Stockage de l’énergie électrique pour la production ...Minimisation du coût: indispensable...

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Master Recherche STS IST SPEE Paris 11 – ENS Cachan Module K16 février 2010 B. MULTON –ENS Cachan site de Bretagne Bernard MULTON Equipe SETE Ecole Normale Supérieure de Cachan - SATIE UMR CNRS-ENS Cachan 8029 Site de Bretagne Stockage de l’énergie électrique Stockage de l’énergie électrique pour la production décentralisée pour la production décentralisée d’électricité d’électricité (connectée au réseau ou en site isolé) (connectée au réseau ou en site isolé) Master Recherche STS IST-SPEE Paris 11 – ENS Cachan 2010 Module K16

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    Bernard MULTONEquipe SETE

    Ecole Normale Supérieure de Cachan - SATIE UMR CNRS-ENS Cachan 8029Site de Bretagne

    Stockage de l’énergie électriqueStockage de l’énergie électriquepour la production décentralisée pour la production décentralisée

    d’électricité d’électricité (connectée au réseau ou en site isolé)(connectée au réseau ou en site isolé)

    Master Recherche STS IST-SPEE Paris 11 – ENS Cachan 2010Module K16

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    Introduction (besoins, questions posées)Où stocker dans les réseaux électriques ?Peut-on amortir l’investissement d’un accumulateur ?Caractéristiques générales des systèmes de stockageMoyens de stockage :

    à petite et grande échellescomparatifs

    Conclusion

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    Besoins en stockage d’électricité :Besoins en stockage d’électricité :

    - systèmes autonomes, portables

    - véhicules tout électriques et hybrides

    -- systèmes électriques stationnaires systèmes électriques stationnaires

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    Pourquoi stocker Pourquoi stocker en situation connectée au réseau?en situation connectée au réseau?

    - améliorer et sécuriser la gestion du réseau dans un contexte :d’ouverture des marchés de croissance des systèmes de production non pilotés par la demande

    - augmenter la pénétration des sources intermittentes renouvelableséoliennes, photovoltaïques, houlomotrices…

    Alimentation en électricité plus sûre et plus robuste

    Développement durable (CO2, sécurité énergétique…)

    - permettre l’îlotage de consommateurs (éventuellement producteurs)

    - réduire les besoins en centrales thermiques d’appoint

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    -- existeexiste--tt--il des solutions de stockage d’électricité il des solutions de stockage d’électricité adaptées et techniquement viables ?adaptées et techniquement viables ?

    -- peutpeut--on amortir économiquement de tels systèmes on amortir économiquement de tels systèmes notamment dans un contexte de marché libéré ?notamment dans un contexte de marché libéré ?

    -- à quel niveau à quel niveau (du producteur au consommateur)(du producteur au consommateur)estest--il préférable de stocker l’électricité ? il préférable de stocker l’électricité ?

    Les questions :Les questions :

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    A quel niveau stocker ?A quel niveau stocker ?

    Amélioration de la participation aux « services systèmes » :production de puissancesactive et réactiveà la demande

    Ex. production éolienne (Kariniotakis, CENERG)

    - au niveau des générateurs fluctuants

    donc meilleure intégration dans les marchés ouverts de l’énergie…

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    Un degré d’action supplémentaire pour le gestionnaire, réduction des risques d’effondrement.

    - au niveau du réseau de transport

    Capacité de stockage déjà installée :- dans le monde : 140 GW (hydraulique gravitaire) sur 3800 GW soit 3,6 %- France : 6,3 GW sur 116 GW soit 5,4%

    un dimanche de décembre 2001

    Courbes de production/consommation

    un mardi de décembre 2001

    janvier 2010 :pic d’environ 93 GW

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    - au niveau des consommateurs (fluctuations très importantes)- sûreté de fonctionnement, - lissage ou écrêtage de consommation,- meilleur dimensionnement du réseau de distribution,- possibilité d’îlotage long si une production locale existe

    Déjà des applications en secours (électrochimiques, volants d’inertie, groupes électrogènes)

    Rapport Pmax/Pmoyde l’ordre de 10

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    PeutPeut--on amortir économiquement ?on amortir économiquement ?

