Les bryozoaires possèdent un système nerveux réduit à la présence d’un ganglion cérébroïde situé entre la bouche et l’anus. Des cellules de la paroi intestinale se chargent des produits d’excrétion jouant ainsi le rôle d’accumulateur des déchets azotés. L’accumulation de ces déchets aboutit généralement à la dégénérescence du polype qui se transforme en un corps brun à l’interieur du cystide. En cas de mort du polype, ou bien s’il est la proie d’un prédateur, le cystide possède la faculté d’en régénérer un nouveau plusieurs fois.

Les corps bruns résiduels s’accumulent dans la partie coelomique ou sont digérés par le polype nouveau. Les zoécies des bryozoaires marins communiquent entre elles par des plaques perforées de trous appelées plaques en rosette. Le lophophore. Sa sortie est assurée par une augmentation de pression du liquide interne par compression musculaire. La gaine du lophophore est dévaginée. Un mouvement pendulaire et circulaire des tentacules favorise la circulation d’eau et la capture des micro-organismes. La rétraction du polype est plus rapide que la propulsion en raison de la présence de muscles rétracteurs puissants. La propulsion du lophophore peut également être assurée par la présence d’un sac compensateur qui comprime le lophophore. Ce système existe chez les espèces qui ont une paroi frontale rigide et donc absence de muscles pariétaux.

Page 4: bryozoairesblog.cpi-plongee.fr/Documents/Bio/bryozoaires.pdfsymbiose entre les bryozoaires Celleporaria palmata et les coraux Culicia parasitica ou Cryptangia woodi. Prédateurs Parmi

4

Quelques zoécies spécialisés Certains bryozoaires possèdent des zoécies spécialisées dont le rôle est :

• défensif ce sont les aviculaires, en forme de bec d’oiseau, chez les bugules et les vibraculaires, à longues antennes, chez d’autres espèces.

L'image ci-contre montre la position de l'aviculaire et un gros plan de celui-ci.

Lorsque l’on agite un peu la colonie, les aviculaires se balancent et plus rarement on peut les voir se refermer brusquement. Il semble y avoir à l'intérieur du "bec" des cils sensibles qui déclencheraient cette fermeture...

D'autres espèces possèdent des 'tiges', mobiles également, nommées vibraculaires. Le mouvement des cils parait assez complexe car ils peuvent aussi éjecter une particule jugée (sur quel critère ?) indésirable.

• nutritif

les gastrozoïdes qui, comme leur nom l'indique, ne 'pensent' qu'à manger mais nourrissent aussi la colonie. Voici une image d’un gastrozoïde de zoobotryon. Dans le coin gauche en haut, une image montrant l’anus dilaté (invisible autrement) qui vient d’éjecter une pelote fécale que l’on voit encore à proximité.

La masse brune que l’on distingue dans l’autre image près de la base du zoïde est une sorte de gésier capable de briser le frustule des diatomées ingérées.

Une vue rapprochée de l'estomac de l'un d'eux montre une algue dinoflagellée à l'intérieur. Des cils et des contractions aident à la digestion.

proie

Page 5: bryozoairesblog.cpi-plongee.fr/Documents/Bio/bryozoaires.pdfsymbiose entre les bryozoaires Celleporaria palmata et les coraux Culicia parasitica ou Cryptangia woodi. Prédateurs Parmi

5

A gauche une image de zoïdes rétractés : le muscle rétracteur est bien visible sur l'individu le plus à droite A droite un zoïde déployé. On voit bien l'anus à droite du lophophore, ainsi que le muscle rétracteur en bas à gauche.

Alimentation Les bryozoaires sont des filtreurs,ils se nourrissent principalement du phytoplancton, mais également de petit zooplancton. Suspensivores, ils capturent, algues, diatomées, petits invertébrés, larves et détritus avec leur lophophore en forme d'entonnoir orienté vers le courant. Ils absorbent aussi, à travers l'épiderme, des substances aminoacides dissoutes dans l'eau de mer. Reproduction Les bryozoaires utilisent deux modes de reproduction : asexuée, par bourgeonnement ou séxuée. Dans ce cas, les individus sont généralement hermaphrodites.

