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Prix 300 F N°118 du Mardi 09 au dimanche 14 août 2011 Les causes profondes du drame Ce qu’il faut savoir APBEF Le profil type du créateur d’entreprise ENTREPRENARIAT uTout sur le concours qui vous fait réaliser vos rêves BuS DANS LA LAguNE FAIRE DES AFFAIRES EN FRANCE ET DANS L’uE Retrouvez votre pleine page d’offres d’emplois INVESTISSEMENT POST-CRISE Créer une agence immobilière qui respecte les normes Pourquoi Amematekpo a été démis Ph : DR

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Prix 300 FN°118 du Mardi 09 au dimanche 14 août 2011

Les causes profondes du drame

Ce qu’il faut savoirAPBEF

Le profil type ducréateur d’entrepriseENTREPRENARIAT

uTout sur le concours qui vous fait réaliser vos rêves

BuS DANS LA LAguNE FAIRE DES AFFAIRES EN FRANCE ET DANS L’uE

Retrouvezvotre pleinepage d’offresd’emplois

INVESTISSEMENT POST-CRISE

Créer une agenceimmobilière quirespecte les normes

Pourquoi Amematekpoa été démis

Ph : DR

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Le journaL de L’économie

N°118 du Mardi 09 au dimanche 14 août 2011/ 2

La veille de l’indépendance a étéparticulière sanglante pour la Côted’Ivoire ! Le pays qui était enplein dans les préparatifs de la pre-mière fête de l’indépendance après

les événements tragiques de la crise postélectorale, donc sous l’ère Ouattara, aune nouvelle fois été endueillé : vendre-di 5 août, en effet, un autobus de laSociété des transports abidjanais (Sotra)s’est jeté dans la lagune Ebrié : bilannon encore exhaustif (au moment oùnous mettions sous presse) une quaran-taine de morts. On signalait, ce mêmejour, une collision entre deux autres busà l’Indénie (moins grave), un autreaccrochage à la Carena et un quatrièmeaccident était signalé dans la communede Koumassi. Tous occasionnés par lesmatodontes vert et blanc de la Sotra. Unesuccession d’accidents, dans la mêmejournée, aussi surprenante qu’inquiétan-te. Le Drame du Pont Houphouët, est dessources proches de l’entreprise, le plusimportant qu’a connu la Sotra depuis sacréation. De quoi s’interroger sur ce quise passe vraiment dans la maison verte.Au delà de l’émotion et des versionscontradictoires sur les causes de cesaccidents, ces événements malheureuxviennent, en effet, soulever certainesquestions brûlantes. Une analyse à froid, fait penser que cettetragédie aurait pu être évitée si certainesconditions n’avaient pas été réunies.Depuis quelques mois, il est donné deconstater à la Sotra, une sorte de courseeffrénée à la rentabilité. Certes, la Côted’Ivoire, financièrement éprouvée, abesoin de faire des recettes. Le pays abesoin d’argent, mais certainement pasau prix de la vie des Ivoiriens. A bienobserver les bus mis en circulationaujourd’hui, on se demande si ceux-ciremplissent toutes les normes de sécuri-té. Au mois d’Avril 2011, on annonçait90 bus en état de circulation dans le parcautomobile. Entre avril et août, c’est- à-dire seulement trois mois après, le direc-teur des Opérations Thomas koffiAhiboh, établissait un nouveau pointrevélant qu’on est passé de 90 à 400 busen état de marche. Soit, les techniciensde la société se sont surpassés pour met-tre sur pieds les autobus, encore faut-ilqu’ils aient les moyens matériels etfinanciers de le faire quand on sait lespréjudices qu’a subis l’entreprise, soit,on a décidé de mettre des bus qui ne sontpas sûrs, du point de vue mécanique, surles routes. Et de là viendrait le drame.Qui du service d’exploitation et du servi-ce technique décide de la mise en circu-lation d’un bus à la Sotra ? Si, comme

indiqué plus haut, la priorité est de faireles recettes, on affirmerait sans risque dese tromper que c’est le premier cité quia le dernier mot. Son rôle étant de faireentrer l’argent (dont la société et le paysont tant besoin) dans les caisses. Qu’enest- il de l’avis des techniciens et de lavie des usagers ? Sans rémuer le cou-teau dans la plaie, on pourrait se deman-der pourquoi le chauffeur du bus 19 n’apas freiné à temps ? A t- il eu la luciditépour le faire quand on sait aussi que la

sérénité est loin d’être de mise au sein dela ressource humaine de l’entreprise?Entre les recettes à faire coûte que coûte,les ennuis techniques que peuvent avoirles bus et la menace de licenciement quiplane sur les têtes (plusieurs licencie-ments ont été faits dejà en quelquesmois), il est difficile de se concentrer surson travail. Au péril de la vie des usa-gers. Comme l’a montré la tragédie de laveille de l’indépendance.

SOTRA

Les causes profondes du drame

Cette tragedie aurait pu être évitée si des conditions n’avaient pas été reunies. (Ph : DR)

Spécialisé dans la recherche de financementau profit des entreprises, la création du cabi-net GMC s’est imposée tout naturellementcomme une solution pour les entreprises afri-caines, eu égard aux difficultés d’accès auxsources de financement auxquelles elles doi-vent faire face, avant de tendre vers le déve-loppement. Si l’Afrique a pour elle de bon-nes idées et des projets porteurs, les ressour-ces financières, quant à elles, font défaut, lafaute à de mauvaises études de projets et uneméconnaissance des mécanismes de financeexistants. Et c’est à ce niveau que le cabinetGMC apporte son expertise aux PME, afinde leur permettre de mobiliser des finance-ments adaptés à leurs besoins d’investisse-ments. L’objectif recherché consiste à rédui-re les délais de mise à disposition des fondset les taux d’intérêts d’une part, à alléger lesgaranties exigées par les bailleurs de fondsd’autre part. Né de la volonté d’experts issuspour la grande majorité des arcanes de lahaute finance, notamment de la BOAD, ledomaine de comptence de GMC s’étendaussi bien à une assistance technique pourl’élaboration d’un business plan efficace,que pour le rachat de créances des entrepri-ses. Il touche également l’analyse de relévésbancaires, ce qui permet souvent d’obtenirdes redressements inanttendus. Actifs dans

des secteurs aussi divers que l’agroindustrie,le transit et la cimenterie, la force de cettestructure se résume essentiellement à uneparfaite connaissance du marché financier del’Uemoa, à une expérience avérée dans lesquestions d’identification, d’évaluation et desuivi des projets, et un excellent réseau cons-titué d’une centaine de bailleurs de fonds etd’investisseurs internationaux.

CoNsTaNT GueY

FINANCEMENT D’ENTREPRISES

Le Cabinet GMC se positionne

C’était le grand oral pour les responsa-bles des régies financières ivoiriennes.Le budget 2011 présenté le jeudi 4 aoûtdernier au Plateau visait à donner lapreuve de son recouvrement effectif.Malgré un contexte social difficile impo-sant une prudence dans les projections,les régies comptent s’appuyer sur l’as-siette fiscale existante. Tous font la pro-messe d’apporter au budget leur part :les impôts, 733,5 milliards FCFA,Douanes 578,67 milliards et la directiongénérale du trésor et la comptabilitéPublique qui a la plus grande part à trou-ver (1689,4 milliards), y compris un gapà ratrapper de 360, 5 milliards. A ceteffet, le ministre de l’Economie et desFinances Charles Diby a revélé que tousles DAAF seront suivis et évaluéschaque trimestre. Ils devraient ainsi s’at-tendre à justifier chaque franc dépensé.Objectif de cette nouvelle dispositionselon l’argentier, ‘’proscrire l’indiscipli-ne budgétaire telle que la constitution despassifs’’. Il a aussi saisi l’occasion pourindiquer aussi que la Côte d’Ivoire n’estpas engagée dans ‘’un endettement aveu-gle, mais plutôt un endettement intelli-gent qui aboutira à des investissementsmassifs pour une croissance dépassantcelui de la démographie’’. Dans ce bud-

get, qui a fait l’objet d’une approbationdes partenaires bilatéraux, les ressourcesintérieures constituent la part substantiel-le des ressources avec un niveau de 2086,2 milliards représentant 68,4 % tan-dis que les ressources extérieures cor-respondent à 31,6 % avec un niveau pro-jeté à 964,2 milliards.

siMPLiCe D ouaTTara

BuDgET 2011

Comment les 3050 milliardsseront recouvrés et sécurisés

a l’auditorium de la Caistab, une communi-cation a retenue l’attention. C’est celle deKoné adama Directeur Général du trésor etde la comptabilité Publique. en effet sa régieest celle qui a le plus de défis à relever :1689,4 milliards FCFa (plus de 55% du bud-get) dont 360,5 milliards de GaP à recher-cher. Dans sa présentation des objectifs deressources assignés à ses services, Konéadama a expliqué clairement que celles-cicomprennent d’abord les recettes du trésorévaluées cette année à 1,5 milliard. Ce faibleniveau s’explique par le changement derégime de certains contribuables, le transfertprogressif du recouvrement de l’impôt fon-cier à la DGi et surtout à la suspension dupaiement de la taxe sur les véhicules à

moteur (vignette). ensuite, les ressources provenant du Trésor comprennent aussiles recettes non fiscales dont les prévisions s’élèvent à 24 milliards, des autres res-sources intérieures (41,3 milliards) et surtout des interventions sur les marchéspublics monétaire et financier pour 804,6 milliards FCFa dont les emprunts budgé-taires (65 milliards), les bons du trésor (618,4 milliards) et les obligations assimila-bles du trésors (121,2 milliards). a cela il faut ajouter les ressources extérieures de457,5milliards FCFa. Tout un programme.

sDo

Trésor PublicLes défis de Koné Adama

Magaye Gaye, DG de GMC. (Ph : DR)

Note de la rédaction

Votre éditorial vous sera proposé le lundi prochain

Par JeaN-Louis GBaNGBo

Charles Diby Koffi, ministre de

l’Economie et des Finances lors de la

présentation du budget 2011. (Ph : MEF).

Le DG du Tresor public,

Adama Koné.

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Le journaL de L’économie

N°118 du Mardi 09 au dimanche 14 août 2011/ 3

Depuis plusieurs mois, la controver-se agite le microcosme des affairesen Côte d’Ivoire, fait la une desjournaux et agrémente les discus-sions de salon. Après moult rebon-

dissements, ce qu’il est convenu d’appe-ler l’affaire Comium CI (du nom du 4eopérateur de téléphonie mobile en Côted’Ivoire) n’est pas prêt de connaître sonépilogue. Et l’arrestation de l’ex- PCAEugène Diomandé n’est pas faite poursimplifier les choses. Celle-ci, intervenuele mercredi 3 août dernier, était le cloud’une semaine particulièrement chaude etpleine en rebondissements dans la guerreque se mènent les actionnaires de la filia-le ivoirienne de ce groupe libanais,depuis janvier 2011. Au lendemain de la descente effectuéepar Eugène Diomandé, Patrice KazanaCoulibaly, l’administrateur provisoire etMohamed Salamé, un des actionnaires dela société, au siège en Zone 4, pour exé-cuter une décision de justice, le très disc-ret directeur général Michel Hébert estsorti de ses gongs. Au cours d’une confé-rence de presse qu’il a animée le diman-che 31 juillet, il a accusé l’ancien Pca debraquage de la société, mais aussi dedétournement de 10 milliards Fcfa.Relativement à la décision de la CourSuprême qui a motivé la tentative deréoccupation des locaux, Michel Hébert adit s’en référer à la clause compromissoi-re incluse dans les statuts de la sociétédéclarant les tribunaux ivoiriens incom-pétents dans les litiges entre actionnaires.La réponse est venue le lendemain, lundi1er août, via une autre conférence, celle-là d’Eugène Diomandé, MohamedSalamé et leur avocat. ‘’L’article 13 por-tant procédure d’arbitrage de l’acte uni-forme de l’Ohada, selon Maître Luc

