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4 Mise en place des exigences concernant le matériel stérile dans les hôpitaux neuchâtelois 8 Une révolution : le système de nettoyage à deux composantes deconex pour une propreté sans compromis des dispositifs médicaux 9 Congrès ISSM-IFSS-EFHSS 2005 à Londres 13 La prise en charge des dispositifs médicaux difficiles à nettoyer. Quelques exemples 16 Congrès et réunion annuelle 2004 de la DGSV 20 La simulation en temps réel : les faits matérialisés 24 Journée SSSH du 14 septembre 2004 Rectificatif du Comité de la Société allemande d’hygiène hospitalière (DGKH) 25 Norme ISO 11607 :2003 Emballages des dispositifs médicaux stérilisés au stade terminal 28 Flowcharts et SOP... ou l’art de décrire les processus 33 A propos des travaux du comité central… 34 Perfectionnement de la section suisse alémanique de la SSSH 36 News 38 Agenda/Impressum Alors que la période de l’Avent va bientôt débuter et que Noël n’est plus très loin, vous tenez entre vos mains la dernière édi- tion 2004 de Forum. Cette période est toujours propice pour faire le point, pour passer en revue l’année qui est sur le point de s’achever. En 2004 donc, les choses ont bougé à la SSSH, avec notamment l’adoption du Guide pour la validation et le contrôle de routine des procédés de stérilisation à la vapeur d’eau et l’adoption des Bonnes Pratiques, ou encore la préparation et l’introduction d’autres étapes et mesures importantes. Concernant les activités du Comité, je me permets d’attirer votre attention sur le rap- port de Hervé Ney, publié dans la présente édition. « Lorsque tu veux construire un bateau avec d’autres personnes, ne commence pas par chercher du bois; éveille plutôt en elles leur désir de parcourir l’immensité de la mer !» C’est un peu ce qui se passe lorsque nous parlons de gestion de la qualité, d’audit et de certification : ce n’est pas la certification immédiate qui compte, mais le chemin qui y mène. Quant aux « désirs » (objectifs) propres à chaque service et unité de stérilisation cen- trale, chacun doit les découvrir par et pour lui-même ! Ensuite, lorsque vous savez dans quelle direction vous souhaitez vous lancer, alors vous vous retrouvez en groupe et cou- chez sur papier tous les éléments néces- saires pour réaliser ces «désirs» (SOP, des- criptions des processus, directives de travail). Enfin, vous vous interrogez pour savoir si tout cela suffit réellement à nourrir vos désirs ! C’est précisément sur ce thème que s’est penché le cours niveau II au WIT de Tübin- gen, cherchant à dégager les possibles représentations de ces descriptions. Bien évidemment, chaque établissement et ser- vice de stérilisation centrale doit élaborer ses propres descriptions de processus, en fonction de ses besoins. Mais au final, c’est cette forme de collaboration – au sein d’un groupe réunissant divers domaines – qui nous permet de remettre en question, sans jugement de valeur, et d’optimiser notre travail de tous les jours. J’ai en outre le plaisir de vous annoncer qu’en 2005 se tiendra le premier congrès suisse de stérilisation, qui se déroulera ensuite sur une base annuelle. Vous trouve- rez une annonce préalable à ce propos dans la rubrique Agenda; les détails de la mani- festation seront publiés dans la première édition 2005 de Forum. N’oubliez pas non plus de consulter les informations sur notre site Internet www .sssh.ch . La manifesta- tion sera consacrée aux aspects techniques du retraitement dans les services de stérili- sation et permettra de présenter les der- nières dispositions en la matière ainsi que d’esquisser les grandes orientations futures. Veuillez d’ores et déjà réserver les dates, car nous serions très heureux d’accueillir un maximum de collègues à cette occasion. Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une belle période de l’Avent et de Noël et à vous présenter mes meilleurs vœux pour la Nou- velle Année. Cordialement, Cornelia Hugo Editorial 04/2004 Chère lectrice, cher lecteur, forum 3 Contenu

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I

4 Mise en place des exigencesconcernant le matériel stériledans les hôpitaux neuchâtelois

8 Une révolution: le système denettoyage à deux composantesdeconex pour une propretésans compromis des dispositifsmédicaux

9 Congrès ISSM-IFSS-EFHSS 2005à Londres

13 La prise en charge desdispositifs médicaux difficilesà nettoyer. Quelques exemples

16 Congrès et réunion annuelle2004 de la DGSV

20 La simulation en temps réel :les faits matérialisés

24 Journée SSSH du 14 septembre2004Rectificatif du Comité de laSociété allemande d’hygiènehospitalière (DGKH)

25 Norme ISO 11607:2003Emballages des dispositifsmédicaux stérilisés au stadeterminal

28 Flowcharts et SOP... ou l’art dedécrire les processus

33 A propos des travaux ducomité central…

34 Perfectionnement de la sectionsuisse alémanique de la SSSH

36 News

38 Agenda/Impressum

Alors que la période de l’Avent va bientôtdébuter et que Noël n’est plus très loin,vous tenez entre vos mains la dernière édi-tion 2004 de Forum.Cette période est toujours propice pourfaire le point, pour passer en revue l’annéequi est sur le point de s’achever. En 2004donc, les choses ont bougé à la SSSH, avecnotamment l’adoption du Guide pour lavalidation et le contrôle de routine desprocédés de stérilisation à la vapeur d’eauet l’adoption des Bonnes Pratiques, ouencore la préparation et l’introductiond’autres étapes et mesures importantes.Concernant les activités du Comité, je mepermets d’attirer votre attention sur le rap-port de Hervé Ney, publié dans la présenteédition.«Lorsque tu veux construire un bateau avecd’autres personnes, ne commence pas parchercher du bois ; éveille plutôt en elles leurdésir de parcourir l’immensité de la mer !»C’est un peu ce qui se passe lorsque nousparlons de gestion de la qualité, d’audit etde certification: ce n’est pas la certificationimmédiate qui compte, mais le chemin qui ymène.Quant aux «désirs» (objectifs) propres àchaque service et unité de stérilisation cen-trale, chacun doit les découvrir par et pourlui-même! Ensuite, lorsque vous savez dansquelle direction vous souhaitez vous lancer,alors vous vous retrouvez en groupe et cou-chez sur papier tous les éléments néces-saires pour réaliser ces «désirs» (SOP, des-criptions des processus, directives detravail). Enfin, vous vous interrogez poursavoir si tout cela suffit réellement à nourrirvos désirs !

C’est précisément sur ce thème que s’estpenché le cours niveau II au WIT de Tübin-gen, cherchant à dégager les possiblesreprésentations de ces descriptions. Bienévidemment, chaque établissement et ser-vice de stérilisation centrale doit élaborerses propres descriptions de processus, enfonction de ses besoins. Mais au final, c’estcette forme de collaboration – au sein d’ungroupe réunissant divers domaines – quinous permet de remettre en question, sansjugement de valeur, et d’optimiser notretravail de tous les jours.J’ai en outre le plaisir de vous annoncerqu’en 2005 se tiendra le premier congrèssuisse de stérilisation, qui se dérouleraensuite sur une base annuelle. Vous trouve-rez une annonce préalable à ce propos dansla rubrique Agenda; les détails de la mani-festation seront publiés dans la premièreédition 2005 de Forum. N’oubliez pas nonplus de consulter les informations sur notresite Internet www.sssh.ch. La manifesta-tion sera consacrée aux aspects techniquesdu retraitement dans les services de stérili-sation et permettra de présenter les der-nières dispositions en la matière ainsi qued’esquisser les grandes orientationsfutures. Veuillez d’ores et déjà réserver les dates, carnous serions très heureux d’accueillir unmaximum de collègues à cette occasion.Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter unebelle période de l’Avent et de Noël et à vousprésenter mes meilleurs vœux pour la Nou-velle Année.

Cordialement,Cornelia Hugo

Editorial 04/2004

Chère lectrice,cher lecteur,

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fois, le travail n’a pas eu le temps d’être tota-lement achevé sous cette forme. L’entrée envigueur, le 1er janvier 2002, de la loi sur lesproduits thérapeutiques du 15 décembre2000 et de ses ordonnances d’application,dont la nouvelle mouture de l’Odim (4),devait inciter le groupe de travail Odim àrevoir son calendrier et à redéfinir ses priori-tés. L’ordonnance du 20 novembre 2002 sur laprévention de la maladie de Creutzfeldt-Jakoblors des interventions médico-chirurgicalesconfirmait l’urgence et la nécessité de miseen conformité des unités de stérilisation deshôpitaux neuchâtelois.

Mise à niveau des unités de stérilisationdans les hôpitaux – 2e phaseA la demande des membres du groupe,début 2002, la présidence est reprise par lesinfirmières en Pci (prévention et contrôlede l’infection) du service de la santépublique. Cette restructuration est souhai-tée pour renforcer l’implication du servicede la santé publique et améliorer la commu-nication avec l’autorité politique.Le nouveau contexte légal, avec le très netrenforcement des exigences en matière dequalité, pousse le groupe Odim à procéder àune évaluation de l’état des lieux des unitésde stérilisation des hôpitaux du canton.

Audits externesLes hôpitaux du canton ne disposant pasd’un spécialiste hautement qualifié, unmandat contractuel est signé en juillet2002 entre le service cantonal de la santépublique et un expert externe reconnu,responsable de la stérilisation du CHUV. Il

IntroductionL’entrée en vigueur de la première Odim (1)le 1er avril 1996 est quasi passée inaperçuedans les hôpitaux de notre pays. Ce n’estque vers la fin de la période transitoire fixéeau 1er juin 1998, date butoir à laquelle lesfabricants devaient mettre leurs produits enconformité, que l’on s’est rendu compte desimplications de l’Odim pour les hôpitaux. Cesont en particulier les exigences pour larestérilisation de matériel à usage unique etles prestations offertes à des tiers qui deve-naient bien plus astreignantes qu’aupara-vant. Pour de nombreux hôpitaux, ces nou-velles exigences de sécurité sonnaient la finde ces opérations: le matériel à usageunique ne pouvait plus être retraité et lesunités de stérilisation hospitalières ne pou-vaient plus stériliser de matériel pour destiers (autres hôpitaux, homes, cabinetsmédicaux, etc.).

