SOUTENANCES DES MEMOIRES MASTER 2 SIFA 9 · Le président anime la soutenance et se porte garant du...

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1 Vendredi 25 octobre 2013 Master SIFA SOUTENANCES DES MEMOIRES MASTER 2 "SIFA 9" Master Stratégie et ingénierie en Formation d’Adultes

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Vendredi 25 octobre 2013

Master SIFA

SOUTENANCES DES MEMOIRES

MASTER 2 "SIFA 9"

Master Stratégie et ingénierie en Formation d’Adultes

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I – LE CADRE DE DEROULEMENT DES SOUTENANCES

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1) Détermination de la composition jury Font partie du jury : l'accompagnateur du mémoire, le président de jury (ou “assesseur”, membre de l’équipe du master SIFA) ainsi qu'un professionnel proposé par le stagiaire.

Le président anime la soutenance et se porte garant du respect de la légalité de la soutenance et de la procédure d’évaluation.

Le professionnel doit être proposé à partir des critères suivants :

• son niveau de maîtrise des questions étudiées dans le mémoire;

• sa reconnaissance dans le champ professionnel d’appartenance de par ses fonctions et ses responsabilités;

• il ne doit pas être impliqué dans l’année de formation du stagiaire (ex : tuteur), ou détenir des liens de subordination sur lui (ex : responsable hiérarchique) ;

• si possible, il doit pouvoir permettre la diffusion et promotion du travail du stagiaire et ainsi favoriser le développement de son projet professionnel.

2) Présentation d’une séquence de soutenance type :

La soutenance se déroule au sein des locaux de l'université Rennes 2. Une séquence-type de soutenance se déroule sur une durée d’une heure environ, selon les modalités suivantes :

• la présentation du travail réalisé, en mettant si possible l'accent sur des éléments qui n'apparaissent pas dans le mémoire. Le jury attend une présentation synthétique bien argumentée des questions posées par ce travail de recherche, des réponses apportées, des résultats produits, etc. (durée : 10 minutes environ) ;

• un échange avec les membres du jury, portant sur le contenu du mémoire et les apports de la présentation orale. Le jury attend des réponses argumentées aux différentes questions posées (par rapport à la méthode, à la problématique, aux conclusions, etc.) (durée : 30 minutes environ) ;

• La soutenance est publique. Le président peut autoriser un échange avec la salle (durée : 5-10 minutes) ;

• la délibération du jury (durée : 5-10 minutes).

3) La validation du mémoire a) La note

Etre autorisé à soutenir par son accompagnateur de mémoire ne signifie pas l’obtention automatique de la moyenne. Si l’accompagnateur juge que le mémoire est soutenable, il est possible que les autres membres du jury ne le rejoignent pas sur cet avis. Dans ce cadre, c’est la décision du jury composé des trois personnes qui est souveraine.

La note globale (mémoire + oral) est donnée à l'issue de la soutenance.

b) La mention attachée au mémoire

Il existe 4 mentions : passable (10-11), assez bien (12-13), bien (14-15), très bien (>=16).

4) Présentation des modalités d’évaluation du mémoire

(voir pages suivantes)

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MASTER STRATEGIE ET INGENIERIE EN FORMATION D’ADULTES, EVALUATION MEMOIRE ECRIT NOM : PRENOM :

DATE : TITRE DU MEMOIRE :

Critères d’évaluation Appréciations POINTS POSITIFS POINTS NEGATIFS

Sur 12 pts

Niveau de maîtrise au regard d’une démarche de recherche-action sur les plans : - Conceptuel - Méthodologique - Rédaction

Qualité de la problématique de la recherche comme articulation entre : 1) un phénomène d'ingénierie qui pose problème - pour soi mais aussi plus largement pour le champ de la formation - et qu'on décide de travailler ; 2) la pertinence des questions posées ; 3) la pertinence des concepts et théories choisis pour construire des hypothèses de travail ; 4) la méthode mise en œuvre pour y répondre : qu'observe-t-on, comment, combien, quand ? - Apport du travail pour le champ de l'ingénierie de formation. ! Cohérence : objet / hypothèses / matériaux ! Clarté conceptuelle (maîtrise des concepts

utilisés et adéquation / objet de recherche) ! Clarté de l’expression

(qualité rédactionnelle, syntaxe, précision du vocabulaire)

! Respect des consignes de présentation (structuration, mise en page, normes bibliographiques, tableaux et figures)

