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le dossier GROS PLAN SUR LA FILIÈRE BTP transports LES PDIE À L'HONNEUR l’invité Bernard Ollivier DIRECTEUR DU TECHNOCENTRE RENAULT WWW.SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES.FR SQY SQY > entreprises LE MAGAZINE DES ACTEURS ÉCONOMIQUES À SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES NUMÉRO 61 JUILLET-AOÛT-SEPTEMBRE 2010 © C. Lauté

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le dossierGROS PLANSUR LA FILIÈRE BTP

transportsLES PDIE À L'HONNEUR

l’invité

BernardOllivierDIRECTEUR DUTECHNOCENTRERENAULT

WWW.SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES.FR

SQYSQY>entreprisesLE MAGAZINE DES ACTEURS ÉCONOMIQUES À SAINT-QUENTIN-EN-YVELINESNUMÉRO 61 JUILLET-AOÛT-SEPTEMBRE 2010

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A ujourd’hui, le développement durableest, ou paraît être, partout. Pourtant,force est de constater que certains en

parlent beaucoup quand d’autres préfèrent agir.À Saint-Quentin-en-Yvelines, nous agissons pourmettre en place les conditions d’émergence d’unécosystème de croissance intégrant les grandsenjeux environnementaux. Dans ce nouveaunuméro du SQY entreprises, vous en découvri-rez différents exemples. Celui de notre partenaireRenault, qui se développe à partir de son Tech-nocentre avec l’objectif de se positionner commeun leader mondial du véhicule électrique. Celuide la filière bâtiment et travaux publics, secteurstratégique à Saint-Quentin-en-Yvelines, dont plu-sieurs fleurons présents sur le territoires’impliquent fortement dans les pratiques plusrespectueuses de l’environnement. Celui ausside la création d’une association d’entreprises, autermed’un travail partenarial impulsé par la com-munauté d’agglomération pour réduire les

déplacements sur le bassin saint-quentinois etdonc faire baisser collectivement notre empreinteénergétique. L’emploi est également l’un de nossecteurs d’intervention et Saint-Quentin-en-Yvelines s’est doté d’uneMaisonde l’emploi dontla thématique prioritaire sera le développementdes emplois « verts ».

Cette vocation de notre territoire à être une terred’expérimentation, notammentdans les pratiquesdu développement durable, pourrait servird’exemple ànos partenaires duplateaude Saclay,qui porte haut cette thématique. C’est ce quenous désirons afin de continuer à créer ensem-ble un territoire à vivre, un territoire équilibréentre développement économique, environne-ment et solidarité. Saint-Quentin-en-Yvelines s’enest fait une force à exporter !

éditorial

Les enjeux environnementauxau cœur de notre action

Magazine édité par la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines - 2, avenue des IV-Pavés-du-Roy - BP 46 - 78185 Saint-Quentin-en-Yvelinescedex - Tél. : 01 39 44 80 80 • Directeur de la publication : Yves Macheboeuf • Directrice de la rédaction : Catherine Cappelaere, 01 39 44 79 06 [email protected] • Rédacteur en chef : Michel Bazan • Secrétaire de rédaction : ÉÉric Karsenty • Responsable iconographique : StéphanJoubert • Assistante des éditions : Sabine Courant - Tél. : 01 39 44 76 10 • Régie publicitaire : Andrée Durand-Demeure - Tél. : 01 39 44 81 10 • Réalisation etcréation couverture : O’ COMMUNICATION - 70, rue Jean Bleuzen - 92176 Vanves - 01 41 90 16 10 • Photogravure et impression : La Fertoise, 02 43 93 00 05. Ont

collaboré à ce numéro : Christiène Pagard, ÉÉlisabeth Charle, Nicolas Gervais, Rosa Maï, Sylvain Reisser, Arnaud Thomelin. Crédits photos : Christian Lauté - photothèque SQY/CA (C. Lauté - M. Lemoine - Jean-Julien Kraemer) - Théâtre de SQY • N° ISSN 1240-5868.Communauté d'agglomérat ion, direct ion générale de l 'aménagement et du développement - Contacts : Wi l l iam Rousseau, directeur général adjoint : + 33 (0)1 39 44 81 20 [email protected] - Elizabeth Rodrigues, chargée de mission veille économique et stratégique : + 33 (0)1 39 44 82 52 ou [email protected]. Thierry Cazes, directeurdu développement : 01 39 44 81 23 ou [email protected]

SQY>entreprises

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Robert Cadalbert,Président de la communauté d’agglomérationde Saint-Quentin-en-Yvelines

« Notre territoire a vocation à être une terre d’expérimentation, notamment dans les pratiques du développement durable. »

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l’actualitéUn champion du e-commerce à la Journée de l’entrepriseJean-Émile Rosenblum, fondateuret dirigeant de Pixmania, étaitl’invité d’honneur de la 8e Journéede l’entreprise, le 15 juin dernier. 6

Convention Alcatel-Lucent : six nouvelles entreprises aidéesDans le cadre de la convention derevitalisation d’Alcatel-Lucent, sixnouvelles sociétés du territoire vontbénéficier d’une aide à la création. 7

Des entreprises de Saint-Quentin s’associentPour mieux peser sur les enjeux detransport et de logement, plusieursgrandes entreprises du territoirecréent l’association Deltas. 8

Akka Technologies roule vers le futurAkka Technologies a été nominépar le conseil général pourdévelopper le véhicule urbain du futur. 9

l’invité« Le Technocentre devient le cœur même de Renault »Le Technocentre va accueillir toutes les grandes fonctions del’entreprise. Entretien avec BernardOllivier, son directeur. 10

rendez-vous« Protéger ses innovations, une nécessité pour les PME »Stéphanie Leguay, de l’Inpi,rappelle les bonnes pratiques de protection de l’innovation. 14

managementCentres d’affaires : desbureaux, services comprisLes centres d’affaires louent des bureaux qui s’adaptent à tout type d’activité. 16

HA+PME : un bon coût à jouerHA+PME accompagne lesentreprises en négociant demeilleurs tarifs sur les achats. 18

créationLa Bulle à la boucheBienvenue au premier commerce debouche installé au Pas-du-Lac. 19

Info Studio fait surfer les PMEInfo Studio assiste les PME dansleur développement sur la Toileavec des sites sur mesure. 20

parcoursKoné, l’ascensoriste qui monte !Installé à Trappes, le deuxièmeascensoriste français y a développéson plus gros site francilien. 21

Vector Développement mariecoaching et formationSes consultants interviennent sur les leviers du changement et de la performance. 22

Géotec : études en sol majeuresN°3 français de la géotechnique,Géotec se développe sur le terrainde l’environnement. 23

Nouveau concept au CampanileAvec un nouveau restaurant, le Campanile de Saint-Quentincompte séduire les entreprises. 24

Batiweb, le Yahoo du bâtimentPionnier du web, ce site dédié aux professionnels du BTP estaujourd’hui le portail leader dans le domaine de la construction. 25

en pointeMédiFirst, l’informatique au service de la vieCet éditeur de logiciels est le n°1français en gestion de donnéesdans l’assistance médicale à laprocréation. 26

Hellermann Tyton, leader câbléAvec une usine à Trappes,Hellermann Tyton développe dessolutions de fixation de câbles, en particulier pour l’automobile. 27

Adledge trace les pubs sur la ToileCette start-up propose auxannonceurs un nouvel outil demesure et de suivi de leurcommunication digitale. 28

le dossierGros plan sur la filière BTPAu cœur du développementdurable, le secteur du BTP eststratégique en termes d’emplois,de recherche et de formation. 31

automobileIveco : solutions de transportImplanté à Trappes, Iveco veutpréserver ses positions sur son 2e plus gros marché européen. 38

Sommaire

côté entreprises

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côté aménagement

vivre sa ville

l’actualitéFestival d’Ile-de-France :le cru 2010L’édition 2010 du Festivald’Ile-de-France se tiendra du 5 septembre au 10 octobre sur le thème « Ivresses… musiques entreciel et terre ». 43

Les Journées du patrimoine… tout un artFidèle à sa thématique de saison, le Musée de la ville fêtera les Journées du patrimoine (les 18 et 19 septembre) autour de l’art public et de l’artcontemporain. 43

cultureC’est de saison !Les salles saint-quentinoisesont dévoilé leur saison 2010-2011. Découvrez notre sélection des meilleursspectacles à l’affiche. 44

automobileEssai : Dacia Duster, le véhicule de loisirs low costLa marque de Renaultcontinue de bouleverser les idées reçues avec sonsixième modèle… 46

l’actualitéUne crèche interentreprises et bioclimatiqueLa crèche bioclimatique d’Élancourt -Plaisir, gérée par La Maison bleue, a ouvert ses portes le 6 avril dansla zone d’activité de la Clef-de-Saint-Pierre. 40

Hammerson crée un guide développement durableGestionnaire de l’Espace Saint-Quentin, Hammerson veutsensibiliser ses enseignes locatairesà une meilleure gestion de l’énergieet des déchets. 40

Astrium en orbite à la Clef-de-Saint-PierreFiliale du groupe EADS spécialiséedans les activités et les équipementsspatiaux, Astrium a inauguré sesnouveaux locaux le 6 avril dernier, à Élancourt. 41

Ouverture du PPSLLe Pôle pilote de sécurité locale(PPSL) vise à expérimenter lestechnologies innovantes en matièrede sécurité publique. 41

transportsLes PDIE de Saint-Quentin à l’honneurLa démarche de l’agglomération enmatière de Plans de déplacementsinterentreprises (PDIE) vient d’êtrenominée dans le cadre du 2e prixeuropéen des PDIE 2010. 42

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Love moneyLors de la 8e Journée de l’entreprise, une table ronde était consacrée auxmodes de financement alternatifs au crédit bancaire. Première solution : le Love money (l’argent de l’amour). Il s’agit de faire appel à ses proches,parents ou amis, via un prêt,éventuellement sans intérêt, ou unedonation – dans le cas des parents oudes grands-parents –, avec certainsavantages fiscaux à la clé. « Mais il est important de formaliser cet actesous la forme d’un contrat de prêt et éventuellement d’un pacted’actionnaires dans le cas d’une prisede participation au capital del’entreprise », précise Patrick Harel,expert-comptable du cabinet Becom.

Bénéficier de la loi TepaAutre possibilité : l’utilisation de la loiTepa (travail, emploi et pouvoir d’achat),qui permet aux personnes redevables de l’ISF de déduire 75 % de leurinvestissement dans une PME. SergeHeripel, expert-comptable, a ainsi eul’idée de mettre en contact sa clientèleISF et des créateurs d’entreprises. Son association, Solidarité et création, a ainsi financé six projets depuis un an.

Business angelsLe recours à des investisseurs peut être aussi une solution de financementpour une jeune entreprise. Principauxcritères pour séduire ces businessangels, selon Jeanine Meurin, présidentede Invest-Y : « Un produit avec unevaleur ajoutée, un marché identifié et accessible, un modèle économique,une équipe convaincante. »

Investisseurs

Solidarité et création

Financement

Success story

Un champion du e-commerceà la Journée de l’entreprise

L’histoire commence en 2000. Jean-ÉmileRosenblum est alorsâgé de 22 ans et vient

d’achever ses études de com-merce. Avec son frère, Steve,26 ans, ils ont l’idée, repéréeaux États-Unis, de lancer unsite de développement dephotos numériques sur Inter-net. Au début, le projet a toutd’une « fausse bonne idée ».Car les appareils photos numé-riques sont peu répandus et lehaut débit n’existe pas encore.Pour accélérer le mouvement,ils décident de commercialisereux-mêmes ces appareils d’unnouveau genre. C’est ainsi quenaît Pixmania.Dès le début, l’entreprise misesur l’Europe et, en 2005, elle estprésente dans vingt-six pays.Parallèlement, elle se diversifiedans l’informatique, l’image, leson, l’électro ménager, puisdans la puériculture, les jouets,les livres, le sport… Aujourd’-hui, le distributeur en ligneemploie 1 400 personnes etréalise un chiffre d’affaires deprès de 900 M€ (dont les deuxtiers à l’international). « Le plusdur à gérer, c’est l’hyper -croissance, explique Jean-ÉmileRosenblum. Nous avons vécuchaque année depuis dix ansune crise de croissance qui nousa amené à revoir profondémentl’organisation de l’entreprise. »

Trente millions de visiteurs uniquesMaîtrisant tous les métiers due-commerce, Pixmania metégalement son savoir-faire auservice de tiers et réalise, parexemple, le site de vente enligne de Bouygues Telecom. Ilcréée aussi une place de mar-ché accueillant d’autres mar-chands (1 400 aujourd’hui).Avec trente millions de visi-teurs uniques chaque mois enEurope, il passe de 40 000références de produits à unmillion, et espère atteindre labarre des dix millions d’icideux ans. Le groupe a égale-ment ouvert dix-sept maga-sins dans des centrescommerciaux à fort traficpour satisfaire une clientèlequi rechigne à acheter surInternet. « Le multicanal est le

futur d’Internet », estimeJean-Émile Rosenblum.Fort de cette expérience, quelsconseils donnerait-il à de jeu-nes entrepreneurs ? « Créer saboîte le plus tôt possible, depréférence dès la fin de ses étu-des, être ambitieux, connaîtreses limites, savoir biens’entourer, être curieux et àl’écoute, se structurer tout enrestant réactif. »

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Jean-Émile Rosenblum, fondateur et dirigeant de Pixmania, étaitl’invité d’honneur de la 8e Journée de l’entreprise de Saint-Quentin-en-Yvelines, le 15 juin. Lors d’un déjeuner-débat, il a partagé sonexpérience de créateur et de développeur d’entreprise.

Une table ronde sur le financement et une rencontre de speed meetingbusiness complétaient le programmede la 8e Journée de l’entreprise.

Jean-Émile Rosenblum

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39 95contactez Pôle emploiPour entrer en contact avec Pôle emploi,diffuser une offre de recrutement ou demander des informations, les entreprises disposent désormais d’un numéro unique : le 39 95. Court et facile à mémoriser, celui-cigarantit aux recruteurs de ne pas resteren attente ou de voir leur appel restersans réponse.

TV Fil 78 sur Free et AliceDans le cadre de sa politique d’extensionde diffusion, TV Fil 78, télévision locale de Saint-Quentin-en-Yvelines et desenvirons, est désormais reprise sur l’offrenationale ADSL de Free (sur le canal 218)et Alice (sur le canal 373). Un mode dediffusion complémentaire pour la chaîne,déjà présente sur le réseau câbléNumericable et sur Orange.

Rencontre économiqueLa Maison de l’entreprise organise, le 21 septembre, de 8 h 30 à 10 h, à l’hôtel d’agglomération, une rencontreéconomique sur le thème « L’administration fiscale, une adaptationaux contraintes des entreprises ».

Inauguration de Promopole MerisiersLa nouvelle pépinière d’entreprisesPromopole, installée dans le quartier desMerisiers (2 rue Eugène Pottier), au cœurde la zone franche urbaine de Trappes, a été officiellement inaugurée le 24 juindernier. A cette occasion, un forum intitulé« Nos entreprises ont du talent » a permisde faire découvrir les diverses activitésdes premières sociétés implantées sur ce nouveau site.

Pépinière

Agenda

Télévision

Recrutement

Ala suite du comité d’engagement de laconvention de revitalisation Alcatel-Lucent du 23 mars, six nouvellesentreprises de Saint-Quentin-en-Yveli-

nes bénéficieront d’un accompagnement etd’une aide de 10 000 € chacune. Il s’agitd’Adledge (développement web), Atriem(assistance technique), Ecovi (commerce bio),Esecura (sûreté électronique), MSI-PME(management des systèmes d’information) etS²-Watt (vente et développement de robots).Rappelons que quatre autres jeunes entreprisesdu territoire ont déjà bénéficié de ce dispositifdans le cadre du concours de la création et desjeunes entreprises de Saint-Quentin-en-Yve -lines. Au total, dans le cadre de cette action,seize entreprises ont été accompagnées à cejour, représentant un potentiel de quatre-vingt-onze emplois.

Des activités variées et innovantesLa société Adledge, installée à Voisins-le-Bre-tonneux, propose aux annonceurs et aux agen-ces de communication la transparence et laconnaissance nécessaires à l’efficacité de leurpublicité interactive (lire page 28).Créée en avril 2010, Atriem vient de s’installerdans la pépinière Promopole-Merisiers, aucœur de la zone franche urbaine de Trappes.Elle propose des prestations d’assistance tech-nique industrielle pour les secteurs destransports et de l’énergie. Elle prévoitd’embaucher quatre salariés en 2010 et dixd’ici 2012. Son projet a déjà obtenu un prêtd’honneur de 15 000 € auprès de la Plate-forme Saint-Quentin-en-Yvelines initiative(SQY initiative).C’est également à Promopole-Merisiers qu’aemménagé la société MSI-PME, créée en avrildernier et spécialisée dans le management des

systèmes d’information et l’infogérance infor-matique. Elle envisage d’embaucher deux àtrois personnes en 2011 et 2012.La jeune entreprise Esecura, lancée en décem-bre 2009, a quant à elle choisi de s’établir à Pro-mopole-Montigny. Elle est spécialisée dans lasûreté électronique des entreprises et prévoit derecruter quatre à huit salariés dans les trois ans.La société Ecovi vient d’ouvrir son premiermagasin à proximité du centre commercialEspace Saint-Quentin, à Montigny-le-Breton-neux. Elle vend des produits écologiques :prêt-à-porter, cosmétique, jeux et jouets, brico-lage, décoration, jardinage, entretien de la mai-son, accessoires de bureau, etc. Ce projet a déjà reçu un prêt d’honneur de 20 000 €auprès de SQY initiative.Quant à la société S²-Watt, elle propose dessystèmes de production d’énergie renouvelablegrâce à une solution innovante de cogénéra-tion (électricité et eau chaude) à partir de laméthanisation des déchets organiques et végé-taux pour les éleveurs de taille moyenne. Aprèsla mise en place d’un prototype chez un agri-culteur, elle prévoit de démarrer son activitécommerciale en décembre prochain.

Alcatel-Lucent

Six nouvelles entreprises aidéesLa convention de revitalisation signée entre Alcatel-Lucent et l’Étatintègre plusieurs actions à Saint-Quentin-en-Yvelines, dont l’appui à la création d’entreprise. Six nouvelles sociétés bénéficieront de ce dispositif.