Les premières années du groupe «Odim»neuchâteloisEn 1998, les hôpitaux de la ville de Neuchâ-tel créaient un groupe de travail internedont la mission était d’évaluer l’impact del’Odim sur la stérilisation du matériel chirur-gical, la restérilisation du matériel à usageunique et sur les finances. Rapidement, cegroupe de travail institutionnel s’est élargi àl’ensemble des hôpitaux de soins aigus ducanton (7 établissements de petite etmoyenne importance, d’une capacité de 50lits pour le plus petit à 200 lits pour le plusgrand) avec la participation du pharmaciencantonal. Le groupe de travail réunissait desprofessionnels de la santé, des cadres admi-

nistratifs et les responsables des unités destérilisation. Il était placé sous la directiond’une infirmière conseil en hygiène et pré-vention de l’infection (2). Les premières conclusions du groupe de tra-vail ont conduit les hôpitaux à cesser derestériliser le matériel à usage unique et àaugmenter leur budget pour l’achat de cesproduits. Puis, courant 1999, le groupe rédi-geait ses recommandations invitant, d’unepart, les hôpitaux à ne plus stériliser dumatériel pour des tiers tant qu’une certifica-tion de leur unité n’était pas acquise et,d’autre part, les homes à acheter du matérielstérile à usage unique pour les soins cou-rants. Les recommandations du groupe ontaussi servi à sensibiliser les autorités poli-tiques du canton à la problématique soulevéepar les exigences de l’Odim. Rappelons qu’à lamême époque, le Conseil fédéral s’était luiaussi exprimé sur ce sujet pour répondre àune intervention parlementaire (3).

Mise à niveau des unités de stérilisationdans les hôpitaux – 1re phaseSuite à l’évolution rapide des exigences et desnormes en matière de stérilisation, il étaitdevenu évident pour le groupe Odim qu’unemise à niveau des unités de stérilisation étaitla priorité du moment. En effet, malgré lesrecommandations émises par le groupe de neplus stériliser pour des tiers, les hôpitauxdevaient encore se dépanner en cas d’ur-gence, raison pour laquelle il a été décidé derédiger des procédures communes en matièrede stérilisation et de procéder à des auditsinter-hospitaliers. Ces mesures devaient amé-liorer le degré de confiance mutuelle. Toute-

Mise en place des exigencesconcernant le matériel stérile dans les hôpitaux neuchâtelois, de 1998 à nos jours

par Jean-Blaise Montandon, pharmacien cantonal, service de la santé publique, Neuchâtel

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est chargé de procéder à un audit des prin-cipales unités de stérilisation des hôpitauxdu canton (5 établissements) afin d’évaluerla conformité et la sécurité des installationsselon les exigences de l’Odim et des normesEN. En plus des référentiels légaux envigueur, l’expert s’est appuyé sur les bonnespratiques de pharmacie hospitalière fran-çaise (5) et le manuel d’autoévaluation –fonction stérilisation (6). Ces audits se sontdéroulés durant le deuxième semestre 2002et ont fait chacun l’objet d’un rapportdétaillé remis aux directions respectives. Fin 2002, une synthèse des audits est orga-nisée pour les responsables des unités destérilisation. Les principaux points soulevéspar l’expert touchent à la mise en place desbonnes pratiques de stérilisation, notam-ment la rédaction d’un manuel de qualité,de modes opératoires standardisés. Danscertains cas, l’infrastructure des locaux estaussi remise en cause, ce qui a permis enoutre de prendre des mesures dans un hôpi-tal dont l’unité de stérilisation était enconstruction. De plus, un plan est adoptépour des actions à très court terme. Dans cecadre, une collaboration étroite avec l’ex-pert est envisagée pour l’année 2003 avecla mise en place d’un plan de formationpour le personnel des stérilisations.

Formation commune et interventions sur sitesLa poursuite de la collaboration avec l’ex-pert externe est concrétisée par un mandatofficiel en avril 2003. Elle porte sur l’organi-sation d’une journée commune de formationet de 9 journées individualisées sur sites,dans les différents établissements. La jour-née commune a pour objectif de traiter del’architecture documentaire pour le systèmede qualité, elle se compose d’une partiethéorique et d’ateliers pratiques. La journéeest ouverte au personnel des stérilisations.Elle a été suivie par une quinzaine de per-sonnes. Les journées sur sites dans six éta-blissements ont ensuite permis de travaillerconcrètement sur le terrain à la mise enplace d’un système «qualité». Malgré les efforts consentis par tous lesparticipants au programme de formation,l’objectif visé, à savoir la mise à niveau desunités de stérilisation du canton n’a pas puêtre totalement réalisé durant l’année 2003.En outre, de nouvelles exigences, commepar exemple celles liées aux laveurs-désin-fecteurs, ont permis à chacun de prendre

conscience de la nécessité de pouvoir s’ap-puyer à long terme sur les services d’unexpert en la matière. Le service de la santépublique a décidé de prolonger le mandatde l’expert externe pour 2004, à raisond’une demi-journée de formation communeet de sept demi-journées sur sites.

Le BilanLa démarche choisie par les professionnelsneuchâtelois pour répondre à la formidableévolution des exigences de qualité enmatière de stérilisation a été le fruit d’uneréflexion dont le détonateur a été la miseen vigueur de l’Odim 96. La création d’un groupe de travail inter-hos-pitalier avec la participation de représen-tants de la santé publique a permis:• d’avoir une vue d’ensemble objective de

la situation• de sensibiliser les directions des hôpi-

taux et les autorités sanitaires,• de prendre des mesures concrètes.

Cette collaboration a permis d’accélérerl’amélioration de la qualité des prestationsde stérilisation dans les hôpitaux du cantonen fonction des ressources à disposition.Les efforts dans ce sens doivent être pour-suivis à l’avenir, afin de pouvoir garantir unbon niveau de qualité conforme aux dispo-sitions légales et aux règles de l’art.

L’avenirDeux pistes sont à l’étude au sein du groupeOdim. La première consiste à recommanderaux hôpitaux d’engager un ou une spécia-liste hautement qualifié(e) qui chapeaute-

rait l’ensemble des unités de stérilisation.Cette solution s’intègre parfaitement à laplanification hospitalière neuchâteloise quiprévoit, à l’horizon 2006, la fusion de tousles hôpitaux de soins aigus en un seul éta-blissement multi sites. La seconde propose de confier un mandatde supervision de longue durée à un expertexterne, qui serait chargé de la cautionscientifique des stérilisations du canton.Le choix, quel qu’il soit, devra être opéréassez rapidement dans l’intérêt de nos hôpi-taux et des patients qui les fréquentent.

Bibliographie1. Ordonnance sur les dispositifs médicaux

du 24 janvier 1996.2. Sylvia Schneeberger: Odim. Où en som-

mes-nous après un an de mise en pra-tique? Soins Infirmiers PréventionInfection, décembre 1999, page 15-17.

3. Interpellation Berberat 98.3159: ODIM.Nouvelles normes d’hygiène hospitalièreet coûts de la santé.

4. Ordonnance sur les dispositifs médicauxdu 17 octobre 2001.

5. Bonnes pratiques de pharmacie hospitaliè-re, ministère de l’emploi et de la solidarité,ministère délégué à la santé, direction del’hospitalisation et de l’organisation dessoins, 1re édition – juin 2001.

6. Manuel d’autoévaluation – fonctionstérilisation, édité par le centreeuropéen de prestations de service pourla santé pour le CEFH, mars 2000.

Remerciements: merci à Josiane Huberdeaupour la relecture critique de ce manuscrit.

L’hôpital des Cadolles à Neuchâtel, berceau du groupe «Odim» neuchâtelois.

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Une révolution: le système de nettoyage à deux composantes deconex pour une propreté sans compromis des dispositifs médicaux

par Dr. Urs Rosenberg

Un produit de nettoyage se compose de diversingrédients. Chacun de ces ingrédients a unefonction bien précise. Plusieurs fonctions dif-férentes sont nécessaires pour une actionoptimale du produit. La solution utilisée dansun laveur désinfecteur (LD) doit par exempleôter les souillures des surfaces, faire uneémulsion ou provoquer une dispersion, couperles grosses molécules, lier les agents dedureté de l’eau et éviter le dépôt de silice ouautres éléments indésirables sur le matériel etles parois dans la machine. L’intégration detoutes ces composantes en un produit uniquepouvant de surcroît être stocké afin de per-mettre à tout moment un effet maximal relèvepratiquement de l’impossible. Par exemple, lastabilité des enzymes (et donc leur fonction)est fortement diminuée par les agents decomplexation, pour ne citer qu’un dilemme.Le problème de la formulation des net-toyants usuels peut également se résoudrepar la séparation physique des composantssusceptibles de se gêner entre eux. Les deuxcomposants produits, stockés et transportéssous forme de concentrés, seront mélangésau moment de leur utilisation dans lamachine de nettoyage et de désinfection etdonc dosés dans la même charge de lavage.Sur la base de trois concentrés, Borer ChemieAG a développé deux systèmes de nettoyageà deux composantes, un pour les pH neutreset un pour les pH alcalins. Le système neutreest estampillé deconex TWIN BASIC/TWINZYME et le système alcalin se compose d’unproduit déjà connu, deconex 28 ALKA ONE etdu deconex TWIN ZYME. Comme l’indique sonnom «TWIN ZYME» est une préparation àbase d’enzymes (protéases et amylases).

Au cours des tests de laboratoire et ensituation réelle, les deux systèmes se sontmontrés supérieurs aux nettoyants usuels.En pH neutre, les résultats de nettoyageavec de l’eau dure et non préparée sont éga-lement apparus supérieurs à ceux atteintsavec un bon nettoyant enzymatique neutreen eau déionisée et en conditions opti-males. Avec le système alcalin à deux com-posantes, un bon résultat de nettoyage peutêtre déjà obtenu à des températures basses– jusqu’à 30°C, tandis que tels résultatspeuvent être obtenus avec des nettoyantsalcalins habituels seulement qu’à partir de70°C. Des températures basses permettentun respect du matériel plus important aucours du procédé de lavage.De plus, il est apparu que le système à deuxcomposantes permettait un meilleur contrôlede la mousse que les autres nettoyants.Enfin, la haute performance des nouveaux

produits est démontrée par les faiblesconcentrations d’utilisation: typiquement3 mL/L pour deconex TWIN BASIC ou deco-nex 28 ALKA ONE et 1 mL/L pour deconexTWIN ZYME. Ce dosage très léger, combiné àla possibilité d’utilisation directe de l’eau durobinet, rend le système de nettoyage à deuxcomposantes particulièrement économique.Une pompe de dosage supplémentaire, quipeut éventuellement être nécessaire, est uninvestissement minimal et se justifie pleine-ment par les multiples avantages du systèmede nettoyage à deux composants.Le système de nettoyage à deux compo-santes deconex: une révolution dans la pré-paration en machine du matériel médical.