Sur 2 pts

Pertinence au regard du positionnement du chercheur

! Explicitation des questions posées par le

mémoire sur les postures de professionnel et d’apprenti-chercheur

! Affirmation d’un positionnement argumenté

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MASTER STRATEGIE ET INGENIERIE EN FORMATION D’ADULTES, EVALUATION SOUTENANCE ORALE

Critères d’évaluation Appréciations POINTS POSITIFS POINTS NEGATIFS

Sur

6

pts

Qualité de l’exposé ! Clarté de l’exposé, esprit de synthèse ! Structuration de l’exposé, précision des termes utilisés,

vocabulaire adapté ! Temps imparti respecté pour la présentation Capacité à expliciter son projet de recherche ! Argumentation de la méthodologie, des outils utilisés ! Capacité à défendre son projet de recherche et à

argumenter ses positions ! Intelligence de positionnement d’acteur dans un système ! Capacité à intégrer les éléments de critique pour faire

progresser la réflexion

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FICHE DE NOTATION DU MEMOIRE NOM : PRENOM : DATE : TITRE DU MEMOIRE : - Evaluation du travail écrit, note obtenue : / 14 - Soutenance orale, note obtenue : / 6 - Total : / 20 Mention : - Commentaires :

NOM DES MEMBRES DU JURY

STATUTS

SIGNATURE

passable (10-11), assez bien (12-13), bien (14-15), très bien (>=16)

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II – DEROULEMENT DE LA JOURNEE DE

SOUTENANCE ET RÉSUMES DES MEMOIRES

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MASTER 2 SIFA 9, SOUTENANCES DES MEMOIRES, 25 OCTOBRE 2013

Salles Etudiant Accompagnateur Assesseur Professionnel

vendredi I02 Julie GUIRINEC J. ENEAU G. RAULT Viviane BOURRIAUD 25.10.13 S201 Alexandra PRUVOST G. LAMEUL E. MELCHIOR Yann BURLOT

9H00 E311 Marine LE MOING H. PENTECOUTEAU F. CATHOU Caroline BOUVIGNIES

vendredi I02 Adeline WALL G. LAMEUL F. CATHOU Vincent MAUBANC 25.10.13 S201 Nelly EPIVENT J. ENEAU G. RAULT Anne LEMEEN 10h15 E311 Emilie JOUADE H. PENTECOUTEAU E. MELCHIOR Claire ETIENNE

vendredi I02 Katia BENCHAREF L. BREMAUD G. LAMEUL Ghislaine LEBRUN 25.10.13 S201 Olga LE STRAT G. RAULT H. PENTECOUTEAU Philippe RISTORD 11h30 E311 Vincent MORANTIN F. CATHOU J. ENEAU Florence SOUTRA

vendredi I02 25.10.13 S201 Béatrice CHEREL E. MELCHIOR L. BREMAUD Christiane ROUAUD 14h00 E311 Nathalie LACOUR-MARZIN E. BERTRAND / J.E G. LEBE Geneviève CLEMENT

vendredi I02 25.10.13 S201 Luc MIDOT E. BERTRAND / J.E S. SAFOURCADE Philippe MARZIN 15h15 E311 Hélène CORLAY E. BERTRAND / L.B G. LEBE Thierry BARBIER

Master SIFA

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Guirinec, Julie Master SIFA, Année 2013.

Vers une conception universelle de la formation universitaire,

Une approche transdisciplinaire

Résumé :

La loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté

des personnes handicapées, marque une avancée sociétale manifeste en posant comme

principe la primauté et l'accessibilité au milieu ordinaire pour les personnes handicapées.

L'institution universitaire a du s'adapter et proposer des outils de compensation individuelle pour

une accessibilité pédagogique mise en place ou coordonnée par les cellules handicap.

Afin d'anticiper les situations de handicap et de promouvoir un accès à tous de la formation

universitaire, le travail de recherche propose une réflexion épistémologique où l'accessibilité

universelle par la conception universelle permet de trouver le point de reliance entre une

ingénierie sociale et une ingénierie de formation. La finalité serait alors de penser à une

ingénierie de la conception d'impulsion interne permettant à l'université de permettre à tous les

individus, quelles que soient leurs singularités, de ne pas être empêchés dans leur cursus de

formation.