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Plusieurs sociétés aidées dans le cadre de cette conventionont emménagé dans la nouvelle pépinière d’entreprisesPromopole Merisiers.

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Lobbying

Des entreprises de Saint-Quentin s’associent

L’association d’entreprises Deltas atenu son assemblée constituante le 5 mai à l’hôtel d’agglomération. Elleréunit notamment Renault, EADS,

Thales, Snecma, Bouygues Construction,Malakoff Médéric, Banque populaire Val deFrance, Novotel et JC Decaux. Cette réunions’est tenue en présence de représentants dela communauté d’agglomération (CA) deSaint-Quentin-en-Yvelines et de la chambrede commerce et d’industrie de Versailles –Val-d’Oise – Yvelines (CCIV).« Les réunions transversales de travail orga-nisées par la CA et la CCIV, dans le cadre desplans de déplacements interentreprises (lirep. 42), nous ont permis de nous rendrecompte que beaucoup d’entreprises d’unemême zone d’activité avaient des problèmescommuns, en particulier en matière detransport et de logements de nos salariés »,explique Laurent Legendre d’EADS, prési-dent de la nouvelle association. « Nous sou-

haitons donc unir nos efforts pour mettre enplace des opérations de lobbying efficaces. Ilne s’agit pas de nous substituer aux autori-tés locales, mais plutôt de mieux faire enten-dre nos besoins au niveau du Stif (Syndicatdes transports d’Ile-de-France), en concerta-tion avec la CA. »Les statuts de l’association sont en cours depublication et le prochain conseil d’admi -

nistration s’est tenu le 7 juin. Le 1er juillet,Deltas accueillera, dans le cadre de l’Opende France de golf, des entreprises du terri-toire, invitées à rejoindre l’association.

côté entreprisesl’actualité

Implantations

Pour mieux peser sur les enjeux de transport, de logement et d’hôtellerie, plusieurs grandes entreprises de Saint-Quentin-en-Yvelines viennent de créer l’association Deltas.

Ils ont choisi le territoire

L’un des principaux fabricants mon-diaux de connecteurs et de systèmesd’interconnexions destinés aux mar-chés de l’automobile, des télécom-

munications et de l’électronique arrive àGuyancourt. FCI installe en effet son siègesocial dans l’immeuble Le Calypso (4 000 m2),dans le parc Ariane. Les 180 salariés del’établissement emménageront cet été. Pré-sent dans trente pays avec 12 000 salariés,FCI réalise un chiffre d’affaires de près d’unmilliard d’euros.Le parc Ariane accueille également lasociété Panol (30 salariés), spécialisée dans

la fabrication d’équipements et de solutionsliés à la protection, au confort et à la qua-lité de l’air dans le bâtiment Neptune (980 m2), ainsi que l’équipementier auto-mobile Grupo Antolin (35 salariés), dans lebâtiment Pluton (980 m2).La société de conseil en ingénierie MRI (12 salariés) a choisi pour sa part de quitterle parc Ariane pour s’installer dans l’un desnouveaux bâtiments d’Omega Parc (180 m2),dans la zone d’activité de la Clef-de-Saint-Pierre, à Élancourt.Le laboratoire d’analyse Bio Synergies, enprovenance de Vélizy, s’implante quant à

lui avec ses 15 salariés dans l’immeuble LesMiroirs, à Guyancourt (520 m2). Parmi lesautres mouvements significatifs, on peutciter l’emménagement de Hertz Francedans le Futura III (3 200 m2) à Montigny,l’installation de la société Faulhaber (20 salariés), sous-traitant de Thales, auPas-du-Lac, dans l’ex-bâtiment Casteilla (700 m2), et l’arrivée de Proterra environne-ment, spécialisé dans les dispositifsd’étanchéité par géomembranes liés auxouvrages de protection de l’environnement,dans la zone d’activité des Bruyères à Trap-pes (530 m2).

Depuis le début de l’année, plusieurs entreprises de premier plan ont choisi de s’installer à Saint-Quentin-en-Yvelines.

• Président : Laurent Legendre (EADS)• Secrétaire général : Pierre Beaujean (Snecma)• Trésorier : Baptiste Duparay (Banque

populaire Val de France)• Présidents et vice-présidents des comitésgéographiques :- Technocentre - Mérantais : Frédéric Rollin(Renault) et Gilles Perrault (Novotel)- Saules - Sangliers : Christine Grèzes (Bouygues Construction) et Frédéric Pauthier(Malakoff Médéric)- Clef-de-Saint-Pierre - Pissaloup : Jacques-Lucien Petit (Thales) et DominiqueCousteix (Urban Logistics)

Le bureau de l’association

Laurent Legendre (EADS Defence & Security), président de l’association Deltas.

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Maison de l’emploi

Les bons débuts de SQY InitiativeLa plate-forme de financement Saint-Quentin-en-Yvelines Initiative (SQY Initiative) a tenu son assembléegénérale le 5 mai dernier à l’hôteld’agglomération. L’occasion de dresser un premier bilan encourageant, un peuplus d’un an après son lancement. En 2009, 21 prêts d’honneur à taux zéroont été accordés lors de huit comitésd’agrément. Montant moyen des prêts :14 970 €. Les 21 entreprisesbénéficiaires ont créé 55 emplois en2009, auxquels devraient s’ajouter 19 embauches dans les deux ans. Ce qui situe le montant prêté à environ 4 300 € par emploi créé.SQY Initiative a reçu 290 000 €de dotations sous forme de subventionsémanant de différents financeurs :communauté d’agglomération, Thales,conseil régional d’Ile-de-France, conseilgénéral des Yvelines, Caisse des dépôts et consignations.Au total, 48 % des projets financésconcernent les services, 33 % lecommerce et l’artisanat et 19 %l’industrie. En 2010, le budget prévoitl’octroi d’environ 27 prêts, d’un montantmoyen estimé à 12 500 €.

Les pôles de compétitivitéréévalués en 2012Le Comité interministériel d’aménagementet de développement du territoire (CIADT)du 11 mai dernier a décidé de prolongerd’un an la phase 2 des pôles decompétitivité et a souhaité unecoordination avec les politiques del’emprunt national. Engagée en 2009,cette 2e phase s’étendra donc jusqu’en2012, date à laquelle sera réalisée unenouvelle évaluation. Par ailleurs, le pôlepoitevin MTA (Mobilité et transportsavancés) sera intégré au pôle Mov’eo,implanté en Ile-de-France et enNormandie.

Innovation

Financement

En octobre 2009, dans le cadre de sonplan d’appui à la filière automobile, leconseil général des Yvelines lançait unappel à projets pour la réalisation du

véhicule urbain du futur. Quelque 40 dossiersont été étudiés par une commission d’expertset, le 15 avril dernier, quatre lauréats ont éténominés. Ces quatre sociétés ont maintenantun an pour développer dans les Yvelines les « démonstrateurs roulants » de leurs projets,qui devraient être présentés lors du salon auto-mobile de Genève, en mars 2011. Parmi les lau-réats, figure une entreprise de Saint-Quentin-en-Yvelines : Akka Technologies, pour son projet Astute Car.Akka Technologies est un groupe européend’ingénierie et de conseil en technologies, spé-cialisé dans l’automobile, l’aéronautique, ladéfense, le naval et le spatial. Pour faire face àla crise, Akka a décidé de créer en janvier 2010,sur son site de Guyancourt, un centre de recher-che interne, le CRDTA (Centre de recherche etde développement des technologies alternati-ves). C’est là qu’a été développé l’Astute Car, unvéhicule électrique de catégorie M1.

D’un poids de 650 kg et d’une longueur detrois mètres, ce véhicule innovant offre unehabitabilité optimisée avec quatre places etune accessibilité aisée grâce à des ouvrants detype porte papillon. Il est doté d’une autono-mie 300 km et peut atteindre une vitesse de140 km/h. Principale innovation, le Drive bywire : le véhicule est dépourvu de liaisonmécanique entre le volant et les roues, etl’ensemble des commandes de conduite (frei-nage, direction et accélération) est positionnéau volant. Le pédalier et la colonne de direc-tion sont ainsi supprimés.

L a Cité des métiers de Saint-Quentin-en-Yvelines, portée par la Maison del’emploi, a ouvert ses portes le 7 juin der-

nier. Elle accueille tous les publics (jeunes ouadultes, lycéens, étudiants, salariés à la recher-che d’un emploi ou non) pour les informer etles orienter sur l’emploi, la formation etl’insertion professionnelle. Pour cela, elle estorganisée en quatre pôles d’information et deconseil : « choisir son orientation », « organiserson parcours professionnel et de formation »,

« chercher un emploi » et « changer sa vie pro-fessionnelle ». Documentation en consultationlibre, espace multimédia, rencontre avec desconseillers sans rendez-vous… La Cité desmétiers est centrée sur les besoins des usagers,en accès libre, gratuit et anonyme.

Cité des métierszone d’activité du Buisson-de-la-Couldre 1, rue des Hêtres, à Trappes.Ouverte du lundi au jeudi de 10 h à 18 h

Appel à projets

Akka Technologies roule vers le futur

La Cité des métiers est ouverte

Groupe d’ingénierie et de conseil en technologies basé àGuyancourt, Akka Technologies a été nominé, en compagnie de trois autres sociétés, par le conseil général des Yvelines pourdévelopper le véhicule urbain du futur.

L’Astute Car, un véhicule électrique innovant doté d’une autonomie de 300 km.

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côté entreprisesl’invité Bernard Ollivier

Évolution

« Le Technocentre devient le cœur même de Renault »

Jusqu’ici temple de l’amont de l’entreprise,de la conception et du développement des véhicules, le Technocentre accueillera,en 2010 et 2011, la direction commercialedu groupe, ainsi que l’ingénierie mécaniqueen 2012. Avec 15 000 salariés, le site, conçu dès son origine comme un outil detravail, deviendra ainsi le cœur même deRenault et sera rebaptisé Le Losange.Entretien avec Bernard Ollivier, son directeur.

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veau site a créé l’opportunité de lesfusionner et le changement a étéporteur de productivité et de qualité.Le Technocentre marque aussi laconsécration de la structure « projet ».Il est en effet conçu pour optimiserles organisations matricielles. Pourtoutes ces raisons, le centre deGuyancourt a permis de gagner plu-sieurs mois sur la conception d’unevoiture et d’économiser environ untiers de ce que l’on appelle « le ticketd’entrée », c’est-à-dire l’ensembledes sommes investies avant la pro-duction du premier véhicule.

Quels sont aujourd’hui les métiers du groupe basés sur le site ? Aujourd’hui, le Technocentrecompte un peu plus de 10 000 sala-riés. Tout l’amont y est rassemblé :le design et la recherche, l’ingénierievéhicule, la direction du produit(qui réfléchit sur les besoins desclients et les voitures fabriquéesdans cinq ou dix ans), les achats(qui participent à la conceptionpour optimiser les approvisionne-ments), la stratégie industrielle, laqualité, la logistique, une bonnepartie de l’informatique et tous lesservices de fonctionnement. Tousces métiers participent au dévelop-pement des projets de véhicules,

pour optimiser ce que l’on appelle leQCDP d’une voiture : qualité, coûts,délais, prestation.

Comment le Technocentre évolue-t-il aujourd’hui avec le regroupement des effectifs de Renault en région parisienne ?D’abord, la crise automobile nous aobligés à redimensionner nos équi-pes. Le groupe Renault a mis enœuvre un plan de départs volontai-res qui a concerné au Technocentreun peu plus de 1 000 personnes etnous avons réduit de près de 2 000le nombre de prestataires extérieursprésents sur le site. Aujourd’hui, leplan de redéploiement de Renaulten région parisienne associe à la foisdes éléments économiques (liés aucoût des postes de travail) et un élé-ment stratégique majeur. Il s’agit decréer de nouvelles proximités entreles métiers pour améliorer encore laqualité et la réactivité. Le Techno-centre accueillera la direction com-merciale de Renault dans son entieret créera ainsi, pour la première fois,une proximité amont-aval, en rap-prochant ceux qui vendent les voi-tures de ceux qui les conçoivent.Dès le 15 mai 2010, plus de 400 per-sonnes ont emménagé et près de900 le week-end suivant.

SQY entreprises : Quelle est la raisond’être du Technocentre ? Bernard Ollivier : Le premier bâti-ment, « Le Proto », l’usine de fabri-cation des prototypes, est sorti deterre en 1995 et le site a été inau-guré en 1998. Le dernier bâtiment, « Le Gradient », date de 2003. LeTechnocentre est doté de 13 000postes de travail « tertiaires », aux-quels s’ajoutent les ateliers etl’usine de fabrication de prototypes.Ce centre a d’abord permis de ras-sembler différents métiers del’entreprise, jusqu’alors disperséssur plus d’une trentaine de sites. Il aété conçu comme un outil de travailet son architecture porte les processet le timing de conception des voi-tures. « L’Avancée », après l’entréeprincipale, côté nord, regroupe lesactivités d’avant-projet (rechercheet développement, design), sur lesvéhicules qui sortiront dans cinq àdix ans. « La Ruche », au centre,mène les projets des véhicules quiseront sur les routes dans un à deuxans (ingénierie, conception assistéepar ordinateur, développement).Quant au « Proto », dans le prolon-gement, il travaille sur les dernièresétapes avant la mise en production.Le Technocentre est également aucœur de deux grandes révolutions.La première concerne l’associationen un même lieu du numérique(conception et ingénierie assistéespar ordinateur) et du physique (ate-liers, centre d’analyse de la concur-rence, usine de fabrication desprototypes). Une réunion du virtuelet du concret qui facilite le travaildes ingénieurs. Le deuxième grandchangement est celui que l’onappelle « produits-process » : il per-met de concevoir les méthodes defabrication de la voiture en mêmetemps que la voiture elle-même.Auparavant, nous avions deuxgrands métiers, qui intervenaientl’un après l’autre : la conception et ledéveloppement d’abord, les métho-des de fabrication ensuite. Ce nou-

“Le Technocentrea permis degagner du tempset de l’argent surla conceptiond’une voiture.

Le Technocentre a été construit sur un espace de 150 ha,dont 80 ha de verdure.

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Nous allons aussi accueillir, en2012, l’ingénierie mécanique, histo-riquement basée à Rueil. La concep-tion mécanique va donc être aussirapprochée de celle du véhicule, cequi doit nous amener une forte amé-lioration en matière d’innovation, deproductivité et de délais.Les effectifs du siège de Renault,dans les Hauts-de-Seine, à Boulogneet au Plessis, vont être réduitsd’environ 75 %. Cela représente unpeu moins de 3 000 personnes quirejoindront Guyancourt en 2010 eten 2011. À celles-ci, s’ajouterontprès de 2 000 salariés en prove-nance de Rueil. Au total, le Techno-centre accueillera donc d’ici deuxans un peu moins de 5 000 person-nes supplémentaires, portant seseffectifs à près de 15 000.Le Technocentre n’est donc plusseulement le centre de l’amont del’entreprise, mais devient le cœurmême de Renault. Une révolutionqui s’accompagne logiquementd’un changement de nom : le site deGuyancourt sera rebaptisé LeLosange… Symbole d’un groupedont toutes les grandes fonctionsopérationnelles, qui font marcherRenault dans le monde entier,seront désormais rassemblées ici.

Quelle est la stratégie de Renault enmatière de véhicules électriques ? Renault a l’ambition d’être leaderdans le domaine des véhicules élec-triques en répondant à unedemande de masse. Environ 80 %des trajets correspondent à des dis-tances de moins de 100 km par jour.Nous avons donc l’opportunité deproposer des produits, à conditionque ceux-ci soient moins chers queles voitures à essence. Notre straté-gie consiste à proposer aux clientsde louer les batteries, avec un coûtde location (recharge comprise)inférieur aux dépenses mensuellesde carburant ; la voiture elle-même,sans sa batterie, coûtant le prixd’une voiture à essence. Cette stra-

tégie très volontaire, avec Nissan, setraduira par la sortie de quatremodèles en 2011 et 2012, de la petiteTwizy à la berline Fluence. Le pre-mier objectif est de vendre dansl’Hexagone, sur cette période, envi-ron 40 000 voitures, dont 80 %seront fabriquées en France. Dans ce domaine, les infrastructuresconstituent bien sûr un élément clé.Il y aura trois façons de recharger savoiture : soit par prise de courant,dans son garage ou dans la rue, en

côté entreprisesl’invité Bernard Ollivier

sept heures environ ; soit via unecharge plus rapide de trois quartsd’heure dans certains parkings sou-terrains et lieux publics ; soit paréchange standard dans des stationsspécialisées qui changeront la batte-rie dans le même temps qu’il fautpour faire un plein.Dotées d’une autonomie d’environ150 km, ces voitures sont faites pouraller travailler ou faire ses courses.Les stations seront donc situées dansce type de zones. Des services puis-sants seront associés au produit, per-mettant notamment de connaître entemps réel l’autonomie restante dela batterie et indiquant les stationsde recharge les plus proches.Renault a également prévu de deve-nir un fabricant de batteries via uncontrat signé avec le CEA et l’État,pour construire une usine à Flins. Unnouveau métier pour l’entreprise,avec un important potentiel de déve-loppement et d’emplois.

Quel est l’impact de cette stratégie sur le Technocentre ?Au Technocentre, environ 1 000 ingé-nieurs et techniciens travaillentactuellement sur ces véhicules élec-triques. Cette mobilisation se traduitaussi par des efforts de formation trèsimportants : le nouveau plan, autourde cette nouvelle problématique élec-trique, concerne 2 200 personnes.Dès 2011, nous prévoyons, avec desentreprises et des collectivités, deréaliser les premiers essais de nos voi-tures électriques. Nous avons parexemple engagé une discussion avecla communauté d’agglomération de

Exemplarité environnementale« Dès la conception du Technocentre, une grande attention a été portée à l’environnement, souligne Bernard Ollivier. 80 des 150 hadu site sont constitués d’espaces verts. Quelque 100 000 arbres ont été plantés, dont des espèces rares. » L’eau de pluie est récu-pérée pour alimenter les bassins et arroser les plantes. « Le positionnement de Renault, en particulier dans le domaine des voituresélectriques, nous oblige à être aussi exemplaires dans la gestion de nos sites », explique le directeur du Technocentre. Cette politiquese traduit par plusieurs types d’actions : de la récupération des déchets (avec un taux de recyclage de 63 %) à la maîtrise de l’eau etde l’énergie, en passant par le contrôle des produits chimiques. La certification ISO 14001 du site vient d’être renouvelée pour la troi-sième fois. Un réseau de plus de 100 personnes, représentant l’ensemble des métiers de l’établissement, anime cette démarcheenvironnementale.

