sommaire - Aube€¦ · Un laboratoire pharmaceutique sur la Technopole La société française...

L’AUBE NOUVELLE L nº 59 L printemps 200702

sommaire02 lau fil de l’Aube > La Technopole de l’Aube accueille

un laboratoire pharmaceutique> Équiper l’Aube en défibrillateurs

pour sauver des vies > Béton Masoni, premier bétonnier de la région> Télévision : la TNT arrive en juin> Ambassadeur : Michel Laclos,

verbicruciste au Figaro> À l’honneur : Gingolph Gateau, un artiste pluriel > À la découverte des énergies renouvelables

07 lévénementHonneur à nos athlètes La remise du trophée Olympe Aube.

08 léconomiePortrait de Manoir IndustriesPortée notamment par l’aéronautique, la forge de Bar-sur-Aube accentue sa montée en puissance.

10 ldossierLe budget 2007 du Conseil général

Poursuite des investissements pour faire de l’Aube un territoireattractif et harmonieux.16 len imagesFascinantes orchidéesBouquets d’orchidées sauvages de l’Aube.

18 lzoomÇa roule pour les Aubois !La pratique du vélo sous toutes ses formes.

20 lhistoireGueules grises et culs blancs L’épopée des mineurs d’argile et des céramistesde Villenauxe-la-Grande.

22 lpratiqueLe secteur viticole recrute Se former aux métiers de la vigne et du vin.

23 lvos élus ont la paroleLibre expression des conseillers généraux.

25 lbuissonnièreLivres, expos, sorties du printemps.

L’Aube nouvelle DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : PhilippeAdnot. RÉDACTRICE EN CHEF : Pascale Morand. RÉDACTION :Marie-Pierre Moyot. Conseil général de l’Aube, hôtel du département,BP 394, 10026 Troyes Cedex. SITE INTERNET : www.cg-aube.comE-MAIL : [email protected] Tél. : 03 25 42 50 50. Fax : 03 25 42 51 74.PHOTOS DE COUVERTURE : Bios, Philippe Roux, DR. CONCEPTION-RÉALISATION: . DISTRIBUTION: La Poste. IMPRESSION :Quebécor. TIRAGE : 143 000 ex. ISSN : 1 169-9 973.

s IMPLANTATION D’ENTREPRISES

Un laboratoire pharmaceutique sur la Technopole

La société française AAA, active dansle domaine de la médecine nucléaire,a choisi la Technopole de l’Aube pour

y implanter un laboratoire de productionpharmaceutique destiné à servir le Nord-Est de la France et l’Est parisien. Son choixn’est pas anodin. L’environnement de laTechnopole – jugé conforme à l’image del’entreprise – et l’excellente connexionautoroutière – impérative pour la diffusionrapide de son produit – ont motivé sadécision. Les dirigeants ont égalementsalué l’accueil, la réactivité et le soutiendes collectivités auboises.La société AAA construira donc prochaine-ment un bâtiment de 400 m2 sur un terrainde 2 800 m2, déjà viabilisé, vendu par leConseil général. Elle y fabriquera un pro-duit innovant : le Gluscan®. Il s’agit d’une

solution injectable utilisée pour déceler lestumeurs cancéreuses par TEP (tomographiepar émission de positrons). Retenue dansle plan Cancer, la TEP est actuellement laméthode de diagnostic la plus innovante.Le Gluscan® a la particularité d’avoir unedurée de vie très courte (seulement dixheures), d’où l’importance de la desserteautoroutière.Fondée en mars 2002, AAA (26 salariés,5 millions d’euros de chiffre d’affaires)dispose déjà de deux sites de productionen France (Ain) et en Italie. Dans un pre-mier temps, elle pense créer à Troyes unedizaine d’emplois qualifiés (pharmaciensindustriels, par exemple). Des dévelop-pements sont à l’étude, notamment autourde nouveaux produits, et AAA espère attirerd’autres sociétés sur la Technopole.

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LE LABORATOIRE PHARMACEUTIQUE AAA s’installera sur le parc de la Technopole de l’Aube (Troyes-Rosières), à proximité des entreprises Ariès Packaging et Abscisse.

Vous avez créé ou repris une entreprise en 2005 ou 2006 ? Participez au premier

concours départemental de la création et de la reprise d’entreprise ! En jeu quatre prix de 1 000 à 6 000 euros (Conseil général, CCI, banquesBNP Paribas et BPLC, ville de Bar-sur-Aube). Contact : Aube initiative, au 03 25 43 70 45.

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Chaque année en France, 60 000 per-sonnes décèdent subitement, dans larue ou à la maison. La plupart d’en-

tre elles sont victimes d’un arrêt du cœur.Pour améliorer les chances de survie sansséquelles des victimes de fibrillation car-diaque, le Conseil général se propose d’ai-der les communes de l’Aube à s’équiper endéfibrillateurs externes automatiques (DEA).Il s’agit de petits boîtiers destinés à syn-chroniser l’activité électrique du cœur à l’aidede chocs électriques délivrés par des électrodesposées sur la poitrine. Cela per-met de faire “repartir” le cœuren cas d’arrêt cardiaque.

AGIR PRÉCOCEMENTLes DEA sont conçus pour êtreutilisés après une formationminimale. Installés dans leslieux publics, ils permettraientà des volontaires, secouristesou non, d’agir précocement,avant l’arrivée des intervenantsde l’urgence. Quand on saitque seuls 2 % des victimesd’arrêt cardiaque s’en sortentet que le taux de survie sansséquelles baisse de 10 % parminute, on comprend l’enjeu.L’utilisation du DEA dans lescinq minutes qui suivent l’ar-rêt cardiaque, accompagnée

d’une prise en charge spécialisée, porte leschances de survie à 75 %.Afin d’équiper largement le département, leConseil général prendra en charge une partiedu coût des appareils, qui est de l’ordre de1500 euros hors taxes. Dans l’Aube, 40 véhi-cules de secours et d’assistance aux victimes(VSAV) sont déjà équipés d’un défibrillateurcardiaque, ce qui représente 23 points deproximité en plus des Services mobilesd’urgence et de réanimation (Smur) de Troyes,Romilly-sur-Seine et Bar-sur-Aube.

au fil de l’Aubel

À l’horizon 2008-2009, la fondation Mouvementpour les villages d’enfants (MVE) ouvrira sonneuvième “village d’enfants” dans l’agglomérationtroyenne. Cette structure accueillera unequarantaine d’enfants – des grandes fratries –confiés par la justice à l’Aide sociale à l’enfance,service de l’administration départementale. Le Conseil général, qui autorisera l’ouverture del’établissement, financera le séjour des enfants.Quant aux éducateurs (une quarantaine), ils seront recrutés par la fondation MVE.

› www.lesvillagesdenfants.com

>>> édito

L ’Aube nouvelle détaille le budget du Conseil général. Les chiffrescomptent… mais pas autant

que les réalisations qu’ils permettent.Avec la décentralisation, de nouvellesresponsabilités nous ont été confiées.Pourtant, un principe n’a pas changé. Nous restons partisans d’une maîtrisebudgétaire qui nous permette d’investir. Investir dans ce qui va créer de la richesse :tel est notre leitmotiv.Pour cela, il faut inscrire ses actes dans une vision d’ensemble – et dans la durée. Il faut aussi des nerfs solides pour dire non à ceux qui voudraient augmenter sans

cesse les dépenses de fonctionnement. Les conseilleurs ne manquent pas pourproposer telle ou telle opération intéressanteisolément, mais sans cohérence avec le reste. Or, ces conseilleurs sont rarementles payeurs… et ils seraient les premiers à se plaindre si les impôts augmentaient !C’est l’honneur des conseillers généraux de savoir garder le cap et de pouvoir ainsi investir pour le long terme, tout enétant solidaires. Les premiers fruits sont là. La population augmente alors qu’elle baisse dans les départements alentour. Et des entreprises nouvelles, prometteuses,se développent.

s ORIENTATION

Demandez Aube Sup 2007 !

Les conseilleurs sont rarement les payeursg

PHILIPPE ADNOT, sénateur, président du Conseil général de l’Aube.

s PROTECTION DE L’ENFANCE

Un “villaged’enfants” à Troyes

Lycéens, découvrez toutes les formationssupérieures dispensées dans l’Aube grâce à Aube Sup 2007. Un guide pratique (72 pages)réalisé par le Service d’information etd’orientation universitaire (Siou) avec l’appui du Conseil général.

› Conseil général, Communication, au 0325425028.

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s SANTÉ PUBLIQUE

Pour sauver les victimesd’arrêt cardiaque

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L’AUBE NOUVELLE L nº 59 L printemps 2007 03

DÉMONSTRATION DE L’UTILISATIONd’un défibrillateur externe automatique.


Véronique Sanson sera l’invitéed’honneur pour les vingt ans

du festival Nuits de Champagne. Du 28 octobre au 3 novembre, à Troyes.

s BTP

Béton Masoni dansla cour des grands

au fil de l’Aubel

Prix départemental desmétiers d’art, catégorie

“Jeunes” : c’est désormais le Conseil général qui l’organise !

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Le nouveau campus universitaire et larésidence Central Park à Troyes aujour-d’hui… Le Stade de l’Aube, le TGV Est

et les autoroutes A5 et A26 hier… Il seraitfastidieux d’énumérer tous les gros chan-tiers auxquels Béton Masoni a participé.L’activité de cette société fondée en 1953à La Chapelle-Saint-Luc par Angel Masonin’a cessé de croître, avec une accéléra-tion au cours des cinq dernières années.«Nous jouons aujourd’hui dans la courdes grands », indique Daniel Masoni, quia succédé à son père il y a dix ans. Fortede treize centrales de production fixesinstallées dans l’Aube, la Marne, la Haute-Marne et l’Yonne, auxquelles s’ajoutentdeux centrales mobiles qui lui permettent

de réaliser des chantiers partout enFrance, l’entreprise a produit 400 000 m3

de béton en 2006. Cela représente940 000 tonnes de sable, de gravillon etde ciment ! Un chiffre vertigineux qui lasitue au sommet de la pyramide dans larégion. Béton Masoni ne compte pas s’ar-rêter en si bon chemin. Son dirigeant ditavoir « d’importants projets » pour fin2007, début 2008… Il faut donc s’atten-dre à voir cette société, indépendante à100%, continuer à grossir et franchir lecap des 30 millions d’euros de chiffred’affaires. Béton Masoni emploie actuel-lement 80 à 100 salariés selon les saisons.

› Groupe Masoni : 2, allée du Château, Barberey-Saint-Sulpice – Tél. : 0325766722.

s TROYES

Magasins d’usine : profil d’acheteur

Avec 23 nouvelles boutiques sur 5000 m2,des marques plus haut de gamme et plusmode, McArthurGlen Troyes comptecapter davantage de Parisiens. Abstractionfaite des Troyens (un tiers des 2,8 millionsde visiteurs), le client du centre demarques de Pont-Sainte-Marie est plutôtnomade: il habite à 1h 46min de Troyes. Ilvient trois à quatre fois par an et dépenseen moyenne 228 euros à chaque visite. Il prend son temps (plus de trois heures).Et c’est un bon ambassadeur : neuf clientssur dix recommandent le centre à un ami.

› 3e colloque européen sur les magasinsd’usine, les 19 et 20 septembre à Troyes.

› www.magdus.fr

s HÔTEL DU DÉPARTEMENT

Le Conseil généralétudie un secondprojetEn attendant que la justice se prononce,le Conseil général a lancé un secondconcours d’architecture pour l’extensionde l’Hôtel du département. L’objectif estde gagner du temps en cas de jugementdéfavorable du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne. Rappelonsque le projet, mis en cause par uneassociation, avait obtenu le permis de construire du préfet en février 2006,suite à l’avis favorable de la commissiondu secteur sauvegardé de Troyes et à l’avis favorable et sans réserves de l’architecte des Bâtiments de France.Ce permis est actuellement suspendu en attendant le jugement sur le fond.

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LA NOUVELLE ENTRÉE, EN PAN DE BOIS, de McArthurGlen Troyes. Le centre de marques emploie 530 personnes.

Restée familiale, l’entreprise de Barberey-Saint-Sulpice est devenue le premier bétonnier de Champagne-Ardenne.

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Michel Laclos :retour à la case départ

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>>> ambassadeur de l’Aube

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Centres de vacances et de loisirs : le Conseil général a revalorisé la

subvention accordée aux organisateurs, afind’alléger le prix de séjour réclamé aux familles.

Le 30 juin, les Aubois pourrontrecevoir la télévision numériqueterrestre (TNT). Grâce à cette nou-

velle technologie, le signal diffusé serade meilleure qualité. Surtout, d’autreschaînes seront accessibles sur le réseaudes émetteurs terrestres : au total,18 chaînes gratuites et 11 chaînes payantes(accessibles par abonnement). Pourrecevoir la TNT lorsque l’on disposed’une antenne râteau, il faut être équipéd’un téléviseur “TNT intégrée” ou ache-ter un adaptateur TNT (en vente dansles magasins spécialisés et dans lesgrandes surfaces). En revanche, l’adap-

tateur est inutile si l’on reçoit la télé-vision par câble ou par satellite.À partir de mars 2008, tous les téléviseursen vente devront être compatibles avecla TNT. L’enjeu est de taille, car en novem-bre 2011, ce sera l’arrêt complet du signalanalogique. Afin d’aider les plus démunisà s’équiper, un fonds d’aide a été créépar l’État.

› www.tnt-gratuite.fr › www.tnt-France.com

DR

a Forum des technologies et de la performance:

salon, ateliers, débats pour les PME.Université de technologie de Troyes,14 juin – Tél. : 03 25 43 70 06.