La notion de situation de handicap sera débattue pour arriver à l'appellation étudiant à besoins

spécifiques. La pensée transdisciplinaire en tant que posture permettra de réfléchir en

complexité et de s'interroger sur la mise en place d'une recherche transdisciplinaire.

Mots-clés : handicap, université, ingénieries sociale et de formation, conception

universelle, Transdisciplinarité

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Bencharef, Katia Master SIFA, Année 2013.

« J’ai fait, j’ai vu », « j’ai arrêté »

Quels facteurs de décrochage en première année de Licence ? L’exemple des étudiants de L1 Langues Etrangères Appliquées de l’UBS

Résumé :

L’abandon des études en première année de Licence représente un enjeu majeur dans le

contexte universitaire actuel, et notamment depuis la loi LRU de 2007. De plus, le contexte

actuel de crise socioéconomique accentue les difficultés d’insertion professionnelle des jeunes

adultes en situation de décrochage. L’étude menée ici, s’interroge ainsi, sur la réalité de cet

abandon, en tentant de définir dans un premier temps, quels sont les facteurs incriminés et de

réfléchir à la problématique suivante : En quoi les facteurs liés à l’habitus, à la motivation et

au projet ont-ils une influence sur le processus de décrochage ? Partant de l’hypothèse que

le poids de l’habitus, le manque de motivation et l’absence de projet forment un système qui agit

sur le processus du décrochage, il a été possible de vérifier cette hypothèse au travers de

recueil de données par le biais d’entretiens semi-directifs menés auprès d’étudiants de première

année de Licence LEA de l’UBS. En effet, les trois facteurs incriminés agissent fortement sur le

processus de décrochage, à des degrés différents, en fonction des trajectoires de chaque

individu. C’est bien l’action de ce système multifactoriel qui pousse le jeune adulte à l’abandon et

non la seule action d’un facteur isolé, comme nous pouvions le penser au départ. L’étudiant, en

situation de décrochage, est alors amené à quitter les études momentanément ou

définitivement. Ainsi, les étudiants expriment fortement le besoin d’être accompagné tout au long

de leur parcours. Dès lors, il s’avère nécessaire d’interroger les modalités actuelles

d’accompagnement afin de répondre au mieux aux besoins des étudiants de première année

universitaire. Il est question, à ce titre, de proposer un accompagnement spécifique à ce public

et ainsi réfléchir à de nouvelles pratiques : approches innovantes et pluridisciplinaires.

Mots clés : Décrochage ; insertion professionnelle ; habitus ; motivation ; projet ;

accompagnement

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Le Moing, Marine Master SIFA, Année 2013.

Développement de l’alternance à l’université : Quel dispositif pour accompagner les responsables de formation dans leur projet d’alternance ?

Résumé :

L’enseignement supérieur français évolue : nouveaux profils d’étudiants, développement de la

formation continue, de l’enseignement à distance. Les législations qui ont traversé l’histoire de

l’université ont fortement bouleversé les habitudes des universités, la loi de rénovation a

accéléré ce changement en poussant les universités à l’innovation, à la concurrence et à la

recherche de nouveaux financements. L’élargissement des missions universitaires et les

évaluations faites sur ses services et sur le devenir de ses étudiants entraînent des pratiques

d’évaluation des pratiques enseignantes.

Dans ce contexte en pleine mouvance, le développement de modalités pédagogiques différentes

et l’ouverture des universités sur le territoire interrogent la formation continue des enseignants

du supérieur et la manière dont on peut accompagner ces évolutions dans leurs pratiques. Ces

dernières années les formations universitaires en alternance n’ont cessées de se développer

sans informer les équipes enseignantes sur ce qu’induit la conception d’un tel dispositif.

Etudiante en Master 2 SIFA et stagiaire au sein du SFC de l’Université de Bretagne-Sud, je me

suis interrogée sur les besoins de formation qu’a pu entraîner le développement de l’alternance

à l’université. Ce travail de recherche a pour objectif de déceler auprès de responsables de

formation, d’éventuels besoins concernant l’ingénierie de formation en alternance.

Mots-clés : Formation continue des enseignants, Enseignement Supérieur, Alternance,

Conduite du changement, Ingénierie de formation en alternance

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Wall, Adeline Master SIFA, Année 2013.

