SEM du Pont d’Espagne CAUTERETS - PLVG - Pays de Lourdes ...

SEM du Pont d’Espagne CAUTERETS Département des Hautes Pyrénées

Aménagement de sanitaires Bâtiment d’Accueil des Pountas

Pont d’ESPAGNE

Ville de CAUTERETS – 65 110

Lot : Chauffage - Ventilation - Sanitaires

Cahiers des Clauses Techniques Particulières

DCE

Version N°2 – du 15 09 2014

C.A.R.T.E. LOT Sanitaires Pont d’Espagne CHAUFFAGE-VENTILATION-SANITAIRES

CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES

TABLE DES MATIERES

1 GENERALITES 5

1.1 Objet 5

1.2 Bordereau des documents remis 5

1.3 Mission d'étude 5

1.4 Prescriptions communes à tous les corps d'état 5

1.5 Exécution des travaux 5

1.6 Documents à fournir 6

1.6.1 A l'appel d'offre 6

1.6.2 En cours de chantier 6

1.6.3 En fin de chantier 6

1.7 Etat des lieux 6

1.8 Qualifications professionnelles 6

1.9 Délai 7

1.10 Garantie 7

1.11 Divers 7

1.11.1 Nettoyage de chantier 7

1.11.2 Hygiène et sécurité 8

1.11.3 Qualité des travaux 8

1.11.4 Compte prorata 8

2 PRESCRIPTIONS D’ENSEMBLES 9

2.1 Normes et règlements 9

2.2 Réservations, scellements et calfeutrements 9

2.3 Essais 9

2.4 Limites des prestations 9

3 CAHIER DES PRESCRIPTIONS PARTICULIERES 11

3.1 Robinetterie 11

3.1.1 Vannes d'isolement 11

3.1.2 Raccords de réglage 11

3.1.3 Clapets 11

3.2 Canalisations sous pression 11

3.2.1 Tubes et raccords fer noir 11

3.2.2 Tubes et raccords cuivre 12

3.3 Canalisations sans pression 13

3.3.1 Canalisations et raccords en PVC évacuation 13



3.4 Gaines 14

3.4.1 Conduits circulaires 14

3.4.2 Conduits rectangulaires 14

3.4.3 Accessoires 15

3.5 Accessoires des réseaux aérauliques 15

3.5.1 Bouches d'extraction de VMC 15

3.5.2 Dispositifs d'obturation automatique 15

3.6 Calorifuges 15

3.6.1 Calorifuge des canalisations 15

3.6.2 Calorifuge par coquilles ou douelles 16

3.6.3 Calorifuge robinetterie et accessoires 16

3.6.4 Revêtement des calorifuges 16

3.7 Electricité 17

3.8 Equilibrage des installations 17

4 BASES DE CALCUL 19

4.1 Dimensionnement gaines 19

4.2 Dimensionnement des réseaux hydrauliques 19

4.3 Ventilation des locaux 19

4.4 Hypothèses 19

5 PRINCIPE DES INSTALLATIONS 20

5.1 Ventilation 20

5.1.1 Extraction sanitaires VMC 20

5.2 Chauffage 20

5.2.1 Production et Emission Calorifique 20

5.3 Sanitaires 20

5.3.1 Appareillages 20

5.3.2 Distribution générale 20

5.3.3 Option 20

6 VENTILATION 21

6.1 Installation de VMC 21

6.1.1 Principe 21

6.1.2 Caisson d’extraction 21

6.1.3 Bouches d’extraction 21

6.1.4 Réseaux aérauliques 21

7 CHAUFFAGE 22

7.1 Equipements Chauffage électrique et gestion 22

7.1.1 Principe 22

7.1.2 Gestion du chauffage 22

7.1.3 Plancher Rayonnant à basse température 22



7.1.4 Raccordements 24

8 SANITAIRES 25

8.1 Distribution EF 25

8.1.1 Réseaux sanitaires 25

8.2 Appareillage sanitaire 25

8.2.1 Lave-mains inox PMR 25

8.2.2 Vasques inox 25

8.2.3 WC inox PMR 26

8.2.4 WC suspendus 26

8.2.5 Urinoirs inox 26

8.2.6 Robinetteries diverses 27

8.2.7 Accessoires 27

8.3 Distribution 27

8.4 Evacuations EU et EV 27

8.5 Option Surpression 28

8.5.1 Principe 28

8.5.2 Bâche tampon et Surpression 28

8.5.3 Réseaux sanitaires 29

8.5.4 Régulation 29

8.5.5 Electricité 29

9 DIVERS 31

9.1 Déposes et isolements 31

9.2 Mise en service 31

9.3 Prescriptions générales 31



1 GENERALITES

1.1 Objet

Le présent descriptif concerne les travaux nécessaires au réaménagement des sanitaires dans le Bâtiment d’accueil des Pountas au Pont d’Espagne, pour le compte de la SEM du pont d’Espagne à CAUTERETS.

1.2 Bordereau des documents remis

En plus du présent document et de la totalité des documents architecte, le dossier est composé des pièces suivantes :

• Les plans :

• n° CVS 01 : Carnet de plans Projet 1/50ème

1.3 Mission d'étude

Les études techniques du présent lot, sur la base d'une mission de base sont établies par le bureau d'études C.A.R.T.E. et comprennent exclusivement les documents remis lors de l'appel d'offre. Le cadre de bordereau quantitatif a été réalisé pour faciliter le chiffrage de l’entreprise et n’a aucune valeur contractuelle. L’entreprise ne pourra prétendre à aucune plus-value en cas d’omissions. Afin de réaliser les installations, l'entreprise doit effectuer l’ensemble des études d’exécution et notes de calculs, les plans de chantier et de détails de fabrication, de réservations ainsi que les schémas électriques. Tous les plans sont à établir au 1/50ème sauf ceux des locaux techniques qui sont à établir au 1/20ème.

1.4 Prescriptions communes à tous les corps d'état

Les limites des prestations sont précisées dans les paragraphes suivants, elles ont un caractère indicatif et n'excluent en rien tous travaux nécessaires au parfait fonctionnement et à la parfaite finition des ouvrages. En l'absence de précision suffisante sur les pièces, elles ont le devoir de le signaler par écrit, et de rechercher par tous les moyens en leur pouvoir un complément d'information auprès du maître d'ouvrage, de l’architecte ou du bureau d'études.

Pour établir leur offre de prix, les entrepreneurs devront obligatoirement prendre en compte les informations et obligations notées dans le lot « PRESCRIPTIONS COMMUNES » établi par l’architecte comprenant les chapitres :

• A Prescriptions communes

• B Intégration de l’hygiène et de la sécurité, consignes SPS, dossier PPS-PS et réunions diverses.

Ce lot « PRESCRIPTIONS COMMUNES » donne notamment des précisions quant aux dépenses d’investissement et de consommation à prendre en considération. Elles sont également tenues de respecter les limites d'intervention de chacun.

1.5 Exécution des travaux

Une attention particulière est apportée à la bonne exécution des travaux qui sont réalisés avec le plus grand soin, dans le respect de la réglementation et du programme général de chantier.

Les travaux sont soumis à un contrôle permanent, toute partie non conforme aux documents d'appel d'offres, à la réglementation ou aux directives données sera refusée et reprise par l'entreprise sans qu'elle puisse prétendre à un supplément de prix ou à un délai complémentaire.

D'autre part, les installations complètes sont remises au maître de l'ouvrage en parfait état de fonctionnement et de propreté, ceci incluant tous travaux annexes nécessaires.

L'entreprise se doit d'informer les personnes chargées de la maintenance et du contrôle des installations. Pour cela, elle fournit en fin de chantier, une notice très détaillée, regroupant toutes les documentations de mise en service et d'entretien des matériels installés, ainsi que tout schéma, note ou document nécessaire à la compréhension du fonctionnement des installations. Il est joint impérativement à ces notices, tous les plans de récolement.



IMPERATIF: l'entreprise adjudicataire doit tenir à disposition de tout son personnel opérant sur le chantier, le présent document. Cette contrainte doit permettre aux ouvriers d'apprécier les résultats et la qualité attendue de leur travail. La présence et la disponibilité du dit document seront vérifiées durant les travaux.

