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83e Année. N° 24. ■de u n bon pnnes référen- sachant. don- I Journal. 81230 |RY, cultivateur ménage, le |ie pour garder s avaient un fils |es bœufs, l’oc- 238 lun ménage, jiier, la femme Bonnes réfé- | journal. 242. e. dans maison |une iille sa- et le ménage. fcgées. [ Journal. 139 de, dans une :nc bonne la cuisine et (Journal. 247 une déba- lournal. 231 I l MDE p sieurs dronniers .-Forts Fichet 249 'K M A U X r*T Marchands i kilog< rier de l ’Oite | GRATUITESI rl-tés. Immeuble Tdrs oa à LotMt Cspueüin, Parti, I >Journal Officiel i Tenta. p.- plus solides ECTIOXS YLIS |is Nouveautés r Literie, etc. | variés — iarçonnets tisseurs c’est I :.'.e : pie, SEA'LIS I ETSl noz LET, sexiient . gvains,Beü;l 'J i s ; GATTÉ, I (créateur dal bX |[O î.se) êcsialité îeaux, |s, L a n - èdos. LE! UNS : diîséi INS !i£:3 roftt cnéea' ' CINQJCENTIMES — l e Cl Jeudi 28 Mars fg/3. Paraissant le Jeudi et le Dimanche. 'JOURNAL’ DE SENLIS Rédacteur en chef : Loup ' %■>» -yt» Paraissant le Jeudi et le Dimanche} ▲ B owiriiïcaiTtrs ■a u ................ Six a o l i ............... Oa l ' i a m au B n u b da Joirmil et dau tau — L’abanamut ut pajabi. • d . pteia droit jusqu'à raupUoa ( Oa a’aaama a u Bu tes bateau da poste. - d’avanoa «t continue di d'avis contraire. BUREAUX, REDACTION & ADMINISTRATION ■BRUS — 11, Plae* «e l’HltaMa-VUte, i l — SKMKia TÉI.1FHO»! a* « ______ i tSSSZUR Sa:::.::." o35‘-hJl,mt | ........... _ -■ _ .______ Faits<ÜTe»t ......... ........ a u bateau du je Senlis, le2t Mars 1912 LE Randonnée sanglante. j§Lègne Le Drame de Chantilly. Notre régi on, en particulier, est sous le coup deri’indicible émotion provo qu:e par l’audacieux forfait dont la Société Générale a'été le théêtre avant- hier. C’est la série rouge qui continue; avec une chance insensée, une sorte de fatalité, une audace incroyable, les bandits, en auto, préparent, combinent 1 ;urs plans qu’ils exécutent mathéma tiquement, sans le moindre accroc, et cela, en plein jour ! Après la rue Ordener, la place du Havre, Pontoise, etc., voici Montge- ron et Chantilly, ensanglantés. Cen est trop ! l’indignation est générale dans le pays, terrorisé par les moyens que le progrès a mis à la disposition des anarchistes. Demain, des funérailles solennelles seront faites à Chantilly, à ces mal heureuses victimes du devoir, tombées sous les balles de ces lâches assas sins. Pleurons-les, ces chers disparus, qui ont succombé à l’âge où la vie leur souriait, au milieu des joies de la famille. Saluons leurs dépouilles mor telles, et songeons que si des mesures avaient été prises depuis longtemps, nous n’aurions pas à enregistrer ces deuils si cruels. En présence des bandes parfaite ment organisées et résolues à conti nuer leurs abominables exploits, on a reconnu enfin qu’il fallait organiser la défense de la société. M. Lépine l’a dit plusieurs fois sur les tombes des innocentes victimes : il ne suffit pas de gémir, de pleurer nos morts glo rieux, il faut les venger ; et par des d soositions énergiques et spéciales, faire comprendre aux apaches, aux anarchistes, que le règne du bandi tisme a trop duré, et qu’il va prendre fin. La réorganisation de la sûreté géné-ale, l’augmentation de l’effectif des agents, un service complet d’au tomobiles mises à leur disposition, le téléphone installé dans les brigades de gendarmerie, dans les commissa riats, aux Parquets, et, dans les cas qui nous occupent, la juridiction de ces derniers, étendue sans limite ; enfin des primes d’argent accordées à quiconque arrêtera ou facilitera l’ar restation d’un criminel. Voilà ce qui s’impose. Que les garçons de recettes, les em ployés de banques, soient munis de revolvers à balles blindées : voilà qui est bien. Mais il faut qu’ils se sentent à l’abri de toute surprise, par une sur veillance de tous les instants, orga nisée pour prévenir les attentats cri minels. La Chambre, sourde jüsqu’àlors aux supplications du préfet de police ouvre les yeux à la triste réalité : cen’èstpas trop tôt ; mais il’faudrait à ces dispo sitions, en ajouter,"une autre, la plus indispensable, celte d’une répression r.igouréusè par nos:cours •d’assises, appliquant impitoyablement les tra vaux forcés à perpétuité ou la peiné de mort pour faire disparaître à ja mais de la circulation ces redoutables Maridrin. C’est à ce prix, seulement, que la sécurité publique sera sauvegardée. Defendons-uous ! Défendons-nous ! ' ; r . ; - • ; L oup BERTROZ. Les Anarchistes de la rue Ordener opèrent dans la Banlieue. Une singulière colucidence. Faut-il rappeler que, par une coïnci dence singulière, c’est à quelques kilo mètres du point où s’est produile, près de Montgeron, l’attaque de l automohile que, dans la nuit du 8 au 9 fioréal an IV (27 au 28 avril 1796), furent tués Excoffin, le courrier, et Etienne Audeberl, le postillon de la malle de Lyon. C’est au pont de Pouilly, non loin de Lieusaint, que les assassins arrêtèrent la malle, pour s’em parer des sept millions en assignats qu’elle emportait à Lyon d’où ils devaient être dirigés sur l’armée d’Italie, crime que sept accusés, entr’autres le fameux Lesurques, payèrent de leur tête. que ceux de la rue Ordener, on aurait cru voir Carrouv, à l’intérieur de la voiture, tandis que Bonnot était au volant et Gar- mer à cf té de lui. Les efforts des commissaires de la sûreté générale, tendent à établir s’il n’y aurc.it pas de complicités locales. A Montgeron, Jis assassinent urj chauffeur et volent l’auto. A Cliantilly, J/s dévalisent la Société Çénêra/e et tuerjt 2 employés. L’Auto est abandonnée à Asnières, on perd la trace des bandits. Les anarchistes de la rue Ordener, vien nent dé tenter un nouveau coup dans la banlieue parisienne. Ils ont fait, lundi, trois victimes ; dévalisé la Société Géné rale de Chantilly, et, sous la menace de leurs armes ils ont terrorisé une popula tion paisible. A l’heure actuelle ils sont en fuite et jouissent de l’impunité, en dé pit des laborieux efforts des commissaires et inspecteurs de la sûreté générale. Sur la route de Ulontgeron. Il était huit heures du matin, environ, quand le chauffeur François Mathilé, de la maison de Dion et Bouton, roulait avec son auto, en pleine forêt de Sénart, à proximité de Montgeron. Il pilotait une limousine de 18 chevaux, couleur bleu foncé, dont M. le colonel de Rougé venait de faire l ’acquisition. D’une cabane de cantonnier, trois individus sortirent brus quement ; ils agitèrent leurs mouchoirs pour faire signe au chauffeur d’arrêter sa machine- . Sans défiance, celui-ci y consen tit. C’est alors que l’un d’eux, se détachant du groupe somma Mathilé de lui livrer sa voilure. Un refus formel lui fut opposé. Immédiatement les bandits sortirent leur revolver : trois balles vinrent atteindre le chauffeur qui tomba mortellement atteint. Au bruit de la discussion, le jeune secré taire du colonel de Rongé, M. Cerisolles, qui se tenait à l’intérieur de la voiture, descendit, légitimement inquiet. Trois fois, les bandits tirèrent sur lui : mais il ne fut que légèrement blessé au bras et à la main droite. Il eut la présence d’esprit de tomber et de ne faire aucun mouve ment. Les assassins le crurent mort et ne nav le vol à main armée. De nouvelles victimes. Il était environ 10 h. 1/2, quant une forte limousine de couleur loicee, venant de la direction de Paris, débo icha sur la place de l’hospice Condé. Après avoir .fait le tour de la place, ia voiture descendit la route de Creil jusqu’à proximité de l’usine Guilleminot, puis, opérant son virage, remonta la route de Creil et vint s’arrêter à proximité de- l’agence de là Société 'Générale, qui se trouve à l’angle de là nié de Creil.’- Voici, aussi fidèlement exposé que pos- ihlo l’ifirnSrairO Ctlîtri nni>l'nnfnmnk!ln direction de Paris. Quelques instants après, un cultivateur passa par là, avec sa voiture : il releva les deux victimes et donna aussitôt l’alarme Mais les bandits étaient déjà loin. Les portes de Paris fermées. Les g a re s g a rd é e s m ilitairem ent. Prévenu avec un certain retard, par suite de la difficulté d’obtenir, les commu nications téléphoniques, M. Guiehard, chef de la sûreté, fit aussitôt garder les portes de Paris par des gardiens de la paix et des agents de la sûreté, armés. Puis, l’ordre fut donné de garder les gares de Paris. A Saint-Lazare, notam ment, les quais étaient gardés, par les « municipaux », le revolver en ban doulière. Mais toutes cesprécautionsdevaient être mutiles, puisque là ne se bornait pas ''action des bandits : ils couraient à de nouveaux crimes, avec cette stupéfiante audace que rien ne déconcerte et, qu’au contraire les , événements semblent si merveilleusement servir. P L A N du théâtre du drame Hôtel d’Angleterre Rue du Connétable LÉGENDE EXPLICATIVE A.8 CD i f trajet aller (avant le crime) F, trajet retour (pour se rendre à la Société Générale et mettre la voi ture sur la direction de Paris). > G, départ sur Paris. H, magasin de chaussures sur lequel des " r projectiles ont été tirés. Chemin suivi par l’auto des bandits de l’Hospice Société Générale Usine Guilleminot Précisons tout d’abord un détail que l’enquête retient comme très important: En arrivant de Paris, l’auto s’arrêta place de la Gare. Une femme, étrangère à Chan tilly, arrivée de la veille — et que l’on a teutes les raisons de supposer comme étant l’indicatrice du coup à mire — s’approcha de la voiture, échangea guelques paroles avec le chauffeur, et s’éloigna bientôt. Or. retrouvera sa trace dans la suite. Comment le crime fut perpétré* Nous àvons suivi le trajet qu’effectua Fautomobile;: reprenons-là à son arrêt de vant la Société' Générale. A peine avait- elle stoppé, que trois individus descen dirent de l’intérieur ^un quatrième, qui se tenait à côlé du chauffeur se joignit à eux, tandis que le chauffeur restait a son Volant et faisait le guet. ■Tous étaient coiffés de casquettes et portaient des lunettes d'auto, qui leur masquaient en partie le visage. Au mo-1 ment où les bandits pénétrèrent dans là banque, trois employés seulement, se trouvaient dans les bureaux : M. Joseph Trinquet, caissier; M Raymond Legen- dre, préposé aux titres et M. Roger Gui- bert, aide-comptable. M. Masson, chef du bureau/avait quitté l’agence quelques minutes auparavant, et l'employé principal M. Courbe, se trouvait aux water closets. Sans mot dire, les quatre bandits vin rent se placer devant chaque employé, et, au commandement de l’un d eux, firent feu de leurs armes. Le premier, le jeune Guibert s affaissa, il avait reçu deux balles dans l’épaule. Une seconde après, le cais sier, M. Trinquet, frappé à la tête, tombait dans une. mare de sang ; enfin, M. Ray mond Legeodre, tomba sous trois balles tirées à bout portant. La scène avait duré deux minutes à Une fusillade dans la rue. Alors, tout comme après l’attentat de la rue Ordener, les bandits s’en prirent au public accouru au bruit des détonations. A côté de sa machine, une carabine à la main, le chauffeur tirait sur ceux qui pas saient. M. Masson, en revenant à la So ciété Générale, plusieurs fois visé, ne dut son salut qu’à un brusque écart ; et, comme Mme Masson, dont l’appartement est situé au-dessus de l’agence, regardait ce qui se passait, deux coups de revolver — qui, heureusement ne l’atteignirent point, furent tirés dans sa direction. A ce moment, M. Dupuis, facteur des postes qui effectuait la levée des boîtes, à proximité de l’hôtel d'Angleterre, fut mis en joue par les bandits qui, dans la préci pitation de leur tir, avaient brisé une des vitres de la voiture. Une bdloepfin, vint briser la glace de la devante* file M. Choquet, marchand de chaussâr&j et M Kiderlîn, ouvrier sellier chez H.’Bjirrère, reçut-dans-le pied une balle blindée de 6 miltimètres. Et, doucement disent les uns ; en qua- trième vitesse, .disent les autres, les ban- de l’aut^bleue etiahnTbt' dits s éloignèrent par l’avenue de la gare; I II d»—«i ?.?? et des Criminels, tournèrent brusquement par la foute de Lamorlaye et disparurent dans la direc tion de Luzarches. Les victimes. Quand M. Masson et l’employé princi pal M. Lecourbe, pénétrèrent dans l’a- ence, un effroyable spectacle s’offrit à leurs yeux. Côte à côte, les trois malheureux em- " ’és gisaient dans une mare de sang.- Trinquet était mort ; M. Raymond Legendre, agonisait ; seul, M. üuilbert n’avait pas perdu connaissance. M; la- docteur de Lacroix de la' Valette, vint prodiguer ses soins àM. Legendre .: mais ce fut en vain. Le malheureux expirait cinq minutes après. : M. Trinquet, était âgé de 27 ans*; il était marié et attendait prochainement un bébé. > M. Legendre, âgé de 19 ans, demeurait avenue de la gare. Enfin, M. Robert Guibert, âgé de 16 ans, habite à Lamorlaye, avec sa même ; son état n’est heureusement pas très grave et on espère qu’il se remettra de ses blessu res. est_retroü7ée. Les bandits échappent encore. De Chantilly les bandits se dirigeaient à toute vitesse sur Paris, ainsi que nous l’a vons dit. Leur passage était signalé à Epi- nay-sur-Seine, à Vflleneuve-St-Georges. Un peu plus tard on les apercevait sur la route de Pontoise. ,J ? n “ avait, pas perdu de temps à la Sû reté pour téléphoner aux divers endroits q K n S éd M L Seigne“ entS’ Si VagU6S’ C’est aiusi que M. Gayrat, commissaire de police d Asnières, recevait vers 10 h. 1/2 une dépêche lui donnant le signalement et Jaune et des criminels, posta fdes agents aux croisements des routes traversant Asnières et principale ment sur la place Voltaire où aboutissent Enghîen et 0Blle de Chantilly par A 11 h. 20,'place Voltaire., des agents cyclistes aperçurent dans une' automobile Le montant du vol. D'après les premières constatations, auxquelles 5se .sont, livrés, M- Masson, directeur de l'agence de Chantilly, assisté du directeur de;l’agënce de Creil; et de M Petit, directeur général des agences dë Paris, le montant du vol s’élèverait à 49.000 frauos : 33.000 francs en billets de banque, 10.000 francs en or ; 4.000 francs en numéraire. Aucun titre n’a été dérobé. L’e n q u ê t e . A 11 heures 1/2, le Parquet de Senlis arrivait sur les lieux : jî comprenait MM. Baulet, juge d’instruction ; Puglièsë, pro cureur de la République; Baudeloque, greffier d’instruction, Emilien Taxil, com-i missaire de police ; docteur Corpechot,; médecin légiste ; Delavallade, capitaine de gendarmerie. Bientôt arrivaient égale ment, M. Ségur, l’infatigable et très dis tingué commissaire de la sûreté générale, et son fidèle lieutenant, M. Carré, inspec teur de police mobile-; les premiers résul- .... ..... -------- ------------ - , tats de l'enquête sont naturellement encore peine, et dans ce court espace, 40 coups i trop confus pour qu’on puisse en tirer des de feu avaient été tirés. î renseig- etneiits-utilisâblës. Précisons cependant, que cinq minutes „„„ de temps, les bandits en jambèrent les comptoirs et s’emparèrent de tjuice qui leur tomba sous la main. Séijls, les titres ne furent .pas touchés ; l ^ o c i a t i o n en est sans doute trop ; Une' foié en possession deleur butin, lës bandits sortirent tranquillement, com me ils/-, étaient entrés et reprirent place dans l’automobile. Cependant, ayant entendu du bruit, M, Courbe,' employé principal, avait ouvert la porte-: mais, à la vue du.sang, il la re ferma brusquement et s’enftiu, affolé, chez'dés voisins. . JBqu après le crime, une auto qe course montée par un seul cbàuffeur, et semblant venir ae la direction de Creil à suivi l'es traces de la voiture des meurtriersr. Oe a crû re- du châuffëur;ll.Sfpë'tiLrfigure pâlT'et bi posée, et paraissanttrè»jeunofS porte que les ’ perforés :’ lfchort a d û f t w Sgnte! six individus dont le signalement répon- dait exactement à celui des bandits de Montgeron et de Chantilly. Rio1» f , mireü‘ ^ia poursuite de l’auto qui filait à la quatrième vitesse et allaient la rattraper quand les voyageurs abandon nèrent leur voiture, escaladèrent une pa lissade et se lançèrent dans un train en marche. Deux trains se croisaient à ce mo ment et se dirigeaient l’un sur Argenteuil 1autre sur Paris, de sorte que l’on ne sait quelle direction ont prise les bandits Quand ils eurent sauté dans le train en marche, le chef de gare d’Asnières essaya d obtenir la communication téléphonioue avec Paris : il lui fallut 3a minutes pour y parvenir. F L’auto abandonnée. L’auto, qui porte le numéro 179-W-4 est toute neuve et fort belle. La glace de gauche est brisée par une balle qui a éga lement traversé le store, ce qui prouve qu’au moment de fagression àMongeron, ce store était baissé. Il y a également une forte éraflure produite par une balle sur le panneau de gauche et une autre à ta portière de gauche. Dans l’automobile le commissaire de po lice d Asnières a Irouvé deux pardessus- dans la poche de l’un se trouvaient45ear- touches à halles blindées, dans la poche de I autre11 cartouches de carabine Win chester. Avec les pardessus se trouvaient également deux chapeaux dont l’un porte la marque du Bon Marché et deux mou- chqirs ensanglantés dont l’un marqué G, qui'pourrait appartenir à Uarouy un à siüilfa £a T e,nt a saco°he volée à la de cfés plusieurs trousseaux La voiture est en ce moment garée, en face du commissariat de police d’Asnières sur la plaoe de l’-Rôtel-de-Yille. Unjfhule g r o u s e ne cesse de stationner sur la Une prime de cent mine francs. En présence des crimes abominables qui viennent d’être commis à Montgeron et à Chantilly, la Société générale offm ont £VmL de 100' (K)Ü t o n c s à f a p e r s o n n ! les Coupablesî'0Qa:lgne(Güa!S ftra arrêter L’autopsie. des malheureuses Victimes a lundi soir à l’hospice par qocteun,CQrpecla>t,. médecin' légiste feue doqteur.de Lacroix de Lava- Des constatations des médecins,- il ré- sujte que le caissier, M. Trinquet, a reçu 15. Feüiiieton bd COURRIER de L'O ISE Drame dès Ténèbres d’Afrique A rm and de LA1VROSE PREMIÈRE PARTIE IV « U s’était vengé, il s’était frayé un ^a* Etcêla impunément. : ' * « Car qui jamais le pourrait soup çonner d’être pour quelque chose dans le drame de -La Maladière T V .-'.Y V - .'-if--'.' Si le musuhhan ÀK ben Ahmed avait lu attentivement lés versets du Coran y amaft vu que cest bai qui- -véritable ment est le maitre de fheum. Seul -il tient dans ses mains puis- santés la vie de ses créatures.; . Mais Ali était meênVmuSulman sans cloute quefétte sSbrciëZes.lés-gg'ïaftes. de- les profondeur» mysté- des forêts du Congo, au bord des fleuves immenses et sacrés, qui avaient charméou terrifié de .leurs ré- cits son enfance royale tout en agitant son berceau suspendu. ,, E t c’étaient les sorciers, les griots qui- iqi oyaient passé au cou les talis mans qui sont toute la foi des .Noirs, leurs -grisgris protecteurs. A h croyait donc uniquement à deux sachets, 1un de cuir rouge brodé d’aF- gent et l’autre verdâtre, rugueux, dur confiné du fer en l’avaient brodé sous les rtsques'/qüî l'avai tentes Sahariennes. Le vert était imprégné de la senteur pénétrante, étrange des soumaris, ces colliers de graines que portent tes né gresses de (ruinée. Rattachés l’un à l'autre par deux fines lanières, ils pendaient sur sa poi trine bronzée L'un en avant, l’autre en arrière. Ali avait la superstition de ses deux ses deux talismans, lui eût pris, s’il les eût perdus, ,iuté les ' pires événements ésespéré delà Fortune, x petits sacs venus des deux le l’Afrique, petites images de deux races différentes, c’é- .6 étbü&i ï'W. ifaut. ajouter: tout- de suite ‘ excellentes raisons d’y te* >ire, en dehors 4e tonte foi » sacs fie-contenaient comme les amulettes musulmanes ou les grisgris nègres, de simples formules de priere, des conju rations, des philtres grifionnés par un marabout ou un féticheur, assuranlces contre la fièvre, les voleurs-ou les in fidélités. Ils contenaient tout autre chose. Et ce quelque chose Ali avait, quoi que ne croyant ni jL Dieu ni à dial le, d excellentes raisons d'y rattacher l’a venir de sës ambitions, sa sécurité ma térielle et morale. - Ce quelque chose c’était bien comme dans les amulettes et les grisgris, des mots incompréhensibles, des signes magiques, . Oui, mais mots incompréhensibles ou signes magiques qui n’avaient pi i ut été écrits, traces par des charlatans je tant ae la poudre aux veux dés n: ïfh contre espèces sonnantes Ces mots et ces signes mystérie ux avaient un sens précis pour les initiés, un pouvoir réel. Ils étaient comme le mot de pa-se de la barbarie africaine contre la ci vi- -lisation d'Europe. - ---------- ~ Avec eux on devenait intangible, avec eux on était accueilli de la mer Rouge aux bords du Niger, du Sénégal et du Congo au Maroc, sous la hutte des ’ Noirs comme-sons la tentes des No mades. . , On verra plus loin d’oû ce mot de passe tenait son influence, quels en étaient les détendeurs, les distributeu rs. Çes sachets d’Ali contenaient déjà cela.. Puis-iis contenaient encore lessecrets les créances, les généalogies de ses deux familles:.la fami!le des Arabes de g randes tentes et la famille des rois du ongo. ....... De ces secrets, de ces créances, les preuves de pai enté qu: exhibés en tero ps opportun valent des trésors, sauvent ou tuent, de ces révélations, de ces té moignages écrits qui entre des mains habiles, sans scrupules, sont comme la clef sanglante dé Barbe-Bleue ' ou le poison'des Borgia ' ' Avec ses deux amulettes Ali se sen tait fort, très fort. Seulement1 pour que les dites amu lettes produisent leur effet, il fallait de toute nécessité que le milieu fût ce ui pour lequel elles avaient été créées. En France, pour les gendarmes elles étaient sans valeur. /Même plutôt suspectes comme les simagrées d’un Bohémien.' v - Ali s'enrenditimmédatementcompte dès qu'il se vit en mauvaise posture. ; Et ce’a sans que son ami, son conseil ler eût besoin de beaucoup insister. Il vit le traître de la famille Deval; que.tout malin et tout cuirassé qu’il fut, la justice de Dieu, représentée pour lequart d’heure, en France,, .par les' gendarmes, était encore sa , souverà ine Qn’arriva t-jl donc t ,. - -j - Gbr on. ne-peut nier que ■ son coup efit été habilement porté, sa mise en scènè si bien machinée qu’il fut insoup çonnable. '■h-- Qu’arriva-t-iU. le voici. ..et ..contre toutes prévisions humaines. LHuhèbrirxSfiwrde " bien Sylvain- Lardennois..étendu les prés de La Maladière. - Mais elle le trouva jeune enco e sans . trop utile aux. dans-* trop eUe estiina sans douté que. de l’achever ce serait se faire trop là compliced’un gre din. . . .. Et, de son vol d ’oiseau de nuit, elle partit faucher ailleurs, La justice de Dieu gardait- un témoin la victime elle même. Quand l’assassin eut regagné Camp- fort, ce ne furent point les deux chiens deux bassets-lents et peu démonstratifs qui donnèrent l’éveiL , CefutFaihma. ■■ J Le coup de fusil et la ebute àC son maitre l’avaient affolée. Mais elle se ressaisit. , ; . Et intelligentei brave affectuèuse, elle revint, «n s'ébrouant, avec djaTarrêts brusques, de circonspects galops en rond mais file revintjusqu’à ;j^pm me tomber; 'étendu de 1 aotrecô'ê .dë la .hme, delà,tandis quelle lavait vti. tonc ,endeçà. , ; Elle n1 séila mime pl l’avait en appare l’çût piétiDé dans son élan. essayé poin néme place int de franchir 'e.fos- qu’où son maitre rence, sauté,- car eDe naseaux. - v; qui aimait tant à la qùlil était nuit, -tous deux a ' « Rien, ce maître connaître.rema ou on lés t Cela n’était passai m : * f p f l I * R ;j’ aT?-it desrmenéfcès daflsl’air. » Fathma se mit à trembler. Puis tout à coup, avec - un hennis- sement prolongé, douloureux elle par tit à fond de, train pour la ferme des UrmeSi .a. . ^ . s Illui fallut à peine un quart d’h ’ure pour.parvenir jusqu’à la barrière 'qui fion °Ur Centrale de Texploita- Ceüe barrière avaient déjà ete pousses à cause des rôdeurs, ■de plus en plus nombreux, qui cher chent à se glisser d anales écunes. Comme une demoiselle attardée, in quiète et.qui carillonne pour: obtenir quon lui ouvre, la jument, blanche d ecume et toujours frissonnante, hen nit coup sur coup. Quelqu’un se précipita pour tirer un des battants de la barrière Ce quelqu’un c’était Louis Simonnet, qui justement attendait depuis une heure que M Sylvain fût rentré afin de lui souhaiter le bonsoir et de se mettre à.sa disposition s’il y avaitun coup de main à donner dans la ferme à'une Presse pareille à celle que motivait le mariage. ; . Le sergent «n convalescence s’élança étaitTn'uiète^6 ^ M"’ Lardennoia Son filseût déjà dû être rentré. tout de suite Simonnet se rejeta en wnàre avec une, exclamation invohm- n SltlVTG une