    - oui dans certains cas aujourd’hui :applications non connectées au réseau (sites isolés)applications critiques (coût très élevé d’un arrêt)réseaux très « faibles » avec

    des interruptions de service fréquentes…

    - non dans la plupart des cas actuels en réseauxoù les coûts globaux (environnementaux et de qualité du service)

    ne sont pas (encore bien) répercutés sur les producteurs et/ou les consommateurs

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    Pour bien évaluer afin de minimiser les coûts, il faut :- considérer l’ensemble du système :

    production, transport, stockage, consommation(une forte décentralisation faisant partie des solutions à évalueret les systèmes autonomes étant des cas particuliers plus simples)

    PeutPeut--on amortir économiquement ? (suite)on amortir économiquement ? (suite)

    - disposer de caractérisations satisfaisantesdes systèmes de stockage eux-mêmesdes systèmes de production et de consommation

    pour construire des fonctions de coût réalistes

    - construire des fonctions de coût réalistes afin de minimiser :

    le coût global (au sens purement économique)le coût environnemental sur cycle de vie

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    Caractéristiques des systèmesCaractéristiques des systèmesde stockagede stockage

    Nécessité de bien les définir, notamment pour :

    - mieux comparer - et mieux évaluer les différentes solutions

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    Capacité énergétique Wstoc en Wh (wattheures)grandeur généralement fortement dimensionnante

    Sa part exploitable est fonction du rendement de charge ou décharge, elle varie donc avec le temps de transfert :

    - pertes « en charge »- pertes d’auto-décharge

    Limites de décharge profonde : état de charge minimal

    L’énergie exploitable Wutil est toujours inférieure à l’énergie totale stockée.Attention à la définition de la capacité énergétique (parfois éloignée de la part exploitable).

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    Puissance maximale Pmax de charge ou de décharge (parfois différentes)

    Rapport « constante de temps »τ=max

    util

    PW

    Exemple : système de stockage hydraulique gravitaire

    - Masse d’eau- Dénivelée entre les bassins haut et bas

    - Puissance des groupes réversibles turbines-machines électriques

    - Section des canalisations

    Capacité de stockageW = M.g.h

    Puissance maximale

    Découplage Energie Puissance «constante de temps » ajustable

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    Rendement η : énergie restituée sur énergie prélevée

    Définition souvent simpliste : pour un cycle particulier de fonctionnement.

    Le rendement doit être défini sur des cycles réalistes en rapport avec l’application.

    Un système optimisé pour une faible « constante de temps » aura :- un meilleur rendement pour des sollicitations rapides - et éventuellement une assez forte auto-décharge.

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    Modèle avec source de tension et résistance interne, énergie initiale stockée : Wstoc

    ER

    U

    I

    ⎥⎥

    ⎢⎢

    ⎡⎟⎟⎠

    ⎞⎜⎜⎝

    ⎛−=−=

    2

    cccc

    22

    u II

    II

    REI.RI.EP

    ccII

    10,5

    ccdech I

    I1−=η

    ccII

    10,5

    1

    0,5

    0

    Décharge :

    Analyse du rendement Analyse du rendement –– modèle simplifiémodèle simplifié

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    Temps de décharge ( à courant constant) :

    ccII

    10,5

    1

    0,5

    0

    η

    ==I.E

    Wt maxdechCapacité énergétique maximale

    Puissance utile + pertes

    1

    0tmin = Wmax/(E.Icc) tdech

    η

    Analyse du rendement Analyse du rendement –– modèle simplifiémodèle simplifié

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    1

    0

    η

    tmin tdech

    E R0R

    I

    U

    ηmax

    topt10,5

    1

    0,5

    0

    η

    I/Icc

    En introduisant l’autodécharge(modélisée ici par une résistance en parallèle sur E)

    La capacité (ou l’énergie récupérable) dépend du temps de charge ou de décharge.

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    Nombre maximal de cycles de charge-décharge (cyclabilité) Ncycl : dû à la fatigue ou à l’usure lors des cycles

    Le cyclage constitue généralement la première cause de vieillissement devant la dégradation thermique classique.

    Processus de fatigue souvent complexes et cyclabilité souvent mal définie, parfois inconnue.

    Cyclabilité fortement liée à l’amplitude des cycles et/ou à l’état de charge moyen. Quantification de Ncycl délicate => travaux à mener.

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    Coûts : - d’investissement (part la plus marquante pour l’acheteur)

    Ce qu’il faudrait faire :coût d’investissement total : Cinv_tot = cW.Wutil + cP.Pmax

    avec cW et cP respectivement en €/kWh et €/kW

    Coût d’investissement généralement spécifié :- en €/kWh pour les accumulateurs à longue constante de temps (dimensionnés en Energie)

    ou- en €/kW pour ceux plutôt dimensionnés en puissance, à faible constante de temps

    - de fonctionnement (maintenance, énergie perdue lors des cycles, remplacements pour cause de vieillissement).

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    Minimisation du coût : indispensable analyse sur la durée de vieescomptée du système complet incluant le dispositif de stockage.