1.6 Documents à fournir

1.6.1 A l'appel d'offre

L'entreprise fournira obligatoirement si elle ne ve ut pas voir son offre refoulée un devis détaillé av ec le prix unitaire de chaque ouvrage élémentaire. La pré sentation de ce devis doit être strictement conform e à la formulation du quantitatif. Son offre doit impérativement être conforme au prés ent devis descriptif, l'entreprise pouvant proposer en variante un matériel de marque différente mais d e qualité équivalente. Il est à noter que dans le c as où l'entreprise ne propose pas de variante, la marq ue préconisée peut lui être imposée sans qu'elle puisse prétendre à quelque plus-value que ce soit.

1.6.2 En cours de chantier

L'entreprise fournira tous les notes de calculs ainsi que les plans d'exécution pour approbation, et ce en fonction de l'avancement des travaux (à transmettre au BET Fluides ainsi qu’au bureau de contrôle).

Lors de la réalisation de ses plans d’exécution, l’entreprise devra s’assurer que tout modification de cheminement ou d’implantation de matériel devra assurer le maintien de la parfaite accessibilité de l’ensemble des équipements.

Avant toute commande de matériel, l'entreprise doit transmettre un exemplaire de la commande au bureau d'études pour approbation. Ce document doit faire apparaître toutes les caractéristiques du matériel commandé afin que le bureau d'étude puisse vérifier la conformité avec les pièces écrites.

1.6.3 En fin de chantier

L'entreprise doit constituer un dossier des ouvrages exécutés comprenant les pièces suivantes :

• les plans de récolement

• les documentations techniques et non commerciales de l'ensemble des matériels et matériaux mis en œuvre

• la liste de tous les matériels et leur quantitatif

• les éditions des rapports d'équilibrage, essais acoustiques et de mise en service ainsi que les essais COPREC.

• la notice de fonctionnement des installations

• la notice d'entretien des divers équipements.

Ce dossier des ouvrages exécutés est remis en deux exemplaires au maître d'ouvrage et au bureau d'étude. De plus les plans de récolement sont à livrer sous format informatique au maître d'ouvrage.

1.7 Etat des lieux

L'entrepreneur est tenu de se rendre sur les lieux afin:

• de prendre connaissance des lieux.

• de relever sur place tout ce qui peut lui être nécessaire à l'estimation des travaux.

L'entrepreneur ne peut se prévaloir de n'avoir pu intégrer certains éléments ne figurant pas sur l'appel d'offres. Sa proposition est globale et forfaitaire.

1.8 Qualifications professionnelles

L'entreprise remet lors de l'appel d'offres l'attestation de ses qualifications professionnelles.



1.9 Délai

L'entreprise s'engage à exécuter tous les travaux de construction de ces locaux, y compris les travaux de finitions, branchements, mise en service des différents appareillages dans ces locaux et à les livrer au maître de l'ouvrage parfaitement terminés pour exploitation dans le délai précisé dans les documents généraux du dossier d’appel d’offres.

La livraison de ces locaux fera l'objet d'une réception de travaux, les pénalités de retard dans la livraison des ouvrages s'appliqueront sans restriction à partir de cette réception.

1.10 Garantie

L’entreprise adjudicataire s’engage à livrer une installation complète, conforme à la réglementation en vigueur et aux règles de l’art.

L’entrepreneur devra, s’il y a lieu et ce, dans le plus bref délai, remédier aux omissions, imperfections et malfaçons qui pourraient être constatées en cours ou à réception de travaux. Pour ce qui concerne les non conformités liées à la sécurité, les corrections devront être apportées sans délai.

Pendant la période de garantie biennale après la réception des ouvrages et après la levée de réserves éventuelles, l’entreprise devra assurer la fourniture, les réparations ou le remplacement des éléments reconnus défectueux. La garantie inclut les pièces, la main d’œuvre ainsi que les déplacements afférents.

L’entreprise devra également remédier à tous les désordres nouveaux. Ceci concerne tous les travaux permettant de remettre l’installation dans l’état constaté à la réception ou après remise en état des imperfections constatées à la réception.

La réparation ou la fourniture de pièces pendant cette période garantie ne peut avoir pour effet de prolonger celle-ci, à l’exception du temps mis pour approvisionner lesdites pièces.

Pour tous les matériels fournis par l’entrepreneur, la garantie est celle fixée par les normes en vigueur.

La garantie ne s’applique pas :

• aux détériorations provenant d’une usure normale

• aux conséquences des dommages qui pourraient être provoqués par :

• une négligence

• Un défaut d’entretien

• Une utilisation irrationnelle ou défectueuse

• Aux détériorations causées par des tiers

• Aux cas force majeure ou fortuit.

1.11 Divers

L’entreprise devra considérer les points suivant dans son chiffrage :

1.11.1 Nettoyage de chantier

Tous les entrepreneurs doivent laisser après chacune de leur intervention, le chantier dans un état de propreté parfait.

Les abords du chantier seront maintenus propres en permanence, débarrassés de tout matériel, matériaux et détritus sans emploi, le matériel et l’outillage seront rangés quotidiennement. Le stockage des matériaux se fera de manière à ne créer aucune gêne aux passants, à la circulation sur les voiries publiques ; les accès au bâtiment seront particulièrement protégés et préservés.

Au fur et à mesure de l’avancement des travaux, les entrepreneurs doivent remettre les ouvrages dans un état de propreté parfait, en se conformant à l’échelonnement et aux délais fixés par le calendrier des travaux. Dans le cas contraire, le nettoyage peut, après mise en demeure par le Maître d’Œuvre, et à l’expiration d’un délai de 24 heures après cette mise en demeure, être fait aux frais de l’entrepreneur défaillant.

La protection de l’environnement de travail (sols, murs…) est à la charge de chaque entreprise, toute dégradation consécutive à un défaut de protection, à la réalisation des travaux ou à toute autre cause, sera remise en état à la charge de l’entreprise fautive.



1.11.2 Hygiène et sécurité

Conformément à la réglementation, l’entreprise devra tenir compte des exigences en matière de sécurité pour l’établissement de sa proposition de prix.

1.11.3 Qualité des travaux

La qualité des travaux effectués par l’entreprise doit être d’un niveau irréprochable. Toute prestation ne correspondant pas à cette attente sera systématiquement reprise par l’entreprise.

1.11.4 Compte prorata

Conformément à la norme NF.P 03.001 ainsi qu’aux pièces contractuelles, les dépenses communes de chantier seront imputées au compte prorata des entreprises.



2 PRESCRIPTIONS D’ENSEMBLES

2.1 Normes et règlements

Les installations sont définies conformément à la réglementation française, normes et D.T.U en vigueur lors de l'appel d'offres. Elles sont réalisées conformément à ces spécifications, ainsi qu'aux règles professionnelles et règles de l'art en vigueur au moment de la réalisation des travaux. Les travaux ne répondant pas strictement à ces conditions seront refusés et devront être repris.

2.2 Réservations, scellements et calfeutrements

L’entreprise doit assurer les prestations et sujétions suivantes:

• les saignées éventuelles à l'encastrement de ses canalisations.

• les scellements de ses propres ouvrages.

• les fourreaux nécessaires aux traversées des parois avant rebouchages.

• l’ensemble des rebouchages compris fourreaux.

• L’ensemble des percements propres à ses passages hormis les spécifications données dans le chapitre des limites de prestations.

2.3 Essais

Lors de la mise en service, avant réception des travaux, toutes les installations sont rincées. L’entreprise effectue les essais normalisés, conformément aux documents techniques COPREC 1 et 2. Un procès-verbal est remis au bureau d'études et au bureau de contrôle (2 exemplaires) qui procèdent à toutes les vérifications qu'ils jugent nécessaires.

En plus des essais normalisés, l'entrepreneur doit tous les équilibrages, tant aérauliques qu’hydrauliques ainsi que les essais de température, de puissance, essais acoustiques ou autres. Des résultats satisfaisants aux essais et la parfaite exécution des travaux, conditionnent la réception définitive.

2.4 Limites des prestations

Lot Gros œuvre : Le lot Gros oeuvre doit :

• L’ensemble des déposes après isolements par le lot CVS (chauffage ventilation sanitaires)

• L’ensemble des percements et rebouchages

Lot Carrelage : Le lot Carrelage doit :

• L’ensemble des chapes d’enrobage sur le plancher chauffant électrique.

• La fourniture et la pose des siphons de sol, le lot CVS assurant les raccordements.

Lot Menuiseries intérieures: Le lot Menuiseries doit :

• La fourniture et la mise en place d’une trappe d’accès à la galerie technique.

• Le plan menuisé pour les vasques, y compris la découpe, le lot CVS fournissant le gabarit.