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Randonnée sanglante. j§LègneL e D ra m e d e C h a n til ly .

N otre régi on, en particulier, est sous le coup deri’indicible émotion provo q u :e p a r l’audacieux forfait dont la Société Générale a 'é té le théê tre avant- h ier. C’est la série rouge qui continue; avec une chance in sensée, une sorte de fatalité, une audace incroyable, les bandits, en auto, p réparen t, combinent 1 ;u rs p lans qu’ils exécutent m athém a­tiquem ent, sans le m oindre accroc, et cela, en plein jo u r !

Après la rue Ordener, la place du H avre, Pontoise, etc ., voici Montge- ron et Chantilly, ensanglantés. C en est trop ! l ’indignation est générale dans le pays, terrorisé p a r les m oyens que le p rogrès a mis à la disposition des anarch istes.

Dem ain, des funérailles solennelles seron t fa ites à Chantilly, à ces m al­heureuses victim es du devoir, tom bées sous les balles de ces lâches a ssa s­sins.

P leurons-les, ces chers d isparus, qui on t succom bé à l ’âge où la vie leur sou ria it, au m ilieu des joies de la famille. Saluons leu rs dépouilles m or­telles, e t songeons que si des m esures avaient é té p rises depuis longtem ps, nous n ’au rions pas à en reg istrer ces deuils si cruels.

En présence des bandes pa rfa ite ­ment o rgan isées et réso lues à conti­nuer leu rs abom inables exploits, on a reconnu enfin qu ’il fallait o rg an iser la défense de la société. M. Lépine l ’a dit plusieurs fois su r les tom bes des innocentes victim es : il ne suffit pas de gém ir, de p leu re r nos m orts g lo­rieux, il faut les venger ; e t p a r des d soositions énerg iques et spéciales, faire com prendre aux ap aches, aux anarchistes, que le règne du band i­tisme a trop duré, e t qu’il va p rendre fin. La réorgan isa tion de la sûreté géné-ale, l’augm entation de l ’effectif des agents, un service com plet d ’au­tomobiles m ises à leu r disposition, le téléphone installé dans les b rigades de gendarm erie, dans les com m issa­riats, aux P arq u e ts , et, dans les cas qui nous occupent, la ju rid ic tion de ces derniers, étendue sans lim ite ; enfin des prim es d’a rg en t accordées à quiconque a rrê te ra ou facilitera l ’a r­restation d’un crim inel. V oilà ce qui s ’impose.

Que les garçons de rece tte s, les em­ployés de banques, soient m unis de revolvers à balles b lindées : voilà qui est bien. Mais il fau t qu’ils se sentent à l’abri de toute su rp rise , p a r une su r­veillance de tous les in stan ts, o rga­n isée pour préven ir les a tten ta ts cri­minels.

La Chambre, sou rde jü sq u ’àlors aux supplications du p ré fe t de police ouvre les yeux à la triste réalité : c e n ’è s tp a s trop tô t ; m ais il’faudra it à ces dispo­sitions, en ajouter,"une au tre , la plus ind ispensab le , celte d ’une répression r.igouréusè p a r nos:cours •d’assises, appliquant im pitoyablem ent les tra­v a u x forcés à perpétu ité ou la peiné de m o r t p our fa ire disparaître à ja ­m ais de la circulation ces redoutables Maridrin.

C’est à c e p rix , seulem ent, que la sécurité publique sera sauvegardée.

D efendons-uous ! Défendons-nous !

' ; r . ; - • ; L o u p BERTROZ.

Les Anarchistes de la rue Ordeneropèrent dans la Banlieue.

U n e s i n g u l i è r e c o lu c id e n c e .Faut-il rappeler que, par une coïnci­

dence singulière, c’est à quelques kilo­mètres du point où s’est produile, près de Montgeron, l’attaque de l automohile que, dans la nuit du 8 au 9 fioréal an IV (27 au 28 avril 1796), furent tués Excoffin, le courrier, et Etienne Audeberl, le postillon de la malle de Lyon. C’est au pont de Pouilly, non loin de Lieusaint, que les assassins arrêtèrent la malle, pour s’em­parer des sept millions en assignats qu’elle emportait à Lyon d’où ils devaient être dirigés sur l’armée d’Italie, crime que sept accusés, entr’autres le fameux Lesurques, payèrent de leur tête.

que ceux de la rue Ordener, on aurait cru voir Carrouv, à l’intérieur de la voiture, tandis que Bonnot était au volant et Gar- mer à cf té de lui.

Les efforts des commissaires de la sûreté générale, tendent à établir s’il n’y aurc.it pas de complicités locales.

A Montgeron,Jis assassinent urj chauffeur

et volent l’auto.

A Cliantilly,J/s dévalisent la Société

Çénêra/e et tuerjt 2 employés.

L’Auto est abandonnée à Asnières,on perd la trace des bandits.

Les anarchistes de la rue Ordener, vien­nent dé tenter un nouveau coup dans la banlieue parisienne. Ils ont fait, lundi, trois victimes ; dévalisé la Société Géné­rale de Chantilly, et, sous la menace de leurs armes ils ont terrorisé une popula­tion paisible. A l’heure actuelle ils sont en fuite et jouissent de l’impunité, en dé­pit des laborieux efforts des commissaires et inspecteurs de la sûreté générale.

S u r l a r o u t e d e U lo n tg e ro n .

Il était huit heures du matin, environ, quand le chauffeur François Mathilé, de la maison de Dion et Bouton, roulait avec son auto, en pleine forêt de Sénart, à proximité de Montgeron. Il pilotait une limousine de 18 chevaux, couleur bleu foncé, dont M. le colonel de Rougé venait de faire l ’acquisition. D’une cabane de cantonnier, trois individus sortirent brus­quement ; ils agitèrent leurs mouchoirs pour faire signe au chauffeur d’arrêter sa machine-. Sans défiance, celui-ci y consen­tit. C’est alors que l’un d’eux, se détachant du groupe somma Mathilé de lui livrer sa voilure. Un refus formel lui fut opposé. Immédiatement les bandits sortirent leur revolver : trois balles vinrent atteindre le chauffeur qui tomba mortellement atteint. Au bruit de la discussion, le jeune secré­taire du colonel de Rongé, M. Cerisolles, qui se tenait à l’intérieur de la voiture,

descendit, légitimement inquiet. Trois fois, les bandits tirèrent sur lui : mais il ne fut que légèrement blessé au bras et à la main droite. Il eut la présence d’esprit de tomber et de ne faire aucun mouve­ment. Les assassins le crurent mort et ne

nav le vol à main armée.D e n o u v e l le s v i c t im e s .

Il était environ 10 h. 1/2, quant une forte limousine de couleur loicee, venant de la direction de Paris, débo icha sur la place de l’hospice Condé.

Après avoir .fait le tour de la place, ia voiture descendit la route de Creil jusqu’à proximité de l’usine Guilleminot, puis, opérant son virage, remonta la route de Creil et vint s’arrêter à proximité de- l’agence de là Société 'Générale, qui se trouve à l’angle de là nié de Creil.’-

Voici, aussi fidèlement exposé que pos-ihlo l ’ifirnS ra irO Ctlîtri nni>l'nnfnmnk!ln

direction de Paris.Quelques instants après, un cultivateur

passa par là, avec sa voiture : il releva les deux victimes et donna aussitôt l’alarme

Mais les bandits étaient déjà loin.L e s p o r t e s d e P a r i s f e r m é e s .

L es g a r e s g a r d é e s m i l i t a i r e m e n t .Prévenu avec un certain retard, par

suite de la difficulté d’obtenir, les commu­nications téléphoniques, M. Guiehard, chef de la sûreté, fit aussitôt garder les portes de Paris par des gardiens de la paix et des agents de la sûreté, armés.

Puis, l’ordre fut donné de garder les gares de Paris. A Saint-Lazare, notam­ment, les quais étaient gardés, par les « municipaux », le revolver en ban­doulière.

Mais toutes cesprécautionsdevaient être mutiles, puisque là ne se bornait pas ''action des bandits : ils couraient à de nouveaux crimes, avec cette stupéfiante audace que rien ne déconcerte et, qu’au contraire les , événements semblent si merveilleusement servir.

P L A N

du th éâ tre du dram e

Hôtel d’Angleterre

Rue du Connétable

LÉGENDE EX PLICA TIV E

A.8 C D i f trajet aller (avant le crime)F, trajet retour (pour se rendre à la

Société Générale et mettre la voi­ture sur la direction de Paris). >

G, départ sur Paris.H, magasin de chaussures sur lequel des " r projectiles ont été tirés.

Chemin suivi par l’auto

des bandits

de l’Hospice

Société Générale

U sin e G u illem in o t

Précisons tout d’abord un détail que l’enquête retient comme très important: En arrivant de Paris, l’auto s’arrêta place de la Gare. Une femme, étrangère à Chan­tilly, arrivée de la veille — et que l’on a teutes les raisons de supposer comme étant l’indicatrice du coup à mire — s’approcha de la voiture, échangea guelques paroles avec le chauffeur, et s’éloigna bientôt. Or. retrouvera sa trace dans la suite.

C o m m e n t l e c r im e f u t p e r p é t r é *

Nous àvons suivi le trajet qu’effectua F automobile;: reprenons-là à son arrêt de­vant la Société' Générale. A peine avait- elle stoppé, que trois individus descen­dirent de l’intérieur un quatrième, qui se tenait à côlé du chauffeur se joignit à eux, tandis que le chauffeur restait a son Volant et faisait le guet.

■Tous étaient coiffés de casquettes et portaient des lunettes d'auto, qui leur masquaient en partie le visage. Au mo-1 ment où les bandits pénétrèrent dans là banque, trois employés seulement, se trouvaient dans les bureaux : M. Joseph Trinquet, caissier; M Raymond Legen- dre, préposé aux titres et M. Roger Gui- bert, aide-comptable.

M. Masson, chef du bureau/avait quitté l’agence quelques minutes auparavant, et l'employé principal M. Courbe, se trouvait aux water closets.

Sans mot dire, les quatre bandits vin­rent se placer devant chaque employé, et, au commandement de l’un d eux, firent feu de leurs armes. Le premier, le jeune Guibert s affaissa, il avait reçu deux balles dans l’épaule. Une seconde après, le cais­sier, M. Trinquet, frappé à la tête, tombait dans une. mare de sang ; enfin, M. Ray­mond Legeodre, tomba sous trois balles tirées à bout portant.

La scène avait duré deux minutes à

U n e f u s i l l a d e d a n s l a r u e .Alors, tout comme après l’attentat de la

rue Ordener, les bandits s’en prirent au public accouru au bruit des détonations.A côté de sa machine, une carabine à la main, le chauffeur tirait sur ceux qui pas­saient. M. Masson, en revenant à la So­ciété Générale, plusieurs fois visé, ne dut son salut qu’à un brusque écart ; et, comme Mme Masson, dont l’appartement est situé au-dessus de l’agence, regardait ce qui se passait, deux coups de revolver — qui, heureusement ne l’atteignirent point, furent tirés dans sa direction.

A ce moment, M. Dupuis, facteur des postes qui effectuait la levée des boîtes, à proximité de l’hôtel d'Angleterre, fut mis en joue par les bandits qui, dans la préci­pitation de leur tir, avaient brisé une des vitres de la voiture. Une bdloepfin, vint briser la glace de la devante* file M.Choquet, marchand de chaussâr& j et M Kiderlîn, ouvrier sellier chez H .’Bjirrère, reçut-dans-le pied une balle blindée de 6 miltimètres.

Et, doucement disent les uns ; en qua- trième vitesse, .disent les autres, les ban- de l’aut^bleue etiahnTbt' dits s éloignèrent par l’avenue de la gare; I II d»—«i ?.?? et des Criminels,tournèrent brusquement par la foute de Lamorlaye et disparurent dans la direc­tion de Luzarches.

L e s v ic t im e s .Quand M. Masson et l’employé princi­

pal M. Lecourbe, pénétrèrent dans l’a- ence, un effroyable spectacle s’offrit à

leurs yeux.Côte à côte, les trois malheureux em- " ’és gisaient dans une mare de sang.-

Trinquet était mort ; M. Raymond Legendre, agonisait ; seul, M. üuilbert n’avait pas perdu connaissance. M; la- docteur de Lacroix de la' Valette, vint prodiguer ses soins àM . Legendre .: mais ce fut en vain. Le malheureux expirait cinq minutes après. :

M. Trinquet, était âgé de 27 ans*; il était marié et attendait prochainement un bébé. >

M. Legendre, âgé de 19 ans, demeurait avenue de la gare.

Enfin, M. Robert Guibert, âgé de 16 ans, habite à Lamorlaye, avec sa même ; son état n’est heureusement pas très grave et on espère qu’il se remettra de ses blessu­res.

est_retroü7ée.L e s b a n d i t s é c h a p p e n t e n c o r e .

De Chantilly les bandits se dirigeaient à toute vitesse sur Paris, ainsi que nous l’a­vons dit. Leur passage était signalé à Epi- nay-sur-Seine, à Vflleneuve-St-Georges. Un peu plus tard on les apercevait sur la route de Pontoise., J ? n “ avait, pas perdu de temps à la Sû­reté pour téléphoner aux divers endroits

q K n S é d M L Seigne“ entS’ Si VagU6S’‘ C’est aiusi que M. Gayrat, commissaire de police d Asnières, recevait vers 10 h. 1/2 une dépêche lui donnant le signalement

et Jaune et des criminels, posta fdes agents aux croisements des

routes traversant Asnières et principale­ment su r la place Voltaire où aboutissent Enghîen et 0Blle de Chantilly par

A 11 h. 2 0 ,'place Voltaire., des agents cyclistes aperçurent dans une' automobile

L e m o n ta n t d u v o l.D'après les premières constatations,

auxquelles 5se .sont, livrés, M- Masson, directeur de l'agence de Chantilly, assisté du directeur de;l’agënce de Creil; et de M Petit, directeur général des agences dë Paris, le montant du vol s’élèverait à 49.000 frauos : 33.000 francs en billets de banque, 10.000 francs en or ; 4.000 francs en numéraire.

Aucun titre n’a été dérobé.

L’e n q u ê t e .A 11 heures 1/2, le Parquet de Senlis

arrivait sur les lieux : jî comprenait MM. Baulet, juge d’instruction ; Puglièsë, pro­cureur de la République; Baudeloque, greffier d’instruction, Emilien Taxil, com-i missaire de police ; docteur Corpechot,; médecin légiste ; Delavallade, capitaine de gendarmerie. Bientôt arrivaient égale­ment, M. Ségur, l’infatigable et très dis­tingué commissaire de la sûreté générale, et son fidèle lieutenant, M. Carré, inspec­teur de police mobile-; les premiers résul-

.... ..... -------- ------------ - , tats de l'enquête sont naturellement encorepeine, et dans ce court espace, 40 coups i trop confus pour qu’on puisse en tirer desde feu avaient été tirés. î renseig- etneiits-utilisâblës.

Précisons cependant, que cinq minutes„ „„ de temps, les bandits en­jam bèrent les comptoirs et s’emparèrent de t ju ic e qui leur tomba sous la main. Séijls, les titres ne furent .pas touchés ; l ^ o c i a t i o n en est sans doute trop

; Une' foié en possession deleur butin, lës bandits sortirent tranquillement, com­me ils/-, étaient entrés et reprirent place dans l’automobile.

Cependant, ayant entendu du bruit, M, Courbe,' employé principal, avait ouvert la porte-: mais, à la vue du.sang, il la re­ferma brusquement et s’enftiu, affolé, chez'dés voisins.