• Reproduction asexuée. La reproduction asexuée assure l’extension de la colonie par bourgeonnement en deux phases. Un premier cystide se développe dans une zone limitrophe de la colonie. Ensuite le polype est fabriqué par le cystide. Le bourgeonnement est utilisé également pour permettre à la colonie de disséminer l’espèce. Dans ce cas un cystide clos rigide, appelé hibernacule, rempli de mésoderme et muni de crochets permettant la fixation est généré. Lorsque la colonie meurt à l’automne, ces hibernacules sont libérés, emportés par le courant et se fixent pour former de nouvelles colonies.

• Reproduction sexuée

Les bryozoaires marins sont hermaphrodites protandres c'est-à-dire qu’ils deviennent femelles après avoir été mâles. Ils élaborent simultanément des gamètes mâles et femelles dans la loge du cystide qui seront émis dans le milieu par deux orifices situés à l’extrémité de deux tentacules sexuels pour s’y féconder mutuellement. La fécondation est fréquemment interne, les œufs restant au sein du géniteur où ils accomplissent leur maturation dans une loge d’incubation. L’œuf donne naissance à une larve incubée dans une poche appelée oécie.

La larve ciliée, en forme de cloche, va être ensuite expulsée et donnera naissance à une autre colonie. La plupart des gymnolèmes sont vivipares, c'est-à-dire que les œufs fécondés vont être incubés près du lophophore ou dans une chambre incubatrice qui libère de nombreuses larves. Dans les cas d’oviparité, la larve ciliée transparente mène une existence planctonique avant de se fixer pour former une nouvelle colonie. Donc, lorsqu’une larve se fixe sur un substrat, elle se tranformera en un zoïde primaire, appelé ancestrule.

Le cycle est donc le suivant :

Oecie Planula Jeune individu

Page 6: bryozoairesblog.cpi-plongee.fr/Documents/Bio/bryozoaires.pdfsymbiose entre les bryozoaires Celleporaria palmata et les coraux Culicia parasitica ou Cryptangia woodi. Prédateurs Parmi

6

Individu adulte Colonie

Symbiose Chez les bryozoaires, on connaît des symbioses avec des bactéries au moment de la fixation des larves de bryozoaires sur leur futur support. La surface poreuse des bryozoaires est propice à la colonisation par des cnidaires encroûtants,le plus souvent coralligènes. La photo de gauche montre un Hyppodiplosia colonisé, sous un grossissement 40 X. Les photos de droite montrent une symbiose entre bryozoaires et gorgones.

Fossiles Après une longue émersion pendant le début de l’ère tertiaire, un golfe ouvert sur l'Atlantique s'est installé au Miocène moyen, il y a une quinzaine de millions d'années, sur un vaste territoire le long de l'axe actuel de la Loire créant des dépôts marins constitués de calcaires gréseux, de boues calcaires et sables plus ou moins coquilliers. Ces dépôts sont appelés « faluns », et contiennent énormément de fossiles dont les squelettes résultant d’une d’une symbiose entre les bryozoaires Celleporaria palmata et les coraux Culicia parasitica ou Cryptangia woodi. Prédateurs Parmi les prédateurs des bryozoaires, il y a quelques mollusques nudibranches, certains vers comme le planaire rose, les oursins et certains petits crustacés (caprellidés et pycmogoides). Les bryozoaires ont cependant plus à redouter la concurrence spatiale des algues qui risquent de les étouffer. C’est certainement pour cette raison que la plupart des bryozoaires sont sciaphiles c’est à dire qu’ils recherchent l’ombre. Bryozoaires d’eau douce

A l’automne 1999, des masses gélatineuses pouvant atteindre 60 cm de diamètre sont venues s’échouer sur les rives de l’étang du Goulot à Lormes (Nièvre). Il agit de colonies de bryozoaires Pectinella magnifica. C’est une espèce nord-américaine, introduite en Allemagne orientale à la fin du 19ème siècle, qui est propagée en Europe centrale durant le 20ème siècle. En France, elle est décrite pour la première fois en 1995 dans les Vosges, en 1998 en Saône-et-Loire, puis ici dans le Nièvre en 1999. Ces petits animaux, presque microscopiques, fabriquent des sortes de graines (statoblastes) munies de grappins pouvant aisément s’accrocher sur les écailles des poissons ou les pattes des oiseaux.