Lot Peinture

• Peinture de finition sur les tuyauteries apparentes Ventilation et Sanitaires.



Lot Electricité A charge du lot électricité :

• Amenée sur câble en attente au droit du traceur autorégulant. Puissance requise 2 kW mono y compris protection en tête.

• Ensemble des liaisons équipotentielles sur la totalité du projet.



3 CAHIER DES PRESCRIPTIONS PARTICULIERES

3.1 Robinetterie

Chaque organe de barrage, d'isolement, de vidange, de bipasse ou d'autre nature, comporte une étiquette gravée de dimensions minimales 60 x 20 mm. Elles sont posées sur porte étiquette invisible rigide fixé sur la canalisation attenante par soudure ou montage sur collier. Les affichettes comportent la désignation de l'organe ainsi que sa position normale ouvert ou fermé.

3.1.1 Vannes d'isolement

Diamètre nominal inférieur ou égal à 50 Elles sont de type à sphère à commande 1/4 de tour, à passage intégral. Corps et sphère en laiton chromé, axe de manœuvre monté de l'intérieur du corps, siège PTFE, levier de manœuvre traité anti-oxydation avec protection plastique isolante.

3.1.2 Raccords de réglage

Les raccords de réglage sont du type double réglage, assurant les fonctions d'équilibrage et d'isolement indépendamment. En fin de chantier, après équilibrage des raccords, l'entreprise n'omettra pas de fournir dans le dossier des ouvrages exécutés les caractéristiques hydrauliques des raccords.

3.1.3 Clapets

Les clapets devront être contrôlables.

3.2 Canalisations sous pression

3.2.1 Tubes et raccords fer noir

Matériau : Les tubes fer noir sont de tarifs 1 & 2, normes NF-A-49.140, pour les diamètres inférieurs ou égaux au 50/60, et de tarif 10, normes NF-A-49.111, pour les diamètres supérieurs. Il est rappelé que les tarifs 1 & 2 sont de classe PN 10 lorsqu'ils sont filetés.

Les tubes gaz seront de tarif 3.

Les cintrages à froid sont tolérés jusqu'au diamètre 26/34 inclus, au-delà l'utilisation des coudes spéciaux à souder, modèle dit 3d, norme NF A 49.182 sont obligatoires. La réduction de section dans le sens longitudinal est réalisée par l'intermédiaire d'une réduction concentrique à souder, norme NF-A-49.184.

Mise en œuvre : Toutes les canalisations sont protégées par deux couches de peinture antirouille de couleur différente, dont la première est appliquée impérativement sur le stock avant toute mise en œuvre, après dégraissage et brossage des tubes.

La première couche de peinture antirouille est reconstituée au droit de chaque façonnage, raccord ou soudure.

A la traversée des murs, plancher et autres parois, les canalisations sont munies de fourreaux, et l'espace libre restant est calfeutré par un matériau résiliant inerte.

La pose en encastré (longueur supérieure à 1,00m) est interdite, ainsi que les engravures dans les murs porteurs ou supérieurs à 0,80 m.

L'écartement maximum des supports est conforme à la norme NF-P-41.201. à savoir :

SUPPORTS

diamètre intérieur écartement

< 20 mm 1,50 m

20 < d < 40 mm 2,25 m

> 40 mm 3,00 m



3.2.2 Tubes et raccords cuivre

Matériau : Les tubes en cuivre sont conformes à la norme NF-A-51.120, sauf en ce qui concerne le carbone résiduel. La surface intérieure des tubes, ne doit pas présenter de dépôt de carbone résiduel supérieur à 0,06 mg/dm², quel que soit l'état de livraison, recuit ou écroui, et ce, en tout point après la pose et les diverses opérations de brasage, recuit partiel ou autre. De plus, le tube doit être revêtu intérieurement d'une couche d'oxyde cuivreux, et offrir une garantie de 30 ans, type tube SANCO. Cette garantie devra être nominative par engagement écrit du fabricant et du fournisseur établi pour l’ entreprise adjudicatrice et le chantier Bâtiment d’ accueil des Pountas.

Les raccords sont conformes à la norme NF-E-29.591.

Afin de conserver au cuivre toutes ses qualités, les brasages tendres sont préférés aux brasures fortes. Dans tous les cas, le flux décapant est celui recommandé par le fabricant de métal d'apport.

Mise en œuvre : L'entreprise se reportera en plus des prescriptions du présent chapitre au D.T.U. 60.5 canalisations en cuivre de septembre 1987.

Le sectionnement des tubes se fait impérativement au coupe tube, la scie à métaux étant interdite. L'ébavurage, ainsi que la remise au rond si nécessaire de l'extrémité est obligatoire afin de ne pas créer des pertes de charge singulières supplémentaires incontrôlables. Le nettoyage des surfaces à braser est réalisé à l'aide de laine d'acier, la toile émeri ou tout autre abrasif étant proscrit.

Le moyen de chauffage à utiliser est la torche monogaz. En règle générale la brasure tendre est préférée au brasage fort.

Brasures fortes:

Sur réseau gaz, l'alliage d'apport contient au moins 40% d'argent. Dans les autres cas l'alliage d'apport est de cuivre-phosphore ne nécessitant pas de flux décapant.

Brasures tendres:

Les flux à base de colophane, non corrosif ne nécessitant pas d'élimination après brasage sont préférés à tous autres.

Dans le cas de réseaux eau froide, la brasure tendre < à 300° est obligatoire, en vue d'éviter les pro blèmes de corrosion dus aux "brûlures du métal".

En tout état de cause les brasures au plomb sont proscrites.

Pose en apparent:

Les canalisations apparentes sont réalisées en tube cuivre écroui. Les raccords tels que tés, coudes, ou autres peuvent être réalisés sur chantier par piquage, cintrage ou par l'utilisation de raccords normalisés.

Les colliers utilisés sont du type à bague résiliente, sauf dans le cas de canalisations calorifugées par manchons souples où le collier est posé sur le calorifuge.

SUPPORTS

Diamètre intérieur écartement

< 20 mm 1,25 m

20 < d < 40 mm 1,80 m

> 40 mm 2,50 m

Pose en encastré:

La pose en encastrée est réalisée au moyen de tube recuit, le tube écroui pouvant être utilisé, mais sur des parcours inférieurs à la longueur d'une barre, les coudes étant réalisés par cintrage. Tout raccord, et même l'aboutement des tubes est interdit en pose encastrée.

Les tubes sont placés sous gaine ou sous fourreau isolant ayant une épaisseur minimale de 3 mm.

L'entreprise veille à ce que les tubes ne soient pas écrasés, pincés, ou déformés pendant les opérations d'encastrement, qu'elles soient effectuées par elle ou par l'entreprise de gros œuvre. Dans le cas d'une détérioration l'entreprise doit le remplacement de la partie concernée, et le réseau doit alors être mis en charge pour vérification de l'étanchéité.



3.3 Canalisations sans pression

3.3.1 Canalisations et raccords en PVC évacuation

Matériau : Les tubes doivent être conformes à la norme NF Me, sécurité incendie.

Les tubes en polychlorure de vinyle non plastifié, doivent être conformes à la norme NF-T-54.O17, ainsi qu'aux normes T-54.002, 003, 028, 030 à 032, 037 et 040 & 041. Il est à noter, que les épaisseurs nominales inférieures à 3mm sont proscrites. Les tubes doivent comporter les marquages normalisés.

Les tubes et raccords posés en enterré et de diamètre supérieur à 110mm, doivent satisfaire à la norme NF-P-16.352.

Les canalisations posées en apparent de diamètre supérieur à 250mm s'y référent aussi.

Les adhésifs bénéficient d'un avis technique.

Mise en œuvre : La mise en œuvre des canalisations et raccords en PVC sans pression pour évacuations d'eaux usées et d'eaux vannes sont conforme au D.T.U. 60.33. Les façonnages et formages d'éléments quels qu'ils soient, sont interdits, indépendamment des procédés envisageables. Les opérations d'usinage autre que les chanfreins sur extrémités mâles des tubes après coupe, et les soudures au chalumeau à air chaud avec baguette d'apport où par résistance électrique sont aussi interdites.

Les assemblages se font à l'abri de la pluie, et dans la plage des températures indiquée par l'avis technique de l'adhésif en ce qui concerne les assemblages collés. Avant tout collage, le tube est dégraissé au décapant associé à l'adhésif ou au trichloréthylène.