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MICHEL LACLOS,les mots croisés du Figaro, c’est lui !

s AUDIOVISUEL

La TNT arrive en juin

Troyes, c’est toute ma jeunesse», s’enthousiasmele célèbre verbicruciste Michel Laclos. Né àTroyes en 1926, il y a vécu jusqu’en 1945, dans

le Quartier-Bas, aujourd’hui nommé “tête du bouchonde Champagne”, comme il aime à le souligner. «J’y aimême été apprenti fraiseur, avant de monter à Parispour devenir comédien. J’écrivais des vers, je lisaisénormément», se souvient-il. «Touche-à-tout, poursurvivre», il a été libraire, directeur de collections,scénariste, puis journaliste pigiste à Combat et à Paris Jour. Avant d’entrer au Figaro comme journalisteprofessionnel. «J’y ai fait un peu de tout, mêmel’horoscope, sauf la politique et le sport. Au départ, les mots croisés ne m’intéressaient pas. Je considéraisque c’était là une forme bâtarde de la littérature. »Dès 1972, il s’y est pourtant mis, avec succès, aupoint d’être aujourd’hui une référence incontournable.Il compose chaque semaine les grilles des supplémentsmagazines du Figaro ainsi que celle de l’édition dudimanche des quotidiens locaux. À côté des motscroisés, «qui demandent beaucoup de travail »(il peaufine son treizième recueil aux éditions Zulma),Michel Laclos jongle aussi avec les mots dans deuxlivres de textes humoristiques, Trucs, machins et autres choses et Nouveaux trucs et machins(Éd. Zulma). S’il habite aujourd’hui en Seine-et-Marne,revenir à Troyes est l’occasion de revoir de bons amis.«À un moment de ma vie, j’ai détesté Troyes… Puis je me suis réconcilié avec la ville, qui s’est embellie. Jesuis même retombé amoureux de Troyes ! », avoue-t-il.

› “Troyes et moi”, Michel Laclos, Cahiers bleus/Librairie Bleue, 1999.

s MAIZIÈRES-LA-GRANDE-PAROISSE

Un “authentique” petit biscuit

On connaissait déjà le biscuit deFouchères… Il faut maintenantcompter avec le Petit Maiziéron. Ce

sablé artisanal pur beurre, élaboré en1999 par le boulanger de Maizières-La-Grande-Paroisse, vient, lui aussi, derejoindre la famille des Authentiques – des produits régionaux de

Champagne-Ardenne. Une signature quilui a ouvert les portes des grandessurfaces (Intermarché et Casino). Le PetitMaiziéron est tant apprécié des gourmetsque la biscuiterie Michel en produit150 kg par semaine. Fabriqué sans conservateur, ni colorant,vendu en sachets ou en coffrets de bois,il se décline aujourd’hui en huit saveurs :

nature, vanille-chocolat, amande,noisette, caramel, rhum, citron

et fleur d’oranger. Fort de cesuccès, David Michel lan-

cera en avril le Carréd’Othe : un sablécarrément bon… aro-matisé à la pomme !

› Biscuiterie Michel,Maizières-La-Grande-Paroisse. Tél. : 0325247051.

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>>> à l’honneur

gAiguillé par la scène

au fil de l’Aubel

GINGOLPH GATEAU, avec l’une de ses créations : Les Bottes conçues pourLa Princesse au petit pois.Na

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I l était une fois un jeune artiste auxmultiples facettes, gentil “habilleur decaractères”… À 32 ans, Gingolph Gateau

est créateur-costumier, scénographe,metteur en scène et comédien. C’est au filde rencontres avec des troupes de théâtre,des plasticiens, des écrivains que le jeuneTroyen a révélé ses talents. De la réalisationde ses premiers costumes de théâtre (en 1994) à la création (en 2005) de Rendez-vous n’importe où au Salon du livre jeunesse, qui signe la concrétisation«d’une véritable envie de monter unepièce», le parcours de Gingolph Gateau estriche d’expériences. Adaptation du livre deThomas Scotto, ce spectacle, qui a été jouéplusieurs fois à Troyes, tournera en 2007 à Langres, Besançon et Beauvais. «J’ai été

élevé au milieu des chiffons, entre unemère férue de couture, ayant travaillé dans une chemiserie de luxe, un père magasinieren bonneterie rapportant des coupons de tissus et le souvenir d’un grand-oncletailleur», raconte-t-il. Avec un BTSd’expression visuelle et un Diplômesupérieur des arts appliqués (obtenus à l’ESAA de Troyes), Gingolph Gateau a ouvert son atelier à Troyes. Il vient de collaborer à la création du visuel du Dôme-Théâtre d’Albertville.

› Exposition de costumes, musée de l’AncienneMalterie, La Chapelle-Saint-Luc, du 10 au 27 mai.

› Spectacle “Rendez-vous n’importe où”: Langres, les 14, 15 et 16 mai– Besançon, le 4 juin– Beauvais, le 12 juin.

› Gingolph Gateau: 0664723222.

Début avril, Troyes sera la capitale du Scrabble… le temps du championnatde France (séries 1 à 4). Une premièrepour la Champagne-Ardenne. Pendanttrois jours, 800 finalistes de toute laFrance s’y affronteront. Avec 49 licenciés,Troyes Scrabble est le plus gros club de la région. L’association auboise est fière d’organiser et d’encadrer cet événement, auquel le Conseil générala apporté son soutien. Assurément, ces journées vont compter triple.

› 32e championnat de France de Scrabble.Espace Argence, Troyes. Du 7 au 9 avril.

«Comme le forgeron forge le fer, le culturiste modèle son corps au feu de sa volonté.» C’est ainsi que PatrickBoyé, vice-champion du monde de body-building en 1997, mais aussicollectionneur d’enclumes, établit le parallèle entre ses deux passions. Alors qu’il a 21 ans, une photo d’ArnoldSchwarzenegger est le déclic du choix du body-building. À 24 ans, c’est une visite au musée de l’Outil et de la penséeouvrière qui le dirige vers les enclumes, lui qui – ébéniste de formation etantiquaire – collectionne déjà les outils. À 49 ans, ce Troyen continue de musclersa collection, qui compte déjà 450modèles, tout en s’entraînant pour des exhibitions de body-building.

› “Enclumes et bigornes anciennes”, Patrick et Évelyne Boyé, Éd. du Cabinet d’expertises.Tél. : 0325790097.

s COLLECTION D’OUTILS

C’est en forgeant…

En fermant les yeux, on croit entendreun lointain ressac. Pourtant, au cœur dela plaine arcisienne, la houle odorante

est une jachère fleurie. Les mâts sont ceuxde douze éoliennes, plan-tées là en 2005 et en 2006.À Chapelle-Vallon, Jean-Pierre Sainton et son filsXavier ont créé deux struc-tures de production d’élec-tricité “verte” par souci dediversification agricole.Quant à l’associationGrange d’Éole – créée pourfaire découvrir (toutes) lesénergies renouvelables –,elle a mis en place troissentiers de 4, 7 et 11 kmqui sillonnent les parcsd’éoliennes. «Pour balayerles a priori, mieux vaut sefaire son opinion», expli-

quent Gunther Diolot et Dominique Prince,présidents de l’association. En plus de cettebalade insolite, ils proposent une expositionitinérante et des journées découverte dans

le cadre de l’éducation à l’en-vironnement. Actuellement aunombre d’une vingtaine, lespremières éoliennes sont ap-parues dans l’Aube en 2005,à Champfleury. Huit autresprojets de parcs (99 éoliennes,pour une production annuellede 147 mégawatts) sont enattente d’autorisations.

› Accès aux sentiers pédestres. À Chapelle-Vallon, prendre la voie de Troyes. Continuer sur le chemin jusqu’à la première éolienne (parking, plan de situation).

› Grange d’Éole, Chapelle-Vallon.Tél. : 0325417106 ou 06237877 13.

s CHAPELLE-VALLON

Récolter du vent

s JEU DE LETTRES

Des as duScrabble à Troyes

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Dans le département, ils sont 29 garçonset 16 filles inscrits sur la liste dessportifs de haut niveau et sur celle des

sportifs de la catégorie espoirs. Ces athlètesévoluent dans des disciplines très diverses:athlétisme, aviron, handball, cyclisme, maisaussi boxe, escrime, haltérophilie… Parcequ’ils représentent l’excellence, ce sont autantd’exemples pour les 54000 Aubois licenciésdes quelque 900 clubs du département. À l’exception du judo – quatrième sport pour le nombre de licences –, ce ne sont pasforcément les disciplines les plus populaires(football, handball et tennis) qui comptent le plus de sportifs classés. Ainsi, l’aviron– avec huit sportifs classés pour seulement165 licenciés – tire remarquablement sonépingle du jeu. Un phénomène que la DRJS*explique par le dynamisme des clubs locaux. C’est précisément pour aider ces clubs

événement

s SPORTS

Honneur à nos athlètesCentre sportif de l’Aube, 7 avril 2007. Le Conseil général et le Comité départemental olympique et sportif remettent le trophée Olympe Aube aux 45 sportifs classés du département.

SOUVENIR, SOUVENIR… Le 27 décembre 2006, une trentaine de nos jeunes sportifs classésparvenait à se libérer pour poser pour l’Aube nouvelle.

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que le Conseil général de l’Aube a mis en place un parrainage; 34 athlètes, sportifs de haut niveau ou espoirs, en bénéficient déjà – ce qui représente une manne de 67400 € pour leurs clubs.

Les 45 sportifs classés de l’Aube

ATHLÉTISME: Pierre Delsart et Jessie Saint-Marc (Troyes Omnisports). AVIRON : Thibaud Biatek, Thibaut Célestin,Martin Gabriel, Charlotte et FélicieGautherot, Benoît Goncalvès, Ludwig Hoeltzener et Lucie Moreau (Société nautique troyenne). BASKET-BALL: Davy Masy (BD Saint-André-les-Vergers). BOXE: Éric Lenfant (Stade troyen). CANOË KAYAK: Romain Gamory, Tom Kettani-Latu et Louis Reines (Club nautique aubois).

CYCLISME : Gaël Bernard, Magali Mocquery,Cédric Pineau et Romain Villa (UVA) et Mehdi Sichler (UVCA Troyes). ÉQUITATION: Sophie Mariller (Ch. De Champagne). ESCRIME: Sandrine Dumoulin (CE Aix-en-Othe). FOOTBALL: David Gigliotti et Blaise Matuidi (Estac). GYMNASTIQUE: Clara Della Vedova (Les Bergeronnettes) et Anne Moreau (HTG). HALTÉROPHILIE : Ali Ben Hadj et Stéphane Herrgott (Troyes omnisports) et Alexandre Grougrou (CA savinien). HANDBALL: Ema Canaud (Sainte-Maure),Wendy Lawson et Simon Mayayo (Rosières).JUDO : Quentin Cossez et Edvin Hovanisian(Cercle aubois des arts martiaux), Virginie Gotorbe (Olympique club de Troyes),Damien Greullet, Victor Leboedec et Julien Mary (JC Bar-sur-Aube) et Morgan Jeannin (Troyes Aube judo). MONTAGNE ET ESCALADE: Mathilde Couchot(CAF). TENNIS DE TABLE: Anaïs Pagnan et AgatheRémond (RS 10) et Nicolas Degois (TOS Noës). TIR À L’ARC : Bérenger Chailliot (Les Archersdes prés dorés) et Audrey Loncle (Les Archersde Saint-Bernard).

*DRJS : Direction régionale de la jeunesse

et des sports de Champagne-Ardenne.


économiel

Dans la salle de réunions deManoir Industries, un mur esttapissé de certifications etautres diplômes décrochés aufil du temps par cette entre-prise plus que centenaire. Un

petit cadre bleu vient de prendre place danscette belle collection. Il fait la fierté de ladirection et de tout le personnel. Signépar Airbus, il récompense les mérites dumeilleur des sept fournisseurs de piècesforgées, saluant en particulier les perfor-mances de l’entreprise de Bar-sur-Aube entermes de délais de livraison. «Nous fabriquons quelque 90000 piècespar an pour Airbus et nous sommes dansles temps à 92%. C’est important, car, dansnotre économie, les stocks ont disparu auprofit de l’amélioration de la supply chain,se félicite Pascal Cantrel, directeur d’exploi-tation du site de Bar-sur-Aube. Le respectdu délai client compte désormais autant quela qualité des pièces que nous lui livrons.

Les dirigeants d’Airbus reconnaissent notreexcellence en la matière et ils viennent toutsimplement de nous gratifier du titre de“meilleur forgeron”. Cela nous confortedans notre démarche.» Pour lui, c’est lerésultat de la politique de progrès continuinstaurée dans l’usine depuis l’an 2000.L’entreprise s’est améliorée considéra-blement sur les coûts, les délais, la “non-qualité” ou encore la sécurité. «En 2001nous déplorions 31 accidents avec arrêts,contre 4 en 2006», observe le dirigeant,heureux de constater les effets positifs dela “méthode participative” mise en place.

DES PIÈCES D’UNE GRANDE TECHNICITÉVéritablement, un état d’esprit nouveausouffle sur la seule forge de l’Aube. Leséquipes de Manoir Industries ont rajeuni dedix ans en quelques années (la moyenned’âge actuelle est de 38 ans) et les plansde formation contribuent à élever le niveaude manière significative. Il le faut, puisque

l’ex-Bar Lorforge – un nom qui lui colleencore à la peau dans l’Aube – est entréedans l’ère du titane, de l’aluminium et desaciers très spéciaux et fortement alliés, quinécessitent une grande technicité pour leurtransformation. Les pièces fabriquées doiventêtre toujours plus légères et, en mêmetemps, plus performantes mécaniquement.Finie la course aux tonnages. Pendant desdécennies, on a mesuré la montée en puis-sance de l’entreprise aux volumes produits:de 100 tonnes par mois en 1953, à 250 tonnesen 1958, puis à 500 tonnes en 1962 et à800 tonnes par mois en 1974. Pour fêter cha-cun de ces caps, des banquets et autres

Portée par l’aéronautique, la forge de Bar-sur-Aube poursuit sa montée en puissance, fournissant des constructeurs tels que Airbus ou Dassault – et même, depuis peu, Boeing. Sa stratégie de diversification et son choix de développer l’usinage(pour fournir davantage de produits finis) portent leurs fruits.