Dr. Urs [email protected] Chemie AG, 4528Zuchwil/Switzerland

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pH=8.0 pH=10.8 pH=10.5 pH=8.5

Systèmes à deuxcomposantes

TB/TZ5 min/55 °C

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28AO/TZ5 min/55 °C

23NZ6 min 45/60 °C

Systèmes de nettoyage à deux composantes comparés avec des produits à composants unique(méthode des particules de sinter).

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Le congrès bisannuel de la Société alle-mande de stérilisation hospitalière (DGSV)s’est, comme à l’accoutumée, tenu à Pots-dam. Cette manifestation, très prisée parles collègues de la stérilisation et de l’in-dustrie, a cette fois encore remporté unfranc succès, comme en témoigne lenombre élevé de participants.

La particularité de cette édition résidaitdans le fait que le premier mandat completarrivait à échéance (8 ans) et dans l’élec-tion du Comité.

Mme Ilse Voigt, 2e présidente, et Mme MelanieReich, trésorière, ont démissionné duComité; à l’occasion de la manifestationvendredi soir, leurs collègues du Comité etles membres ont pris congé d’elles dans lesrègles de l’art.

Les diverses fonctions occupées dans lecadre d’une association ou d’une sociétémobilisant toujours passablement de tempslibre, il a été d’autant plus réjouissant deconstater que plusieurs membres de la DGSVs’étaient portés candidats.

Ont été élus:1er président Mme Anke Carter

(réélection)2e président M. Josef Graf

(réélection)3e président Mme Marion Peissker

(première élection)Trésorier M. Martin Held

(première élection)Secrétaire Mme Claudia Graf

(confirmation)

Félicitations et plein succès !

Congrès et réunion annuelle2004 de la DGSV

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By Josy

Bienvenue à l'assemblée annuelle 2004 de la DGSV… Afin de gagner du temps, nous allons

voter au moyen d'un système électronique.

Veuillez voter maintenant!

Vote électroniqueA = pourB = contreC = pas comprisD = sans avis

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déterminé qu’il n’était pas possible d’assu-rer un nettoyage manuel adéquat s’il y avait21 tiges d’alésage avec des têtes fixes dansle plateau opératoire (photo n°1). Parcontre, en réduisant fortement ce nombre(photo n°2), il était plus facile de sensibili-ser le personnel qui prend en charge le net-toyage manuel. Pour effectuer ce change-ment en accord avec les chirurgiens, il afallu passer aux tiges d’alésage avec destêtes amovibles. Dans le nouveau plateau

1. IntroductionLors des 26es journées Nationales d’Etudessur la Stérilisation dans les Etablissementsde Santé organisée à Nantes, un atelier aété consacré à la prise en charge des dispo-sitifs médicaux difficiles à nettoyer. Le butde la présentation a été de donner desexemples et d’expliquer les solutions quiavaient été prises au CHUV ou qui pou-vaient être envisagées.

2. Tige d’alésage (photo n°1 et 2)Les alésoirs flexibles sont utilisés en trau-matologie et en orthopédie. Ils sont consti-tués d’un arbre de transmission fait de 2ressorts superposés, le tout étant flexible etcreux et muni d’une fraise à son extrémité.Ces instruments flexibles servent à l’alésageintra médullaire des os longs, phase prépa-ratoire à l’enclouage utilisé comme tech-nique d’ostéosynthèse.Dans le cadre de notre activité de stérilisa-tion, le bloc opératoire a plusieurs fois rap-

porté le plateau contenant ce matérielparce qu’il y avait des salissures noires insé-rées dans les interstices de la surface exté-rieure, ainsi que des taches sur le supporten plastique thermo-formé. La premièreréaction a été de relaver consciencieuse-ment les alésoirs avec des brosses, puisd’injecter de la vapeur à l’intérieur de lalumière interne. Malgré cela, des salissuresrésiduelles persistaient après stérilisation,alors que les dispositifs médicaux parais-saient propres visuellement avant l’embal-lage. D’où provenait cette saleté? Etait-ced’origine organique, est-ce le résultat de lacorrosion de l’instrument ou de sa détério-ration, est-ce un résidu de produit de pré-désinfection ou de détergent?Une visualisation de l’intérieur de la tiged’alésage a été faite avec une optique et amontré que la première partie de l’intérieur dela tige était propre (photo n°3). Par contre,plus l’optique pénétrait à l’intérieur, plus lessaletés fixées apparaissaient (photo n°4).Après discussion et réflexion avec lesdiverses personnes concernées (chirurgiens,infirmièr(e)s de bloc opératoires, collabora-teurs de la Stérilisation centrale), il a été

La prise en charge des dispositifs médicauxdifficiles à nettoyerQuelques exemples

par Frédy Cavin, Etienne Aubry, CHUV, Lausanne

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Photo 1.

Photo 2.

Photo 3.

Photo 4.

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opératoire, il n’y a plus que 4 tiges. Pouraméliorer la sécurité, les tiges sont aussichangées systématiquement tous les moispar du matériel neuf.Les autres solutions possibles sont:• utiliser un arbre flexible pour un seul

patient• utiliser des nouveaux modèles de tige

d’alésage flexibles, mais sans « ressort»qui viennent d’être mis sur le marché.

3. Instruments démontables ou nonIl existe sur le marché des instruments chirur-gicaux qui sont commercialisés par diversessociétés et qui pour une sont démontables etpas pour l’autre. Afin d’assurer un nettoyageadéquat, les instruments démontables sontpréférables, voire les deux exemples mention-nés: pince de laparoscopie (photo n°5) etrongeur de Kerrison (photo n°6). En effet,comment peut assurer un nettoyage adéquatentre les deux parties de ce dernier instru-ment si elles ne sont pas séparables?Le retraitement des dispositifs médicauxstériles doit se faire selon les instructions

du fabricant. Dans l’exemple d’un fixateurexterne, les instructions sont de dévisserles vis, mais de ne pas démonter complète-ment le dispositif. Lorsque ce dispositifmédical a été démonté, nous avons puobserver des restes de salissures à diversendroits. Par conséquent, il a été décidé deles démonter complètement de façon systé-matique, d’intensifier les contrôles auxendroits sensibles et de former le personnelen conséquence.

4. DermatomeIl s’agit d’un instrument motorisé et munid’une lame, permettant de faire les prélève-ments de peau nécessaires pour pratiquerdes greffes.Le fabricant recommande dans sa noticed’instruction un lavage manuel. Ce dispositifmédical n’est pas immersible complètement.Au CHUV, les dermatomes ont été l’objet denombreuses réparations. Les pannes prove-naient de chocs mécaniques lors des trans-ports ou des manipulations (lors de l’inter-vention ou du retraitement) ou

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Technische STERILISATIONSassistentin/-assistentFachkunde I: 17. - 29. Jan. / 18. - 30. April 2005

(2 Kurse)Fachkunde II: 13. - 25. September 2004Fachkunde III: 08. - 19. Nov. 2004 u.14. – 25. Febr. 2005

EO und FA - STERILISATORENRAUMDESINFEKTION mit Formaldehyd

27. – 29. Sept. 2004 Vollkurs27. – 28. Sept. 2004 Auffrischungskurs

Effektive MITARBEITERFÜHRUNG 09. – 10. Dez. 2004 Seminar

KONFLIKT-MANAGEMENT21. – 22. Okt. 2004 Seminar

Rhetorik und Präsentation - DIE FREIE REDE07. – 08. Okt. 2004 Seminar

FÜHREN und MODERIEREN von Team- und Gruppenbesprechungen

09. – 10. Juni 2005 Seminar

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Photo 5.

Photo 6.

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concernaient un fonctionnement à unevitesse non constante et même plus defonctionnement (problème électrique).Afin de pouvoir les réduire et trouver dessolutions, une étude a été menée en collabo-ration avec le service technique, le distribu-teur et la stérilisation centrale. Pour cela, ila fallu préalablement identifier tous les der-matomes qui étaient utilisés dans l’hôpital(9) alors qu’il n’y en avait que 3 enregistrésdans la GMAO (gestion de la maintenanceassistée par ordinateur) de l’institution etmettre en place un système de traçabilité. Lefournisseur a pu fournir l’historique des répa-rations des divers dermatomes.Les mesures qui ont été prises par le servicetechnique sont:• Mise en place de caisse de transport

pour l’envoi en réparation qui permetd’éviter les chocs mécaniques

• Contrôle et inventaire des accumula-teurs et des chargeurs. En effet, lesaccumulateurs ont un effet mémoire quipeut diminuer leur durée de vie lors-qu’ils subissent des décharges etrecharges successives. (test dedécharge bon si > 60%, 1.8 A/h)

• Elimination des accumulateurs défec-tueux et étiquetage avec date de vali-dité pour le prochain contrôle semes-triel

• Visite des ateliers du distributeur pourconnaître les contrôles effectués et lescauses de pannes probables

A la stérilisation centrale, nous avons puconstater que certains dermatomes étaientlavés à la main conformément et d’autres enlaveur-désinfecteur contrairement aux ins-tructions du fabricant. Cependant, les der-matomes lavés à la main présentaient plusde problèmes que les autres !, notammentdes traces d’eau dans la tête. Après analyse,il s’avère que l’aspersion d’eau et de déter-gent dans un laveur-désinfecteur est moinsnéfaste pour l’instrument et ses composantsque l’immersion partielle pratiquée lors dulavage manuel. De même le gain de sécuritépour le patient, obtenu par un lavage stan-dard en laveur-désinfecteur est importantpar rapport au faible risque encouru par l’ins-trument lors de son retraitement en machine(option CHUV!). Suite à cette observation,les mesures suivantes ont été prises:• définir la position du dermatome et

l’immobiliser dans un panier de lavagepour laveur-désinfecteur

• création d’un support pour lavage enlaveur-désinfecteur (photo n° 7)

• test de pénétration de l’eau dans toutesles parties de l’instrument

• test de lavage dans le laveur-désinfec-teur

• test systématique de tous les derma-tomes avant stérilisation notammentpour s’assurer que l’appareil fonctionneélectriquement

Cet ensemble de mesures, déterminées encollaboration avec les divers intervenants,le service technique et la stérilisation cen-trale, a permis d’améliorer très nettement laproblématique du retraitement des derma-tomes.