Les méthodes defabrication de la voiture sont désormaisconçues en mêmetemps que la voitureelle-même.

L’eau de pluie estrécupérée pour

alimenter les bassinset arroser les plantes.

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Saint-Quentin-en-Yvelines, mais aussiavec la SNCF. Il s’agirait de proposeren location, à la gare de Saint-Quen-tin, des petites voitures électriquesTwizy, comme un nouveau moyen demobilité à l’intérieur de la cité. Nousdiscutons également sur ces sujetsavec plusieurs grandes entreprises duterritoire. Nous proposons àl’agglomération d’être à la pointe, carnous revendiquons aussi notre inser-tion à Saint-Quentin-en-Yvelines.

Le Technocentre est également impliqué dans les plans de déplacements interentreprises de l’agglomération. En quoi consistecette démarche ?Nous discutons avec des entreprisesde Saint-Quentin sur le sujet desplans de déplacements de nos sala-riés. Environ 100 000 personnes tra-vaillent à Saint-Quentin, dont 70 000viennent de l’extérieur de l’ag -glomération. Le transport est unsujet de préoccupation, à la fois pourvenir en train à Saint-Quentin etpour aller de la gare à son lieu de tra-vail. Il s’agit de se regrouper avecd’autres entreprises ayant les mêmesproblématiques pour défendrel’intérêt de nos salariés et éventuel-lement mutualiser certains moyens.Nos salariés habitent en moyenne à35 km du Technocentre. Seuls 10 %d’entre eux habitent Saint-Quentin etseulement 30 % sont logés sur le pla-teau de Saclay élargi, de Massy à Ver-sailles. Pour 70 % de nos salariés, lesujet du transport « lourd »,permettant de rejoindre l’agglo -mération, est un point clé. Nous endiscutons avec le Syndicat destransports d’Ile-de-France (Stif), laSNCF et d’autres entreprises. Larégion doit faire des efforts pour cepôle d’emplois, qui est énorme, et vaencore se développer avec l’Opérationd’intérêt national (OIN) Paris-Saclay.Nous pensons que les transportssont perfectibles et qu’ils doiventêtre concentrés dans des « hubs »que sont les gares, Versailles d’un

côté et Saint-Quentin de l’autre,d’où doivent partir les lignes de bus.Aujourd’hui nos salariés mettentbeaucoup trop de temps pour venirtravailler, c’est de la fatigue, dustress, des coûts… On ne peut pasimaginer assurer un développementdurable de ce pôle sur le long termes’ils ne sont pas satisfaits de lafaçon dont on y accède.

Vous mettez en place deux crèchespour les salariés et vous menez également une politique de lutte contre le stress au travail. Où en êtes-vous dans ces actions ?Nous avons beaucoup développé lesservices aux salariés dans cette véri-table petite ville qu’est le Techno-centre. On y trouve une banque, deséquipements sportifs, un pressing,un cordonnier, un coiffeur, une bou-langerie, sept restaurants d’entre -prises… Nous avons estimé qu’il

était temps de créer des crèches,complémentaires de celles des diffé-rentes communes.Nous avons souhaité qu’elles portentles valeurs de Renault et soientexemplaires en matière environne-mentale. L’une sera réalisée sur labase existante d’une école à Guyan-court et l’autre créée ex nihilo, cons-truite en bois à partir de technologiesfinlandaises, avec des consomma-tions énergétiques bien en dessousdes futures normes. Nous souhaitonségalement que ces crèches soientouvertes à l’extérieur de Renault.En matière de lutte contre le stress autravail, nous avons développé depuisdeux ans un grand nombre d’actions.La dernière enquête sur les condi-tions de vie et de travail de nos sala-riés fait apparaître, malgré la criseautomobile, des résultats encoura-geants. Dans un contexte difficile,nous constatons une baisse – certeslimitée – des facteurs de risquepsychosociaux. Nous allons conti-nuer à travailler avec une philosophiefondée sur la proximité, un retouraux fondamentaux du management.

Propos recueillis par Michel Bazan

• Coût de construction :un milliard d’euros

• Un espace de 150 ha, dont 80 ha de verdure

• 20 km de routes privées• 425 000 m2 de plancher• 1 000 salles de réunion• 5 000 postes de conception assistée

par ordinateur (CAO)• 3 murs d’images d’échelle 1• 13 000 postes de travail « tertiaires »

(hors ateliers et usine)• Un peu plus de 10 000 salariés

aujourd’hui (de 45 nationalités)• Un peu moins de 15 000 salariés fin 2012

• 2 000 visiteurs par jour

Le Technocentre en chiffres

L’architecture duTechnocentre porte les process et letiming de conceptiondes voitures.

Intégrant désormaistoutes les grandes

fonctions del’entreprise, le

Technocentre serarebaptisé Le Losange.

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côté entreprisesrendez-vous

INPI

Instruments de compétitivité et de conquête de marché, mais aussi véritables actifs du patrimoineintellectuel de l’entreprise, les innovations doivent être valorisées et protégées. Stéphanie Leguay,chargée de mission et juriste à l’Institut national de la propriété industrielle, nous rappelle quelssont les outils et les bonnes pratiques.

« Protéger ses innovations, une nécessité pour les PME »

SQY entreprises : quelles sont les valeurs que toute entreprise se doit de protéger ? Les innovations, les créations tech-niques, littéraires ou artistiques, lesnouvelles marques, les dénomina-tions sociales, les noms commer-ciaux ou les enseignes, les dessins etles modèles… Tout ce qu’une entre-prise invente ou conçoit mérited’être protégé au titre de la propriétéintellectuelle. Et ce, quel que soit ledomaine d’activité, et peu importesi la création a un but commercial.En fait, il n’y a que les idées qui nesont pas juridiquement protégea-bles, car elles n’appartiennent à per-sonne.

Comment s’y prendre, concrètement ? Il faut procéder par étape en com-mençant par évaluer l’originalité oule degré technique de son innova-tion, son stade de développement etsa potentialité économique. Il fautaussi déterminer de qui l’on veut seprotéger. Les réponses à toutes cesquestions permettent de déterminerla protection la plus adéquate et lebudget à lui attribuer. Il faut ensuitevérifier que l’on peut obtenir untitre de propriété industrielle, quipermettra de bénéficier d’un mono-pole d’exploitation sur un territoiredonné et pendant une durée déter-minée. Certaines innovations,comme les programmes informa-tiques, les créations musicales, gra-phiques et plastiques, par exemple,ne sont pas forcément protégeables

par brevet, mais relèvent du droitd’auteur. Il est donc essentiel debien cerner son besoin pour choisirles bons outils de protection.

Quels sont les principaux outils de protection à la disposition des entreprises ? Le brevet protège les innovationstechniques, c’est-à-dire les produitsou les procédés qui apportent unesolution technique à un problèmetechnique. Cette protection peut être

limitée au territoire français, àl’Europe, ou s’étendre au niveaumondial, et sa durée ne peut excé-der vingt ans. Les dessins et lesmodèles servent, quant à eux, à pro-téger l’apparence, c’est-à-dire leslignes, les contours, les couleurs, laforme, d’un produit ou d’une partiede celui-ci. Pour être protégeable, lacréation doit être nouvelle, avoir uncaractère propre et matériellementréalisable. La protection est accor-dée pour une durée de cinq ans,renouvelable cinq fois : soit vingt-cinq ans au maximum. Les entrepri-ses peuvent aussi utiliser lesmarques de fabrique pour protégerles images, les signes distinctifs(textes, chiffres, dessins, etc.), atta-chés à un produit ou à un service.La protection par la marque peutêtre illimitée, mais le monopoleconsenti est, lui, territorialementdélimité.

À qui doit-on s’adresser ?En France, c’est l’Institut national dela propriété industrielle (INPI) quidélivre les brevets, marques, dessinset modèles et donne accès à toutel’information sur la propriété indus-trielle. Cette information est disponi-ble en ligne, sur le site de l’INPI,mais aussi via une plate-forme télé-phonique nationale (au 0820 210 211),ou directement auprès de consei l -lers, à Paris et en région. Il existeégalement des permanences d’infor -mation – gratuites – dans les cham-bres de commerce de tous les

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côté entreprisesl’actualité

« Trop d’innovationssont aujourd’hui encore perdues ousous-exploitées parceque les mesuresnécessaires n’ont pasété prises pour lesidentifier, les protéger,les valoriser », prévient StéphanieLeguay, chargée demission et juriste à la direction de l’appuiaux entreprises et à la recherche de l’INPI.

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départements, avec possibilité de rendez-vous individuels. Et les PME peuvent béné-ficier d’un service de prédiagnostic – servicegratuit et confidentiel de l’INPI – prenant encompte l’ensemble des outils de propriétéindustrielle mobilisables dans l’entreprise etpermettant de dégager des pistes d’actionconcrètes.

Contrairement aux grands groupes, certainesPME hésitent encore à protéger leurs créations. Comment les convaincre ?Se protéger, c’est d’abord se donner desdroits qui permettent de diffuser ses créa-tions en les faisant fructifier. C’est aussicréer de la valeur en enrichissant le capitalimmatériel de l’entreprise avec des brevets,

des marques, des dessins, qui peuventensuite devenir des sources de revenus : ces-sions de brevets, licences d’exploitation…Cela permet de valoriser ses créationsauprès des partenaires, d’asseoir sa noto-riété et de gagner en crédibilité, notammentauprès des banquiers. La propriété intellec-tuelle stimule la créativité, puisqu’elle per-met d’évaluer la pertinence d’uneinnovation et incite à la recherche de solu-tions toujours plus créatives. Enfin, protégerses créations, c’est se donner les moyensd’agir contre les contrefacteurs et les pra-tiques déloyales.

Propos recueillis par Rosa Maï

MAISON DE L’ENTREPRISEQuai François-Truffaut, bâtiment médiathèque78180 Montigny-le-BretonneuxTél. : 01 39 30 51 30

INPI26 bis, rue de Saint-Pétersbourg75800 Paris Cedex 08Tél. : 0 820 213 213www.inpi.fr

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Centres d’affaires

Des bureaux, services comprisD’une grande souplesse et multiservice, les centres d’affaires louent des bureaux qui s’adaptentà tout type d’activité. Une formule à la carte avec des offres, clés en main.

Trouver un local pour exercerson activité n’est pas unemince affaire. Particulière-ment pour ceux qui sont à la

recherche de petites surfaces, modu-lables dans le temps, sans avoir à sepréoccuper des contraintes de ges-tion courante. Car une fois le localtrouvé, encore faut-il l’aménager :mobilier de bureau, informatique,téléphonie… puis s’acquitter descharges fixes (chauffage, électricité,assurance, gardiennage). En margede la location classique, une alterna-tive existe sur le marché del’immobilier : les centres d’affaires.Très prisés en Angleterre et auxÉtats-Unis, Saint-Quentin-en-Yvelinesen accueille deux.

Une souplesse qui rassurePremier avantage pour ceux qui nesouhaitent pas s’engager sur le longterme : nul besoin de signer de bailcommercial de type « 3-6-9 ».L’entreprise signe un contrat de pres-tation qui va d’un jour à plusieursannées. Un argument de poids pourles entreprises qui ont peu de visibi-lité comme celles nouvellementcréées, ou celles qui ont un besoinponctuel de place, ou encore cellesqui font appel aux centres d’affairespour héberger des projets. « Avec la conjoncture actuelle, beau-coup de sociétés craignent d’être liéesdans le temps. La souplesse quenous leur proposons les rassure : leslocaux sont modulables au gré deleurs besoins », constate ChristelleVicens, du centre d’affaires Parc-Lumière (Sedaf) situé à Trappes. Surles trente-cinq bureaux disponibles,dix sont laissés vacants pour leslocations temporaires : « Certainessociétés ont des besoins ponctuels de

salle pour du coaching, des bilans decompétences ou des formations.D’autres ne louent que pour uneheure, le temps de recevoir desclients », précise-t-elle. Pour BrunoNormand, responsable export deMBB-Palfinger, le choix du centre

d’affaires s’est vite imposé : « Il estdifficile de trouver des petites surfa-ces. Ici, nous avons bénéficié de deuxpetits bureaux déjà tout équipés. Nulbesoin de gérer l’intendance quoti-dienne », se réjouit-il.

Des services mutualisés« Un centre d’affaires et de domici-liation est, pour une entreprise, cequ’est un hôtel pour un voyageur »,explique le Syndicat national descentres d’affaires et de domiciliation(SNCAED). En clair, l’entreprises’installe dans des locaux tout équi-pés dans lesquels elle n’a plus qu’àdéposer ses dossiers. Connexioninternet, téléphonie, photocopieu-ses, et même machine à café ; lesservices sont mutualisés dans desbureaux prêts à l’emploi dèsl’arrivée du client. « Cela nousenlève un poids énorme », constateFatma Taleb, de la société

Les locataires du centre d’affairesInitiative 2000(Scaldy), situé au cœurdu centre commercialEspace Saint-Quentin.

Christelle Vicens, du centre d’affaires

Parc-Lumière (Sedaf),à Trappes.

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L’antisèche, domiciliée depuis 2005à Initiative 2000 (Scaldy), « et nousbénéficions d’un local qui a pignonsur rue. » Situé au cœur du centrecommercial Espace Saint-Quentin,ce centre d’affaires – onze bureauxen location – est proche de la gare etdes grands axes routiers, avec unparking en plus.

Un bon rapport qualité-prixUn luxe qui a un coût puisque lalocation en centre d’affaires revientau moins deux fois plus cher qu’unelocation classique. Mais l’offre restecependant attractive pour beau-coup, comme pour la société MBBqui emploie deux salariés : « À notreéchelle, le rapport qualité-prix estimbattable : une seule facture suffiten fin de mois, ce qui allège considé-rablement notre charge de travail.Une économie de temps qui a sonimportance », précise Bruno Nor-mand, son directeur commercialchargé de l’export. Un avis partagépar de nombreux locataires qui,pour certains, sont là depuis vingtans ! « L’accueil est exceptionnel,témoigne encore Fatma Taleb. Lasecrétaire du centre est aux petitssoins avec nous, toujours prompte àrendre de menus services. Ce sont despetits à-côtés qui n’ont pas de prix. »

Élisabeth Charle

CENTRE D’AFFAIRES PARC-LUMIERE

46, avenue des Frères-Lumière78190 TrappesTél. : 01 30 13 17 13www.agence-sedaf.fr

INITIATIVE 200023, rue de Colbert78180 Montigny-le-BretonneuxTél. : 01 30 64 80 00www.initiative2000.com

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Bruno Normand, responsable export de MBB-Palfinger, installé dans le centre d’affairesParc-Lumière (Sedaf).

Fatma Taleb, de la société L’antisèche, domiciliée depuis 2005 à Initiative 2000 (Scaldy).

Suites Home, une résidence très proUne résidence de 161 logements, dont 144 studios, 116 deux-pièces et untrois-pièces, ouvrira ses portes en octobre prochain à Guyancourt – 6, boule-vard du Château. Dotée de services fonctionnels, elle intéressera une clientèled’affaires qui y trouvera sur place, en plus des services d’hôtellerie tradition-nels (accueil, gardiennage, lingerie, salle de petit déjeuner…), des équipementsadaptés aux séjours professionnels (salle de réunion, connexion internet…).Cette résidence, dénommée Suites Home, permettra de loger des salariésd’entreprise en visite d’affaires ou rencontrant un besoin de logement à Saint-Quentin-Yvelines (déplacements professionnels ou familiaux). Elle pourraitégalement intéresser les étudiants.

Les pépinières se mettent en quatreSoucieuse de ses jeunes entreprises, Saint-Quentin-en-Yvelines met à leurdisposition pépinières et villages d’entreprises dont la communautéd’agglomération est l’actionnaire majoritaire. À Promopole, elles y trouvent deslocaux adaptés à leurs besoins, des conseils personnalisés et collectifs, desanimations et des services en communs comme l’accueil, le standard, des sal-les de réunion et de formation, le ménage et l’entretien, ou encore un restaurantd’entreprise. Un accompagnement de qualité qui a permis à la pépinière situéeà Montigny (la première créée en 1987, pionnière en France) d’afficher en 2007un taux de survie à deux ans des entreprises hébergées de près de 90 %. Autotal, les quatre sites proposent près de 10 000 m² de bureaux et d’ateliers.Dernier en date : Promopole Merisiers, à Trappes, qui a ouvert en mars der-nier, au cœur de la zone franche urbaine (ZFU).

PROMOPOLE MONTIGNY12, avenue des Prés78180 Montigny-le-BretonneuxTél. : 01 30 57 18 61 (même numéro pour les ateliers de Guyancourt)

PROMOPOLE TRAPPES5, rue Maurice-Thorez78190 TrappesTél. : 01 30 13 14 00

PROMOPOLE MERISIERS2, rue Eugène-Pottier78190 TrappesTél. : 01 76 78 36 51

Le Parc-Lumière (Sedaf) propose trente-cinq bureaux, dont dix sont laissés vacants pour des locations temporaires.

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Mutualiser les besoins pour réduire les coûts… Ce principe bien connu des grands comptes intéresse de plus en plus les PME. HA+PME les accompagne dans cette démarche, en négociantpour ses adhérents les meilleurs tarifs sur tous leurs achats non stratégiques.

HA+PME : un bon coût à jouer

Les frais généraux, l’infor -matique, le mobilier, la télé-phonie, les déplacements etles services connexes… Bref,

tous les achats indispensables aubon fonctionnement d’une entre-prise représentent aujourd’hui 10 à15 % de son chiffre d’affaires. Pourune PME ou une TPE, c’est un bud-get non négligeable. Et généralementincompressible. « Il existe pourtantune solution très simple pour bénéfi-cier d’une réduction sur ses coûtsd’achat et de meilleures conditionspour le paiement et la livraison : ilsuffit de passer des commandes grou-pées », assure Anthony Streicher,cofondateur et directeur associé deHA+PME.