Pour les assemblages par bague d'étanchéité, les extrémités mâles sont lubrifiées après chanfreinage, et ce par un produit préconisé par le fabricant exclusivement.

Les colliers de fixation sont montés sans serrage à force, pour permettre un léger glissement, sauf en ce qui concerne les points fixes.

SUPPORTS

Diamètre extérieur en mm allure 32 à 63 75 à 140 160 à 300

horizontale 0,50 0,80 1,00

verticale < 2,70 < 2,70 < 2,70

Assemblages coulissants L'entreprise doit se remémorer par la lecture du 3.32 du D.T.U. 60.33, les conditions de mise en œuvre des joints de dilatation. Il est vérifié tout particulièrement au respect du texte lors de la réception, et tout défaut ou manquement aux règles sera repris par l'entreprise. A toutes fins utiles, il est rappelé les principales règles.

Les manchons de dilatation verticaux et d'allure horizontale étant différents, l'entreprise veille à ce qu'il ne se produise pas d'inversion sur le chantier.

Un point fixe est constitué par un encastrement, un scellement ou un collier serré sur tube. De plus, tout branchement situé à plus de 2,00 m d'un point fixe, doit être réalisé de façon à en constituer un lui-même. Distance maximale entre 2 points fixes :

• 3,00 m vidanges individuelles ou collecteurs d'appareils

• 4,00 m collecteur d'allure horizontale

Toute canalisation supérieure à 1,00 m entre 2 points fixes doit comporter un assemblage coulissant.

Les colliers sont placés à 0,20 m de tout raccord.

En pose en gaine inaccessible, seuls les assemblages par collage et les manchons de dilatations sont autorisés.

En pose encastrée ou enrobée, seuls les assemblages par collage sont autorisés. De plus à 0,10 m des sorties et tous les 2,00 m au maximum, des raccords en surépaisseur doivent réaliser des points d'ancrage par appui



sur le béton. Dans le cas de longueurs droites supérieures à 2,00m, il y a lieu soit de les recouper par un manchon F.F, soit de coller une coquille d'ancrage, afin de créer une butée solidaire de la canalisation.

Au droit de la traversée des murs et planchers, les canalisations sont enrobées afin de constituer un point fixe.

Dans le cas où un fourreau s'avère nécessaire, il est réalisé en tube PVC du diamètre supérieur, et l'espace libre est comblé par un matériau résiliant et inerte.

3.4 Gaines

3.4.1 Conduits circulaires

Matériau : Ils sont en tôles d'acier galvanisé, agrafé en hélice, et conformes à la norme NF-P-50.401. Les diamètres sont choisis dans la série normalisée et dans la série complémentaire.

Les coudes ont un rayon de courbure égal au diamètre pour les diamètres inférieurs ou égaux à 560 mm, et égal à 0,80 x D pour les diamètres supérieurs. Les piquages express servant de dérivation sont tolérés jusqu'au diamètre 200 mm compris seulement. Ils sont proscrits lorsque la vitesse de l'air est supérieure à 4,00 m/s.

Mise en œuvre : Les gaines sont fixées à la structure par colliers et tige filetée ou par feuillards galvanisés, et ce sans que les réseaux suspendus puissent présenter une flèche supérieure au centimètre. A chaque point de fixation un matériau résilient inaltérable est interposé entre la gaine et le support.

L'assemblage des pièces entre elles est réalisé par rivetage ou vis auto-taraudeuses ne dépassant pas à l'intérieur des conduits de plus de 7 mm. L'étanchéité est réalisée par un mastic doublé d'une finition par bande adhésive.

Une attention particulière est apportée à la réalisation des piquages rapportés, lorsqu'ils sont autorisés. La découpe de la canalisation principale est exécutée à la scie cloche impérativement, grignoteuse interdite. Son diamètre ne doit pas être inférieur de plus de 0,5 cm à celui de la dérivation, l'ébarbage doit être parfait.

Les vis ou rivets sont rapprochés afin d'obtenir une bonne étanchéité.

Le débit de fuite de l'ensemble du réseau doit être inférieur à 3%. Le débit des ventilateurs ne tient pas compte de ce débit de fuite, l'entreprise veille à ce que le ventilateur commandé puisse les compenser en débit et en pression.

3.4.2 Conduits rectangulaires

Matériau: Ces conduits réalisés à la demande en tôle d'acier galvanisé, sont assemblés par bride. L'épaisseur des tôles est fonction de la plus grande des dimensions, les tôles étant nervurées par pliage pour les dimensions importantes.

EPAISSEURS MINIMALES

Plus grande dimension ép. tôle

en mm en mm

L < 400 60/100

L < 700 75/100

L < 900 88/100

Mise en œuvre : Les supports seront réalisés avec des fers à Té, cornières, U ou autre et tiges filetées.



Les assemblages se font par bride, seuls les raccordements sur gaines circulaires ou manchettes coulissantes d'adaptation se faisant par rivets ou vis auto-taraudeuses. L'étanchéité est réalisée à l'identique des gaines circulaires.

3.4.3 Accessoires

Afin de parfaire l’installation et assurer au Maître d’ouvrage la possibilité de nettoyage des gaines (VMC, Ventilation), l’entreprise devra la fourniture et la mise en place de trappes de visite étanches permettant l’inspection de l’ensemble des réseaux aérauliques. Ces équipements seront positionnés tous les 2.00 ml sur les longueurs droites et à chaque changement de direction. Elles seront en acier galvanisé avec joint d’étanchéité néoprène, fermeture par écrou étoile et joint conique.

3.5 Accessoires des réseaux aérauliques

3.5.1 Bouches d'extraction de VMC

Les bouches d'extraction de VMC sont impérativement du type autoréglables de marque ALDES ou équivalent type BAP’SI TWIN pour les débits inférieurs ou égaux à 95 m3/h. Ces bouches sont munies d'un régulateur de débit permettant de maintenir ce dernier constant à ± 10 % dans une plage de pression ou dépression, comprise entre 60 et 150 Pa.

Celles de débit supérieur seront de type BEM avec module de régulation de débit.

3.5.2 Dispositifs d'obturation automatique

Tout clapet coupe-feu, volet coupe-feu, cartouche coupe-feu ou pare flamme doit bénéficier d'un agrément que l'entreprise fournira au bureau de contrôle avant approvisionnement du chantier.

3.6 Calorifuges

3.6.1 Calorifuge des canalisations

Tous les calorifuges doivent avoir un classement au feu minimum M1, avec avis technique et être posés dans les conditions de l'essai.

Les réseaux dont le diamètre est inférieur ou égal au DN 50 seront calorifugés par manchons souples préformés.

3.6.1.1 Calorifuge souple, en plaque ou préformé

Matériau: L'isolant est réalisé à partir de mousse de caoutchouc synthétique à structure fermée, imperméable à la vapeur d'eau. Le matériau utilisé doit posséder un avis technique précisant le coefficient de conductivité thermique (0,04 W/m°C au maximum), ainsi que son classement a u feu, et ce suivant le mode de pose, collé en totalité et non collé.

Mise en œuvre: Travaux préalables:

Les tuyauteries à isoler sont préalablement nettoyées et si nécessaire dégraissées, obligatoirement en cas de pose collée. Les tubes d'acier noir sont peints avec deux couches de peinture antirouille, après brossage.

Épaisseur du calorifuge:

L'épaisseur du calorifuge est déterminée selon l'utilisation et le fluide véhiculé, et est précisée dans les chapitres suivants.

Mode de pose:

Toutes les parties droites de canalisation sont isolées avant mise en place sur les supports, de façon à utiliser le moins possible de tubes refendus, en laissant de part et d'autre des raccords et soudures une longueur de 0,20 m à isoler. Le diamètre intérieur du calorifuge est égal ou immédiatement supérieur au diamètre extérieur du tube.



Les colliers et supports seront posés après calorifuge.

Après les essais d'étanchéité de l'installation, il est procédé à l'isolation au droit des soudures, raccords et accessoires de robinetterie, par des manchons refendus ou des portions de calorifuge convenablement découpées, de façon à épouser exactement la forme des parties à isoler.

La colle utilisée est celle préconisée par le fabricant du calorifuge, et est appliquée transversalement et longitudinalement de façon à conserver la continuité du calorifuge.

Un complément de collage par ruban adhésif est appliqué sur les jonctions collées.

Signalisation: Les étiquettes adhésives aux couleurs conventionnelles sont posées sur le calorifuge.