C’est là probablement l’origine de leur introduction en Morvan. Bien qu’inhabituelles dans nos eaux douces, ces colonies, ne se développent qu’en période très chaude et sont sans danger pour l’homme. Certains auteurs leur prêtent même des vertus épuratrices grâce à la filtration permanente de l’eau nécessaire à leur alimentation.

A droite un statoblaste

Page 7: bryozoairesblog.cpi-plongee.fr/Documents/Bio/bryozoaires.pdfsymbiose entre les bryozoaires Celleporaria palmata et les coraux Culicia parasitica ou Cryptangia woodi. Prédateurs Parmi

7

Découverte faite près de Belfort à Lachapelle sous chaux (90). Il s'agit de masses ayant une taille allant de la balle de tennis au balllon de football voir plus. Elles semblent fixées au départ sur un support qui peut être fragile comme un brin d'herbe et les libérer en se rompant.

Découverte en Haute Saône, voici une colonie approchant le mètre de diamètre vu dans un étang aux environs d'Ecromagny. On constate l'implantation d'algues sur le haut affleurant de la masse. Mais le réseau de polypes est intact plus bas. Observé à la loupe, il apparaît en surface de petits panaches rétractiles qui sont les individus ou polypes de ces animaux coloniaux. L'intérieur de la masse est constitué d'une gelée assez consistante pour se découper au couteau. La mort des polypes laisse un réseau en surface imitant le squelette de certains coraux. A plus fort grossissement, il apparaît sur les polypes une couronne de tentacules en forme de fer à cheval, caractéristique des bryozoaires d'eau douce de l’ordre des Phylactolèmes = Lophopodes.

L'espèce, signalée en Franche comté depuis 1994 et connue des pêcheurs de la région des mille étangs, est nommée Pectinatella magnifica. Elle est également présente au Japon et en Amérique du Nord. Allergie Il existe un risque d’excema allergique pour certaines personnes au contact des bryozoaires. Observation en plongée. Il est relativement facile, avec un peu d’habitude, d’observer en plongée les bryozoaires de grande ou de moyenne taille. En Bretagne notamment on peut trouver des roses de mer dont le diamètre avoisine ou dépasse le mêtre. Les dentelles de Neptune, le faux corail, abondants en Méditerranée sous les surplombs, permettent à ceux qui ont une bonne vue d’apercevoir les nombreux panaches des lophophores qui forment une sorte de velours autour de la colonie. N’oubliez pas toutefois que ces animaux sont très fragiles et que le moindre contact peut réduire à néant en une seconde le patient travail de milliers d’individus. Selon l’espèce,la longévité d’une colonie de bryozoaires atteint de quelques semaines à plusieurs années.

U. Korn 12 / 06

Mes sources Steven Weinberg : Découvrir l’Atlantique. Helmut Göthel :Guide de la faune sous marine.Edition Ulmer. Christine Bertrand :Subaqua hors série 1. Jean Louis Etienne :Clipperton. Sociétéd’histoire naturelle d’Autun :Invertébrés notules. Fournerzau.J. :Inrs :allergie. Christian Coudre :L’association Côte Bleue. Jean François Lhomme :Bryozoaires du Miocène. Dominique Millet :Commentaires faluns, coraux et bryozoaires. Bertrand Langillier :Faluns Touraine. Daniel Nardin :Pectinatella. Christian C. Emig :C’est quoi un phoronidien ? Vie océane. Photo bryozoaires sur gorgones : Subaqua. Jean Marie Cavanihac :Forum Mikroscopia.

Page 8: bryozoairesblog.cpi-plongee.fr/Documents/Bio/bryozoaires.pdfsymbiose entre les bryozoaires Celleporaria palmata et les coraux Culicia parasitica ou Cryptangia woodi. Prédateurs Parmi

8