    Dans une logique de développement durable : prise en compte du coût sur cycle de vie, incluant les dépenses de matières premières, d’énergie et autres coûts environnementaux de la fabrication au recyclage

    Les systèmes les moins coûteux à l’investissement sont généralement ceux qui se dégradent le plus vite en cyclage et dont le rendement est le plus mauvais.

    Exemple : batterie électrochimique au plomb-acide 200 €/kWh avec 1300 cycles et pertes non prises en compte :« Coût d’usure » : 0,15 €/kWhOu encore : sur 20 ans avec 1 cycle par jour (7300 cycles cumulés), la batterie doit être remplacée 5 fois

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    Autres caractéristiques :

    -énergie massique (particulièrement importante dans les applications embarquées, moindre importance dans les applications stationnaires),

    - énergie volumique,

    - sécurité (explosion, rejets…),

    - temps de réponse (démarrage éventuel), etc…

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    Moyens de stockage d’électricitéMoyens de stockage d’électricité

    Classification fréquente en moyens directs et indirects :

    peu d’importance car, quel que soit le moyen de stockage, il est nécessaire d’utiliser

    un ou plusieurs convertisseurs d’adaptation

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    Super-condensateurs

    La tension varie avec l’état énergétique 2cc U.C21W =

    Pour une exploitation de 90% de l’énergie maximale stockée : tension mini = 1/3 de Ucmax

    Alors pour exploiter Pmax :Nécessité d’un surdimensionnement en courant d’un facteur 3.

    nécessité d’un convertisseur d’adaptation :

    Doc. Maxwell

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    Doc. S. RAEL, GREEN ,HDR 2005

    Exemples de caractéristiques énergétiques de supercondensateurs

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    Théoriquement (sans pertes) : V.CQ ∆= ⎥⎦⎤

    ⎢⎣⎡ ∆−∆=

    2VV.V.CW initdech

    Charge et énergie récupérées dans une décharge à courant constant :

    V∆

    dechW

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    Inductances supraconductrices (SMES Superconductor MagneticEnergy Storage) :

    ACCEL Instruments GmbH www.accel.de4,1 H – 1000 A : 2 MJ (0,5 kWh) – 200 kW (τ = 10 s)Bobine D : 760 mm – H : 600 mm - Supra LTC NbTi – 4,5 T

    760 mm

    600 mm

    Applications actuelles : faibles constantes de temps, et forte cyclabilitécomme les super-condensateurs

    2L I.L2

    1W =

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    Volants d’inertie (FES : Flywheel Energy Storage) :

    Enceinte sous vide

    Paliers magnétiques Ω

    Moteur-générateurSystemSystemcontrolcontrol

    DCBus

    Pconsigne

    2.J21W Ω=

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    Volants d’inertie (suite)Plutôt utilisés pour les faibles « constantes de temps » (produits commerciaux)

    BEACON POWER SYSTEMS

    Produit commercial BHE6

    Emax=6 kWh, Pmax=2 kW 3 heures

    rotor composite 22 500 tr/mnSous vide (auto-décharge > 30 heures )

    Paliers magnétiques aimants

    Mais également des produits dimensionnés en énergie

    Doc. www.beaconpower.com

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    Systèmes à air comprimé avec fluide d’interface (eau ou huile)BOP (batteries Oil hydraulics and Pneumatics)compressions/décompressions quasi isothermes et

    moteur-compresseur hydraulique haut rendement de conversion

    Source : LEI - EPFL, LEMOFOUET, RUFER rendement moteur hydraulique

    intérêt de bas coût 3 c€/kWh sur vie complète si hybridation avec stockage rapide

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    Accumulateurs électrochimiques :

    Nombreuses technologies disponibles (différents compromis performances – coût)

    Plomb-acide (LAB : Lead-acid battery)Nickel-Cadmium (NiCd)Nickel-Métal-Hydrures (NiMH)Lithium-Ion (Li-Ion)Métal-air (Zinc, aluminium…)Sodium-soufre (NaS)…

    Les valeurs d’énergie massique les plus élevées : 30 à 150 Wh/kgmais une cyclabilité faible (qq 100 à qq 1000 cycles)

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    Influence du courant de décharge sur la valeur de la capacité(rendement faradique ou coulombic, loi de Peuckert)

    ndechIKQ =

    La capacité en décharge décroît lorsque le courant de décharge est plus élevé(C

    apac

    ité e

    ffec

    tive)

    (courant de décharge, constant)

    Source: batteries Exidehttp://networkpower.exide.com/

    Tension finale Durée de décharge à courant constant

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    Rendement d’un accumulateur plomb-acide (à plaques tubulaires)