5. Contrôles visuelsLes instruments chirurgicaux deviennent deplus en plus fins et complexes. Afin des’assurer visuellement que le nettoyage etl’intégrité sont en ordre, il faut de plus enplus utiliser des systèmes grossissants,comme des loupes (photo n° 8) ou desmicroscopes.

6. ConclusionLe nettoyage des dispositifs médicaux doitse faire selon les instructions des fabri-cants. Elles sont souvent lacunaires, maisla norme EN ISO 17664, qui vient d’êtrepubliée et qui concerne les instructionsdevant être fournies par le fabricant pour

le processus de re-stérilisation des disposi-tifs médicaux, devrait progressivementaméliorer la situation pour autant que lesutilisateurs signalent aux fabricants les dif-ficultés rencontrées, notamment par lecanal de la matériovigilance de chaque ins-titution. Une collaboration entre les diversintervenants de l’hôpital et avec les four-nisseurs permet souvent de trouver dessolutions utiles à tous. L’achat d’instru-ments démontables est préférable. Lecontrôle visuel doit être renforcé à l’aidede loupe, voire de microscope pour certainsinstruments.Je serais très heureux de pouvoir lire dansun prochain numéro, d’autres exemples etd’autres solutions trouvées dans vos éta-blissements et qui peuvent être utiles àtous.

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Photo 7.

Photo 8.

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Journée SSSH du 14 septembre 2004

par Eliane Chassot, Responsable adjointe, Stérilisation Centrale, CHUV-Lausanne

Dans le cadre des journées de formation dela SSSH, section romande, le mardi 14 sep-tembre a été consacré au retraitement desendoscopes.Au regard du thème, cette journée futouverte également aux non membres de laSSSH et quelques cent personnes ontrépondu à l’invitation.Après un mot d’accueil de M. Cavin, prési-dent de la SSSH et quelques informationsconcernant notre société, la journée adébuté avec la présentation de M. Pic de lamaison PENTAX France concernant laconception et l’utilisation d’un fibro-scope. M. Pic a en premier lieu expliqué ladifférence entre un endoscope à fibres etun endoscope vidéo avec les avantages etles inconvénients de chacun. Une présen-tation très complète d’un vidéo endoscopenous a été faite avant d’aborder la problé-matique du nettoyage de tels dispositifs.La complexité et la fragilité de ces appa-reils ont été bien mises en avant. «Ladurée de vie de l’endoscope dépend de laqualité du traitement qu’on lui faitsubir » Il convient donc de manipuler cesappareils avec professionnalisme dansl’exécution de l’acte comme dans le retrai-tement et d’utiliser des écouvillons etautres brosses en bon état, de diamètre etde taille adaptés. Après l’énoncé des principales causes dedétérioration et des précautions indispen-sables à prendre, M. Pic a conclu sonexposé en mettant l’accent sur l’impor-

tance de la bonne connaissance des appa-reils, d’une bonne manipulation, d’un bonentretien, d’un nombre suffisant, d’uneutilisation correcte, d’un personnel forméet de procédures établies et respectées ;tous ces éléments étant les garants dumaintien de la fonctionnalité des endo-scopes flexibles.M. Cavin (CHUV) nous a ensuite présenté leprojet de norme prEN ISO 15883-4 concer-nant les laveurs désinfecteurs pour endo-scopes notamment ce qui est demandé aufabricant mais également les renseigne-ments que doit fournir l’utilisateur au fabri-cant lors de l’acquisition d’un appareil. Ceprojet est très poussé et très contraignantpour les utilisateurs. Ce projet de norme nous indique égale-ment les instructions pour le traitementdes endoscopes et son contrôle : le testd’étanchéité, le nettoyage (la solutiondétergente doit être évacuée pendant ouaprès chaque cycle de retraitement et nedoit pas être réutilisée), la désinfection(prouver que la concentration, la tempéra-ture et le temps de contact sont obtenus),la désinfection, les contrôles du processus(enregistrements, alarmes) les contrôlesde l’eau ainsi que les tests de routine àeffectuer.Au niveau européen, quelles sont lesrecommandations liées aux traitement desendoscopes? Mme Herrero (HUG) a démon-tré qu’il existe de très grandes variantesd’un pays à l’autre et que l’on ne trouve que

peu d’éléments concernant l’endoscopie enpneumologie qui est pourtant un domaine àrisque. Quoiqu’il en soit, le risque de trans-mission d’agents pathogènes doit être maî-trisé d’où l’importance de la formation dupersonnel et de la mise en place de procé-dures de retraitement. Pour l’avenir, ilserait important d’harmoniser ces procé-dures de retraitement… y compris enSuisse.Concernant l’aspect pratique du retraite-ment des endoscopes, M. Pflimlin (Bâle) afait une excellente présentation. La qualitédu retraitement dépend de la qualité de lastructure (personnel et équipement), de laqualité du processus (procédures et mesurescorrectives) ainsi que de la qualité du résul-tat, constaté et évalué.Actuellement la situation n’est pas brillanteet certaines règles d’hygiène élémentairesne sont pas respectées parce que pas ou malconnues !Selon lui et selon son expérience, «Le reprocessing entièrement manuel ne devraitplus exister»!!!Au niveau de la structure, des zones sépa-rées sale/propre ainsi que du personnelqualifié, voire spécifique pour l’activité deretraitement, sont les premiers pointsimportants. Cela a impliqué une diminutionconséquente des frais annuels de réparationdans son service ce qui n’est pas négli-geable.En ce qui concerne le retraitement, les dif-férentes étapes nous ont été précisées en

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insistant sur le traitement immédiat aprèsutilisation, sur le brossage de tous lescanaux avec du matériel adapté et propreainsi que sur le séchage.Les frais occasionnés par les réparationsdes endoscopes représentent des sommesnon négligeables dans le fonctionnementd’un service. Mme De Jonge (CHUV) a pré-senté les causes principales de détériora-tion survenant lors de l’examen endosco-pique lui même, lors du transport, lors duretraitement ainsi que lors du stockage,cela à l’aide d’exemples visuels trèsconvaincants. Creutzfeld Jakob, vous connaissez? M. leDr Troillet (Institut central des hôpitauxvalaisans) a fait le lien entre la probléma-tique engendrée par cette maladie et l’utili-sation des endoscopes. «Le risque de trans-mission lors d’un examen endoscopique nepeut être nié» d’où l’importance d’un retrai-tement de qualité en accord avec l’ordon-nance sur la prévention de la maladie deCreutzfeld Jakob, ainsi que la nécessité deréfléchir à l’introduction de matériel àusage unique en ce qui concerne les acces-soires invasifs (pinces à biopsie).Pour terminer cette journée, la présentationde M. le Dr Blanc (CHUV) concernait lescontrôles utiles à effectuer dans un serviced’endoscopie: contrôle de l’eau, notammentl’alimentation des laveurs désinfecteurspour endoscopes et contrôle bactériolo-gique des endoscopes. Ces derniers ne sontpas obligatoires et leur utilité ne fait pasl’unanimité parmi les experts. La premièredémarche à envisager serait un audit afind’objectiver le fonctionnement du service.Si des prélèvements bactériologiques sonteffectués, il convient d’avoir une méthodo-logie rigoureuse et validée et d’établir descritères d’interprétation des résultats. Comme vous pouvez le constater, le thèmeprésenté à cette journée «le retraitementdes endoscopes» soulève beaucoup dequestions et quelques polémiques. De nom-breuses réponses ou pistes de réflexionnous ont été apportées; à chacun de voir cequ’il lui est possible de mettre en placedans son établissement.Vous aimeriez en savoir plus? Rendez voussur le site Internet de la SSSH(www.sgsv.ch/francais) où vous trouverezl’intégralité des présentations de cettejournée.

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La simulation en temps réel :les faits matérialisés Réorganisation du service de stérilisation du matériel à l’hôpital cantonal d’Aarau, Suisse

par Valentin Simonett

Comment peut-on optimiser un conceptpour la stérilisation du matériel àl’hôpital? La simulation en temps réeldes procédés complexes permetd’analyser les faits et d’en déduire des solutions efficaces80 pour-cent des instruments qui doiventêtre stérilisés viennent des salles d’opéra-tion. On peut donc facilement concevoirque les salles de stérilisation se trouventà proximité des salles d’opération. Ounon?A l’hôpital cantonal d’Aarau, la stérilisationdu matériel est actuellement décentralisée:la stérilisation subsidiaire située au blocopératoire au premier étage a la charge dela préparation de tous les instruments chi-rurgicaux; la stérilisation centrale setrouve au 1er sous-sol. Elle traite tout autrematériel de même que les instruments duservice de gynécologie, de toutes les sta-tions de soins et des cliniques spécialisées.Auparavant, le linge y était également sté-rilisé. Le paradoxe actuel : le volume traitédans la petite stérilisation subsidiaire estplus important que celui traité dans le ser-vice de la stérilisation centrale, plus grand.Un service est surchargé, l’autre est sous-sollicité.Dans le cadre du projet d’investissementspour le remplacement d’anciens appareils,l’hôpital a étudié si le concept décentralisésuffit encore aux besoins actuels d’une sté-rilisation rationnelle et de haute qualitéd’une part, et quels avantages aurait une

centralisation d’autre part. Le gain de placeserait de plus le bienvenu dans le bloc opé-ratoire.Grâce à la simulation en temps réel des pro-cessus, le bureau d’études PGMM, spécia-liste de l’équipement et des bâtimentsmédicaux, a étudié trois variantes et amontré comment il était possible d’amélio-rer la situation.1. concept décentralisé avec un petit

volume au niveau de la stérilisationsubsidiaire et un grand volume dans leservice de la stérilisation centrale;

2. concept centralisé avec un seul servicede stérilisation et un service de trans-port manuel des instruments et tamis,avec transport immédiat (transportexpress sur appel) et transport àhoraires fixes

3. concept centralisé avec système detransport immédiat et automatisé desinstruments et tamis

Le concept appliqué jusqu’à présent a éga-lement été simulé afin d’établir un modèleaussi proche de la réalité que possible et dele valider.