Économies d’échelleCréée en janvier dernier, cettesociété spécialisée dans la mutuali-sation des achats non stratégiquespropose aux PME de s’unir pourpeser davantage face à des fournis-seurs tout puissants. « L’objectif està la fois clair et efficace : être plusgrand permet de véritables écono-mies d’échelle, puisque l’on peutbénéficier de tarifs généralementréservés aux grands comptes »,confie Anthony Streicher. L’hommesait de quoi il parle. Pendant unequinzaine d’années, il a travaillépour de grands groupes, qui appli-quent ce principe pour réduire cer-taines de leurs charges.Centrée sur les PME et les TPE, HA+PME a choisi de travailler sur lesvolumes pour négocier de meilleurstarifs avec les fournisseurs de sesadhérents. Elle étudie égalementleurs problématiques d’achat afin de

Mutualisation

« Nous avons déjà une cinquantaine d’adhérents dans toute la France, dont plusieurs Saint-Quentinois comme Promopole, Telstar, Cyrtel, ou encore Image.com… », se félicitent Anthony Streicher et LaurentLongin, les deux fondateurs de HA+PME.

trouver les fournisseurs les mieuxadaptés à leurs besoins et développerde nouvelles négociations.

Déterminer les gains immédiats« Aucune adhésion ne se fait sansun pré-audit permettant de détermi-ner précisément les gains immédiatset les économies possibles à pluslong terme. En changeant de four-nisseur de téléphonie mobile et detarification, une PME a découvertqu’elle pouvait réduire ses facturesde 24 000 € par an ! » Il lui suffisaitpour cela d’investir 1 000 € dans legroupement.Calculée selon la taille de l’entreprise(lire l’encadré), l’adhésion proposéepar HA+ PME est très peu onéreuse.L’objectif est bien sûr de séduire trèsvite un maximum de sociétés. Et çamarche ! En quelques mois, prèsd’une cinquantaine de PME et TPEont rejoint HA+PME.

Rosa Maï

HA+PME 12, avenue des Prés, BL 411 78059 Saint-Quentin-en-YvelinesCedexTél. : 09 53 89 34 07www.hapluspme.com

Entre 200 et 1 000 € par an, c’est ce qu’il en coûte pour s’équiper à tarifs réduits avec HA+PME. Adaptée à la taille desentreprises, cette adhésion donne accès à la totalité des fournisseurs (une quarantaine actuellement). L’adhérent n’aaucun engagement de volume d’achats à effectuer et les transactions se font directement avec les fournisseurs sans avoirà passer par le groupement.

Mutualisation, mode d’emploi

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côté entreprisescréation

Sandwichs, viennoiseries et baguettes sont en vente à La Bulle, le premier commerce de boucheà s’installer dans le quartier du Pas-du-Lac, à Montigny-le-Bretonneux.

La Bulle à la bouche

Place Wicklow, au cœur duPas-du-Lac : des immeublesde bureaux, des habitations,des écoles, une passerelle

qui mène à la gare, un restaurant,mais aucun commerce. Pas de bou-cherie, de boulangerie ni de supé-rette en dépit d’une grandefréquentation. C’est donc avec plai-sir que les usagers du quartier – employés de bureaux et habitants –ont accueilli l’installation de LaBulle. « Je peux enfin acheter monpain sans avoir à traverser la passe-relle », se réjouit une mère defamille.

Sandwichs, salades et viennoiseriesLa Bulle, c’est un commerce de bou-che qui propose trois types de servi-ces : des sandwichs et des salades àmidi (pour les salariés), des vien-noiseries le matin et à l’heure dugoûter (pour les écoliers) et du painfrais en semaine et le dimanchematin (pour les habitants). Uneoffre soigneusement réfléchie parson gérant Gabriel Langlois, unenfant du quartier. « Je vis dans cequartier depuis 1978. Je l’ai vu gran-dir sans qu’aucun commerce ne s’yinstalle. Avec la nationale et la voieferrée qui nous isolent du reste deMontigny, on se sent presque coupédu monde », constate-t-il. Aussi,lorsqu’en 2008 il décide de créer uncommerce, son projet est appuyépar la municipalité.

Embauches et nouveaux servicesGérant d’un tabac et relais pressependant cinq ans, Gabriel Langloisconnaît les impératifs du commerce.En terme de travail, « il ne faut pascompter ses heures », et en terme de

Commerce

gestion, « les contraintes d’entreprise,je connais », précise-t-il. Son projetaura mis deux ans à aboutir. Paspour des raisons administratives oufinancières, mais parce quel’obtention d’un local sur la places’est révélée plus difficile que pré-vue. À force de persévérance, iltrouve enfin un local de 47 m² auxformes arrondies qui lui suggèrentson nom : La Bulle. Une aide de la Plate-forme Saint-Quentin-en-Yvelines Initiative (lirel’encadré), après de qui il dépose undossier, lui permet d’obtenir un prêtà taux zéro de 10 000 € pour instal-ler et aménager son enseigne. Six

mois après son ouverture, La Bullene désemplit pas. Gabriel Langlois adéjà embauché deux salariés : l’un àtemps plein et l’autre à temps par-tiel. Il envisage de nouveaux servi-ces comme la commande de menusou le développement de livraisonsen entreprise.

Élisabeth Charle

LA BULLEFutura 2 - 23, place Wicklow 78180 Montigny-le-BretonneuxTél. : 01 30 44 02 78

Ouvert du lundi au vendredi de 7 h 30 à 15 h et de 16 h 15 à 19 h 30 et le dimanche de 8 h à 12 h 30

Gabriel Langlois,gérant de La Bulle, a bénéficié d’un prêtd’honneur de 10 000 € de la plate-forme Saint-Quentin-en-YvelinesInitiative pour développer son projet.

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Une plate-forme pour financer les initiativesCréée en 2009 par la Maison de l’entreprise, la Plate-forme Saint-Quentin-en-Yvelines initiative permet de financer des projets decréation, de reprise ou de jeunes entreprises avec des prêts à taux zéro. Un outil qui a déjà permis de financer une vingtaine de pro-jets et a généré une cinquantaine d’emplois. Pour Gabriel Langlois : « Il s’agit d’une aide précieuse qui joue le rôle d’un levier pour lescréateurs. »

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côté entreprisescréation

Créée par un passionné du Net, Info Studio assiste les PME dans leur développement sur la Toileen leur proposant des sites sur mesure, adaptés à leurs besoins et à leur budget.

pagnement de proximité et desconseils que peu d’agences web pro-posent. »De l’audit au marketing internet, enpassant par le diagnostic d’opti -misation ou le référencement, InfoStudio aide ses clients à assurer leurprésence en ligne et à gagner envisibilité. Elle peut aussi créer leursvisuels, mettre en place une news-letter ou une section vidéo et formerles personnels. D’ici peu, elle propo-

sera des services de suivi d’image etde gestion de l’identité numérique(lire l’encadré). Des prestationsinnovantes et très efficaces pouroptimiser son e-réputation !

Christiène Mayoute

INFO STUDIO11, rue des Arcades78180 Montigny-le-BretonneuxTél. : 09 72 14 39 98www.infostudio.fr

Info Studio fait surfer les PME

Sites vitrine, boutiques enligne, blogs… De plus enplus de PME souhaitentinvestir le Net pour doper

leurs ventes, conquérir de nouveauxclients ou se développer hors deleur marché local. « La Toile estaujourd’hui un média de diffusionet de communication à part entière.Mais beaucoup de petites entreprisesn’y ont pas encore accès en raisondu surdimensionnement de l’offre decertains prestataires et des tarifs pra-tiqués », déplore Mustafa Sahin, lefondateur d’Info Studio. C’est pour mettre Internet et lenumérique à la portée de toutes lesentreprises, que cet expert en ges-tion d’entreprise, passionné de nou-velles technologies, s’est lancé enfévrier dernier dans la création desites web et le dépannage informa-tique. « Après avoir travaillé plu-sieurs années dans le commerceinternational, j’ai suivi une forma-tion en ligne de l’université améri-caine de Stanford pour pouvoirdévelopper des sites optimisés pourles moteurs de recherche, mais aussicompatibles avec les téléphonesmobiles. Je peux ainsi proposer àmes clients des solutions performan-tes, modernes et très complètes »,explique Mustafa Sahin.

Gagner en visibilitéMême si son activité principale est laconception de sites, Info Studio nese contente pas de créer des chartesgraphiques, d’animer quelquesvisuels et de les mettre en ligne. « Un site doit être l’exact reflet del’activité de l’entreprise et une réfé-rence pour se faire connaître. C’estpourquoi je propose aussi un accom-

Internet

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« Plusieurs entreprisesde la région nous ontdéjà confié la réalisationde leur site. Parmi elles,France Relecture ouencore iPhone Hall »,indique Mustafa Sahin,fondateur d’Info Studio.

E-reputation : une image plus netAujourd’hui, les entreprises ne sont plus seules à parler d’elles sur la Toile. Internet est devenu une ruche où les internautes discutent,comparent, critiquent, cherchent des avis de consommateurs… « Avec le développement du web 2.0, les entreprises devront de plusen plus surveiller leur e-réputation », prévient Mustafa Sahin. Pour les accompagner dans cette démarche, Info Studio proposera à sesclients de la veille active dans les médias participatifs, les réseaux sociaux, les blogs, les moteurs de recherche, les forums… Bref,partout sur la Toile où il sera possible de créer et d’optimiser le dialogue entre une marque et son public !

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côté entreprisesparcours

Avec un chiffre d’affaires de 600 millions d’euros et 3 600 salariés, dont 2 500 techniciens, Koné est le deuxième ascensoriste français. Installé à Trappes, le groupe y a développé son plusgros site francilien avec deux directions régionales et quatre agences commerciales.

espaces cabines plus larges, trottoirsroulants extra-plats… Les ingé-nieurs du groupe redoublentd’imagination pour améliorer leconfort et la sécurité des usagers. « Nous travaillons aussi sur des solu-tions éco-énergétiques, qui réduisentde 70 % la consommation par rap-port à des matériels hydrauliques »,précise Jean-Paul Bourgeat.L’énergie générée par le freinage desascenseurs alimente les moteurs, lesappareils se mettent en veille enphase d’attente et les cabines sont

éclairées par des diodes électrolumi-nescentes, alimentées par énergiesolaire ! Une énergie propre etrenouvelable que Koné compte bienutiliser pour faire circuler les ascen-seurs du XXIe siècle…

Christiène Mayoute

KONÉ 30, rue Roger-Hennequin 78190 Trappes Tél. : 01 30 50 74 93www.kone.com

Koné, l’ascensoriste qui monte !

Savez-vous quel est le moyende transport le plus utiliséen France ? La voiture ? Letrain ? Le vélo ? Et bien, pas

du tout… c’est l’ascenseur ! « Chaque jour, des millions de per-sonnes empruntent un ascenseur, unescalier mécanique ou un tapis rou-lant pour se rendre à leur travail,faire leurs courses ou simplementsortir de leur domicile », expliqueJean-Paul Bourgeat, directeur Ile-de-France de Koné. Avec 500 000 appareils en service,dont plus de 40 % en région pari-sienne, la France est plutôt bienéquipée. Et le marché reste porteur !En 2008, le chiffre d’affaires de laprofession, qui regroupe plus de 150entreprises, était de 2,7 milliardsd’euros, générés à 70 % par la main-tenance et la modernisation du parcexistant. « Ce marché représente laplus forte croissance du secteur. Il estporté par la loi urbanisme et habitatde 2004, qui prévoit une mise enconformité de tous les ascenseursavant 2018 », reconnaît Jean-PaulBourgeat. Un véritable défi technolo-gique pour tous les ascensoristes,car le parc français est le plus vieuxd’Europe… Mais aussi un formida-ble levier de croissance – plus de 4 milliards d’euros sur quinze ans –et de création d’emplois !

Solutions éco-énergétiques« Nous sommes sur un secteur por-teur, mais aussi très innovant. EtKoné investit chaque année plus de50 millions d’euros en recherche etdéveloppement pour améliorer lesperformances de ses produits. »Ascenseurs sans local machine,

Équipement

Kone (signifiant « machine » et s’écrivant Koné en français) a été fondé en Finlande en 1908. Spécialisé à l’origine dansles réparations électriques, le groupe se lance dans la construction et la commercialisation de ses propres ascenseurs en1918 avec une cinquantaine d’employés. Un siècle plus tard, il occupe la 4e place sur le marché mondial des ascenseurset des escaliers mécaniques, avec un chiffre d’affaires de 4,7 milliards d’euros, plus de 34 000 salariés dans plus d’unecinquantaine de pays.

Un siècle d’ascension

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« Après vingt ansd’utilisation, unascenseur classiquepeut avoir parcouruplusieurs fois le tourde la Terre ettransporté dix millionsde passagers »,assure Jean-PaulBourgeat, directeurIle-de-France deKoné.

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Convaincus que la formation ne doit pas se limiter à un simple transfert de connaissances, les consultants de Vector Développement interviennent en entreprise sur les leviers du changement et de la performance.

les objectifs de l’entreprise, lesconsultants de Vector Développe-ment se déplacent toujours chezleurs clients. Cela leur permet deconstruire leur formation autour decas pratiques, basés sur le quotidiendes salariés.

Ludique et interactif « Les parcours pédagogiques s’orga -

nisent autour de travaux de groupes,d’exercices théâtraux, de mises ensituation et de training. Il n’y a pasde limite à la créativité pour fairebouger les gens », confie HervéPolard. Le résultat est toujoursludique, rythmé, interactif et immé-diatement exploitable. Quant auxprogrès de chaque stagiaire, ils sontsystématiquement mesurés et suivisdans le temps, grâce à l’élaborationde véritables cursus de formation.

Rosa Maï

VECTOR DEVELOPPEMENT21B, rue Jacques-Cartier78960 Voisins-le-BretonneuxTél. : 01 30 48 09 19www.vectordeveloppement.com

Vector Développement marie coaching et formation

Créer un pont entre coachinget formation. C’est ens’appuyant sur ce conceptnovateur que Hervé Polard

a créé Vector Développement auprintemps 2000. Après avoir travaillédans un cabinet de conseil spécialisédans le développement descompétences commerciales, ceprofes sionnel de la formation et durecrutement voulait aller plus loindans l’accompagnement de sesclients. « À l’époque, les formationsproposées aux entreprises se limi-taient trop souvent à du simpletransfert de connaissances. Or, pourgénérer du changement dans uneéquipe, améliorer l’encadrement, lacommunication ou encore développerl’efficacité des forces de vente, il nefaut pas se limiter à de la pédagogiescolaire », assure Hervé Polard.

Mobiliser les énergiesPour aider leurs stagiaires à êtreplus efficaces et en phase avec lesobjectifs de leur entreprise, les for-mateurs de Vector Développementtravaillent sur les valeurs de chaqueindividu et mobilisent leur énergie.Avec un objectif ambitieux : leurdonner l’envie et l’enthousiasmed’apprendre ! « En associant lesméthodes et les techniques de la for-mation avec celles du coaching, nouscréons les conditions favorables audéveloppement des compétences et àl’apparition de nouveaux comporte-ments, générateurs de succès »,explique Hervé Polard. Pour bien comprendre la culture et

Compétences

« Notre vocation estd’amener les individus et les équipes au niveaude compétences requis pour ques’accomplissement lesobjectifs de l’entreprise »,explique Hervé Polard, le fondateur de VectorDéveloppement.

Le coaching, pour quoi faire ?Formation et coaching sont de plus en plus utilisés dans l’entreprise pour aiderune équipe à surmonter un changement d’organisation ou accompagner unepersonne dans ses nouvelles missions. Les champs d’intervention sont trèsvariés : il peut s’agir de doper l’efficacité de ses commerciaux, d’améliorer lemanagement et la gestion de projet, d’optimiser l’organisation et le temps detravail de ses collaborateurs ou de faciliter la communication, la prise de paroleen public, l’animation de réunion… Les coachs peuvent aussi aider un salariéà mieux gérer son stress, à gagner en confiance, en empathie ou en persuasion !

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#53 Juillet-Août-Sept. 2008 l SQYentreprises l 23#61 Juill.-Août-Sept. 2010 l SQYentreprises l 23

Fondée en 1973, cette entreprise familiale est aujourd’hui le numéro trois français sur le marchéde la géotechnique. Expert en mécanique des sols, études de fondation et géologie, Géotec sedéveloppe sur le terrain de l’environnement, en étudiant les sols contaminés.

Géotec : études en sol majeures

Forer, sonder, carotter, analyserles sols… Géotec en a fait sonmétier. Depuis bientôt qua-rante ans, cette entreprise

familiale intervient comme presta-taire ou conseil dans le bâtiment, lestravaux publics, mais aussi le sec-teur de l’eau et, plus récemment, del’environnement. « Avant de cons-truire une route, un ouvrage d’art oun’importe quel bâtiment, il est essen-tiel de bien étudier les sols afin dedéterminer quelles sont les contrain-tes à respecter, les fondations et lesméthodes de construction à mettre enœuvre », explique Olivier Barnoud,le directeur général de Géotec.

Du forage à l’ingénierieL’entreprise est donc présente sur leterrain avec ses propres sondeusespour effectuer les forages et lesessais in situ, qui permettront dedéterminer la faisabilité d’un projet,le suivi d’un site sensible ou encorel’étude de risques géologiques. Maiselle peut également analyser etinterpréter toutes les données récol-tées pour proposer des prestationsd’ingénierie géotechnique à sesclients. « Selon les cas, nos ingénieursinterviennent sur les projets commeconseils, conducteurs d’opération oumaîtres d’œuvre. Une norme crééepar la profession permet de bien cla-rifier chaque mission et notre indé-pendance financière est un gaged’objectivité dans les choix effectués »,précise Olivier Barnoud.Né en Bourgogne, le groupe s’estdéveloppé en ouvrant une vingtained’agences en France (lire l’encadré),organisées en quatre grandesrégions. De Saint-Quentin-en-Yveli-

Géotechnique

nes, Géotec Ile-de-France pilotel’activité de la région parisienne,mais aussi celles de Lille, Nantes etOrléans. Depuis le rachat de sonconcurrent, Géotechnique appliquée,en 2001, le site francilien emploieune soixantaine de salariés et génèreun quart des revenus du groupe.

Du Forum des Halles à la tour MozartSollicité aussi bien par les grandsdonneurs d’ordre des travauxpublics civils (RATP, SNCF, Mairiede Paris, etc.), que par les commu-nes, les promoteurs privés, oumême l’inspection générale des car-rières à Paris, Géotec Ile-de-France atravaillé sur de nombreux ouvragesde référence. Parmi eux, on trouvele centre commercial Bercy 2, leForum des Halles, la tour Mozart, lenouveau siège de Bouygues Télé-com ou encore le bâtiment deMicrosoft à Issy-les-Moulineaux.