    Accu : 48 V - C10 310 A.h(15 kWh en 10 heures)

    et cyclabilité :

    stockéeW.cycleNcumuléeW =

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    à 25°C

    38°C27°C

    Grande sensibilité à la température

    Effet de la température sur la durée de vie en cyclage (Pb-acide étanche à recyclage)

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    Exemples de courbes de cyclage

    R. Bleijs, EDF

    Jim McDowallSaft AmericaPES 2001

    Avec les technologies au nickel (NiCd et NiMH), le nombre de cycles supportable augmente plus vite que l’énergie exploitée si l’on réduit la profondeur de décharge :Exemple NiCd fritté :

    Ncycl x Wdech ≅ 2500.Wmaxi de 80% à 20% de DOD et 10 000 .Wmaxi à 5% de DOD

    500 à1000 .Wmaxi de 80 à 5% de DOD

    700 à 5000 .Wmaxi de 80 à 5% de DOD

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    Exemples de caractéristiques énergétiques de batteries NiCd

    Saft : batteries Sunica Plus NiCd pour applications EnR

    Autodécharge vs T°C

    Capacité énergétique vs T°C

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    Exemples de caractéristiques énergétiques de batteries NiCd

    Saft : batteries Sunica Plus NiCd pour applications EnR

    Durée de vie vs T°C (environ 1 cycle par jour) comparaison avec Pb acide

    Saft : batteries Sunica Plus NiCd pour applications EnR

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    Exemples de caractéristiques énergétiques de batteries Lithium

    Doc. Saft130 Wh/kg en 1h

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    Vieillissement en cyclage technologie Lithium-Ion NCA

    Doc. Saft

    25 000 à 2000.Wmaxi de 5% à 80% de DOD

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    Diagramme de Ragone des accumulateurs électrochimiques : comparaison puissance et énergie massiques

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    Coût énergétique de fabrication : MJ par kWh stockables

    1

    10

    100

    1000

    10000

    100000

    Plomb

    Lithiu

    m - io

    nSu

    perco

    nden

    sateu

    rNi

    ckel

    / Cad

    mium

    Batte

    rie zi

    nc / a

    ir

    INVESTIRE Thematic Network

    1000 MJ/kWh=280 kWh/kWh

    Le stockage est très coûteux dans une ACV

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    Premier comparatif moyens de stockage à petite échelle

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    (1) Attention, le coût est ici intégralement rapporté à l’énergie stockée ou la puissance maximale

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    Moyens de stockage à grande échelleMoyens de stockage à grande échelle

    Plutôt destinés à un fonctionnement au niveau du réseauou de systèmes de production intermittente de « grande puissance » : éoliens, photovoltaïques, houlomoteurs…

    Actuellement, on préfère souvent maintenir en chauffe des centrales thermiques

    que d’investir dans des systèmes de stockage

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    Stockage hydraulique gravitaire

    Données et dessins Jacques RUER, SAIPEM

    Retenue d'eau inférieure

    Retenue d'eau supérieure

    Conduite forcée

    Ensemble Pompes et Turbines

    Rendement : 65 à 75 %Démarrage : 10 à 15 minCapacité : 1 à qq 100 GWh Puissance : 100 à 1000 MW

    Exemple : Grand-Maison935 m de dénivelée, 170 Mm3400 GWh12 groupes 150 MW1400 MW en pompage1800 MW en turbinage

    Pumped hydro, STEP (Stations de Transfert d’Énergie par Pompage)centrales à pompage-turbinage

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    Source :A. MARQUET et al., « Stockage d’électricité dans les systèmes électriques », Technique de l’ingénieur D4030 5- 1998.

    Exemples de plus de 1000 MW

    Depuis les années 1990 :Groupes réversibles à vitesse variableCycloconvertisseurs, puis onduleurs à GTO

    Exemple 1 : OKUKIYOTSU_2 (Japon 1996 )H 470 mToshiba 2 groupes 300 MWOnduleur GTO 345 MVA

    Exemple 2 :Nant de Drance (Suisse 2008-2015)H 250 mAlstom4 groupes 157 MW + vitesse variable +/10%

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    Air comprimé en caverne (système hybride : gaz + électricité)(CAES = Compressed Air Energy Storage)

    12 kWh/m3 de caverne à 100 barsRendement : 50 % (mais avec apport de Gaz…)Démarrage : 5 à 10 mnCapacité : 0,1 à 10 qq GWh Puissance : 100 à 1000 MW