SPÉCIALISÉ EN FORGEET FONDERIE, le groupeManoir Industries appartientau fonds d’investissementSun Capital. À Bar-sur-Aubese trouvent l’une de ses 9 unités de production (8 en France et 1 en Belgique) et l’une de ses 4 forges.

PASCAL CANTREL, DIRECTEUR DE SITEet vice-président départemental de l’Union des industriesmétallurgiques et minières (UIMM). Il est fier de ladistinction accordée à son entreprise par Airbus.Même si le siège de Manoir Industries est à Paris, il dirigeune PME très autonome dans son fonctionnement.

sMÉTALLURGIE

Manoir Industries décolle sur de nouveaux marchés

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festivités étaient organisés dans l’usine.Dans les années 1970-80, Bar-sur-Aube four-nissait des pièces en acier pour l’automobileet les poids lourds (Simca 1000, Berliet…),pour l’énergie atomique (notamment de larobinetterie à destination des premièrescentrales nucléaires françaises), mais aussipour l’armement, la SNCF, les travaux publics,la pétrochimie, la Marine nationale, etc. Laproduction était très diversifiée.

VERS LES MARCHÉS OUTRE-ATLANTIQUE«Aujourd’hui, nous sommes redescendus àenviron 100 tonnes par mois. Mais il s’agitde pièces à plus forte valeur ajoutée. Nousnous situons dans le haut de gamme de laforge, explique Pascal Cantrel. Nos prin-cipaux clients sont dans l’aéronautique, quireprésente 77% de notre activité, contre

L’ENVIRONNEMENT AU CENTRE DES INVESTISSEMENTSLes investissements vont d’ailleurs bontrain sur le site historique de Bar-sur-Aube,situé à l’entrée nord de la ville. En 2006,1,6 million d’euros a été consacré à l’ac-quisition de deux nouvelles machines àcommandes numériques et d’une presse depréparation en forge. En 2007, 1,8 milliond’euros est programmé dans l’achat defours et de robots. «Nous devons être tou-jours plus compétitifs et, en même temps,toujours plus soucieux de l’environnement.Des fours à économie d’énergie viendrontdonc compléter notre gamme. On peut êtreune usine ancienne et être au fait des der-nières technologies», insiste Pascal Cantrel.En liaison avec la Direction régionale del’industrie et de l’environnement (Drire), ila bâti un programme d’investissement deprès de 900000 euros sur trois ans concer-nant la protection de l’environnement. Parallèlement, pour développer la pro-duction de produits finis, les pièces sontdésormais usinées, voire assemblées surplace, après avoir suivi le circuit tradi-tionnel : depuis la forge – estampage etmatriçage – jusqu’au contrôle final, enpassant par les traitements thermiques etle parachèvement. Enfin, pour accroîtreencore ses capacités, l’entreprise négociel’achat d’un terrain avec la municipalité.L’aventure de Manoir Industries se pour-suit et les marteaux-pilons battent lacadence à bon rythme dans cette usine àla pointe de la performance.

Philippe Schilde

47% il y a dix ans. C’est un marché porteurdans lequel nous continuons de diversifiernotre portefeuille clients. En 2006, nousavons commencé à fournir des pièces àBoeing pour son nouvel avion, le B787.»À cet effet, Manoir Industries, déjà certifiéen France (Iso 9001 version 2000) et enEurope (EN 9100, norme aéronautique), esten train de passer la qualification américainePRI Nadcap pour ces procédés spéciaux.«Nous avons déjà franchi deux étapes surquatre», note Pascal Cantrel, avouant que«c’est toujours plus difficile». Mais il estconvaincu que ses troupes, «rompues àl’assurance qualité», vont, sous peu, franchirce nouveau cap. Manoir Industries, qui s’estdéjà forgé une belle réputation en Europe,devrait ainsi voir s’ouvrir de nouveaux mar-chés de l’autre côté de l’Atlantique.

À 77 % dans l’aéronautiqueAssez complexe et très résistante, la pièce ci-dessous est une plaque de poussée de frein (en alliage d’aluminium) équipant les avions Falcon du constructeur français Dassault. Manoir Industries lui fournit bien d’autres pièces, notamment pour l’avion de combat Rafale ou encore pour le Falcon 7X, tout nouvel avion d’affaires. Bien introduite chez EADS, l’entreprise auboise a participé aux grands programmes d’Airbus, dont les A320 et A340, avant de s’attaquer aux géants A380 et A400M (gros porteur militaire). À l’export, elle travaille déjà pour des avionneurs italiens et espagnols. Des contacts avancés avec Boeing (États-Unis), par l’intermédiairede ses sous-traitants, et des pourparlers avec Embrarer (Brésil) devraient bientôt lui ouvrir le continent américain. Créée en 1903, la forge de Bar-sur-Aube a commencé parfabriquer des boulons. Aujourd’hui, elle réalise 77% de sonchiffre d’affaires (27,7 millions d’euros) dansl’aéronautique, 8 à 10% dans l’armement, 5 à 6% dans l’industrie et le reste dans l’énergie. Ce derniermarché doit redémarrer avecles nouvelles générations de centrales nucléaires, tant en France qu’à l’étranger.

EN 2006, MANOIRINDUSTRIES BAR-SUR-AUBEa produit 1350 tonnes de pièces. Certainespèsent quelques dizaines de grammes,d’autres 50 à 60 kg.

Située un peu en marge de la Route duFer, qui va de la Ruhr à la Haute-Marneen passant par la Lorraine, ManoirIndustries est l’un des trois premiersemployeurs dans la région de Bar-sur-Aube (280 salariés, dont unequarantaine d’intérimaires). C’est uneentreprise atypique. «Cela nous posequelques problèmes de recrutement»,concède Pascal Cantrel, qui esttoutefois parvenu à renouveler et à rajeunir ses effectifs au cours

de la dernière décennie. Pour changerl’image du métier, une opérationportes ouvertes, couronnée desuccès, a été organisée fin 2005, avec les 17 cadres et tous les salariés sur le pont. Manoir Industries accueilleaussi très volontiers des étudiants de l’Université de technologie de Troyes (UTT) ou de l’IUT pour des visites ou des stages. Un “Uttétien” vient d’ailleurs d’êtrerecruté au sein du service R &D.

RESSOURCES HUMAINES

MARCHÉS

LA FORGE de Bar-sur-Aube emploie 280 salariés.

Coup de jeune sur la forge

l


dossierDossier réalisé par Marie-Pierre MoyotIllustrations: Philippe Roux

Alors que, d’année en année, il se voit confier des missions nouvelles, le Conseil général continue d’investir en tous domaines pour faire de l’Aube un territoire attractif et harmonieux. Solidaire des communes, il gère

aussi de nombreux dispositifs d’aide aux personnes en difficulté. Pourtant, pour la cinquième annéeconsécutive, il fait le choix de maintenir le taux des impôts des ménages : il en va du maintien du pouvoir d’achat des Aubois.

AGIR PARTOUT, POUR TOUSD

es actions au présent, mais

toujours tournées vers l’avenir.

C’est l’esprit du budget que le

Conseil général de l’Aube a

adopté le 23 janvier dernier.

Conforme aux orientations votées

en décembre 2006, le budget 2007 s’élève

à 317,8 millions d’euros (M€) : 108,4 M€

d’investissement et 209,4 M€ de fonction-

nement. Il est globalement en hausse de 4%

par rapport au budget 2006. Cette hausse

s’explique par une forte progression des

dépenses de fonctionnement.

FAVORISER LE DÉVELOPPEMENTPOUR DÉFENDRE L’EMPLOISous l’effet de la décentralisation, le Conseil

général élargit considérablement son périmètre

d’actions. Il est désormais en charge des routes

nationales d’intérêt local (dans l’Aube, seuls

33 km sont encore à la charge de l’État), de la

gestion des personnels de l’Équipement ainsi

que des personnels techniciens, ouvriers et de

service des collèges (TOS). Il fait également

face à la montée en puissance (+12,3 M€) des

dispositifs de solidarité en faveur des person-

nes sans emploi (RMI), âgées (Apa) et handi-

capées (PCH). Cette année, les actions médico-

sociales absorbent 44% du budget global.

Tout en remplissant ses obligations, le Conseil

général de l’Aube se donne deux priorités :

favoriser le développement économique et tou-

ristique (et donc l’emploi), jouer pleinement

son rôle de collectivité solidaire, tant envers les

personnes en difficulté qu’envers les communes,

ses partenaires privilégiés. En matière de déve-

loppement, «plus que jamais notre regard doit

être tourné vers la création de richesses», a

affirmé le président, Philippe Adnot, en ouvrant

les débats. D’importants travaux seront encore

réalisés en 2007 sur les routes (42 M€),

indispensables aux échanges, et sur les parcs

d’activités économiques (11,2 M€). Trois ans

après l’ouverture sur la Technopole de l’Aube

(Troyes-Rosières) du premier immeuble tertiaire

(déjà complet), un deuxième hôtel de bureaux

est sur le point d’être mis en service. Après

avoir permis l’implantation d’Emin Leydier

(Nogent-sur-Seine), de Luccart (Torvilliers) et de

Saipol (Le Mériot), le Conseil général réalisera,

à Marnay-sur-Seine, le giratoire nécessaire à la

future usine de biocarburants. Pour maintenir

des emplois à Romilly-sur-Seine, le Conseil

général s’est par ailleurs porté acquéreur du

site industriel de Cycleurope (2 M€).

S’agissant du tourisme, «la politique du dépar-

tement de l’Aube est une réussite, s’est félicité

Philippe Adnot. L’année 2007 verra débuter

des actions décisives autour des lacs: l’évo-

lution du camping de Mesnil-Saint-Père en vue

de son classement dans une catégorie supé-

rieure, la boucle de la vélovoie, une résidence

hôtelière à Vendeuvre-sur-Barse, un handi-

club à Géraudot. » Sans oublier les projets

d’aménagement et de développement du

centre de parachutisme (Brienne-le-Château)

qui accueillera, en juillet, les championnats

de France. L’agriculture n’est pas en reste,

avec un soutien particulier aux politiques AOC,

à la filière agro-industrielle, au chanvre, etc.

LE SOCIAL, PREMIER SECTEUR DE NOTRE ACTIOND’année en année, le Conseil général s’affirme

comme une collectivité proche et solidaire.

«Le social est le premier secteur de notre

action; il fait l’objet de toutes nos attentions

quant à la cohérence de nos actions et à leur


Pasc

ale

Mor

and

•••

i BUDGET DU CONSEIL GÉNÉRAL

l dossier

possible, afin d’en diminuer les coûts humains

et financiers», poursuit Philippe Adnot.

Au plus près des Aubois, il y a aussi les com-

munes. Le Conseil général reste leur partenaire

privilégié: maintien d’une aide importante à

l’investissement, nouvelles contributions à

l’entretien du réseau routier et l’équipement en

défibrillateurs cardiaques automatiques (lire

p. 3). Pour autant, les conseillers généraux ne

négligent pas leurs actions traditionnelles, pour

lesquelles les crédits sont renouvelés: soutien

aux associations (plus de 3 M€ de subventions),

gratuité des transports scolaires, rénovation

des collèges (sept établissements en travaux et

deux au stade des études), équipement des

collèges (ouverture de sept nouvelles salles

multimédias), etc. Un programme de travaux

sera réalisé dans les différentes stations du

bord des lacs qui attirent, chaque été, de nom-

breux Aubois: plantations et mobilier urbain à

Port-Dienville, agrandissement du poste de

secours de Lusigny-sur-Barse, agencement des

pontons à Mesnil-Saint-Père.

LE CHOIX DE LA MODÉRATION FISCALESi le Conseil général parvient à remplir l’en-

semble de ses missions tout en poursuivant

un ambitieux programme d’investissement,

c’est parce qu’il maîtrise ses dépenses de

fonctionnement et son endettement. Quand il

a satisfait à toutes ses obligations, il est en

efficacité auprès de nos concitoyens», assure le

président. Plus de 97000 appels téléphoniques

reçus et 18000 personnes accueillies par la

Direction départementale des actions médico-

sociales (Didams), 5280 allocations RMI versées,

plus de 1000 enfants bénéficiant d’une mesure

de protection… les chiffres sont éloquents. En

contrepartie, la fraude sera traquée et « les

problèmes devront être pris le plus en amont

L’Aube est le seul départementde Champagne-Ardenne dont la population augmente.Selon la dernière estimation de l’Insee publiée en janvier, elle vient de passer le cap des 298000 habitants, soit 6000 individus de plusqu’au recensement 1999.Et, pourtant, le solde naturel(balance entre les naissances

et les décès) n’est que de +0,2%. Il semble donc qu’il y ait désormais plus de personnes venant s’installerdans l’Aube que de personnesqui quittent le département.Cette réalité touche surtout les communes du pourtour de Troyes. L’impact universitaire(l’Aube compte aujourd’hui plus de 7000 étudiants), le

développement économiqueautour de Troyes, de Nogent-sur-Seine et un marché del’immobilier attractif pour lapopulation francilienne peuventexpliquer ce phénomène. Et s’il est un fait, rare, qui corroboreles chiffres encourageants del’Insee, c’est bien l’attribution,dès la rentrée scolaire 2007, de dix postes supplémentaires

dans les écoles primaires.Cette hausse démographiquevient confirmer une tendanceamorcée dès la fin des années 1990. En effet, lors durecensement 1999, l’Aube étaitdevenu le deuxième départementde la région avec un taux de natalité plus fort et un soldemigratoire moins défavorableque ceux de ses voisins.