3.6.2 Calorifuge par coquilles ou douelles

Matériau Chaud : Les coquilles en laine minérale à structure concentrique doivent résister à une température continue de 250 °C. Le coefficient de conductivité thermique du matériau est inférieur à 0,040 W/m°C, pour une tem pérature de surface du tube de 100 °C et une température amb iante de 20 °C. Le matériau est classé MO, type Rockwool 860 ou similaire. Les coudes sont réalisés par découpage de secteurs.

EPAISSEURS MINIMALES (CHAUD)

Diamètre extérieur épaisseur coquille

en mm en mm

≤ 60,3 30

≤ 114,3 40

> 114,3 50

Mise en œuvre Les coquilles sont posées à sec sur les canalisations après peinture de protection et sont maintenues avec du fil de fer galvanisé ou feuillard. Les coudes sont réalisés par segments de coquille et les joints sont colmatés. Dans le cas des réseaux froids et change-over, les joints transversaux et longitudinaux sont bourrés avec un mastic d'étanchéité. Les arrêts d'isolation sont protégés par des manchettes de même nature que la protection.

Les vannes et accessoires nécessitant un accès pour vérification, entretien sont munis de capots isolants démontables rapidement par grenouillères. Les volants et poignées de manœuvre doivent rester accessibles.

3.6.3 Calorifuge robinetterie et accessoires

Chaud La robinetterie, les accessoires, les pompes et autres, sont calorifugés, sauf contre-indication particulière dans la description des installations ou en extérieur et locaux humides.

Les coudes, piquages et autres singularités des réseaux sont impérativement calorifugés à l'identique des canalisations.

3.6.4 Revêtement des calorifuges

Réseaux intérieurs et locaux techniques La protection des calorifuges est assurée par un revêtement PVC, norme NF-T-54.160, de 50/100 d'épaisseur minimale. Pour les coudes et accessoires, l'emploi des pièces préformées est obligatoire, les plâtres et mûrîtes étant interdits.



3.7 Electricité

L'entreprise doit l'ensemble de ses installations é lectriques depuis les attentes laissées par le lot électricité. L’ensemble des installations et machin es du lot CVS devra être compatible avec le régime du neutre du réseau de distribution de l’établissement .

Pour chaque appareil raccordé

• Un disjoncteur, moteur ou pas suivant situation, avec fusibles Am si pouvoir de coupure Icc insuffisant. Les moteurs des ventilateurs positionnés non extérieurs devront être équipés d’ipsothermes.

• Une permutation automatique marche secours, pour chaque ensemble de pompes jumelées

• Un relais d'asservissement des ensembles contrôlés pour chaque appareil asservi à une horloge de programmation (Le bouton de commande comporte trois positions ON/AUTO/OFF)

Pour chaque appareil de contrôle (pressostat, contr ôleur de débit, etc...)

• Une signalisation de défaut

• Un relais d'asservissement

Pour la protection des régulations, télécommandes e t signalisations.

• Un disjoncteur de protection

• Les transformateurs de tensions nécessaires avec disjoncteur de protection amont et aval

Câblages internes

• A l'intérieur de l'armoire, les câblages de commande sont réalisés en fil souple sous goulottes PVC, avec couvercle.

Repérage et schéma

• En façade de l'armoire il est prévu un ensemble d'étiquettes gravées repérant clairement chaque bouton de commande et chaque voyant, ainsi qu'un bouton test lampe et un commutateur marche arrêt signalisation

• Chaque câble est repéré par une bague numérotée à ses extrémités et comporte un embout de jonction

• Les borniers de départ des câbles de puissance et des liaisons de commande sont repérés

• Chaque appareil de commande ou de relayage est identifié par une étiquette gravée.

• L'ensemble des identifications des câbles, relais et appareillages de commandes, correspond au schéma électrique général. Un exemplaire du schéma, mis à jour en fin de chantier, est plastifié et laissé dans l'armoire électrique dans une pochette fixée sur la porte.

• Avant le début des travaux, l'entreprise remet à la maîtrise d'ouvrage un schéma électrique général pour accord, en précisant les caractéristiques des matériels installés.

Pièces de rechange

• Avant la réception des installations, l'entreprise fournit un jeu de lampes et de fusibles de rechanges permettant le remplacement de 25 % de ceux installés avec un minimum d'un jeu complet de fusibles pour chaque calibre.

Câbles et raccordements

• Les lignes de puissance sont réalisées en conducteurs isolés sous tube ICD encastré et noyé dans les chapes et dallages, ou en câble U1000 R2V au-dessus des faux plafonds, posés sur chemin de câble ou en plinthe et ou moulure plastique

• Une étanchéité totale est assurée à la sortie de l'armoire

3.8 Equilibrage des installations

Afin de vérifier les hypothèses de calcul, l'équilibrage des installations est impératif. L'équilibrage est dû par l'entreprise.



Vannes de réglage L'équilibrage des robinets pied de colonne de marque TA CONTROL est exécuté à l'aide du manomètre différentiel à microprocesseur, CBI de même marque pour le stockage des informations d'équilibrage:

• nom du poste

• type de vanne

• débit désiré

• position obtenue

• débit obtenu

• delta P obtenu.

Ces données doivent être reportées sur l'étiquette fournie avec la vanne d'équilibrage. A la fin de l'équilibrage toutes les données stockées sur le CBI seront transférées sur PC pour l'édition du rapport.

L'entreprise prévoit dans son offre, le calcul de l'équilibrage des raccords, l'ouverture des raccords de réglage au nombre de tours calculés, ainsi que l'équilibrage des robinets pied de colonne. Son offre comprend la location d'au moins 3 CBI. Il est rappelé que l'utilisation de talkie-walkie lors de l'équilibrage est vivement conseillée.

L'entreprise doit remettre au bureau d'études, et ce au moins 15 JOURS avant réception des installations, la note de calcul des équilibrages, les éditions des rapports de mesures des CBI, et les plans de récolement des réseaux. Ces plans doivent comporter les nombres de tours de réglage de chaque raccord, ainsi que les débits réellement lus à l'aide des CBI lors de l'équilibrage. Ces documents sont une condition impérative à la réception des ouvrages. Elle doit de plus mettre à la disposition du bureau d'études un CBI lors de la réception, afin que ce dernier puisse contrôler l'équilibrage.



4 BASES DE CALCUL

4.1 Dimensionnement gaines

Le calcul des réseaux aérauliques respectera les contraintes présentées dans le tableau ci-dessous :

Diamètre ou section carrée équivalente

Vitesse max m/s

Perte de charge mmCE/m

Diamètre : 125 3 0.1

Diamètre : 160 3 0.08

Diamètre : 200 3.4 0.07

Diamètre : 250 3.6 0.06

4.2 Dimensionnement des réseaux hydrauliques

Les réseaux hydrauliques sont dimensionnés sur la base d'une perte de pression par mètre linéaire de conduit égale à:

• diamètre inférieur ou égal à DN 20 J ≤ 14 mmCE

• diamètre inférieur ou égal à DN 50 J ≤ 12 mmCE

4.3 Ventilation des locaux

Les débits de ventilation ont été déterminés à partir de la réglementation en vigueur et figurent sur les plans d'appel d'offres ou dans le présent document.

4.4 Hypothèses

L’arrivée d’eau existante en Pe Ø 63 mm permet de délivrer un débit d’eau allant jusqu’à 4.5 l/s. La pression d’eau mesurée en 2012 était de 4 bar.



5 PRINCIPE DES INSTALLATIONS

5.1 Ventilation

5.1.1 Extraction sanitaires VMC

L’extraction de l’air vicié dans les sanitaires est assurée par un caisson d’extraction positionné en vide sanitaire. Un réseau de gaine cheminant en gaine technique collecte les bouches d’extractions auto-réglables.

Le caisson d’extraction et le réseau principal sont en bon état, nous remplacerons le collecteur général, les bouches d’extraction et leur raccordement terminaux sur le réseau d’extraction.

5.2 Chauffage

5.2.1 Production et Emission Calorifique

La production et l’émission calorifique est assurée par un plancher chauffant électrique. Cette installation sera déposée par le lot GO. Le présent lot doit alors la fourniture et la mise en place d’un plancher chauffant électrique.

5.3 Sanitaires

5.3.1 Appareillages

Les appareillages existants seront déposés et enlevés. Ils seront remplacés implantés suivant les plans réalisés par l’architecte.