    Refroidissement intermédiaire

    Caverne de stockage de l'air comprimé

    Turbine Compresseurs

    Chambre de combustion

    Récupérateur

    Gaz naturel

    Données et dessins Jacques RUER, SAIPEM

    Rendement réel en déstockagepour produire 1 kWheapport de 1,6 kWhth de gazet 0,7 kWhe

    (compresseur au stockage)Rendement global : 1/2,3 = 43%

    Sans air comprimé :rendement TAG = 27%(3,7 kWth consommés)

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    Exemple : Huntdorf (1979) Allemagneair à 70 bars dans 2 cavernes de 310 000 m3Génération : 290MW – 3 h maxi Stockage (compression) : 60 MW – 12 h maxi

    Source :“Huntorf CAES: More than 20 Years of Successful Operation”F. Crotogino (KBB GmbH), K.U. Mohmeyer, R Scharf (E.ON Kraftwerke)Spring 2001 Meeting, Orlando, Florida, USA

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    Stockage adiabatique par air comprimé en caverne

    Source : RWE

    Inclut une récupération de la chaleur lors de la compression

    Réservoirs de chaleur >600°C

    Projet ADELE (RWE) : 1 000 MWh – 200 MW(2013) Rendement ≅ 70%

    Vers cavernes(air comprimé)

    Source : German Aerospace Center

    Source : Alstom Power 2004

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    Batteries électrochimiques à grande échelleGolden Valley Electric AssociationFairbanks Alaska (2003)Nickel-Cadmium (1000 tonnes)

    Durée de vie escomptée : 25 ans

    Capacité : 40 MW durant 7 mn (4,7 MWh)ou 27 MW durant 15 mn (6,7 MWh)

    Coût : 4000 Euros/kWh (ramené à l’énergie seule) ou700 Euros/kW (ramené à la puissance seule)

    Durant l’année 2004 : 55 décharges

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    Autres exemples :

    Avant 1997 :Plomb-acide

    Source:C.D.Tarrant 2005

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    Autres exemplesNaS Japon, US

    depuis 1998

    Modules1 MW – 7,2 MWh

    Début 2009 : Plus de 200

    dispositifs en service Plus de 300 MW/

    2000 MWh cumulésSource: C.D.Tarrant 2005

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    Batteries NaS 300°CRendement charge/décharge : 75 %Vie : 15 ans 2500 cycles à 100% DOD4500 cycles à 80% DOD

    Élément : 2 V1,12 kWh

    Source:http://www.ngk.co.jp/

    Modèles :PS (peak shaving) 50 kW - 430 kWh

    PQ (power quality)50 kW permanents 360 kWh 150 ou 250 kW crêtes (30 s par heure)

    Bloc : 384 éléments série/parallèle 64 ou 128 V50 kW – 360 ou 430 kWhPertes de chauffage : 3,4 kWMasse : 3500 kg

    Ensemble 2 MW – 12 MWh (40 modules)L : 10 m (172 tonnes)(22 m avec transfo et connexion au réseau)H : 4.7 mW : 3.6 m

    Charleston American Electric Power (AEP), http://www.technologyreview.com/

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    Application dans une ferme éolienne (Futamata Japon 2008)

    Puissance éolienne : 51 MWStockage : 34 MW – 245 MWh (97 M$ ou 70 M€)

    Lissage de production

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    Batteries à circulation (Redox flow batteries)

    Dissociation énergie/puissance

    Energie volumique : 10 à 30 kWh/m3Rendement : 70 % à 90%Capacité : 1 à qq 100 MWhPuissance : 1 à 10 MWquelques heures (4 à 8)

    composés chimiques, de stockage de l’énergie, liquides en solution dans l’électrolyte. Technologies : Vanadium Redox flow Battery (VRB), (électrolyte acide sulfurique)

    Polysulfide Bromide battery (PSB) (polybromure, polysulfure)Sodium-Brome (NaBr)

    Source: J. Alzieu et J. RobertTechniques de l’Ingénieur D3357, 2007

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    Technologie VRB (Vanadium Brome)

    Source:http://www.vrbpower.com/

    Masses :réservoirs : 20 Wh/kgConvert. Électrochim : 35 W/kgConvert. Électron. : 750 VA/kgRendement > 90%Vie : > 12 ans

    Exemple :Installation King Island Australie 2003Système éolien-dieselVRB : 200 kW – 800 kWh

    Convertisseur électrochimique50 kW/stack

    Réservoirs d’électrolyte

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    Système à stockage thermique : à l’étude

    Données et dessins Jacques RUER, SAIPEM

    200 kWh/m3Rendement : environ 60 % Capacité : 1 à qq 100 GWhPuissance : 10 à 100 MW