Andjemian, donne bel et bien mandat àun administrateur provisoire pour sauve-garder les intérêts de la société, en vue delever le péril qui plane sur celle-ci. Et ceen dépit de la clause compromissoire’’.Ensuite, les actionnaires en rupture deban vont contre-attaquer, accusant l’ac-tuel PDG Nizar Daloul et son Dg de mal-versation, notamment une augmentationfrauduleuse de capital de 50 milliardsFcfa. ‘’Irréaliste’’, selon eux.Coup de théâtre : Michel Hébert obtientle scalp d’Eugène Diomandé. Le mercre-di 3 août, ce dernier est convoqué à laPolice criminelle, sur plainte de l’actuelDg. Motif : vol en reunion et sequestra-tion des employés de comium. Il est accu-sé d’avoir volé 2 millions et un portable.Eugène Diomandé se présente avec sonancien Directeur financier, munis de tousles documents comptables. Il est transfé-ré au 31e arrondissement de police, où ilest placé en garde à vue. Interrogé sur la

question aux matinales du CICG, le jeudi4 août, le porte parole du gouvernementBruno Nabané Koné, par ailleurs minist-re de la Poste et des Télécommunicationsa répondu que ‘’la décision de la CourSuprême sera appliquée sans étatd’âme’’. Celle-ci, il faut le rappeler,conforte la nomination d’un administra-teur provisoire pour gérer la société pourun délai de 6 mois, mais ne prévoit nulle-ment la réintégration d’EugèneDiomandé. Ce qui voudrait quand mêmedire le départ de Michel Hebert de ladirection de Comium-CI. Mais les choses

ne sont pas aussi simples. Les fortes trac-tations qui se jouent actuellement dépas-sent le cadre de la justice et des sallesd’audience. Et ici, la solidarité des Frèresde Lumière ou Franc-maçons de laGrande loge de Côte d’Ivoire (Glci), esttrès active. D’illustres membres de cettefraternité sont, en effet, proches des par-

ties dans ce conflit. Eugène Diomandé,entre temps, est libéré le jeudi 4 août à 21heures pour délit non constitué, quandMohamed Salamé lui devrait être entenduce mardi 9 août en présence de son avo-cat, et surtout de la fameuse grosse de laCour suprême. La fin du suspens pourtrès bientôt ?

SPECTRE DE FERMETuRE, CONFLIT Au SOMMET DE L’ETAT

Jusqu’où ira l’affaire Comium CI?

De fortes tractations souterraines se jouent actuellement dans le conflit Comium-CI.

(Ph : DR)

Répondre efficacement aux besoins despopulations les plus modestes du conti-nent africain par des solutions technolo-giques innovantes, voici la motivationprincipale qui a conduit la firme Orangeà créer le Prix de l’Entrepreneur Socialen Afrique. Un prix par lequel Oranges’engage à soutenir financièrement et àaccompagner par son expertise, des pro-jets novateurs, à fort impact sociétal,portés par de jeunes entreprises. Au-delàde ses activités qui consistent à déployerses infrastructures et fournir des srevi-ces, le groupe France Télécom-Orangeréaffirme une nouvelle fois son position-nement d’entreprise citoynene, et sonattachement à la ResponsabilitéSociétale d’Entreprise. Ce prix, qui est àsa première édition, est ouvert jusqu’au15 septembre 2011, à tout entrepreneurou toute entité légale existant depuismoins de deux ans, au moment duconcours, sans restriction de nationalité.

La seule particularité vient du fait queles projets présentés doivent s’inscriredans le domaine des TIC, des servicesbancaires (ou des applications dans des

domaines essentiels comme la santé, l’é-ducation ou l’agriculture), et prévoir undéploiement de leur service dans aumoins un des pays d’Afrique où Orangeest implanté. En plus des dotationsfinancières respectives de 16,4 millionsde f Cfa, 9,840 millions et 6,560 millionspour les trois premiers lauréats, ceux-cibénéficieront d’un accompagnement desix mois par des professionnels de l’en-treprenariat et des TIC. Ainsi, en ouvrantce concours à la Côte d’Ivoire, orangemanifeste explicitement son soutien à larelance post-crise, par le financement deprojets créateurs d’emplois. Présentedans le secteur des télécommunicationsavec des services Fixe-Mobile-Internet,Orange Côte d’Ivoire intervient égale-ment dans la santé, l’éducation et la cul-ture, les trois axes de sa politique socia-le.

CoNsTaNT GueY

PROMOTION DE L’ENTREPRENARIAT

Un concours pour réaliser le rêve de jeunes entrepreneurs

Le prix de l’entrepreneur social est

ouvert jusqu’au 15 septembre 2011.

(Ph : DR)

Elle a frôlé la fermeture en 2010. LaSociété ivoirienne de raffinage (SIR),première entreprise ivoirienne ne mourracertainement pas. Outre les appuis exté-rieurs que la Côte d’Ivoire a reçu depuisla fin de la crise post-électorale, labanque africaine d’import export,Afreximbank, a choisi de venir en aideau géant ivoirien de l’hydrocarbure. Enmission de travail en Côte d’Ivoire du

1er au 3 août dernier, son président,l’Ivoirien Jean- louis Ekra, a annoncé unfinancement de 320 millions de dollars

(environ 160 milliards Fcfa) accordé à laSIR pour l’importation du pétrole brut.La Banque panafricaine qui, depuis sacréation, a approuvé 1,43 milliards dedollars (715 milliards Fcfa) d’aides à laCôte d’Ivoire, dont 1,073 milliards dedollars (536,5 milliards Fcfa) décaissés,veut concevoir un mécanisme de finan-cement d’urgence (MFU), pour accom-pagner le pays à relever les défis socio-économiques suscités par la crise.

J-L.G

RELANCE éCONOMIquE

Afreximbank choisit la SIR

Rencontre pleine d’espoir que celle quis’est tenue le jeudi 5 août dernier, entre leministre du Commerce et les opérateurséconomiques de la filière riz de Côted’Ivoire. Objectif, parvenir à trouver unaccord en vue d’une réduction du coût dukilogramme de riz de grande consomma-tion sur les marchés nationaux. Ainsi, aprèsle sucre qui a connu récemment une baissenotable, c’est au tour du riz, autre produit degrande consommation, de faire l’objet dediscussions entre les deux parties.L’occasion était toute trouvée pour lesacteurs de ce secteur de passer en revuetous les maux qui entravent le bon fonction-nement et le développement de la filière.Maux formellement identifiés et qui ontpour nom, la persistance du monopole desimportations accordé à seulement deuxgros opérateurs, l’absence d’une politiquede promotion du riz local, le taux relative-ment élevé des taxes, le manque de contrô-le des instruments de mesures. S’inscrivantdans le droite ligne de l’action gouverne-mentale, le ministre du Commerce,Dagobert Banzio s’est voulu rassurant,mais ferme quant à l’issue des négociations.Etant donné que les grossistes, demi-gros-sistes et détaillants sont restés dans les 21%

de marge bénéficiaires imposée, c’est versles gros importateurs que les regards setournent. Il est bon de savoir que la Côted’Ivoire importe environ un million des 1,5million de tonnes de riz qu’elle consommeannuellement. Ce qui a de quoi susciter lesspéculations et les pratiques en totale viola-tion de la loi. L’affichage très prochain duprix du kg de riz s’étendra à l’huile et à lafarine, produits pour lesquels des accordsont déjà été trouvés.

C. G.

PRIX Du Kg DE RIZ

Le ministère du Commerce négocie une réduction

Par JeaN-Louis GBaNGBo

Le prix du kg devrait connaître une

baisse dans les prochains jours.

(Ph : DR)

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Le journaL de L’économie

N°118 du Mardi 09 au dimanche 14 août 2011/ 4

Après la crise sociopolitique, lasociété Ash international,concessionnaire du servicepublic de collecte des orduresménagères du District d’Abidjan

dont les installations et le matérield’exploitation avaient fait l’objet dedestruction et de pillage, a le plaisird’informer la population Abidjanaise,qu’elle procède à compter du 1erAoût 2011 au rétablissement completde la salubrité dans le Districtd’Abidjan’’. Ainsi, Ahmed Bassam,fondateur de la société ASH interna-tional, chargée du ramassage des ordu-res ménagères à Abidjan, annonçait- illa reprise de ses activités. Seulement,voilà, celui qui dit avoir obtenu unappui de 10 milliards Fcfa de privéscanadien et américain pour instaurerun nouveau mode de gestion des ordu-res ménagère dans le districtd’Abidjan, est accusé de faire du for-cing. Dans l’entourage du ministre dela Salubrité Urbaine, Anne Ouloto, onindique que Ahmed Bassam refuse dese conformer à la loi et de se soumett-re à la procédure d’appel d’offre quiest imposée à tous les acteurs du sec-teur.

Le Golden Boy nefait plus rêverElle est bien lointaine, la période oùles superlatifs ne suffisaient plus pourqualifier la fulgurante ascension deHamed Bassam, au début des années90. La société de ramassage qu’il avaitcréée à cette période, dans la mouvan-ce de son club de soutien aux idéauxde feu le Président Félix HouphouëtBoigny, “J’aime le PDCI’’, avait puobtenir, en 1992, l’exclusivité du mar-ché de ramassage des ordures ménagè-res à Abidjan. Un marché juteux quirapportait quotidiennement à AshInternational près de 11,5 millionsFCFA. La tonne collectée, transportéeet mise en décharge étant facturée à lasociété à 10.419 FCFA.C’est en 1998 que l’horizon a com-mencé à s’assombrir pour Ahmed

Bassam. Tout est parti de la résiliation,tout de suite après la signature ducontrat, par le président d’ASHInternational, de l’entente qui le liaità l’entreprise américaine du groupeASH qui lui avait fourni la garantieinternationale exigée. Persuadé qu’ilétait inutile d’avoir des connaissancestechniques approfondies pour gérer lacollecte des ordures ménagères.D’abord, confronté, dès 1994, à unedétérioration soudaine des services decollecte des ordures résultant de pan-nes à répétition et de l’utilisationincorrecte de l’équipement, la Villed’Abidjan, avec qui le contrat a étésigné pour une durée de 15 ans, avaitdu mal à remplir sa part d’obligation.Notamment au plan financier. Lesarriérés de salaires ne se comptaientplus tout comme les frais de fonction-nement de l’entreprise. Retrait des

entreprises de pré- collecte, salairesimpayés, grèves d’employés, immon-dices d’ordures à Abidjan… AhmedBassam est désormais jeté à la vindic-te populaire. Son incapacité ainsiconstatée, il est fait appel à de nou-veaux opérateurs pour assurer le servi-ce. L’homme d’affaires qui a confié auministre qu’il avait été empêché detravailler par Laurent Gbagbo depuis2003 pour des raisons politiques, a vula prise du pouvoir par AlassaneOuattara comme du pain béni. Biendécidé à reprendre ses activités, iloubliera ou fera fi d’ignorer quelquesdispositions réglementaires. Soncontrat arrivait à expiration en 2007.La convention qui le liait à la Ville

d’Abidjan depuis 1992 avait une duréede 15 ans. Malgré tout, AhmedBassam a commencé à distribuer ses12 millions de sachets dans le cadred’une opération qu’il a baptisé zéroordure. Sans avoir reçu l’autorisationpréalable d’exercer. La réaction de l’é-nergique ministre de la Salubrité nes’est pas fait attendre : AhmedBassam est publiquement désavoué etles opérateurs économiques sont misen garde contre une hasardeuse coopé-ration avec lui. Pour l’homme d’affai-res qui employait plus de 2000 person-nes, faisant durant la décennie 90, lapluie et le beau temps, le retour a desallures de fiasco.

RAMASSAgE D’ORDuRES à ABIDjAN

Ahmed Bassam, un retour à problème

Le fondateur de Ash International, Ahmed Bassam est accusé de faire du forcing.

(Ph : DR)

L’homme d’affaires àla sulfureuse réputation comptaitsur la venue au pouvoir de AlassaneOuattara pour relancer ses activités. Un nietcatégorique lui est opposé.