. J B q u après le crime, une auto qe course montée par un seul cbàuffeur, et semblant venir ae la direction de Creil à suivi l'es traces de la voiture des meurtriersr. Oe a crû re-

du châuffëu r;ll.S fpë 'tiL rfigu re pâlT'et bi posée, et paraissanttrè»jeunofS porte

que les ’ perforés :’ lfch o rt a d û f t w S g n t e !

six individus dont le signalement répon- dait exactement à celui des bandits de Montgeron et de Chantilly.Rio1» f , mireü‘ ^ i a poursuite de l’auto qui filait à la quatrième vitesse et allaient la rattraper quand les voyageurs abandon­nèrent leur voiture, escaladèrent une pa­lissade et se lançèrent dans un train en marche. Deux trains se croisaient à ce mo­ment et se dirigeaient l’un sur Argenteuil 1 autre sur Paris, de sorte que l’on ne sait quelle direction ont prise les bandits

Quand ils eurent sauté dans le train en marche, le chef de gare d’Asnières essaya d obtenir la communication téléphonioue avec Paris : il lui fallut 3a minutes pour y parvenir. F

L’a u to a b a n d o n n é e .L’auto, qui porte le numéro 179-W-4

est toute neuve et fort belle. La glace de gauche est brisée par une balle qui a éga­lement traversé le store, ce qui prouve qu’au moment de fagression àMongeron, ce store était baissé. Il y a également une forte éraflure produite par une balle sur le panneau de gauche et une autre à ta portière de gauche.

Dans l’automobile le commissaire de po­lice d Asnières a Irouvé deux pardessus- dans la poche de l’un se trouvaient45ear- touches à halles blindées, dans la poche de I au tre11 cartouches de carabine W in­chester. Avec les pardessus se trouvaient également deux chapeaux dont l’un porte la marque du Bon Marché et deux mou- chqirs ensanglantés dont l’un marqué G, qui'pourrait appartenir à Uarouy un à siü ilfa £a T e,nt a saco°he volée à la de cfés plusieurs trousseaux

La voiture est en ce moment garée, en face du commissariat de police d’Asnières sur la plaoe de l’-Rôtel-de-Yille. U njfhule g r o u s e ne cesse de stationner sur la

U n e p r i m e d e c e n t mine f r a n c s .

En présence des crimes abominables qui viennent d’être commis à Montgeron et à Chantilly, la Société générale offm o n t£VmLde 100' (K)Ü to n c s à fa p e rs o n n ! les Coupablesî'0Qa:lgne(Güa!S f t r a arrêter

L’a u to p s ie .des malheureuses Victimes a lundi soir à l’hospice par

qocteun,CQrpecla>t,. m édecin 'légistefeue ’ doqteur.de Lacroix de Lava-

Des constatations des médecins,- il ré- sujte que le caissier, M. Trinquet, a reçu

15. Feüiiieton bd COURRIER de L 'O ISE

Drame dès Ténèbres d’Afrique

Armand de LA1VROSE

P R E M IÈ R E P A R T IE

IV« U s’é ta it vengé, il s’é ta it frayé u n

^ a* E tcê la im puném ent. : ' *« C ar qu i jam ais le pou rra it soup­

çonner d’être p o u r quelque chose dans le d ram e de -La Maladière T V

.- '.Y V - .'-if--'.'Si le m u su h h an ÀK ben Ahm ed avait

lu a tten tivem en t lés versets du C oran

y am aft vu que c e s t bai qui- -véritable­m ent est le m aitre de fh e u m .

Seul -il tient dans ses mains puis- santés la vie de ses créatures.; .

Mais Ali était meênVmuSulman sans cloute quefétte

sSbrciëZes.lés-gg'ïaftes. de- les profondeur» mysté-

des forêts d u Congo, au bord des fleuves imm enses et sacrés, qui avaien t charm éou terrifié de .leurs ré- cits son enfance royale to u t en agitant son berceau suspendu. ,,

E t c’étaient les sorciers, les griots qui- iq i oyaient passé au cou les talis­m ans qui sont toute la foi des .Noirs, leurs-grisgris protecteurs.

A h croyait donc uniquem ent à deux sachets, 1 un de cuir rouge brodé d’aF- gent e t l’au tre verdâtre, rugueux, dur confiné du fer en

l’avaient brodé sous lesr tsq u e s '/q ü î l'avai ten tes Sahariennes.

Le v e r t était imprégné de la senteur pénétrante, étrange des soum aris, ces colliers de graines q u e p o rten t tes né­gresses de (ruinée.

R attachés l’un à l'au tre pa r deux fines lanières, ils pendaient su r sa poi­trine bronzée

L 'u n en avan t, l’au tre en arrière.A li avait la superstition de ses deux

ses deux talism ans, lui eût p ris, s’il les eû t perdus,

,iuté les ' pires événem ents ésespéré d e là F o rtu n e , x petits sacs venus des deux

le l ’Afrique, petites images de deux races différentes, c’é-

.6 étbü&i • ï'W. ifau t. ajouter: tout- de suite ‘ excellentes ra isons d’y te* >ire, en dehors 4 e to n te foi

» sacs fie-con tenaien t comme les amulettes

m usulm anes ou les grisgris nègres, de simples form ules de priere, des conju­rations, des philtres grifionnés p a r un m arabout ou un féticheur, assuranlces contre la fièvre, les vo leurs-ou les in­fidélités.

I ls contenaient to u t au tre chose.E t ce quelque chose Ali avait, quoi­

que ne c royant ni jL D ieu ni à d ia l le, d excellentes raisons d 'y ra ttacher l’a­venir de sës ambitions, sa sécurité m a­térielle e t m orale. -

Ce quelque chose c’était bien comme dans les am ulettes et les grisgris, des m ots incom préhensibles, des signes m agiques, .

Oui, m ais m ots incom préhensibles ou signes m agiques qui n’avaient pi i ut été écrits, traces p a r des charlatans je­ta n t ae la poudre aux veux dés n: ïfh contre espèces so nnan tes

Ces m ots et ces signes mystérie ux avaient u n sens précis pour le s initiés, un pouvoir réel.

Ils étaient comme le m ot de pa-se de la barbarie africaine contre la ci vi-

-lisation d 'Europe. - ---------- ~Avec eux on devenait intangible,

avec eux on était accueilli de la mer Rouge aux bords du N iger, du Sénégal e t du Congo au M aroc, sous la hutte des ’ N oirs com m e-sons la ten tes des No­m ades. . ,

O n verra plus loin d’oû ce m ot de passe tenait son influence, quels en étaient les détendeurs, les distributeu rs.

Çes sachets d’Ali contenaient déjà cela..

Puis-iis contenaient encore lessecrets les créances, les généalogies de ses deux

fa m ille s :.la fami!le des Arabes de

grandes tentes et la famille des rois du o n g o ........De ces secrets, de ces créances, les

preuves de pai enté qu : exhibés en tero ps opportun valent des trésors, sauvent ou tuen t, de ces révélations, de ces té­moignages écrits q u i entre des m ains habiles, sans scrupules, sont comme la clef sanglante dé Barbe-Bleue ' ou le poison'des Borgia' ' Avec ses deux am ulettes Ali se sen­tait fort, très fort.

Seulement1 pour que les dites am u­lettes produisent leur effet, il fallait de toute nécessité que le milieu fû t ce ui pour lequel elles avaient été créées.

E n France, pour les gendarm es elles étaient sans valeur./M êm e plu tô t suspectes comm e les

sim agrées d’un Bohémien.' v- Ali s 'enrend itim m édatem en tcom pte dès qu'il se v it en m auvaise posture.; E t ce’a sans que son ami, son conseil­

ler eû t besoin de beaucoup insister.Il vit le tra ître de la famille D eval;

que.tout m alin et to u t cuirassé qu’il fut, la justice de D ieu, représentée p o u r le q u a r t d ’heure, en F ran ce ,, .p a r les' gendarm es, é ta it encore s a , souverà ine

Qn’a rriv a t-jl donc t , . - -j- Gbr on. n e -p e u t n ier que ■ son coup efit été habilem ent porté, sa mise en scènè si b ien m achinée qu’il fu t insoup­çonnable. '■ h--

Qu’arriv a -t-iU . le voici. ..et ..contre toutes prévisions humaines.

L H uhèbrirxS fiw rde "

bien Sylvain- Lardennois..étendu les p rés de La Maladière. ■ -

Mais elle le trouvajeune enco e

sans . trop utile aux.

d ans-*

tropeUe

estiina sans douté que. de l’achever ce serait se faire trop là compliced’un gre­din. . . ..

E t, de son vol d ’oiseau de nuit, elle p a rtit faucher ailleurs,

La justice d e D ieu gardait- un tém oin la victime elle même.

Q uand l’assassin eut regagné Camp- fort, ce ne furent point les deux chiens deux bassets-lents et peu dém onstratifs q u i donnèrent l’éveiL ,

C e fu tF a ih m a. ■■ JLe coup de fusil et la ebute à C son

m aitre l’avaient affolée.Mais elle se ressaisit. , ; .E t intelligentei brave affectuèuse, elle

rev in t, «n s'ébrouant, avec d jaT arrêts brusques, de circonspects galops en rond m ais file rev in t jusqu’à ;j^ p m me

tomber;'étendu de 1 a o tre c ô 'ê .dë la .hme, de là ,tan d is quelle la v a it vti. tonc

,en d eçà . , ;E lle n1

s é i l a m im e pl l’avait en appare l’çût piétiDé dans son élan.

essay é poin néme place

in t de franchir 'e.fos- qu’où son m aitre

rence, sauté,- c a r eDe

naseaux. - v; qui aim ait tan t à

laqùlil était nuit,

-tous deux a '

« R ien , ce m aître

connaître .rem aou on lés

t Cela n’était passai

m :

* f p f l I

“ * R ; j ’ aT?-it desrmenéfcès d a fls l’a ir . » Fathm a se m it à trem bler.P u is tou t à coup, avec - u n hennis-

sem ent prolongé, douloureux elle p a r­tit à fond de, tra in pour la ferm e desUrmeSi .a. . ^ .

s I l lu i fallut à peine u n q u art d’h ’ure pour.parvenir jusqu’à la barrière 'q u i fion ° Ur Centrale de Texploita-

Ceüe barrière avaient déjà ete pousses à cause des rôdeurs,

■de p lus en p lu s nom breux, qu i cher­chent à se glisser d anales écunes.

Comme une demoiselle a ttardée, in­quiète e t.q u i carillonne pour: obtenir q u o n lui ouvre, la ju m en t, blanche d ecume et toujours frissonnante, hen­nit coup su r coup.

Quelqu’un se précipita pour t ire r un des battan ts de la barrière

Ce quelqu’un c’était Louis S im onnet, qui justem ent a ttendait depuis uneheure que M Sylvain fû t re n tré afin de lui souhaiter le bonsoir e t de se m ettre à.sa disposition s’il y a v a itu n coup de m ain à donner dans la ferm e à 'u n e

Presse pareille à celle que m otivait le m ariage. •

; . L e sergent «n convalescence s’élança

é ta itT n 'u iè te ^ 6 ^ M" ’ LardennoiaSon filseût déjà dû être rentré.

tout de suite Simonnet se rejeta en wnàre avec une, exclamation invohm-

■ n ■

SltlVTG

une

Page 2: Senlis, le2t LE Randonnée sanglante. j§Lègne · jiier, la femme Bonnes réfé-| journal. 242. e. dans maison |une iille sa-et le ménage. fcgées. [ Journal. 139 de, dans une :nc

iv * l* « r r * ïi r

été frappé de quatre balles dans la poitrine, la veiq^ axidaire à:,ÿB tranchée;,lôtnal- heureux jeune.homme a dû mourir après une heure d’agonie.

L es c o n d o lé a n c e s o ff ic ie lle s ., M. Vallon, maire de Cbàniüly et M. Paul Làfargue, sous-préfet de Senlis, se sont rehdus à .l'hôpital, pour igluer les victimes au nom du gouvernement.

M. Regnàult, procureur général près la Cour d’appel d’Amiens, les accompagnait ainsi que tous les directeurs des agences de la Société générale dé là région.

On reconstitue la scène.L e s p i s t e s .

Hier matin, le service photographique des recherches, au service de la sûreté, est venu reconstituer la scène du crime ; l’agence d e là Société G énérale a été pho­tographiée, et, i l’aide d’une auto, lés ins­pecteur de la sûreté ont refait l'itinéraire suivi par les bandits, et reconstitué la scène du crime, à l’intérieur des bureaux de la banque.

M. Taxil, le dévoué commissaire de police de Senlis, poursuivant son enquête a pu établir que notre ville avait reçu dans le courant de février — entre le 20 et le 2 5 — la visite d'individus louches qui se sont rendus dans les deux établissements de crédit, sous des prétextes divers.

A la banqùe Mercier, notamment, un individu revêtu d’un pardessus verdâtre, très usagé, est venu demander des rensei­gnements sur des titres espagnols qui, ne seraient pas côtés en banque. Les recher­ches effectuées ont duré assez longtemps pour permettre à l’inconnu de se rendre compte de l’état des lieux.

A la Société Générale, également et à la même époque, le même individu — croit-on — est venu demander un prêt de 3 francs, sur sa montre en or. Mais là mine de ce singulier-.plient était, ÿ peu rassurante, qu’instinclivément, le caissier mit la main sur la crosse de son revolver. L’autre n’insista pas. ,

On est tout porté à croiaftque ces mys­térieux individus étaient indicateurs du coup à faire, et l’on conçoit tout l’in­térêt qui s’attache à l’enquête de M. Tàxil.

f:

Une déclaration t r o i i î e .S e n lis . L ia n c o u r t , C h a n tilly

o u C ie rin o n t ?Un point très important de l’enquête

est certainement la déposition de M. le lieutenant Serin, commandant la gendar­merie de l’arrondissement de Clermont.

Vendredi dernier, sur le marché < Liancourt, trois camelots vendant « la'fin du monde », semblaient fort préoccupés tous trois étaient de mise eorrectè. Ils s’étaient installés devant la succursàle de la Société Générale. A proximité, une au­tomobile Torpédo, montée par deux indi­vidus louches, était en stationnement.

Un pharmacien de Liancourt, M. Chè- bleau, reconnut l’un d’eux pour être Gar- nier ; il fit part de ses doutes à sa femme qui crut, elle aussi, reconnaître Garnier.

Bientôt les individus avaient disparu. Le même jour, quelques heures plus;,tard, à 11 h. 1/2, on retrouve ces trois mêmes individus à Clermont. Us y stationnèrent longtemps, devant le Comptoird’Escompte, en vendant leur « fin du monde », puis ils allèrent consommer au débit Robiaa. Là, on est persuadé que ces trois consom­mateurs n’étaient autres que Carrouy, Bonnot et Garnier.

L’après-midi, ils laissèrent dans le débit un stoch de leurs journaux et allèrent se jromener, l’un sur la route de Mouy, où ’on ne trouve aucune indication, sinon

le fait de se renseigner sur la disposition des routes; les deux autres sur la route de Beauvais, où se trouve un garage d’auto Comme on le voit, leur promenade pouvait bien n’être pas désintéressée. A 4 h. 1/2, ils revinrent au débit Robida, chercher leurs journaux. En routé, ils manquèrent de croiser M. le lieutenant de gendarmerie Serin, qu’accompagnait M. Martin, inspecteur de la brigade mobile. Mais à la vue des magistrats ils firent demi- tour et s’enfuirent dans une direction in­connue.

Le lendemain, samedi, tous trois revin­rent à Clermont et couchèrent au débit Désir, nous des noms d’emprunt, décla­rant venir de Liancourt.

Le lendemain matin, ils quittèrent Cler­mont, et dès lors on a perdu leur trapé.

Garnier n ’était, d’ailleurs, pas un, in­connu à Clermont ; son père est interné à l’asile d’aliénés et il venait quelquefois Ty voir. ; T

Cette déclaration établit bien que les. trois mystérieux camelots n'étaient autres que Carouy, Bonnot et Garnier, et.leur séjour prolongé, devant là Société Géné­rale, à Liancourt et à Clermont; devant le Comptoir, d’escompte — qui n’ést pas; à beaucoup près, le centre au m arché — la présence d’une automobile à proximité, tout celajdénote un coup préparé contré les établissements de crédit.

D’autre part, Iss visites que nous signa­lons pin s haat.dansde&banqaeed&Senlis. la présence delafem m e inconnue à Chan­tilly, tout cela indique; encore que Senlis avait été visé par les bandits.

De sages précautions..J3 ■■'!.!5 ..i s- ; —En .présence des attentats répétés qui

se commettent contre les banques, i! im­porte de prendre des précautions pour éviter le retour de pareilles scènes de car- nage>t _ - ■ ■■■■'

A cet effet, M. de la Tour du Villard, le très distingué directeur de l’agence senli- siennede la Société générale, a fait i’àc- quisition de brownings dont chaque em­ployé a été immédiatement, muni. Mardi m atin,-le personnel de .la banque, sousl la conduite de son directeur, s’estJivré, aux environsde la ville, à des exercices de tjrÿ pour bien connaftrele maniement de l’arme et acquérir la facilité de bien viser —; et surtout, de viser juste. |

- -.i-fi''. ri,' g ’’ i • 't . {:;U0O jLes obsèques des victimes.- -Les obsèques’ dé» deux employés, tom­

bés sons les bâties des anarchistes/seront, oélébrées demain jeudi 23 mars,’ à Chan­tilly; à dix heures précises, en féglise Notre-Dame de Chantilly. On, se réunira à d’agence de la Société gênéralè, 6, place de l’Hospice Condé.j Le corps de M. Raymond Legendré, m m inhumé au Cimetière de Chantilly ; M. Joseph Trinqpier, caissier, sera-en­te r ré * Montpellier, son pays natal; dans «sép u ltu re de famille.

Les lettres de-faire part-, adresséègpar les agences de Senlis, Creii e t Chantilly, portent : « de-’la part du Conseil,d’admi-

jiiaratiosiy du aàm itéideucenstfre'et de la Direction de la Société g é n ia le ».

. . . . . .......................

n. Les tragiques drames de

4e Chantilly ont eu lundi, en leur répercussion à la C ha1 forme d’une question que Bouillon, député de la cireonq. se trouve Môntgeron, a adressé trep e l’intérieur pour lui déniant mesures il compte prendre pour sécurité à .Paris et dans la banlieue. ,

Mt-Eranklm-Bouillon a brièvement ra­conté les crimes de Montgeron et de Chan­tilly et montré la nécessité de prendre d’prgence, des mesures de protection pour les habitants ; puis il a fait allusion au désarroi qui règne à la préfecture de po­lice : Des dissension» intestine» .régnent . A .la.préfecture 3è police. Le chef et le sous-chef de la Sûreté sont en désaccord.

Cet état .d’anarchie.ne peut pas durer.Je demande l’assurance que l’ordre sera ré­

tabli dès. demain à la préfecture de police.u Llorateur a terminé en adressant aux familles des victimes l’expression _des sympathies de la,Chambre, qui s’èst asso­ciée à ces paroles par ses applaudisse­ments,, ,, ... ... .

M. Steég, ministre de l’intérieur, a briè­vement répondu. Il pàrtage l’émotion de la Chambre, de l’oràteur, de l’opinion pix- bliquè, eh présence de ces agressions, qui deviennent de plus en plus nombreuses, et dont la forme même est de nature à inquiéter davantage. Il a ajouté :

— Ce banditisme perfectionné rend la tâche de la Sûreté générale et de la préfecture sin­gulièrement difficile.

Dès demain, des propositions nouvelles se­ront faites au Conseil des ministres pour assu­rer une prompte répression et rendre plus souple, plus efficace, l’organisation actuelle.

11 n’y a pas d'anarchie dans les services de . la préfecture de police: on y prépare .une

meilleure coordination et toutes les mesures nécessaires seront prisés pour mettre fin à ces crimes. a

Mais je dois dès maintenant faire connaître à la Chambre que les mesures que nous allons prenarè entraîneront le vote de crédits.

In te rv e n t io n 4 e H* R( d é p u té d e I*'

De son côté, M. Robert Heuzé, député de Senlis, âônt dépend Chantilly, avait prévenu M. Steeg, qu’il désirerait lui poser une question sur les mesures qu’il comp­tait prendre pour réprimer ses attentats et pour en éviter le retour. Il a eu une entre­vue avec le ministre de l’Intérieur, qui lui a demandé de. remettre son intervention à la séance de vendredi prochain, oh se- ront discutées les interpellations déposée: par MM. G. Berrv, PerrissoudétCornùdet sur la sécurité à Paris ét dans la banlieue.

M. Steeg, nous a dit M. Heuzé, m’a paru dé­cidé à employer tous les moyens en son pou­voir pour débarrasser la société de ces redou­tables malfaiteurs et il a donné l’ordre :aux agents lancés à leur poursuite de s’armer de fusils et de tirer impitoyablément sur eux A la première rencontre. Le moyen est radical, mais l’opinion publique l’approuvera certainement. De plus, le ministre de l’intérieur d’accord avec le ministre des finances va demander cet après-midi de nouveaux crédits qui lui per­mettront de renforcer l’action de la police mo­bile, et de mettre à sa disposition des auto­mobiles rapides si utilés pour la poursuite des bandits.

D ét*h ière it éiii*eEst-ce Carrouy ?tin Individu répondant au

signalement de Carrouy, et qui g pris le train à Amiens, a été remarqué ce matin en gare de Creil, au train dé 1 0 & . 1 8 .

t e commissaire de police en a immédiatement .avisé la gare du Nord, à Paris.

Ètuéstions MilitairesS o n n e r ie s m i l i ta i r e s .

Le ministre de la Guerre, d’accord avec le général Joffre, chef d’état-major de l’arqiée, et les directeurs des différentes directions du ministère, a décidé de rétablir certaines son­neries de clairons èt de trompettes qui sont reconnues nécessaires .pour les services géné­raux de la troupe, notamment,la diane et l’ex­tinction.des feux, les deux sonneries qui ouvrent et clôturent la journée du soldat.