Pistes pour améliorer une innovation relative de l’enseignement à distance en

formation des adultes. Les MOOC, environnements capacitants ? La piste du connectivisme et de

l’agir innovationnel

Résumé :

L’innovation en formation est devenue une priorité concernant les apprenants comme les

acteurs de la formation. En 2012, l’apparition des MOOC (massive open on line Courses) en

France a constitué un enjeu majeur touchant particulièrement l’Université. Il s’agit d’une forme

de FOAD incluant les réseaux sociaux dans une dimension d’intelligence collective au sens de

Pierre Lévy, en instituant par exemple l’évaluation par les pairs. Il s’agit d’une innovation venue

du continent américain, et portée par le conseil européen. Dans le cadre du mémoire SIFA j’ai

choisi de traiter des convergences entre cette innovation formative autonomisante et les besoins

de flexibilité des adultes comme des acteurs économiques qui les emploieront. Mon hypothèse

est que le connectivisme, courant éducatif issu de l’open éducation (éducation ouverte) présente

des caractéristiques propres à développer l’empowerment des apprenants en facilitant les

facteurs favorisant la mise en réseau, la visibilité, la flexibilité . En effet, suite à mon enquête par

observation participante, j’ai pu constater que la question de l’échange d’avis entre pairs sur les

réseaux apprenants intégrés par les MOOC permettent de développer une autonomie chez

l’apprenant. Cela crée également une dynamique d’échange qui impulse un mouvement qui

dépasse le dispositif, prolongé par les possibilités permises par internet et les outils

démocratisés tels facebook, et autres réseaux de type participatif. Les MOOC étant nouveaux en

France, mon enquête et les résultats produits présentent un biais car je n’ai pu observer qu’un

seul MOOC francophone et nombre de constats sont issus de mon observation des

comportements des apprenants adultes de nombreux pays, en langue anglaise. Cela m’a permis

de construire un ensemble de préconisations en ingénierie de formation pour l’évolution de la

formation massive et ouverte en ligne et son développement en contexte organisationnel, tout

en me donnant l’envie de poursuivre plus loin ma recherche sur la dimension connectiviste liant

participatif et autonomie de l’apprenant à une échelle plus vaste.

Mots-clés : MOOC, innovation, environnement capacitant, connectivisme

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Epivent, Nelly Master SIFA, Année 2013.

Vécu des chômeurs de longue durée dans une formation de remise à niveau et d’accompagnement à l’emploi

Résumé :

Menée de façon inductive, ce mémoire s’appuie principalement sur les travaux de Claude

Dubar, Didier Demazière et Mokhtar Kaddouri et sur quinze entretiens « de

compréhension » dont le contenu a fait l’objet d’une écoute attentive et d’un dépouillement

qui ont permis de dégager une grille d’analyse thématique. Les résultats ont été mis en

parallèle avec les travaux de Didier Demazière sur le vécu des chômeurs de longue durée

et ceux de Mokhtar Kaddouri portant sur le rapport à la formation des adultes.

Cette recherche a mis en exergue l’absence d’une « première identité professionnelle

réelle » des stagiaires interrogés, et ce même à un âge avancé, l’obtention d’un CDI

semblant s’apparenter pour la majorité d’entre eux à une véritable « quête du Graal ». Si ce

type de formation participe à une restauration de l’image de soi et à une redynamisation,

son objectif double (formation et insertion) et sa faible durée en font un outil peu adapté à

une socialisation durable et à l’investissement d’une identité professionnelle « réelle ». Le

rapport à l’avenir est marqué par une forte appréhension et ce d’autant plus qu’à la sortie

les projets de formation qualifiante et/ou d’emploi sont rares. Cette angoisse est couplée

bien souvent chez les chômeurs de longue au deuil à faire d’une ancienne identité

professionnelle, voire uniquement « virtuelle », au profit d’un « projet professionnel réaliste »

en conformité avec le marché du travail territorial. Il serait intéressant, en termes d’identité

et de socialisation, de pouvoir comparer le vécu des chômeurs de longue durée dans ce

type de formation avec le celui de ce même type de population dans une formation

qualifiante.

Mots-clés : Chômeur de longue durée - socialisation - identité – adultes en formation

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Jouadé, Emilie Master SIFA, Année 2013.