    Gaz chauds 1400°CÀ l’étude,Pas encore de réalisation.Potentiel économique et géographique attractif

    Refroidisseur Turbine haute

    température

    Compresseur

    Récupérateurde chaleur

    Réfractaires chauffés

    électriquement

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    Tableau comparatif moyens de stockage à grande échelle

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    Bilan puissance / énergie / constante de temps

    Source:http://www.energystorage.org

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    Comparaison de coût incluant le vieillissement en cyclage et les pertes

    Source:http://www.energystorage.org

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    Bilan des besoinsCaractéristiquesTechnologies adaptées

    Rapport EnirDGnet, jan. 2004

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    Le stockage d’énergie :Un enjeu majeur pour permettre une réelle pénétration des ressources renouvelables

    Des problèmes techniques : oui, le stockage est difficile mais possible

    (électrique, thermique…) et contribuer au développement durable

    Problèmes surtout économiques : le stockage doit devenir compétitif dans plus de secteurs

    CONCLUSIONCONCLUSION

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    Développement de nouvelles solutions ou de variantes technologiques (hybridations) bien adaptées aux besoins

    Meilleure définition et caractérisation des besoins

    Meilleurs modèles énergétiques et de veillissementpour réaliser des optimisations sur cycle de vieAvec plus grande action sur l’adaptation de la consommation

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    ExemplesExemples d’applicationsd’applicationsavec batteries avec batteries électrochimiquesélectrochimiques

    Ce document exploite, en partie, des résultats des travaux des thèses d’Olivier GERGAUD et Yaël THIAUX

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    I. Modèles technico-économiques

    II. Ecrêtage de la charge en situation connectée au réseau

    III. Lissage de charge

    IV. Système autonome photovoltaïque

    V. Conclusion

    Doc. STECO

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    II-- MODELES TECHNICOMODELES TECHNICO--ECONOMIQUESECONOMIQUES

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    30 40 50 60 70 801000

    10000

    Courbe réelle [MES 99]

    Profondeur de décharge en %

    Nom

    bre

    de c

    ycle

    s3000

    5000

    7000

    Coût de cyclage

    Stockage : batteries au plomb-acide

    7,72210

    2__

    _

    =⋅

    =⋅⋅

    =pbpp

    b NENbatterietotalCoûtγττ ∆⋅=⋅⋅ ∑

    t

    bbpp PEN0

    _ )(2 c€/kWh

    Hypothèse : (Nombre de cycles)*(Profondeur de décharge) = Np = Constante

    Courbe Np constant (Np=1350)

    Coût d’investissement :

    210 €/kWh

    Coût total

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    Stockage : batteries au plomb-acide (étanches à recombinaison)

    )(EDCfbE =

    batI

    batV

    ),( batIEDCfiR =Modèle technique :

    Variation de capacité apparente en fonction du courant moyen dedécharge

    Rendement coulombien

    Modèle « normalisé » vis-à-vis de la capacité de stockage (C10)

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    [ ] ( )TEDCIC

    InEDCnV

    bat

    batbbdbat ∆⋅−⋅

    ⎟⎟⎟

    ⎜⎜⎜

    ⎛++

    +⋅⋅−⋅+⋅= 007,0102,027,0

    1

    412,0965,1 5.13.110

    _

    )005,01()(67,01

    67,1

    9.0

    10

    10T

    IIC

    C

    bat

    bat ∆⋅+⋅

    ⋅+

    =

    batibbbbat IRnEnV ⋅⋅+⋅=

    bat

    d

    CQ

    EDC −=1

    Limitation d’utilisation jusqu’au phénomène de gassingEDCMAX = 0.9

    Modèle du CIEMAT

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    0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1

    0,1

    0,2

    0,3

    0,4

    0,5

    Pertes JouleRendement coulombien

    ( )⎥⎥⎥⎥

    ⎢⎢⎢⎢

    −⋅+

    −= 155,0

    73,20exp1

    10

    _ EDC

    IIbat

    ccbη

    1_ =dcbη

    décharge charge

    État de charge

    nb.Ri(Ω)

    (nb = 24 cellules en série)

    )(EDCfbE =

    batI

    batV

    ),( batIEDCfiR =

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    Ren

    dem

    ent

    0

    0,2

    0,4

    0,6

    0,8

    1

    0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1État de charge

    Rendement énergétique global de l’accumulateur

    CHARGE

    DÉCHARGE

    1kW

    3kW

    2kW

    4kW

    Pbat

    Ex : 48 V - C10 310 A.h(15 kWh en 10 heures)