La population de l’Aube augmenteDES CHIFFRES ENCOURAGEANTS

La meilleure manière de défendrel’emploi, c’est d’aider lesentreprises à se développer.


▼

ÉLÈVES DU COLLÈGE AMADIS-JAMYN (CHAOURCE). Travaux, mobilier, matériels, fonctionnement…cette année,21 M€ seront injectés dans les 25 collèges publics fréquentés par 12159 élèves.

Philip

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ralia

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Robe

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oled

a

mesure de dégager environ 33 M€, avec

lesquels il autofinance près du tiers de ses

investissements. À cette somme, s’ajoutent

quelque 30 M€ de dotations et fonds de

concours de l’Europe, de l’État, de la Région,

de la communauté de communes de l’agglo-

mération troyenne, etc. Pour ce qui est de

l’endettement, le Conseil général respectera la

règle qu’il s’est fixée – à savoir n’emprunter

qu’à partir du moment où il dépasse le cap

des 60 M€. En clair, il devrait emprunter au

maximum 40 M€ en 2007.

La maîtrise des dépenses de fonctionnement

permet au Conseil général, cette année encore,

de modérer la fiscalité. Il fait le choix de main-

tenir les taux des trois taxes des ménages

(taxes foncières et taxe d’habitation) au même

•••

Des actions fortes pour pallier le handicap

▼

niveau que ceux votés en 2003. Il est intéressant

de noter que l’Aube fait partie des treize

départements qui ont maintenu les mêmes

taux de fiscalité depuis 2003. «Nous devons

tous être conscients que nos concitoyens ont

besoin d’utiliser leurs ressources pour eux-

mêmes», a déclaré Philippe Adnot. Quant à la

taxe professionnelle (TP), les conseillers géné-

raux choisissent de l’augmenter (+0,39) afin

que le monde économique participe aux

grands investissements dont il bénéficie. Cette

hausse aura toutefois une faible incidence,

sachant qu’elle ne concernera pas les entre-

prises bénéficiant d’un plafonnement (près de

50% dans le département). Dans l’Aube, le

taux de la TP (7,39%) reste d’ailleurs inférieur

à celui de la moyenne nationale (7,81%).

Avec ce budget, le Conseil général entend «res-

taurer l’attractivité du département de l’Aube,

sa qualité de vie, la compétitivité et la diver-

sification de son économie, tout en veillant au

bien-être de [ses] concitoyens, a rappelé

Philippe Adnot. Nous commençons à toucher

les dividendes de notre action. Le plus dur est

d’inverser une tendance, une spirale. Si certains

indicateurs sont au vert (parcs d’activités,

démographie, etc.), l’erreur serait de penser

que tout est gagné». Aussi, le président a conclu

son intervention en appelant ses collègues, les

maires et l’ensemble des concitoyens à unir

leurs forces «pour faire réussir l’Aube». •

SOCIAL

Les taux départementaux des impôts des ménages sont au même niveau depuis 2003.

Un an après la création de la Maison départementaledes personnes handicapées de l’Aube (MDPH 10) – véritable“guichet unique” capable de prendre en comptel’ensemble des besoins de chacun –, le Conseil généraldoit composer avec la montéeen puissance de la Prestationde compensation du handicap(PCH). Le budget consacré à l’aide aux personneshandicapées s’élève à 23,1 M€,progressant ainsi de 15%

par rapport à 2006.Parallèlement, le Conseilgénéral prend deux mesures en faveur de l’accessibilité des personnes handicapées:> il dégage des crédits pour financer, dès cette année,l’adaptation des logements des accueillants et des assistantsfamiliaux. Il s’agit de personnes,agréées par le Conseil général,qui hébergent sous leur toit, à titre onéreux, des adultes ou des enfants handicapés;> responsable des transports

réguliers et des transports scolaires, le Conseil général va élaborer un schéma directeurd’accessibilité afin que ces transports collectifs soientaccessibles aux personneshandicapées d’ici le 12 février2015. Méthode de travail,concertation, calendrier,programmation desinvestissements… les conseillersgénéraux vont plancher sur ces questions pour convenir de la procédure et des moyens à mettre en œuvre.


PLUS DE 5 000 PERSONNES ÂGÉES DÉPENDANTES(2500 à domicile, 2500 en établissement) bénéficient de l’Allocation personnalisée d’autonomie (Apa). (Photo d’archives-La Roseraie.)

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Action sociale44%soit 138,5 millions d’euros

En détails.Action sociale à l’enfance et à la mère : 25,7%. Aide aux personnes âgées: 24,2%. Dispositif RMI/RMA : 22,8%. Aide aux personneshandicapées : 16,7%. Divers/autres aides : 9,2%. Prévention médico-sociale : 1,4%

Routes, aménagement, environnement: 18% Enseignement: 9,2%

Développementéconomique, tourisme: 9,7%

Administration générale: 6,2%

Transports: 5%

Culture, jeunesse, sports, loisirs : 3,6%

Divers: 2%

Dette: 2,3%

DÉPENSES PAR DOMAINES D’INTERVENTION(Budget 2007 = 317,8 millions d’euros)

LE PARC LOGISTIQUE DE L’AUBE AU SUD DE TROYES. Alors que ProLogis démarre la construction d’un premierbâtiment, le Conseil général vient de signer un accord avec Argan – autre opérateur spécialisé en logistique –pour l’aménagement de 20 hectares.

Romilly-sur-Seine

Méry-sur-Seine

Aix-en-Othe Bouilly

Arcis-sur-Aube

Lusig

Chaource

Estissac

Marnay-sur-Seine

Mailly-le-Cam

Buchères

Saint-Léger-près-Troyes

Moussey

Marigny-le-Châtel

Barberey-Saint-Sulpice

Saint-Oulph

• Création d’une voie verte entre Barberey-Saint-Sulpice et Saint-Oulph

• Création d’une salle multimédia au collège Pierre-Labonde

• Création d’une salle multimédia au collège La Voie châtelaine

• Construction du giratoire de desserte de l’usine de biocarburants

• Études pour la rénovation du collège Paul-Langevin• Création d’une salle multimédia aux collèges Paul-Langevin et Le Noyer-Marchand• Études du contournement sud (RD 619)• Déviation nord (RD 440)

• Agrandissement du restaurant scolaire du collège Othe-et-Vanne

• Agrandissement du restaurant scolaire du collège Max-Hutin

Le Conseil général subventionne :• Rénovation d’une caserne de sapeurs-pompiers

Le Conseil général subventionne :• Construction d’une caserne de sapeurs-pompiers

• Aménagement du Parc logistique de l’Aube

• Rénovation du collège Amadis-Jamyn

• Acquisition du site industriel Cycleurope

Le Conseil général réalise :






• Extension d Charles-Del

Le Conseil général ré




l dossier

14 L’AUBE NOUVELLE L nº 59 L printemps 2007

Sur les 108 M€

d’investissement inscrits au budget départemental,22% seront versés sousforme de subventions à despartenaires, majoritairementdes communes et desstructures intercommunales.En plus des projetsindiqués sur la carte ci-contre, le Conseil généralparticipe chaque année,

au plus profond duterritoire, à l’amélioration de la vie quotidienne:alimentation en électricité,adduction d’eau,assainissement des eauxusées, services d’incendieet de secours, équipementssportifs, socio-éducatifs et culturels, constructionsscolaires, restauration dupatrimoine protégé ou non,

certains travaux de voiriecommunale, installationstouristiques, aménagementd’ateliers artisanaux et dezones d’activités, entretiendes rivières, équipementdes bibliothèques et des cantines scolaires,humanisation des maisonsde retraite, construction de logements, améliorationde l’habitat, etc.

Des subventions pour les communesAMÉLIORATION DE LA QUALITÉ DE VIE▼

Routes, économie, enseignement, sport, qualité de vie, santé,sécurité… En 2007, le Conseil général continue d’investir tous azimuts.Plus du tiers du budget (108 M€) sera injecté dans des projetsstructurants, réalisés en direct ou par des partenaires.

Les grands investissements

Brienne-le-Château

Bar-sur-Aube

Vendeuvre-sur-Barseny-sur-Barse

Bar-sur-Seine

Mesnil-Saint-Père

Géraudot

Chavanges

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Dienville

AGGLOMÉRATION DE

TROYESSainte-Savine

Rosières

• Création d’une salle multimédia au collège Paul-Langevin

• Extension du bâtiment industriel loué aux Fontes de Paris

• Création d’une vélovoie contournant le lac d’Orient

• Rénovation du collège Gaston-Bachelard• Rénovation - extension du centre médico-social

• Rénovation du collège Paul-Portier

• Création d’une salle multimédia au collège Paul-Portier

Le Conseil général subventionne :• Création d’une résidence hôtelière avec balnéothérapie

Le Conseil général subventionne :• Création d’une résidence de tourisme pour personnes handicapées

Le Conseil général subventionne :• Construction d’une caserne de sapeurs-pompiers (achevée)

• Construction du centre d’hébergement/ restauration de la Maison des lacs

• Construction de locaux pour la brigade nautique de Port-Dienville

• Extension de l’auberge de jeunesse

• Construction de la halle sportive et culturelle de la Maison des lacs

• Construction de vestiaires au gymnase du collège Julien-Régnier

• Aménagement du parc d’activités économiques départemental

Le Conseil général subventionne :• Construction du parking Libération• Aménagement de l’axe routier Bd Jules-Guesde/av. des Sapins• Requalification urbaine du centre-ville• Restructuration du Parc des expositions• Construction d’une patinoire • Réalisation d’un terrain tous temps dédié à la formation (Stade de l’Aube)• Rénovation de locaux de vie des sapeurs-pompiers

• Doublement de la rocade nord• Rénovation du collège Beurnonville (2e tranche)• Extension du restaurant universitaire (Technopole)

• Construction de la rocade sud-est• Rénovation des collèges Marie-Curie et Pithou• Développement de la Technopole de l’Aube

• Doublement de la rocade ouest• Création d’une salle multimédia au collège Marie-Curie• Construction d’un 2e hôtel de bureaux (Technopole)• Construction du 2e vestiaire des terrains tous temps (Centre sportif)• Extension de l’UTT (Université de technologie de Troyes)

En voie d’achèvement

En cours de réalisation

En phase de lancement

État d’avancement du projet

Domaines d’action

Tourisme

Sécurité

Loisirs - qualité de vie

Santé - social

Économie

Routes

Sport

Enseignement

du collège launay

éalise :












de 2007

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SAB

SAB

SAB

s BOTANIQUE

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31 2

Qui dit “orchidée” pense souvent “fleur exotique”. Mais savez-vous que l’Aubecompte 41 espèces d’orchidées sauvages – ce qui en fait l’un des départementsles plus riches de France ? Discrètes mais remarquables, ces plantes sont fragiles.Respectons leur milieu naturel afin de les protéger !

Fascinantes orchidées

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16 L’AUBE NOUVELLE L nº 59 L printemps 2007

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Aceras anthropophorum L. Orchis militaris L.

Anacamptis pyramidalis L. Coeloglossum viride L. Epipactis palustris L.


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POUR EN SAVOIR PLUS

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1 ORCHIDÉE ABEILLE.Sur terrain calcaire. Une petiteorchidée dont la fleur ressemble à s’y méprendre à une abeille. Peut-être est-elle dans votrepelouse? Regardez…

2 ORCHIDÉE HOMME PENDU. Sur terrain calcaire. Ainsi tristementnommée, car chacune de sespetites fleurs évoquerait uncondamné au bout de sa corde.

3 ORCHIDÉE MILITAIRE. Sur terrain calcaire (talus du Barrois). Floraison en épi. Une multitude de petits casques, du blanc rosé au rosé violacé.

4 ORCHIDÉE À FLEURS LÂCHES.Sur terrain argileux. La station de Jeugny marque la limite nord où l’on peut trouver cette espèce,au demeurant très rare dans l’Aube.

5 ORCHIDÉE GOODYÈRERAMPANTE.Sur terrain calcaire. La plus petiteorchidée du département (de 5 à 10 cm de haut). Ses petitesfleurs blanches, très poilues, ne s’épanouissent que dans la pénombre des pinèdes.

6 ORCHIDÉE PYRAMIDALE.Facilement identifiable avec sa forme pyramidale et sa couleur rose vif. Elle se plaît

en plein soleil, notamment sur le bas-côté des routes.

7 ORCHIDÉE GRENOUILLE. Très rare dans l’Aube, cette espèce montagnardeaffectionne les prairieshydromorphes de Champagnehumide, notamment la zone naturelle d’intérêtécologique, faunistique et floristique (Znieff) de Jeugny.

8 ORCHIDÉE DES MARÉCAGES.Superbe orchidée qui s’épanouitdans les marais. La destruction de son habitat est responsable de sa raréfaction dans le département.

9 ORCHIDÉE BOUFFON.Sur terrain argileux. On trouve cette orchidée très précoce dans les prairies, dès le début du mois d’avril.

10 ORCHIDÉE BOURDON.En Champagne crayeuse et dans le Barrois. Plus rare que sa “cousine”, l’orchidéeabeille. Sa fleur évoque l’insecte dont elle porte le nom…

11 ORCHIDÉE DE MAI.Elle pousse dans les prairieshumides, principalement au mois de mai, d’où son nom.Belle couleur pourpre.