Rosa Maï

GÉOTEC ILE-DE-FRANCE3, avenue des Chaumes78180 Montigny-le-BretonneuxTél. : 01 61 37 28 60www.geotec-sa.com

Troisième position dans l’HexagoneGéotec est implanté dans toute la France à travers vingt agences, qui emploient300 salariés, dont plus de 60 ingénieurs. Depuis une vingtaine d’années, legroupe conçoit et fabrique lui-même ses propres sondeuses-carotteuses. Sonchiffre d’affaires annuel atteint les 30 millions d’euros, ce qui le place, dansl’Hexagone, en troisième position de sa spécialité.

« Nous voulons diversifier notre champ d’action vers des domaines connexes, tels que la géothermie, la géophysique et tout ce qui touche à la pollution des sols », confie Olivier Barnoud, le directeur général de Géotec.

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côté entreprisesparcours

Avec un nouveau concept de restaurant et une salle de séminaire réaménagée, le Campanilede Saint-Quentin-en-Yvelines compte séduire les entreprises du territoire.

week-ends, notamment celle drai-née par le complexe UGC. »La salle de séminaire, pouvant rece-voir 15 à 25 personnes, a égalementété réaménagée pour proposer unespace mieux adapté aux forma-tions et aux réunions de travail. LeCampanile de Saint-Quentin-en-Yvelines a d’ailleurs abrité, le 15juin dernier, un déjeuner débat avecJean-Émile Rosenblum, PDG de Pix-mania, organisé par la Maison del’entreprise dans le cadre de la Jour-née de l’entreprise (lire page 6).Mais ce premier changement n’estqu’une étape, la rénovation del’accueil, des chambres de l’hôtel etla création d’un lounge bar étantamenées à suivre dans les deuxannées à venir.

Michel Bazan

CAMPANILE2, place Georges-Pompidou78180 Montigny-le-Bretonneux.Tél. : 01 30 57 49 50www.campanile-saint-quentin-en-yvelines.fr

Nouveau concept au Campanile

En début d’année, le Campa-nile de Saint-Quentin-en-Yvelines a été l’un des toutpremiers à adopter le nou-

veau concept de l’enseigne, baptisé« Le Restaurant ». Design totalementrepensé, avec des matériaux plusnobles et naturels, nouvelle archi-tecture et décoration confiées à undesigner français de talent : PatrickJouin, élève de Philippe Starck. Cerestaurant de nouvelle générationpeut aussi recevoir plus de clients.L’offre de restauration évolue pourcoller aux tendances actuelles. « LeRestaurant » propose une cuisinefrançaise contemporaine inspirée dela nature, avec des plats de saison etdes buffets généreux, froids, maisaussi – c’est la grande nouveauté –un buffet chaud. Une offre conçueavec un grand nom de la cuisinefrançaise, Pierre Gagnaire – troisétoiles au Guide Michelin.

Mieux répondre aux besoins des entreprisesSitué en plein cœur de ville, à pro-ximité de nombreux commerces etde sièges sociaux d’entreprises, leCampanile souhaite profiter dudynamisme économique del’agglomération. « Aujourd’hui, laclientèle affaires représente 75 %de l’activité et la clientèle loisirs ettourisme, 25 % », explique IsabelleFargues, qui dirige le restaurantavec son mari, Patrick. « Ce nou-veau concept doit nous permettrede mieux répondre aux besoins desentreprises de Saint-Quentin-en-Yvelines. Mais notre nouvelle salle,plus spacieuse et plus agréable,nous permet également d’accueillirune clientèle familiale le soir et les

Restauration

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• 388 hôtels en Europe• Une capacité d’accueil de 24 907 chambres.• Actionnaire : Louvre Hôtels & Golden Tulip Hospitality Group• 8e acteur mondial de l’hôtellerie avec plus de 1 000 hôtels dans 44 pays

• Le groupe compte sept marques : Première Classe, Campanile,Kyriad, Kyriad Prestige, Tulip Inn, Golden Tulip et Royal Tulip

Campanile en chiffres

Un restaurant de nouvelle générationpour mieux répondre aux besoins de la clientèle, en particulierdes entreprises.

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Pionnier du web, ce site dédié aux professionnels du BTP est aujourd’hui le portail leader et une adresse incontournable dans le domaine de la construction avec plus de 50 000 produitsréférencés et 700 000 visiteurs mensuels.

batiweb.com s’est également instal-lée à Saint-Quentin-en-Yvelines, oùelle emploie 28 salariés et réalise unchiffre d’affaires annuel de 2,2millions d’euros.

Christiène Mayoute

Batiweb 41-43, avenue du Centre78180 Montigny-le-Bretonneux Tél. : 01 77 78 10 00www.batiweb.com

Batiweb, le Yahoo du bâtiment

Fondé en 1996, à une époqueoù peu d’entreprises se ris-quaient encore sur la Toile,Batiweb est un portail dédié

aux professionnels du BTP. Conçuautour d’un puissant moteur derecherche, qui référence plus de 55 000 produits et 6 000 fournis-seurs, le site offre à ses internautesune multitude de services. Cela vade l’actualité du BTP – nouveauxproduits, législation, vie des socié-tés, développement durable, etc. –au forum de discussion, en passantpar un espace dédié à la location dematériel, un service de demande dedevis, ou encore des offres de for-mation et d’emploi. « Batiweb.comest aujourd’hui la première base dedonnées de produits du BTP. Maisc’est aussi le leader français des sitesinternet dédiés au monde de la cons-truction et de la décoration », assureNicolas Ricart, directeur général debatiweb.com.

Pour les pros et les passionnésCapitalisant sur son expertise secto-rielle B to B, le groupe s’est déve-loppé dans tous les domaines del’habitat sur le web avec le lance-ment de sites dédiés, en visant aussibien les professionnels que les parti-culiers. Aux côtés de batiweb.com,on trouve ainsi des sites pour lenégoce, le gros œuvre, le génie cli-matique…, mais aussi un autre por-tail phare, dkoMaison.com, conçupour les accros de la déco et du bri-colage (lire l’encadré). Depuis jan-vier dernier, l’éditeur a créé uneweb agency (création et refonte desites web et de catalogues interac-tifs, réalisation de vidéos, campa-

Internet

« Il existe 360 000 professionnels du BTPen France, qui sontpotentiellement nosclients. C’est un marchétrès concurrentiel, maisaussi très innovant »,indique Nicolas Ricart,directeur général debatiweb.com.

gnes d’e-mailing…) qui s’adresse àtous les fabricants du BTP désireuxde se développer sur la Toile. Pour financer ce développement,l’entreprise a ouvert son capital àAxa Private Equity en 2008. « Cepartenariat nous permet de concréti-ser tous nos projets y compris ceuxd’étudier des opérations de crois-sance externe ciblées », assure Nico-las Ricart. La même année,

DkoMaison, pour les accros de la décoLancé en septembre 2008 par le groupe Batiweb, DkoMaison s’adresse à tous les particuliers en quête d’idées et de produits déco, d’astuceset de solutions techniques, pour aménager leur maison et leur jardin. Les accros de la décoration, les bricoleurs, ceux qui recherchent uneinspiration, des solutions pour économiser l’énergie, des adresses d’artisans, d’architectes ou de designers, ou encore des conseils pouroptimiser une cuisine américaine ou mieux éclairer sa salle de bains, trouveront sur ce site une mine d’informations. Plus de 10 000 pro-duits y sont référencés. De quoi attirer chaque mois plus de 430 000 visiteurs !

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26 l www.saint-quentin-en-yvelines.fr

côté entreprisesen pointe

Né en 2002 dans un service de recherche de l’hôpital de Poissy, cet éditeur de logiciels saint-quentinois est aujourd’hui le numéro un français en gestion de données dans un domainede pointe : l’assistance médicale à la procréation.

tionnel en 2004. « Et c’est une appli-cation unique en son genre par sesfonctionnalités, puisqu’elle gèreaussi bien les dons d’ovocytes etd’embryons, que le suivi des stimula-tions ovariennes, ou encore les pres-criptions en ligne destinées auxpatientes », assure Henri Hamon. Enune poignée d’années, une cinquan-taine de centres l’adoptent, enFrance, mais aussi en Belgique et auLuxembourg. L’application est égale-ment déclinée en différentes ver-sions destinées à la recherche, la

génétique, ou encore le contrôlequalité. Ce succès a permis à Médi-First de racheter Feever, un de sesconcurrents, en septembre dernier etd’agrandir ainsi sa base de données.

Rosa Maï

MEDIFIRST8, rue Germain-Soufflot78180 Montigny-le-BretonneuxTél. : 01 30 74 25 40 www.medifirst.fr

MédiFirst, l’informatique au service de la vie

Il existe en France une centainede centres spécialisés dansl’assistance médicale à la pro-création (AMP), qui aident les

couples à avoir des enfants. Et lamoitié d’entre eux sont déjà équipésdes solutions de gestion de donnéesde MédiFirst. Né en 2002, dans unservice de recherche sur l’infertilitéde l’hôpital de Poissy, cet éditeur delogiciels s’est imposé sur ce marchétrès spécifique en choisissant demettre l’informatique au service dela vie. « Lorsque l’entreprise a étécréée, Amandine, le premier bébéfrançais né après une fécondation invitro, avait tout juste 20 ans. Lestechniques d’aide à la procréationcommençaient à être matures, maisil n’y avait pas encore de solutioncommerciale dédiée à la gestion desdonnées des patients », expliqueHenri Hamon, l’actuel gérant deMédiFirst.

Améliorer le confort des patientsLa société de services informa-tiques, épaulée par une équipe decliniciens et de biologistes d’AMP,décide alors de concevoir un logicielcapable de répondre aux besoins dela médecine de la reproduction. « L’idée était de mettre à dispositiondes centres AMP et du Cecos (Cent-res d’études et de conservation desœufs et du sperme humains) desoutils qui leur permettent de mieuxgérer leurs activités, d’évaluer leurstechniques de soin, de partager del’information avec d’autres établisse-ments, mais aussi d’améliorer laprise en charge et le confort despatients », détaille Henri Hamon. Le logiciel MédiFirst AMP est opéra-

Médecine

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« Des secrétaires aux cliniciens, en passant par les sages-femmes, les techniciens de laboset les biologistes… nos solutions sont utilisées au quotidien par tout le personnel des centres AMP pouraméliorer le suivi despatients », explique Henri Hamon, le gérant de MédiFirst.

Une ouverture vers l’internationalInstallée à Saint-Quentin-en-Yvelines depuis 2008, l’entreprise emploie aujourd’hui une quinzaine de salariés. Ses priorités ? Amélio-rer ses applications pour en faire de véritables outils d’aide à la décision, étendre son champ d’activité à d’autres domaines médicaux…et développer ses ventes à l’international. « Nous avons déjà traduit nos solutions en anglais pour attaquer les marchés non franco-phones et nous envisageons d’externaliser l’application MédiFirst AMP pour l’Afrique et le Maghreb », confie Henri Hamon.

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Avec une usine et un bureau d’études à Trappes, Hellermann Tyton conçoit, développe, produit etcommercialise des solutions de fixation de câbles, en particulier pour l’automobile.

pée de trois presses électroniques,qui consomment moins d’énergie,affichent une plus grande rapidité etnécessitent moins de maintenance.Parmi les principales innovations-produits de la société, figurentnotamment un collier d’installationà destination des électriciens – bap-tisé Robusto – et un support protec-teur pour l’installation des lampesen faux plafond (SpotClip), qui per-met de créer un espace entrel’ampoule et l’isolant pour éviter lasurchauffe. Hellermann Tyton estégalement l’un des deux seuls fabri-cants au monde d’outils de poseautomatique des colliers. Son best-seller dans ce domaine, Autotool,100 % électrique, permet grâce à untemps de cycle très rapide (0,85seconde) d’atteindre une producti-vité et une efficacité maximales.

Michel Bazan

HELLERMANN TYTON2, rue des Hêtres78190 TrappesTél. : 01 30 13 80 00www.hellermanntyton.fr

Hellermann Tyton, un leader câblé

Systèmes de fixation, d’iso -lation, d’identification, deprotection des fils et descâbles, outils de pose… Hel-

lermann Tyton est l’un des leadersinternationaux des composants ducâblage et le premier producteurmondial de colliers de serrage. « Legroupe est présent partout où il y ades câbles électriques », résumeChristian Goudet, directeur marke-ting. Ses principaux marchés :l’automobile, l’aérospatiale, la cons-truction ferroviaire et navale. Ilcompte parmi ses clients de grandsdonneurs d’ordre comme Renault,PSA, Airbus, Eurocopter, Dassault,Alstom, Bombardier ou la SNCF.C’est en 1992, pour accompagnerl’industrie automobile française,que le groupe a acquis une unitéd’injection de pièces plastiques –spécialisée dans ce secteur – etbénéficiant d’un bureau d’étudesintégré capable de proposer dessolutions dans des délais très courts.Hellermann Tyton France s’est ainsiinstallé à Saint-Quentin-en-Yvelines,sur la commune de Trappes. « Avecun effectif de 90 personnes, le groupey conçoit, développe, produit et com-mercialise des solutions clés en mainpour ses clients », explique Jean-Baptiste Humann, directeur général.« Notre chiffre d’affaires estd’environ 20 millions d’euros. »

130 millions de pièces par anSpécialisée dans la fixationpersonnalisée et les produits d’iden -tification, l’usine de Trappes bénéfi-cie d’une surface de production de 5 000 m2 et compte dix-neuf pressesà injecter. Elle réalise chaque année130 millions de pièces en plastique

Industrie

Jean-BaptisteHumann, directeur générald’Hellermann TytonFrance : « Avec un effectif de 90 personnes, nous réalisons un chiffre d’affairesd’environ 20 millionsd’euros. »

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injecté, notamment pour Renault,PSA et Renault Trucks (ex-RVI). Cequi représente 400 tonnes de matièrepremière transformée par an.La production, qui fonctionne en3x8, est très automatisée et néces-site peu de main-d’œuvre : unrégleur, qui monte les moules surles machines, et deux opérateurs,qui alimentent les presses enmatière première et contrôlent laqualité. L’usine de Trappes est équi-

• Chiffre d’affaires : 380 M€, dont 300 M€ en Europe et 20 M€ en France

• Effectif : près de 2 800 personnes, dont plus de la moitié en Europe

• Implanté dans 34 pays• Cinq usines principales en Europe :

trois en Angleterre, une en Allemagne et une en France (à Trappes)

• Plus de 50 000 références de produits

Le groupe en chiffres

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côté entreprisesen pointe

Rendre les campagnes de publicités sur Internet plus transparentes, c’est l’objectif d’Adledge,start-up saint-quentinoise, qui propose aux annonceurs un nouvel outil de mesure et de suivi de leur communication digitale.

nières, qui va leur indiquer quand,comment et où leurs publicités sontdiffusées », indique Nathalie Le Bor-gne. Grâce à ce « mouchard », quipermet une collecte en temps réel detoutes les données, planifiées ou nonde chaque campagne, les annon-ceurs et les agences seront désor-mais assurés que leur plan média est

Adledge trace les pubs sur la Toile

En moins d’une décennie, lapublicité a envahi les écransde nos ordinateurs et de nostéléphones mobiles. Séduits

par ces nouveaux outils de commu-nication, les annonceurs et les agen-ces d’achat média se sont mises àfabriquer et à diffuser en masse descampagnes de publicité en ligne. « Le problème, c’est que si ces entre-prises savent ce qu’elles achètent, illeur est en revanche totalementimpossible de vérifier si leur planmédia est respecté », expliquentNathalie et Sylvain Le Borgne, lescofondateurs d’Adledge. Certaines campagnes, visant uni-quement les internautes français,peuvent ainsi être diffusées surtoute l’Europe, ou alors proposéesune quinzaine de fois – au lieu detrois ou quatre – aux mêmes visi-teurs. Cela permet à certains sitespeu scrupuleux de gonfler l’additionen mettant en avant de largesaudiences. « Des annonceurs ontaussi retrouvé leurs bannières surdes sites peu recommandables, voireillégaux. De quoi entacher sérieuse-ment la réputation de leur marque »,prévient Nathalie Le Borgne.

Un mouchard dans les bannièresC’est pour changer cette donne etrendre le marché plus transparent,qu’Adledge a imaginé une paletted’outils permettant de contrôler etde piloter toute la diffusion de lapublicité sur Internet, la téléphoniemobile, mais aussi très prochaine-ment sur les télévisions interactives.« Nous fournissons à nos clients unmarqueur à insérer dans leurs ban-

Communication

« Nous apportons auxannonceurs la transparenceet la connaissance nécessaire à l’emploi efficace de leurs budgetsde publicité interactive »,expliquent Nathalie etSylvain Le Borgne, lescofondateurs et gérantsd’Adledge.

bien respecté. Mais ils pourrontaussi corriger et aligner leur diffu-sion en temps réel en identifiant, parexemple, quels achats marchent lemieux. « Contrairement à d’autresprestataires, notre ambition n’est pasde mesurer la publicité de manièrequantitative, mais d’aider nos clientsà reprendre les commandes de leurcommunication digitale et à aug-menter ainsi le succès de leurs cam-pagnes », insistent les gérantsd’Adledge. Une première en France.

Christiène Mayoute

ADLEDGE7, square Molière78960 Voisins-le-Bretonneux Tél. : 01 78 52 03 92www.adledge.com

Sur ce marché encore en devenir, Adledge fait figure de pionnier. Et side grands groupes américains fourbissent leurs armes, la start-upsaint-quentinoise a une sacrée carte en main puisque ses premiersclients sont tous de très grandes marques, et donc de gros annon-ceurs. On y trouve même la filiale de marketing interactif d’une desplus grandes agences média française !

Les grandes marques déjà clientes

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le dossiercôté entreprises

ENJEUX

31 Le BTP, une filière de poids

FOCUS

32 Les majors du BTP

EN POINTE

34 Bureaux d’études et centres de recherche

FORMATION

35 CFM-BTP, le CFA du BTP

TRAPPES-ÉLANCOURT

36 PME, TPE & BTP

Dossier réalisé par Michel Bazan

SOMMAIREGros plan sur la filière BTP

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le dossier

#61 Juill.-Août-Sept. 2010 l SQYentreprises l 31

ENJEUX

31 Le BTP, une filière de poids

FOCUS

32 Les majors du BTP

EN POINTE

34 Bureaux d’études et centres de recherche

FORMATION

35 CFM-BTP, le CFA du BTP

TRAPPES-ÉLANCOURT

36 PME, TPE & BTP

Dossier réalisé par Michel Bazan

Enjeux

Au cœur de certains enjeux de développement durable, la filière bâtiment et travaux publics (BTP)est très présente à Saint-Quentin-en-Yvelines. Pour l’agglomération, elle est stratégique en termesd’emplois, de recherche et développement, et de formation.

truction durable. Le groupe Colas,n°1 mondial de la route, a égale-ment implanté ici son « Campusscientifique et technique », centrenévralgique de toute la recherche etdéveloppement (R&D) du groupe,tout comme ses filiales régionalesColas Ile-de-France Normandie etScreg Ile-de-France Normandie.