Par JeaN-Louis GBaNGBo

A l’instar des grands pays de la modecomme la France et l’Italie, les confec-tionneurs de Côte d’Ivoire veulentindustrialiser leur secteur. Ils veulentainsi mettre l’accent sur le profession-nalisme ainsi que l’organisation. C’estcet objectif que visait la séance de tra-vail entre les professionnels de laconfection et l’union européenne quieu lieu le mardi 2 aout à la chambre decommerce et d’industrie. Cette volontéde rassemblement est l’aboutissementd’un lobbying effectué par Tidjane

Traoré, fondateur des Cours Tidiane,auprès des institutions sous-régionalesen faveur du secteur qui souffrait d’unmanque de soutien. Depuis trop long-temps, l’aide est restée cantonnée auniveau des acteurs de la production dela matière première, le coton, jusqu’àla création des tissus. Mais les acteursde la confection des vêtements n’ontjamais bénéficié d’un quelconqueappui. Les choses sont en train dechanger et les confectionneurs sontaujourd’hui dans le collimateur des

institutions d’aide au développement.L’union européenne a ainsi mandatéDaniel Michelet, patron de l’écolesupérieure des industries de la mode enFrance, afin de poser les bases d’undéveloppement du secteur du textile etde l’habillement en Côte d’Ivoire. Uneopportunité que veulent saisir lesconfectionneurs. Leurs projets serontsoumis à la cellule de coordination del’institution à Abidjan pour finance-ment.

Marius Nouza

SECTEuR DE LA MODE

Les acteurs visent l’industrialisation

La dernière assemblée générale del’Association des Professionnels desBanques et Etablissements Financiers deCôte d’Ivoire (APBEFCI), groupement cor-poratiste représentant les acteurs de la finan-ce publique et privée, a décidé de démettreJacob Amématekpo de ses fonctions de pré-sident. Il ne conduira donc pas les destinésde l’APBEFCI jusqu’à la fin de son mandatprévu pour mars 2012. Selon des sourcesproches de cette structure, la raison de cettedécision est à rechercher dans les positions‘’peu claires’’ de ce dernier lors des épisodesde réquisition et de nationalisation de certai-nes banques par le gouvernement AkéN’Gbo lors de la crise post-électorale. Ilaurait en effet brillé par son absence auxcotés des banques qui, rappelons-le, avaient,à l’exception des établissements nationaux,décidé de fermer leurs portes et guichetsaprès la décision de la BCEAO.L’assemblée lui reproche l’absence de

condamnation de la réquisition suivie denationalisation de la BICICI et de la SGBCInotamment. Aussi, certains membresinfluents de cette organisation n’ont-ils pasapprécié et ont surtout associé l’absence àDakar, de M Amématékpo lors de la réuni-on préparatoire à la réouverture des banquesen Côte d’Ivoire, à une désolidarisationmanifeste d’avec le nouveau président.Malgré son argumentaire, basé en partie surla situation délétère qui prévalait alors, il aété mis en minorité. Sur les 19 banques pré-sentes, 10 ont désavoué Amématékpo cont-re 7 qui l’ont soutenu, et 2 se sont abstenues.Mis en minorité, il a sur le champ déposé salettre de démission. Un comité ad’ hoc a étémis en place pour conduire l’association jus-qu’à la prochaine assemblée générale pré-vue pour le 15 août 2011. Ce comité estprésidé par Guy Koizan, actuel DirecteurGénéral de Versus Bank.

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BANquES ET ETABLISSEMENTS FINANCIERS

Pourquoi Jacob Amématekpo a été démis

Le groupe Koneco, dirigé par Koné CheickOumar, a lancé le jeudi 4 aout dernier au Golfhôtel d’Abidjan, Call Ivoire le premier cen-tre d’appel exclusivement ivoirien. Situédans la comune de Cocody, ce call centerpropose aux entreprises et administrationspubliques de gérer leur relation clientèle à tra-vers divers techniques de télécommunicationet de télémarketing dans un objectif de fidéli-sation de la clientèle. La technologie utilisépar call ivoire, vocalcom V4 est issue de ladernière technologie en matière de centred’appel. Elle met à la disposition des clients200 positions capables de gérer 300 appelssimultanés. Selon Koné Cheick, la création

de call ivoire répond à un souci, celui decontribuer au développement économique dela Côte d’Ivoire après une crise postélectora-le éprouvante. Notamment lutter contre lechômage et la pauvreté. A ce jour, 600emplois jeunes ont été offerts par la structure.Il se veut un outil de développement écono-mique au service des entreprises et leur offreune gamme variée de service permettant degérer les préoccupations de leurs clients :couplage téléphonique, distribution automa-tique d’appels, distribution intelligente desappels en fonction des compétences ou pargroupe, la visio-conférence...

M. N.

CALL IVOIRE

Un centre d’appel ivoirien est né

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Le journaL de L’économie

N°117 du Lundi 1er au dimanche 07 août 2011/ 5

De 3,6 % en 2010, la croissance de lazone Uemoa ne devrait pas connaît-re une progression significative en2011. Et la crise ivoirienne est l’unedes principales causes de cette cont-

re performance. La Côte d’Ivoire contri-buant à plus de 40 % au PIB de l’UEMOA,son taux de croissance a été ramené à 2,4 %en 2010 et devrait ressortir, selon les pro-jections, à - 6,3 % en 2011, en raison desdégâts causés et du temps nécessaire à laremise en état de l’économie. Pour les auto-rités de la Banque ouest- africaine de déve-loppement (BOAD), l’exécution du pland’action stratégique 2009-2013 devrait per-mettre de relever les défis qui se posent à lasous région. Pour le Président de cetteinstitution, Christian Adovelande, il fautmettre l’accent sur ‘’le développement desinfrastructures, le soutien à l’agriculture,l’énergie et les problèmes liés à l’environ-nement’’, tels que défini par ce plan d’ac-tions stratégique.Pour la question énergétique, le présidentde la Boad reconnaît un déficit de produc-tion et des problèmes de transport et de dis-tribution d’électricité. ‘’Pour y faire face,nous avons levé 250 milliards de F CFA

l’année dernière pour le financement partielde l’Initiative pour l’énergie durable, dontl’objectif est de rendre l’électricité accessi-ble à tous à l’horizon 2030, pour environ 30F CFA le kilowattheure’’, a t- il révélé aucours d’un entretien. 500 autres milliards,au dire de Christian Adovelande devraientêtre mobilisés dans le cadre de ce projet,grâce à des fonds étrangers. Lesquels serontdestinés à financer la production et letransport d’électricité afin d’augmenterl’offre dans la sous-région.

Délestages au Sénégal,crise sociopolitique en Côte d’IvoirePour faire face à la crise du délestageau Sénégal, le président de la Boad

annonce déjà une implication de soninstitution à hauteur de 25 milliardsde F CFA. Fonds mis à la dispositionde ce pays. En outre, un prêt de 10milliards de F CFA a été consentipour le financement partiel du projetde renforcement de la capacité de laSenelec. Sans compter une participa-tion à hauteur de 12 milliards de FCFA, à la facilité de crédit à courtterme pour le financement de la loca-tion de groupes électrogènes d’unecapacité totale de 100 mégawatts.Quant à la Côte d’Ivoire, dans l’im-médiat, la Boad compte injecter unmontant cumulé de 250 milliards deFCFA valable au cours des troisannées à venir. Les secteurs prioritai-res qui devront recevoir ces fondsont été définis lors de la dernièremission de l’institution, à Abidjan, à

la mi-juillet. Mais pour le secteur pré-cis de l’énergie, l’institution a fait pourle pays une provision de 25 milliardsde F CFA. Toujours au profit de laCôte d’Ivoire, la Boad, selon ChristianAdovelande a depuis deux ans, étéautorisé ‘’à faire du financement decourt terme sur des produits straté-giques comme le pétrole, le café, lecacao et le coton’’. Ainsi, revèle t-il,

des discussions ont été entamé avec lesétablissements bancaires pour trouverun moyen d’intervention dans le sec-teur du café cacao.

Crise alimentaireLorsque la crise est apparue dansl’UEMOA, la banque a accompagnéles États dans les mesures de courtterme que sont le financement desintrants et l’allègement des fiscalitéssur les produits de première nécessitéimportés. Pour le moyen terme, 100milliards de F CFA sur les marchésfinanciers ont été investis et 79milliards mis à la disposition des Étatspour des aménagements hydroagrico-les et pour favoriser la productionvivrière. Par ailleurs, 21 milliards ontété alloués aux entreprises privéesagricoles et pour mettre des lignes derefinancement à la disposition desbanques spécialisées. Toutes cesactions, selon le résident de l’institu-tion sont toujours en cours. Ce qui,toutefois, n’a pas réussi à faire baisserles prix des denrées. Ceux-ci, depuisdébut 2011 connaissent un accroisse-ment dans l’UEMOA, générant uneinflation allant jusqu’à 5 %, contre 1,5% à 2 % habituellement. Aussi, 70 %de cette augmentation, précise le prési-dent de la Boad, provient des produitsimportés : ‘’cela veut dire que lesmesures de soutien de la productionlocale que nous avons prises portentleurs fruits’’, conclut ChristianAdovelande.

DéFICIT éNERgéTIquE, hAuSSE DES PRIX, CRISE IVOIRIENNE

Défis et recettes de la BOAD

Le siège de la BOAD. (Ph : DR)

Citée en modèleréussi d’intégration,l’Uemoa est aujourd’hui affectéepar la crise sociopolitique enCôte d’Ivoire, le déficit énergétiqueet la hausse des prixdes denrées alimentaires. LaBOAD fait de la levéede ces obstaclesses priorités.

Par JeaN-Louis GBaNGBo

L’Union Economique et Monétaire OuestAfricaine (UEMOA) doit mettre l’accentsur l’éducation, la technologie, la gou-vernance, la paix et la sécurité régionalepour que les pays de l’union puissent s’ensortir, vu leur interdépendance. Pour leprésident de la Commission bancaire,Soumaïla Cissé, l’intégration devrait-elleêtre réclamée et défendue par les popula-tions elles-mêmes puisque les institutionsl’ont proclamé, codifié et peinent néan-moins à la mettre en place. Il convient, a

t- il expliqué au cours d’une conférencede presse récemment à Abidjan, égale-ment d’adopter des politiques macroéco-nomiques et sectorielles qui ont la flexi-bilité nécessaire pour anticiper les chan-gements et s’y adapter rapidement tout enrationalisant l’utilisation des ressourceshumaines et naturelles. L’Uemoa,indique t- il, doit mettre en place desmécanismes pour éviter des conflits quiimpactent la bonne marche de l’union. Lacrise ivoirienne a, à titre d’exemple,

engendré une inflation régionale de plusde 3% avec en prime, une baisse du tauxde croissance. 17 ans après la création decette institution, l’Uemoa a posé et conti-nue de poser des actes de développementqui restent des exemples à suivre. ‘ ‘Nous avons pu apporter des réponses auxdifférentes crises internationales en sou-tenant l’interconnexion et les politiquesagricoles’’, a expliqué Soumaïla Cissédont le mandat prend fin en 2012.

s D o

éDuCATION, TEChNOLOgIE, gOuVERNANCE, PAIX ET SéCuRITé

«L’intégration, d’abord l’affaire des populations»

DU NOUVEAU DANS LA SOUS-REGION !Lancé par d'anciens cadres de la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD),le cabinet GMC évolue dans l'appui à la RECHERCHE DE FINANCEMENT pour lesPME/PMI et les grandes entreprises du Sénégal et de la sous-région, en collaborationavec des bailleurs de fonds étrangers à la recherche de projets viables à financer.Nos autres secteurs d'activité :

lRACHAT DE CREANCES : en partenariat avec l'un des plus grands fonds d'inves-tissement français, nous rachetons vos dettes sur l'étranger lRECOUVREMENT DE CREANCES : des créances en souffrance dans vos finances? Nous procédons à leur recouvrement dans les meilleurs délais grâce à une équipejuridique aguerrie lANALYSE DE RELEVES BANCAIRES : confiez-nous ce travail qui demande dutemps et de la minutie, vos relevés bancaires seront examinés à la loupelETUDE ET CONSEILS : bénéficiez d'une étude approfondie et détaillée de vos pro-jets par des experts de renommée internationalePOUR MOBILISER DU FINANCEMENT POUR VOS PROJETSPOUR CEDER DES CREANCES DETENUES A L'ETRANGERPOUR VOS ETUDES DE FAISABILITE ET CONSEILS EN FINANCE

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ConsTiTuTion de soCiéTé

codaFricaLa formation, le conseil et l’assistanceen comptabilité, fiscalité droit et com-munication, marketing publicitaire, labureautique et l’informatique, etc, telest l’objet de cette entreprise en cons-titution. Gérant : Glah Kple Charles.Capital : 5 millions FCFa. siège :abidjan Cocody. 01 Bp 11317 abidjan01.