Les anciens connaissent bien ces sonneries, l’une si vive, si alerte, si gaie :Soldat, lève-toi, soldat lève-toi bien vite l qui semble, comme le vieux coq gaulois, saluer de ses notes éclatante» le lever du soleil et le réveil à la vie; l’autre, au contraire, douce, avec ses notes'presque plaintives, qui s’égrè­nent, traînantes, jusqu’à ce qu’elles se perdent dapq. le silence : image. du soldat, rompu par une :Iongue journée de patriotique labeur, qui s’endort d’ùn sommeil réparateur, i D’autres sonneries seront également réta­blies; QuaHd aux sonneries qui doivent se faire entendre sur. le «hamp de bataille, le ministre a décidé de les unifier, et il a nommé à cet effet une commission qui devra poursuivre le trâvàil d’urgence , et aboutir avant la fin du m jis prochain’. , '

L e s A d ju d a n ts -C h e fs .Sahsie du'jtrôjet dè M. Messimÿ, relatif à la

création du grade d'enseigne dans les troupes de tontes armes, la commission de l’armée a approuvé l’idée, mais n’a pas maintenu le titre.. -

Les titulaires du nouveau grade seront des

On en ndmmèra 420 dans l’infanterie, dans la cavalerie, 149 dans l’artillerie, 20 dans le génie, 10 dans le train des équipages, 50 dans les troupes d’administraùpn, 46 dans les troupes coloniales. ’

A l’Étranger.L a g u e r r e lta lo -T u rq iie .

L’Italie entreprend l’établissement d’une base navale nouvelle. A cet effet, l’amiral Fara- velli a fait dan» le golfe de Bomba (cyrénaï- que), une reconnaissance, en vuè des nécessi­tés imminentes; car l'Italie — amenée à déve­lopper: son, action,navale en Orient — .aura besoin d e se préparer une base dans la Médi­terranée o r i e n t a l e . ,1 ,

L’empereur d'Allemagne, Guillaume II, vient

« s s a n a »

e iN o ttv é lles .p f(y ||)Éiéctions législatives.)!

m h m r

5.038 v. ELU 4.3*1 v.

YONNEMM.J j& n e Perreau-Pradier,

radical proportionnaliste... sxenée Roldes, socialiste...(en remplacement de M. Perreau-Rradier,

de la gauche radicale, décédé).BODCHES-RÜ-RHONE

il-SO.cialiste. 7.317 v. ELÜMM. Girard,,raji André, socialist umfi .4.483 v.

(en remplacement de M. Camille Pellelan, radical-socialiste, sénateur).

LE CONGRÈSd e l a

(Suite)

La Fédération Républicaine a tenu, samedi, sa séance de clôture ; les vœux suivants ont été adoptés à l’unanimité; ils ont trait à la législation communale.

Sectionnement des communes. — Le sec­tionnement est proposé.par décret rendu sous forme de règlement d’administration publique après avis favorable du conseil de départe­ment.

Electorat municipal. — La liste électorale comprend : I e tous les électeurs habitant de­puis 6 mois dans les communes; 2° ceux.ins­crits au rôle des contributions depuis 4 ans.

Durée du mandat. — La durée du mandat est portée à 6 ans.

Dissolution,du mandat, — Proponcéé: 1“ en cas de division du' conseil eh deux parties numériquement égales ; 2» refus de délibérer ; 3» violation .répétée de J» Iqi après avertisse­ment lu eh séance ; 4° refus ou impossibilité de constituer une municipalité... Suspension des maires (ou révocation pour les mêmes motifs). — Violation ou inobserva­tion de la loi ; refus d’accomplir ün acte de leur fonction; condamnation judiciaire; faute, délit où crime dans l’exercice de leur fonc­tion.

Recours contré les excès de pouvoir. — Doivent être jugés dans lés trois mois.

Rapports des m aires, avec l’autorité supé­rieure, — Obligation pour les préfets et chefs de service, fie répondre dans les 15 jours, à toute communication administrative d’une npt- nicipalité,,

Les délibérations, non confirmées après 2.mois, seront.exéciitoires en ce qu’elles Ren­gageront pas les finances, au delà de la durée du mandat municipal.

Commission administrative. — Devra être composée du maire (président}, de 3 délégués préfectoraux et 3 délégués municipaux. Les délégués préfectoraux seront exclusivemeal choisis parmi les personnes résidant habituel­lement dans la commune.

Gardes champêtres. — Seront nommés.par les maires; les nominations seront confirmées si le préfet n’a pas opposé son veto dans le mois; les recours auront lieu devant le,minis­tre de l’Intérieur.

Finances communales,— Les conseils mu­nicipaux auront, le droit de voter souveraine' ment le budget et les dépenses communales, la condition que les délibérations n'engagent pas les finances municipales au delà: du man- dat de conseiller.

occupera «déposition plu» important» encore, à l’est de Bomba. Gel-événement s» produirait en même temps qu^ane action de .l’armée de terre. La dpubl» manifestation tendrait à dé­montrer* gueTTUalie, désormais, libre, dé se»actes devant fEurope, est prête e à déployer toutes ses forces sans sè soucier davantage de qui que ee soit.

D’autre part, le chemin de fer de Tripoli et du ip rt de Santa Barbara à Aïo-Zara est en ; plein» activité ; tonsries ramtaillements du fort j d.’Aïo-Zara sont. mainte«H»t_aa&u»é» par chemin ]de feç, et..po dmt ,comni|mqer,,,.s«ee i)q», les travaux de la nouvelle ligne qui iront jusqu’à u Zagiura, '

L e B a n q u e t .

A l’issue du Congrès, les congressistes se rendirent salle Hoche, où (ht servi un banquet de 250 couverts, présidé par M. Charles Pre- vet. Toutes les notabilités de la Fédération étaient présentes. Noté : MM. Méline, Brin- deaux, Quesnel, Monnier, Milliard, Rambourg, Fortin, Hervey, Guillier, sénateurs ; Jules Roche, de Boury, Beauregard, Spronck, Dion, de Ludrè, Chanot, Thierry, Leblond, Lefas! de Montjou,.de Montèbello, Bonnefoüs, etc.

Au dessert, M. Beauregard; dans une allocution pleine de finesse et d’humour, justi­fie la conduite désintéressée et patriotique du parti vis-à-vis du ministère ; il s’élève avec énergie contre la prétention de la minorité dès 240 qui se dit majorité au nom de la souverai­neté outragée. Contre cette anarchie, déclare l’orateur très applaudi, nous devons lutter de toutes nos forces, et mener dans toute la France une campagne implacable qui nous mènera à la victoire, carie pays est avec nous.

Puis M. Thierry se félicite du résultat des dernières éleotions, tant partieües que séna­toriales. Il s’élève contre « le sentiment ali­mentaire » qui -nourrit la majorité minoritaire de la Chambre et termine en levant son verre à l’avenir de la Fédération e t au prochain succès de M. Chanot à Maj^pille, ce qui sou- lève les applaudissements unanimes.

M. Méline, parlant à la plaee de M. Touron. retenu à Saint-Quentin, adresse un éloquent appel à la jeunesse française qui, déclare-t-il, « doit sans tarder aller à la bataille, comme jadis nous le fîmes avec mon ami Jules Roche, pour défendre la République et empêcher d’en faire une carricature ». -> ’

Dans un remarquable discours, M. Brevet remjrçie les, congressistes ; ij fait,;snjableau saisissant de là politique radicale, de scs con séquenjçes néfastes depuis 12 ans. Répudiant énergiquement la méthode du gouvernement qui a à sa base la délation, le délégué,qui pousse à loisir, le, sentiment national, il s’élève contre l’irrespbnsabifiié'gêhérale,et termine en conviant tous les Français, à se grouper pour défendre la liberté, chaque jour plus me­nacée.

Enfin, M. Jules Roche, dans une allocution qui soulève les applaudissements unanimes, clôt la séria des discours en tirant une leçon pratique — et combien .juste — des principes développés par BÏ. PreveL Toute société orga­nisée, .déclare-t-il, .a besoin pou- vivre, dé f instrument, nécessaire qui est une véritable Constitution protectrice des .droits de chacun e t , d é j à liberté'. Or, cet appareil ,politique n’existe pas, chez nous. Nous n’avqns, en effet, qu’iine carricature de Constitution, qu’un Code 4p.,j)rocédu,rqï) pii,la responsabilité ministé-. rielle, institution monarchique, . qui ..n’exipté dans .aucune Réjiubijqqe^de j ’Amérique, quç répudié la Suisse; pâlisse, toute organisation gouvernéméhtalë; Une réforme s’impose ; qlle est urgente, et nos adversaires s'en atpprr, çoivent. Mais il est de notre devoir de mè pas la leur, laisser faire à-leur façon, car nous; la voulons pour la liberté, tandis qu’eux la veulent, contre 1» liberté. - Et dans une vibrant» péfo- raison, Al. Jules Roche fait à son tour appel-à la jeunesse française pour Taire triompher ées principes de liberté-et de justioe qm n’évoluent jamais, mais qui; subsistent intangibles, et do­minant», car.il» résument.et ont toujours çé-- suméjl’çeuvre sociale la plus utile et la plus impérieuse.

rauA « to i i iv »

- Votes deSéance du S i mars i9 1 2 .

Scrutin faisant conüaucè; au gouverne­ment à la suite du patriotique discours dé hL Millerahd, et sur interpellation .du général Pedoya, à propos dé la question au haut commandement.

£ a Chambré a adopté par 377 voix contre i . | u,

(L is radicaux-socialistes se sont abs- tenus, pour iie pas ratifier la suppres­sion des fiches m ilitaires, ordonnée p a r M, M illerand).

Ont voië pour ::■ MM.,Fourriiér-§àrlovèze, Robert Heuzé, Hucher.

N’ont pas pris part àù voie :MM. Boufl’andeau, Chopinet, Delpierre.

C firiüB f’ë a ë C Sffifflërëlde Beauvais e t de l’Oise.

Compte rendu sommaire de la séance du 2 mars 1912.

Présidence de M. le Sénateur E . Dupont.La patente des maisons à succursales

multiples. — M. Daucliin donne lecture d’un rapport motivé par la question, de nouveau soulevée à l’occasien du vote de la loi de fi­nances de 1912, des maisons à succursales multiples, dont la concurrence devient de plus en plus pénible au petit et au moyen commerce.

Laissant dç côté les coopératives de consom­mation que leur but même met à l’àbri, les syndicats dont les écarts peuvent être judi­ciairement réprimés, les maisons à rayons multiples à l’égard desquelles le législateur peut,toujours (par l’extension du nombre des spécialités) prendre, des mesures susceptibles de rétablir l’équilibre rompu, le rapporteur constate .que J e .véritable adversaire du petit commerce est, évidemment, la maison à suc­cursales multiples : par leur organisation, leur fonctionnement, leurs ramifications, les éta­blissements de cé genre se sont, créé une si­tuation telle qu’aujourd’hui elle équivaut à un privilège. ; . ..

D’où là nécessité de remédier à cet état de choses, dans la mesure compatible avec le respect de la liberté commercialë, par une aggravation des charges fiscales qui pèsent déjà, mais insuffisamment, sur les maisons à succursales multiples.

Le, rapporteur examine donc successivement : le, projet , gouverhéméntàl. (projet Klotz) por- taàt révision générale des patentes, déposé le t3 décembre 1910, rapporté par M. Lauraine ét p rê t, h être discuté devant la Chambre des députés ; la motion .spéciale aux maisons en cause, que, le,^ 2 .décembre 1911, MM. Berry et Néron ont fait adopter, sous la forme d’un amendement introduit dans la loi de finances de 1,912, donc àpplicàble dès cette année, — motion disjointe par le iSénat, et,.remplacée d’abord, par un nouvel amendement, de kM. Ch. Düpuy, L. Martin et Noël, bientôt retiré par ses auteurs ; enfin le texte transactionnel présenté, au Sénat par sa commission des fi­nances, accepté par les deux Chambres et dé- finitivement voté le 27 février 1912.

Après avoir présenté des chiffres et des exemples comparatifs, il constate qu’én somme le texte qui va1 avoir immédiatement force de loi se rapproche très sensiblement de celui du ministre des finances, puisqu'on moyenne il double la patente actuelle des entreprises visées, tandis que MM. Berry et Néron la quadruplaient.

Quoi qu’il en soit, et bien que ces tiraille­ments entre le Luxembourg et le Palais- Bourbon, de même que certaines imprécisions du texte hâtivement voté, semblé démontrer qu’il aurait été sans doute préférable de disjoindre le problème pour l’examiner à fond dans. un bref délai, le rapporteur admet le fait accompli. Mais il émet le voeu que {e Parlement aborde irès prochainement l’examen du projet comportant révision générale dés patentes, projet resté entier, et que cet examen se poursuive dans un esprit aussi favorable que possible aux intérêts essentiels du petit et moyen commerce.

Conclusions adoptées.Régime douanier belge : droits sur les

tapis. — M. Ed. Latné donne lecture d’un rap­port motivé par un. récent arrêté royal belge aux termes duquel les droits « ad valorem.» perçus jusqu’à présent sur les tapis jute et laine .(jute dominant), à leur entrée en Belgi­que, seront transformés en « droits spécifi­ques » à partir du 1er septembre 1912. Il im­porte, pour l’ensemble des fabricants français dont l’industrie est très importante surtout dans là région septentrionnale de la France, de savoir s’il y aura ëqûivâlëncé réelle entre les droits prochains et les droits actuels. C’est le point que lè ministre du Commerce a de­mandé à la Chambre d’examiner.

L’examen fait par le rapporteur .des chiffres d’aujourd’hui et de ceux de demainj avec la différence de régime, démontre précisément que l’équivalence n’existera pas, qu’il y .aura pour nous surcharge ; et il conclu^ en deman­dant que des négociations soient reprises, en vue d’obtenir des conditions plus; équitables, c’est-à-dire plus conformes aux effets .àu régi­me auquel nous sommes présentement soumis.

Conclusions adoptées.Affaires diverses. — La Chàmbre. renvoie

ensuite.quelques questions à des rapporteurs spéciaux.

Elle vote, à L’unanimité, une somme de 290 francs en faveur de la souscription ouverte pour.les « Avions de l’Oise ». , . , ,

EUe accorde une grande médaille de vermeil au 5” congrès sténo-dactylographique qui se tiendra à Abbeville, en mai proebain, entre les sociétés picardes.et normandes.;

Elle expédie diverses affaires courantes, — et lève sa séance à une heure moins un quart.

Le Secrétaire, C h . A c o x i .n .

La production du sucre.• • • - ■ . i ,

De. {".septembre 1911 au 13 mars 1912, les 21 fabriques d é j’Oise, pour 1.010 jour­nées de ràpagç, ont donne 4.417,8,89 hec­tolitres dejussourhisà la défécation, d’une densité.mQyamie de ü°39. Les, quantités ;de sucre, raffiné, s’élèveutà 3.4,299.820 kiiogs, jour ie premier , jet, à 6.823.910 kjlogs

pour le deuxième, jet,.et à 733,364Bkiiogs our les autres je.ts. Le' total des quantités e sucre extraites des turbines, se monte à

41.379.091 kiiogs, soit un rendement en sucre raffiné de 9 k. 41 jiar hectolitre de jus. Le rendement en mélasses s’élève à 19.450.018 kiiogs.

di 29. mars,

« _ J e publique, port de la Commission.

Demande d’acquisition de terraitL par M. Escâyy. — Rapport de la Commission.

Retrait de cautionnement par M. Rol­land, entrepreneur de démolition. — Avis.

Chemin de .grande pommunj,eqtion.— Alignement. — Cession de terrain. ■

Classement des chevaux. — Désignation d’un membre titulaire de la Commission.

Accident de machine»Par suite T

cours du 1 4’état-civil façon presque 1 lecteurs de ci-dessous J

A l ’In s t i tu t io n S a in t-V in c e n t ..Noussommes heureux d'apprendre que

dimanche prochain 31 mars, M< le baron André de Maricourt, qui fit, à l'Université des Annales, des conférences très applau­dies, vient à Seniîs pour en faire iinë àSaint-Vincent. ..... .....« p É s c a s

La jeunesse des princes à la Cour de Louis-Philippe, tel sera le sujet de cette conférence. Avis aux amateurs d’histoire et de bonne littérature. i.-çf.

N é c ro lo g ie .La famille Herbet remercie bien sincè­

rement les nombreuses personnalités qui, par leur présence aux obsèques de leur regretté parent, M. Léon Herbet, lui ont témoigné leurs sympathiques condo­léances.

* »Le manque de place nous oblige à ren­

voyer à notre prochain numéro le compte rendu des obsèques de M. Léon Herbet.

CHAP1 au»- ■■ibwu a a ïu iA f

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M aiso n CB. T o u p e t , L . Fé s ç ç c e s s e u r . V o ir n o s é t a v a n t d e f a i r e v o s a c h a t s .Magasins oaverts dimanche 31 mars.

18

E n tr e t ie n d e s c o u rs d ’e a u .Le bai! d’entretien des cours d’eau de la

ville, étant à renouveler de suite, le Maire fait appel aux entrepreneurs ou aux per- sonneapossédant les aptitudes suffisantes pour bien exécuter ces travaux (dont le devis, .s’élève à 1.400 fr.J, et qui seraient désireuses de les éntreprendre,. en t les informant qu’elles peuvent dès maintenant déposer leur soumission à la mairie,, car il est urgent que ces travaux soient com­mencés au 1" mai prochain.

Ces travaux n’exigent pas plus de cent jours de travail par an.

A n o t r e V itr in e .... Noos avons l’habitude d’afficher à notre vitrine les. dépêches annonçant des Avàne- ments sensationnels qui se produisepf entre la publication de deux numéros duCourrier,

Hier matin, grâce à l’amabilité de M. Malherbe, le photographe bien connu, de la rue du Connétable, à Chantilly,.nous avons mis sous les yeux du public, trois photo­graphies prises immédiatement après le drame, et au moment où la foule station­nait rue du Connétable, place de l’Hos­pice et rue de Paris, commentant les diffé­rentes phases du crime.

Enfin, on pourra prendre à notre vitrine, connaissance des deux lettres de faire part, pour les obsèques des victimes, qui ont lieu demain.

C o n c e r t de l ’E c o le d e s G a rç o n s .L’abondance des matières nous oblige

à remettre à notre prochain numéro le compte-rendu du concert de l’Ecole des garçons, dirigée par M. Lestocart.

A n 2 e H u s s a r d s .Par décision ministérielle, M. Delamaire,

lieutenant porte-étendard au 2e hussards, est nommé capitaine et affecté au 3e régi­ment de chasseurs (habillement).

E ta t c iv i l d e S e n l is .du 16 an §3 mars 1912.

Naissances. Charles-Pierre-Désiré Lefèvre, Fontaine- . des-Arènes, .18.

19 : Madeleine-Marie-Josèphe Perrin, rue de la Halle, 4.

Décès.19 : M. Alphonse^Désiré Bach, agent général

d Assurances, 62 ans, rne des Corde- <liers, 7. ; u

22 : M. Jules-Léon Herbet, propriétaire, 82ans, rue de Meaux, 21.

’i ' Mariage, v,23 : M. Jeçneguin Fleury-Fraaçois, cavalier

au 2e régiment de hussards, et Mlle Jeanne-Eugénie Raverdel, couturière, rue Saint-Frambourg, 6.

■Publications de Mariages.22 : M. DumonssandRené-Auguste, contrôleur

des contributions directes, à Serais, rue des Gordeliers, et Mlle Cavillier Juliette- Lucile, à Pontoise.

22 : M. Edgard-Marcel Sinoquet, comptable, à Senlis, et Mlle Marie-Maria/Vjgnon, rue

. f de la Pc>jfiaületfft,_2*% senlis».

L’Action Libéraleâ Créil.

A l’occasion dé l’inauguration du Comité départemental d e t’A. L .P , le Comité d’orga­nisation a provoqué dimanehe à Crei) une ma- gtufioue réunion qui a obtenu un succès complet.

\ ** de M* ^cques Piou, député de la Lozère, le dévoué prési- dfnt général de JA ^ L. 5P<}>' de; l’amiral Bienmmé, de MM. Joseph jDenais, Gassadou, députés, et de leurs amis, un banquet compre­nant au moins 180 couverts réunissait des dé- égué» de toutes les seetions de l’Oise, dans

la. selle des, fêtes de l’Hôtel du Chemin de Fer,sun— a*— a, »

E q u ip a g e R a lîy e -V a lliè re s .Rendez-vous à la maison Blanche.Attaqué au petit Carrefour sur cinq

cerfs à tête qui sautent le Pavé d’Avesnes. Deux cerfs se déhardent, passent au Grî- sard Sainte-Marguerite, les huit Routes, la Butte aux Gendarmes, et rentrent en forêt de Chantilly. Ils sautent la route de Senlis à la Croix de Pontarmé, passent au poteau des...Vignettes, .puis au poteau Saint-Léonard, et reviennent à la Table et au poteau Saint-Hubert. Ils viennent lon­ger les étangs, retournent à la Table, mettent les chiens en défaut, on les relance après une heure de défaut, mais les chiens ne peuvent maintenir la voie. On sonne la rentrée au chenil après trois heures de chasse.

Laisser-courre par Daguet.