Un secteur de pointeDu fait de la proximité de ces grandsgroupes, leaders dans leur domaineet en pointe en matière de R&D, leBTP fait également partie des quatrefilières / marchés stratégiques enlien avec les pôles de compétitivitéqui prédominent en termesd’emplois. Le secteur est en effettrès lié aux pôles Mov’eo (sur lamobilité) et Advancity (ville etmobilité durables). Colas est

d’ailleurs membre du premier,Bouygues Construction du secondet Egis des deux. De nombreuxbureaux d’études spécialisés et descentres de recherche comme leLaboratoire régional de l’ouest pari-sien (LROP) de Trappes sont aussiprésents sur le territoire.L’université de Versailles – Saint-Quentin (UVSQ) est en pointe dans ledomaine de la construction durableet l’agglomération compte aussi unimportant centre de formationd’apprentis, le CFM-BTP. Enfin, laMaison de l’emploi de Saint-Quentin-en-Yvelines a été choisie par l’Agencede l’environnement et de la maîtrisede l’énergie (Ademe) pour porter lafilière des emplois verts dans la cons-truction. Confirmation que, làcomme ailleurs, l’innovation est bienune source d’emplois nouveaux.

Le BTP, une filière de poids

Avec un peu plus de 10 000salariés, soit environ 11 %des emplois de l’agglo -mération, le secteur de la

construction est le quatrièmeemployeur du territoire après lesservices, l’industrie et le commerce.Il concentre d’ailleurs davantaged’emplois salariés à Saint-Quentin-en-Yvelines (11 %) que dansl’ensemble du département (7 %).Avec 537 établissements recenséspar l’Observatoire de la ville en2009, la filière représente 7 % desentreprises de l’agglomération – cequi place la profession au sixièmerang sur ce critère. Au final, la cons-truction est considérée comme l’undes quatre secteurs dominants ennombre d’établissements et en nom-bre de salariés.

De grands acteursPlusieurs grands acteurs dudomaine figurent parmi les vingt-cinq premiers établissements del’agglomération, à commencer parle siège de Bouygues Constructionet de ses principales filiales,deuxième employeur du territoire(après le Technocentre Renault)avec environ 3 000 salariés. Lasociété d’ingénierie Egis et ses filia-les, spécialisées dans les grandesinfrastructures (routes, rail, eau,mobilité, etc.), sont également éta-blies ici, avec 700 personnes. Legroupe Saur, ex-filiale de Bouygues,est aussi présent avec quelque 750salariés. Et ETDE (environ 550 sala-riés à Saint-Quentin), la filiale élec-tricité et maintenance de BouyguesConstruction, va bientôt emména-ger dans un siège tout neuf à côté dela gare, véritable vitrine de la cons-

Très présente dansl’agglomération, lafilière BTP représenteun potentiel importantd’emplois nouveauxliés à la constructiondurable.

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le dossiercôté entreprises

Focus

Bouygues Construction, Colas, Egis, Saur… Plusieurs grands groupes de la filière BTP ont choiside baser leur centre de décision et/ou de recherche à Saint-Quentin-en-Yvelines. Ils font de cesecteur un domaine d’activité stratégique pour le territoire.

Les majors du BTP

Bouygues Construction, un leader mondial ancré à Saint-Quentin

Installé depuis vingt-deux ans àSaint-Quentin-en-Yvelines, le siègede Bouygues Construction et deses filiales continue à participeractivement au dynamisme del’agglomération.

Impossible de parler de la filièreBTP à Saint-Quentin sans évo-quer d’abord Bouygues Cons-truction, dont le siège social,

Challenger, est implanté dansl’agglomération depuis 1988. C’estlà, à Guyancourt, que se situe le cen-tre décisionnel de ce leader mondialdu BTP, présent dans près de 80 pays, avec plus de 52 000 colla-borateurs et un chiffre d’affaires de9,5 milliards d’euros. Les sièges desfiliales Bouygues travaux publics,Bouygues bâtiment Ile-de-France,

Bouygues International, ETDE etDTP terrassement sont égalementbasés ici, ainsi que le pôle conces-sions. Environ 3 000 personnes tra-vaillent sur le site, qui va faire l’objetd’une prochaine rénovation.Via sa filiale immobilière Sodearif,le groupe construit dans le cœur deville le futur siège d’ETDE, sa filialeélectricité et maintenance. Véritablevitrine de la construction durable,ce nouvel immeuble de 11 000 m2 –situé avenue du Centre à Montigny– intègre de multiples innovations etaffiche des performances énergé-tiques exceptionnelles. Dans lecadre de partenariats public-privé(PPP), le groupe est aussi partie pre-nante du projet du vélodrome deSaint-Quentin et construira la nou-velle faculté de médecine, en face

du centre commercial SQY Ouest.Orientant ses efforts de recherche etdéveloppement vers la constructiondurable, Bouygues Construction estégalement un membre actif du pôlede compétitivité Advancity (ville etmobilité durables). Michel Cote,directeur général délégué du groupe,en est d’ailleurs le président.

Saur, spécialiste de l’eauEx-filiale de Bouygues spécialisée dans l’eau etl’assainissement, le groupe Saur est également baséà Guyancourt, tout comme ses filiales Stereau (ingé-nierie) et Coved (propreté). Le groupe a réalisé en2009 un CA de 1,5 milliard d’euros. Il gère notam-ment en France 200 000 km de réseaux et exploite3 400 stations d’épuration et d’eau potable.

Challenger, le siège de BouyguesConstruction, va fairel’objet prochainementd’une importanterénovation placée sous le signe du développement durable.

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rt

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le dossier

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Le groupe Colas mène sur l’agglo mé -ration, via les agences régionales de sesfiliales et surtout l’implantation du « campus scientifique et technique » dugroupe à Magny-les-Hameaux, des recher-ches de pointe sur la route de demain.

Le groupe Colas, filiale de Bouygues etn°1 mondial de la route, est très pré-sent à Saint-Quentin, via ses filialesColas Ile-de-France Normandie –

basées à Magny-les-Hameaux avec uneagence à Trappes – et Screg Ile-de-FranceNormandie, à Guyancourt. Avec plus de 100 000 chantiers dans une quarantaine depays et près de 67 000 collaborateurs, legroupe Colas réalise un chiffre d’affaires (CA)de 11,6 milliards d’euros. Il est présent danstous les métiers liés à la construction etl’entretien des routes, des autres infrastructu-res de transport (aérien, ferroviaire, maritime)et des aménagements urbains et de loisirs.Sa filiale régionale, Colas Ile-de-France

Normandie, gère chaque année plus de 12 000 chantiers. Avec 2 700 collaborateurs,elle réalise un CA de 600 M€. Quant à ScregIle-de-France Normandie, elle emploie 1 600 personnes, pour un CA de 300 M€.Enfin, Colas SIS Euroquick, basé à Trappes,est n°1 dans le domaine de la constructionet de l’entretien des courts de tennis et despistes d’athlétisme. Au cœur de la R&D du groupe, le campus scien-tifique et technique de Colas, à Magny-les-Hameaux, se positionne comme « l’un desmoteurs principaux des échanges de connaissan-ces et de savoir-faire entre chercheurs, universi-

taires et sites industriels ». Avec environ 80 col-laborateurs permanents, il apporte une assis-tance technique aux opérationnels, propose desproduits et des procédés innovants, diffuse lesconnaissances nouvelles et complète la forma-tion des ingénieurs et techniciens.Les grands axes de recherche visent à accroî-tre les performances des revêtements routiersen termes de sécurité et de confort, de répon-dre aux besoins nouveaux des usagers de laroute, et de développer des produits respec-tueux de l’environnement. Colas est égale-ment membre des pôles de compétitivitéMov’eo et Advancity.

Implanté à Saint-Quentin avec quatresites – dont son siège social – et un peuplus de 700 personnes, le groupe Egis,spécialiste de l’ingénierie des infrastruc-tures, figure également parmi les grandsacteurs mondiaux de l’aménagement duterritoire.

Les infrastructures et les systèmes detransports au sens large – route, rail,air –, l’aménagement, l’eau etl’environnement sont les domaines

d’Egis. Son métier principal : l’ingénierie et leconseil, de la conception de projet à la maî-trise d’œuvre. Filiale de la Caisse des dépôts,l’entreprise emploie plus de 8 000 collabora-teurs dans le monde et a réalisé, en 2009, unchiffre d’affaires de 563 M€. Fin 2009, Egis amême noué une alliance stratégique avecIosis, leader de l’ingénierie du bâtiment et dugénie civil industriel, pour proposer à sesclients une nouvelle offre globale, adaptéeaux enjeux de la construction durable.

Le groupe est basé à Saint-Quentin depuisles débuts de l’expansion de la ville nou-velle, d’abord dans l’immeuble Internatio-nal, et aujourd’hui dans un bâtimentconstruit sur mesure, avenue du Centre, audébut des années 90. Celui-ci héberge lesiège social du groupe et de ses filiales Egisroute et Egis mobilité. Egis BCEOM Interna-tional, spécialisé dans l’ingénierie du déve-loppement, est implanté à cent mètres,place des Frères-Montgolfier à Guyancourt.Quant à Egis Conseil, il est basé dansl’immeuble Mirabeau. Enfin, une agencerégionale d’Egis aménagement est égale-ment installée à Voisins. Au total, celareprésente un peu plus de 700 personnes.Le groupe est l’un des piliers du pôle decompétitivité Advancity, centré sur « cedomaine complexe, où ville, bâtiments ettransports doivent mieux s’intégrer de façoncohérente pour devenir plus durables »,explique Michel Ray, directeur scientifique etde l’innovation d’Egis et vice-président

d’Advancity. « Nous profitons de la proximitéde Bouygues Construction et de Colas, aveclesquels nous entretenons des partenariatsprivilégiés, ainsi que de celle de l’universitéde Versailles – Saint-Quentin, qui a des labo-ratoires de très haut niveau dans le domainedu développement durable. »

Le cœur de la R&D du groupe Colas

Egis, l’ingénierie des infrastructures

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le dossiercôté entreprises

Iris Conseil, Ginger CEBTP, Laboratoire régional de l’ouest parisien (LROP)… À côté des grandsgroupes, plusieurs PME en pointe dans le secteur du BTP, ont également élu domicile à Saint-Quentin-en-Yvelines, contribuant au dynamisme de la filière sur l’agglomération.

expertise aux maîtres d’ouvrages,maîtres d’œuvre, entreprises du BTP,mais également aux bureaux d’études,experts en assurances, collectivitéslocales ou architectes.Sa grande spécialité : la géotech-nique, pour laquelle l’entrepriseoccupe aujourd’hui une place deleader en France, avec une centained’ateliers de sondage et de labora-toires de mécanique des sols. Dansses laboratoires répartis sur toutl’Hexagone, Ginger CEBTP analyseles sols et les fondations des futuresconstructions, soumet à la torturebétons et granulats, mais égalementportes et fenêtres pour en vérifier lasolidité ou l’étanchéité.

Un laboratoire pourl’aménagement durableDe son côté, le Laboratoire régionalde l’ouest parisien (LROP) de Trap-pes est un bureau public de recher-

che, d’études, d’ingénierie et decontrôle dépendant de la directionrégionale de l’équipement d’Ile-de-France et dédié aux services del’État et aux collectivités territoria-les. Génie urbain, construction,transport, environnement… Ilintervient notamment dans lesdomaines de la ville durable (eau,air, sol, bruit, écoquartiers), de lamobilité (sécurité des déplace-ments, route intelligente, rue dufutur), des géosciences et desrisques (géotechnique, géothermie,risques technologiques), des infras-tructures et des écomatériaux.Fusionné récemment avec le Labo-ratoire régional de l’est parisien(LREP) au sein du Cete (Centred’études techniques de l’équi -pement) Ile-de-France, le LROPemploie près de 80 personnes. Il estégalement membre des pôles decompétitivité Mov’eo et Advancity.

Bureaux d’études et centres de recherche

Egis n’est pas la seule sociétéd’ingénierie spécialisée dansles infrastructures basée àSaint-Quentin-en-Yvelines.

Créée en 1993 par une quinzained’ingénieurs et techniciens, IrisConseil a également installé sonsiège à Montigny-le-Bretonneux. Lasociété emploie 140 salariés, ingé-nieurs, architectes, conducteurs detravaux, paysagistes, urbanistes, etc.Elle réalise un chiffre d’affairesd’environ 10 M€.Parmi les bureaux d’études spéciali-sés dans le BTP, figure égalementVectra (environnement, ingénierieroutière, matériels de mesure), quiemploie une quinzaine de salariés àLa Verrière… Tout comme Emosign,agence Paris Ouest du groupeDegouy, qui emploie une quinzainede personnes à Montigny, dans lesétudes et la maîtrise d’œuvred’infrastructures routières et degénie civil, ainsi que dans la sécu-rité des bâtiments et des travauxpublics. On peut également citerTechnys Ingénierie et maîtrised’œuvre, également à Montigny ouencore Géotec Ile-de-France, agencefrancilienne du numéro trois fran-çais de la géotechnique (lire p. 23).

Le centre d’expertises du BTPDepuis juin 2007, Ginger CEBTP (ex-CEBTP-Solen), s’est égalementinstallé avec 200 salariés à Élancourt,dans le quartier de la Clef-de-Saint-Pierre, dans les anciens locaux (10 000 m2) de Fisher Scientific. Cecentre d’expertises du BTP (CEBTP),créé en 1932 par la Fédération du bâti-ment, intervient dans toute la chaînede la construction en apportant son

En pointe

Le Laboratoire régionalde l’ouest parisien(LROP) de Trappes travaille notammentsur la thématique villeet mobilité durables.

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Le Centre de formation des métiers du bâtiment et des travaux publics accueille 350 jeunes enalternance dans la zone d’activité de Trappes-Élancourt.

d’un laboratoire, d’un amphithéâtreavec vidéoprojecteur, d’un restau-rant, d’un parking, d’un gymnase etd’un internat de 70 lits. Plus de 40personnes participent au fonction-nement du centre. Depuis le Gre-nelle de l’environnement, desmodules de formation complémen-taires liés à l’écoconstruction sontdéveloppés, comme sur les terrassesvégétalisées et le photovoltaïquepour les étancheurs, les peinturesrespectueuses de l’environnementpour les peintres, ou les nouveauxmatériaux pour les maçons.

CFM-BTP, le CFA du BTP

C’est l’un des rares CFA(Centre de formation d’ap -prentis) à associer lesmétiers du bâtiment et ceux

des travaux publics », précise Jean-Pierre Laville, directeur du Centre deformation des métiers du bâtimentet des travaux publics (CFM-BTP). « Nous sommes sous la double tutellede la Fédération des travaux publicsdes Yvelines et de la Fédération dubâtiment d’Ile-de-France. »Maçon, constructeur en béton armé,peintre, étancheur, constructeur deroutes, canalisateur, technicien dubâtiment ou des travaux publics…Du CAP au bac pro et même auBTS… le CFM-BTP accueille chaqueannée 350 jeunes de 15 à 26 ans, enapprentissage ou en contrat de pro-fessionnalisation. Ce CFA estinstallé depuis 2005 dans la zoned’activité de Trappes-Élancourt etbénéficie de nouvelles installations,inaugurées en septembre dernier.« Le dernier bâtiment livré est celuides BTS et du laboratoire R&D, dédiéaux entreprises spécialisées dans lebéton armé et aux apprentis bac proet BTS », précise Jean-Pierre Laville.Au total, le CFA dispose désormaisde salles de cours, d’ateliers, d’uncentre de documentation équipéd’ordinateurs, de salles techniques,

Formation

Le CFM-BTP bénéficie de nouvelles installations, inaugurées en septembre dernier.

Jean-Pierre Laville,directeur du CFM-BTP.

Un master construction durable à l’UVSQL’université de Versailles – Saint-Quentin (UVSQ) propose plusieurs formations liées au secteur du BTP : des licences professionnelles« aménagement du paysage, spécialité gestion et management de chantiers de l’aménagement de l’espace » et « génie civil et cons-truction, spécialité ingénierie de l’efficacité énergétique des bâtiments », ainsi qu’un master professionnel « construction durable etécoquartiers ». Intégrant les enjeux du développement durable dans l’urbanisme et l’aménagement, cette formation a l’ambitiond’apporter des compétences nouvelles pour répondre à la demande croissante des collectivités et de la population pour une urbani-sation plus soutenable. Elle est proposée en apprentissage avec le CFA d’Alembert. Parmi les entreprises partenaires, figurent notamment :la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines, EDF, GDF Suez, Egis, Veolia, Vinci et Bouygues Construction.

La Maison de l’emploi et de la formation deSaint-Quentin-en-Yvelines s’est engagéedans l’analyse des métiers émergents liésau développement durable. Elle vient d’êtreretenue par le ministère de l’Écologie etl’Agence de l’environnement et de la maî-trise de l’énergie (Ademe) pour réaliser undiagnostic territorial sur cette filière et met-tre en place un plan d’action, en particulierpour les métiers liés à l’énergie renouvela-ble et au bâti.

À la recherche de nouveaux emplois

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Trappes-Élancourt

Le secteur du BTP intègre à Saint-Quentin-en-Yvelines de nombreuses PME et TPE : artisansspécialisés, architectes, fabricants ou distributeurs de matériaux… Beaucoup se concentrent dansla zone d’activité de Trappes-Élancourt.