Analyse des procédures comme base dela simulationUne simulation n’a que la valeur des don-nées employées. Le personnel a tenu pen-dant deux semaines un journal sur les diffé-rentes étapes de travail, chronomètre enmain. PGMM a analysé, en collaboration

avec les responsables de l’hôpital cantonal,l’organisation et les procédures de stérilisa-tion. Il était important d’observer les diffé-rentes étapes effectuées jusqu’à présentpour arriver à de nouvelles bases.Christine Strübin, responsable de la stérili-sation de l’hôpital cantonale d’Aarau, consi-dère la préparation de la simulation commeune étape importante pour l’obtention de lasolution: « il y eut tout d’abord une cer-taine résistance dans les services bloc opé-ratoire et stérilisation. Grâce à uneconstante discussion sur les processus etgrâce au relevé des données, les services sesont rejoints et ont compris la situation del’autre».Les données acquises, comprenant lestemps nécessaires aux déroulementsd’étapes et de tâches données, les circuits,les ressources en personnel, les équipe-ments et les salles, reflètent les procéduresde la stérilisation à l’hôpital cantonal d’Aa-rau 1:1. Un plan CAO permet de réaliser lestravaux à l’échelle. Différents paramètresont été affectés à chaque personne afin dereproduire un mode de travail et une jour-née individuels. Le modèle a été affiné jus-qu’à ce que la situation effective soit suffi-samment représentée. Les nouvellessituations ont pu être ainsi définies etimplémentées.

Présentation des avantages par des faitsLes résultats de la simulation montrent lesavantages et les inconvénients d’une

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stérilisation centralisée ou décentralisée.«Grâce à la simulation, nous avons mis lesfaits à plat. Les moyens nécessaires pourla stérilisation ont pu être calculés avecexactitude, compte tenu également destrajets à parcourir. L’exploitation des don-nées est facilement compréhensible etpermet à la direction de s’appuyer sur desbases sûres pour prendre des décisions surdes investissements importants. La prisede décision a pu être accélérée par lasimulation», indique Christine Strübin.Les temps de transport se sont révélés,selon la simulation, non significatifs pourla stérilisation. Le nettoyage et la stérilisa-tion proprement dits prennent 2 heures etdemi. Quelques minutes de plus ou demoins pour le transport n’entrent donc pasen ligne de compte. Ceci signifie que lastérilisation des instruments, qui ont lapremière priorité pour les blocs opéra-toires, ne doit pas nécessairement êtreeffectuée à proximité immédiate. La stérili-sation subsidiaire peut donc être suppri-mée. La salle serait libre pour d’autresfonctions. Il est donc probable que seule lastérilisation centrale, avec une infrastruc-ture adaptée et l’équipement complété,sera encore utilisée.Ceci comporte les avantages suivants:• moins d’appareils, c’est-à-dire moins de

stérilisateurs, de systèmes automa-tiques de nettoyage et de désinfection,par suite réduction des coûts de fonc-tionnement et de maintenance,

• moins il y a de types d’appareils, plusfaible est le quota d’erreurs et plussimple est l’assurance qualité et la cer-tification obligatoire,

• gain de place, • circulation du matériel plus rapide avec

une station qu’avec deux, car la capa-cité des appareils est plus importante

• économie probable de frais de person-nel par une meilleure organisation dansune station centrale.

Principaux domaines d’application de lasimulation en temps réel assistée parordinateurLa simulation en temps réel permet nonseulement de reproduire le déroulementd’une stérilisation mais aussi de calculer defaçon ciblée les différentes étapes com-plexes effectuées dans les salles d’opéra-tion, l’occupation maximale des salles dethérapie, chères, ou les besoins en ascen-

seurs pour le transport des visiteurs et despatients. La simulation, modèle dyna-mique, permet de plus de relier tous lesfacteurs interdépendants, ce qui n’étaitpratiquement pas possible avec lesméthodes usuelles. Pour une gestion effi-

cace de l’hôpital, les domaines prioritairesd’application de la simulation sont les sui-vants :• optimisation des procédures essen-

tielles, complexes (stratégie d’optimi-sation, localisation des goulots

Circuit stérilisation centrale (partie).

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d’étranglement, blocages et pointsfaibles),

• sécurité d’investissement par le calculexact des capacités lors des prises demesure en vue de travaux, lors de l’ac-quisition de gros appareils et lors d’unerestructuration interne,

• emploi du personnel efficient (besoinen personnel, organisation du travail,horaires de travail),

• mise en évidence des économies pos-sibles,

• détermination des quantités optimales(tâches à effectuer, salles, appareils,heures de travail du personnel…)

• définition et documentation desmesures de qualité

Qualification et validation: sécuritéd’abord Il n’existe pas encore, ni en Suisse, ni enAllemagne, de directives sur la certifica-tion obligatoire de la stérilisation dans leshôpitaux si ce n’est lorsque ces derniersproposent leurs services à des tiers quisouhaiteraient se dégager de ses tâches.Il est très probable qu’à l’avenir, la certifi-cation sera obligatoire pour toutes sta-tions de stérilisation car ce secteur entredans le cadre de la norme des produitsmédicaux. Le respect des directives surl’hygiène de l’air et sur la documentationdes charges ainsi que la validation desstérilisateurs, des installations de net-toyage et de désinfection sont déjàexigés.

PGMM, en qualité de consultant indépen-dant, conseille les hôpitaux sur l’ensemblede la procédure, de la validation à la certi-fication. Les spécialistes du service tech-nico-médical font les appels d’offre, coor-donnent les délais, contrôlent ledéroulement des étapes et établissent desrapports sur la rentabilité des investisse-ments, que ce soit pour les nouvellesconstructions ou pour le remplacementd’anciens appareils. Une prise en compteglobale des services technico-médical et«Bâtiment» est importante afin d’assurerun fonctionnement parfait et un auditpositif pour une certification.

Projet actuel : Hôpital cantonal de Bâle

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Diagramme: durées des procédures.

Avantages de la simulation en temps réel assistée par ordinateur• différentes options peuvent être évaluées sans risque• larges possibilités d’exploitation des données• choix libre des périodes et des situations • grande sécurité de planification et d’investissement • subjectivité remplacée par objectivité• grande acceptation par la visualisation

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Rectificatif du Comité de laSociété allemande d’hygiènehospitalière (DGKH)

R. Frank, C. Hugo, S. Krüger I. Kruse et T.Zanette ont publié en 2004 une brochureaux éditions mhp-Verlag, intitulée «Prak-tische Anleitung zur Validierung von Reini-gungs- und Desinfektionsverfahren» (Ins-truction pratique pour la validation deprocessus de nettoyage et de désinfection).Sur la page de titre, l’on trouve la formula-tion suivante: «En référence à la recom-mandation de la Société allemande d’hy-giène hospitalière (DGKH)». L’introductionde la brochure contient en outre une tour-nure similaire.

Le Comité de la DGKH souhaite rappeler quel’élaboration d’une directive, dont le titrede travail est «Gemeinsame Leitlinie vonDGKH, DGSV und AKI zur Validierung undRoutineüberwachung maschineller Reini-gungs- und Desinfektionsverfahren fürthermostabile Medizinprodukte und zuGrundsätzen der Geräteauswahl » (Directivecommune de la DGKH, de la DGSV et del’AKI sur la validation et le contrôle de rou-tine des processus mécaniques de net-toyage et de désinfection pour les disposi-tifs médicaux thermostables et sur lesprincipes du choix des appareils), a biendébuté en 2003, mais que ce texte n’estpas encore définitif. La formulation sur la page de titre de labrochure mentionnée ci-dessus (« En réfé-rence à la recommandation de la Sociétéallemande d’hygiène hospitalière (DGKH)»)est par conséquent trompeuse, puisqu’iln’existe pas de telle recommandation de lapart de la DGKH. Ajoutons encore que ladirective en cours d’élaboration n’est pas

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un projet de la seule DGKH, mais qu’ils’agit d’un projet commun de la DGKH, dela DGSV (Société allemande de stérilisationhospitalière) et de l’AKI (Arbeitskreis fürInstrumentenaufbereitung, c.-à-d. Cercle

de travail pour le traitement des instru-ments).

Au nom du Comité de la DGKHProf. Dr med. Axel Kramer

Congrès ISSM – IFSS – EFHSS 2005 à LondresLe prochain congrès de l’EFHSS se tiendra du 29.03 au 01.04.2005 à Londres.Cette manifestation est organisée par la Société britannique de stérilisation hospita-lière (ISSM) en collaboration avec la Fédération internationale de stérilisation hospi-talière (IFSS), sous le patronage de l’EFHSS. L’objectif de ce congrès consiste à s’informer sur les dernières tendances en stérilisa-tion hospitalière et à donner l’occasion aux collègues d’échanger leurs idées et expé-riences. Comme chaque année, le congrès comprendra également une exposition pardes partenaires industriels, ce qui permettra de s’informer sur tous les produits exis-tants et les nouveautés.Ce congrès international sur la stérilisation accueillera certainement un grand nombrede participants et d’exposants, ce qui rendra les choses d’autant plus intéressantes.

Si vous souhaitez participer à ce congrès, veuillez vous inscrire auprès de M. Fredy Cavin CHUV BH-04Rue du Bugnon 41011 Lausanne021 314 59 10021 314 59 [email protected]

Les groupes de 10 personnes ou plus obtiendront un rabais de 12,5%, à condition departiciper aux trois jours de la manifestation.

A bon entendeur, salut !