L es P ré v o y a n ts d e l’A v e n ir .La recette mensuelle de la 385e section

3ni doit, avoir lieu le premier dimanche u mois d’avril, tombanUejour de Pâques,

est reportée au dimanche 14 avril, de 9 h. 1/2 à 14 heures du matin, chez M. Razet, rue de Paris, à Senlis.

Assemblée générale.

ubvyiyo. r \ * r

t table d’honneur était présidée parM . de qui nous avons remarqué :

MM. Masson, président du comité cantonal de i ' a 7Po,yt èousêiUêr général ; amiral

Btemumé, Joseph Renais, Auguste GaUé, pré­sident générai dn comité départemental ; Gassadou, député de Bordeaux ; Eugène Boul- ienger, maire.de Moyenneville ; Laya, secré­taire général de l’A. L. P. ; René Simon, de Beauvais ; Gabriel Polissant, maire de Bail- leul-le-Soc ; Hucleux, conseiller d’arrondisse­ment ; Dr Joly, vice-président de la section de 1 arrondissement de Clermont ; Boudier, mem­bre du comité ; Henry Bonlnois, Caplain, Lan- glois, colonel Gry, D' Giraud, Gitton et Mé- mère père.

La presse parisienne était représentée par ’ un représentant de Y Eclair. La Gazette Libé­rale, le Moniteur de l’Oise, le Journal de Clermont et le Courrier de l ’Oise représen­taient la presse locale.

Au dessert, au moment où l’on présente le drapeau de la Fédération, M. Masson, prési­dent du comité .cantonal, adresse ses remer­ciements aux convives, dit que le drapeau qu’on salue représente l’emblème de l’entente complète qui règne entre tous les adhérents, lève son verre en l’honneur du dévoué prési­dent général et se fait acclamer en criant * Vive M. Piou I Vive TA. L. P . 1, J ,

M. René Simon remercié les députés de la France qui accompagnent lé plSSiaent général â Creil, a un mot aimable- pourr ies membres de la presse , qui assistent au banquet et, fait des vœux pour que par l’union et la concorde de tous les républicains libéraux, l’opposition devienne une force irrésistible. Avec la nou­velle organisation du comité départemental le grand parti libéral de l’Oise, il en a le ferme espoir, mènera la République libérale à de nouveaux triomphes,

M, Pion se lève alors pour adresser tous ses remerciements à MM. Masson, dn Comité de Creil;. Boullenger et Gitton, ,de Clermont; Langlois, de Senlis ; M. René Simon dont il loue l’œuvre admirable déjà accomplie. H y a cinq ans, dit le Président, la cause libérale- n’avait dans l’Oise qu’un seul représentant, mon vieil ami Gaillard dont le cœur a survécu aux forces physiques; M. Piou rend alors un bel hommage à la noblesse et à la droiture de ses idées (de nombreux applaudissement» couvrent oes paroles).

. L» Président s a . félicite ensuite des gain» obtenus. C’est Compiègne qui possède, main-

que continuer ta tradition de M. Gaillard. Enfin, il se félicite des échecs si honorables de MM. Sainte-Beuve, Anbey et de Poly, il espère vefir également la liberté triom­pher avec eux. Ce niest que. par des-efforf-j

L’assemblée générale de la 585e section l peisévérants et un travail' sans relâche n- des Prévoyants de Avenir aura liqu le [ l’union, par l’organisation et la discipline -mdimanche 14 avril 1912, à deux heures de l’après-midi, - dans- la- salle de l’Hôtel de Ville de Senlis. Tout Sociétaire, fâisant pàrtie de là Section, doit assister à’ l’as­semblée générale sous peine de l’amende d’un franc qui sera rfgourei pliquée.

Les dames, quoique non amendables, sont instamment priées d’y assister.

Les excuses né seront’acceptées que données par écrit, adressées au Président avant l’assemblée et reconnues valables par le bureau.

Le Président,A. Roeiilê .

Q uatrièm e liste . M.H. Demoinet, i , r. Carnot, Senlis Patronage dé l’Ecole communale

d». Senlis. (vente des program­mes au-concert). . . . . . . . . . ,-q.

50 fr.»»’

45.

, D é p ô t d e R e m o n te .Le Comité d’achat du dépôt de rçmohte

de Paris se rendra-dans la localité, sui­vante du département de l’Oise pour y opérer des achats de cheveaux pour l’ar­mée. -,

Vendredi 19 avril, à .Chaumont-en- Vexin, à 11 heures du matin, près de la gare. - j \

: I r* I i : : .E q u ip a g e d e V a lo n

Chasse du lundi 25 mars.Attaqué à la Gorterelle un cerf à sa se­

conde tête;- pris p rès 'du ppteau Saint-* Priest, après 2 h. 1/2 de chasse.

Laisser-courre pa r G. Léfort. \ i f Vehdredi.29, rendez-vous au poteau des

Blancs Sablons.

arles braves.-gens/qui ne doivent compter aue sur eux-mêmes, arriveront au triomphe défi­nitif. De frénétiques bravos saluent le d’.scours dttEtésident en Fhonneur de qui un ban est battu. '

- La C onférence. ..-A-deux, heures et demie, tous les person­

nages qui, au banquet, entouraient, le Président prennent place de nouveau autour de M Piou sur là scène de la grande salle Beuvelèt qui malgré ses vaste» dimensions, est comble La parole est d’abord donné à 1S. Simon qui pré­sente les excuses-de MM. Hucher, HaudriCourt Langlois, Louis Gromard, Fournier-Sarlovèze’ Cmllot et plusieurs Présidents de sections empêchés d assister à cette réunion.

M. Masson dit ensuite le grand honneur qu'à le Comité de£reil.de recevoir M.Piou dont le grand dévouement à la cause fait l’admiration e tous, U fait avec bonheur la définition de

TA. L. P. qui veut la liberté pour tous et l’é- gaiité devant la loi. Il constate avec joie que malgré les assauts subis, l’Action libérale est toujours bien vivante et il termine en se féli­citant du réveil qui se produit dans le pays e t en tirant le meilleur augure.

M. Simon qui lui succède rappelle la vë'jue du Président général dans l'Oise en février 1907» lorsqu'il est venn créer à Beauvais Un ComOéd arrondissement pour secouer le joue du bloc sectaire et jacobin, se féheite des

' «a» : é t é R e rd u ... . . ..Sur la route de Senlis à Baron,M . te

Brodartj de Rozières, a perdu une oblij tion foncière de 1969, portant le numi0.661,082. . U-; . - .Uftl

, - , , . Prière à la personne qui l’auraittrouvi _ . 1,339 ir.'oq,.., d.’flmawsenJi. D r« i» t ou de,la raf|»orter

Total-.-. f .434fr. 60 à uos bureaux. Il y aura récompense. '

,95.,

résultats déjà acquis, vante la nécessité de s organiser fortement, faute de quoi il ne faut s attendre qu’à des triomphes nassaeer» et » des-victoires sans lendemain. v J h s/ mon'P ^ le ensuita du baptêniè de la Fédé ration qui a voulu pour ceRe cérémonie, unillustre parrain, puisqu’elle’s'est adressée à M. JacipresDiou; ie-qsère de l’A TU P .; qur. ses vaillante lieutenants ont bien'voulu accom­pagner. , Barlant . ensuite du eomité-déper'.e- mentalqmcompread tonales membres’ ad’né-

I qui ont au cœur l’amour de la Patrib; tfwit nar l r ; W Tfons arriverons à la HépuhBtoée libé-

| raie et sociale, qui veut la liberté pour tou«. Après avoir énuméré les dermeraan<vN>sJégis- lat!fs,-;Toratenry;vcitteteamnbeprieehàinde ^a France iibérale, républicaine « al jiâale.

Page 3: Senlis, le2t LE Randonnée sanglante. j§Lègne · jiier, la femme Bonnes réfé-| journal. 242. e. dans maison |une iille sa-et le ménage. fcgées. [ Journal. 139 de, dans une :nc

LE COURRIER SB L'OIS*

v Lava, secrétaire général, entre ensmle dans des’détails d’o rganisa tion dont il m ontre l irnoortance, l’union étant ind ispensable pour arriver à lu tter avan tageusem ent contre la Franc-Mai -onnerie, c ite d es exem ples de ce eue peuvent des efforts incessan ts et continus, insiste su r les b ienfaits de la propagande no­tam m ent la P resse dont les services qu’elle neut rendre n’ont pas toujours été appréciés à L r valeur, la nécessité de c rée r des resso u r­ces p o u r les élections, la nécessité de lu tter contre 1?- fraude, la corruption et la pression ad m in istra tiv e e t il conclut en d isan t que

[ p . doit triom pher par son dévouem ent M Piou donne alo rs lecture de la com posi-

•ion du bureau du com ité départem ental qui j st oce'améfi Pa r l’ass is tance . Il e s t ainsi :oli]nosé : p ré s id e n t. M A uguste Gallé ; v ice- -,r c ia ie a!s , MM. E u g è n e B o u lle n g e r , colonel Ürv èt C h arle s Masson ; s e c r é ta i r e , M. Gitton j-é’W rier. M. M énièra.' M C assadou qui a ensu ite la parole définit I-, ! " t d o l’A. L. q u i est de courir sus à l’enne- i ;.-c.,;ard ou au trem ent d it le parti rad ical.

-- ;a si'uation au point de vue ’fioan-■ ’. ’l •" dém ontre avec q u e lle im prudenceX V n û -a: ;e les b u d g e ts s o n t b o u c lé s ce lu i d e ‘ - a tte in t 4 m illia rd s 500 m illio n s , si

'•don d e s b u d g e ts é la i t u n s ig n e d e 1 - -,. - s e ra i t p a rfa it , m a is te l n ’e s t pas

■ s e u e les im p ô ts a u g m e n te n t, l’équ i- e s t f ic tif, c e lu i d e l’a n d e rn ie r a é té

: ... ic é lu s v a lu e d e s d ro its : d ’e n tré e .!d.b,:-ùoni d e lâ m a u v a is e r é c o l te d e 1 9 1 0 .celu i

u ;:r: , e a v e c le s 150 m illio n s q u e re d e v a i: e die l 'E s t (l’o r a te u r f a i t à c e propos

. o : ■- x c o n v e n tio n s s c é lé ra te s d e Rav--V. ■ a u x q u e lle s p a r s u ite d e la g a ra n tie

. c’est' n’o u s c o n tr ib u a b le s q u i p a ie - r ” é : ; .. . q n ’c 'lc r e m b o u rs e ra à l’E ta t.V - iür.î : rnpqt s u r le revenu, le député de i: , .. . , .- i l ' en e s t p artisan , en crain t l’ap-î, ■ c „ r pa'f les g e n s actuellem ent au Pouvoir

• n ie ro n t e n c o re un instrum ent d’oppres- sion. en o u tre les g ro s financiers trouveront facilement le moven de dissim uler leu r avoir è: montrant les am éliorations socia les qui de­manderont beaucoup de fonds, 1 o ra teur craint qu’on ne soit am ené à un m om ent donné trop se rre r la vis.

Au point de vue in térieu r, 1 o ra teu r m ontre ie non sens de notre so i-d isan t gouvernem ent dém ocratique, le peuple é tan t la issé dans 11- gnorance to tale des g ran d es questions qui l’in téressen t. Jusqu’ici, le m ot de République n’a été qu’un m ensongé, il fau t que ça ch an g e- L’opposition, a-t-on dit, é ta it m orte ; elle fera voir que non en m archant su r les traces du grand apôtre de la liberté qu es t M. Piou.

C’est ensuite ü . Joseph R enais, le jeune dé­pu té des Batignolles, qui vienF en tre ten ir 1 au ­dito ire de la R eprésentation Proportionnelle appliquée aux élections m unicipales. C est, dit-il, p lu tô t comme conseille r m unicipal de Paris que comme député que je vais envisager les élections de 5 m ai prochain ; il m ontre la nécessité qu’il y a d’affranchir les com munes des tvranaeaux’ lscauxi ennem is de nos liber­té ; et tra îtres à nos in térê ts , l’utilité de combattre aux élections m unicipales pour pro- na-er ie program m e de l ’A . L ., m ontre to u t le Len que le s m em bres de la ligue peuvent rendre dans chaque pays, quand ce ne serait nue pour em p ê c h e r des excès com me ceux du F. Rron à Tourcoing où, depuis quinze à dix-huit m ois, aucune délibération du conseil n’a été mise à jo u r . .

P our m ontrer q u e la R e p ré se n ta tio n P r o p o r ­tionnelle a fait s e s p re u v e s a u p o in t d e vue m unicipal, l’o ra te u r c ite R eim s q u i p e u t s e rv ir d 'exem ple à to u s.

pou r -e résum er ap rès avoir fait resso rtir au point de vue db la suppression de la fraude (•intérêt qu 'ont les adhéren ts de l’A. L. à s u r­veiller le sc ru tin , |M. D enais dém ontre le dou­ble avantage qu’au ra it la Proportionnelle de nous faire e n tre r dans les conseils m unicipaux où nous ne som m es pas rep résen tés , e t de re m e tt r e à nos adversaires de contrô ler notre conduite dans ceux d 'où ju sq u ’ici ils é taien t exclus notre ferme volonté, dit 1 o ra teu r, est

' __ _ - o nt 1» nlrte r>hov» H ri c i r

qui à,un moment donné remporté toujours la-victoire, , .....

L’orateur, dans ùn superbe mouvement ora­toire, montre la complète déchéance du parti radical : il y a 12 ans, au nom de la haine, dit-il, s’est organisé le bloc, qui a é té l’égoïsme personnifié, ses hauts faits ont été des actes d’oppression et des attentats multiples à la conscience et à la dignité des citoyens, le parti radical s’est usé par l’abus même qu’il a fait de là victoire. L’orateur met la salle en joie en citant l’un des derniers articles de Pelletan, dans le Matin : « Priez pour nous », où le pontife du radicalisme prononce l’oraison fu­n è b re d u parti,Ta faillite du parti radical, c’est l’entrée de Pelletan à ce Sénat, que l’article de foi du programme devait démolir et ou sont ré u n is , maintenant, quelques pontifes maçon­n iq u e s q u i entretiennent, comme des vestales v ie illie s , le feu sacré d e la F .- . M.-., et l’ora­teur continuant ajoute ici :L’im p u is s a n c e r a d i c a l e

e s t in d é n ia b le a u d e d a n s .Tout lui échappe.. Il veut faire des réformes;

il s ’v embrouille et ne peut plus aboutir.I.ès radicaux ont rêvé un jour d'appliquer

leurs théories économiques ; ils veulent faire l’impôt sur le revenu ; il y a cinq ou six ans qu’ils pataugent à qui mieux mieux.

Ils o n t voulu faire des’ retraites ouvrières l is le s ont improvisées six semaines avant les é le c t io n s . Ils ont dit au peuple : « Nous vous a v o n s donné un témoignage éclatant de notre g é n é ro s i té », et le peuple, a déclaré cette loi b â ta rd e , et il y a vu un danger ou une mystifi­c a tio n .

Iis ont voulu faire une réforme électorale: il f a u t les voir à la Chambre, depuis quatre m o is , piétinant dans leur mare stagnante dont ils ont la nostalgie. On en est à l’article 13. Voilà quatre mois que ça dure, et personne n’y co m p re n d plus rien.

Le cléricalisme ne rend plus. Ils ont tout pris. Ils ont tout volé. Ils ont tout chassé. Ils o n t chassé ls’s ordres religieux et ils ont volé; leurs couvents, comme des bandits ; ils ont fermé vingt mille écoles et expulsé soixante mille instituteurs et institutrices, jeté dans la. rue seize cent mille enfants du peuple qui étaient élevés gratuitement, et ils se sont em­parés des écoles. Ils ont fait la séparation de l’Eglise et de l’Etat, mais ils ont pris tout à l’Eglise qui n’a plus un chandelier à elle, et. et qui n’est plus dans les églises qu’à titre d’occupant. Comment voulez-vous parler quand on a dépouillé les vivants et les morts ? Et je me réjouis de la justice de Rieu qui frappe aujourd’hui ces spoliateurs, et- ces exécuteurs avec ces armes même dont ils s’étaient servis.

Nous présentons; J l.M. Robert Heuzé nos bien vives condoléances.

Harmonie Creilloise. — Liste des nu­méros gagnants de la tombola tirée le 17 mars 1912 :

m isoA p r e m o n t . . ^ il-

68 627 1157 16q377 641 1223 1664

128 725 1243 1685235 731 1274 1739237 735 4289 1837245 764 4311 1876264 763 1394 1899334 777 4416 2014369 840 4431 2048428 927 1438 2127525 4035 1451 2356586 4126 1458 2413594 1149 1330 2421

249223012346237925872603260626112700276227952831

2833292130413044

'3123313632773333333233863401'3467

giration de son ihP an s.

üé n 'opu1"m ^r personne, et le pius cher désir d'adm inisiratcurs in tè g re s est d ’ê tr e c o n trô lép ar le r. comm>.-' entièrem,.:ÜQ6 P:.iv'r •lieu o , >- raient pas a t t e lé s v - re r le s ville, l’ora piau ce régaihrit:i.s

L’Amiral P

a -iv c rsa fre s ; i i c ite l’e x e m p le d e la i ,;a b u d g e t de P a r is , o ù J a m a jo r ité

i in é n îe d u c o n s e il a te n u a fa ire .; - h i b . s à L u r s a d v e rs a ir e s q u i, au

v . - n r a u x s u re n c h è r e s q u i n jau - - irm iilé d e s« p ro d u ir e , s e so n t î.zeu sâm en i à la b e s o g n e p o u r g é -

. ait m ie u x d e s in té r ê ts de la :-.ir le im in e so n d is c o u rs t r è s ap - réc’a c ia n t l a l ib e r té p o u r to u s e t

ic d ro it co m m u n .la tr ib u n e d o n n e

ce.

t ie n lc r e rg i confus li'.rvo cito’rc d a n s , est de prêcht la Fran ' F; n e t: der.t A a cher i : i: l 'e s t r i .

L’c -.K tice qu’:. po rtion , ■ secta ire

ca n n e , qui,4’uif c o m m a n d a n t a b o rd , s e d it é té p ré s e n té p a r M. P io u à l’a u - s t. im e s au> si a im a b le s , so u b u t

r l’u |:io c à to u s e e u x qui a im en t

mu e s p lu s , v o tre di’v o n é P r é s i - tnt â g é ù c c u r ir t tm -s I -s d l.n a u -

■ il ! .-: b o n n é a n m o in s d e rav iv e r al au g ra n d « .n t t ! ' d u ’a rg ê . '■montre e n s u ite F ie m e pu [être !s R e p ré se n ta

ma’il u reu sc tn eift ia rep u nous s i:b isso o s : n e iv p r

d e j t ï s - ;:o n t’ro- i.n 'idique

e n te■qu'un g ouvernem en t d ’a p p é ti ïs qui ne. nyéod- cupcutnud.-riî s. é té êt g é n é ra l , fa R ép u b liq u e que neut? vouions a jou te l 'o r a te u r qui s ’a n im e c ’e s t • i 'e rcvcti p a r nos p è re s lo rs q u ’i ls r é d i­g e a ie n t les granus p rin c ip es de 89. L’o r a t - u r d a n s un su p e rb e m ouvem ent d ’in d ig n a tio n f lé ­tr it a lo rs le régime ob jec t de la mouchardise des André e t des Pelletan.

Revenant à la R. P., cette œuvre de justice qui sera possible si l’union prochaine de tous les partis conservateurs peut se faire, l’Amiral dit que les partisans de la R. P. ne réclament que la justice, tandis que ses adversaires ne veulent qu’itne chose, leurs sièges. L’amiral a calculé que les 236 voix d’arrondissemenliers qui ont voté contre représentent 1.932.011 suf­frages sur 10.930.000 électeurs incrits c’est donc les 18/100 du eorpsélectoral qui feraient la loi au 825.100, et ils s’appellent les maj ori-tards ! ? ... -

L’orateur insiste ensuite sur l’indifférence coupable des électeurs qui se désintéressent des luttes électorales et se plaignent ensuite des efforts stériles de l’opposition à la Chambre dont le manque de cohésion est justement le fait de ces abstentionnistes trop veules ou trop indifférents. . . . ,-... .

L’Amiral prône l’union entre tous les partis conservateurs divisés par des nuances souvent infimes des unions voisines ne doivent pas être ennemies, on doit chercher sans cesse à s’unir par tous les côtés qui vous rapprochent, l’ora­teur espère prochainement un grand mouve­ment de régénération peur la France.

Envisageant la situation extérieure l'amiral parle de la guerre possible quSl ne souhaite pas, mais ne redoute pas non plus, car ajoute- t-il, si ces heures tragiques qu’il a vécues ont leurs tristesses et leurs misères elles ont aussi leurs grandeurs. L’Amiral se faitgtpired’avoir allumé dans l’âme; de la jeunesse la flamme sacrée qui sera peut-être nécessaire demain pour rendre à la Fiance sa puissances remet­tre la Prusse au dernier rang des grandes puissances. Faisant allusion aux amandes, l’orateur ne se fait pas illusion sur le caractère égoïste des Anglais, mais ne tablant pas sur leurs sens pratiques: et l’intérêt que leur com­mande sous peine de leur propre déchéance de ne pas nous laisser anéantir, il a confiance également que Tes Susses nous seraient d’un poissant secours et hti qui n 'a jamais désespéré envisage la prochaine grz.de rencontre sous les meilleurs auspices.