Matériaux et matérielsLa zone d’activité de Trappes-Élan-court concentre un grand nombrede petites et moyennes entreprisesdu secteur, couvrant quasiment tousles secteurs d’activité de la filière.Filiale d’un grand groupe internatio-nal de vente d’engins de chantierpour le BTP, Doosan InfracoreFrance a établi ses quartiers et les 35salariés de son siège à Buroplus 2,dans le quartier de la Clef-de-Saint-Pierre, à Élancourt. Non loin de là,Danfoss, qui a emménagé en octo-bre 2009 avec ses 35 salariés à Buro-plus 3, fournit de son côté dumatériel de chauffage et de climati-sation. Yprema se consacre au recy-clage et à la valorisation des déchetsdu BTP, qui sont ensuite réutiliséssur des chantiers routiers : le centre

de Trappes-Montigny assure ainsiun recyclage de proximité, de laville à la ville.On peut également citer les cas del’agence Point.P, qui distribue desmatériaux de construction aux pro-fessionnels du bâtiment et emploieonze personnes à Trappes, ou de laSociété parisienne de matériauxenrobés, spécialisée dans le négoce

PME, TPE & BTP

Il serait bien sûr impossible deciter ici les 537 établissementsdu secteur « construction etmatériaux de construction »

répertoriés à Saint-Quentin-en-Yveli-nes par l’Observatoire de la ville.Mais quelques exemples donnerontune bonne idée de la diversité desmétiers concernés et de la richessedu tissu économique saint-quenti-nois dans ce domaine.À Magny-les-Hameaux, dans la zonedu Mérantais, on trouve par exemplele siège de Hilti France, filiale hexa-gonale du leader mondial des maté-riels « hautes performances » dédiésaux professionnels de la construction(forage-burinage, clouage, che-village, découpe au diamant, pon-çage, vissage, etc.). Des outilssophistiqués qu’utilise sans doute lasociété SEE Simeoni, entreprise géné-rale de maçonnerie d’une centainede salariés à Élancourt, qui construitet rénove des établissements publics,des hôpitaux et des logementssociaux dans toute l’Ile-de-France.Elle pourrait par hasard croiser lajeune entreprise Sokabat, qui fait sesdébuts sur un créneau très spécialisédu second œuvre : l’installationd’appareils d’imagerie médicale(scanners, IRM, etc.). Une activitéqu’elle développe à partir de la pépi-nière d’entreprises Promopole-Tho-rez, au cœur de la zone francheurbaine de Trappes. En pointe égale-ment dans son domaine, la sociétéd’ingénierie Acousystem, à Monti-gny-le-Bretonneux, se distingue dansl’isolation phonique et vibratoire desbâtiments en concevant ses produitsà partir de pneus recyclés (lire SQYentreprises n°60, p.24).

le dossiercôté entreprises

La zone d’activité de Trappes-Élancourtaccueille de nombreuses PME et TPE du secteur,comme Unibéton.

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le dossier

de matériaux de construction. Uneagence Loxam, qui loue du matérielde chantier, emploie douze salariésdans cette même commune. « Saint-Quentin-en-Yvelines reste une zonedynamique pour le secteur, estime-t-on chez Loxam. Il existe de grandsprojets en cours, et aussi de nomb-reux petits chantiers. » À La Verrière,ELRM (une quinzaine de salariés)loue aussi des engins de travauxpublics.

Des spécialités variéesUnibéton fabrique et vend du bétonprêt à l’emploi, tout comme LafargeBétons Vallée-de-Seine. La sociétéProduits et procédés chimiques(PPC), qui emploie une quinzainede salariés, est spécialisée dans lestravaux de revêtement des sols etdes murs. Lafranque construit desbâtiments sportifs. Alpha Contrôle(12 personnes) assure le contrôletechnique des bâtiments. Ingénierieétudes services (IES) exerce uneactivité de paysagiste-conseil. CrosoFrance propose toute une gamme demobilier urbain. LKF France com-mercialise un concept original demarquage routier prêt à l’emploi.Sans oublier Batiweb, le portailinternet réservé aux professionnelsdu BTP (lire page 25).À Trappes, les avenues Roger-Hen-

nequin, Georges-Politzer et des Frè-res-Lumière accueillent elles ausside nombreux artisans, spécialisésdans la maçonnerie (Artisbat,Maçonnerie Service), le terrasse-ment (Parenge), la plâtrerie (RIM),la menuiserie (Art et usinage du

bois, SP fermeture), la plomberie(Adapte), le chauffage (CSD Chauf-fage service dépannage), l’électricité(EPS Coordination), la couverture(Brette Couverture), la peinture(Persomat Bat, Art-déco)… Oumême l’agencement de stands et demagasins (Merebat, 2M Services).Car le BTP, c’est aussi, à côté desgrands groupes, une multitude dePME, de TPE et d’artisans, aux spé-cialités variées, qui font le dyna-misme du secteur.

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Menuiserie et ferronnerie d’art

Installé depuis 1998 dans 1 000 m2 d’ateliers dans la zone d’activité de l’Observatoire, à Montigny-le-Bretonneux, Darbois et compa-gnie (23 salariés) exerce ses talents dans la menuiserie traditionnelle, agencement, ébénisterie et vernissage, essentiellement dans larénovation. « Nos spécialités sont la menuiserie intérieure et extérieure bois, le mobilier sur mesure, et l’agencement de boutiques, dehalls d’accueil d’entreprise, ou de domiciles de particuliers », précise Laurent Vaudier, membre de la direction.Cette même zone de l’Observatoire accueille également Renaissance et restauration, un atelier d’ébénisterie et de menuiserie d’artcréé en 1997 par Stéphane Corbic. Les presque huit mètres de la hauteur sous plafond de ses ateliers (850 m2) lui permettent de réali-ser des meubles de grande hauteur. Des meubles haut de gamme, souvent destinés à des antiquaires et des décorateurs du mondeentier, ainsi qu’à des particuliers, des entreprises ou des institutions. Alliant tradition et modernité, l’entreprise exerce également sestalents dans la décoration, la création contemporaine et l’agencement.Toujours dans la même avenue des Trois-Peuples à Montigny, on trouve la société Dunod Mallier, ferronnier d’art. Preuve que cettezone d’activité de l’Observatoire, offrant d’importantes surfaces d’ateliers, est particulièrement adaptée à ce type de métiers.

L’agence Point P, distributeur de matériauxde construction, emploieonze personnes àTrappes.

Le siège de Hilti France,filiale hexagonale du leader mondial desmatériels « hautes performances » dédiésaux professionnels de laconstruction, est installéMagny-les-Hameaux.

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Véhicules industriels

Iveco : un bouquet de solutions de transport

Comme l’ensemble des sec-teurs, le marché des véhicu-les industriels n’a paséchappé aux tourments de

l’économie mondiale. Récemment,la Chambre syndicale internationalede l’automobile et du motocycle(CSIAM) a indiqué que la filière dutransport avait perdu 9 000 emploisen 2009 dans l’Hexagone. La dimi-nution des échanges a fait plongerle marché des véhicules utilitaires(VU) de 30 % et celui des plus desept tonnes de 40 % en 2009.Iveco (Industrial Vehicle Corpora-tion) a tenté de limiter la casse enrevoyant l’ensemble de ses budgetsà la baisse, en réalisant des opéra-tions massives de déstockage pourmaintenir les volumes et soutenir leréseau ainsi que ses dix filiales dedistribution en France. Même si sesventes de VU ont dévissé de 40 %,en passant à 10 247 unités, Iveco aréussi à gagner des parts de marchésur les plus de sept tonnes. Surl’ensemble de ses gammes, Ivecoreste pénalisé par les difficultés dessociétés de transports, l’attentismedes loueurs et l’atonie du BTP.

Une gamme renouvelée« Si le rythme de commandes rede-vient régulier, le niveau n’atteint pascelui de la période 2006-2008 », pré-cise Samuel Cablant, responsablemarketing. « En l’absence de visibi-lité, nous devons être très réactifs. »Au final, Iveco espère consolider sapart de marché en terminant l’année2010 sur une hausse de 15 % parrapport à 2009.Pour réaliser ses objectifs,l’entreprise s’appuie sur de solidesarguments : une gamme entière-ment renouvelée depuis 2007, aussi

bien en utilitaires qu’en poidslourds ; des véhicules écologiques,comme le nouvel EcoDaily élu « uti-litaire de l’année 2010 » – désormaishomologué en plus de cinq tonneset disponible en versions diesel EEV,GNV et Electric – ou dans la gammelourde, le Stralis GNV (300 et 330 ch)et diesel EEV. Autres atouts : le développementd’une nouvelle signalétique et d’uneoffre de maintenance modulaire, etle déploiement de Bullder, une nou-velle marque spécialisée dans lespièces détachées, le service etl’assistance aux remorques et auxsemi-remorques.

Sylvain Reisser

IVECO6, rue Nicolas-Copernic78190 TrappesTél. : 01 30 66 80 00www.iveco.fr

Implanté sur le site industriel historique d’Unic, à Trappes, Iveco veut préserver ses positions surson deuxième plus gros marché européen.

côté entreprisesautomobile

Les 44 tonnes en questionAutre dossier à l’ordre du jour : le projet gouvernemental de généralisation de la circulation des camions de 44 tonnes – au lieu de 40tonnes aujourd’hui. Si l’autorisation a été actée pour le transport de marchandises agricoles, son extension à l’ensemble des filièrescontinue de faire débat. Chez Iveco, on s’étonne que ce dossier déclenche autant de remue-ménage. Déjà autorisé dans la plupart despays de l’Union européenne, le 44 tonnes, qui atteint jusqu’à 26,25 m de longueur, va dans le sens du développement durable en dimi-nuant le nombre de véhicules sur les routes par l’augmentation du tonnage. Côté sécurité, il n’est pas non plus le monstre que certainsdécrivent. « C’est un faux débat, estime Samuel Cablant. Aujourd’hui, nos véhicules, comme ceux de nos concurrents, sont homolo-gués en 40 et 44 tonnes. Techniquement, ces deux véhicules sont similaires. »

• Filiale de Fiat• Emploie 200 personnes à Trappes • Chiffre d’affaires : 1,12 milliard d’euros

en 2009

Iveco en bref

Filiale de Fiat, Ivecoemploie 200

personnes à Trappes.

Une gamme entièrement renouvelée depuis2007.

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Services

Une crèche interentreprises et bioclimatique

Hammerson crée un guide développement durable

Une climatisation naturelletoute l’année assurée par unjardin intérieur couvert etventilé par un puits cana-

dien, un système de ventilation endouble flux (air chaud et air froid),des planchers chauffants réversiblesdans les quatre bâtiments, des cap-teurs solaires pour l’eau chaude sani-taire, un système de récupération deseaux de pluie, des matériaux deconstruction écologiques et natu-rels… La nouvelle crèche bioclima-tique d’Élancourt – Plaisir de LaMaison bleue multiplie les innova-tions pour limiter la consommationd’énergie en utilisant les apportsnaturels. Une démarche environne-mentale qui lui a permis de recevoirle label Fedei (Fonds écodépartemen-tal environnement et innovation) duconseil général des Yvelines.

La crèche bioclimatique d’Élancourt – Plaisir, gérée par La Maison bleue, a ouvert ses portes le 6 avril dans la zone d’activité de la Clef-de-Saint-Pierre. Sur les soixante places proposées, une quinzaine de berceaux sont encore disponibles.

La communauté d’agglomération deSaint-Quentin-en-Yvelines, qui afourni le terrain et a lancé un appelà candidature autour d’un cahierdes charges extrêmement exigeanten termes environnementaux, a lar-gement contribué à la réalisation dece projet. Première crèche interentreprises deSaint-Quentin-en-Yvelines, elle par-tage ses lits entre des entreprises dela zone d’activité (Fenwick, ThalesOptronique, CRMA) et les commu-nes d’Élancourt et de Plaisir. À cejour, sur les soixante places propo-sées, une quinzaine de berceauxsont encore disponibles.

Contact réservation : 01 46 54 05 74 www.la-maison-bleue.fr

Conçue par le cabinet d’architectesNavir, cette crèche mise égalementsur la convivialité et le confort desespaces à vivre. Le jardin central,utilisable tout au long de l’annéegrâce au système bioclimatique,accueillera des espaces d’activités :jeux d’eau, peinture, repas, jeux surtable, amphithéâtre, ateliers jardi-nage, potager.

Cette crèche interentreprises

partage ses lits entredes entreprises

de la zone d’activité et les communesd’Élancourt et de

Plaisir.

Hammerson gèrenotamment le centrecommercial EspaceSaint-Quentin.

Commerce

Spécialiste de l’immobilier com-mercial et gestionnaire, entreautres, de l’Espace Saint-

Quentin, Hammerson vient de lan-cer un guide de recommandations àl’usage des enseignes locataires deses centres commerciaux. Objectif :les sensibiliser à une meilleure ges-tion de l’énergie et des déchets dansleurs commerces. Au traversd’informations et de mesures sim-ples et concrètes, ce guide offre auxcommerçants des moyens efficaces

de réduire leur consommationd’énergie et de mieux respecterl’environnement.La création de ce guide s’inscrit dansla politique de développement dura-ble du groupe Hammerson. Celui-ci aen effet créé le « bail vert » en 2008,qui inclut une clause environnemen-tale engageant les locataires dans unedémarche écoresponsable. Aujourd’-hui, près de cent baux verts ont étésignés sur l’ensemble des centrescommerciaux français du groupe.

Hammerson France compte allerencore plus loin en lançant très pro-chainement les « groupes verts »,groupes de réflexion dont l’objectifsera de rassembler les enseignesprésentes dans les centres commer-ciaux pour travailler ensemble àl’optimisation de la démarche dedéveloppement durable appliquéeaux commerces.

www.hammerson.fr

côté aménagementl’actualité

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EADS

Astrium en orbite à la Clef-de-Saint-Pierre

Ouverture du PPSL

Filiale spatiale du groupe,Astrium a décidé de concen-trer ses activités équipementsur le site d’EADS Defence &

Security dans la zone d’activité de laClef-de-Saint-Pierre, à Élancourt.Les fonctions précédemment situéesà Vélizy-Villacoublay y ont ététransférées ainsi que les équipes dessegments sols d’Hélios et Pléiades.Au sein de ce nouvel établissement,450 personnes – dont 25 % de fem-mes – conçoivent et fabriquent leséquipements électroniques permet-tant aux satellites et aux lanceurs dese positionner dans l’espace.Pour François Auque, PDG d’Astrium,ce nouveau site représente unegrande opportunité de rationalisa-tion. « Ce regroupement permettraaux équipes de mutualiser les outils,de gagner du temps et donc de fairedes économies », explique-t-il.

5 000 m2 de salles blanchesCet établissement de 15 000 m² estspécialisé dans les équipementspour engins spatiaux tels que lessatellites, les lanceurs civils et mili-taires ou encore la station spatiale

internationale. Plus de 5 000 m² desalles blanches sont dédiées à cesactivités ; 70 % des équipementsétant destinés à des clients commer-ciaux et 30 % à des clients gouver-nementaux.L’établissement participe par exem-ple à l’élaboration des satellitesPléiades pour la compression et lestockage de données image. Il livreégalement plusieurs équipementspour le missile stratégique M51 etfournit le cœur avionique de la nou-velle plate-forme Astrosat 250 pourl’observation de la Terre. Le sited’Élancourt développe aussil’équipement de la plate-formeeuropéenne Alphabus, la plus puis-sante pour les applications de satel-lite de télécommunications, ainsi

Filiale du groupe EADS spécialisée dans les activités et les équipements spatiaux, Astrium ainauguré, le 6 avril, ses nouveaux locaux dans le quartier de la Clef-de-Saint-Pierre, à Élancourt.

que les éléments permettant latransmission des données entre leséquipements du lanceur Ariane 5.Astrium a également implanté icil’une de ses filiales Intespace, spé-cialisée dans les services de test enenvironnement.À la pointe des systèmes informa-tiques, le site est notamment dotéd’une double ligne haut débit (100mégabits) avec le site Astrium deToulouse pour faciliter l’échangedes données sécurisées sur les satel-lites.Avec l’implantation récente de GDISimulation, le site saint-quentinoisd’EADS, où travaillent désormaisplus de 3 000 ingénieurs et techni-ciens, est le plus important dugroupe en Ile-de-France.

Cet établissement de 15 000 m2, dont 5 000 m2

de salles blanches, est dirigé par Jean-PierreDomenget.

Sécurité

Le Pôle pilote de sécurité locale (PPSL) aouvert ses portes à Élancourt le 16 avril,dans le quartier des 7-Mares à Élancourt.Fruit d’un partenariat entre la municipalité,la communauté d’agglomération et EADSDefence & Security, ce dispositif vise à expé-rimenter les technologies innovantes enmatière de sécurité publique. Industriels,PME et opérationnels de terrain seront

regroupés dans ce lieu de près de 500 m2 quipréfigure le « commissariat du futur ». Lesforces de sécurité (police nationale et muni-cipale, gendarmerie nationale, sécurité pri-vée) et les services de secours (pompiers,Samu, Sécurité civile…) trouveront dans lePPSL une plate-forme de test et d’évaluationdédiée à leurs besoins.

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Mutualisation

Tout commence le 30 octobre2008 par une obligationlégale. Dans le cadre du Plande protection de l’atmosphère,

un arrêté interpréfectoral impose aux350 établissements franciliens dontplus de 700 salariés viennent tra-vailler en voiture individuelle de met-tre en place un Plan de déplacementsd’entreprise (PDE). Objectif : limiterla pollution en mettant en place dessolutions alternatives (transports encommun, covoiturage, accès piétonou vélo, etc.). À Saint-Quentin, cinqgroupes sont concernés : Renault,EADS, Thales, Bouygues Construc-tion, et Malakoff Médéric.La direction transports etdéplacements de la communautéd’agglo mération s’engage alors, enpartenariat avec la chambre de com-merce et d’industrie de Versailles –Val-d’Oise – Yvelines (CCIV), dansune démarche de mise en réseau desentreprises concernées. Objectif :fédérer les démarches individuelleset mutualiser les solutions à appor-ter. Les PDE deviennent ainsi desPDIE (Plans de déplacements inter-entreprises) et bénéficient aux PMEpartageant les mêmes probléma-tiques de mobilité.