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compris dans nos EMS par exemple) pourdévelopper des démarches en conception?Aurions-nous besoin d’ingénieurs biomédi-caux? J’oubliais, SWISSMEDIC dans sondocument «Bonnes pratiques de retraite-ment des dispositifs médicaux stériles»mentionne l’ISO 11607, mais égalementl’ISO 13485:2003 «Dispositifs médicaux –système de management de la qualité – Exi-gences relatives aux systèmes à des finsréglementaires». Cette dernière est laseule norme de management de la qualitécitée, et donc à prendre en compte, et danscette norme, le chapitre 7.3 sur la concep-tion et le développement n’est de loin pasle plus négligeable.Le problème est posé, pour chaque DM ougroupes de DMx devons nous développer undossier de conception et/ou d’évaluationavec entre autres analyse de risques etAMDEC (Analyse des Modes de Défaillances,de leurs Effets, et de leur Criticité)?, et jus-qu’où irons nous? Remarque: ne faudrait-ilpas développer préalablement une ou desméthodes pour définir les caractéristiques,les tolérances pour chaque type d’emballageen prenant en compte les différents niveauxde qualité de ceux-ci et leurs accessoiressur le marché, et les associés à des types ougroupes de DMx définis?Autre bonne nouvelle dans les définitions.• Fabricant: personne physique ou morale

ou organisme auquel incombe la respon-sabilité d’emballer et/ou stériliser le DM

• Producteur: personne physique oumorale ou organisme auquel incombe laresponsabilité de fabriquer le matériauet/ou le système d’emballage

Nous avons l’habitude de nous référer auxnormes, il y a bien sûr les normes et projetsde normes qui aliment régulièrement nosdébats (EN 285 – EN 554 – prISO 15883 –etc.) concernant nos stérilisateurs, noslaveurs désinfecteurs. Bien entendud’autres normes sont également évoquées,mais sont-elles aussi décortiquées, inter-prétées, commentées?Nous connaissons la série de norme EN 868«matériaux et systèmes d’emballages pourles dispositifs médicaux devant être stérili-sés», qui elle a fait couler un peu d’encre,notamment pour les conteneurs avec leursproblèmes de poids et de siccité (sur leslesquels nous n’avons pas encore toutes lesréponses). J’ai récemment «découvert»l’ISO 11607:2003 qui concerne « l’embal-lage des dispositifs médicaux stérilisésau stade terminal», et je me propose devous faire part de mes réflexions intimes…Avertissement, je me garderais bien de pro-poser d’emblée des réponses à mes ques-tions, mais plutôt des pistes de réflexiongénérales.Dans ce qui suit, les extraits et les mor-ceaux choisis de la norme sont en italiqueset entre guillemets, mes cogitations sonten caractères normaux.La norme reconnaît que «le processus deconception et de mise au point d’un embal-lage destiné à un dispositif médical stériliséau stade terminal est une opération com-plexe et critique», et que le produit fini doitprésenter «des performances efficaces,sûres et réelles pour l’utilisateur»Cette notion nous l’avions déjà, tout aumoins en terme d’efficacité. Mais d’ici à dire

que nous faisons de la conception d’embal-lage en prenant en compte «La nature spéci-fique du DM, la méthode de stérilisationprévue et la destination, la durée de vie, letransport, et le stockage» pour tous lesDMx que nous produisons avec leur diver-sité, leur complexité, leur nombre, leursmatériaux propres, leurs conditions de stoc-kages (plus ou moins correcte chez nosclients), etc., cela devient de la pure uto-pie.Dans nos stérilisations, avec 2 ou 3 typesd’emballages, choisis parfois plus sur descritères économiques que des critères quali-tatifs, sans parler de nos réutilisables(conteneurs) où le fait de faire unedemande d’achat ou de remplacement peutcréer des réactions incontrôlables de la partdes services financiers et/ou d’un bloc opé-ratoire extrêmement soucieux du sacro-saint budget, la tâche n’est pas simple..Un autre point important dans le domained’application, la EN 861.1 précisait dansune note, «Si les établissements de soinsmédicaux, comme par exemple les hôpitaux,ne mettent pas de dispositifs médicaux sur lemarché, ils ne sont pas concernés par cesdirectives», par contre L’ISO 11607 est plusprécise « la présente norme internationalespécifie les exigences requises des matériauxà usage unique et des conteneurs réutili-sables utilisés pour l’emballage des DMx sté-rilisés au stade terminal, que ceux-ci soientfabriqués industriellement ou dans des éta-blissements prodiguant des soins médi-caux.»En voilà de bonnes nouvelles !!!, sommes-nous formés dans nos établissements (y

Norme ISO 11607:2003Emballages des dispositifs médicaux stérilisés au stade terminal

Morceaux choisis/questionspour un championpar Ph. Vanautryve RAQ Stérilisation Centrale CHUV

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Nous voici officiellement promu fabricant,notion pour le moins dérangeante, puisquenous avons très vite pris l’habitude de nousretrancher derrière les instructions du fabri-cant. Et voici que nous allons devoir intro-duire formellement des instructions (ex:conditions de stockage et de préservationdu produit) pour satisfaire aux exigenceslégales – normatives et aux exigences denos clients.Mais quelles sont nos responsabilités? Voiciquelques responsabilités (non exhaustives)incombant au fabricant:• Garantir que l’emballage final est validé

en conformité avec la norme • Garantir l’intégrité de l’emballage aux uti-

lisateurs de dispositifs médicaux stériles.• Déterminer l’aptitude du matériau et/ou

du système d’emballage à être utiliséavec le dispositif médical concerné.Cela doit inclure la détermination desvaleurs limites concernant les caractéris-tiques physiques du dispositif médicalainsi que les contraintes imposées pen-dant la stérilisation, puis durant le trans-port et le stockage. Les facteurs àprendre en compte doivent inclure– La masse et la configuration du dis-

positif médical à emballer,– La présence d’arêtes vives ou de par-

ties saillantes,– La nécessité d’une protection phy-

sique ou autre,– La sensibilité du dispositif médical à

des risques particuliers, comme lesrayonnements, l’humidité, les chocsmécaniques, les décharges d’électri-cité statique.

• Déterminer l’aptitude de l’emballage uti-lisé à protéger le dispositif médical

• Déterminer la compatibilité avec le sys-tème d’étiquetage

• Réaliser les essais de qualification desperformances

• S’assurer que les matériaux d’emballageen combinaison avec les procédés de sté-rilisation et d’emballage spécifiés n’altè-rent ni la sécurité, ni l’efficacité dudispositif médical.

• Etc.

En voilà du travail en perspective pour lesexperts compte tenu de la diversité de nosDMx.Autre chose, la norme mentionne bien évi-demment les contrôles visuels d’un embal-lage stérile:

• «Tout contrôle visuel doit être effectué parun inspecteur ayant une acuité visuellenormale (corrigée, si nécessaire) dans desconditions spécifiées de distance, d’éclai-rage, de source d’éclairage, de durée et degrossissement (si nécessaire)».

• «Tous les défauts détectés doivent êtreclassés dans des catégories qui définis-sent les mesures que le fabricant doitprendre dans l’éventualité où ces défautsseraient décelés pendant les cycles deproduction normaux»

• «La face externe de l’emballage finaldoit être examinées en vue de décelerd’éventuels défauts tels que:– des irrégularités dans ou sur les maté-

riaux à barrière stérile, tels que déchi-rures, fissures, trous ou fractures,

– la présence de substances étrangères,– la précision dimensionnelle,– l’intégrité du scellage (scellages

ouverts ou incomplets),– la présence d’humidité, de buée ou

de taches.»

Petite question, nos collaborateurs devront-ils passer un examen de vue (nos institutionsprendront-elles en charge les frais?) pourêtre apte à libérer une charge de stérilisa-tion, et qu’en est-il de nos collaborateurs quiconditionnent le matériel? Les exigencesarchitecturales augmentent, devons nousréévaluer nos zones de production en termede luminosité, alors que quelques uns d’entrenous viennent tout juste de d’obtenir uneséparation physique entre le secteur lavageet le secteur conditionnement, sans parlerde la classe ISO8 de la norme ISO14644-1demandée par les «Bonnes pratiques deretraitement des dispositifs médicaux sté-riles» pour la zone de conditionnement, etpourtant les normes sont tellement logiques.Allez, ne soyons pas égoïste et partageonsencore quelques unes de nos questions?• Des test de soudures sont-ils effectués

régulièrement? Dans quelles conditionssont-ils réalisés? Que dois-je faire si jedétecte un défaut à posteriori? Ces testssont-ils suffisants? la reproductibilitéest-elle assurée pour toutes les dimen-sions d’emballages et tous les DMx?

• Quel poids maximal puis-je mettre dansun cornet de stérilisation?

• Mon DM présente t-il des arêtes et aspé-rités?, et le simple fait de mettre des«bouchons de protection» est-il suffi-sant?

• Lorsque j’empile des DMx emballés, sté-riles et différents ou non dans despaniers de stérilisation ou de transport,y a-t-il un risque qu’ils s’endommagentles uns les autres?

• Lorsque mon emballage est trop grand(ou trop petit) quels sont les risquesque mon emballage soit endommagélors des manipulations – de la stérilisa-tion – du stockage – de la livraison – dustockage chez le client?

• Mon emballage final en non tissé est-ilvéritablement une barrière anti-micro-bienne?, ma technique de pliage est-elle validée pour tous les DMx, sets ouplateaux emballés quelques soient leurdimension et leur poids? Mon embal-lage est-il suffisamment enveloppant?Quels sont les tests qui me permettraitde valider ma technique en terme debarrière microbiologique?

• Quelles sont les protections contre lerisque potentiel de perforation desemballages en cornet thermo soudés ouen enveloppe misent en place lors desmanipulations et du stockage (en stéri-lisation, et/ou chez le client)?

• Comment vérifier mon conteneur avantchaque réutilisation pour être à 100%sûr qu’il soit étanche? Que dois-jecontrôler, et avec quoi? Quelles sont lestolérances?

• A quelle fréquence dois-je entretenir mesconteneurs, et que dois-je entretenir:– Quotidiennement?– Avant chaque réutilisation?– 1x/années quelque soit le nombre de

cycles subit?– Uniquement lorsqu’il est visiblement

défectueux?– Après un nombre de cycle de stérili-

sation définit (100 ou 500 cycles)?– Après un nombre de cycle de stérilisa-

tion et au moins une fois par année?– Etc.?

• Quelle durée de garantie puis-je appli-quer sur les DMx (date de péremption),et dans quelles conditions? puis-jeappliquer cette date sur tout mes DMxproduits?, et sur quels critères établirune date limite d’utilisation d’un DM? – Un calcul de points en fonction de la

criticité:• De mon type d’emballage final• De mon DM• Des conditions de stockage chez

mes clients (non maîtrisées)?

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• Des manipulations susceptiblesd’être appliquées à mon DMemballé et stérile?

• Du taux de rotation prévu (ges-tion de stock)

• Du mode de stérilisation• Etc.?

– Des études de vieillissement• Du DM (chaque composant)• De l’emballage final (chaque com-

posant)– D’une garantie en fonction

• De la durée de vie du DM• De la durée de vie de l’emballage

– De la qualité de mon emballage dansun contexte de production en assu-rance qualité maîtrisées• Qualité de l’emballage primaire• Qualité de l’emballage final• Qualité de l’emballage de protec-

tion• Qualité de l’emballage de transport• Etc.