PoLYTecH SerViceSil a été constitué ladite société avecpour objet, le traitement des eaux, leconseil en matière d’hygiène et desécurité. Le traitement des déchetstoxique et industriels, la fabrication etl’installation des pylônes et antennes,etc. Gérant : Briand Daniel. Capital :5 millions FCFa. siège : abidjan Km17 Boulevard de Marseille. 10 Bp 1334abidjan 10.

unacacc-ciL’union interrégionale desCoopératives agricoles et de CaféCacao de Côte d’ivoire vient d’êtreconstituée. L’objet est la commerciali-sation des produits agricoles de sesmembres dans le but d’accroitre leursressources financières et améliorer lesconditions de travail. DG : DiabyLasssina. Capital : 50 millions FCFa.siège : abidjan Treichville Boulevardde Marseille. 18 Bp 884 abidjan 18.

eLYonL’intermédiation et la représentationcommerciale, le conseil et l’assistanceen matière d’évènementiel. Tel est l’ob-jet de cette nouvelle entreprise. Gérant: Konan Kouadio Bruno. Capital :5millions FCFa. siège : abidjanMarcory Boulevard VGe. 17 Bp 758abidjan 17.

Sudcen cÔTe d’iVoireCette société a pour objet l’achat, lavente en gros, en détail l’échange, l’im-port-export, le traitement, la transfor-mation, la conservation, l’emmagasi-nage, le warrantage, le transit ainsi quele transport de tous produits tropicaux.administrateur Général : sami erzaDemai. Capital : 200 millions FCFa.siège : abidjan Plateau, immeubleLongchamp. 01 Bp 3989 abidjan 01 ;

BeraKa TraVeL La billetterie, tourisme, assistance àl’aéroport, réservation d’hôtel ; assis-tance visa, bureau de change et loca-tion de véhicule constitue l’objet decette société nouvellement créée.Gérant : Bouabré Josiane. Capital 10millions FCFa. siège : abidjanCocody angré. 09 Bp 99 abidjan 09

Mou mentsve

N°118 du Mardi 09 au dimanche 14 août 2011/ 6

Le journaL de L’économie

SIE HIEN :dG du Port autonomed’abidjan (Paa)Sié Hien a amassé plus d’une quin-zaine d’années d’expérience au PortAutonome d’Abidjan (PAA).Aujourd’hui nouveau DG de cetteinstitution, Hié Sien a fait sesarmes auprès de l’actuel directeurgénéral du Port de San Pedro,Hilaire Lamizana, lorsque ce der-nier occupait encore le poste deDGA du port d’Abidjan. C’est direqu’il fut l’un des cadres de l’admi-nistration de Marcel Gossio. Cetteprésence dans l’ex haute hiérarchielui donne la pleine mesure de satâche. Et il n’a pas traîné. Après le

renvoi de ceux des agents en

contrat à durée déterminée et

ceux mis à la disposition de la

Fonction publique, la nouvelle

direction conduite par Hien Sié a

décidé de prendre des mesures

draconiennes pour renflouer les

caisses de l’entreprise. L’option

trouvée, la réduction de 50 % des

primes trimestrielles de rende-

ment des agents. Autre chantierqui devrait bien l’occuper : la réso-lution de l’imbroglio qui sévit auport actuellement, avec une multi-tude d’opérateurs qui se marchentsur les plates-bandes. Il lui appar-tient, entre autres, d’assurer l’assè-chement de toutes les sources de

déperditions financières, l’augmen-tation de la fréquentation de navi-res, la récupération des transits etle transbordement des marchandi-ses vers les pays de l’hinterland, laréhabilitation des infrastructures, lamodernisation des équipements etla conduite de l’extension du PAA.

KRA Koffi Pascal :directeur Général duBneTd Le nouveau DG du Bureau Nationald’Etudes Techniques et deDéveloppement (BNETD) occupaitjusqu’à sa nomination, le poste de

DGA depuis le 1er décembre 2000.Il a donc étroitement participé,dans l’ombre du brillant ex-DGAhoua Don Mello, à l’ensemble desopérations qui ont fait la renomméede cette structure. Né le 5 juin1955 à Alloko Koffikro, il est ingé-nieur des travaux publics (INP-HB), économiste, spécialisé dans laconception des Infrastructures deTransport (routes, ouvrages d’art)ainsi qu’en calcul économique. De1981 à 1982, il est Ingénieur chargéd’études à la cellule ‘’circulation’’du Bureau Central d’EtudesTechniques (BCET). Il sera Chef deprojets au département études éco-nomiques du BCET entre 1983 et1984, avant de quitter cet organis-me. Entre 1984 et 1987, il exerce auministère de la Construction et del’Urbanisme au poste de Sous-Directeur du Financement del’Habitat à la Direction del’Equipement Urbain et del’Habitat. Avec la création duBnetd, Kra Koffi Pascal devientchef de Secteur des RessourcesHumaines, de l’Administration etdes Finances au Service des VentesImmobilières (SVI) du Bnetd (1994à 1997) pour ensuite occuper pen-

dant un an, celui de conseillerTechnique auprès du DirecteurGénéral du Bnetd. Entre Septembre1998 et novembre 2000, il estnommé Directeur des AffairesAdministratives et Financières(DAAF) du Ministère de laPlanification et de laProgrammation du Développementet Directeur financier de laPrimature. Tout ce parcours devraitlui permettre de poursuivre l’œuvred’exportation des compétences duBnetd au-delà des frontières dupays, notamment en GuinéeEquatoriale et en Guinée Conakry,où la structure avait obtenu, sous ladirection d’Ahoua Don Melo, d’im-portants contrats d’assistance tech-nique pour des ouvrages gigan-tesques. D’ores et déjà il a laresponsabilité de recenser les entre-prises sinistrées pour le compte del’Etat en vue d’un éventuel dédom-magement.

Fofana Issiaka :directeur Général de laLonaciLa nouvelle tête de la Lonaci (Loterienationale de Côte d’Ivoire) s’appelleIssiaka Fofana. Initialement DAAF(Directeur des affaires administratives etfinancières) à la Primature, Issiaka Fofana,remplace à ce poste Ernest Dally Zabo.L’ex-directeur a su mener son bateau sanstambour ni trompette avec à la clé unesociété prospère bien qu’en perte de vites-se ces derniers mois. Le nouveau DGdevra donc relever les chiffres et fairemieux que son prédécesseur. Originairede Kato (village de la sous-préfecture deWorofla dans le département de Séguela),âgé d’une quarantaine d’années, FofanaIssiaka est diplômé de l’Ena, cycle supé-rieur option impôt, et a fait l’essentiel de sacarrière à la Direction Générale des Impôt(DGI) avant d’être appelé auprès du pre-mier ministre. Il a la réputation d’un ges-tionnaire rigoureux et discret.

ECONOMIE NATIONALE

Les nouveaux patrons sous Alassane Ouattara (acte 6)

Acte 6 de notre grosplan sur ces nouveaux patrons quifont l’économie ivoirienne. Autre revuede détail de trois d’entre eux.

Par siMPLiCe D. ouaTTara

Vous voulez faire passer des annonces, offres ou demandes d’emploi dans le journal de L’Economie.

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Sié Hien, DG du Port Autonome d’Abidjan. (Ph : DR)

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Le journaL de L’économie

N°118 du Mardi 09 au dimanche 14 août 2011/ 7

L’idée de créer son entreprise connaîtun franc succès. En effet, beaucoupde salariés aspirent à être maître deleur destin, à se mettre à leurcompte. Toutefois, la pratique

montre que seul 2% passent à l’acte, ce quireprésente un nombre insignifiant parmitous ceux qui y pensent. Les statistiquesmontrent en général que sur 100 créationsd’entreprises, seules 70 dépassent le cap dela première année, 50 la seconde année, 35la troisième année et seulement 25 la qua-trième année. L’objectif de tout créateurd’entreprise est d’être parmi les 25% quirestent viables après 4 ans. Le créateur estla clé de voûte de la grande aventure quereprésente la création d’une entreprise.Même si on estime qu’il n’existe pas deprofil type pour un créateur d’entreprise,on s’accorde à dire qu’un bon créateurentreprise doit nécessairement avoir certai-nes qualités : la ténacité au choc psycholo-gique, une bonne santé, le bon sens, lacuriosité et l’ouverture d’esprit. Un chefd’entreprise doit enfin être, commeNapoléon le dit si bien, un “marchandd’espérance”, un véritable meneurd’équipe.La création d’entreprise est donc uneœuvre de longue haleine, très complexe,très astreignante et surtout très sélective;d’où l’importance du profil du promoteurpour la réussite de tel ou tel projet.

Répartition des promoteurs par sexeAlors que la population ivoirienne se com-pose de 52% de femmes selon le dernierrecensement de 2010, seulement 7 %, etpeut- être même moins, des créateurs d’en-treprises sont des femmes. Il existe parconséquent, un grand décalage entre la pro-portion des femmes dans la populationgénérale et dans la population des promo-teurs. Ce décalage n’est pas propre à laCôte d’Ivoire et aux pays à développementsocio-économique similaire, mais il existeaussi dans les pays développés, il est vraidans des proportions moins importantes. Atitre d’exemple en France, seulement unchef d’entreprise sur quatre est une femme.Cependant, une étude de la Banque

Mondiale a démontré que bénéficiant desmêmes atouts que leurs collègues hommes,les femmes créent sans complexe et réus-sissent dans les mêmes proportions. Dansnotre pays, ce décalage peut trouver pre-mièrement sa cause principale dans desconsidérations socio-culturelles. Unedeuxième explication de ce décalage est àchercher certainement dans le taux tropélevé d’analphabétisme et du chômagefrappant les femmes; un niveau minimumd’instruction et une expérience profession-nelle sont déterminants pour pouvoir fran-chir le pas vers le monde de l’entreprena-riat.

Répartition des promoteurs par âgeLa moyenne d’âge de nos entrepreneurs àla création de leur entreprise est de 39 anstous sexes confondus. A l’inverse les plusde 50 ans sont les moins séduits par la créa-tion d’entreprises. Les 31- 50 ans consti-tuent 72% des créateurs des entreprises. Eneffet, cette tranche correspond à l’âge de lamaturité, âge où on a accumulé assez d’ex-périences pour avoir une plus grandeconfiance en soi, où peut être l’ambition estplus grande, et où le désir de changer sonstatut de salarié pour le statut fort presti-gieux de patron est plus important.Cependant, plus on avance dans l’âge, sur-tout après la cinquantaine, plus ce désirs’estompe. A partir de ce seuil, la sécuritéde l’emploi et la carrière à assurer prennentle pas sur l’aventure incertaine de l’entre-prenariat. Alors que quand on est trèsjeune, de 21 à 25 ans, on est sujet à desdoutes et on n’est pas encore fixé sur ladirection à donner à sa vie. Pour beaucoupc’est encore l’âge des études, pour d’autresle statut de salarié est plus recherché. A cetâge aussi, le manque d’expérience et deconfiance en soi est plus patent qu’à l’âgede la maturité.