1110

5

› Observer 41 espèces dans l’Aube sur la centaine recensée en France ; jusqu’à 31 espèces présentes sur le secteur de Jeugny. Floraison: avril à juin. Ne pas cueillir : espèces protégées, rares ou menacées.

› Lire Cartographie des orchidées du département de l’Aube, supplément au n°128 (oct. 1997) de L’Orchidophile, Éd. SFO. À la médiathèque et au muséum de Troyes. Poursituer les différentes espèces dans leur milieu naturel.

› Apprendre • Société auboise de botanique, 10, rue du Vélo,10000 Troyes. Tél. : 03 25 40 21 10. Contact : Jean-Michel Balini (président adjoint etspécialiste des orchidées). [email protected] apprendre à regarder, à reconnaître, à aimerplantes, mousses et champignons (cf. programmedes sorties, p. 27).• www.sfo-asso.com

Orchis laxiflora L. Goodyera repens L.

Orchis morio L. Ophrys fuciflora Schmidt. Dactylorhiza majalis Rcb.

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un sport de plein-air est très sain, souventrecommandé par les médecins», soulignele président de FFCT, expliquant aussi que« la nouvelle organisation de travail adéveloppé le temps de loisirs et de sport».La richesse géographique du départementet de ses frontières, mais aussi la réali-sation de vélovoies plaident en faveurd’un développement durable du cyclo-tourisme et du VTT. La fréquentationsécurisée de la vélovoie des Lacs, amé-nagée par le Conseil général, est d’ailleursen constante augmentation. Autre attraitde cette pratique pour tous : la mixitésociale et générationnelle. «Nous sommestous égaux au pied d’une bosse», rappelleFrancis Cornette.Le terreau du cyclisme aubois s’est nourri,depuis des décennies, de grandes épopées:Marcel Bidot, les frères Simon, Hubert Linard,William Odin, Jean-Claude Misac, les frères

Ça roule pour les Aubois !

s LE VÉLO

En loisir, en compétition, pour le bien-être ou ladécouverte, la pratique du vélo se généralise et sediversifie. Multiplication des clubs et des organisations,éclosion de jeunes champions professionnels… Cette tradition locale n’est pas près de s’éteindre !

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ROMAIN VILLA (UV AUBE).Troisième des Mondiaux de cyclo-cross espoirs, c’est la génération montante ducyclisme aubois. Il est promis à un avenir chez les professionnels.

Le vélo et les Aubois, c’est unfait culturel», constate Jean-LucPhilippon, président du comitéde cyclisme FFC. Originaire deNormandie, le dirigeant adécouvert combien les racines

du “deux-roues” sont profondes dans sondépartement d’adoption et à quel point lesAubois sont attachés à ce sport, déclinéaujourd’hui sous les formes les plus variées:cyclisme, cyclo-cross, VTT, cyclosport, cyclo-tourisme, BMX, free style… et même surpiste, alors que plus aucune structuren’existe en Champagne-Ardenne. «Nos effectifs sont en hausse de près de9%, un phénomène unique dans la région»,ajoute Jean-Luc Philippon. Si une telle diver-sité est possible, c’est grâce à un tissuassociatif d’une étonnante densité. Lesclubs quadrillent le département et s’épa-nouissent au sein de fédérations concur-

rentes, mais surtout complémentaires (FFC,FFCT, Ufolep et FSGT). «Chacun trouve uneréponse à ses attentes», atteste FrancisCornette, en charge du cyclotourisme. Quel’on recherche une pratique de compétitionou de loisir, les possibilités sont nombreuses.Le panel de clubs est tel que l’offre couvrelargement la demande. «On peut estimerque les adeptes occasionnels ou régulierssont dix fois plus nombreux que les licenciés»,soutient Francis Cornette.

TOUS ÉGAUX AU PIED D’UNE BOSSE Quand on sait qu’il y a environ 1500 cyclosadhérant à une association, toutes fédé-rations confondues, on mesure l’impor-tance de la pratique du “vélo de baladeou de bien-être” dans l’Aube. Les raisonsde ce succès sont multiples. Personnen’ignore les bénéfices pour la santé du tou-risme à bicyclette. «Pratiquer régulièrement

OUVERTES AU GRANDPUBLIC, les concentrations

des clubs de cyclotourisme se généralisent. Celle del’ASPTT, organisée avecCarrefour, est devenue la grande rando familiale du calendrier de printemps.


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Delbove, etc. Cette fertilité de champions n’arien de spontané. «Les dirigeants sont avanttout des formateurs», analyse Jean-LucPhilippon. La transmission du savoir et dela passion est héréditaire dans notre dépar-tement. Les entités historiques (UVCATroyes,UVA – qui vient de fêter son centenaire –,ASPTT, RC Saint-André, EC Baralbine et,aujourd’hui, UV Buchères) ont, à toutes lesgénérations, façonné des coureurs de talent.

DANS LA ROUE DES PROFESSIONNELSNombre d’entre eux ont ainsi passé trèsrécemment le cap du professionnalisme:Cédric Pineau, Florian Morizot, Noan Lelarge,Mathieu Drujon, Magali Mocquery – enattendant, demain, Romain Villa (médailléde bronze des derniers championnats dumonde de cyclo-cross), Benoît Daeninck,David Han ou Benoît Drujon. Sans parlerdes étrangers, qui ont gagné leurs galonsà l’UVA (filière de l’Est) ou à l’UVCAT (filièrebritannique). Une légitime fierté pour leprésident du comité FFC, qui sait les valeursdéfendues dans les clubs par des éduca-teurs passionnés : «L’école de cyclisme de

Après 1987, 2000 et 2003, la Grande Boucleest de retour dans l’Aube. Le 11 juillet, lors de l’étape Villers-Cotterêts/Joigny, il faudra se contenter d’un passage furtifautour de Nogent-sur-Seine : 18 km entreChalautre-la-Grande et Fontaine-Mâcon.

Bref passage du Tour dans le Nogentais

TOUR DE FRANCE

Pierre Durieux à l’ASPTT Troyes est un belexemple de ces compétences». D’autrescompétiteurs s’expriment avec brio dansleur pratique spécifique. Vincent Mignon etBernard Champenois sont les porte-flam-beaux du cyclisme handisport au niveauinternational ; Martial Voyard est doublechampion du monde vétéran des sapeurs-pompiers. Damien Delacroix (PBX roller skatetroyen) a été présélectionné pour les jeuxOlympiques de Pékin en 2008.En attendant, la roue continue de tournerpour le vélo aubois. Une grande famille oùchacun de nous se reconnaît, et qui génèreune économie non négligeable (articles desport, magasins de cycles…) ainsi que desévénements de premier plan (voir ci-contre).

CONTACTS› FFC (route, piste, cyclo-cross, BMX) Jean-Luc Philippon – Tél. : 0675865743.

› FSGT (route, cyclo-cross) Dany Bouteiller – Tél. : 0325246695.

› Ufolep (route, cyclosport, cyclotourisme, VTT)Frédéric Serra – Tél. : 0325826860.

› FFCT (cyclotourisme, VTT) Francis Cornette – Tél. : 0325740578.

L’AUBOIS CÉDRIC PINEAU(ex-RC Saint-André et UVA) est professionnel dans l’équipe du VC Roubaix.

VÉLOVOIE DES LACS. Petits et grands y pédalent avec bonheur, en toute sécurité.

LES COURSES CYCLISTES ont toujours autant de succès dans nos villages. Ici, le prix de Mesnil-Sellières, remporté parJean-Jacques Brodeau en 2006.

CALENDRIER 2007

gTous en selle !Sur route, en sous-bois, sur les chemins, à travers le vignoble, acteurs ou simples spectateurs, les Auboisauront, une fois de plus, l’embarras du choix cette saison. Courses officielles, championnats,brevets, randos, raids… les calendriers de cyclisme, de cyclotourisme et de VTT (harmonisés entre les trois fédérations) vont fleurir ces prochainessemaines et se prolonger jusqu’aux premiers frimas.Après la 49e Paris-Troyes, disputée le 18 mars dernier, plusieurs centaines de manifestations se tiendront aux quatre coins du département. Pour tous les goûts, tous les profils et tous les niveaux.

Quelques dates à retenirFFC> 8 avril : prix de Saint-Lyé.> 9 avril : prix de Saint-Parres-aux-Tertres

(les Pâques de l’UV Aube).> 5-6 mai : la “MCB” entre Congy et Beaunay (Marne).

Organisation: RC Saint-André. Parrain: Bernard Hinault.

> 17 mai : grand prix d’Aix-en-Othe.> 1er juin: nocturne de Troyes.> 20 juillet : nocturne de Bar-sur-Aube.

FSGT> 3 juin: championnat régional à Fontaine-Mâcon.> 10 juin: championnat départemental

à Saint-Hilaire-sous-Romilly.> 16-17 juin : deux jours de la ville

de Romilly-sur-Seine.> 23 juillet : prix du comité d’Ossey-les-Trois-Maisons

(épreuve par étapes, 100% féminin).

Ufolep> 22 avril : prix de Laines-aux-Bois.> 23 - 24 juin : deux jours de la vallée d’Armance.> 7 juillet : prix d’Avreuil.> 1er septembre: prix de Chamoy.

VVT> 24 juin: raid des Cadoles, aux Riceys.> 2 septembre: rando de l’école de VTT

de Laines-aux-Bois.> 30 septembre: virades de l’espoir à Servigny.

RANDONNÉES CYCLO> 21 avril : rando des Restos du cœur,

à Saint-Parres-aux-Tertres.> 20 mai: la Bonaparte à Brienne-le-Château.> 10 juin: randonnée d’été de Carrefour,

à Saint-André-les-Vergers.> 24 juin: souvenir Francis-Mielle,

à Saint-Julien-les-Villas.> 8 juillet : 32e circuit des dolmens, à Estissac.

LE RAID DES CADOLES,organisé dans le Barséquanais, est devenu l'une des épreuvesde référence du calendriernational.

DÉCORATION de statuettesnapoléoniennes enporcelaine émaillée (1960).


Pendant cent cinquante ans, à partir de 1850, Villenauxe-la-Grande vit au rythme des mineurs d’argile – gueules grises – et des céramistes– culs blancs. Perpétuant un savoir-faire exceptionnel, des générationsd’ouvrières et d’ouvriers vont porter loin le renom de la cité.

sVILLENAUXE-LA-GRANDE

l

mineur découpait les mottes au hoyau (pio-che) ; l’argile était ensuite remontée dansde grands paniers ou des cuffas, sortes debennes métalliques hissées au treuil. LesBellisson vont peu à peu éliminer leursconcurrents. Ils creusent des galeries sou-terraines, boisées, ventilées et éclairées. Lestechniques d’extraction évoluent: “lignage”des argiles grasses au fil et aux crochets,tirage à l’explosif des argiles sèches,transport en wagonnets roulés à bras. Ellesperdureront jusqu’en 1955.

JUSQU’À 150 MINEURS EN 1950En 1920, alors que la mine occupe déjà unecentaine d’ouvriers, les deux plus impor-tants faïenciers français – la Société desfaïenceries de Sarreguemines et la manu-facture des faïenceries de Saint-Amand –s’installent à Villenauxe pour extraire eux-mêmes l’argile, expédiée ensuite dans leursusines. Ils resteront jusqu’en 1960. Jusqu’àcette date, le mineur gagne bien sa vie ; ilpeut mettre de côté presque la moitié deson salaire. Mais, dix ans plus tard, ce der-nier n’a pas changé. Et les conditions detravail se sont dégradées. Le mineur doitdésormais abattre 15-20 tonnes par jour aumarteau pneumatique – un engin de 18 kgporté à bout de bras, 8 heures par jour,

histoire

C’est une argile à faïence dequalité exceptionnelle car elleest exempte d’impuretés etreste blanche à 1280 degrés,alors qu’habituellement lesargiles ne le demeurent que

jusqu’à 900 degrés. » Ces résultats, issusdes laboratoires de Sarreguemines,marquent le point de départ de l’exploitationindustrielle de l’argile à Villenauxe-la-Grande.Nous sommes en 1882. Les frères Bellisson,qui viennent de bâtir la ligne Esternay-Romilly, trouvent dans “l’or gris” une inté-ressante reconversion – à l’heure où s’achèvela construction du chemin de fer en France.Le débouché est assuré : la manufacture deSarreguemines s’engage à acheter touteleur argile.Jusqu’alors, des artisans exploitaient desaffleurements naturels ou des puits peu pro-fonds. Les débouchés étaient essentiel-lement locaux et les méthodes, douces. Le

dans la boue, par 11 °C et 90% d’humidité.Arthrose, bronchite, surdité, les gueulesgrises en paient aujourd’hui le prix fort.Rareté de la main-d’œuvre rebutée par cesconditions de travail, normes de sécurité,prix du boisage… les années 1970 sonnentle glas de l’exploitation souterraine.

Gueules grises et culs blancs

GALERIE DUPUITS DE LABERTINE exploitépar la Société des faïenceries de Sarreguemines. Le mineur extraitl’argile au marteau-bêchepneumatique(1960).

LE PERSONNEL DE LA MANUFACTURE EN 1931. Au centre (2e rang), Félix Tessier, patron de 1919 à 1972. Son fils, Claude (assis à ses genoux), prendra la relève de 1972 à 1988.

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Pour faire connaîtrel’épopée de la mine et de la manufacture,un Espace patrimoineouvre le 7 avril àVillenauxe-la-Grande :photos, film, outils,moules et céramiquestémoignent. Et, à l’occasion, desanciens de la mine et de la manufacture

referont les gestes traditionnels : “ligner” un blocd’argile, monter un biscuit de porcelaine, etc.

› Espace patrimoine, place Georges-Clémenceau, Villenauxe-la-Grande.