Après une aBnsiOn Spirituelle- à la crainte qu’éprouvent- certains très braves gens d’être traités de cléricaux, l'âmirâl conclut dans l’espoir que tous les citoyens reprendront le . pouvoir pour faire la France ptus grande,’ e t1 après l’avoir détiyré du régime infâme des blôeards,-travailleront à rendre la liberté au- pays et à-la grandeur de-là Patrie. Un ban est' battu en l'honneur de l’amiral. • : i, s su

M. Piou, dont les bravos accueille l'appa­rition à la tribune; prend alors la parole pour remercier -les adhérents de TA.-L. d’avoir ;

E t a n d e h o r s11 leur restait leur politique étrangère. Ah ! : I

la connaissez-vous bien ? L’avez-vous suivie, cette affaire du. Maroc ? Elle a. commencé il y a dix ans par des traités cachés. La France', la plus généreuse et la plus fière des nations du monde, le type de la générosité, de la no­blesse, de la , grandeur d’àme, elle a tenu obscurément sous la table,boutique de conces-, sions et de rapines. A i'ita!ie, elle a donné la Tripolitaine ; à l ’Angleterre, elle a donné l’E­gypte et Terre-Neuve ; à l’Espagne toute la bande du Maroc qui nous isole de la Méditer- ranée et nous refoule derrière l’Atlautique. Gela a duré douze ans. Pour arriver à quoi ?- à avoir une partie du Maroc, et pour l’avoir sous la tutelle de l’Europe qui, à Algérisas, a établi l’internationalisation économique de ce pays. . , (M ais l a v ie i l le F r a n c e s ’e s t r e s s a i s i e

La vieille France se retrouve telle qu’elle était il y a quinze siècles, fière, incapable de supporter un affront, et l'antimilifarisme se traduit par des ovations aux retraites militaires, par des mouvements de foule aux revues, et Millerand lui-même chantait hier, à.la France, un hymne qui lui a valu nos applaudissements et nos voix. •

Le parti radical est un parti fini. Rien ne va plus. Le moteqr est eu panne. La roue tourne m a is elle né mord plus et la machine n’avance p a s . ’-iïe-fi •-’ L’h e u re est venue pour vous de vous prépa­

rer à la revanche, ILfauti’ que le prochain sc ru tin so it u n scrutin d'opinion publique.

R a u s une superbe péroraison, l’orateur ré- c ia m n alors la liberté pour tous, pas de lois d 'e x c e p tio n contre; nos adversaires, nous ré­c la m o n s uniquement le droit commun. Le pou­voir e-i aujourd'hui i’ennemi du pays, pas de co m p ro m iss io n avec lui. C’est un rôle indigne de p a tr io te s et de libéraux de faire anticham­bre, quand nous entrerons dans la maison ce sera pour ê tr e reçu au salon, pas d’équivoque a v e c nos ennemis dont l’idée fixe est la des­tru c tio n de tout ce que nous aimons. Organi- s. z-vou i, associez-vous, marchez avec la même d e v ise , sous le même drapeau, pour le droit, ia j u s t io e e t la liberté/ Sila France ajusqu’alors s o u tie r ; c’est qu’il n’y avait qu’un: seul .parti o rg a n is é , le parti„radical san s. rien en face. P ré se n te z -v o u s crânement, la tête haute et b a n n iè re déployée. Si tous les régiments n'ont pas ie s mêmes uniformes, l’armée des, braves g e n s qui ont au cœur l'amour de la Patrie n’eu doit pas moins marcher unie à son se­c o u rs et 4 sa délivrance..

Q ian J on défend une cause comme la vôtre et qu’on a affaire à cet admirable peuple français, on se présente an pays tel qu’on est, sans bravade ni provocation, mais aussi sans détour ni défaillance. ______ ____

Allez à la bataille en tendant la main aux alliés voisins, et en ne songeant qu'à une chose : la justice et la liberté de la France. La France a assez deu’intolérance, de l'oppres­sion, de l’égoîsme étroit et sectaire du radica­lisme, donnez-lui un parti uni et libéral et la France sera bien ptêt d’être sauvée.

Et de longs applaudissements saluèrent la harangue enflammée du chef de l’Action Li­bérale.

Avant de lever là séance M. Auguste Gallé remercie de son élection et demande à tous les adhérents de prendre l’engagement, devant M. Piou, de travailler sans relâche à la gran­deur de l’A. L. P. f • y. ■

C’est au nrilieu-des applaudissements que la foule s’écoule, cdniméntantant avec intérêt les superbes discours de cette inoubliable journée. . —

La correspondance de Creil. — Lé courrier de Creil nous est parvenu samedi dernier à 7 heures du soir, alors qu’il de­vait nous arriver à 8 heures du matin. De ce fait, nous n’avons pu insérer d’intéres­santes communications de notre corres­pondant.

Nous avons ouvert une enquête à ce su­jet, pour établir les responsabilités.

Clefs perdues. — Il a été perdu, le 24, un trousseau de deux clefs, e tle lende- main, faubourg de Senlis, un trousseau de quatre clefs, dont deux de sûreté, avec un anneau portant, comme insigne, le mot souvenir.

Prière de les rapporter au commissariat.Une disparition — Le jeune Maurice

Roger Naze, âgé de 16 ans, apprenti poin- tier aux forges, a disparu le jeudi 14 mars après avoir touché sa quinzaine, et depuis on ne l’a pas revu.

Il était habillé au moment de son départ d’un paletot et d’un pantalon noirs, cas­quette marron foncé, chemise mauve en finette et plastron coton, cache col coton, chausettes écossaises en laine, souliers napolitains nouvellement ressemmelés, mouchoir marqué A. C.

On recherche le jeune apprenti.Tapage injurieux. — Les dames Lefer

et Durian, habitant quai d’Aval, - ont pour des' raisons infimes — échangé

des propos les plus grossiers,Elles seront poursuivies pour tapage

injurieux.Avis aux Débitants. — Avis est donné

aux débitants, cafetiers, loueurs, etc., que défense leur est faite de laisser jouer dans leur établissementdé l’accordéon ou autres instruments, sans autorisation. Il en est de même pour les chanteurs,. acrobates, prestidigitateurs. Tous les délinquants se­ront poursuivis.

Avis est également donné aux loueurs de ne fournir aucun asile aux femmes se livrant, à la prostitution, sous peine de contravention.

Arrestation cTun interdit de séjour. — Eugène Sauvai à qui le territoire de Creil est interdit n’en revient pas moins fré- qùémment rendre visite à sa . femme qui habite les Tufs ; aussi sachant sa présence à Creil, les gendarmes avaient-ils diman­che matin cerné son logis dont il trouvait toujours Je moyen de s’évader sans que l’on puisse retrouver sa trace; le bandit s’étaitménagé une ouverture dans la voûte du Tuf qui était recouvert de broussailles, et par des bosquets voisins, gagnait la plaine et les bois environnants. Il voulut encore user du même stratagème, mais sa manœuvre avait été évent e »t Sauvai fut cueilli au piège. Il a été écroué à Sen­lis.

Battu et volé, j— Raoul Dupré a porté plainte contre deux interdits- de séjour, Plumecoq Augustin et Sauvai Eugène’qui pour une question de jaldusie lui auraient administré, samedi soir alors qu’il était chez les époux Piiléux une magistrale cor­rection et lui auraient, en outre, dérpbé ses effets dans lequel était son porte- mon­naie contenant environ 200 francs. Une enquête est ouverte.

Mauvais fils. 4 - W asse André, ouvrier maréchal, âgé de 30 ans étant ivre sa­medi soir se rendit chez son père qui ha­bite 40,Quai d’Amont pour qu’il lui donne de l’argent. Sur le refus .du vieillard qui était couché, d’accéder à sa demande, l'i­vrogne lança pour mettre lefeu au lit une lampe à essence qui se trouvait à sa portée et ce n’est qu’avec des brûlures à la poi­trine et à la figure que le père Wasse qui est âgé de 73 ans et impotent nû t sé déga­ger. André Wasse qui a été laissé en liber­té sera poursuivi pour ces faits.

Un noyé. — On a retiré de l’Oise di­manche matin en face les Guêpes un noyé dont on n'a pu établir l’idendité et qui paraissait avoir séjourné un certain temps dans l’eau. C’e s t ,M. .Fasseur jna- nouvrier au hameau dé vahx quf a aperçu le corps emporté au fil de l’eau qui l’a ra­mené à la berge.

Voici le signalement : âge, 30 ans en­viron, taille 1 m. 70-,-cheveux châtains grisonnants sur les tempes; légère calvi­tie frontale, sourcils , blonds, moustache châtaine. Vêtu d’une chemise couleur gri­se, petite cravate noire, tricot laine grise

'boraé marron, pantalon velours gris usa­gé, bretelles grises, gilet drap noir, vèste cotonnoir, v§stpa.xuir., brodequins,>.fer-

I jeunes gens dejeette société an Rri I Fonds de Secours, avec lé don;

M. Max Lino; artisteLes F o ie s T r ic o l t t r e s

Comédie-bouffe en un acte . Adolphe, vàlet dé chambre, R. Chéry ; Ca­

therine, E. Durand ; Barbancœw, A. Ber trand : Un.malade,'Oh. Druet ; Stop, R. Prin­ce ; A/weau,MJTardif,

Le C u is in ie r d u C olon Bouffonnerie militaire en un acte,

Pettsec, adjudant, L. Gomot ; Tricqmolle, sergent de semaine, A. Bertrand ; Saecary, fourrier, R. Chéry ; Verapied,. caporal, M. X.;’ Moulasson, planton, E. Durand ; Graitiney,

| jeune recrue, M. Tardif; Lacosse, jeune recrue, Cfe. Druet ; Duflant, jeune recrue, ,R,j Prince.

Pendant les entractes, chansonnettes I jia r M. Max Lino et les amateurs de ta

Société.. Le piano sera tenu par M. Catoire. -Bureau, 8.h. d /4 I. R ideau,8 h. 3 /4 , .1 Places réservées aux membres honorai­

res.On trouvera des cartes d’entrée chez

M. Bonnet. vC h an tilly .

Au Golf. — Samedi, malgré le mau­vais temps, vingt-six joueurs sont venus se disputer le prix de laMénagérie, Mixed Ifoursomes. ' . ;. ■.......

lies vainqueurs, M .ie comte.de Rpuge- . mont et Mme Maneuvrier, ont fait 88 net h. 48 ’ •’jgSamedi prochain, 30 mars, médaille mensuelle.

Au Théâtre. V e n d r e d i 29 mars, Le Train de. 8, fi. 4 / , de Courteline.. , ,

Au 2e tableau « Le Train de 8 h. 47 » Sonnerie... Cotips de sifflet... à tôitte vi-

- tesse, un train .entre en gare. Ibes portières s'ouvrent./Des, wagons on monte e t on; descend. Ce ,n.’est plus l’abituel carton­nages sur lequel on peint wagons eti p e r-

1 ses excellents antécédents, le béné- J ; circonstances’atténuââtes..

_ibrfflvib* dimanche e

rownciâlrtwocéd— 1 Wt, 21 avril,' à Pii

„ ____________ tel de ville/ dônrtravaux, très activement poussés, vont1 être prochainement terminés.

FAITS, LOCAUX

iL de

troisième .fois qu’elle ibijoleurs. V erbetT eaouvert

Conférence. — A Tissue de’la ’fednfé- rençe quij a été faite & lam airie de Saint-Vaast-de-tongmont,' diffianche darnier 24

B é th l s y - !Noces d’or. ^ M. et Mme Herbert ont

fêté récemment le cinquantedaire de leur mariage. ..- ; , , •, 7ê im - 4re ■ Cpitipiigifie jtf Arc. — La 1 ' compagqie;d’arci;a procédé au tir à l’o h J |e Droci sèiu c’est M. Joseph Graux qui fut pro- • - clamé roi.

mars, parMM. Decroée/ââaélee sur le projet deu

| pice régional k conseil mpnicipal dé _mont, s’inspilant -de _______4X100 fV° ^ Pour ‘c0i objet la somme

B é th i s y - S a in t - P i e r r e .A’écro/oÿi'e. — Nous apprenons le décès |

-dans sa 24’ année de Mlle Blafiche Bayant.

Nous a félicitati bonheurSur sa tombe,’ Mlle Marthe;Lavoisier,

au nom des jeunes filles lui a adressé un dernier adieu.

Nous adressons à ses parents nos com­pliments de condoléances.

'B e tz . iRéfection de la carte d état-major. —f

lies populations , du canton de Betz sont- averties officiellement que des officiers de. l'état-major vont incessamment opérer dans la région afin de refaire la carte d’étai-major.

•,v ... V e rb e r ie .Carnets mondain. Nous apprenons prochain mariage de MUeBertteJeanne

Desvauchhux, fille Mou M. Desvauchaûx, charron à Verberie, avec M. Durand Lu- cien-Constant, ancien instituteur-adjojnt 4 v erberie, actuellement, instituteur à 'Sé- révillers (OiseJ, le mariage aura lieu le 6

ain. ; ^’essons aux .familles, toutes nos s et nos meilleurs voeux de

ux futurs époux.

Accidents fie travail. — Un accident est survenu le ,20 mars; à la scierie de M. Pnnon, industriel à Verberie, un; ouvrier, Morel Aitné, 'demeurant à Saintines, a eu

■ l» mmn fprtement pressée en fermant une porte, s écrasant le poace de la main ffau- che. .... ; ■

Un apfee accident est . arrivé le même jour, à M. Varlet Emile, boulanger à Vcr- bene, quj s’est blessé en chargeant une

[ voiture de farine, se faisant des contusions r à Tépaul^ droite.

nécw-1 lëinent des deux

« , - J** inentsA dpubli

les oomparti- j iue,;c’egt la réalité, c’est

Des avis ultérieurs .seront à ce . .communiqués aux propriétaires des d ivers/f,1 Quelques jours^de repos s domaines. | saires au complet rétabfissém

C lre s - le s -H e i lo .Un iricendie détruit une filature, .—

400.000 francs de dégâts. — ISO ou- j vriers réduits au çkômage. — Ûh violent 1 ’incèndia ja éclaté lundi matin à la filature

""ligues heures a anéanti une le ce vaste établissement,

privant ainsi de leur t vriérê, dënf on peut éval proximatif à 184 ___

IL était environ six héures trois 'quarts, Inom) Polntima fnl .11. I

la gare de Bar-lç-Duc transportée sür 'tifie1 ’ scène de théâtre et lvoûde figure être Vrai-* m ent dans une gare-et; ..dans un train..Vpilâ ce que npus pourrons .admirer avec la tournée Düfrènne ’ et Grandjean, sans

s a ^ ^ iè M T ^ q o t^ ^ ^ a c te s V lu ^ s ^ a - ê J ; ^ r a v e c ^ f i f e 1 e1 °b i^ tô f uim ^ m d e I tionnels les uns oue les autres. - 1 ^ eaV| e\ T a bimnte a“ én t' £ ? î £ 1

{jîüteste.' J -----------

Rhône à Paris (L e s Jctübkaux).

tionnels les uns que les autres.C ram oisy*

Une erreur regrettable. — Gomme il I restait, au- café plus- que de eoutume, le 1 mauouvrier Lépn Sâdm fu f mvité par Sa

femme à regâgner au plus tôt le .'domicile conjugal, ilrépoodit à cette invite par une' pair.e deapuflets.

Quelques. instants après, cependant, il se décida à réntrer chez lui. La vue fo rte - • ment troublée, l’ivrogne rencontra la daine; | ^ u r e p o m ^ ^ H m ^ ^ v X SMn^ Vasseur qui revenait de faire, une commis- I ? .am r . F0,? e., t L,ramols7 » Mai sel > Samt" sion, et, la prenant pour sa propre femme, il la.frappa violemment.

Léon Sadin répondra de ses violences devant la justice.

eux du sini&tre.Au premier appel, Tes pompiers de |

Cires-les-Hello étaient parfis le plus acti­vement possible. Ils se mirent en fievoir de combattre leiléau qui prenait dé gran­des proportions.

Bientôt après ils étaient aidé dans leur- tâche par l’arrivée des secours voisins. Èn effet, arrivèrent successivement lespem--

rumes*

C aûton ^ c À e i l .

La R. P. municipale. — M. Robert Heuzé, député dq la V circonscription de 1 arrondissem entde’SetiliSj'Vienf d’adres­ser la lettre suivante aux1'présidents des groupements politiques de la ville de Creil: . i.-. i ; . .... Le 19 mars 1912.

/ Monsieur le Président,^Un mouvement considérable s e . produit, à

l’heure actuelle, dans nombre de villes et de : communes pour réaliser, par l’entente des : Comités politiques, la Représentation Propor­tionnelle dans les Conseils-mumeipaux.

Je crois que dans- un sentiment de justice ■ supérieure nous pourrions utilement introduire la Représentation Proportionnelle dans les prochaines élections manioipales de Creil:

Les intérêts de notre helle^ville n’en pour­raient souffrir bien au cofitrairé.

Le Comité que Vous présidez accepterait-il d’examiner la question avec les autres Co­mités r t. .-: ^

Je me permets, comme qtembre proportion­n a lité de la Commission du Suffrage universel, de prendre l’initiative de cettè proposition.

Je’me plais à espérer que votre réponse sera favorable et je voua -prie de croire, Monsieur le Président, à mes bien dévoués sentiments.

Robert Htxzê, député, membre de Ut Commission

du Suffrage universel.Nécrologie. -4 M. Robert Heuzé, dé­

puté de l’Oise, v ien td’avoif-.la douleur= d e perdre, son onclq, M. Edmond Coquais, courtier maritime au Tréport, Juge au tri-

rés enboù état’. Porc composée de trois

.fine ceinture -cuir ères entrelacées.

it vaincre; lacons-■ I ----------- énrest-un-nouveau

témoignage bTigùejTttàhrtenant

faut discipliner les. troupes, les citoyemuSétL buua! de commerce et membrë de la sont des grains de poussière sans cohésion, XhamBre deGommerce d e là Seine-Infé-

Dansles poches on a trouvé deux calepins sans inscription un porte-monnaie vide,

| un petit couteau et un-mouchoir à carreaux bleus portant ies initiales C. T.

J n t v ' ;■••• , î •' 1Etat civil de Creil du 46 au -22 mars 191%.

Naissances. — 9, Valet Marcel-René-Robert. — 12, Lahache Maurice-Gabriel-Hehri. - 13, Bollé Pierre-Armand. — 15, Brasseur M»rie- Louise. — 16, Prothais--Céline-Madeleine. — 17, Hess René-Joseph(Victor. '— 18, csart Daniel-Eugène-AIbert ; Breton André-Emilien.

Publications démarrages. - EntreM .Tal vert Auguste, tourneur domicilié à Montataire, et Mlle Relporte Gabrielle-Louise, couturière!domiciliée à Creil, -

Entre M. Grenier André-Théodore-Ertmond, employé de bureau domicilié à Creil, et Mlle Leroy Eugénie - Constance, sans profession, domiciliée à Montereau (Seine-et-Marne).

Entre M. Cagniard'Louis-Robert, homme d’équipe, domiciliê à Greif, et Mlle Baugin Marie, cuisinière,-domiciliée à Paris.

Entre M. Guilvard- Henri-Georges, menui­sier, domicilié à Apremont (Oise), et Mlle Diot Isabelle-Annette, manouvnère, domiciliée à tÏPil. - Siki-i / . . '

Mariages. — 16, M. Lhuillèry Lonis-Paul, garçon boueher, domicilié à Paris, et Mlle Clicq Eugénie-Félicienne-Marie-Thérèse, sans profession, domioihée à Creil, - r .—:n - ., 16, M. Bonnefont Fèrnand-Ocfave- Jean Pierre employé de commerce, et Mlle de Saint-Remy Ida-Jeanne, employée de commerce, tous deux domidiliés à Creil.

16, M. Myllet Jules, scieur à la mécaniqué, domicilié à Creil, et Mlle Lefèvre Marie-Ju- lielte, sans profession, domiciliée à Laon (Aisne). -; f

Décès. — 15. Rey ;Aiolphej horloger, àgé de. 61 aas — 17, Moutonnet Gabriel,: charcu­tier, âgé (ie .38 ans. — Magnier Julien-Michel,

de 6 mois ; Moreau Jacques, propriétaire,

l'armée d é métier m u re .

. âgé de 84-ans.. — „femme Ma socut, sans 36*118.

iression, de

M o n ta ta ire .Les Géants Hugo cl les Nains B éarnais

seront daus nos m urs le jeudi 4 avril pro­chain.

De nom breuses affiches apposées sur nos m urs, nous annoncent une exhibition de quatre prodigieux phénom ènes ; d 'après oos confrères des pays où ils ont passé, i’im pressïon est saisissante !!

Il est certain que le jo u r d e lèu r passage sera le rendez-vous des fam illes, le prix l'en trée e s t fixé à 40 centim es, enfants 20 centim es.

E tat civil du 15 aù 23 mars 1912.Naissances. — 15, Daudruy Rbbert-Louis ;

13, Lecarpentier Robert-Luciën 17, Aujoran ûarie-Rachel-Marguerite ; 20, Sené Georges- Jules ; 16, Versiraete Mireille-Rayinonde.

Décès. — 16, Rivière Augustine-Emélie, 30 ao3, épouse Carré.

