Stylistique
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7/30/2019 Stylistique
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Petite bibliographie : La langue du XVII e siècle, Nathan, coll. 128.
D. Fontaine, La Poétique, Nathan, coll. 128, n°40.
Ducrot-Schaeffer.
L’étude stylistique est certes une étude formelle. M ais c’est aussi, on l’oublie bien souvent, une lecture
herméneutique où domine le souci de la découverte d’un sens. Sans cela, quel intérêt ? Aussi, il faut
considérer dans un texte la " forme-sens ".
Trois questions semblent résumer globalement la question. Les voici posées :
Qu’est-ce que la stylistique ? Qu’est-ce que le style ? Qu’est-ce qui relève du
style, dans un texte ?
La mise à jour de la spécificité
d’un texte par rapport au
langage virtuel de la langue
normale (" degré zéro " de
l’écriture.).
La stylistique est hérités de la
rhétorique. La première a
toutefois une visée esthétique,
quand la seconde est plutôt un
art du discours. La stylistique
a donc pour but de mettre à
jour un système expressif ,
sans oublier toutefois de
pratiquer une herméneutique à
partir des conclusions qui en
sont tirées.
Moyens :
I. Outils communs à tous les
types de texte.
La linguistique : 1la
détermination
(actualisation du subst.),2la représentation
Un sens = plusieurs
formes.
C’est en fait la manière dont
un sens est véhiculé . C’est le
choix d’un auteur sur une
manière de s’exprimer.
(Attention ! Une forme peut
revêtir plusieurs sens : ironie,allégorie.)
Définition : C’est la
combinaison du choix que
tout discours doit opérer par
rapport à un certain nombre
de disponibilités contenues
dans la langue et les
variations du choix par
rapport à ses disponibilités.
Ces disponibilités peuvent se
diviser en sous-codes. Ex :
registres de langue. Les
variations sont les écarts,
d’un texte par exemple, par
rapport à une " norme "
(cette base " neutre ", le
Les figures
La prosodie
L’organisation
(syntaxique,
discursive)
L’énonciation (et la
forme qu’elle prend.
Ex : argumentatif,
narratif etc.)
Le vocabulaire
Le point de vue (qui
voit ?)
Plan possible dans un
devoir :
I. L’énoncé
Phono-graphologique.
Syntaxique
Sémantique
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(pronoms etc.), 3les
mots outils, 4le verbe,5la phrase.
La poétique : théorie du
discours. Qu’est-ce qui
fait la littéralité du texte ?(cf. Nathan n°40)
La rhétorique : l’art du
discours efficace.
La pragmatique, l’étude
des actes de discours.
La transtextualité :
l’intertextualité
(citations), le paratexte
(titres, sous-titres,
dates), l’architexte (tout
ce qui apparente un texte
à un genre. Hypertexte :
transformation d’un
texte en un autre.)
II. Outils spécifiques à chaque
genre.
Théâtre :
1. Relation actantielle.
2. Situation de communication
(monologue, double
énonciation...)
3. Distribution des répliques
(tirades, sty chomythies etc.)
4. Fonction et disposition du
passage : exposition,
dénouement.
5. Rôle de la rhétorique et de
l’argumentation.
degré zéro de l’écriture,
n’existant pas) : c’est la
possibilité de " marquer " la
particularité d’une forme en
l’employant ou non. Ex :
variation qualitative,
anaphore. Variationquantitative, ellipse.
Même le sens lexical est
susceptible d’une variation
sty listique : dans le
dictionnaire, il est déjà
actualisé.
Finalement, tout relève de la
stylistique : st ructure
phrastique, transphrastique...
Sauf le schéma actanciel.
Cela dit, les traces des
actants sont à relever :
pronoms, forme passive,
pronominale, impersonnelle,
factitive etc.
II. L’énonciation
Relations entre
actants (traces)
Les différents types
de discours
La modalité
(seulement si
première personne) :
verbes, adverbes,
adjectifs etc.
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Poésie
1. Versification
2. Forme fixe
3. Rôle des figures
4. Narrativité : ellipse ou
asyndète, par exemple, dans la
structure discursive.
L’approche du texte
A. La première question à se poser concerne le genre et l’intention du texte. Pour ce dernier point, se
reporter aux fonctions de Jakobson.
Il faut tenter pour cela de définir la tonalité du passage : réaliste, fantastique, comique, épique etc. Le texte a
vocation de produire un effet. De là, on peut s’attaquer au problème du type de texte que l’on a entre les
mains : quel est l’architexte ?
B.Qui parle ? Qui voit ? Quand ? A qui ? De quoi ? Et surtout : comment ? Avec quelles intentions
perlocutoires ?
12 Décembre 1997
S’interroger sur les éléments du texte qui peuvent se contredire peut être une approche intéressante. On peut
éventuellement s’intéresser aussi sur le processus de la lecture.
Lors de la rédaction, il est important de faire apparaître les titres, littéraires ou linguistiques. Deux démarches
d’analyses sont possibles :
de la forme au sens, et ainsi penser à l’interprétation.
de l ’effet de sens aux éléments du texte, l’effet inverse du précédent. On part des idées principales
dégagées dans le plan et on en rapproche les phénomène linguistiques.
Du Bellay, Les antiquités de Rome, 1558.
Contient une description générale de la grandeur et comme une déploration de sa ruine.
Dans quelle intention
Pourquoi
Quand
Qui parle
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Sous quelle forme
Tonalité
A qui
De quoi
1558 : deuxième moitié du XVIe siècle, plein épanouissement de la Renaissance.
A la lecture : diérèse, synérèse. Locuteur absent, aucune marque de l’énonciation, pas de " je ", pas de
" maintenant ". Pas de destinataire apparent non plus. Pas de marques de discours : on s’adresse au lecteur
dans sa plus grande généralité. Thème connu : gloire et décadence de Rome.
Analyse : poème descriptif à visée argumentative : genre démonstratif, but rhétorique, avec une tendance à
l’épidictique (éloge, emphase).
C’est un texte où il faut relever les différents faits d’expression, les répétitions. Dans la poésie, Ronsard est
un écrivain qui a beaucoup utilisé l’argumentatif. L’éloge ou le blâme sont les figures qu’il emploie dans sa
lyrique amoureuse, mais il se passe des arguments du logos p roprement dit.
Faits d’expression : répétitions (anaphore, tautologie : répète le même mot avec le même sens.
Polyptote : utilisation de deux mots de la même famille). Emphase. Rimes banales (deux infinitifs du même
groupe). Paronomase : presque homophonie. Diaphore. S yllepse.
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