› Ouverture. D’avril à juin et de septembre à octobre : le dimanche. Juillet-août : tous les jours, de 10h à 12h30et de 14h30 à 17h30. Groupes sur rendez-vous.

› Entrée gratuite.

› Tél. : 0325249225. [email protected]

DEVOIR DE MÉMOIRE

Rendez-vous à l’Espace patrimoine

français de souvenirs locaux. D’abord peintsà la main, les décors sont ensuite repro-duits par décalcomanies, avec des milliersde modèles différents. Employant jusqu’à180 culs blancs dans les années 1960, lamanufacture n’aura de cesse d’innover.

LES CÉRAMIQUES LES PLUS DIFFUSÉES EN FRANCEAu cours de cette décennie, alors que l’en-treprise maîtrise la faïence, elle se lancedans l’article publicitaire avec, notamment,toute une gamme de cendriers. Poids descharges sociales, impossibilité d’augmenterses prix, consécration des matières plas-tiques, etc., la manufacture ferme en 1992,des projets plein les tiroirs. C’est la find’une époque. Celle où, entre manufactureet mine, les Villenauxiers étaient assurésd’un travail toute leur vie. «Les gossesentraient d’abord à la manufacture. Vers16 ans, ils pouvaient, ainsi que les femmes,travailler à la mine comme éplucheurs.Ne devenaient mineurs que les solidesgaillards !» se souvient Claude Tessier.Les céramiques de Villenauxe ont certaine-ment été les plus diffusées en France. « Ilest rare qu’un antiquaire n’en possède pasau moins une pièce», précise Claude Tessier.Ces sujets sont désormais recherchés parles collectionneurs. Vendu 4 à 20 francs dansles années 1930, un souvenir de bord demer peut coter, actuellement, plus de1000 euros. Pourtant, la marque “Villenauxe”est méconnue voire inconnue. Une faiblenotoriété qui s’explique facilement : «Laproduction était anonyme. S’agissant del’art funéraire, l’acheteur n’avait que fairede la signature. Quant aux souvenirs, ils

Paradoxe. Alors que des tonnes d’argile àfaïence sont arrachées des entrailles deVillenauxe, aucune entreprise ne transfor-mera cette ressource localement avant1938. Contre toute attente, c’est d’abordla porcelaine qui s’y développe. Dès 1853, M. Vital-Roux, chef des travauxcéramiques à la manufacture impériale deSèvres, note qu’une certaine argile réfrac-taire de la région «serait d’une grande uti-lité à la fabrique de porcelaine pour laconfection des gazettes» (ces cylindres àl’intérieur desquels les pièces sont cuites).Le train permet d’acheminer le kaolin depuisLimoges ; le bois de chauffe est abondant.

PREMIER FABRICANT DE SOUVENIRSDans ce contexte porteur, des chefs d’entre-prise vont tenter leur chance à Villenauxe-la-Grande avec la porcelaine, productionnouvelle, promise à un bel avenir.Contrairement à Limoges, Villenauxe sespécialise dans l’art statuaire. La manu-facture ouvre en 1856. Mais c’est sous ladynastie Letu et Mauger (1860-1919) – également fabricants à L’Isle-Adam(Seine-et-Oise) – qu’elle acquiert dimensionet renommée. «Elle fabrique alors essen-tiellement des articles religieux et funérairesen biscuit [porcelaine cuite sans émail] etdes sujets fantaisie en terre cuite décorée»,explique Claude Tessier, qui, après sonpère Félix, a dirigé l’entreprise jusqu’en1988. La manufacture décline la statuettesous toutes ses formes, crée des petitsarticles d’ornement pour la table et déve-loppe la faïence décorée à la main. Elleobtient le monopole de l’art funéraire enFrance. «Sans doute, est-ce la seule usinemaîtrisant à la fois la porcelaine, la terrecuite et la faïence», ajoute-t-il.Après le lancement de ses premiers “sou-venirs de bord de mer” lors de l’Expositionuniverselle de 1898 – des pêcheurs en terrecuite rouge naturelle ou polychrome, lamanufacture devient le premier fabricant

Villenauxe-la-Grande est située sur un gisement d’argilessédimentaires tertiaires, qui s’étend sur près de 80 km de Montereau (Seine-et-Marne) à Sézanne (Marne). Sa particularité? Une gamme complète d’argiles: argile à faïence (l’une des plus belles terres de France, toujourstrès appréciée des fabricants de carreaux italiens), argileréfractaire (tuiles, briques) et argile ferrugineuse (terrescuites). Premier matériau utilisé par l’homme, matièreindispensable à la vie quotidienne, l’argile a été exploitéetrès tôt pour les besoins des tuiliers, briquetiers et potiers.Mais ce n’est qu’à la fin du XIXe siècle que l’extraction apris une dimension industrielle – avec l’arrivée du cheminde fer, de l’énergie vapeur et des premiers capitaux.

GÉOLOGIE

Des argiles variées et de qualité

portent le nom des stations balnéaires outouristiques. » Aujourd’hui, à Villenauxe-la-Grande, des artisans (décorateurs à lamain, potiers, etc.) écrivent une nouvellepage de la céramique. Quant à l’argile àfaïence, elle est dorénavant exploitée parune seule entreprise dans une carrière à cielouvert, à coup de pelle hydraulique. On estloin des 2-3 m3 par jour de rendement dumineur au hoyau.

Marie-Pierre Moyot

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LE DÉPART DU MARIN, l’un des sujets de la gamme des souvenirs de bord de mer en terre cuite peinte de Villenauxe-la-Grande. La manufacture Tessier fournissait les stationsbalnéaires françaises, belges et anglaises.

BISCUIT DE PORCELAINE encore entouré des“gazettes”, ces cylindres creux en argile réfractairequi le protègent de la souillure des flammes lors de la cuisson dans le four à bois (1960).

Didi

er V

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“CUFFA” ET WAGONNET servantautrefois au transport de l’argile.


s TECHNIQUES

Tout savoir sur le pan de bois s ÉLECTIONS

Chaque année, en Champagne,quelque 600 exploitants et salariésviticoles partent à la retraite ; seuls

130 jeunes sortent de formation… Dansles cinq ans à venir, la profession devraitmanquer d’un millier d’ouvriers. Dans l’Aube, deux centres forment auxmétiers de la vigne et du vin. Aux Riceys,un établissement privé accueille lesjeunes à partir de la 4e et peut les em-mener jusqu’au bac pro. À Bar-sur-Seine,l’antenne viticole du CFAA public Charles-Baltet (Saint-Pouange) forme, par appren-tissage, depuis la 4e jusqu’au niveau BTS.Chacun peut y trouver son compte, pour

reprendre une entreprise familiale commepour trouver un emploi chez un exploitant.Depuis trois ans, la PAIO de Bar-sur-Aube,notamment avec le soutien du Conseilgénéral, propose aussi aux jeunes de 18 à26 ans une formation professionnalisanteen viticulture. Dans la vigne et en cave,l’heure est à l’embauche. Qu’on se le dise !

› CFA viticole du CFAA Charles-Baltet, Bar-sur-Seine.Tél. : 0325298550. www.troyesaintpouange.educagri.fr

› Maison familiale viticole du Barrois, Les Riceys.Tél. : 0325293272.

› PAIO, Bar-sur-Aube. Tél. : 03252731 13.

Vous êtes propriétaire d’une maison à colombage et vous vous posez desquestions sur son état, son entretien ousa restauration. Les réponses se trouventdans un livre que vient de publier le maîtrecharpentier aubois Jean-Louis Valentin(Ruvigny). On y découvre aussi l’histoiredu colombage, son vocabulaire et ce qui différencie un pan de bois normand, d’un champenois ou d’un alsacien.

› “Le colombage, mode d’emploi”, Éd. Eyrolles, coll. Chantiers pratiques, 2006, 15 euros.

› Conférence. Maison de l’outil, Troyes. 12 avril à 18h30.

s MÉTIERS

Le secteur de la vigne et du vin recrute

L ors des prochaines élections prési-dentielles et législatives, il sera pos-sible de suivre les résultats en direct

depuis le site Internet du Conseil général.Grâce à un partenariat innovant avec lapréfecture et les communes volontaires,les résultats y seront publiés dès la fer-meture des derniers bureaux de vote enFrance. Chacun aura le loisir de lesconsulter par commune, canton ou can-didat. Partenaire des communes, leConseil général apporte gratuitement, à340 d’entre elles, une aide à l’organisa-tion des élections : gestion des listesélectorales, édition des cartes électoraleset des listes d’émargement.

› Dates des élections : • présidentielles : 22 avril et 6 mai ;• législatives : 10 et 17 juin.

› Rendez-vous sur le site www.cg-aube.com :• dès la fermeture des derniers bureaux de vote (probablement vers 20h) ; • résultats temporaires jusqu’à la validation définitive par la commission électorale.

DE LA VIGNE À LA CAVE, la viticulturerequiert une main-d‘œuvre qualifiée.

Suivez les résultats de l’Aube en direct

Auteurs d’une thèse universitaire ou d’un ouvrage tendant à mieux faireconnaître l’Aube, le Conseil général vous invite à concourir à son Prix littéraire (catégorie Documentaires).› Manuscrits ou éditions postérieures à juin 2005.› Candidature jusqu’au 30 juin.› Renseignements au 0325425044.

www.cg-aube.com, rubrique Actualités.

s CANCÉROLOGIE

Un centre de coordination à Troyes Dans le cadre du plan Cancer, le Centrehospitalier de Troyes et les cliniques del’Aube ont constitué un centre unique decoordination en cancérologie. Une premièredans la région. L’objectif est d’œuvrer à la meilleure prise en charge possibledes patients : concertation en vue d’établirun programme personnalisé de soins,circulation de l’information, annonce du diagnostic et information des patientset de leur famille, coordination des soins.› www.oncocha.org

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s SPÉCIAL DOCUMENTAIRES

Inscrivez-vous au Prix littéraire du Conseil général

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Chris

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vos élus ont la paroleExpression libre des conseillers généraux de l’Aube, conformément

à la loi Démocratie de proximité du 27 février 2002.

lChaque département françaisest géré par un Conseilgénéral. Dans l’Aube, le Conseilgénéral compte 33 élus (unconseiller général par canton).

L a mise en service prochainedu TGV Est fera davantageressortir les carences des

transports ferroviaires constatéesdans notre département qui setraduisent par des retards et despannes de matériel à répétition.Des moyens de transport rapides et fiables sont pourtantabsolument nécessaires pourpermettre notre développementéconomique, touristique et social.L’électrification de la ligne Paris-Bâle permettrait sans doute deréduire les inégalités qui nouspénalisent. Il faut donc, commele demande notre Conseilgénéral, que ce projet soit bieninscrit dans le Contrat de projetsinterrégional État/Champagne-Ardenne/Île-de-France 2007/2013et qu’il le soit bien dans sonintégralité en refusant que Troyesdevienne le terminus de cette

électrification. En venant de Paris,notre département ne s’arrête pasà Troyes. Au-delà, il y a toute une région qui se bat pour se montrer attractive et quidemande que, sans attendre la réalisation hypothétique decette électrification qui prendrade longues années, il soit mis fin aux désordres actuels. Cette amélioration passe par le remplacement des matérielsvétustes ou défaillants, par d’autres offrant des qualitésde confort et de fiabilitésatisfaisantes, mais aussi par larectification des portions de voiesferrées qui obligent actuellementles trains à réduire leur allure.

› Jean-Pierre Clavel› Conseiller général du canton de Bar-sur-Aube

› Vice-président de la commission de l’Économie

s JEAN-PIERRE CLAVEL

Le train, outil de notre développement

La MSA Sud Champagne a initié en 2002 un contratde développement

social en Vallée de l’Ource. Il s’agissait de mettre en œuvre,sur 3 à 4 ans, des actions visant à renforcer les lienssociaux entre les habitants des 10 villages. Un diagnosticréalisé avec les élus et un tissu associatif dense avait fait émerger des besoins en direction : – des personnes âgées– du personnel viticole

en situation précaire– des jeunes– de la communication

et de la culture.Clôturé en juin 2006 après de nombreuses actions(parrainage de salariés viticoles,mise en réseau des clubsd’aînés, manifestationsculturelles…), ce contrat a eu des effets très positifs.À la suite, des activités

ont été reprises par le Conseilgénéral, le SGV, les clubs d’aînésruraux. Une association s’estcréée, “Entre Coteaux et Vallées”, afin de poursuivre la volonté de vivre ensemble entre nos villages. Son bulletin fait une large part à la vieassociative, propose desoccasions de rencontres. “EntreCôteaux et Vallées” organise la fête de la musique itinérante(1er juillet) ainsi qu’une journéede découverte de notre petitpatrimoine (premier week-end de septembre sur le thèmePaysages et paysans).Au moment où beaucoupdéplorent l’individualismeambiant, la vitalité du monde associatif apporte une contribution positive,réconfortante.

› Michel Mercuzot › Conseiller général du canton d’Essoyes› Secrétaire de la commission de l’Économie

s MICHEL MERCUZOT

Un lien pour mieux vivre ensemble

L a Maison départementale du handicap a vu le jourdébut 2006 conformément

à la loi de février 2005. L’État, le département, la CPAM, la Caf,l’Éducation nationale, mais aussiles nombreuses associationsreprésentant les personneshandicapées ont activementcontribué à sa mise en place.Cette maison regroupe les servicesde l’État antérieurement dédiés à cette fonction ainsi que lesservices associatifs tels l’ex-site à la vie autonome et le serviced’aide à domicile de l’Associationdes paralysés de France. Ses objectifs : améliorer l’accueil des personneshandicapées et de leurs familles et leur simplifier les formalités pour accéder à leurs droits.Au 1er janvier 2007, plus de 5800 accueils physiques et 20700 accueils téléphoniquesont été réalisés. Notre dispositifdoit encore progresser. Toutefois,nos équipes peuvent légitimementêtre fières puisque Le Parisiendu 13 janvier 2007 cite l’Aube parmi les cinq départementsmodèles pour la mise en place de la MDPH.