Formation et expérience professionnelleLa formation et l’expérience du créateurd’entreprise sont un paramètre fondamen-tal qui prédétermine le domaine de sesinvestissements, et par conséquent sonimportance économique et sociale. Lesniveaux de formation se répartissentcomme suit : 14% des créateurs d’entrepri-se ont un niveau supérieur ou égal au bac-calauréat ; 44% ont un niveau d’instructionsecondaire; 42 % un niveau d’instructionfondamental. En revanche, tous les promo-teurs ont une expérience professionnelleavant d’entreprendre. Ils sont 95 % à l’a-voir dans le domaine où ils entreprennent.Cette expérience est en général longue.Elle est de plus de 15 ans pour 33 %, de 10à 15 ans pour 30%, de 5 à 9 ans pour 26 %et de moins de 5 ans pour l1%. Ainsi, lacréation d’entreprise est une affaire surtoutde gens peu ou moyennement instruitsmais dotés d’une expérience professionnel-le longue. Par conséquent, la majorité desentreprises créées en Côte d’Ivoire ne peu-vent être que de faible valeur ajoutée, tellesque des commerces, des ateliers de répara-tion, d’artisanat, ou des entreprises deconstruction ; des nettoyages, des gardien-nages …. etc. Les entreprises utilisant lestechnologies modernes ne peuvent être querarissimes car elles sont peu accessibles àla majorité de nos promoteurs. Ce qui posele problème de la réticence des diplômésde l’enseignement supérieur à entreprend-re. Ceux-là mêmes qui sont capables d’as-similer les nouvelles technologies et à par-tir de là, constituer le moteur principal dudéveloppement et du renouvellement dutissu économique. Cette réticence est liée àune mentalité qui a sévi qui continue desévir, et qui ferait préférer un travail dansl’administration publique à tout autre sta-tut, en particulier au statut incertain et ris-

qué d’entrepreneur. Elle peut aussi s’expli-quer par l’absence de la sensibilisation desétudiants à l’esprit d’entreprise et le peu deprogramme se rapportant au monde del’entreprise pendant leur cursus scolaire.

Les femmes entrepreneurs sont plus instruitesNéanmoins, parmi le peu de femmes quientreprennent, leur niveau d’instruction estélevé, 60% ont une formation universitaire,28% ont un diplôme supérieur (souvent engestion), 5% un diplôme d’ingénieur. Lamajorité d’entre elles ont été salariées avantde diriger ou de monter une entreprise.Seules 5% de ces femmes s’y sont lancéesdirectement après leurs études. L’enquêtemontre aussi que 40% d’entre elles tra-vaillent avec leurs conjoints dans leursentreprises. Les résultats de cette enquêtemontrent qu’à priori, les femmes (toutes à latête d’entreprises bien structurées) sont engénéral très bien formées et qu’elles le fontpour une part importante avec l’aide et l’ap-pui de leurs familles. Par conséquent, unmilieu familiale éduqué et d’un certainniveau d’aisance favorise l’accès des fem-mes à la création et à la direction d’entrepri-ses, pourvu que celles-ci soient d’un bonniveau de formation et de préparation pource genre d’activité. Pour les autres, une plusgrande confiance en soi et un goût du risqueet la capacité de l’assumer expliqueraient laproportion plus importante des femmes sansexpérience qui se lancent directement dansl’entreprenariat (commerce, services, sous-traitance…).

Motivations pour lacréation d’entreprisesLa personnalité du créateur est un facteurdéterminant pour l’aboutissement d’un pro-jet et pour sa pérennité. Pour oser franchir lepas d’une situation stable sûre et même sielle est plus ou moins confortable, à unesituation qui peut être incertaine où onrisque son argent, et où l’investissement entemps ne se compte pas, il faut avoir de for-tes motivations. Ces motivations sont nom-breuses et peuvent être différentes d’unentrepreneur à un autre. Elles peuvent êtred’ordre financier et économique, d’ordrefamilial, ou être en rapport avec la recherched’un épanouissement personnel. Ce qui leplus motive pour la création d’entreprises serésume ainsi : le gain de l’argent, la recher-che de l’indépendance, l’existence d’uneopportunité, la disponibilité des moyensfinanciers, le soutien familial ou le goût durisque. Il est bien entendu que chaque indi-vidu peut avoir une ou plusieurs motiva-tions imbriquées et plus ou moins fortes lesunes que les autres. Le gain d’argent est citédans 76 % des cas, motive toutes les tran-

ches d’âge, quelque soit le niveau de forma-tion, mais de façon inégale. La catégorie laplus intéressée par l’argent est celle ayant unniveau supérieur d’études. Dans cette caté-gorie, 86 % l’affirment. Ils sont 77 % parmiles promoteurs ayant un niveau d’instruc-tion secondaire à être motivés par l’argent,et 71% pour la catégorie d’un niveaud’instruction faible. Quant à la recherche del’indépendance, elle concerne 71 % descréateurs d’entreprise. Par ailleurs, la dispo-nibilité des moyens financiers est un élé-ment motivateur pour 39% de personnes.On utilise ses économies et on fait appel à lasolidarité familiale qui joue à fond, avecdes parents proches ou éloignés. Aussi, siune majorité de nos entrepreneurs (85%)sont conscients d’avoir pris un risque encréant leur propre entreprise, seule uneminorité (3%) affirme aimer prendre desrisques.

Vers un profil typeMalgré la diversité des buts et des aptitudesdes créateurs d’entreprise, on peut essayerde cerner les contours de l’entrepreneurtype. Il serait plutôt un homme qu’unefemme, son âge se situerait autour de 39ans, d’un niveau d’instruction fondamentalou secondaire, se lançant par nécessité oupar goût dans une activité proche du métieroù il a accumulé une expérience significati-ve, grâce en partie à des économies person-nelles et / ou des aides familiales. Il recher-che le gain immédiat d’argent mais n’aimepas prendre de risque. Parmi nos entrepre-neurs, la majorité privilégie l’endettementfamilial avant toute autre forme de finance-ment. Il se sent également très responsabili-sée à cause de la nature des fonds investis(fonds personnels ou familiaux), son pre-mier souci est la pérennisation de son affai-re et son développement progressif. Il cher-che d’emblée des profits susceptibles d’as-surer un revenu pouvant être à même decouvrir ses besoins et ceux des siens. Danscette catégorie, les collaborateurs sont choi-sis, prioritairement, dans le cercle de lafamille et des proches, et le domaine d’acti-vité reste traditionnel : commerce de proxi-mité, services, ntic, entreprises de construc-tion et de travaux divers, ateliers de répara-tion, cafés, etc. A côté de cette catégorie, ilexiste aussi un groupe moins important ennombre d’entrepreneurs mieux formésayant une expérience professionnelle plusconséquente dans un domaine plus moder-ne; connaissant mieux que quiconque leurenvironnement. Ce sont en général des per-sonnes qui n’ont pas hésité à abandonnerune situation souvent confortable et peutêtre stable pour la création de leur entrepri-se. Ils franchissent le pas pour avoir le statutfort prestigieux de patron, pour gagner lemaximum d’argent et s’affranchir de toutehiérarchie.

ENTREPRENARIAT

Créateur d’entreprise: existe-il un profil type?Qui crée une sociétéde nos jours ? Cettequestion n’a pas uneréponse toute faite.On peut néanmoinsdresser un portrait-robotdu créateur

d’entreprise.Par siMPLiCe D. ouaTTara

Malgré la diversité des buts et des aptitudes des créateurs d’entreprise, on peut essayer

de cerner les contours de l’entrepreneur type.

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Le journaL de L’économie

N°118 du Mardi 09 au dimanche 14 août 2011/ 8

Sur la longue liste des maux qui minent lesecteur des taxis compteurs, le premierest celui de la concurrence déloyale queleur imposent les taxis intercommunauxappelés ‘‘woro-woro’’. Ces derniers rou-

lent sans autorisation d’exploitation, au vu etau su du district qui ne fait pas grand-chosepour éradiquer le phénomène de ces voituresbanalisées, et ce, en dépit de l’arrêté qu’avaitpris le ministre Flindé en son temps, et quisera à son terme fin août 2011. Une inertiequi est mal vecue dans le milieu, quand on saitque le district perçoit 54% des frais payés àl’Agetu pour obtention l’autorisation d’ex-ploitation. Le résultat est que les taxis sonttous devenus des wôrô-wôrô sans le vouloir.Par conséquent, les chauffeurs desdits véhicu-les dont la recette journalière est compriseentre 22 000 F et 30 000 FCFA, contre 12000 pour leurs ‘’concurrents’’, restent les plusgrands perdants, selon Dembelé Mory Touréopérateur dans le milieu. Autre incongruitéaussi marquante que la première : le prixmensuel de l’assurance payé à la Matca. Là oùles Gbakas, plus volumineux paient 20 000FCFA et les autres véhicules entre 18 000 et20 000 Fcfa, les taxis compteurs paient 40000Fcfa/ mois. Et en cas d’accidents, de dom-mages ou autres sinistres, inutile de comptersur cette mutuelle pour rembourser. ‘’Tout sepasse comme si les acteurs de ce secteur sontles oubliés de la république’’, s’indigne cetopérateur cité plus haut. Sans compter le rac-ket quasi institutionalisé qui s’est développéavec une accuité inquiétante ces derniersjours. En plus des forces de l’ordre, certainsagents de mairie ont pris gout à l’affaire. Entretemps, pour les propriétaires, les chargesconstitutives et fiscales de l’exploitation detaxi compteur sont restées intactes.

Quand la solution devient un problèmeLa Mutuelle d’assurance des taxis compteurs(Matca) qui est la structure sensée couvrir les

dommages subis par les acteurs de cette cor-poration s’illustre plus par les crises à répéti-tion. Des problèmessous-jacents de per-sonnes ont longtempsminé le fonctionne-ment de cette assuran-ce qui peine à payerles sinistres desexploitants. Lesquelsqui, à la faveur de lacrise post-électorale etmême bien avant, ontenregistré les plusgrosses pertes.Plusieurs véhiculesont, en effet, étévolées, endommagéesou brulées. La mutuel-le, pour l’instantdemeure muette surles procédures d’in-demnisation. PourTraoré Lassinan, pro-priétaire de taxiscopmpteurs, cettesituation est due au faitque la Matca éprouvedu mal à porter haut lavoix des exploitants.Elle est une mutuelleet non une unionpatronale. En outre, alors que leCode Cima le recom-mande et que certai-nes dispositions desstatuts de la Matca lestipulent, les exploita-tants des taxis comp-teurs ne sont pascontactés pour prendrepart à l’Ag annuel dela Matca et approuverles comptes de lamutuelle.

L’impérativeréorganisationLe secteur des taxiscompteurs, commecelui de la largefamille du transport,est pourvoyeur demilliers d’emplois. Ilmérite, pour ce faitune meilleure organi-sation et une plusgrande implicationdes autorités de tutel-le. Celles-ci, à tra-vers le ministreGaoussou Touré, aavoué son impuis-sance face au dégréde désordre qui règnedans ce secteur.L’embryon d’organi-sation qui se signalait

est réduit à néant avec la disparition del’Union patronale des exploitants de taxiscompteurs d’Abidjan (Upetca). Il est plusque question de donner un nouvel élan àcette activité qui, chaque jour qui passe,sombre et cède la place à ses concurrentsdirects (wôrô-wôrô et gbakas).Aujourd’hui, les acteurs s’organisent pourmonter une autre union sur les cendres dela défunte Upetca. En attendant son

assemblée constitutive, si l’arrivée de cetteorganisation corporative est attendue avecbeaucoup d’espoir, elle l’est aussi avec cir-conspection. Le milieu du transport estréputé pour son nombre pléthorique desyndicat sans objet réel et défini. Leurspromoteurs sont taxés de s’adonner au rac-ket, parfois avec la force, sur leurs adhé-rents sans remplir les tâches qui sont lesleurs. Une nouvelle organisation dans le

secteur donc, se démarquera par ces actionsconcrètes en trouvant des solutions à cesnombreux défis. Notamment le rétrécisse-ment du parc de taxis compteurs au fil desans, la carte d’exploitation et de renouvel-lement payée à l’Agetu de 151 000FCFA,les deux visites annuelles lors desquellesles dessous de table obligatoires avoisinentles 30 000 FCFA, même si le véhicule estneuf, etc.

TRANSPORT uRBAIN

Taxis compteurs, un secteur en panne sècheIls occupent uneplace indéniable dansle visage du transporturbain Abidjanais.Autrement réservés àune classe moyenneou aisée, les taxiscompteurs sontaujourd’hui utiliséspar l’ensemble desAbidjanais, sansexception. Pourtantles tarifications n’ont pas changé.Décryptage.