A’o g e n t-so r-O ise .Un soldat m eu rtrier devant le Conseil

dé guerre.Le conseil de guerre du 2- corps d’a r­

m ée, siégeant âiAmiens, a jugé, dans sa séance de vendredi, une affaire de m eurtre qui, à 24 heures de différence, aurait èu J son dénouement’devant la Cour d'assises.

Rappelons ies faits de l’instance : Absence illégale.

, , Le-4 fév rie rd ern ie r. le soldat Bollé, du 54° régim ent d 'infanterie, en -garnison à Compiègne, obtenait une perm ission de 48 heures pour se rendre à Candifiy, an­nexe de.M oncby-Saku-Eloi, où hab itait sa femme, née W atripon e t habitant chez ses parents.— i . .. .. . .

Une discussion éclata dans là nuit du 6 au 7 ,,en tre les dèuA époux, et, a u comble de là colère, Bollé sortit un rasoir dont il porta detix coups à la gorge fie sa jenne I femme- Affolé, R p r i t la fu ite ,-p lu tô t,q u e de rejoindre son corps. Il se. je ta dans i’û is» ; pu is, l’instinet de la conservation l’em p o rtan tisu r-ia démence,-il revint â Nogent-sur-Oise, où .dem eurent se s pa- rents. C’eStTà que le rg en d a ra tiS vinrent, sans difflcnlté, -procéder à son arrestation.

-,-i . L es débats: iLa justice m ilita ire a cru voir, dans ces

fa its,-uneten ta tive .de .m eurtre avec-pré- méditation. Il est, en vérité, fo rt ' difficile de trouver, dans l’acte.: d e BoBé, ies élé­ments d’une telle inculpation, qui pouvait se réduire à un simple d é lit de coups et blessures. N ij i’iustructioin, (Bailleurs, ni lés débats n ’dnt pu fairé la preuve de l’ac- ousation de crim e : o r, la jurisprudence dispose que « c’est l ’accusation qui doit fairé la preuve ».’ Aussi, le èolonel Ro­land, président du conseil de’guerre , en- dépit d’un interrogatoire fo rt long, n ’a-t-if pu éclaircir l ’affaire su r ce point. ", f

Jjte rrogé , Bollé a rapporté les faits, sim plem ent/ ’éxpesant*-qû’il avait frappé sa femme après discussion, ;et la jeune épouse du soldat est venue ellomèmedé-i> ctarer qu'elle avait donné prise à u p ie s - . sentim ent dé son m ari.

Dès lors, la cause de Bollé semblait- bonne’ êtiSà - fauté’ cobsidérabL- coent a tté - ' nuée. Mais Jeeertificatm édiOal s’est révélé sévère /en déclarant que la jeune femme n’avait échappé que « miraculeusem ent » à l a mort..C’est ce qui a permis au com­m andant Brisorgueil, commissaire du gouvernement, de requérir avec sévérité eontre Bollé. . . . .

Mais l’éloquence de Me Dubos a fait le | reste. L’excellent avocat pouvait se borner audispOsitif dn- législateur, qui rend in- dispensable i ’in ten f ion du .défit, pour, qu’il

■ soit punissable / mais, il à «ndore, aveo-cè | talen t qui est âne des-gloires’du barreau,

énoncé la.plas-ém ouvante plaidoirie en t„.anquel sa- femme a par-

Vaast-Ies-Mello, etc,- Neuf pompes étaient ainsi en batterie,

elles attaquèrent le foyer et au bout de trois heures d’un travail opiniâtre, parve­naient à se rendre maîtresses du feu.

On a malheureusement à enregistrer deux accidents survenus au cours de l’ex­tinction. M. Lambert, contremaître de l’u­sine qui fut blessé légèrement â la figure et un pompier de Mello, blessé â la main.

Us ont été pansés dans une pharmacie. L’ihcendie a pris naissance dans la chauf­

ferie et chose assez extraordinaire c’est que le directeur de l’usine était passé dans cet endroit cinq minutes auparavant et n’aVait rien remarqué d'anormal.

Les dégâts sont évalués â plus de cent mille francs.

C ré p y -e n -V a lo is .Théâtre et aviation. — Dans sa der­

nière Assemblée générale, après l’élection de 7 membres sortants,, tous faisant partie de l’ancien Comité, il a été décidé que le Cercle Artistique donnerait; le 24 ou le 28 avril, une soirée Théâtrale publique et payante, dont le bénéfice sera affecté à la souscription publique pour l'aviation mi­litaire.- Cette décision est tout à ' l’honneur du

Comité du Cercle et nous ne saurions trop l’en féliciter.

Les extrêmes. — On nous annonce pour le mercredi 3 avril la visite des géants Hugo et des nains Béarnais.

Ces géants mesurent 2 m. 30 et pèsent 430 livres. . . - . , v , . .. ..

Leur pouce peut couvrir une pièce de 5 francs et leur alliance livre passage à une p.ièoe de 40 centimes.; ;

A côté de ces hommes paraissent 'd’autresiporsonnag^-m iniatuce..-'..,^-.

Le contraste est paraît-il inimaginable. La médaille tie l870-71. — M. Edmond

Thieffiqe, serrurier, rue Nationale* di­recteur-fondateur de la Société de trom­pettes Le Ralliement, engagé volontaire pendant la guerre dé 4 870-71, vient de re­cevoir la médaille commémorative de la campagne. • *

Toutes nos félicitations à notre conci-, | toyen.

Objets- perdus et trouvés. ■. La personne qui-a perdu Un trousseau de o petites olés-peuf le réclamer chez M. Neveu,-pâtissier,; r i* Jearihe-cTArc, car il a été trouve-mercredi, ftié’ThieFs:

Une broche en_or représentant un trèfle à quatre feuiHes a été perdue sur la route de Crépy à Séry. La rapporter au bureau dé police. Il y .aura récompense. *

E ta t civil du’IS au 23 mars. Naissances. — 17. ebltfet Lucien; ro Ile de

Compiègne. — 20. Ciaquenx André-Maurice, à Bouillant. — 21. Morel Germain, chemin de Saint-LaurenL

Décès. — 18. Rosant Marie-Virginie, 32 ans, place Gambetta.— Trochain François-Magloire,81 ans, rue de Soigsoos.

C u v erg n o n .Séance récréative. — Samedi dern ier,.

les jeunes gens de! Cuvergnon, auxquels s’unissaient les membres fie la Société de tir La Revanche,, ontdonné tdans les io- | ûaux de la Mairie ui/e séance théâtrale e t musicale parfaitement réussîè. ii r s -~ s ,araçjon e[, l’organisation de cette

tait due aux soins de M. Ancelin, cultivateur. Cette-Séance est la deuxième que donnent les jeunesgensdeGnvergnon.

. . , O rm o y -le -D av Ien .~ 'Epidémie, -i- Une épidémie d'oreillons a sévi dans ja commüne d’Ormoy depuis un mois, affectant surtout la population enfantine.: t, w î / i .

Sur ordre du Préfet, la inaisou d’école j a dû être désinfectée et après un court icenciemeni de l’école, les classes ont pu

être continué®, ci«O rro u y .

La cambriole. -4 Dans la; nu it de Jdi- 1

ue je me. taise. Bôn fiiou, mit qu’on mé bombardasse ! i même, ces parisiens,

ans du êiorti, ces gens , dn rien, ■Ztvous qu’ilr ont de l’audace i

Sous prétexte, qn’ils manqnent 'd’eau Pour arroser leurs, fricandeaux Et p o y laver leurs faces jaunes,Ils parlent sérieusement .D’aller jusqu’auprès dn Léman Afin de capter notre Rhône !Gùoi lin ne leur sîrfÉit donepas Pour (aire passer leurs repas De pijiser à même la Seine ?Ils prennent des airs : dégoûtés : Est-ce notre faute à nous, té,Si cette Seine n’est pas saine?Ils n’ont qu’à boire du bon vin,Du vin du midi, jus divin !(D’ailleurs moi-même, j’en fabrique Et puis en fournir, fût perdu Et chez vous en cave rendu,A cent quinze francs la barrique.)Qüantjà cette autre question Des hpins et des ablutions,Selon<m..:, c’est/une. folie !L eau M’en pas donnée aux humains Pour ôtr • par de viles mains Et des e ps malpropres, salie.Cela de i- 'specte, pas moins !Pourquo. donc ce subit besoin Aquatjqu — ou aquatifère ?Pourquo : cette audace surtout De s én venir jusque chez nous Mettre le nez dans notre verre ?Ils ne sa rent garder leur bien.VOyezj Ces pàuvres parisiens Ont lajs»Afiler la Joconde !SeraiW e pas pour se venger Sur noti.; dos qu’ils ont sougé Soudain à nous ravir notre onde ?Mais ils ne nous connaissent pas,Nous no’is. battrons jusqu'au trépas, Plus terribles que la tarasque.Oui, tous, Bézuquet, Bravida,Coslecaide et moi serons l à , . .Fusil au poing, panache au casque !Car nul au monde n’a le droit,Serait-il plus puissant qu'un-roi De toucher au Rhône, pécaire !C’est un fleûve sacré, celui Qui baigne Valence aujourd'hui Et demain Arles ou BfeàucaiPeMais c’est nn fleuve, plns-encor,Dont dépend la vie ou la mort. Il.alimeate de liquide’Les océans renouvelés.S’il cessait, un jour de couler.La mer entière serait vide.Donc, Parisiens-ouvrez.bien J’œil Et rabattez de votre: orgueil !Car, si Tarascon entre eu scène,Pour arroser notre jarfim,Nous pourrions prendre, un beau matin, Dans un arrosoir votre Seine !

CLACDIN.

L E C E L E B R E

BR&TEUR DES CRÎTEUX»

RE

Chez les

_D^»ôt chez î f . GAUnERfc place

mativement aux questions posées, et il a Ttifllgé^B olié ht ’peitwrig deux" années- de prison, en loi aeoortianty toutefois, en n i -

la visite de cambrioleurs qui ont emporté | _____ _-qnelqaesobjetRuprês'avoirdétérra; volets et une fenêtre» - .

* îfeoq-.jï

Page 4: Senlis, le2t LE Randonnée sanglante. j§Lègne · jiier, la femme Bonnes réfé-| journal. 242. e. dans maison |une iille sa-et le ménage. fcgées. [ Journal. 139 de, dans une :nc

A vendre par adjudication volon- Im portant C afé - Buvett,taire, le Dimanche 31 Mars 1912, à avec grande salle de bai, sia au ce deux heures de ltoprès-midi, en tre bourgade importante* et coi l'Etude de feu H* Beauchamps, no- merçante, A céder après situât» taire à Pont-Sainte-Maxence, et par faite, — S’adr: audit M® Dherbe.le ministère de M« Louât, notaire à —---------—Sentis, administrateur, C hasse Im portant Café-Hôteï-R, très g ib o yeu se , comprenant en- taurant, sis dans jolie ville viron 12 heeares de terres, bois et l’Oise, aveehelle e t nombreuse cli, friches, d’nn seul temant, situés 1er- tèle de voyageurs et touristes, A c*( roir de PontSaintp-Maxence, lieu pour se retirer des affaires. — S'* dit la Montignette, tenant A la forêt audit M® Dherbe. d'Halatte et à 2 kilomètres de la gare .de Pont-Sainte-Maxtince. a cé ie r dans ville de l’Oise, tr

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A loner, 2 M aisons neuves,sises au poteau, commune de Cha­înant, et pouvant convenir à toute festination. — S’adresser A M® De- taünay, notaire.

A louer, P ropriété B our­g e o ise , A Senlis, rue du 1100,0° 3, ayant sortie sur le rempart du Men- ■auban, avec communs, écurie, et remise, dépendances diverses et jar- iin. — S adresser à M° Delaunay, aotaire. _________

A louer, un e grande Maison neuve, 8 pièces, avec cour, remise, écurie et dépendances, au Poteau, commune de Chamant (1 kilomètre de la Gare de Senlis. — S’adresser A M° Delaunay, notaire.

A louer, pour entrer en jouissance de suite, 1° u n e gran d e Maison B ourgeoise avec Jardin, 2° un Lavoir sur 1s Nonette, le tout sis A Senlis, rue de Saint-Etienne, n° 2. — S’adresser A M* Delaunay, notaire.

Annonces Judiciaires.Aar. 1.. '

Étude de M*. Louis E S C A V Y ,.avoué A Senlis (Oise).

VENTE SUR LICITATION;...- f : .D ’U > 1 . , i

MAISONW M j* * d in » _ ■

s i s e à P R E C Y -S U R -O IS E ,rue des Forges ou de Gorée.

l’Etu'dede lt° Petit, notoire.1 " 5 La présente insertion sera renou­

velée dans le présent journal et de la date de la seconde insertion par­tira le délai)'de dix jours fixé par la loi pour les oppositions-, 265

DEMANDES ET OF;

A vendre A l’amiable, 1 h ecta re 41 a res de Bols, terroir de Baron S’adresser A M* Delaunay, notaire.

, Rhum atism es tuberculeux. *

Poiif renseignements, s'adresser A M. BEAUCOÙRT, 9, rue de Gouvieux, A Chantilly-

Etude de M° G e o rg e * Q u io b a rd , t notaire A Liancourt.

; ■ ----

A V endre à VAntiubleEXCELLENT

Etudes de M* 4 . SAINTE-BEUVE avoué A Senljs (Oise),

; et de M* DIJCATEL, notaire Étude de M° RICHA RD, notaire A Pont-Sainte-Maxence.CESSATION DE CQÎÏMIiBCE

J î lct Ville d'jTmiens C R E I L

M ercerie, B onneterie , R u b a n s , G ants,

Corsets e t Dentelles.

A louer Maison bourgeoise,A Senlis, rue de Nanteuil, numéro 2. - S’adresser A M° Petit, notaire1

situé dans le canton de Liancourt,fdisant 3 sacs par four.

Jo u is s a n c e im m éd ia te .

Maison bou rgeoise , sise A Verneuil-sur-Oise, rue de la Mi-Voie, A vendre par adjudication, en la Mairie de Verneui), par le ministère de M’ Edmond Richard, notaire A Pont-Sain le-Maxence, le Dimanche 31 Mars 1912, A deux heures de re­levée.

jïïVenère sur £iciiatioi\eux enohèrae publiques

e n 2 lo ts ,avec faculté de réunion,

■ i* UMB

M A I S O Nsise a FARGNIERS (Aisne). ]

lieu dit aux Aulnes ou les Ecroyêres, 2° ON

Terrain à Bâtirsis au même lieu,

séparé de ladite maison par le chemin des Bcroyères.

L’adjudication aura lieu le DIMAN­CHE 31 MARS 1 9 t2 ,< l deux heures de l ’àprès-midi, en la Mairie de laeommune de Fargniers

A louer. Maison bourgeoise,A Senlis, rue Carnot, n° 2, avec Com­muns et Jardin. — S’adr. A M« Petit, notaire. ' ________

A louer, deux M aisons bour­g eo ises , sises à Senlis, rue de la Foulaillerie, n°® 6 et 8. — S’adresser i M» Petit, notaire.

S’adresser audit H* G u lc h a rd .

F a g o t s c T O r m oA V E N D R E

S’adr. au Bureau du Journal. 259

Étude de feu M®. BEAUCHAMPS, notaire

A Pont-Sainte-Maxence (Oise).W ' O u iv e r ta * s o n t C o u v e r t s

s POMPES île tons systèmes. TREUILS, BOUUKUTC D .. sont supprimés par.le DESSUS DE PUITS DE SËCUfilTÊ :

on Elévateur d'Eiaâ toutes p M w ta *

(Stème L.-JONET et C i BAJSMES- iemjlhciesms (iw<) Prôr 160 Francs

sur butes les marchandises,

A céder de suite, bon F onds de Com m erce d’H ôteller et P âtissier , exploité dans centre agréable de l’Oise. — S'adresser A M® Beauchamps, notaire.

8 Ms tiw n s et 2 Jardins,situés commune et terroir dèVer- neuil, A vendre A l’amiable.et par loto. — S’adresser A M° Beauehamps, notaire.

gtuue de M* DELAUNAY, notaire - A Senlis.

le Mardi

it un prix et sous des cond

™ éeS w f * ‘ été fixé.a. An îom.^ance » eip maciy - r y CREIL S’adr. au Bureau d# journa),

de Senlis,.pow légalisation de le signature dé

LB COOKR1KR BL i, 0131,

L’adjudication aura lieu le MARDI 16 A V R IL 1912. à une heure de l’après-midi, en l’audience des criées du Tribunal civil de Senlis, au Palais de Justice, rue de la République.

En exécution d’un jugement rendule Tribunal civil de Senlis, je

S S i lp t janvier mil neuf cent douze:enregistré; ...

Et aux requête, poursuite et dili-

gencede Uadame victoire Vam- . divorcée en premières noces

Monsieur Hippolyte-Maunce Com-

ü x s & a t g s s r s telle demeure A Pisseleux,* 2 ° Monsieur Eugène Leveaux em.pl°yé de eheinin de fer à Pisseleim

“ pris ^ assUtor et autoriser son ^pou^e sus-nommée et la validité de

l a 3»r°Madame’ Stéphanie-Jeanne^Eu-

S i i l s s aPrécy-sur-0 ®e, « P assister , Mtonseir son é|Wtse et la validité de

1 « M ad am e ' virginie-Juliette Com

s S S s t é f t gfveip lequel elle demeure A Lamor-

■ ^ à f f l a r a s s r s - R S s r - î S à a w Æ

7, rue de Vilievert Jti Monsieur Victor-Toussaint

Aimée Baudoin ; ... ■.Ayant pour avoué constitué

Loir, demeurant A Senlis, rus République ;

En présence ou lui dûment appel®

^M onsieur Victor Vambourg,_ ou­vrier peintre, demeurant A Argen teuil, 89, Grande Rue ;

Co-licitant, n’ayant pas constitué avoué; _ .

il sara Drocédé, le M ardi seize Arm? ‘m il neuf cent douze, à une hTfre Te l’après-midi, en l’audience d e s criles Z Tribunal civü de Sen­tis au Palais de Justice de la dite

de la République, A la vente sur licitation au plus offrant et dernier enchérisseur, des immeu­bles dont la désignation su it .

D E S IG N A T IO N

V ille d e Précy-sur-O ise U n e M aison, sise A Précy-sur-

Oise en la rue des Forges ou * Corée, consistant en trois pièces feu par bas, écurie. ensuite, grenier sur le tout, petit bâtiment A côté, remise cave et toit A porcs Sous le iarTn ci-après, cour faisant hache rentrante A côté des dits bâtiments qui sont couverts en Pan“®®' derrière, le tout d une contenance de cinq ares dix centiares, tient d un côté Madame Lefèvre (mur mitoyen entre), d’autre côté Monsieur Mal- to n , d’un bout par devant la rue des Forges ou de Gorée, d autre bout par derrière au jardin ci-après et Ma­dame Lefebvre.

un Jard in , situé derrière ladite maison,lieu dit Brouillard, contenantun are vingt-sept eentiares et tenant d’un côté Monsieur Pécourt et Ma dame Lefèvre.-d autH côté à. Mon ,sieur Mallart, d’un bout la mamo" ci-dessus, et d'autre bout Monsieur IPécourt

E R R A T U M

Études de JM® D. SALANSON, avoué A Versailles,

rue de la Paroisse, n° 15, et de feu M° BEAUCHAMPS,

notaireA Pont-Sainte-Maxence (Oise).

C’est par erreur si dans le corps de l’insertion légale de la vente par suite d’acceptation bénéficiaire d’une

priété A Fleurines, il a été indi­qué comme date de la vente : 24 avril 1912.

Il faut lire :Il sera procédé, le D im anche

1 4 A vril 1 9 1 2 , A deux heures de l’après-midi, en la Mairie de Fleu­rines (Oise), et par le ministère de M* Louât, notaire A Senlis, adminis­trateur provisoire de l’Etude de feu M* Beauchamps, A la vente aux en­chères publiques, au plus offrant e t . dernier enchérisseur, en trois lots avec faculté de réunion, d’une pro­priété sise A Fleurines, canton de Pont-Sainte-Maxence (Oise), en la rue de la Cavée-Marie-Auger. 269

Sur la mise A pnx 1,500 francs.de*. i, v: £- •-

Eu autre cette vente aura lieu aux clause», charges et conditions du cahier des charges pressé par M Louis Escavy, avoué fc Semis*. et de posé au Greffe du Tribunal civil ,de Senlis, où toute personne peut .en prendre connnuûicalioiL

Fait et rédigé A Senlis, le vingt- sept mars mil neuf cent douze.

Signé : Louis KSCAVV.