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    Onduleur

    Modèle énergétique : rendements (AC/DC et DC/AC) identifiés

    Préseau(kW)

    Ren

    dem

    ent

    mesures

    0 1 2 3 4

    0,6

    0,8

    0,4

    1

    21bat11bat

    01AC/DC

    KPKPP

    1

    1η+⋅++

    =

    modèle

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    Producteursolaire

    Accumulateur

    Consommateur

    Fournisseur réseauprincipal (EDF)

    Onduleur

    Utilisateur

    Optimisation des transferts énergétiqueset du dimensionnement avec critère économique

    Problématique économiqueProblématique économique

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    Consommation = Données Enertech sur 1 an reproduit 15 fois

    Données Météo France sur 15 ansEnsoleillementTempérature ambiante

    0 50 100 150 200 250 300 3500

    1

    2

    3

    4

    temps (jours)

    Con

    som

    mat

    ion

    (kW

    )

    50 100 150 200 250 300 3500

    200

    400

    600

    800

    1000

    Enso

    leill

    emen

    t (W

    /m²)

    temps (jours)168 169 170 171 172 173 1740

    200

    400

    600

    800

    1000

    Jour de l’année

    Enso

    leill

    emen

    t (W

    /m²)

    Données de consommation et météorologiques

    temps (heures)Con

    som

    mat

    ion

    (kW

    )

    0h 24h 24h12h12h

    1

    2

    3

    4

    0

  • Master Recherche STS IST SPEE Paris 11 – ENS Cachan Module K16 février 2010 B. MULTON –ENS Cachan site de Bretagne

    IIII-- Exemple de l’écrêtage de charge Exemple de l’écrêtage de charge en situation connectée au réseauen situation connectée au réseau

    -- Minimisation de la puissance souscrite (abonnement)Minimisation de la puissance souscrite (abonnement)

    -- Réduction de l’impact sur le réseauRéduction de l’impact sur le réseau

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    0 3 6 9 12 15 18 21 240

    1

    2

    3

    4

    5

    6

    Temps (heures)

    Con

    som

    mat

    ion

    (kW

    )

    Ecrêtage à 3 kW

    Crête 6 kW

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    Optimisation / Dimensionnement

    Minimisation du coût total

    Technologie du stockage

    Profil de consommation

    Technologie de l’onduleur

    Caractéristiques du réseau

    Transferts d’énergie optimaux Capacité de stockage optimale

    Optimisation économique du point de vue du consommateur

    ⇒ Modélisation technico-économique du système

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    0 3 6 9 12 15 18 21 24Temps (heures)

    0

    1

    2

    3

    4

    5

    6

    Con

    som

    mat

    ion

    (kW

    ) EcrêtageP

    uiss

    ance

    dis

    poni

    ble

    rech

    arge

    (kW

    )

    -3

    -2

    -1

    0

    1

    2

    3

    Profil de charge « libre » (contraint par la puissance disponible)

    Profil de décharge imposé

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    ECRETAGE DE LA CONSOMMATIONECRETAGE DE LA CONSOMMATION

    0 3 6 9 12 15 18 21 24-3

    -2

    -1

    0

    1

    2

    3

    4

    temps (heure)

    Recharge à la puissance maximale disponible

    P bat

    (kW

    )

    0 3 6 9 12 15 18 21 24-2

    0

    2

    4

    6

    8

    Ener

    gie

    cons

    omm

    ée (k

    Wh)

    temps (heure)

    6 kWh

    Limitation de recharge à 1kW

    temps (heure)

    P bat

    (kW

    )En

    ergi

    e co

    nsom

    mée

    (kW

    h)

    temps (heure)

    0 3 6 9 12 15 18 21 24-3

    -2

    -1

    0

    1

    2

    3

    4

    0 3 6 9 12 15 18 21 24-2

    0

    2

    4

    6

    8

    4 kWh

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    ECRETAGE DE LA CONSOMMATIONECRETAGE DE LA CONSOMMATION

    Optimisation de la puissance de recharge

    6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 1611,4

    11,6

    11,8

    12

    12,2

    12,4

    12,6

    12,8

    13

    13,2Puissance maximale de recharge, Pch

    500 W1000 W1500 W2000 W3000 W

    Capacité de stockage (kWh)

    surc

    oût t

    otal

    (k€)

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    6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 1611

    12

    13

    14

    15

    16Pch = 500 W, edc MAX = 0.9Pch = 3 kW, edc MAX= 0.9Pch = 500 W, edc MAX optimiséPch = 3 kW, edc MAX optimisé

    Capacité de stockage (kWh)

    Sur

    coût

    tota

    l (k€

    )ECRETAGE DE LA CONSOMMATIONECRETAGE DE LA CONSOMMATION

    Optimisation de l’état de charge maximum

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    IIIIII-- Exemple du lissage de charge Exemple du lissage de charge en situation connectée au réseauen situation connectée au réseau

    Un cas d’école intéressant pour poser le problème de Un cas d’école intéressant pour poser le problème de l’adaptation de la consommation à la production l’adaptation de la consommation à la production disponible sur un réseau. disponible sur un réseau.