5.3.2 Distribution générale

L’origine de l’installation est l’amenée d’eau froide existante dans le vide sanitaire. A partir de ce point, il sera créé une dérivation afin d’alimenter les WC à chasse directe. Les alimentations principales des lavabos et des urinoirs seront conservés, l’entreprise devra assurer les modification et prolongements hydrauliques nécessaires afin de raccorder les appareillages sanitaires remplacés.

Les réseaux principaux d’évacuations sont conservés. L’entreprise assurera les modifications nécessaires pour raccorder les appareillages sanitaires remplacés sur les réseaux principaux. Ils seront réalisés en tube PVC, série évacuations.

5.3.3 Option

L’origine de l’installation est l’amenée d’eau froide existante dans le vide sanitaire. A partir de ce point, il sera créé une dérivation afin d’installer un ensemble bâche / surpresseur permettant de pallier au manque de débit en période de forte affluence.



6 VENTILATION

6.1 Installation de VMC

6.1.1 Principe

L’installation de VMC existante sera conservée et révisée par l’entreprise titulaire du présent lot.

6.1.2 Caisson d’extraction

A charge de l’entreprise le nettoyage et le dépoussiérage du caisson d’extraction existant. Elle s’assurera de son bon fonctionnement et de sa réparation le cas échéant.

6.1.3 Bouches d’extraction

L’extraction dans les sanitaires sera assurée par des bouches d’extraction de type autoréglables défini comme suit :

• Marque : ALDES ou équivalent

• Type : BAP’SI TWIN

• Débit d’air nominal : 30 à 75 m3/h

• Nombre : 10 (9 bouches de 30 m3/h, 1 bouche de 75 m3/h)

• Localisation : sanitaires

Le choix de la teinte des grilles sera effectué par l’architecte en début de chantier sur présentation des échantillons de la gamme standard. Les débits sont spécifiés sur les plans de l’appel d’offres.

Raccordement Le raccordement terminal des bouches est réalisé par des tronçons de gaine souple galvanisée de 0.5 m minimum, aluminium interdit car trop fragile. Afin d’améliorer les caractéristiques acoustiques des réseaux d’extraction, il sera mis en place au droit de chaque bouche un anneau phonique de marque ALDES ou équivalent.

6.1.4 Réseaux aérauliques

Ils seront réalisés en gaine tôle galvanisée, circulaire, de sections appropriées, cheminement en gaine technique, suivant les plans de cheminement pour rejoindre le réseau existant conservé, compris raccords et supports conformément aux chapitres précédents.



7 CHAUFFAGE

7.1 Equipements Chauffage électrique et gestion

7.1.1 Principe Les sanitaires disposeront d’équipements de chauffage fonctionnant à l’énergie Electrique.

Ce chauffage maintiendra une température ambiante de 12 °C.

Le type d’installation mis en œuvre sera : • Un plancher rayonnant électrique basse température dont le plancher est en béton et permet

l’intégration des différents composants du système,

L’alimentation des terminaux sera réalisé depuis les répartiteurs de proximité en câble RO2V vers les boîtes d’encastrement mise en œuvre à l’arrière des équipements et équipées de plaque sortie de câbles ou dans des boites encastrées en partie basse de cloison avec plaques de fermetures affleurantes.

Un programmateur permettra de gérer le chauffage de ces zones avec la possibilité d’assurer une température minimale fixée par l’occupant

Le calcul de dimensionnement des émetteurs de chaleur sera réalisé sur la base d’un calcul de déperdition pièces par pièces. La note de calcul détaillée sera établie au moyen d’un logiciel de calcul validé par le CSTB et transmise pour vérification. L’ensemble étant à la charge de l’entreprise adjudicataire des travaux

La puissance des équipements est à déterminer par l’entreprise.

7.1.2 Gestion du chauffage Le gestionnaire de chauffage permettra de gérer les équipements de chauffage électrique en fonction de périodes programmables.

Le gestionnaire sera à fil pilote 6 ordres, et aura les caractéristiques suivantes : • Gestion d’une seule zone • Programmation journalière et hebdomadaire au quart d’heure, à la demie heure ou à l’heure. • Verrouillage de la programmation, • Plusieurs modes de dérogation (interruption permanente, dérogation temporisée (durée

programmable), • Lecture directe de la température d’ambiance, • Fonction Hors gel centralisé, • Fil pilote.

Les équipements seront de type DRIVER 621 Marque DELTA DORE ou techniquement équivalent.

7.1.3 Plancher Rayonnant à basse température

7.1.3.1 Locaux concernés

Les locaux concernés par ce mode de chauffage sont l’ensemble des sanitaires.

7.1.3.2 Principe

Le chauffage sera réalisé par câble chauffant HORATWIN ELASTRIP ou techniquement équivalent, incorporé dans la chape flottante (hors lot).

7.1.3.3 Emetteur

Câble chauffant double conducteur, double isolation avec terre : Le câble chauffant sera impérativement un câble double conducteur type “ amagnétique ” à double isolation (classe II) et équipé impérativement d’un conducteur de terre :

Le câble chauffant sera composé : • de deux âmes chauffantes en alliage multi-brins toronnées chacune sur un filin de Kévlar et

revêtues d’une première enveloppe en téflon et d’une deuxième enveloppe en polyamide. • d’une tresse en cuivre étamé servant de liaison de terre. • d’une gaine de protection en PVC 105°c.

Note : Il ne sera pas accepté de câble sans terre.



La sortie froide d’environ 2,50m est composée: • de deux conducteurs de cuivre multi-brins isolés par une première enveloppe en PVC 105°c et

une deuxième enveloppe en Polyamide. • d’une tresse en cuivre étamé servant de liaison de terre. • d’une gaine de protection PVC 105 °c.

7.1.3.4 Mise en oeuvre

Elle devra être conforme aux prescriptions du CPT PRE-06/96 et à l’Avis Technique

14/03-837 Ext

Bande de rive : En périphérie de chaque pièce ou autour des obstacles traversant la chape, il sera mis en place une bande de rive ou bande de dilatation périphérique équipée d’une jupe autocollante. Cette bande, de type HORISOL, sera composée d’une mousse expansée de faible épaisseur (5 mm ) et de 120 mm de hauteur, compensant ainsi les effets de dilatation de la chape.

Isolation sous le câble : Conformément au CPT PRE 06/96, l’isolant placé sous le câble sera :

• De haute densité de compressibilité I4 ou I5 suivant la classification I.S.O.L.E. marquée Sc1 a ch ou Sc1 b ch

• De préférence “ surfacé ” et quadrillé, de type TMS de EFISOL ou KNAUFTHANE 24 de KNAUF ou équivalent ou en laine minérale de haute densité.

Dans le cas d’un isolant en laine minérale, une feuille de polyane de 200 microns au moins, sera étendue sur toute la surface, avant la pose du câble chauffant.

Sa résistance thermique sera au moins égale à : • 2,50 m².K/W si le plancher est en contact avec l’extérieur, • 2,20 m²K/W un vide sanitaire, un local non chauffé ou un terre plein. • 1,00 m².K/W si le plancher est en contact avec un local chauffé.

Les plaques d’isolant seront impérativement pontées entre elles par un adhésif.

Les plaques d’isolant seront ajustées à la périphérie des pièces pour ne pas laisser d’espace libre entre elles et les parois.

Dans la salle du médailler dans laquelle le plancher chauffant n’est pas réaliser sur la totalité de la surface, l’isolant couvrira quand même ma totalité de la surface.

Fixation du câble : Le câble sera maintenu en contact avec l’isolant au moyen de crochets en plastique fournis avec chaque câble. Les tresses seront disposées en laissant au moins 10 cm de distance entre les câbles chauffants et les obstacles.

Un test électrique, garantissant la continuité et l’isolement, sera effectué pour chaque câble avant et après enrobage. Le résultat de ce test sera consigné.

Enrobage du câble (hors lot) : L’épaisseur de la chape d’enrobage sera comprise entre 4 et 5 cm ou moins si elle fait l’objet d’un avis technique spécifique. Elle sera composée de béton ou de mortier. Son dosage, sa masse volumique, son armature éventuelle, ses additifs respecteront les exigences du CPT PRE en vigueur ou de l’avis technique spécifique.

Un grillage métallique de renfort de dimensions maximale 5x5x1.8 sera placé au dessus du câble chauffant et sera relié à l’équipotentielle locale.