L’engagement en formation des jeunes en situation de désaffiliation. Exemple d’un dispositif d’insertion professionnelle breton :

la Prestation Préparatoire à l’Insertion

Résumé :

Dans un contexte de crise économique où le nombre de chômeurs n’a jamais été aussi élevé,

l’insertion professionnelle des jeunes incarne un objet d'étude en prise directe avec l'actualité et

influençant largement les réformes au niveau des politiques publiques. Ainsi, les jeunes,

aujourd’hui, sont au cœur de nombreux enjeux tant économiques que sociaux. Mais qu’en est-il

pour les jeunes les plus éloignés du marché de travail, que R. Castel (1995) caractérise de public

« désaffilié » ?

Depuis une vingtaine d’années, on souligne l’émergence de nombreux dispositifs

d’accompagnement vers l’emploi destinés aux jeunes, notamment mis en place à l’initiative de

l’Etat mais aussi des Régions. Néanmoins, il semble pertinent de s’interroger sur l’efficience de ce

type de dispositif. Ce travail de recherche se focalisera sur l’un d’entre eux, proposé dans la

cadre du Dispositif Régional d’insertion Professionnelle (DRIP), par la Région Bretagne: la

Prestation Préparatoire à l’Insertion (PPI), mise en œuvre au GRETA Est Bretagne, à l’agence de

Redon. Cette prestation accueille des jeunes, âgés de 16 à 25 ans, peu ou pas qualifiés et

présentant des difficultés sociales et professionnelles.

L’étude tendra à voir, au travers l’analyse de cinq récits de jeunes intégrés à la PPI, par quel

processus les jeunes s’engagent ou non dans la formation et en quoi les formes d’engagement

peuvent-elles influencer la réussite ou l’échec d’un parcours formatif et plus largement l’insertion

sociale et professionnelle.

Mots-clés : jeunes, désaffiliation, dispositif d’insertion professionnelle, parcours formatif,

formes d’engagement en formation

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Pruvost, Alexandra Master SIFA, Année 2013.

LA PROFESSIONNALISATION DE L’ACCOMPAGNEMENT : LE CAS DE LA VAE A L’UNIVERSITE

Résumé :

Les activités d’accompagnement se sont déployées dans des pratiques pédagogiques non

transmissives, centrées sur l’individu et orientées vers le développement personnel. C’est

pourquoi, nous allons venir questionner dans ce travail de recherche cette notion

d’accompagnement. Nous nous intéresserons plus spécifiquement à la question de la

professionnalisation de cet accompagnement en nous basant sur la description de la pratique

professionnelle des accompagnateurs, dans le contexte particulier, de l’accompagnement VAE

des universités de Bretagne. En effet, depuis quelques années, cette professionnalisation

l’accompagnement émerge de plus en plus. Mais pourquoi ce besoin de professionnaliser cette

activité ? Cela est-il possible et réalisable pour ce dispositif particulier qu’est la Validation des

Acquis de l’Expérience dans les universités bretonnes ?

C’est ce à quoi propose de répondre ce travail de recherche, en nous intéressant et en mobilisant

les travaux de Richard Wittorski sur la professionnalisation, de Mokhtar Kaddouri sur l’identité

professionnelle et de Maëla Paul sur l’accompagnement entre autres, et surtout à leur lien. Cela

nous permettant, par la suite d ‘étudier les propos de nos interviewés à la lumière de ces apports

théoriques, au travers d’une démarche et d’une méthodologie particulière. ce travail de recherche

est en fait, un examen de l'état de la professionnalisation des accompagnateurs, sur un terrain

donné qu’est celui de la VAE dans les universités bretonnes.

Mots-clés : Accompagnement, VAE, Professionnalisation, Université

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Le Strat, Olga Master SIFA, Année 2013.

Le développement de la formation continue dans les Maisons familiales

rurales, un changement de paradigme? Analyse de la perception du changement chez les directeurs de MFR en Bretagne.

Résumé :

Les Maisons familiales rurales (MFR) sont des centres de formation sous statut associatif dont les

objectifs principaux, sont de concourir à l’éducation et à la formation des jeunes par l’alternance.

Cette organisation singulière reposant sur le socle de la famille est emprunte d’histoire et de

valeurs. Cependant elle n’échappe pas aux effets de la mondialisation et, dans ce contexte, elle

doit se diversifier pour assurer sa pérennité. Ce changement l’amène peu à peu à construire et

développer l’offre de formation continue au côté de la formation initiale.