– De conditions de stockage idéalestant en stérilisation centrale quechez le client en fonction:• De la température• Du taux d’humidité• De l’exposition à la lumière• De l’exposition à des irradiations• Du type de stockage: (armoires

fermées, rayonnages en fils,rayonnages lisse, etc.)

• Etc.• Les informations que me donne le pro-

ducteur et/ou le fournisseur de mesmatériaux et systèmes d’emballage,mais également des DMx me permet-tent-elles de répondre à toutes cesquestions?

Je suis conscient du trouble, voir du douteque je vais semer dans beaucoup d’esprits àla lecture de cet article sans réponses, maisdoit-on toujours se cacher les yeux, qui ales réponses? SWISSMEDIC affirme dans untexte s’adressant aux professionnels et auxdirections d’institutions paru dans SWISS-MEDIC journal 6/2004 concernant lesBonnes pratiques de retraitement des dis-positifs médicaux stériles, je cite: « Il estincontesté aujourd’hui que tout hôpital doitêtre exploité selon un système d’assurancequalité, et cette constatation vaut aussipour un secteur comme le retraitement, quin’est peut-être pas au centre de l’attentiond’une direction d’hôpital…».

Mais qu’est-ce qu’un système qualité? C’estavant tout un engagement de la directionavec:• Un système de management• Une responsabilité de la direction• Un management des ressources• Une réalisation du produit• Des mesures, analyses et améliorations

Bref la maîtrise d’un processus de productioncomplet de l’approvisionnement en matièrespremières à la livraison du produit finis (DMxstériles prêts à l’emploi) en y incluant lagarantie que le produit est de qualité, le ser-vice après vente (SAV) éventuel, etc., et cedans un contexte réglementaire où les exi-gences sont de plus en précises et élevéesavec en toile de fond la satisfaction du client(l’utilisateur pour le service de stérilisation, lepatient pour l’institution en l’occurrence).Notre production complexe et atypique(notamment en comparaison du contexteindustriel) est entièrement orientée vers laprotection du patient (autour duquel toutesnos activités tournent, ne l’oublions pas). Lesexigences tant légales que normatives enconstante et rapide progression, nous obligentà nous poser de plus en plus de questions aux-quelles nous n’avons actuellement que peu deréponses, ou parfois dans le meilleur des casdes réponses embryonnaires. Cela ne justifie-rait-il pas la création d’un laboratoire derecherches en stérilisation hospitalière (neminimisons pas les termes) qui pourraitprendre certaines positions ou conseils formelspour les responsables de stérilisation via leurdirection quelle que soit l’importance de l’éta-blissement (de l’EMS à l’hôpital universitaire). Cette norme ISO11607 de même quel’ISO13485 évoquée précédemment sont desdocuments que j’ai personnellement appré-ciés. Ils donnent un cadre à notre produc-tion, des exigences et autres bras de levierspour enfin faire comprendre que noussommes désormais très loin de l’image duservice de décharge pour collaborateurs àproblèmes situé au 3e sous-sol d’un établis-sement de soins, mais un service de produc-tion de dispositifs médicaux stériles avecune obligation de résultat, et un potentielde productivité indéniable. Ces normesdevraient nous permettre de faire un pointconscient, éclairé et global sur notre pro-cessus de fabrication. Utilisons-les !!!!Dernière question, qui a dit : « Il n’y a pasde question bête, il n’y a que des questionssans réponses»?

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Flowcharts et SOP... ou l’art de décrire les processus

par les participants au cours niveau II 2004 au WIT de Tübingen

Une bonne qualité tout au long des proces-sus de retraitement et de stérilisation d’ins-truments toujours plus compliqués, voilàl’un des objectifs de tous ceux qui partici-pent à ce type d’opérations.Des étapes de travail optimisées et un bontravail en équipe sont tout aussi importantsque le savoir-faire et les compétences tech-niques des collaborateurs. Le système de lasanté attend des services attrayants et degrande qualité. La législation actuelle ainsique les normes européennes et internatio-nales exigent un niveau d’assurance-qualitéélevé. Les stérilisations centrales sontconsidérées comme fabricants de produitsstériles et ont, à ce titre, l’obligation desatisfaire aux exigences qualitatives du«client», tout en étant rentables. Il fautdonc tendre vers une production avanta-geuse en termes de coûts et, parallèlement,garantir une production ou une prestationde services sans heurt et reproductible.Un traitement et des soins appropriés, untraitement adéquat des DM, un entretiencorrect... autant des conditions nécessairesau fonctionnement irréprochable de l’ins-trumentation utilisée sur les patients. Laresponsabilité qui y est liée incombe aupersonnel des stérilisations centrales, tenude connaître un certain nombre de règlesfondamentales. D’une part, ces règles sontinculquées dans le cadre des cours tech-niques; d’autre part, lorsqu’elles ont traitaux déroulements et aux processus – etnotamment lorsque l’on parle d’exigences etde gestion de la qualité –, ces règles sontélaborées souvent spécialement pourchaque hôpital ou stérilisation centrale,

puis compilées dans un manuel dit de ges-tion de la qualité.C’est dans cet esprit que les 13 participantsau cours niveau II 2004 au WIT de Tübingense sont réunis pour créer, en groupes, desexemples pour l’élaboration des instruc-tions relatives aux procédures, des descrip-tions de processus ou des SOP (procéduresopérationnelles standard).Ces exemples ne sont d’ailleurs rien d’autreque des exemples, mais peuvent peut-êtrefaciliter la tâche des collègues des stérili-sations centrales aumoment de se lancerdans l’élaboration dedescriptions

de processus, d’instructions de travail oude SOP.Un diagramme simple permet de visualiserles possibilités de représentation – sousforme d’organigramme – des étapes dulavage-désinfection dans la pratique; undeuxième exemple montre comment formu-ler, en texte, les instructions de travail.

A vous de jouer maintenant, et beaucoup deplaisir !

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Réalisation du test Bowie-Dick

ButLe test Bowie-Dick (B-D) est effectué quotidiennement avant de commencer le travail, après une charge à vide. Ils’agit d’un test de pénétration de la vapeur et fournit des informations sur le vide et la qualité de la vapeur.Le test B-D doit être effectué chaque jour, sur chaque stérilisateur.

Champ d’applicationTous les collaborateurs actifs au sein des services de stérilisation centrale.

Compétences/ResponsabilitésElles incombent au personnel affecté selon le plan de service (après instruction aux collaborateurs).

Description du déroulement• Enclencher le stérilisateur.• Lancer la charge à vide. • Au terme de la charge à vide, placer le paquet-test Bowie-Dick avec le côté imprimé vers le haut à l’endroit le

plus défavorable dans le chariot de chargement (éviter tout contact direct avec le fond et les parois).• Pousser le chariot de chargement dans le stérilisateur et démarrer le programme de test Bowie-Dick.• Une fois le programme terminé, ouvrir le paquet-test pour contrôler et comparer la feuille-indicateur avec le

modèle type.• Si l’indicateur a viré correctement, signer et classer le protocole de charge, puis donner le feu vert pour le

stérilisateur.

ParticularitésLe test est réussi lorsqu’une coloration uniforme bleu foncé / violet est visible sur l’ensemble de la surface.

Le test n’est pas réussi lorsque la feuille demeure rouge au centre ou que des taches rouges et de grands pointssont visibles.Lorsque les résultats ne sont pas satisfaisants, répéter le test.

Si le test échoue de nouveau:• Bloquer le stérilisateur, annoncer le dysfonctionnement à la direction du service.

Documents faisant foi :EN 285EN 554EN 867-4Mode d’emploi du stérilisateur

RéalisationTous les jours, sur chaque stérilisateur

DestinatairesCollaborateurs de la stérilisation centrale

Service de modificationde l’instructionVoir diagramme de fonctions/descriptif des postes

Extrait de la norme EN 285…un essai de Bowie-Dick satisfaisant indique une pénétration rapide et homogène de lavapeur d’eau dans le paquet d’essai. La rétention d’air, à l’intérieur du paquet, est due soit : à une mauvaise extrac-tion d’air ; à une fuite d’air pendant la phase d’extraction d’air ;à la présence de gaz non condensables dans l’ali-mentation en vapeur d’eau peut entraîner l’échec de l’essai.

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Lavage-désinfection mécanique

Déroulement/activitésDéroulementDocuments

Outils d’aide

1Vidage conteneurs de transport

2Saisie manuelle ou numérique des corbeillesentrantes

3Tri selon lavage-désinfection mécanique ou manuel

4Lavage-désinfectionmanuel (cf. IT n° NN)

5Tri déchets;Démontage instruments,posés ouverts dans les plateaux;Evt. traitement manuelpréalable (cf. IT n° NN)

6Chargement de la corbeilleLD prévue pour le dispositif

7Contrôle du chargementpour détecter les zonesd’ombre de rinçage, unchargement excessif ;Rotation libre des bras derinçage

8Chargement en fonction du programme

9Déchargement automatiquedu LD, transmission au saszone d’emballage

Colla

bora

tion

Resp

onsa

ble

CQRéception/Entrée

produits contaminés

Saisie d’entrée

Lavage-désinfectionmécanique ou manuel?

MécaniqueManuel

Traitement manuel(cf. IT n° NN)

Préparation au lavage-désinfection

Chargement corbeilleLD

Contrôle visuel du chargement

Sélection duprogramme,

démarrage LD

Sas zone emballage

Processus, fonction de traitement

Point de décision entre deux ou plusieurs voies del’organigramme

Début et fin d’un flux de programme dans undiagramme

Légendes

CO = CollaborateursTR = TraitementDP = Direction de la productionCQ = Chargé de la qualitéIT = Instruction de travailDP = Description du processus

DPCO

DPCO

DPCO

TR

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A propos des travaux du comitécentral…

par Hervé Ney

Michel Crozier précisait que le consensusn’est pas un préalable à l’action, mais aucontraire le résultat d’une action. Il s’élaboredans l’action1.Depuis leur élection lors de l’assembléegénérale de 2003, les membres du comitécentral appliquent cette démarche. Lesjournées de travail trimestrielles donnentl’occasion d’aborder différents points rela-tifs à la promotion de la stérilisation enSuisse.Certains thèmes sont systématiquementabordés:• L’approbation du PV de la séance précé-

dente permet tout d’abord à chacun dedévelopper ses capacités d’écoute: larègle étant que les membres s’exprimentdans leur langue, la concentration estde rigueur pour éviter de demander tropde précisions aux bilingues du comité.