Séchage : Dans le cas d’une chape en béton armée pour revêtement collé, on respectera un temps de séchage de 1 semaine par centimètre d’épaisseur avant l’application du revêtement.

7.1.3.5 Joints de fractionnement

En l’absence d‘exigences spécifiques liées à la chape mise en œuvre, les joints de fractionnement respecteront les exigences règlementaires à savoir une surface maximale de 40 m² et la plus grande longueur de 8 m.

Les câbles ne pourront franchir aucun joint de construction.



7.1.3.6 Dimensionnement

Au-delà de la puissance requise, égale au moins 1,2 fois les déperditions calculées sur la base des règles TH-K77, avec un minimum de 60 W/m². On respectera les prescriptions du CPT PRE en vigueur :

• La puissance linéique du câble n’excédera pas 17W/ml. • La puissance surfacique sera de 106,5 W/m² à condition :

� D’utiliser un thermostat électronique de type Thédéo de chez HORA . � Que la puissance à installer soit répartie dans chaque pièce de manière homogène sur

au moins 80% de la surface utile.

7.1.3.7 Alimentation

La puissance sera répartie en tenant compte des exigences de la norme NF C15-100 et du CPT PRE.

Les circuits alimentant les câbles chauffants doivent être protégés par des dispositifs à courant différentiel résiduel (30 mA maximum) à concurrence de 7,5 Kw. Le câble HORATWIN sera relié à la terre.

7.1.3.8 Régulation

Chaque local équipé d’un plancher rayonnant sera régulé au moyen d’un thermostat électronique à 6 ordres. Ces thermostats seront pilotés depuis le même gestionnaire que celui gérant les panneaux rayonnants.

Ce thermostat sera implanté en applique et sera semi encastré. Il sera composé d’une embase permettant le raccordement des différentes liaisons y compris le raccordement de puissance direct des liaisons froides jusqu’à une puissance de 3450W. Au-delà le thermostat pilotera un contacteur.

En face avant se trouve un écran LCD rétro éclairé de visualisation permettant l’affichage de la température de consigne, du mode de fonctionnement, des témoins de chauffe et du type de régulation.

Le thermostat aura les caractéristiques suivantes : • Système de gestion fil pilote 6 ordres, • Gestion possible déportée par un gestionnaire fil pilote, • Possibilité de raccorder une sonde déportée (ambiance ou sol), • Contrôle de température à 0,2°C, • Plage de réglage de la température ambiante de 11 à 27°C • Détection automatique de l’ouverture des fenêtres, • Programme de première mise en chauffe. • IP21, Classe II

7.1.4 Raccordements Depuis les attentes électriques existantes (installation déposée), l’entreprise devra assurer l’ensemble des câblages et raccordements nécessaires à la bonne mise en œuvre de l’installation.



8 SANITAIRES

8.1 Distribution EF

8.1.1 Réseaux sanitaires

8.1.1.1 Réseau EF

Depuis l’arrivée générale de distribution d’eau froide en vide sanitaire, l’entreprise devra assurer la reprise du collecteur général de distribution afin de supprimer les dérivations inutiles. Il sera créé une première dérivation pour reprendre l’alimentation existante des urinoirs, une deuxième pour reprendre l’alimentation des plans vasques et des laves mains et une troisième pour assurer le raccordement des WC. Réalisation en tube cuivre écroui calorifugé par manchons souple préformés de type Armaflex épaisseur 19 mm.

8.1.1.2 Protection contre le gel

Les réseaux seront protégés par la mise en place d’un traceur auto-régulant entre le tuyau et le calorifuge. Il sera raccordé sur l’attente électrique due par le lot électricité.

8.2 Appareillage sanitaire

L’ensemble de l’appareillage sera de marque FRANKE ou similaire en inox et PRESTO pour la robinetterie.

L’entreprise a l’entière responsabilité de son matériel durant le chantier. Toute dégradation non affectée sera répercutée à l’entreprise titulaire du lot pour le remplacement. Les appareils seront conformes aux normes françaises, posés de niveau par des attaches ou supports appropriés.

L’entreprise assurera la réalisation et la pose du renfort (tasseau bois par exemple) à positionner en cloison ou autre pour le supportage des appareils.

8.2.1 Lave-mains inox PMR

Fourniture et mise en place de lave-mains inox dont les caractéristiques sont définies ci-après :

• Marque : FRANKE ou équivalent

• Type : ANMX 501

• Matière : Inox 304 L

• Epaisseur : 1.2 mm

• Dimension : 500x500

• Robinetterie poussoir temporisé : PRESTO ou équivalent série PRESTO 605S ref : 64612, système anti-blocage, anti-vandalisme, norme NF, équipé d’un flexible de raccordement.

• Equipement complémentaire tel que, bonde à grille, siphon décalé ….

Localisation : WC PMR (nombre : 2).

8.2.2 Vasques inox

Fourniture et mise en place de vasques inox à encastrer sur plan menuisé dont les caractéristiques sont définies ci-après :


• Type : RNDX 451 O


• Epaisseur : 1 mm

• Dimension : 450x330



• Robinetterie poussoir temporisé : PRESTO ou équivalent série PRESTO 605S ref : 64612, système anti-blocage, anti-vandalisme, norme NF, équipé d’un flexible de raccordement.

• Equipement complémentaire tel que, bonde à grille, enjoliveur de trop plein, siphon décalé ….

Localisation : WC (nombre : 8).

8.2.3 WC inox PMR

Fourniture et mise en place d’un WC surélevé Inox dont les caractéristiques sont définies ci-après :

• Marque : HYGISEAT ou équivalent

• Type : MEGA monobloc PMR

• ref : IN-216-H


• Epaisseur tôle : 1.5 mm

• Sortie horizontale

• Réservoir avec commande 3/6 litres

• Arrivée d’eau dissimulée par le bas avec trappe de visite

• Fixations, robinet d’arrêt et abattant contrasté.

Localisation : WC PMR (nombre : 2).

8.2.4 WC suspendus

Fourniture et mise en place de W.C. suspendus dont les caractéristiques sont définies ci-après :

• Marque : HYGISEAT ou équivalent

• Type : ALFA courte

• ref : INS-OVC-C2



• Sortie horizontale

• Abattant contrasté

• Bâti support DELABIE ou équivalent type TEMPOFIX temporisé ref : 576211, modèle autoportant avec double touche Eco 3/6 litres, double commande mécanique inviolable, ref : 576222

• Entretoise de renfort

Localisation : Ensemble des WC suspendus (Nombre : 7).

8.2.5 Urinoirs inox

Fourniture et mise en place d’urinoirs inox dont les caractéristiques sont définies ci-après :


• Type : CMPX 538 E



• Paire d’attaches



• Robinetterie PRESTO 12 ou équivalent alimentation par le dessus, référence : 31001. Tuyauteries de raccordement apparente avec vanne d’isolement sur l’alimentation EF.

• Siphon urinoir bouteille métal

• Un urinoir sera implanté plus bas que les autres.

Localisation : Ensemble des WC (nombre : 5).

8.2.6 Robinetteries diverses

A charge de l’entreprise la fourniture et la mise en place de points d’alimentations particuliers : - Robinet de puisage DN 15 avec raccord au nez et disconnecteur HA assurant la sécurité.

Localisation : (Nombre : 2). Ces équipements seront positionnés sous les plans vasques.

8.2.7 Accessoires

A charge de l’entreprise la fourniture et la mise en place des équipements de marque NORMBAU ou équivalent suivants :

• Barre d’appuis sanitaires Handicapés, référence : NT 464.062, fixations invisibles sur rosaces et vis inox, Tube inox lisse Ø 32 avec noyau continu en acier anticorrosif. W.C. Handicapés (nombre : 2).

• Porte rouleaux, NT.PRH 80, inox, tube lisse, pour l’ensemble des W.C. (nombre : 9).

• Patères 1 tête, référence NT WH 40 pour W.C. (nombre : 9).

• Miroirs sur plans vasques : attaches invisibles, bords biseautés, longueur suivant le plan vasque (240 cm) et hauteur 100 (nombre : 2).

• Miroir sur lave mains 40*60. Attaches invisibles, bords biseautés, (nombre : 2)

8.3 Distribution

Depuis les réseaux existant, raccordement des appareillages remplacés, réalisation en tube cuivre écroui y compris raccords et supports nécessaires.