Ce changement est encouragé par l’Union nationale des MFR et décliné par les fédérations

régionales et/ou départementales. Cependant il ne semble pas toujours trouver d’échos

favorables sur le terrain et notamment en Bretagne. Le passage de la formation initiale à la

formation continue impacte et questionne l’ensemble des acteurs. Dans ce cas, il s’agit bien

d’évaluer ce qui se joue aussi bien d’un point de vue organisationnel qu’individuel. Cette

recherche se propose d’estimer l’impact du changement sur deux niveaux distincts : celui du

portage technique (par la réalisation de trente entretiens auprès des directions bretonnes) et celui

du portage politique (trois entretiens auprès des directeurs départementaux).

Cette recherche vise à identifier les freins au changement, à estimer les ressources, à

comprendre le système de valeurs et à saisir la représentation des différents acteurs face au

projet de changement lui-même et à la formation continue en tant que telle. L’interprétation du

recueil de données va faire émerger de nouveaux concepts qui vont servir à alimenter la définition

d’une stratégie partagée pour construire une ingénierie de l’accompagnement au changement

adaptée.

Mots-clés : Changement organisationnel et individuel, MFR, Formation initiale et Formation

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Morantin, Vincent Master SIFA, Année 2013.

Construction des parcours professionnels d’un public peu qualifié en territoire rural. Quelle ingénierie de l’accompagnement ?

Le cas du Centre de Promotion Sociale Agricole de Combourg en Ille-et-Vilaine.

Résumé :

La « flexisécurité » s’est traduite en France par la sécurisation des parcours professionnels. C’est

une tentative d’allier deux visions du marché de l’emploi : celle de la responsabilisation de

l’individu et celle de nouvelles garanties collectives. Etre auteur et acteur de son parcours

professionnel induit pour les individus des mobilités fréquentes, généralement subies par les

moins qualifiés d’entre eux. La notion de parcours professionnel est aujourd’hui centrale dans les

politiques publiques de l’Etat et des collectivités territoriales. Pour autant, elle exige des

professionnels intervenant dans les champs de l’emploi, de la formation et de l’insertion de

questionner leurs pratiques vers les publics les moins qualifiés, notamment en termes

d’accompagnement.

En effet, si les projets des individus sont le moteur de la construction de leurs parcours, ces

projets sont mis en œuvre dans un contexte de grande incertitude. Incertitude quant à l’évolution

des conditions économiques sources d’une situation initiale précaire que le sujet veut transformer.

Incertitude quant à la transition à établir vers une situation « à venir » qui elle-même est

incertaine. Incertitude enfin pour les individus quant à leurs capacités à pouvoir accéder aux

ressources nécessaires sur un territoire et mettre leurs projets en œuvre. C’est précisément dans

ce contexte et pour ces raisons qu’un accompagnement est nécessaire.

Dans une démarche de recherche qualitative nous recueillons les récits de dix sujets peu qualifiés

et connaissant des discontinuités dans l’emploi, en territoire rural. Ces récits de parcours nous

permettent de définir les principes d’une ingénierie de l’accompagnement des parcours

professionnel du point de vue d’un organisme de formation dans son territoire.

Mots-clés : parcours professionnel, projet, territoire, accompagnement.

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Cherel, Béatrice Master SIFA, Année 2013.

Revisiter les pratiques professionnelles du cadre de santé Arrêt sur images et posture réflexive

Résumé :

« Le malaise des cadres de santé trouve ses racines dans un flou organisationnel » Une étude

historique et sociologique retraçant la naissance et la construction de ce groupe social élargie à

l’ensemble des cadres, tente d’illustrer cette complexité à faire sa place, quelle que soit

l’Institution. Succédant au taylorisme, plusieurs types de management ont émergé,

bureaucratique, participatif, « new management » ou « soft management » et ont influencé les

organisations. Des similitudes et des divergences d’orientations de travail, dans des organisations

plus ou moins pyramidales, étaient nos représentations.

Centré sur les cadres hospitaliers, ce travail de recherche nécessite de prêter une attention

particulière aux grandes Lois Hospitalières, la Nouvelle Gouvernance Hospitalière, la Loi HPST,

ce qui permet de mieux resituer le contexte dans lesquels ils évoluent. Au sein de ce contexte

prégnant, ils sont peu associés aux directives des établissements et pourtant ils sont aux

premières lignes des applications pratiques. C’est pourquoi, ils doivent constamment « ferrailler »

et se « débrouiller » dans des organisations en souffrance, pour accomplir ce pourquoi ils sont là,

la qualité et la sécurité des soins.