Par siMPLiCe D. ouaTTara

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Le journaL de L’économie

N°118 du Mardi 09 au dimanche 14 août 2011/ 9

On estime à 50.000 chaque année,le déficit de logement auquel lesIvoiriens doivent faire face. Unesituation imputable à une absencede véritable politique du loge-

ment, à une forte croissance démogra-phique qui s’accompagne d’une urbani-sation rapide, mais souvent mal maîtri-sée. Dès lors, trouver un habitat décentconstitue un casse-tête, même pourl’Ivoirien moyen, obligé de faire appelaux services d’une agence immobilièrepour l’aider dans sa quête.

Une activité régie par la loiLe secteur ivoirien de l’immobiliers’exerce dans un cadre légal, si bien quetoutes les activités y afférentes sont sou-mises à la législation en vigueur. C’estdans ce souci que le décret n°79-718 du02 octobre 1979 portant réglementation

de la profession d’agent immobilier,d’administrateur de biens, et de manda-taire en vente ou location de fonds decommerce, définit clairement le domainede compétence d’une agence immobiliè-re. Elle est venue renforcer la loi n° 75-352 du 23 mai 1975, relative au statutdes agents des affaires. Aussi, l’achat, lavente, la location ou sous-location en nuou en meuble d’immeubles bâtis ou nonbâtis relève du ressort de l’agence immo-bilière. Comparable à un commerçant,l’agence se propose de gérer les transac-

tions immobilières entre un propriétaireet un locataire ou acheteur, contre rétri-bution.

Des connaissances à avoirTout développement s’accompagnegénéralement d’un changement majeurqui insuffle une nouvelle dynamiquepour s’adapter aux nouvelles réalités. Demême que l’on ne devient pas footbal-leur parce que n’ayant pas réussi dans lesétudes, on ne s’essaie pas au métier d’a-gent immobilier faute d’avoir réussiailleurs. L’exercice de cette professionrequiert des compétences avérées,notamment en bâtiment (construction,décoration, etc.), en plus de maîtriserl’art de la négociation (concilier lespoints de vue divergents, gérer leshumeurs des uns et des autres), la patien-ce et la mobilité. Toutes ces qualités peu-vent s’acquérir dans des structures spé-cialisées en bâtiment, dans des filières degestion immobilières de certaines gran-des écoles, ou une branche commerciale.Ce faisant, l’agent immobilier se donneune légitimité grâce au diplôme ainsiobtenu, rassure davantage une clientèlepas toujours au fait des réalités de ce sec-teur et des techniques de gestion.Cependant, le vécu nous a donné deconstater bien souvent, que des individusn’ayant que le Brevet d’études du pre-mier cycle (BEPC), ou même n’ayantaucune formation scolaire exercent lemétier, se forgeant leur propre personna-

lité et expérience au fil du temps.Parvenir à convaincre un client réticentsur les biens fondés d’une transactionimmobilière, tel est le challenge que doitrelever l’agent immobilier.

Se donner une existence légaleD’une manière générale, la créationd’une agence immobilière obéit auxmêmes critères que ceux relatifs à lacréation d’une entreprise en Côted’Ivoire. Au-delà de la garantie financiè-re qui n’est autre que le capital socialéquivalant à 2 millions de f Cfa, la loicontraint le créateur d’entreprise à sefaire identifier par les services desimpôts grâce à une attestation d’existen-ce fiscale, et au ministère du commerce,à travers un registre de commerce. Unedemande de l’intéressé adressée auministre de la Construction , del’Urbanisme et de l’Habitat, un extrait denaissance ou de fiche individuelle d’étatcivil, plus un décret de naturalisation lecas échéant. Sinon, il faudra un certificatde nationalité ivoirienne récent, unextrait de casier judiciaire datant demoins de trois mois, un curriculum vitaevisé par le demandeur. Il faudra prévoir,en outre, une copie certifiée conformedes diplômes ou un certificat de travailen rapport avec la gestion immobilière.Une attestation d’existence fiscale (DFE+ attestation) est aussi exigée. Toutcomme une situation fiscale du postulant(l’intéressé lui-même), un statut de la

société, obligatoire, conforme à l’Ohadaet une justification d’une garantie finan-cière d’un montant de 2 millions de f Cfaauprès d’une banque, d’un établissementfinancier ou une souscription à une assu-rance de responsabilité civile profession-nelle du même montant au profit duministère de la Construction , del’Urbanisme et de l’Habitat. Ne pasoublier enfin le registre de commerce etde fournir un plan de situation de l’entre-prise.D’une part, le dossier doit être en six (6)exemplaires, dont l’un constitué de l’ori-ginal de chacune des pièces ci-dessusmentionnées, et cinq photocopies desmêmes pièces. D’autre part, la durée dela garantie financière doit couvrir lapériode d’activité de la société. Toutesces mesures visent à conférer à l’agenceimmobilière, une existence légale, en semettant à l’abri de toutes poursuites judi-ciaires. En effet, il faut faire remarquerque conformément à l’article 8 du décretde 1979, la loi punit « quiconque exerceune activité d’agent immobilier sansautorisation, d’un emprisonnement dedeux mois à deux ans, et d’une amendede 36.000 à 2 millions de f Cfa, ou del’une de ces deux peines seulement ».

Ce que gagne unagent immobilierLes prestations de l’agence immobilièrese paie généralement à la commission.S’agissant des locations d’appartementsou de villas, la formule la plus connue enCôte d’Ivoire consacre un mois entier duloyer à l’agence, indépendamment desdroits de visite des maisons qui s’élèventà 5.000f minimum, et du geste que pour-rait faire à son endroit le propriétaire dubien immobilier, surtout lorsqu’il estsatisfait de sa prestation. Mais lorsqu’ils’agit des actes de vente ou des locationsde villas haut standing qui nécessitentdes sommes importantes, l’agence per-çoit une quote-part exprimée cette foisen pourcentage, et qui peut monter jus-qu’à 10% du montant global de la trans-action. Dans tous les cas, tout est négo-ciable pour le bien des parties en présen-ce. Pour bénéficier de cette manne finan-cière, certaines agences qui se veulentplus responsables n’hésitent pas à mettretous les atouts de leur côté. Siège de haut standing dans des quartiers huppés,annonces immobilières dans la presse àgrand tirage ou spécialisés (magazines).Bref, ici tout est mis en œuvre pour cre-ver l’abcès et attirer une clientèle d’élite.Jusqu’à ce jour (fin 2010), un peu plusd’une centaine d’agences immobilièressont agrées par les services du ministèrede la Construction , de l’Urbanisme et del’Habitat.

INVESTISSEMENT POST-CRISE

Créer une agence immobilière qui respecte les normes

Bien souvent des individus n’ayant aucune formation s’affublent le titre d’agent immobilier. (Ph : DR)

La crise du logementen Côte d’Ivoire apropulsé au devantde la scène, un corpsde métier quidevient de plus enplus incontournable :les agences immobilières, sortede courroie entre lespropriétaires et les locataires.

Par CoNsTaNT [email protected]

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Le journaL de L’économie

N°118 du Mardi 09 au dimanche 14 août 2011/ 10

Organisme: PNUDDate d’expiration : 24 Août 2011 à 12heuresDescriptif des postes et qualifications

: Le ou la Consultant(e) est chargé de‘’l’élaboration de feuilles de résultatspour la responsabilisation en matièred’égalité des sexes’’. Les Termes deRéférence pour ce poste sont disponiblessur le site http://www.ci.undp.org Lesdossiers de candidature, comme définisdans les termes de références, doiventparvenir au Bureau de la Représentationdu PNUD, Angle Rue Gourgas et AvenueMarchand, Plateau en face de laRadiodiffusion National (RTI), 01 BP1747 Abidjan 01.

Organisme: PNUDDate d’expiration : 19 Août 2011 à 12heuresDescriptif des postes et qualifications

: Le ou la Consultant(e) est chargé du‘’Gender Score Card Exercise’’ LesTermes de Référence pour ce poste sontdisponibles sur le site http://job-

admin.undp.org Les dossiers de candi-dature, comme définis dans les termes deréférences, doivent parvenir au Bureaude la Représentation du PNUD, AngleRue Gourgas et Avenue Marchand,Plateau en face de la RadiodiffusionNational (RTI), 01 BP 1747 Abidjan 01.

Organisme: cabinet de formation et decomptabilitéDate d’expiration : 13 Août 2011 Descriptif des postes et qualifications

: niveau Bts groupe CEFAT-INTER. Tél: 47 29 20 38 / 01 83 07 48

Organisme: société de distribution decourrier expressDate d’expiration : 12 Août 2011 Descriptif des postes et qualifications

: plus d’infos à : [email protected]

Organisme: importante société minièreDate d’expiration : 13 Août 2011 Descriptif des postes et qualifications

: Adresser lettre de motivation, préten-tion salariale, CV à[email protected]

Organisme:RMO pour le compte d’uneimportante société

Date d’expiration : 24 Août 2011Descriptif des postes et qualifications

informer les clients dans le choix de pro-duits adaptés à leurs besoins; accroîtrele nombre de prospects; effectuer lesuivi et la fidélisation des clients afin deles rentabiliser; effectuer des visitesclients afin de recueillir leurs besoins etleur proposer des solutions. Titulaired’un BAC+2/3 minimum en BTP, vousjustifiez d’une expérience significative àun poste de Technico- Commercial dansla vente de matériels de BTP. A savoir :produits métallurgiques, ciments, pro-duits d’étanchéité, carreaux, sanitaires,serrurerie, électricité, …. En plus d’avoirun sens aigu de la rigueur, vous avez debonnes qualités relationnelles et desconnaissances solides dans le domainedu bâtiment principalement dans leschantiers d’immeubles. Postulez en lignesur www.rmo.ci

Organisme: manutention africaine Côted’IvoireDate d’expiration : 13 Août 2011 Descriptif des postes et qualifications

: Vous serez chargé d’assurer le repor-ting, le contrôle de gestion, le suivi detrésorerie, la gestion du personnel et desassurances ainsi que le recrutement.Vous superviserez la comptabilité, lerecouvrement et le service informatique.Sous l’autorité de la direction généralevous aimerez une équipe d’une quinzai-ne de personnes. Titulaire d’un Bac +5en finance et/ou comptabilité, vous avezacquis une expérience significative d’aumoins trois ans dans une société com-merciale internationale à un poste simi-laire. Doté d’une solide maîtrise de l’an-glais et de l’outil informatique en géné-ral, vous êtes particulièrement à l’aise àl’utilisation d’un ERP comme IRIUM etsur tous les produits bureautiques. Mercid’adresser : lettre de manuscrite, CV,photo et prétentions salariales à MmeGnago : Manutention Africaine CI; km6, route de Dabou; BP 1299 Abidjan 01

Organisme: société de transitDate d’expiration : 11 Août 2011 Descriptif des postes et qualifications

: être basé à l’intérieur. Tél : 21 56 21 01

Organisme: garage professionnelDate d’expiration : 11 Août 2011 Descriptif des postes et qualifications

: Secrétaire Comptable, mécaniciens,électriciens et peintres auto qualifiés.Contact : 21 56 21 01 Email :[email protected]

Organisme: Important institut

Date d’expiration : 11 Août 2011 Descriptif des postes et qualifications

: personnes dynamiques pour le poste decommercial niveau Bac et +, 35 ansmaximum. CV, lettre de motivation,photocopie du diplôme et de la pièce d’i-dentité, 2 photos d’identité. Contact : 2031 13 77 / 65 04 82 17 / 65 05 25 60 / 0215 99 11 / 06 93 56 01

Organisme : société de la placeDate d’expiration : 11 Août 2011 Descriptif des postes et qualifications

: Caissière niveau BT ou Bac, expérien-ce 2 ans minimum. CV et prétentionsalariale + demande manuscrite au 05 4092 69 / 40 25 10 36

Organisme : Digital Côte d’IvoireDate d’expiration : 2 Septembre 2011 Descriptif des postes et qualifications