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    0 3 6 9 12 15 18 21 240

    1000

    2000

    3000

    4000Puissance consommateur

    Puissance lissée625 W

    Existence d’un optimum (Puissance de lissage, capacité de stockage)

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    Puissance de lissage

    5 10 15 2013.5

    14

    14.5

    15

    15.5

    16

    16.5

    17

    17.5

    1.10 * moyenne1.15 * moyenne1.20 * moyenne1.25 * moyenne1.30 * moyenne1.35 * moyenne

    Capacité de stockage (kWh)

    Sur

    coût

    (k€)

    Coût mini :15% de pertes et

    13 kWh

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    IVIV-- Système autonome photovoltaïqueSystème autonome photovoltaïque

    Site isolé, accumulateur indispensable pour assurer Site isolé, accumulateur indispensable pour assurer l’l’adapationadapation production à consommation production à consommation

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    6 7 8 9 10 11 12 1350

    100

    150

    200

    Puissance crête PV installée (kW)

    Cap

    acité

    de

    stoc

    kage

    (kW

    h)

    Zone optimale

    55%

    45%Énergie produite95963 kWh

    Énergie gâchée73397 kWh

    57%

    43%Energie délestée

    73 400 kWh

    Bilan énergétique sur les 15 ans95100

    105

    110

    115

    120

    125

    130

    135

    k€

    Système photovoltaïque autonome avec batteries, optimum économique

    Bilan optimum économique

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    Système photovoltaïque autonome avec batteries et onduleur,influence du délestage de consommation

    Ppv = 17 kWWst = 11 kWhGER = 250 MWh

    Ppv = 10 kWWst = 3 kWhGER = 130 MWh

    Taux de délestage

    Profil conso domestique(5,5 MWh/an)

    Profil solaire : RennesDurée d’étude : 30 ans

    GER = Global Energy Requirement

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    Système photovoltaïque autonome avec batteries, influence du profil de consommation

    Ppv = 17 kWWst = 11 kWhGER = 250 MWh

    Taux de délestageGER = Global Energy Requirement

    GER = 468 MWh(rendement 35%)

    Ppv = 4 kWWst = 0GER = 50 MWh

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    Analyse de type ACV sur un système PV + batteriesConditions : PV 1,7 MWh/m²/an (1700 h eq Pmax)Conso : 150 kWh/j, Autonomie : 3 jours, Pmax : 50 kW

    Carl Johan Rydh “Energy Analysis of Batteries in Photovoltaic Systems”, EESAT 2003, San Francisco 27-29 Oct. 2003.

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    Analyse de type ACV sur un système PV + batteries

    Carl Johan Rydh “Energy Analysis of Batteries in Photovoltaic Systems”, EESAT 2003, San Francisco 27-29 Oct. 2003.

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    Analyse de type ACV sur un système PV + batteries

    Carl Johan Rydh “Energy Analysis of Batteries in Photovoltaic Systems”, EESAT 2003, San Francisco 27-29 Oct. 2003.

    Investissement énergétiqueRamené à la durée de vie

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    Analyse de type ACV sur un système PV + batteries

    Carl Johan Rydh “Energy Analysis of Batteries in Photovoltaic Systems”, EESAT 2003, San Francisco 27-29 Oct. 2003.

    f (energy return factor) =Energie qui serait consommée par un groupe électrogène

    Investissement énergétique global du système PV

    Étude intéressantemais simpliste,

    à affiner

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    La problématique du stockage dispersé (au niveau du consommateur)en situation de raccordement au réseau semble d’un grand intérêt :

    - possibilité d’ilotage (sûreté)- meilleur dimensionnement du réseau- plus grande acceptation des ressources intermittentes- …

    Problème scientifique intéressant et complexe :- Variables non déterministes- Nécessité de modèles plus performants pour les éléments de stockage

    surtout s’ils sont électrochimiques- Etude de stockages hybrides- Optimisations sur cycle de vie

    CONCLUSIONCONCLUSION

  • Master Recherche STS IST SPEE Paris 11 – ENS Cachan Module K16 février 2010 B. MULTON –ENS Cachan site de Bretagne

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