S ’adresser pour les renseigne­m ents :

j< A M° L ouis E SC A V Yavoué A Senlis, poursuivant la venu et rédacteur du cahier des charges •

2° A M* L oir» avoué A. Senlis,;3® A M® Galoy, notaire A Précy-

sur-Oise ;4° Au Greffe du Tribunal civil de

S e n l i s , où est déposé le cahier des

eharges' ■ i t i l l M '

___________ . .piuila mêm e énergie, le m êm e co o n g e e t lei m êm es forces qu'autrefois. I l travaillait avec peine et s’aflaiblissalt graduelle- [

m en t.P endan t son travail.il saignait sou- *_____________________ [ver1909-1910, il eu t une bronchite q u i devin t rapide­m ent chronique et qui s’accom pagnait de m aux de gorge fréquents et d ’oppres­sion. M.BERTHELÔT ressentait des douleurs vives a u somm et gauche e n a r- riè re quand il po rta it quelque chose de lou rd . Le 20 m ai 1910, il se présenta à m a \ co n su tta tio n Je lui trouvai des lésions tuberculeuses d u 2* degré occupant toute L la face postérieure-du poum on gauche, le tiers supérieur d u poum on d ro ite n nJ bT a rrière et les bases latérales droite etgauche.^Après 2 m ois d e m on traitem ent a . 'g . base d’E l ix i r D u p ey ro u x ,M . BERIBELO T éprouva un m ieuxassez sensible. £ ^ E n décem bre 191(^ l oppression com m ença à diminuer. Le lO février 1911,je ^constatai que quelques tubercules avaient éclaté a la base d ro ite en am è re . E n av ril 1911, les transpirations nocturnes cessèrent et, le 22^déceimire 1911, M. — © BERTHELOT était guéri grâce à m on tra item ent à base d lS lu d r D u p e y ro u x . ' S > , I l m’a perm is depub'licr son cas afin ESgIneDCPEYR0 UX,

i | 5, Squarede Messine, 5, Paris. Ü Ü1 F .- S . - Si la tuberculose fait ta n t de victim es, c’est parce que les médecins ne . . savent pas la soigner. L’E lfa d r D u p e y ro u x , à base de créosote v raie de hetre , ^ iode, tan in , glycérophosphate de chaux, guérit les lésions tuberculeuses en provoquant fa form ation d’antitoxines dans le sérum sanguin. — T r a ite m e n t n o u v e a u des Tuberculoses pulm onaire, ganglionnaire, a rticulaire, laryngée, co péritonéale, cutanée e t osseuse, B ronchites chroniques, Asthme, Em phvsè- m es.Ç atar^es.G landessu jipuréeso i1 g

Asu ite gratuitem ent sur" rendez-vous et p a r correspondance. Les personnesuui désireront le consulter personnellem ent en son cabinet, 5, square de Messine, P aris ,devron t lu i écrire à l ’avance pour lu i dem ander u n rendez-vous. l ie n -

T O U X sont envoyé, franco à dom icile contre tim b re , oum andat.

Étude de M* G eorges MORAND,licencié en droit, avoué A Senlis,

1.0, rue Saint-Hilaire, successeur de M° Levieux.

sur saisie Immobilière,DE

UNE M AISO Ns is e A CHAMICY»

• “ commune de Rùlly,

Circonstances et

2 Pièces de Terres ise s terroir de RULLY,

d’une contenance totale de 49 ares 44 cen tiares,

EN TROIS LOTSL’adjudication aura lieu le MARDI

2 AVRIL 1 9 1 2 , à une heure de relevée, en l’audience des criées du Tribunal civil de pre­mière instance de Senlis, au Pa­lais de Justice de ladite ville, rue de la République.S ’adresser pour les renseigne-

vnents *A M* G eorges MORAND,

avoué A Senlis, poursuivant la vente; A M° Bouton, huissier A Senlis ; Et A 31° Gazeau, notaire A Sen­

lis.

(Aisne), par 'le ministère de M* DÜCATEL, 'notaire A La Fère, commis A cet effet.S'adresser pour les renseigne­

ments :1° A M* SAINTE-BEUVE,

avoué A Senlis, poursuivant la vente;2° A M« E seavy, avoué A Senlis,

présent A la vente ;3° A M* Galoy, notaire A Précy-

sur-Oisp,;4° A M« D ucatel, notaire A La

Fèré, rédacteur et dépositaire du cahier des charges.

Étude de M* G eorges MORAND,licencié en droit, avoué A Senlis,

10, rue Saint-Hilaire, successeur de ;M° Lévfeux. ‘

? ENTE SÜR LICITATION? DE

3S ares 8O cert tiares- de

B O I Sd’après les titres, -

et 4 3 a r e s 6 4 c e n t i a r e sd’après bornage,

situés terroir de SAINT-MAXIIHIIM, lieu dit les Emontoires,

L’adjudication aura lieu le MARDI 1 6 AVRIL 1 9 1 2 , à une heure de relevée, en l’audience des criées du Tribunal civil de pre­mière instance de Senlis, au Palais de Justice de la dite ville, rue de la République.S ’adresser pour les renseigne­

ments :A M° G eorges MORAND,

avoué A Senlis, poursuivant la vente;A M* Sain te-B euve, avoué A

Senlis, présent a la vente ;A M* Balézeaux,notaireA Chan-

tilly ;Et à M° D esab le , notaire A Creil.

Étude de M° G aston LOIR,licencié en droit, avoué A Senlis,

24, rue de la République, successeur de M* Delaporte.

Vente aux enchères publiquessur surenchère du sixième,

DE'

Une Maisonrué de Crécy

ou roule de Cires-les-Mello A Gilocourt.

L'adjudication aura lieu le MARDI 2 A V R IL 1 9 1 2 , à une heure de l’après-midi, A l’audience des criées du Tribunal civil de Senlis, au Fstoi» de Justice de la dite ville.

S'adresser pour les renseigné menls, a :

i®. M° Gaston LOIR, avoué A Senlis, poursuivant la vente ;

2° M* Savary, avoué A Senlis, présent A ta vente ;

3° ti° M ellottée, notaire A Mello; 4“ Au Greffe du Tribunal civil de

Senlis.

Études de M“ O. SAVARY,G. LOIR'et À. SAINTE-BEUVE,

. „ . avoués A Senlis. ■• si “ ' ; ’ . FVente sur JCieitation

i au pius offrant e f dernier enchérisseur,

en l’audience des criées du Tribunal civil de première instance de Sen­lis, séant au Palais de Justice de ladite ville, salle ordinaire des dites audiences, A une heure de relevée,

D’UNE

MAISON) sise à B é tb isy iS a in t-P ie n e ,

rue dès Courtilliers, au coin de la rue de l’Image

et en face de la place publique.

L’adjudication aura lieu le MARDI 2 A VRIL 1 9 1 2 ,

à une heure de relevée.

S'adresser pour les renseigne­ments, à :

i" M° Savary,2° M® Loir,3° *1* Sainte-B euve,

avoués A Senlis, poursuivants la vente ;

4° M* Morand, avoué A Senlis, présent A la vente ;

5" M® Ferry, notaire A Béthisy- Saint-Piérre ;

6° M® G u lc h a rd , notaire A Lian­court ;

Et au Greffe du Tribunal civil de Senlis, où le-cahier des charges est déposé.

C H A N T I L L YA gence de L ocation

ETGÉRANCE DU PROPRIÉTÉS

G . B E A L J C O U R Tÿ , rue de G ouvieux , 9e'

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M aison B o u rg e o is e de construction récente, comprenant : cuisme, salle A manger, salon, 3 chambres et salle de bains, jardin. Prix : 30 000 fr.

M aison d e R a p p o r t pouvant être convertie en usine ou industrie. — Revenu actuel 6,500 fr. Prix : 120.000 fr.

M aisons d e C a m p a g n e Akilom. de Chantilly. Contenances 7,000“ et 4.000“ . Prix 35.000 fr. et

Étude de M® J u le s RO BERT,notaire à Baron (Oise).

L’Adjudication VolontaireP A R LOTS ^

DES

6 hect. 08 ares 75 cent.- . : . DE ,

T E R R E Ss is t e r r o l r d e B A R O N ,

qui devait avoir lieu à Baron, en l’Etdde dudit M® ROBERT,

le Dimanche 31 Mars 1912, à dehx heures de relevée,

est rem ise, AU

J)imanehe 21JTvril1912 en lad ite E tu d e

e t à la m êm e heu re .

Commune de VERNEUIL (Oise) près Creil.

Cto O aC U ’C B S B I Spour entrer en jouissance de suité,

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Belles Prairies e t P â tu resen face la ferme, d’une contenance de 28 hectares.

Location : 2 .000 francs.— III —

14 Hect de Terres Labourablesla suite des pâtures, d’un seul

tenant.Location : 800 francs.

Cette propriété, admirablement située à proximité de la forêt d’3 a - latte et de l’Oise, conviendrait à un entraîneur, à un marchand de bes­tiaux, éleveur, etc...

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S’adresser A M“ ® BEAUCHAMPS, A Pont-Sainte-Maxence (Oise). 114

Étude de M® DELAUNAY, notaire A Senlis.

Adjudication volontaireen totalité ou par lots,

Le Mardi 1 6 A vril 1 9 1 2 , à deux heures,

à. S en lis, en l’Étude et par le ministère

de M® D elaunay,DE

126 bect. 27 ares 35 cent.DE

T E R R Eau te rro ir de TRUMILLY.

Pour le ûétail, voir les a îM e s .Entrée en jouissance par la percep­

tion des fermages A compter du 11 novembre 1912.

On peut tra ite r avant l’adjudication Facilités de paiement.

S'adresser :Pour tous renseignements, A 31°

Delaunay, notaire Et pour traiter, A M3I. A. Leh-

m ann et Fils, négociants, avenue de Compiègne, A Senlis. 233

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Étude de M® THIERSON, notaire A Nanteuil-le-Baudouin,

successeur de M® Mardelet.

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S’adresser pour tous renseigne­ments, A 31® THIERSON, notaire A Nanteuil. 164

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Belle ville de l’Oise.S'adresser A 31. 3IanchIon, an

cien greffier, Estrées-Saint-Denis (Oise).. 252

Élude de M* PETIT, notoire A Senlis.

M alson Bourg-euil-le-Haudoum, pl A vendre A l'amiable i M® Petit, notaire.

toise, A Nan-ce de la Mairie. — S’adresser

A vendre par adjudication volon taire, Maison sise A Aumont, le Dimanche, 14 Avril 1912, A 2 heures, à Aumont, en la Maison d’Ecole. — S’adresser A M* Petit, notaire.

A vendre ou à louer, Propriété propre A l’industrie ou A la culture, sise A Senlis, place Saint-Martin, a® 10 bis. — S’adresser A M® Petit, aotaire.

A vendre par adjudication volon. taire, Maison bou rgeoise , sise A Senlis, rue du Chat-Harêt, n° 4, le Samedi 30 Mars 1912, A deux heures, A Senlis,' en l’Etude de M* Petit, notaire.

A louer, A ppartem ent avec Jardin, Ecurie et Remise, A Senlis, route de Compiègne, n° 40. — Jouis­sance : l®1 Mare 1912. — S’adr. à M® Petit, notaire.

A louer A l’amiable, 2 h ectares 5 9 a res 2 0 cen tia res de .Ma­ra is , au terroir de Saint-Nicolas, commune de Courteuil, lieu dit la Blanehisserle de Saint-Nicolas. — S'adr. A M® Petit, notaire.

A vendre ou à louer, Maison bourgeoise, sise A Senlis, rue du Faubourg-Saint-Martin, js* 21, avec communs importants. — S’adresser M® Petit, notaire.

Etude de 31' GAZEAU, notaire A Senlis, rue aux Flageards

(successeur de M* Ferté).

A vendre A l’amiable, grande P ropriété située A Barbery, sur la place du Puits, A l’angle de la Grande Rue. — taire.

Étude de M° QUEiNTIER, notaire A Chambly.

A vendre par adjudication, sur les lieux et par lots, le Lundi 8 Avril 1912, A une heure de rélevée, par le ministère de M® Quentier, notaire A Chambly, 1 5 2 A r b r e s propres A l’industrie, essence de chênes, bou­leaux et hêtres, sis terroir de Fres- noy-en-Thelle, au Bois de laB re- tonnière et de la Fontaine. — Réu­nion au Bois de la Bretonnière.

- S’adresser A M® Gazeau, no-

A Tendre une Maison A us:de commerce, sise A Senlis, rue Châtel, n® 16. — S’adresser A M’JGa- zeau, notaire._______

A vendre A l’amiable, u n e Mai­son, située A La Chapelle-en- Serval, route nationale de Paris. — S’adresser A M® Gazeau, notaire.

’ .U _A louer ou à vendre, Maison

bourgeoise , avec jardin, écurie-et remise, sise A Senlis, rue du Moulin- du-Gue-de-Pont, n® 6. — S’adresser A M® Gazeau, notaire. V

A vendre, M aison A usage de commerce, ja r d in & B âtim ents,sis A La Chapelle-en-Serval. S’adr. A M* Gazeau, notoire A Senlis.

A louer, grand T errain , en­tièrement clos de murs et de gril­lage, situé A Senlis, lieu dit le Clos du Chapitre, près la Gare des mar­chandises, pouvant servir de chan­tier ou de jardin. — S'adresser A M® Gazeau, notoire.

A vendre A l’amiable, une Pro­priété, située A Aumont, rue de l’Eglise. — S’adresser A M® Gazeau,aotaire.

A vendre ou à louer, une Pro­priété située A Creil, rue de Vaux, numéro 5, ayant vue sur la vallée de l’Oise. — S’adr. A M® Gazeau, no­taire A Senlis, ou A M. Gervaise, architecte A Paris, rue Lafayette, n” t8 t.

Étude de 31® LOUAT, notaire A Senlis,

place de la Halle, n® 42.

A vendre A l’amiab)e, une Mal- son, A usage de culture ou de commerce, sise A Orry-la-Ville Grande rue d’Orry A La Chapelle-en- SerVal, n® 39. — S’adr. A M® Louât, notaire. _________

A louer, u n e M aison bour­g eo ise , sise A Senlis, rue de Com­piègne, n® 6. - S’adresser A M® Louât, notaire. °

A louer, coquette V illa « LesOmbrages », sise A Courteuil, près Senlis. — S’adresser A M® Louât, notoire. _________

A vendre A l'amiable, u n e l ia i­son de Cam pagne et A us;de commerce de vins, sise A Vieille-Poste, commune de Ville- neuve-sur-Verberie, et un B ois T aillis, sis A Brasseuse. — S'a­dresser A M® Louât, notaire.

Étude de M® A. POTENCIER,greffier A Pont-Ste-Maxence.

Vente volontaire de beaux et bons Meubles, aux enchères pu­bliques , à Pont-Sainte-Maxence, avenue de Senlis, n®31, en la maison où demeurait et où est décédé M. Fouache père, le Dimanche 31 Mars 1912, A une heure et demie de rele­vée, par le ministère de M° Alexan­dre Potencier, greffier de la Justice de Paix de Pont-Sainte-Maxence.

Étude de M® DHERBE, huissier A Pont-Sainte-Maxence.

Ville d’Asnières. — A vendre A l’amiable, jo lie et im portante ViUa, avec 1.200 mètres de jardin d'angle. — S’adresser A M® Dherbe, huissier.

A vendre A l’amiable, par suite de décès, Jo lie Propriété avec belle Maison Bourgeoise et Dépendances. — S’adresser A M® Dherbe, huissier.

Ville de Fontenay-sous-Bois. — A vendre A l'amiable, bonne Mai­son d’habitation avec grand Terrain d’angle, A Fontenay-sous- Bois (Seine), A l’angle de la rue de Nogent- et de la rue Epoigny. S’adresser A M® Dherbe, huissier.

B o n Café, Buvette, R estau­rant» avec salle de bal, bien situé ameentre joli bourg, très belle in°- lation, A céder de suite. — S’adr. A M® Dherbe.

A céder, après situation, F,on Fonds de Coiffeur, avec belle et nombreuse clientèle, dans ville agréable de l’Oise. Maison ancienne et sérieuse. — S’adr. à M® D’nerbe.

B elle 31aison B ourgeoise,de construction moderne, avec écu­rie et remise et grand jardin, bien située dans gentille résidence de l’Oise, A vendre A l’amiable. — S’adr. A M* Dherbe, huissier.

A vendre A l’amiable, dans joli bourg de l’Oise, gentille M aison B ourgeoise, avec écurie, remise et serre, jardin potager et d’agré­ment, petit bois, joli cours d eau poissonneux, le tout clos de murs.— S’adresser A M° Dherbe, huissier.

A vendre à l'amiable, Malson A usage de commerce, bien située au centre petite ville de l'Oise bien fréquentée, une heure de Paris. — S’adresser audit M° Dherbe.

■R” ' M° PETIT, notaire A Sent demande de suite un petit clei

m r ~ M« ESCAVY, avoué à S lis, demande de suite u n c lerc .

■ 8 “ M® CAILLAT, huissier I Senlis, demande de suite m i c le rc ayant belle écriture, senté par ses parents.

On demande m é iL mari valet de chambre-maitre dl| tel, femme cuisinière.

S’adr. au Bureau du Journal.

■ V " On demande une bonsérieuse, faisant bien cui sine Sivice avec femme de chambre.

S'adr. au Bureau du Journal.

V Chez MM. CHOQUET etd A Senlis, on demande un. som m l lier muni de bonnes ré férences,!

Jf“ On demande, bourgeoise, un cocJ ier taine d’années, sachant des chevaux et voit.ej-es. — références exigées.

S’adr. au Burea'a du Journal.

On! demande un c h a r re t ie r , très bonnes ces, faisant ta route, sachant duire chariot A flèche.

S’adr. au. Bureau du Journal.

Emile OBRY, cultivs A Creil „ demande | l n méu mari bouvier, la femme pour une petite ferme ; s’ils avaienü cartable de conduire des bœufs, li « jpèrait également.

é t f f On demande un m é l .e mari cocher-jardinier, la fen bonne cuisinière. ®— Bonnes rt ronces exigées.

S’adr. au Bureau du Journal.

‘ On demande, dans imaison bourgeoise, une boi sérieuse sachant faire la cuiisii le ménage.

S’adr. au Bureau du Journal.

■ V " ° On demande une d j tan te com ptable.

S’adr. au Bureau du Journal. I

A vendre, 2 biaisons communi- [uant, A usage de commerce, sises A lenlis, rue du Châtel, n® 9, et rue

de la Chancellerie, n® i . — S’adres. A M® Louât, notaire.

Etude de M> THIERSON, notoire à Nanteuii-le-Haudouin.

A louer ou A vendre A l’amiable, une grande 31 o ison , située A Nanteuil-ie-Haudouin, A usage de Graineterie, et propre A tout autre Commerce. ____

A vendre par adjudication volon­taire, A Nanteuil-le-Haudouin, va l’Etude de M® Thierson, le Vendredi 12 Avril 1912, A trois heures, par le ministère de M® Thierson, notoire, Maison bourgeoise, sise ANan- teuil-le-Haudouin, rue ~

Étude de M® ROBERT, notaire A Baron.

A vendre A l'amiable, u n e Mal­son avec jardin, sise A Saint-An- toine. — S’adresser A M® Robert, notoire. _______

A vendre par adjudication volon­taire, A Fontoine-les-Cornus, en la Maison d'Ecole, le Dimanche 31 Mars 1912, A dix heures du matin, par le ministère de Me Jules Robert, notaire, une Maison avec Jardin, situés A ■Fontaine- leh-Cornus.

A vendre A l’amiable, en bloc ou i détail, très bon Matériel

d’Entrepreneur de M açonne­r ie (état neuf). — S’adresser A M® Dherbe, huissier.

Bon Tabac, Buvette, Epi­cer ie , bien situé, endroit fréquenté, A céder dans de bonnes conditions Maison ancienne. — S'adresser A M® Dherbe. ________

A céder par suite de diicès, dans ville de l'Oisé, très bon Fonds de B oucherie, belle emplace­ment, bonne clientèle. Facilités de paiement. — S'adres. A M® Dherbe.

ON DEMANDEDES

Apprentis ajustaET DES

Apprentis chaudronnieirslA l’Usine des Coffres-Forts Fif

A CREIL

Commune de Villers-Saint-Paul. —AA vendre A l’amiable 1° M a iso n avec Bâtiments et Dépendances, sise A Villers-Saint-Paul, rue de Moisi- court; G r a n g e et grand Terrain, sis même nie.

Commune de Sacy-le-Petû. — A vendre A l’amiable, blai^on de Com m erce A usage de marchand de vins et épicerie-charcuterie, bien située en encoignure de deux rues. — Celte maison est occupée par M. Labbé, débitant. Entrée en jouis­sance le 1 " avril 1912. Facilité pour l’acquéreur de chasser en plaine gi­boyeuse sur 850 hectares et au bois sur 120 hectares 2 et 3 fois par se­maine. — S’adr. audit M® Dherbe.

A céder dans de bonnes conditions, très bon Tabae-Buvette-Epl- cer ie , seul dans la localité. — S’adr , audit M* Dherbe.

^ff®“ M é n a g e connais sat;l tretien chevaux et voitures i. fa) porte et basse-cour, deman de | cocher.

M. JANNISSON, A La Cha pelli Se- val (Oise).

B g ” P erso n n e , 50°demande place chez mon .si eu>| dame seule, pour service irité gouvernante. — Références lentes.

S'adr. an Bureau du Jo urnal.

■ V * Homme A toutes est demandé de suite, chez M. I carrossier A Senlis.

BRg~ On demar.de des oi t r e s pour l’atelier 'ou le dehors. I

Fabrique Fleurs Artificielles,| rue Gambetta, N-jnteuii.

M T Dam e , 56 ans, obligé] quitter après d écès, munie d’ei lentes référe nces, demande ' chez monsieu’ r seul.

S’adr. au B ureau du Journal.

ON DEMANDE d e B o u s A J U S T E !

A l’Usine dtes Coffres-Forts Fiel A CREIL

Travail assuré sans ch

On demande de suite I la v eu se s A l’Institution Saint-] cent.

VSEUX JOUEiNAÜKH BON tTAT

pour Peintres et Marchanii 2 0 c en t, le ItUog.

S’adresser au Courrier de r i