› Bernard de La Hamayde › Conseiller général du canton de Bar-sur-Seine

› Président de la commission Action sociale, santé, solidarité

L a loi de février 2005 a confiéau Conseil général degrandes responsabilités

dans le domaine du handicap.J’ai reçu la mission de présider la Commission départementaledes droits et de l’autonomie des personnes handicapées(CDAPH) qui remplace la Cotorep(adultes) et la CDES (enfants etadolescents). Cette commissionstatue sur les droits et prestationspouvant être obtenus par les personnes handicapées. Mise en place dans l’Aube en mars 2006, elle comprend de nombreux représentants des associations de personneshandicapées et des organismesgestionnaires d’établissements.En un an, près de 30 réunions ont eu lieu ; plus de 5000 dossiersont été examinés. À leur demande,les familles sont reçues parl’ensemble des membres de lacommission afin d’exposer leursdifficultés physiques et morales.Sensible à leurs problèmes, je souhaite, avec tous les membresde cette instance, pouvoiraméliorer concrètement la vie des personnes qui ont à faire face au handicap.

› Élisabeth Philippon › Conseillère générale du canton de Troyes 3

› Membre de la commission Action sociale, santé, solidarité

s BERNARD DE LA HAMAYDE

s ÉLISABETH PHILIPPON

Améliorer la vie des personneshandicapées : un défi pour le Conseil général

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vos élus ont la paroleExpression libre des conseillers généraux de l’Aube, conformément à la loi Démocratie de proximité du 27 février 2002.

l En complément de leur travailde terrain, les conseillersgénéraux étudient les dossiers au sein de sixcommissions spécialisées.

Ambition politique : faire reculer la pauvreté

L e budget 2007 du Conseilgénéral voté en janvierpermet de mesurer, au

moins dans deux domaines, les conséquences négatives de la politique gouvernementale.Sur le transfert du RMI, nous constatons un écarténorme entre la charge confiée

par l’État à notre départementet la recette qu’il lui a accordée : 9 millions d’euros n’ont pas étécompensés. Ajoutons encorequ’avec le plafonnement de la taxe professionnelle à 3,5 % de la valeur ajoutée, le Conseilgénéral va devoir rembourser 1 million d’euros à l’État.

Cette somme sera reverséeensuite aux entreprises.Par ce double mécanisme, la politique du gouvernementpénalise d’une manièreimportante les finances des Conseils généraux alors queces derniers ont d’importantsbesoins à satisfaire.Nous avons, par exemple,demandé que l’Aubeexpérimente, comme d’autresdépartements, le “Revenu de Solidarité Active” (RSA).Cette mesure proposée par Martin Hirsch (président de la Fondation Abbé Pierre et Emmaüs) s’appuie sur unconstat : un allocataire du RMIperd des revenus ou n’en gagnepas lorsqu’il retravaille à tempspartiel. Le soutien financier duRSA est calibré pour permettre au Rmiste de reprendre uneactivité professionnelle, avec un revenu global qui ne soit pas en dessous du seuil depauvreté. Il est en effet vital

et légitime, dans un pays riche comme la France, que les revenus du travail amènent,au minimum, les personnes à sortir de la pauvreté.Par ailleurs, le soutien financierdu RSA permettrait un «retoursur investissement» à plusieursdétentes (formule si chère auprésident de notre assemblée). Il diminuerait à moyen terme la charge du RMI pour ledépartement, augmenterait le pouvoir d’achat despersonnes concernées, avec des incidences favorablespour l’activité des entreprises et la création d’emplois.

› Marie-Françoise Pautras › Conseillère générale du canton de La Chapelle-Saint-Luc

› Membre de la commission Action sociale, santé, solidarité

› Joë Triché › Conseiller général du canton de Romilly 2

› Membre de la commission des Finances

s MARIE-FRANÇOISEPAUTRAS

s JOË TRICHÉ

24

Après une période de baisse de sadémographie, peu

à peu, notre canton connaît un regain de population.Dans nos communes rurales, de nouvelles constructionsvoient le jour. De vieillesbâtisses sont réhabilitées et rénovées, souvent par desjeunes couples, demandeurs de nouveaux services. C’est ainsiqu’une cantine scolaire s’estouverte à la rentrée à Jasseines,au sein du RPI (regroupementpédagogique intercommunal).Après l’extension de l’usine“Fontes de Paris” à Chavanges,c’est maintenant la FerronnerieWaty qui s’agrandit et voitpasser son effectif de 4employés à 8. Sans compterl’installation de nouveauxartisans (reprise du garage,arrivée d’un jeune électricien sur Chavanges).

Enfin, la transformation du Sivom en communauté decommunes devrait être un bonlevier et faciliter l’implantationde nouvelles entreprises.C’est ce que je souhaite de tout cœur.

› Joëlle Pesme › Conseillère générale du canton de Chavanges

› Secrétaire de la commission Tourisme, environnement, cadre de vie

Nous avons la chance, dans notre département,d’avoir des organisations

agricoles et industriellesdynamiques. On peut être fiers des nombreux dossiers de biocarburants qui sont encours de réalisation, que ce soità base de colza, de tournesol,de céréales ou de betteraves. Cela ne va pas seulement aidernotre pays à améliorer ses rejetsde CO2. Cela va aussi permettrede développer l’économie locale – pas seulement là où les entreprises s’installent,mais sur tout le département. On peut regretter que certainespersonnes s’opposent à cesprojets uniquement pour des questions personnelles, sans voir le grand intérêt de ces investissements pournotre environnement et pournotre économie. Or, je crois quenous ne sommes là que dans

une phase de début. Grâce à la recherche en particulier,d’autres projets vont aboutir,notamment dans le secteur de la chimie verte. La valeurajoutée pourra alors être trèsimportante pour l’économiedépartementale et nationale.

› Nicolas Juillet › Conseiller général du canton de Marcilly-le-Hayer

› Vice-président de la commissionTourisme, environnement, cadre de vie

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s JOËLLE PESME

Un vivifiant regain de population

s NICOLAS JUILLET

Biocarburants, économie et environnement

L’AUBE NOUVELLE L nº 59 Lprintemps 2007 25

PhilippeMasson.Photos. Galeriede l’Eden,Romilly-sur-Seine. Du 13 au 29 avril.

AU PAVILLON HENRI IV (NOGENT-SUR-SEINE).› Vincent Arnaud. Photos. Du 7 au 29 avril.

› Aquarelles. Du 5 au 20 mai.

› Céramiques actuelles. Du 26 mai au 3 juin.

› Jean-Bernard Ruhf. Peintures. Du 9 au 24 juin.

Jeanne Susplugas. Peinture, photo, vidéo. CacPassages, Troyes. Jusqu’au 20 avril.

La Joie de vivre. Artistes des ateliers du siteGinkgo. Cac Passages, Troyes. Jusqu’au 20 avril.

La Maison des trois ours. Pour les 3-6 ans. Môm’Art (Musée interactif pour enfants), quai des Comtes-de-Champagne,Troyes. Sur réservation. Jusqu’au 22 avril. Tél. : 0325401555.

Tykoczinski et compagnie.Maison du boulanger,Troyes.Jusqu’au 29 avril.

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ExpositionsDonation Jean Terzieff.Sculptures. Musée Dubois-Boucher,Nogent-sur-Seine. Jusqu’au 29 avril.

À LA CAPITAINERIE DE MESNIL-SAINT-PÈRE.› Catherine Carbone. Peinture. Jusqu’au 30 avril.

› Claude Pleger. Pastel et huiles. Du 1er au 31 mai.

› Suzanne Bardin. Huiles. Du 1er au 30 juin.

Du cœur à l’écorce, le tournagesur bois. Photos, outils, vidéo,démonstrations, etc. Maison del’Outil, Troyes. Jusqu’au 30 avril.

Pierre Monnet.Peinture. Atelier,Bd Belgrand,Ervy-le-Châtel.Du 28 avril au 13 mai.

Fabien Hulin. Espace de perceptionpour les tout-petits. Médiathèque,Troyes. Jusqu’au 5 mai.

Il était une fois la Champagne humide. Photos de Cédric Girard. Maison du Parc, Piney. Jusqu’au 13 mai.

Publications

FestivalsPremiers feux. Arts du feu. Pont-Sainte-Marie. Du 11 au 17 juin.

Festival du bien-être. Spectacles, lectures, expositions,ateliers, balades… à l’initiative de la MPT centre social Un nouveau monde. Programme:www.aube-champagne.comCantons d’Arcis-sur-Aube et de Ramerupt. Jusqu’au 22 juin.

Jacques-Nicolas Paillot de Montabert. Peintre troyen (1771-1849). Musée Saint-Loup, Troyes. À partir du 5 mai.

Céramiques 1900.Chefs-d’œuvre des grands sculpteurset décorateurs, dont Alfred Boucher et ses Ondines (photo).Musée Dubois-Boucher,Nogent-sur-Seine. À partir du 12 mai.

À L’ECOLE DES BEAUX-ARTS(TROYES)37, rue du Général-Saussier.

› Travaux de l’atelier adultes. Du 14 au 31 mai.

› Travaux de l’atelier enfants et adolescents. Du 7 au 28 juin.

Lou Champaignat. N° 28. Méthode d’apprentissagedu champenois (25 leçons). 10 €.

Destins croisés : la générationprogressiste face au monde des rats, de Michel Tereins(Marolles-sous-Lignières), Les Imprimeries du pays d’Othe.Roman. 18 €.

Au coin d’la rue. La vie quotidienne des Auboisdans les années 1900, à traversla carte postale. Projectionpermanente des 9000 cartespostales de l’Aube conservéesaux archives départementales,service du Conseil général.Archives de l’Aube, 131, rue Étienne-Pédron, Troyes.Jusqu’au 14 mai.

AUX CANICHES MODERNES(TROYES)25, bd du 14-juillet.

› Iemza. Du 5 au 28 avril.

› Bongoût.Livres d’art, installations… Du 10 mai au 2 juin.

› Jean-Yves Maulin. Portraits. À partir du 14 juin.

La Passion Jarry. Autour de l’écrivain Alfred Jarry(1873-1907), le contexte artistiquedes années 1900. Rencontrelittéraire : 26 mai. Atelier decréation Jeunes : 30 mai. Spectacle(Ubu roi) : 30 mai. Médiathèque,Troyes. Du 2 mai au 16 juin.

Cas d’eau. Exposition, expériences, jeu de piste pour les plus de 7 ans. Maison de l’enfance, Romilly-sur-Seine. Du 9 mai au 1er juin.

Millimages. Affichescontemporaines. Galerie de l’Eden,Romilly-sur-Seine. Du 11 au 28 mai.

Pascal Massonnat. Peinture.Maison du boulanger, Troyes. Du 12 mai au 17 juin.

À fleur de peau : entre mode et art, le bas autour de lacollection Lévy. Musée d’Artmoderne, Troyes. Jusqu’au 30 juin.

La Craie et ses fossiles, de l’Association géologiqueauboise, Éd. La Maison du boulanger. Réédition. Avec un guide pour reconnaîtreles groupes de fossiles. 5 €.

Le Foulard de l’aviateur, de Charles Briand, Éd. De Borée.Roman (réédition). 16,50 €.

Les Rabardels.Lola Lafon et Leva: 6 avril. Clarika :7 avril. Salle des fêtes, Romilly-sur-Seine. Tél. : 0325395990.

Les Pas de Troyes.Événement chorégraphique:expositions, spectacles, master classes. Programme.

Tél. : 0325755015.www.balletslibrecours.frDu 14 au 19 avril.

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L’AUBE NOUVELLE L nº 59 Lprintemps 200726

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SpectaclesSchicklgruber, alias AdolfHitler. Marionnettes pour adultes.Espace Gérard-Philipe, Saint-André. 12 avril.

Le Dindon. Par la troupechapelaine Comé 10.

› Méry-sur-Seine. 14 avril. › Bréviandes. 21 avril.

Espèces menacées. Agora, Nogent-sur-Seine. 11 mai.

E.L.U. En plein air, Romilly-sur-Seine. 12 mai. (20h30).

CHANSONManga story. Chansons des séries télé de votre enfance.Agora, Nogent-sur-Seine. 7 avril.

Oldelaf & Monsieur D.Théâtre, Nogent-sur-Seine. 26 mai.

Star academy tour. Espace Argence, Troyes. 22 juin.

Gala de l’UTT. Thème: l’eau.Forums, animations, restauration,feu d’artifice, concert… Au profit de Sol en Si. 2 juin.

8e Foire aux fromages. Colline Sainte-Germaine, Bar-sur-Aube. 9 et 10 juin.

Fête du vent. Mesnil-Saint-Père. 10 juin.

L’écriture et la grande aventuredu livre. Foire aux livres,exposition, marché du terroirnocturne. Marcilly-le-Hayer. 16 juin.

Splendeurs de Troyes. Fêtemédiévale. Troyes. 16 et 17 juin.

Marché du terroir et vide-greniers nocturne.Bergères. 23 juin.

VISITESAVEC L’OFFICE DE TOURISME DES GRANDS LACS ET DE LA FORÊT D’ORIENTTÉL. : 03 25 43 38 88.› Portes ouvertes du moulin à ventde Dosches. 14 et 29 avril, 23 juin.

› Ferme pédagogique de la Marque, Champ-sur-Barse.RDV 15h30. 20 avril, 30 mai, 13 et 27 juin.