Cette recherche a pour objet de réaliser une enquête in situ, près des cadres de proximité pour

connaitre leur réalité quotidienne. C’est un début qui s’avère fondateur d’une dynamique de travail

à construire sur fond d’analyses de pratiques professionnelles. En racontant leurs expériences,

les cadres expriment le réel du travail en commençant à se détacher de l’expérience vécue et de

manière implicite à réfléchir à de nouvelles organisations. Il s’agit de faire un arrêt sur images et

d’adopter une posture réflexive, telles sont les prémices d’une méthode de travail initiée par Y.

Clot. L’activité décrite, transforme le travail, le réorganise, le modifie, crée une seconde réalisation

dans un nouveau contexte.

Mots-clés : cadres de santé, management, « ferrailler », travail réel, analyses de pratiques

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Lacour-Marzin, Nathalie Master SIFA, Année 2013.

Jeunes en Insertion, jeunes en construction !

L’accompagnement à la construction du projet professionnel des jeunes de moins de 26 ans en Prestation Préparatoire à l’Insertion du pays de Paimpol.

Résumé :

La question de l’insertion professionnelle des jeunes de moins de 26 ans peu diplômés et éloignés de

l’emploi est au cœur des discussions politiques actuelles. Les dispositifs à leur destination se

multiplient mais, pour autant, n’endiguent pas le taux de chômage les concernant. De plus, dans un

monde de crise où les mutations socio-économiques sont nombreuses, les jeunes restent une

population des plus fragiles. Afin de faire face à ce problème, la région Bretagne a mis en place le

Dispositif Régional d’Insertion Professionnelle. Parmi les actions disponibles, il y a la Prestation

Préparatoire à l’Insertion.

Or, la question de l’efficacité de ce dispositif sur les objectifs de construction de projet professionnel se

pose face à des jeunes dont les problématiques sont nombreuses et qui sont peu autonome et peu

socialisé. Plus spécifiquement il s’agit de voir : En quoi et comment la mise en œuvre du dispositif

permet-il la construction du projet professionnel chez le public jeune du pays de Paimpol ?

Dans le cadre d’une analyse qualitative, nous recueillons le parcours de treize jeunes qui ont suivi la

Prestation Préparatoire à l’Insertion entre janvier et juillet 2013 sur le pays de Paimpol.

Cette analyse permet de voir les difficultés des accompagnateurs à travailler à la construction des

projets professionnels de ces jeunes et permet d’établir des préconisations comme la participation de

ce public à l’ingénierie de formation des dispositifs à leur intention.

Mots-clés : Insertion professionnelle, jeunes, dispositif, projet.

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Midot, Luc Master SIFA, Année 2013.

La transmission des compétences des séniors en fin de carrière en R&D chez Orange Vers une nécessaire mise en cohérence des acteurs

Résumé :

La recherche menée s’appuie ici sur mon terrain d’apprentissage à Orange Lab. Les Orange Lab sont

la partie recherche et développement du groupe Orange. L’objet de cette recherche est de savoir

comment, dans un contexte de changement lié à la crise économique que nous vivons mais aussi d’un

changement démographique du milieu du travail dû aux départs en retraite massifs des baby-boomers,

Orange fait face à la perte de savoirs et de compétences qu’elle entraine. La problématique de la

transmission des compétences est donc ici centrale. A travers le regard des managers ce travail

cherche à mettre en évidence les mouvements et logiques des acteurs dans l’organisation

Mots-clés : Transmission, Compétence, Sénior, Ressources Humaines, Management

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Corlay, Hélène Master SIFA, Année 2013.

Développement professionnel et organisation apprenante.

Qu’est ce que l’organisation a à apprendre du Développement Professionnel Continu ?

Résumé :

Le Développement Professionnel Continu est le sujet d’actualité dans le champ de la formation des

professionnels de santé en 2013. Ce nouveau phénomène propose de former de manière continue les

professionnels de santé en mettant en avant les évaluations de pratiques professionnelles au travers

de l’analyse réflexive des situations.

Cette étude tente de voir en quoi et comment cette analyse réflexive invite à la transformation des

sujets, des groupes et des organisations.

Les résultats de cette recherche mettent en avant les transformations individuelles et de groupe. Le

relais organisationnel donnerait une dimension plus puissante au dispositif.

Mots-clés : Développement professionnel, réflexivité, organisation apprenante, apprentissage

expérientiel, professionnels de santé.