: un developpeur PHP expérimenté avecconnaissance en zend. Nous recherchonsune personne autonome et responsable.Afin de répondre à cette annonce, nousvous invitons à nous envoyer par retourmail. Vos créations et votre cv. adresseemail pour votre réponse exclusivementpar mail: [email protected] Lescandidatures sans créations ou réalisa-tions ne seront pas retenues. ci dessous lelien vers notre site internet que nousinvitons à visiter pour en savoir plus surnotre activité :www.digitalci.fr

Organisme : BADDate d’expiration : 16 Aout 2011 Descriptif des postes et qualifications

: Concevoir, réviser et appliquer les poli-tiques et directives pour la comptabilitédes prêts, la facturation et le rembourse-ment ; Préparer la documentation sur lesprocédures de facturation et de rembour-sement et former les emprunteurs sur cesprocédures et sur les règles applicablespour les sanctions en cas d’arriérés;Préparer les états de facturation confor-mément aux accords de prêt et suivre leremboursement des sommes dues enprincipal, intérêts, commissions d’enga-gement ; Piloter les règles et sanctionsapplicables aux emprunteurs en cas dedéfaut de remboursement des prêts de laBanque et veiller à leur application encollaboration avec Départements desOpérations et Juridique; etc. Au moinsun Master ou équivalent en comptabilité,finance, audit et/ou des qualificationsprofessionnelles dans un de ces domai-nes ou disciplines connexes; Minimum 5ans d’expérience professionnelle perti-nente; Excellente maîtrise des conceptsde gestion financière; Connaissance

approfondie des produits financiers etprocédures de la Banque; etc. Seuls lesdossiers de candidature enregistrés enligne avec un curriculum vitae (CV)complet joint seront examinés.www.afdb.org/jobs

Organisme : importante structure derestaurationDate d’expiration : 31 Aout 2011 Descriptif des postes et qualifications

: Pour l’ouverture d’un nouvel atelier deproduits pâtissiers et de gâteaux de fêtesitué à Cocody, nous recherchons unpâtissier expérimenté (homme/femme)spécialiste dans la décoration desgâteaux et pièces montées (mariage, bap-tême, anniversaire etc..). Doit être créa-tif, ponctuel et très sérieux, démontrerune expérience solide dans la décorationdes gâteaux et savoir faire au minimumles choses suivantes : Modeler des objetsou fleurs avec la pâte d’amande ou ensucre, dressage de pâte à choux, réalisa-tion d’entremets et décoration, fonçage....Une expérience en boulangerie seraitun plus. Veuillez envoyer vos CV et sipossible des photos de vos travaux à l’a-dresse suivante: [email protected]

Organisme : Randgold resourcesDate d’expiration : 13 Aout 2011 Lieu d’affectation : Tongon, MbengueDescriptif des postes et qualifications :Les candidats devront avoir une expérienced’au moins 05 ans. L’objet de la demandedevra être précédée de la clef : CODE T108suivi numéro afférent au poste. Merci d’en-voyer CV, lettre de motivation, prétentionssalariales, copies du diplôme, des certificat(s)ou de l’attestation de travail à l’adresse sui-vante : [email protected]

Organisme : Randgold resourcesDate d’expiration : 13 Aout 2011 Lieu d’affectation : Tongon, MbengueDescriptif des postes et qualifications :

Les candidats devront avoir une expérienced’au moins 05 ans. Savoir s’exprimer enanglais. L’objet de la demande devra être pré-cédée de la clef : CODE T107 suivi numéroafférent au poste. Merci d’envoyer CV, lettrede motivation, prétentions salariales, copiesdu diplôme, des certificat(s) ou de l’attesta-tion de travail à l’adresse suivante :[email protected]

Organisme : Randgold resources

Date d’expiration : 13 Aout 2011 Lieu d’affectation : Tongon, MbengueDescriptif des postes et qualifications :Les candidats devront avoir une expérienced’au moins 05 ans. L’objet de la demandedevra être précédée de la clef : CODE suivinuméro afférent au poste. Merci d’envoyerCV, lettre de motivation, prétentions salaria-les, copies du diplôme, des certificat(s) ou del’attestation de travail à l’adresse [email protected]

Organisme : Randgold resourcesDate d’expiration : 13 Aout 2011 Lieu d’affectation : Tongon, MbengueDescriptif des postes et qualifications :Les candidats devront avoir une expérienced’au moins 05 ans. L’objet de la demandedevra être précédée de la clef : CODE suivinuméro afférent au poste. Merci d’envoyerCV, lettre de motivation, prétentions salaria-les, copies du diplôme, des certificat(s) ou del’attestation de travail à l’adresse suivante :[email protected]

Organisme : Randgold resourcesDate d’expiration : 13 Aout 2011 Lieu d’affectation : Tongon, MbengueDescriptif des postes et qualifications :Les candidats devront avoir une expérienced’au moins 05 ans. L’objet de la demandedevra être précédée de la clef : CODE suivinuméro afférent au poste. Merci d’envoyerCV, lettre de motivation, prétentions salaria-les, copies du diplôme, des certificat(s) ou del’attestation de travail à l’adresse suivante :[email protected]

Organisme : Randgold resourcesDate d’expiration : 13 Aout 2011 Lieu d’affectation : Tongon, MbengueDescriptif des postes et qualifications :

Les candidats devront avoir une expérien-ce d’au moins 05 ans. L’objet de lademande devra être précédée de la clef :CODE suivi numéro afférent au poste.Merci d’envoyer CV, lettre de motivation,prétentions salariales, copies du diplôme,des certificat(s) ou de l’attestation de tra-vail à l’adresse suivante :[email protected]

1 consultant (e)

Vous voulez faire passer des offres ou demandes d’emploi dans le journal de L’Economie. Veuillez joindre les numéros suivants : 40 00 73 11 / 49 74 74 26

1 responsable financieret administratif

1 consultant (e)

1 caissière

1 secrétaire bilinguefrançais anglais

1 chargé supérieur de lacomptabilité des prêts

1 developpeur php

1 Pâtissier spécialistedans la confection desgâteaux de fêtes

2 Chauffeurs ambulanciers :CODE T106

1 Technicien de laboratoire médical :CODE T105

1 Chef de Service chargé de gestion environnementale de la mine : Code T103

1 Chef de Département deLogistique et de Gestion deStocks : Code T100

Des commerciaux

1 responsable

Des commerciaux

Du personnel

1 chef de personnel

1 Technico CommercialBTP ( H/F )

Des commerciaux

1 Chauffeur coursier

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CC oo uu rr ss dd ee ss mm aa tt ii èè rr ee ss pp rr ee mm ii èè rr ee ssINDICES DE REFERENCE

Fermeture Variation en % Capitalisation boursière en FCFA

BRVM 10 175,89 0,06% 2575 407 184 022

BRVM COMPOSITE 151,18 0,05 % 3318 931 715 152

Titres les plus actifs Plus fortes hausses Plus fortes baisses

Titres Volume Titres Cours Variation Titres Cours Variation

Ecobank 19 084 SICABLE CI 31 000 1200 PALM CI 13 230 - 1 070

PALM CI 1 828 SMB CI 21 500 745 SODE CI 15 000 - 1 000

TPCI 6.95% 1 500 SERVAIR CI 3 585 480 SICOR CI 3 795 - 305

SOGB CI 1 300 Bolloré A. 46 005 5 FILTISAC CI 3 100 - 250

SAPH CI 465 Ecobank 46 1

Indices Clôture Variation

CAC 40 3352,49 + 0,97%

FTSE 100 5369,26 - 0,44%

NASDAK Comp. 2590,01 +1,32 %

DOW JONES 30 11539,51 + 1,37 %

NIKKEI 225 9299,88 - 3,72 %

05/08/2011

II nn dd ii cc ee ss bb oo uu rr ss ii ee rr ss

GRANDE BRETAGNE

- Taux de base bancaire : 0,50 %

BCE (Zone Euro)

- Euribor 3 mois 1,60 %

- Taux de refinancement 1,50 %

- Taux des dépôts 0,75 %

JAPON

- Taux d'escompte 0,30 %

BCEAO (zone UEMOA)

- Taux de pension 4,25 %

- Taux d'escompte 6,75 %

ETATS-UNIS

- Taux d'Escompte 0,75 %

TTaa uu xx dd ii rr ee cc tt ee uu rr ss

05/08/2011

CACAO New York (US dollar/ tonne) au 05/08/2011

Echéance Cours Variation Précédent

Sepl. 2011 2896.00 -0.69% 2916.00

Dec. 2011 2936.00 - 0,54 % 2952.00

Mar. 2012 2980.00 - 0,81% 3004.00

Mai 2012 2986.00 - 0,84% 3011.00

Juil 2012 2985.00 - 1,24% 3022.00

Données des 5 jours - 4,86 %

CAFE Robusta, Londres (US Dollar/ tonne) au 05/08/2011

Echéance Cours Variation Précédent

Juil. 2011 2049.00 -2,20% 2094.00

Sept. 2011 2079.00 -2,26% 2126.00

Nov. 2011 2102.00 -1,96% 2143.00

Janv. 2012 2117.00 -1,89% 2157.00

Mar. 2012 2141.00 -1,73% 2178.00

Données des 5 jours -1,87 %

COTON à New York (cents US/Lb)au 05/08/2011

Echéance Cours Variation Précédent

Oct. 2011 104,46 0,04% 104,42

Dec. 2011 104,65 0,47% 104,16

Mar. 2012 102,17 0,34% 101,82

Mai 2012 101,00 1,10% 99,89

Juil. 2012 100,04 1,13% 98,91

Données des 5 jours + 1, 07%

HUILE DE PALME à Kuala Lumpur (Ringgits/tonne) au 05/08/2011

Echéance Cours Variation Précédent

Aot. 2011 3170.00 -0,16% 3175.00

Sept. 2011 3121.00 -0,83% 3147.00

Oct. 2011 3101.00 -1,13% 3136.00

Nov. 2011 3091.00 -1,29% 3131.00

Dec. 2011 3089.00 -1,33% 3130.00

Données des 5 jours + 1,28 %

PETROLE au 05/08/2011

Cours Variation

BRENT(Londres) 117,48 $/baril - 8,50 %

WTI (New York) 86,45$/baril -11,14 %

A l’été 1995, le dernier fabricant américain de téléviseursrendait les armes. Pour 350 millions de dollars, le coréenLG mettait la main sur Zenith Electronic, fabricant histo-rique et pionnier de la haute définition. Dix ans aupara-vant, General Electric avait cédé RCA, l’inventeur de latélévision couleur, au français Thomson. C’en était fini desambitions américaines dans l’électronique grand public,victime de l’offensive japonaise sur le secteur. Avant l’au-tomobile, la télévision a été la première grande conquêtenippone aux Etats-Unis. C’est ce Japon autrefois triomphant qui entame aujourd’huiun retrait sans gloire de ce secteur diabolique. Pour l’ins-tant, ce n’est bien sûr qu’à pas feutrés, en abandonnant d’a-bord toute production industrielle. Hitachi l’a annoncé hieret Sony s’interroge désormais ouvertement. Il dément toutesortie immédiate du secteur, mais le redressement rapide decette filiale, après sept ans de pertes et alors que le marchéest exécrable, sera difficile. On a pensé un moment que la révolution de l’écran plat, endopant le marché et en rehaussant la barrière technologiqueallait redonner sa chance aux industriels nippons. Ce fut lecontraire. Ce sont les coréens Samsung et LG qui ont faitles bons choix technologiques, les écrans LCD, et lesinvestissements industriels massifs nécessaires pour fairebaisser les prix sur les écrans de grande taille. En somme,les anciens vassaux coréens ont battu les Japonais sur leur

propre terrain. La bataille n’est pas finie. Sony, Panasonic et Sharp restentde redoutables concurrents, mais leur recul est constant etla tentation du repli sur des secteurs plus rémunérateurs estforte. Cette aventure douloureuse, que les européens Thomson etPhilips ont vécue avant eux, est un avertissement pour toutun pays. L’excellence industrielle qui a fait la gloire del’Archipel n’est plus suffisante. Les Coréens et lesTaïwanais savent faire aussi bien pour moins cher. Et,demain, les Chinois. Il faut être flexible, innovant et à l’é-coute du marché. La sclérose qui gagne Sony, paralysé par ses luttes de clans,n’est pas un cas isolé. C’était le sens de l’alarme lancée parAkio Toyoda, le patron de Toyota, première entreprisejaponaise, après l’accident industriel qui a fait déraper sesautomobiles aux Etats-Unis. L’industrie japonaise doit fairesa révolution culturelle. A l’image de ce qu’ont accomplides fleurons comme Canon ou Nintendo. Car rien n’estjamais acquis. Les vaincus d’hier, les Américains, ont déjàpris leur revanche avec Apple et Google, et les Coréenssentent déjà sur leur nuque le souffle de leurs concurrentschinois.