Plan d’action et objectifs chiffrésAujourd’hui, Saint-Quentin est laseule collectivité francilienne à avoirengagé simultanément trois PDIE. Leterritoire se place également au pre-mier rang en termes d’effectifs visés.Environ 30 000 personnes travaillentsur les trois zones d’activité concer-nées : Clef-de-Saint-Pierre – Pissa-loup (EADS, Thales, Matra, etc.),Saules – Sangliers (Bouygues Cons-

truction, Malakoff Médéric, Sodexo,etc.) et Technocentre – Mérantais(Renault, Colas, Snecma, etc.). Unquatrième PDIE vient d’être lancé enavril 2010 pour la zone d’activité deTrappes – Élancourt.Les diagnostics ont été remis à laDrire (Direction régionale del’industrie, de la recherche et del’environnement) en septembre2009, accompagnés de plansd’action et d’objectifs quantitatifs.Des actions ont déjà été mises enœuvre : montée en charge de laligne de bus 468 entre la gare deSaint-Quentin et la zone des Saules– Sangliers, création d’une ligneexpress, la 475, entre la gare et la Clef-de-Saint-Pierre, lancementd’une rubrique spécifique auxentreprises pour le site internet decovoiturage (www.covoiturage.agglo-

sqy.fr), information des salariés,aménagements cyclables, circula-tions piétonnes… Une démarcheexemplaire qui vient d’être nominéedans le cadre du prix européen desPDE 2010, juste derrière l’aéroportd’Heathrow à Londres, décerné parl’Epomm (plate-forme européennede la gestion de la mobilité), le 5 mai dernier, à Graz, en Autriche.

www.saint-quentin-en-yvelines.fr/pdie

Les PDIE de Saint-Quentin à l’honneur

côté aménagementtransports

La démarche de l’agglomération en matière de Plans de déplacements interentreprises (PDIE)vient d’être nominée dans le cadre du prix européen des PDIE 2010. Une démarche qui seral’objet d’un colloque, le 22 septembre au Théâtre de Saint-Quentin.

Un colloque au ThéâtrePour mieux informer les entreprises, les institutions et les acteurs du transportsur toutes ces dynamiques en cours, la communauté d’agglomération et laCCIV organisent un colloque sur les PDIE le 22 septembre (de 14h à 18h) auThéâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines. Au programme, entre autres : un pre-mier bilan des actions mises en œuvre, des témoignages d’entreprises et desinterventions d’universitaires.

Saint-Quentin est la seule collectivitéfrancilienne à avoirengagé simultanémenttrois plans de déplacements interentreprises.

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Un bon livre en terrasse

Que vous soyez BD, polars ouclassiques, vous conviendrez qu’il esttoujours agréable de se poser au soleil,près de l’eau, avec un bon bouquin.C’est en tout cas ce que vous propose la médiathèque du canal cet été eninstallant sa fameuse « terrasse » qui a eu tant de succès l’an passé. Des tables et des chaises posées sur le parvis, près de l’eau, et la possibilitéde lire son auteur préféré en extérieur,ça doit être ça les vacances… Allez,vous en reprendrez bien un petit ?Du 3 juillet au 28 août, les mercrediset samedis (sauf jours fériés)Rens. : 01 30 96 96 00

L’art public au musée…jusqu’au 3 octobre !On sait ce que c’est. Vous étiez débordé,pas envie de sortir, et puis il faisaitfroid, et il fallait s’occuper desenfants… Certes, certes, certes. Mais, depuis, il fait beau, les vacancesapprochent (ou se déroulent ou seterminent, cochez la bonne case) et il nevous reste que quelques semaines pourdécouvrir l’exposition du Musée de laville intitulée « L’art public à Saint-Quentin-en-Yvelines : des œuvres qui ne manquent pas d’air ! » et consacréeà l’histoire des 80 sculptures quijalonnent l’agglomération. Celle-ci setermine en effet le 3 octobre et le muséeferme ses portes du 18 juillet au 25 août. Sa prochaine exposition seraconsacrée au développement durable et aux modes de vie.Musée de la ville - gratuitTél. : 01 34 52 28 80

Exposition

Détente

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vivre sa ville l’actualité

Brèves culture

L’édition 2010du Festivald ’ I l e - d e -France se

tiendra du 5 septem-bre au 10 octobre surle thème « Ivresses…musiques entre cielet terre ». L’occasiond’allier les plaisirsmusicaux aux plai-sirs gustatifs en par-

courant les banquets de notre histoire ou ceuxd’autres contrées, afin d’y trouver ces mets sirares et si doux à l’oreille. De la viande braiséeargentine savourée au son des guitares desgauchos ou du tango jusqu’au zajal (poésiemusicale) du Liban, du Carmina Burana danssa version médiévale d’origine jusqu’aux chan-sons à boire de la Renaissance, d’un banquetdonné à la Cour de Corée jusqu’aux instru-ments en légumes et tubercules du Viennavegetable orchestra, de la salsa à la musiqueorientale et de Baaba Maal à Iggy Pop (sous

réserve) il y en a pour tous les goûts ! Unmenu à déguster aux quatre coins de l’Ile-de-France dans des lieux tout aussi délectables :du domaine de Villarceaux à l’académie Fra-tellini en passant par le Cirque d’hiver, lePavillon Baltard, le théâtre de Fontainebleau, lemusée national de céramiques de Sèvres.Deux spectacles se dérouleront à Saint-Quentin-en-Yvelines : Le Festin de Babette, un concert-lecture inédit (chants populaires et chantsluthériens du XIXe siècle) interprété par lechœur de chambre Tórshavnar (îles Féroé) surune lecture de la comédienne Hélène Vincent,sera ainsi présenté à l’abbaye de Port-Royal-des-Champs le 18 septembre à 20 h 45 (20 €, 17 €,15 €) et le 2 octobre, à 20 h 30, le Théâtre deSaint-Quentin-en-Yvelines accueil lera l’Orchestrenational d’Ile-de-France, dirigé par Dmitri Liss,qui interprètera Le Sacre du printemps, d’IgorStravinski et la Cinquième symphonie, de SergeProkofiev (20 €, 17 €, 15 €).

Rens. : 01 58 71 01 01 – programme complet :www.festival-idf.fr

Fidèle à sa thématique de saison, le Muséede la ville fêtera les Journées du patri-moine (les 18 et 19 septembre) autourde l’art public et de l’art contemporain

tout en vous offrant la possibilité de découvrirdes œuvres en extérieur. Ce sont ainsi de presti-gieux ateliers d’artistes qui seront ouverts aupublic le samedi avec, notamment, la maison deMarta Pan et son jardin de sculptures ainsi quel’atelier de Philolaos à Saint-Rémy-lès-Che-vreuse (le matin), mais également la Comman-derie des Templiers. Vous y seront présentés lessculptures de Nicolas Sanhes ainsi que l’œuvreSource de sagesse d’Inoué et Miyata installéedans le jardin. Le bâtiment des Gardesaccueillera les œuvres des artistes résidant sur lesite : Ruth Adler, Yukichi Inoué, Hideko Miyata,Igor Chelkovski… Après un déjeuner sur place,le public sera invité à découvrir l’atelier du céra-miste Champy, à Plaisir, et celui de Marc Giai-Miniet à Trappes (qui réalisera, pour l’occasion,une création inédite). Un bus, animé par

l’équipe du Thalia Théâtre, vous permettra derelier gratuitement ces différents points d’arrêt.Autre ambiance le dimanche, avec un rallye dupatrimoine, ponctué d’étapes surprises, sur lethème « art et nature » avec, pour fil conducteur,les années 70. N’oubliez pas d’emporter unobjet « seventies », vous pourriez être surprispar son utilité artistique…Journées du patrimoine – 18 et 19 septembre –gratuit – Tél. : (Musée de la ville) : 01 34 52 28 80www.museedelaville.agglo-sqy.fr

Festival d’Ile-de-France : le cru 2010

Les Journées du patrimoine… tout un art

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usée de la Ville

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vivre sa ville culture

En scène !

Les salles saint-quentinoises ont dévoilé leur saison 2010-2011. Découvrez notre sélection des meilleurs spectacles à l’affiche. Des conditions particulières sont réservées aux comitésd’entreprises.

C’est de saison !

THÉÂTRE

16 OCTOBRELE GRAND CLes couples de porteurs-portés de lacompagnie XY vivent ce spectacle en ape-santeur. Dix-huit circassiens, dix-huitinterprètes-acrobates, qui volent et vire-voltent en toute poésie au son del’accordéon de Marc Perrone.Ferme de Bel-Ébat

9 ET 10 NOVEMBREUN NID POUR QUOI FAIREOlivier Cadiot auteur de « roman-théâ-tre », signe une nouvelle histoire pourson complice, le metteur en scène Ludo-vic Lagarde, qui s’est emparé de cetteprécieuse matière pour la mettre au ser-vice de ses acteurs (toujours lesmêmes) avec la dextérité qu’on luiconnaît. Voici donc un conte. Celui d’unefamille royale exilée à la montagne, dansun chalet. Celui d’un chambellan devenucommercial, d’un roi déprimé, d’undandy près de la retraite… D’un clubd’expatriés qui cherchent un nid etattendent quelque chose ou quelqu’un.Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines

DU 2 AU 6 FÉVRIERRAIN, COMME UNE PLUIEDANS TES YEUXUn spectacle qui a fait le tour du monde !Les artistes du cirque Éloize font pleu-voir une averse de talent dans un showromantique, poétique et féérique qui metla pluie à l’honneur.Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines

DU 1er AU 5 MARSLA TRAGÉDIE DU ROI RICHARD IIUn pays fantasmé peuplé de morts quivivent, d’un roi persécuté par sa sou-veraineté et de félons fidèles. Une piècede Shakespeare brutale, tendre etmélancolique, sauvée de l’austérité oùelle avait été laissée par le metteur enscène Jean-Baptiste Sastre. Forte d’unenouvelle traduction, plus contempo-raine, elle prend ici une autre dimension.Création Festival d’Avignon 2010 – Courd’honneur du Palais des Papes. AvecDenis Podalydès.Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines

DU 15 AU 17 MARSLES ACTEURS DE BONNE FOILa mère du prétendant d’Angélique doitrenoncer au théâtre avec les paysansde la famille de sa future bru, suite audésaccord de la mère de celle-ci. Maiselle va très vite se consoler avec uneautre comédie cruelle en menaçant derompre les noces. Argent, amour, injus-tice… les thèmes chers à Marivaux sebousculent ici entre fiction et réalité,l’une intervenant sur l’autre à qui mieuxmieux pour en résoudre – ou non – lesproblèmes. Une mise en scène de Jean-Pierre Vincent.Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines

29 ET 30 AVRILLE CAS JECKYLLUn texte écrit par Christine Montalbetti(auteur de Western) et librement inspirédu héros de Stevenson. À la mise enscène et à l’interprétation, on retrouveDenis Podalydès (habitué aux planchesde la Comédie-Française et à la camérade Desplechin) mais également Emma-

nuel Bourdieu (à la co-mise en scène)et Éric Ruf (pour la scénographie). Avecune économie de moyen (une inflexionde la voix, un gant lentement enfilé),mais une débauche de talent, le comé-dien passe d’un personnage à l’autre –de Jeckyll à Hyde – de manière halluci-nante, stimulant l’imaginaire duspectateur tout autant que la schi -zophrénie de son personnage.Fantastique… à bien des égards.Le Prisme

27 MAISTÉPHANE GUILLONFaut-il encore présenter ce grand pro-vocateur à la plume acérée, fauxcarnassier, portraitiste décalé et vraihumoriste, qui a fait sienne la devise deDesproges : « On peut rire de tout, maispas avec n’importe qui ? »Le Prisme

MUSIQUE

16 OCTOBREJEAN-FRANÇOIS ZYGELET ANTOINE HERVÉDeux pianistes de jazz et un duo flam-boyant, tout à fait rodé, fou et imaginatif.Un talent certain.Le Prisme

17 DÉCEMBREORCHESTA ARAGÓNLe Cubain Orestes Aragón Cantero s’estimposé comme un leader internationaldu cha-cha-cha. Depuis quarante ans,son orchestre est à l’heure, tous les lun-

dis à midi, sur les ondes de Radio Pro-greso. Le voici à Saint-Quentin-en-Yvelines avec sa formation rajeunie.Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines

29 JANVIERPARIS JAZZ BIG BANDDirigé par Pierre Bertrand et Nicolas Fol-mer, il est l’un des plus beaux orchestresfrançais de jazz, constitué de seize musi-ciens parmi les meilleurs solistes etartistes de l’Hexagone. Une formationd’exception, fraîche et maîtrisée, qui a sufédérer la crème de la crème. Incontour-nable pour tous les amateurs de jazz.Le Prisme

5 FÉVRIERTHOMAS FERSENUne voix éraillée reconnaissable entremille, une poésie ciselée, un univers bienà lui (peuplé de fables, d’oiseaux, de fem-mes fatales, de squelettes, de prisonniersqui cherchent à s’évader, de ukulélé…)et des albums-concepts consacrés à lanourriture, à la folie ou encore aux vali-ses. Cet artiste, qui fut sans nul doute –avec Dominique A – à l’origine du succèsde la « nouvelle chanson française », esttout bonnement indispensable. On adore.Le Prisme

29 AVRILCHAMBER MUSICL’histoire d’une extraordinaire complicitémusicale entre le joueur de kora BallakéSissoko et le violoncelliste Vincent Ségal.Un duo atypique et riche de mille sonorités.Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines

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DANSE

17 ET 18 NOVEMBREL’HOMME À LA TÊTE DE CHOUXLe chorégraphe Jean-Claude Gallotta faitdanser les mots de Serge Gainsbourginterprétés par Alain Bashung en bande-son (il devait chanter parmi les quatorzeinterprètes de la troupe, mais le sort ena décidé autrement). Dans cette nouvellepièce, le directeur du centre chorégra-phique de Grenoble nous racontel’histoire de Marilou, assassinée à coupsd’extincteur par son amant jaloux. Éner-gie des corps, fauteuil de bureau quitourne à vide, désirs et lignes de fuite…ça danse et ça balance. En partenariatavec Le Prisme.Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines

26 MARSISRAEL GALVANInspiré par L’Apocalypse de saint Jean– lecture du danseur depuis l’enfance –,ce spectacle pour douze musiciens etchanteurs, trois groupes de musique live(flamenco, musique traditionnelle espa-gnole et heavy metal), porte au sommetl’art de cet artiste qui écrit avec brio unenouvelle page du flamenco contempo-rain. Un spectacle qui a fait parler de luiau Festival d’Avignon 2009.

Nicolas Gervais

Théâtre de Saint-Quentin-en-YvelinesTél. : 01 30 96 99 00 www.theatresqy.org

Le Prisme à ÉlancourtTél. : 01 30 51 46 06www.leprisme.agglo-sqy.fr

La Ferme de Bel-Ébat à Guyancourt Tél. : 01 30 48 33 44 www.ville-guyancourt.fr

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JAZZ CLUBLe Prisme perpétue sa formule « jazz club » en partenariat avec le Duc desLombards, à Paris. Au menu : les nouveaux talents de la scène jazz en touteintimité, devant un verre ou un dîner. Prochaines dates : samedi 23 octobre, samedi 27 novembre et samedi 18 décembre.

LE GRAND C

LE CAS JECKYLL

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THOMAS FERSEN

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vivre sa villeautomobile

Essai

Dacia Duster : le véhicule de loisirs low cost joue les trublions

places au prix d’une citadine.Le coffre, très profond, offre unecapacité modulable de 475 à 1 636litres, dossiers de la banquettearrière rabattue. La version 4 x 4perd 32 litres, mais permet auxfamilles d’évoluer dans les cheminscreux ou sur la neige grâce à tech-nologie empruntée aux Nissan X-Trail et Murano.

Excellente impressionLes familles n’auront pas honte decirculer dans ce carrosse qui portebeau. Cela pourrait même tourner àla coquetterie. Évidemment, les équi-pements du premier prix fixent l’écartqui sépare le Duster du reste du mar-ché. À 11 900 €, il y a des manivellesde vitres et des jantes en tôle. Cha-cune des trois finitions suivantesréclame un saut de 1 000 € et apporteson lot de prestations : condamnationcentralisée, volant réglable en hau-teur, radio CD, vitres électriques,radio lecteur CD et sellerie cuir.

Simple et bien assemblé, l’habitacleaustère brille par son espace. Dès lespremiers kilomètres, l’enthousiasmeest conforté des suspensions souplesassurant un confort de bon aloi. Affi-chant des émissions de CO2 raison-nables – 135 g/km pour la versiondCi 85 et 145 g/km pour le dCi 110 àquatre roues motrices –, les moteursdiesel conservent aussi l’avantage enreprises en dispensant de moinsjouer du levier que sur l’essence. Surun parcours tout-terrain, le dCi 110,doté d’une première ultracourte,avale une côte raide à 800 tr/minsans toucher à l’accélérateur. Bluf-fant ! Sa garde au sol de 210 mmconjuguée à des angles de franchis-sement importants lui ouvre les por-tes des terrains accidentés. Revenusur l’asphalte, le Duster confortenotre excellente impression.

Sylvain Reisser

www.dacia.fr

Après s’être imposée dans lepanier de la ménagère, laconsommation à bas coûtpourrait bien dicter sa loi

dans l’automobile. Accueillie à sonlancement en 2004, au mieux avecune pointe de commisération, aupire avec sarcasme, la marque rou-maine a gagné ses galons et boule-versé l’idée de ce qu’est un premierprix automobile. Après la Logan etses dérivés break et utilitaires, puisla Sandero, Dacia continue de semerle trouble dans le landerneau auto-mobile avec le Duster : un véhiculede loisirs proposé à 11 900 € en ver-sion deux roues motrices et 13 900 €pour la déclinaison 4 x 4. Avec cesixième modèle, Dacia n’est pas loinde réaliser un véritable hold-up ensubstituant le « toujours plus », envogue dans les bureaux d’études,par la notion de « juste minimum ».

Un démarrage fulgurantUn mois à peine après le début de lacommercialisation, dix mille com-mandes ont déjà été enregistrées enFrance. « Ce démarrage fulgurantnous dépasse », lâche Vincent Carré,directeur marketing. Et nous som-mes de ceux qui parient que le phé-nomène ne fait que débuter. Tout enpartageant 60 % de pièces avec sessœurs, le Duster réussit l’impossible :s’affranchir de sa filiation au profitd’un style plaisant, parlant à tout lemonde. Sorte de R4 moderne, leDuster transcende les barrièressociales et se prête à tous les usages.Ce n’est pas le moindre des méritesde ce véhicule qui s’appuie sur legabarit d’une Mégane pour garantirla polyvalence d’une familiale cinq

46 l www.saint-quentin-en-yvelines.fr

Face à la politique du « toujours plus »,en vogue dans lesbureaux d’études,Dacia développe lanotion de « juste minimum ». Et ça marche !

La marque low cost de Renault continue de bouleverser les idées reçues avec son sixième modèle. © Dacia

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