HUMOURLa Framboise frivole. Humourmusical. Comédie-Saint-Germain,Saint-Germain. 19 mai.

DANSECarcasses, un œil pour deux.Danse contemporaine en plein air. Centre culturel, La Chapelle-Saint-Luc. 5 juin.

THÉÂTRE AU THÉÂTRE DE LA MADELEINE (TROYES).Scène conventionnée.

› La Demande en mariage, Le Tragédien malgré lui,L’Ours : 12 avril.

› La Famille Rastacouèrefait du théâtre(cirque-théâtre) : 24 avril.

› Roméo et Juliette : 3, 4 et 5 mai.

› Avant la retraite : 11 mai.

› Tout Buffo(clown/mime).29 mai.

Mémoires d’un tricheur. Théâtre de Champagne, Troyes. 11 avril.

Alma choralis. Église, Chauffour-lès-Bailly. 21 avril (20h30).

Aurélie Loilier et GaspardBrécourt. Récital piano/voix.Comédie Saint-Germain, Saint-Germain. 28 avril.

Afro-Time. Hommage à Bob Marley. Espace Gérard-Philipe, Saint-André. 5 mai.

Soul gospel. Centre culturel, La Chapelle-Saint-Luc. 11 mai.

Surnatural orchestra. EspaceGérard-Philipe, Saint-André. 12 mai.

AVEC AUBE MUSIQUES ACTUELLES(TROYES). TÉL. : 03 25 71 01 75.Jazz et musiques impros. Théâtre de Champagne, Troyes.

› Julien Daïan quintet, Zao.(photo). 12 avril.

› Ludovic de Preissac 7tet. 3 mai.

› Captain Mercier. 7 juin.

Concert de musique raï. Espace Brossolette, La Chapelle-Saint-Luc. 12 mai.

MusiqueL’Encore aveugle Oratorio pour solistes, récitant, chœursmixtes et orchestre. Église Saint-Nicolas, Troyes. 14 mai (20h30).

L’ormindo. Opéra. Théâtre de La Madeleine, Troyes. 15 mai.

Yaporo. Musique et danseafricaines. Place de l’église,Courteranges. 19 mai (19h).

Carmen. Opéra. Comédie Saint-Germain, Saint-Germain. 25 mai.

Orchestre d’harmonie de Troyesavec le quatuor de trombonesFormat A4. Théâtre de Champagne,Troyes. 3 juin (11h30).

Orchestre symphonique de l’Aube

Prokofiev, Zavaro, Alfven et Ibert. › La Chapelle-Saint-Luc. 4 mai (20h30).

› Nogent-sur-Seine. 5 mai (20h30).

› Troyes. 6 mai (10h30)

Embrasement de l’église.Musique et chœurs. Église, La Loge-aux-Chèvres. 16 juin (20h30).

Orchestre du Palais royal. Purcell, Scarlatti, Vivaldi. Cathédrale, Troyes. 23 juin.

Foire. Thème: la laine, du mouton au pull-over. Plancy-l’Abbaye. 17 mai.

16e Journée des plantes et 6e marché de potiers.Bergères. 17 mai.

Ouverture de la saison à Port-Dienville. Feu d’artifice,orchestre en plein air, moules-frites… Port-Dienville.19 mai. Soirée dansante gratuitetous les samedis jusqu’à fin août.

60es Foires de Champagne.Thème: les années 60. Parc des expositions, Troyes. Du 25 mai au 3 juin.

Ronde des feux. Les Poteries,Chaource. 26 et 27 mai.

Fête équestre. Spectaclecosaque, tournoi de chevalerie,dressage. Feu d’artifice.Cochon à la broche. Racines.Entrée : 10 € (moins de 12 ans : 5 €). 27 mai.

FÊTES ET FOIRESMoteurs des villes et des champs. Exposition, vide-greniers. Pressoir Gauthier. 46, rueGal-de-Gaulle, Bar-sur-Aube. 15 avril.

Foire aux vins et produits du terroir. Palis. 5 et 6 mai.

Fête de la moto. Parking du parc des expositions,Troyes. 6 mai.

Foire aux fleurs. Ervy-le-Châtel. 8 mai.

Marché aux fleurs. Produits du terroir, artisanat, vide-greniers.Chavanges. 13 mai.

Foire aux fleurs. Autour du marché central, Troyes. 13 mai.

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L’AUBE NOUVELLE L nº 59 Lprintemps 2007 27

AVEC LES AMIS DU PARC.TÉL. : 03 25 41 07 83.Visites guidées de villages.› Mesnil-Saint-Père. RDV 15h,mairie. 5 mai.

› Jessains. RDV 15h, mairie. 2 juin.

› Pel-et-Der. RDV 15h, église. 9 juin.

› Unienville. RDV 15h, mairie. 16 juin.

› Magny-Fouchard. RDV 15h,église. 30 juin.

RANDONNÉES PÉDESTRES AVEC LA FDRP. TÉL. : 03 25 74 98 94.

› Villenauxe-la-Grande. Val de Noxe : 9 avril.Nocturne : 30 avril.

› Bar-sur-Aube. 15 avril.

› Cussangy. 22 avril.

› Lépine. 29 avril.

› Rouilly-Sacey. 1er mai.

› Souligny. 6 mai.

› Saint-Parres-aux-Tertres. 13 mai.

› Estissac. 13 mai.

Les plus belles croisières du monde. Connaissance du monde. Salle de maison diocésaine, 10, rue de l’Isle, Troyes. Tél. : 0 877971429.13 avril.

Apéro livres. Apporter son livre coup de cœur.Le mardi (18h30). Médiathèque Goncourt, Bar-sur-Seine. 15 mai, 26 juin.

La création artistique au temps de Louis XVI. Visite conférence. 7 €.Musée Saint-Loup, Troyes. 22 mai (14 h30).

Homme, femme : la guerre des sexes Du Professeur Axel Kahn. 5 €. Salle polyvalente, Mussy-sur-Seine. 16 juin.

ConférencesÀ LA MAISON DE L’OUTIL (TROYES).Le jeudi à 18h30. 3 €.› Le colombage : mode d’emploi.12 avril.

› Le trésor de la cathédrale. 7 juin.

À L’UNIVERSITÉ DE TECHNOLOGIEDE TROYES (UTT).À 20h45, grand amphithéâtre.Gratuit.

› L’eau. 19 avril.

› Les biocarburants. 14 mai.

› Climat : hier, aujourd’hui,demain. 12 juin.

AU MUSÉE D’ART MODERNE(TROYES).Les rendez-vous de l’art. Le jeudi à 14 h30 et à 20h.Gratuit. 5 avril, 10 mai, 7 juin.

À LA MAISON DU PATRIMOINE (SAINT-JULIEN-LES-VILLAS).Le mercredi à 18h30. Gratuit.

› Léon Bourgeois, l’ange de la paix. 11 avril.

› La décolonisation. 18 avril.

› Pierre Abélard en trompe-l’œil. 30 mai.

› Les prémices du culte de saint Jacques. 13 juin.

› Le culte de saint Jacques dans le diocèse de Reims et les chemins des pèlerins en Champagne au Moyen Âge. 20 juin.

› Essoyes. 13 mai, 24 juin(6e balade pour Jo).

› Bérulle. Boucles d’Othe. 27 mai.

› Vallant-Saint-Georges/Droupt-Saint-Basle/Droupt-Sainte-Marie. 27 mai.

› Ervy-le-Châtel. 10 juin.

› Saint-Florentin/Soumaintrain/Ervy-le-Châtel. Nocturne. 15 juin.

› Fontvannes. Trans’forêt d’Othe. 17 juin.

› Brienne-la-Vieille. Balade gourmande. 24 juin.

Randonnée des cadolesLes Riceys. 1er mai.

AVEC LES AMIS DU PARC. TÉL. : 03 25 41 07 83› Autour de Bar-sur-Seine. RDV 14h, place du marché. 7 avril.

› À la recherche du patrimoineperdu. RDV 14h, halle de Piney.12 mai.

› La forêt de Larivour aucrépuscule. RDV 19h, parking de la place, Lusigny-sur-Barse.Prévoir pique-nique. 22 juin.

DÉCOUVERTE DE LA NATUREAVEC L’OFFICE DE TOURISME DES GRANDS LACS ET DE LA FORÊT D’ORIENTTÉL. : 03 25 43 38 88.

› Protection des batraciens. RDV9h30, maison du Parc. 15 avril.

› Crépuscule sur les étangs. RDV17h30, rond-point du Temple. 18 et 25 avril.

Football.Matchs àdomicile del’Estac (Ligue 1).

› Nancy, 14 avril. › Sedan,

28 avril. › Rennes, 9 mai. › Lens, 26 mai.

Moto-cross. Épreuve nationale. Champignol-lez-Mondeville. 9 avril.

Slalom de l’UTT. Automobile. 29 avril.

Échappée champenoise. Raid aventure en équipe: canoë, run and bike, course, VTT en forêt d’Orient. Inscriptionsjusqu’au 3 mai. www.echappee-champenoise.utt.fr. 12 et 13 mai.

Fête du nautisme. À Mesnil-Saint-Père et Lusigny-sur-Barse. www.fetedunautisme.com.12 et 13 mai. Tél. : 0325412830.

Sport

Initiation à la constructiond’une fuste. (7 jours). Programme au 0325433882. Du 6 au 12 mai.

Stages

› Le métier de forestier. RDV 9h,maison du Parc. 27 avril.

› Les bestioles de la mare. RDV 9h30, maison du Parc. 6 mai.

› Champignons. RDV 9h30,maison du Parc. 24 juin.

› Si le paysage m’était conté. RDV 14h, parking du Croît,Villehardouin. 21 juin.

AVEC LE CONSERVATOIRE DU PATRIMOINE NATUREL DE CHAMPAGNE-ARDENNE. TÉL. : 03 24 30 06 20.

› Orchidéeset oiseaux.RDV 15h,mairie,Baroville.12 mai.

› Orchidées.RDV 15h,église,Bergères.17 mai.

› Oiseaux (reconnaissance des chants). RDV 9h, mairie, Ville-sous-la-Ferté. 2 juin.

› Flore de la pelouse de la Cosvigne. RDV 15h, mairie, Gyé-sur-Seine. 3 juin.

AVEC LA SOCIÉTÉ AUBOISE DE BOTANIQUETÉL. : 03 25 79 17 19.Botanique. RDV 9h30, église.

› Bar-sur-Seine. 15 avril.

› Bligny. 3 juin.

Les rapaces de la Bassée. RDV 14h, église, Pont-sur-Seine.Tél. : 032539 1992. 14 avril. Peinture et relaxation

ou cuisine. Avec Pascale Rouillot (Chappes). Dates, programme au 0325409356.

Initiation à la dégustation. Des fleurs de vigne au champagne. Caves Chassenay d’Arce, Ville-sur-Arce. Tél. : 0325383070. 16 juin.

› Maison du boulanger pour les théâtres de Troyes.Tél. : 0325401555.

› Service culturel de Nogent-sur-Seine. Tél. : 0325395160.

› Service culturel de Romilly-sur-Seine. Tél. : 0325248780.

› La Comédie Saint-Germain à Saint-Germain.Tél. : 0325727545.

› Espace Gérard-Philipe à Saint-André-les-Vergers.Tél. : 0325496281.

› Centre Culturel Didier-Bienaimé à La Chapelle-Saint-Luc.Tél. : 0325716315.

Renseignements & réservations

Concours de saut d’obstacles.Terrain de la Béchère, Romilly-sur-Seine. Prix du Conseil général. Du 17 au 23 mai.

BMX freestyle. Compétition nationale. Bowl, rue des Fossés-Patris,Troyes. 26 et 27 mai.

Triathlon des lacs. Plage de Lusigny-sur-Barse.www.troyes-triathlon.com.Tél. : 0325749805. 2 et 3 juin.

Endurance tout-terrain. Manche régionale. Gyé-sur-Seine. 3 juin.

Épivoile. Challenge pour les enfantsépileptiques. À Mesnil-Saint-Père et Lusigny-sur-Barse. 9 et 10 juin. Tél. : 0325412830.

Rando roller. Troyes : 6 avril, 4 et 25 mai.Romilly-sur-Seine. 9 juin. (14h).

Relais des lacs. Mesnil-Saint-Père. Ufolep. Tél. : 0325826860. 16 juin.

Endurance quad. Épreuve nationale. Champignol-lez-Mondeville. 24 juin.

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Code postal : .................................................................................................................................................................. Commune :....................................................................................................................................................................................................................

❏ Oui, je souhaite recevoir le calendrier des loisirs verts organisés par l’Association d’éducation populaire de l’Aube.

❏ Oui, je souhaite aussi recevoir le programme d’activités pour les jeunes (vacances de printemps et d’été),les scolaires et les centres de loisirs sur les bases nautiques de Chappes, Mesnil-Saint-Père et La Picarde.

Coupon-réponse à retourner à : AEPA, Cité administrative des Vassaules, 10000 Troyes.

Jouer les Indiana Jones en descendant la Seine en canoë, avec un arrêt prévu dans une cave de champagne…

Tirer à l’arc et se prendre pour Robin des bois en forêt de Chappes…

S’élancer de branche en branche, tel Tarzan, dans la forêt de Rumilly-les-Vaudes…

En famille, en groupe ou entre amis,c’est possible, dans l’Aube, grâce à l’AEPA. L’Association d’éducation populaire de l’Aube gère notamment les bases nautiques départementales de Chappes, de Mesnil-Saint-Père et de La Picarde, avec le soutien financier du Conseil général.

> AEPA - Tél. : 03 25 76 49 81. www.basesnautiquesaepa.com

Spécial aventuriers

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