Récapitulatif des diamètres de raccordement

DESIGNATION et DIAMETRES POUR RACCORDEMENT

EF ECS

Vasques, lavabos, lave-mains 12/14

Urinoir 12/14

WC avec réservoir 12/14

WC sans réservoir 26/28

Robinet de puisage 14/16

8.4 Evacuations EU et EV

Les raccordements EU et EV des appareils sur les réseaux existants en VS sont à réaliser en tube PVC compact classé M1 (NF Me). Ils comprennent tous les accessoires nécessaires conformément aux prescriptions générales. L’entreprise devra assurer les raccordements des siphons de sol sur les réseaux d’évacuation crées à proximité (nombre : 6).

L’entreprise vérifiera le bon fonctionnement de la ventilation des chutes.



8.5 Option Surpression

8.5.1 Principe

L’arrivée EF existante ne fournit pas un débit assez important pour garantir une utilisation optimale des sanitaires durant les périodes de forte affluence.

8.5.2 Bâche tampon et Surpression

A charge de l’entreprise la fourniture et la mise en place d’une bâche tampon dont les caractéristiques sont définies ci-après :

• Marque : ABEKO ou équivalent

• Type : eau potable

• Volume : 1000 litres

• Dimension : 1.85 x 2.22 x 0.40 m ht

Réalisation en tissus techniques répondant aux Normes ACS. Elle sera équipée de brides filetées et d’évent en inox 316 L.

Equipement hydraulique :

• Vannes d’isolement amont, aval

• Electrovanne de remplissage avec vannes de by-pass

• Sonde de Niveau haut, régulation et niveau bas

• Event

L’ensemble sera complété par un ensemble de surpression dont les caractéristiques sont définies ci-après :

• Marque : GRUNDFOS ou équivalent

• Type : HYDRO SOLO E CRE 05-09

• Débit : 7.2 m3/h

• Réservoir : 49 litres

• Pression à maintenir : 2 bar

• Pompe de secours

Equipement hydraulique :

• Vannes d’isolement amont et aval DN 32

• Clapet anti retour DN 32

• Détendeur DN 32

• Manomètre équipé de ses vannes

DESIGNATION et DIAMETRES POUR RACCORDEMENT

EU EV

Vasques, lavabos, Lave-mains DN 40

W-C DN 100

Urinoirs DN 50

Siphon de sol DN 100



Mise en place : La bâche tampon sera installée dans le vide sanitaire, sur un lit de sable à charge du présent lot. L’entreprise veillera également à respecter les prescriptions du fournisseur.

Le surpresseur sera positionné en gaine technique sur plots anti-vibratiles.

8.5.3 Réseaux sanitaires

8.5.3.1 Réseau EF

Depuis l’arrivée générale de distribution d’eau froide en vide sanitaire, création d’une dérivation pour remplissage de la bâche tampon. Réalisation de la liaison EF/ Bâche et Bâche / surpresseur, réalisation en tube flexible inox calorifugé par manchons souples préformés d’épaisseur 19 mm. Depuis la sortie du surpresseur, raccordement sur le réseau EF, au niveau de la dérivation crée. Réalisation en tube cuivre écroui calorifugé par manchons souple préformés de type Armaflex épaisseur 19 mm. A charge de l’entreprise la mise en place d’une électrovanne normalement fermée qui s’ouvrira en cas de coupure d’électricité et permettra le by-passage de l’ensemble bâche / surpresseur alors inopérant.

8.5.3.2 Protection contre le gel

L’entreprise titulaire du présent lot devra assurer l’isolation thermique de la bâche tampon. Réalisation en laine de verre déroulée d’épaisseur 20 cm. Les réseaux quant à eux seront protégés par la mise en place d’un traceur auto-régulant entre le tuyau et le calorifuge. Il sera raccordé sur l’attente électrique due par le lot électricité.

8.5.4 Régulation

L’électrovanne Remplissage EF est normalement fermée par manque de tension. Celle-ci est pilotée par une sonde niveau d’eau. Dès que le niveau haut est atteint, l’électrovanne se ferme.

L’électrovanne By-pass EF est normalement ouverte par manque de tension. Ceci permettra l’utilisation des sanitaires même par manque de tension.

Le fonctionnement de la pompe de surpression est asservi à la dépression crée à l’ouverture du robinet. Celui-ci est également asservi à la sonde de niveau bas positionnée en fond de bâche, évitant ainsi à la pompe de caviter et surchauffer.

8.5.5 Electricité

Depuis l’armoire électrique du site, l’entreprise doit, la création d’un départ avec protection différentielle en tête ainsi que l’alimentation de l’armoire électrique crée, réalisation en câble U1000R2V posé sur chemin de câble.

8.5.5.1 Prestations dans armoire électrique

Il est prévu la réalisation d’une armoire électrique. L'entreprise doit dans cette armoire les protections, commandes, signalisations, asservissements et régulations de l'ensemble de ses matériels. L’entreprise veillera à l’entière séparation entre le système de gestion et le reste des équipements.

L’entreprise doit une armoire en tôle d’acier laqué, avec réserve de place de 30 % comprenant en plus des accessoires qui sont demandés en remplacement:

• un sectionneur général à commande extérieure

• un voyant mise sous tension

• un bouton test lampes temporisé

• la protection amont par disjoncteur du transformateur 220/24 V

• un transformateur de séparation 220/24 V

• la protection aval par disjoncteur du transformateur 220/24 V

• une prise semi encastrée 16 A en façade d’armoire avec protection haute sensibilité 30 mA.

Surpresseur ( unitaire )

• Une protection par disjoncteur moteur

• Un voyant de marche



• Un voyant de défaut

• asservissement aux sondes de niveau d’eau

Electrovanne sur le remplissage

• Une protection par disjoncteur

• Asservissement aux sondes de niveau d’eau

• Fonctionnement : normalement fermé par manque de tension

Electrovanne sur le by-pass EF


• Fonctionnement : normalement ouverte par manque de tension

Traceur Auto-régulant ( unitaire )


• Un voyant de marche

• Un voyant de défaut

• asservissement à une sonde de température extérieure

Buzzer Les défauts de fonctionnement seront signalés par une alarme sonore type buzzer.

NOTA: Cette liste est non limitative et n'a pour but que de faciliter le travail de l'entreprise.

8.5.5.2 Prestations hors armoires électrique

L’entreprise doit tous les câblages depuis chaque armoire et coffret électrique conformément aux spécifications techniques générales. Les lignes de puissance des appareils sont réalisées en câble U1000R2V, posé sur chemin de câble galvanisé, une étanchéité totale étant assurée à la sortie de l’armoire. Depuis le coffret électrique, l’entreprise devra l’alimentation des équipements, électrovannes, pompes…. et régulations, ainsi que leurs raccordements (compris les protections différentielles de proximité).



9 DIVERS

9.1 Déposes et isolements

A charge de l’entreprise d’assurer les déposes et les isolements des appareils et réseaux existants non conservés. Tous réseaux ou équipements déposés par erreur devr a être remplacé.

9.2 Mise en service

Équilibrage L'entreprise doit tous les équilibrages hydrauliques, aérauliques ainsi que tous les réglages électriques, et mécaniques. Elle consignera l’ensemble de ses mesures de débits et équilibrages dans le dossier de mise en service.

Mises en service des matériels L'entreprise doit intégrer dans son offre de prix les mises en service par les fabricants de tous les matériels décrits dans ce présent document.

Essais Elle doit alors procéder aux essais normalisés COPREC CONSTRUCTION 1 et 2 d’octobre 1998 ainsi qu'aux essais de fonctionnement et aux essais acoustiques.

L’ensemble de ces documents associé au rapport d’équilibrage sera consigné dans un procès-verbal à envoyer à bureau de contrôle en deux exemplaires pour examen.

A la suite de ces essais l’entreprise fournira un dossier complet comprenant en complément les documentations techniques des appareils, les plans des ouvrages exécutés DOE, rapports de mise en service (fournisseurs, débits…) et dossier DIUO. Le nombre d’exemplaire est spécifié dans les documents généraux établis par l’architecte.

Réception définitive En ce qui concerne les températures, la réception définitive des installations ne peut être obtenue qu'après un fonctionnement de l'installation pendant une année complète. Cette durée de garantie et d'essais débute lors de la levée définitive des réserves.

9.3 Prescriptions générales

Il est rappelé ici la prise en compte des prescriptions générales avec en particulier les travaux communs du type, installation de chantier, sanitaires chantier…

SEM du Pont d’Espagne CAUTERETS - PLVG - Pays de Lourdes ...

Documents

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