• Le point de situation financier est l’oc-casion de vérifier la bonne adéquationentre les objectifs fixés et les ressourcesà disposition. La bonne santé de notresociété est confirmée par le nombred’adhérents. L’accent est particulière-ment mis sur le journal Forum, avec unpointage minutieux de l’état des lieuxpar parution.

• Les activités des deux sections sontprésentées par leur président: au delàde la nécessaire vision globale, celaconduit surtout à ce que chaque sectionpuisse s’inspirer des bonnes initiativesde l’autre.

• Les projets structurants sont ensuiteabordés: formation continue et rôle dela société dans la professionnalisationde la stérilisation hospitalière, collabo-ration avec les autres sociétés euro-péennes de stérilisation et partage deconnaissances, organisation du premier

congrès national suisse de stérilisationen 2005, relations avec Swissmédic.

D’un point de vue organisationnel, cesséances se déroulent souvent à Olten, pointde rassemblement central. Il convient deremercier Elisabeth Grui pour la parfaiteorganisation.Convivialité, bonne humeur, écoute et cri-tiques constructives caractérisent ces jour-nées de travail. Chaque membre repart avecses «devoirs» pour la fois prochaine.Comment ne pas conclure ce court compte-rendu des activités du comité central sansévoquer les traits marqués et le visage pâlede Marcel Wenk, membre du comité chargédes normes, lorsque notre présidentdemande de rendre compte de la veille nor-mative? Ce point de l’ordre du jour conduiten effet toujours à de grands et larges sou-rires devant la masse de documents à dispo-sition sur le sujet…

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1 L’entreprise à l’écoute. 1994.

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Perfectionnement de la sectionsuisse alémanique de la SSSH auprès de la société Hausmann à Will sur le thème du nettoyageet de la désinfection

par Peter Weber, Président de la section Suisse alémanique de la SSSH

Le 23 septembre, à 9 heures 30 précises,Madame Wirth et Monsieur Bachmannaccueillaient – respectivement au nom de laSSSH et au nom de l’entreprise Hausmann –59 participants à la journée de formationcontinue.Monsieur Rosenberg a ouvert la manifesta-tion par son exposé traitant de l’influencedes produits chimiques sur la performancede nettoyage; à cette occasion, il a claire-ment rappelé à tous que le nettoyage étaitun processus très complexe. Autres idéesdéveloppées: les appareils de nettoyage etles laveurs-désinfecteurs (LD) sont des dis-positifs médicaux; en Allemagne, on recom-mande un nettoyage fortement alcalin, cequi a une grande incidence sur le designdes instruments. La qualité de l’eau influ-ence le pH de l’eau et, partant, la perform-ance de nettoyage. J’ai également été sur-pris par l’affirmation selon laquelle les coûtsd’eau par charge sont supérieurs aux coûtsde détergents.Après une brève présentation par MonsieurBrose sur l’intégration de Sauter AG au seindu groupe Belimed, Monsieur Pfenningers’est consacré au deuxième volet du nettoy-age, à savoir l’aspect mécanique. Il abrièvement expliqué quatre paramètres – letemps, la température, la mécanique et lesproduits chimiques –, représentés sousforme de «cercle de Sinner». Ce cercle per-met de montrer comment ces paramètres

interagissent entre eux. L’aspect physiquede la performance de nettoyage, c’est-à-dire la pression de l’eau, dépend essen-tiellement du chariot de charge et de larépartition de la charge. La quantité desouillures influence également la perform-ance de nettoyage, une formation accrue demousse réduisant la pression de l’eau. Autreremarque importante pour les praticiens:les endroits critiques lors du nettoyage sesituent dans les angles du deuxième étagesupérieur.Monsieur Raake a ensuite exposé les possi-bilités de contrôler la performance de net-toyage. Les contrôles de routine enreg-istrent et vérifient certes souvent lesparamètres du processus, mais pas la per-formance du nettoyage proprement dite.Conformément au plan de contrôle pour cescontrôles routiniers, la désinfection estvérifiée au moyen de sondes et la qualité del’eau au moyen des valeurs de conductibil-ité. La vérification du nettoyage et du spec-tre de vaporisation se fait visuellement, parle biais d’indicateurs et par détection deprotéines à la ninhydrine.Monsieur Waeber nous a ensuite montrécomment les dataloggers pouvaient êtreutilisés dans les LD. Un logiciel adéquat cal-cule la valeur A0 et indique si le processus aété effectué correctement ou non. Ainsi, ilest facile d’archiver les données de con-trôle. Parallèlement aux contrôles rou-

tiniers, les dataloggers peuvent égalementêtre utilisés pour la validation selon lanorme EN ISO 15883.Dans son exposé intitulé « Gestion de laqualité », Monsieur Weinig a insisté sur lanécessité de définir et de garantir la qual-ité. Certaines de ses affirmations nous onttous passablement choqués. Exemples: enassurant une sécurité à 99,9% à l’aéroportde Zurich-Kloten, 2 atterrissages par jour nerempliront pas les critères de sécurité; ouencore: dans un restaurant du personnel,20 repas par mois sont avariés. En seréférant à l’exemple du LD, Monsieur Weiniga ensuite montré le déroulement possiblede l’assurance-qualité. Sa phrase de conclu-sion « la gestion de la qualité consiste àéviter les erreurs plutôt qu’à éliminer celles-ci !» s’inscrivait tout à fait dans l’esprit decette journée de formation continue.Je saisis l’occasion pour remercier tous lesintervenants pour leurs intéressantes présen-tations, Esther Wirth pour l’organisation etl’animation de la manifestation ainsi que lescollaborateurs de la société Hausmann, quiont veillé à ce que nous ne manquions derien et qui ont su créer une atmosphèredétendue. Comme à l’accoutumée, le déje-uner était excellent et a permis aux partici-pants d’échanger activement leurs idées etpoints de vue. Enfin, je remercie égalementla société Hausmann et Monsieur Bachmann,qui ont rendu cette journée possible.

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Campagne de promotion nationale suissepour l’hygiène des mains 2005

«De la détection à l’action»

Les infections contractées en milieu hospi-talier continuent de peser lourd sur le sys-tème de la santé. Selon les enquêtes suissesde prévalence des infections nosocomiales(snip), environ 5% à 10% de l’ensemble despatients hospitalisés contractent une telleinfection. La prévention de ces infectionspasse par plusieurs mesures. L’on pensequ’une stratégie efficace visant à améliorerles soins – et particulièrement une hygiènesystématique des mains – permettrait deréduire ce chiffre jusqu’à 50%!Il existe en effet des preuves indéniablesque les germes incriminés sont le plussouvent transmis par les mainsdes collaborateurs. Une amé-lioration de l’hygiène desmains constitue donc lamesure la plus efficace pourréduire le risque de transmis-sion manuportée desgermes multirésistants (telle SARM)) ainsi que le tauxd’infection.Sur la base des résultats desétudes snip et conformément ausouhait de nombreux collègues detoute la Suisse, le réseau Swiss-NOSO a –en collaboration avec ses partenaires à l’Of-fice fédéral de la santé publique – décidéd’effectuer en 2005 une campagne natio-nale de promotion de l’hygiène des mains.

Une mauvaise application des pratiquesd’hygiène des mains constitue une négli-gence grave pour la sécurité des patients.L’objectif de cette campagne consiste àdévelopper des ébauches de solution, afind’améliorer ces pratiques dans les hôpitauxde soins aigus en Suisse.Le programme s’articule autour de plusieursgrands volets:• Saisie des pratiques actuelles, prin-

temps 2005• Application d’un module d’intervention

multimodal pour améliorer les pra-tiques, automne 2005

• Deuxième saisie de contrôle, aprèsl’amélioration des pratiques, printemps2006

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Parution des annonces: Katharina Münch, ZSV, Kantonsspital, CH-8400 Winterthurpour la Suisse Tél. +41 52 266 46 80, Fax +41 52 266 21 88

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Rédaction Forum: Frau Cornelia Hugo, Uniklinikum, Otfried-Müllerstr. 2-4, D-72076 TübingenTél. +49 7071 298 10 33, Fax +49 7071 298 57 16e-mail : [email protected]

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2005Niveau 1 17.01.-20.01.2005

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Niveau 2 20.06.-01.07.2005

Niveau 3, 2e partie (04/05)14.02.-25.02.2005

Niveau 3, 1re partie (05/06)17.10.-28.10.2005

En avant-première

09.12.2004 Formation continue de la section alémanique. Thème: «Le respect des standardsqualitatifs, dans le contexte des efforts d’économie dans la santé publique.»

10.12.2004 Formation continue de la section romande. Thème: «Les laveurs-désinfecteurs àGenève». Sponsor: Baiersdorf

En avant-première 2005

Mars 2005 Formation continue de la section romande; thème relatif aux «petits stérilisa-teurs»

30.03-01.04.2005 Congrès de l’EFHSS et Congrès annuel de la Société britannique de stérilisationhospitalière ISSM, Londres

09 + 10 juin 2005 Congrès sur l’hygiène de la Société Suisse d’Hygiène Hospitalière SSHH et de laSociété Suisse d’Infectiologie, Bâle

IMPORTANT : annonce préalable

14-15 juin 2005 Congrès de 2 jours de la Société Suisse de Stérilisation Hospitalière à OltenThème: «Aspects techniques du retraitement»Expositions par des partenaires industriels. Assemblée générale de la SSSH

Edition 4/04

• Forum éditeur

SGSV/SSSH – Sociéé Suissede Stérilisation Hospitalière

Président:Frédy Cavin

CHUV, 1011 LausanneTél. ++41 21 314 59 10

e-mail : [email protected]

• Edition

allemand 1000 Ex.français 500 Ex.

• Parution

N° 1/2004 paraît 01.03.04délai de réception: 15.01.04

N° 2/2004 paraît 07.06.04délai de réception: 22.04.04

N° 3/2004 paraît 06.09.04délai de réception: 23.07.04

N° 4/2004 paraît 01.12.04délai de réception: 17.10.04

• Rédaction

Cornelia HugoZSVA Uni-Klinikum

Otfried-Müller-Str. 4D-72076 Tübingen

Tel. ++49 7071 298 10 33e-mail : [email protected]

• Administration des annonces

Pour la Suisse:

Katharina MünchZSVA Kantonsspital, CH-8400 Winterthur

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