PhiLiPPe esCaNDeeditorialiste, lesechos.fr

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SARL au capital de 5.000.000 FCFA RC : CI-ABJ-

2008-B-1541 CC : 0820057 C

Défaut de paiementLe défaut de paiement désigne le faitqu’une entreprise ou un pays ne soitpas en mesure d’honorer une partieou la totalité de ses engagementsenvers un tiers. Le défaut de paie-ment de la part d’une entreprise peutentrainer la faillite de celle-ci. LesEtats ont cinq types de dettes quesont les dettes bilatérales, les dettesbancaires, les dettes négociables (cel-les qui sont sous formes d’obliga-tions souveraines), les dettes nonnégociables, les dettes négociables etlibellés sous forme de devises loca-les. Les retards ou annulation depaiement sur les dettes bilatérales etnon négociables ne sont pas considé-rés comme des défauts de paiementdans la mesure où la première relèvede la politique internationale et ladeuxième de la politique intérieure etdes privilèges régaliens d’un Etat.

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Le journaL de L’économie

N°118 du Mardi 09 au dimanche 14 août 2011/ 11

La famine n’est pas une fatalitéLe drame qui se joue en Somalie, où 12 millions de personnes ris-quent de mourir de faim, relance le débat sur la façon de prévenirun fléau dont on pensait avoir pris la mesure : la famine. Commentprévenir la catastrophe ? Comment y répondre ? L’effort de lacommunauté internationale est-il suffisant ?Lundi 25 juillet s’est tenue à Rome la réunion de la FAO consacréeà la corne de l’Afrique. Demandée par la France qui préside actuel-lement le G20, cette réunion devenait urgente : d’ores et déjà, lapénurie alimentaire concernerait 12 millions de personnes.Evoquant la situation dans la région, analystes, décideurs et journa-listes sont de plus en plus nombreux à parler de famine et la réap-parition de ce vocable, dont l’usage s’était atténué ces dernièresannées, souligne bien la gravité de la crise. Le drame qui se joue sous nos yeux est déclenché par une sécheres-se ; de tels accidents climatiques sont malheureusement coutumiersdans cette région du monde. Mais l’événement y prend une ampleurd’autant plus catastrophique que la capacité de résistance des popu-lations est réduite à néant par plusieurs décennies de guerre civile.Dans de tels contextes, lorsque la capacité de production localedisparaît, l’accès dépend de circuits d’approvisionnement dont l’or-ganisation devient avant tout enjeu de pouvoir et de spéculation.Dans une configuration bien différente, la crise qui touche la cornede l’Afrique fait écho au contexte global de volatilité excessive desprix. En effet, la question de la sécurité alimentaire se joue auniveau local comme au niveau global, et relie, parfois dramatique-ment, les destins de la production agricole et de l’accès à l’aliment. L’enjeu africain illustre de manière tragique le défi qui nous estlancé : nourrir durablement la planète. S’il se décline de manièrespécifique dans chacune des régions, une réponse globale est néces-saire, à laquelle chacun doit prendre sa part, qu’il soit décideurpolitique ou chercheur. Les scientifiques peuvent contribuer à l’élaboration de solutions parl’analyse des causes des crises. Au niveau global, il est ainsi propo-sé de travailler sur l’adaptation des systèmes de production à lasécheresse. Les chercheurs mettent au point des cultures plus résis-tantes aux épisodes les plus extrêmes et contribuent du même coupà améliorer la production de céréales essentielles à l’alimentation.C’est tout le sens de l’initiative internationale de recherche pour leblé lancée par les ministres de l’Agriculture du G20 et qui va mobi-liser une dizaine d’organismes scientifiques internationaux pourproduire plus dans des contextes plus variables. Le riz nécessiteraitle même élan. Toujours au niveau global, la volatilité des prix aégalement retenu l’attention de ces ministres, qu’il s’agisse desdébats sur les règles d’organisation des échanges et des stocks ou dela décision de mieux anticiper les récoltes par l’usage de la télédé-tection pour prévenir les spéculations excessives. La rechercheagronomique s’attache également à améliorer la résilience des éco-systèmes et à définir des stratégies et pratiques de mobilisation pluséconome et efficiente des ressources de l’environnement, en parti-culier de l’eau. Mais ces travaux doivent également être relayés par des initiativespolitiques fortes. Parce que la famine s’apparente à une véritablecourse contre la montre, des stocks d’urgence doivent pouvoir êtremobilisés le plus rapidement possible dans toutes les régions tou-chées. Lutter contre la famine requiert par ailleurs de prévenir detelles crises en investissant dans l’agriculture ; dans de nombreuxpays, ce secteur demeure le principal moteur de développement.Qu’ils soient matériels ou humains, ces investissements aideront àlutter contre la pauvreté dans les zones rurales de ces pays, oùvivent les trois quarts des personnes en situation de sous-alimenta-tion. Toutes ces mesures doivent pouvoir s’appuyer sur une gouver-nance mondiale renouvelée faisant de la sécurité alimentaire unenjeu prioritaire, et dans le cadre de laquelle s’établiraient desrègles claires de fonctionnement des marchés de produits agricoles. Le drame qui frappe la corne de l’Afrique constitue une exhortationà prendre le défi alimentaire mondial à bras le corps. Pour ce faire,il est grand temps d’abandonner les solutions univoques. Les répon-ses dégagées par la recherche sont inopérantes sans relais politiqueset les initiatives politiques gagnent à s’appuyer sur la recherche etl’innovation.

MarioN GuiLLou, PDG de l’inra, et GérarD MaTheroN, président du Cirad

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EURO (EUR) E.U. (USD) Canada (CAD) GB (GBP) Japon (JPY) Ringgit (MYR) UEMOA FCFA1,383 0,868 111,298 655,957

0 ,707 0,977 0,868 78,832 3,010 463,3491 0,628 80,750 3,088

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Ringgit (MYR)

UEMOA CFA05/08/2011

Japon JPYGB GBP Canada CAD.

E.U. (USD)

EURO

0,323 0,203 26,134 153,320

1,151 1,590 1 128,436 4,912 753,9380,012 0,012 0,007 1 5,8630,3370,002

4,258

473,432

0,0381

0,006 10,002 0,001 0,1700,2340,008

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1,0231,631

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05/08/2011

Téléviseurs : la leçon japonaise

Page 12: page d’offres d’emplois ENTREPRENARIATLe profil … · particulière sanglante pour la Côte dcIvoire ! ... GMC apporte son expertise aux PME, ... de la comptabilité Publique.

Sur toute l’étendue de l’Union,des dispositions ont été prisespour aider les opérateurs éco-nomiques à créer, gérer, etfaire croître leur entreprise. La

première garantie qu’accorde l’u-nion aux entrepreneurs est la libertéd’établissement inscrite dans l’arti-cle 49 du traité sur le fonctionne-ment de l’Union européenne. Enplus, les facilités pour créer sonentreprise, les possibilités d’accèsau financement viennent convaincreles potentiels investisseurs de lan-cer leurs activités. Mais il faudra seplier également à certaines règlesen vigueur.

Les facilités pourcréer son entreprisePour les autorités de l’union euro-péenne, la création d’une nouvelleentreprise est une question impor-tante pour l’économie de l’espacesurtout pour la création de nou-veaux emplois. Des mécanismes ontété mis en place pour faciliter ceprocessus. Il s’agit, en plus de laliberté d’établissement, du disposi-tif des guichets uniques ouverts àtous les secteurs d’activités et lespoints de contacts uniques réservésau secteur des services.L’entrepreneur peut ainsi enregist-rer son entreprise en une seuledémarche et économiser ainsi dutemps et de l’argent. L’institutiondes points de contacts uniques estun résultat de la mise en place de ladirective sur les services dansl’Union européenne. Elle permet desimplifier toutes les formalitésnécessaires à la création et à l’exer-cice d’une activité de services. Atravers les points de contactsuniques, les entreprises et les pres-tataires de services peuvent effec-tuer toutes les démarches importan-tes dont les demandes d’autorisa-

tion, les notifications, les permisenvironnementaux, etc.

Les opportunités de financementL’aide de l’union européenne auxentreprises est soit indirecte oudirecte. L’aide indirecte facilite

l’accès des petites et moyennesentrepriss aux mécanismes definancement telles que les systèmesde garanties, les actions et le finan-cement mezzanine. C’est le fait desintermédiaires financiers qui com-binent le financement européen àleurs propres produits. Cette formed’aide permet aux entreprises de

financer leurs investissements. Lefinancement indirect européen estréalisé à travers le programme pourl’innovation et l’esprit d’entreprise(PIE). Pour la période 2007-2013,près d’un milliard d’euros sont misà la disposition des entreprises àtravers les intermédiaires finan-ciers. L’aide directe, quant à elle,est offerte sous forme de subven-tion et couvre une partie du coût duprojet auprès d’un point de contact.Le processus commence par unappel de proposition auquel lesentreprises intéressées doiventrépondre. A la suite, les projetssont évalués et les subventionsaccordées aux entrepreneurs rete-nus.

Les exigences enmatière de gestionElles comprennent les conditionsliées à la fiscalité, la tenue descomptes, le recrutement et la super-vision du personnel ainsi que lapublication obligatoire des statis-tiques. Dans l’union européennecomme partout ailleurs, les entre-prises sont dans l’obligation detenir une comptabilité annuelle afinde respecter non seulement leursobligations légales, mais égalementde garder traces de toutes leursrecettes et dépenses. L’union misesur la qualité, la comparabilité et latransparence des informationsfinancières publiées par les socié-tés. En matière de fiscalité, ce sontles Etats eux-mêmes qui fixent lemontant des impôts. Les entreprisesdoivent se conformer à la politique fisca-le du pays dans lequel elles se trouvent.

Vendre sur le marché de l’unionL’union européenne est un vastemarché unique de 27 pays et 480millions de consommateurs. Ce quireprésente une aubaine pour lesopérateurs économiques. Surtoutque le marché dans l’union est régipar le principe de la libre circula-tion des biens et des marchandises.Les obstacles qui entravaient lesimportations et les exportations ontétés levés, permettant ainsi auxentreprises de transporter et de ven-dre des marchandises dans toutel’Union. Cependant certaines res-trictions nationales sont autoriséesdans le cadre des questions d’inté-rêt public, au point d’empêcherl’accès à certains marchés. Malgréla mise en place du marché unique,l’intérêt national demeure une pré-occupation essentielle pour lesEtats. Il existe une délégation France dela Chambre de commerce et d’in-dustrie de Côte d’Ivoire qui a pourmission de développer des actionsde promotion de la Côte d’Ivoire,tout en développant des produits etservices pour accompagner lesentreprises françaises et celles de ladiaspora. Les porteurs de projetsbénéficient, en effet, par ce canald’un pôle d’expertise et de compé-tences, mais aussi d’un réseau assu-rant une relation étroite avec tousles acteurs du développement éco-nomique local, national et ivoirien.

FRANCE ET uE

Ce qu’il faut savoir pour faire des affaires

Le journaL de L’économie

N°118 du Mardi 09 au dimanche 14 août 2011/ 12

L’union européenneest un espace économique important dont peuttirer profit tout opérateur économique désireux de s’y installer.

Par Marius [email protected]

Il existe une délégation France de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte

d’Ivoire qui a pour mission de développer des actions de promotion de la Côte d’Ivoire

Selon vousquelle est l’entreprise

la plus proche des Ivoiriens ?la plus aimée par les Ivoiriens ?la plus détestée par les Ivoiriens?quelle est l’entreprise que vous :

aimez le plus ?détestez le plus ?Justifiez et envoyez vos réponses

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